• GM crops: campaigners in #Ghana accuse US of pushing modified food | Afua Hirsch | Global development | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/global-development/2013/jul/24/gm-crops-ghana-us-genetically-modified-food

    But one Ghanaian campaign group refused the invitation. “Our call for a moratorium on GM foods was met with an invitation to a closed-door discussion,” said Duke Tagoe, of Food Sovereignty Ghana, which campaigns for greater transparency about GM foods. “We are deeply worried about what seems like an imposition of genetically modified foods on the good people of Ghana without any meaningful public discourse, compounded by attempts to stifle any opposition.”

    Food Sovereignty Ghana and other domestic organisations accuse the US and other foreign donors of promoting GM foods to west African countries, and tying aid to implementation.
    #OGM #lobby #semences
    According to a leaked cable, the US government was heavily involved in drafting Ghana’s 2011 Biosafety Act, which provided a framework for the introduction of GM foods. The US aid department provided technical assistance and some funding.

  • La jardinière qui voulait protéger nos semences | Nous sommes légion
    http://www.tourdefrancedesalternatives.fr/alternatives/la-jardiniere-qui-voulait-proteger-nos-semences

    « Je ne me bas pas contre Monsanto. Je me bas pour un monde différent de celui qu’il nous propose », assène-t-elle. Pour donner corps à son engagement, elle a créé il y a 1 an et demi l’association « Potage & Gourmands », dont l’objectif est de « cultiver et préserver des légumes de variétés anciennes et reproductibles ».

    Alors, dans son demi hectare de terrain, elle fait pousser plus de 250 variétés, dont 90 tomates différentes, qu’elle donne, échange, ou vend à des jardiniers amateurs. « Des rouges, des noires, des jaunes, des blanches » venues de tous les continents. Rien à voir avec les « tomates parfaitement rondes et rouges, mais sans goût » qui s’entassent dans nos supermarchés. Une initiative louable quand on sait que 75% de notre patrimoine génétique alimentaire a disparu au siècle dernier. Sauf que celle-ci fait de Nathanaelle une hors-la-loi.

  • #Brevets sur le vivant : #Monsanto débouté en #Inde - Souveraineté alimentaire - Basta !
    http://www.bastamag.net/article3190.html

    Monsanto vient de subir un profond revers en Inde. L’entreprise semencière américaine visait l’obtention d’un brevet pour un procédé permettant selon elle d’ « améliorer la résistance au stress dans les plantes ». Soja, maïs, riz, coton, blé... seraient ainsi capables de résister à la sécheresse, aux inondations et même de pousser dans des sols salins. Mais la demande de Monsanto vient d’être refusée par la Commission d’appel des brevets en Inde. « Cette technologie est simplement une découverte d’une nouvelle propriété de substance connue et non une invention au sens de l’article 3 (d) de la Loi indienne sur les brevets », a déclaré la Commission le 5 juillet. Avec cette décision, la multinationale américaine perd un énorme marché. Car si ce brevet avait été attribué, Monsanto aurait bénéficié de droits de brevets exclusifs pour toutes les #semences vendues en Inde qui utilisaient sa technologie.

  • Des Etats-Unis à l’Europe, à qui appartiennent les plantes cultivées ?
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/05/17/des-etats-unis-a-l-europe-a-qui-appartiennent-les-plantes-cultivees_3235181_

    Pour obtenir un #COV, la variété doit être homologuée selon certains critères : la distinction, à savoir son originalité par rapport aux variétés existantes, l’homogénéité entre ses différents individus, et la stabilité de ses caractéristiques après reproduction. En dehors de ces critères standardisés, point d’inscription au catalogue officiel ni, jusqu’à présent, d’autorisation de commercialisation. Au final, ces variétés protégées par COV correspondent à 99 % des plantes cultivées en France, selon Delphine Guey, du GNIS.

    ... MAIS DE PLUS EN PLUS DE BREVETS SUR LES GÈNES

    Aux côtés du COV existe aussi, en Europe, le brevet sur les végétaux. Non pas pour la variété entière, mais uniquement pour un de ses gènes – qu’il soit obtenu par sélection et croisement classiques, ou par introduction, par #transgenèse, dans les cellules de la plante. Du coup, c’est ce caractère génétique que le propriétaire du brevet détient exclusivement – même s’il se retrouve, par propagation, dans les plantes du champ voisin.

    En France, on ne trouve pas encore de végétaux brevetés dans le commerce. Mais les #brevets accordés sur les fruits et légumes se multiplient en Europe. Récemment, le groupe d’#agrochimie Syngenta a par exemple reçu un brevet sur son melon baptisé EP1587933, issu d’un croisement avec un melon indien, pour le caractère doux et amer de son goût. Du coup, la firme revendique la propriété sur tous les melons qui détiennent cette teneur, précisément mesurée, en acidité et en sucre, explique l’ONG « No patent on seeds ». Grâce à ces brevets, « Monsanto et Syngenta détiennent ensemble déjà plus de 50 % des semences de variétés de tomates, poivrons et choux-fleurs enregistrées dans l’UE », alarme ainsi l’ONG Swissaid (PDF), qui s’inquiète de la concentration accrue de ce marché #agroalimentaire.

    #semences #OGM

    • L’Union européenne prépare actuellement une réforme majeure du marché des semences – qui doit entrer en vigueur à l’horizon 2016 après approbation, par le Parlement et le Conseil européen, des propositions de la Commission. Elle ambitionne de protéger la diversité et la productivité agricole en Europe, et de faciliter la commercialisation des variétés industrielles. Mais derrière ce but affiché, elle « place toutes les semences sous le contrôle direct des titres de propriété de l’industrie, certificats d’obtention végétale et brevets », dénonce le réseau Semences paysannes, faisant écho à l’opinion d’écologistes et défenseurs du droit des paysans.

  • L’offensive de Monsanto pour imposer le blé #OGM
    http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article1014

    La contamination est une des stratégies pour favoriser les autorisations commerciales et la diffusion des variétés transgéniques. Cette stratégie a déjà été utilisée au Brésil avec les variétés de soja Roundup Ready venues d’Argentine, en Inde avec le coton Bt, etc. Depuis plus d’une décennie, du blé GM est sur le point d’être autorisé mais les pays importateurs de blé, à l’instar de l’Italie, ne souhaitent pas de ces variétés transgéniques... Monsanto, dans un communiqué de presse, rappelle « avoir arrêté le développement des variétés de blé GM en mai 2004 suite à l’annonce faite par le Bureau du Blé Canadien, le plus important négociant en blé, que les dix plus gros marchés de blé, comme le Japon, le Royaume-Uni, ou la Malaisie, n’accepteraient pas ces variétés ».

    Les dirigeants de #Monsanto affirment que les graines de blé ne peuvent survivre dans « un climat difficile comme celui de l’Oregon » plus de deux ans.

    Ils ajoutent que le pollen de blé « ne se déplace pas de plus de 9 mètres de sa source », ce que dément Bill Freese : « dans certaines conditions la pollinisation du blé s’est vue à 2,75 kilomètres » de l’origine d’un semis.

    Il souligne aussi qu’il est très difficile d’éviter les dispersions de semis : « il reste toujours des graines dans le sol d’un champ », qui re-germent une saison plus tard et « se mêlent alors à des semences conventionnelles ». Il arrive aussi que des semences « tombent des camions » qui les transportent, remarque-t-il.

    Les dirigeants de Monsanto ont indiqué mercredi que le groupe avait relancé en 2009 ses efforts pour développer de nouvelles semences de blé OGM « à la demande des producteurs de blé ».

    Mercredi, la directrice de la recherche sur le blé de Monsanto, Claire Cajacob, a en effet souligné que « de nouveaux tests (avaient) redémarré en 2011 » dans des champs du Dakota du Nord et qu’ils portaient sur la variété de blé de printemps.

    #semences

  • Cultiver son jardin pourrait devenir un acte criminel - RTL info
    http://www.rtl.be/info/vous/temoignage/1004911/cultiver-son-jardin-pourrait-devenir-un-acte-criminel

    Avoir un potager pourrait bientôt devenir un acte répréhensible. Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne souhaite l’illégalité de la pousse, la reproduction ou la vente des semences de végétaux qui n’ont pas été testées et approuvées par une nouvelle autorité (l’Agence européenne des variétés végétales). En criminalisant la culture privée de légumes, la Commission européenne remettrait le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto.

  • Ne touchez pas à notre maïs ! Résistance aux #OGM au #Mexique
    http://www.grain.org/fr/article/entries/4730-ne-touchez-pas-a-notre-mais-resistance-aux-ogm-au-mexique

    L’imbroglio juridico-administratif créé par les instances du gouvernement est à l’origine de contradictions flagrantes entre les différentes actions et dispositions gouvernementales. Mais ce serait une erreur de penser que la menace est derrière nous. Au contraire. Lorsque les prochaines périodes d’ensemencement (des cultures irriguées et pluviales) reviendront dans le nord du pays, nous verrons si les corporations pensent que les conditions leur sont plus favorables. D’ailleurs, de nouvelles demandes de permis ont déjà été présentées. Elles pourraient s’appliquer à plus de 36 millions d’hectares4 !

    #semences

  • Règlement Européen sur les #semences : La biodiversité mise sous contrôle pour ouvrir le marché aux brevets
    http://www.semencespaysannes.org/reglement_europeen_semences_biodiversite_mise_115-actu_178.php#da

    La Commission Européenne a adopté lundi 6 mai trois nouveaux règlements sur les semences, la santé des plantes et les contrôles, désormais soumis au Parlement et au Conseil européens. Au prétexte de simplification, de défense de la biodiversité, et de protection de la santé des plantes, cette proposition place toutes les semences sous le contrôle direct des titres de propriété de l’industrie : Certificat d’Obtention Végétale et brevets.

    Le Réseau Semences Paysannes dénonce cette agression violente contre le droit des agriculteurs, des jardiniers, des consommateurs et des générations futures d’accéder librement à l’immense biodiversité végétale généreusement offerte par le travail de centaines de générations de paysans.

  • Bruxelles renforce la mainmise des grands groupes sur les semences
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/05/07/bruxelles-renforce-la-mainmise-des-grands-groupes-sur-la-commercialisation-d

    ...

    « Au prétexte de simplification, cette proposition place toutes les semences sous le contrôle direct de l’industrie et de ses brevets », dénonce le Réseau Semences Paysannes. Dans un communiqué publié mardi 7 mai, il qualifie le texte de « hold-up sur les semences, soigneusement caché sous des centaines de pages de jargon réglementaire ».

    Car, explique le réseau, l’office communautaire qui délivre les titres de propriété intellectuelle sur les variétés sera directement chargé du catalogue qui conditionne l’accès au marché des semences. En outre, un suivi électronique des échanges de semences en Europe, géré par l’administration au nom de la sécurité sanitaire, pourrait servir à poursuivre les agriculteurs qui utilisent des graines protégées ou leurs propres variétés de ferme.

    PERTE DE RÉSISTANCE AUX DIVERSES AGRESSIONS DE RAVAGEURS

    Les propositions présentées par le Commissaire européen à la santé et à la consommation, Tony Borg, s’inscrivent dans un « paquet législatif » qui pourrait entrer en vigueur en 2016. Le texte doit d’abord être approuvé par le Conseil des ministres et le Parlement européens, où il est attendu de pied ferme par les Verts.

    Tandis que Bruxelles met en avant la valeur des exportations de semences européennes – soit 60 % des échanges mondiaux de ce secteur –, les écologistes rappellent, eux, que des milliers de variétés de céréales, de légumes et de fruits ont été perdus ces dernières décennies.

    Le système de certification mis en place dans les années 1960 a causé une réduction de la biodiversité, qui se traduit par une perte de résistance aux diverses agressions de ravageurs et autres pathogènes, donc par un recours accru aux pesticides.

    « Le commissaire Borg n’a pas tenu compte des réserves de ses homologues de l’environnement et de l’agriculture, note Sandrine Bélier, députée Europe Ecologie-Les Verts. Son objectif reste la promotion d’une agriculture intensive, l’enjeu de la perte de biodiversité n’apparaît nulle part. On réduit les règles, on lisse, on harmonise, mais quelle place pour les variétés paysannes, différentes ? »

  • Open Source Seeds Licence : une licence pour libérer les semences
    http://scinfolex.wordpress.com/2013/05/03/open-source-seeds-licence-une-licence-pour-liberer-les-semences

    Les principes de l’Open Source s’étaient déjà propagés à des domaines relativement éloignés du logiciel, comme celui de l’Open Hardware ou de l’Open Design. Mais le projet Open Source Seeds propose un modèle de contrat pour placer des graines sous licence libre.
    Rice grains. Par IRRI Images. CC-BY. Source : Wikimedia Commons.
    A première vue, l’idée peut paraître assez incongrue, car on voit …

    #scinfolex.wordpress.com

  • Autriche : les gardiens de l’Arche de Noah
    http://alter-echos.org/alternatives-concretes/autriche-les-gardiens-de-larche-de-noah

    En Autriche, plus de 6 000 variétés de légumes rares et de céréales sont conservées par l’Arche de Noah. Cette organisation à but non lucratif, forte de 10 000 membres, mise sur le travail en réseau pour faire vivre la biodiversité cultivée. Cet article a initialement été publié dans le Journal des rencontres internationales des maisons de semences qui se sont déroulées du 27 au 29 septembre 2012 à Boulazac (Dordogne) à l’initiative du Réseau Semences Paysannes, de Bio d’Aquitaine et de l’association BEDE. (...)

    #ArchedeNoah #banquesdesemences #biodversité #conservation #maisonsdesemences #miseenréseau #semences #variétésanciennes

    @fil
    @rezo

  • Comment les géants de l’#agrochimie contrôlent les agriculteurs américains - #OGM - Environnement - écologie et environnement
    http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,ogm,comment_geants_agrochimie_controlent_agriculteur

    Pour les firmes, l’enjeu est d’obliger les agriculteurs à acheter de nouvelles #semences chaque année. Ils utilisent pour cela un arsenal réglementaire : avec l’achat de graines, l’agriculture s’engage systématiquement à respecter « l’accord d’utilisation de la technologie » de la compagnie semencière. Ces contrats interdisent certaines pratiques agricoles, comme conserver des semences ou les redistribuer. Dans ces règlements, les industriels balisent aussi les responsabilités. Une firme ne peut ainsi être tenue responsable des contaminations de semences OGM dans des champs voisins. En revanche, elle peut poursuivre un fermier qui cultive des semences brevetées involontairement, à cause de contamination ou de repousse de l’année précédente.

    En achetant des graines, les agriculteurs s’engagent aussi à ouvrir leur porte aux enquêteurs. Ces derniers sont autorisés à puiser dans les registres de l’entreprise agricole, à prélever des cultures et à accéder aux informations fournies aux administrations publiques, comme la Farm Service Agency. Si la firme suspecte une fraude, l’agriculteur a quelques jours pour prouver sa bonne foi. Pour infléchir la puissance des industriels, certains États ont passé des lois de « protection des agriculteurs » qui obligent notamment leur accord préalable avant chaque prélèvement sur leurs cultures. Ces lois imposent également que les contentieux soient réglés dans la juridiction dans l’État de résidence du cultivateur, et nom dans l’État accueillant le siège social de la compagnie comme le réclament certaines firmes.

  • La nouvelle législation sur les #semences est une catastrophe pour les petits agriculteurs africains
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4684-la-nouvelle-legislation-sur-les-semences-est-une-catastrophe-pour-les-pe

    Selon les groupes, le protocole est rigide et restrictif, et il impose une application uniforme de la protection des variétés végétales (PVV) à tous les pays de la SADC, indépendamment de la nature de leurs systèmes agricoles et de leur développement social et économique. Il est calqué sur la Convention internationale de 1991 pour la protection des obtentions végétales (UPOV 1991), un instrument qui a été développé par les pays industrialisés pour répondre à leurs propres besoins. La convention UPOV de 1991 accorde aux obtenteurs une protection extrêmement forte de leurs droits de propriété intellectuelle, tout en interdisant aux agriculteurs de poursuivre leurs pratiques coutumières de libre utilisation, d’échange et de vente des semences de ferme.

    Pour Moses Shaha, président régional du Forum des petits agriculteurs pour l’Afrique orientale et australe (ESAFF) « le projet de loi accorde des droits importants aux grands obtenteurs mais, ce faisant, il ne tient pas compte des petits agriculteurs et de leurs variétés végétales, et il les marginalise. Il refuse de reconnaître que les petits agriculteurs et leurs pratiques coutumières d’échange et de réutilisation libre de semences à différentes fins, constituent le socle des systèmes d’exploitation agricole de la SADC. »

    #brevets #rapaces #agriculture #alimentation

  • Kokopelli — La loi scélérate du 8 décembre 2011 va-t-elle bientôt sévir ?
    http://kokopelli-semences.fr/juridique/loi_scelerate

    La loi du 8 décembre 2011 relative au « Certificat d’Obtention Végétale » (COV), proposée par un sénateur UMP, soutenue par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et votée par la majorité UMP, a gravé dans le marbre l’interdiction de semer le grain récolté et l’obligation, dans cette hypothèse, de payer des royalties aux semenciers-sélectionneurs dès l’usage en deuxième génération des semences vendues sur le marché.

    Bien que François Hollande, alors candidat à la présidentielle, se soit engagé1 à retirer ce texte, ses décrets d’application sont en cours de préparation.

    Pour comprendre les enjeux de cette loi, il faut en connaître le contexte technique : là où les méthodes de sélection agronomique n’ont pas réussi à rendre le grain stérile ou dégénérescent en deuxième génération (hybrides F1), les semenciers cherchent, par des méthodes juridiques cette fois, à recréer le marché captif extrêmement lucratif que les hybrides F1 leur ont permis de s’aménager.

    C’est ainsi qu’ils sont parvenus à interdire la reproduction de leurs semences par le biais des droits de propriété intellectuelle applicables aux variétés végétales (le COV), et à faire qualifier la semence récoltée de contrefaçon, sur le plan international d’abord (Convention UPOV dans sa version de 1991), puis au niveau européen (Règlement 2100/94) et plus récemment sur la scène nationale.

    Cela signifie donc qu’au delà d’un seul usage, la semence vendue ne peut plus être utilisée, même à des fins personnelles, sur l’exploitation.

    C’est un peu comme s’il n’était pas possible d’écouter un CD plusieurs fois ou qu’un logiciel informatique devait s’autodétruire passé un certain délai, pour obliger les consommateurs à racheter ces produits régulièrement. Ici les semenciers ont tiré parti du caractère auto-reproductible des semences pour prétendre que, au delà de la première génération et alors même qu’il s’agit du même matériel génétique, le droit d’usage du produit était expiré.

    #semences #brigands

  • Nous ne participerons pas à la #gestion_électronique des #races et des #semences — Guy Kastler
    http://www.legrandsoir.info/nous-ne-participerons-pas-a-la-gestion-electronique-des-races-et-des-s

    La gestion électronique n’est que la planification de l’éradication de la biodiversité. Comment ?

    Tout éleveur doit déclarer le nombre d’animaux qu’il détient, puis ceux qui rentrent et ceux qui sortent de sa ferme. Il doit identifier chaque animal par un n° individuel inscrit sur une boucle accrochée à chaque oreille, boucles achetées auprès de fournisseurs agréés par l’administration qui peut ainsi contrôler toutes ses activités. S’il ne se soumet pas, il perd d’abord les « aides » de la politique agricole commune, puis son autorisation de vente. Si cela ne suffit pas, ses animaux sont saisis et conduits à l’équarrissage. Le 1er juillet 2013, toute brebis ou chèvre, tout bélier ou bouc qui ne porteront pas à l’oreille une puce électronique seront saisis et conduits à l’équarrissage.

    Selon le Ministère de la propagande, ces obligations de traçabilité sont faites pour protéger le consommateur. 99,99 % des « accidents » alimentaires ont pourtant pour origine la transformation et la distribution industrielles, et non les élevages. La récente découverte de viande de cheval dans des lasagnes à la viande de bœuf montre bien que la traçabilité s’arrête à l’abattoir. Après, plus personne n’est responsable...

    A quoi servent alors ces puces électroniques ? La suite du programme nous l’indique : « à compter du 1er janvier 2015, le matériel génétique support de la voie mâle acquis par les éleveurs de ruminants est soumis à obligation de certification, qu’il s’agisse de semence ou d’animaux reproducteurs ». En langage normal, cela veut dire que les éleveurs n’auront plus le droit d’échanger des animaux avec leurs voisins pour sélectionner eux-mêmes leurs troupeaux. Ils seront obligés d’acheter des reproducteurs certifiés pour leur performance. La « génomique » est la nouvelle arme des sélectionneur. Elle détecte les gènes de la performance, puis les numérise dans des logiciels électroniques brevetés qui ne sélectionnent que des individus « élites » qui en sont porteurs. Ces logiciels peuvent aussi programmer l’éradication de tous les animaux « hors type », comme cela s’est fait récemment avec les moutons au prétexte d’une vieille maladie, la tremblante... bien que des animaux génétiquement résistants soient eux aussi tombés malade. Et tant pis si les gènes de rusticité et les capacités de résistance présents chez les « hors type » sont définitivement perdus !

    #élevage #agrobusiness #brevets

  • #Kokopelli — Réplique à la réponse du #GNIS
    http://kokopelli-semences.fr/juridique/replique_au_gnis

    On peut s’interroger sur le contenu réel de cette liberté, prétendument défendue par le GNIS, lorsque la liberté de donner, échanger et vendre des #semences a été sévèrement circonscrite par la législation, comme c’est le cas actuellement. Lorsque l’offre semencière devient très réduite sur le marché, quelle est la liberté de semer pour l’agriculteur ?

    La législation sur le commerce des semences a précisément été mise en place pour contrôler ce qui est semé par les agriculteurs, et, par ce biais, faire de l’agriculture un autre secteur d’expansion des méthodes industrielles.

    Mais il est vrai que revenir à des variétés du domaine public, comme celles que distribue l’association Kokopelli, permet aux agriculteurs de recouvrer leur autonomie et de semer et re-semer ce qu’ils souhaitent.

    Par ailleurs, les variétés destinées à la mise sur le marché ne doivent pas être simplement « déclarées », ainsi que l’écrit le GNIS, mais elles doivent faire l’objet d’une Autorisation préalable de Mise sur le Marché (AMM – comme pour les médicaments, les OGM ou les pesticides), procédure beaucoup plus lourde, qui, ayant été mise en place sans faire aucune référence à un risque sanitaire ou environnemental, est tout à fait critiquable, ainsi que l’a relevé l’Avocat Général dans l’affaire portée devant la Cour de Justice de l’Union Européenne par Kokopelli.

    Cette procédure d’AMM va bien au–delà d’un objectif de « traçabilité » : elle vise en réalité à assurer l’uniformité des semences, pour répondre aux besoins de l’agriculture industrielle, en même temps qu’elle fait la promotion des droits de propriété intellectuelle, qui sont octroyés aux semenciers sur les mêmes critères que ceux permettant d’obtenir l’AMM.

    Revenons enfin sur la loi du 8 décembre 2011 sur le Certificat d’Obtention Végétale et les semences de ferme. Elle est présentée par le GNIS comme permettant d’ « élargir la liberté de semer », « à la seule condition de rémunérer le sélectionneur pour son travail ». Mais quel est donc ce nouvel usage du mot « liberté » ? S’il fallait se fier au dictionnaire Larousse, qui définit le terme de « liberté » comme « la possibilité d’agir selon ses propres choix, sans avoir à en référer à une autorité quelconque », alors il faudrait plutôt dire que la loi du 8 décembre 2011 instaure une « obligation de payer » et non une « liberté de semer ».

    Par ailleurs, pourquoi le paysan devrait-il « rémunérer le sélectionneur pour son travail » alors que celui-ci a déjà perçu cette rémunération lorsqu’il lui a vendu ses semences (à un prix d’ailleurs exorbitant) ?

  • La guérilla judiciaire des géants des semences contre les fermiers américains
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/02/13/la-guerilla-judiciaire-des-geants-des-semences-contre-les-fermiers-americain

    La suprématie des semenciers industriels aux Etats-Unis est conquise au prix d’une incessante guerilla judiciaire contre les agriculteurs. C’est ce que révèle un rapport intitulé « Les géants des semences contre les fermiers américains », publié mardi 12 février par l’ONG Center for Food Safety et l’initiative Save our Seeds.

    #OGM #USA #semences #fermiers

  • La guérilla judiciaire des géants des #semences contre les fermiers américains
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/02/13/la-guerilla-judiciaire-des-geants-des-semences-contre-les-fermiers-americain

    Selon l’étude, la firme Monsanto avait ainsi obtenu, fin 2012, plus de 23 millions de dollars de dommages et intérêts de la part de fermiers américains, après avoir intenté pas moins de 142 procès pour violation des brevets contre 410 agriculteurs et 56 petites entreprises agricoles dans 27 Etats américains.

    Le Center for Food Safety recense ainsi minutieusement les poursuites intentées contre des fermiers américains par les géants de l’agrochimie Monsanto, Syngenta et DuPont, qui contrôlent à eux trois 53% du marché mondial des semences. Et dénoncent les pratiques intrusives de ces firmes, qui envoient des dizaines d’inspecteurs vérifier dans les champs et les silos que leurs produits OGM, ou des graines issues de ces récoltes, ne sont pas utilisées sans leur verser de droits.

    La concentration du marché des semences « a abouti à une forte augmentation du prix des graines », affirme le rapport. Entre 1995 et 2011, le coût moyen des semences de soja a grimpé de 325%, le coton s’est envolé de 516%, le maïs de 259%. Les cultures génétiquement modifiées sont aujourd’hui dominantes aux Etats-Unis, rappelle l’étude : elles concernent 93 % des récoltes de soja, 88 % du coton, 86 % du maïs.

    #agrochimie #agrobusiness

  • Jardinier résistant, échange graines de laitues contre plants de tomates | Une Année en France
    http://crise.blog.lemonde.fr/2012/12/01/jardinier-resistant-echange-graines-de-laitues-contre-plants-de-t

    Ça n’est qu’un petit stand dans le coin d’une foire bio, à Chadrac, tout près du Puy-en-Velay (Haute-Loire). Une table remplie de sachets de papier froissés, où se côtoient des dames bien mises et des jeunes hommes un peu débraillés. On n’y vend ni achète rien : ici graines et plants sont mis à disposition des jardiniers désireux de découvrir de nouvelles espèces ou de propager des semences rares. Ce stand à l’air anodin, mais c’est un petit nœud de résistance. Car aujourd’hui, alors que la passion française pour le jardinage est au plus haut, les jardineries ont remplacé les échanges entre voisines, et les graines en tous genres se négocient à plusieurs dizaines d’euros les 100 grammes.

  • Alerte ! Avalanche transgénique au Mexique
    http://www.grain.org/article/entries/4624-alerte-avalanche-transgenique-au-mexique

    un topo complet sur l’entrée en force des #OGM au #Mexique

    En septembre dernier, Monsanto a présenté les deux premières demandes de permis de plantation commerciale de 700 000 hectares de maïs dans le Sinaloa ; quelques semaines plus tard, Pioneer Hi-Bred International a présenté trois demandes de permis pour la plantation commerciale de 320 000 hectares dans le Tamaulipas.

    En général, on plante dans le Sinaloa 300 000 hectares irriguées avec du maïs, mais Monsanto a demandé qu’on lui en approuve 700 000 pour le présent cycle automne-hiver. En décembre prochain, Monsanto prétend semer du maïs transgénique sur la totalité des hectares irrigués existants dans le Sinaloa (...)

  • Premier procès des #plantes_mutées à Tours - Nouveaux OGM ? - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2796.html

    Les plantes mutées ont tout des #OGM, mais ne sont pas considérées comme tels par la réglementation européenne. Ce sont des #semences et des plantes soumises en laboratoire à la #mutagenèse. On transforme artificiellement leurs gènes en projetant des rayons X, des agents chimiques ou des #pesticides. Et on observe les transformations que cela engendre, en termes de résistance par exemple. A l’heure actuelle, la réglementation européenne [1] exclut de son champ d’application les variétés obtenues par mutagénèse.

    Résultat, les plantes mutées échappent à la réglementation sur les OGM et aux obligations d’évaluation, de traçabilité, d’étiquetage et d’information des citoyens, alors même qu’elles sont déjà dans nos assiettes. L’Agence internationale de l’énergie atomique recense ainsi près de 3 000 variétés de plantes mutées de 170 espèces différentes dans le monde.

    A l’occasion de ce procès, les faucheurs entendent « alerter et lutter contre la généralisation des cultures de semences brevetées et résistantes aux pesticides ». Ils espèrent la requalification des faits en fauchage OGM ce qui impliquerait, avec la loi du 25 juin 2008 relative aux organismes génétiquement modifiés, une obligation de déclaration pour toute culture de plantes mutées.