• Un reportage et des témoignages qui permettent d’approcher la complexité des sentiments (et ressentiments) d’appartenance pour des tirailleurs, aujourd’hui centenaire, et le plus souvent recrutés de force au début des années 1940.

    « J’entends encore des voix me dire “viens m’aider” » : au Sénégal, rencontre avec des tirailleurs centenaires

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/01/18/j-entends-encore-des-voix-me-dire-viens-m-aider-au-senegal-rencontre-avec-de

    « J’entends encore des voix me dire “viens m’aider” » : au Sénégal, rencontre avec des tirailleurs centenaires
    Par Mustapha Kessous, publié le 18 janvier 2023

    Ils se sont battus pour la France lors de la seconde guerre mondiale, en Algérie ou en Indochine. Pour ces vieux hommes, les combats restent une profonde blessure psychologique jamais prise en compte.

    Un homme peut encore pleurer à 102 ans. Le temps ne guérit pas les blessures. Keffieh rouge posé avec délicatesse sur la tête habillée d’une petite chéchia blanche, trois médailles – bien ternes – accrochées près du cœur, Abdourajhemane Camara dégage une mélancolie qui ne laisse pas indifférent. Le patriarche vit à la Cité Aliou Sow, au nord-est de Dakar, chez son fils. Dans l’immense salon carrelé, on sent chez Mohamed, 60 ans, une fierté infinie de prendre soin de son père. « C’est un guerrier, dans tous les sens du terme », lance-t-il.

    Abdourajhemane Camara est un ancien combattant : dix-sept ans de service dans l’armée française. Cette « carrière » militaire, il n’en a pas voulu. Mais, dit-il, le « ndogalou yalla » (le destin, en wolof) a choisi de l’envoyer se battre sous les feux de la seconde guerre mondiale (1939-1945), puis en Algérie (1954-1962). Selon l’Office national des anciens combattants (ONAC) du Sénégal, quelque 780 tirailleurs, tous vétérans de ces conflits ou de la guerre d’Indochine (1946-1954), vivent aujourd’hui au pays et touchent une pension de la France. L’institution pense qu’il y en a plus : certains ont choisi de ne jamais se manifester, préférant ne pas réclamer leur dû.

    (suite à consulter en ligne)

    #réparations #décolonisations #Sénégal #armée #WWII #tirailleurs

  • Undici minori appena sbarcati ad #Ancona abbandonano il centro di accoglienza

    Undici minori stranieri non accompagnati sudanesi ed eritrei hanno deciso di lasciare il centro di accoglienza di #Senigallia dove erano stati accolti dopo essere sbarcati dalle navi di soccorso al porto di Ancona. L’Ambasciata dei Diritti Marche con questo comunicato puntualizza alcune questioni, considerate anche le letture superficiali adottatte dalla stampa locale.

    Attorno alla vicenda delle navi da ricerca e soccorso, costrette inutilmente ad approdare nel porto di Ancona, si è fatto giustamente più volte notare come questa scelta sia in evidente violazione delle norme internazionali, che l’Italia ha sottoscritto in materia di diritti umani e soccorso in mare. Ma queste non sono le uniche violazioni gravi commesse in questa vicenda, essendoci dei minori a bordo il governo avrebbe dovuto attivarsi immediatamente per disporre tutte quelle misure a loro tutela per cui esiste una normativa chiara in tal senso (Convenzione di New York sui diritti del fanciullo – Ratificata e resa esecutiva con Legge n. 176/1991; Convenzione Europea de l’Aja sul rimpatrio dei minori – Ratificata con Legge n. 396 del 30 giugno 1975; solo per citare le più importanti). Con una grossolana semplificazione potremmo dire che queste leggi prevedono come debba essere sempre tutelato l’interesse del minore a salvaguardia della sua incolumità sia fisica che psichica oltre che relazionale. Chiaramente, essendo la questione dei minori di una delicatezza estrema, la normativa è capillare e non lascia spazio ad interpretazioni.

    Il Ministro dell’interno ne è sicuramente al corrente tanto che nel famoso e recente sbarco di Catania, conscio di questi diritti superiori, aveva provato ad effettuare uno sbarco “selettivo” provando a far scendere dalla nave di soccorso soltanto i minorenni. Sappiamo tutti poi come è andata a finire, tutte le persone indistintamente sono state sbarcate per evitare sanzioni di violazione al diritto internazionale. Costringere un minore ad un viaggio lungo e pericoloso senza nessun motivo è di una gravità assoluta.

    La questione dei Minori Stranieri Non Accompagnati (MSNA) è una questione complessa e nota, non solo in Italia ma anche in tutti i paesi europei di confine come anche Spagna e Grecia dove decine di migliaia di minori spesso vengono costretti a correre dei rischi inutili. Ad Ancona nel corso degli anni si sono registrati casi simili 1arrivando addirittura a tentare la riammissione in Grecia di un minore 2.

    Dei numerosi minori provenienti dall’Afghanistan solo una parte hanno scelto di restare nel territorio; i più hanno preferito prolungare il loro viaggio verso la Francia, la Germania ed i paesi nordici. In questa fuga, nella quale qualcuno vorrebbe leggere un legittimo anelito alla libertà, purtroppo non c’è nulla di romantico e continuare il viaggio attraverso i confini europei li mette nuovamente a forte rischio: il rischio della tratta e dello sfruttamento minorile, il rischio di morire folgorato a Ventimiglia cercando di nascondersi in un treno, il rischio di morire assiderato nei percorsi alpini.

    Dopo un viaggio terribile, dopo la Libia, il barcone, il naufragio e il salvataggio, finalmente sono in un paese al sicuro dal quale però, se vogliono andarsene, devono farlo con lo stesso tipo di viaggio pericoloso e cioè sotto un camion, o attraversare il confine da clandestini; va bene un periodo di permanenza per i documenti, le cure se necessarie, però l’Italia diventa una prigione di fatto e per andarsene devono fuggire di nuovo

    Anche in questi casi, se non fosse per la presenza di attivisti lungo i confini del nord Italia ma anche a Calais o Melilla l’elenco dei morti sarebbe ulteriormente più lungo.

    Scappano perché l’Italia non è in grado di rassicurarli sul loro futuro, perché il tanto sbandierato sistema di relocation non ha mai funzionato; scappano perché l’Italia li ha trattati sempre come un problema da gestire.

    Scappano perché l’Europa neanche all’interno dei suoi confini è in grado di creare una canale sicuro di ricongiungimento familiare che sia capace di accompagnare in sicurezza il minore facendogli raggiungere la meta prefissata senza mettere continuamente a rischio la propria vita.

    https://www.meltingpot.org/2023/01/undici-minori-appena-sbarcati-ad-ancona-abbandonano-il-centro-di-accogli

    #Italie #réfugiés #asile #mineurs #mineurs_non_accompagnés #disparitions #enfants #enfance #migrations

    –-

    A mettre en lien avec les statistiques et chiffres des « enfants réfugiés disparus en Europe » —> l’exemple d’Ancona montre les raisons des départs de #MNA des centres d’accueil en Italie :
    https://seenthis.net/messages/714320

  • Tirailleurs sénégalais : la chair à canon venue des colonies
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/11/tirailleurs-senegalais-la-chair-canon-venue-des-colonies_467

    La sortie du #film #Tirailleurs a servi de prétexte à divers politiciens allant de l’#extrême_droite aux macronistes pour déverser leurs injures contre ceux qui critiquent le passé colonial de la France.

    Ce corps militaire fut créé en 1857 pour aider l’armée française à imposer sa domination aux populations des colonies. Avec la montée vers la #Première_Guerre_mondiale, l’idée surgit d’utiliser ces soldats en dehors des #colonies. Le général Mangin, un officier colonial, justifia par sa rhétorique raciste la constitution d’une « #force_noire ». « Le noir naît soldat », écrivait-il pour justifier l’emploi de ces soldats qu’il décrivait comme des « primitifs pour lesquels la vie compte si peu ». À partir de 1915, de grandes opérations de recrutement de force eurent lieu dans les colonies d’Afrique de l’ouest. Contrairement à la légende, la population résista à cet enrôlement particulièrement violent, comme le montre le film. Des #révoltes éclatèrent même à #Madagascar en 1915, dans des villages de l’actuel Burkina et parmi les populations du Tchad et du nord du #Niger en 1916, dans les Aurès en 1917, ainsi qu’en #Indochine et en #Nouvelle-Calédonie.

    485 000 soldats enrôlés dans tout l’empire colonial furent envoyés au front. Ils tombèrent massivement à Verdun en 1916, lors de l’offensive du Chemin des Dames en 1917 et pour la prise de la ville de Reims en 1918. Sur les 134 000 #tirailleurs_sénégalais envoyés en Europe, plus de 20 % périrent, sur les champs de bataille et dans l’horreur des tranchées d’abord, et aussi du fait de toutes les maladies pulmonaires qui leur étaient inconnues jusque-là. Des dizaines de milliers d’hommes venant des colonies étaient aussi enrôlés dans les usines en France pour faire la richesse des marchands de canons. Pendant ce temps, les populations des colonies connaissaient les réquisitions et le travail forcé pour participer bien malgré elles à l’#effort_de_guerre.

    Lors de la Deuxième Guerre mondiale, de nouveau des troupes coloniales participèrent en masse aux combats pour que la France fasse partie des vainqueurs et garde son #empire_colonial. Mais les discours sur la liberté et la démocratie ne leur étaient pas adressés. Le 1er décembre 1944, plusieurs dizaines de tirailleurs sénégalais furent massacrés par des gendarmes français dans le camp de Thiaroye au #Sénégal. Après avoir été prisonniers de guerre, ils étaient rapatriés au pays et manifestaient pour obtenir la solde à laquelle ils avaient droit.

    Quant aux soldats venant d’Algérie, ils découvrirent, à leur retour, les massacres à Sétif et Guelma contre ceux qui avaient osé réclamer l’indépendance et la liberté pour eux-mêmes. La puissance coloniale française allait finir par payer sa politique. En armant ces soldats, elle fit de certains des combattants qui décidèrent de ne plus se laisser dominer. Beaucoup luttèrent ensuite contre la présence française dans leur pays.

    Jusqu’au bout, l’#armée_française utilisa des tirailleurs et autres soldats enrôlés dans les colonies pour combattre leurs frères d’oppression. En Indochine, en #Algérie, ils servirent à nouveau de #chair_à_canon. Comment s’étonner que les différents gouvernements n’aient jamais traité les soldats africains à égalité avec les soldats français ? Le personnel politique de cette vieille puissance coloniale est élevé dans le #racisme comme il est élevé dans la #haine_antiouvrière et antipauvres.

  • État, habitants et #ONG face aux #inondations à #Dakar
    https://metropolitiques.eu/Etat-habitants-et-ONG-face-aux-inondations-a-Dakar.html

    Dans la banlieue de Dakar, au #Sénégal, des initiatives d’habitants confrontés aux inondations permettent de nourrir les réflexions en cours autour de la « co-construction » des villes, entre acteurs publics, privés et citoyens. Durant les années 1990, un consensus a émergé au sein des milieux du développement autour de la nécessité de « faire participer les habitants », aux politiques urbaines notamment (Cornwall et Brock 2005), sans que cela soit toujours suivi d’une transformation effective de ces #Terrains

    / Sénégal, Dakar, inondations, #participation, #projet_urbain, #État, ONG

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_leclercq_etal.pdf

  • Sentience, es-tu là ? IA fais-moi peur
    https://theconversation.com/sentience-es-tu-la-ia-fais-moi-peur-186531

    Rien ne sert de se demander si les machines sont intelligentes, se disait Alan Turing. En revanche, il faut se poser la question : jusqu’où une machine peut-elle nous tromper sur le fait qu’elle pense ? Jusqu’où peut-on faire semblant ? Comment un programme peut-il se faire passer pour un humain et dissimuler le fait qu’il est un programme ? Tel était pour lui le problème pertinent. À peine commence-t-on à saisir les implications du génie ironique de Turing que le débat s’est déplacé. Jusqu’où une machine est-elle capable d’apprendre ? se demande-t-on aujourd’hui. Un réseau de neurones d’IA est-il comparable à celui d’un ver, d’un enfant ou à rien du tout d’équivalent ?

    #sentience (fiction)

  • En Espagne, un vaste trafic de déchets vers l’Afrique de l’Ouest démantelé
    https://www.france24.com/fr/europe/20230103-en-espagne-un-vaste-trafic-de-d%C3%A9chets-vers-l-afrique-de-l-ou

    Les douanes et la Garde civile espagnoles ont « démantelé » une « #organisation_criminelle qui, durant les deux dernières années, avait réussi à envoyer depuis l’île (espagnole) de la Grande Canarie vers l’Afrique plus de 5 000 tonnes de #déchets_dangereux d’appareils électroniques, obtenant un bénéfice économique de plus d’un million et demi d’euros », a indiqué le ministère des Finances dans un communiqué.

    Ces déchets contiennent des substances et des gaz qui abîment la couche d’ozone et contribuent au réchauffement climatique, ajoute le communiqué. 

    Ils étaient envoyés par bateaux, « principalement » en Mauritanie, au Nigeria, au Ghana et au Sénégal.

    Les autorités ont arrêté 43 personnes « pour des délits présumés contre l’environnement, faux et usage de faux, et appartenance à une organisation criminelle ».

    Cette dernière « retirait les déchets de la filière légale » à l’aide d’une « supposée entreprise de gestion qui falsifiait des documents sur la provenance et la gestion », ont détaillé les autorités.

    Ces déchets étaient ensuite présentés comme des articles d’occasion pour être envoyés à ces pays africains.

  • Eskalation im Berliner Taxistreit: Strafanzeige gegen Verkehrssenatorin
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/eskalation-im-berliner-taxistreit-strafanzeige-gegen-verkehrssenato

    3.8.2021 von Peter Neumann - Der Vorwurf lautet: Beihilfe zur Steuerhinterziehung. Behörden in Berlin unternähmen zu wenig gegen Mietwagenbetreiber, die sich nicht an Gesetze halten.

    Dieser Streit schwelt schon seit langem in Berlin: Taxibetreiber beschweren sich darüber, dass ihnen Unternehmen, die für Uber und FreeNow fahren, einen ruinösen Wettbewerb aufdrängen. Die Verwaltung unternehme zu wenig gegen die unlautere Konkurrenz, die der Taxibranche die Luft abschnüre, heißt es. Jetzt haben sich fünf Taxibetreiber zusammengetan, um den Konflikt vor Gericht zu bringen. Die Unternehmer haben bei der Staatsanwaltschaft Berlin Strafanzeige erstattet, wie Justizsprecher Martin Steltner auf Anfrage der Berliner Zeitung bestätigte. Die Anzeige richtet sich gegen Verkehrssenatorin Regine Günther (Grüne) sowie einen Gruppenleiter des Landesamts für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten, kurz LABO. Ihnen wird Beihilfe zur Steuerhinterziehung, zur Schwarzarbeit und zum Vorenthalten von Arbeitnehmerentgelten vorgeworfen.

    Taxi? Es gibt doch Alternativen! Wer preiswerter durch die Stadt chauffiert werden möchte, bestellt sich bei Uber & Co. einen Mietwagen mit Fahrer. Rund 5000 Fahrzeuge dieser Art, so eine aktuelle Schätzung, gibt es derzeit in Berlin. Während sich Taxifahrer an ihre Tarifordnung halten müssen, steht es der Konkurrenz frei zu bestimmen, welche Fahrpreise sie berechnet. Doch legal seien die meist niedrigeren Tarife nicht zu erwirtschaften, heißt es bei den Taxiunternehmern, die am 12. Juli Anzeige erstattet haben. Sie wittern Steuerhinterziehung und Leistungsbetrug. Das LABO als zuständige Behörde kümmere sich nicht intensiv genug um den Rechtsbruch.
    In Hamburg wird stärker kontrolliert

    246 Js 518/21: Das ist das Aktenzeichen der Strafanzeige. Einen juristischen Vorstoß mit dieser Ausrichtung hat es in Berlin bisher offenbar noch nicht gegeben. Das zeige, wie groß die Wut sei, sagte einer der beteiligten Taxibetreiber. „Hintergrund der Anzeige ist, dass in Kenntnis der Senatorin und ihres Geschäftsbereichs gegen geltendes Recht zur Vergabe von Mietwagenkonzessionen verstoßen wird“, teilte er mit. „Fahrtentgelte der Mietwagen werden in Kenntnis der Beschuldigten nicht korrekt abgerechnet. Hierdurch entsteht dem Land Berlin ein Steuerschaden in Höhe von mehreren hundert Millionen. In der Anzeige befindet sich unter anderem das Beispiel eines Mietwagenunternehmers, dem in Hamburg die Konzession entzogen wurde, in Berlin aber eine Konzession ausgestellt wurde.“ Dabei habe die Hamburger Behörde ihr Berliner Pendant informiert.

    „Wer in Hamburg eine Konzession haben will, muss unter anderem erklären, woher das Geld für das Unternehmen kommt“, so der Taxibetreiber. Dagegen werde in Berlin nur selten geprüft, ob die gesetzlichen Voraussetzungen eingehalten werden. In Berlin sei es auch die Regel, dass die fast immer türkischen, arabischen oder nordafrikanischen Fahrer schwarz arbeiten, hieß es. Sozialversicherungsbeiträge würden, wenn überhaupt, nicht vollständig abgeführt. Um sich dem Zugriff der Behörden zu entziehen, würden in den Unternehmen meist noch vor Ablauf von zwei Jahren wesentliche Positionen auf polnische Bürger umgeschrieben – und aus deutschen werden polnische Firmen. Hintermänner steuern und überwachen die Praktiken, hieß es. 

    Justiz: Von einer „Smoking Gun“ kann nicht die Rede sein

    Die Vorwürfe aus der Taxibranche seien haltlos, hieß es bei den Betreibern der Apps, bei denen Mietwagen mit Fahrer gebucht werden können. Die Fahrtaufträge gingen an Firmen, bei denen die Fahrer angestellt sind, so Uber. Die Mitarbeiter hätten alle Rechte, die ein Arbeitnehmer in Deutschland habe, und sie bekämen den Mindestlohn - oft mehr.

    „Ich zahle zehn Euro plus Prämien. Wer besonders produktiv ist, kann auf bis zu 12,50 Euro pro Stunde kommen“, erklärte der Mietwagenbetreiber Thomas Mohnke, Sprecher des Berliner Branchenverbands „Wir fahren“. Für viele Menschen mit Migrationshintergrund sei die Tätigkeit als Mietwagenfahrer eine Möglichkeit, in sozialversicherungspflichtige Arbeitsverhältnisse zu gelangen, betonte er. Und auch die Fahrgäste würden profitieren - indem sie neben dem Taxi ein kostengünstigeres Verkehrsmittel zur Wahl haben. Wie berichtet, wendet sich der Verband gegen die nun eröffnete gesetzliche Möglichkeit, Mindesttarife für Uber, FreeNow und Co. festzulegen. Der Senat möchte prüfen, ob er die neue Option nutzt.

    Es sei rechnerisch unmöglich, aus den derzeit üblichen Mietwagen-Fahrpreisen nach Abzug der Provisionen für die Fahrdienstvermittler den Mindestlohn zu zahlen, entgegnete der Berliner Taxiunternehmer Richard Leipold. Er formulierte es ironisch: „Manchmal habe ich den Eindruck, alte Mathelehrer drehen sich bereits so schnell in ihren Gräbern, dass sie auch als Propeller eingesetzt werden könnten.“

    „Eine solche Anzeige ist hier im Haus nicht bekannt. Wir können dazu nichts sagen“, sagte Jan Thomsen, Sprecher von Regine Günther. Welche Wirkung wird die Strafanzeige der fünf Taxibetreiber gegen die Verkehrssenatorin und den Gruppenleiter des Landesamts entfalten? Bei der Justiz gibt man sich zurückhaltend. Eine „Smoking Gun“ sei der Vorstoß wohl nicht – soll heißen: Ob die Anzeige den erwünschten Erfolg erzielen wird, sei zweifelhaft.
     
    Treffen zum Taxi-Notstand am Flughafen BER

    Immerhin: In ein anderes Taxi-Thema kommt Bewegung. Wie berichtet, gibt es am Flughafen BER zu wenig Taxis. Im vergangenen Jahr haben sich Berlin und der Landkreis Dahme-Spreewald darauf geeinigt, dass maximal jeweils 300 Taxis am neuen Airport Fahrgäste laden dürfen. Nun zeigt sich, dass selbst diese kleinen Kontingente derzeit nicht ausgeschöpft werden. Mitte August gibt es nun ein Spitzengespräch in der Senatsverkehrsverwaltung, zu dem Vertreter der Taxibranche geladen sind.

    #Taxi #Berlin #Uber #Senat #Politik #BER

  • Réforme de l’assurance-chômage : vers un nouveau durcissement des règles
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/12/24/reforme-de-l-assurance-chomage-vers-un-nouveau-durcissement-des-regles_61555

    Le ministère du travail a transmis vendredi aux partenaires sociaux le projet de décret sur la réduction de la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Il introduit un scénario prévoyant de diminuer de 40 % (et non plus de 25 %) le nombre de jours pendant lequel une personne est couverte.

    #chômage #droit_au_chômage

  • La casse sociale de la réforme de l’assurance-chômage enfin chiffrée | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-eco/reforme-assurance-chomage/la-casse-sociale-de-la-reforme-de-l-assurance-chomage-enfin-chiffree-775894

    Unédic Les inscrits à Pôle emploi ne sont plus qu’un tiers à recevoir une indemnisation, dont le montant moyen a diminué de 16 %, d’après une étude d’impact sur la réforme Borne de 2021.

    #chomage #paupérisation #mensonge

    • Dans Les Échos ce soir :

      Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation - actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé - baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

      Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

      La régression sociale, un art dans lequel Macron & le #gouvernement_Borne excellent…

    • étude interne… qui a l’air de circuler pas mal dans les médias

      Réforme de l’assurance-chômage : le montant de l’allocation a baissé de 16 % en moyenne - Économie - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/economie/reforme-de-l-assurance-chomage-le-montant-de-l-allocation-a-baisse-de-1

      L’Unédic, qui gère le régime d’assurance-chômage, en a analysé les effets et publié ses résultats dans des documents diffusés en interne, que nous avons pu consulter.

      Premier enseignement, la précédente réforme a généré une baisse moyenne de 16 % des allocations journalières. L’Unédic note toutefois que les allocataires impactés par la réforme ont connu une augmentation de trois mois de leur durée potentielle de droits, la portant à 18 mois.

      L’organisme paritaire constate également une baisse de 20 % du nombre d’ouvertures de droit entre juin 2019 et juin 2022. Elle est particulièrement marquée chez les moins de 25 ans (-26 %), les personnes sortant de CDD ou de période d’intérim (- 30 % et - 37 %). Les cadres et les plus de 55 ans sont les moins touchés (- 5 % et - 8 %).

      La part des inscrits à Pôle emploi indemnisés par l’assurance-chômage a aussi baissé, passant de 40,4 à 36,6 % entre décembre 2021 et juin 2022. À noter aussi que, désormais, 11 % des allocataires ont ouvert un droit avec une allocation journalière inférieure au RSA socle de 19 euros par jour, contre 7 % en 2019.

  • In Senegal la pesca artigianale è minacciata dall’industria e dalla crisi climatica

    L’Onu ha dichiarato il 2022 come l’”Anno internazionale della pesca artigianale e dell’acquacoltura” ma nel Paese africano si sta facendo poco o nulla per tutelare le risorse ittiche. Sono sempre più scarse e la sicurezza alimentare di numerosi Stati del continente risulta compromessa. Reportage dal dipartimento di #Mbour

    El Hadji Diop ha quasi sessant’anni e da quando era giovane nella sua vita non ha fatto altro che pescare. Come lui, migliaia di altre persone vivono seguendo la vocazione della lunga costa senegalese: la pesca artigianale. Dal Nord al Sud del Senegal lo scenario è sempre lo stesso e, a qualsiasi ora del giorno, pescatori, carpentieri, falegnami, venditori e trasformatrici di pesce affollano il lungomare. Un tessuto sociale intero legato al mondo della pesca. In Senegal infatti il 17% della popolazione attiva vive direttamente o indirettamente dei prodotti del mare, settore trainante dell’economia nazionale. Stando al recente studio di Diénaba Beye Traore, “Les enjeux des zones de peche artisanale en Republique du Senegal”, solo nel 2020 le esportazioni di risorse ittiche hanno raggiunto i 262,14 miliardi di franchi Cfa (Comunità finanziaria africana), circa 399 milioni di euro, equivalenti a 291.087 tonnellate di pesce.

    Tuttavia dietro ai colori esuberanti delle piroghe e alla vitalità contagiosa delle spiagge senegalesi, si cela una realtà molto meno felice. Nonostante l’Assemblea generale delle Nazioni Unite abbia decretato il quasi concluso 2022 “Anno internazionale della pesca e dell’acquacoltura artigianali”, un modo quindi per evidenziare il valore della pesca su piccola scala e dell’immenso patrimonio culturale che orbita attorno a questa attività, i mari del Senegal stanno vivendo una crisi senza precedenti per gli effetti sempre più impattanti del cambiamento climatico da un lato e per la presenza di numerosi, troppi, pescherecci industriali dall’altro.

    “Amoul de”, ovvero “non ce n’è”, racconta El Hadji nella lingua locale wolof riferendosi al pesce, talmente sfruttato che alcune specie ittiche stanno letteralmente sparendo. “Questo che vedi è il simbolo del franco Cfa”, spiega il pescatore -che incontriamo a Joal, località lungo la costa, circa 100 chilometri a Sud di Dakar, nel dipartimento di Mbour- prendendo dalla tasca una moneta da 100 franchi. “Il poisson-scie, ovvero il pesce sega, impresso sui soldi degli Stati dell’Unione economica e monetaria dell’Africa occidentale, non lo si trova più. L’ultima volta che l’ho visto risale a circa quindici anni fa”. Tra i ricordi legati al passato, El Hadji cita anche un clima molto più stabile e prevedibile rispetto a quello attuale: “In passato, quando era primavera inoltrata, pativamo il caldo ma oggi un giorno è caldo e uno no. Inoltre, le piogge sono diminuite e anche questo ha un impatto sugli ecosistemi marini. A volte l’acqua ha un gusto che non riconosco, è come se fosse più salata rispetto a un tempo”. Secondo l’ultimo rapporto del Gruppo intergovernativo sul cambiamento climatico (Ipcc), si prevede che a fronte di un riscaldamento globale di 1,5 °C le temperature della superficie del mare aumenteranno di 0,5 °C – 1,3 °C intorno a tutto il continente africano, alterando così la capacità di adattamento degli organismi marini.

    Oltre al cambiamento climatico, c’è una seconda grande minaccia che sta contribuendo a impoverire i mari senegalesi. Abdou Karim Sall, referente dell’Ong senegalese Oceanium che si occupa di tutela degli ecosistemi marini, spiega -anch’egli a Joal- che la presenza di grandi pescherecci industriali è una delle cause, se non la prima, del depauperamento ittico in corso. “Il pesce sta diminuendo a vista d’occhio, è dai primi anni del 2000 che si sta facendo raro. Nelle acque che lambiscono i 700 chilometri di costa senegalese ci sono molti pescherecci industriali, alcuni rapporti parlano di circa 160 imbarcazioni, anche se saranno sicuramente di più. Il numero preciso non lo conosciamo. Immagina la pressione di tutte queste navi su un tratto di oceano così limitato”.

    In aggiunta al numero elevato di grandi navi, sono anche le relative modalità di lavoro a preoccupare Abdou Karim Sall: “Con le reti tirano a bordo tutto quello che trovano tenendosi le specie nobili, come il tonno, la cernia, la dorata, il pesce spada, o il marlin blu, e rigettando in mare il pesce che non ha mercato, quello cioè di piccola taglia, che occuperebbe spazio per niente”. Della veridicità di questa testimonianza è facile rendersene conto: le maree portano periodicamente a riva i pesci scartati dai pescherecci, che si arenano lungo i litorali diventando un bottino per falchi e avvoltoi. Anche le località più chic del Paese non sono esonerate dalla brutalità di questo massacro e i turisti in passeggiata sulle spiagge dorate di Cap Skirring devono zig-zagare tra le piccole carcasse in putrefazione. “L’oceano rischia di diventare un deserto liquido e i pescherecci industriali si permettono di sprecare il pesce in questo modo”, continua Abdou Karim Sall. “Quest’anno, per la prima volta in tutta la mia vita, ho visto una piroga in vendita, ed è normale. I nostri ragazzi conoscono il mare, se non possono più lavorare nel settore ittico cosa gli resta? Migrare, sanno come organizzare la traversata e raggiungere l’Europa”.

    M.A. Ndiaye, attivista qui a Mbour, dipartimento del Senegal dove si trova uno dei porti più importanti del Paese, dirige un programma radiofonico per sensibilizzare gli attori della pesca e la popolazione sull’importanza di tutelare le acque dell’Oceano Atlantico. “Con le mie trasmissioni denuncio chi pesca in modo illegale, che siano pescatori locali o stranieri. Ma spesso sono proprio i grandi pescherecci a infrangere la legge, catturando il pesce nelle zone per loro vietate e senza distinguere tra specie protette o no. Queste navi sono autorizzate a pescare solamente oltre le sei miglia dalla costa, ma durante la notte capita di vederle in acque dedicate alla pesca su piccola scala. È da anni che stiamo chiedendo di aver accesso alla lista dei pescherecci, per conoscerne i proprietari, la provenienza”. Continua l’attivista: “Spesso i pescatori mi contattano per segnalarmi la presenza di navi battenti bandiera cinese e questo è possibile solo grazie a un sistema corrotto. Non essendoci accordi di pesca in vigore con nessuno stato asiatico, ed essendo le licenze di pesca concesse solamente a società la cui proprietà è a maggioranza senegalese, sono fiorite numerose realtà prestanome dove un senegalese detiene il 51% della quota e lo straniero il rimanente 49%”.

    Peter K., skipper tedesco in transito a Dakar per fare rifornimento di viveri e carburante, racconta di essere in viaggio da più di un anno e ricorda che quando a fine 2021 gli era capitato di passare accanto alle isole dell’arcipelago di Capo Verde, era come navigare tra le strade di una grande città: “C’erano navi ovunque ed erano sicuramente pescherecci asiatici. Lo capivo dalla comunicazione radio”. Per la rarefazione del pesce, i pescatori artigianali sono costretti a spingersi sempre più al largo, pescando nelle stesse acque dove transitano anche le grandi navi che urtano le piroghe e spesso senza neanche accorgersene. In aggiunta, in seguito a tali incidenti, è praticamente impossibile per un pescatore senegalese essere risarcito dei danni subiti a causa dell’impossibilità di rintracciare l’imbarcazione colpevole.

    La vita di un pescatore artigianale, anche se apparentemente affascinante e intrisa d’avventura, è rischiosa e piena di pericoli: “Al giorno d’oggi per trovare dei banchi sufficientemente grandi, dobbiamo spingerci perfino in Guinea-Bissau”, racconta sempre El-Hadji. “A bordo della nostra piroga siamo circa una ventina di persone, carichiamo tutto ciò di cui abbiamo bisogno per fronteggiare due settimane di navigazione, carburante, acqua, cibo, carbone. Ma la notte è quasi impossibile dormire, dobbiamo fare i turni e assicurarci che qualcuno rimanga sveglio per avvistare le navi di grandi dimensioni”. Anche recentemente, nell’estate 2022, una nave cinese ha urtato una piroga senegalese, uccidendo ben tre persone. Sebbene l’Accordo delle Nazioni Unite sugli stock ittici (rettificato dal Senegal nel 1997) stabilisca la necessità di non danneggiare la pesca di sussistenza degli Stati in via di sviluppo, l’accesso alla pesca artigianale per le comunità autoctone non sembra essere particolarmente tutelato. Ne consegue che la rarefazione delle risorse ittiche sta mettendo alla prova la pesca locale, contribuendo all’aumento all’insicurezza alimentare non solo del Senegal, ma di tutti i paesi limitrofi che dipendono dal pesce proveniente dall’Atlantico.

    A inizio giugno 2022, in occasione della Giornata mondiale degli oceani, Greenpeace Africa ha accompagnato le comunità di pescatori di Joal in una marcia di sensibilizzazione, per protestare contro il rifiuto del governo di proteggere gli stock ittici del Paese. Abdoulaye Ndiaye, responsabile della campagna per gli oceani di Greenpeace Africa, spiega ad Altreconomia che il Senegal ha firmato degli accordi di pesca con l’Unione europea che consentono a 45 pescherecci europei di pescare almeno 10.000 tonnellate di tonno e 1.750 tonnellate di nasello all’anno: “Tuttavia, in seguito alla stipula di tali contratti, lo Stato ha messo un freno all’immatricolazione delle nuove piroghe, ostacolando così l’attività dei pescatori locali che denunciano di non essere mai inclusi nei processi decisionali e di trovarsi costretti ad affrontare una concorrenza ad armi impari per l’accesso ad uno stock ittico sempre più scarso”.

    Eppure gli strumenti per tutelare gli attori della pesca tradizionale e le risorse ittiche ci sarebbero. La vicina Mauritania, ad esempio, ha da poco lanciato il suo secondo rapporto sull’Iniziativa per la trasparenza della pesca (Fisheries transparency initiative, Fiti) e relativo agli anni 2019 e 2020, che dà accesso ai dati riguardanti gli accordi di pesca tra Paesi e gruppi privati stranieri, lo stato degli stock, l’elenco dei pescherecci di grandi dimensioni. “Queste informazioni sono indispensabili e i professionisti del settore della pesca artigianale insieme alle associazioni della società civile hanno ripetutamente domandato al Presidente della Repubblica del Senegal di aderire all’iniziativa Fiti. L’unico modo per andare verso una gestione sostenibile della pesca, è tramite una comunicazione trasparente che faccia luce sull’elenco dei pescherecci autorizzati, nonché sulle risorse ittiche ancora disponibili,” conclude il responsabile di Greenpeace.

    https://altreconomia.it/in-senegal-la-pesca-artigianale-e-minacciata-dallindustria-e-dalla-cris
    #Sénégal #pêche #pêche_artisanale #changement_climatique #pêche_industrielle #exportation #poisson-scie #climat #Chine #Chinafrique

    • Sénégal : Publication d’un rapport d’étude sur les enjeux des zones de pêche artisanale

      Mbour -Sénégal – 31 mars 2022- Dans le cadre de la célébration de l’Année Internationale de la Pêche et de l’Aquaculture Artisanales (IYAFA 2022) décrétée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Confédération Africaine des Organisations professionnelles de Pêche Artisanale (CAOPA) a commandité une série d’études sur les enjeux des zones de pêche artisanale en Sierra Léone, au Ghana, au Madagascar, en Mauritanie, en Gambie, en République de Guinée et au Sénégal, avec l’appui de la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE) et de la Société suédoise pour la conservation de la nature (SSNC).

      La présentation des résultats de l’étude du Sénégal a été faite le jeudi 31 mars 2022, à Mbour, situé 80 km au sud de Dakar.

      Le rapport a été rédigé par Madame Diénaba BEYE TRAORE, expert juriste consultant international. L’étude présente les différentes réglementations ayant un lien avec la pêche artisanale en Sierra Léone. Sur base de discussions ayant été menées avec les pêcheurs, les lacunes dont souffrent ces textes juridiques sont ensuite identifiées et des recommandations sont proposées. Les résultats sont relatés dans un document consignant les recommandations pour la sécurisation des zones de pêche artisanale au Sénégal.

      PAS DE ZONE EXCLUSIVEMENT RÉSERVÉE À LA PÊCHE ARTISANALE

      « En République du Sénégal, en dehors des Aires marines protégées (AMP), il n’y a pas de limitation à la pêche artisanale qui peut être pratiquée dans l’ensemble de la zone maritime du Sénégal. Pour les autres types d’opérations, les zones de pêche sont situées au-delà de 03 miles nautiques de la laisse de basse mer », lit-on dans le rapport qui souligne, toutefois, qu’il n’existe pas de zone exclusivement réservée à la pêche artisanale.

      Malgré l’importance du secteur de la pêche, dont dépend une grande partie de la population sénégalaise, des problèmes persistent, principalement liés aux conflits entre pêcheurs dans les différentes zones de pêche.

      Sur la base des discussions ayant été menées avec les pêcheurs, les lacunes dont souffrent ces textes juridiques sont ensuite identifiées et des recommandations sont proposées.

      Malgré l’importance du secteur de la pêche, dont dépend une grande partie de la population sénégalaise, des problèmes persistent, principalement liés aux conflits entre pêcheurs dans les différentes zones de pêche. Ces problèmes soulignent la nécessité d’une meilleure compréhension de la réglementation relative à la pêche artisanale dans ce pays.

      ENJEUX

      D’après le rapport, l’enjeu principal qui peut retarder, voire bloquer, l’accès à des zones de pêche artisanale est lié principalement à l’obtention du permis de pêche en vertu de l’article 68 du Code des Pêches Maritimes (CPM). Cette obtention est conditionnée à plusieurs exigences préalables :

      – Tout d’abord ce permis nécessite une autorisation préalable avant l’importation, la construction ou l’acquisition d’un nouveau navire ou engin de pêche ou sa transformation en navire de pêche, cette autorisation est donnée par une autorité administrative mais dans la pratique les embarcations sont construites, achetées ou reconverties en absence de cette autorisation pour plusieurs raisons : l’ignorance de la réglementation en vigueur, le caractère informel du sous-secteur de la pêche artisanale ou le manque d’expertise au sein de l’administration responsable des autorisations.

      Depuis sa création en 2010, la CAOPA a beaucoup œuvré pour la reconnaissance de la pêche artisanale.

      « Depuis plus de dix ans, nous, les hommes, les femmes, les jeunes de la pêche artisanale africaine, avons uni nos forces pour que notre secteur soit reconnu à sa juste valeur par nos États qui sont nos premiers partenaires. Petit à petit, notre travail a donné la confiance à nos communautés pour faire valoir leurs avantages, en termes social, économique, culturel et comme gestionnaires des écosystèmes côtiers par rapport à d’autres activités qui exploitent les océans et les littoraux, comme la pêche industrielle, l’exploitation pétrolière, le tourisme côtier, etc. »

       Aujourd’hui, la pêche artisanale est mieux reconnue au niveau international, à travers les Directives Volontaires pour une pêche artisanale durable de la FAO, et à travers les Objectifs de Développement durable agréés par les Nations Unies, qui demandent à tous les pays de « Garantir aux pêcheurs artisans l’accès aux ressources et aux marchés », a expliqué Gaoussou GUEYE, président de la CAOPA.

      https://caopa.org/senegal-publication-dun-rapport-detude-sur-les-enjeux-des-zones-de-peche-artisanale/31/03/2022/actu/4063

      Pour télécharger le rapport :
      https://caopa.org/wp-content/uploads/2022/03/Senegal_Study_Oct_2021_Layout_final.pdf

      #rapport

  • Gustave Flaubert est né à Rouen le 12 décembre 1821, il y a exactement 201 ans ! Retrouvez Gustave Flaubert dans le parcours sonore à travers la ville : La ville c’est moi !

    http://liminaire.fr/liminaire/article/la-ville-c-est-moi-gustave-flaubert-a-travers-rouen

    Né en 1821 à Rouen, l’écrivain Gustave Flaubert a passé l’essentiel de sa vie en Normandie et principalement dans la capitale normande. À Rouen, il est possible de visiter certains lieux où a vécu ce monument de la littérature française et d’en découvrir d’autres, plus récents, qui s’inspirent directement de lui. (...)

    #Entre_les_lignes / #Écriture, #Poésie, #Récit, #Rouen, #Flaubert, #Sons, #Dérive, #Regard, #Sensation, #Ville, #Parcours

  • Clichy pour l’exemple

    De #Clichy-sous-Bois tout est parti. La mort de deux adolescents, puis la révolte, la colère et l’#indignation. D’ici est parti le brasier qui enflamma comme une traînée de poudre l’ensemble des villes limitrophes avant de se propager au reste de la France. En prenant Clichy pour exemple, ce film tente de sonder les raisons de la colère. J’ai voulu regarder d’ici l’ensemble des #violences invisibles, celles qui font rarement la une des journaux, mais qui portent pourtant les germes de la révolte de novembre 2005. De la cité à l’école, de l’école à la mission locale, en passant par le cabinet du maire, chacun essaie chaque jour de lutter contre les #injustices sociales qui empoisonnent toujours un peu plus la vie dans les banlieues. Un an après les émeutes, le constat est amer : « Rien de nouveau sous le soleil » à Clichy-sous-Bois.

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/18203_0
    #film #documentaire #film_documentaire

    #banlieue #France #révolte #ras-le-bol #émeutes #ACLEFEU #discriminations #travail #logement #transports #cité_de_la_forestière #cahier_des_doléances #colère #cités #chômage #mission_locale #violence #bâti #inégalités_sociales #sentiment_d'exclusion

  • #Sénégal : pilleurs des mers

    Le Sénégal se trouve au coeur de l’une des zones de pêche les plus riches du monde. Pourtant, depuis quelques années, les poissons se font plus rares... Victimes de surexploitation par les bateaux usines venus de l’étranger, les pêcheurs artisanaux sont les témoins d’un désastre écologique. La tension monte entre les locaux et les chalutiers étrangers autour de l’or bleu en voie de disparition. 

    Ces derniers n’hésitent plus à empiéter illégalement dans les zones dédiées aux pêcheurs artisanaux causant des collisions et parfois la mort des pêcheurs.

    Il y a urgence à agir car la raréfaction du poisson se fait sentir au-delà des frontières du Sénégal. Certains Etats africains, tel le Libéria, acceptent désormais de coopérer avec des organisations de défense de l’environnement comme #Sea_Shepherd.

    Embarquant leurs officiers armés à bord du Sam Simon, un puissant navire de l’ONG, ils interceptent les pêcheurs industriels illégaux qui sont immédiatement arraisonnés et arrêtés. La côte ouest-africaine est devenue le théâtre d’une redoutable guerre pour la défense de ses #ressources_hialeutiques et la protection de ses pêcheurs.

    https://www.arte.tv/fr/videos/086543-000-A/senegal-pilleurs-des-mers

    #pêche #surpêche #industrie_de_la_pêche #extractivisme #désert_liquide #aire_marine_protégée (#AMP) #travail #femmes #Greenpeace #résistance #Mauritanie #Liberia #opération_Sola_Stella #pêche_intensive

  • Bürgergeld - Beton, Flexibilität und Schwäche - freitag.de
    https://www.freitag.de/autoren/alexander-fischer/buergergeld-beton-flexibilitaet-und-schwaeche?s=09

    Alexander Fischer, secretaire d’état auprès de la senatrice pour intégration, travail et questions sociales (#SenIAS) du gouvernement (Land) berlinois du parti de gauche (#Die_Linke) Katja Kipping nous propose cette analyse des nouvelles lois fédérales censées remplacer l’infâme #HartzIV qui s’appellerait désormais #Bürgergeld. Texte essentiel pour comprendre comment l’Allemagne dévéloppe le système inspirant les macronistes.

    23.11.2022 von Alexander Fischer - Die Union hat Verschärfungen des Bürgergeld-Gesetzes erzwungen. Aber ihre Blockade-Mehrheit im Bundesrat wäre keine, wenn andere Parteien andere Entscheidungen getroffen hätten. Die politische Verantwortung tragen viele.

    Wohl weil es sich im Schatten sehr großer Krisen vollzieht, wird in Deutschland nicht noch sehr viel mehr über eine der bedeutendsten Sozialreformen der letzten Jahre diskutiert. Mit dem Label „Bürgergeld“ hat die Ampel eine Reform des SGB II auf den Weg gebracht, die einen Bruch mit der letzten großen Reform des Grundsicherungssystems vollziehen will, die unter dem Namen „Hartz IV“ in die Geschichte der Bundesrepublik eingegangen ist. Wie groß man auch immer diesen Bruch qualitativ bewerten will, unstrittig ist, dass die Bezieher/innen von Grundsicherungsleistungen mit diesem Gesetz auf signifikante Verbesserungen hoffen dürften, ob bei der Höhe des Regelsatzes, dem Sanktionsregime oder der Verpflichtung, zumutbare Arbeit anzunehmen. Es war die CDU/CSU, die diese Reform im Bundesrat vorläufig gestoppt hat, weshalb gegenwärtig weitgehend hinter verschlossenen Türen im Vermittlungsausschuss zwischen Bundestag und Bundesrat über einen Kompromiss verhandelt wird, der noch in dieser Woche Bundestag und Bundesrat passieren muss, damit er überhaupt noch rechtzeitig zum 1.1.2023 praktisch umgesetzt werden kann. Und alles sieht danach aus, als ob die CDU/CSU eine Verschärfung der Sanktionsregelungen erzwingen wird. Die Ampel musste nach rechts verhandeln. Aber ist das ein Naturgesetz? Keinesfalls. Die politische Verantwortung für die weitere Verwässerung einer schon im Ansatz begrenzten Sozialreform tragen viele.

    Es lohnt sich, dafür einen Blick auf das Verfahren im Bundesrat und die Machtarithmetik, die in ihm zum Ausdruck kommt, zu werfen. Die Bürgergeld-Reform ist technisch gesehen ein Zustimmungsgesetz, das nicht nur mit Mehrheit vom Bundestag beschlossen werden muss, sondern auch im Bundesrat eine Mehrheit braucht. Das #Bundestag (@klaus++ c’est une erreur, il s’agit du Der #Bundesrat) ist als „Parlament der Länderregierungen“ (Selbstdarstellung) aus 69 Sitzen zusammen gesetzt, die (mit Unschärfen) nach der Größe auf die Bundesländer verteilt sind. Die Besetzung der Sitze und das Stimmverhalten bestimmen die jeweils amtierenden Landesregierungen. Enthaltungen zählen bei Abstimmungen wie Nein-Stimmen. Und da die Koalitionsverträge in den Bundesländern immer einen Passus enthalten, der bestimmt, dass im Bundesrat bei Uneinigkeit der Koalitionsparteien mit Enthaltung votiert wird, ergibt sich in der gegenwärtigen Zusammensetzung des Bundesrats folgende Machtarithmetik:

    Die Ampel-Parteien können auf insgesamt 16 jedenfalls in der Logik der regierenden Parteifarben sichere Ja-Stimmen bauen, die sich aus den 4 Landesregierungen von Hamburg (SPD/Grüne, 3), Niedersachsen (SPD/Grüne, 6), Saarland (SPD, 3) und Rheinland-Pfalz (Ampel, 4) speisen. Die beiden weiteren für den Bundesrat theoretisch relevanten Parteien sind CDU/CSU und DIE LINKE. Die CDU/CSU kann wegen der oben beschriebenen Logik nicht weniger als 39 Stimmen für eine Blockade versammeln, die sich aus den 8 Landesregierungen von Bayern (CSU/Freie Wähler, 6), Baden-Württemberg (Grüne/CDU, 6), Hessen (CDU/Grüne, 5), Nordrhein-Westfalen (CDU/Grüne, 6), Schleswig-Holstein (CDU/Grüne, 4), Brandenburg (SPD/CDU/Grüne, 4), Sachsen-Anhalt (CDU/SPD/Grüne, 4) und Sachsen (CDU/SPD/Grüne, 4) zusammen setzen. Damit hat die CDU/CSU allein, sofern sie ihre jeweils mitregierenden Landesparteien auf eine Linie verpflichtet (was offenbar geschehen ist), die Möglichkeit, mehr als 35 Enthaltungen im Bundesrat zu mobilisieren, die für eine Blockade nötig sind. Anders sieht das bei der LINKEN aus. Sie kann bis zu 14 Stimmen im Bundesrat für eine Enthaltung mobilisieren, die sich aus den Landesregierungen in Berlin (SPD/Grüne/LINKE, 4), Thüringen (LINKE/SPD/Grüne, 4), Bremen (SPD/Grüne/LINKE, 3) und Mecklenburg-Vorpommern (SPD/LINKE, 3) zusammen setzen.

    Es ist diese Macht-Arithmetik, die die Ampel dazu zwingt, in erster Linie mit der CDU/CSU zu verhandeln, und das heißt materiell über sozialpolitische Verschlechterungen des vorliegenden Entwurfs zu reden. Aber diese Macht-Arithmetik ist nicht vom Himmel gefallen, sondern das Ergebnis politischer Entscheidungen. Es waren die baden-württembergischen Grünen, die 2021 bewusst entschieden haben, keine Ampel-Landesregierung mit SPD und FDP zu bilden, sondern weiter mit der CDU zu regieren. Es waren die nordrhein-westfälischen Grünen, die 2022 sehr bewusst entschieden haben, keine Ampel-Landesregierung unter Führung der SPD zu bilden, sondern eine schwarz-grüne unter Führung der CDU. Hätten sie sich nur in einem Fall anders entschieden, könnte die CDU/CSU heute nur 33 Stimmen, und damit keine Blockade-Enthaltungsmehrheit im Bundesrat mobilisieren. Dann hätte die Ampel 22 sichere Gestaltungs-Stimmen im Bundesrat, und es wäre viel naheliegender, sich statt um die Auflösung des von Friedrich Merz angerührten Betons um die 14 Stimmen aus den Ländern zu bemühen, in denen DIE LINKE mitregiert. Eine erfolgreiche Verhandlung würde dann zu 36 Ja-Stimmen im Bundesrat und damit zur Verabschiedung des Gesetzes führen. Wer also jetzt vor allem darüber klagt, dass die CDU/CSU das macht, was sie eben macht, sollte nicht vergessen, wer sie in diese Machtposition durch landespolitische Entscheidungen gebracht hat.

    Ein schwieriger Abwägungsprozess würde dann vor allem auf DIE LINKE zukommen, zu deren Gründungskonsens die fundamentale Ablehnung von Hartz IV gehört. Für welche Verbesserungen wäre man bereit, dem Gesetz zu einer Mehrheit im Bundesrat zu verhelfen, auch dann, wenn zentrale Funktionsprinzipien von Hartz IV noch nicht überwunden sind? Es wäre keine leichte Debatte, das ist sicher. Allein wenn sich SPD und Grüne im Jahr 2019 in Brandenburg für die rechnerisch und politisch mögliche Bildung einer rot-rot-grünen Landesregierung entschieden hätten, könnten die Ampel-Parteien und die rot-rot-grünen bzw. rot-roten Landesregierung gegenwärtig zusammen 34 Stimmen mobilisieren, nur eine weniger als die Mehrheit von 35 Stimmen. Und die Verhandlungssituation sähe völlig anders aus, weil es ausreichen würde, mit einem weiteren Land einen Deal zu machen. Der Beton des Friedrich Merz wäre äußerst brüchig. Aber zu dieser Wahrheit gehört eben auch die gegenwärtige Schwäche der LINKEN, die dazu führt, dass sie in vielen Bundesländer überhaupt kein Machtfaktor mehr ist .

    Der Beton der CDU/CSU, die machtpolitische Flexibilität der Grünen (und abgestuft auch der SPD) und die Schwäche der LINKEN sind es, die jetzt dazu führen, dass am Ende eben doch wieder CDU und CSU die Chance bekommen, selbst vergleichsweise kleine soziale Verbesserungen für Millionen zu verwässern und schlimmstenfalls zu blockieren.

    #Allemagne #politique #allocations_sociales #HartzIV #Bürgergeld

  • Troisième et dernier billet sur la maternité des Lilas
    (version disponible aussi en PDF - 26 pages A4)
    Pas seulement dans ton jardin
    - La maternité des Lilas : une lutte locale ?
    - On aime la mater et ça fait du bien de l’aimer
    - À propos du collectif de soutien
    - Les limites de la stratégie communicationnelle
    - La maternité des Lilas, c’est quoi, en fait ?
    - Service d’orthogénie et d’accouchement physiologique
    - Les modalités financières et les objectifs sociaux du service
    - Les salarié·es
    - Le représentant légal, angle mort et boulet
    - La proposition d’une maternité des Lilas de service publique
    - Les conséquences d’une intégration en service public
    - À propos des usines à bébés
    - Sanctuaire ou partage ?

    Pas seulement dans ton jardin – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/11/14/pas-seulement-dans-ton-jardin

    On aime la mater et ça fait du bien de l’aimer

    Revenons en juin 2011, quand l’ARS refuse de donner son accord au projet de construction d’une nouvelle maternité aux Lilas, sur le terrain Güterman.

    L’urgence était à « l’action ». Tout le monde sait que pour agir rapidement, il faut se faire connaître et, pour cela, quoi de mieux que l’action spectaculaire ?

    Ça tombe bien : la mater, avec son ambiance bienveillante et ses nourrissons, est plutôt photogénique. Elle attire la lumière. Elle retourne une image rassurante et consensuelle. C’est un bon départ pour se faire connaître, surtout quand on appartient à un secteur d’activité qui renvoie, globalement, une vision de la réalité beaucoup moins glamour.

    Tapez dans votre moteur de recherche « maternité des Lilas » et observez les vidéos associées à votre requête.

    Vous constaterez alors que les mots clés « maternité des Lilas » correspondent à un objet médiatique et politique qui ne cadre pas vraiment avec la réalité des services de santé en France.

    Une réalité qui est accessible à tout à chacun, dès lors qu’on se rend à l’hôpital pour une urgence : des lits installés dans les couloirs, le déficit d’équipements et de moyens médicaux, le manque de personnel, l’exaspération du public, les agressions des agent·es… sans parler de la partie immergée de l’iceberg, qui remonte périodiquement à la surface, par blocs entiers, tels que – tiens, parlons-en justement – les violences obstétricales, la fermeture des maternités et des services de pédiatrie, la pénurie d’infirmières et de médecins de villes, la maltraitance des patient·es souffrant de troubles psychiatriques et des personnes en situation de handicap, les systèmes informatiques des hôpitaux qui sont à l’origine de la diffusion d’informations confidentielles des usagers, après avoir été hackés… soit, autant de situations parmi d’autres, caractérisant l’état des services publics de santé, à laquelle il faudrait, bien entendu, ajouter la gestion de la crise du COVID19 qui représente, à elle seule, un dossier à charge qui vaut largement son pesant de cacahouètes.

    Toutes ces images anxiogènes s’évaporent au contact de la maternité des Lilas, y compris quand il est question des péripéties qui l’opposent à l’ARS. Parfois, même, c’est rigolo aux Lilas. On voit des jeunes femmes sympas, plein d’énergie, avec de jolies couleurs, qui chantent et qui dansent. Et puis toutes ces vidéos disponibles sur Youtube, dix après. Vraiment cool.

    Quand l’objet politique et médiatique « maternité des lilas » rencontre le sujet de société « service public de santé en France », ce dernier joue presque toujours le rôle de figure repoussoir. Le discours, surtout porté par les usag.ères des Lilas et relayé par les médias, pourrait presque toujours se résumer à ce type de propos : Aux Lilas, ce n’est pas comme les autres maternités. On prend vraiment soin des patientes. Ce n’est pas une usine à bébés et on ne veut pas qu’elle le devienne. C’est pour cela qu’il faut la soutenir.

    Pour conclure, sur le registre de l’activisme, rappelons que le simple terme de « La maternité des Lilas » représente, à lui seul, un symbole fort au-delà même de la sphère militante féministe. Il n’est pas nécessaire de déployer tout un argumentaire pour convaincre. Il suffit de lancer le message essentiel « Attention, la maternité des Lilas est en danger ! » pour voir arriver le beau monde et inciter tout à chacun·e ayant une conscience progressiste de lui venir en aide, surtout quand cela ne consiste qu’à signer une pétition en ligne.

    Décidément, on aime la mater et ça fait du bien de l’aimer.

    La maternité des Lilas a la chance de bénéficier d’un réseau de célébrités qui servent de précieux relais auprès des grands médias, ce qui accentue d’autant l’effet charismatique évoqué ci-dessus.

    Contentons-nous, pour l’instant, du constat suivant : la mobilisation de la maternité des Lilas fait l’objet d’un accompagnement médiatique assez exceptionnel et plutôt bienveillant.

    Il semble que, dès le départ, la visibilité médiatique, sous sa forme parfois la plus caricaturale, a représenté la stratégie prioritaire adoptée par le collectif de soutien. La maternité des Lilas s’est souvent mise en scène à l’écran, voire dans la rue.

    La stratégie de communication s’est emballée et, bingo, le truc a fonctionné.

    Tant que la mayonnaise prenait il n’y avait aucune nécessité de savoir et de faire savoir que l’objet « la maternité des Lilas » ne se limitait pas aux images d’Épinal retournées par les écrans. Il n’était nullement nécessaire de préciser que cet objet embarquait un représentant légal, totalement invisible, qui allait s’avérer plutôt encombrant. Hors de question, aussi, d’étaler au grand jour le fait que les principales porte-paroles, sous couvert d’un discours unitaire, étaient en réalité porteuses de tensions internes, représentant, des intérêts spécifiques, voire divergeant.

    La priorité, au début, était d’obtenir le maintien de « la maternité des Lilas aux Lilas ». Incontestablement, cette stratégie pouvait s’avérer gagnante.

    Après le succès de la manif de septembre 2011, l’ARS a été contrainte de faire marche arrière, moyennant quelques concessions, à première vue, mineures. Personne n’avait vu que l’État menait tout son petit monde en bateau, mais là n’est pas la question. La stratégie de com avait été vraiment super canon successful, tu vois, et ça faisait du bien d’y croire. Tout semblait réglé. Nous y avons presque cru.

    Et alors, où est le problème ? Me direz-vous.

    Le problème ne porte pas sur la médiatisation elle-même. On sait qu’il faut faire avec, même si le sujet mériterait d’être approfondi.

    Par contre, le soucis vient quand on en reste à l’image laissée par les médias et, d’autant plus, quand cette image plaisante et simplificatrice, qui s’avère totalement erronée, est intégrée par les protagonistes de la lutte elles-mêmes et eux-mêmes : salarié·es, collectif de soutien et sympathisant·es.

    #maternité_des_Lilas #accouchement_physiologique #féminisme #lutte_sociale #lutte_syndicale #lutte_locale #lutte_globale #usines_à_bébés #santé_publique #savoir-faire_professionel #médiatisation_lutte_sociale #service_public #biens_communs #sanctuariser_vs_partager #logiques_industrielles #sens_donné_au_travail #automatisation #dématérialisation_services #dégradation_qualité_service_rendu

  • A Genève, une sépulture théâtrale pour les victimes du colonialisme allemand

    Dans « #Vielleicht », l’acteur #Cédric_Djedje met en lumière le combat d’activistes berlinois pour que les rues du « #quartier_africain » de la capitale allemande changent de nom. Au Grütli, ce spectacle touche souvent juste, malgré des raccourcis discutables.

    Antigone est leur sœur. Comme l’héroïne de Sophocle, les comédiens afro-descendants Cédric Djedje et #Safi_Martin_Yé aspirent à rendre leur dignité aux morts, à ces dizaines de milliers de #Hereros et de #Namas exterminés en #Namibie par les Allemands entre 1904 et 1908. Un #génocide, reconnaissaient les autorités de Berlin au mois de mai 2021.

    Au Grütli à Genève, avant le Théâtre de Vidy et le Centre de culture ABC à La Chaux-de-Fonds, Cédric Djedje – à l’origine du spectacle – et Safi Martin Yé offrent une sépulture symbolique à ces oubliés de l’Histoire. L’artiste a découvert cette tragédie lors d’un séjour prolongé à Berlin. Il en est revenu avec Vielleicht, plongée personnelle dans l’enfer du #colonialisme. Ce spectacle est militant, c’est sa force et sa limite. Il met en lumière l’inqualifiable, dans l’espoir d’une #réparation. Il ne s’embarrasse pas toujours de subtilité formelle ni intellectuelle dans son épilogue.

    Qu’est-ce que Vielleicht ? Un rituel d’abord, une enquête ensuite, avec le concours de l’historienne #Noémi_Michel. Les deux à la fois en vérité. Un geste poétique et politique. Cédric Djedje et Safi Martin Yé ne vous attendent pas dans l’agora qui sert de lice à leur dialogue. Ils s’affairent déjà autour d’un monticule de terre. Ils y enfouissent des bocaux vides, habitacles des âmes errantes, qui sait ? Vous vous asseyez en arc de cercle, tout près d’eux. En face, une feuille d’arbre géante servira d’écran. Dans le ciel, des cerfs-volants badinent. Dans l’air, une musique répand sa prière lancinante.

    Le poids des noms

    C’est beau et triste à la fois. Ecoutez Cédric Djedje. Il raconte ces semaines à arpenter le quartier berlinois de Wedding, l’« #Afrikanisches_Viertel », son étonnement quand il constate que très peu d’Africains y habitent, sa surprise devant les noms des rues, « #Togostrasse », « #Senegalstrasse « . Que proclame cette nomenclature ? Les appétits de conquête de l’empire allemand à la fin du XIXe siècle. Que masque-t-elle surtout ? Les exactions d’entrepreneurs occidentaux, avidité prédatrice incarnée par l’explorateur et marchand #Adolf_Lüderitz qui fait main basse en 1883 sur #Angra_Pequena, baie de la côte namibienne.

    Cédric Djedje rencontre des activistes allemands d’origine africaine qui se battent pour que les rues changent de nom. Il les a interviewés et filmés. Ce sont ces personnalités qui s’expriment à l’écran. Quarante ans qu’elles œuvrent pour que #Cornelius_Fredericks notamment, chef nama qui a osé défier les troupes impériales entre 1904 et 1907, soit honoré. Vielleicht est la généalogie d’un crime et un appel à une réparation. C’est aussi pour l’artiste un retour sur soi, lui qui est d’origine ivoirienne. Dans une séquence filmée, il demande à sa mère pourquoi elle ne lui a pas parlé le #bété, la #langue de ses ancêtres.

    Si le propos est souvent captivant, les deux insertions théâtrales, heureusement brèves, n’apportent rien, tant elles sont maladroites et outrées – trois minutes pour résumer la fameuse conférence de Berlin qui, entre la fin de 1884 et le début de 1885, a vu les puissances européennes se partager l’Afrique. Le théâtre militant va droit au but, quitte à parfois bâcler la matière ou à asséner des parallèles qui méritent d’être interrogés.

    Le naturaliste genevois Carl Vogt, dont les thèses reposent sur une vision raciste de l’homme hélas courante à l’époque, est-il ainsi comparable aux colonialistes allemands de la fin du XIXe ? Invitée surprise, une activiste genevoise l’affirme à la fin de la pièce, exigeant avec d’autres que le boulevard Carl-Vogt soit débaptisé – le bâtiment universitaire qui portait son nom le sera bientôt, annonçait le rectorat fin septembre. On peut le comprendre, mais le cas Vogt, qui est toujours au cœur d’un débat vif, mériterait en soi une pièce documentée. Toutes les situations, toutes les histoires ne se ressemblent pas. L’amalgame est la tentation de la militance. Exit la nuance. C’est la limite du genre.

    https://www.letemps.ch/culture/geneve-une-sepulture-theatrale-victimes-colonialisme-allemand
    #toponymie #toponymie_politique #colonialisme #Allemagne #colonialisme_allemand #Allemagne_coloniale #art_et_politique #théâtre #Berlin #noms_de_rues

    ping @_kg_ @cede

    • Vielleicht

      Nous arpentons quotidiennement les rues de notre ville, nous y croisons des noms d’hommes (le plus souvent…) qui nous sont totalement inconnus. Qui étaient-ils au fond ? Qu’ont-ils fait de leur vivant pour mériter que leur mémoire soit honorée par un boulevard, une avenue, une place ?
      Cédric Djedje s’est penché sur ces questions en vivant plusieurs mois à Berlin dans le quartier de Wedding, quartier dit « africain » ou Afrikaniches Viertel qui doit son surnom avec vingt-cinq noms de rue se rapportant au passé colonial allemand, lui rendant par là hommage à l’endroit même où vivent, en somme, les descendants des peuples colonisés.
      En s’intéressant aux fantômes de la colonisation dans l’espace urbain contemporain, le comédien s’est interrogé sur comment on s’attache à un espace, comment l’histoire coloniale résonne avec cet attachement et comment dialoguent Histoire et vécu intime et quotidien.
      En imaginant une performance où se mêleront dimensions documentaire et fictionnelle, à la convergence de plusieurs disciplines et en faisant coexister et se frictionner les temporalités, la compagnie Absent.e pour le moment ambitionne de créer un spectacle qui questionne les concepts d’Histoire et de restitution : que veut dire « restituer » ? Est-ce possible ? Et comment ?
      Entre histoire dite « grande » et sentiments personnels vécus par le créateur — lui-même afro-descendant — lors de son enquête, Vielleicht fera peut-être écho chez les spectatrices à l’heure de traverser la place ou le carrefour si souvent empruntés au sortir de chez soi.

      https://grutli.ch/spectacle/vielleicht

  • Inchiesta su BF, il vero “sovrano” dell’agricoltura industriale italiana

    La holding quotata in Borsa ha ormai inglobato i segmenti chiave del comparto -dalle sementi ai consorzi agrari- e tramite #Bonifiche_Ferraresi è anche la prima azienda agricola del Paese. Chi la controlla, come si muove e perché ci riguarda.

    C’è un acronimo che ben riassume i processi di trasformazione in corso nella filiera agroindustriale italiana: è BF, cioè il nome della holding quotata alla Borsa di Milano che con le sue controllate ha inglobato ormai i segmenti chiave del comparto. Dalla selezione, lavorazione e vendita delle sementi (con la Società italiana sementi Spa) alla proprietà dei terreni attraverso la più grande azienda agricola italiana per superficie utilizzata (Bonifiche Ferraresi, cui si affianca la BF agricola Spa), dalla progettazione di contratti di filiera (ad esempio con la Filiera bovini Italia Srl, in partnership con Coldiretti) alla realizzazione di impianti per la macinazione di cereali (Milling hub Spa, tra le altre), dalla trasformazione dei prodotti (BF agro-industriale Srl) alla loro commercializzazione nei canali della Grande distribuzione organizzata anche tramite un marchio di proprietà (come la pasta, le passate o i legumi de “Le Stagioni d’Italia”). Del conglomerato fa parte anche Consorzi agrari d’Italia Spa, che si occupa della commercializzazione, produzione ed erogazione di servizi e prodotti a favore degli operatori agricoli attraverso la rete dei consorzi agrari.

    Non si tratta di un comparto rilevante solo per addetti ai lavori o appassionati dell’azienda con sede a Jolanda di Savoia (FE). L’agricoltura, così come la filiera alimentare, è infatti tra le principali cause della perdita di biodiversità e dei cambiamenti climatici, come ricorda la coalizione #CambiamoAgricoltura lanciata da organizzazioni ambientaliste e dell’agricoltura biologica e biodinamica per una riforma della fallimentare Politica agricola comune (Pac) in vista del ciclo di programmazione 2023-2027. Terra e cibo rappresentano uno snodo decisivo per una non rinviabile svolta agroecologica finalizzata a proteggere la natura, a invertire il degrado degli ecosistemi e le perdite di sostanze dei suoli, a rendere “sana, equa e sostenibile” la produzione del cibo, come tratteggiato dall’Unione europea attraverso la strategia “Farm to fork” e quella sulla biodiversità per il 2030. È in questo delicato terreno che si muove BF. Non lo fa da comparsa ma da “primario operatore nazionale attivo, a livello integrato, nel settore agroindustriale”, per usare la fredda etichetta dell’Autorità garante della concorrenza e del mercato (Agcm).

    A metà ottobre 2022 gli “azionisti rilevanti” di BF erano quattro. Il primo, con il 20,13% delle quote, è la Arum Spa, che fa capo a Federico Vecchioni, amministratore delegato di BF e della sua controllata Bonifiche Ferraresi, che in passato è stato anche presidente della Confederazione generale dell’agricoltura italiana (Confagricoltura). Poi c’è la Dompé holdings Srl (al 20,04%), “contenitore” di partecipazioni finanziarie che fa capo a Sergio Dompé, imprenditore al vertice del gruppo multinazionale biofarmaceutico Dompé. Il terzo azionista è Fondazione Cariplo, che detiene il 19,29% di BF, seguita da Cdp equity Spa (in passato Fondo strategico italiano), investitore pubblico di lungo periodo che acquisisce quote in imprese di “rilevante interesse nazionale” per conto di Cassa depositi e prestiti (controllata per circa l’83% dal ministero dell’Economia e per quasi il 16% da diverse fondazioni bancarie).

    Nell’estate 2022 il campo d’azione di BF si è ulteriormente allargato. A metà luglio ha infatti perfezionato l’acquisizione del 100% della Bia Spa, azienda specializzata nella “produzione e commercializzazione di couscous da filiera italiana”, per 20,5 milioni di euro. “L’operazione si inserisce nel più ampio progetto di sviluppo di un polo cerealicolo attraverso l’integrazione delle società Ghigi 1870 Spa, Milling Hub Spa e Pasta Fabianelli Spa, già parti del Gruppo BF, e Bia, con lo scopo di creare sinergie e garantire, insieme a BF, il presidio sull’intera filiera del frumento italiano”, come ha dichiarato l’amministratore delegato Vecchioni. Lo scopo di “presidiare l’intera filiera” torna spesso nella comunicazione del colosso, che con i 7.750 ettari coltivati da Bonifiche Ferraresi tra le province di Ferrara, Arezzo, Oristano e Grosseto è anche il “primo proprietario terriero in Italia” (riso, mais, grano duro e tenero, orzo, barbabietole da zucchero, erba medica, soia, orticole, piante officinali e frutta).

    Questo potere (o “presidio”) si riproduce anche nel segmento dei semi. Come detto, BF ha in mano quasi il 42% della Società italiana sementi (Sis): controlla cioè, dal 2017, l’azienda leader nel settore del frumento e che tratta qualcosa come 600 varietà, 116 delle quali attraverso “diritti di esclusiva”. È Sis ad avere in mano l’esclusiva per la moltiplicazione e la vendita di una nota varietà denominata grano “Cappelli”. Quella stessa varietà di cui l’azienda controllata da BF, come ha denunciato più volte la Rete Semi Rurali, che si occupa di promuovere una gestione davvero dinamica della biodiversità agricola, ne avrebbe “limitato la vendita del seme solo a quegli agricoltori disposti a restituire il raccolto e ha diffuso la voce che chi non compra il loro seme certificato non può più usare il nome ‘Cappelli’ nell’etichetta del prodotto”.

    La rete di vendita su cui si appoggia Sis è prevalentemente quella dei consorzi agrari, un altro ganglio decisivo che porta, nuovamente, a BF. La società guidata da Vecchioni è infatti il primo azionista (con il 35,89%) della Consorzi agrari d’Italia (Cai Spa), veicolo che dal 2019 vorrebbe raccogliere parte di quel che resta dei 72 iniziali consorzi del nostro Paese (oggi poco più di 20), nati oltre un secolo fa sotto forma di cooperative di agricoltori. Gli altri azionisti della Cai sono il Consorzio agrario dell’Emilia-Romagna (4.300 soci), il Consorzio dell’Adriatico (oltre 3mila), il Consorzio del Tirreno (circa mille) e quello del Centro-Sud (284 soci). L’ultimo che si è aggregato in ordine di tempo è stato il Consorzio agrario del Nord-Est, attivo in Lombardia e Veneto e che nel 2021 ha realizzato un fatturato di circa 474 milioni di euro. A fine luglio 2022 il Consorzio del Nord-Est è entrato ufficialmente in Cai con il 23,58% delle quote, ricevendo il benestare dell’Antitrust che in agosto non ha ravvisato “significativi effetti verticali di restrizione della concorrenza sui mercati interessati” e ha dunque dato luce verde. BF ha festeggiato anche perché “le dimensioni raggiunte da Cai con l’ingresso di Consorzio Nord-Est conferiscono al Gruppo capacità competitiva e apportano una ancor più significativa presenza territoriale”.

    Maggiore “presenza territoriale” significa del resto “maggiori ricavi”, come dimostra il fatturato consolidato di BF che include i cosiddetti “apporti” della Cai. Al 30 giugno 2022 i ricavi dalle vendite ammontano a oltre 433,2 milioni di euro contro i 32,5 del primo semestre 2021. L’esplosione (più 1.200% in un anno) è dovuta in larga parte alla vendita all’ingrosso di carburanti per autotrazione e agricoltura (135 milioni) svolta dalla Eurocap Petroli, seguita dalla vendita di concimi antiparassitari (91,2 milioni), dalla vendita di cereali da granella (65,9), di sementi (39,1), o introiti da colture foraggere e mangimi (27,3). Tradotto: l’apporto della Consorzi agrari d’Italia “pesa” sul fatturato di BF per il 91%. È il suo core business.

    A rinforzare la rete del Gruppo BF c’è anche l’alleanza con Coldiretti, la più importante associazione di rappresentanza dell’agricoltura italiana nata nel 1944 che dichiara 1,6 milioni di soci ed è presieduta da Ettore Prandini (da leggere a proposito il saggio “La Coldiretti e la storia d’Italia” di Emanuele Bernardi per Donzelli editore). Questa partnership ha anche risvolti societari. È il caso della Filiera bovini Italia Srl, nata per “sviluppare progetti e contratti di filiera che assicurino una giusta ed equa remunerazione agli allevatori negli anni”. I soci sono due: BF, al 51%, e la Filiera agricola italiana Spa, al 49%. Quest’ultima è una “struttura economica di Coldiretti” -come tra le altre la Germina Campus o la Fondazione Campagna Amica- che detiene quote anche della Società italiana sementi (4,96%).

    Ma Coldiretti non è l’unico alleato di BF. A fine 2021 la capogruppo ha infatti annunciato un accordo strategico “di ampio respiro” con Eni -che è entrata nel capitale di BF- “per lo sviluppo di prodotti agricoli sostenibili per la produzione di biocarburanti”. Eni si è impegnata dal 2030 a non usare più olio di palma nelle sue raffinerie di Gela e Marghera e punterebbe a sostituirlo con “sementi di piante oleaginose da utilizzare come feedstock”. BF dovrebbe occuparsi quindi della ricerca presso i terreni che ha in Sardegna (chiamati nel patto “Laboratori a cielo aperto”), lasciando poi a Eni la “valutazione della possibilità di produrre economicamente le stesse sementi” in alcuni Paesi in cui la multinazionale fossile è presente: Ghana, Congo, Costa d’Avorio e Kenya.

    E poi c’è l’accordo con Intesa Sanpaolo: nel 2021 la banca ha investito in BF circa 20 milioni di euro, garantendosi il 3,32% del capitale, andando a sostenere un “operatore di mercato focalizzato sulla filiera agroalimentare, settore fondamentale per l’economia italiana e il made in Italy”. È la logica del “campione nazionale” che sovrasta qualsiasi altra riflessione, anche critica, sugli impatti di un modello agricolo intensivo e industriale opposto a una gestione dinamica, biologica e collettiva della diversità agricola. Tanto che qualsiasi richiamo alla biodiversità, alla tutela degli impollinatori, alla riduzione dei pesticidi chimici o dei fertilizzanti è vissuto come un attacco al “made in Italy” o alla sovranità alimentare.

    Ne è l’emblema il discorso che Giorgia Meloni ha tenuto al “Villaggio Coldiretti” di Milano a inizio ottobre 2022, in occasione della sua prima uscita pubblica post voto. Dopo aver garantito di non voler “disturbare chi vuole fare e chi vuole creare ricchezza”, la presidente di Fratelli d’Italia, tra applausi e bandiere gialle, si è scagliata contro “l’approccio ideologico spesso assurdo” dell’Unione europea che “non aiuta la sostenibilità e la produttività”. Perché “noi vogliamo difendere l’ambiente ma con l’uomo dentro”, ha detto, salutando con favore la “pausa di riflessione” presa allora dal Consiglio europeo sul “tema dei fitofarmaci”. Come se l’Italia fosse solo la culla, leggera e priva di impatti, di un’eccellenza “minacciata” da fuori e non invece il Paese che vede oltre il 10% dei suoli già classificato come “molto vulnerabile” alla degradazione (fonte Ispra), che ha perso circa 400mila aziende agricole tra 2010 e 2020 (-30%) mentre la superficie si è ridotta del 2,5% (fonte Istat) e che al 30 giugno 2022 ha già importato in valore più prodotti agroalimentari di quanti ne abbia esportati (29,8 miliardi di euro contro 29,4, fonte Ismea): il pesce e l’olio extravergine di oliva dalla Spagna, i bovini vivi e il frumento tenero dalla Francia, i formaggi dalla Germania o i semi di soia dal Brasile.
    Uno strano concetto di “sovranità”.

    https://altreconomia.it/inchiesta-su-bf-il-vero-sovrano-dellagricoltura-industriale-italiana

    #industrie_agro-alimentaire #Italie #BF #agriculture #agriculture_industrielle #semences #Società_italiana_sementi #BF_agricola #Coldiretti #Milling_hub #BF_agro-industriale #Le_Stagioni_d’Italia #supermarchés #grande_distribution #Consorzi_agrari_d’Italia #Arum #Federico_Vecchioni #confagricoltura #Dompé_holdings #Sergio_Dompé #Dompé #Fondazione_Cariplo #Cdp_equity #Fondo_strategico_italiano #Cassa_depositi_e_prestiti #Bia #Ghigi_1870 #Pasta_Fabianelli #Gruppo_BF #blé #terres #graines #Società_italiana_sementi (#Sis) #senatore_cappelli #consorzi_agrari #Consorzi_agrari_d’Italia #Ettore_Prandini #Filiera_bovini_Italia #Eni #biocarburants #Intesa_Sanpaolo

  • Concepts de base des propriétés et valeurs logiques - CSS : Feuilles de style en cascade | MDN
    https://developer.mozilla.org/fr/docs/Web/CSS/CSS_Logical_Properties/Basic_concepts

    CSS Logical Properties (les propriétés logiques CSS) est un module CSS qui définit une correspondance logique vers les propriétés physiques de contrôle de la mise en page selon le sens de lecture et l’orientation du texte.

    Historiquement, CSS permettait de dimensionner des objets selon les dimensions physiques de l’écran. On pouvait alors décrire des boîtes avec une certaine largeur (width) et une certaine hauteur (height), positionner les éléments à partir du haut (top) et de la gauche (left), faire flotter les objets, créer des bordures, des marges, du remplissage (padding) en haut, à droite, en bas et à gauche (resp. top, right, bottom, left, etc.). La spécification sur les propriétés et valeurs logiques définit des correspondances entres ces valeurs physiques et des valeurs logiques, relatives au flux : start et end plutôt que left et right ou top et bottom.

    Voir aussi :
    – la page de la propriété writing-mode qui définit si les lignes d’un texte sont écrites horizontalement ou verticalement et la direction selon laquelle le bloc grandit
    – la page de référence des propriétés et valeurs : https://developer.mozilla.org/fr/docs/Web/CSS/CSS_Logical_Properties

    #CSS #logical_properties #rtl #sens_ecriture #propriétés_logiques_CSS #SPIP #multilinguisme

  • Le Mandat

    Le jour où le facteur apporte à Ibrahima Dieng un mandat de 25 000 francs CFA de la part de son neveu, immigré à Paris, Ibrahima se montre généreux. Dans le quartier la nouvelle se répand et il aide sa famille et ses voisins, mais sans carte d’identité la poste refuse de lui remettre l’argent, ce qui est l’origine d’un long parcours du combattant dans les méandres de l’administration sénégalaise.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Mandat
    #remittances #migrations #Sénégal

  • #Visas pour la #France. Le business des frontières fermées

    Un vent de fronde souffle sur le continent. De nombreux Africains se plaignent de ne pas être remboursés lorsque leur demande de #visa pour la France est refusée, alors même que Paris a durci sa #politique_migratoire. Les #étudiants, dont les frais d’inscription à l’université ont été augmentés en 2019, sont particulièrement pénalisés.

    C’est un #business florissant pour la France, et très coûteux pour les Africains. Depuis plusieurs semaines, l’État français est accusé par plusieurs organisations civiles africaines de se faire de l’argent sur le dos des demandeurs de visa. En cette rentrée universitaire, les critiques sont particulièrement vives du côté des étudiants. Car c’est une règle : les frais dépensés (plusieurs centaines d’euros) ne sont jamais remboursés, même si la procédure n’aboutit pas.

    Le 17 août 2022, la Fédération marocaine des droits du consommateur s’est saisie du sujet. Son président, Bouazza Kherrati, a envoyé un courrier à Hélène Le Gal, ambassadrice de France dans le royaume chérifien. Dans sa lettre, il demande la restitution des « frais des visas non délivrés », invoquant un « service non fait ». Bouazza Kherrati a reçu une fin de non-recevoir de la part de la diplomate. Un mois plus tard, le 14 septembre, 115 organisations des deux rives de la Méditerranée ont signé l’appel intitulé : « La Politique des visas : discrimination et injustice ». Selon elles, entre 2021 et mars 2022, 23 % des demandes de visa en provenance des pays du Maghreb ont été refusées parce que ces États rechignent à rapatrier leurs ressortissants en situation irrégulière en France. Ces organisations dénoncent des procédures « extrêmement coûteuses et sans remboursement en cas de refus », ainsi que « des mesures discriminatoires insupportables ».

    Le chantage au visa dénoncé dans ce communiqué est assumé par le ministre français de l’Intérieur. Le 6 novembre 2020, lors de sa visite en Tunisie, Gérald Darmanin avait évoqué le sujet avec le président Kaïs Saïed. Le ministre français avait demandé au chef de l’État d’accepter le retour des Tunisiens expulsés de France sans quoi le nombre de visas accordés serait réduit. Le 28 septembre 2021, sur France Inter, Gabriel Attal, alors porte-parole du gouvernement, parlait d’une « décision drastique, inédite, mais nécessaire » pour justifier la baisse sévère du nombre de visas accordés aux Tunisiens (-30 %), aux Marocains (-50 %) et aux Algériens (-50 %).

    Plus de refus pour l’Afrique

    La situation n’est pas tout à fait inédite. Dans les pays africains, le taux de refus est particulièrement élevé depuis au moins 2015 et ce que l’on a appelé en Europe « la crise migratoire ». En 2019, année pré-Covid qui peut être considérée comme une année « normale » (la pandémie a par la suite fait chuter les voyages internationaux), sur 1 471 374 demandes de visa en provenance de 47 pays africains, 448 400 ont été refusées, soit un taux de 30,47 %. C’est presque deux fois plus que la moyenne de l’ensemble des consulats français dans le monde (16 %). Dans le détail, certains pays se distinguent. C’est le cas de l’Algérie (de 41,6 % de refus à 54,8 % selon les consulats), du Sénégal (42,7 % de refus), des Comores (42,3 %), de la Guinée-Conakry (52 %), du Nigeria (41,3 % de refus à Abuja et 52 % à Lagos), du Togo (34,9 %) ou encore du Maroc (32 %)1.

    En 2021, année post-Covid, le nombre de demandes a été beaucoup moins élevé (325 972), mais l’écart reste significatif entre la moyenne des refus au niveau mondial et celle qui concerne uniquement l’Afrique : 21 %, contre 27 %. C’est un fait : la politique migratoire de la France est plus sévère pour les ressortissants africains que pour les personnes venant des autres continents (en comparaison, le taux de refus pour des demandes de visa depuis la Chine était de 5,4 % en 2019).

    Ces derniers mois, des étudiants ont ainsi été écartés arbitrairement, « alors que certains avaient déjà commencé leur cycle universitaire en France », explique Olivier Deau, attaché parlementaire de Karim Ben Cheikh, député (Nupes) de la 9e circonscription des Français de l’étranger. L’élu, ancien consul général à Beyrouth, sera le rapporteur spécial de l’évaluation annuelle de l’action extérieure de l’État. Ce document produit chaque année par l’Assemblée nationale étudie l’activité du ministère des Affaires étrangères. La question des visas sera au cœur de son travail, car, précise Olivier Deau, « nous recevons chaque jour des dizaines de demandes d’intervention de Français dont le conjoint, ou un membre de la famille, n’a pu obtenir un visa ou tout simplement une réponse ».

    Un #trafic de visas à Dakar ?

    En septembre 2022, à Dakar, les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous de dépôt de dossier auprès du prestataire privé #VFS_Global (qui gère le dépôt du dossier et l’enregistrement des données biométriques pour le compte du consulat français) dépassaient deux mois. Quant à ceux qui avaient enfin pu le déposer, ils n’avaient toujours pas obtenu de réponse plusieurs semaines après leur enregistrement. Afin de débloquer la situation, Moïse Sarr, le secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’étranger, a rencontré les 12 et 22 août Philippe Lalliot, l’ambassadeur de France, et Didier Larroque, le consul général à Dakar2. Les deux diplomates ont promis de renforcer les équipes et d’ouvrir 1 200 créneaux supplémentaires au niveau du prestataire.

    Contacté par Afrique XXI, George Cherian, le directeur adjoint de VFS Global en charge de la communication, explique ces difficultés par « l’ouverture des frontières internationales, l’assouplissement des restrictions de voyages, la reprise des vols internationaux, la vaccination généralisée et la réouverture des cours dans les universités étrangères ». Tout cela aurait selon lui « contribué à l’augmentation du trafic sortant du Sénégal cette année, notamment vers des destinations comme la France ». Ces explications, qui seraient à l’origine d’une augmentation de 250 % des demandes par rapport à 2021, sont également avancées par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, qui affirme « [s’efforcer] d’instruire ces demandes de visa dans le souci de favoriser les échanges entre [les] deux pays, notamment pour la mobilité étudiante ».

    Une argumentation peu convaincante. Cette explosion des demandes ne représente en réalité qu’un « rattrapage » (terme utilisé par le Quai d’Orsay dans ses réponses envoyées à Afrique XXI) par rapport à la situation observée avant la pandémie de Covid-19 : en 2019, la France avait enregistré 52 721 demandes ; en 2021, 12 584 demandes. Si l’on applique une augmentation de 250 % à ce dernier chiffre, le nombre de demandes serait d’un peu plus de 44 000 depuis le début de l’année 2022. Le consulat n’aurait donc pas anticipé un retour à la normale, pourtant prévisible, en ne fournissant pas assez de créneaux à VFS Global.

    Le problème est-il ailleurs ? Ainsi que l’a révélé la lettre d’information Africa Intelligence, une enquête administrative diligentée par le Quai d’Orsay au sujet du consulat français de Dakar a mis au jour un « trafic de visas » dont auraient pâti de nombreux demandeurs3.
    Une manne financière pour le Quai

    Centrafrique, Congo-Brazzaville, Sénégal… Les affaires de corruption dans les services consulaires français sont récurrentes. Déjà, en 2007, un rapport du Sénat établissait le constat suivant : « Pas un consulat visité n’a été épargné par des cas de corruption d’agents, en relation avec la demande de visas »4. C’est d’ailleurs l’un des arguments qui a été avancé par l’État français à la fin des années 2000 pour justifier le recours à des prestataires privés tels que le groupe indo-suisse VFS Global (basé à Dubaï). Ce système permettrait, selon les autorités, d’éviter les contacts directs entre les demandeurs et les fonctionnaires de la chancellerie et donc de limiter les possibilités de corruption.

    Une certitude : loin d’avoir mis fin à ce fléau, cette privatisation est une charge supplémentaire pour les demandeurs, et a permis au Quai d’Orsay d’augmenter ses recettes – l’activité « visa » étant la seule qui en rapporte à ce ministère - tout en lui permettant de réduire ses effectifs dans les consulats. Selon un rapport publié par le Sénat en 2018, « les recettes tirées de l’activité visas se sont élevées à 217,7 millions d’euros, en hausse de 3,5 % par rapport à 2016 (210,4 millions d’euros) ». Pour 2019, les prévisions étaient de 222,1 millions d’euros. Avec « France Visa », une plateforme informatique sur laquelle s’enregistrent les demandeurs, les services consulaires pourraient bientôt voir leur activité principale disparaître. À terme, tous les dossiers devraient être étudiés à Nantes, où se trouve le siège flambant neuf de cette structure créée en 2018.

    C’est une manne d’autant plus intéressante que même ceux qui n’obtiennent pas le fameux sésame l’abondent. Contacté, le Quai d’Orsay se réfugie derrière le « code Schengen » : « Le remboursement n’est pas prévu par la réglementation européenne et les frais sont fixés par le code communautaire des visas pour les visas de court séjour. » En tout cas, de nombreux étudiants africains admis dans une faculté française n’ont pu assister à la rentrée universitaire le 13 septembre. Certains ne comprennent pas le refus de leur visa malgré les sommes avancées et non remboursées. D’autres n’ont toujours pas eu de réponse. Aucun des étudiants contactés par Afrique XXI, et ayant une demande de visa en cours, n’ont souhaité s’exprimer. Tous craignent d’être reconnus et que leur dossier soit pénalisé.

    La plupart d’entre eux sont passés par Campus France, un service destiné à les accompagner dans le choix de l’université et dans la constitution de leur dossier. Le passage par cette institution, qui dépend de l’ambassade, est obligatoire dès lors qu’elle est disponible dans le pays de la demande. Ce service est facturé entre 60 000 et 75 000 FCFA (entre 91 et 114 euros) selon les pays. En contrepartie, le prix du visa a certes été divisé par deux (40 euros), mais cela n’exonère pas l’étudiant des frais facturés par l’entreprise intermédiaire.
    Le sentiment d’avoir été « arnaqué »

    À la politique migratoire française particulièrement sévère envers les ressortissants africains s’est ajoutée une autre décision qui a mécaniquement écarté des universités françaises de nombreux étudiants du continent : entre 2018 et 2019, les frais d’inscription pour un étranger sont passés de 243 euros pour une année de cycle « master », à 3 770 euros. À cette époque, le gouvernement français avait pourtant envoyé des signaux contraires en affirmant vouloir accueillir 500 000 étudiants étrangers, contre 300 000 auparavant. Selon Campus France, ils étaient 400 000 inscrits lors de la dernière rentrée universitaire, et il y avait parmi eux 150 000 Africains. Mais ce chiffre est un cumul comprenant les étudiants déjà inscrits les années précédentes et les nouveaux arrivants. En réalité, selon nos calculs, seuls 8 000 nouveaux étudiants africains ont obtenu leur visa pour venir étudier en France en 2022.

    Le Sénégalais Adama Seck a tenté sa chance en 2019. Il avait alors 27 ans. Admis à l’université de Bordeaux en première année de master, il s’était pourtant résolu à terminer son parcours à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar. « Mon visa a été refusé au motif que mes documents étaient inexacts, raconte-t-il à Afrique XXI. J’aurais peut-être pu rectifier le tir si le consulat m’avait expliqué quels documents posaient problème. » Le flou entretenu par les réponses lapidaires fournies par le consulat est un reproche entendu couramment. Le manque de canaux de communication avec le consulat, pour un éventuel recours, en est un autre. Charles Malinas, ancien ambassadeur de France en Centrafrique, admet dans le livre qu’il vient de publier : « Le formulaire que doivent renseigner les demandeurs est à la fois intrusif et suffisamment ambigu pour qu’un refus puisse être opposé sans véritable motivation. Et les recours, possibles, sont en réalité pratiquement inaccessibles5. »

    Pour Adama Seck - qui est aujourd’hui enseignant dans son pays -, l’addition fut salée : au coût du #visa_Schengen (60 euros à l’époque, 80 euros aujourd’hui) se sont ajoutés ceux du prestataire (entre 20 et 30 euros), ainsi qu’une caution de trois mois versée pour une chambre en colocation à Bordeaux (plusieurs centaines d’euros). Il avait également dû fournir une attestation de virement mensuel non révocable de 630 euros (un document qui prouve que l’étudiant disposera des ressources nécessaires pour vivre en France). « C’est un oncle installé en France qui a payé la caution et qui s’est engagé à verser cette somme mensuellement », explique-t-il. Mais, trois ans après sa mésaventure, le sentiment d’avoir été « arnaqué par la France » ne l’a pas quitté. Sentiment aujourd’hui partagé par de nombreux étudiants bloqués dans leur pays.

    https://afriquexxi.info/Visas-pour-la-France-Le-business-des-frontieres-fermees
    #privatisation #migrations #Afrique #Sénégal #université

    ping @_kg_ @karine4 @isskein

  • 4623 EUR de prime de chauffage pour les fonctionnaires du Sénat ! Jean-Marie Perbost - ladepeche.fr

    On évoque souvent le train de vie des sénateurs, réputé confortable. Devraient-ils cependant envier celui des fonctionnaires du Sénat ?

    Il y a 1120 fonctionnaires du Sénat, au service des 348 sénateurs. Un administrateur du Sénat toucherait en moyenne 6000 euros nets par mois, un chauffeur 5000 euros, et un huissier 4000 euros.

    Au-delà de ces salaires confortables, ces fonctionnaires touchent une prime de chauffage. Et ils avaient prévu, chose inhabituelle, de manifester devant le Sénat, jeudi 6 décembre, pour protester contre un projet de baisse cette prime de chauffage en 2013, comme le révélait RTL.

    Finalement, la manifestation prévue n’a pas eu lieu. La peur de friser l’indécence en période d’austérité ? Peut-être. Joint par Quoi.info le 10 décembre, le Syndicat des fonctionnaires du Sénat « ne souhaite plus communiquer sur la question jusqu’à nouvel ordre ».

    Il faut en effet savoir que cette prime de chauffage annuelle s’élevait à 4623 EUR net en 2011 ! Et qu’il s’agit d’une prime pour le chauffage des fonctionnaires... à leur domicile. S’ils se chauffent la moitié de l’année, cela fait un, « crédit de chauffage » de 770 EUR par mois...

    Cette prime de chauffage est indexée sur le cours du pétrole. Elle a ainsi doublée en 10 ans, pour un coût total d’environ 5 millions d’euros.

    Le projet prévoit de baisser la prime à 3945 EUR en 2013 et de la supprimer pour les prochains fonctionnaires recrutés. Pour sa part, le Syndicat des fonctionnaires du Sénat souhaite que la baisse soit proportionnelle aux salaires et que les nouvelles embauches en profitent aussi.

    Une réunion de concertation avec les questeurs est prévue mardi 11 décembre.

    Source : https://www.ladepeche.fr/article/2012/12/10/1510711-4623-eur-de-prime-de-chauffage-pour-les-fonctionnaires-du-senat.ht

    #sénat #primes #chauffage #avantages #précarité #précarité_énergétique #indécence

    • Certains anciens ministres et élus se plaignent de na pas avoir encore retrouvé du travail. Ils et elles n’ont donc pas traversé la rue.

      L’Etat a donc décidé de payer un député non réélu pendant 5 ans, ce qui va nous coûter plus de 400 000 €.
      Ce choix a été voté par la droite et la gauche.
      Auparavant cette période était de 6 mois.
      A la fin des 5 ans, les députés recevront à vie 20% de leur salaire, soit 1390 € par mois.
      Les députés bénéficiaires de ces largesses ne sont tenus a aucun engagement : ni recherche d’emploi, ni visite mensuelle a Pole Emploi.

  • Un peu de bon sens, que diable ! – niet !éditions
    https://niet-editions.fr/catalogue/un-peu-de-bon-sens

    L’être humain, comme tout bon primate, n’est pas fait pour vivre en cage. Dans 9 m2. Enfermé 22 heures sur 24. Il a besoin de se mouvoir, de sortir pour sentir le vent, chercher l’horizon, échanger des regards, se mêler aux murmures, jouir avant que le temps s’arrête. Sans quoi le corps se déglingue, les sens se dérèglent et l’esprit se perd.

    Ce livre s’attache à décrire, à travers une déclinaison des cinq sens – vue, ouïe, odorat, goût, toucher –, l’enfermement carcéral, non pas comme un espace temporaire de punition et d’humiliation sans conséquence, mais au contraire comme ce lieu qui marque les esprits car il marque les corps.

    Mêlant analyse et témoignages, cet ouvrage permet donc de comprendre la prison depuis l’intérieur, oui, mais depuis l’intérieur du corps.


    "La nature de l’environnement spatial et social en prison a des répercussions
    sur les stimulations sensorielles des individus incarcérés.
    Plus prosaïquement, la prison nique nos sens. »

    #Prison #sens #sensible

  • Le Sénégal cherche à garder ses meilleurs bacheliers sur ses terres
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/09/19/le-senegal-cherche-a-garder-ses-meilleurs-bacheliers-sur-ses-terres_6142303_

    Le Sénégal cherche à garder ses meilleurs bacheliers sur ses terres
    Avec l’ouverture de deux classes préparatoires, le pays souhaite désormais conserver ses élèves les plus brillants et tenter de casser la dynamique de la fuite des cerveaux.
    Par Mustapha Kessous
    Publié le 19 septembre 2022 à 19h00
    Ils ne verront pas Paris, Lyon ou Valenciennes. Pas cette année. Le Sénégal a décidé de ne pas envoyer ses meilleurs bacheliers dans une classe préparatoire française lors de la prochaine rentrée étudiante. Ce pays d’Afrique de l’Ouest a fait le choix d’ouvrir pour la première fois, le 3 octobre, deux classes préparatoires scientifiques au sein de l’école polytechnique de Thiès, ville située à 70 kilomètres à l’est de Dakar, afin de former 50 élèves directement aux concours d’entrée des grandes écoles.
    « Ce n’est pas une spécificité de notre pays que d’avoir des prépas, c’est donc un véritable changement culturel, note Emile Bakhoum, chef du service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger, rattaché à l’ambassade du Sénégal à Paris. Notre pays gagnera à garder son élite sur ses terres. »
    C’est en 2016 que le Sénégal a signés des conventions avec six lycées français comme Louis-le-Grand et le réseau INSA (Institut national des sciences appliquées). Ces accords prévoient qu’une cinquantaine de jeunes élèves puissent intégrer, chaque année, ces prestigieux établissements – sans passer par Parcoursup – pour les préparer aux grandes écoles. Une fois les meilleurs éléments du pays sélectionnés par l’Etat sénégalais (sur des centaines de demandes), les élus bénéficient d’une aide enviée par tant d’étudiants : ils obtiennent la bourse d’excellence, dont la dotation mensuelle est de 650 euros afin qu’ils puissent se concentrer uniquement sur leurs études.
    C’est le double de la somme allouée à un boursier classique (373 euros à Paris, 297 euros en province), sept fois plus que le salaire minimum au Sénégal. Pour décrocher la « bourse des bourses », il faut une mention bien voire très bien au bac ou un prix au concours général, qui récompense chaque année les meilleurs élèves de première et de terminale. La décision de ne plus envoyer, dès la rentrée prochaine, de boursiers d’excellence en France met en sommeil les conventions « pour au moins un an et on verra pour la suite, explique Emile Bakhoum. Un étudiant, s’il le souhaite, peut toujours tenter d’intégrer une prépa en France, mais ça sera hors convention : il ne bénéficiera donc pas de la bourse d’excellence ».
    Pourquoi le Sénégal cherche-t-il désormais à conserver ses élèves les plus brillants ? « Si l’Etat a décidé de ne plus envoyer de boursiers d’excellence, c’est parce que les bacheliers sont jeunes, très jeunes, entre 17 et 19 ans. Et quand ils arrivent en France, il peut y avoir un problème d’adaptation, souligne le diplomate. Il y a une rupture trop brutale : ils passent de la chaleur familiale à un froid à tous les niveaux avec un risque d’isolement total. »
    Les découvertes d’une autre culture ou d’un nouveau système d’enseignement réputé intraitable et ultra-compétitif s’avèrent, pour certains, difficiles à gérer. « Parmi ces meilleurs élèves, il y en a qui échoue lamentablement à cause du dépaysement et de l’exigence que requièrent ces prépas », assure M. Bakhoum. Etudier dans de prestigieuses écoles françaises peut se faire ainsi au prix de dépression, de sacrifices et de burn-out. « On a eu énormément de remontées faisant état de ces difficultés », ajoute-t-il. Surtout depuis l’affaire Diary Sow, une étudiante, alors en deuxième année de classe préparatoire scientifique au lycée Louis-le-Grand, dans le Ve arrondissement de Paris, qui avait disparu le 4 janvier 2021 avant de réapparaître dix-sept jours plus tard à Dakar. Son absence avait fait couler des litres de larmes et d’encre entre les deux continents, mais cette fuite avait largement contribué à libérer la parole des boursiers d’excellence.Au Sénégal, cette affaire reste un traumatisme. « On ne peut pas nier que l’histoire de Diary Sow a joué dans la prise de décision, ajoute M. Bakhoum. Il est normal que le Sénégal, qui aujourd’hui se veut émergeant, puisse se doter d’outils pour former sa future élite. A Thiès, les élèves pourront bénéficier de la même qualité d’enseignement au Sénégal qu’en France. D’ailleurs, nous avons recruté deux néo-retraités de classes préparatoires françaises qui superviseront l’enseignement. Et en plus, les étudiants resteront non loin de leurs parents. »
    Ouvrir ces deux classes préparatoires a, également, un autre but : tenter de casser la dynamique de la fuite des cerveaux. « Chez nous, on pense que la réussite passe par l’étranger et qu’il faut impérativement partir après le bac », regrette Emile Bakhoum. « Nous prenons la crème de nos bacheliers, nous payons leur scolarité en France dans les meilleures écoles et, à la fin, la plupart des enfants ne reviennent pas au Sénégal. Ce flux migratoire est en défaveur de notre pays et de l’Afrique », constate le professeur Serigne Magueye Gueye. Ainsi, pour le directeur général du campus franco-sénégalais de Dakar, retenir au pays « la crème des bacheliers » permettra à ces jeunes de les protéger de situations de vulnérabilité, de gagner en maturité et de leur donner plus de temps pour forger leur projet de vie. « S’ils partent à l’étranger un peu plus âgé, ils seront plus enclins à revenir au pays, estime M. Gueye. Les plus belles réussites se construisent ici au Sénégal. »

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#etudiant#elite#circulation#braindrain#etranger#retour#vulnerabilite#santementale

  • Au Rojava, la lutte des #femmes contre le #patriarcat - MOUAIS
    http://mouais.org/au-rojava-la-lutte-des-femmes-contre-le-patriarcat

    « Tuer le mâle dominant » est l’un des concepts clés développés par les chercheuses. « Il ne s’agit pas de tuer les hommes mais de changer les mentalités patriarcales en eux », rigole Zilan. Avec des ateliers d’auto-critique, des cours d’histoire et une sensibilisation aux droits des femmes, les hommes sont encouragés à voire les femmes comme des partenaires égales, ni plus ni moins. « Mais on est encore malheureusement loin du compte, d’autant plus que la guerre entraîne des comportements violents et des situations de difficulté pour les femmes », soupire-t-elle.