• Sur l’affaire commune
    http://www.vacarme.org/article2438.html

    La vie privée est publique. C’est le fond de #Secret du public. Nous avons droit de passage – c’est-à-dire, de vie commune – tant que nous avons le droit à une vie privée. La vie privée où l’amour, la nourriture, le sommeil ont un lieu, est une part secrète autant qu’animale, apaisante, inquiète, terrifiante parfois. Nous avons une vie privée où nous retourner, nous construire autant que nous bouleverser. Nous avons là jusqu’au droit de nous donner la mort. Ce sera notre histoire. Ce sera notre façon de (...)

    Cahier / #Écritures, Vie privée/vie publique, Secret

    #Vie_privée/vie_publique

  • Seeking #privacy, teens turn to anonymous-messaging #apps - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/business/technology/seeking-privacy-teens-turn-to-anonymous-messaging-apps/2014/02/16/1ffa583a-9362-11e3-b46a-5a3d0d2130da_story.html

    Anonymous and ephemeral, apps such as Whisper, Secret, Ask.fm and Snapchat fill a growing demand among teens for more fun, less accountability and more #privacy online.

    #secret

  • #Secret : « Vous avez peut-être rien à cacher, mais vous avez quelque chose à perdre. » Entendu dans cette super conf de Philippe Langlois du /tmp/lab sur la #surveillance, les #services_secrets, #snowden, la #vie_privée etc. (conf du 18/01/2014) :


    https://www.mediaspip.net/medias/examples/article/pourquoi-obama-lit-il-mes-emails
    http://www.tmplab.org/2014/01/18/video-liens-et-references-de-la-conference-pourquoi-barack-obama-lit-il-mes-

    Le plus grand acte de la #NSA, c’est pas le coté technique qui est super intéressant, c’est d’avoir convaincu les services mondiaux en leur disant : « allez, on vous invite à un workshop, venez on va parler #cybersécurité ». Tous les services qui « sont des grands amis » des Etats-Unis se sont fait avoir comme ça.

    Patrick Buisson enregistrait Sarkozy | Le Point
    http://www.lepoint.fr/confidentiels/exclusif-buisson-enregistrait-sarkozy-a-son-insu-12-02-2014-1790925_785.php

    L’affaire est arrivée aux oreilles de Nicolas Sarkozy il y a quelques semaines. À plusieurs reprises durant son quinquennat, l’ancien président de la République a été enregistré à son insu par Patrick Buisson. C’est au cours de rendez-vous à l’Élysée que le conseiller officieux, spécialiste des sondages, s’est adonné à cette pratique. À l’aide d’un dictaphone dissimulé dans sa veste, Buisson a capté des heures et des heures de réunions stratégiques, concernant notamment la campagne présidentielle de 2012, où étaient conviés d’autres conseillers. La police, qui a perquisitionné les bureaux de Buisson dans l’affaire des sondages de l’Élysée, s’intéresse à ces bandes. (...)

    D’autres personnalités seraient concernées par ces enregistrements.

    Les #archives papier de l’ancien secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, ont disparu
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/15/les-archives-papier-de-l-ancien-secretaire-general-de-l-elysee-claude-gueant

    Les écrits et notes de travail de Claude Guéant, qui fut, pendant près de quatre ans, le plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, sont, à ce jour, introuvables, a révélé Le Monde samedi. Le juge d’instruction Roger Le Loire souhaitait se les procurer dans le cadre de son enquête sur le rôle joué par François Pérol dans la fusion des Caisses d’épargne et des Banques populaires. Mais Pierre-René Lemas, actuel secrétaire général de l’Elysée, a assuré dans un courrier que « le fonds d’archives papier de M. Claude Guéant n’a pas été reversé aux Archives nationales, et il n’en a pas été trouvé trace dans les locaux de la présidence de la République ».

  • The Opinion Pages|CONTRIBUTING OP-ED WRITER
    Free Trade Disagreement
    Thomas B. Edsall
    http://www.nytimes.com/2014/02/05/opinion/edsall-free-trade-disagreement.html?hp&rref=opinion&_r=3

    The seemingly neutral term “advisory committee” serves to obfuscate the immense influence of commercial interests with privileged access to the formation of the trade policy of the United States.

    (...)

    Interestingly, one of the few institutions equipped to shed light on trade negotiations – the #media – has cut back on coverage of trade issues.

    Lori Wallach, director for the past two decades of Public Citizen’s Global Trade Watch, responded by email to my inquiry about news coverage of trade:

    “During NAFTA/WTO, there were trade beat reporters at every major national outlet and many of the bureaus of decent-sized regionals. But now trade is one of, say, four or five subjects assigned to a reporter at a national print outlet. The Wall Street Journal is the exception to the rule - they have a full time trade beat reporter and so do Reuters and Bloomberg.”

    The diminished news coverage comes at a time when the scope of trade agreements has grown tremendously. These agreements go well beyond traditional market access issues of tariffs and quotas to become de facto industrial policies.

    (...)

    On Sept. 8 last year, Senator Elizabeth Warren of Massachusetts declared in a speech to the AFL-CIO:

    “Why are trade deals #secret? I’ve heard people actually say that they have to be secret because if the American people knew what was going on, they would be opposed. Think about that.”

    Warren is right. Trade negotiations have, in fact, become so wide in scope, with so many losers and winners, that negotiations cannot be conducted in the open.

    The case of trade reflects a larger shift in the balance of power. As multinational or “stateless” capital diminishes the sovereignty of individual countries, including the United States, and strengthens the autonomy of international corporations, it weakens the already fragile economic security of millions of out-of-work Americans. Their plight appears to be unheeded in the world of “advisory committees.” One can only fear what comes next.

    #État_defaillant #failed_state

  • Ceci n’est pas un vaudeville, par Alain Garrigou
    Les blogs du Diplo, 31 janvier 2014
    http://blog.mondediplo.net/2014-01-31-Ceci-n-est-pas-un-vaudeville

    Ces avantages du pouvoir ne seraient au fond pas si graves, assurent certains avec un sourire entendu de cynisme ordinaire qui cache mal la complaisance et une forme de solidarité professionnelle. C’est en effet moins la #vie_privée qui est dangereuse que les efforts pour en garder le #secret. Or ces efforts ne sont pas ceux d’un simple particulier quand ils dévoient les moyens de l’#Etat.

  • Un accord #secret pour arrêter les #voitures à distance d’ici 2020
    http://www.numerama.com/magazine/28226-un-accord-secret-pour-arreter-les-voitures-a-distance-d-ici-2020.htm

    Il est prévu notamment de généraliser l’implantation dans tous les véhicules d’une technologie qui permettrait aux policiers d’ordonner à distance l’arrêt d’une voiture, afin de faciliter l’interception des délinquants en fuite. (...) "Ce projet travaillera sur une solution technologique qui puisse être « construite de série » dans toutes les voitures qui entrent sur le marché européen".

    D’un simple clic, les policiers pourront ordonner à la voiture de ralentir progressivement, avant de complètement s’arrêter et de couper le moteur. Ce qui implique que chaque véhicule devra être équipé d’un système de #géolocalisation et de communication sans fil qui permettront de savoir en permanence vers où relayer un ordre éventuel d’arrêter la voiture, et de le transmettre jusqu’à l’ordinateur de bord.

    Dit autrement, il est techniquement impossible de mettre au point une telle télécommande sans installer un mouchard sur toutes les voitures d’Europe.

    #mobile #répression #surveillance #merci @statewatch

  • Station de nombres - La radio des espions
    http://www.arteradio.com/son/616350/station_de_nombres/#

    Station de nombres La radio des espions (25’19’’) « En route pour ma station d’écoute » Philippe Baudouin Depuis la Première Guerre mondiale, on raconte qu’on peut entendre sur les ondes courtes des voix qui répètent des suites de chiffres. Ces "stations de nombres" permettraient aux services de renseignements de diffuser des phrases cryptées à destination de leurs espions sur le terrain. Mais impossible d’identifier ou de localiser ces radios. Pourtant, on continue de les entendre.... David, jeune radioécouteur, Georges, ancien opérateur militaire chargé des interceptions radio, et Hervé Lehning, spécialiste des codes secrets, déchiffrent l’histoire de ces radios d’espions. (...) Source : Arte (...)

  • Quel passé pour Prism et Snowden ? - @Vacarme
    http://www.vacarme.org/article2328.html

    Ça le fait doucement rire, l’historien, de lire en marge de l’affaire #Snowden, qu’entre les services de renseignement occidentaux le niveau de coopération en matière d’#antiterrorisme est des plus élevés. Parce que cela ne date pas d’hier, ni même des débuts du renseignement d’origine électromagnétique. Faut-il voir dans Prism, X-Keyscore, Muscular, Tempora, etc., des révélations véritables ou fondamentales ? Ou seulement des témoignages de la permanence des luttes anti-terroristes depuis la fin du XIXe siècle ? Comment concevoir le présent de ces luttes à la lumière des pratiques du passé ?

    #terrorisme #sécurité #surveillance #NSA

    in. chantier « Spy Mania »
    http://www.vacarme.org/rubrique422.html

    Avant-propos en accès libre
    http://www.vacarme.org/article2326.html

    L’#espionnage, c’est d’abord aujourd’hui une question d’actualité. Que c’est amusant de voir combien ce qui était normalement réservé à la part du #secret se retrouve exposé en pleine lumière. On ne s’en remet pas.

  • Le scandale de la la NSA à la lumière de 1789. Un peu de recul, ça ne fait jamais de mal.

    Les partisans d’une interception des lettres considèrent que le principe du secret des lettres « peut être modifié, et qu’on doit admettre une exception dans le cas où les lettres seraient soupçonnées d’être écrites par des ennemis et à des ennemis de la liberté nationale »

    Or, l’Assemblée ne suivra pas cette demande et rejettera les différentes motions, privilégiant le principe du respect du secret des correspondances aux nécessités de l’ordre public, malgré l’époque particulièrement troublée.

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=60711

    #nsa #histoire #diachronie #surveillance #vie_privée

    • Malheureusement, je ne suis pas sûr que la violation d’une correspondance internet puisse être comparée avec celle d’une lettre sous enveloppe.

      Un mail étant numérique, l’inspection de son contenu ne laisse pas de trace (en tout cas on n’a pas de solution pour que ça en laisse). La surveillance peut donc être automatisée, sans « responsable physique ». Indolore.

      Dans la tribune du groupe Marcuse dans Le Monde :http://seenthis.net/messages/213121

      Les Etats et les grandes entreprises devraient vraiment faire preuve d’une vertu surnaturelle pour ne pas être tentés de tirer profit du fait que nous vivons dans une société où tout est enregistré, mémorisé.

      Un mail n’est pas une lettre, ni pour vous, ni pour les fonctionnaires chargés de la surveillance, ni pour l’Etat. Ce n’est qu’un paquet de données échangé. On peut sérieusement douter que des lois – ou une révolte – mettent un jour fin à leur lecture, tout simplement parce qu’il parait impossible d’en vérifier l’application effective (à la différence de la violation d’une correspondance épistolaire – l’importance du sceau :).

      Par ailleurs, peut-être faudra-t-il un jour arrêter cette comparaison avec la carte postale pour motiver le chiffrage des mails, parce que c’est quelque chose d’infiniment plus grave et de profondément différent qui se joue. Une question d’#intimité, un terme bien plus approprié pour rendre compte de l’enjeu actuel que celui de « vie privée ».

  • Inverser les inversions
    http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-inverser-les-inversions-2013-

    S’il y a une chose que j’ai comprise à vous écouter aujourd’hui, c’est combien toutes les questions que je pouvais me poser au début du conflit syrien, sur les marges de liberté de la société civile contestant le pouvoir, sur le degré de #surveillance de la population, sur la censure etc. que toute cette dimension, informationnelle, de la violence d’Etat, a été balayée par la violence de la guerre tout court.

    #Snowden #LPM #droit #secret

    http://www.dailymotion.com/video/x18uc4d_les-voeux-de-noel-d-edward-snowden_news

    Le « contre-espionnage démocratique » sera développé dans le chantier #espionnage du prochain numéro de @vacarme, intitulé « SPY MANIA » (cc @artemis1 @xporte @osezkarl). Cf. http://seenthis.net/messages/216741

    Et via @Histhom, la citation complète de l’archive du Ministère de l’Intérieur (F7 / 13053) extraite d’une brochure d’A. Moreau, commissaire spécial, qui date de... 1897 ! :

    En réalité, les vraiment dangereux sont peu nombreux et ne seront probablement jamais parmi ceux qui sont toujours en évidence, parmi les trop connus de l’anarchie. Les plus à craindre sont ceux qui savent ne pas se faire connaître, ceux qui passent inaperçus, les « solitaires » qui ne se révèlent que par un crime et écrivent leur profession de foi avec des bombes comme Emile Henry ou avec un poignard comme Caserio.

    Le dangereux, ce n’est plus aujourd’hui la collectivité du #complot, c’est le solitaire : celui qui ne parle point, qui ne s’agite pas, qui s’exalte dans l’ombre, sans que personne, même parmi ses compagnons, puisse jamais soupçonner quelle est son idée fixe, sa hantise, sont but, son dessein.
    Le solitaire est un passant quelconque, d’aspect pacifique, à allures mornes, qui n’excite aucun intérêt, aucune méfiance et qui cependant s’est érigé en justicier. Comment pénétrer sa pensée ? Il afficha, peut-être, jadis, des tendances subversives, mais actuellement, il ne connaît aucun acte délictueux, il semble s’être rangé, il est discret, il est inoffensif et un beau jour, il est meurtrier.

    • À cause de @thibnton je me mets à écouter France Culture en podcast :) Cela dit, je n’ai pas compris en quoi cette idée d’inversion de la surveillance se différenciait de la notion de sous-veillance.

      Il me semble que la question à se poser pour celles et ceux qui souhaitent s’opposer au flicage généralisé, c’est plutôt « qu’est-ce qui permet la surveillance ? », que ce soit des concepts, des dispositifs politiques, sociaux ou techniques.

      Par exemple, qu’est-ce qui permet à ce commissaire en 1897 de se sentir la responsabilité de devoir surveiller l’ensemble de la population (quand bien même elle ne serait pas d’accord) pour garantir sa sécurité face aux actions d’une minorité ? (note : dans ce cas précis, c’était plutôt la sécurité des députés et des présidents :D)

    • Que dit Vinton Cerf (avec Robert Kahn) ? (cité à la fin du podcast) : http://www.nytimes.com/2013/12/31/science/viewing-where-the-internet-goes.html?pagewanted=all

      Is there a solution to challenges of #privacy and #security?
      In the 1990s when I was on the National Internet Infrastructure Advisory Committee, Al Gore showed up as vice president, and he made an impassioned pitch for Clipper chip [an early government surveillance system]. He said, “We need to be very aware of the needs of national security and law enforcement.” Even though the private sector was arguing for tight encryption, the federal government needed [to be able to conduct surveillance]. It never went, and it’s not anywhere today. I think it’s probably easier to solve the Israeli-Palestinian problem than it is to solve this.

      Et la citation sur la #sécurité à mettre en regard du magnifique texte de Giorgio Agamben dans le @mdiplo de janvier (#paywall) :

      Comment l’obsession sécuritaire fait muter la #démocratie
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/01/AGAMBEN/49997

      Mais on ne saurait oublier que l’alignement de l’#identité sociale sur l’identité corporelle a commencé avec le souci d’identifier les criminels récidivistes et les individus dangereux. Il n’est donc guère étonnant que les citoyens, traités comme des criminels, finissent par accepter comme allant de soi que le rapport normal entretenu avec eux par l’Etat soit le soupçon, le fichage et le contrôle. L’axiome tacite, qu’il faut bien prendre ici le risque d’énoncer, est : « Tout citoyen — en tant qu’il est un être vivant — est un terroriste potentiel. » Mais qu’est-ce qu’un Etat, qu’est-ce qu’une société régis par un tel axiome ? Peuvent-ils encore être définis comme démocratiques, ou même comme politiques ?

  • Mapping the Blind Spots: Developer Unearths Secret U.S. Military Bases

    http://mashable.com/2013/12/13/data-artist-satellite-pictures-military-bases/#_

    If you look closely enough on Google or Bing Maps, some places are blanked out, hidden from public view. Many of those places disguise secret or sensitive American military facilities.

    The United States military has a foothold in every corner of the world, with military bases on every continent. It’s not even clear how many there are out there. The Pentagon says there are around 5,000 in total, and 598 in foreign countries, but those numbers are disputed by the media.

    #états-unis #censure #bases_militaires #armée #images_satellites

  • The Year in Internet: The Rise of the #Hoax Economy - Hollywood Prospectus Blog - Grantland
    http://www.grantland.com/blog/hollywood-prospectus/post/_/id/95239/the-year-in-internet-the-rise-of-the-hoax-economy

    No, 2013 was the year we were tricked, catfished, and hoaxed. Of course it was! We were so empowered by our ability to make a difference via virtual means that we forgot how vulnerable that made us to trickery. When we saw something outrageous, we were outraged, millions of us all at once; when someone was wronged, we jumped at the chance to come to his or her rescue. We didn’t bother to verify our stories; we just believed them.

    What these hoaxes say about our culture is too complicated to be fully understood yet. It’s not just liars and half-cats: This is about capitalism, and ambition, and keyboards mightier than swords. Our approach to the digital world, contained within the physical one (still separate but, in many ways, no less important or influential), has been cleaved in two. Some of us game it, identifying its possibilities and how we can manipulate it into serving us under false pretenses; others stiffly obey its rules (still paranoid its quirky logic will lead to our being publicly maligned, somehow) and serve as an audience for the ones who understand how easily we’re tricked. There is always a storyteller and a listener, each with a role we haven’t quite figured out how to occupy. To ignore heart-wrenching stories is to be callous, but to indulge them (we now know) is often foolish: They’re just too easy to fake.

    Everyone has a site-crashing story within them. It’s the one you save for a few months into a new relationship or accidentally spill at a booze-soaked dinner party, the monologue that stops any conversation cold and hands you a roomful of eyeballs on a platter. It’s the #secret story, your secret story, and right now you know it’s worth a lot of money or a lot of sympathy. But that’s true for a reason: Those stories aren’t easily given up, and revealing the softest part of your belly allows strangers to spear you with rape-threat arrows. This year we honed our ability to fabricate new ones that served the same purpose. Our confessions became tools we used for either fun or profit.

    The difference between skepticism and paranoia is slight, and remaining rational when your emotions are being purposefully needled is an ancient conundrum. As the Internet evolves to more resemble what we used to think of as “life,” we’re forced into the tedious process of applying stale rules to what we want to believe is new and different, a clean and optimistic universe. Don’t talk to strangers (or at least verify their identities before cutting checks); don’t believe everything you see. What was once a confessional campfire now seems eerily lit by studio lights and infiltrated by performers. While we’ve spent the past half-decade mourning the death of fiction, we’ve momentarily forgotten how insulating it is to clothe ourselves in lies. In a way, it’s reassuring to think about how little we’ve changed, how silly it ever was to imagine we could create a virtual world that abolished self-interest by way of exaggerations produced for effect. And just like that, 2013 was over, twerking into the fires of the past.

    #paranoïa #individu #identité #personnalisation cf. http://seenthis.net/messages/135547

  • Le plan #secret de l’Europe pour sécuriser la #Libye | Mediapart, Carine Fouteau, 22 novembre 2013
    http://www.mediapart.fr/journal/international/221113/le-plan-secret-de-leurope-pour-securiser-la-libye?onglet=full

    Quelques initiatives sont prévues pour encourager les autorités à prendre en compte les droits de l’homme dans leurs procédures, mais l’approche générale est militaro-sécuritaire, dans la mesure où l’interpellation des trafiquants et des migrants « illégaux » est la priorité. En ce sens, les opérations menées par EUBAM sont complémentaires de celles de #Frontex (89 millions d’euros en 2012) et d’Eurosur (244 millions entre 2014 et 2020), le tout nouveau système de #surveillance des #frontières. Chacun à leur manière, ces trois dispositifs visent à renforcer les contrôles.

    Dans le cadre de relations bilatérales, divers États prennent leur part dans ce verrouillage. L’Italie, pour des raisons historiques (liées à l’histoire coloniale) et géographiques (découlant de la proximité), est sur la brèche, avec au moins 280 millions d’euros dégagés sur une année. En plus de l’achat de matériel et des formations nécessaires à son utilisation et son entretien, ce pays se propose de restaurer les patrouilles maritimes libyennes, d’aider au « management » des migrants et d’apporter son appui aux garde-côtes, aux douaniers et aux policiers chargés de la vérification des documents de séjour et des activités anti-drogues.

    La France, de son côté, cible ses actions sur les douanes, la protection des personnalités, la Marine, l’aviation et le déminage. Cela passe par des cours aux agents des services des douanes en partenariat avec l’Institut français de Tripoli, des entraînements pris en charge par le ministère de l’intérieur français au métier de “garde privé” de VIP et des formations de pilotes à l’École de l’air de Salon-de-Provence (pour des durées de quatre ans), d’officiers de la Marine à Toulon (seize mois) et d’officiers à l’École de guerre à Paris.

    Hors UE, d’autres pays participent. En raison de sa connaissance des enjeux migratoires avec le Mexique, le département d’État américain contribue à différentes opérations à hauteur de 20 millions de dollars. La Turquie, la Jordanie, le Qatar et les Émirats arabes unis mettent au pot, soit en formant des policiers ou des militaires libyens, soit en envoyant des équipements spécifiques. Le site EUobserver.com, qui a également eu accès au rapport émanant du SEAE, souligne que ces investissements ne sont pas « philanthropiques ». Les États sont en compétition pour placer leurs entreprises. Les ressources pétrolières libyennes ainsi que les possibles débouchés technologiques aiguisent la concurrence.

    Cf. http://blog.mondediplo.net/2013-11-29-Et-la-frontiere-devint-un-marche-prospere-et et http://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/HAIMZADEH/48258

  • Pas de protection pour les sources des blogueurs : voici les raisons (MàJ)
    http://www.numerama.com/magazine/27771-pas-de-protection-pour-les-sources-des-blogueurs-voici-les-raisons-m

    Le 4 décembre dernier, la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale examinait le projet de loi sur le secret des sources des journalistes. Numerama avait alors remarqué plusieurs modifications apportées au texte, qui ont pour effet de réserver la protection de leur anonymat aux seules sources qui communiquent leurs informations à des « journalistes de profession » agissant pour le compte d’une entreprise, ce qui de fait exclut les blogueurs voire les journalistes indépendants. 

    Déposé par trois députés écologistes, l’amendement qui visait à accorder le secret des sources aux blogueurs avait été rejeté, sans que l’on connaisse les raisons d’un tel rejet. Pourtant, dans son avis officiel émis en avril 2013, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) avait jugé « essentiel de ne pas limiter la protection des sources aux seuls journalistes professionnels ». « Le droit à la protection du secret des sources doit être reconnu à tous : aussi bien aux journalistes qu’à toute personne publiant des informations à titre simplement occasionnel », indiquait la Commission interrogée par le ministère de la Justice.

    #journalisme #blog #secret_des_sources

  • Le Projet Stargate | Axolot
    http://www.axolot.info/?p=1736

    La CIA décida que si les communistes étaient capables d’utiliser des super pouvoirs, il n’y avait pas de raison pour que l’Oncle Sam n’en bénéficiât point, et en 1970 le gouvernement américain finança son premier programme de recherche psychique. Baptisé Scanate, ce programme ultra #secret avait pour but de déterminer s’il était possible de percevoir des cibles à distance, qu’il s’agisse de sites militaires, d’informations, ou de menaces potentielles.

    Pour ce faire, les renseignements organisèrent une sorte de casting médiumnique afin de recruter des sujets « doués ». En 1977, après plusieurs années d’expérimentations aux résultats mitigés, un commando de voyants à distance fut formé pour se concentrer uniquement sur les objets sous-marins. Le groupe fut baptisé Mobius, et le programme de recherche commença sérieusement à ressembler à un scénario de comics. Au fil des années, différents sous-projets avec des noms aussi exotiques que « Gondola wish » ou « Sun Streak » furent menés dans le cadre des recherches militaires sur la visualisation à distance, mais l’ensemble du programme est généralement désigné aujourd’hui sous le nom de « Projet Stargate ». Ce projet s’étala finalement sur 25 ans, il employa une vingtaine de voyants, et il coûta près de 25 millions de dollars.

    #gorafi_encore_plagié

  • La #Suisse et l’#apartheid :

    Nelson Mandela s’est éteint. Le passé helvético-apartheid doit rester gravé dans les mémoires

    La disparition de #Nelson_Mandela a suscité, à juste titre, un émoi dans les médias internationaux. Les messages de condoléances des gouvernements se sont multipliés. Ueli Maurer, en tant que président de la Confédération, s’est fendu de la déclaration suivante : « Avec la disparition de M. Mandela, c’est l’Afrique du Sud, le continent africain et le monde entier qui perdent une personnalité exceptionnelle, l’un des grands hommes de notre époque. Sa lutte en faveur de la liberté, des droits de l’homme, de la démocratie, du règlement pacifique de conflits et de la réconciliation nationale dans son pays a marqué l’histoire du monde de la deuxième moitié du XXe siècle. Les valeurs de justice, de paix, du respect d’autrui, de tolérance et d’humanité qu’il incarnait resteront pour longtemps gravées dans les mémoires. » La gravure présente est si profonde qu’elle permet d’effacer toute la mémoire des relations intimes entretenues par le gotha du capital helvétique avec le régime d’apartheid. Parmi les propagandistes politiques de l’intimité avec les créateurs et gérants de l’apartheid on trouvait Christoph Blocher – animateur de l’Arbeitsgruppe südliches Afrika (ASA) qu’il avait créé en 1982 –, mentor d’Ueli Maurer. Le secrétariat de l’ASA était tenu par Ulrich Schlüer, ancien secrétaire de James Schwarzenbach, qui récupéra en 2008 le siège au Conseil national d’Ueli Maurer après la nomination de ce dernier au Conseil fédéral. Dans la meilleure des traditions, les autorités helvétiques utilisent un événement – ici, le décès de Nelson Mandela – pour mieux effacer une page d’un passé de connivences et intérêts communs avec le régime d’apartheid. Un passé tout à fait normal, et non pas exceptionnel, entaché d’une « erreur momentanée ».

    Un an avant la libération de Nelson Mandela, le 11 février 1990, après vingt-sept ans d’incarcération, était cultivée la campagne politique pro-apartheid et continuaient les relations financières, commerciales, économiques, politiques avec un régime qui subissait les sanctions de la part d’une grande majorité des pays à l’échelle internationale. Des sanctions qu’avait demandées, entre autres, Nelson Mandela. Il n’est donc pas inutile de regraver dans la mémoire de certains lecteurs et lectrices la réalité des relations entre le capitalisme helvétique et celui de l’apartheid sud-africain. Pour cela, nous republions ci-dessous un des nombreux articles écrits dans le périodique La Brèche, en l’occurrence dans le numéro 427 du 14 avril 1989. (Rédaction A l’Encontre)

    http://alencontre.org/suisse/nelson-mandela-sest-eteint-le-passe-helvetico-apartheid-doit-rester-grav

    Les #archives suisses restent muettes

    APARTHEID • Berne refuse toujours de lever le #secret_d’Etat concernant les relations avec l’Afrique du Sud au temps de la #ségrégation. Elle craint les plaintes contre les entreprises suisses.

    http://www.lecourrier.ch/116696/les_archives_suisses_restent_muettes

    #Christoph_Blocher juge que Nelson Mandela est surestimé

    L’ancien conseiller fédéral Christoph Blocher a rendu un hommage très mesuré à Nelson Mandela sur son canal personnel Teleblocher, estimant que le héros de la lutte anti-apartheid est surestimé.

    http://www.rts.ch/info/suisse/5436906-christoph-blocher-juge-que-nelson-mandela-est-surestime.html

  • Les Japonais, vent debout contre la future loi sur les secrets d’Etat - La Libre.be
    http://www.lalibre.be/actu/international/les-japonais-vent-debout-contre-la-future-loi-sur-les-secrets-d-etat-5292d44

    On se croirait revenu lors des grandes manifestations antinucléaires de l’été 2012. Sauf que les milliers de Japonais dernièrement descendus dans les rues de Tokyo étaient là pour autre chose : crier leur hostilité au projet de loi du premier ministre Shinzo Abe visant à élargir la notion de secret d’Etat. Un texte considéré comme liberticide par une part croissante de la population nippone.

    Le mouvement, lancé par une poignée d’intellectuels - journalistes, écrivains et juristes - fait aujourd’hui tache d’huile. Principal motif d’inquiétude : le caractère répressif du texte, qui prévoit d’alourdir les peines de prison pour ceux qui laisseraient fuiter des informations confidentielles relatives à la sûreté nationale.

    La révélation au grand public de ces « secrets spéciaux » - c’est le terme utilisé - serait passible de cinq à dix ans d’emprisonnement, selon la gravité des faits. De quoi dissuader des sources bien informées de parler à la presse. Tout aussi grave, estiment les détracteurs de cette loi : la liberté laissée au gouvernement de déterminer ce qu’est « un secret spécial ». Certaines de ces informations pourraient ainsi être classées pour plusieurs décennies voire indéfiniment. Une entrave au droit de savoir du grand public et à la liberté de la presse, estiment les opposants au projet. Il deviendrait, par exemple, impossible à des journalistes d’écrire sur la façon désastreuse dont la crise nucléaire de #Fukushima a été gérée au sommet de l’Etat japonais.

    En fait, la nécessité affichée par le gouvernement de durcir les règles en la matière est née de la crise diplomatique avec la Chine au sujet des îles #Senkaku. Une vidéo montrant l’accrochage entre un chalutier chinois et les garde-côtes japonais au large de ces îles, avait été diffusée sur Internet à l’insu des autorités. La vidéo, qui avait fait grand bruit, a certainement contribué à l’aggravation du différend entre les deux pays. Le sujet est aujourd’hui tellement explosif que Tokyo veut tout faire pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise.

    #secret_d_État

  • Une loi relative aux services de renseignement : l’utopie d’une démocratie adulte ? - Notes - Publications - Fondation Jean-Jaurès
    http://www.jean-jaures.org/Publications/Notes/Une-loi-relative-aux-services-de-renseignement-l-utopie-d-une-democrati
    En définitive, au travers de mécanismes éminemment respectueux des libertés publiques, nous espérons que les responsables politiques et nos concitoyens prennent conscience du caractère stratégique des activités de renseignement et du rôle cardinal de ces administrations régaliennes, garantes d’une démocratie vivante qu’elles contribuent à protéger et à promouvoir. Loin de se défier de l’activité des services de renseignement, un texte de loi participerait à reconnaître leur caractère indispensable, leur fonctionnement démocratique y compris dans le secret le plus absolu. Par ailleurs, il offrirait une réelle protection aux fonctionnaires qui servent notre pays sans reconnaissance officielle. Les mécanismes prévus ne brident en rien les initiatives de souveraineté décidées par les autorités gouvernementales, ils contraignent uniquement ces dernières à assumer politiquement les décisions prises. Ils ne constituent guère une nouveauté radicale dans la mesure où ils étendent des principes qui fonctionnent aujourd’hui sans constituer un handicap pour les services. Enfin, ce texte permettrait à la France d’entrer dans la catégorie des démocraties mûres : c es démocraties qui reconnaissent la nécessité du secret et de la raison d’Etat sans craindre de basculer dans un régime autoritaire . Il revient désormais au futur président de la République, aux futurs membres du gouvernement et aux parlementaires de la prochaine législature de se saisir de cet enjeu démocratique et de débattre méthodiquement, avec technicité et sérénité. Nous espérons avoir quelque peu dégrossi la pierre brute.

  • Amazon Bares Its Computers - NYTimes.com
    Quentin Hardy - 15/11/13
    http://bits.blogs.nytimes.com/2013/11/15/amazon-bares-its-computers

    In a startling talk Thursday evening, a vice president who oversees the internal engineering of Amazon’s global computing system described how Amazon is building its own specialized computers, data storage systems, networking systems, even power substations and optical transmissions systems. In every case, he said, #Amazon_Web_Services [a system on which the company is thought to spend perhaps $1 billion annually] had developed ways to make its computers run cheaper and more efficiently than standard commercial products.

    Every significant component, including semiconductors and disk drives, is purchased directly, to keep the price down and to manage a chain of supply, assembly and installation that adds every day the equivalent of all the computing Amazon owned in 2004. “Every day. On the weekend, too,” Mr. Hamilton said.

    Où l’on apprend qu’#Amazon a son propre réseau de #fibre_optique, se montre assez #secret sur les technologies utilisées, ne participe pas aux discussions sur les #standards, tout en étant la seule entreprise de cette échelle à améliorer à ce point (en réduisant les coûts) son #infrastructure informatique (sur laquelle est assise son offre de #cloud#AWS donc).

    Avec Alpha House – Amazon se lance aussi dans la série télé
    http://seriestv.blog.lemonde.fr/2013/11/16/alpha-house-amazon-se-lance-dans-la-serie-tele #tv_shows

    Même si les choses ne sont pas dites aussi clairement, il apparaît évident que la démarche d’Amazon est de venir directement concurrencer #Netflix, en ne lui laissant pas le champ libre d’une création originale en marge des traditionnels circuits de la diffusion par les chaînes de télévision.

  • Pendant plus de 15 ans, de 1962 à 1977, le code "secret" pour déverrouiller le tir des missiles à charge nucléaire était 00000000 et était écrit sur la procédure à suivre pour tirer…

    Il avait été mis en place par le président Kennedy, sous l’influence de Robert McNamara qui souhaitait remettre en place un contrôle des militaires par les civils.

    Permissive Action Link - Wikipedia, the free encyclopedia
    http://en.wikipedia.org/wiki/Permissive_Action_Link

    Newer, more sophisticated nuclear weapons were simpler in their operation and were produced en masse. They were less cumbersome to arm and use than previous designs. Accordingly, new controls were necessary to prevent their unauthorized use. As the Cold War came to a head in the 1960s, the government felt it best not to leave the use of nuclear weapons in the hands of possibly-renegade generals, including the commander of Strategic Air Command (SAC). Without Permissive Action Links, nuclear weapons were effectively under the independent command of a number of generals.

    Il faut dire, le patron du SAC, le général Thomas Power était considéré par certains de ses subordonnés comme instable… Le code fut donc mis en place, mais par souci d’efficacité mis à 0 et affiché…

    For the Minuteman ICBM force, the US Air Force’s Strategic Air Command worried that in times of need the codes would not be available, so they quietly decided to set them to 00000000. The missile launch checklists included an item confirming this combination until 1977.

    C’est Bruce Blair,un ancien officier de tir dans le Montana, qui le révéla à McNamara en 2004.

    Keeping Presidents in the Nuclear Dark (Episode #1 : The Case of the Missing “Permissive Action Links”) - Bruce G. Blair, Ph.D.
    http://web.archive.org/web/20120511191600/http://www.cdi.org/blair/permissive-action-links.cfm

    Last month I asked Robert McNamara, the secretary of defense during the Kennedy and Johnson administrations, what he believed back in the 1960s was the status of technical locks on the Minuteman intercontinental missiles. These long-range nuclear-tipped missiles first came on line during the Cuban missile crisis and grew to a force of 1,000 during the McNamara years — the backbone of the U.S. strategic deterrent through the late 1960s. McNamara replied, in his trade-mark, assertively confident manner that he personally saw to it that these special locks (known to wonks as “Permissive Action Links”) were installed on the Minuteman force, and that he regarded them as essential to strict central control and preventing unauthorized launch.

    When the history of the nuclear cold war is finally comprehensively written, this McNamara vignette will be one of a long litany of items pointing to the ignorance of presidents and defense secretaries and other nuclear security officials about the true state of nuclear affairs during their time in the saddle. What I then told McNamara about his vitally important locks elicited this response: “I am shocked, absolutely shocked and outraged. Who the hell authorized that?” What he had just learned from me was that the locks had been installed, but everyone knew the combination.

    Récit par le Guardian (2004)

    Zero protection from nuclear code | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2004/jun/17/usa.oliverburkeman1

    In the darkest days of the cold war, as the world trembled on the brink of a nuclear war, one thing above all stood in the way of catastrophe: the secret eight-digit access number required to launch America’s arsenal of intercontinental ballistic missiles.
    Without that vital obstacle, anybody - a crazed military commander, or a terrorist - might have been able to spark a conflict that would have killed millions.

    For the sake of our sanity, then, perhaps it’s best that we have had to wait until now to discover that for many years, according to an expert closely involved in the process, the eight digits in question were 00000000.

    Un article de 2005 sur le contrôle de l’arme nucléaire avec, notamment, ce passage sur les compromis à trouver entre sécurité et facilité de mise en œuvre…
    US Nuclear Weapon Safety and Control , Grant Elliott
    http://web.mit.edu/gelliott/Public/sts.072/paper.pdf

    These tradeoffs lie at the heart of the technical problems of safety and control. Ultimately, choices must be made and the middle ground will surely come at some cost to peace of mind. No technological solution can solve the fundamental problems of securing a weapon while maintaining its usability. Weapon control will always be a human issue.

    Et qui conclut sur l’aspect à double tranchant de la sécurité : la croyance en un système de contrôle efficace autorise la prolifération…

    It is not surprising that attempts to control a weapon will limit its use; what is surprising is that the political freedom gained by imple- menting these measures may actually act to promote the construction of more weapons. Once a government is confident that its weapons are securely within its control and the people are confident those weapons are unlikely to accidently injure them, a major roadblock to prolif- eration is lifted. Safety and control quickly becomes a double-edged sword.

    Note :
    Le dispositif de protection est appelé PAL, ce qui signifiait initialement Prohibited Action Link (verrouillage d’une action interdite) mais s’interrogeant sur l’effet psychologique de cette dénomination, elle avait été remplacée par Permissive Action Link (verrouillage d’une action admise).

  • Financial Secrecy Index 201

    http://www.globalpolicy.org/component/content/article/216-global-taxes/52532-financial-secrecy-index-2013.html

    New index reveals UK runs biggest part of global secrecy network

    TJN’s 2013 Financial Secrecy Index exposes yawning gap between G20 rhetoric and reality

    Today the Tax Justice Network launches its 2013 Financial Secrecy Index, the biggest ever survey of global financial secrecy. This unique index combines a secrecy score with a weighting to create a ranking of the countries that most actively and aggressively promote secrecy in global finance.

    voir http://www.financialsecrecyindex.com

    #paradis_fiscal #criminalité_financière #indice #index

  • Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens, par Lori M. Wallach (novembre 2013)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803

    Engagées en 2008, les discussions sur l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne ont abouti le 18 octobre. Un bon présage pour le gouvernement américain, qui espère conclure un partenariat de ce type avec le Vieux Continent. Négocié en #secret, ce projet ardemment soutenu par les multinationales leur permettrait d’attaquer en justice tout Etat qui ne se plierait pas aux normes du libéralisme.

    #APT à ne pas confondre avec #TPP

    • Sous un tel régime, les entreprises seraient en mesure de contrecarrer les politiques de santé, de protection de l’environnement ou de régulation de la finance mises en place dans tel ou tel pays en lui réclamant des dommages et intérêts devant des tribunaux extrajudiciaires. Composées de trois avocats d’affaires, ces cours spéciales répondant aux lois de la Banque mondiale et de l’Organisation des Nations unies (ONU) seraient habilitées à condamner le contribuable à de lourdes réparations dès lors que sa législation rognerait sur les « futurs profits espérés » d’une société.

      Même lorsque les gouvernements gagnent leur procès, ils doivent s’acquitter de frais de justice et de commissions diverses qui atteignent en moyenne 8 millions de dollars par dossier, gaspillés au détriment du citoyen. Moyennant quoi les pouvoirs publics préfèrent souvent négocier avec le plaignant que plaider leur cause au tribunal. L’Etat canadien s’est ainsi épargné une convocation à la barre en abrogeant hâtivement l’interdiction d’un additif toxique utilisé par l’industrie pétrolière.

      La ractopamine est un médicament utilisé pour gonfler la teneur en viande maigre chez les porcs et les bovins. Du fait de ses risques pour la santé des bêtes et des consommateurs, elle est bannie dans cent soixante pays, parmi lesquels les Etats membres de l’Union, la Russie et la Chine. Pour la filière porcine américaine, cette mesure de protection constitue une distorsion de la libre concurrence à laquelle l’APT doit mettre fin d’urgence.

      « Les producteurs de porc américains n’accepteront pas d’autre résultat que la levée de l’interdiction européenne de la ractopamine », menace le Conseil national des producteurs de porc (National Pork Producers Council, NPPC). Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, les industriels regroupés au sein de BusinessEurope dénoncent les « barrières qui affectent les exportations européennes vers les Etats-Unis, comme la loi américaine sur la sécurité alimentaire ». Depuis 2011, celle-ci autorise en effet les services de contrôle à retirer du marché les produits d’importation contaminés. Là encore, les négociateurs de l’APT sont priés de faire table rase.

    • L’Allemagne, le Danemark et les Pays Bas ne veulent pas, contrairement à la France, rendre public le mandat de négociations confié à la Commission Européenne, en vue d’un accord de libre-échange avec les USA, après celui qui a été signé avec le Canada. Pourtant des parlementaires et des médias ont dffusé ce document.
      http://www.arretsurimages.net/breves/2013-11-11/Europe-USA-libre-echange-omerta-sur-le-mandat-de-negociations-id1638