• Pourquoi nous n’irons plus acheter nos graines chez #Kokopelli - Le Jardin des Possibles
    https://www.lejardindespossibles.org/divers/article/pourquoi-nous-n-irons-plus-acheter

    Puis des regrets, nous sommes passés à la consternation puis à la rage ! il y a quelques jours, à la librairie « Le Tracteur Savant » à Saint Antonin, nous tombons le nez sur un livre (et quel livre !) « Nous n’irons plus pointer chez Gaia ». Ce livre est à la fois une compilation de témoignages issus de plusieurs salarié(e)s (dont la majeure partie sont des femmes) sur leurs conditions de travail au sein de l’association Kokopelli et une révélation qui décrit la gestion toute particulière et singulière des semences « rares et anciennes » que le cartel familial « Guillet » a entrepris depuis des années

    #semences

    • Et donc :

      https://www.hobo-diffusion.com/catalogue/1419/nous-n-irons-plus-pointer-chez-gaia

      NOUS N’IRONS PLUS POINTER CHEZ GAÏA
      JOURS DE TRAVAIL À KOKOPELLI

      Ce livre est le fruit d’une lutte salariale qui n’a pas eu lieu. Il est presque impossible, dans une association, de critiquer ses conditions de travail et le sens de celui-ci. Encore plus quand on a affaire à Kokopelli, un symbole de la résistance aux OGM et à l’appropriation des semences par l’industrie. D’ancien.ne.s salarié.e.s et jardinières, écoeurés par les pratiques de l’association, se sont attelés à faire la critique rare et nécessaire de cette forme particulière d’exploitation : de sa politique de management aux rapports qu’elle entretient avec les petits producteurs, de son discours new age à ses pratiques commerciales, Kokopelli est une incarnation parfaite du capitalisme vert.

    • J’ai été étonné par la subjectivité de l’article, très à charge.
      Son seul rapport avec Kokopelli est qu’il a acheté des graines qui germaient mal, mais il reprend toutes les attaques du livre à son compte.

      Il faut donc lire également le droit de réponse de Ananda Guillet :
      https://www.lejardindespossibles.org/divers/article/droit-de-reponse-d-ananda-guillet

      Je ne connais pas Kokopelli mais je connais assez bien le Mas d’Azil et la vallée où ils sont implantés, et je vois très bien le milieu « alternatif » dont il parle.
      Un vrai réseau vivant, plein de gens formidables, mais aussi pas mal de punks à chiens. Pas toujours faciles (euphémisme)...

    • À partir du moment où il y a des échanges d’argent en grande quantité ET surtout des salarié⋅e⋅s à payer pour que la structure tourne, je suis toujours partisan que ce soit une coopérative plutôt qu’une association. Sinon il y a toujours de gros mélanges entre bénévolat et travail, et ça finit toujours par péter, enfin quasiment.
      Ça ne change rien qu’il peut aussi y avoir des vraies merde à Kokopelli (et notamment l’aspect new age qui était déjà critiqué avant cette histoire hein). Mais au moins la coopérative clarifie les choses.

    • Oui, c’est une remarque que je m’étais faite il y a un moment déjà sur Kokopelli.
      Il y a une activité commerciale, ils louent des grands locaux et ça fonctionne suffisamment bien pour leur permettre de gagner des procès qui leur sont fait. Tant mieux.
      Mais effectivement le statut d’asso est le pire dans ce cas là.

      C’est peut être ce qui s’est passé ou se passe, un gros mélange des genres...

    • Cela fait plusieurs années que de jeunes amis grainetiers bio indépendants m’ont relaté maintes histoires tristes avec kokopelli qui ne ressemblent pas du tout à l’idée qu’on se fait du partage ou de la démocratie associative … Ils sont tombés des nues, car c’est vrai que kokopelli a été précurseur et que beaucoup de jeunes les idéalisant s’en sont inspiré, tant mieux, vraiment. Sauf que les courriers vengeurs que ces potes ont reçu les traitants de sales bourgeois voulant profiter du bio les ont laissé sans voix avec leur stock de graines que kokopelli devait intégrer dans son catalogue, sur les bras.
      Dans tous les cas, il y a un souci réel avec la chefferie arrogante et fortuné de kokopelli, et c’est bien que ça sorte, car beaucoup, dont mes amis, ne voulaient pas rendre public leur déconvenue profonde de manière à ne pas faire de tort à l’image des grainetiers bios, kokopelli étant LA référence, mais à force de dire qu’à la FNSEA c’est pire, ça n’aide pas.

      Et j’avoue que là nous taquinons notre rapport politique à la pratique de nos idéaux. Doit-on faire silence devant des agissements qui vont à l’encontre pour laisser les fantasmes intacts ? ou doit-on ne pas perdre le sens critique, même avec ceux qu’on espère « de notre bord » et qu’il faudrait soutenir (ou taire) malgré tout face aux vrais affreux ? Cela me taraude souvent, (non pas ma capacité critique que je réserve le plus souvent au privé) mais pour douter de la meilleure stratégie à adopter.

      Sinon il y a 20 ans j’avais acheté chez Kokopelli des graines une petite fortune qui ont à peine donné, un peu l’arnaque à #touristes_du_bio. Comme @odilon je suis contente des relations et des graines de chez germinance, BiauGerme ou graines delpaïs.

    • Réponse à Nicod :
      L’article est la chronique d’un livre qui rapporte entre autres des témoignages sur l’exploitation du salariat et la violence dans les rapports sociaux dans une structure pour laquelle on ne s’y attend pas. Le témoignage qui porte sur la sélection et la vente peu scrupuleuse des graines recoupe nos propres expériences sur le faible taux de germination des graines Kokopelli que nous avions constaté bien avant la parution de ce livre. Par conséquent, je ne reprends rien à mon compte.

      Daniel du Jardin des Possibles

    • Colportez des allégations invérifiées, il en restera toujours quelque chose. Je note le courage des signataires du livre, qui s’appellent « le collectif du Grimm », sans plus de précisions que leur prénom, dont on ne sait même pas si c’est le leur.

      L’éditeur qui a publié le livre n’est pas plus clair. On sait seulement qu’il a démarré en 2012.

      Moi, j’aime bien savoir QUI parle.

      Pourquoi ne sont-ils pas allés aux prud’hommes, s’ils étaient aussi sûrs de leur fait ?

      Et à propos de « capitalisme vert » : M. Vivas facture ses stages entre 120 et 780 euros. Et il fait bosser ses stagiaires et des bénévoles ainsi que des « woofers » ??? (voir son rapport d’activité de 2015, sur son site). Quant à l’éco-hameau de Verfeil, il a été bâti sur une zone non constructible à l’origine (en ZNIEFF). L’ancienne maire de la commune en est l’une des résidentes (source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/08/04/la-bastide-de-verfeil-ne-veut-pas-d-un-eco-hameau_1395514_3224.html)

      La charité qui se fout de l’hôpital, en clair. Même si je n’ai rien contre la permaculture, était-il urgent de cogner sur Kokopelli ? Quel intérêt y avait M. Vivas, à part râler sur des graines qui n’ont pas germé ?

      Enfin, nos gentils salariés mécontents espéraient quoi ? Glander toute la journée en étant payé ?

      Perso, j’ai bossé dans une radio associative pendant deux ans. Et j’ai constaté combien certains profitaient quelque peu de la gentillesse (voire du laisser pisser) du responsable : ils pouvaient arriver bourrés, fumer des pétards (j’ai rien contre, au contraire, mais pas à l’antenne) et raconter des conneries genre humour pipi caca (si c’est ça une radio « libertaire », merci), aller et venir quand ils voulaient, facturer des frais de transport fantaisistes, passer leur vie au téléphone, tout ça sur le dos de l’asso, etc...

      Or, Kokopelli a besoin d’argent. Pour continuer son job, payer les producteurs et les salariés. Pour faire ce qu’il fait depuis des années. Et accessoirement payer ses avocats, contre Baumeaux, par exemple.

      Bref, je continuerai « d’aller chez Gaïa »... !

    • https://reporterre.net/Graines-de-zizanie-a-Kokopelli-le-semencier-conteste-poursuit-un-blogueu

      Actualisation le 26 mars 2018 — Daniel Vivas a finalement gagné son procès. Kokopelli ne fera pas appel de la décision des juges. Ceux-ci ont débouté Kokopelli de toutes ses demandes et l’ont condamné à payer 3000 euros de participation aux frais de justice. Ils ont reconnu la bonne foi du blogueur et le sérieux des affirmations contenues dans le livre Nous n’irons plus pointé chez Gaïa.

  • Le combat tranquille d’un paysan pour la liberté des semences
    https://reporterre.net/Le-combat-tranquille-d-un-paysan-pour-la-liberte-des-semences

    Le Potager d’un curieux est un endroit sorti d’un rêve. Celui de conserver la diversité des variétés potagères. Tout y est coloré, des panneaux signalétiques indiquent aussi bien la direction de la Fête du haricot que celle d’une Salle des fêtes fantasmée. Les plantes poussent sur des restanques en pierre sèche sur lesquelles trône la bâtisse qui abrite les semences. Au centre du lieu de vie, un chêne monumental héberge une cabane et ombrage une immense table prête à accueillir des rassemblements festifs.

    #semences #GNIS

  • L’exclusion forcée du marché comme enclosure des biens communs – – S.I.Lex –
    https://scinfolex.com/2017/05/29/lexclusion-forcee-du-marche-comme-enclosure-des-biens-communs

    Ce que je trouve intéressant avec cette histoire racontée dans Reporterre, mais plus largement avec la problématique des semences libres, c’est qu’elles illustrent bien les rapports complexes qu’entretiennent les biens communs et le marché. On considère en effet que les semences libres constituent un exemple-type de ressources assimilables à des « Communs ». Elles sont en effet parvenues jusqu’à nous par le biais d’un processus de transmission de génération en génération d’agriculteurs, qui ont conduit le processus de sélection et de croisement nécessaires pour développer les variétés et les adapter à leur milieu. Les variétés dites « anciennes », « paysannes » ou « traditionnelles » ne sont pas protégées par des droits de propriété intellectuelle : elles appartiennent au domaine public et sont donc à ce titre, librement reproductibles, ce qui en fait tout l’intérêt pour les agriculteurs, notamment pour se défaire de leur dépendance vis-à-vis des industries semencières.

    Comme ces semences appartiennent au domaine public, elles devraient aussi pouvoir faire l’objet, en tant qu’objets physiques, d’une libre commercialisation sur le marché. On voit bien que c’est une condition pour que des activités comme celles du « Potager d’un curieux » ou de Kokopelli puissent être durables et se développer. Même si ces structures adoptent généralement des formes associatives tournées vers la non-lucrativité ou la lucrativité limitée, elles ont besoin d’une connexion avec le marché, ne serait-ce que pour couvrir les coûts induits par la production et la distribution des semences. Or c’est précisément ce qui leur est aujourd’hui interdit théoriquement par la réglementation, qui s’est organisée pour exclure du marché les semences traditionnelles, via notamment les obligations d’enregistrement au catalogue officiel.

    On voit donc qu’ici, l’enclosure spécifique qui pèse sur les semences consiste en une exclusion forcée du marché, et c’est quelque part contre-intuitif, par rapport à l’idée générale que l’on peut se faire du phénomène d’enclosure des biens communs.

    Néanmoins, le cas des semences nous montre que la question des enclosures est beaucoup plus complexe. Pour bien saisir ce qui arrive aux semences, il faut en effet les appréhender de deux manières différentes : dans leur dimension immatérielle, à travers les variétés végétales que les semences expriment et dans leur dimension matérielle, à travers les objets physiques que sont les graines produites par les paysans. Les variétés végétales anciennes ne font pas (et n’ont jamais fait) l’objet de droits de propriété intellectuelle, à la différence des hybrides F1 produits par l’industrie semencière. A ce titre, ces variétés sont effectivement « dé-marchandisées », au sens où elles ne peuvent faire l’objet, en tant que telles, d’exclusivités soumises à autorisation et transaction. Mais les graines produites par les paysans constituent des objets physiques rivaux, qui font l’objet de droits de propriété et peuvent être legitimement vendus sur le marché. Sauf que la législation sur les semences a été organisée pour empêcher justement à ces semences d’accéder au marché et pouvoir faire l’objet d’une commercialisation, contrairement aux variétés propriétaires. L’enclosure du bien commun que constituent les semences traditionnelles n’a donc pas ici la même nature que celle qui a frappé les terres ou l’eau : elle consiste en une exclusion forcée du marché.

    Arriver à appréhender le phénomène des enclosures dans toute complexité est à mon sens important, notamment pour éviter des contresens sur la question des Communs. On dit parfois que les Communs constituent une troisième voie entre le Marché et l’Etat, mais cette manière de présenter les choses est trompeuse. Il vaudrait mieux dire que les Communs, avec l’Etat et le marché, constituent une manière pour les humains de prendre en charge des ressources. Ces trois pôles peuvent selon les moments de l’histoire avoir plus ou moins d’importance (aujourd’hui, nous traversons une période de domination écrasante des mécanismes du marché auto-régulé, se traduisant par une marginalisation des Communs et un affaiblissement de l’Etat). Mais les Communs sont toujours articulés à l’Etat et au marché : ils ne constituent jamais une sphère complètement autonome. Ils peuvent notamment avoir besoin de débouchés sur le marché pour exister et peser significativement dans les relations sociales. C’est ce que montre parfaitement l’exemple des semences libres.

    #communs #enclosures #semences

  • Document de décryptage « Le droit aux semences : un droit essentiel des paysan-ne-s ! » - Coordination SUD
    https://www.coordinationsud.org/document-ressource/document-de-decryptage-droit-aux-semences-droit-essentiel-paysan-ne

    L’accès et le choix des #semences, mais aussi la possibilité de les produire, conserver, utiliser, échanger et vendre sont donc des enjeux majeurs pour les paysan-ne-s. Pourtant, un nombre croissant d’agriculteurs et d’agricultrices est aujourd’hui privé de ces droits au profit de puissantes #multinationales semencières. Dans son nouveau document de plaidoyer et de décryptage rédigé par les membres de la commission Agriculture et alimentation (C2A), Coordination SUD rappelle l’importance de ce droit essentiel, les menaces qui pèsent sur lui et fournit des clefs de compréhension et d’actions pour donner au droit des paysans la valeur juridique d’un droit humain.

    Alors, le droit des paysan-ne-s aux semences primerait sur les autres règles, telles que les droits de #propriété_intellectuelle ou les accords de #libre-échange, qui leurs sont défavorables et privilégient les grandes firmes semencières. Pour cela, ce droit doit être reconnu par le système des Nations unies de promotion des droits humains (Conseil des droits de l’Homme puis Assemblée générale des Nations unies). Ce processus est en cours depuis 2012. Le droit des paysan-ne-s aux semences est en effet au cœur du projet de Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales, un texte international élaboré par le Conseil des droits de l’Homme, visant à protéger les paysan-ne-s des discriminations et des violations des droits humains dont elles et ils sont victimes.

  • Le combat tranquille d’un paysan pour la liberté des semences
    https://reporterre.net/Le-combat-tranquille-d-un-paysan-pour-la-liberte-des-semences

    Le #Potager d’un curieux est un endroit sorti d’un rêve. Celui de conserver la diversité des #variétés_potagères. Tout y est coloré, des panneaux signalétiques indiquent aussi bien la direction de la Fête du haricot que celle d’une Salle des fêtes fantasmée. Les plantes poussent sur des restanques en pierre sèche sur lesquelles trône la bâtisse qui abrite les #semences. Au centre du lieu de vie, un chêne monumental héberge une cabane et ombrage une immense table prête à accueillir des rassemblements festifs.

    #conservatoire_vivant
    http://www.lepotagerduncurieux.org

  • Le #Sénégal sème les graines du renouveau rural

    Pendant plusieurs décennies, d’innombrables habitants des zones rurales d’Afrique ont rejoint les centres urbains, attirés par la perspective d’une vie meilleure. Dans la région sénégalaise de #Fouladou, une initiative locale qui vise à améliorer la viabilité de l’agriculture tente d’inverser cette tendance, en mettant l’accent sur les #semences.

    l’article parle aussi des retombées sur les #femmes :

    Selon le chef du village de Djimini, Oumar Sylla, les dernières formations proposées aux femmes du village dans le domaine des techniques d’#agriculture_biologique ont eu des retombées importantes. « Avant, nos femmes allaient au marché de [la ville voisine de] Velingara pour acheter diverses denrées alimentaires. Ce temps-là est révolu, et le mérite en revient à nos invités », a-t-il dit. Il a ajouté que, ces dernières années, la hausse des demandes de parcelles — qui ne peuvent pas toutes être satisfaites — prouve que son village va de mieux en mieux.


    http://www.irinnews.org/fr/reportage/2017/05/08/le-s%C3%A9n%C3%A9gal-s%C3%A8me-les-graines-du-renouveau-rural
    #agriculture
    cc @odilon

  • #OpenSourceSeeds, is trying to “make #seeds a common good again.” The license amounts to a form of “copyleft” for new plant varieties, enabling anyone to use the licensed seeds for free. Like the General Public License for free software, the seed license has one serious requirement: any seeds that are used, modified or sold must be passed along to others without any legal restrictions. This is the #share-alike principle, which is also used by Creative Commons licenses. Its purpose is to prevent the privatization of a common resource by requiring any user to share it freely and forever.
    https://blog.p2pfoundation.net/new-open-source-license-fights-the-enclosure-of-seeds/2017/05/05 #graines #semences #GPL #license #licence

  • Le Burkina a remporté la bataille contre le coton OGM, mais la lutte n’est pas finie
    https://reporterre.net/Le-Burkina-a-remporte-la-bataille-contre-le-coton-OGM-mais-la-lutte-n-es

    Consciente que cette victoire sur le coton Bt n’est qu’un répit, elle s’inquiète de la culture du #niébé, un haricot riche en protéines largement consommé par la population burkinabé. Une variété transgénique en est en ce moment élaboré et testé dans les laboratoires pour une probable commercialisation dans les années à venir. « Les conséquences risquent d’être beaucoup plus graves car ça ira dans l’#alimentation humaine, s’inquiète Aline Zongo, une fois que ces #semences seront utilisées, ça sera très difficile de revenir en arrière car c’est un produit du quotidien. »

    #ogm #brevet #privatisation #Burkina_Faso

  • Gene editing opens doors to seedless fruit with no need for bees | New Scientist
    https://www.newscientist.com/article/2127640-gene-editing-opens-doors-to-seedless-fruit-with-no-need-for-be

    Don’t like the seeds in tomatoes? You might be pleased to know that seedless ones have been created by gene editing.

    The technique will make it possible to make a much wider range of seedless fruits than is currently available – and also means farmers might not have to rely on declining bee populations. Whether we ever see such fruits on supermarket shelves, however, may depend on how regulators decide to treat gene-edited crops.

    Une belle entrée en matière... on aurait aussi pu ajouter qu’on aurait plus besoin de paysans.

    Mais tout est du même acabit... en théorie tout est devenu possible.

    “We haven’t tasted them yet, but in theory they should taste the same,” says Osakabe.

    The downside for farmers is that seedless plants have to be grown from cuttings, which may be more labour-intenstive. Tomatoes are usually grown from seed, but they can also be propagated by cuttings.

    Some people also like the flavour that tomato seeds add. Seedless versions would, however, be ideal for processing into sauces and pastes.

    On retrouve à nouveau cette logique anti-naturelle qui fait remonter du process agro-alimentaire vers la production agricole : ce sera mieux pour les plats préparés et les sauces en boîte.

    Mais le plus beau reste la conclusion :

    Whether these seedless varieties make it to shop shelves may depend on whether gene-edited plants have to meet the same criteria for approval as genetically modified plants, which would greatly increase costs. Some argue that where gene-editing is used to introduce mutations already found in some of the plant we eat, it should not require such strict regulation.

    Si c’est pareil, c’est la même chose, et donc ça reste pareil. Ne venez pas regarder de plus près, ça coûte trop cher.

    #CRISPR #alimentation #hubris_scientifique

  • Civil Society Denounces World Bank’s Scheme to Hijack Farmers’ Rights to Seeds | The Oakland Institute
    https://www.oaklandinstitute.org/civil-society-denounces-world-banks-scheme-hijack-farmers-rights-s

    Ahead of World Bank’s release of the 2017 “Enabling the Business of Agriculture” (EBA) report this month, 157 organizations and academics from around the world denounce the Bank’s scheme to hijack farmers’ right to seeds, attack on food sovereignty and the environment.

    In a letter to the World Bank President Jim Yong Kim and EBA’s five Western donors, the group demands the immediate end of the project, originally requested by the G8 to support its industry-co-opted New Alliance for Food Security and Nutrition.

    #semences #alimentation #environnement #nasan

  • L’Afrique face au défi de la protection des semences agricoles | Africa Diligence
    http://www.africadiligence.com/lafrique-face-au-defi-de-la-protection-des-semences-agricoles

    Dans un tel contexte, ouvrir les marchés africains aux #semences commerciales privatisées comporte le risque majeur de déstabiliser la production agricole locale, si en parallèle aucune protection des semences paysannes n’est envisagée dans les législations nationales. Et, à l’instar du reste du monde, c’est malheureusement la voie que prend l’#Afrique, sous la pression des semenciers internationaux. Rappelons que depuis 1994, tout pays membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a l’obligation de protéger les variétés végétales commercialisées (article 27-3b des accords sur la #propriété_industrielle – (#ADPIC)), avec un délai cependant pour les pays les moins avancés (voir plus loin). Mais ils peuvent appliquer une protection sui generis, c’est-à-dire éventuellement en dehors de tout #brevet ou #COV. Les deux organisations sous-régionales de la propriété intellectuelle en Afrique, OAPI et ARIPO, couvriront bientôt tout le continent africain.

    Deux entités supranationales traitent de propriété intellectuelle en Afrique : l’Organisation régionale africaine de propriété intellectuelle (African Regional Intellectual Property Organisation – ARIPO), pour des pays surtout anglophones, et l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), pour la partie plus francophone.

    L’OAPI est membre de UPOV91 depuis le 10 juillet 2014 et l’ARIPO vient de signer, le 6 juillet 2015, le protocole d’Arusha sur la protection des nouvelles variétés de plantes (the Arusha Protocol for the Protection of New Varieties of Plants). Force est de constater que sur les 54 pays d’Afrique, 19 font partie de l’ARIPO (et 12 sont candidats pour en être membres) ; et 17 sont membres de l’OAPI. Six ne seront donc dans aucune de ces deux organisations à court terme, dont un, le Maroc, qui a adhéré à UPOV91 en 2006. Et sur les 11 pays non membres de l’OMC, donc sans obligation de protéger les semences, seul le Soudan du Sud ne postule à aucune de ces deux organisations.

    En résumé, en Afrique pour le moment, seuls quatre pays sont formellement membres de l’UPOV : l’#Afrique_du_Sud et le #Kenya de UPOV78 ; et le #Maroc et la #Tunisie de UPOV91. Mais, en dehors de cinq pays (Cap Vert, Congo, Djibouti, Madagascar et Soudan du Sud), tous les autres pays africains soit vont adhérer prochainement à UPOV91 (car les nouvelles adhésions à l’UPOV sont forcément sur la base du texte de 1991), soit sont indirectement considérés membres de l’UPOV via leur adhésion aux organisations régionales ARIPO ou OAPI.

  • Monsanto GMO Seeds in Nigeria, Breaking the Agricultural Cycle, Complicity of UN World Food Program | Global Research - Centre for Research on Globalization
    http://www.globalresearch.ca/monsanto-gmo-seeds-in-nigeria-breaking-the-agricultural-cycle-complicity-of-un-world-food-program/5571539

    Nigeria’s Farmers Alliance of over 14 million farmers have called on all farmers especially in the Northeast to reject the genetically modified organisms (GMO) and Hybrid seeds distributed by the United Nation’s World Food Program (WFP) and the World Bank.

    The body in a letter to the UN Security Council (UNSC), called for intervention to stop WFP and World Bank from using their international status to spread GMO seeds for Monsanto and Cargill in Nigeria and elsewhere in Africa.

    Farmers’ Alliance said that ‘Bill Gates has used the UN World Food Program and World Bank to promote and distribute GMO seeds aimed at displacing use of natural seeds in Black Sub-Saharan Africa as the first step of displacing all indigenous farmers, who will be left out with no means of livelihood, while Monsanto (owned by #Bill_Gates) would have a monopoly of the seed market’.

    This was in reaction to a news release, by the Executive Director of WFP, Ms. Ertharin Cousin, which said that one million returning Internally Displaced Persons (IDPs) from the Northeast are to be assisted with improved seeds and agricultural inputs in the process of rebuilding destroyed communities during this year’s cropping season.

    However, what was kept silent and unknown to the poor Nigerian farmers is that their natural crops were destroyed by hired mercenaries called Boko Haram by the same billionaire sponsors, so that they would be replaced with GMO and Hybrid seeds from Monsanto and Cargill. This would mean that after this first cropping season with the GMO and Hybrid seeds planted in the entire Northeast food basket of Nigeria, the Food Security of Nigeria would be effectively captured by Monsanto! Farmers cannot replant the patented GMO and Hybrid seeds from Monsanto.

    #OGM #Nigeria #contestation #semences #privatisation

  • CADTM - Ruée sur les semences
    http://www.cadtm.org/Ruee-sur-les-semences

    En 2013, à la demande du G8, la Banque Mondiale a lancé le projet « Améliorer le climat des affaires dans l’agriculture », ACAA (en anglais « Enabling the Business of Agriculture » ou EBA). Cette initiative vise à noter les pays sur la manière dont ils favorisent les activités des entreprises dans le secteur agricole. Le premier rapport complet de l’ACAA a été publié en janvier 2016. Il fournit une vision détaillée des réformes prônées par la Banque pour créer des secteurs agricoles « prospères », ainsi qu’une évaluation des politiques agricoles de 40 pays |1|.

    Parmi plusieurs catégories d’évaluation (Finance, Transport, Engrais, etc.), l’ACAA comprend un indicateur spécifique aux lois semencières. Or, depuis une vingtaine d’années, plusieurs multinationales et pays occidentaux tentent d’uniformiser les lois semencières au niveau global afin de promouvoir l’utilisation de semences industrielles. L’ACAA est l’une des récentes initiatives visant à encourager des lois favorables aux semences industrielles. L’argument mis en avant est souvent que ces semences dites « améliorées » sont nécessaires pour augmenter les rendements agricoles et nourrir une population mondiale croissante.

    #alimentation #semences #biodiversité (perte de) #agro_industrie vs #paysannerie #révolution_verte (échec de la)

  • Real Farming Report - Whose seeds are they anyway? - The Ecologist
    http://www.theecologist.org/News/news_analysis/2988494/real_farming_report_whose_seeds_are_they_anyway.html

    It is tempting to believe that Svalbard and Navdanya can coexist happily. When facing the apocalypse you can’t be picky in your choice of partner, and they represent two sides of the same coin after all. Both are protecting seed diversity: it’s simply that one does so in its original place, the other in a new location.

    For Vandana Shiva though, Svalbard is symptomatic of a dangerous shift in agriculture: it’s going hands-free. By locking seeds in what are essentially long-stay (exceedingly cold) ‘car parks’, they are open to being patented in the future: “While living seeds need to evolve ‘in situ’, patents on genomes can be taken through access to seed ‘ex situ’,” she warns.

    Projects that aim to map the genetic data of seeds held in gene banks rob farmers, "of their seeds and knowledge, it robs the seed of its integrity and diversity, its evolutionary history, its link to the soil and reduces it to “code.”" adds Shiva.

    Svalbard’s samples cannot be accessed by anyone other than their national depositor, but the vault is sponsored in part by two multinational agribusiness megaliths - DuPont/Pioneer Hi-Bred and Syngenta - as well as the Bill Gates Foundation and Rockefeller Foundation. Concerns over what they stand to gain are understandable, and conspiracy theories are rife (though whether there is any fire behind all the smoke remains to be seen).

    Money is - as ever - also at the heart of the debate. The Crop Trust, which funds the world’s gene banks, states: “These crop collections are also often threatened, most typically by inadequate funding”.

    Yet, the same is true of small-scale farming. People Need Nature’s Miles King states that in the UK: “farm subsidies are available only to farmers with more than 5 hectares, which excludes the producers it should be supporting”.

    #semences #conservation_in_situ #privatisation #appropriation

  • EU Commission says plants and animals derived from conventional breeding should be regarded as non-patentable

    European governments need to ensure new rules of interpretation become legally binding

    3 November 2016 / In a long awaited explanatory statement, the EU Commission takes the view that plants and animals that are obtained by means of “essentially biological” breeding are non-patentable. This statement is in strong contradiction to the current practice of the European Patent Office (EPO), which has already granted more than 100 patents on conventional breeding, e.g. on tomatoes and broccoli.

    Je sais pas comment ça va se traduire par contre

    #brevets #semences #amélioration_variétale #plant_breeding #bonne_nouvelle

  • Paysannerie, rebonds et sursis
    https://www.franceculture.fr/emissions/culturesmonde/paysannerie-rebonds-et-sursis-14-crise-des-cereales-brexit-leurope-au-

    Crise des céréales, Brexit : l’Europe au chevet de son agriculture
    Sophie Thoyer : Professeur à l’Université de Montpellier SupAgro en charge du site CAP-eye, un site internet sur la Politique Agricole Commune.
    Marc Tarabella : député européen belge, membre de la Commission de l’agriculture et du développement rural.
    Edith Lhomel : Responsable de la collection de Réflexe Europe a enseigné à l’Institut d’Etudes Européennes de Paris-8.

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-24.10.2016-ITEMA_21113508-0.mp3

    Crise du lait : vers une re-féodalisation du monde
    Intervenants
    Elsa Casalegno : ingénieure agronome de formation, journaliste et chef du service « Elevage » chez la France agricole.
    Christian Corniaux : agronome au CIRAD (Pôle Pastoralisme et Zones sèches) basé à Dakar, il est spécialiste des filières laitières en Afrique de l’Ouest.
    Jean-Marc Chaumet : agroéconomiste, Institut de l’élevage, spécialiste de la Chine
    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-25.10.2016-ITEMA_21114633-0.mp3

    Bayer-Monsanto : la fusion de tous les dangers
    Pierre-Benoit Joly : directeur de recherche à l’INRA (Institut national de la recherche agronomique)
    Marie-Monique Robin : journaliste, réalisatrice, écrivaine, auteur du documentaire Le monde selon Monsanto (Arte, 2008) prix Albert Londres 1995
    Olivier Roellinger : cuisinier à Cancale, à l’initiative d’une « Lettre ouverte contre l’invasion de l’agrochimie dans nos assiettes »
    Lucien Omer Silga : coordonnateur de la FIAN Burkina (FoodFirst Information and Action Network)
    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11701-26.10.2016-ITEMA_21115779-0.mp3

    #agriculture #paysannerie #semences #brevet

  • Semences toxiques : les manœuvres de Syngenta pour échapper à la justice
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/10/19/les-man-uvres-de-syngenta-pour-echapper-a-la-justice_5016425_3244.html

    Tout ça pour ça. Il semble en effet que personne ne paiera quoi que ce soit dans l’affaire des semences périmées en partie enrobées d’insecticides neurotoxiques que juge le tribunal correctionnel de Paris depuis mardi 18 octobre. Mercredi, le ministère public a requis une amende de 10 000 euros avec sursis à l’encontre de Bernard Béteille, l’exploitant agricole du Lot-et-Garonne qui a enfoui pendant quatre ans des tonnes de ces déchets dangereux pour l’environnement à la demande de Syngenta, qui voulait s’en débarrasser à bon prix.

    Pourtant le groupe suisse n’aura vraisemblablement pas à répondre de ses pratiques. « Vous aurez compris que votre tribunal ne pourra pas se prononcer à son encontre, a lancé la procureure, Aude Le Guilchner, à l’adresse des juges. Vous pourrez juste constater la disparition de sa filiale qui est extrêmement impliquée, une disparition tout de même troublante qui continue d’interpeller le ministère public… »

    La veille, à l’ouverture de l’audience, l’avocate de Syngenta, Sylvie Moreau Bloch, était passée prévenir « par courtoisie » qu’elle ne plaiderait pas, n’assisterait pas non plus aux débats puisque son client n’existait plus. Pour échapper aux poursuites, la firme a en effet dissous sa filiale #Syngenta Seeds Holding, dont elle était l’unique actionnaire. Elle l’a fait le 21 novembre 2011, cinq jours après avoir appris que celle-ci était renvoyée devant le tribunal correctionnel de Paris.

    #semences #toxicité #pollution #crapule

  • IRAN Il était une fois le blé
    - RFI
    http://webdoc.rfi.fr/semences-biodiversite-france-senegal-ethiopie-iran-indonesie/iran/index.html

    Avec les sanctions économiques mises en place par la communauté internationale dans les années 90, les paysans se sont tournés vers plusieurs ONG pour garantir leur survie, faute d’avoir accès au marché international. En effet, le gouvernement américain avait interdit presque toute transaction avec l’Iran à travers l’application de la loi sur les sanctions contre l’#Iran et la Libye (Iran-Libya Sanctions Act), votée en 1996. Plus de 150 milliards de dollars qui résidaient sur des comptes étrangers (en Chine surtout) ont été gelés.

    C’est aussi grâce à cela que les associations rurales iraniennes ont aujourd’hui une expérience de plus de 35 ans qui leur a permis de développer des solutions et méthodologies de grande valeur et efficacité, comme l’explique Khadija Catherine Razavi, fondatrice avec son mari Mohammed Taghi Farvar de Cenesta (Centre for Sustainable Development), une ONG de développement agricole basée à Téhéran. Elle est biologiste avec un Doctorat en sciences et développement social à la Sorbonne, lui est un scientifique interdisciplinaire qui agit pour les droits des communautés rurales. Ils collaborent avec le ministère de l’Environnement du nouveau gouvernement.

    #semences #agriculture #blé

  • FRANCE : Le réseau croissant des agriculteurs bio
    A la recherche des #semences perdues - RFI
    http://webdoc.rfi.fr/semences-biodiversite-france-senegal-ethiopie-iran-indonesie/france/?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=twitter&ns_mchannel=social&ns_link

    a France possède une filière agricole très industrialisée, l’exploitation se fait sur des grandes surfaces avec une très haute productivité.

    La Révolution agricole française a eu lieu au début des années 1950, l’urgence était de nourrir les Français au sortir de la guerre. L’arrivée de la #mécanisation et de la recherche variétale a permis d’augmenter les rendements. Mais cette course à la productivité a plongé de nombreux agriculteurs dans une spirale infernale : ils doivent produire toujours plus, causant ainsi l’effondrement des cours mondiaux. Les cours très bas et les marges des intermédiaires asphyxient financièrement les agriculteurs qui ont du mal à survivre.

    Pour sortir de ce cercle vicieux, certains agriculteurs se sont tournés vers l’#agriculture_biologique : une #agriculture qui redécouvre les variétés locales, des plus petites surfaces et une plus grande #diversité de produits de haute qualité.

    #révolution_verte

  • Virtual Special Issue Agriculture and Climate Change Conference 2015 - Adapting Crops to Increased Uncertainty

    Climate change is already starting to impact agricultural production around the globe and urgent action is needed if we are to maintain future food security for the rapidly expanding human population. Both predicting the impact of climate change on agriculture, and finding ways to mitigate these changes, requires diverse skills, expertise and experience. The first conference on Agriculture and Climate Change, held in Amsterdam in 2015, brought together relevant experts to present and discuss their work, in areas from assessing the impact of climate change through to the development of advanced climate resilient crops. Key speakers were invited to submit their findings to form this virtual special issue on Agriculture and Climate Change resulting in the nine papers listed below.

    http://www.journals.elsevier.com/current-opinion-in-plant-biology/virtual-special-issues/virtual-special-issue-agriculture-and-climate-change-confere
    #agriculture #semences #changement_climatique #climat #open_source (mais jusqu’à mars 2017, si jamais...)
    cc @odilon

  • Seed Libraries Are Sprouting Up Across the Planet, and Corporate Dominated Govts Are Trying to Stop Them | Alternet
    http://www.alternet.org/environment/seed-libraries-are-sprouting-across-planet-and-corporate-dominated-govts-a

    Seed libraries—a type of agricultural commons where gardeners and farmers can borrow and share seed varieties, enriching their biodiversity and nutrition—have sprouted up across the U.S. in recent years, as more Americans seek connection to food and the land. This new variety of seed sharing has blossomed from just a dozen libraries in 2010 to more than 300 today. The sharing of seeds “represents embedded knowledge that we’ve collected over 10,000 years,” says Jamie Harvie, executive director of the Institute for a Sustainable Future, based in Duluth, Minnesota. “Healthy resilient communities are characterized not by how we control other people, and more about valuing relationships.”

    #semences #granothèque #partage #échanges

  • Comment la coopération suisse finance la #recherche sur les OGM en Inde

    En dépit d’une interdiction de cultiver des organismes génétiquement modifiés dans l’agriculture suisse, l’argent des contribuables est utilisé pour développer des cultures transgéniques en Inde. Une société privée liée à #Monsanto a même reçu une licence pour certains résultats de cette recherche.

    http://www.swissinfo.ch/fre/r%C3%A9v%C3%A9lation_comment-la-coop%C3%A9ration-suisse-finance-la-recherche-sur-les-ogm-en-inde/42327524
    #aide_au_développement (hummm...) #OGM #Suisse #agriculture #Inde #DDC #EPFL #Mahyco #semences

  • Lu sur la page FB de Philippe Desbrosses.

    Communiqué :
    La Loi "Biodiversité" est une victoire pour la biodiversité des semences cultivées
    Les variétés du domaine public enfin libérées du carcan du "catalogue officiel"
    Hier soir, mercredi 20 juillet, l’Assemblée nationale a définitivement voté la loi "pour la reconquête de la biodiversité", après deux années de procédure législative et de nombreux revirements dans le contenu des dispositions législatives.
    En tout état de cause, la loi donne une véritable bouffée d’oxygène à la biodiversité cultivée, par le biais d’un article 4 quater qui a lui-même connu de nombreuses vicissitudes, et qui est finalement devenu l’article 11 de la loi :
    Article 11 :
    Le code rural et de la pêche maritime est ainsi modifié :
    1° L’article L. 661-8 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
    « La cession, la fourniture ou le transfert, réalisé à titre gratuit ou, s’il est réalisé par une association régie par la loi du 1er janvier 1901 relative au contrat d’association, à titre onéreux de semences ou de matériels de reproduction des végétaux d’espèces cultivées de variétés appartenant au domaine public à des utilisateurs finaux non professionnels ne visant pas une exploitation commerciale de la variété n’est pas soumis aux dispositions du présent article, à l’exception des règles sanitaires relatives à la sélection et à la production."

    Cela signifie que toutes les associations Loi 1901 pourront désormais donner, échanger et vendre des semences de variétés du domaine public*, qu’elles soient inscrites ou non inscrites au "catalogue officiel", à des jardiniers amateurs. Seules les exigences sanitaires de la réglementation sur le commerce des semences resteront applicables.
    De nombreuses associations vont pouvoir bénéficier de ces dispositions et les petites entreprises qui ne pourraient jouir de cette dérogation seront amenées à créer des associations pour distribuer des variétés "hors catalogue".
    Les jardiniers vont désormais avoir accès à une gamme très étendue de graines, aux goûts, aux formes et aux couleurs bien plus diversifiées qu’auparavant. Il faut espérer que cette biodiversité se répandra très vite dans tous les potagers de France et d’ailleurs.
    Pour mémoire, ces dispositions nouvelles interviennent dans un contexte d’érosion galopante de la biodiversité agricole. En un siècle seulement, 90% des variétés traditionnellement utilisées par les paysans à l’échelle de la planète ont déjà disparu de nos champs et de nos assiettes, selon la FAO.
    Pour cette avancée remarquable de notre droit, il faut rendre hommage au courage et à l’engagement de Mme Geneviève Gaillard, Mme Barbara Pompili, Mme Delphine Batho, Mme Laurence Abeille, M. Jérôme Bignon, Mme Evelyne Didier, Mme Marie-Christine Blandin, M. Joël Labbé, M. François Grosdidier, sans le soutien politique desquels rien n’aurait été possible à l’Assemblée nationale et au Sénat.
    Certes, un travail reste à faire, à l’échelle européenne cette fois, pour que les agriculteurs puissent également avoir accès à une grande diversité de ressources génétiques - et nous y travaillons ardemment -, mais, avec la loi "biodiversité" française, c’est une première brèche qui vient de s’ouvrir dans la législation sur le commerce des semences, dont il convient résolument de se réjouir.
    –—
    * Les variétés "appartenant au domaine public" sont toutes les variétés d’espèces cultivées qui ne sont pas protégées par un régime de propriété intellectuelle (certificat d’obtention végétale ou brevet).
    –—
    Blanche Magarinos-Rey
    Avocat
    D.E.A. Droit de l’Environnement
    D.E.S.S. Droits de l’Urbanisme et des Travaux Publics
    51, Av. Raymond Poincaré
    75116 PARIS
    FRANCE
    Tel : +33 (0)1 56 89 86 00
    Fax : +33 (0)1 56 89 86 09
    mail : contact@avocat-magarinos-rey.com
    www.avocat-magarinos-rey.com

    #semences