Les Britanniques doivent #travailler_moins pour vivre mieux
▻http://fr.myeurop.info/2013/09/18/les-britanniques-doivent-travailler-moins-pour-vivre-mieux-12246
Benjamin Leclercq
Revue du web Stress, dépressions,... Les Britanniques travaillent trop et ils en souffrent. Un think-tank préconise une semaine de 30 heures. L’économie et l’environnement en profiteraient aussi.
Une lueur d’espoir pour tous ceux qui, ce mois-ci, ont rejoint leur bureau l’âme (...)
#Économie #Social #Royaume-Uni #35_heures #dépression #durée_du_temps_de_travail #Economie #management #semaine_de_30H #stress_au_travail #travail
National Farmers and Social Strike gets seeds control law 970 suspended - YouTube
▻http://www.youtube.com/watch?v=9Vz0tiRKvD0#t=411
Soulèvement des agriculteurs colombiens : les #semences sous les feux de l’actualité
►http://www.grain.org/article/entries/4781-soulevement-des-agriculteurs-colombiens-les-semences-sous-les-feux-de-l-
Je pense que l’extermination systématique de l’agriculture vivrière et paysanne ne doit rien au hasard, mais est clairement une stratégie de contrôle total de l’alimentation mondiale.
L’État ne fournit presque aucun soutien au secteur de la petite agriculture.1 Au lieu de cela, l’Etat adhère à un modèle économique et social qui sert les intérêts d’une riche élite minoritaire. Les Accords de libre-échange (ALE) signés récemment avec les États-Unis et l’UE entraînent un dumping par rapport aux producteurs colombiens, qui ne peuvent pas rivaliser avec les importations subventionnées.2 Le gouvernement colombien a activement favorisé l’accaparement des terres par des grandes entreprises, dont beaucoup sont étrangères (Monica Semillas du Brésil, Merhav d’Israël, Cargill des États-Unis), afin de promouvoir une agro-industrie orientée vers l’exportation au détriment d’une agriculture familiale orientée vers la souveraineté alimentaire.
Mais les manifestants ont fait valoir que le secteur agricole a besoin d’un réel soutien, notamment sous la forme d’un accès à la terre et d’une baisse des coûts de production. Sinon, les cultivateurs colombiens de pommes de terre et de café, les producteurs de produits laitiers et de viande, sans compter les petits pêcheurs, ne seront pas en mesure de suivre. Ils sont en train d’être expulsés et exterminés.
#Soulèvement des agriculteurs colombiens : les semences sous les feux de l’actualité
►http://www.grain.org/article/entries/4781-soulevement-des-agriculteurs-colombiens-les-semences-sous-les-feux-de-l-
La mobilisation a remporté un grand succès en ouvrant un espace de discussion, de conscientisation, de solidarité et de résistance en #Colombie. Les étudiants, par exemple, étaient enthousiastes pour soutenir les agriculteurs et appuyer leurs revendications. Ils se sont rassemblés bruyamment contre les #OGM et pour la #souveraineté_alimentaire. Mais ils ont aussi voulu mettre en avant leurs propres exigences en matière d’éducation publique gratuite, ce qui a permis à la mobilisation d’aller dans le sens d’une vague de pression sociale plus large visant à changer les politiques actuelles de la Colombie, sans se cantonner aux préoccupations paysannes.
La Loi 970
La question des #semences est devenue très médiatisée. En application de l’ALE signé avec Washington, ainsi que de celui signé avec Bruxelles, Bogotá a l’obligation d’assurer des droits de monopole légal sur les semences vendues par des sociétés américaines et européennes à titre d’incitation pour leur permettre d’investir en Colombie. Les agriculteurs qui sont pris à vendre des semences de ces variétés conservées à la ferme, ou simplement des semences indigènes qui n’ont pas été officiellement enregistrées, pourraient s’exposer à des amendes ou même à des peines d’emprisonnement.3 Comme cela s’est passé dans de nombreux autres pays à travers le monde, cette criminalisation des droits des agriculteurs et des #peuples_autochtones de conserver, échanger et vendre les semences met en péril la biodiversité du pays et son patrimoine.
L’année dernière, les autorités colombiennes ont pris d’assaut les entrepôts et des camions de riziculteurs dans Campoalegre, dans la province de Huila, et ont violemment détruit 70 tonnes de riz qui, selon elles, n’avaient pas été traitées conformément à la loi. Cette intervention militarisée pour détruire des semences paysannes a choqué de nombreuses personnes, et a amené une jeune militante chilienne, Victoria Solano, à faire un film sur ce sujet. Le film s’appelle « 9.70 » parce que c’est le numéro de la loi adoptée en 2010 qui énonce le droit pour l’État de détruire les semences paysannes si elles ne sont pas conformes.4
• Semences et Droit : l’emprise d’un modèle économique dominant sur une réglementation sectorielle.
▻http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00335766
Semences et Droit
L’emprise d’un modèle économique dominant sur une réglementation sectorielle
Shabnam Laure Anvar
Les modèles économiques de la « filière semence » sont pluriels. Mais la réglementation ne prend en compte que l’un d’entre eux. Ses règles techniques sont dirigistes, répondent à la spécificité des variétés commerciales conçues pour la seule agriculture productiviste et entravent les pratiques caractéristiques des modèles économiques parallèles.
Cette thèse a pour objet d’aider à la compréhension de cette réglementation mal connue, de son élaboration, de sa mise en œuvre, de ses contraintes et de ses conséquences, ce qui clarifie le contexte juridique de la filière. D’autre part, elle montre que toutes les règles envisagées ou élaborées par le pouvoir réglementaire sont façonnées par les acteurs économiques et institutionnels du modèle dominant selon leurs intérêts propres et portent préjudice aux autres modèles. Or, il est possible qu’une autre réglementation puisse être élaborée, qui garantisse la pluralité, la viabilité et la spécificité de chacun des modèles concurrents.
L’homme qui veut semer des #pépins de #raisin
▻http://www.lemonde.fr/style/article/2013/08/28/l-homme-qui-veut-semer-des-pepins-de-raisin_3465968_1575563.html
L’histoire de la #dégénérescence selon Pacalet commence au Moyen Age. La Bourgogne - à raison - s’est toujours montrée reconnaissante envers les moines qui ont introduit la #vigne sur ses terres. Ils y semaient des pépins de raisin qui donnaient des plants sélectionnés et multipliés par fécondation. Il y avait brassage permanent. Ce processus s’est arrêté en 1789. « C’est la date butoir. La Révolution, en vidant les monastères, a stoppé la reproduction sexuée de la vigne », raconte Philippe Pascalet. Le matériel végétal de la vigne française daterait de cette époque, à partir de laquelle elle s’est reproduite de façon asexuée, essentiellement par marcottage (l’action d’enterrer, sans le détacher de la souche mère, un sarment qui produira des racines).
L’APPARITION DES CLONES
Eternellement issue du même sang, la vigne s’en trouve affaiblie près d’un siècle plus tard lorsque surviennent les maladies. Oïdium en 1850, mildiou en 1878, avec le pire entre les deux : le phylloxéra, en 1863. « On a tout arraché et replanté avec des #porte-greffes américains. » Tous les cépages ont été greffés sur ces systèmes racinaires aux noms étranges (berlandiéri, riparia), et le vignoble français est reparti.
C’est la principale conséquence du phylloxéra : la généralisation du #greffage et la fin de la vigne en franc de pied.
Je ne suis pas convaincu de la dégénérescence causée par le clonage, je me demande si ça s’appuie sur du concret. Après c’est sûr que la perte génétique globale due au clonage rend la vigne (le vignoble global) plus susceptible à un prédateur ou une maladie.
(En même temps j’aime bien les raisins sans pépins...)
Cartographie : des formes, des couleurs et des textures
J’ai souvent eu l’occasion de dire combien notre environnement visuel direct peut-être une vraie source d’inspiration pour trouver (toujours) de nouveaux modes de représentation pour les cartes et les graphiques. Par exemple, un paysage avec deux, trois ou quatre niveaux dans la profondeur de champs, les éléments les plus visibles, ceux qui apparaissent à peine, tout cela est à l’origine de l’approche carto à deux (ou plus) niveaux de lectures : c’est-à-dire d’une part faire exister sur la carte un élément de telle manière qu’il ne produit pas de « bruit graphique », de telle manière qu’il n’oblitère pas la lecture d’autres éléments plus importants. l’élément de second niveau de lecture est là, il existe, on le voit que si on en a besoin, sinon il s’efface de lui même...
Un petit tour obligé sur le terrain de jeu de mes enfants, quelques images prises à la volée de l’environnement visuel, et une petite étude couleur, texture, forme, mouvement, direction, lumière, intensité...
Autant de « modes » auxquels les cartographes réfléchissent au moment de poser sur papier leur « l’intention » cartographique.
A suivre !
https://dl.dropbox.com/s/hxangjxs9llh4bd/etude%20couleur%20Ib.jpg
Grand format en jpg 7 Mo
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▻https://www.dropbox.com/s/sy88ld7v74kndry/etude%20couleur%20I.pdf
Grand format pdf 20Mo
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#cartographie #sémiologie #grammaire_graphique #cartographie_et_art
Diffbot aide les ordinateurs à comprendre les pages web - Technology Review
▻http://www.technologyreview.com/news/428056/a-startup-hopes-to-help-computers-understand-web-pages
La Technology Review revient sur Diffbot - ▻http://www.diffbot.com - un programme qui vise à comprendre les pages web pour mieux les exploiter. Ses dernières avancées lui permettent par exemple de repérer quand une page parle d’un produit pour en extraire des informations (comme le prix) afin d’adapter son site web à la concurrence par exemple. Le programme est accessible via des interfaces de programmation... Tags : internetactu2net (...)
#sémantique #medias #marketing #APi #interfacesdeprogrammation
c’est une sorte de #readability en #json, qui en plus fournit des #hashtags_automatiques pas trop dégueu ; intéressant éventuellement pour seenthis :)
Revue française des sciences de l’information et de la communication
Parution du n° 3 | 2013, La vie des signes au sein de la communication : vers une sémiotique communicationnelle, en texte intégral
#sémiotique #revue_en_ligne
Pourquoi Valls n’aime pas le mot « islamophobie »
▻http://www.rue89.com/2013/08/04/debat-lislamophobie-manuel-valls-a-choisi-camp-244732
Dans une interview, le ministre attribue l’origine du mot « islamophobie » aux intégristes Iraniens. Un choix contestable, expliquent des sociologues.
(...) Pour le sociologue Raphaël Liogier, ceux qui continuent à contester la sémantique du terme islamophobie « tentent de noyer le poisson et, par là, essayent de faire croire que ce phénomène n’existe pas ».
Excellent article sur l’usage du mot "islamophobie", sa genèse, les arguments de Caroline Fourest repris par le ministre Manuel Valls et ce que leur refus de l’utiliser signifie et implique.
“Islamophobie” : une invention française ou la construction du "problème musulman" ►http://islamophobie.hypotheses.org/193
#islamophobie #sémantique #Fourest #Valls #CCIF #Mohammed #Liogier #sociologie #France
En particulier il est particulièrement savoureux de lire :
explique Marwan Mohammed :
« Ces spécialistes de l’islam ouest-africain ont inventé le terme pour dénoncer une frange de l’administration coloniale qui affiche ouvertement son hostilité à l’encontre des musulmans et de la religion musulmane. Ce qui, selon eux, tend à fragiliser la domination coloniale française. »
Et c’est bien une partie du fond de l’affaire : le respect de l’Islam fut une stratégie coloniale qui avait l’avantage de maintenir l’indigène dans son cadre de lois (l’islam imposant un ensemble de coutumes incompatible avec les lois européennes) et de disposer d’un système de contrôle local qui, pour mieux se maintenir en place, faisait la police.
Ce n’est pas pour rien que les nationalismes arabes furent anti-religieux. L’islam fut d’abord le collaborateur du colonialisme !
Ainsi donc le commentaire historique érudit sur l’origine du mot montre bien l’inanité de son emploi, tout entier utilisé pour faire passer en douce des opinions qui ne sont sans doute pas celles de Delafosse.
Attention messieurs les érudits on va finir par croire que vous attribuez aux mots des pouvoirs magiques qui vont accentuer encore l’irréligion foncière de certains ! En bref : renoncez à vouloir manipuler la langue Française !
Un peu d’éclaircissement sur cette affaire de brocoli breveté
Un brocoli breveté relance le débat sur la propriété du vivant
▻http://lemonde.fr/planete/article/2013/08/01/un-brocoli-brevete-relance-le-debat-sur-la-propriete-du-vivant_3456148_3244.
En apparence, il ne s’agit que d’un banal légume. Mais le brocoli Seminis a relancé le débat entre deux conceptions de la propriété intellectuelle et du marché du vivant. En juin, la société américaine Seminis, filiale de Monsanto, a obtenu, après huit ans de procédure, un brevet européen en bonne et due forme sur ce légume dont la tête allongée facilite la récolte. Cette appropriation du vivant passe mal de ce côté-ci de l’Atlantique, où prévaut le système de certificats d’obtention végétal (COV).
D’autant que cette affaire de brocoli arrive après d’autres cas de titres de propriété très discutés, dont certains ont suscité pétitions et procédures devant la grande chambre de recours de l’Office européen des brevets (OEB), l’organisme de tutelle basé à Munich. C’est le cas de la tomate ridée, qui contient moins d’eau et est destinée à être séchée. Le brevet G2/12 protège non seulement le procédé qui permet de la cultiver, mais aussi la plante elle-même. Melon plus résistant à un certain type de pourriture, laitue, concombre, etc. : la coalition d’organisations non gouvernementales No Patents on Seeds a recensé une douzaine de cas litigieux.
MAGNIFIQUE !
Les #semences de #variétés_traditionnelles ne peuvent plus être commercialisées
La Cour de Justice de l’Union Européenne a confirmé le 12 juillet dernier l’interdiction de commercialiser les semences de variétés traditionnelles et diversifiées qui ne sont pas inscrites au #catalogue officiel européen. Ecolo propose une réforme de la réglementation, qualifiée d’"absurde".
►http://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-semences-de-varietes-traditionnelles-ne-peuvent-plus-etre-commercial
#crétins_abyssaux mais parce que je suis polie !
L’Europe, cheval de Troie du Capitalisme, illustrée, en parfaite harmonie avec l’oeuvre de l’administration bien française :
Se souvenir que la France essaie toujours d’interdire aux paysans de semer une partie de leur récolte d’une année sur l’autre
GM crops: campaigners in #Ghana accuse US of pushing modified food | Afua Hirsch | Global development | guardian.co.uk
▻http://www.guardian.co.uk/global-development/2013/jul/24/gm-crops-ghana-us-genetically-modified-food
But one Ghanaian campaign group refused the invitation. “Our call for a moratorium on GM foods was met with an invitation to a closed-door discussion,” said Duke Tagoe, of Food Sovereignty Ghana, which campaigns for greater transparency about GM foods. “We are deeply worried about what seems like an imposition of genetically modified foods on the good people of Ghana without any meaningful public discourse, compounded by attempts to stifle any opposition.”
Food Sovereignty Ghana and other domestic organisations accuse the US and other foreign donors of promoting GM foods to west African countries, and tying aid to implementation.
#OGM #lobby #semences
According to a leaked cable, the US government was heavily involved in drafting Ghana’s 2011 Biosafety Act, which provided a framework for the introduction of GM foods. The US aid department provided technical assistance and some funding.
La jardinière qui voulait protéger nos semences | Nous sommes légion
▻http://www.tourdefrancedesalternatives.fr/alternatives/la-jardiniere-qui-voulait-proteger-nos-semences
« Je ne me bas pas contre Monsanto. Je me bas pour un monde différent de celui qu’il nous propose », assène-t-elle. Pour donner corps à son engagement, elle a créé il y a 1 an et demi l’association « Potage & Gourmands », dont l’objectif est de « cultiver et préserver des légumes de variétés anciennes et reproductibles ».
Alors, dans son demi hectare de terrain, elle fait pousser plus de 250 variétés, dont 90 tomates différentes, qu’elle donne, échange, ou vend à des jardiniers amateurs. « Des rouges, des noires, des jaunes, des blanches » venues de tous les continents. Rien à voir avec les « tomates parfaitement rondes et rouges, mais sans goût » qui s’entassent dans nos supermarchés. Une initiative louable quand on sait que 75% de notre patrimoine génétique alimentaire a disparu au siècle dernier. Sauf que celle-ci fait de Nathanaelle une hors-la-loi.
#Brevets sur le vivant : #Monsanto débouté en #Inde - Souveraineté alimentaire - Basta !
▻http://www.bastamag.net/article3190.html
Monsanto vient de subir un profond revers en Inde. L’entreprise semencière américaine visait l’obtention d’un brevet pour un procédé permettant selon elle d’ « améliorer la résistance au stress dans les plantes ». Soja, maïs, riz, coton, blé... seraient ainsi capables de résister à la sécheresse, aux inondations et même de pousser dans des sols salins. Mais la demande de Monsanto vient d’être refusée par la Commission d’appel des brevets en Inde. « Cette technologie est simplement une découverte d’une nouvelle propriété de substance connue et non une invention au sens de l’article 3 (d) de la Loi indienne sur les brevets », a déclaré la Commission le 5 juillet. Avec cette décision, la multinationale américaine perd un énorme marché. Car si ce brevet avait été attribué, Monsanto aurait bénéficié de droits de brevets exclusifs pour toutes les #semences vendues en Inde qui utilisaient sa technologie.
Des Etats-Unis à l’Europe, à qui appartiennent les plantes cultivées ?
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/05/17/des-etats-unis-a-l-europe-a-qui-appartiennent-les-plantes-cultivees_3235181_
Pour obtenir un #COV, la variété doit être homologuée selon certains critères : la distinction, à savoir son originalité par rapport aux variétés existantes, l’homogénéité entre ses différents individus, et la stabilité de ses caractéristiques après reproduction. En dehors de ces critères standardisés, point d’inscription au catalogue officiel ni, jusqu’à présent, d’autorisation de commercialisation. Au final, ces variétés protégées par COV correspondent à 99 % des plantes cultivées en France, selon Delphine Guey, du GNIS.
... MAIS DE PLUS EN PLUS DE BREVETS SUR LES GÈNES
Aux côtés du COV existe aussi, en Europe, le brevet sur les végétaux. Non pas pour la variété entière, mais uniquement pour un de ses gènes – qu’il soit obtenu par sélection et croisement classiques, ou par introduction, par #transgenèse, dans les cellules de la plante. Du coup, c’est ce caractère génétique que le propriétaire du brevet détient exclusivement – même s’il se retrouve, par propagation, dans les plantes du champ voisin.
En France, on ne trouve pas encore de végétaux brevetés dans le commerce. Mais les #brevets accordés sur les fruits et légumes se multiplient en Europe. Récemment, le groupe d’#agrochimie Syngenta a par exemple reçu un brevet sur son melon baptisé EP1587933, issu d’un croisement avec un melon indien, pour le caractère doux et amer de son goût. Du coup, la firme revendique la propriété sur tous les melons qui détiennent cette teneur, précisément mesurée, en acidité et en sucre, explique l’ONG « No patent on seeds ». Grâce à ces brevets, « Monsanto et Syngenta détiennent ensemble déjà plus de 50 % des semences de variétés de tomates, poivrons et choux-fleurs enregistrées dans l’UE », alarme ainsi l’ONG Swissaid (PDF), qui s’inquiète de la concentration accrue de ce marché #agroalimentaire.
L’Union européenne prépare actuellement une réforme majeure du marché des semences – qui doit entrer en vigueur à l’horizon 2016 après approbation, par le Parlement et le Conseil européen, des propositions de la Commission. Elle ambitionne de protéger la diversité et la productivité agricole en Europe, et de faciliter la commercialisation des variétés industrielles. Mais derrière ce but affiché, elle « place toutes les semences sous le contrôle direct des titres de propriété de l’industrie, certificats d’obtention végétale et brevets », dénonce le réseau Semences paysannes, faisant écho à l’opinion d’écologistes et défenseurs du droit des paysans.
AlchemyAPI | Transforming text into knowledge
▻http://www.alchemyapi.com
Gaz de schiste, biocarburant : pourquoi on change les mots ? - Terra eco
▻http://www.terraeco.net/Gaz-de-schiste-biocarburant,50102.html
Développement « durable » ou « soutenable » ? « Eco-responsabilité » ou « éco-sensibilité »… A peine commence-t-on à parler d’environnement, qu’on ne sait plus appeler un chat un chat. Ou un combustible un combustible. Le 17 mai, avec l’adoption d’un projet de loi transposant six directives européennes dans la loi française, les « biocarburants » ont officiellement été renommés « agrocarburants ».
Sur cette lancée, jeudi dernier, un groupe de parlementaires majoritairement favorables au gaz de schiste préconisait dans un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) de rebaptiser cette ressource, dont l’exploitation est controversée, par le terme plus général d’« hydrocarbure non conventionnel ». Simple changement de forme, volonté de précisions ou stratégie de communication ? Emmanuel Marty, maître de conférence à l’IUT d’information-communication de Cannes est l’auteur d’une publication sur la communication environnementale. Il décrypte ce qu’il appelle « les glissements sémantiques » et nous entraîne dans l’envers du discours.
L’offensive de Monsanto pour imposer le blé #OGM
▻http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article1014
La contamination est une des stratégies pour favoriser les autorisations commerciales et la diffusion des variétés transgéniques. Cette stratégie a déjà été utilisée au Brésil avec les variétés de soja Roundup Ready venues d’Argentine, en Inde avec le coton Bt, etc. Depuis plus d’une décennie, du blé GM est sur le point d’être autorisé mais les pays importateurs de blé, à l’instar de l’Italie, ne souhaitent pas de ces variétés transgéniques... Monsanto, dans un communiqué de presse, rappelle « avoir arrêté le développement des variétés de blé GM en mai 2004 suite à l’annonce faite par le Bureau du Blé Canadien, le plus important négociant en blé, que les dix plus gros marchés de blé, comme le Japon, le Royaume-Uni, ou la Malaisie, n’accepteraient pas ces variétés ».
Les dirigeants de #Monsanto affirment que les graines de blé ne peuvent survivre dans « un climat difficile comme celui de l’Oregon » plus de deux ans.
Ils ajoutent que le pollen de blé « ne se déplace pas de plus de 9 mètres de sa source », ce que dément Bill Freese : « dans certaines conditions la pollinisation du blé s’est vue à 2,75 kilomètres » de l’origine d’un semis.
Il souligne aussi qu’il est très difficile d’éviter les dispersions de semis : « il reste toujours des graines dans le sol d’un champ », qui re-germent une saison plus tard et « se mêlent alors à des semences conventionnelles ». Il arrive aussi que des semences « tombent des camions » qui les transportent, remarque-t-il.
Les dirigeants de Monsanto ont indiqué mercredi que le groupe avait relancé en 2009 ses efforts pour développer de nouvelles semences de blé OGM « à la demande des producteurs de blé ».
Mercredi, la directrice de la recherche sur le blé de Monsanto, Claire Cajacob, a en effet souligné que « de nouveaux tests (avaient) redémarré en 2011 » dans des champs du Dakota du Nord et qu’ils portaient sur la variété de blé de printemps.
#Ecole : quand les #multinationales remplacent les instituteurs - Pédagogie ou marketing ? - Basta !
▻http://www.bastamag.net/article3096.html
Une trentaine d’enfants sont sagement assis dans les fauteuils de l’auditorium du Muséum national d’Histoire naturelle. Ils regardent un dessin animé sur les risques de transmission de maladie par les animaux de compagnie. Un dessin animé réalisé par l’entreprise pharmaceutique Novartis. Le message : bien se laver les mains après avoir caressé son animal. Et surtout penser à procéder à une vermifugation régulière de son chien ou chat (par administration d’un médicament), pour tuer les vers, vecteurs de maladies. Sylvie Thevenon, conceptrice du programme chez Novartis, anime cette séance « pédagogique » de « sensibilisation pour changer les comportements ».
Cette classe de CE2 de Neuilly-sur-Seine n’est pas la seule cobaye. 2 000 kits pédagogiques ont été envoyés dans des écoles, 3 000 autres vont suivre en juin. 150 000 enfants de « Cycle 3 » (8-10 ans) pourront donc apprendre à s’occuper de leur animal de compagnie grâce aux bons conseils de Novartis, et de sa filiale Novartis santé animale ! Le ministère de l’Éducation nationale a donné son accord pour cette activité « éducative ». Et évidemment totalement désintéressée... Car qui fabrique et vend des vermifuges en France ? Novartis, leader mondial pour les antiparasitaires [1].
La pratique semble pourtant assez courante. Kat-Cent-Coups, « agence conseil en communication pédagogique », qui diffuse le kit de Norvartis, propose aussi un CD-Rom estampillé Veolia #Transport pour aborder avec les élèves la thématiques des déplacements durables. Ou les supports pédagogiques la « Semaine du jardinage à l’école », conçus par le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (GNIS), #lobby des #semenciers. Le GNIS, par ailleurs co-éditeur du site Ogm.org pour « comprendre les OGM et préparer notre avenir ». Le président de ce groupement professionnel, Daniel Segonds, a longtemps été dirigeant du semencier RAGT, en pointe sur la recherche OGM au sein du groupement Biogemma, et a travaillé pour Dekalb, filiale de Monsanto.
La pratique n’est pas nouvelle, voir par exemple ici un article de 2006 :
La neutralité au tapis
▻http://www.cqma.info/article4.html
Pas plus que l’instrumentalisation de l’école pour faire passer les idéologies libérales, un exemple, là, en 2007 :
La “mondialisation heureuse” expliquée aux élèves
▻http://www.cqma.info/article70.html
La Danse de PI : élargir le problème de Monsanto ▻http://diffractions.info/2013-05-26-la-danse-de-pi-elargir-le-probleme-de-monsanto … #Monsanto #semences #ProprieteIntellectuelle
Cultiver son jardin pourrait devenir un acte criminel - RTL info
►http://www.rtl.be/info/vous/temoignage/1004911/cultiver-son-jardin-pourrait-devenir-un-acte-criminel
Avoir un potager pourrait bientôt devenir un acte répréhensible. Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne souhaite l’illégalité de la pousse, la reproduction ou la vente des semences de végétaux qui n’ont pas été testées et approuvées par une nouvelle autorité (l’Agence européenne des variétés végétales). En criminalisant la culture privée de légumes, la Commission européenne remettrait le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto.
L’Union européenne n’a pas de compétence en matière pénale.
Comme ça on mangera du cheval roumain avec du maïs ogm ?
#libertés #autonomie_interdite #lobbying #inepties
Remarquons que l’adhésion au marché commun n’a rien de définitif, ni même l’appartenance des territoire à la France de Georges W. Hollande
On a la source de la nouvelle loi ?
@monolecte Sur le site de la commission ▻http://ec.europa.eu/food/plant/plant_propagation_material/review_eu_rules/index_en.htm
avec le pdf du projet (147 pages, bon courage…)
Et le communiqué qui va avec : ▻http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-398_fr.htm Manifestement le journaliste n’a lu rien de tout ceci. (cf. paragraphe 10). En toute hypothèse une proposition de directive doit recueillir l’accord des gouvernements et du Parlement.
Ne touchez pas à notre maïs ! Résistance aux #OGM au #Mexique
▻http://www.grain.org/fr/article/entries/4730-ne-touchez-pas-a-notre-mais-resistance-aux-ogm-au-mexique
L’imbroglio juridico-administratif créé par les instances du gouvernement est à l’origine de contradictions flagrantes entre les différentes actions et dispositions gouvernementales. Mais ce serait une erreur de penser que la menace est derrière nous. Au contraire. Lorsque les prochaines périodes d’ensemencement (des cultures irriguées et pluviales) reviendront dans le nord du pays, nous verrons si les corporations pensent que les conditions leur sont plus favorables. D’ailleurs, de nouvelles demandes de permis ont déjà été présentées. Elles pourraient s’appliquer à plus de 36 millions d’hectares4 !
Règlement Européen sur les #semences : La biodiversité mise sous contrôle pour ouvrir le marché aux brevets
▻http://www.semencespaysannes.org/reglement_europeen_semences_biodiversite_mise_115-actu_178.php#da
La Commission Européenne a adopté lundi 6 mai trois nouveaux règlements sur les semences, la santé des plantes et les contrôles, désormais soumis au Parlement et au Conseil européens. Au prétexte de simplification, de défense de la biodiversité, et de protection de la santé des plantes, cette proposition place toutes les semences sous le contrôle direct des titres de propriété de l’industrie : Certificat d’Obtention Végétale et brevets.
Le Réseau Semences Paysannes dénonce cette agression violente contre le droit des agriculteurs, des jardiniers, des consommateurs et des générations futures d’accéder librement à l’immense biodiversité végétale généreusement offerte par le travail de centaines de générations de paysans.