• One Farmer Is Making a Monsanto Hybrid, Early Girl Tomatoes, His Own
    http://www.takepart.com/article/2014/03/11/non-monsanto-early-girl-tomato

    But for the last five years Schirmer has been doing something that, if he were a corn or soybean grower, would be illegal: Starting by growing seeds he saved from a hybrid plant, then selecting the best plants from that generation and saving the seeds for the following year, he is slowly developing his own open-pollinated version of the Early Girl, dubbed the Dirty Girl.

    #semences #tomate #plant_breeding

  • Révision du règlement #bio : le Parlement européen et les Etats trouvent un accord
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/revision-reglement-bio-importations-controles-pesticides-semence

    Alors que la Commission souhaitait assouplir les contrôles, les eurodéputés ont eu gain de cause : des contrôles seront réalisés chaque année sur toute la chaîne d’approvisionnement et auprès de tous les opérateurs. Si aucune fraude n’a été découverte pendant une période de trois ans, les contrôles pourront cependant n’être réalisés qu’une fois tous les deux ans.

    Pour les importations, les règles deviennent plus strictes. Alors que, jusque-là, l’Union européenne établissait des règles d’équivalence avec les pays tiers (64 équivalences sont reconnues aujourd’hui), à partir de 2025, ces pays devront respecter le règlement bio européen pour pouvoir vendre leurs produits sur le marché communautaire. « Les règles d’équivalence seront supprimées progressivement dans un délai de cinq ans ; afin d’éviter une perturbation soudaine de l’approvisionnement, la Commission pourrait, pendant une période renouvelable de deux ans, autoriser les importations de produits spécifiques, même s’ils ne respectent pas pleinement les normes européennes (par exemple en raison de conditions climatiques spécifiques) », explique le communiqué de presse du Parlement européen. « C’est un grand pas en avant », s’est félicité Martin Häusling, expliquant que cela mettrait fin au dumping lié aux importations en provenance des pays de l’Est notamment.

    [...]

    Les pays qui [..] ont mis en place [de[s] seuils pour les substances non-autorisées dans les denrées alimentaires biologiques, telles que des #pesticides], comme l’Italie ou la Belgique, pourront les maintenir à condition de ne pas fermer leur marché aux produits bio provenant d’autres pays européens.

    [...]

    Le texte final prévoit une augmentation de l’approvisionnement en #semences biologiques et en animaux adaptés à la production biologique. Pour cela, les Etats membres devront mettre en place des bases de données sur la disponibilité de semences biologiques. Pour les animaux, cette mesure est facultative. « Les dérogations autorisant l’utilisation de semences et d’animaux conventionnels dans la production biologique expireraient en 2035, mais cette date butoir pourrait être repoussée ou avancée en fonction de la disponibilité des semences et animaux adaptés à la production biologique », indique le Parlement. L’objectif est d’atteindre à cette date la sécurité d’approvisionnement en semences bio.

    • Enfin un accord européen sur l’#agriculture biologique
      http://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/enfin-un-accord-europeen-sur-l-agriculture-biologique-5101309

      Pour parvenir à un accord, les négociateurs ont toutefois mis de côté les points qui posent encore problème (bio hors sol et résidus de pesticides). Les seuils de pesticides (au-delà duquel le produit est déclassé) seraient laissés à l’appréciation de chaque État (mais au bout de 4 ans, la législation pourrait être harmonisée). Les productions sous serre, dans des bacs, comme au Danemark, en Suède et en Finlande pourraient être maintenues pendant dix ans. En lançant le chantier d’une réforme dès 2014, l’objectif de la Commission était d’harmoniser les règles de production au sein de l’Union. Des dérogations vont subsister comme les exploitations mixtes (à la fois bio et conventionnelle). Mais l’Europe met fin au système d’équivalence (par des organismes de contrôle privé) pour le bio d’importation (comme la banane dominicaine).

      Du bio « accessible »

      Les contrôles seront simplifiés (tous les deux ans au lieu d’un an). « La baisse des contrôles pourrait abîmer la confiance des consommateurs », dit-on chez Synadis Bio, les distributeurs spécialisés. En effet, 82 % des consommateurs citent le contrôle annuel systématique (et inopiné, NDLR) comme garantie forte du label. » Stéphanie Pageot, la présidente de la FNAB (fédération nationale de l’agriculture biologique) qui se félicite des avancées (sur les semences fermières notamment) s’interroge : « c’est bien de s’entendre sur un socle européen mais il faudra peut-être aller plus loin en France. Comme sur une taille maximale des élevages bio. »

      Yannick Loubet, responsable de la section bio de la Coordination rurale, va plus loin. « L’agriculture biologique est très convoitée par les industriels et les grandes surfaces qui veulent des prix bas. Mais c’est par une forte exigence du cahier des charges que le bio a su séduire un public de plus en plus important. » Le #marché de la bio est juteux. Il a progressé de 20 % l’an dernier en France, à près de 7 milliards d’euros.

  • Semences en Open source : le combat de David contre Goliath

    L’initiative « #Semence_en_Open_Source » s’est lancée dans la création de variétés de légumes libres de droit sur le même modèle que des logiciels informatiques comme Linux. L’objectif : contrer Monsanto, Bayer ou Syngenta, trois des cinq géants qui possèdent les droits de propriété sur la quasi-totalité des semences mondiales. L’initiateur de ce projet, #Johannes_Kotschi, a fondé un groupe de travail composé de producteurs de semences, d’agriculteurs et de juristes. Ensemble, ils ont développé une variété de #tomate et de #blé d’été sous licence libre. Des semences qui auraient une forte capacité d’adaptation, capable de résister aux conditions les plus extrêmes.

    http://info.arte.tv/fr/semences-en-open-source-le-combat-de-david-contre-goliath

    #semences #open_source #agriculture
    cc @odilon

  • Pourquoi nous n’irons plus acheter nos graines chez #Kokopelli - Le Jardin des Possibles
    https://www.lejardindespossibles.org/divers/article/pourquoi-nous-n-irons-plus-acheter

    Puis des regrets, nous sommes passés à la consternation puis à la rage ! il y a quelques jours, à la librairie « Le Tracteur Savant » à Saint Antonin, nous tombons le nez sur un livre (et quel livre !) « Nous n’irons plus pointer chez Gaia ». Ce livre est à la fois une compilation de témoignages issus de plusieurs salarié(e)s (dont la majeure partie sont des femmes) sur leurs conditions de travail au sein de l’association Kokopelli et une révélation qui décrit la gestion toute particulière et singulière des semences « rares et anciennes » que le cartel familial « Guillet » a entrepris depuis des années

    #semences

    • Et donc :

      https://www.hobo-diffusion.com/catalogue/1419/nous-n-irons-plus-pointer-chez-gaia

      NOUS N’IRONS PLUS POINTER CHEZ GAÏA
      JOURS DE TRAVAIL À KOKOPELLI

      Ce livre est le fruit d’une lutte salariale qui n’a pas eu lieu. Il est presque impossible, dans une association, de critiquer ses conditions de travail et le sens de celui-ci. Encore plus quand on a affaire à Kokopelli, un symbole de la résistance aux OGM et à l’appropriation des semences par l’industrie. D’ancien.ne.s salarié.e.s et jardinières, écoeurés par les pratiques de l’association, se sont attelés à faire la critique rare et nécessaire de cette forme particulière d’exploitation : de sa politique de management aux rapports qu’elle entretient avec les petits producteurs, de son discours new age à ses pratiques commerciales, Kokopelli est une incarnation parfaite du capitalisme vert.

    • J’ai été étonné par la subjectivité de l’article, très à charge.
      Son seul rapport avec Kokopelli est qu’il a acheté des graines qui germaient mal, mais il reprend toutes les attaques du livre à son compte.

      Il faut donc lire également le droit de réponse de Ananda Guillet :
      https://www.lejardindespossibles.org/divers/article/droit-de-reponse-d-ananda-guillet

      Je ne connais pas Kokopelli mais je connais assez bien le Mas d’Azil et la vallée où ils sont implantés, et je vois très bien le milieu « alternatif » dont il parle.
      Un vrai réseau vivant, plein de gens formidables, mais aussi pas mal de punks à chiens. Pas toujours faciles (euphémisme)...

    • À partir du moment où il y a des échanges d’argent en grande quantité ET surtout des salarié⋅e⋅s à payer pour que la structure tourne, je suis toujours partisan que ce soit une coopérative plutôt qu’une association. Sinon il y a toujours de gros mélanges entre bénévolat et travail, et ça finit toujours par péter, enfin quasiment.
      Ça ne change rien qu’il peut aussi y avoir des vraies merde à Kokopelli (et notamment l’aspect new age qui était déjà critiqué avant cette histoire hein). Mais au moins la coopérative clarifie les choses.

    • Oui, c’est une remarque que je m’étais faite il y a un moment déjà sur Kokopelli.
      Il y a une activité commerciale, ils louent des grands locaux et ça fonctionne suffisamment bien pour leur permettre de gagner des procès qui leur sont fait. Tant mieux.
      Mais effectivement le statut d’asso est le pire dans ce cas là.

      C’est peut être ce qui s’est passé ou se passe, un gros mélange des genres...

    • Cela fait plusieurs années que de jeunes amis grainetiers bio indépendants m’ont relaté maintes histoires tristes avec kokopelli qui ne ressemblent pas du tout à l’idée qu’on se fait du partage ou de la démocratie associative … Ils sont tombés des nues, car c’est vrai que kokopelli a été précurseur et que beaucoup de jeunes les idéalisant s’en sont inspiré, tant mieux, vraiment. Sauf que les courriers vengeurs que ces potes ont reçu les traitants de sales bourgeois voulant profiter du bio les ont laissé sans voix avec leur stock de graines que kokopelli devait intégrer dans son catalogue, sur les bras.
      Dans tous les cas, il y a un souci réel avec la chefferie arrogante et fortuné de kokopelli, et c’est bien que ça sorte, car beaucoup, dont mes amis, ne voulaient pas rendre public leur déconvenue profonde de manière à ne pas faire de tort à l’image des grainetiers bios, kokopelli étant LA référence, mais à force de dire qu’à la FNSEA c’est pire, ça n’aide pas.

      Et j’avoue que là nous taquinons notre rapport politique à la pratique de nos idéaux. Doit-on faire silence devant des agissements qui vont à l’encontre pour laisser les fantasmes intacts ? ou doit-on ne pas perdre le sens critique, même avec ceux qu’on espère « de notre bord » et qu’il faudrait soutenir (ou taire) malgré tout face aux vrais affreux ? Cela me taraude souvent, (non pas ma capacité critique que je réserve le plus souvent au privé) mais pour douter de la meilleure stratégie à adopter.

      Sinon il y a 20 ans j’avais acheté chez Kokopelli des graines une petite fortune qui ont à peine donné, un peu l’arnaque à #touristes_du_bio. Comme @odilon je suis contente des relations et des graines de chez germinance, BiauGerme ou graines delpaïs.

    • Réponse à Nicod :
      L’article est la chronique d’un livre qui rapporte entre autres des témoignages sur l’exploitation du salariat et la violence dans les rapports sociaux dans une structure pour laquelle on ne s’y attend pas. Le témoignage qui porte sur la sélection et la vente peu scrupuleuse des graines recoupe nos propres expériences sur le faible taux de germination des graines Kokopelli que nous avions constaté bien avant la parution de ce livre. Par conséquent, je ne reprends rien à mon compte.

      Daniel du Jardin des Possibles

    • Colportez des allégations invérifiées, il en restera toujours quelque chose. Je note le courage des signataires du livre, qui s’appellent « le collectif du Grimm », sans plus de précisions que leur prénom, dont on ne sait même pas si c’est le leur.

      L’éditeur qui a publié le livre n’est pas plus clair. On sait seulement qu’il a démarré en 2012.

      Moi, j’aime bien savoir QUI parle.

      Pourquoi ne sont-ils pas allés aux prud’hommes, s’ils étaient aussi sûrs de leur fait ?

      Et à propos de « capitalisme vert » : M. Vivas facture ses stages entre 120 et 780 euros. Et il fait bosser ses stagiaires et des bénévoles ainsi que des « woofers » ??? (voir son rapport d’activité de 2015, sur son site). Quant à l’éco-hameau de Verfeil, il a été bâti sur une zone non constructible à l’origine (en ZNIEFF). L’ancienne maire de la commune en est l’une des résidentes (source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/08/04/la-bastide-de-verfeil-ne-veut-pas-d-un-eco-hameau_1395514_3224.html)

      La charité qui se fout de l’hôpital, en clair. Même si je n’ai rien contre la permaculture, était-il urgent de cogner sur Kokopelli ? Quel intérêt y avait M. Vivas, à part râler sur des graines qui n’ont pas germé ?

      Enfin, nos gentils salariés mécontents espéraient quoi ? Glander toute la journée en étant payé ?

      Perso, j’ai bossé dans une radio associative pendant deux ans. Et j’ai constaté combien certains profitaient quelque peu de la gentillesse (voire du laisser pisser) du responsable : ils pouvaient arriver bourrés, fumer des pétards (j’ai rien contre, au contraire, mais pas à l’antenne) et raconter des conneries genre humour pipi caca (si c’est ça une radio « libertaire », merci), aller et venir quand ils voulaient, facturer des frais de transport fantaisistes, passer leur vie au téléphone, tout ça sur le dos de l’asso, etc...

      Or, Kokopelli a besoin d’argent. Pour continuer son job, payer les producteurs et les salariés. Pour faire ce qu’il fait depuis des années. Et accessoirement payer ses avocats, contre Baumeaux, par exemple.

      Bref, je continuerai « d’aller chez Gaïa »... !

    • https://reporterre.net/Graines-de-zizanie-a-Kokopelli-le-semencier-conteste-poursuit-un-blogueu

      Actualisation le 26 mars 2018 — Daniel Vivas a finalement gagné son procès. Kokopelli ne fera pas appel de la décision des juges. Ceux-ci ont débouté Kokopelli de toutes ses demandes et l’ont condamné à payer 3000 euros de participation aux frais de justice. Ils ont reconnu la bonne foi du blogueur et le sérieux des affirmations contenues dans le livre Nous n’irons plus pointé chez Gaïa.

  • Panik sur la Terre
    http://www.radiopanik.org/emissions/panik-sur-la-ville/panik-sur-la-terre-

    Franck Perrault est #paysan-boulanger près d’Angers, en Pays de la Loire, dans l’Ouest de la France. Il s’intéresse à tout le processus de fabrication du #pain : de la graine sélectionnée et plantée, au blé récolté et moulu en #farine, en passant par le #levain et le pétrissage du pain, la cuisson au four, et la vente dans les circuits courts. S’il utilise des méthodes et procédés d’antan pour ses activités de paysan et de #boulanger, il demeure très actuel, à l’heure où le respect de la Terre est plus qu’une nécessité, sûrement un devoir.

    #alimentation2017 #semence #blé_ancien #bio #levain,pain,farine,alimentation2017,boulanger,semence,blé_ancien,paysan,bio
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/panik-sur-la-ville/panik-sur-la-terre-_03735__1.mp3

  • Le combat tranquille d’un paysan pour la liberté des semences
    https://reporterre.net/Le-combat-tranquille-d-un-paysan-pour-la-liberte-des-semences

    Le Potager d’un curieux est un endroit sorti d’un rêve. Celui de conserver la diversité des variétés potagères. Tout y est coloré, des panneaux signalétiques indiquent aussi bien la direction de la Fête du haricot que celle d’une Salle des fêtes fantasmée. Les plantes poussent sur des restanques en pierre sèche sur lesquelles trône la bâtisse qui abrite les semences. Au centre du lieu de vie, un chêne monumental héberge une cabane et ombrage une immense table prête à accueillir des rassemblements festifs.

    #semences #GNIS

  • L’exclusion forcée du marché comme enclosure des biens communs – – S.I.Lex –
    https://scinfolex.com/2017/05/29/lexclusion-forcee-du-marche-comme-enclosure-des-biens-communs

    Ce que je trouve intéressant avec cette histoire racontée dans Reporterre, mais plus largement avec la problématique des semences libres, c’est qu’elles illustrent bien les rapports complexes qu’entretiennent les biens communs et le marché. On considère en effet que les semences libres constituent un exemple-type de ressources assimilables à des « Communs ». Elles sont en effet parvenues jusqu’à nous par le biais d’un processus de transmission de génération en génération d’agriculteurs, qui ont conduit le processus de sélection et de croisement nécessaires pour développer les variétés et les adapter à leur milieu. Les variétés dites « anciennes », « paysannes » ou « traditionnelles » ne sont pas protégées par des droits de propriété intellectuelle : elles appartiennent au domaine public et sont donc à ce titre, librement reproductibles, ce qui en fait tout l’intérêt pour les agriculteurs, notamment pour se défaire de leur dépendance vis-à-vis des industries semencières.

    Comme ces semences appartiennent au domaine public, elles devraient aussi pouvoir faire l’objet, en tant qu’objets physiques, d’une libre commercialisation sur le marché. On voit bien que c’est une condition pour que des activités comme celles du « Potager d’un curieux » ou de Kokopelli puissent être durables et se développer. Même si ces structures adoptent généralement des formes associatives tournées vers la non-lucrativité ou la lucrativité limitée, elles ont besoin d’une connexion avec le marché, ne serait-ce que pour couvrir les coûts induits par la production et la distribution des semences. Or c’est précisément ce qui leur est aujourd’hui interdit théoriquement par la réglementation, qui s’est organisée pour exclure du marché les semences traditionnelles, via notamment les obligations d’enregistrement au catalogue officiel.

    On voit donc qu’ici, l’enclosure spécifique qui pèse sur les semences consiste en une exclusion forcée du marché, et c’est quelque part contre-intuitif, par rapport à l’idée générale que l’on peut se faire du phénomène d’enclosure des biens communs.

    Néanmoins, le cas des semences nous montre que la question des enclosures est beaucoup plus complexe. Pour bien saisir ce qui arrive aux semences, il faut en effet les appréhender de deux manières différentes : dans leur dimension immatérielle, à travers les variétés végétales que les semences expriment et dans leur dimension matérielle, à travers les objets physiques que sont les graines produites par les paysans. Les variétés végétales anciennes ne font pas (et n’ont jamais fait) l’objet de droits de propriété intellectuelle, à la différence des hybrides F1 produits par l’industrie semencière. A ce titre, ces variétés sont effectivement « dé-marchandisées », au sens où elles ne peuvent faire l’objet, en tant que telles, d’exclusivités soumises à autorisation et transaction. Mais les graines produites par les paysans constituent des objets physiques rivaux, qui font l’objet de droits de propriété et peuvent être legitimement vendus sur le marché. Sauf que la législation sur les semences a été organisée pour empêcher justement à ces semences d’accéder au marché et pouvoir faire l’objet d’une commercialisation, contrairement aux variétés propriétaires. L’enclosure du bien commun que constituent les semences traditionnelles n’a donc pas ici la même nature que celle qui a frappé les terres ou l’eau : elle consiste en une exclusion forcée du marché.

    Arriver à appréhender le phénomène des enclosures dans toute complexité est à mon sens important, notamment pour éviter des contresens sur la question des Communs. On dit parfois que les Communs constituent une troisième voie entre le Marché et l’Etat, mais cette manière de présenter les choses est trompeuse. Il vaudrait mieux dire que les Communs, avec l’Etat et le marché, constituent une manière pour les humains de prendre en charge des ressources. Ces trois pôles peuvent selon les moments de l’histoire avoir plus ou moins d’importance (aujourd’hui, nous traversons une période de domination écrasante des mécanismes du marché auto-régulé, se traduisant par une marginalisation des Communs et un affaiblissement de l’Etat). Mais les Communs sont toujours articulés à l’Etat et au marché : ils ne constituent jamais une sphère complètement autonome. Ils peuvent notamment avoir besoin de débouchés sur le marché pour exister et peser significativement dans les relations sociales. C’est ce que montre parfaitement l’exemple des semences libres.

    #communs #enclosures #semences

  • Document de décryptage « Le droit aux semences : un droit essentiel des paysan-ne-s ! » - Coordination SUD
    https://www.coordinationsud.org/document-ressource/document-de-decryptage-droit-aux-semences-droit-essentiel-paysan-ne

    L’accès et le choix des #semences, mais aussi la possibilité de les produire, conserver, utiliser, échanger et vendre sont donc des enjeux majeurs pour les paysan-ne-s. Pourtant, un nombre croissant d’agriculteurs et d’agricultrices est aujourd’hui privé de ces droits au profit de puissantes #multinationales semencières. Dans son nouveau document de plaidoyer et de décryptage rédigé par les membres de la commission Agriculture et alimentation (C2A), Coordination SUD rappelle l’importance de ce droit essentiel, les menaces qui pèsent sur lui et fournit des clefs de compréhension et d’actions pour donner au droit des paysans la valeur juridique d’un droit humain.

    Alors, le droit des paysan-ne-s aux semences primerait sur les autres règles, telles que les droits de #propriété_intellectuelle ou les accords de #libre-échange, qui leurs sont défavorables et privilégient les grandes firmes semencières. Pour cela, ce droit doit être reconnu par le système des Nations unies de promotion des droits humains (Conseil des droits de l’Homme puis Assemblée générale des Nations unies). Ce processus est en cours depuis 2012. Le droit des paysan-ne-s aux semences est en effet au cœur du projet de Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales, un texte international élaboré par le Conseil des droits de l’Homme, visant à protéger les paysan-ne-s des discriminations et des violations des droits humains dont elles et ils sont victimes.

  • Le combat tranquille d’un paysan pour la liberté des semences
    https://reporterre.net/Le-combat-tranquille-d-un-paysan-pour-la-liberte-des-semences

    Le #Potager d’un curieux est un endroit sorti d’un rêve. Celui de conserver la diversité des #variétés_potagères. Tout y est coloré, des panneaux signalétiques indiquent aussi bien la direction de la Fête du haricot que celle d’une Salle des fêtes fantasmée. Les plantes poussent sur des restanques en pierre sèche sur lesquelles trône la bâtisse qui abrite les #semences. Au centre du lieu de vie, un chêne monumental héberge une cabane et ombrage une immense table prête à accueillir des rassemblements festifs.

    #conservatoire_vivant
    http://www.lepotagerduncurieux.org

  • Le #Sénégal sème les graines du renouveau rural

    Pendant plusieurs décennies, d’innombrables habitants des zones rurales d’Afrique ont rejoint les centres urbains, attirés par la perspective d’une vie meilleure. Dans la région sénégalaise de #Fouladou, une initiative locale qui vise à améliorer la viabilité de l’agriculture tente d’inverser cette tendance, en mettant l’accent sur les #semences.

    l’article parle aussi des retombées sur les #femmes :

    Selon le chef du village de Djimini, Oumar Sylla, les dernières formations proposées aux femmes du village dans le domaine des techniques d’#agriculture_biologique ont eu des retombées importantes. « Avant, nos femmes allaient au marché de [la ville voisine de] Velingara pour acheter diverses denrées alimentaires. Ce temps-là est révolu, et le mérite en revient à nos invités », a-t-il dit. Il a ajouté que, ces dernières années, la hausse des demandes de parcelles — qui ne peuvent pas toutes être satisfaites — prouve que son village va de mieux en mieux.


    http://www.irinnews.org/fr/reportage/2017/05/08/le-s%C3%A9n%C3%A9gal-s%C3%A8me-les-graines-du-renouveau-rural
    #agriculture
    cc @odilon

  • #OpenSourceSeeds, is trying to “make #seeds a common good again.” The license amounts to a form of “copyleft” for new plant varieties, enabling anyone to use the licensed seeds for free. Like the General Public License for free software, the seed license has one serious requirement: any seeds that are used, modified or sold must be passed along to others without any legal restrictions. This is the #share-alike principle, which is also used by Creative Commons licenses. Its purpose is to prevent the privatization of a common resource by requiring any user to share it freely and forever.
    https://blog.p2pfoundation.net/new-open-source-license-fights-the-enclosure-of-seeds/2017/05/05 #graines #semences #GPL #license #licence

  • Le Burkina a remporté la bataille contre le coton OGM, mais la lutte n’est pas finie
    https://reporterre.net/Le-Burkina-a-remporte-la-bataille-contre-le-coton-OGM-mais-la-lutte-n-es

    Consciente que cette victoire sur le coton Bt n’est qu’un répit, elle s’inquiète de la culture du #niébé, un haricot riche en protéines largement consommé par la population burkinabé. Une variété transgénique en est en ce moment élaboré et testé dans les laboratoires pour une probable commercialisation dans les années à venir. « Les conséquences risquent d’être beaucoup plus graves car ça ira dans l’#alimentation humaine, s’inquiète Aline Zongo, une fois que ces #semences seront utilisées, ça sera très difficile de revenir en arrière car c’est un produit du quotidien. »

    #ogm #brevet #privatisation #Burkina_Faso

  • Gene editing opens doors to seedless fruit with no need for bees | New Scientist
    https://www.newscientist.com/article/2127640-gene-editing-opens-doors-to-seedless-fruit-with-no-need-for-be

    Don’t like the seeds in tomatoes? You might be pleased to know that seedless ones have been created by gene editing.

    The technique will make it possible to make a much wider range of seedless fruits than is currently available – and also means farmers might not have to rely on declining bee populations. Whether we ever see such fruits on supermarket shelves, however, may depend on how regulators decide to treat gene-edited crops.

    Une belle entrée en matière... on aurait aussi pu ajouter qu’on aurait plus besoin de paysans.

    Mais tout est du même acabit... en théorie tout est devenu possible.

    “We haven’t tasted them yet, but in theory they should taste the same,” says Osakabe.

    The downside for farmers is that seedless plants have to be grown from cuttings, which may be more labour-intenstive. Tomatoes are usually grown from seed, but they can also be propagated by cuttings.

    Some people also like the flavour that tomato seeds add. Seedless versions would, however, be ideal for processing into sauces and pastes.

    On retrouve à nouveau cette logique anti-naturelle qui fait remonter du process agro-alimentaire vers la production agricole : ce sera mieux pour les plats préparés et les sauces en boîte.

    Mais le plus beau reste la conclusion :

    Whether these seedless varieties make it to shop shelves may depend on whether gene-edited plants have to meet the same criteria for approval as genetically modified plants, which would greatly increase costs. Some argue that where gene-editing is used to introduce mutations already found in some of the plant we eat, it should not require such strict regulation.

    Si c’est pareil, c’est la même chose, et donc ça reste pareil. Ne venez pas regarder de plus près, ça coûte trop cher.

    #CRISPR #alimentation #hubris_scientifique

  • Civil Society Denounces World Bank’s Scheme to Hijack Farmers’ Rights to Seeds | The Oakland Institute
    https://www.oaklandinstitute.org/civil-society-denounces-world-banks-scheme-hijack-farmers-rights-s

    Ahead of World Bank’s release of the 2017 “Enabling the Business of Agriculture” (EBA) report this month, 157 organizations and academics from around the world denounce the Bank’s scheme to hijack farmers’ right to seeds, attack on food sovereignty and the environment.

    In a letter to the World Bank President Jim Yong Kim and EBA’s five Western donors, the group demands the immediate end of the project, originally requested by the G8 to support its industry-co-opted New Alliance for Food Security and Nutrition.

    #semences #alimentation #environnement #nasan

  • L’Afrique face au défi de la protection des semences agricoles | Africa Diligence
    http://www.africadiligence.com/lafrique-face-au-defi-de-la-protection-des-semences-agricoles

    Dans un tel contexte, ouvrir les marchés africains aux #semences commerciales privatisées comporte le risque majeur de déstabiliser la production agricole locale, si en parallèle aucune protection des semences paysannes n’est envisagée dans les législations nationales. Et, à l’instar du reste du monde, c’est malheureusement la voie que prend l’#Afrique, sous la pression des semenciers internationaux. Rappelons que depuis 1994, tout pays membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a l’obligation de protéger les variétés végétales commercialisées (article 27-3b des accords sur la #propriété_industrielle – (#ADPIC)), avec un délai cependant pour les pays les moins avancés (voir plus loin). Mais ils peuvent appliquer une protection sui generis, c’est-à-dire éventuellement en dehors de tout #brevet ou #COV. Les deux organisations sous-régionales de la propriété intellectuelle en Afrique, OAPI et ARIPO, couvriront bientôt tout le continent africain.

    Deux entités supranationales traitent de propriété intellectuelle en Afrique : l’Organisation régionale africaine de propriété intellectuelle (African Regional Intellectual Property Organisation – ARIPO), pour des pays surtout anglophones, et l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), pour la partie plus francophone.

    L’OAPI est membre de UPOV91 depuis le 10 juillet 2014 et l’ARIPO vient de signer, le 6 juillet 2015, le protocole d’Arusha sur la protection des nouvelles variétés de plantes (the Arusha Protocol for the Protection of New Varieties of Plants). Force est de constater que sur les 54 pays d’Afrique, 19 font partie de l’ARIPO (et 12 sont candidats pour en être membres) ; et 17 sont membres de l’OAPI. Six ne seront donc dans aucune de ces deux organisations à court terme, dont un, le Maroc, qui a adhéré à UPOV91 en 2006. Et sur les 11 pays non membres de l’OMC, donc sans obligation de protéger les semences, seul le Soudan du Sud ne postule à aucune de ces deux organisations.

    En résumé, en Afrique pour le moment, seuls quatre pays sont formellement membres de l’UPOV : l’#Afrique_du_Sud et le #Kenya de UPOV78 ; et le #Maroc et la #Tunisie de UPOV91. Mais, en dehors de cinq pays (Cap Vert, Congo, Djibouti, Madagascar et Soudan du Sud), tous les autres pays africains soit vont adhérer prochainement à UPOV91 (car les nouvelles adhésions à l’UPOV sont forcément sur la base du texte de 1991), soit sont indirectement considérés membres de l’UPOV via leur adhésion aux organisations régionales ARIPO ou OAPI.

  • Monsanto GMO Seeds in Nigeria, Breaking the Agricultural Cycle, Complicity of UN World Food Program | Global Research - Centre for Research on Globalization
    http://www.globalresearch.ca/monsanto-gmo-seeds-in-nigeria-breaking-the-agricultural-cycle-complicity-of-un-world-food-program/5571539

    Nigeria’s Farmers Alliance of over 14 million farmers have called on all farmers especially in the Northeast to reject the genetically modified organisms (GMO) and Hybrid seeds distributed by the United Nation’s World Food Program (WFP) and the World Bank.

    The body in a letter to the UN Security Council (UNSC), called for intervention to stop WFP and World Bank from using their international status to spread GMO seeds for Monsanto and Cargill in Nigeria and elsewhere in Africa.

    Farmers’ Alliance said that ‘Bill Gates has used the UN World Food Program and World Bank to promote and distribute GMO seeds aimed at displacing use of natural seeds in Black Sub-Saharan Africa as the first step of displacing all indigenous farmers, who will be left out with no means of livelihood, while Monsanto (owned by #Bill_Gates) would have a monopoly of the seed market’.

    This was in reaction to a news release, by the Executive Director of WFP, Ms. Ertharin Cousin, which said that one million returning Internally Displaced Persons (IDPs) from the Northeast are to be assisted with improved seeds and agricultural inputs in the process of rebuilding destroyed communities during this year’s cropping season.

    However, what was kept silent and unknown to the poor Nigerian farmers is that their natural crops were destroyed by hired mercenaries called Boko Haram by the same billionaire sponsors, so that they would be replaced with GMO and Hybrid seeds from Monsanto and Cargill. This would mean that after this first cropping season with the GMO and Hybrid seeds planted in the entire Northeast food basket of Nigeria, the Food Security of Nigeria would be effectively captured by Monsanto! Farmers cannot replant the patented GMO and Hybrid seeds from Monsanto.

    #OGM #Nigeria #contestation #semences #privatisation

  • CADTM - Ruée sur les semences
    http://www.cadtm.org/Ruee-sur-les-semences

    En 2013, à la demande du G8, la Banque Mondiale a lancé le projet « Améliorer le climat des affaires dans l’agriculture », ACAA (en anglais « Enabling the Business of Agriculture » ou EBA). Cette initiative vise à noter les pays sur la manière dont ils favorisent les activités des entreprises dans le secteur agricole. Le premier rapport complet de l’ACAA a été publié en janvier 2016. Il fournit une vision détaillée des réformes prônées par la Banque pour créer des secteurs agricoles « prospères », ainsi qu’une évaluation des politiques agricoles de 40 pays |1|.

    Parmi plusieurs catégories d’évaluation (Finance, Transport, Engrais, etc.), l’ACAA comprend un indicateur spécifique aux lois semencières. Or, depuis une vingtaine d’années, plusieurs multinationales et pays occidentaux tentent d’uniformiser les lois semencières au niveau global afin de promouvoir l’utilisation de semences industrielles. L’ACAA est l’une des récentes initiatives visant à encourager des lois favorables aux semences industrielles. L’argument mis en avant est souvent que ces semences dites « améliorées » sont nécessaires pour augmenter les rendements agricoles et nourrir une population mondiale croissante.

    #alimentation #semences #biodiversité (perte de) #agro_industrie vs #paysannerie #révolution_verte (échec de la)

  • Real Farming Report - Whose seeds are they anyway? - The Ecologist
    http://www.theecologist.org/News/news_analysis/2988494/real_farming_report_whose_seeds_are_they_anyway.html

    It is tempting to believe that Svalbard and Navdanya can coexist happily. When facing the apocalypse you can’t be picky in your choice of partner, and they represent two sides of the same coin after all. Both are protecting seed diversity: it’s simply that one does so in its original place, the other in a new location.

    For Vandana Shiva though, Svalbard is symptomatic of a dangerous shift in agriculture: it’s going hands-free. By locking seeds in what are essentially long-stay (exceedingly cold) ‘car parks’, they are open to being patented in the future: “While living seeds need to evolve ‘in situ’, patents on genomes can be taken through access to seed ‘ex situ’,” she warns.

    Projects that aim to map the genetic data of seeds held in gene banks rob farmers, "of their seeds and knowledge, it robs the seed of its integrity and diversity, its evolutionary history, its link to the soil and reduces it to “code.”" adds Shiva.

    Svalbard’s samples cannot be accessed by anyone other than their national depositor, but the vault is sponsored in part by two multinational agribusiness megaliths - DuPont/Pioneer Hi-Bred and Syngenta - as well as the Bill Gates Foundation and Rockefeller Foundation. Concerns over what they stand to gain are understandable, and conspiracy theories are rife (though whether there is any fire behind all the smoke remains to be seen).

    Money is - as ever - also at the heart of the debate. The Crop Trust, which funds the world’s gene banks, states: “These crop collections are also often threatened, most typically by inadequate funding”.

    Yet, the same is true of small-scale farming. People Need Nature’s Miles King states that in the UK: “farm subsidies are available only to farmers with more than 5 hectares, which excludes the producers it should be supporting”.

    #semences #conservation_in_situ #privatisation #appropriation

  • Tanzanian farmers are facing heavy prison sentences if they continue their traditional seed exchange | MO*
    http://www.mo.be/en/analysis/tanzanian-farmers-are-facing-heavy-prison-sentences-if-they-continue-their-tradit

    In order to receive development assistance, Tanzania has to give Western agribusiness full freedom and give enclosed protection for patented seeds. “Eighty percent of the seeds are being shared and sold in an informal system between neighbors, friends and family. The new law criminalizes the practice in Tanzania,” says Michael Farrelly of TOAM, an organic farming movement in Tanzania.

    #graines #semence #agriculture #accaparement #brevets

  • EU Commission says plants and animals derived from conventional breeding should be regarded as non-patentable

    European governments need to ensure new rules of interpretation become legally binding

    3 November 2016 / In a long awaited explanatory statement, the EU Commission takes the view that plants and animals that are obtained by means of “essentially biological” breeding are non-patentable. This statement is in strong contradiction to the current practice of the European Patent Office (EPO), which has already granted more than 100 patents on conventional breeding, e.g. on tomatoes and broccoli.

    Je sais pas comment ça va se traduire par contre

    #brevets #semences #amélioration_variétale #plant_breeding #bonne_nouvelle

  • Paysannerie, rebonds et sursis
    https://www.franceculture.fr/emissions/culturesmonde/paysannerie-rebonds-et-sursis-14-crise-des-cereales-brexit-leurope-au-

    Crise des céréales, Brexit : l’Europe au chevet de son agriculture
    Sophie Thoyer : Professeur à l’Université de Montpellier SupAgro en charge du site CAP-eye, un site internet sur la Politique Agricole Commune.
    Marc Tarabella : député européen belge, membre de la Commission de l’agriculture et du développement rural.
    Edith Lhomel : Responsable de la collection de Réflexe Europe a enseigné à l’Institut d’Etudes Européennes de Paris-8.

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-24.10.2016-ITEMA_21113508-0.mp3

    Crise du lait : vers une re-féodalisation du monde
    Intervenants
    Elsa Casalegno : ingénieure agronome de formation, journaliste et chef du service « Elevage » chez la France agricole.
    Christian Corniaux : agronome au CIRAD (Pôle Pastoralisme et Zones sèches) basé à Dakar, il est spécialiste des filières laitières en Afrique de l’Ouest.
    Jean-Marc Chaumet : agroéconomiste, Institut de l’élevage, spécialiste de la Chine
    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-25.10.2016-ITEMA_21114633-0.mp3

    Bayer-Monsanto : la fusion de tous les dangers
    Pierre-Benoit Joly : directeur de recherche à l’INRA (Institut national de la recherche agronomique)
    Marie-Monique Robin : journaliste, réalisatrice, écrivaine, auteur du documentaire Le monde selon Monsanto (Arte, 2008) prix Albert Londres 1995
    Olivier Roellinger : cuisinier à Cancale, à l’initiative d’une « Lettre ouverte contre l’invasion de l’agrochimie dans nos assiettes »
    Lucien Omer Silga : coordonnateur de la FIAN Burkina (FoodFirst Information and Action Network)
    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-26.10.2016-ITEMA_21115779-0.mp3

    #agriculture #paysannerie #semences #brevet

  • Semences toxiques : les manœuvres de Syngenta pour échapper à la justice
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/10/19/les-man-uvres-de-syngenta-pour-echapper-a-la-justice_5016425_3244.html

    Tout ça pour ça. Il semble en effet que personne ne paiera quoi que ce soit dans l’affaire des semences périmées en partie enrobées d’insecticides neurotoxiques que juge le tribunal correctionnel de Paris depuis mardi 18 octobre. Mercredi, le ministère public a requis une amende de 10 000 euros avec sursis à l’encontre de Bernard Béteille, l’exploitant agricole du Lot-et-Garonne qui a enfoui pendant quatre ans des tonnes de ces déchets dangereux pour l’environnement à la demande de Syngenta, qui voulait s’en débarrasser à bon prix.

    Pourtant le groupe suisse n’aura vraisemblablement pas à répondre de ses pratiques. « Vous aurez compris que votre tribunal ne pourra pas se prononcer à son encontre, a lancé la procureure, Aude Le Guilchner, à l’adresse des juges. Vous pourrez juste constater la disparition de sa filiale qui est extrêmement impliquée, une disparition tout de même troublante qui continue d’interpeller le ministère public… »

    La veille, à l’ouverture de l’audience, l’avocate de Syngenta, Sylvie Moreau Bloch, était passée prévenir « par courtoisie » qu’elle ne plaiderait pas, n’assisterait pas non plus aux débats puisque son client n’existait plus. Pour échapper aux poursuites, la firme a en effet dissous sa filiale #Syngenta Seeds Holding, dont elle était l’unique actionnaire. Elle l’a fait le 21 novembre 2011, cinq jours après avoir appris que celle-ci était renvoyée devant le tribunal correctionnel de Paris.

    #semences #toxicité #pollution #crapule

  • IRAN Il était une fois le blé
    - RFI
    http://webdoc.rfi.fr/semences-biodiversite-france-senegal-ethiopie-iran-indonesie/iran/index.html

    Avec les sanctions économiques mises en place par la communauté internationale dans les années 90, les paysans se sont tournés vers plusieurs ONG pour garantir leur survie, faute d’avoir accès au marché international. En effet, le gouvernement américain avait interdit presque toute transaction avec l’Iran à travers l’application de la loi sur les sanctions contre l’#Iran et la Libye (Iran-Libya Sanctions Act), votée en 1996. Plus de 150 milliards de dollars qui résidaient sur des comptes étrangers (en Chine surtout) ont été gelés.

    C’est aussi grâce à cela que les associations rurales iraniennes ont aujourd’hui une expérience de plus de 35 ans qui leur a permis de développer des solutions et méthodologies de grande valeur et efficacité, comme l’explique Khadija Catherine Razavi, fondatrice avec son mari Mohammed Taghi Farvar de Cenesta (Centre for Sustainable Development), une ONG de développement agricole basée à Téhéran. Elle est biologiste avec un Doctorat en sciences et développement social à la Sorbonne, lui est un scientifique interdisciplinaire qui agit pour les droits des communautés rurales. Ils collaborent avec le ministère de l’Environnement du nouveau gouvernement.

    #semences #agriculture #blé

  • FRANCE : Le réseau croissant des agriculteurs bio
    A la recherche des #semences perdues - RFI
    http://webdoc.rfi.fr/semences-biodiversite-france-senegal-ethiopie-iran-indonesie/france/?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=twitter&ns_mchannel=social&ns_link

    a France possède une filière agricole très industrialisée, l’exploitation se fait sur des grandes surfaces avec une très haute productivité.

    La Révolution agricole française a eu lieu au début des années 1950, l’urgence était de nourrir les Français au sortir de la guerre. L’arrivée de la #mécanisation et de la recherche variétale a permis d’augmenter les rendements. Mais cette course à la productivité a plongé de nombreux agriculteurs dans une spirale infernale : ils doivent produire toujours plus, causant ainsi l’effondrement des cours mondiaux. Les cours très bas et les marges des intermédiaires asphyxient financièrement les agriculteurs qui ont du mal à survivre.

    Pour sortir de ce cercle vicieux, certains agriculteurs se sont tournés vers l’#agriculture_biologique : une #agriculture qui redécouvre les variétés locales, des plus petites surfaces et une plus grande #diversité de produits de haute qualité.

    #révolution_verte