• Les femmes davantage pénalisées financièrement lors des séparations
    http://www.lemonde.fr/famille-vie-privee/article/2015/12/16/separations-les-femmes-davantage-penalisees-financierement_4832841_1654468.h

    L’accroche en une du site : L’augmentation des séparations et de la part des familles monoparentales expose les femmes à un plus grand risque de #pauvreté, révèle l’Insee.

    Les parcours de vie évoluent mais demeurent très genrés et, à l’arrivée, ce sont les femmes qui y perdent. C’est la conclusion que l’on est tenté de tirer d’une étude inédite, « Couples et familles », publiée mercredi 16 décembre par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

    Elle permet en effet de se pencher plus avant sur la fragilisation des unions, un phénomène qui prend de l’ampleur avec les années et qui se traduit par une part grandissante de #familles_monoparentales. Celles-ci représentent 20 % des familles en 2011, contre 16 % en 1999. Une tendance que l’on observe également à l’échelle de l’Europe, même si les pays de l’Est conservent, par exemple, des taux de monoparentalité faibles, eu égard à un attachement aux normes traditionnelles et à une forte emprise de la religion.

    A l’arrivée, en France, 25 % des enfants mineurs ne vivent pas avec leurs deux parents, soit 3,4 millions d’enfants. Et, sans surprise, ce sont les femmes qui ont la charge de 85 % de ces familles monoparentales.

    Prééminence de la monoparentalité maternelle

    Cette différence entre les hommes et les femmes se retrouve sous d’autres formes et à d’autres étapes des chemins de vie : ainsi, les hommes vivent plus tard les étapes de formation de leur famille. De même, s’il est « de plus en plus fréquent de vivre plusieurs unions au cours de sa vie », comme le rappelle Vianney Costemalle, l’un des auteurs de l’ouvrage de l’Insee, hommes et femmes sont inégaux face à la séparation. Les premiers se remettent plus rapidement en couple après une rupture. Et « le fait d’avoir au moins un enfant mineur est pour les femmes, contrairement aux hommes, un’’frein’’ pour former à nouveau une union cohabitante ». Une femme ayant un enfant de moins de cinq ans a par exemple près de deux fois moins de chances de se remettre en couple qu’une femme sans enfant.

    Ce phénomène s’explique, au moins pour partie, par cette prééminence de la #monoparentalité_maternelle. Même si, à la lumière des décisions des juges aux affaires familiales de 2012, on note que la résidence alternée a fortement progressé, la résidence chez la mère demeure la règle, dans 75 % des cas, tandis que celle chez le père reste stable à 7 %.

    La situation de monoparentalité s’est en outre « répandue surtout parmi les femmes moins diplômées », rapporte l’Insee. Celles-ci ont en effet leurs enfants plus tôt : par conséquent, la probabilité qu’elles aient des enfants lorsqu’elles se séparent est plus élevée. Aussi, les mères de familles monoparentales « connaissent des difficultés d’insertion sur le marché du travail » : elles sont confrontées à un taux de #chômage de 15 % quand celui des femmes en couple est de 7 %. Leurs conditions de vie sont in fine « moins favorables » avec un revenu moyen des familles monoparentales établi à 1 240 euros par mois, quand celui des couples avec enfant(s) atteint 1 880 euros en moyenne. Et ce, malgré l’effet des transferts sociaux, fiscaux et du versement d’une pension alimentaire.

    Parce que les femmes font face à des dépenses plus importantes, notamment en matière de #logement pour assumer la garde des enfants, mais aussi parce qu’elles apportent en moyenne moins de ressources au ménage, elles ont plus à perdre dans une rupture. « La #séparation entraîne une baisse de niveau de vie de 3 % en moyenne pour les hommes et de 20 % pour les femmes », rapporte Marie Reynaud, à l’Insee.

    En répercussion de cette fragilité économique, on observe que « 35 % des #enfants_pauvres résident en famille monoparentale, alors que ces familles accueillent moins de 20 % des enfants mineurs ».

  • Cartographie des dispositifs de séparation des sexes dans les réseaux de métro du monde

    Ce carnet a pour vocation de rassembler les connaissances relatives aux dispositifs de séparation des sexes dans les différents réseaux de métro du monde. Il propose une cartographie de ces dispositifs (mise en regard avec la cartographie de la totalité des réseaux de métro), des fiches pays rassemblant les articles scientifiques et de presse relatifs à chacune des villes concernées, des pages de synthèse concernant différents aspects du débat.
    The aim of this academic blog is to gather the knowledge on the cases of separation of sexes inside the different metro networks around the world. It diplays a cartography of these facilities (linked with the ehxautive list of metro networks), country briefs gathering the academic and press articles on each city concerned, synthetic pages dealing with different aspects of the controversy.


    http://metro.hypotheses.org
    #genre #métro #transports_publics

    #séparation #femmes #women_only #cartographie #visualisation

  • Le fantôme de la frontière hongroise
    http://www.laviedesidees.fr/Le-fantome-de-la-frontiere-hongroise.html

    La crise des réfugiés irakiens et syriens a réactivé, un peu partout en Europe, la peur du choc des civilisations. L’histoire de la frontière entre la Hongrie et l’Empire ottoman livre pourtant des enseignements fort différents. Au XVIIIe siècle, cette route migratoire, très empruntée par les marchands, s’apparentait bien davantage à une zone de contacts qu’à un mur infranchissable.

    Essais & débats

    / #frontières, #empire, #propagande, #nationalisme

    #Essais_&_débats

  • Andrea Dworkin : La notion de supériorité biologique : un argument dangereux et meurtrier

    https://tradfem.wordpress.com/2014/10/04/andrea-dworkin-la-notion-de-superiorite-biologique-un-argument-da

    En tant que classe (pas nécessairement en tant qu’individues), nous pouvons porter des enfants. De cela découlent, selon l’idéologie patriarcale, tous nos autres attributs et toutes nos autres potentialités. Sur le piédestal, immobiles comme des statues de cire, ou dans le caniveau, icônes déchues embourbées dans la merde, nous sommes adulées ou dénigrées parce que nos traits biologiques sont ce qu’ils sont. Citant des gènes, des organes génitaux, de l’ADN, des odeurs codées, des biogrammes, des hormones, ou quoi que ce soit qui est au goût du jour, les phallocrates plaident leur cause qui est, en essence, que nous sommes biologiquement trop bonnes, trop mauvaises, ou trop différentes pour faire autre chose que de nous reproduire et de servir les hommes aux plans sexuel et domestique.

    Traduction française : Tradfem
    Avant d’être publié dans Letters from a War Zone (1988), l’essai « Biological Superiority : The World’s Most Dangerous and Deadly Idea » (1977) a d’abord été publié dans Heresies n°6 on Women and Violence, Vol. 2, n° 2, été 1978.
    http://www.nostatusquo.com/ACLU/dworkin/WarZoneChaptIIID.html


    #Andrea_Dworkin #féminisme #tradfem #idéologie_naturaliste #supériorité_biologique #super_womon #séparatisme_lesbien

  • #Festival_actoral.15 // Semaine 2
    http://actoral.org/newsletter/actoral15/septembre/NL6.html
    A #Marseille du 24 #septembre au 10 #octobre

    Présentation

    Le Festival actoral est un rendez-vous où nous vous proposons de découvrir, chaque automne, à travers le travail d’une cinquantaine d’artistes, la richesse des écritures d’aujourd’hui.
 Guidés par le goût de la curiosité et de la découverte, nous invitons des écrivains, des metteurs en scène, des chorégraphes, des plasticiens, des poètes, des cinéastes… français et 
internationaux à vous faire partager leurs enjeux et la singularité de leurs regards sur le monde.

    Le Festival actoral.15 se déroulera en complicité avec : le Théâtre du Gymnase-Bernardines, le MuCEM – Musée des Civilisations d’Europe et de Méditerranée, le Théâtre Joliette-Minoterie, le Ballet National de Marseille & ICKamsterdam, la Criée – Théâtre National de Marseille, la Friche la Belle de Mai, Montévidéo – créations contemporaines, le Laboratoire des Possibles, le Cabaret Aléatoire, Aix-Marseille Université, la Bibliothèque Départementale des Bouches-du-Rhône, les CEMEA – Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active, la Corodis, les Correspondances de Manosque, l’ERAC – Ecole Régional d’Acteurs de Cannes, le FID -Festival international de cinéma de Marseille, Film de Force Majeure, le FRAC PACA – Fonds régional d’art contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur, la librairie Histoire de l’Œil, l’L – Lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création, le Lycée Montgrand, le Lycée Thiers, le Lycée Victor Hugo, le Merlan scène nationale à Marseille, la librairie l’Odeur du temps, OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel, Plateaux.ch, les éditions P.O.L, la Revue IF, Seconde Nature, le Cinéma Les Variétés, les éditions Verdier

  • #livre
    Israelis and Palestinians in the Shadows of the Wall: Spaces of Separation and Occupation

    Shedding light on the recent mutations of the Israeli separation policy, whose institutional and spatial configurations are increasingly complex, this book argues that this policy has actually reinforced the interconnectedness of Israelis and Palestinian lives and their spaces. Instead of focusing on the over-mediatized separation wall, this book deals with what it hides: its shadows. Based on fieldwork studies carried out by French, Italians, Israelis, Palestinian and Swiss researchers on the many sides of the Israeli-Palestinian divide, it highlights a new geography of occupation, specific forms of interconnectedness and power relations between Israeli and Palestinian spaces. It offers a better understanding of the transformation of people’s interactions, their experiences and the ongoing economy of exchanges created by the separation regime. This heterogeneous regime increasingly involves the participation of Palestinian and international actors. Grounded in refined decryptions of territorial realities and of experiences of social actors’ daily lives this book goes beyond usual political, media and security representations and discourses on conflict to understand its contemporary stakes on the ground.


    http://www.antiatlas.net/blog/2015/05/15/israelis-and-palestinians-in-the-shadows-of-the-wall-spaces-of-separation
    #occupation #séparation #barrière_frontalière #mur #Israël #Palestine
    cc @reka

  • Ces anonymes qui rendent hommage aux migrants

    Des milliers de migrants clandestins ont perdu la vie en #Méditerranée. Les naufrages se succèdent et se résument à des chiffres vite recouverts par d’autres informations.
    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/detours/6649763-detours-du-08-04-2015.html
    En #Espagne, en #Italie, en #Grèce, les pêcheurs, médecins, croque-mort, religieux ou simples habitants sont confrontés à la réalité de la tragédie. Emus ou révoltés, certains ont décidé de rendre une dignité aux disparus.


    Tenter d’identifier les #corps, leur donner une #sépulture, contacter les familles, accompagner les proches ou documenter les événements est leur façon de refuser d’être les témoins passifs du drame qui se joue aux #frontières de l’Europe. C’est le combat spontané d’anonymes pour rendre hommage à d’autres anonymes.

    1/3
    http://download-audio.rts.ch/la-1ere/programmes/detours/2015/detours_20150408_full_detours_fdaf0c6e-7611-4940-b812-f508c7715e0

    Avec Saida Zha aux pompes funèbres de Los Barrios en #Andalousie, Ildefonso Sena, journaliste à #Tarifa, Efi Latsoudi, fondatrice de l’association d’aide aux migrants « Le village de tous » à #Mytilène en Grèce, et Lino Tumbiolo, responsable d’une des principales coopératives de pêche en haute mer à Mazara del Vallo en Sicile.

    Un reportage-témoignage de Cécile Debarge, réalisé par Jean-Daniel Mottet, Rodolphe Bauchau et Didier Rossat.

    2/3
    http://download-audio.rts.ch/la-1ere/programmes/detours/2015/detours_20150409_full_detours_3c2a4566-f319-46fe-86e7-8cfe8eaa4ec
    Avec Domenico Asaro, dit Mimmo, pêcheur à Mazara del Vallo en #Sicile, Roberto Ingarciola, armateur capitaine, Christos Manolelis, agent administratif et pêcheur amateur sur l’île de #Lesbos, et Pavlos Pavlidis, médecin légiste à Alexandroupolis, en Grèce.

    3/3
    http://download-audio.rts.ch/la-1ere/programmes/detours/2015/detours_20150410_full_detours_4a9d6b6d-84e6-4596-ba06-a483111df17
    Avec Mehmet Serif Damatoglou, imam de #Sidiro près de la frontière gréco-turque, Marili Stroux, membre du collectif « Welcome To Europe » près de Thermi, Annalisa D’Ancona, Gianpiero Caldarella, Giacomo Sferlazzo et Luca Vitale à Lampeduza où le collectif Askavusa - « Pieds nus » en sicilien – a créé le Porto M, un musée autogéré dédié aux migrants.

    @cdb_77 #RTS #Lampedusa

  • Un étrange rite funéraire dans l’Italie de la préhistoire

    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2015/04/01/un-etrange-rite-funeraire-dans-litalie-de-la-prehisto

    Qu’est-ce que cette grotte avait de si particulier, de si symbolique, pour qu’on vienne y déposer les os de morts provenant de villages relativement éloignés ? Les auteurs de l’étude n’ont pu s’empêcher de dresser un lien avec la grotte inférieure où des hommes préhistoriques collectaient l’eau fortement minéralisée des stalactites, ces longs os de pierre en formation. La ressemblance visuelle entre os et stalactites est, en effet, étonnante. La photo ci-dessus présente un mélange des deux et il n’est pas toujours évident, pour un œil non expérimenté, de faire la différence, surtout quand on sait que certaines petites stalactites sont souvent creuses. « Si nous supposons, conclut l’étude, que les stalactites étaient perçues comme des équivalents des os (...), alors nettoyer des ossements et les apporter dans la grotte peut avoir été conçu comme une manière de les rendre à un lieu éternel où ils avaient vu le jour, comme la conclusion d’un cycle d’incarnation temporelle. » De la même manière, l’eau coulant des stalactites, ces os de pierre, peut avoir été dotée de qualités exceptionnelles, ce qui expliquerait qu’on la recueillait. Les auteurs ont conscience que leur hypothèse est aussi peu étayée que hardie. Mais elle est si belle qu’on s’en voudrait de ne l’avoir pas évoquée...

    #Italie #préhistoire #archéologie #rites #mort #croyances


    • Mélange d’os et de stalactites issus de la grotte Scaloria.
      © Robb et al./Antiquity.

      Découvert par hasard en 1931, lors de travaux de construction d’un aqueduc, ce site archéologique datant du Néolithique et principalement occupé au VIe millénaire avant notre ère était en réalité constitué de deux grottes communicantes. La première, la grotte supérieure, présentait la particularité d’être jonchée d’un tapis d’ossements humains et animaux, mélangés à des outils en pierre et à des fragments de poteries. Quant à la seconde, la grotte inférieure, très difficile d’accès, elle était encore plus surprenante car, sous les stalactites tombant de la voûte, se trouvaient encore, parfois complètement pris dans les concrétions minérales, des récipients préhistoriques destinés à recueillir l’eau gouttant d’en haut.

      #sépulture_secondaire ?

  • RFC 7401 : Host Identity Protocol Version 2 (HIPv2)

    #HIP, décrit dans ce #RFC, est un protocole très ambitieux, puisqu’il vise à compléter IP en fournissant une #séparation_de_l_identificateur_et_du localisateur, permettant d’améliorer la sécurité (notamment la résistance aux attaques par déni de service) et de mieux gérer la mobilité et le multi-homing. Ce #RFC décrit la version 2 de HIP, désormais norme officielle (au lieu de protocole expérimental, ce qu’était HIP v1).

    http://www.bortzmeyer.org/7401.html

  • Routes de la discrimination à Hebron : fin temporaire de la séparation entre juifs et Arabes. Mais il ne faut pas se faire d’illusion, c’est loin d’être fini.
    IDF nixes Hebron road separation policy - Israel News, Ynetnews
    http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4643811,00.html

    Israeli security forces on Wednesday cancelled a policy of ethnic separation in Hebron for the second time.
     

     
    A Ynet exclusive two years ago revealed that the IDF divided the main road leading to the Cave of the Patriarchs: The main section of the road limited entry exclusively to Jews, while a fenced side path was the only way for Palestinians to pass through. This policy was cancelled, but reinstated about two months ago.
    A video attained by Ynet shows a Palestinian who works for the B’Tselem human rights organization attempting to use the main road and being halted by Border Police officers, who instruct him to go to the other side, which they said was meant for Muslims. “Only Jews come through here,” an officer tells the Palestinian. When he asks why, she replies: “The captain decided. Jews here, only Jews, and only Muslims over there.” When asked again why, the officer says, “Because.”

    The video shows the Palestinian insisting on using the road, but the officers prevent him. The officers explain that the two ways reach the same exact place, and at one point say that only elderly Muslims may use the main road, while children and adults must use the side path. When the Palestinian attempts to challenge them and continue walking down the road, they threaten to arrest him if he continues.

    Nabila Jabri, a 45-year-old resident of Hebron, said she feels “humiliated when I walk on a path that is behind the fence and see the settlers walk through the main entrance; a screen separates us that has no justification for its existence.”

    Iman Abu Armaila, also from Hebron, said that over the past two years, the crossing has almost never been blocked. “The fact that we could walk on the wide side of the road slightly lessened our general suffering,” she said. But now, she said, border guards force her to use the narrower path behind the fence.

    Until the policy’s renewal, security forces allowed Palestinian pedestrians and cyclists to use the road. In order to transport cargo, Palestinians had to use a horse-drawn cart or handcarts. Israeli citizens were and are permitted to use the road in cars or by foot.

    B’Tselem said that “the situation at the Cave of the Patriarchs in Hebron is an allegory for the entire occupation – the settlers use a convenient road, while Palestinians who live in the area are allowed only to look at it from behind a fence, from the narrow and defective road they were forced into.”

    “The closure of the route is not in line with procedures in the area,” an IDF spokesperson said.

    “As soon as commanders were made aware of the incident, they handled it and opened the route. The IDF always works to enforce the law in Judea and Samaria, and to ensure normal life for all area residents.”

  • #FRONTIERES. La multiplication des barrières et lignes de #séparation dans le monde

    À l’inverse de la mondialisation économique, les lignes de démarcation entre les hommes se multiplient.

    On connaissait, les lignes militaires défensives (Siegfried, Maginot, Morice, mur marocain au Sahara occidental…), les murs idéologiques (mur de Berlin, rideau de fer…), les murs ethniques et religieux (le mur israélien), les ouvrages de toutes sortes (tunnels à Gaza), les murs anti-émigrés (présides espagnoles, Inde-Pakistan, Inde-Bangladesh, Arabie Séoudite-Irak…), bref, on n’en finirait pas de les recenser et de les décrire.

    Qu’il s’agisse de clôture, de grille, de ghetto, de zones de non-droit, de no man’s land, de zones démilitarisées (entre les deux Corée), etc. Discontinues ou non, urbaines ou non, pourquoi pullulent-elles ?

    http://www.franceculture.fr/emission-les-enjeux-internationaux-frontieres-la-multiplication-des-ba
    #mur #barrière_frontalière #Stéphane_Rosière

  • En Chine, le taux de condamnation atteint 99,93 % en 2014
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2015/03/12/plus-de-700-condamnations-pour-terrorisme-ou-separatisme-en-2014-en-chine_45

    La Cour suprême chinoise a publié jeudi 12 mars des statistiques confirmant que le système judiciaire de la Chine, soumis à l’autorité du Parti communiste, se résume à une machine à condamner de façon quasi systématique. En 2014, le taux de #condamnation a en effet atteint 99,93 % : 1,184 million de personnes ont été reconnues coupables des faits qui leur étaient reprochés et seulement 825 ont été acquittées.

    Ces données viennent contredire le discours officiel du régime, qui affirme vouloir remédier aux erreurs judiciaires, à l’#arbitraire, aux #aveux extorqués et à la quasi-absence de #droits_de_la_défense. Le Parti communiste chinois s’est efforcé ces derniers mois de redorer le blason de la #justice en révisant quelques verdicts prononcés dans des affaires qui avaient rencontré un large écho. Reste qu’il est rarissime que la justice chinoise accepte de revenir sur une condamnation, en particulier dans le domaine pénal.

    La Cour suprême a en outre présenté devant l’Assemblée nationale populaire (ANP) les chiffres concernant des faits de #terrorisme ou de #séparatisme, révélant qu’en 2014, 712 personnes ont été condamnées pour de tels faits. La quasi-totalité de ces condamnations concernent des personnes d’origine tibétaine ou du #Xinjiang, vaste région notamment peuplée de Ouïgours, musulmans turcophones qui se disent victimes de discriminations.

    Les verdicts concernant des faits de terrorisme ou de séparatisme ont connu une augmentation de 13,3 % en 2014, selon ce document. Il s’agit d’une tendance en hausse correspondant aux #objectifs prioritaires de #répression que la Chine s’est fixés pour 2015, précise le rapport.
    La Cour suprême chinoise a placé en tête de ses priorités cette année le « maintien de la #sécurité nationale et de la #stabilité_sociale ». Pékin est par ailleurs en train d’élaborer sa première #loi_antiterroriste.

    #État_pénal #incarcération_de_masse #peine_de_mort

  • Here are our Africa Cup of Nations 2015 Awards
    http://africasacountry.com/here-are-our-africa-cup-of-nations-2015-awards

    That was #AFCON 2015. It was like 1992 all over again. The Ivorians are African champions after a nerve-shredding penalty shoot-out, and a Black Stars side led by an outstanding Number 10.....

    #FOOTBALL_IS_A_COUNTRY #AFCON_2015 #Bafana #Boubacar_Barry #Copa_Barry #Cote_d'Ivoire #Didier_Drogba #elephants #Florent_Ibenge #Gervinho #Issa_Hayatou #Ivory_Coast #Mandla_Masango #Robert_Kidiaba #Samuel_Kuffour #Sepp_Blatter #Teodoro_Nguema_Obiang #Yannick_Bolasie

  • Why was one of Africa’s greatest athletes forced to strip naked?
    http://africasacountry.com/genoveva-anonma-gender-testing

    Genoveva Añonma, Captain of #Equatorial_Guinea’s National Women’s Team is a powerhouse on the pitch. Currently playing for FFC Turbine Potsdam in the Bundesliga (for whom she has scored 51.....

    #FOOTBALL_IS_A_COUNTRY #CAF #football #gender_testing #Genoveva_Anonma #Sepp_Blatter

  • Vers une externalisation totale du 39 49 - lesirritantsdepoleemploi.net
    http://www.lesirritantsdepoleemploi.net/article-vers-une-externalisation-totale-du-39-49-125132705

    Pôle emploi compte sous-traiter davantage les inscriptions via son numéro d’appel 3949, pour que ses conseillers consacrent plus de temps au suivi des demandeurs d’emploi, selon un document transmis aux syndicats, consulté mardi par l’AFP.

    #travail #chômeurs

    • Haha la blague.

      Déjà pour avoir un conseiller à ce numéro, il faut cheminer à travers un labyrinthe de choix dont 90% amène à une réponse automatique.

      Ensuite, on nous a affirmé clairement au centre local que celleux du téléphone n’ont absolument aucune info supplémentaire que ce qu’on peut voir nous mêmes sur le compte internet. Ils ont la même chose sous les yeux. Alors bien sûr ça sert aux personnes qui n’ont pas internet chez elles. Mais la seule manière d’avoir des réponses exactes avec les vraies infos à jour, c’est de déplacer au bureau pôle emploi.

      Ce serait d’ailleurs un truc à dire plus fort et plus souvent, parce qu’on est plein à ne pas le savoir, et du coup ya plein de gens qui passent des heures à essayer d’avoir une personne au 39 49, tout ça pour n’avoir que de fausses réponses pas à jour. (Exemple concret simplifié : plusieurs fois au téléphone « il manque des documents à votre dossier, c’est tout ce que je vois », alors qu’au bureau « on a presque tout, il manque juste ce dernier papier précis et on peut vous payer ».)

    • C’est pire. Des fausses réponses, des décisions contradictoires, Pôle emploi sait faire (on a vue des cas avec trois notifications de droits différentes pour la même personne, AJ= O "vous n’avez pas assez cotisé" le courrier le plus massivement produit par cette institution "sociale", et dans le même temps AJ = 15/jour et AJ = 30/jour).

      Mais avec la création du 39 49 on a imposé que l’on ne puisse voir quelqu’un sans prendre rdv (le même processus est en cours dans les CAF....). Les chômeurs que l’on s’évertue à "activer", on est aussi en train de les #dématérialiser.

      Deux papiers plus détaillés, écrits dans le cadre de #luttes_collectives sur ces dispositifs et leur signification :
      – « 39 49 » Attention ça va couper ! Mcpl, Rennes
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4704
      – Matérialisation de chômeurs à la plate-forme téléphonique de Pôle emploi à Noisy-Le-Grand
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5066

      #Policemploi est ainsi en train de développer une politique de mise à distance des chômeurs qui passe par la généralisation de la relation par internet et téléphone, pour les convocs, les entretiens (désormais réalisables par le bais de web cam).

      Voir, mais il y aurait bien plus à dire deux ans pares ce communiqué unitaire car les pratiques de policemploi ont évolué : Pôle emploi : Non à la dématérialisation des courriers, non aux radiations
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5861

      Quand le chômage n’est plus l’envers du travail mais un de ses moments la question qui se pose à la domination est de parvenir à faire du chômage un temps contrôlé à l’instar de l’emploi. Le contrôle ne remplace pas la #discipline et ses lieux clôts, le contrôle se diffuse hors les murs, par delà les emplois du temps normés. Nous ne sommes pas au bout de nos peines.

      Bon, c’est pas très geek mais je le signale, demain, mobilisations à Paris, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Clermont Ferrand, Besançon, Orléans : contre la précarisation droit au chômage
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7436

      #management #séparation #contrôle #travail

  • Apartheid or not, separation is the reality | +972 Magazine
    http://972mag.com/apartheid-or-not-separation-is-the-reality/98908

    “So far as the issue is security, these considerations are relevant and the role of the minister of defense indeed is to defend Israeli citizens. And I also realized that he said he did not give that kind of directive, so it’s all okay [...] but I realized that it’s the result of pressure from settlers who do not want to travel with Arabs on the bus. I read what was said at the Knesset committee discussion, [and] it is intolerable that they claim that they need to have their own buses, because no one got up for a woman or for someone old or it’s not convenient for them or unpleasant. That’s apartheid. Security is security. That is why I contacted the Attorney General asking him to look into this. If it’s security reasons per se, it’s something I can not only live with, but also back. But if it comes from settler, political pressure [because] it is not comfortable for them [and] unpleasant for them to travel with Arabs in the very places they wanted to live at, knowing that these are places where Palestinians live, that is unacceptable to me and I will work against that. This discrimination is prohibited by law in the State of Israel.”

    This quote, from a recent radio interview with Justice Minister Tzipi Livni, is a uniquely transparent example of how people who perceive themselves as moral – Livni of course being one of them – manage to wrestle with themselves in order to justify acts that cannot be justified. After all, if an act were morally unacceptable, one would certainly be against it. But the desire is to succeed in holding on to a self-perception of being moral while also supporting the occupation. Therefore it is necessary to find a way, every time, to justify that which is unjust. In this way both the occupation and one’s morality can remain untouched.

    #israël #apartheid #séparation

  • REMI FRAISSE - COMMENT LE POUVOIR A RÉÉCRIT SA MORT (site Alencontre) - Filpac CGT
    http://www.filpac.cgt.fr/spip.php?article8525

    L’article est de #Mediapart, mais je choisi cette version dont on est sûr qu’elle ne deviendra pas payante.

    Accusé d’avoir trop tardé à réagir après la mort de Rémi Fraisse, Bernard Cazeneuve se défend donc en expliquant ne pas avoir voulu interférer avec une enquête judiciaire en cours. C’est pourtant bien son ministère qui, selon nos informations, a validé le communiqué trompeur de la préfecture du Tarn, qui le dimanche 27 octobre à 9 h 55, fait croire à la France entière que « le corps d’un homme a été découvert dans la nuit de samedi à dimanche sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn) » , sans plus de détails.

    Alors que l’État sait déjà que le jeune #manifestant a très probablement été tué par l’explosion d’une #grenade offensive. Et que la dépouille du jeune homme, recueillie par les #gendarmes quelques instants après son décès, a déjà fait l’objet d’une première expertise médico-légale pendant la nuit.

    Cet élément de langage surréaliste, digne d’une série policière américaine, est repris en fin de journée, à 19 h 40, par un communiqué du ministère de l’intérieur : « Le corps d’un jeune homme a été découvert vers 2 h 00. Les secours ont malheureusement constaté son décès. » Pourquoi ne pas avoir écrit, tout simplement, qu’un homme avait perdu la vie lors d’affrontements avec les forces de l’ordre ?
    (...)
    Le ministère de l’intérieur prend langue avec celui de la justice, tôt dimanche 26, pour demander un communiqué du procureur d’Albi, qui n’arrive pas. La justice ne semble pas vouloir de la patate chaude. L’intérieur s’impatiente. « Par conséquent je demande au préfet, qui est sur place, en contact avec la gendarmerie de bien vouloir lui-même communiquer cette mort pour qu’on ne puisse pas nous reprocher de l’avoir cachée », explique Cazeneuve sur France Inter.

    C’est donc vers 7 h 30 du matin, selon l’entourage de Bernard Cazeneuve, que son ministère se résout à contacter la préfecture du Tarn pour lui demander de communiquer sur la mort de #Rémi_Fraisse. Comment la demande a-t-elle été formulée ? Qui a l’idée d’inventer la découverte fortuite d’un corps sur le site du barrage ? Ni la préfecture, ni le ministère ne s’en sont à ce jour expliqués. Aujourd’hui, place Beauvau, certains conviennent du bout des lèvres qu’avec le recul, ce communiqué était pour le moins incomplet et maladroit.

    Le ministre qui ne savait rien

    Bernard Cazeneuve et le général Favier, nommé au poste de DGGN par Manuel #Valls en 2013, affirment ne pas avoir eu accès aux PV d’enquête soumis au secret de l’instruction. « Les PV n’ont jamais été portés à ma connaissance », répète Bernard Cazeneuve en boucle sur France Inter. C’est possible, mais cela semble hors propos.

    Le ministre de l’intérieur est l’homme le mieux informé de la République. Lui-même et le DGGN, autorité hiérarchique des gendarmes, disposent d’autres sources d’information. Les gendarmes rendent directement compte à leur hiérarchie et au préfet, qui dirige le dispositif de maintien de l’ordre. La place Beauvau est l’un des ministères les plus centralisés et hiérarchisés, où le moindre incident remonte immédiatement, que ce soit par mail ou par téléphone.

    Dès 01 h 45, la nuit du drame, sur le journal de bord du Groupement tactique gendarmerie (GTG), les gendarmes mobiles ont ainsi indiqué : « Un opposant blessé par OF », c’est-à-dire une grenade offensive. Moins de quinze minutes plus tard, à 01 h 59, le journal du GTG indique ceci : « Opposant blessé serait décédé. Hémorragie externe au niveau du cou. » Le ministère de l’intérieur prétend ne pas avoir pris connaissance de ce document.

    Selon nos informations, le compte-rendu d’intervention de deux pages rédigé dès le lundi 27 par le lieutenant-colonel L., responsable du dispositif de Sivens, sur deux pages, est ainsi adressé à pas moins de sept destinataires en plus de la justice : à savoir la Direction générale de la gendarmerie nationale, (DGGN, Direction des opérations et de l’emploi), à la région de gendarmerie d’Aquitaine (RGAQ), au groupement du Tarn (GGD81) aux archives, ainsi qu’aux trois escadrons de gendarmes mobiles représentés à Sivens (28/2, 33/2 et 47/3).(...)

    Quant au journal de bord cité plus haut, il a dû, lui aussi, être transmis à la chaîne hiérarchique, donc au DGGN, avant d’être remis aux enquêteurs de la section des recherches de Toulouse.(...)

    La politique de l’autruche

    Sur France Inter, Bernard Cazeneuve reste dans le #déni : « La grenade offensive, qui vous dit qu’elle a été tirée sur un groupe de manifestants ? Ce n’est pas ce que disent les rapports qui m’ont été communiqués, qui disent que les règles d’usage de cette grenade ont été respectées et que la grenade a été tirée à côté du groupe. » Preuve que le ministre a bien reçu quelques rapports sur cette affaire.(...)
    Des « blessés » mis en avant

    « Il y a eu de nombreux blessés à Sivens dont on ne parle pas », insiste le ministre de l’intérieur sur France Inter, tout à son rôle de premier flic de France. Or selon nos informations, pour la nuit du 25 au 26 octobre, on ne comptera officiellement que six blessés chez les CRS (postés sur la zone jusqu’à 21 heures pour certains, et minuit pour d’autres), dont une ITT de 30 jours pour une blessure à la main, mais aucun chez les gendarmes mobiles, suréquipés et surentraînés, malgré la violence des assauts subis et le nombre de projectiles reçus entre minuit et trois heures du matin.

    Des consignes de prudence ou de fermeté ?

    Le lieutenant-colonel L., commandant du GTG, entendu comme témoin dès le 26 octobre à 4 h 30 du matin, affirme sur PV : « Je tiens à préciser que le préfet du Tarn, par l’intermédiaire du commandant de groupement, nous avait demandé de faire preuve d’une extrême fermeté vis-à-vis des opposants par rapport à toutes formes de violences envers les forces de l’ordre. »

    Depuis ces révélations, le préfet du Tarn, tout comme le ministre de l’intérieur et le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) nient avoir donné ces consignes. (...)
    Dès lors, les enquêtes judiciaire et administrative devront déterminer d’où venaient ces consignes d’extrême fermeté. Le patron de la gendarmerie, sur RTL, préfère dire que les gendarmes mobiles avaient « une mission à assurer (…) : rester sur ce secteur qu’ils doivent défendre et bien sûr être en mesure de se protéger s’ils font l’objet d’agression. Ils ont fait l’objet d’agression, ils se sont défendus. On est dans cette logique-là ». Les consignes d’apaisement, de prudence ou de modération semblent toutefois démenties par les faits. Selon nos informations, plus de 700 grenades ont été utilisées à Sivens dans la nuit où Rémi Fraisse a été tué, dont 42 offensives .(...)
    Pourquoi défendre cette « zone de vie » dans la nuit du 25 octobre ?

    Le 21 octobre, lors d’une réunion de préparation présidée par Yves Mathis, directeur de cabinet du préfet du Tarn, ce dernier avait promis que « les gendarmes ne ser(aie)nt pas placés au milieu des manifestants pour éviter les provocations » . Il n’y a plus rien à protéger sur le chantier : les engins ont été retirés. Mais après l’incendie, le vendredi soir, du seul Algeco et d’un groupe électrogène laissés sur place, et le caillassage des trois vigiles qui étaient sur place, la préfecture considère le pacte rompu, et les préoccupations matérielles reprennent le dessus. Il faut protéger la zone déboisée pour éviter que les zadistes ne s’y réinstallent et ne retardent à nouveau le début des travaux comme à Notre-Dame-Des-Landes.

    « J’ai décidé de laisser sur place les forces de l’ordre pour protéger le chantier », déclare le préfet le 9 novembre dans La Dépêche du Midi. « À ce moment-là c’était la meilleure solution, une voie médiane que j’assume. A posteriori, bien sûr que ce n’était pas une bonne décision, mais pouvait-on demander aux vigiles qui gardaient le chantier de revenir alors que le vendredi soir ils avaient été attaqués ? C’était l’assurance que le chantier ne pourrait pas reprendre le lundi ou le mardi. »

    C’est d’ailleurs avec cette mission que le préfet #Thierry_Gentilhomme a été nommé le 1er septembre 2014. Il arrive tout droit du ministère de l’intérieur où il a occupé, sous Guéant puis Valls et Cazeneuve, le poste de directeur de l’évaluation de la performance et des affaires financières et immobilières et de haut fonctionnaire adjoint chargé du développement durable ( sic ).

    L’une de ses premières déclarations dans la presse du Tarn, dix jours après son arrivée, est d’ailleurs pour le projet de barrage au Testet : « Il n’y a pas d’ambiguïté, c’est un problème d’ordre public dans un État de droit qui demande le respect des procédures. Les violences sont inacceptables. Des décisions ont été rendues. Le dossier a fait l’objet de toutes les procédures nécessaires. Tout le monde a pu s’exprimer. Le chantier doit démarrer. » Fermez le ban.

    En deux mois, pourquoi aucune alerte n’a fonctionné au ministère de l’intérieur ?

    Plusieurs faits graves auraient pu alerter le ministère de l’intérieur avant la mort de Rémi Fraisse sur deux mois de tension et de harcèlement des gendarmes sur la Zad. Une vingtaine de #plaintes liées à des violences supposées des gendarmes ont été déposées par des opposants au barrage depuis début septembre auprès de la justice : expulsions sans décision de justice, mise en danger de la vie d’autrui et destruction de biens personnels, tirs de #Flashball, #tirs_tendus de grenades, interpellations violentes, etc. Ces faits sont documentés par de nombreuses vidéos mises en ligne par des militants.

    Dès le 3 septembre, un conseiller général divers gauche du Tarn, Jacques Pagès, est jeté dans un talus par des gendarmes mobiles. Le 7 octobre, lors de l’expulsion de Gazad, une jeune opposante Elsa Moulin est grièvement blessée à la main par une grenade lancée par un gendarme du Psig dans une caravane. Le 10, c’est un zadiste qui affirme avoir été blessé à la main par un tir de Flashball et fait l’objet selon son avocate de 45 jours d’ITT. Malgré les rapports que chaque policier ou gendarme doit rédiger après l’usage de ces armes, aucune enquête administrative n’est ouverte avant la mort de Rémi Fraisse.

    Et c’est une ex-ministre, Cécile Duflot, qui le 20 octobre, de retour du Testet, alerte le préfet du Tarn, puis le président de la République ainsi que le ministre de l’intérieur. Ce dernier affirme avoir ensuite donné des « consignes d’apaisement ». Mais il faudra attendre le drame de la mort de Rémi Fraisse le 26 octobre pour qu’une enquête administrative sur le maintien de l’ordre à Sivens, englobant tous ces faits, soit confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). Elle doit être rendue au ministre de l’intérieur début décembre 2014.

    Pourquoi la gendarmerie répète-t-elle que la grenade offensive n’a jamais tué, malgré le précédent de 1977 ?

    Le 29 octobre, #Denis_Favier, patron de la gendarmerie nationale, affirme sur BFMTV que la grenade offensive « n’est pas une arme qui tue, c’est une arme qui déclenche un effet assourdissant ». Il souligne que la gendarmerie n’a « jamais eu de problème en maintien de l’ordre avec des grenades offensives », alors qu’il s’agit d’une « munition régulièrement engagée ».

    C’est passer sous silence la mort en 1977 de #Vital_Michalon lors d’une manifestation contre la centrale nucléaire Superphénix de Creys-Malville (Isère). Selon sa famille qui a pris la parole dans plusieurs médias, ce jeune professeur de physique de 31 ans avait été tué par une grenade offensive. « Il y a 37 ans, nous avions dit : « Plus jamais ça ! » », s’est indigné son frère Emmanuel Michalon dans Le Parisien. « Nous avions demandé, par un appel aux députés et une pétition, l’interdiction des grenades offensives contre les manifestations. Cet appel est resté lettre morte. »

    Pourtant, le général Denis Favier l’assure, 37 ans après les faits, il n’y a « pas de certitude » sur le lien entre la grenade offensive et la mort de Vital Michalon. Dans la nuit du 26 octobre, le patron de la gendarmerie indique à Bernard Cazeneuve « qu’une grenade offensive avait été lancée mais que la gendarmerie considérait qu’elle n’était pas à l’origine de la mort pour des raisons qui tiennent au fait qu’aucune grenade offensive n’a occasionné la mort de manifestants au cours des dernières années », selon le récit du ministre sur France Inter.

    Même après l’annonce par le procureur de Sivens de la piste de la grenade offensive le mardi 28 octobre, les gendarmes nient la réalité, persuadés, de bonne ou de mauvaise foi, que les grenades offensives seules ne peut tuer. « Les spécialistes se montrent catégoriques : elles ne peuvent tuer, sauf improbable concours de circonstances, écrit Le Monde le 29 octobre. Dans l’hypothèse où l’une de ces grenades aurait provoqué la mort de Rémi Fraisse, tous les experts évoquent une combinaison avec un autre élément comme un fumigène, une cartouche de gaz ou même peut-être un aérosol. »

    « Le ministère n’a d’abord rien dit, car ils cherchaient si l’autopsie et les analyses ne pourraient pas révéler la présence d’autres engins explosifs, auquel cas la grenade n’aurait été que le facteur déclencheur », décrypte aujourd’hui un haut responsable policier.

    Comment le pouvoir a organisé son irresponsabilité politique

    Fidèle à sa gestion de crise déjà entrevue dans d’autres dossiers, l’exécutif a pris soin de ne jamais trop communiquer pour ne surtout pas dégager de responsabilité politique, quitte à apparaître comme foncièrement inhumain et insensible à la mort d’un jeune homme de 21 ans. Après les développements de l’enquête judiciaire laissant entrevoir le #mensonge_d’État du pouvoir, c’est le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve qui a été laissé seul en première ligne, par #François_Hollande et Manuel Valls.

    De sources informées et recoupées, l’intervention du président de la République est survenue face au refus de son premier ministre de s’exprimer. Façon de lui forcer la main et de l’impliquer dans un dossier très délicat, où Valls aimerait ne pas apparaître du tout, lui qui a, à plusieurs reprises, affirmé qu’il ne céderait pas à Sivens comme son prédécesseur, Jean-Marc Ayrault, l’avait fait à Notre-Dame-des-Landes.

    Impossible d’imaginer pourtant, sauf à admettre une grave défaillance au sommet de l’État, que l’Élysée et Matignon n’aient pas été mis immédiatement au courant de la mort du militant écologiste. Surtout depuis que Bernard Cazeneuve a indiqué avoir été informé de ce décès dans la nuit.

    Impossible également que la mort d’un homme dans un contexte de manifestation, le premier depuis Malik Oussekine en 1986, sous un gouvernement de droite, n’ait pas immédiatement alerté les plus hautes autorités de l’État. À moins de considérer comme intelligent le fait de se draper dans l’inhumanité et le mépris. « Il est quand même étonnant de constater, avec le recul, que les réseaux écolos sont plus fiables que ceux des autorités en termes d’information », explique un dirigeant écolo.

    Difficile enfin d’imaginer que Manuel Valls, ancien ministre de l’intérieur qui connaît personnellement le patron de la gendarmerie, Denis Favier, pour l’avoir eu comme collaborateur place Beauvau (comme « conseiller gendarmerie »), ne se soit pas tenu personnellement au courant. Malgré tout, François Hollande et Manuel Valls n’ont réagi que deux jours après la mort de Rémi Fraisse, en promettant la vérité mais aussi en ciblant les écologistes et Cécile Duflot, accusés d’instrumentaliser l’affaire.

    Alors que les raisons de la cause du décès de Rémi Fraisse et le déroulé des faits ont été immédiatement connus des services de l’État, pourquoi avoir attendu si longtemps ? Comment expliquer dans ce contexte dramatique une communication si martiale notamment de la part de Manuel Valls ( « à la Clemenceau » , dit un ministre), qui a contribué à entretenir la confusion entre les militants, pour la plupart pacifiques, anti-barrage et les « casseurs » ? Comment ces deux jours ont-ils été gérés au sommet de l’État ?

    À toutes ces questions, l’exécutif oppose un lourd silence. L’Élysée, interrogée jeudi matin, s’en tient aux propos du chef de l’Etat sur TF1 le 6 novembre. « L’important est de respecter la mémoire de Rémi Fraisse et de faire toute la lumière, assure-t-on dans l’entourage de Hollande. La divulgation progressive des procès-verbaux dans la presse ne change pas notre vision des choses. » Au château, on estime que « Bernard Cazeneuve est précis, factuel » dans ses explications. Et on fait bloc derrière ce proche de François Hollande : « Le ministre de l’intérieur exprime la position de l’exécutif. »

    À Matignon, on refuse aussi de revenir sur le déroulé du week-end du drame, malgré une série de questions précises adressées aux services de Manuel Valls. « À moins qu’elles ne concernent que très directement Matignon, merci de les envoyer au ministère de l’intérieur, pleinement compétent », nous répond-on d’abord. Nos questions concernant « très directement » le rôle du premier ministre, elles ne recevront toutefois aucune réponse, autre que : « Le ministère de l’intérieur est pleinement compétent. »

    « C’est la “technique #Fouks ” dite du bathyscaphe, s’agace Cécile Duflot : on se terre en eau profonde et on attend que ça passe. » Une façon, aussi, de dresser un discret cordon de sécurité entre Matignon et la place Beauvau, alors que la défense du ministre de l’intérieur ne convainc pas, hormis ceux, très nombreux dans les rangs socialistes, qui ne veulent pas voir qu’il y a eu un dysfonctionnement. « Il ne désavoue pas Cazeneuve, mais sans plus », explique d’ailleurs un député ayant récemment rencontré Valls.

    Seul devant la presse, après les révélations de Mediapart et du Monde de mercredi, Bernard Cazeneuve organise sa défense, et se charge lui-même de convaincre les rares dirigeants PS dubitatifs, le plus souvent anciens leaders étudiants ou investis dans les réseaux de défense des droits de l’Homme. Jeudi midi, il a ainsi reçu à déjeuner les parlementaires David Assouline, Daniel Goldberg, Régis Juanico, Pascal Cherki, Fanélie Carré-Conte, ainsi que la secrétaire nationale du PS aux libertés publiques du PS, Marie-Pierre de La Gontrie, et Laura Slimani, la présidente du Mouvement des jeunes socialistes (#MJS).

    Visiblement « affecté » et voulant « rattraper le coup », aux dires d’un participant, le ministre leur annonce son intention d’interdire l’usage des grenades offensives (ce qu’il fera quelques heures plus tard), puis évoque, pour la fin de l’année, d’autres mesures sur le rapport police-citoyens, en se gardant bien de s’engager sur le #récépissé_de_contrôle_d’identité, une promesse de Hollande enterrée par Valls ministre de l’intérieur, malgré le soutien à la mesure de Jean-Marc Ayrault. Visiblement, Cazeneuve n’est pas en situation d’imposer, à l’inverse de son prédécesseur, sa vision de l’ordre républicain à son premier ministre.

    Au cours du déjeuner, Cazeneuve martèle un message clair à des convives incrédules mais acquis à sa cause : il n’est coupable d’aucune faute, car il a décidé de laisser faire la justice, c’est le préfet qui a décidé de renvoyer les gendarmes sur le site, sans qu’il en ait été informé, et c’est normal. Quand il lui est demandé comment il était possible qu’on ne lui communique pas les PV de l’expertise médico-légale, rapporte un autre présent, Cazeneuve aurait juste répondu : « Parce que nous ne sommes plus sous la droite, qu’un procureur est désigné et qu’on laisse faire la justice de façon indépendante. »

    À la sortie d’un repas ayant duré plus de deux heures, les avis de trois des participants oscillent entre « un mec sincère mais clairement pas au courant de tout, qui a trop fait confiance aux flics » et « un symbole du manque d’appréciation de ce gouvernement des dangers sur le terrain, à Sivens ». « Si tout semble avoir correctement fonctionné institutionnellement, il est évident qu’il restera une faute politique lourde, celle de ne pas avoir pris la mesure d’un manifestant mort », explique un parlementaire tentant de résumer l’opinion commune de ceux quittant la table de Beauvau.

    Avec les écologistes, l’épisode risque d’acter une rupture profonde, même si les parlementaires font encore officiellement partie de la majorité. La secrétaire nationale du mouvement, Emmanuelle Cosse, constate l’impuissance de leurs protestations, non sans amertume. « Trois semaines après la mort de Rémi Fraisse, la colère ne passe pas. Les demandes d’explications non plus, écrit-elle dans un communiqué ce vendredi. On a voulu mettre la réaction des écologistes sur le compte de la sensiblerie ou, pire, d’une envie de “récupération”. Il s’agit pourtant de demander la vérité et de répondre à de simples questions. »

    Ce jeudi, lors d’un petit déjeuner prévu de longue date avec les deux coprésidents du groupe EELV à l’assemblée, Barbara Pompilli et François de Rugy, l’intention de Manuel Valls n’était visiblement pas celle de s’attarder sur le sujet. « Il a surtout essayé de nous faire passer des messages, sur la transition écologique, la prochaine conférence de l’Onu sur le climat à Paris en 2015 ou la réforme territoriale, explique Rugy. Comme s’il fallait passer à autre chose. On lui a répondu qu’on ne pouvait traiter de sujets de travail en commun que les uns après les autres, ou au moins en parallèle avec le règlement de l’affaire de Sivens. »

    Aux yeux de Cécile Duflot, qui ne décolère pas elle non plus de la gestion du dossier par le gouvernement, l’affaire aura au moins le mérite de « montrer que s’il n’y avait pas eu d’écolos à l’Assemblée, il se serait passé la même chose qu’avec Vital Michalon à Creys-Malville il y a 37 ans : un militant écologiste pacifique meurt à cause d’une grenade policière dans l’indifférence générale, avant que l’affaire ne soit étouffée… ». (Pour information, article publié sur Mediapart, le 14 novembre 2014)

    http://i0.wp.com/paris-luttes.info/chroot/mediaslibres/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L614xH338/10446136_751522258217283_1549405653657690886_o-0014a-f9313.jpg?resize=614%2C3

    Mais rassurez vous, EELV votera la loi de finances qui est une loi de guerre sociale contre la population, Mediapart continuera à nous servir sa prose républicaine en prenant soin de distinguer « manifestants » et « casseurs ». La vie est ailleurs.

  • Ceci n’est pas une « bavure » « Le silence qui parle
    http://lesilencequiparle.unblog.fr/2014/11/13/ceci-nest-pas-une-bavure

    Le ministre a raison, mais pour d’autres raisons que celles invoquées. En effet, Rémi #Fraisse n’a pas été victime d’une #bavure. Pas plus ne l’ont été toutes celles et ceux qui, lors d’une manifestation, d’une interpellation ou d’une reconduite à la frontière, ont été mutilé-e-s par un tir de #flash-ball, électrocuté-e-s par un taser ou étouffé-e-s. Un lancer de grenade offensive, pas plus qu’un passage à tabac, n’est pas une erreur technique. La mort de Rémi Fraisse n’est pas une bavure, mais un événement qui doit être compris dans sa dimension politique. L’absence de mobilisation d’ampleur au lendemain de l’événement est un symptôme de la banalisation de la violence policière illégitime et de sa mise en acceptabilité croissante.(...)

    Toute relativisation de la violence policière est inacceptable. Face au ressassement médiatique des épouvantails, « casseurs », « black bloc » ou autre, rappelons que le « cassage de vitrine » ne justifie pas l’utilisation d’armes de guerre, qu’il n’y a pas d’équivalence entre un dégât matériel et un homicide ou une mutilation, et que dans les faits, les dits « casseurs » subissent en général des sanctions judiciaires autrement plus importantes que les responsables de la « violence légitime ».

    La mort de Remi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée sur un groupe de #manifestants, a de quoi susciter une large mobilisation collective, à laquelle on peut à bon droit associer le souvenir de toutes celles et ceux qui sont mort-e-s des mains de la « violence légitime », en rappelant que les migrant-e-s et les habitant-e-s des quartiers populaires y payent, depuis longtemps déjà, un lourd tribut en servant de cible banalisée d’une violence désormais étendue aux personnes qui contestent et désobéissent. L’atonie, la banalisation ou la justification de l’inacceptable mettent en péril l’institution même de la démocratie. Non, ceci n’est pas une bavure, et il serait fort regrettable que les #lycéen-n-es, qui ont commencé à briser cette atonie, ne soient pas suivis en grand nombre.

    • Aujourd’hui lors de la manif parisienne appelée par des lycéens, la seule intervention policière active a été le fait du #S.O (payé par ?) #SOS_racisme qui a tenté d’empêcher le cortège de sortir du parcours officiel, en gazant, matraques télescopiques à la main, avant de se faire balayer par la manif....

      Si il y eu « #bavure » à Sivens, c’est du fait que ce soit un jeune « intégré », écologiste, fils d’élu qui est mort. La victime aurait eu le moindre antécédent policier ou judiciaire, il aurait été possible de jouer la classique #séparation « manifestant démocratique » / « casseur » (reprise par l’intello flic Morin dans Le Monde, et tant d’autres). On ne peut pas tout programmer, voilà d’où vient une bonne part du trouble actuel, la grenade a tué quelqu’un qui n’aurait pas « dû » l’être. On a déjà vu ça dans les affaires de flash ball mutilant : il a des situations (« basanés », quartiers) où les faits peuvent être « naturalisé », sembler découler d’une évidence ( celle de la répression des classes dangereuses) et d’autres, où c’est plus compliqués de jouer d’un assentiment tacite...

    • Militarisation de Saint-Denis (#93) pour empêcher la mobilisation de la jeunesse des #quartiers_populaires
      https://nantes.indymedia.org/articles/30528

      A saint Denis, sur le trottoir, une flaque de sang est tout ce qui reste d’une arrestation violente, un jeune qui n’a sans doute pas plus de 16 ans s’est fait projeter au sol et matraquer au visage jusqu’à en devenir méconnaissable, avant d’être embarqué. Sur le trottoir d’en face, un lycéen réagit à ce qu’il vient de voir : « Moi je suis tranquille, qu’ils m’arrêtent pas sinon ils vont voir c’est quoi une émeute au cocktail molotov »

      Du côté du lycée pro ENNA, place du marché, les lycéens ne sont pas rentrés en cours. Devant la grille de leur lycée, la police montée, du haut de ses chevaux les provoque : « Viens, viens approche, tu vas voir » entend-on dire l’un d’entre eux à un lycéen qui s’indigne de leur présence.

      Encerclés, sous pression, les jeunes ne se laissent pas écraser ; ils occupent la place devant leur bahut et la cité universitaire du CROUS de St-Denis. C’est là que la cavalerie charge dans la foule, tandis que des flics en civil distribuent des coups de matraque et qu’on interpelle des mineurs tenus en joue par des fusils flashball.

      Un seuil a été franchi. Dans une partie du 93, d’Epinay à Saint-Ouen, à Stains, à St-Denis, dans les ghettos de Villiers-le-Bel, la jeunesse bouillonne. De provocations en provocations policières, alors que les lycéens dénonçaient leurs exactions impunies, nous voilà dans une ambiance d’émeute des banlieues.

    • Mobilisation lycéenne : les dessous d’un drôle de rassemblement
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/14/mobilisation-lyceenne-les-dessous-d-une-drole-de-mobilisation_4523756_3224.h

      Jeudi 13 novembre, un bon millier de lycéens parisiens ont tenté de défiler dans la capitale de la place de la Nation à la place d’Italie. Un kilomètre après son départ, le cortège s’est disloqué, miné par des agressions de jeunes souhaitant en découdre avec les forces de police . Ces derniers sont arrivés par les rues latérales et ont essayé de déborder le service d’ordre organisé majoritairement par des anciens de SOS Racisme.

      Ce qui s’est disloqué c’est la bande de vigiles payées par SOS race, la manif a continué et s’est terminé à la fac de Tobiac

      #intox (voir post supra)

      En fait les associations lycéennes et étudiantes sont préoccupées et ne savent plus trop comment se positionner. Dans l’esprit de beaucoup, jeudi était la journée test. Il s’agissait de voir comment le mouvement s’installait dans l’opinion lycéenne. La FIDL a appelé fortement, mais a été peu entendue. L’Union nationale des lycéens, UNL, ne pouvait pas prendre le risque de ne pas appeler, comme l’UNEF, l’organisation étudiante. Toutes deux étaient donc présentes mais peu engagées. Ce sont les équilibres entre associations qui se jouent là. Les années précédentes, l’UNL était plus active que la FIDL.

      On voit débarquer des pseudopodes (Unef à la fac de Rennes 2 et sur FR3, Fidl, sos race à Paris et ailleurs) d’un PS totalement coupé d’une population à laquelle il fait la guerre (austérité, expulsions, fabrication de la concurrence de chacun contre tous, etc.) chargés de prévenir de l’intérieur toute critique en actes de l’ordre actuel.

      Comme le dit clairement le Figaro "le gouvernement craint la #radicalisation du #mouvement et joue l’apaisement"
      http://seenthis.net/messages/312258#message312279

      #lameilleuredespolicesneportepasl'uniforme