• Pour Jean-Paul Rouve, « des gens en place qui sont dans le cercle de Matzneff » ont entravé la promotion du film « Le Consentement » - Marie Claire
    https://www.marieclaire.fr/pour-jean-paul-rouve-des-gens-en-place-qui-sont-dans-le-cercle-de-matzne

    « Je sais qu’il y a encore quelque chose autour de Matzneff. Je vous dis un truc qu’on n’a jamais dit. Quand on fait la promo du film, (...) l’attachée de presse contacte les différents médias, pour faire les émissions, des articles... (...) Il y a des endroits où on a rien fait, parce qu’il y a encore des gens qui sont en place et qui sont dans le cercle plus ou moins proche de Matzneff, et de toute cette bande », révèle-t-il en colère.

    #pédocriminels

    • Il a toujours un logement social à Paris et fait des séjours en france pour ses soins medicaux. La maire du Veme arrondissement Florence Berthout semble l’avoir à la bonne

      Pour ce logement situé dans le quartier Latin, au cœur de la capitale, Gabriel Matzneff paie un loyer de 350 euros. « Monsieur Matzneff est un vieux monsieur qui s’est cassé le col du fémur. Je trouve que sur le plan humanitaire, on aurait pu lui refaire sa salle de bains », a déclaré au Parisien Florence Berthout. L’élue déplore également une « chasse aux sorcières. »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Berthout
      source :
      https://www.lefigaro.fr/faits-divers/logement-social-gabriel-matzneff-demande-a-la-ville-de-paris-de-renover-sa-
      Plus d’infos sur le logement social social du pédo-scribouillo-violeur
      https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/gabriel-matzneff-loue-un-hlm-du-quartier-latin-pour-348-euros-par-mois-b

      Situé rue Maître-Albert, entre les quais, la rue de Bièvre (où habitait François Mitterrand) et le boulevard Saint-Germain, le studio, au premier étage, donne sur rue et sur une petite cour silencieuse et pavée. (...)

      « C’est Jean Tiberi, alors maire du Ve arrondissement, bras droit de Chirac, pilier du RPR, qui s’en est lui-même occupé », poursuit cette source.

      « Il ne lui a pas trouvé pas un appartement dans une barre de la porte de la Chapelle avec vue sur le périph », ironise Jean-Baptiste Eyraud du DAL (Droit au logement) qui rappelle en passant qu’à Paris « il y a 130 000 demandeurs de logement en souffrance ». (...)

      Cette HLM de luxe a, depuis, échappé à tout contrôle. Si les revenus de l’écrivain semblent très modestes ces dernières années, pendant ces 25 ans, il ne lui a jamais été demandé, comme aux autres locataires de HLM classiques, de justifier de ses ressources, y compris l’année où il a gagné le prix Renaudot. Il n’a pas non plus été assujetti au supplément de loyer.

      https://www.journaldemontreal.com/2020/01/09/gabriel-matzneff--mieux-vaut-tard-que-jamais

      Voici la jolie rue ou loge Madzneff et curieusement sur wikipédia il n’est pas mentionné parmis les curiosités et fait remarquables locales ! Elle s’appelait la rue perdue comme en témoigne cette gravure toujours visible.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_Ma%C3%AEtre-Albert

      en cherchant je trouve beaucoup de belles choses !

      L’écrivain pédophile Gabriel Matzneff a reçu 160.500 euros d’aides publiques

      Depuis 2002, Gabriel Matzneff est bénéficiaire de l’allocation annuelle aux auteurs. Il a reçu 160.500 euros d’argent public.
      écrivain Gabriel Matzneff , au cœur d’un scandale concernant ses relations sexuelles avec des mineurs et ses écrits pédophiles depuis l’annonce de la parution du Consentement de Vanessa Springora , a été aidé financièrement, à hauteur de 160.500 euros, par le Centre national du livre (CNL). Depuis l’été 2002, Matzneff touche en effet une « allocation annuelle aux auteurs » de la part de cet établissement public placé sous la tutelle du ministère de la Culture. Il s’agit d’une aide sociale accordée à des auteurs vieillissants ayant de faibles revenus - 14 autres écrivains, hommes et femmes âgés de 72 à 96 ans, ont reçu cette prestation en 2019 (un est mort depuis) pour un montant total de 140.000 euros.
      Depuis 2013, aucun nouvel écrivain ne peut bénéficier de cette aide

      Avant les 160.500 euros dont il a bénéficié entre 2002 et 2019, Matznef

      https://www.lejdd.fr/Societe/info-jdd-lecrivain-pedophile-gabriel-matzneff-a-recu-160500-euros-daides-publi

      Arrivé à l’âge de la retraite en 2002, il avait sollicité une aide financière auprès du ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon , qui avait plaidé sa cause auprès du CNL. Avant une réforme de 2004, cette aide était censée être versée « à vie » et sans contrôle de revenus.

      https://www.nouvelobs.com/culture/20200103.OBS23015/gabriel-matzneff-ne-touchera-plus-ses-6-000-euros-par-an-d-aide-publique.

      J’ai une gastro mais au moins j’ai une bonne raison de vomir.
      Je retrouve Jean-Jacques Aillagon sur la defense de Rose Bonbon un roman pedo qui avais été censuré par Sarko en 2002.
      https://www.lemonde.fr/archives/article/2002/10/06/jean-jacques-aillagon-contre-toute-censure-dans-l-affaire-rose-bonbon_425784

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      Et si je cherche Aillagon et Claude Leveque ca va donné quoi...
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      PARIS, FRANCE - OCTOBER 17 : Thomas Aillagon and Jean Jacques Aillagon attend the « Claude Leveque » Exhibition Preview at Galerie Kamel Mennour Rue Saint Andre des Arts on October 17, 2015 in Paris, France. (Photo by Bertrand Rindoff Petroff/Getty Images)
      https://www.gettyimages.ch/detail/nachrichtenfoto/thomas-aillagon-and-jean-jacques-aillagon-attend-the-nachrichtenfoto/493200256?language=fr

      Pour mémoire

      « Tout le monde savait » : Claude Lévêque, une omerta au nom de l’art

      Alors qu’une partie du milieu artistique est sidérée d’apprendre que le plasticien fait l’objet, depuis 2019, d’une enquête préliminaire pour « viols et agressions sexuelles sur mineurs », d’autres semblent moins surpris…

      https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/01/15/tout-le-monde-savait-claude-leveque-une-omerta-au-nom-de-l-art_6066318_3246.

    • Dans la liste des signataires de la pétition de Matzneff (publiée le 26 janvier 1977 dans Le Monde) pour défendre des pédo-criminels inculpés, il y a les signatures de quantité de criminels pédophiles condamnés, dont un meurtrier trafiquants d’arme sous pseudo "Nègrepont" qui cache en fait deux infects personnages Jean-Pierre Négre & Michel Pont

      Michel Pont

      Michel Pont né le 19 mars 1948 a été condamné en 1983 pour pédopornographie (1), il est le neveu de l’architecte François Spoerry (2) et compagnon de Pierre Maltais.
      Il est co-auteur du numéro 12 de la revue recherches, publié en 1973, 220 pages « Trois milliards de pervers : Grande encyclopédie des homosexualités » dont la partie pédophilie reste censurée.

      Jean-Pierre Négre

      Jean-Pierre Négre né Pierre Doris Maltais le 28 juin 1937 à East Angus Quebec de Pierre Maltais et Béatrice Leroux, est un pédocriminel, également criminel financier, trafiquant d’armes, condamné à plusieurs reprises mais qui échappe à toute incarcération en s’enfuyant mystérieusement. Il a sévit en France, Belgique, Italie, Canada, Costa Rica, Danemark, Nicaragua … C’est un imposteur qui agit sous de multiples identités : Pierre Maltais, Norman William, MicMac, ou Apjolinoman, ou Maolin Tiam, ou Piel Petjo Maltest, ou Henry Pont, ou Saumon ressourçant (sic) ou prince de Faucigny-Lucinge, entre autres.

      Il est le gourou de la secte Ecoovie, société créée en 1978 à Paris, mais qu’il a initié depuis 1973 en prenant progressivement la direction d’une petite communauté hippie. Il est accusé de viols, de disparitions d’adultes et d’enfants, de rapts et de maltraitances.

      Il serait mort en juillet 2015 à Granada au Nicaragua (3b)

      Plusieurs publications relient ces deux criminels à Matzneff et à d’autres signataires.

      Mais comme les journalistes ne font pas leur travail, vous ne lirez cela qu’ici. Le New-York Times et Médiapart ont pourtant été informés.

      Serge July a même encensé dans sa nécrologie en 1999 un des signataires de cette pétition pedocriminel arrêté au Cambodge et condamné https://www.liberation.fr/france/1999/08/31/mort-de-christian-hennion-ancien-de-liberation_280264
      qui participe également à la publication "3 milliards de pervers"

      CF arrestation en 1997 de Hennion par interpol pour viols d’enfants au Cambodge
      https://www.aparchive.com/metadata/youtube/db3c86701d7e9a21c2e6aff104b11bd5

      Matzneff a revendiqué la paternité de cette pétition dans un article publié en 2003 sur son blog. Cf. Robin Andraca, « Matzneff : les signataires d’une pétition pro-pédophilie de 1977 ont-ils émis des regrets ? »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Matzneff#cite_note-p%C3%A9tition-68

      La plupart des personnes contactées se montrèrent favorables ; il n’y eut que de rares refus (Marguerite Duras, Hélène Cixous, Xavière Gauthier, Michel Foucault entre autres).

    • Merci @mad_meg Tout ce beau monde a porté Matzneff à la gloire et continue de distiller ce droit au viol même si ce n’est plus de la même manière, ces soutiens montent encore haut dans l’arbre des tenants de la culture française. Ces personnes sont de fait souteneurs des pédocriminels et du passage à l’acte de nombre de malades sexuels inconnus de la littérature qui n’auront pas de place au panthéon médiatique ou politique mais qui ont harcelé et violé des enfants à la suite de ce blanc seing qui leur a été donné.

      Je pense avec compassion aux générations suivantes qu’il faut protéger et aux survivant·es d’enfances brisées par tout ces abuseurs de pouvoir.

    • en 2019/2020 pour avoir mené cette enquête sur les signataires, et notamment sur Maltais, et pour avoir vu des documentaires qui encensent (Godbout) cet infect mec et ces délires terrifiants … ne serait-ce que de voir dans le dernier épisode les adeptes pleurer cette secte criminelle qui disent y voir du positif, vraiment, je peux pas supporter cela. C’est une réhabilitation par arte que je trouve très problématique des délirium gaïaland etc.

      Je laisse juste ce lien vers Rapport de la Commission d’enquête parlementaire belge sur les pratiques illégales des sectes - Examen du dossier judiciaire d’Ecoovie - L’organisation du groupe en Belgique Chambre des Représentants de Belgique
      mars 1997
      https://www.lachambre.be/doc/flwb/pdf/49/0313/49k0313008.pdf

    • Secte Ecoovie : à partir de la page51 du document. Merci @touti
      Et oui, malheureusement, certain·es ancien·nes adeptes semblent toujours sous une forte emprise et le témoignage de certains concernant le décès de l’un d’entre eux est sidérant. C’est à peine s’ils comprennent la gravité de leurs actes.

    • @sombre emprise d’autant plus forte et ignoble que le gourou avait des pratiques sexuelles (documentées dans certains reportages) consistant à être l’étalon reproducteur du groupe. Il interdisait les couples et séparait les enfants des adultes. Comment s’extraire alors de ce genre de secte.

      On retrouve dans le rapport belge le quartier privilégié de Matzneff St Germain des Près, Odéon où les deux Nègrepont exposaient leurs photos à la galerie Régine Lussan.

    • Oui, j’avais pas encore tout visionné. Ce qui est troublant, ce sont ces deux adeptes femmes choisies par le maître comme reproductrices et visiblement en état de #stress_post_traumatique qui n’arrivent pas à mettre des mots sur ce qu’elles ont dû subir. Quant au décès du très jeune enfant initié secrètement par le gourou parce qu’il était (soit disant) appelé à être le futur chaman de la tribu, comment dire ... Une belle pourriture ce pseudo-Amérindien Micmac ... (ou plutôt mic-mac)
      #sectes #emprise #manipulations_mentales

    • 24 nov. 2023
      Le film « Le consentement » est toujours à l’affiche à Paris dans plus de 10 salles et encore projeté dans les villes de

      Marseille
      Nantes
      Nice
      Brest
      Annemasse
      Avignon
      La Rochelle
      Montpellier
      Perpignan
      Lyon
      Rouen
      Nanterre
      Tours
      Grenoble
      Le Mans
      Ambérieu-en-Bugey
      Bohain-en-Vermandois
      Vichy
      Manosque

      Tu ne verras donc pas ce film à Lille, Rennes, Bordeaux ou Toulouse (soit des villes d’étudiant·es avec entre 200 000 et 500 000 habitants) rassure toi, tu peux toujours aller à Ambérieu-en-Bugey ville qui dispose d’une gare pour ses 15.000 habitants (et apparemment d’un cinéma) à 35 km au sud-est de Bourg-en-Bresse.

  • Adeptes, de l’emprise à la déprise | La vie en face | ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=I-mZN2W-Ldo

    En matière de dérives sectaires, sortir de l’emprise est un processus compliqué, lent et douloureux. Très peu documentée, rarement racontée, cette exfiltration représente des années d’efforts, de combats et de rechutes. À travers le récit de cinq anciens adeptes, le film retrace ce parcours de la déprise. Vers qui se tourner lorsqu’on a coupé les ponts avec sa famille, ses amis, ses collègues ? Comment s’arracher à sa propre identité construite quand notre cerveau nous colonise de l’intérieur ? Et quel secours les services de police spécialisés ou la justice apportent-ils dans cette longue épreuve de reconstruction ?

    #sectes #emprise #manipulation... croisé via le compte de carabine à citron sur l’oiseau dégueulasse. Elle dit un truc que je trouve assez intéressant :

    quand on étudiera l’inceste de la même manière qu’on étudie les sectes on aura compris l’inceste. Et on sera capable de le détecter et de protéger les victimes.

    quoique j’ai un peu de mal à partager son optimisme.

    • J’ai eu le temps de regarder et c’était très émouvant, notamment les paroles de cet homme qui arrive à s’extraire des témoins de jehovah où il est né et se fait bannir par sa famille…
      et puis le docu aborde aussi les violences sexuelles dans les sectes, une récurrence de l’emprise où le dominant se sert de ses adeptes pour ses délires infects.
      Pour d’autres, ça a été la secte gurdgieff, mais elle est rarement évoquée, vu que ce sont des fabricants de gourous hauts placés.
      Et tous ces gens ont en commun d’avoir cru être des sauveurs de l’humanité bien sûr.

    • je copie ici les arguments de la carabine, parce que je trouve ça intéressant :

      ma question :

      bin... le parallèle (inceste /sectes) me semble pertinent, mais tout de même, on a encore un peu de mal à détecter et protéger les gens des sectes même non ? Où ce serait vraiment plus avancé ?

      réponse des citrons :

      On connait très bien les mécanismes des sectes,
      on a aucun mal à les détecter non plus (milvuedes etc.) En revanche, on est toujours bloqué sur l’inceste parce qu’il n’est assimilé qu’a de la pédocriminalité en famille. On individualise les problèmes. Ce n’est le problème que d’un agresseur qu’il faudrait enfermer pour l’inceste cesse.
      Or il y a des mécanismes à étudier, ce que l’on ne fait pas. On met la charrue avant les boeufs, parce qu’on cherche des solutions chez les victimes. On pense qu’en faisant parler les victimes, on réglera le problème. Seulement pour l’instant on arrive pas à faire parler les victimes d’inceste, parce qu’on ne comprend pas les mécanismes de silenciation des victimes d’inceste. On croit naïvement qu’une victime sera crue et soutenue a partir du moment où elle parlera. Ce qui est faux. Il faudrait au moins faire l’effort de chercher ailleurs plutôt que de s’enfermer dans des réflexions qui n’aboutissent a rien depuis très longtemps.

  • How to Start A Cult
    https://www.youtube.com/watch?v=EBK5aKOr2Fw

    https://thehustle.co/how-to-start-a-cult-startup

    Don’t you want devoted followers who will leave their families for you? Give their money to you? Give their bodies to you? Give up their lives for you? Consider you God? And will kill for you?

    Don’t you want to become a cult startup leader?

    Since the death of God there’s been a vacancy open. You can fill that void. Here’s how:
    Structure your cult startup like an onion with the most benign and helpful features on the outside and the most controlling cooky and evil parts at the secret inner core.

    Use deception. Don’t tell them who you really are.

    Lie. Don’t tell them who you really are. Leave out important information or distort information.
    Promise to fulfill their dreams.

    Offer them something free and get them obliged to get something in return.

    You can tell them time is running out and that they must make their decision now or it’ll be too late.

    Don’t give them time to think.
    Commence a prolonged period of love bombing.

    Surround them with unconditional love and attention. Your cult startup family should act friendly and interested. Gather information about them and hone their weak spots. Surround them with happy, true believers so when in doubt they will do what everyone else is doing and believe that is normal.
    Then use this information to manipulate them.

    Gradually overtime you’ll begin to shape the recruits’ behavior by granting or withholding this love and attention. After they have bonded with you, slowly start making demands of them. The message being: nothing in this world has value unless it relates to the leader. Or the ultimate purpose.
    Control their behavior.

    “Come live with us. Wear these clothes. Eat this food. All you need is two hours sleep.”
    Prescribe a rigid schedule.

    Keep them active and with as little sleep as possible. If you can, restrict their eating habits to low protein food.
    Control their thoughts and emotions.

    Remove the recruits’ sense of individuality by attacking the self and inducing a mental breakdown disguised as a spiritual awakening.
    Induce guilt and fear

    Make them paranoid about their own bodies or thought processes.
    Control information.

    Prevent them from knowing all the workings of the business. Block any information which is critical for the group. Encourage members to spy and report on one another. When they start to freak out, have side effects, or hallucinate, tell them that they are flushing out the bad stuff on the inside.
    Tell them that there is a part of their mind they must eliminate in order to find happiness.

    Claim authority.

    It can come from a divine source, bogus scientific research, or special knowledge. But don’t be stupid about it, start slowly. A good conman takes a little bit of truth and a lot of lies and pulls the wool over the eyes of the ignorant.
    Make up stories about yourself to boost your importance.

    “She no longer devotes time to novels or friends, doesn’t date, doesn’t own a television, and hasn’t taken a vacation in ten years. Her refrigerator is all but empty, as she eats most of her meals at the office.” Forbes describing Theranos CEO Elizabeth Holmes.
    Induce trance states and self-hypothesis by thought-stopping rituals and repetitive acts like dancing, spinning, singing, over-breathing, and chanting.

    Stamp out any doubt.
    Revert your followers back to childhood dependence and mindless obedience.

    In these trance states they are more receptive and suggestible. Practice prolonged hours of meditation.
    Encourage separation from their family.

    “Your friends and family probably will not understand. Maybe you should stay away from them, it’s unhealthy to be around unenlightened people, anyway. If you can’t recruit your friends, cut off from them. Stop wasting time with non believers.”
    Encourage dependency and conformity.

    And discourage autonomy and individuality.
    Rewrite the past as terrible even if was great.

    “Do you want to sell sugar water for the rest of your life, or do you want to come with me and change the world?” What Steve Jobs said to Pepsi executive John Sculley to lure him to Apple.
    Tighten your group’s bond by establishing scapegoats and enemies.

    Demonize outsiders as less than human, bias, corrupt, or conspiring against the group. Develop an ‘us vs. them’ mentality. Fight resistance. Tell them their critical thoughts are crimes committed against the group.
    Start investigating others and make up crimes.

    “I think I want to leave.” “You must be insane. We’re doing important work here. You expect saving the world is easy? We’re all called upon to make some sacrifices for the cause. You’re weak. Do you want to move forward toward freedom? What’s more important, our mission or your petty grievances? Our leader is flawless. There must be something wrong with you.”
    Indoctrinate with fear.

    Make it easier for them to die for you by calling their bodies ‘containers that are shed before they evolve into higher life forms’.

    It’s that simple. Now don’t you want to become a cult startup leader? Don’t you want devoted followers who leave their families for you, give their money to you?

    #sectes #disruption

  • La Horde publie le PDF intitulé « Transphobie : de la confusion au risque fasciste » (avec pour nom de fichier « Brochure AntiTERF », ce qui me sembler relever d’une priorité sensiblement différente) :
    https://lahorde.samizdat.net/IMG/pdf/brochure_antiterf-1-combined.pdf

    Parmi les choses très problématiques, l’abolitionnisme (de la prostitution notamment) est sans procès qualifié de « putophobe », et se positionner contre le « travail du sexe » (mais aussi du BDSM ?) serait une posture transphobe. Dans le « En plus », il y a par exemple cette phrase : « depuis 2019, se positionne en plus de l’abolition de la prostitution, pour celle du porno et contre la GPA ». Il faudrait comprendre que « Les abolitionnistes » (nom de ce paragraphe) sont transphobes du seul fait qu’elles sont abolitionnistes ?

    Et ça devient encore plus flottant dans le passage contre « Les universalistes », dont il semble falloir admettre qu’elles sont transphobes du simple fait qu’elles se revendiquent du « féminisme universaliste », parce que je peine à comprendre ce qu’on leur reproche d’autre :

    Le féminisme universaliste vise avant tout la lutte contre le sexisme et ne conçoit pas que la religion ou le travail du sexe puissent être autrement que patriarcales.

    • Si l’on comprend bien, en lisant ce texte, le fait de critiquer la GPA, d’émettre des doutes sur la PMA ou d’être partisan de l’abolition du proxénétisme pourrait s’assimiler de facto à de la transphobie et conduire au fascisme ?

      La Horde ne nous avait pas habitué à ce type d’amalgame.

      Dans la logique même du propos de ce texte, j’ai du mal à raccorder la première partie (jusqu’à la page17), dans lequel on passe en revue des différentes tendances du camp « transphobe » en France avec le reste du document « Analyse » qui est la traduction d’un texte concernant la situation américaine.

      Dans cette seconde partie on se concentre sur la composante bien identifiées de l’alt-right américaine néo-nazie, laquelle n’a pas grand-chose à voir avec les entités françaises, présentées dans la première partie, telles que PMO, L’Échappée, Floraisons, Osez le féminisme… quelles que soient leurs ambiguïtés supposées ou réelles.

    • Et ce genre de phrases pas du tout « confusionniste » (évidemment sans trouver que les macronistes sont gentils) :

      De manière similaire, leur obsession transphobe les amènera à se détourner des combats féministes pour se retrouver de plus en plus proche de l’Extrême Droite. La première sera notamment [liaison logique donc] reçue par la ministre Marlène Schiappa…

      (Alors qu’il y a possiblement d’autres vrais liens… mais dans ce cas autant suivre avec ça, pas avec les liaisons avec le pouvoir en place…)

    • Il manque le discours lesbophobe mais j’ai pas cliqué pour aller voire, sinon rien que dans le résumé il y a tout le masculinisme classique des transactivistes. Promotion du proxenetisme, de la culture porno et du fétichisme, de la chirurgie esthétique, de la prise d’hormones cancerigènes à vie, de bloqueurs de puberté qui provoquent des retards mentaux... Que les anars se comportent comme des proxenètes n’est pas une nouveauté. ils sont anticapitalistes mais ne vont pas s’opposé à la volonté libre de gamines autistes et anorexiques d’etre auto-entrepreneuses des humiliations sexuelles que leur infligent les clients, des hommes (payé 25% de plus à travail égal) qui utilisent le pouvoir de leur argent. On est anticapitalistes mais entre couilles on reste solidaire pour violer des gamines, des migrantes, des toxico, et des survivantes de l’inceste, contre du bel argent de manarchiste.

      Il y a 10.000 mineurs en situation de prostitution en France, plus de 90% des personnes en situation de prostitution sont sans papiers, mon quartier est plein de femmes toxicos exploitées abominablement par des proxénètes, je connais aussi de plusieurs jeunes homos ou/et trans exploités par des vieux hommes répugnants, ou sont les anars alors que la prostitution c’est au moins à 90% cette exploitation immonde ?

      La brochure se dit ouvertement antiféministe puisque les terf ce sont des féministes radicales tandis que les anarchistes ne le sont pas (ou ne le sont plus). Ne le sont plus, car les Mujeres libres avaient abolis la prostitution et fermés les maisons closes et luttaient pour que les femmes aient des revenus pour leur travail et non pour l’exploitation de leur sexe par et pour des hommes.

      Le discours pro-prostitution est aussi transphobe car les trans ont le droit à d’autres horizons que le tapin et d’autres imaginaires que le porno, le fétichisme bdsm... Pendant que ces orga favorisent la traite des êtres humains, luttent pour l’auto-entreprenariat de sa servitude et de son humiliation au bénéfices des hommes, on les voit pas lutter pour que les trans aient accès a d’autres milieux, d’autres modes de vie, d’autres imaginaires, d’autres contextes que la fétichisation de leur corps pour de l’exploitation sexuelle.

      Quand à la GPA c’est aussi de l’exploitation du corps des femmes. C’est logique que des masculinistes liberaux libertaires promoteurs du proxenetisme y soient favorables, mais la pratique montre déjà des femmes retenues de force ou/et exploitées par leurs conjoints, enfants rejetés car non conforme aux demandes des clients, intermédiaires qui se gavent, femmes gestantes sous rémunérées qu’on culpabilise et rejette socialement...

      Enfin pour le « confusionnisme » c’est une des revendication du mouvement transactiviste, semer la confusion dans les catégories. La brochure est orienté dans cet objectif, rendre les idées confuses afin de servir des intérêts individualistes.

      #manarchisme #anarcouilles #masculinisme #misogynie #proxenetisme #sexisme #libéralisme #GPA

    • On a une confusion très visible ici : dénoncer un système d’aliénation deviendrait une insupportable insulte faite aux individus pris dans ce système. La phrase sur la religion et la prostitution me semble criante dans cette optique.

      Si tu considères que la religion et la prostitution sont des systèmes d’aliénation, alors fondamentalement tu insultes les personnes croyantes ou prostituées, ce qui fait de toi un·e fasciste. Or sur la religion au moins, j’ai trouvé des textes de la Horde qui rappellent explicitement la « ligne de crête » entre la critique des religions et le rejet des individus (fondement notamment de l’islamophobie). C’est tout de même le vieux principe de l’« opium du peuple » : dans le même temps la religion est une aliénation, et un moyen nécessaire aux personnes pour supporter l’exploitation capitaliste.

      À l’inverse, considérer que les systèmes d’aliénation (religion, prostitution, masculinisme) sont des éléments identitaires des individus et doivent être défendus en tant que tels, c’est une des marques du fascisme. Le christianisme n’est même plus défendu au motif que Dieu existerait, mais parce que notre société a toujours été chrétienne. Le masculinisme ne se discute pas, parce que si on « féminise » les hommes, alors les belles valeurs occidentales s’effondrent… Ça a toujours été comme ça, si on change ça tout s’effondre.

      Cette confusion entre critique de l’alinéation en tant que système et critique des individus semble centrale dans le transactivisme. Mais en généralisant ainsi (comme on le voit assez explicitement dans les phrases autour de la prostitution et de la religion), ça revient à renoncer à toute forme d’activisme progressiste et à toute volonté de transformer la société. Comme tu le dis, l’anarchisme deviendrait un libéralisme marchandisé absolu.

      C’est la définition du libertarianisme contemporain.

    • #A_qui_profite_le_crime ? à ceux qui détiennent le pouvoir et useront de tous les stratagèmes pour ne pas le lâcher : les hommes et le patriarcat. Il est plus facile d’attiser la haine contre les femmes féministes radicales quitte à leur remplir leur sac de toute la merde du monde, elles ont l’habitude hein.

      Ça me fait penser à la #bleuite, où comment les combattant·es de l’émancipation de l’Algérie se sont entretuées par l’entremise des services secrets français.
      #ne_pas_se_tromper_d'ennemi

    • Au passage, je vois qu’ils incluent le Mouvement du Nid dans les groupes « transphobes » et « putophobes », au motif qu’il est abolitionniste. Ça me semble assez dégueulasse, même si désormais habituel (Actup aussi fait ça).

      – Qualifier de putophobe un groupe qui accueille et soutient les personnes prostituées, c’est assez invraisemblable : la page d’accueil de son site, d’ailleurs, reprend le slogan proche de ses origines : « Avec les personnes prostituées contre le système prostitueur ». Ce qui en fait donc des putophobes. (D’autres associations, constituées principalement de « survivantes de la prostitution », ont donc fort logiquement aussi droit au qualificatif de putophobe.)

      Noter aussi que l’association, tout en étant abolitionniste, refuse la pénalisation des personnes prostituées :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_du_Nid

      Le Mouvement du Nid s’est opposé fermement à la loi réprimant le racolage, y compris passif, loi dite Sarkozy, de la sécurité intérieure, de 2003.

      À l’occasion des élections européennes de 2009, le Mouvement du Nid a demandé aux candidats de s’engager autour d’un plaidoyer abolitionniste, refusant toute forme de pénalisation des personnes prostituées, renforçant la répression du proxénétisme, promouvant les alternatives à la prostitution et pénalisant les clients de la prostitution.

      – Quant à l’accusation de transphobie, elle remonte à quelques temps, et le mouvement avait publié un droit de réponse début 2020 :
      https://www.komitid.fr/2020/01/29/droit-de-reponse-des-accusations-diffamatoires-penalisent-les-personnes-tran

      Depuis sa fondation, l’association a toujours accompagné toutes les personnes en situation de prostitution qui le souhaitaient de façon inconditionnelle. Parmi elles, il y a toujours eu des femmes trans, accueillies dans le respect de la définition qu’elles donnaient d’elles-mêmes selon l’époque, (transsexuelle, transgenre, femme trans), ainsi que des hommes travestis.

      Ces personnes ont toujours trouvé auprès des bénévoles de l’association l’écoute et la posture de non jugement nécessaire à l’accompagnement social. Plusieurs d’entre elles, en ont témoigné dans notre revue Prostitution et Société.

      En 2018, Anne Darbes, femme trans, est intervenue avec des survivantes de la prostitution du monde entier lors de l’événement #Metoo et la prostitution à Paris, après avoir témoigné dans la revue de son parcours, et de l’accompagnement par le Mouvement du Nid.

      Dix ans plus tôt, en 2008, Myriam nous livrait déjà son témoignage. C’est elle qui choisissait, alors, de se définir comme transsexuelle. Ce témoignage était accompagné d’un relais des revendications politiques des personnes trans en France (dépsychiatrisation, état civil, sécurité sociale).

      – Quelques semaines plus tard : Montpellier : les locaux du Mouvement du Nid pris pour cible
      https://www.lagazettedemontpellier.fr/live/5f1c28d3eb151d00427086b2/montpellier-les-locaux-du-mouvement-du-nid-pris-pour-cible

      « Putophobe », « sex work is work »,... Les locaux du Mouvement du Nid à Montpellier ont été recouverts d’inscriptions ce vendredi 23 juillet.

      « Notre local associatif a été pris pour cible jeudi 23 juillet de vandalisme à caractère sexiste et diffamatoire », explique Pauline Chevailler, bénévole et membre du bureau de la délégation dans un communiqué. « Nous nous indignons de voir les personnes que nous accompagnons au quotidien sont obligées d’entrer dans un endroit que nous avons pensé comme un lieu d’accueil sécurisant et inconditionnel, sur la façade duquel sont à présent tagués des propos haineux et violents ».

      Puis une nouvelle fois six mois plus tard :
      https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-prostitution-des-tags-sexistes-traces-sur-la-vitrine-de-l-associati

      Le ou les vandales ont notamment écrit à la peinture rose un nouveau terme, « Putophobe », ainsi que Sex Work, une signature de Montpelliérains qui dénigrent les actions permanentes des responsables et des bénévoles du Mouvement du Nid.

      – Chez ActUp donc :
      https://www.actupparis.org/2022/02/02/raphaelle-remy-leleu-linfiltree

      Nous exigeons que EELV tranche entre son engagement dans la lutte contre le VIH-sida et sa complaisance avec le lobby abolitionniste.

    • Alors bien sûr on te colle aussi Osez le féminisme, « coupable » d’avoir soutenu Féminicides par compagnon ou ex :
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/06/la-question-trans-divise-les-feministes_6108474_3224.html

      L’objet de l’anathème ? Interpellé sur les réseaux sociaux sur l’absence de femmes transgenres figurant dans leur décompte, le compte en question a d’abord fait œuvre de pédagogie, en rappelant que l’angle de son travail, qui se base principalement sur des articles de presse, était celui des violences conjugales. Or, « en six années de recensement, aucune femme (ni homme) trans n’a été tué(e) par un(e) conjoint(e) », a-t-il répondu, renvoyant vers son tableau. Sommée à plusieurs reprises de s’expliquer sur sa méthode, la militante qui alimente le compte a fini par rétorquer : « Vu le harcèlement et le dénigrement que nous subissons, certaines ont semble-t-il bien conservé les aspects toxiques de leur masculinité antérieure. » Une phrase qui vaut aux bénévoles du collectif d’être vilipendées depuis pour « transphobie », et qui a conduit à la prise de position de Nous toutes.

    • @mona Chollet avait publié Surprenante convergence sur la prostitution dans le Diplo en 2014 :
      https://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/CHOLLET/50782
      et cela avait déjà valu l’insulte de « putophobe », comme le relatait : Prostitution et engagement proféministe | Scènes de l’avis quotidien
      https://scenesdelavisquotidien.com/2015/06/29/prostitution-et-engagement-profeministe

      Comme les autres luttes abolitionnistes qui l’ont précédée, par exemple celle concernant l’esclavage, l’abolition de la prostitution rencontre de fortes résistances de la part des bénéficiaires du système. Parmi ces derniers, nombreux sont ceux qui cherchent à faire de l’abolitionnisme une insulte ou une « morale puritaine ». A ce titre, le mantra néo-réglementariste « Putophobe ! Putophobe ! » est assez exemplaire d’une mise en scène propice au statu-quo.

      Et en 2014, on avait également déjà ce travail d’imputation de culpabilité par voisinage (vous êtes pour l’abolition de la prostitution, des réacs sont contre la prostitution, donc vous êtes réac) :
      https://www.contretemps.eu/prostitution-surprenantes-convergences-dont-ne-parle-pas-diplo

      Je regrette surtout que votre propos reste inabouti. D’autres « surprenantes convergences » sont à l’œuvre en la matière, sur lesquelles les lecteurs et lectrices du Diplo méritaient d’obtenir un éclairage. Surprenante convergence, en effet, que celle qui unit mouvement féministe, partis de gauche et personnalités de la droite la plus conservatrice et réactionnaire.

      Ah là là, le confusionnisme bien connu de Mona Chollet en faveur de l’extrême-droite religieuse américaine.

      Comme on trouve tout sur Seenthis, hop :
      https://seenthis.net/messages/294539

    • C’est le travail du STRASS, une asso de proxenete et de consommateurs de viols contre de l’argent qui prétend défendre les interets des « travailleurs du sexe » (cad les proxenetres). Le plus inveressemblable c’est que la prostitution est la première cause de mortalité des trans, 100% des transicides ont lieu en france dans le contexte de la prostitution et les transactivistes prétendent que ce sont les TERF qui tuent les trans alors que ce sont les clients de la prostitution qui tuent et sont transphobes, homophobes misogynes et racistes.

  • 🛑 ✨ #antireligion #anticléricalisme #rationalisme #émancipation... #Anarchisme !

    ⛔️ #religions #sectes #mythologies #superstitions #crédulité #tabous #surnaturel #irrationnel #bigoterie #culsbénits #bondieuserie #cléricalismes #domination #soumission #vénération #barbarie #guerressainte #Inquisition #théocratie #fascismereligieux #autodafé #charia #Djihad #persécution #obscurantisme #réactionnaire... ...

    ★ L’ANARCHISME ET LES FAITS RELIGIEUX - Socialisme libertaire

    « Appelez cela Dieu, l’Absolu, si cela vous amuse, que m’importe. »

    Il y a peu de temps encore tout rapprochement ou toute confrontation entre anarchisme et religion aurait pu sembler incongrue. Mais c’était avant que la situation et les débats actuels ne lui redonnent tout à coup une actualité brûlante ; avant qu’aux côtés des ennemis les plus constants de l’anarchisme - le Capital et l’État – le XXIe siècle ne réactualise l’urgence d’un autre combat, d’une dénonciation libertaire de l’idée de Dieu, et plus particulièrement du Dieu monothéiste ; cette « troisième puissance » dont parle Proudhon ; cette clé de voûte logique et imaginaire de l’ordre autoritaire ; cet analogue et cette justification suprême du Capital et de l’État.
    Lumineuse et acérée dans son affirmation première, mais rouillée faute d’usage, et depuis tant d’années, la critique libertaire contemporaine des faits religieux oscille entre trois positions assez nettement différentes : l’une, la plus récente, que l’on peut qualifier de « marxisante » ; une autre, plus ancienne et apparemment contraire à la première, que l’on peut qualifier de « laïque » et de « républicaine » ; et enfin une troisième position, spécifiquement anarchiste cette fois, mais en partie oubliée après le long éclipse de la pensée libertaire (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2017/04/l-anarchisme-et-les-faits-religieux.html

  • 🛑 ✨ #antireligion #anticléricalisme #rationalisme #émancipation !

    ⛔️ #religions #sectes #aliénation #mythologies #superstitions #crédulité #tabous #surnaturel #irrationnel #bigoterie #culsbénits #bondieuserie #cléricalismes #domination #soumission #vénération #barbarie #guerressainte #Inquisition #théocratie #fascismereligieux #autodafé #charia #Djihad #persécution #obscurantisme #réactionnaire... ...

    🛑 J’ACCUSE…

    « J’accuse la religion, toutes les religions, de diviser les peuples et de les dresser les uns contre les autres, en tenant le discours hypocrite de la fraternité universelle.

    J’accuse la religion d’enchaîner les hommes, sous prétexte de les émanciper. J’accuse la religion de nous gaver d’idées prémâchées, au lieu de nous encourager à penser par nous-mêmes. Le pape Clément VIII, au lendemain de l’édit de Nantes, déclarait que cet acte était le plus mauvais qui se pouvait imaginer ; permettant la liberté de conscience à tout un chacun qui est la pire chose au monde.

    J’accuse les zélateurs, les prophètes, les prosélytes, les prédicants et les prédicateurs de se croire les seuls porteurs de la vraie parole. Ils ne cessent de condamner, de mortifier, d’excommunier, de prêcher carnages sur carnages, massacres sur massacres, dragonnades sur dragonnade. Je les accuse d’user, après coup, d’une facile absolution pour se laver de leurs crimes.

    J’accuse les missionnaires, bottés ou non, d’avoir, par le cimeterre ou par la croix, anéanti des civilisations entières au nom de leur foi obscure, et d’avoir privé l’humanité de connaissances sacrifiées à jamais (...) »

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2017/08/j-accuse.html

  • #anarchisme #Liberté #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #feminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme...

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    ★ DE LA RELIGION...

    « La critique de l’aliénation religieuse : un élément fondamental de l’anarchisme.

    Si l’anarchisme est incompatible avec une vision religieuse du monde, c’est pour trois raisons : philosophiques, éthiques et politiques.

    Une démission de la raison.

    Pour les anarchistes, la liberté de pensée doit être totale. Pour connaître le monde, nous ne disposons que de trois instruments : nos sens, notre sensibilité et notre raison. De ce fait, toute vérité ne peut être que partielle et provisoire. Or les religions imposent des dogmes qui se présentent comme des vérités absolues, au-dessus de toute critique. Quels sont ces dogmes ? Des idées délirantes. Le concept de création divine est une absurdité injustifiable. Croire que l’univers a été créé ex nihilo par une ou plusieurs entités relève de la pure fiction. Cette affirmation ne se présente pas comme une hypothèse susceptible de vérification, mais est assénée comme une révélation indiscutable. Comment peut-on, après Spinoza et Darwin, affirmer que l’humanité a été créée de toutes pièces, qu’elle est le sommet de la création et que la nature a une fin ? Pour le faire, il faut avoir renoncé à faire usage de sa raison.

    Une morale normative.

    Une religion ne se résume pas à un ensemble de croyances portant sur l’origine et les fins de l’univers. Elle édicte des normes, des commandements et des interdits qui émaneraient d’une entité supérieure et s’imposeraient à l’humanité sous peine de châtiments. Cette entité définirait, dans l’absolu, la différence entre le Bien et le Mal. Quoi de plus étranger aux principes de l’anarchisme ? Pour les libertaires, le Bien et le Mal ne sont pas des normes transcendantes. C’est l’humanité qui doit définir ses principes éthiques de façon non contraignante, en les fondant sur l’intérêt bien compris. On trouve un exemple intéressant de cette démarche dans la Morale anarchiste de Pierre Kropotkine.

    Au service de la domination.

    Les religions ont contribué et contribuent encore à perpétuer les systèmes de domination et d’exploitation et ceci sous des formes différentes. Le procédé le plus brutal consiste à instaurer un État théocratique, où le gouvernement tire son autorité de Dieu. Aujourd’hui, l’État iranien en fournit un exemple. Cependant, même lorsqu’elles ne portent pas directement les religieux au pouvoir, les religions ont pour constante de prôner la soumission et le renoncement. On connaît la célèbre Épître aux Romains de l’apôtre Paul : « Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. Si bien que celui qui résiste à l’autorité se rebelle contre l’ordre établi par Dieu. Et les rebelles se feront eux-mêmes condamner (...) »

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2021/09/de-la-religion.html

  • #Anarchisme
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    #antireligion #anticléricalisme #rationalisme #émancipation 🏴

    ★ NI DIEU, NI MAÎTRE !...

    « Les anarchistes sont contre toutes les religions et pour la rationalité. Pour autant, chacun est libre de croire ce qu’il veut. Il n’y a pas de contradiction avec notre opposition aux religions en ce qui nous concerne et notre refus qu’elles dirigent la société. Il ne s’agit pas de tolérance, l’autre n’a pas besoin de notre permission pour exister. Il s’agit de la liberté de conscience, de liberté individuelle. Nous n’allons pas surveiller les gens pour savoir s’ils croisent les doigts ou évitent de passer sous une échelle pour exorciser des peurs irrationnelles. Nous n’allons pas instituer de police de la pensée.
    Il y a à différencier la religion comme institution, et la croyance de chacun avec ses raisons qui lui sont propres, conscientes et inconscientes. On peut alors critiquer l’église avec son pouvoir, son argent, son obscurantisme, son fanatisme criminel, son dogme et sa morale hypocrite, la soumission à une soi-disant transcendance, le destin qu’elle impose à toute existence, son règne d’un pseudo-idéal contre l’être réel, son asservissement de la personne, sa haine de la vie et de la liberté.
    La religion est souvent liée dans l’histoire à l’état dont elle a le même caractère de négation de l’individu. Croyant ou citoyen, le sujet n’existe que comme partie d’un tout, identifié à une catégorie. Au contrôle physique s’ajoute celui de la pensée et du psychisme.
    L’argent et le capital sont les symboles phalliques d’un système totalitaire qu’ils régentent. Le capitalisme repose sur une adhésion irrationnelle et tient son emprise tant sur le corps que sur les esprits.
    Tout un chacun peut, avec l’état, dieu ou l’argent, y projeter un fantasme de toute-puissance qui serait à sa disposition en échange de son assujettissement (...)
     »

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2019/02/ni-dieu-ni-maitre.html

  • cool Stages de jeûne : Le Monde ouvre la porte aux dérives – L’Extracteur
    https://www.lextracteur.fr/stages-de-jeune-le-monde-ouvre-la-porte-aux-derives

    Dans son supplément, #Le Monde_Magazine étale sur sept pages une sorte de publicité gé(n)ante pour le #jeûne et la détox, le tout déguisé en un récit exalté par la plume de Raphaëlle Bacqué. Décryptons un peu ça.

    pas cool Un homme, se présentant comme « naturopathe », et son fils mis en examen après plusieurs morts
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/01/13/un-homme-se-presentant-comme-naturopathe-et-son-fils-mis-en-examen-apres-plu

    Selon le parquet de Tours, les stages de jeûne proposés par Eric Gandon consistaient « à ne pas absorber d’aliments solides durant une à plusieurs semaines sans qu’aucun suivi médical ne soit assuré ni prévu ».

    #naturopathie et patatras

    • de l’extracteur :

      Sans le vouloir, cet article illustre parfaitement une mutation que nous tentons souvent d’expliquer. Autrefois nées chez des marginaux, au sein de communautés loin du système, ces croyances et pratiques alternatives sont aujourd’hui devenues chic et tendance. On assiste à une gentrification de ces méthodes. Elles sont à la mode et toute la presse féminine et pseudo-scientifique les vante, mais il faut avoir le temps et les moyens financiers pour pouvoir montrer aux autres que l’on prend soin de soi, de son corps, de sa santé.

    • ah oui #Guy_Claude_Burger...

      gourou de l’instinctothérapie, qui sollicite à l’intention de ses disciples, les thèses freudiennes de l’enfant pervers polymorphe, pour justifier les parents incestueux : « Pourquoi ne laisserions-nous pas nos enfants exprimer les pulsions incestueuses de cette période œdipienne ? Le problème serait fondamentalement résolu ».

      #instinct

    • Le problème, c’est que ce format correspond en tout point à ce que les gens séduits par ces pratiques adorent : des expériences personnelles, à hauteur d’humain, du vécu, raconté avec le cœur. Les désinformateurs de la santé répètent d’ailleurs régulièrement de faire confiance à nos sens. Ils nous lancent souvent par défi : “Faites votre propre expérience de la santé, n’écoutez pas les scientifiques, les médecins ou les médias. Écoutez votre corps.”

    • Les nathuropathes souhaitent une réglementation plus stricte de leur profession
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/01/13/les-nathuropathes-souhaitent-une-reglementation-plus-stricte-de-leur-profess

      Soucieux de faire le tri dans ses rangs entre vrais praticiens et charlatans, le secteur de la naturopathie a, par la voix de son Syndicat des professionnels de la naturopathie (SPN), appelé l’Etat à réglementer la profession, vendredi 13 janvier.
      Le syndicat, qui revendique 3 300 adhérents sur 6 500 naturopathes répertoriés en France, demande à l’Etat d’« agir vite pour faire reconnaître le métier », avec, entre autres mesures, la mise en œuvre de « titres certifiés », selon un communiqué.
      « Il y a du ménage à faire, c’est évident. Nous avons déjà alerté sur des organismes de formation qui ne sont pas assez exemplaires sur l’éthique de notre métier », souligne Alexandra Attalauziti, la présidente du SPN, citée dans le communiqué. « Nous voulons réguler, organiser, écrémer, c’est une urgence. Nous devons travailler de concert avec les autorités compétentes pour que la naturopathie soit reconnue comme une pratique de la prévention, complémentaire à notre médecine », ajoute Mme Attalauziti.

      #naturopathie

    • Si on me demande je te réglemente ça très simplement : interdiction des naturopathes. Mais ils sont malins là, virer les plus dingues d’entre eux pour conserver la manne et apparaître comme respectables... Ça a marché pour l’ostéopathie, pourquoi pas pour eux ?

  • Contribution de Jacques ROBERT
    Professeur émérite de cancérologie, Université de Bordeaux
    Traitements inéprouvés des cancers

    Rapport 2021 MIVILUDES
    Page 202 à 207

    https://bloglextracteur.files.wordpress.com/2022/11/miviludes-rapport2021_0.pdf

    L’imagination des charlatans est sans bornes lorsqu’ils se mêlent de traiter les maladies les plus graves... Il est impossible dans ce domaine d’être exhaustif et je me contenterai de décrire quelques-unes des entreprises menées par des personnages douteux, médecins parfois, hélas, pour abuser de la confiance des malades. Un certain nombre sont isolés, mais d’autres appartiennent à ce qu’ils appellent un « mouvement de pensée » collectif et n’en sont que plus dangereux en raison de l’emprise qu’ils exercent sur leurs affidés. Il s’agit d’un problème que les cancérologues ne peuvent ignorer, car le nombre de personnes qui recourent à des traitements que l’on qualifie pudiquement « d’inéprouvés » est élevé. On estime que plus de la moitié de nos patients y recourent. Certains de ces traitements sont inoffensifs, heureusement ; d’autres sont agressifs, voire létaux, soit en raison de leur toxicité propre, soit parce qu’ils interfèrent avec les traitements prescrits par l’équipe ayant pris en charge le patient, soit enfin parce qu’ils incitent les personnes confiantes mais abusées à interrompre leur traitement. Malheureusement, les patients qui y recourent ne se confient pas à leur médecin, craignant bien sûr sa désapprobation. Or, l’attitude du médecin n’est pas d’approuver ou d’interdire, mais d’informer le patient afin de lui donner la possibilité de choisir de poursuivre ce traitement parallèle ou de l’abandonner, de sa propre volonté.

    Nous avons assisté au cours de la pandémie des années 2020-2021 à une profusion nouvelle de charlatans, pas forcément orientés vers le traitement des cancers, mais sévissant tous azimuts. Je ne résiste pas au plaisir de vous révéler quelques néologismes ou associations verbales étranges : la cohérence cardiaque, la médecine quantique, l’aromathérapie vibratoire, la psychologie énergétique, l’immunomodulation douce. C’est délicieux : on croirait lire les délires poétiques de Léon-Paul FARGUE.

    #anthroposophie #scientologie #médecines_alternatives #cancer #sectes #charlatans

  • Yeshiva en Seine-et-Marne : « une secte à tous points de vue », dénonce un ancien élève
    https://fr.timesofisrael.com/yeshiva-en-seine-et-marne-une-secte-a-tous-points-de-vue-denonce-u

    Avi Ran, resté 12 ans à Beth Yosef, parle d’un "lavage de cerveau", de "châtiments" et "des coups physiques"


    La yeshiva Beth Yosef à Bussières. (Crédit : bethyossef.fr)

    Avi Ran, né dans la ville ultra-orthodoxe de Bnei Brak en Israël, avait 12 ans quand sa famille l’a envoyé étudier en France dans l’école talmudique Beth Yosef de #Bussières, un village de 500 âmes à 60 kilomètres à l’est de Paris, en #Seine-et-Marne, connue pour « redresser » les jeunes « qui sortent un peu du chemin » de la Torah.

    Arrivé en 2002 dans l’école francilienne, il devait y rester quelques mois, il y restera 12 ans, victime dit-il à l’AFP d’un « lavage de cerveau » de la part d’une institution, qui même au regard des pratiques très strictes et parfois d’un autre temps de ce milieu religieux, étaient « extrêmes ».

    Une « secte à tous points de vue », assure aujourd’hui le trentenaire.

    Dans un communiqué la procureure de Meaux, Laureline Peyrefitte, a décrit un établissement où se pratiquait « enfermement, confiscation des documents d’identité, conditions de vie dégradées, actes de maltraitance, absence d’accès à l’éducation et aux soins, et sans possibilité de revenir dans leurs familles ».


    Emplacement de la yeshiva Beth Yosef à Bussières. (Crédit : Google Maps)

    Pour le jeune adolescent ultra-orthodoxe « au début c’était bien, on avait l’impression d’y être pris en main, même si les méthodes paraissaient très dures », dit-il.

    « L’endroit est complètement délabré, les chambres sentent le pourri, il n’y a pas d’eau chaude », dit-il à propos de cette grande bâtisse située dans les bois, à l’écart du village de Bussières.

    « Leur base de travail, c’est de nous faire tenir un journal, dans lequel on doit tout le temps écrire au rabbin ce que l’on ressent, nos pensées et surtout nos mauvaises pensées ».

    « Et ensuite c’est les châtiments, soient ils jettent une opprobre sur l’un ou l’autre publiquement en disant qu’il ‘sort du chemin’ et les autres ne peuvent plus lui parler, soit il y a des coups, des coups physiques », se souvient le jeune Israélien.


    Le village de Bussières, en Seine et Marne. (Crédit : Jitrixis)

    « Dans mon cas, je n’en n’ai jamais reçu, mais on m’a demandé d’en donner à mon frère, en me disant ‘venant de toi ça sera encore plus efficace pour qu’il comprenne’. C’était traumatisant ».

    « Et puis rapidement on comprend qu’on est en prison, qu’on a plus de passeports, qu’on ne peut pas sortir du lieu, qu’on a des visites très réglementées de nos proches et très rares. Il y a très peu de sorties au village et il faut s’abstenir de tout contact ».

    « On pouvait passer des mois, même des années sans passer la porte de l’école, sauf pour rentrer en Israël exceptionnellement », pour un mariage ou une occasion familiale.

    « J’avais fini par écrire à ma mère que je n’étais plus son fils, mais le fils du rabbin A et j’y suis resté 12 ans », se désole-t-il.

    « Il y a eu énormément de tentatives de fugues et certains ont essayé d’alerter les autorités. Mais il faut comprendre qu’on est complètement séparés du monde. Après 12 ans en France je ne savais pas parler un mot de français à part ‘merci’ », dit-il alors que l’intégralité de l’enseignement se fait, comme le veut la tradition en yiddish et en hébreu.

    Lundi matin https://fr.timesofisrael.com/france-interpellation-de-responsables-dune-yeshiva-soupconnes-de-s , 16 des responsables de l’école ont été interpellés et placés en garde à vue.

    « La nouvelle de ces arrestations m’a énormément soulagé, car on se demandait quand est-ce que ça allait s’arrêter. Il y a une équipe de rabbins et de familles qui séquestre génération après génération des centaines de gamins dans cet endroit, tout le monde le savait, personne ne faisait rien ».

    Au sein de l’enceinte délimitée par des murs, se trouvent plusieurs bâtisses en pierre de 3 à 4 étages, certaines dans un état de délabrement avancé. L’école talmudique s’est installée il y a plusieurs décennies dans le vaste domaine de Séricourt, un ancien sanatorium, ainsi que plusieurs familles juives orthodoxes.

    Plusieurs habitants, entrant ou sortant du domaine en voiture, ont refusé de répondre aux questions de l’AFP.

    Dans le village, la présence de cette communauté, en retrait du reste des habitations, était connue mais ne posait aucun problème.

    « Avant, ils venaient souvent pique-niquer près de la mairie, ils étaient normaux, les enfants aussi. Ils essayaient de communiquer avec nous mais les enfants ne parlaient pas français », témoigne Jordane, installée depuis 4 ans à Bussières. Lors de ses promenades avec ses chiens à la lisière du domaine, elle voyait parfois les jeunes garçons, en bonne forme selon elle, couper les haies.

    « Ce sont des gens très discrets », décrit-elle. « On n’avait aucun souci avec eux, ils sont très tranquilles ».

    « La direction de l’association conteste toute forme de violence au sein de son établissement, qui n’est ni une secte ni un centre de redressement mais un lieu d’enseignement religieux pour adolescents en difficulté », ont réagi dans un communiqué transmis à l’AFP Mes Philippe Ohayon et Dan Mimran, conseils du directeur de l’établissement.


    Le grand-rabbin de France Haïm Korsia au micro de la radio RTL, le 26 février 2020. (Crédit : capture d’écran RTL)

    « On ne peut pas accepter la mise en danger de la vie des enfants, les chefs d’accusation sont terribles, on verra comment l’enquête avance, les conditions dans lesquelles ils vivaient sont inadmissibles. Point », a déclaré à l’AFP le grand rabbin de France Haïm Korsia, qui dit être en contact avec eux.

    Pas de téléphone portable, pas d’internet, étude du soir au matin et peu de contacts avec la société : la yeshiva appartient à l’une des mouvances les plus rigoristes, dite « lituanienne », très présente en Israël et aux Etats-Unis, mais peu en France.

    Selon le site internet de l’école, l’institution Ohr Yossef, dont dépend la yeshiva, a été fondée en 1948 par le rabbin orthodoxe Gershon Liebman et « regroupe plus d’une centaine d’étudiants, venant du monde entier ».

    #sectes #violences #école_talmudique #enfermement #maltraitance #punition #éducation #autocritique #enseignement_religieux #France

  • VOA Explainer : Who Are Takfiri Extremists ?
    https://www.voanews.com/a/explainer-takfirism/3387691.html

    Wikipedia contient des explications plus différenciées du terme. Là nous republions l’avis de l’ennemi héréditaire et fanatique de l’Iran, la station radio de propagenade Voice of America .

    WASHINGTON — Iran announced this week that authorities broke up "the biggest terrorist plot“ targeting the capital Tehran and other areas of the country. Iran’s Intelligence Ministry said a “Takfiri” terrorist group had planned a series of bombings over the coming days.

    Here is what the term “Takfiri” means and how extremist groups and the Iranian regime use it against their rivals.

    What is Takfirism?

    Takfir is an Arabic word used to describe a Muslim as infidel or non-believer. The practice of accusing another Muslim of apostasy or declaring another Muslim as infidel is called Takfir.

    According to Pakistani religious scholar Javed Ahmad Ghamidi, “A Muslim or a Muslim group is Takfiri if it declares another Muslim or a Muslim sect as apostate.”

    How is the term Takfiri used in the Muslim World?

    The term Takfiri is used by some extremist groups that see Islam through a narrow keyhole of self-righteousness and consider other Muslims or certain groups of Muslims as apostate. They use the term against those who may not agree with their ideology or refrain from pledging allegiance to them. Takfiris prescribe the death penalty to the apostates.

    A number of Sunni extremist outfits in Pakistan, including the Lashkar-i-Jhangvi group, have used the term to describe Muslim Shi’ites as being out of Islam or apostate. Similarly, certain Shi’ite groups such the Tehrik-e-Jafaria Pakistan have used the term for Sunnis or certain Sunni groups in the country.

    Mainstream Sunni and Shi’ite leaders often refer to armed extremist groups as Takfiris.

    The number of Takfiri groups in the Muslim world, however, is very small.

    Who are Takfiris?

    Pakistan-based Fulbright scholar in religious studies, Qibla Ayaz, traces Takfiris’ history to the creation of the Khawarij group in the very first century of Islam.

    According to Ayaz, the Khawarij, who were outcasts from mainstream Muslims, broke into revolt against Caliph Ali. A cousin and son-in-law of Prophet Muhammad, Ali was the fourth caliph of Islam. The Khawarij later assassinated him, as he did not agree with their war demands against another group of Muslims.

    Are there Takfiri Groups in Shi’ite Islam?

    There have been a number of Shi’ite groups that labelled their rivals as infidels. “If declaring other Muslims apostates is Takfirism, then religious literature in Shi’ite Islam provides materials that call its ideological opponents as apostates,” Ghamidi told VOA. He added that the followers of the top Shi’ite Takfiri leader, Hasan bin Sabbah, used tactics including suicide attacks against their rivals.

    Who has the authority to declare others as apostates?

    Despite the fact that Islam does not grant religious groups the authority to label other Muslim groups as infidels, certain Muslim religious bodies in Pakistan have done so. Ghamidi believes that only states should have such an authority to declare which Muslim groups are outcast from the mainstream Muslims. Most Muslim states have official religious bodies “Darul Ifta” that are responsible for issuing final decrees pertaining to major religious issues that may arise in the country. Decrees are made based on deep knowledge of Islam and taking socio-economic and scientific evidence and logical, historic and comparative perspectives, and contemporary conditions surrounding an issue into consideration.

    How is Iran using Takfirism against regional rivals?

    The current regime in Iran has widely used the Takfiri term for militant groups that may have links with regional Sunni states such as Saudi Arabia or groups that may challenge the might of the regime.

    Tehran uses the Takfiri term not only for Islamic State in Syria, but it also describes all militant groups that are fighting the Syrian regime as “Takfiris supported by Western countries.”

    Is Islamic State a Takfiri Group?

    Both Ayaz and Ghamidi believe the Islamic State group fits in the definition of Takfir in modern Muslim history.

    “[Islamic State] considers its rival Sunni Muslim groups, all the Shi’ite Muslims and its ideological opponents, apostates,” Ayaz said. “The followers of [IS] also believe in taking properties of their enemies as war booty and take their enemies’ women as concubines, a practice approved per Takfiri ideology.”

    VOA’s Mehdi Jedinia contributed to this explainer.

    #USA #médias #islam #idéologie #religion #sectes

  • Derrière l’affaire Rémy Daillet, One Nation, le groupe New Age qui se rêve en État dans l’État
    http://www.davduf.net/derriere-l-affaire-remy-daillet-one-nation-le

    Lu dans Marianne | Avant d’être mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes et suspecté d’avoir organisé un coup d’État, le gourou d’extrême droite Rémy Daillet a aidé une mère déchue de son droit de garde à enlever sa fille Mia. Cette femme, Lola M., appartient à une communauté conspirationniste qui ambitionne de faire sécession de la République et de créer sa propre nation. « Il y a une convergence entre le discours antirépublicain de Réyi Daillet et les ambitions sécessionnistes des groupes (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / #Extrème_Droite

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • Gülen-Bewegung : Die »Goldene Generation« 
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1154829.guelen-bewegung-die-goldene-generation.html

    23.7.2021 von Stefanie Schoene - Yasin lebte in Nordrhein-Westfalen und war gerade mal 13, als die jungen Männer ihn einluden, zu ihnen ins Lichthaus zu kommen. Er fühlte sich gesehen und wertgeschätzt. Dass das Lichthaus ein Wohnheim der Gülen-Bewegung war, die Vorsteher ihm dort drei Jahre später seine erste Liebe zerstören und ihm fast das Abitur vermasseln sollten, konnte er nicht ahnen.

    Heute ist er 32, Ingenieur und Chef eines Unternehmens mit 29 Mitarbeitern. Außenstehenden hat er seine Jugenderfahrungen in dieser tief muslimischen Gemeinschaft noch nicht erzählt. Mit Sorge beobachtet der Rheinländer, wie Deutschland zu einem neuen Schwerpunkt der Bewegung wird. »Die verfolgten Gülen-Anhänger sollten Asyl bekommen. Aber die Deutschen sollten auch verstehen, wie diese abgeschottete Cemaat inmitten der deutschen Gesellschaft funktioniert und dass sie nicht ist, was sie vorgibt zu sein«, erklärt er.

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    »Cemaats« - islamisch-sufische Gemeinden - sind Unterorganisationen und Reste der einst mächtigen Bruderschaften des Osmanischen Reiches. Über fünf Jahrhunderte nah am Ohr des Sultans wurden sie mit der Kulturrevolution Atatürks enteignet, verboten, ihre Scheichs hingerichtet. Doch die Orden und Cemaats waren fest verwurzelt. Vor allem in der Landbevölkerung fanden Führer wie Scheich Said Nursi (1877-1960), Gründer der Nurcu-(Licht-)Bewegung, oder dessen Schüler Fethullah Gülen (geboren 1941), Anhänger, die die streng konservative, auf die Nachahmung des Propheten konzentrierte Nachwuchsbildung weiterführten. Vor allem ab den 80er Jahren eroberten sie sich als »Kulturvereine« ihren Platz in Politik und Öffentlichkeit zurück. Einer 2018 veröffentlichten Studie der Bildungswissenschaftlerin Esergül Balci zufolge sind in der Türkei heute 30 Bruderschaften mit 400 Unterorganisationen aktiv. Seit der Arbeitsmigration der 70er Jahre haben zahlreiche Zentren und Kulturvereine - wenig beachtet von der Öffentlichkeit - auch in der deutschen Vereinslandschaft Ableger gegründet. Die Turkologin Ursula Spuler-Stegemann identifizierte in einer Studie Ende der 90er Jahre 17 verschiedene Cemaats in Deutschland. Gemeinsam ist ihnen ein konservativer, mitunter auch revolutionärer Islam, sittenstrenge Geschlechtertrennung, sektenartige interne Strukturen und eine Verehrung ihrer jeweiligen Oberhäupter als Erneuerer des Islam oder Endzeiterlöser.

    Während die meisten Cemaats - darunter auch die Süleyman-Hilmi-Tunahan-Gemeinde mit ihrem Verband Islamischer Kulturzentren - in Deutschland Moscheen und religiöse Wohnheime gründeten, baute Gülen mit langem Atem eine Art Religionsmarkt auf, um die »Goldene Generation« für die Welt und die Zukunft zu erziehen: Konzerne aus vielen Industriebranchen; Akademiker, Journalisten, Juristen schlossen sich ihm an, bauten in Asien, Europa, Afrika und Amerika innerhalb von 40 Jahren Unternehmen und insgesamt 1000 Schulen samt Internaten auf. Sieben Millionen Anhänger soll die Bewegung vor 2016 allein in der Türkei gehabt haben, zehn Millionen weltweit.

    Auch Yasin sollte Teil der »Goldenen Generation« werden. Sein Bericht zeigt eine abgeschottete Welt mitten in Deutschland, die nicht dem auf Dialogdinners und Preisverleihungen präsentierten Hochglanzimage entspricht. Er durchlebte Druck, Mobbing und interne Kontrolle, Machtmissbrauch und Personenkult. Noch heute, sagt er, vergehe kein Tag, an dem er nicht ernüchtert an die Enttäuschungen und seelischen Belastungen dieser Zeit zurückdenkt.
    Fethullah Gülen ist Prediger und Gründer der Gülen-Bewegung, die die Türkei als Terrororganisation ansieht. Er steht in der Tradition Scheich Said Nursis, 1878–1960 (unten), des Gründers der Nurcu-Gemeinde. Von ihr spaltete Gülen in den 1970ern seine eigene Bewegung ab.

    Fethullah Gülen ist Prediger und Gründer der Gülen-Bewegung, die die Türkei als Terrororganisation ansieht. Er steht in der Tradition Scheich Said Nursis, 1878–1960 (unten), des Gründers der Nurcu-Gemeinde. Von ihr spaltete Gülen in den 1970ern seine eigene Bewegung ab.

    Foto: Stiftung Dialog und Bildung
    Personenkult um Fethullah Gülen

    Erst ging er zur Nachhilfe ins Lichthaus. Die Großeltern, bei denen er aufwuchs, fanden das gut. Bildung war wichtig, und die »Abis« (große Brüder) vermittelten ein moralisch integres, muslimisches Umfeld. Die Anrede Abi und Abla (große Schwester) stehen im Türkischen sowohl für Verwandtschaftsverhältnisse als auch für Respekt, Anerkennung und - vor allem in religiösen Kontexten - Gehorsam gegenüber der Autorität der Älteren.

    Als er zu Beginn der Oberstufe ganz einzog, trugen die Abis Yasin auf, Buch zu führen über die täglichen Gebete, die Fastentage, seine Koranlektüre und die Gülen-Predigten, die er hörte. Auch am Aboverkauf der Zeitung »Zaman«, dem Sprachrohr der Bewegung, musste er sich beteiligen. Muslimischsein gehört zu seiner Identität, aber der Personenkult um Gülen kam ihm schon damals lächerlich vor. »Wir schauten seine Predigtvideos. Krümmte er sich zusammen, sagten die Abis, das sei ein Beweis, dass der Prophet in ihn fahre und er also mit dem Propheten in direkter Verbindung steht«, erinnert er sich. Auch den Befehl zum Schlafentzug kaufte er den Studenten-Abis seiner WG nicht ab. Sie sollten nur noch vier Stunden schlafen, um mehr Zeit für »Hizmet« und den Aboverkauf zu haben. »Hizmet« bedeutet Dienst und ist die Selbstbezeichnung der Gülen-Bewegung. »Die erzählten uns, Gülen hätte aus den USA angerufen und die Anweisung erteilt«, so der Ingenieur. Seit 1999 lebt Gülen nicht mehr in der Türkei. Er floh vor der türkischen Justiz, die ihn der Unterwanderung und des geplanten Staatsumsturzes beschuldigte, in die USA. Dort gründete er die »Stiftung Goldene Generation«. Er lebt mit seinen engsten Gefährten und einer wechselnden Anzahl von Studenten auf einem Gelände namens »Golden Generation Camp« in Saylorsborough, Pennsylvania.

    Serdar wohnte bis 2006 in derselben Stadt wie Yasin. Er studierte in Gummersbach, war für den jüngeren Yasin ein Abi und baute sogar eines der fünf Lichthäuser in ihrer Stadt mit auf. Der 38-Jährige schaut heute mit Scham zurück. »Wir haben die Kinder und die Familien ausgenutzt, auch finanziell«, sagt er und wundert sich über die Unterstützung, die die Bewegung heute in Deutschland genießt. »Die Geschlechtertrennung in der Cemaat ist extrem. Wir hatten nie Kontakt zu Frauen, uns wurde erzählt, sie seien an allem Schlechten schuld, zum Beispiel an unseren Albträumen. Dagegen gab es morgens extra Gebete«, berichtet er. Sechs Jahre war er im Rheinland aktiv für die Bewegung, ging 2006 in die Türkei, wo er heute promoviert.
    Die zerstörte große Jugendliebe
    Scheich Said Nursi

    Scheich Said Nursi

    Foto: wikicommons

    Er erinnert sich daran, dass Yasin mit 16 begann, sich heimlich mit der Tochter eines Autohändlers zu treffen. Yasin übertrat mit der Beziehung gleich mehrere Verbote. Die strenge Geschlechtertrennung war das eine. Doch ihr Vater war auch noch der wichtigste Sponsor der Bewegung in der Region. Yasin wurde überwacht, bedrängt, sogar Familie und Freunde wurden bespitzelt, bis herauskam, wer das Mädchen war. Die Abis zwangen ihn zur Trennung, sogar zu einem Umzug nach Wuppertal samt neuem Lichthaus. »Es war sehr schlimm. Ich hatte ihnen seit meinem 13. Lebensjahr vertraut, und dann gingen sie auf mich los. Einer der Abis wollte mich sogar verprügeln, aber ich habe mich gewehrt«, erzählt Yasin. Das Mädchen sei in die Türkei gebracht worden, sagt er. Er selbst musste infolge der psychischen Belastungen einen Schuljahrgang wiederholen.

    Der Mann, der die Hand gegen ihn erhob, lebt noch in der Stadt. Bei einem Telefongespräch erklärt er, nicht mehr in der Bewegung zu sein. Er sei nur »Zaman«-Journalist gewesen. An die Vorfälle im Lichthaus und den Schlafentzug könne er sich nicht erinnern.

    Serdar jedoch bestätigt Yasins Geschichte und erklärt, das Verhältnis der Anhänger zu anderen Menschen sei immer ein taktisches. »Sie begegnen dir als freundliche Menschen. Sie legen sich auf den Boden, damit du auf ihrer Matratze schlafen kannst. Erst später folgen Kontrolle, Verbote und Gehorsam.« Auch die Erziehung folgte einem einfachen Schema: Wer unter der Woche die meisten Koran- und Gülen-Texte las, viele Abos der »Zaman« verkaufte und das islamische Pflichtenheft füllte, erhielt ein Geschenk. Auch Serdar sollte für eine bestandene Klausur belohnt werden. Ein älterer Mitbewohner habe ihm ein Glas gezeigt. »Es hieß, Hocaefendi (Lehrmeister, Anm. d. Red.), also Gülen persönlich, habe daraus getrunken, und wenn ich meine Lippen auf den Abdruck seiner Lippen setzte und dreimal Richtung Mekka schluckte, würden meine Lippen in der Hölle nicht verbrennen.« Er muss darüber heute noch lachen.

    Geheiratet wird in der Bewegung meist endogam, also intern. Zwar bestreitet dies der Deutschland-Sprecher, Ercan Karakoyun, in einem Gespräch mit der Autorin 2017. Aber es kann vermutet werden, dass auch heute noch Ehepartnerinnen strategisch vermittelt werden. So berichtet ein Pädagoge in einem Gespräch mit »nd«, ein 16-jähriges Mädchen habe befürchtet, durch die Vermittlung eines Imams innerhalb des örtlichen Gülen-Netzwerks verheiratet zu werden, und sei Rat suchend zu ihm gekommen.

    In Serdars Lichthaus suchten die Abis sich eine Frau aus einem »Katalog« aus. Die Studenten der Stadt kamen, stellten sich hintereinander auf, um aus diesem Buch, in denen Frauen nach Moral, Charakter und Familienhintergrund aufgelistet waren, zu wählen. Als Serdar in den Sohbet-Gesprächskreisen und islamischen Schura-Versammlungen der Region seine Kritik verschärfte, erhielt er für diese Runden ein Sprechverbot. »Jemand, der angeblich einen interreligiösen Dialog führt, seinen eigenen jungen Leuten aber einen Maulkorb erteilt - der ist generell wenig vertrauenswürdig«, findet Serdar.

    Lichthäuser und Wohnheime sind zentrale Orte, um junge Menschen zu sozialisieren. »Die Studenten in den Lichthäusern bauen die nächste Generation der Bewegung auf«, erklärt Kristina Mashimi gegenüber »nd«. Dem dienten auch die informellen Sohbet, die nach Geschlechtern getrennt abgehalten werden. »Sowohl vertrauensvolle Beziehungen als auch Autorität spielen hier eine große Rolle«, sagt die Berliner Kulturanthropologin.

    Lesen Sie auch: Selahaddin Gülen, Neffe des Chefs der Gülen-Bewegung, wurde entführt

    Strenge interne Restriktionen

    Dass die Gülen-Bewegung zwar öffentlich Transparenz beteuert, gerade ihre interne Hierarchie und Jugendarbeit jedoch abschottet, hat auch sie erlebt. Mashimi untersuchte zwischen 2013 und 2015 elf Gülen-Schulen in Tansania. »Es hieß, alles sei transparent. Doch erst nach eineinhalb Jahren bekam ich mit, dass in den Schulen nachmittags religiöse Treffen für Oberstufenschülerinnen stattfanden, in denen Gülen-Videos diskutiert wurden«, berichtet sie. »Diese Formen der Geheimhaltung sind durchaus charakteristisch für die Bewegung.«

    Die »Goldene Generation« wird vor allem über die Implementierung der moralischen Konzepte Gülens geformt. Die schließen nicht nur den klassisch-islamischen Verhaltenskodex, sondern auch die unbedingte Loyalität und Aufopferungsbereitschaft für die Cemaat ein, wie der Islamwissenschaftler Florian Volm erklärt. Wer da abweiche oder Reformen wolle, wende sich gegen göttlich legitimierte Pflichten, gegen Gülen selbst und bedrohe die Gemeinschaft, schreibt er in seiner 2018 erschienenen Dissertation zur Gülen-Bewegung. Im Gegensatz zur westlichen Geistesgeschichte, die den Menschen mit der Aufklärung als ein von Gott unabhängiges Subjekt akzeptierte, das auch von Gott losgelöst vernunftgeleitet handeln kann, bleibe der Mensch bei Gülen - klassisch islamisch - vor allem ein »Diener Gottes«. »Diese Überbetonung von Moral, wenn sie sich nicht am Menschen, sondern an der sakralen Schrift orientiert, kann einen totalitären Aspekt gesellschaftlicher Kontrolle offenbaren und entsprechend genutzt werden«, erklärt Islamwissenschaftler Volm. Sein Fazit: Nach außen demonstriere die Bewegung Akzeptanz für religiöse Überzeugungen, sexuelle Orientierungen oder auch für Frauen ohne Kopftuch. Nach innen jedoch greifen »ausschließlich islamische Verhaltensregeln, die restriktiv eingefordert werden«.

    Seit dem gescheiterten Putschversuch in der Türkei, an dem sich Mitglieder der Gülen-Bewegung maßgeblich beteiligt haben sollen, ist die Bewegung einer gnadenlosen Verfolgung ausgesetzt. Nach Angaben des türkischen Innenministeriums wurden bisher gegen 500 000 Menschen der so bezeichneten »Fethullahistischen Terrororganisation« Ermittlungen eingeleitet, 38 000 Anhänger sitzen zum großen Teil rechtswidrig in Haft. Wer kann, flieht. In den sozialen Medien stapeln sich Berichte von Betroffenen über Folter, in Haft verstorbenen Angehörigen, über dramatische Szenen der Flucht. Ziel derer, die es raus schaffen, ist meist Deutschland.

    Wie viele in den letzten fünf Jahren hier angekommen sind, kann nur grob geschätzt werden. Das Bundesamt für Migration und Flüchtlinge führt keine Statistik zu Asylgründen. Doch die freiwillige Angabe zur »Volkszugehörigkeit« bei der Antragstellung in Verbindung mit der Anerkennungsquote gibt Hinweise. Insgesamt stellten zwischen 2016 und Dezember 2020 rund 44 000 türkische Staatsbürger einen Asylantrag. Rund die Hälfte gab an, »kurdischer Volkszugehörigkeit« zu sein. Ihre Anerkennungsquote lag lediglich im niedrigen zweistelligen Bereich. Die andere Hälfte kreuzte bei der freiwilligen Angabe an, »türkisch« zu sein. Diese Gruppe erhielt in allen Bundesländern zu etwa 80 Prozent eine Anerkennung. Es liegt nahe, dass die Mehrheit von ihnen Gülen-Anhänger sind.

    10 900 der türkischen Staatsbürger wurden Nordrhein-Westfalen zugewiesen, darunter 6520 mit »türkischer Volkszugehörigkeit«. Nur in ihrer Gruppe sprang die Anerkennungsquote von zehn Prozent 2016 auf 82 Prozent im Jahr 2017 - und blieb auf diesem Niveau. Die Antragsteller mit »kurdischer Volkszugehörigkeit« hingegen wurden im Durchschnitt nur zu 20 Prozent anerkannt.

    Nordrhein-Westfalen ist schon lange ein Hotspot der deutschen Gülen-Bewegung. Eine Auswertung zahlreicher Twitteraccounts von offenbar Geflohenen mit Sympathie für die Bewegung zeigt: Die im Bundesland vorhandenen Gülen-Strukturen stehen bereit, beantragen zügig Zertifikate für Integrationskurse und legen niedrigschwellige Deutschkurse und andere Begegnungsformate auf. Mehr als 60 Einzelorganisationen sind hier aktiv. Nie in den vergangenen 30 Jahren erklärten sie sich öffentlich als Netzwerk oder wurden als ein solches identifiziert. Mancher, der auf die Zusammenhänge hinwies, handelte sich Unterlassungsklagen ein. Erst im letzten Jahr tauchten die Vereine gesammelt auf der Webseite des Düsseldorfer Verbands engagierte Zivilgesellschaft (VEZ) auf. Dieser existiert seit 2014 und bezeichnet sich - anders als seine Mitgliedsvereine - als »Hizmet-nah«.
    Ministerien und Behörden als Geldgeber

    Behörden, das zeigen Recherchen, erkennen die Zusammengehörigkeit nicht; nd-Anfragen beim nordrhein-westfälischen Sozialministerium, den Landesjugendämtern und Regierungsbezirken wurden zunächst abgetan. Es handle sich nur um eine »vermutete Zugehörigkeit«, schrieb das Sozialministerium und lehnte Angaben zu geförderten Projekten ab. Erst ein Hinweis auf das Pressegesetz fördert Zahlen zutage: Über den Landschaftsverband Rheinland und den Landschaftsverband Lippe genehmigte das Sozialministerium Gülen-Vereinen für Projekte im Jugend- und Flüchtlingsbereich 2019 und 2020 rund 1,8 Millionen Euro. Hinzu kommt eine Million aus den fünf Regierungsbezirken. Die Förderungen für Kindergärten, die vier Privatschulstandorte und offizielle BAMF-Integrationskurse sind hier noch nicht eingerechnet.

    Im Ruhrgebiet ist das Netzwerk besonders verwurzelt. Der Rheinische Dialog- und Bildungsverein (RDuB) betreibt in Duisburg-Hamborn seit 2016 die private Kant-Berufsfachschule. Für deren Betrieb erhält der Träger 340.000 Euro pro Jahr. Der Bürgermeister von Hamborn lobt die Schule und erklärt, sie erhöhe die Identifikation mit dem Stadtteil. Die Gülen-Verbindungen der Schule erwähnt er nicht, sie sind auch nicht leicht zu erkennen. Bei einer Recherche vor Ort erklärte im vergangenen Jahr Schulleiter Hartmut Feldwisch, man habe nichts mit einem religiösen Netzwerk zu tun. Doch er berichtete von Kooperationen mit dem House of One in Berlin: Dessen Imam vom Gülen-nahen »Forum Dialog« habe Workshops an der Kant-Schule geleitet. Auch eine Exkursion zu diesem christlich-jüdisch-islamischen Gebetsort sei geplant gewesen.

    Yusuf Ordueri ist laut Webseite Geschäftsführer der Kant-Schule. Er ist seit Jahren in Hannover und Köln für die Bewegung aktiv. 2007 beantragte die CDU-Bezirksfraktion Buchholz-Kleefeld, ihn als Vorsitzenden des deutsch-türkischen Vereins für Integration und Bildung (VIB) in den Stadtbezirksrat einzuladen, um das »Deutsch-türkische Gymnasium« (mittlerweile Leinetalschulen) in Hannover vorzustellen, dessen Trägerverein der VIB ist. In Köln war Ordueri laut Handeslregister bis 2013 Geschäftsführer des Trägervereins der dortigen Gülen-Schulen. Auf der Seite des VEZ erscheint er bis heute als Kassenwart. Inzwischen ist er laut Handelsregister Geschäftsführer einer weiteren, 2020 neu eingetragenen, gemeinnützigen GmbH: der »RBD Rheinische Bildungsakademie Duisburg«. Ordueri will am Tag des nd-Besuchs vor Ort nicht mit der Presse reden, tut es aber dann doch. Die Gülen-Bewegung habe mit der Arbeit in Duisburg nichts zu tun, sagt er.

    In der Akquise von Steuergeld ist der RDuB sehr erfolgreich, das zeigen Auflistungen des Landschaftsverbandes Rheinland (LVR). 145.000 Euro flossen in den letzten beiden Jahren für Jugendprojekte. Auch Geld für Fernreisen gab es: 2019 fand eine Exkursion unter dem Titel »Hilfsbereite Jugend NRW« statt. Als pädagogische Ziele werden auf der Vereinswebsite »Einfühlungsvermögen in andere Lebensstile, Sensibilisierung, Aufklärung, Toleranz, Respekt und Anerkennung neuer Kulturen« angegeben. Ziel war Nigeria, Kooperationspartner die Nile-University. Auf Fragen zu der Reise gibt es aus Duisburg keinerlei Antwort.

    Laut LVR wurde die Exkursion mit 18.200 Euro bezuschusst. Sechs Jugendliche und zwei Betreuer nahmen teil. Das Netzwerk in Nigeria zählt zu den wohlhabendsten der Gülen-Bewegung in Afrika, auch die 2009 gegründete Nile-University mit ihren 3500 Studenten gehört dazu. Geleitet wird sie von einem türkischen Wirtschaftsprofessor, der zuvor in den Gülen-Universitäten der Türkei Karriere machte. Neben der Nile-University zählen zehn Schulen, Unternehmerverbände, ein Krankenhaus, Reiseagenturen und die Ufuk-Dialogstiftung dazu. Auf der Website der Universität sind im November 2019 Bilder von sechs jungen Männern zu sehen, die als »Studenten der Universität Duisburg Essen« vorgestellt werden. Die Frage, ob Mädchen an der Reise teilnahmen, wird vom RDuB nicht beantwortet.

    Weitere Jugendfahrten zur Pflege ihrer internationalen Kontakte mithilfe der öffentlichen Hand planten Gülen-Vereine aus Siegen, Witten, Langenfeld und Leverkusen. Ihre Anträge wurden für 2019 und 2020 genehmigt. Ziele: Tansania, Äthiopien, Mosambik, Ägypten und Bosnien. Gesamtförderung: 135.600 Euro. In all diesen Ländern ist das Netzwerk stark vertreten, auch die fünf Kooperationspartner, die die Vereine in ihren Anträgen nannten, gehören dazu.
    Vorerst keine Neuaufnahmen mehr

    Inhaltlich passende Programme hat auch der Paritätische Wohlfahrtsverband Nordrhein-Westfalen zu bieten. Neun Gülen-Vereine gehören zu den Mitgliedern. Doch jetzt scheint es im Verband Debatten zu geben. Als im letzten Jahr ein Verein aus Düren die Aufnahme beantragte, wurde er abgelehnt. Landesgeschäftsführer Christian Woltering erklärt auf Anfrage, der Verband diskutiere derzeit »intensiv« die Mitgliedschaft Gülennaher Vereine: »Aktuell werden keine Organisationen aus dem Gülen-Spektrum in den Paritätischen NRW neu aufgenommen.«

    Der Verein Erziehung und Bildung ohne Grenzen (EBG) aus Essen bewarb sich 2017 mit einem Projekt zur Prävention von Islamismus beim Bundesfamilienministerium. 180.000 Euro flossen. Die mit Projektende veröffentlichte »Handreichung zur Jugendarbeit« beinhaltet Passagen, die Michael Kiefer, Islamwissenschaftler und Präventionsexperte, als »eindeutig islamistisch« bezeichnet. Auch Musa Bağraç, Religionspädagoge und Vorsitzender des Verbandes der Islamlehrer/innen e.V., urteilt: »Hier wird der Islam als unveränderlich oder sogar als Lebensentwurf für alle Lebensbereiche angesehen. Das ist ein integrationshemmendes, fast salafistisches Religionsverständnis.« Dass Demokratie als »vergänglich«, der Islam aber als »ewig gültiges« System vermittelt wird, beurteilt auf nd-Anfrage auch das Bundesfamilienministerium als »problematisch«. Ein weiterer Förderantrag des Vereins wurde abgelehnt.

    In Berlin hingegen läuft es. Bund und Land steigen beim House of One groß ein - ein jüdisch-christlich-muslimischer Gebetsort, an dem als einziger muslimischer Partner ein Dialog-Verband der Gülen-Bewegung beteiligt ist. Zehn Millionen Euro kommen von der Bundesregierung, weitere zehn vom Land Berlin. Bayram Balci, ein anerkannter französischer Politologe, der seit Ende der 90er Jahre weltweit zum Gülen-Netzwerk forscht, ist entsetzt. »Die Bewegung ist zwar nicht militant, aber sie ist im Kern eine Sekte. Sie hat eine islamistische Agenda, die sie nicht offenlegt, und beansprucht eine Alleinvertretung für den Islam. Sie ist kein Kooperationspartner für Regierungen«, sagt der Direktor des Französischen Instituts für anatolische Studien in Istanbul. Dass Deutschland seit zwei Jahren auch Jugendauslandsreisen der Anhänger finanziert, findet er »peinlich«.

    In dem weltweit tobenden Konflikt zwischen dem türkischen Staat und der Gülen-Bewegung ist auch der afrikanische Kontinent eine Frontlinie. Erst in diesem Sommer entführte der türkische Geheimdienst in Kenia einen Verwandten des Predigers Gülen in die Türkei. Und in Äthiopien stehen jetzt deutsche Gülen-Unternehmer dem türkischen Staat gegenüber. Der Berliner Verein Eventus Bildung übernahm laut türkischen Medien 2018 die fünf »Intellectual Schools« in Äthiopien. Aktuell bereiten diese sich auf den Status »deutsche Auslandsschule« vor, die Bewerbung beim Auswärtigen Amt laufe, meldet die Schulwebsite. Balci warnt, es wäre ein strategischer Fehler, der Schule diesen Status zu verleihen. Das Auswärtige Amt würde damit eine Partei in einem internationalen Konflikt stärken und ein Sicherheitsproblem innerhalb und außerhalb Deutschlands verschärfen.

    #religion #sectes #Turqie #Allemagne

  • Extinction Rebellion - Inneneinsichten einer ökopopulistischen Sekte | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Extinction-Rebellion-Inneneinsichten-einer-oekopopulistischen-Sekte-4701351.ht

    11. April 2020 Christian Ganzer - Extinction Rebellion ist weder radikal, noch basisdemokratisch oder offen für Kritik - Ein Erfahrungsbericht

    Extinction Rebellion (XR) gilt als radikale, basisdemokratische und für Kritik und Veränderung offene Bewegung. Mein mehrmonatiges Eintauchen in die „Rebellion“ ergab ein durchwachsenes und doch eindeutiges Bild: Radikal? Mitnichten. Basisdemokratisch? So basisdemokratisch, wie eine in der Retorte geschaffene und einem sakrosankten Katechismus verpflichtete Bewegung voller unausgesprochener Hierarchien eben sein kann. Offen für Kritik? Eher im Gegenteil. Ein Ketzerprozess bereitete meinem Experiment ein vorzeitiges Ende.
    Intro

    Auf der Suche nach Möglichkeiten, mich in der Klimabewegung zu engagieren, stieß ich auf „Extinction Rebellion“. Im Sommer 2019 trug ich mich in die Mailingliste der Leipziger Gruppe ein. Als ich zu einer Aktion anlässlich des „Earth Overshoot Day“ eingeladen wurde, ging ich hin. Am Treffpunkt fand ich eine Gruppe von etwa fünfzehn Leuten, die vorhatten, Kreuzungen zu besetzen. Dabei wurde das Wort „Besetzung“ hier anders verstanden, als ich es aus der Vergangenheit kannte: Mit einem Transparent und vielen Fahnen ausgestattet wollte man die Kreuzung bei „grün“ betreten - und wieder verlassen, sobald die Fußgängerampel wieder auf „rot“ umsprang.

    Die AutofahrerInnen, vor denen sich unser kleines Spektakel abspielte, hatten keinerlei Nachteil davon. Dennoch wurden Flugblätter mit der großen Überschrift „Sorry!“ verteilt, in denen man sich für die Unannehmlichkeiten entschuldigte. Bei einem kleinen Zug durch die Leipziger Innenstadt rief eine XR-Aktivistin immer wieder ins Megaphon: „Wir leben über unsere Verhältnisse!“

    Kurze Zeit später wurde ich zu einem Kennenlernplenum ("Onboarding") eingeladen. Eine große Runde überwiegend junger Leute, im Schnitt wohl ein Vierteljahrhundert jünger als ich, saß im Café-Raum eines Hausprojektes im Leipziger Westen zusammen. Die „DNA“ von Extinction Rebellion wurde erklärt, Nachfragen beantwortet. Meine beiden Fragen schienen allerdings nicht gut ins Konzept zu passen:

    Erste Frage: Ob die 3. Forderung nach Einrichtung einer Bürgerversammlung, die Beschlüsse über die nötigen Maßnahmen zur Erreichung der Klimaneutralität bis 2025 treffen soll, nicht im Widerspruch zum postulierten Zeitmangel stehe. Wenn zunächst die Demokratie durch die verfassungsrechtliche Implementierung einer Bürgerversammlung umgebaut werden soll und letztere sich dann konstituieren, sich anschließend informieren, sodann diskutieren und Beschlüsse fassen soll, würde bis 2025 wohl kein Gramm CO2 eingespart werden. Versammlungsleiter Rolf* war offensichtlich zum ersten Mal mit diesem Widerspruch konfrontiert und ließ sich lediglich ein „Das könnte man so sehen“ entlocken.

    Die zweite Frage zielte auf die Gründe für das Prinzip der Gewaltfreiheit ab, ich wollte etwas über das Mindset der Bewegung erfahren. Rolf* antwortete in etwas aggressivem Tonfall mit den Worten: „Weil 95% der gewalttätigen revolutionären Bewegungen zum Faschismus geführt haben.“ Dagegen seien gewaltfreie Bewegungen wie die Gandhis und Martin Luther Kings erfolgreich gewesen. Auf meinen Protest, so einen Unsinn solle er einem Historiker - denn ein solcher bin ich nun mal - bitte nicht erzählen, ergriff eine andere Aktivistin das Wort und sprach von wissenschaftlichen Studien, die belegt hätten, dass die Erfolgswahrscheinlichkeit von gewaltfreien Bewegungen höher sei.

    Obwohl mich die Vorstellung irritierte, die Mittel der politischen Auseinandersetzung würden nicht mehr nach Situation, Ethik und Zielen, sondern nach Wahrscheinlichkeitsberechnungen gewählt, blieb ich bis zum Ende des inzwischen in das Leipzig-Plenum übergegangenen Treffens. Mir fiel auf, dass es keinerlei inhaltliche Auseinandersetzungen gab - es wurde ausführlich über technische Lösungen für Kommunikationswege und Aktionen gesprochen, aber nicht über Politik.

    Der Sommer ging vorüber. Kurz vor der großspurig angekündigten „Berlin-Blockade“, deren Auswirkungen von der Berliner Verkehrsleitstelle nicht bemerkt werden sollten, ging ich auf ein Infotreffen. Im Anschluß kam ich mit Franz* ins Gespräch, einem Aktivisten aus der lokalen Führungsriege von XR. Er versicherte mir, dass die Bewegung flexibler sei, als es meinem Eindruck entsprach. Da nach meinen Beobachtungen bei Extinction Rebellion eine Wagenburgmentalität vorherrschte, die die Bewegung gegen Kritik von außen immunisierte, beschloss ich den Versuch zu unternehmen, Diskussionen von innen anzustoßen. Ich wurde Teil der Bewegung. Schon bald merkte ich, dass die Probleme größer sind, als ich zuvor wahrgenommen hatte.
    Erfahrungen

    In den Monaten, die ich bei XR verbracht habe, habe ich eine Menge netter, offener Leute getroffen. Viele positionierten sich im weitesten Sinne irgendwie links. Deutlich waren aber auch esoterische Tendenzen und ein deutlicher Hang zur Emotionalisierung von Politik und Diskurs. Bei XR-Leipzig sind Personen über 30 selten, Personen über 40 noch seltener. Soweit ich es beurteilen kann, nahmen bis auf einen Mann aus einem europäischen Nachbarland keine Menschen mit Migrationshintergrund an den Plena teil (nicht überraschend, dass der Leipziger Mattermost-Kanal „People of Color“ fast keine Mitglieder hat - und dort auch nichts gepostet wird; ebenso wie im LGBTQIA+-Kanal). Frauen stellen in der Regel rund zwei Drittel der Anwesenden. Fast alle studierten.

    Im Herbst 2019 waren die Leipzig-Plena so groß geworden, dass die drei Stadtteilgruppen West, Ost und Süd geschaffen wurden. Die konstituierende Sitzung des Ost-Plenums, die in den Räumen eines linken Hausprojektes stattfand, stellte den Beginn meiner aktiven Beteiligung an XR dar. Unter einer an der Wand hängenden Fahne der Antifaschistischen Aktion wurde darüber diskutiert, wie die Plena ablaufen sollten. Vor dem Hintergrund der bei XR vorherrschenden politischen und theoretischen Inhaltsleere schlug ich vor, bei jedem Plenum Zeit für inhaltliche Auseinandersetzungen einzuplanen. Wie aus der Pistole geschossen antwortete jemand, dies müsse aber zeitlich begrenzt werden. Um zuverlässig für regelmäßigen Input zu sorgen, gründete ich später mit zwei Gleichgesinnten einen entsprechenden Arbeitskreis.

    Problematisch stellte sich die Raumsituation dar: man bräuchte repräsentablere Räumlichkeiten für Treffen, da XR gezielt Personen aus der bürgerlichen Mitte ansprechen wolle. Plena, bei denen man auf dem Fußboden und unter Antifa-Symbolen sitzen muss, könnten in dieser Hinsicht kontraproduktiv wirken.

    Meine Beteiligung an XR bestand im Wesentlichen darin, aufklärerische Positionen und Denkweisen einzubringen, eine „Immunisierung“ gegen Rechtsextremismus und Antisemitismus voranzubringen, esoterische und emotionalisierende Ansätze zu problematisieren. An Aktionen unter XR-Fahne wollte ich mich nicht beteiligen, solange den Erklärungen gegen Roger Hallams Holocaust-Relativierungen keine Taten gefolgt waren.

    Hallam ist der wohl prominenteste Gründer von XR und galt intern als Chefstratege. Er hatte in einem ZEIT-Interview den Holocaust als „just another fuckery in human history“ bezeichnet und gesagt, der Holocaust werde in Deutschland überbewertet. Dies war nicht die erste und nicht die letzte holocaustrelativierende Aussage des Mannes, der wie kein anderer weltweit als Sprecher der Bewegung wahrgenommen wurde. XR Deutschland und einige Ortsgruppen distanzierten sich von den Aussagen, andere hielten dies nicht für nötig. Anstelle eines Ausschlusses Hallams aus der Bewegung begann eine monatelange Mediation, die zum jetzigen Zeitpunkt von manchen Beteiligten als gescheitert angesehen wird, aber nicht zu einem Abschluss gebracht wurde.
    Dezentralität & Angst

    Eigentlich müsste jeder Text über XR mit dem Hinweis beginnen, dass XR zuallererst dezentral ist, verallgemeinernde Aussagen daher nicht zu treffen seien. Viele AktivistInnen haben XR als dezentralem Verbund erfahren, was vieles von der Kritik, wie sie beispielsweise Jutta Ditfurth an XR vorgebracht hat, bei Mitgliedern der Bewegung ins Leere laufen lässt.

    Die Reaktionen lauten in der Regel: Es mag ja sein, dass es die kritisierten Erscheinungen gebe, aber das seien Einzelstimmen, Einzelfälle, Einzelpersonen, Einzelmeinungen. Nicht einmal der XR-Bundespressesprecher Tino Pfaff könne wirklich für die ganze Bewegung sprechen, sondern spräche eigentlich nur für sich, sagte dieser in einem Interview. Und doch tritt Extinction Rebellion als eine weltweite Bewegung auf, mit einem Programm, einem Symbol und einer immer gleichen Kostüm-Show, den „Red Rebels“ - die Pantomime ohne jedes Narrativ betreiben.

    Auch der Ablauf von Plena und sogar Telefonkonferenzen folgt weitgehend dem gleichen Muster. So stehen am Anfang und am Ende jeweils eine „Check-in“- und eine „Check-out“-Runde, bei der alle Anwesenden ihre Befindlichkeit mitteilen.

    Besonders in einem Ziel - vielleicht dem einzigen, das wirklich zählt- ist man sich weltweit einig: Wachstum! Anders als beispielsweise Fridays for Future oder Ende Gelände pflegt XR eine Rekrutierungskultur. Inhalte sind bei weitem nicht so wichtig wie Masse.
    Angst

    Auch könnte man jeden Text über XR mit „Am Anfang ist die Angst“ überschreiben. Wenn XR-AktivistInnen öffentlich oder bewegungsöffentlich in mobilisierender Mission auftreten, sprechen sie häufig vor allem von Angst und darüber, wie berechtigt diese Angst sei. Selbst von „rationaler Angst“ ist da schon mal die Rede.1 Bei genauerem Hinsehen erscheint das alles als ziemlich Ich-bezogene, so ist die Rede von Angst vor dem Verlust von Erstweltmittelstandsprivilegien (Ersparnisse, Karriere, Kleinfamilie)2.

    Angst ist ein schlechter Ratgeber und selten eine zureichende Basis für Entscheidungen und Handlungen. Ohne positiven Streif am Horizont macht Angst vor allem aber auch gefügig, etwa gegenüber jemandem, der einen Plan hat, wie der prophezeite Untergang abzuwenden ist. Andauernde Angst macht führertauglich oder besser gesagt: macht es leichter, sich einem Guru oder Führer, der „die Lösung“ kennt und einen von der Angst erlöst, unterzuordnen.

    Dauerhaft kultivierte Angst führt auch zu einer Haltung, bei der der Zweck die Mittel heiligt: Rassismus, Sexismus, Antisemitismus, Malthusianismus, Kooperation mit Nazis - alles notfalls legitimiert durch die dystopische Angst vor dem Untergang, legitimiert durch das Apokalyptische. Angst macht auch Eile und Opferbereitschaft, was seit je gut mit Irrationalismus und Esoterik zusammengeht, denn „wir haben keine Zeit für Diskussionen“ - manche werden aber bereit sein, sich den kruden Vorstellungen Roger Hallams von der Notwendigkeit von Opfern zu unterwerfen.
    Inhaltsleere & mangelnde politische Bildung

    Zu meinen ersten Eindrücken von XR gehörte auch eine erstaunliche Inhaltsleere. Mit der 2. Forderung, die Welt solle bis 2025 klimaneutral wirtschaften, wirkt die Bewegung auf den ersten Blick zwar sehr radikal - aber die Forderung ist so offenkundig unrealistisch, dass man den Verdacht nicht los wird, es eher mit einem der typischen Werbeversprechen des Co-Gründers Roger Hallam zu tun zu haben, der für seine PR-Tricks auch sonst nicht unbekannt ist.

    Über „2025“ hinausgehende inhaltliche Positionen findet man bei XR nicht. Alles Weitere soll von der in der 3. Forderung genannten Bürgerversammlung beschlossen werden, deren Ergebnissen XR bequemerweise nicht vorgreifen möchte. Diese Ergänzung der parlamentarischen Demokratie bei gleichzeitiger Abwesenheit jeglicher konkreter Position (nicht einmal die Nutzung von Atomenergie wird ausgeschlossen) lässt sich kaum als „radikal“ - also als „an die Wurzeln gehend“ verstehen.

    Die Bewegung tritt gern so auf, als hätte sie zivilen Ungehorsam als erste entdeckt, ja gleichsam erfunden.3 „Demonstrieren reicht nicht mehr!“, jetzt müssen andere Mittel her! - und so werden vor allem medienwirksame Aktionen durchgeführt, bei denen größter Wert darauf gelegt wird fotogen zu sein, damit es Journalisten, die man zu lenken hofft, auch bestmöglich radikal erscheint. Ohne die Dramaturgie ist es dennoch nicht mehr als bspw. die „Besetzung“ eines Büros der Linkspartei in Berlin, wo man tatsächlich auf Einladung der Partei gekommen war und mit Erlaubnis der Gastgeberin für ein paar Minuten ein Banner aus dem Fenster hängen durfte. Faktisch wurde nichts besetzt, aber es sah gut aus, als PR-Gag reichte es.

    Das grundsätzliche Problem ist aber ein anderes: Bei den Aktivisten ist ein erschreckender Mangel an politischer Bildung und politischem Bewusstsein zu verzeichnen - was zunächst keine Schuldzuweisung sein soll. Viele, wenn nicht die meisten, waren zuvor nie politisch tätig. Mit der Geschichte von Widerstand und sozialen Bewegungen sind sie wenig oder gar nicht vertraut. Inhaltliche Auseinandersetzungen fanden auf den von mir besuchten Plena so gut wie nicht statt. Wer Lust zum Diskutieren hat, macht dies in männlich dominierten Onlineforen oder in besonderen Arbeitsgruppen - die aber selten sind. Wer sich in politischen Debatten noch nicht zu Hause fühlt, bleibt diesen lieber fern und lernt das dazugehörige Handwerkszeug daher nicht.

    In Einzelfällen kam es bei Plena zwar zu kontroversen inhaltlichen Diskussionen - selbstverständlich zeitlich begrenzt. Beim „Check-out“ äußerten dann aber erschreckend viele „RebellInnen“, die Diskussion habe sie sehr „angestrengt“ und „erschöpft“. Grundsätzlich habe man aber überhaupt keine Zeit, sich mit Analysen oder theoretischen Fragen zu beschäftigen, gar zu diskutieren, weil man ja schnell die Welt retten muss. Man würde gern sagen, dies sei eine polemische Übertreibung. Es war aber so. Radikale oder überhaupt nur politische Positionen entwickelt man so nicht.

    Auch die Umsetzung der Forderungen ist von vornherein ausgeschlossen, da nicht darüber diskutiert werden kann, wie man sie umsetzen möchte - es wird nicht mal diskutiert, wer sie umsetzen könnte und sollte. Folgerichtig stehen die „Aktionen“ kaum einen Zusammenhang mit den Forderungen (und Prinzipien). Für viele scheint die Identitätsfrage eine große Rolle beim Engagement zu spielen. Während der „Berlin-Blockade“ war der Ruf „Extinction - Rebellion!“ die am häufigsten gerufene Parole - nicht anders, als Fußballfans den Namen ihres jeweiligen Vereins rufen.

    Das Konzept der Bürgerversammlungen hat nicht nur in Deutschland keine große Tradition. Die Tatsache, dass sich innerhalb weniger Monate weltweit zehntausende junger Menschen plötzlich die Forderung nach der Einrichtung von Bürgerversammlungen zu eigen machten, stimmt zumindest nachdenklich. Kennen sie dieses Konzept wirklich und sind sie wirklich so davon mitgerissen - oder steckt etwas Anderes hinter ihrer festen Überzeugung, XR könne damit die Welt retten?

    Wie bei XR insgesamt gilt auch hier: Das Programm wurde von einer kleinen Personengruppe vorgegeben, denen man die Kompetenz offenbar zutraut. Veränderungen sind in ihm nicht vorgesehen, mithin gibt es also auch keinen Diskussionsbedarf. Wer sich zu den drei Forderungen und zehn Prinzipien „bekennt“, kann als „XR“ öffentlich auftreten. Die Anlehnung an die „Heilige Dreifaltigkeit“ und zehn Gebote wird kein Zufall sein, sie ist - wie so vieles bei XR - Grundlage für ein geschicktes Marketing. Aber ja, es hat die Struktur einer Bekenntnisreligion.
    Rechts/Links - mittige Strategie

    Extinction Rebellion will „beyond politics“ sein und verortet sich außerhalb des „Links-Rechts-Spektrums“. Besonders die Abgrenzung nach links wird häufig betont. Als Argument hierfür führen AktivistInnen an, man wolle „die bürgerliche Mitte“ gewinnen - und die würde ohne diese Abgrenzung abgeschreckt.4 Dennoch ordnen sich die meisten XRlerInnen, mit denen ich zu tun hatte, selber als links ein, manche auch ausdrücklich als linksradikal.

    Im Leipziger Telegram-Kanal erscheinen täglich Beiträge, die in jedem linken Aktionskanal auftauchen könnten, wiederholt habe ich Leipziger XR-AktivistInnen auch auf Antifa-Demos getroffen. Ein Aktivist erklärte mir, „man“ sei links und auch die zehn Prinzipien seien, bei Lichte betrachtet, sehr links. Das wolle man aber aus strategischen Gründen nicht nach außen vermitteln.

    Möglicherweise funktioniert im „postfaktischen Zeitalter“ eine derartige Unaufrichtigkeit ja als politische Strategie. Im Ergebnis verliert XR aber potentielle linke BündnispartnerInnen, während das Ausbleiben einer klar antifaschistischen Positionierung eine „Immunisierung“ gegen rechts erschwert. Paradoxerweise stößt der Unwille mancher linker Organisationen, der Bewegung Infrastruktur wie Räume zur Verfügung zu stellen, bei den „RebellInnen“ auf Unverständnis. Man fühlt sich links und bemerkt nicht, dass die „taktische“ Abgrenzung nach links bei Linken nicht so gut ankommt.

    Außerhalb Leipzigs tummeln sich aber auch ganz andere Gestalten bei XR. Verschwörungsgläubige sind da ebenso zu finden wie Holocaust-Relativierer oder Leute, die eine Zusammenarbeit mit Nazis befürworten, solange diese nur das Klima retten wollen. Eine tatsächliche Verortung ist also jenseits der Befindlichkeit kaum möglich. Die starken Hierarchien deuten zumindest für die Leipziger Gruppen darauf hin, dass sich zwar Personen als „links“ verorten, aber nicht merken, dass sie nicht links, jedenfalls nicht links im Sinne von progressiv und aufgeklärt sind - dazu müsste man auch mal über Inhalte und Strategien reden und ein Verhältnis zu Kritik leben, das über Lippenbekenntnisse hinausgeht, mit denen man sich für Offenheit und Lernbereitschaft feiert.
    Umgang mit Kritik

    Nicht bloß bei XR Leipzig ist der Umgang mit Kritik problematisch. Kritik von außen perlt an der Bewegung ab wie an einer Teflonbeschichtung. Auf Kritik von innen reagieren die AktivistInnen dagegen unterschiedlich, in der Regel aber nicht inhaltlich. Stattdessen verweisen sie auf die vermeintlich falsche Form, die falsche Zeit oder den falschen Ort der Kritik. Die „Gewaltfreie Kommunikation“ nach Marshall B. Rosenberg instrumentalisierend, entgegnen XRlerInnen auch gerne, die Kritik sei „gewaltvoll“, enthalte „Zuschreibungen“ oder sei sonstwie „verletzend“. Dabei sind offensichtlich nur wenige AktivistInnen mit Rosenbergs Konzept „gewaltfreier Kommunikation“ wirklich vertraut - zumindest im Umgang mit KritikerInnen ist sie offensichtlich nicht mehr das Ideal.

    Nach meinen ersten Erfahrungen und Recherchen schickte ich eine Mail über den Verteiler der Leipziger Gruppe. Darin kritisierte ich den unzureichend und mit falschen historischen Parallelen begründeten Grundsatz der Gewaltfreiheit der Bewegung und wies auf den Widerspruch zwischen der Forderung nach sehr schnellem Erreichen von Klimaneutralität und dem Ziel der Einführung einer Bürgerversammlung hin. Außerdem drückte ich meine Zweifel an der Neugründung einer weiteren Klimabewegung aus, die wegen der mit dem Aushandeln von Strukturen und Inhalten verbundenen Reibungsverlusten ebenfalls im Widerspruch zur postulierten Dringlichkeit des Anliegens stehe.

    Daraufhin brach bei den Leipziger XR-ChefInnen hektische Betriebsamkeit aus. Wie echte PolitikerInnen agierend, wurde eine Antwort über den Verteiler geschickt, in der auch alle darüber informiert wurden, dass ich zu einem Gespräch eingeladen worden sei. Außerdem wurde - ohne Plenumsbeschluß - umgehend die Zensur der Mailingliste eingeführt: auf meine nächsten Mails erhielt ich nur automatisch generierte Mitteilungen, denen zufolge meine Nachricht von den AdministratorInnen freigegeben werden müssten, was nie geschah.

    Ein Aktivist mit dem vielsagenden Nickname „delay“ teilte mir mit, dass wir die Diskussion nunmehr zu zweit weiterführen würden. Obwohl ein Doodle zur Terminfindung für das angekündigte Gespräch eingerichtet wurde, fand ein solches nie statt.

    Als ich später begann, mich in Plena und Arbeitsgruppen einzubringen, entschieden offenbar manche schnell, dass ich vor allem verdächtig bin. Kritik und Zweifel an XR zu äußern, eine klarere Abgrenzung nach rechts zu fordern, Diskussionen über Inhalte, die über konkrete Klimafragen hinausgehen, all das löste besonders bei manchen XR-Oberen misstrauische Wachsamkeit aus. Von mir in der Bildungs-AG vorgeschlagene Themen wurden als „zu links geframt“ zurückgewiesen. Ebenso erging es meinem Vorschlag, eine Bildungsveranstaltung zur Frage von „System change statt climate change“ zu organisieren, damit wir diskutieren könnten, was eigentlich mit „system change“ (und dem System) gemeint ist. Rolf* meinte, das sei völlig unnötig, weil es in Ordnung wäre, wenn jeder etwas anderes unter dem zu verändernden System und der einzuschlagenden Richtung verstehe. Hauptsache, die Leute erschienen zu den Aktionen.
    Konflikt & Machtmissbrauch: Zuspitzung

    Noch am selben Abend forderte Ludwig*, einer der lokalen Führer, mich in einem Zwischen-Tür-und-Angel-Gespräch auf, XR zu verlassen, weil ich „zu links“ sei. Überrascht wies ich sein Anliegen zurück. Es war die Zeit, als die Holocaust-Relativierungen Roger Hallams auch bei XR hohe Wellen schlugen. Auf der Internetplattform Mattermost erklärte eine ganze Reihe von AktivistInnen einen Streik. Zu ihren Forderungen gehörte der Ausschluss von Roger Hallam aus XR.

    Hier postete Ludwig* am 3. Dezember 2019 eine Aufforderung an die Streikenden, XR zu verlassen. Er drückte seinen Wunsch aus, mit seinen Kindern „nicht auf der falschen Seite der Mauer“ leben zu wollen und führte etwas aus, was ich als „lieber Ökofaschismus als Weltuntergang“ las. Er forderte, den Aktivismus nicht durch Diskussionen zu stören. Meinen scharf formulierten Widerspruch interpretierte Ludwig* als Beleidigung: Ich hätte ihn „Nazi“ genannt - was ich selbstredend nicht getan hatte. Wer Jahrzehnte in der Zeitgeschichtsforschung unterwegs ist, schaut nun mal genauer hin.

    Schnell wurde die Auseinandersetzung durch einen gegen mich gerichteten Shitstorm abgelöst, an dem sich einige Leute aus der Leipziger XR-Führungsriege beteiligten. Um Inhalte ging es dabei nicht mehr, die Kampagne weitete sich auf weitere Mobbingversuche aus. Wenige tage später forderte Ludwig*, man müsse besprechen „wie wir mit menschen umgehen, die zwar zu unseren plena kommen, aber unsere forderungen/prinzipien/vision der veränderung nicht unterstützen“.

    Es wäre möglich gewesen, das Problem auf dem folgenden Plenum zu besprechen - mit dem offensichtlichen Nachteil, dass die inhaltlichen Fragen auf den Tisch gekommen wären. Statt dessen wurde mit einem Bericht vom „nationalen“ Treffen und einer „Dragons Dream“ genannten Methode die Zeit ohne Diskussionen herumgebracht - dadurch wurden auch der eigentlich fest vereinbarte inhaltliche Input und Möglichkeiten zur Diskussion vermieden.

    Innerhalb kürzester Zeit wurde noch im Dezember 2019 in einem intransparenten Verfahren ein „Gremium“ gebildet, das eine Konfliktvermittlung und ggf. ein Ausschlussverfahren gegen mich gestalten und moderieren sollte. An der Ausarbeitung des Verfahrens war neben Norman*, der als Heilpraktiker in Leipzig tätig ist, auch der als „Waldmensch“ bekannt gewordene Esoteriker Jürgen Wagner (Alias „Öff Öff“, XR Marburg) beteiligt. Beide bildeten mit wenigen anderen die bundesweite Projektarbeitsgruppe (PAG) „DNA Care“. Die Protokolle der Sitzungen des Leipziger „Gremiums“ wurden genauso geheim gehalten wie seine Zusammensetzung. Wem das jetzt wie ein schlechter Roman vorkommt, hat mein volles Verständnis.

    Statt einer Konfliktmoderation zwischen mir und Ludwig* kündigte das „Gremium“ die Durchführung eines „Restorative Empathy Circles“ (REC) zur Moderation eines Gruppenkonfliktes an. Der Grund dafür sei, dass ich „Unruhe in die Gruppe gebracht“ habe und eine unüberschaubare Anzahl von Beschwerden gegen mich vorläge. In diesem Zusammenhang wurde ich von Norman* mehrfach als „Täter“ bezeichnet. Was meine „Taten“ und wer meine „Opfer“ waren, wusste das „Gremium“ angeblich nicht - ebensowenig wie es die Zahl meiner „Opfer“ nennen wollte.

    Gedanken an die Heilige Inquisition sind schwer zu verdrängen, wenn man Gerüchte herrschen lässt. Ketzer in 21. Jahrhundert überleben immerhin und kommen manchmal auch zu überraschenden Einsichten: Wenige Wochen später erfuhr ich, dass mich Norman* und Steven*, der auch in Leipziger autonomen Awareness-Strukturen tätig ist, während der Prozessvorbereitung von A bis Z belogen hatten: Im „Gremium“ hatten sich tatsächlich im wesentlichen Leute gesammelt, die irgendwie geartete Probleme mit mir hatten. Ein Versuch, diverse Positionen einzubeziehen, wie es das XR-SOS-Handbuch vorsieht, wurde nicht unternommen.

    Dem „Gremium“ waren also Zahl und Inhalte der gegen mich erhobenen Vorwürfe nur zu gut bekannt. Hinter der gebetsmühlenartig wiederholten Formel, man führe das Verfahren „nach bestem Wissen und Gewissen“ durch, stand also nichts als systematische Unaufrichtigkeit. Genauso systematisch verschleierten die Mitglieder des „Gremiums“ den Charakter der AG auch gegenüber dem Rest der Ortsgruppe. Zu all dem passt, dass mir „freigestellt“ wurde, mich dem REC zu unterziehen: „Die Nichtteilnahme am REC führt automatisch zum Ausschluss.“

    Den „Restorative Empathy Circle“ hat man sich wie eine filmreife Sektensitzung vorzustellen: In der Mitte standen vier Stühle. Zwei für Heilpraktiker Norman*, der moderierte, und den Co-Moderator, einer für mich; der vierte Platz war Personen vorbehalten, die nacheinander ihre Anklagen gegen mich vorbringen sollten. Im äußeren Stuhlkreis hatten weitere ca. 20 Personen aus der Leipziger XR-Ortsgruppe Platz genommen, diese hatten sich aber nicht einzubringen, sie sollten, so nötig, am Ende ein Urteil sprechen.

    AktivistInnen, die noch nicht lange bei XR waren, waren ausdrücklich aufgefordert worden, der Veranstaltung fernzubleiben - die Führungsriege befürchtete offenbar diese noch „ungefestigten“ Köpfe mit so einem Verfahren abzustoßen; außerdem bestand die Gefahr, die „Neuen“ könnten das zuvor geschaffene dämonische Bild von mir nicht mit jenem zusammenbringen, das sie sich in den zurückliegenden Plena von mir hatten machen können. Schließlich ging es um einen Ausschluss, den man sich nicht durch unsichere Kantonisten verderben lassen wollte.

    Bis zum Beginn des REC wurde ich über die Inhalte der gegen mich erhobenen Vorwürfe, über Zahl und Identität der BeschwerdeführerInnen im Unklaren gelassen - eine klassische Methode zur Erhöhung des psychischen Drucks. So erwartete ich gespannt die Enthüllung, wer meine vielen „Opfer“ denn nun sein würden, die sich monatelang nicht getraut hatten, mich mal anzusprechen, um sich über mein Fehlverhalten zu beschweren.

    Als Norman* in den äußeren Kreis fragte, wer zu mir in den Circle steigen wolle, meldeten sich ausschließlich Leute aus der Führungsriege von XR-Leipzig. In meiner Einschätzung durchweg einigermaßen selbstbewußte und eloquente Leute, die bestimmt nicht zu schüchtern sind, jemanden anzusprechen oder um ein klärendes Gespräch zu bitten. Aus dem „emotionalen Ausgleich“ wurde nichts. Ludwig*, der mir als erstes gegenübersaß, erklärte, nach den fast drei Monaten, die seit unserem Streit vergangen waren, seien seine Emotionen nicht mehr aktuell. Stattdessen fragte er mich nun nach meiner Motivation, bei XR mitzuwirken - und ob ich hinter den 3 Forderungen und 10 Prinzipien stehe. Wie in einem Trivialroman versuchte Ludwig* sich in der Rolle des Gesinnungspolizisten in einem politischen Schauprozess. Und schon der gemeine Leser weiß: Wer da mitspielt, hat verloren. Also lässt man es besser.

    Den weiteren Ablauf - mit zwei weiteren Beschwerdeführerinnen - werde ich an dieser Stelle nicht ausführlich referieren, erwähnt sei aber das Ende der Veranstaltung: Ludwig* forderte eine Abstimmung über meinen Ausschluss. Da dies offenbar für viele trotz der Inszenierung zu überraschend kam, konnte er sich damit nicht durchsetzen. Ein Folgetreffen wurde anberaumt.

    Nach dem Verlassen des Gebäudes ließ Ludwig* seiner Frustration freien Lauf, indem er herumbrüllte, über die Nachteile der Demokratie schimpfte und Teile einer Baustellenabsperrung herumwarf. Soweit zur Gewaltfreiheit. Ich erklärte etwas später auf Mattermost, dass und warum ich XR verlasse. Es folgte ein Shitstorm streng nach Lehrbuch, neue, wenig phantasievolle Vorwürfe wurden in Umlauf gebracht. Von Mobbing könne gar keine Rede sein, ich sei der Lügner, ein Macker, der Inbegriff toxischer Männlichkeit, der jedes Paradies vergiftet, und im übrigen hätte ich zur Sachbeschädigung aufgerufen.

    Auch Bundespressesprecher Tino Pfaff schaltete sich wieder ein, bereit, allem beizupflichten, was man ihm zutrug. Die 1. Forderung von XR „Sagt die Wahrheit!“ und das XR-Prinzip „No shaming, no blaming“ gelten offenbar nicht im Umgang mit KritikerInnen.

    Das eigentlich Erschreckende jedoch ist das Fehlen von Reaktionen auf die Rituale der Unwürde. Weder der Machtmißbrauch, der zur Zensur der Mailingliste durch einen kleinen Führungszirkel am Plenum vorbei führte, noch das allen Prinzipien widersprechende Zustandekommen des Inquisitionsgremiums, noch der Ablauf des Verfahrens wurde von den Leipziger „RebellInnen“ als Problem angesehen. Großes Geschrei gibt es immer nur, wenn sich KritikerInnen vermeintlich nicht an die Regeln halten - Urteilskraft gilt nur als Verurteilungskraft.

    Wie wenig die „RebellInnen“ bereit waren, sich auf die inhaltliche Auseinandersetzung einzulassen, zeigt das Protokoll eines Plenums der Gruppe Leipzig-Ost vom 11. März 2020, bei dem über das Verfahren gesprochen wurde: Dieses sei „nicht optimal gelaufen, aber war nötig und gut, dass es stattgefunden hat“. Und: „wir müssen für die Zukunft auch daran denken, wie wir ’toxische Trolle’ aus Plena/OG ausschließen.“
    Fazit

    Ich habe mir XR einige Monate lang von außen und dann von innen angesehen. Dabei hatte ich zunächst die Hoffnung, eine Bewegung gefunden zu haben, in der ich mich politisch engagieren könnte. Schon bald änderte sich meine Motivation dahingehend, dass ich die Notwendigkeit sah, politische Bildung in die Bewegung zu tragen und mich einem Abdriften in Esoterik und Ökofaschismus entgegenzustemmen. Viele derer, die mit ähnlichen Motivationen bei XR aktiv waren, haben aufgegeben.

    Im Rückblick erscheint mir der Umgang mit kritischem Denken besonders problematisch: „Wir sind eine lernende Bewegung“, aber unsere Kritiker haben alle keine Ahnung, wollen uns nur Böses, hegen „irrationalen Haß“ oder wollen „sich über uns stellen“. Kritisches Denken als notwendige Zuwendung zu Problemen wird vor allem als Bedrohung und Verunsicherung verstanden und entsprechend abgewiesen. Eine Urteilskraft, die hauptsächlich als Waffe geübt wird, verliert aber ihre konstruktive Funktion als Werkzeug zur eigenen Weiterentwicklung.

    XR bleibt mit seinen unausgesprochenen und nicht legitimierten Hierarchien weit hinter dem Standard des Rests der Gesellschaft zurück. Verborgen wird dies unter einer dicken, flauschigen Decke aus demonstrativer Wohlfühlkultur, „Care“, „Awareness“, „Gewaltfreiheit“ etc. Die dahinter tobende Gewalt bricht ungebremst hervor, wenn jemand abweicht. „Bekenne Dich zu den 10 Geboten, pardon, Prinzipien!“ Zweifel? Kritik? Ketzer!

    Extinction Rebellion ist eine zentral gegründete, dezentrale Bewegung. Und dieser Ur-Widerspruch ist nicht der einzige in dieser Retortenbewegung. XR ist politische Bewegung und Familienersatz versprechende sektenartige Struktur in Einem. Ohne politische Forderungen, mit umso mehr Wohlfühlklimbim. Die Bewegung will „Hierarchien überwinden“, unterwirft sich aber dem von Hallam & Co. gestifteten, als sakrosankt geltenden Programm, und bildet durch nichts als durch erhöhtes Aktivitätslevel legitimierte informelle Hierarchien aus. Es gibt weder Wahlen, noch Rechenschaftspflicht. Folgerichtig wendet man sich auch mit Forderungen nicht an die Parlamente, sondern an die Regierungen.

    XR wurde „von SozialwissenschaftlerInnen entworfen“ , die aber nicht bemerkt haben, dass eine demokratische Bewegung auch über Mechanismen zur Veränderung des Programms verfügen muß, weil es mehr bieten muß als ein Katechismus.5 Das Ergebnis sind unerkannte Selbstwidersprüche.

    XR spricht sich gegen Biologismen wie Rassismus oder Sexismus aus, verwendet jedoch für die eigenen Strukturen biologistische Sprache: So ist von der „DNA von XR“ die Rede oder vom "Vertrauen als Blut der Bewegung"6. Es gibt eine Bundes-AG (im XR-Sprecsh: „nationale“ AG), „DNA Care“, zu Deutsch etwa „AG Erbgutpflege“. Die Verwendung des Ausdrucks DNA für eine soziale Bewegung lässt darauf schließen, dass Veränderungen der Programmatik als widernatürlich abgelehnt werden.

    Tatsächlich reagierten viele „RebellInnen“ mit angstmotivierter Ablehnung auf Überlegungen, die 10 Prinzipien zu verändern. XR möchte Menschen aus allen politischen Lagern sammeln UND sich einheitlich politisch nach außen positionieren. Man möchte „offen für alle“ sein, drängt linke KritikerInnen aber raus.

    XR will auf Grundlagen der Wissenschaft gestützt agieren, setzt aber gleichzeitig auf Emotionalisierung, ist offen für Esoterik und Verschwörungsgläubige und verweigert sich der Grundlage aller Wissenschaft: dem Diskurs, dem Streit - immer unter Hinweis auf die Dringlichkeit des Anliegens.

    XR trägt seine Gewaltfreiheit so sehr wie einen Bauchladen vor sich her, dass andere Gruppen und Bewegungen sich dadurch manchmal als gewalttätig gelabelt sehen; der zugrundeliegende Gewaltbegriff ignoriert jedoch staatliche und ökonomische Gewalt weitgehend und besteht auf „gewaltfreier Kommunikation“, während Mobbing und äußerst aggressives Auftreten gegen KritikerInnen zur Normalität gehören.

    Meine Erfahrungen in dieser Hinsicht stellen selbstverständlich keinen Einzelfall dar, wie mir aus verschiedenen Ecken der Bundesrepublik berichtet wurde. Man möchte gerne vielfältig sein, fühlt sich in der Einfalt aber wohler: man ist weiß, jung und verfügt über einen recht hohen Grad formaler Bildung. Wer sich nicht einer bestimmten, angelernten Kommunikationsweise bedient, riskiert gemaßregelt zu werden.

    Zu anderen Gruppen und Bewegungen pflegt XR ein eher instrumentelles Verhältnis. Man überlegt diese zu unterstützen, nicht in erster Linie, weil man deren Anliegen gut findet, sondern weil man sich dadurch Zulauf zur eigenen Bewegung erhofft.7

    Bedenklich ist das krude Verständnis mancher Führungsgestalten von einem Leben in „Selbstaufopferung“, dem kaum je widersprochen wird. XR-AktivistInnen wollen „Emotionen [...] zur Grundlage des Handelns machen“. Die Kombination aus nicht legitimierten Hierarchien, Sektenartigkeit und gegenaufklärerischen Tendenzen sowie Abgrenzung gegen alles, was „links“ wirken könnte, beinhaltet ein großes Potential für das künftige Abdriften in eine ökofaschistische Bewegung.

    XR wird nichts zum Verlangsamen des Klimawandels beitragen - eher im Gegenteil, denn XR bindet Kapazitäten und schwächt damit Bewegungen, die einem modernen Anspruch an transparente und demokratische Organisationen sehr viel besser gerecht werden.

    Alle Namen sind frei erfunden

    Fussnoten
    1

    Vortrag in Göttingen: https://www.youtube.com/watch?v=lnPAL4TIAzQ

    2

    „Ich fühle Angst. Angst vor drohenden Hungerkatastrophen, Angst vor Trinkwassermangel. Wenn nicht für mich, dann für mein Kind und dessen Generation. Angst vor dem Zusammenbruch der Banken, die meine Ersparnisse, Reserven, Zukunftspläne mit in den Abgrund nehmen.“ Andrea auf Mattermost, 6.12.2019.
    3

    „Die letzten Jahrzehnte haben gezeigt, dass mehr Klima- und Artenschutz mit Petitionen u.ä. nicht erreicht werden kann - deshalb gibt es ja die Extinction Rebellion. Aber in Zeiten, in denen wir unseren gewaltfreien zivilen Ungehorsam nicht auf die Plätze und Straßen bringen können und ohnehin viel Zeit online verbringen, halte ich das Unterzeichnen von Petitionen für ein sinnvolles Puzzleteilchen jener *Online Rebellion / Love Rebellion*, die wir als Alternative jetzt auf den Weg bringen müssen.“ Edith* auf Mattermost, 24.3.2020.
    4

    „klimarettung ist antifaschismus. aber es gibt einen grund, dass nicht so zu verkaufen, weil mit der antifa als erstes straßenschlachten assoziert werden, was die bürgerliche mitte, ohne die wir die klimarettung vergessen können, verständlicherweise abschreckt.“ Ludwig* auf Mattermost, 5.12.2020.
    5

    https://www.youtube.com/watch?v=lnPAL4TIAzQ

    00:10:00.
    6

    XR Deutschland (Hg.): Ein selbstorganisierendes System (SOS). Das Handbuch (work in progress, Stand: 01.08.2019), S. 29. https://extinctionrebellion.de/documents/170/SOS-Handbuch-20190801_4.pdf
    7

    „Auch eine Fragestellung für die Vernetzungs-AG. Lokale Bürgerinitiativen, die sich z.B. gegen den Bau neuer Straßen engagieren, könnten wir ggf. unterstützen (braucht von unserer Seite nicht so viel Organisation/Logistik, sorgt aber trotzdem dafür, dass XR in den Medien auftaucht und verbessert wahrscheinlich bei vielen Leuten unser Ansehen). Deshalb wäre es gut zu wissen, was es in der Nähe für welche gibt (ein Beispiel, was ich kenne, weil auch die Rote Beete dabei ist, ist http://www.alternative-b87.de).“ Protokoll der Leipziger Recherche-AG vom 23.1.2020.

    #crise #sectes #rechauffement_climatique

  • Podcast | Méta de Choc
    https://www.metadechoc.fr/podcast

    Un nouveau podcast sceptique, zététique, par Élisabeth Feytit, que j’avais déjà pu voir dans une longue interview conf par la Tronche en biais sur le sujet des sectes ici :
    https://www.youtube.com/watch?v=C3VybvzoSt8


    dont on avait parlé là :
    https://seenthis.net/messages/747164

    Déjà une douzaine de podcasts très fouillés, très longs, de plusieurs heures sur une même sujet !

    merci @mad_meg pour le signalement de ses podcasts (je ne te remercie pas pour ma concentration)

    #podcast #Élisabeth_Feytit #sceptique

  • La lutte contre les sectes dissoute dans celle contre la radicalisation
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/10/01/la-mission-antisectes-absorbee-dans-l-organisme-de-lutte-contre-la-radicalis

    Selon le ministère de l’intérieur, qui a confirmé, mardi 1er octobre, une information de France Inter, la Miviludes, jusqu’ici directement gérée par Matignon, va en effet être absorbée par la Place Beauvau, d’ici au début de 2020. Un rapprochement qui marque un changement d’époque, et le primat accordé à la lutte contre la radicalisation djihadiste plutôt qu’à l’emprise sectaire dans un contexte budgétaire serré.

    Une erreur, estiment les associations qui travaillent avec cet organisme. Charline Delporte, présidente du Centre national d’accompagnement familial face à l’emprise sectaire (Cafes), fustige un recentrage qui laisse de côté la pluralité de la Miviludes : « On avait le volet éducation, le volet judiciaire, le volet formation, et là on n’aura plus que le volet policier, ce n’est pas possible. »

    Donc tant que les #sectes mettent les gens sous emprise sans en faire des terroristes, tout va bien ?

  • Chine : le poison jaune - ARTE Reportage | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/087017-000-A/chine-le-poison-jaune


    Personne ne sait qui paye pour les activités des adeptes du Falun Gong. Pourtant la secte poursuit des activités dont l’ampleur dépasse de loin ce qui serait faisable sur base de volontariat et de dons individuels. Le reportage apporte quelques éléments clé à la compréhension du géant du marché des religions asiatique sans tomber dans le piège des sujets de propagande préférés par les obscurantistes.

    Disponible du 17/05/2019 au 21/12/2021

    Fondée en 1992 par Li Honghzi, un fonctionnaire chinois formé, dans sa jeunesse, par des maîtres bouddhistes et taoïstes, la discipline combine gymnastique et méditation, spiritualité et rigueur morale, autour de trois principes cardinaux : vérité, compassion, tolérance. Les premières années, le Parti Communiste Chinois loue ses vertus et laisse le mouvement prospérer partout en Chine.

    Ouvriers, étudiants, membres de l’armée populaire de libération ou du parti communiste chinois, Falun Gong séduit toute la société chinoise. Ses adeptes se comptent par millions, au point de dépasser numériquement les membres du PCC... un concurrent idéologique perçu comme une menace par le président chinois Jiang, qui lance alors une vaste campagne de diabolisation. Sous le coup d’un mandat d’arrêt en 1998, son fondateur, Li Honghzi, trouve refuge aux Etats-Unis.

    Le 25 avril 1999, 10 000 pratiquants de Falun Gong demandent la reconnaissance de leur mouvement en se regroupant dans le quartier gouvernemental de Zhongnanhai, à Pékin. Les autorités chinoises décident alors « d’éliminer » Falun Gong, qualifiée de « secte maléfique ». Hors-la-loi depuis 20 ans, les millions d’adeptes de Falun Gong font désormais face à la puissante machine répressive chinoise.

    Réalisation : François Reinhardt

    #Chine #politique #religion #Falun_Gong

    • Qu’est-ce Falun Gong

      Palmer David. La doctrine de Li Hongzhi [Le Falun Gong, entre sectarisme et salut universel]. In : Perspectives chinoises,n°64, 2001. pp. 14-24 ;
      https://www.persee.fr/doc/perch_1021-9013_2001_num_64_1_2604

      Le monde selon Falun Gong

      Certaines sectes dites du « Lotus Blanc » sont liées à des rébellions contre le pouvoir impérial, telles que les révoltes de Xu Hongru (1622), de Wang Lun (fin du XVIIIe siècle) et des Huit Trigrammes (1813) ; de ce fait, les sectes populaires ont souvent été victimes d’une dure répression.

      L’eschatologie sectaire est reprise par Li Hongzhi qui annonce que nous sommes dans la « période de la fin du Dharma » prophétisée par le Bouddha Sakyamuni, période qui s’accompagne d’une corruption morale sans précédent dans l’histoire. « Actuellement, l’univers subit un grand changement. Chaque fois que ce changement se produit, toute la vie dans l’univers se trouve dans un état d’extinction. [...] Toutes les caractéristiques et matières qui existaient dans l’univers explosent, et la plupart sont exterminés. [...]

      Un nouvel univers est alors créé par des Grands Illuminés d’un niveau extrêmement, extrêmement élevé... ». Ces extinctions suivent un phénomène cyclique qui se produit à chaque fois que la civilisation atteint un niveau de développement scientifique dépassant son niveau moral.

      Selon Li Hongzhi, il y a des centaines de milliers, voire de millions d’années, des civilisations au niveau matériel, technologique et artistique extrêmement avancé existèrent. Ce sont elles qui ont fabriqué la lune, ainsi que les pyramides, qui n’ont rien à voir avec l’Egypte. La morale de ces civilisations s’étant perdue, les « Eveillés » décidèrent de les exterminer. « En fait, c’est une culture préhistorique qui s’est engloutie au fond de la mer. Par la suite, la terre a connu des changements, il y a eu plusieurs déplacements de plaques continentales, [et les pyramides] ont refait surface ». Lors de l’apocalypse, toutes les sciences et techniques disparaissent, et la poignée de survivants doivent recommencer l’histoire de l’humanité à l’âge de pierre. La terre aurait ainsi déjà connu 81 exterminations de ce type.

      Une partie des vivants, humains ou autres, sont épargnés de l’apocalypse et envoyés sur d’autres planètes. Ces extra-terrestres veulent maintenant revenir sur terre. Leur arme : la science moderne, à l’aide de laquelle ils s’infiltrent dans les esprits des hommes. « Je vous le dis, le développement de la société actuelle est entièrement produit et contrôlé par des extra-terrestres ». La science est une religion avec son clergé de licenciés, de maîtres, de docteurs, de post-docto- rants et de directeurs de recherche.

      Mais contrairement aux religions transmises par les dieux, c’est une religion transmise aux hommes par les extra-terrestres afin de les contrôler. Ces extra-terrestres veulent faire des expériences sur les hommes et les enlèvent pour en faire des animaux domestiques sur leur planète. Ils se sont aperçus que l’homme possède un corps parfait, et veulent donc se l’approprier. En s’infiltrant dans les corps des hommes à travers la science, ils veulent se substituer à eux. Ils injectent leurs ’choses’ dans les molécules et cellules des humains, afin qu’ils deviennent esclaves des ordinateurs et des machines, jusqu’à ce qu’ils soient remplacés par les extra-terrestres.

      « Pourquoi les ordinateurs se développent-ils si vite ? Comment se fait-il que le cerveau humain soit soudain si actif ? C’est l’effet de la manipulation de la pensée humaine par les extra-terrestres. Ces derniers ont assigné un numéro de série à chaque humain capable d’utiliser un ordinateur ».

      Ce que cette religion apporte à ses fidèles

      Le Falun Gong assimila non seulement les choses propres à Monsieur Li Hongzhi et l’essence d’une, deux, voire plusieurs écoles, mais en réalité, [Li Hongzhi] détient toutes sortes de pouvoirs prodigieux de l’univers ; autrement dit l’essence de ces écoles se cristallise toute entière chez Monsieur Li Hongzhi ».

      Et alors ?

      La Force de Li Hongzhi est transmise à travers son livre, le Zhuan Falun, un livre « omnipotent », dont chaque mot contient une multitude de bouddhas, de taos, de dieux et de corps dharmiques de Li Hongzhi, qui apportent l’illumination au lecteur. Chaque fois que l’adepte lit le livre, son niveau de compréhension progresse vers un niveau supérieur, et il trouve des vérités nouvelles qui lui avaient échappé la fois précédente — révélations qui, pourtant, ne représentent qu’une petite fraction des connaissances du Maître.

      « Le Zhuan Falun a fortement secoué les milieux scientifiques et technologiques du monde entier ! » : il dévoile et explique des mystères auparavant jamais révélés à l’humanité. Les dieux supérieurs disent : « Tu as donné aux hommes une échelle vers le Ciel — Zhuan Falun ».

      Cela me rappelle le modèle d’affaires d’un ex-collègue qui disait : tous les matins un imbécile se lève, il suffit de le trouver pour faire fortune . Bien sûr son idée impliquait de transformer cet exploit en exercice quotidien afin de créer une armée de niais à son service.

      J’ai du mal à croire que de telles fantasmes soient prises pour autre chose que l’inspiration d’un scénario de film ésothérique.

      Le cinquième élément / bande d’annonce
      https://www.youtube.com/watch?v=7rzmiE-pESk

      The Fifth Element / Official Trailer
      https://www.youtube.com/watch?v=N5vSg2DA3CI

      On note que l’élément ésothérique du film de Besson est mis en avant dans la bande d’annonce de langue anglaise alors que la publicité francaise montre uniquement le côté film d’action au décor futuriste.

      Pour le momement j’ai l’impression que le Falun Gong est la version chinoise de la Scientologie. Je comprend qu’à travers les dimensions typiquement chinoises du phénomène le danger qu’il constitue est nettement plus important que la menace de la Scientoogie pour nos sociétés.

      Après être arrivè à cette conclusion je me penche sur ce texte :

      Résolution du Parlement européen du 12 décembre 2013 sur le prélèvement d’organes en Chine (2013/2981(RSP))
      http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P7-TA-2013-0603+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR

      #cinéma #idéologie #sciences_fiction #sectes #apocalypse

  • Karkariya, la confrérie (secte) soufie marocaine qui enflamme l’Algérie cet été
    http://geopolis.francetvinfo.fr/karkariya-la-confrerie-secte-soufie-marocaine-qui-enflamme-l-a

    Les réseaux sociaux algériens n’en finissent pas d’être étonnés, partagés entre un fou rire contagieux et une indignation « patriotique ». Motif : des adeptes de la tariqa karkariya, reconnaissables à leur tenue bariolée, parcourent les villes de l’Ouest algérien.

    Un mot est venu enrichir, ces jours-ci, le vocabulaire algérien : karkari. Avant de définir l’idéologie, d’abord l’aspect extérieur. Un karkari est facilement reconnaissable grâce à sa muraqa’a, vêtement rapiécé multicolore. Et depuis quelques jours, les réseaux sociaux algériens s’enflamment pour ce phénomène. « Invasion », « intrusion », « diversion », les médias conservateurs bruissent d’indignation. En cause : des adeptes de la tariqa karkariya qui sillonnent les villes de l’ouest d’Algérie « qui menaceraient l’unité du pays ».

    Mais qu’est donc la Tariqa (Voie) karkariya ?
    Confrérie au Maroc, secte en Algérie, la tariqa karkariya repose entièrement sur son fondateur, cheikh Mohamed Fawzi al Karkari, originaire du Rif (Maroc). Né en 1974, l’homme (voir vidéo) réunit de nombreux adeptes.

    http://geopolis.francetvinfo.fr/sites/default/files/styles/asset_image_full/public/assets/images/2017/08/Karkariya-Maroc.png?itok=xXVP81Ls

    Le thème du moment en Algérie.

    #islam #sectes #soufisme #karkariya

  • Berliner Aussteiger: Warum ein junger Vater die Zeugen Jehovas verließ - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/themen/reportage/berliner-aussteiger-warum-ein-junger-vater-die-zeugen-jehovas-verliess/20111338-all.html

    Ausstieg bei den Zeugen Jehovas - Oliver Wolschke
    https://www.oliverwolschke.de

    Wenn du selbst kein Zeuge Jehovas bist und auch sonst nur wenige bis gar keine Berührungspunkte mit mir persönlich oder mit der Religionsgemeinschaft der Zeugen Jehovas hast, dann erwartet dich hier vielleicht nur wenig, das dich interessieren oder gar mitreißen wird. Vieles von dem, was ich niedergeschrieben habe, ist bereits öffentlich und kommt bei anderen religiösen Institutionen ebenfalls vor.

    Ich schreibe hier über meine Zeit bei den Zeugen Jehovas, wie ich ins Zweifeln kam und welche Informationen letztendlich dazu geführt haben, dass ich den Schritt raus wagte. Ich musste raus, es gab keine andere Option. Du wirst erfahren, dass es nicht leicht ist, die Zeugen Jehovas zu verlassen, auch wenn die Organisation selbst den Austritt als eine formelle Angelegenheit beschreibt. Doch dabei vergessen sie meiner Meinung nach den Menschen selbst, wie er fühlt, was er sich aufgebaut hat und wie viel im Leben eines Menschen dabei zerstört werden kann.

    Für wen schreibe ich hier? Ich glaube, dass ich in erster Linie für mich ganz persönlich geschrieben habe. Es ist eine Aufarbeitung der Dinge, die meine Familie und ich während und nach dem Ausstieg erlebten. Zum anderen schreibe ich für die Menschen, die uns kannten, die immer noch ein Teil der Organisation sind. Ich möchte diese Menschen, unabhängig von dem, was sie vielleicht per „Stille Post“-Prinzip erfahren haben, darüber informieren, warum wir als Familie ausgetreten sind. Außerdem möchte ich besonders unsere Freunde, die selbst Kinder haben, auf ein Problem hinweisen, das ihren Kindern zu einer Gefahr werden könnte. Besonders weil die Verantwortlichen, aus meiner Sicht, nicht genügend für Aufklärung sorgen.

    #religion #sectes #apostasie

  • Jim Jones, Jonestown, and People’s Temple : « Father Cares, » 1981 NPR radio documentary / Boing Boing
    http://boingboing.net/2008/11/19/jamestown-30-years-l.html


    Parfois on oublie à quel point les reortages radio peuvent être impressionnants. Voilà un exemple où ce format montre toute sa puissance.
    https://www.youtube.com/watch?v=6AkBaqnXlQw

    Radio documentary that utilized taped recordings found at the Jonestown settlement after the mass suicide of the followers of Jim Jones. This was put together by Noah Adams and James Reston Jr. to promote Mr. Reston’s newly released book; Our Father Who Art In Hell. Wikipedia says this aired in 1983 but I’m 90% certain this aired in ’81.

    While there is some strong language, this show was tastefully done and the tape recordings of actual suicides is not used. The narrator does recreate Jonestown’s final hours, however. If you must hear the actual tape, there’s several copies elsewhere on YouTube. The credits at the end of the program are missing. I ran out of tape. But, as far as I know, aside from the end credits, this is the show in its entirety.

    I apologize for the quality of the audio. Please understand that this was made using 35 year old cassette tapes. I maximized the volume and put them through an equalizer but the last half hour has a muffled sound to it that I was unable to make clearer.
    While this documentary is absorbing, I cannot recommend Mr. Reston’s book. I slogged my way through and found it very disappointing. Apparently James Reston Jr. is incapable of writing a book that does not go on and on about
    ...well, James Reston Jr.

    There are many books about Jim Jones but most are poorly written. Some were written by well meaning people who didn’t know how to write a book. Some were published to capitalize on the tragedy (one such book was written by a reporter while he was still in the hospital recovering from his bullet wounds). Some are outright hoaxes (don’t waste your time with any book that claims to have been written by the ’sole survivor’. There were many survivors). The only book on the subject that I can recommend is Raven by Tim Reiterman. It’s the only book that I’ve found so far that is by someone that knows how to write and bothered to do some in-depth research.

    #religion #sectes #USA #histoire #radio