• Comment les géants de l’#agrochimie contrôlent les agriculteurs américains - #OGM - Environnement - écologie et environnement
    http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,ogm,comment_geants_agrochimie_controlent_agriculteur

    Pour les firmes, l’enjeu est d’obliger les agriculteurs à acheter de nouvelles #semences chaque année. Ils utilisent pour cela un arsenal réglementaire : avec l’achat de graines, l’agriculture s’engage systématiquement à respecter « l’accord d’utilisation de la technologie » de la compagnie semencière. Ces contrats interdisent certaines pratiques agricoles, comme conserver des semences ou les redistribuer. Dans ces règlements, les industriels balisent aussi les responsabilités. Une firme ne peut ainsi être tenue responsable des contaminations de semences OGM dans des champs voisins. En revanche, elle peut poursuivre un fermier qui cultive des semences brevetées involontairement, à cause de contamination ou de repousse de l’année précédente.

    En achetant des graines, les agriculteurs s’engagent aussi à ouvrir leur porte aux enquêteurs. Ces derniers sont autorisés à puiser dans les registres de l’entreprise agricole, à prélever des cultures et à accéder aux informations fournies aux administrations publiques, comme la Farm Service Agency. Si la firme suspecte une fraude, l’agriculteur a quelques jours pour prouver sa bonne foi. Pour infléchir la puissance des industriels, certains États ont passé des lois de « protection des agriculteurs » qui obligent notamment leur accord préalable avant chaque prélèvement sur leurs cultures. Ces lois imposent également que les contentieux soient réglés dans la juridiction dans l’État de résidence du cultivateur, et nom dans l’État accueillant le siège social de la compagnie comme le réclament certaines firmes.

  • La nouvelle législation sur les #semences est une catastrophe pour les petits agriculteurs africains
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4684-la-nouvelle-legislation-sur-les-semences-est-une-catastrophe-pour-les-pe

    Selon les groupes, le protocole est rigide et restrictif, et il impose une application uniforme de la protection des variétés végétales (PVV) à tous les pays de la SADC, indépendamment de la nature de leurs systèmes agricoles et de leur développement social et économique. Il est calqué sur la Convention internationale de 1991 pour la protection des obtentions végétales (UPOV 1991), un instrument qui a été développé par les pays industrialisés pour répondre à leurs propres besoins. La convention UPOV de 1991 accorde aux obtenteurs une protection extrêmement forte de leurs droits de propriété intellectuelle, tout en interdisant aux agriculteurs de poursuivre leurs pratiques coutumières de libre utilisation, d’échange et de vente des semences de ferme.

    Pour Moses Shaha, président régional du Forum des petits agriculteurs pour l’Afrique orientale et australe (ESAFF) « le projet de loi accorde des droits importants aux grands obtenteurs mais, ce faisant, il ne tient pas compte des petits agriculteurs et de leurs variétés végétales, et il les marginalise. Il refuse de reconnaître que les petits agriculteurs et leurs pratiques coutumières d’échange et de réutilisation libre de semences à différentes fins, constituent le socle des systèmes d’exploitation agricole de la SADC. »

    #brevets #rapaces #agriculture #alimentation

  • Kokopelli — La loi scélérate du 8 décembre 2011 va-t-elle bientôt sévir ?
    http://kokopelli-semences.fr/juridique/loi_scelerate

    La loi du 8 décembre 2011 relative au « Certificat d’Obtention Végétale » (COV), proposée par un sénateur UMP, soutenue par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et votée par la majorité UMP, a gravé dans le marbre l’interdiction de semer le grain récolté et l’obligation, dans cette hypothèse, de payer des royalties aux semenciers-sélectionneurs dès l’usage en deuxième génération des semences vendues sur le marché.

    Bien que François Hollande, alors candidat à la présidentielle, se soit engagé1 à retirer ce texte, ses décrets d’application sont en cours de préparation.

    Pour comprendre les enjeux de cette loi, il faut en connaître le contexte technique : là où les méthodes de sélection agronomique n’ont pas réussi à rendre le grain stérile ou dégénérescent en deuxième génération (hybrides F1), les semenciers cherchent, par des méthodes juridiques cette fois, à recréer le marché captif extrêmement lucratif que les hybrides F1 leur ont permis de s’aménager.

    C’est ainsi qu’ils sont parvenus à interdire la reproduction de leurs semences par le biais des droits de propriété intellectuelle applicables aux variétés végétales (le COV), et à faire qualifier la semence récoltée de contrefaçon, sur le plan international d’abord (Convention UPOV dans sa version de 1991), puis au niveau européen (Règlement 2100/94) et plus récemment sur la scène nationale.

    Cela signifie donc qu’au delà d’un seul usage, la semence vendue ne peut plus être utilisée, même à des fins personnelles, sur l’exploitation.

    C’est un peu comme s’il n’était pas possible d’écouter un CD plusieurs fois ou qu’un logiciel informatique devait s’autodétruire passé un certain délai, pour obliger les consommateurs à racheter ces produits régulièrement. Ici les semenciers ont tiré parti du caractère auto-reproductible des semences pour prétendre que, au delà de la première génération et alors même qu’il s’agit du même matériel génétique, le droit d’usage du produit était expiré.

    #semences #brigands

  • Nous ne participerons pas à la #gestion_électronique des #races et des #semences — Guy Kastler
    http://www.legrandsoir.info/nous-ne-participerons-pas-a-la-gestion-electronique-des-races-et-des-s

    La gestion électronique n’est que la planification de l’éradication de la biodiversité. Comment ?

    Tout éleveur doit déclarer le nombre d’animaux qu’il détient, puis ceux qui rentrent et ceux qui sortent de sa ferme. Il doit identifier chaque animal par un n° individuel inscrit sur une boucle accrochée à chaque oreille, boucles achetées auprès de fournisseurs agréés par l’administration qui peut ainsi contrôler toutes ses activités. S’il ne se soumet pas, il perd d’abord les « aides » de la politique agricole commune, puis son autorisation de vente. Si cela ne suffit pas, ses animaux sont saisis et conduits à l’équarrissage. Le 1er juillet 2013, toute brebis ou chèvre, tout bélier ou bouc qui ne porteront pas à l’oreille une puce électronique seront saisis et conduits à l’équarrissage.

    Selon le Ministère de la propagande, ces obligations de traçabilité sont faites pour protéger le consommateur. 99,99 % des « accidents » alimentaires ont pourtant pour origine la transformation et la distribution industrielles, et non les élevages. La récente découverte de viande de cheval dans des lasagnes à la viande de bœuf montre bien que la traçabilité s’arrête à l’abattoir. Après, plus personne n’est responsable...

    A quoi servent alors ces puces électroniques ? La suite du programme nous l’indique : « à compter du 1er janvier 2015, le matériel génétique support de la voie mâle acquis par les éleveurs de ruminants est soumis à obligation de certification, qu’il s’agisse de semence ou d’animaux reproducteurs ». En langage normal, cela veut dire que les éleveurs n’auront plus le droit d’échanger des animaux avec leurs voisins pour sélectionner eux-mêmes leurs troupeaux. Ils seront obligés d’acheter des reproducteurs certifiés pour leur performance. La « génomique » est la nouvelle arme des sélectionneur. Elle détecte les gènes de la performance, puis les numérise dans des logiciels électroniques brevetés qui ne sélectionnent que des individus « élites » qui en sont porteurs. Ces logiciels peuvent aussi programmer l’éradication de tous les animaux « hors type », comme cela s’est fait récemment avec les moutons au prétexte d’une vieille maladie, la tremblante... bien que des animaux génétiquement résistants soient eux aussi tombés malade. Et tant pis si les gènes de rusticité et les capacités de résistance présents chez les « hors type » sont définitivement perdus !

    #élevage #agrobusiness #brevets

  • #Kokopelli — Réplique à la réponse du #GNIS
    http://kokopelli-semences.fr/juridique/replique_au_gnis

    On peut s’interroger sur le contenu réel de cette liberté, prétendument défendue par le GNIS, lorsque la liberté de donner, échanger et vendre des #semences a été sévèrement circonscrite par la législation, comme c’est le cas actuellement. Lorsque l’offre semencière devient très réduite sur le marché, quelle est la liberté de semer pour l’agriculteur ?

    La législation sur le commerce des semences a précisément été mise en place pour contrôler ce qui est semé par les agriculteurs, et, par ce biais, faire de l’agriculture un autre secteur d’expansion des méthodes industrielles.

    Mais il est vrai que revenir à des variétés du domaine public, comme celles que distribue l’association Kokopelli, permet aux agriculteurs de recouvrer leur autonomie et de semer et re-semer ce qu’ils souhaitent.

    Par ailleurs, les variétés destinées à la mise sur le marché ne doivent pas être simplement « déclarées », ainsi que l’écrit le GNIS, mais elles doivent faire l’objet d’une Autorisation préalable de Mise sur le Marché (AMM – comme pour les médicaments, les OGM ou les pesticides), procédure beaucoup plus lourde, qui, ayant été mise en place sans faire aucune référence à un risque sanitaire ou environnemental, est tout à fait critiquable, ainsi que l’a relevé l’Avocat Général dans l’affaire portée devant la Cour de Justice de l’Union Européenne par Kokopelli.

    Cette procédure d’AMM va bien au–delà d’un objectif de « traçabilité » : elle vise en réalité à assurer l’uniformité des semences, pour répondre aux besoins de l’agriculture industrielle, en même temps qu’elle fait la promotion des droits de propriété intellectuelle, qui sont octroyés aux semenciers sur les mêmes critères que ceux permettant d’obtenir l’AMM.

    Revenons enfin sur la loi du 8 décembre 2011 sur le Certificat d’Obtention Végétale et les semences de ferme. Elle est présentée par le GNIS comme permettant d’ « élargir la liberté de semer », « à la seule condition de rémunérer le sélectionneur pour son travail ». Mais quel est donc ce nouvel usage du mot « liberté » ? S’il fallait se fier au dictionnaire Larousse, qui définit le terme de « liberté » comme « la possibilité d’agir selon ses propres choix, sans avoir à en référer à une autorité quelconque », alors il faudrait plutôt dire que la loi du 8 décembre 2011 instaure une « obligation de payer » et non une « liberté de semer ».

    Par ailleurs, pourquoi le paysan devrait-il « rémunérer le sélectionneur pour son travail » alors que celui-ci a déjà perçu cette rémunération lorsqu’il lui a vendu ses semences (à un prix d’ailleurs exorbitant) ?

  • La guérilla judiciaire des géants des semences contre les fermiers américains
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/02/13/la-guerilla-judiciaire-des-geants-des-semences-contre-les-fermiers-americain

    La suprématie des semenciers industriels aux Etats-Unis est conquise au prix d’une incessante guerilla judiciaire contre les agriculteurs. C’est ce que révèle un rapport intitulé « Les géants des semences contre les fermiers américains », publié mardi 12 février par l’ONG Center for Food Safety et l’initiative Save our Seeds.

    #OGM #USA #semences #fermiers

  • La guérilla judiciaire des géants des #semences contre les fermiers américains
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/02/13/la-guerilla-judiciaire-des-geants-des-semences-contre-les-fermiers-americain

    Selon l’étude, la firme Monsanto avait ainsi obtenu, fin 2012, plus de 23 millions de dollars de dommages et intérêts de la part de fermiers américains, après avoir intenté pas moins de 142 procès pour violation des brevets contre 410 agriculteurs et 56 petites entreprises agricoles dans 27 Etats américains.

    Le Center for Food Safety recense ainsi minutieusement les poursuites intentées contre des fermiers américains par les géants de l’agrochimie Monsanto, Syngenta et DuPont, qui contrôlent à eux trois 53% du marché mondial des semences. Et dénoncent les pratiques intrusives de ces firmes, qui envoient des dizaines d’inspecteurs vérifier dans les champs et les silos que leurs produits OGM, ou des graines issues de ces récoltes, ne sont pas utilisées sans leur verser de droits.

    La concentration du marché des semences « a abouti à une forte augmentation du prix des graines », affirme le rapport. Entre 1995 et 2011, le coût moyen des semences de soja a grimpé de 325%, le coton s’est envolé de 516%, le maïs de 259%. Les cultures génétiquement modifiées sont aujourd’hui dominantes aux Etats-Unis, rappelle l’étude : elles concernent 93 % des récoltes de soja, 88 % du coton, 86 % du maïs.

    #agrochimie #agrobusiness

  • Le GNIS législateur : ça ne peut plus durer !
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article22176

    Lors de l’émission récente, sur France Inter [1], réunissant le GNIS [2], l’association Pro-maïs, l’association Kokopelli, et Christophe Bonneuil, chercheur à l’INRA, Monsieur Burgaud, Directeur de Communication au GNIS, a répété, à plusieurs reprises, que chacun en France était « libre de semer ce qu’il voulait » ( !)

    C’est une contre-vérité, bien entendu, et Monsieur Burgaud s’est beaucoup amusé à jouer sur les mots, puisque chacun sait qu’en dehors du Catalogue Officiel il est interdit de vendre, échanger ou donner, à titre onéreux ou gratuit, toute #semence ou matériel de reproduction végétal. Nous sommes fort aise, malgré tout, de constater que, dans l’esprit du GNIS également, cette situation semble absurde et qu’il serait grand temps de permettre aux paysans de recouvrer un peu de leur liberté… En revanche, il est une chose sur laquelle nous voudrions faire la plus grande lumière : Monsieur Burgaud a prétendu que le GNIS n’avait pas le pouvoir d’écrire les textes qui régissent la profession. Pourtant, l’article 3, al. 5 de la loi du 11 octobre 1941, qui, sous Vichy, a créé le GNIS, rend les propositions du GNIS « obligatoires pour tous les membres des professions intéressées dès qu’elles ont reçu, selon le cas, l’acquiescement du ministre d’État à l’agriculture ou du commissaire du gouvernement ».

    Ce cadre juridique, il faut en convenir, permet pourtant bien à la profession de transformer ses désirs réglementaires en réalité, avec l’aval et l’autorité de l’État. Mais ce n’est pas tout : une vaste réforme de la législation européenne sur le commerce des semences est actuellement en cours. Or qui, dans les bureaux de la Commission Européenne, rédige, conjointement avec quelques fonctionnaires européens, la proposition législative ? Madame Isabelle Clément-Nissou, Directrice des Relations Internationales du GNIS, et détachée par le Ministère de l’Agriculture français en tant qu’ « expert national » ! Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que le lobby semencier installé à Bruxelles, l’ESA (European Seed Association) se soit déclaré « très satisfait » de la proposition législative présentée par la Commission Européenne le 17 janvier dernier… Mais pourquoi ce mélange des genres ? Quel est exactement le rôle du GNIS ? Cet organisme, qui regroupe exclusivement des professionnels privés de la filière semences présente toutes les caractéristiques d’un groupe de pression défendant les intérêts de l’industrie semencière.

    Il se présente d’ailleurs officiellement comme le défenseur des « intérêts » de cette filière, et ne cache pas que l’une de ses missions est que « les législateurs européen et français prennent en compte les préoccupations de la filière (…) : biotechnologies et OGM, biodiversité, propriété intellectuelle et brevets, protection des semences et environnement », thème sur lesquels l’interprofession aurait dernièrement « accru ses actions d’information et de communication ». De plus, le GNIS ne représente que les professionnels engagés dans la logique industrielle. En effet, il ne regroupe en son sein que les « organisations professionnelles les plus représentatives », à l’exclusion de toutes celles, minoritaires, qui tentent de faire émerger une autre logique.

  • Jardinier résistant, échange graines de laitues contre plants de tomates | Une Année en France
    http://crise.blog.lemonde.fr/2012/12/01/jardinier-resistant-echange-graines-de-laitues-contre-plants-de-t

    Ça n’est qu’un petit stand dans le coin d’une foire bio, à Chadrac, tout près du Puy-en-Velay (Haute-Loire). Une table remplie de sachets de papier froissés, où se côtoient des dames bien mises et des jeunes hommes un peu débraillés. On n’y vend ni achète rien : ici graines et plants sont mis à disposition des jardiniers désireux de découvrir de nouvelles espèces ou de propager des semences rares. Ce stand à l’air anodin, mais c’est un petit nœud de résistance. Car aujourd’hui, alors que la passion française pour le jardinage est au plus haut, les jardineries ont remplacé les échanges entre voisines, et les graines en tous genres se négocient à plusieurs dizaines d’euros les 100 grammes.

  • Alerte ! Avalanche transgénique au Mexique
    http://www.grain.org/article/entries/4624-alerte-avalanche-transgenique-au-mexique

    un topo complet sur l’entrée en force des #OGM au #Mexique

    En septembre dernier, Monsanto a présenté les deux premières demandes de permis de plantation commerciale de 700 000 hectares de maïs dans le Sinaloa ; quelques semaines plus tard, Pioneer Hi-Bred International a présenté trois demandes de permis pour la plantation commerciale de 320 000 hectares dans le Tamaulipas.

    En général, on plante dans le Sinaloa 300 000 hectares irriguées avec du maïs, mais Monsanto a demandé qu’on lui en approuve 700 000 pour le présent cycle automne-hiver. En décembre prochain, Monsanto prétend semer du maïs transgénique sur la totalité des hectares irrigués existants dans le Sinaloa (...)

  • Premier procès des #plantes_mutées à Tours - Nouveaux OGM ? - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2796.html

    Les plantes mutées ont tout des #OGM, mais ne sont pas considérées comme tels par la réglementation européenne. Ce sont des #semences et des plantes soumises en laboratoire à la #mutagenèse. On transforme artificiellement leurs gènes en projetant des rayons X, des agents chimiques ou des #pesticides. Et on observe les transformations que cela engendre, en termes de résistance par exemple. A l’heure actuelle, la réglementation européenne [1] exclut de son champ d’application les variétés obtenues par mutagénèse.

    Résultat, les plantes mutées échappent à la réglementation sur les OGM et aux obligations d’évaluation, de traçabilité, d’étiquetage et d’information des citoyens, alors même qu’elles sont déjà dans nos assiettes. L’Agence internationale de l’énergie atomique recense ainsi près de 3 000 variétés de plantes mutées de 170 espèces différentes dans le monde.

    A l’occasion de ce procès, les faucheurs entendent « alerter et lutter contre la généralisation des cultures de semences brevetées et résistantes aux pesticides ». Ils espèrent la requalification des faits en fauchage OGM ce qui impliquerait, avec la loi du 25 juin 2008 relative aux organismes génétiquement modifiés, une obligation de déclaration pour toute culture de plantes mutées.

  • Des maisons de semences paysannes pour se libérer de l’agrobusiness | Sophie Chapelle (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article2750.html

    C’est un mouvement mondial : du Brésil à la Grèce, en passant par le Périgord, des maisons et des banques coopératives de semences se multiplient. L’objectif : libérer les agriculteurs des droits de propriété imposés par l’industrie semencière, ne dépendre ni des OGM ni des pesticides, et cultiver la biodiversité. Plus de 300 paysans de quinze pays sont venus témoigner en France de leurs expériences collectives en faveur de la souveraineté alimentaire. Source : Basta !

  • Libère et s’aime les graines !
    http://www.politis.fr/Libere-et-seme-les-graines,19624.html

    Vandana Shiva, grande prêtresse de l’Alliance globale pour la liberté des #semences, lance une quinzaine d’actions « Agissons pour la liberté des #graines » du 2 octobre, anniversaire de Gandhi, au 16 octobre, journée mondiale de l’alimentation. Cette passionaria a été la première à constituer une banque de semences en Inde. Pas celles brevetées, commercialisées et stérilisées par les multinationales de l’agroalimentaire, mais les semences d’origine, celles que la nature offre gratuitement et qui doivent rester gratuites pour nourrir et réjouir les humains.

    #vandana_shiva #Dadagreen #GreenPride #SeedBuro #Graines_de_troc
    #Paule_Kingleur #Valentin_Lacambre

  • FESTIVAL DES UTOPIES CONCRETES
    Le Festival de la Transition et de la Permaculture a lieu du 27 Septembre au 7 octobre à Paris 10e - Centre Jean Verdier, 11 rue de Lancry.

    Vendredi 28 de 18h à 22H30 première soirée consacrée à la libération des #semences avec projection du documentaire « Les semences prennent le maquis » et interview de Pierre Rabhi , suivie d’un débat sur les semences avec Graines de Troc, Terre et Humanisme, SeedBuro etc animé par Fabrice Flipo (revue Mouvements).

    Pour le reste du programme
    http://festivaldesutopiesconcretes.org/programme-work-in-progress
    (ouverture : Vendredi 28 Septembre à partir de 18h à 22h30 –

    #free_seeds #fuck_patents #Rabhi

  • Pourquoi la FAO et la BERD promeuvent-ils la destruction de l’agriculture paysanne et familiale ?
    http://farmlandgrab.org/post/view/21026

    Nous sommes stupéfiés et offensés par un article co-signé par Jose Graziano da Silva, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et Suma Chakrabarti, Président de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), publié dans le Journal de Wall Street le 6 septembre 2012[1]. Dans cet article, ils appellent les gouvernements et les organisations sociales à adopter le secteur privé comme « moteur principal » de la nécessaire croissance de la production alimentaire globale.

    Jose Graziano da Silva, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
    Bien que les propos des deux dirigeants de ces deux influentes agences internationales fassent spécifiquement référence à l’Europe de l’Est ainsi qu’à l’Afrique du Nord, ils appellent également clairement à une augmentation au niveau mondial des investissements dans le secteur privé et dans l’accaparement des #terres. Stipulant que le secteur privé est efficace et dynamique, ils appellent les compagnies privées à « doubler leurs investissements dans les terres elles-mêmes, les équipements et les #semences ». Du même coup, les auteurs de l’article écartent les paysans ainsi que les quelques politiques qui les protègent, sous prétexte qu’ils constituent des fardeaux empêchant tout développement agricole, c’est pourquoi ils devraient être éliminés. Pour ce faire, ils pressent les gouvernements de faciliter le développement des grandes industries agroalimentaires. Leur article fût publié dans le contexte d’une conférence tenue conjointement par la FAO et la BERD à Istanbul le 13 septembre 2012, événement qu’ils décrivent comme étant la rencontre la plus grande et la plus importante des compagnies et décideurs en matière d’#agroalimentaire.

    #agrobusiness

  • Les semences et les plantes, propriété exclusive de l’agro-industrie ? | Sophie Chapelle (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article2555.html

    Rien ne va plus pour les agriculteurs, les jardiniers et les artisans semenciers. Vendre ou échanger des semences de variétés anciennes, libres de droit de propriété et reproductibles est devenu quasi mission impossible. L’association Kokopelli en fait aujourd’hui les frais. Un récent arrêt de la Cour de justice européenne consacre le monopole de l’industrie semencière sur les plantes. La réforme en cours de la réglementation des semences n’augure rien de bon pour l’autonomie des paysans et la liberté de planter. (...) Source : Basta !

  • Defending seed sovereignty - The Ecologist
    http://www.theecologist.org/News/news_analysis/1547385/defending_seed_sovereignty.html

    A new Global Campaign for Seed Freedom will be celebrating the fortnight from Ghandi’s birthday (October 2nd) to World Food Day (October 16th) as the first Seed Satyagraha during which all participants will declare No Patents On Seeds

    The brainchild of Indian environmental activist Vandana Shiva and her Navdanya organisation, the new campaign is circulating a declaration (see details below) that you can sign to become a Seed Defender.

    #semences #résistance #agriculture #alimentation

    • Vandana Shiva explains why Seed Satyagraha – a non-cooperation movement in the footsteps of Gandhi – will be crucial in blocking the introduction of the proposed Seed Law
      http://www.theecologist.org/News/news_analysis/1547185/reclaiming_the_seed.html

      Seed is the first link in the food chain. Seed sovereignty is the foundation of food sovereignty. If farmers do not have their own seed or access to open pollinated varieties that they can save, improve or exchange, then they have no seed sovereignty and consequently no food sovereignty.

      The deepening food crisis has its roots in changes in the seed supply system, and the erosion of seed diversity and seed sovereignty.

  • Les paysans, otages des semenciers industriels « Realinfos
    http://realinfos.wordpress.com/2012/08/07/les-paysans-otages-des-semenciers-industriels

    Sur des espèces comme le maïs, devenu en quelques années à 100 % hybride, les semences de ferme ont quasiment disparu. “C’est une course contre la montre, les hybrides se développent pour le colza et les travaux se multiplient sur les hybrides de blé”, dit M. Ducroquet.

    L’étau pourrait encore se resserrer sur la liberté de semer les graines de son choix, à l’issue d’une partie de bras de fer qui se joue actuellement à Bruxelles. Son issue pourrait redessiner l’avenir des pratiques semencières en Europe. “Nous nous attendons, d’ici à la fin de l’année, à une proposition législative qui refondera l’ensemble complexe de la mise sur le marché des variétés et des semences pour les vingt prochaines années”, indique François Desprez, président de l’Union française des semenciers (UFS).

    “L’objectif est de renforcer les titres de propriété de l’industrie au détriment du droit des paysans”, dénonce le Réseau semences paysannes.

    Le Monde a supprimé cet article #censure ?

    #semences #lobby

  • Les semences prennent le maquis (bande annonce)
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4562-les-semences-prennent-le-maquis-bande-annonce

    Une rencontre sur la préservation des #semences locales a mobilisé plus de 50 agroécologistes africains. Ils sont venus du Mali, du Burkina Faso, du Togo et du Bénin pour se former aux techniques de production et de conservation de semences et pour s’informer sur les législations.Terre & Humanisme, AIDMR, BEDE et CAPROSET des associations engagées pour la souveraineté alimentaire ont co-organisé la rencontre.

    Un DVD a été réalisé pour mettre en lumière l’importance du combat pour la préservation des semences locales dans les programmes agroécologiques.

    Ce film nous fait partager l’engagement des agroécologistes africains avec lesquels nous travaillons et réaffirme la lutte commune qui nous uni au dela des frontières...

    http://vimeo.com/45669017#

    #film #résistance