• Seed Law Update 2016 | Bifurcated Carrots
    http://bifurcatedcarrots.eu/2016/02/seed-law-update-2016

    the seed savers in Denmark have successfully argued to their government that a big mistake was made, and these directives were never intended to apply to individuals. They convinced their government to reinterpret the 12 directives, and change their seed law, as well as redefine the term ‘commercial’. They did this in consultation with the seed industry in Denmark. The term ‘commercial’ now only applies to the large farmers and monoculture crops.

    Non-commercial seeds can now be sold under a significantly relaxed system of registration, also without limits to amounts or packet size.

    The Danish seed savers also introduced the concept of ‘Trial Plantings’ which allows the transfer of seeds to a farmer. These trials are for the purpose of learning anything, and can be repeated as long as there is something new to learn. They can be any size, the results of the trial can be sold and the seeds may be saved by the farmer for replanting.

    Because Denmark is in the EU, in theory, it is now possible to register a Danish seed company, and sell seeds throughout the EU under Danish law.

    #semences #Danemark #loi

  • Semences enterrées : Syngenta échappe à la justice - Journal de l’environnement
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/semences-enterrees-syngenta-echappe-a-la-justice,67128?xtor

    la cour d’appel de Versailles a confirmé l’acte de dissolution d’une filiale du semencier #Syngenta, qui lui a permis d’échapper à une procédure judiciaire, au sujet de semences enrobées aux #néonicotinoïdes inutilisables et ensevelies en plein champ.

    #pesticides #semences

  • Review Article
    Organic agriculture in the twenty-first century
    John P. Reganold & Jonathan M. Wachter
    http://www.nature.com/articles/nplants2015221

    #Agriculture: le tout #bio, c’est possible
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/agriculture-le-tout-bio-c-est-possible,66750

    C’est l’un des arguments favoris des tenants de l’agriculture conventionnelle : celle-ci obtient de meilleurs rendements que l’agriculture bio, et sera la seule à pouvoir nourrir les 9 milliards de personnes que portera la Terre en 2050. Fermez le ban ? Pas si vite, leur répondent John Reganold et Jonathan Wachter, agronomes à la Washington State University à Pullman (Etat de Washington), dans la revue Nature Plants.

    Analysant 40 ans de littérature scientifique comparant les deux types de production, les chercheurs montrent que cette idée a vécu. Certes, la plupart des études révèlent des rendements inférieurs en bio, allant de 8% à 25% selon le type de culture. Avec la polyculture bio, il peut ainsi être réduit à 9%, et avec une rotation accrue des cultures, à seulement 8%.

    Selon les chercheurs, il est encore possible de faire mieux. Par exemple en cas de #sécheresse sévère, situation qui devrait devenir plus fréquente avec le réchauffement : dans ce cas, plusieurs études ont montré que l’agriculture bio, qui préserve mieux ses #sols et leur capacité à retenir l’#eau, fait mieux que la conventionnelle. Et rien n’empêche de chercher des #semences plus adaptées au bio, qui réduiront encore l’écart.

  • L’#Inde, laboratoire du système D écologique
    http://www.novethic.fr/lapres-petrole/transition-energetique/isr-rse/l-inde-laboratoire-du-systeme-d-ecologique-143826.html

    Mais face à cette #industrialisation à marche forcée, le pays de Gandhi a toujours opposé une #résistance écologique, notamment portée par les femmes. Dans les années 70, avec le mouvement « Chipko », des milliers de femmes ont entouré des arbres de leurs bras pour empêcher la #déforestation, rappelle Bénédicte Marnier.

    Cette résistance se retrouve aujourd’hui. Le pays compte ainsi plus de 3 millions d’ONG ! Le sous-continent peut aussi compter sur sa jeunesse ; les deux tiers de la population a moins de 35 ans. Et sur un nombre record d’entrepreneurs sociaux. « Une dynamique est en place grâce à cette nouvelle génération connectée et éduquée. Les jeunes Indiens s’impliquent beaucoup dans les start-up par exemple, en ayant conscience des défis environnementaux et sociaux auxquels ils doivent faire face. D’autant qu’en général, les Indiens sont très doués pour l’entrepreneuriat. Ce sont des marchands nés ! », commente la journaliste.

    Des banques de graines portées par des femmes

    La mobilisation des #femmes n’a pas non plus faibli. Dans l’État du Telangana, au Sud, ce sont elles qui ont permis à un village terrassé par la famine de se transformer. Elles ont emprunté des semences anciennes qu’elles ont ensuite remboursées en nature, avec intérêts, avant de mettre en place des #banques_de_graines. Immédiatement, les rendements très élevés leur ont permis d’être autosuffisantes et même d’exporter leur surplus vers des villes voisines. « Il s’agit là d’une véritable conversion citoyenne sans aucune transaction d’argent, précise Bénédicte Manier. Les femmes ont repris en main la souveraineté alimentaire de leur village et sa gouvernance. Elles ont ouvert des crèches et des écoles du soir pour les adultes. Elles ont aussi démontré que l’agriculture #bio peut nourrir des zones densément peuplées uniquement avec des savoirs ancestraux. »

    « Je suis peut-être illettrée », sourit Chandramma, une solide sexagénaire qui supervise bénévolement les seed banks de 70 villages, « mais je suis prête à démontrer à n’importe quel scientifique qu’avec de la fumure naturelle et des semences qui ne coûtent rien, je produis une nourriture plus saine qu’avec des #semences modernes qui coûtent cher. Et que nous, nous enrichissons les #sols au lieu de les détruire. »

    #environnement #écologie #eau

  • La fondation Gates, fer de lance du pillage néolibéral de l’agriculture africaine (par Colin Todhunter) – Le Partage
    http://partage-le.com/2016/02/la-fondation-gates-fer-de-lance-du-pillage-neoliberal-de-lagriculture-af

    La Fondation Bill et Melinda Gates (FBMG) est en train de fausser la direction du développement international d’une manière dangereuse et sans avoir de comptes à rendre à personne.

    La fondation Gates, dont le monde pense globalement du bien, impose un modèle néolibéral de #développement et de #domination corporatiste qui ouvre l’agriculture africaine à la saisie de "terres et de semences par l’#agrobusiness mondial, écrit Colin Todhunter. Ce faisant, elle évince les véritables solutions : l’amélioration de la sécurité alimentaire, la souveraineté alimentaire et l’agroécologie.

  • Le Sénat interdit les brevets sur les gènes natifs
    http://www.reporterre.net/spip.php?page=redirect&id_article=8840

    Mercredi 20 janvier, les sénateurs ont adopté un amendement qui interdit les brevets sur les gènes natifs. L’amendement, soutenu par de nombreuses associations écologistes, vise à « garantir l’interdiction effective de la brevetabilité des végétaux et animaux. On ne saurait admettre que certains s’approprient des traits existants dans la nature en déposant un brevet qui s’étendra ensuite à toute la plante ou tout animal possédant ces traits », conclut la sénatrice Évelyne Didier (groupe communiste, républicain et citoyen), qui a porté le texte.

    Dans les faits, l’Institut national de la propriété intellectuelle (Inpi) ne pourra plus délivrer de brevet sur une plante avec une caractéristique particulière (résistance à un parasite, teneur en protéines, taille, propriété de séchage...) s’il est établi que cette caractéristique existe naturellement ou peut être obtenue par des procédés classiques de sélection.

    #semences

  • #Semons_La_Biodiversité | Projet de #loi_biodiversité
    http://www.semonslabiodiversite.com/projet-de-loi-biodiversite

    MIJ le 05-01-2016
    AGISSEZ MAINTENANT : examen du texte au #Sénat

    Vous pouvez

    soutenir les amendements prioritaires et complémentaires sur les brevets du collectif qui sont partagés sur le site Parlements et Citoyens : amendement 1 et amendement complémentaire 2. Les deux sont nécessaires !
    télécharger l’ensemble de nos propositions d’amendements en cliquant ICI. N’hésitez pas à les relayer auprès de vos sénateurs avant le 14 janvier, date limite pour le dépôt des amendements.

    Le collectif s’est mobilisé et a proposé à l’ensemble des sénateurs des amendements en vue de l’examen du texte en séance plénière qui débutera le 19 janvier.

    Il est aujourd’hui nécessaire de protéger la biodiversité menacée par

    le brevetage des traits natifs et les nouveaux OGM,
    la généralisation des cultures tolérantes aux herbicides
    par les néonicotinoïdes.

    Il s’agit également dans ce texte en construction de

    demander une application juste et équitable des principes de la Convention sur la Diversité Biologique
    demander une reconnaissance des droits des agriculteurs sur leurs ressources génétiques
    refuser la marchandisation du foncier agricole

    Bilan de la première étape d’examen du texte au Sénat : les commissions

    En juin 2016, nous avons interpellé les sénateurs de la commission Développement Durable et de la commission des Affaires économiques. Les amendements du collectif ont été bien relayés par différents sénateurs et permis que les sujets que nous soutenons soient discutés. Ainsi, des propositions pour limiter les brevets sur les traits natifs émergent et demanderont une discussion en séance plénière.

    Notre mobilisation doit rester constante afin d’éviter que les choix faits sur le brevetage du vivant aboutissent à une solution insuffisante pour effectivement éviter la privatisation du vivant et protéger agriculteurs (et jardinier) des brevets sur le vivant. Dans un document d’analyse et de propositions publié en Août, la Confédération Paysanne, membre de notre collectif, détaille les enjeux en question. La question des brevets a également des implications au niveau européen, le texte a été partagé avec nos partenaires à cette échelle (A télécharger ICI). Les amendements complets du collectif seront bientôt mis en ligne en vue de cette prochaine étape.

    Pour mémoire, lien vers les amendements de juin 2016, du collectif portant des propositions concrètes pour interdire les brevets sur les traits natifs, un soutien aux propositions concernant l’interdiction des cultures de colza et tournesols rendus tolérant aux herbicides et également sur l’interdiction des néonicotinoïdes introduits par l’Assemblée Nationale et un amendement « compensation » sur le foncier : disponibles en cliquant ICI.

    Bilan de la première lecture du texte à l’Assemblé Nationale ( 03-2015 ).

    Les députés ont discuté en mars le projet de loi relatif à la biodiversité en première lecture.

    Ce texte général couvre différents aspects du droit de l’environnement. Il soulève également des questions de société cruciales pour notre souveraineté et sécurité alimentaire à travers les enjeux :

    de menaces de brevetage du vivant,
    de blocage de l’innovation,
    et de respect du partage des avantages liés à l’utilisation des ressources génétiques, en particulier, agricoles.

    C’est pour ces raisons que le Collectif Semons la Biodiversité soutient et reprend pleinement les amendements issus de l’un de ses membres ainsi que ceux de France Liberté.

    Grâce à l’ensemble des membres du collectif et vos soutiens, nous proposions d’amendements ont été bien relayées. ( Cliquez ICI pour télécharger les amendements.)

    Notre mobilisation dans cette première étape de l’examen parlementaire de la loi biodiversité a été fructueuse. Les amendements repris et très débattus sur l’interdiction des brevets sur les traits natifs et ceux sur les VRTH permettent de mettre en lumière des sujets primordiaux pour notre collectif.

    Restons attentifs et continuons cette mobilisation pour porter à présent ces enjeux aux Sénateurs qui sont en train d’étudier le texte.

    Les débats à l’Assemblée Nationale ont permis d’aborder plusieurs sujets qui nous intéressent et qui recoupent les amendements proposés par le Collectif.

    Ainsi, l’examen parlementaire de la loi biodiversité a coïncidé avec le dépôt d’un recours au conseil d’état visant à obtenir un moratoire sur les ventes de semences et la culture de VRTH (Variétés Rendues Tolérantes aux Herbicides), porté notamment par certains membres du collectif Semons la Biodiversité (1) . Une proposition d’amendement visant le même objectif a été présenté par la rapporteure (2) à l’Assemblée Nationale. Le Ministère de l’environnement a saisi l’ANSES (3) à ce sujet et a demandé aux députés d’attendre la réponse et donc de repousser à la deuxième lecture l’étude de cet amendement. Il s’agira donc d’être attentif à l’évolution de ce dossier pour alimenter les débats parlementaires à venir dans le cadre de la loi biodiversité.

    Nos amendements ( n°2, 3 et 7, voir lien ci-dessus) visant l‘interdiction des brevets sur les traits natifs ont été repris par plusieurs députés socialistes, EELV et Front de gauche. Le gouvernement a botté en touche en répondant que cette question devait se gérer au niveau européen. La mobilisation sur ce sujet reste donc primordiale à l’approche de la première lecture au Sénat prévue en juillet. En effet, il est tout à fait possible pour une loi nationale d’aller au-delà de la réglementation européenne pour impulser le changement. Cela a été le cas avec un précédent : « l’exception du sélectionneur » c’est-à-dire la possibilité pour un sélectionneur d’utiliser une ressource brevetée sans en demander l’autorisation au détenteur du brevet a d’abord été introduite dans les lois nationales (en France et en Allemagne) avant d’être reprise dans la réglementation du Brevet Unitaire Européen. Il est donc possible de faire évoluer la position du ministère de l’Agriculture dans notre sens.

    Les questions de la gestion des ressources génétiques agricoles et plus largement de la gestion dynamique in-situ à la ferme (que nous abordions dans nos amendements n°1,5,9 et 10) sont renvoyées aux décrets d’application de la loi COV (4) de 2011. Si un débat parlementaire aurait été souhaitable, il est important de noter que le ministère semble ouvert dans les discussions en cours sur ces décrets.

    Pour info Article paru dans Campagnes Solidaires d’Avril 2015 : » Une loi pour offrir la biodiversité aux marchés financiers » A TÉLÉCHARGER.

    1 pour détails : http://www.semencespaysannes.org/index.php?rubrique_id=115&actualite_id=241
    2 Lien vers ledit amendement : http://ww.wassemblee-nationale.fr/14/amendements/2064/AN/492.asp
    3 Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
    4 Certificat d’Obtention Végétale

    Le calendrier annoncé de la poursuite de l’examen parlementaire :
    – première lecture au Sénat en juillet
    – seconde lecture (Assemblée Nationale et Sénat) à la session d’automne

    En savoir plus

    – Le dossier législatif complet (Assemblée nationale) : cliquez ICI .

    – Le dossier législatif complet sur le site du Sénat : cliquez ICI

    – Site ministère de l’environnement : Cliquez ICI .

    – Lire le texte d’introduction des amendements : à téléchargez ICI.

    Le titre 4 du projet de loi met en place le système d’ « Accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées, et partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation » (APA, pour Accès et Partage des Avantages).

    Son objet est donc la mise en œuvre du protocole de Nagoya entré en vigueur le 12 octobre 2014 et signé par la France en 2011 dans le cadre de la CDB (Convention sur la Diversité Biologique). Afin de remplir pleinement les objectifs qui lui sont donnés, le projet de loi Biodiversité ne pas doit non plus omettre l’application d’un texte international spécifique à la biodiversité cultivée : le Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et l’Agriculture (TIRPAA) que les parlementaires français ont approuvés le 21 février 2005 !

    Les semences et les autres RG (ressources génétiques) utilisées par les paysans (animaux, micro-organismes…) sont le « patrimoine commun des communautés au service de l’humanité ». Les brevets et autres formes de DPI (droit de propriété industrielle) sur le vivant privatisent ce patrimoine commun et privent ainsi les communautés de leurs droits d’usage. Nous sommes en conséquence opposés aux DPI sur le vivant et au partage des avantages qui sont issus de ces DPI, partage qui ne vise qu’à les faire accepter.

    Par contre, le partage des avantages issus de la commercialisation de RG (ressources génétiques) ou de produits qui en sont issus, lorsque ces derniers ne sont pas accaparés par un DPI, est nécessaire. Les entreprises semencières se sont enrichies en utilisant puis en interdisant la commercialisation des ressources génétiques sélectionnées et conservées par les paysans pour développer leurs nouveaux produits (« les semences améliorées). Elles sont redevables d’une immense dette vis à vis des communautés.

    La souveraineté des communautés sur leurs RG et leurs connaissances associées apparaît comme une nécessité comme celle des États en opposition au pillage organisé par la notion de « patrimoine commun de l’humanité ». Cette notion permet en pratique à tout un chacun d’utiliser les ressources génétiques et les savoirs associés entretenues par les communautés en estimant qu’elles sont « communes » sans en reconnaître l’existence et surtout l’apport. L’obligation de consentement préalable, avant l’utilisation d’une RG, est également un outil nécessaire et utile pour lutter contre la biopiraterie.

    La reconnaissance des « connaissances, innovations et pratiques des communautés » paysannes développées aujourd’hui sur tout le territoire français, métropolitain tout autant qu’ultra-marin, est essentielle pour freiner la confiscation par les DPI des bases de l’agroécologie paysanne : sélections et productions paysannes de semences, d’animaux ou de micro-organismes composants les préparations naturelles destinées aux soins des plantes et des animaux ou aux productions fermières (fromagers, pains, vins et autres produits fermentés…).

    #citoyenneté #écologie #semences #paysannerie #agroécologie

  • Venezuela Passes Law Banning GMOs, by Popular Demand
    http://www.counterpunch.org/2016/01/01/venezuela-passes-law-banning-gmos-by-popular-demand-2

    The National Assembly of Venezuela, in its final session before a neoliberal dominated opposition takes the helm of legislative power on January 5, passed one of the most progressive seed laws in the world on December 23, 2015; it was promptly signed into law by President Nicolas Maduro. On December 29, during his television show, “In Contact with Maduro, number 52,” Maduro said that the new seed law provides the conditions to produce food “under an agro-ecological model that respects the pacha mama (mother earth) and the right of our children to grow up healthy, eating healthy.” The law is a victory for the international movements for agroecology and food sovereignty because it bans transgenic (GMO) seed while protecting local seed from privatization. The law is also a product of direct participatory democracy –the people as legislator– in Venezuela, because it was hammered out through a deliberative partnership between members of the country’s National Assembly and a broad-based grassroots coalition of eco-socialist, peasant, and agroecological oriented organizations and institutions. This essay provides an overview of the phenomenon of people as legislator, a summary of the new Seed Law, and an appendix with an unofficial translation of some of the articles of the law.

    #Venezuela #semences #OGM #agroécologie #agriculture

  • La Bio Piratée, cinquième épisode : Royal Wessanen et Delta Partners, son actionnaire principal, installé dans le paradis fiscal de Dubaï | Le Blog de l’Association Kokopelli
    http://blog.kokopelli-semences.fr/2015/12/la-bio-piratee-cinquieme-episode-royal-wessanen-et-delta-par

    Acheter les produits #Bjorg, #Bonneterre, Evernat, Whole Earth, Zonnatura,
    Kallo, Clipper, De Rit, Allos, Tartex, Alter Eco, Isola Bio, le Sillon… c’est ainsi participer à la prospérité de nombreuses sociétés financières – dont #Delta_Partners à Dubaï – confortablement installées dans les meilleurs paradis fiscaux du monde.

    #sémences #agroécologie #kokopelli #résistance

  • Pour les agriculteurs, ressemer sa propre récolte sera interdit ou taxé

    Dans le champ de l’agriculture, l’usage libre et gratuit des graines ne sera bientôt plus qu’un doux souvenir rappelant des méthodes paysannes d’un autre temps. Surnommées « semences de ferme », ces graines étaient jusqu’alors sélectionnées par les agriculteurs au sein de leurs propres récoltes et replantées l’année suivante.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/29/pour-les-agriculteurs-ressemer-sa-propre-recolte-sera-interdit-ou-taxe_16107
    #agriculture #semences

  • Textes adoptés - Jeudi 17 décembre 2015 - Brevets et droits d’obtention végétale - P8_TA-PROV(2015)0473
    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-%2F%2FEP%2F%2FTEXT+TA+P8-TA-2015-0473+0+DOC+XML+V0

    Résolution du Parlement européen du 17 décembre 2015 sur les brevets et les droits d’obtention végétale (2015/2981(RSP))

    Le Parlement européen, [...]

    D. considérant que les produits obtenus par des procédés essentiellement biologiques tels que les végétaux, les semences, les caractères et les gènes natifs ne devraient pas être brevetables ;

    [...]

    1. est préoccupé par [...]
    2. invite la Commission à [...]
    3. demande à la Commission de [...]
    4. invite la Commission et les États membres à [...]
    5. demande à la Commission de [...]
    6. invite la Commission à [...]
    7. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission et à l’Office européen des brevets.

    On a bien compris que le parlement européen étant un organe de la souveraineté populaire, il n’avait par définition aucun pouvoir

    #semences #brevets #europe

  • Mieux que le tuto de cuisine, le cours de graines potagères ! - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Mieux-que-le-tuto-de-cuisine-le,62393.html

    La série de films « Semences buissonnières » propose en quelque quarante modules d’apprendre, grâce à l’image, les bases de la production de graines. Un outil à la fois pédagogique et poétique.

    https://vimeo.com/138379778

    #potager #semences

  • #Argentine : les nouveaux OGM “nationaux”. Les résistances se multiplient
    https://www.grain.org/fr/article/entries/5361-argentine-les-nouveaux-ogm-nationaux-les-resistances-se-multiplient

    Au cours des 20 dernières années, l’Argentine a servi de plateforme à l’introduction et à l’expansion des #OGM dans la région du Cône sud d’Amérique latine. Pour comprendre le rôle essentiel qu’a joué ce pays dans l’avancée la plus spectaculaire qu’ait vécu un OGM depuis la naissance de l’agriculture industrielle, il nous faut revenir sur l’introduction du soja RR (« Roundup Ready » – tolérant à l’herbicide Roundup de Monsanto) en Argentine. Cette introduction a eu lieu pratiquement en même temps que son approbation par les États-Unis en 1996. En moins de deux décennies, l’absence de débats publics, les normes confectionnées sur mesure pour les grandes entreprises sans aucun fondement juridique et surtout la soumission de l’État aux intérêts des entreprises ont permis au #soja RR d’envahir illégalement plus de 46 millions d’hectares en Argentine, au #Brésil, au #Paraguay, en Uruguay et en Bolivie.

    #terres #semences #agro-industrie

  • Traditional seeds keep hunger away in drought-prone Zimbabwe
    http://lacite.website/2015/11/30/traditional-seprone-zimbabwe


    It was all smiles as Bertha Chibhememe of Sangwe communal area in Chiredzi, south eastern Zimbabwe, showed off her traditional seed varieties at a seed fair. A 45-year-old smallholder in Zimbabwe’s lowveld region, Chibhememe told how her “nzara yapera” maize variety is thriving in a changing climate.

    #zimbabwe #seed

  • Les #OGM : Une chance ou un piège pour le #Burkina_Faso ?

    Le Burkina Faso est l’un des seuls pays d’Afrique à cultiver des organismes génétiquement modifiés. Depuis 2007, le coton Bt Bollgard II de l’entreprise américaine Monsanto a été introduit dans les cultures burkinabè et représente aujourd’hui près de 70% de la production cotonnière du pays. Qu’est-ce que cette technologie a apporté aux petits paysans ? Quels sont les bénéfices et les dangers de la culture des OGM pour le Burkina Faso, premier producteur de coton d’Afrique ? Que cherche Monsanto en investissant sa technologie de pointe dans les champs d’un pays qui figure parmi les plus pauvres du monde ?

    Cette série de reportages a été réalisée dans le cadre de l’opération « En quête d’ailleurs » : Mondialisation, les petits paysans en péril.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7059890-les-ogm-une-chance-ou-un-piege-pour-le-burkina-faso-20-09-2015.html
    #agriculture #coton

    Audio en 5 épisodes :

    La ruée vers l’or blanc

    Boho Kari est un village à quelques dizaines de kilomètres de Bobo Dioulasso, au cœur de la principale région cotonnière du Burkina Faso. Là-bas, des agriculteurs viennent de recevoir le prix du meilleur groupement de producteurs de coton, décerné par la #Sofitex. Ils cultivent des semences OGM depuis 5 ans et vantent les mérites de cette technologie qui leur évite de nombreux traitements insecticides. Seul le prix du sac, trente fois plus cher que celui des #semences conventionnelles, les fait grimacer. « Nous avons besoin des OGM, soutient François Traoré, ancien président de l’Union des producteurs de coton du Burkina, ce sont eux qui nous aideront à atteindre notre #souveraineté_alimentaire ».

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7042200-vacarme-du-14-09-2015.html

    Les déçus du miracle

    Le Burkina compte 350’000 chefs d’exploitations cotonnières. Selon Karim Traoré, président de l’Union des producteurs de coton, ce sont 5 à 6 millions de personnes qui vivent directement ou indirectement du coton dans le pays. Le tiers de la population. L’introduction en 2008 du « #Bollgard_II », le coton transgénique de #Monsanto, a boosté la production et fait grimper la quantité de surfaces ensemencées. Mais certains agriculteurs regrettent aujourd’hui d’avoir choisi les OGM et renoncent à la culture du coton. D’autant que la fibre obtenue est plus courte qu’avant et a perdu de sa valeur sur le marché mondial.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7045320-vacarme-du-15-09-2015.html

    L’Afrique selon #Monsanto

    Thierry Bernes-Lasserre, directeur général de Monsanto au Burkina Faso, a installé ses quartiers à Bobo Dioulasso, au cœur de la région cotonnière. Depuis 7 ans, depuis que le coton OGM a fait son apparition dans les cultures du pays, les surfaces plantées en
    « Bollgard II » n’ont cessé d’augmenter. Mais cette année, les sociétés cotonnières ont modéré leur enthousiasme. « La fibre de ce coton est trop courte, nous perdons de l’argent sur le marché mondial », explique Ali Compaoré, secrétaire à l’information de l’Association interprofessionnelle du coton. Dans l’attente d’une solution technique, les sociétés ont donc décidé de diminuer progressivement les surfaces plantées en OGM et de demander des indemnités à Monsanto.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7049074-vacarme-du-16-09-2015.html

    OGM, dégage !

    Le 23 mai 2015, une marche mondiale contre Monsanto était organisée dans quelque 400 villes d’une quarantaine de pays. Ouagadougou y participait pour la première fois. Depuis que Blaise Compaoré, le président tout-puissant du Burkina Faso pendant plus de 20 ans et grand défenseur des OGM, a été chassé par son peuple en octobre 2014, les langues se délient timidement dans la société civile. Autour de la #COPAGEN, Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain, des citoyens s’engagent pour remettre en question la politique d’encouragement du coton OGM.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7051979-vacarme-du-17-09-2015.html

    Made in Burkina

    Le docteur Edgar Traoré est chercheur en génétique et amélioration des plantes. Son doctorat, il l’a obtenu grâce à la fondation Bill et Melinda Gates qui a financé ses études à l’université d’Accra, au Ghana. Aujourd’hui, il contribue au développement du prochain organisme génétiquement modifié promis au Burkina Faso : le niébé Bt. Ce haricot traditionnel est la principale source de protéines de l’alimentation locale. Les Burkinabè sont-ils prêts à voir des OGM dans leur assiette ?

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7055109-vacarme-du-18-09-2015.html
    #mondialisation #ressources_pédagogiques
    cc @odilon

  • Can plant breeding go open source? | Digital Library
    https://dl.sciencesocieties.org/story/2015/nov/thu/can-plant-breeding-go-open-source

    But Luby is also trying to stake out some intellectual property for future carrot breeders. In the last year alone, 15 patents have been filed for carrot varieties, primarily by one company. Some academic plant breeders are increasingly concerned by the economic concentration of seed companies and the concurrent growth of plant patents. What kind of operating room does that leave for academics and farmers?

    There’s not an abundance of data, but in the European Union in 2011, the top five seed companies applied for 91% of intellectual property rights. Luby’s graduate project is to map this patent thicket to determine the current operating room in carrot breeding. But she’s also planting a flag. “What we’d like to do is then release some of these populations under the Open Source Seed Initiative (OSSI) so that the diversity remains available to use for breeding,” she explains.

    #graines #semences #libre #open_source #brevets #agriculture #plant_breeding

  • « Une société doit décider de ce qu’elle met en commun »
    http://www.reporterre.net/Une-societe-doit-decider-de-ce-qu-elle-met-en-commun

    L’émergence du commun comme principe s’explique d’abord sur fond de résistance historique à la généralisation de la logique propriétaire qui s’est manifestée un peu partout sous des formes différentes mais convergentes : les #terres, les #semences, les #gènes, le #littoral, l’#éducation, les #connaissances, etc. Les #privatisations des biens publics depuis trente ans en sont l’un des aspects importants. Cette réponse est d’abord apparue sous la forme d’un « retour aux communs ». Par communs, on entend moins des biens à proprement parler que des institutions qui visent à produire, sauvegarder, entretenir une ressource destinée à une communauté d’usagers, restreinte ou large.
    L’essentiel est justement que les #communs ne sont pas « produits » mais « institués » : c’est la raison pour laquelle nous sommes très réticents à l’égard de la notion de « biens communs ». Car tous les « biens » ainsi considérés partagent cette qualité d’être « produits ». Il nous semble qu’on doit renverser le raisonnement : tout commun institué (ressource naturelle, connaissances, lieu culturel, etc.) est un bien, mais aucun bien n’est par lui-même commun. Une fois institué, un commun n’est pas aliénable ni appropriable, il n’est pas une « chose ». Au sens où nous l’entendons, un commun est le lien vivant entre, d’une part, une chose, un objet ou un lieu et, d’autre part, l’activité du collectif qui le prend en charge, l’entretient et le garde.

    De quelle façon les mouvements sociaux et écologistes actuels s’appuient-ils sur les communs ?

    Parler de communs, dans le mouvement altermondialiste et écologiste, c’est refuser les « nouvelles enclosures », c’est-à-dire la manière dont la propriété absolutiste et exclusiviste limite les accès à ces ressources et à ces productions qui doivent être communes. Les enclosures sur les ressources naturelles conduisent à leur gâchis et à des effets externes de plus en plus nuisibles, comme la pollution de l’environnement. Dans le cas de la production de ressources nouvelles (les connaissances, par exemple), la logique propriétaire conduit à leur sous-production et à leur sous-utilisation, comme on s’en aperçoit avec les brevets qui freinent la circulation des résultats de la recherche. Mais ces conséquences négatives des enclosures ne peuvent pas être séparées d’un effet global de désintégration sociale et de crise de la démocratie due aux inégalités croissantes et aux pouvoirs accrus du capital. Propriété et démocratie s’opposent désormais de manière directe. C’est pourquoi le commun est d’abord une rationalité anti-« propriétariste » et donc radicalement anticapitaliste.

    Essai sur la révolution au XXIe siècle de Pierre Dardot et Christian Laval

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13954-23.02.2015-ITEMA_20726501-0.mp3

  • Sowing the seeds of Syria: farming group rescues plant species threatened by war | Environment | The Guardian
    http://www.theguardian.com/environment/2015/nov/04/syria-seeds-experimental-farm-network-plants-biodiversity?CMP=share_btn
    https://i.guim.co.uk/img/static/sys-images/Guardian/Pix/pictures/2015/11/4/1446653984248/5e7aca89-7883-4a0d-a47e-9d645aba7bcf-1020x612.jpeg

    Taylor is part of the Experimental Farm Network, a New Jersey-based group that connects farmers and gardeners to exchange rare and threatened varieties of plants, including those from a Syria upended by war. The network is concerned with plummeting biodiversity, and encourages collaborators to develop new types of fruits and vegetables in a kind of democratization of rare genetic material.

    Taylor’s project is to produce rare seeds, including a half-dozen Syrian varieties, in enough quantity to sell to the general public through seed companies.

    “Then the seeds become that much less endangered,” he said. “The more people have access to these seeds, the more likely they’ll make it into the future.”

    This year, he became especially interested in Syrian seeds. Most of us don’t think about agriculture as one of the losses of war. We think of the loss of human life, the rubbled cities and the looted archaeological sites.

    #semences #syrie #guerre #agriculture

  • L’UPOV 91 et les autres lois sur les semences : petit guide sur les méthodes des entreprises semencières pour tenter de contrôler et monopoliser les semences
    https://www.grain.org/fr/article/entries/5316-l-upov-91-et-les-autres-lois-sur-les-semences-petit-guide-sur-les-method

    Récemment, La Via Campesina et GRAIN ont publié une brochure1 qui explique comment les communautés paysannes et agricoles sont touchées par ces nouvelles lois et comment elles les combattent. GRAIN a aussi publié une base de données et une carte2 montrant ce que les paysans et agriculteurs d’un grand nombre de pays peuvent ou ne peuvent pas faire avec les semences selon la législation en vigueur. La présente brochure complète ces documents et a pour but d’expliquer en détail comment les lois semencières touchent les paysans et les agriculteurs. À l’aide d’extraits de lois de plusieurs pays, nous montrons comment ces changements se produisent.

    #semences

  • #Pétition : #YesWeGraine Pour que les maraîchers aient le droit d’utiliser des semences reproductibles et de produire les leurs !
    http://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/maraichers-aient-droit-utiliser-semences-reproductibles/14494

    Mais rassurons-nous, il n’y a heureusement pas que les semenciers industriels qui ont le droit de faire vivre nos variétés potagères et si nous pouvons encore aujourd’hui espérer utiliser nos semences reproductibles dans le commerce, c’est grâce au travail effectué par les jardiniers amateurs.

    Les jardiniers, au nombre de 13 Millions en France, sont les seuls à pouvoir semer et à échanger librement les variétés non-inscrites dans le « catalogue officiel ». Et c’est parce qu’ils ont largement compris les enjeux autour de nos graines qu’ils se fédèrent, échangent et militent en plantant des semences reproductibles pour préserver notre patrimoine alimentaire !

    Alors oui, on peut et on doit espérer qu’il y ait toujours plus de gardiens pour cette biodiversité alimentaire et que ces jardiniers ne cessent de fleurir partout sur le territoire pour résister pacifiquement. Mais cela ne suffit pas, il faut également assurer notre sécurité alimentaire et pour cela deux solutions s’offrent à nous :
    – Soit on laisse le fossé s’agrandir entre des citoyens éclairés et des institutions pernicieuses ce qui nous amènera à chercher une autonomie alimentaire par nous-mêmes et à désobéir.
    – Soit on permet aux maraîchers de cultiver et de produire à partir de semences reproductibles, adaptées à leur environnement sans que celles-ci ne soient obligatoirement brevetées, et on assure un modèle durable pour notre société.

    Il est dans notre intérêt à tous, que nos agriculteurs soient autonomes et je veux croire qu’il n’est pas trop tard pour que nous nous réconciliions.

    Alors je m’adresse à vous Monsieur Le Foll et à tous ceux qui nous représentent pour que vous considériez ces revendications portées par des milliers, des millions de citoyens et que vous les portiez à l’Assemblée : que la semence soit libre, qu’elle soit reproductible et qu’elle soit accessible à tous !

    #semences #militer

    • Cette pétition aurait peut être plus d’impact si elle était un peu plus sérieuse dans ce qu’elle explique et ce qu’elle revendique :(

      A priori, les F1 n’auraient rien à faire dans cette pétition*, surtout avec son exemple très farfelu de tomates (l’exemple est juste ridicule, sur le plan technique les F1 servent à cumuler les résistances aux maladies des deux parents). C’est le cadre autour qu’il faut jeter, et qui ouvre la porte aux hybrides (inscription au cahier, obligation d’uniformité des semences). Parce que sinon concrêtement, il veut empêcher aux agriculteurs d’utiliser des hybrides F1 ? Il a posé la questions aux agriculteurs avant ? Ils sont en majorité d’accord ? Pourquoi ça serait un mal d’utiliser les F1 ? Parce que l’agriculteur est dépossédé de sont droit de perpétuer sa semence ? Mais s’il ne désire pas le faire de toute façon ? Et s’il veut le faire, il faut juste un cadre législatif qui lui permette d’utiliser et reproduire de la semence non hybride.

      (* à part les F1 de certains légumes qui trainent à vie une stérilité mâle et dont on peut vouloir interdire l’usage)

    • Je sais je suis casse pied.

      Mais pour moi il y a plus que du pinaillage derrière, mais peut être que je trouve pas les mots justes. Les deux choses que je n’aiment pas dans cette pétition c’est de parler à la place des agriculteurs, et je trouve qu’appeler des plantes « dégénérées » parce qu’elle ne se reproduisent pas fidèlement c’est mettre beaucoup de considérations humaines sur les graines et ça entre complètement dans le jeu des semenciers qui produisent ces F1.

      Si tu as une exaspération plus fournie je pourrai peut être en prendre compte pour mes prochaines interventions

    • Il y a plusieurs définitions possibles pour chacun de ses trois termes, et dans chaque cas il n’y en n’a pas une qui sort du lot.

      Par exemple les F1 peuvent rentrer dans cette catégorie : (a) il n’y a pas de protection légale dessus (car protégée par le secret des parents), (b) la plupart sont complètement reproductibles, et certaines ont une semi stérilité mais sont reproductibles en pollinisation avec une autre variétés, (c) il n’y a pas de restrictions légales à les acheter

      Pour d’autres, les F1 ne sont pas libres et reproductibles car on ne peut pas recréer ou perpétuer la génération F1_à l’identique_, et pas accessible à tous pour les mêmes raisons (faut connaître les parents)

      Pour d’autres, une semence est libre quand on ne peut pas la « privatiser » ou privatiser une variété dérivée de cette semence/variété (licence open source seed)

  • L’"Arche de Noé végétale" sollicitée pour la première fois du fait du conflit syrien
    AFP.com
    http://www.afp.com/fr/info/larche-de-noe-vegetale-sollicitee-pour-la-premiere-fois-du-fait-du-conflit-syri

    La Réserve mondiale de semences du #Svalbard, précieuse « Arche de Noé végétale » protégeant la #diversité_génétique des conflits et des catastrophes naturelles, a annoncé lundi qu’elle allait pour la première fois être mise à contribution, du fait du conflit syrien.

    Sa banque de gènes dans la ville syrienne d’Alep ayant été détruite, le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (Icarda) a demandé à récupérer des graines pour reconstituer ses stocks dans les pays voisins de la #Syrie, mais pas en Syrie même, a déclaré à l’AFP Åsmund Asdal, le coordinateur de la Réserve de #semences.

  • Commerce des services (#TiSA) : Ce que l’#Uruguay peut, d’autres le pourraient…
    http://www.cgas.ch/SPIP/spip.php?article2977

    C’est avec une immense satisfaction que le Collectif Stop TiSA ! a pris acte de la décision du gouvernement de l’Uruguay de se retirer de la négociation actuellement en cours à Genève de l’ Accord sur le commerce des services, plus connu sous son acronyme anglais TiSA (Trade in Services Agreement).

    C’est parce que l’objectif primordial de TiSA – l’ouverture au marché privé de l’ensemble du #commerce des #services menace directement l’accès de l’ensemble de la population aux services essentiels, en particulier à l’#eau potable, aux #semences saines, aux soins de #santé – que le gouvernement uruguayen a pris cette décision.

    C’est sous la pression des organisations syndicales et des mouvements populaires opposés à la mainmise des #multinationales sur la satisfaction des besoins essentiels de la #population que le gouvernement de l’Uruguay a pris cette décision que nous saluons.

    Wolf Richter : Uruguay Does Unthinkable, Rejects TISA and Global Corporatocracy
    http://www.nakedcapitalism.com/2015/09/wolf-richter-uruguay-does-unthinkable-rejects-tisa-and-global-corpo

    TiSA involves more countries than TTIP and TPP combined: The United States and all 28 members of the European Union, Australia, Canada, Chile, Colombia, Costa Rica, Hong Kong, Iceland, Israel, Japan, Liechtenstein, Mexico, New Zealand, Norway, Pakistan, Panama, Paraguay, Peru, South Korea, Switzerland, Taiwan and Turkey.

    Together, these 52 nations form the charmingly named “Really Good Friends of Services” group, which represents almost 70% of all trade in services worldwide. Until its government’s recent u-turn Uruguay was supposed to be the 53rd Good Friend of Services.

    #ACS

  • Traité sur les #semences : danger, #biopiratage en vue !
    http://www.infogm.org/5854-Traite-semence-tirpaa-danger-biopiratage-en-vue

    Pas de #brevet sur les ressources génétiques + brevet sur les gènes = brevets sur les #plantes

    Car si le #Traité interdit en théorie de privatiser les semences déposées dans ses banques, il n’empêche pas les entreprises de déposer des brevets sur des gènes [5] qui, s’ils se retrouvent ensuite dans des plantes, font que ces plantes deviennent propriété des détenteurs de ces brevets. Beau tour de passe-passe, permis aussi par les législations qui interdisent les brevets sur les variétés, notamment la directive européenne 98/44 sur la protection juridique des inventions biotechnologiques. Celle-ci stipule en effet, dans son article 4, que « 1. Ne sont pas brevetables : a) les variétés végétales et les races animales ». Mais ajoute dans le second paragraphe que « 2. Les inventions portant sur des végétaux ou des animaux sont brevetables si la faisabilité technique de l’invention n’est pas limitée à une variété végétale ou à une race animale déterminée ». Traduction concrète qui paraît démesurée : la protection du brevet sur un gène s’étend à toute plante qui contient ce gène et exprime sa fonction [6] décrite dans le brevet - même si ce gène n’est qu’un parmi les milliers de gènes qui composent le génome de cette plante. L’Office européen des brevets illustre ceci par un schéma en train de devenir célèbre :

    #europe

  • Corporate profits and Africa’s food security - New African Magazine
    http://newafricanmagazine.com/corporate-profits-africas-food-security

    Under the cooperation agreement, African partner countries are requested to change their land ownership and seed laws to facilitate companies’ land tenure and control over the national seed market. This is resulting in massive corporate land grabbing throughout the continent and the enactment of seed laws which criminalise the ability of farmers to freely preserve their own native seeds year on year and exchange them against other varieties to mitigate risks.

    Agrochemical corporations have long had their gaze fixed on the seed market. Control over seeds is control over the first link in the food chain, and, beyond, the whole food system. By dictating the patented, corporate-owned seeds farmers can buy, corporations not only reap profits every year, but also assert control over what is being produced.

    #nasan #afrique #semences #terres #agro-industrie