• 300 000

    Allemagne. Volés la veille de la finale, 300 000 litres de bière retrouvés
    http://www.ouest-france.fr/allemagne-voles-la-veille-de-la-finale-300000-litre-de-biere-retrouves-
    (article du 19/07/14)

    La veille de la finale de la Coupe du monde, l’équivalent de dix camions chargés de bières avaient été volés dans un entrepôt de Krefeld, dans l’Ouest de l’Allemagne. Soit 300 000 litres, 600 000 pintes, ou 1,2 millions de demis !

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    Radars mobiles : 300 000 automobilistes flashés en un an
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/26/radars-mobiles-300-000-automobilistes-flashes-en-un-an_4389731_3234.html
    (article du 26/03/14)

    Trois cent mille automobilistes ont été flashés par les radars mobiles entrés en service il y a un an, révèle Le Figaro. Embarqués dans des véhicules banalisés des forces de l’ordre, les 99 appareils installés dans des Renault Mégane et des Peugeot 208 flashent dans les deux sens tout en roulant.

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    Les 300 000 km de la Petite Rosalie
    http://www.schiavon-sa.com/2014/01/le-record-des-300-000-km-de-la-citroen-petite-rosalie

    La petite Rosalie s’est affranchie de ce record sur le circuit de Monthléry de Mars à Juillet 1933 soit 134 jours, grâce à sept pilotes à 93 km/h de moyenne : 300 000 km

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    300 000 km/s
    … ou presque, puisqu’en vrai, c’est 299 792,458 km/s

    Et ça ne devrait pas trop changer, puisque c’est ce chiffre qui sert à définir le mètre à partir de la définition de la seconde.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitesse_de_la_lumière

    • bien joué

      pour l’occasion, quelques #seenthis_stats :

      275778 messages publiés
      2960 auteurs enregistrés

      8426 messages publiés dans les 30 derniers jours, postés par 324 auteurs
      – dont 5244 sont des nouveaux fils (pas des réponses)
      – dont 1403 ont provoqué une ou plusieurs réponses

      1928 messages publiés dans les 7 derniers jours, postés par 211 auteurs

      et 135 abonnés @7h36

      (il y a un an : http://seenthis.net/messages/188825)

  • Aigreurs administratives : La « marchandisation de l’humain », cet épouvantail !
    http://aigreurs-administratives.blogspot.ch/2014/10/la-marchandisation-du-corps-cet.html

    Le mot d’ordre de la Manif pour Tous de demain est « l’humain n’est pas une marchandise ! ».

    Il n’a en lui-même rien de très original. La « marchandisation de l’humain », ou encore du "corps"humain, est une menace régulièrement brandie, à propos de la GPA, mais également de la prostitution... C’est également une thématique qui bénéficie à la fois d’une certaine coloration de gauche ( la dénonciation du « marché ») et d’une tonalité moralisante (on ne fait pas de son corps ce qu’on veut) et un peu antimoderne (l’aliénation de l’homme à lui-même par la technique et/ou la jouissance reine) qui la rend sympathique à une partie de la droite. C’est un axe de convergence entre les différentes factions et familles politiques qui gravitent autour de la Manif pour Tous.

    Il se trouve que depuis plusieurs semaines, je relis Marx, pour diverses raisons, mais en partie en réaction à ma lecture de Nos Limites. La pensée marxiste n’étant nullement étrangère à la genèse de cette notion d’une « marchandisation de l’humain », j’ai eu envie de partir d’elle pour exprimer mon irritation à propos de celle-ci.

    #marchandise #humain. #Karl_Marx

    • #seenthis_police : le lien renvoie vers un commentaire et non vers le billet. Ca risque de créer des doublons invisibles avec les autres billets de SeenThis qui référencent ce lien.

      Et plus j’y pense, plus j’estime que c’est cette notion de devoir moral envers soi-même, qui est au coeur de la mobilisation contre la GPA, et non le risque hypothétique d’une « oppression » ou d’un « esclavage » des femmes porteuses.

      Si en effet on se situe dans une optique antilibérale, et qu’on estime que toute forme de travail salarié, dans le cadre de l’économie de marché actuelle, est traversée structurellement par des rapports d’exploitation, pourquoi accorder un statut spécifique, de « super exploitation », à la GPA (la prostitution, la pornographie, etc...) ? N’est-ce pas déguiser sous les allures d’une critique politique « objective » une conviction morale subjective, au risque de combattre un symptôme de l’exploitation de classe plutôt que ses causes ?

      Et si on se situe dans une optique libérale, et qu’on estime que le travail salarié « ordinaire », qui en d’autres temps ou pays a pu prendre la forme d’une exploitation à la limite de l’inhumain, voire de l’esclavage pur et simple, est arrivé dans notre pays à un point d’équilibre sinon absolument satisfaisant, du moins très vivable, pourquoi refuser par principe la possibilité d’un tel point d’équilibre pour la GPA ? Si on a confiance en la loi pour l’interdire, je n’arrive pas à comprendre pourquoi on n’aurait pas confiance en celle-ci pour en réguler l’application, pourquoi ce serait tout ou rien. Le problème ne serait pas tant la marchandisation de l’humain contre son gré, que la marchandisation contrainte (certes, dans certains cas, en matière de prostitution par exemple, il peut sembler techniquement difficile de toujours distinguer entre les situations contraintes et celles volontaires, et je peux entendre, je n’en sais rien, qu’on puisse argumenter au nom de la prudence, y compris dans le domaine de l’action policière et juridique, mais ça ne justifie pas à mes yeux d’identifier purement et simplement, par principe, exploitation et prostitution et exploitation, alors qu’il existe une prostitution volontaire, et même des prostituées volontaires et militantes féministes, qu’on silencie de fait sur leur propre vie).

  • Enthousiasme : Symphonie du Donbass, Dziga Vertov, 1930

    http://www.youtube.com/watch?v=fBLZzk6pp0M


    (entrecoupé de pubs, malheureusement et où manque la fin de la bande son, peut-être pour des problèmes de droits : le générique de début mentionne l’utilisation à la fin de la Première symphonie de Chostakovitch… que l’on n’entend pas !)
    Bande son scotchante !

    Un des tout premiers long métrages sonores soviétiques et premier documentaire sonore.

    L’affiche (graphiste inconnu)

    Sur le film, lui-même WP[ru] https://ru.wikipedia.org/wiki/Энтузиазм:_Симфония_Донбасса
    Une édition (allemande) en DVD http://www.edition-filmmuseum.com/product_info.php/info/p1_Entuziazm--Simfonija-Donbassa-.html

    Sur Dziga Vertov, WP https://fr.wikipedia.org/wiki/Dziga_Vertov
    mais aussi cette bio/filmo-graphie du Ciné-club de Caen
    http://www.cineclubdecaen.com/realisat/vertov/vertov.htm

    Dédicace spéciale pour @intempestive, à cause de la bande son, bien sûr. Mais aussi, dans la bio pointée ci-dessus (autour de 1915-1918)

    Il entreprend des études médicales à l’Institut de neuro-psychologie de Moscou. Il fonde son Laboratoire de l’ouïe. Avec un vieux phonographe, il enregistre et monte des bruits (scieries mécaniques, torrents, machines en mouvement, paroles, etc.) et réalise des montages de mots dans ses poèmes : Je vois, Start.

    Et surtout, parce que c’est en cherchant pour @intempestive que je suis tombé sur cette biographie,…

    Au Printemps 1918, Vertov se met à la disposition du Kino-Komitet (Comité cinématographique) du Narkompros (Commissariat du Peuple à l’Instruction publique). Il y devient rédacteur et chef monteur du premier journal d’actualité cinématographiques publié par le gouvernement des Soviets, le Kino-Nédélia (Ciné-Semaine). Au sommaire du premier numéro du Kino-Nedelia : Le Premier Mai sur la Place Rouge ; jour du service militaire obligatoire, départs pour le front ; exposition éducative de pièces anatomiques dans les kiosques de Moscou ;Réquisition et distribution des objets remisés par la bourgeoisie dans les garde-meubles.

  • « Ma rencontre politique et esthétique avec #Aurélie_Lierman »
    http://syntone.fr/ma-rencontre-politique-et-esthetique-avec-aurelie-lierman

    Aurélie Lierman est une artiste multidisciplinaire belgo-rwandaise. Elle fut récemment remarquée pour Anosmia, une œuvre qui explore la diversité du langage radiophonique, et qui se présente à l’écoute comme une pièce courageuse, une prise de risque politique et esthétique à la fois.

    A écouter :

    http://soundcloud.com/aurelielierman/iota-mikro-1

    http://soundcloud.com/aurelielierman/anosmia

    #Chroniques #Belgique #Kunstradio #Monophonic #Rwanda #Saout_Radio #création_sonore #audio

  • La notion de développement durable nous a endormis - Libération
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/99036334155

    Je découvre un peu tardivement cette interview parue sur Libé en mars, de Laurence Tubiana, professeure à Sciences-Po et fondatrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales, qui revient sur le rôle #politique des innovations sociales.

    « Les mouvements contestataires ne sont plus idéologiques, mais plutôt focalisés sur les changements de pratiques. »

    Ils ont une dimension DIY, en dehors du système politique. Et les nouvelles technologies leur donnent une nouvelle dimension.

    « Ces pratiques innovantes sont rejointes par des entreprises insérées dans le système actuel mais qui perçoivent ses limites et veulent désormais s’approprier ce qui est testé par la société. »

    Pour que les innovations sociales émergentes puissent se déployer, il faut leur donner de l’espace pour qu’elles (...)

    #participation #innovation_sociale

    • De la Chine au Brésil en passant par la Russie ou l’Ethiopie, on trouve des acteurs, y compris des entreprises, qui n’aspirent plus forcément à ressembler à l’Occident. On sort de quarante ans où l’idée était de rattraper ce modèle, sans le contester. C’est la première fois qu’il y a un réveil, partout. En Inde, par exemple, le nombre d’ONG, d’activistes, d’intellectuels qui remettent en question le modèle occidental est impressionnant. Il y a quinze ans, les travaux d’Amory Lovins[le père du concept de négawatt, ndlr], au Rocky Mountain Institute, paraissaient utopiques. Aujourd’hui, des régions, des villes, dessinent les contours d’un futur différent, où la consommation d’énergie serait drastiquement diminuée, où l’alimentation serait moins carnée…

      #bonne_nouvelle #seenthis_c-est_positif :-)

      Ce mouvement vient donc davantage de la base que des politiques ?
      Les élites politiques ne peuvent pas conduire le changement sans vision, sans direction, en accumulant des mesures. Parce qu’à chaque fois, il y aura des résistances, à cause de telle ou telle rente de situation. Pourquoi des camionneurs ont-ils détruit des portails écotaxe ? Parce que la mesure n’a pas été remise en perspective, en prenant tous les acteurs à témoin.
      La vision est indispensable, sinon on ne peut avoir que des « non ». Et dans une démocratie, les non sont très efficacement exprimés. En fait, je ne crois pas à un sens de l’histoire produit d’abord par les élites politiques. On le voit aujourd’hui, celui-ci est activement fabriqué par les citoyens.

      Oui, et ajoutons que les élites politiques n’ont pas de vision, parce que le système qui les produit ne sélectionne que ceux qui veulent accéder aux privilèges du pouvoir et non ceux qui s’engagent pour porter des valeurs et des projets réellement politiques, qui sont réellement animés par le service de l’intérêt général..

  • Pourquoi la France est-elle le pays qui a le plus fusillé « pour l’exemple » pendant la Grande guerre ?
    http://www.bastamag.net/Grande-Guerre-un-tour-du-monde-des

    Au moins 918 soldats français ont été exécutés entre 1914 et 1918. Ce qui fait de l’armée française celle qui a le plus fusillé, juste devant l’Italie, loin devant l’Allemagne et les pays anglo-saxons, selon la comptabilité officielle. Si plusieurs soldats condamnés à mort ont, depuis, été réhabilités, le sujet, un siècle plus tard, suscite toujours la controverse. Tour d’Europe des « fusillés pour l’exemple ». Quelques 918 militaires français ont été fusillés pour l’exemple pendant la « Grande guerre ». La (...)

    #Résister

    / A la une, #Mémoires, #Justice, #Europe, #Enquêtes

  • Michel Onfray, le nouveau paria de la gauche
    http://www.marianne.net/Michel-Onfray-le-nouveau-paria-de-la-gauche_a241452.html

    Depuis un tweet sur la « théorie du genre » et quelques déclarations sur France inter, Michel Onfray est devenu un traître à la cause, véritable paria de son camp. Le philosophe est désormais qualifié de réactionnaire ou de « Finkielkraut bis » par des médias plutôt marqués à gauche et qui s’érigent en gardiens du temple de la pensée — de gauche — autorisée.

    Heureusement, Marianne veille ! Marianne, Gardien du Temple ? Ou Vigie éclairée de la pensée - de gauche - labellisée ? A moins que ce ne soit Régis, le Templier des temps modernes, chevalier des temps de la pensée moderne juste.

    • Je me suis infligé la lecture jusqu’à la fin, histoire de savoir ce qu’il fallait en penser, quand on est qq’un de bien, comme Régis :

      A ces gardiens du temple de la pensée conforme, incapables de concevoir que la crise qui couve à gauche réclame de penser au-delà de son camp, Michel Onfray a répondu dans un long entretien donné à Philippe Bilger — cela les fera hurler — sur FigaroVox : « Comment peut-on penser cette civilisation mourante qui est la nôtre quand on est enfermé dans les catégories d’une certaine gauche ? On ne peut pas. Moi qui suis athée, je préfère un chrétien intelligent à un athée débile. Moi qui suis de gauche, je préfère un homme de droite intelligent à un homme de gauche débile. On s’interdit de penser la moitié du monde en considérant qu’on a des catégories pour voir le monde. Non, on voit le monde et les catégories nous servent. Accessoirement, elles sont de droite ou de gauche ».

      Un avis sans doute difficile à faire admettre à ces récents contempteurs du nouvel Onfray, auxquels le doute semble inaccessible. Pour ceux-là, la gauche ne se discute pas : « La gauche, tu l’aimes ou tu la quittes ! »

      J’imagine que Régis a fait des choix, dans les citations qu’il a reprise. Des choix à même de nous démontrer que Onfray avait des vraies idées progressistes à partager avec nous. Et... ces choix me laissent perplexes.

    • A moins que quand Régis écrit :

      par des médias plutôt marqués à gauche et qui s’érigent en gardiens du temple de la pensée

      il faille comprendre que ces médias usurpent un rôle dévolu à Marianne ?

      Son problème à Régis, c’est pas qu’il y ait des gardiens du temple de la pensée.... C’est bien plutôt qu’il lui semble qu’il y a trop de concurrence à Marianne (et à Régis) sur le créneau !

    • J’ai envie de dire qu’il y a déjà des automates pour rédiger les pamphlets chez Marianne. Une intro pour fustiger la « police de la pensée ». Un développement pour citer deux ou trois médias au hasard (citer l’Express parmi des médias de gauche, c’est forcément un automate qui s’est vautré...). Et une conclusion pourrave où on cite un homme de droite... Régis est un automate. C’est pour cela d’ailleurs qu’il n’a qu’un prénom, contrairement à Finki ou Onfray !

  • Le Medef propose une thérapie de choc pour créer un million d’emplois en cinq ans en France, dont la remise en cause de la durée légale du travail et un report de l’âge de la retraite, dans un « petit livre jaune » présenté mercredi par son président.

    Un petit livre jaune ... Ça ne s’invente pas. On espère au moins que les responsables syndicaux de la #CFDT vont le lire.

    le poison : http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/le-medef-propose-une-therapie-de-choc-contre-le-chomage-963797#xtor=EPR-226

    le contre-poison : http://seenthis.net/messages/274107

    (#SeenThis, c’est bien...)

  • Ça fait peur : une seule dose d’antidépresseur impacte le cerveau entier
    http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-ca-fait-peur-seule-dose-antidepresseur-impacte-cerveau-ent

    Dans nos sociétés, rares sont ceux qui n’ont jamais eu recours à un antidépresseur…

    Ok, on est combien, ici à n’avoir jamais pris d’antidépresseurs, même pas une dose ?
    1. Ma pomme.

    • Désolé de ne pas pouvoir ajouté ma touche personnelle à ce cocktail fruité. Je serai plutôt tenté de vous répondre par une partie charnue de mon anatomie car ça fait dix ans que j’en prends + une autre cochonnerie appelé thymorégulateur. Diagnostiqué bipolaire par une homéopathe nutritionniste (ça vous la coupe, hein ?), elle m’a orienté vers un psychiatre qui « maniait bien les drogues ». Effectivement, la combinaison des deux molécules a sensiblement amélioré mon état bien que le seul remède vraiment efficace ait été de me soustraire du milieu du travail. (congé longue durée + mise à la retraite pour invalidité).
      L’article de Marie-Céline Jacquier tendrait à prouver que les effets du « médicament » sont quasi immédiats (quelques heures de temps de réponse) alors que les médecins prétendent qu’un anti-dépresseur ne commence à agir qu’au bout de deux semaines. Peut-être faut-il ajouter « à agir de façon bénéfique » car en ce qui me concerne, les effets sont assez rapides surtout les effets indésirables. Un anti-dépresseur utilisé seul n’était pour moi qu’un cataplasme sur une jambe de bois. Il a fallu au moins vingt ans d’errance thérapeutique avant que cette homéopathe me l’explique clairement, les autres médecins spécialistes ou non de la question se contentant d’expérimenter des molécules variées aux effets vraiment « indésirables » et n’ayant pour seul bienfait que de me permettre de traîner de rechute en rechute.
      Quant à me passer de traitement, je l’envisage toujours comme un but lointain à atteindre mais le psychiatre qui me suit ne me laisse guère d’illusion. Parfois, il s’autorise à baisser l’anti-dépresseur quand je lui dis que je suis en « surchauffe », la fameuse phase « maniaque » que connait fatalement toute personne atteinte de ce trouble. On est bien peu de chose.
      #pharmaco-dépendance

    • Thérapie de groupe ? Pourquoi pas, si l’on s’efforce de penser et de parler librement, cad de ne pas ânonner ce que nous souffle l’idéologie.
      Trouver le « bon » psy est chose difficile. Il se reconnait d’abord à sa réticence devant les antidépresseurs. Parler vaut mieux que bouffer des saloperies. Du moins les réduire à minima. Hermano je suis avec toi.

    • Bande de rigolos, #excellent !
      Ce n’est pas parce qu’on ne prend pas d’antidépresseur qu’on n’est pas nihiliste, déprimé et pessimiste sur l’épaisseur du mur à traverser. Dans les périodes où c’est trop lourd à porter, je vous recommande ces petits remèdes de sorcières :
      – Arrêter de travailler
      – Écouter
      – Apprendre à se mettre en colère sociale sans se faire de mal
      – Arrêter de lire le diplo
      – Reprendre les promenades en forêt
      – Boire Millepertuis, Eau de mer et Nigari, un trio de choc !

    • – Arrêter de travailler (ça c’est fait)
      – Écouter (oui et prendre son temps pour le faire)
      – Apprendre à se mettre en colère sociale sans se faire de mal (encore très difficile)
      – Arrêter de lire le diplo (argl ! j’ai rechuté ...)
      – Reprendre les promenades en forêt (ça c’est fait)
      – Boire Millepertuis, Eau de mer et Nigari, un trio de choc ! (hmmm ... ?)
      – jardiner (ça c’est fait).
      – lire les adversaires intelligents (pas faciles à trouver)

      Concernant les psys, il y en a de toute catégorie. L’homéopathe m’en avait conseillé deux : un pour les drogues et un autre pour « soigner l’âme » (c’était bien la 1ère fois que j’entendais un médecin dire ça ...). C’est ce que j’ai fait pendant un an mais ma chère mutuelle a objecté que le second était de trop donc plus de remboursement, déjà que c’était sur la base d’une consult’ généraliste. Moralité, l’assurance maladie et ses affidés préfèrent que l’on carbure aux drogues psycho-chimiques plutôt que nous suivions une psychothérapie. Étonnant, non ?

    • En fait, pour être remboursé par la sécu, il faut trouver un psychiatre (qui à le droit d’ordonner des drogues) qui soit aussi psy +chologue ou +analyste, vu qu’il est médecin et prescrit des médicaments il est remboursable (de bourse -> couille ou la vie -> de banquier). Tiens, va falloir parler de l’argent et du patriarcat maintenant.

    • En plus, si tu bénéficies de l’ALD (affection longue durée), tu peux consulter ton dealer assermenté et te fournir en produits sans « bourse délier ». Merci qui ?
      Ceci dit, les produits que je consomme sont quasiment tombés dans le domaine public vu que les molécules de « nouvelle génération » ne marchent pas avec moi. Et hop, DTC l’industrie pharmaceutique !...

    • Rôh, j’y crois pas : vous oubliez l’essentiel dans votre liste de remèdes positivants !

      – faire l’amour, des câlins, des sourires !

      Ça a aussi des effets sur le cerveau et ça rend le monde plus chouette à vivre :)

      #MakeLoveNotWar

    • Et il n’y a pas que le cerveau qui est immédiatement modifié : le système digestif l’est aussi, de même qu’une ribambelle d’autres fonctionnements corporels décrits dans les effets indésirables.

      En revanche, comme le note @sombre, les effets positifs, eux, ne se voient qu’au bout d’une à deux semaines.

      Quant à l’efficacité des anti-dépresseurs dans le cadre de la dépression (ou des états dépressifs en général), une phase dépressive se soigne en moyenne en six à neuf mois sans médicaments ; de l’ordre de trois mois avec un anti-dépresseur. Encore faut-il trouver la bonne molécule et la bonne posologie.

      Quant aux bipolaires, qui enchaînement au cours de leur vie plusieurs dépressions (et la plupart du temps des phases dites « expansives »), ils savent mieux que n’importe qui qu’on ne peut pas se sortir d’une phase dépressive par une pensée magique.

      (@sombre, on ne guérit jamais d’un trouble bipolaire. Quand on va mieux, on parle de rémission, pas de guérison. Les anti-dépresseurs et/ou thymorégulateurs sont pris à vie. Il est exceptionnel, et sous strict contrôle médical, après des décennies de traitement sans rechute, qu’on puisse arrêter la médication sans nouvelle rechute.)

    • @aude_v Disons que les effets indésirables sont ceux qui ne correspondent pas à ceux escomptés.

      En tant que patient, je suis ravi d’avoir diverses molécules pour soigner mes bobos. Toutefois, je ne peux que regretter les innombrables effets indésirables qui vont avec.

      Pour ce qui est des anti-dépresseurs dans le cadre du traitement de la dépression, ils ciblent tout au plus quelques cm3 du cerveau. Cependant, la molécule bombarde tout le corps, soit plus de dix mille fois plus que nécessaire. C’est comme vouloir éradiquer un moustique au napalm. Forcément, ça fait des dégâts ailleurs. Et des dégâts parfois contre-productifs.

      Comme tu le notes, certains anti-dépresseurs peuvent être utilisés pour baisser la libido pour soigner l’éjaculation précoce. Or, un dépressif voit déjà une baisse de sa libido. Qui plus est, un symptôme typique de la dépression est l’anhédonie, à savoir l’incapacité à ressentir du plaisir. En baissant encore la libido, on réduit d’autant une source potentielle de plaisir. Aggravant du coup la dépression.

      Je rêve de la médecine du futur qui saura cibler précisément les cellules auxquelles on souhaite s’adresser, et aucune autre. Que ce soit par la nanotechnologie ou par les manipulations génétiques.

    • C’est misère de construire des croyances de #mieux_être sur de telles technologies. Pas que je sois absolument contre les produits de synthèse quand les crises de dépression font trop souffrir, mais parce que les paramètres qui agissent sur le mieux-être sont complexes et que sur le long terme cela constitue un cheval de troie pour imposer de sacrés saloperies à toute la population.
      Je pense au film Un monde sans fou qui montre très bien la place croissante de la rationalité scientifique dans les problèmes psychiques en traitant les effets. Un coup d’hormone et ça repart, mais vers quoi ? vers quelle normalité ?

      Je reste persuadée, peut-être à tort, que le mal-être, la folie ou la dépression sont d’abord liés à nos modes de vies et à la destruction systématiques de l’humain dans tous nos rapports, et qu’il faudrait requestionner cela avant tout.
      #pilule_du_bonheur

    • Oui, ces dernières années, la plupart des personnes que j’ai observé avaient une vie de merde insupportable et ont logiquement fini par fondre une durite. Grâce aux anti-dépresseurs, ils ont toujours une vie de merde, mais ils peuvent la supporter et, surtout, très important, ils continuent d’aller chaque matin à leur boulot de merde.

      J’ai un ami, notamment, qui bosse dans une très grosse boiboite qui siège outre-Atlantique et dont le principal produit, selon moi, est d’expérimenter de nouvelles méthodes de management folles depuis au moins 2 décennies.
      Dans les joyeusetés, comme l’évaluation à 360° (en fait, la version corporate du Maillon faible, sauf que là, tu joues ton job et gagne-pain tout les jours), il y a eu aussi la politique de la chaise vide. Quand un gars était éliminé après les évaluations, ils laissaient sa chaise vide sans explications pour l’édification des autres de l’open space. Mais c’est seulement après avoir formé les Irlandais qui, dumping social oblige, devaient remplacer l’intégralité de son service, que mon pote a craqué.

      Depuis, comme il me l’a dit lui-même, il bosse toujours dans une boite remplie de connards et d’enfoirés, mais maintenant, il s’en contrefout !

    • Dans cette conversation certains admettent que bi-polaires, dépressifs et autres subissent aussi un dérèglement de la

      chimie

      du cerveau. Les médecines proposées sont encore et toujours grossières et leurs effets indésirables incontestables. J’ai eu plusieurs parents frappés par ces troubles. Sans la chimie de la pharmacie actuelle ils auraient été dans de plus grandes souffrances. Certains se sont suicidés, je pense d’ailleurs qu’ils ont simplement usé de leur juste droit à en finir, mais j’ai bien cru voir aussi que la lucidité extrême qui les dominait était effroyable. Excessive. Ils n’eurent pas droit à l’oubli bienheureux qui chaque jour nous aide.

    • Tu as raison, @paulo, il y a aussi ceux qui sont les patients cibles de ces molécules, ça, on ne va pas le nier, des gens qui sauvent leur peau.
      Ce que l’on met en doute, c’est la généralisation de ce type de prise en charge pour permettre à des tas de gens de supporter un système social insupportable autrement et de continuer à y contribuer.

      Après, c’est l’œuf et la poule : est-ce que parmi les gens qui ont la chimie du cerveau à l’envers, il y en a qui n’étaient pas du tout prédisposés mais dont les conditions de vie ont fini par démolir l’organisme ?

      En fait, si tu préfères, je pense qu’on peut appliquer aussi étudier la dépression comme un fait social et pas seulement comme une pathologie individuelle. Exactement comme le suicide qui, tout geste intime qu’il a l’air d’être, n’en est pas moins un fait social massif qui s’amplifie selon le contexte extérieur.

      Par exemple, la prévalence deux fois plus importante de la dépression chez les femmes que chez les hommes est-elle seulement organique ou n’est-elle pas corrélée au fait que les femmes sont plus dominées et ont donc plus facilement la détresse de ne pas contrôler leur destin ?

      http://www.stresshumain.ca/chaire-de-recherche-irsc-sur-la-sante-mentale-des-hommes-et-des-femmes/chercheurs-cliniciens-et-medecins/depression-les-femmes-toujours-plus-a-risque.html

      Est-ce que certaines maladies psychiques ne sont pas plutôt des réponses adaptatives à un environnement malsain ou déréglé ?

    • Tu as raison Agnès Maillard : effectivement certains sont à ce point opprimés qu’ils peuvent « s’adapter » (et même en venir à se retourner contre eux-mêmes.) Dans notre échange de points de vues, disons qu’ici on change de « catégorie » : tentant d’analyser les effets pervers d’un environnement social
      « malsain ou déréglé » -( hormis l’utopie, où se trouverait une société saine et réglée ? )-, tentant donc d’analyser les effets nocifs de notre société, on doit alors trouver la force de se méfier et tenir la bride courte à notre idéologie qui immanquablement va se charger de tout expliquer. Difficile.

    • Je connais une famille où près de cinq personnes se sont suicidées en moins de deux ans. On a remarqué, avec ceux qui arrivent à en parler, que chacune s’était au fur et à mesure des années retrouvée isolée et avait en commun avec les autres de ne jamais dire son ressenti ou sa colère, sauf à en rendre les autres responsables.
      Une colère de désespoir non dit, se nourrissant d’elle même mais incompréhensible pour l’entourage, qui les a rongé sans que personne ne puisse rien faire.
      Cette colère qui n’a pas trouvé de point d’évacuation autrement que meurtrier, parce que le suicide est aussi un meurtre contre soi-même et l’expression violente et à la face du monde de sa croyance dans son libre arbitre solitaire. Sauf que le premier a franchir le pas a entrainé tout les autres à sa suite, preuve qu’il y a avait des liens, névrosés, mais des liens, donc des dépendances. On parle toujours d’individu, d’indépendance, de capacité à être seul, de cibler trois neurones ici, deux hormones là, et contre le monde entier, de lucidité, alors qu’il est sain que la plupart des gens souffrent dans ce monde de merde et le disent pour se reconnaitre entre eux, pour créer des interdépendances nécessaires au soutien de chacun.

    • je suis d’accord avec beaucoup de ce qui a été dit ci dessus, les anti dépresseurs servent beaucoup à « nous » faire supporter notre monde actuel.
      Cependant, en cas de dépression, ils ont pour objet d’enrayer le cycle mortifère dont le « canapé/lit » n’est que le précurseur.
      Le problème pour moi des anti dépresseurs et autres anxiolytiques est qu’ils sont prescrits, en France, comme une fin en soi alors que ce ne sont que des « dolipranes » qui permettent d’apaiser la douleur pour mieux la traiter.
      je m’explique : quand la dépression est trop ancrée, il faut dans un premier lieu apaiser cette douleur psychique afin d’éviter ce passage à l’acte qu’est le suicide.
      Mais ce n’est que le premier acte d’une pièce fort longue où le « patient/malade/personne » (choisissez le mot qui vous convient) devra être soutenu par d’autre « thérapie ». La psychanalyse en est une... mais pas la seule.
      Je ne parle pas ici des personnes souffrant de syndrome bipolaire qui nécessite une prise en charge très particulière et surtout très individualisée.

    • @touti :

      Je reste persuadée, peut-être à tort, que le mal-être, la folie ou la dépression sont d’abord liés à nos modes de vies et à la destruction systématiques de l’humain dans tous nos rapports, et qu’il faudrait requestionner cela avant tout.

      D’après ce que j’ai retenu concernant la bipolarité (dans toutes ses formes) :

      – la population générale compte 1 % de bipolaires ;
      – seuls 10 % des individus prédisposés génétiquement (antécédents familiaux) seraient bipolaires.

      Il en résulte que la bipolarité n’est pas une simple maladie génétique, mais bel et bien une maladie liée à l’environnement. Cependant, une fois déclaré, le trouble se soigne à vie, avec anti-dépresseurs et/ou thymorégulateurs. Des troubles connexes peuvent aussi accompagner le trouble bipolaire qu’il convient aussi de soigner.

      Les médicaments sont une chose, indispensable, mais ont des effets moindres lorsque non accompagnés sur le plan psychologique, recommandé, qu’il soit individuel, en groupe, ou familial. Cela montre bien la complexité de ce type de maladie, évoqué par d’autres intervenants.

      Enfin, notons qu’il faut en moyenne 8 ans et 3 médecins pour diagnostiquer un trouble bipolaire. Or, ce diagnostic devrait être envisagé dès la seconde dépression nerveuse, quel que soit l’intervalle de temps la séparant de la première (les dépressions nerveuses sont habituellement les phases les plus communes du trouble bipolaire).

      #santé-trouble_bipolaire

    • @aude_v remarque :

      Ok pour les traitement temporaires avec des effets secondaires. Mais une libido qui se traîne à cause d’un traitement à vie, c’est une raison en soi de déprimer. Et là c’est le monde médical qui n’est pas équipé pour comprendre l’objection.

      Souffrant moi-même de bipolarité (il paraît que ce n’est pas une maladie honteuse, alors j’en parle, pour vérifier si c’est vrai), je suis sous (divers) anti-dépresseurs depuis quelque douze ans, avec l’essentiel des effets secondaires décrits dans les notices de cette famille de médicaments.

      Concernant la sexualité, un effet (très) indésirable des anti-dépresseurs est l’anorgasmie. On pourrait croire qu’il s’agit avant tout d’un problème d’ego, de virilité. En fait, non. Mon principal problème a été de réagir à ça :

      Je ne te plais pas ? Tu ne m’aimes pas ?

      vécu avec mes deux amoureuses de cette période, sans aucun lien entre elles. Bref, un anti-dépresseur a un impact social, ou tout du moins amoureux. Et pas forcément positif. (Sauf, éventuellement, pour les éjaculateurs précoces, comme abordé précédemment.)

      Oui, il y a de quoi déprimer.

      #santé-anti_dépresseurs #sexualité #amour

    • @aude_v « le monde médical » auréolé de l’autorité de sa science se fait aussi le relais des laboratoires de chimie, qui ont fait interdire des tas de remèdes naturels (dont le millepertuis qui marche super bien) et se font beaucoup d’argent à caser leurs merdes. Après un accident de voiture, visite chez le médecin qui m’écrase les côtes de tout son poids pour voir quel effet ça me fait : c’est con je me mets à chialer tellement j’ai mal, et lui, logique scientifique à l’appui : « vous pleurez, vous êtes donc déprimée, voila une ordonnance de prozac ».
      Je refuse catégoriquement, réclame une radio sur laquelle on voit bien la côte fêlée…

    • – la population générale compte 1 % de bipolaires ;
      – seuls 10 % des individus prédisposés génétiquement (antécédents familiaux) seraient bipolaires.

      Il en résulte que la bipolarité n’est pas une simple maladie génétique, mais bel et bien une maladie liée à l’environnement. Cependant, une fois déclaré, le trouble se soigne à vie, avec anti-dépresseurs et/ou thymorégulateurs. Des troubles connexes peuvent aussi accompagner le trouble bipolaire qu’il convient aussi de soigner.

      Le facteur hérédité est reconnu dans l’apparition du trouble. D’autant que je me souvienne, mon père et ma grand-mère paternelle avaient des comportements typiques de ce trouble : épisodes thymiques, hyper-réactivité émotionnelle. Mais cela ne fait pas de leur descendance des bipolaires à coup sûr. Les facteurs socio-environnementaux déterminent l’apparition du trouble et son évolution la vie durant. L’apparition du trouble est favorisée par l’ambiance familiale (pour faire court). Tout ce qui concourt à augmenter le mauvais stress (car il y a aussi du stress positif), injonctions absurdes, humiliations à répétitions, surcharge mentale qu’elle soit professionnelle ou autre, contribue à faire flamber la maladie.

      Concernant les antidépresseurs, tous n’agissent pas de la même façon. C’est pourquoi une personne va mieux répondre à une molécule qu’à une autre. Le Prozac fait partie de la catégorie des inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine.
      Si on considère le cerveau comme une usine chimique, les neurones communiquent entre eux grâce à des médiateurs chimiques dont les principaux, ceux qui jouent sur le mental et l’humeur, sont la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine. une molécule déterminée va jouer sur l’un d’entre eux, parfois les deux, plus rarement les trois mais malheureusement c’est mon cas, j’ai besoin d’une molécule qui influe sur les trois médiateurs. Cette molécule est appelée tricyclique et c’est un vieux produit utilisé depuis des décennies. Son emploi n’est pas sans danger. Le principal est d’induire un virage « maniaque », une phase haute : désinhibition sociale complète, sentiment de toute puissance, agressivité ... On est « perché », oscillant du délire paranoïaque et de la colère la plus noire à un immense sentiment d’empathie envers ses congénères que l’on voudra « sauver » et dorloter même contre leurs grés, tout cela sur un fond d’agitation en pure perte car, surfant sur les idées et les concepts à la vitesse de la lumière, on s’éparpille en mille tâches et en myriades de projets fous. Physiquement, les effets de la dépression (hypersomnie, fatigue continuelle, perte d’appétit ...) sont gommés en une semaine. On a des ressorts dans les guibolles, un appétit d’ogre, et l’impression d’une force physique surmultipliée (impression de pouvoir traverser un mur ou d’arrêter un bus lancé en pleine vitesse, prise de risque inconsidérée surtout au volant ...). Un truc de ouf, une vraie cochonnerie maintenant que j’ai compris ce qui se jouait là-dedans.
      La prise d’un thymorégulateur (le plus commun étant le lithium) est censé temporisé tout ça.
      Suite à un ultime « burn out » le psy m’a prescrit d’autres antidépresseurs ainsi qu’un neuroleptique de « nouvelle génération », qui ne me convenaient pas (manque de pêche, anhédonie), j’ai fini par le convaincre de me redonner ce produit « miracle » lui faisant la « preuve par wikipédia » qu’il manquait une capacité aux molécules qu’il me prescrivait, celle de stimuler la production de dopamine, la médiateur chimique du plaisir et de la récompense. J’ai bien vu qu’il avait l’air interdit par ma connaissance de sa pharmacopée. Je lui ai dit que je m’étais documenté sur le sujet.

    • Je reste persuadée, peut-être à tort, que le mal-être, la folie ou la dépression sont d’abord liés à nos modes de vies et à la destruction systématiques de l’humain dans tous nos rapports, et qu’il faudrait requestionner cela avant tout.

      C’est en effet la thérapie par le bien-vivre et quand on souffre de ce genre de trouble, il faut s’entourer de gens bienveillants et fuir les relations toxiques. En général, les agressions de la vie relationnelle quotidienne peuvent produire des effets dévastateurs, tout dépend de la capacité de résilience de chaque personne. Cette capacité de résilience est conditionnée par le vécu de chacun.

      Oui, ces dernières années, la plupart des personnes que j’ai observé avaient une vie de merde insupportable et ont logiquement fini par fondre une durite. Grâce aux anti-dépresseurs, ils ont toujours une vie de merde, mais ils peuvent la supporter et, surtout, très important, ils continuent d’aller chaque matin à leur boulot de merde.

      .
      De façon générale (bien qu’il y eût et ait encore quelques rares exceptions), les psychiatres sont les chiens de garde de la société tout comme l’étaient les curés dans les siècles précédents.

      Par contre, quand tu dis « il est sain que la plupart des gens souffrent », là j’ai du mal à accepter. C’est une maladie, bordel, qui fait souffrir salement, les malades et leur entourage. On a pas le droit de laisser des gens souffrir comme ça. On ne parle pas de coup de blues, c’est une maladie mortelle même, quand on en arrive à la conclusion que la mort est juste la seule solution pour ne plus souffrir (et pas un meurtre contre soi même ni un moyen d’expression).

      Attention, ne disons pas que les dépressifs ont le monopole de la souffrance. Mais ils n’ont pas les moyens de sortir de cette souffrance par eux-mêmes. C’est ce que m’a révélé l’homéopathe que j’ai consulté il y a huit ans. Elle ne m’a laissé aucune illusion à ce sujet, j’avais besoin des « drogues » pour me remettre en selle. Malgré tout, il faut bien avoir à l’esprit que ces médicaments ne sont qu’une béquille pour stabiliser les variations de l’humeur et que vivre avec un trouble bipolaire est un « art » difficile mais on apprend de ses erreurs surtout si on est bien entouré.
      C’est vrai qu’il faut rappeler que le principal danger qu’encourt une personne dépressive, ce sont les idées suicidaires, violence contre soi-même mais qui peut également au préalable se déchaîner contre ses proches.

    • Ouh ben, @nicod_ tu veux qu’on fight ;-)
      merci @sombre qui a bien résumé ce que je voulais dire.
      Je maintiens que le millepertuis marche très bien et je n’ai jamais parlé d’automédication, j’ai parlé de remèdes naturels, la nuance est juste énorme, parce que cet argument sert à chaque fois à discréditer ceux qui voudraient se soigner autrement, avec des plantes par exemple, en les traitant de façon non dite d’inconséquents et d’irresponsables éminemment criminels. (Ce que je ne suis pas.) L’argument de la dangerosité a permis également de faire interdire la consoude ou la propolis libres comme la transmission de leurs usages par écrit sur les lieux de vente, comme si les gens étaient des imbéciles et que la santé était un domaine réservé, une chasse gardée.
      Je n’ai pas dit non plus qu’il ne faut pas et de fins connaisseurs, il y a de très bons phytothérapeutes pour se soigner avec des remèdes naturels dangereux sans s’empoisonner, très peu, parce que le lobbying de la pharmacie a fait fermer les herboristeries, supprimer le diplôme (en 41) et qu’il fallait aller jusqu’en en hollande étudier la phyto quand j’ai eu envie de cultiver des plantes médicinales.
      C’est un véritable débat de société à avoir sur la perte de notre autonomie et particulièrement dans le domaine de la santé.
      D’autre part, merci de ne pas tordre mon propos, il y a un misunderstanding car, j’ai écrit

      il est sain que la plupart des gens souffrent dans ce monde de merde

      parce que la souffrance qui saisit les gens qui dépriment existe par rapport à la chape de la normalité avec des standards de bonheur qui nous sont assénés tout les jours encadrés de publicité, pur déni de la réalité de la souffrance métaphysique ou morale. Ma position est de considérer les gens qui souffrent comme des personnes plus saines que tous ceux qui acceptent sans broncher parce qu’ils sont bien souvent les seuls capables de m’apprendre la perception fine du monde, ça ne veut pas dire qu’il faut les laisser dans leur souffrance, ou la solitude, ça veut dire au contraire que la société devrait y être attentive au lieu de les cachetonner pour qu’ils se taisent.

    • @aude_v, j’entends bien que conseiller à quelqu’un qui a besoin d’aide psychique ou psychiatrique de manger des graines de sésame peut-être non seulement inutile mais surtout exaspérant. J’espère ne pas être dans ce discours !

      Je ne me prononce pas sur l’aspect saisonnier, juste, je connais des personnes que le millepertuis a bien aidé à sortir de l’ornière de la dépression. Et pour info, il y a différents types de préparation du millepertuis, l’huile, déconseillée au soleil mais très bien pour calmer les brûlures, en cachet ou en solutions buvables en france tant que la vente est encadrée par un labo. Dans tous les cas, mieux vaut un bon phytothérapeute pour s’assurer de soins de qualité sous sa prescription médicale.
      Évidemment, rien n’est remboursé et c’est cher.

      Concernant le discours dénué d’empathie des médecines douces, je suppose que ce n’est pas tellement l’empathie ou la bienveillance qui caractérisent les milieux militants. Et la médecine/ la société en général manque d’empathie pour privilégier l’aspect technique, moins éprouvant émotivement.

      Mais je ne tiens pas à faire de prosélytisme, juste à ouvrir des portes, la #solution_miracle n’existe pas. Je penche plutôt vers des synergies, que tu nommes « éventail de solutions » qui sont à rechercher pour chaque personne.
      Les plantes sont encore dans des espaces non totalement décryptés scientifiquement, cela ne veut pas dire qu’on penche vers l’irrationnel mais qu’il reste des inconnus. Les études scientifiques ont de fait des limites d’expérimentations en isolant certaines molécules actives et ne peuvent considérer actuellement l’ensemble des facteurs en jeu. Par exemple pour résumer ces limites, le foie reste un parfait inconnu pour la science, on ignore encore comment il fonctionne, l’ensemble de ce qu’il filtre, sur quoi il influe etc.

    • Dis @monolecte. Il est super pourri cet article de futura sciences. Cf intervention de @nicod_ Euh oui, le scoop du siècle. Les antidépresseurs modifient le fonctionnement du cerveau. D’ailleurs, c’est ce qu’on leur demande ! #arf Et merci @sombre pour sa participation. Un peu ras-le-bol des conneries sur les bipolaires, dépressifs etc. Un peu comme si on disait soignes ta fracture ouverte avec de la camomille. Vous avez déjà côtoyé des personnes atteintes de ces maladies ? On dirait pas, parce que conseiller des tisanes à un dépressif, un vrai, pas un déprimé, burnouté etc. c’est aussi crétin que de laisser quelqu’un conduire après un binge drinking. #bah

    • Révolution de 1789, Esquirol pourtant partisan de l’ordre reste ambigu sur les effets d’une transformation radicale de l’existence collective, une intensification de la présence et du collectif, de la politisation, de la possibilité de décider au lieu de subir, sur la souffrance psychique :

      « le fanatisme politique et les maux qu’il a entraînés après lui ont fait éclater quelques folies ; mais tous les médecins ont observé que, pendant qu’ils s’appesantissaient sur notre pa- trie avec plus de fureur, il y avait moins de maux de nerfs et moins de folies »

      http://www.biusante.parisdescartes.fr/ishm/vesalius/VESx1997x03x02x067x072.pdf
      J’ai pas eu le temps de trouver d’autres références mais de vagues souvenirs d’études d’histoire me font t dire que la prévalence des troubles mentaux diminuent lors d’épisodes révolutionnaires ; idem pour l’immédiat, dans divers mouvements de luttes, des "gens à problèmes" ont trouvés à aller mieux, ais-je constaté, quoi que l’on sache par ailleurs sur le degré d’indifférence ou la dureté des rapports de forces en "milieu militant".

      Par ailleurs, un type comme #Jean_Oury à toujours pris soin de distinguer "aliénation sociale" et "aliénation mentale" à signifier que cette dernière n’est pas réductible à la première :

      ‘Depuis 1948, au moment de la condamnation de la psychanalyse par le jdanovisme, j’ai insisté sur la distinction entre “aliénation sociale” et “aliénation psychopathologique”. Prise de position fondamentale, d’autant plus qu’une vingtaine d’années plus tard les « antipsychiatres » considérèrent les maladies mentales comme simples effets des problèmes de société : thèse qui constitue l’un des facteurs de la confusion actuelle entre resocialisation et soins. Il est nécessaire de proposer quelques jalons pour lutter contre un processus de “déspécification” du fait psychiatrique. En effet, sur la base d’une idéologie médicale rudimentaire, cette attitude conduit à une hyperségrégation sous le couvert d’une technique moderniste [...]. Le mot “aliénation”, d’origine latine, apparaît dans plusieurs domaines : juridique, métaphysique, religieux, esthétique. Mais nous nous appuyons surtout sur les expressions germaniques, celles reprises par Hegel, puis Marx. L’étude des processus, des contextes sociaux qui sont en jeu dans cette sorte de “sémiose”, est d’autant plus importante que l’analyse de l’aliénation sociale est la base même de toute analyse institutionnelle’.
      http://ouvrir.le.cinema.free.fr/pages/reperes/prisnot/JO0708/JO_070919.pdf

      A la clinique de La borde, non seulement les psychotropes mais y compris des électrochocs (pas n’importe lesquels, pas n’importe comment) ont toujours été utilisé, selon les cas, dans une relation thérapeutique.

      Oury avait coutume de dire que la médecine était une branche de la psychiatrie...

      Cela pour dire que la souffrance psychique a à être prise en compte, quitte à laisser de côté certains interdits idéologiques (sur l’allopathie comme sur d’autres techniques). La dépression, ou d’autres troubles, sont eux aussi des tempêtes et des ouragans chimiques et neuronaux. Qui ne s’est pas retrouvé par exemple à appeler sos médecins pour qu’une stupide (mais nécessaire) injection de valium soit administrée, ou pour faire face, aider, dans tout autre situation atroce pourrait y penser à deux fois.

      La pharmacopée est souvent plus aidante et moins brutale que le quotidien, la famille, le travail , le chômage, etc.

      #folie #psychose #mélancolie

  • Le Billet de Gilles Fumey : Les curateurs en géographie : quelle plus value ?

    http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/schumaines/geographie/Pages/2013/147_lebillet.aspx

    A propos de seenthis...

    Le Billet de Gilles Fumey : Les curateurs en géographie : quelle plus value ?

    Connaissez-vous les curateurs ? Ils choisissent pour vous les œuvres exposées dans les musées ou les galeries momentanément. Ils font des choix, des commentaires et les présentations, le lien avec les artistes et le public. Les curateurs sur internet travaillent sur des plates-formes où les outils permettent de sélectionner des articles et les éditorialiser avant la mise en ligne. François Arnal, professeur au lycée Fauriel (Saint-Etienne, Loire), la pratique avec ses étudiants depuis quelque temps. Une manière de faire des apprentissages numériques différents d’un blog, de Facebook ou Twitter.

    #réseaux_sociaux #seenthis #partage #sources_ouvertes #ressources #géographie #circulation #circulation_de_l_information

  • “Dégoûtée”, la #photographe Newsha Tavakolian renonce au prix Carmignac

    #Arts et scènes | Lauréate du prix du photojournalisme de la fondation Carmignac, la photographe iranienne Newsha Tavakolian a préféré rendre l’argent et renoncer à l’expo prévue. En cause, l’attitude du propriétaire du fonds de gestion, qui voulait refaire le reportage à sa sauce.

    #récupération

    http://www.telerama.fr/scenes/polemique-newsha-tavakolian-prix-carmignac,116999.php#ETLCibmXCfLqHLts.01

  • Quelle sera la gravité de la prochaine épidémie saisonnière de grippe ?
    Predicting flu season severity is difficult
    http://www.chillicothegazette.com/story/news/local/2014/09/19/predicting-flu-season-severity-difficult/15917127

    It looks like many parts of Australia are having their worst flu seasons since the 2009 H1N1 outbreak, and double the number of cases from last year,” Ross County Health Commissioner Timothy Angel said. “New Zealand also looks to be having higher than normal influenza numbers, but neither of those things are a guarantee that our flu season will be severe.”

    Pour l’instant, le virus en circulation dans l’hémisphère austral est connu et sans mutation.

    Pour le doublement du nombre de cas, on peut noter que l’épidémie de l’année dernière était beaucoup plus faible (moins de la moitié…) que celle de l’année précédente. Cf. réseau Sentinelles

  • Vive le terrorisme ! | Robin Berjon
    http://berjon.com/vive-le-terrorisme

    Qui connaît son histoire sait que chaque époque véhicule son lot d’idées injustement vilipendées, ignorées, piétinées, qui se révèlent bientôt être de véritables maïeutiques à l’avènement d’un monde meilleur.

    Je pense notamment au Minitel qui, ayant fait de France Télécom un géant de la pornographie, lui permet ainsi de ne plus choquer quiconque avec ses tarifications souvent indécentes, voire licencieuses.

    Je pense aussi à la loi “anti-Amazon” qui a permis de rétablir la justice en augmentant toutes les commandes de 1 centime sans s’encombrer de la complexité qu’il y aurait à percevoir plusieurs centaines de millions d’euros d’impôts sur des ventes réalisées en France — il est bien plus simple de les récupérer par une politique d’austérité.

    Je pourrais encore citer Google+, un réseau social radicalement innovant dans son respect de la vie privée, chacun pouvant y publier ses pensées les plus secrètes en demeurant certain qu’elles ne seront jamais lues.

    Il me semble aujourd’hui, en plein débat sur le Projet de loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme que ce dernier est de ces idées bafouées iniquement, et qu’il est grand temps d’en faire ici l’apologie.

    #PJLTerrorisme

  • Soyez galant, ça rend les femmes bêtes - Les 400 culs
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2014/09/la-galanterie-.html

    Les adeptes de la galanterie affirment qu’il s’agit d’une simple marque de politesse, un « acte de courtoisie dans un monde de brute ». Ils affirment également que cela n’a rien d’un calcul : la galanterie est un acte gratuit, disent-ils, destiné à simplement rendre les relations entre humains plus agréables. Si c’était vrai, la galanterie ne serait en rien différente du simple savoir-vivre. Quand une femme tient la porte à un inconnu ou aide un vieil homme à mettre son manteau, dit-on qu’elle est galante ? Quand une femme offre un bouquet de fleur à son compagnon ? Quand une autre paye le restaurant à son compagnon ? Non. On ne dit pas qu’elle est galante mais attentionnée, gentille ou courtoise. L’adjectif "galant" ne s’applique qu’aux hommes. Quand il s’applique aux femmes, il change de sens. Ce qui montre bien que la galanterie n’est pas qu’une simple question de politesse. De quoi s’agit-il alors ?

    #sexisme #domination

    • « On ne dit pas qu’elle est galante mais attentionnée, gentille ou courtoise »
      Euh, petite question : Si elle est « courtoise », elle est galante. La courtoisie et la galanterie ne sont pas la même chose avec la même racine culturelle moyenâgeuse ou renaissante ?
      Après, c’est déprimant le traitement porté à la gentillesse. Que l’on soit « gentil » ou « gentille », on est considéré comme faible ou idiot. Pour le mâle ou la femelle.

    • La galanterie n’a rien à voire ni avec la gentiellesse, ni avec la politesse ni avec la courtoisie.

      Certaines femmes « obligent » les hommes à se montrer sexistes. Elles veulent qu’on leur ouvre la porte d’un restaurant et qu’on s’efface pour les laisser entrer les premières (ce qui est d’ailleurs le contraire de la politesse). Elles veulent être traitées en petites choses précieuses, c’est tellement romantique.

      Selon un sondage réalisé par Amour.com, 91 % des femmes estiment que les gestes galants séduisent toujours. Pourquoi ? Parce qu’elles confondent la galanterie (relation unilatérale de l’homme vers la femme) avec les égards qu’hommes et femmes courtois ou aimants se doivent d’avoir l’un envers l’autre, quel que soit leur sexe. La frontière est ténue entre la marque d’affection et la galanterie. C’est justement pourquoi que les femmes qui osent dénoncer la galanterie comme une forme de sexisme sont injustement accusées de vouloir abolir les preuves d’amour, les gestes affectueux, les marques de respect ou les formes élémentaires de la courtoisie qui sont des actes indispensables en société. […]

      Elles ne parviennent pas à faire la différence car le principe de la galanterie est de se dissimuler sous des formes subtiles et ambiguës… afin de mieux répandre son venin. Son venin : entériner l’idée que les hommes ont des devoirs vis-à-vis des femmes, le devoir de les protéger et les chérir comme des chevaliers servants.

      Je ne sais pas ce que tu appel gentiellesse @L’etranger mais pour moi un homme galant n’est pas gentil. C’est un homme qui me rappel à tout moment mon rang sociale d’inférieur vis a vis de lui.

    • Ça serait sympas d’avancer un peu sur cette question. C’est pas compliqué pourtant. La galanterie est uniquement sexiste. Un homme cis ne peut pas être galant vis à vis d’un autre homme cis. La galanterie c’est uniquement et strictent de rapports de genre donc tous les mecs qui viennent dire qu’il sont galants indifféremment vis à vis des hommes que des femmes sont
      Soit des machos irrécupérables qui se prennent pour des gentils
      Soit des machos irrécupérables qui jouent les victimes
      Soit des machos irrécupérables qui font exprès de pas comprendre

    • Tiens ! voici qu’on parle de ce qui m’a toujours intéressé !

      « machos irrécupérables » répète mad meg. Soit.
      Puis :
      « ...pour moi un homme galant n’est pas gentil. C’est un homme qui me rappel à tout moment mon rang sociale d’inférieur vis a vis de lui. »
      Alors là, je trouve qu’il y a de quoi être étonné. <Ton « rang social d’inférieure » ?
      Extraordinaire. Ce n’est pourtant jamais l’impression qu’on ressent à lire tes messages. Pas du tout ! Je n’arrive d’ailleurs pas à te lire continuellement, du fait de la brutalité assumée de tes énoncés (qui me fichent par terre.)
      Ta colère t’emprisonne. Mais n’en parlons plus. Bonne continuation

      Ensuite, Hermano : « retour sur investissement », « relation toxique » , comme tu y vas ! Tu connais des relations qui ne soient pas attentes et échanges ?
      Plus crûment, tu n’as jamais désiré baiser avec une ( ou un) inconnue ? Et si ce désir t’a effleuré, tu n’as pas eu l’idée de lui faire signe ? Voilà ce que peut être la galanterie dans sa forme la plus audacieuse. Donc pas la peine de tirer sur l’ambulance.

      J’ai toujours tenu la porte ouverte à une femme tout comme je descends les marches d’un escalier avant elle, (de façon à la retenir si elle se cassait la figure) et d’autres cas encore que je vous épargne pour m’éviter des mesures de rétorsion. Il me semble enfin que les relations entre sexes ( et de même sexe) sont inévitablement sexuées. Bref, comme vous y allez !

    • @mad_meg : mon intervention n’était pas fine de prime abord mais attention à ne pas surinterpréter mes propos.
      J’ai pas le temps tout de suite d’expliquer plus précisément ce que je voulais dire ici, j’essaierai ce soir. Tu penses sincèrement qu’au bout de 2 ans de participation aux discussions sur ce thème ici je n’ai pas compris ce que c’était que la galanterie et que je suis un « macho qui se croit gentil » ?
      J’ai volontairement usé du terme de galanterie parce qu’il me semble qu’en étant « courtois » avec mes pairs masculins dans des situations d’ordinaire réservées aux usages galants, ce que j’assimile de façon abusive à de la galanterie, cela peut nous aider à nous faire prendre conscience de la condescendance/stratégie intéressée qui se glisse dans certaines postures (pas forcément conscientisées). Et sinon de toute façon comme dit @biggrizzly la courtoisie c’est la condition minimale du vivre ensemble, et c’est un truc particulièrement peu développé en France où malgré nos grandes belles idées humanistes, le rapport à autrui reste particulièrement « viril » et macho...

    • @paulo qui dit que

      Plus crûment, tu n’as jamais désiré baiser avec une ( ou un) inconnue ? Et si ce désir t’a effleuré, tu n’as pas eu l’idée de lui faire signe ? Voilà ce que peut être la galanterie dans sa forme la plus audacieuse. Donc pas la peine de tirer sur l’ambulance.

      Amigo ! Maintes fois quand les cellules concernées de ma carcasse subissaient des déversements paroxystiques de testostérone. Maintenant un peu moins. L’âge sûrement ou alors les produits chimiques. Quant à faire signe (de façon audacieuse), j’ai toujours été du genre balourd comme un ours, mais oui, j’en ai croqué aussi. Maintenant, tu as deux cas de figure : soit tu te prends un râteau (le manche et les dents) et c’est le moindre mal ou alors, tu as « pécho » et là, les choses se compliquent car tu t’attaches à ton partenaire et vice versa. Et c’est bien une relation toxique qui s’installe car l’un des deux attend toujours quelque chose que l’autre ne pourra pas lui donner et c’est déception, reproches, souffrance et compagnie. Et pour comble, il y a des toxiques qui créent une forte dépendance. C’est pourquoi j’ai maintenant tendance à défourailler quand se pointe l’ambulance des bons sentiments.

    • Aïe, aïe ! Hermano sombre, il n’y a pas de rapports « égaux » ni en amour, ni en (presque) rien, sauf peut-être au bureau de vote. Et je sais que tu le sais. Et, en plus, c’est heureux, sinon on se flinguerait... Imagine un peu des rapports pareils ?! On n’attendrait donc plus rien ?!

      Maintenant Aude V, non c’est pas une affaire d’être « cruche » ; ainsi toi, tu n’es certainement pas cruche et pourtant tu as du tomber par terre, non ? Et là, pour le coup qu’on a l’air cruche... Non ? ( bise à « celle qui a dix mois »)

      Non Nicolas ! Non et non ! les règles de la politesse exigent dans le cas que tu évoques de monter devant une telle personne, afin de ne pas porter involontairement ton regard au ras de l’ourlet. Là aussi je sais que tu ne l’ignores pas. L’affaire est sérieuse.

    • @aude_v qui dit que

      Les gars, c’est sympa de parler d’amour et de désir à propos d’une contribution sur le sexisme mais oserais-je interpréter ça comme une conversation de dominants pour qui l’emprise des hommes sur les femmes est vraiment peu de chose ? Vraiment, « rapports hommes-femmes » semble signifier des choses trop différentes pour qu’on puisse en parler respectueusement. Même ici, je rêve !

      Le sexisme c’est aussi ça : une sorte de relation asymétrique entre le désir de chacun (terme neutre désignant aussi bien le masculin que le féminin). Et bien sûr, je te l’avoue, j’ai été un mâle dominant, ton ennemi, en quelque sorte. Désolé d’avoir divergé du sujet initial mais je n’ai manqué de respect à personne et je pense avoir fait preuve qui plus est, d’une certaine auto-dérision.
      Quand j’étais étudiant (il y a bientôt 40 piges quand même), j’ai fréquenté une fille qui faisait partie du groupe"femme" du campus.
      Un jour, j’ai souhaité participer à une réunion « féministe ». La responsable qui m’a reçu m’a signifié que, en tant que mâle (et donc très potentiellement dominant), ce ne serait pas possible. Mais qu’elle ne voyait pas d’inconvénient à ce que je fasse du prosélytisme pour leur cause auprès de mes congénères mâles. Dont acte, bien sûr, mais, tu dois bien t’en douter, le chemin fut semé d’embûches. « Toi et ta copine du groupe femme », c’était la moins féroce des réflexions qu’on me faisait.
      Ceci dit, les luttes féministes m’intéressent. J’essaie au quotidien d’être moins dominant et aussi le plus partageux possible concernant les tâches domestiques. C’est fort modeste, j’en conviens, mais le plus long des voyages ne commence-t-il pas toujours par un premier pas ?

      Donc encore une fois, désolé de cette aparté avec le sieur @paulo qui comportait quelques termes d’un vocabulaire trivial qui ont pu effectivement choquer.
      Un dernier truc, si j’étais vraiment le blaireau macho que tu soupçonnes, crois-tu que j’aurais parlé de ceci ?
      http://seenthis.net/messages/299673
      Savoir que je vis dans ce genre de société, ça me troue le cul (et là, ce n’est pas moi qui suis grossier, c’est le monde dans lequel on vit).

    • En fait la galanterie c’est simple, c’est du gagnant-gagnant (et perdante-perdante cqfd).
      D’un coté @Paulo fait l’effort de me ralentir dans les escalier et en échange je peu fermer ma gueule de mégère.

      Ca donne envie d’être maintenu c’est certain, mais on pourrais affiner un peu le sujet.

      Dans mes recherches sur l’histoire des féministes j’ai découvert Sojourner Truth
      http://ecole-athena.blogspot.fr/2013/11/41-sojourner-truth.html
      une femme forte et courageuse qui a fait un célèbre discours en 1851 « Ain’t I a woman ? ».

      Un beau jour de 1851 aux USA, des féministes blanche discutaient de la galanterie et du sexisme dit bienveillant. Et elle essayaient d’expliquer à ces messieurs de 1851 qui prenaient l’affaire aussi sérieusement que @Paulo nous le montre en 2014, que la galanterie c’est du sexisme et que ca pose des problèmes qu’on peut constater dans l’article linké par @monolecte sur les performances féminines en relation à la galanterie.
      Mais Sojourner Truth qui est dans la salle ne comprend pas et elle dit :
      « Ain’t I a woman ? »

      Dat man ober dar say dat womin needs to be helped into carriages, and lifted ober ditches, and to hab de best place everywhar. Nobody eber helps me into carriages, or ober mud-puddles, or gibs me any best place! (…) And a’n’t I a woman? Look at me! Look at me! Look at my arm! (…) I have ploughed, and planted, and gathered into barns, and no man could head me! And a’n’t I a woman? I could work as much and eat as much as a man – when I could get it – and bear de lash a well! And a’n’t I a woman? I have borne thirteen chilern, and seen ‘em mos’ all sold off to slavery, and when I cried out with my mother’s grief, none but Jesus heard me! And a’n’t I a woman?

      et la traduction

      Cet homme là-bas dit que les femmes ont besoin d’être aidées pour monter en voiture, et qu’on doit les porter pour passer les fossés, et qu’elles doivent avoir les meilleures places partout. Personne ne m’aide jamais à monter en voiture, ou à passer les fossés, ou ne me donne une meilleur place ! (…) Et ne suis-je pas une femme ? Regardez-moi ! Regardez-moi ! Regardez mon bras ! (…) J’ai labouré, planté, et rempli des granges, et aucun homme ne me précédait ! Et ne suis-je pas une femme ? Je pouvais travailler autant qu’un homme, et manger autant qu’un homme – quand j’avais assez à manger – ainsi que supporter tout autant le fouet ! Et ne suis-je pas une femme ? J’ai mis au monde treize enfants, et vu la plupart d’entre eux être vendus comme esclaves, et quand j’ai pleuré avec ma douleur de mère, personne à part Jésus ne m’écoutait ! Et ne suis-je pas une femme ?

      –--------------

      Grâce à Sojourner Truth on se rend compte que la galanterie n’est pas uniquement une question de sexe. S’y ajoute la race et la classe.

      Il y a de nombreuses exception et dispense à la galanterie et elles sont très significatives.
      Par exemple les prostituées n’ont pas de problème de galanterie, comme les femmes de ménages pour lequel aucun @paulo ne se précipite pour leur éviter de se casser la gueule quant elle passent la serpillère. En fait la galanterie c’est un moyen qu’ont les hommes de valider socialement certaines femmes. Il y a les respectables, celles qui ont le privilège d’être ralentie dans l’escalier, et puis les autres qui peuvent bien aller crevé comme le bétail qu’elles sont.

      Le truc c’est que depuis 1851, on a pas bougé d’un millimètre sur le sujet. Pas plus que sur #seenthis vu que sur chaque sujet qui parle de ca dans lequel on explique bien que la galanterie c’est les rapport homme femme et à tous les coups il y a un mec qui passe, et qui dit « oh mais moi je suis galant avec les hommes comme avec les femmes » alors que le texte que commente cet homme explique précisément l’inverse. Ca marche à tous les coups et depuis au moins 1851....

      Alors @petit_ecran_de_fumee quant toi que je considère pas comme un @paulo justement, tu viens dire « oh mais moi je suis galant avec les hommes comme avec les femmes » je désespère et je suis en colère et j’ai bien raison de l’être. Pour qu’on avance un tout petit peu ca serais sympas d’accepter que le mot galanterie ce n’est pas le synonyme de politesse, ni de courtoisie, ni de savoir-vivre, ni de gentillesse, ni d’empathie ou je ne sais quoi que le prochain mec de passage va inventé. La galanterie c’est les règles sociales qui régissent les interaction hommes-femmes et qui sont d’abord sexistes mais aussi classicistes et racistes.

      Aussi pour finir sur la galanterie (on peu rêver)
      dans cette langue si laide qu’est le français, comme d’habitude quant on passe au féminin il se passe un truc étonnant ;
      Un homme galant c’est un couillosaure,
      mais,
      une femme galante c’est une prostituée.

  • Encore un #Seenthis_help à propos de #DNS ! Avec un peu de #viePrivée dedans.

    C’est à propos d’#autorité DNS public et privé dans un réseau local.

    Je possède le domaine tc2.fr. Que j’utilise entre autre pour mon serveur SMTP. J’aimerais utiliser ce domaine aussi dans mon réseau local, mais si possible sans avoir un sous-domaine (type local.tc2.fr) dédié à cela.

    Problème : je n’ai pas non plus envie que des informations privées (par exemple nom de mes machines avec machine.tc2.fr, service avec service.tc2.fr) sois révélées à tout le monde à travers le fichier de zone. J’aimerais donc pouvoir avoir une séparation entre la zone DNS publiquement disponible, et celle du réseau privé.

    Mes questions sont donc :

    – Est-ce que ce que je dis à du sens ?
    – Est-ce un usage « courant » ou est-ce que je chipote un peu trop ? Ou est-ce que je me complique la vie ?
    – Comment réaliser ça de manière assez propre ?
    – Quel est votre avis sur la solution suivante :

    La solution que j’ai en tête consiste à mettre en place deux autorités, une accessible publiquement et l’autre accessible de manière uniquement dans mon réseau local ; et de faire en sorte que mon résolveur local pointe toujours vers mon autorité privée lorsqu’il cherche à résoudre la zone tc2.fr. L’idéal dans ma tête serait de ne pas avoir à gérer deux fichier de zones différent pour un seul domaine.

    Merci d’avance pour toute aide ou pointeur sur le sujet :)

    • 1) Oui, cela fait sens :-)

      2) C’est courant, encore que la grande majorité des gens choisissent la solution propre, un sous-domaine.

      3) La solution sale, avec BIND, est d’utiliser les vues (truc compliqué que je déconseille).

      4) Cette solution fonctionne (confession : j’ai mis ça en place sur un site et c’est toujours en production...) mais elle complique le déboguage (un dig NS tc2.fr ne donnera pas le même résultat partout).

    • Wow, merci pour cette réponse ultra rapide !

      Je vais faire quelques tests sans sous-domaine dédié pour voir, et si ça me complique trop la tâche et le déboguage je dédierais un sous-domaine au réseau. La complexité du réseau n’est pas très grande, du coup ça devrait aller !

      Merci encore pour ce retour sur le sujet.

  • Pour #indexer sur Mac #Spotlight- des emails (fichiers *.eml) non gérés par Mail.app, il faut se lever tôt — voici la soluce :

    ouvrir /System/Library/Spotlight/RichText.mdimporter/Contents/Info.plist et ajouter <string>com.apple.mail.email</string> ; puis redémarrer l’ordi

    (trouvée ici http://ars-codia.raphaelbauer.com/2010/12/index-eml-files-using-spotlight-in-mac.html mai avec une faute)

    #eml #seenthis_outils <- ce tag car je teste un export de tous les messages seenthis au format .eml

    • Tiens j’y ai repensé ya pas longtemps, je continue à me dire que l’IMAP/format mail, est une bonne méthode de stockage et de partage de contenus. Surtout que mise à part des interfaces, il n’y a aucun blocage à modifier des contenus déjà en ligne (cf le plugin un peu basique que j’avais trouvé pour TB qui permettait de modifier un message IMAP quelconque). Il « suffirait » juste de meilleures interfaces et automatisations (par exemple générer la version HTML du mail à partir de la version texte, que ce soit en local ou sur le serveur) et on a un bon truc synchronisable, semi-décentralisé, etc.

    • oui ! C’est ce que je suis en train de tester, pour l’instant j’exporte uniquement mes propres messages au format eml, dans un seul et unique répertoire git que je pousse sur github :
      https://github.com/Fil/seenthis-messages

      Fait :

      – 1 commit par message (c’est plus lent mais c’est plus utile qu’un gros commit où il y aurait tout)

      – 1 commit par correction (non rétroactif), avec la bonne date de modif

      À faire :

      – ça marche en batch ; il faudra que ce soit plutôt fait à chaque édition sur le site (avec un délai)

      – ça marche uniquement en push (serait génial de pouvoir modifier mes posts depuis github)

      – éventuellement associer le html, pas juste le texte (mais n’est-ce pas le rôle d’un script externe… ?)

      – envoyer aussi les messages associés (favoris réponses)

      – gérer les liens entre messages et réponses

      – voir si ce n’est pas mieux de fabriquer un repo par année

      – sécurité (créer un compte github pour root@seenthis.net et l’ajouter comme collaborateur ?)
      ou alors plus simple : ouvrir le répertoire git directement sur seenthis (et ne pas du tout passer par github ; à chacun·e de voir ensuite ce qu’ille veut faire de son repo)

      (autres ?)

    • Ça c’est pour le format EML (qui est un bon choix, on peut tout mettre dedans, quitte à mettre du YAML dans le corps ou utiliser des entêtes proprios pour les trucs en plus). Mais je me dis aussi que l’IMAP+SMTP est un bon moyen de synchroniser/diffuser/dupliquer des infos entre plusieurs serveurs, plusieurs instances d’un même outil (ça évite de réinventer la roue, comme plein de projets de rézosocio décentralisé).

    • En fait je sais pas pourquoi je m’emmerde à faire la passerelle git sur le serveur … essayons de séparer les besoins :

      Le seul rôle essentiel qu’a seenthis.net, c’est de maintenir une base de textes à jour et de la rendre accessible facilement. C’est cette seconde partie qui est pas géniale actuellement, entre les RSS, l’API de consultation et l’API de backups qui sont tous limités, complexes, et lents.

      Idée : pourquoi ne pas remplacer tout ça par un simple export de données dans une arborescence assez bien foutue*, qu’on publierait alors avec un démon rsync. Chacun·e pourrait alors mettre en place des services (sauvegarde complète ou partielle, commit vers un répertoire git, système d’édition, passerelle vers #SàT, etc.) sur sa proche machine.

      * Arborescence que j’envisage à l’heure actuelle :

      2013/03/f/fil/20130301-1234-c-est-mon-anniversaire.eml

      ça permettrait de backuper « tout », ou « tout ce qui est récent » (2014/), tout ce qui est fil en listant n années, uniquement le plus récent de fil, etc.

      La partie login + timestamp + id_me permet d’identifier un message de manière unique.

    • bon il me semble que ça marche assez bien en fait ce modèle… il suffira de pondre quelques fichiers supplémentaires pour avoir éventuellement les partages, le profil, la liste des gens qu’on suit.

  • Pourquoi #Diaspora* interdit de modifier ses posts
    https://wiki.diasporafoundation.org/Current_and_future_development#Editing_posts

    there are some good reasons not to allow editing of posts once the post has been made. One of these is that if someone comments on a post and it is then changed, that is unfair on the commenter, as it may make their comment look irrelevant, ridiculous or offensive. Another is that, in a distributed network, it can lead to different versions of a post existing on different pods. For these reasons, it’s unlikely that editing of posts will be allowed in diaspora* until such hurdles can be overcome.

    (vive #seenthis !)

    À part ça la version 0.4 de diaspora commence à ressembler à quelque chose d’utilisable ; je teste chez frama : https://framasphere.org/u/fil .

    EDIT : une modification pour tester l’affichage de la date de modification

    • je pense que la meilleure façon de faire c’est d’autoriser la modification du message tant qu’un message/commentaire n’ pas été posté à la suite. Ça permet de garder la cohérence des messages tout en permettant les modifs qui interviennent juste après, en général la correction de fautes.

    • Un petit extrait de la traduction en cours du livre de danah boyd (C’est compliqué, parution bientôt chez C&F éditions) qui offre une tout autre perspective sur la possiblité de modifier :

      À Washington DC, j’ai rencontré une jeune afro-américaine de dix-sept ans dénommée Shamika qui avait trouvé que ses camarades adoraient utiliser de vieux statuts et les ressortir dans un nouveau contexte pour « faire des histoires ». Elle trouve cela exaspérant parce que les posts envoyés il y a un mois n’ont jamais été fait pour servir de combustible aux échanges présents. Pour éviter ça, Shamika a pris des mesures radicales en effaçant les contenus du passé. Chaque jour, quand elle se connecte à Facebook, elle lit les commentaires qu’elle a reçu puis les efface. Elle regarde les commentaires qu’elle a laissé sur les posts de ses amis ou sur leurs photos et les efface. Elle nettoie systématiquement sa présence sur Facebook, une pratique appelée le « blanchissement de mur - whitewalling » par laquelle elle est certaine que sa page personnelle sur Facebook, appelée à l’origine « le mur », est rendue blanche, à l’image de la couleur de fond du mur. Quand j’ai fait remarquer à Shamika que n’importe qui pouvait copier et coller les contenus et les faire ressurgir après, elle hocha la tête en réfléchissant avant de me dire que faire ça serait vraiment « louche ». En d’autres termes, en utilisant la technologie pour signaler ce qu’elle attendait, elle faisait passer le poids d’une question d’accès technologique à une question de violation des normes sociales.

    • je me demande si, pour lutter contre l’effet « ridiculous » (!!), il ne suffirait pas d’une mention « modifié le … » quand le post initial a été modifié (après une certaine période). Est-ce que sur seenthis ça serait un ajout utile ?

    • Hum, je suis pas sûr que ça aide vu que je pense que bcp de modifications sont pour de l’orthographe ?

      Trucs qui me viennent en vrac sur le sujet, mais ça introduit des problèmes donc ce n’est pas à prendre pour des suggestions :

      – Renvoyer un mail aux personnes qui ont reçu le message original (abonnement, citation...) si plus de X caractères ou % du message a changé

      – Indiquer dans les commentaires quand ils ont été écrit avant une modification du message de départ

      Mais je trouve que ça roule bien comme ça en fait :)

    • Ca correspond, donc, à la fonctionnalité « supersedes » du protocole NNTP. Possibilité de remplacer un post par un autre, à condition d’avoir la même identité (sachant qu’une identité en NNTP ce n’est pas grand chose).

      A notre époque, nous pourrions sans doute imaginer des fonctionnalités de type « révision », « à la » MantisBT, ce qui permettrait de lire les différentes versions du même post. Mais ça ne répondrait pas au besoin de faire disparaître une information qui ne devait pas être divulguée publiquement (coordonnées personnelles, formule de magie noire, ...).

    • Avoir une fenêtre d’édition transparente disons de 15 ou 30 minutes (pour les coquilles, la mise en forme, ou quelques précisions) me semble pratique. Au delà, il me semblerait bien d’ajouter que le message a été édité, avec le % de modifications peut-être. L’idéal à mon sens étant de pouvoir faire un genre de diff, mais c’est sans doute un peu usine à gaz pour Seenthis.
      Pour préciser ou revenir sur sa pensée, commenter son propre post me semble plus correct.

      EDIT : Pour les commentaires aussi ? (#test)