Et leurs objectifs sont mouvants, dès qu’on s’attaque à un pilier on t’en sort un autre :
Tout d’abord, un des problèmes qu’il faut affronter pour parler aux vegans, c’est la multiplicité des approches, regroupée sous une même bannière. On peut distinguer plusieurs types de vegans :
• Ceux qui le sont par éthique animal, la majorité, parmi lesquels ceux :
– contre le spécisme ou la domination de l’humain sur l’animal non-humain
– contre la souffrance faite à un animal qui souffre (présence d’un système nerveux)
– contre le meurtre d’animaux sentients, ou qui veulent vivre
Les vegans ne sont pas dûpes, et ils savent que l’on doit tuer pour vivre, ou dans une formule qui les mettra plus à l’aise, des être vivants doivent mourir pour que l’on puisse vivre, aussi on trouve des définitions intermédiaires :
– Minimiser le nombre d’animaux tués
– Minimiser la souffrance animale
• Ceux qui le sont pour d’autres raisons. Ceux-là sont assez minoritaires, car le véganisme est assez radical, et si on est concerné par l’écologie ou la faim dans le monde, le végétarisme ou le flexitarisme sont beaucoup plus facile à gérer, et éventuellement plus pertinents (les produits animaux locaux pouvant facilement remplacer certains produits transformés d’origine lointaine).
• Ajoutons à cela une définition assez restrictive, puisque basée sur les conséquences, et non les réflexions qui y ont mené, qui stipule que les vegans sont des personnes qui n’utilisent pas de produits animaux (viande, oeufs, miel, cuir, …).