• Face à des #Caf devenues des monstres numériques sans humanité, un collectif s’organise - Basta !
    https://basta.media/Face-a-des-CAF-devenues-des-monstres-numeriques-sans-humanite-un-collectif-

    Les personnes aux minimas sociaux témoignent de dysfonctionnements multiples dans les Caf, qui ont des conséquences dramatiques. Dans le même temps, les allocataires sont de plus en plus contrôlés. Un groupe d’associations veut que ça change.

    L’administration accuse les allocataires de fraude, mais c’est souvent aussi elle qui se trompe. « Catherine, 40 ans, handicapée, a une valve au cœur et vit avec l’allocation adulte handicapée (AAH). Elle a subi cinq contrôles de la Caf en 15 mois et demi. Elle découvre que ses droits sont suspendus sans aucune information préalable, ni information sur le motif de cette suspension.

    Chaque contrôle dure environ trois mois. Il faut trois mois supplémentaires pour rétablir les droits et verser un rappel, car la Caf est mal organisée et ne répond pas aux appels. Pendant toute cette durée elle ne perçoit aucune allocation et n’a aucune ressource. Elle doit se débrouiller en empruntant aux voisins et allant au Resto du cœur mais risque l’expulsion de son logement ».

    Mme X comprend que la Caf ne la reconnaît plus

    Quand on est allocataires du RSA ou de l’AAH, on peut aussi se retrouver sans aucune ressource parce que la Caf ne reconnaît plus votre nom. « Mme X bénéficie de l’AAH et des aides au logement, à deux ans de la retraite. En janvier 2019, le versement de toutes les aides de Mme X est suspendu sans explications. Grâce au travailleur social qui l’accompagne, Mme X comprend que la Caf ne la reconnaît plus.

    En effet, ayant divorcé, elle a repris son nom de jeune fille et la Caf pense verser l’AAH une mauvaise personne. Mme X a déjà fourni le document à sa Caf, mais celle-ci l’a égaré. Mme X envoie à nouveau le document. Ces démarches n’ont aucun effet sur les délais d’instruction et il leur est impossible d’obtenir un versement des aides, ne serait-ce que partiel. Mme X se retrouve sans ressources, contrainte à vivre de la mendicité autour de la Maison relais où elle est hébergée.

    Ce n’est que 12 mois après l’arrêt des versements que sa Caf valide finalement le document fourni par Mme X et procède à un rappel de tous ses droits. » Ce sont deux témoignages parmi les dizaines de ceux recueillis en quelques mois par le collectif citoyen « Changer de cap », qui se bat pour un service public plus humain et qui dénonce la numérisation à marche forcée des caisses d’allocations familiales (Caf).

    #Droits_sociaux #dématérialisation #allocataires #RSA #AAH #APL #classes_populaires #services_publics #contrôle #pauvreté

  • « PPDA, la chute d’un intouchable », sur France 2 : grandeur et décadence d’un Janus cathodique
    https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2022/04/28/ppda-la-chute-d-un-intouchable-sur-france-2-grandeur-et-decadence-d-un-janus


    Patrick Poivre d’Arvor présente, le 13 mars 1983, à Paris, une soirée sur les élections municipales de la chaîne Antenne 2. AFP

    « Complément d’enquête », sur France 2, consacre une émission à l’ex-vedette du « 20 heures » de TF1, Patrick Poivre d’Arvor, accusé de violences sexuelles par au moins vingt-sept femmes et visé par plus d’une dizaine de plaintes, dont certaines pour viols.

    il vient de porter plainte contre 16 femmes pour "diffamation" (avant de la retirer comme Darmanin et d’autres avant lui ?).
    pas un mot sur son faux entretien Faucon-Castro de 1991

    #journalisme #impunité #viol #violences_sexuelles #concurrence et #service_public

  • Ville du quart d’heure, ville des GAFA ?
    https://metropolitiques.eu/Ville-du-quart-d-heure-ville-des-GAFA.html

    Que cache le retour en grâce récent du thème de la ville du quart d’heure ? Mettant les discours à l’épreuve des faits, Marco Cremaschi souligne la menace d’un nouveau clivage social rendu possible par l’emprise croissante des GAFA sur les villes. Le mirage de la ville du quart d’heure fait florès en France. L’impulsion est venue du confinement du printemps 2020, qui a replacé au centre des #Débats le rêve de proximité tout en imposant un clivage entre les personnes travaillant à domicile (confinées dans Débats

    / #numérique, proximité, #urbanisme, #temps, #services_urbains

    #proximité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_cremaschi2.pdf

  • Ubisoft shuts down online services for over 90 older titles
    https://www.gamedeveloper.com/business/ubisoft-shuts-down-online-services-for-over-90-older-titles

    Ubisoft has switched off the online services for over 90 titles, including multiple entries in the Assassin’s Creed, Far Cry, Rainbow Six, Might & Magic, and Just Dance franchises.

    The vast majority of the games affected are older releases for PlayStation 3, Xbox 360, Wii, and Wii U, although there are some that remain available on PC.

    Ubisoft explained the online multiplayer services for all of the affected titles have now been shut down, but that all offline features remain available.

    […]

    “Unlockable content (ULC) such as maps and skins will also be disabled, meaning that you will no longer be able to unlock them. On PC, ULC will no longer be available even if it has been redeemed previously. On console, the ULC will continue to be available unless you reset your saved game files.”

    Avec la fermeture de la partie « en ligne » se pose le problème de la préservation et de l’archivage des jeux vidéo.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ubisoft #multijoueur #fermeture #service #en_ligne #console_playstation_3 #console_xbox_360 #console_wii #console_wii_u #jeu_vidéo_assassin_s_creed #jeu_vidéo_far_cry #jeu_vidéo_rainbow_six #jeu_vidéo_might_and_magic #jeu_vidéo_just_dance #ubisoft_connect #fermeture #abandon #fin_de_vie

  • L’invention du service public par le #droit
    https://laviedesidees.fr/Bosvieux-Onyekwelu-Croire-en-l-Etat.html

    À propos de : Charles Bosvieux-Onyekwelu, Croire en l’État. Une genèse de l’idée de service public en France (1873-1940), Éditions du Croquant. Analysant le Conseil d’État entre 1873 et 1940, Charles Bosvieux-Onyekwelu fait la genèse de l’idée de service public « à la française » et montre comment, grâce au droit, s’opère la légitimation de l’État sous la IIIe République.

    #Histoire #État #services_publics
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220414_servicepublic.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220414_servicepublic.pdf

  • Non remplacement des #professeurs (comment alerter les responsables, à imprimer et afficher devant les écoles)
    #services_publics #education_nationale #ecole #ecoles #education

    Action Unitaire FLASH QR-code - à destination des parents d’élèves | SNUipp-FSU 67 du Bas-Rhin
    https://67.snuipp.fr/spip.php?article7636

    Affiche QRcode non-remplacement - version1.2
    PDF - 150.1 ko
    Télécharger

    9 mars 2022

    Action Unitaire FLASH QR-code - à destination des #parents_d’élèves
    Non remplacement : ça suffit !

    https://framaforms.org/courrier-dalerte-non-remplacement-1638899435

    autre plateforme : FCPE :

    Ouyapacours
    https://ouyapacours.fcpe.asso.fr

  • #Pétition #CAF - Changer de cap
    https://changerdecap.net/petition-caf

    #Dématérialisation et #contrôles_discriminatoires :
    "Nous demandons le démantèlement des pratiques illégales des CAF"
    Le collectif Changer de Cap a initié un appel par le biais d’une tribune publiée le 5 avril 2022 par Basta ! 

    Cet #appel peut être signé par tous. Vous pouvez également le télécharger au format PDF.

    La #numérisation à marche forcée des #services_publics contribue à faire des #Caisses_d’Allocations_Familiales (CAF) un instrument de la mise en place d’une société de surveillance et de #pénalisation des plus #pauvres. Alors que la protection sociale est un droit universel depuis le Conseil national de la Résistance, les CAF développent une politique de plus en plus dure de contrôle des personnes en situation de précarité.

    Tous fichés…
    Plus de 1 000 données par personne sont collectées pour 13 millions de foyers[1], grâce à l’interconnexion de dizaines de fichiers administratifs (impôts, éducation, police, justice…) Les contrôleurs ont en outre le pouvoir de consulter nos comptes bancaires, nos factures de téléphone et d’énergie… Toutes ces données sont traitées à notre insu.

    Chaque allocataire fait l’objet d’un profilage établi par un logiciel, mais selon des variables définies par des décisions humaines. Des algorithmes déterminent des « scores de risque » de fraude, qui débouchent sur un véritable harcèlement des personnes en difficulté. Sont qualifiés de « risque » les variations de revenus, les situations familiales atypiques, la naissance hors de France… Il en résulte un ciblage des contrôles sur les personnes précaires, handicapées ou vulnérables.

    Plus de 32 millions de contrôles automatisés ont été réalisés par les CAF en 2020. Les témoignages collectés confirment la concentration de ces contrôles sur les femmes seules avec enfants, les chômeurs, des personnes handicapées, d’origine étrangère….

    Des contrôles indignes et illégaux
    Les méthodes de contrôle sont tout aussi inacceptables. La plupart de ces contrôles sont déclenchés automatiquement, sans en informer les allocataires et parfois sans notification, ce qui est contraire à la loi. Juridiquement la fraude doit être intentionnelle, mais ici les incompréhensions, les difficultés face au numérique, les erreurs, y compris celles des CAF, sont assimilées à de la fraude[2].

    Les procès-verbaux sont remplacés au mieux par des notifications sommaires, qui ne précisent ni les modalités de calcul de l’indu, ni les délais de réponse, ni les voies de recours. Dans de nombreux cas, les allocations sont suspendues pendant toute la durée du contrôle, sans respect du reste à vivre légalement imposé à tous les créanciers. Les contrôleurs sont pourtant dotés de larges pouvoirs juridiques et d’investigation, mais le calcul de leur prime d’intéressement dépend du montant des indus frauduleux détectés.

    Ces dérives sont amplifiées par la désorganisation des CAF, suite à la numérisation et aux réductions d’effectifs. Les allocataires connaissent de nombreux retards, des erreurs, des versements à tort, des absences de réponses, l’impossibilité de trouver un interlocuteur. On imagine le mal-être et la dégradation des conditions de travail des agents soucieux de défendre un service public humain.

    Les conséquences de telles orientations sont dévastatrices sur le plan social. La Fondation Abbé Pierre montre comment des familles ont été expulsées suite à des recouvrements qui ne tenaient pas compte du reste à vivre[3]. Rappelons que 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, que 12 % des Français souffrent de difficultés psychiques. L’action présente de la CAF y contribue, comme le montrent les témoignages recueillis.

    Une police et une justice parallèles
    Ainsi, à la faveur de la numérisation, une police et une justice numérique parallèles se mettent en place, insensibles à des situations humaines parfois dramatiques. Ces pratiques ne respectent pas les principes fondamentaux du droit, et sont entachées d’illégalité[4]. Elles découlent de la convention d’objectifs et de gestion 2018-2022 de la CNAF qui assimile les CAF à des entreprises et considère les prestations sociales comme des coûts à réduire. Tout en pratiquant en permanence le double langage, le pouvoir politique considère toujours « qu’on met un pognon de dingue dans des minima sociaux ».

    Transparence, légalité, solidarité
    On ne peut que s’inquiéter de l’intention de l’actuel président, s’il est réélu, de généraliser le versement automatique des aides sociales. S’il s’agit d’étendre ce type de pratiques, ce projet de maltraitance institutionnelle est inacceptable et monstrueux.

    *

    C’est pourquoi nous demandons le démantèlement des pratiques illégales qui se sont développées, l’instauration de sanctions contre ceux qui les ordonnent délibérément et un retour aux missions fondatrices de la Sécurité sociale et des services publics, dans une logique de confiance et de solidarité.

    Toute la transparence doit être faite sur la récolte et le traitement des données personnelles des allocataires par la CAF, ainsi que sur le rôle des logiciels et des algorithmes dans la prise de décision.

    Il est indispensable de remettre les humains au cœur du service public, tout particulièrement dans les CAF, et de faire du numérique un outil pour rendre effectif l’accès de chacun à ses droits sociaux, tout en respectant son intimité.

    [1] Vincent Dubois, Contrôler les assistés, Raisons d’agir, 2020, p. 257.

    [2] Comme le soulignait le Défenseur des Droite dès 20217 : lutte contre la fraude aux prestations sociales : à quel prix pour les usagers ? Voir ici

    [3] Fondation Abbé Pierre, 2020, Prestations sociales de la CAF et logement. Enquête sur les freins rencontrés 2020. Voir ici

    [4] Cabinet DBKM. Incompatibilité des mesures nationales de lutte contre la fraude aux prestations sociales avec le Pacte des droits civils et politiques. Rapport au comité des droits de l’homme des Nations unies (voir ici)

  • mckinsey en-marche, la France déglinguée - Les Bons Calculs Economiques
    https://www.campuslille.com/index.php/entry/mckinsey-en-marche-la-france-deglinguee-les-bons-calculs-economiques

    Les mensonges d’Emmanuel Macron sur le bilan de son quinquennat. 5 années de déglingue économique, en France. Le bourrage de crâne sur l’évolution de notre monde capitaliste, et notamment la question de la Russie.

    https://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/BCE220406.mp3

    Criminalité : Il se fait voler sa montre à 350.000 euros.
    Inflation : Les pommes de terre deviennent trop chères à cuire en Angleterre.
    Topo sur les mesures contre la Russie - Inflation - gaz - nucléaire
    L’actionnaire d’abord.
    Les mensonges en continu d’émmanuel macron.
    mcKinsey, qui sont les véritables clients ?
    Wasquehal : Les vieux.
    Auchan, ma vie avec les consultants. Témoignage. (Harcèlement, violence)
    Topo sur les élections.
    Le PCF et les jours heureux de Damart https://www.damart.fr/jours-heureux
    A propos de l’apprentissage.
    Les sociétés du cac40, leur évolution.

    https://www.youtube.com/watch?v=JJp29XWE5Tg

  • #Belgique : L’Afsca rappelle cinq produits chocolatés de la marque Ferrero pour cause de salmonelle Belga

    L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) rappelle plusieurs produits chocolatés de la marque Ferrero en raison de la présence de la bactérie salmonelle. Les produits en question ont été fabriqués dans l’usine Ferrero d’Arlon.

    Il s’agit des Kinder Surprise 20g et 3x20g avec une date de durabilité minimale (DDM) comprise entre le 11/07/22 et le 7/10/22 ; des Kinder Surprise Maxi avec une DDM comprise entre le 10/08/22 et le 10/09/22 ; des Schoko Bons avec une DDM comprise entre le 10/08/22 et le 10/09/22 et des Kinder Mini Eggs avec une DDM comprise entre le 10/08/22 et le 10/09/22. 

    L’Afsca demande de ne pas consommer ces friandises et de les ramener au point de vente.

    L’Afsca dit effectuer des contrôles supplémentaires au niveau de la société Ferrero en Belgique à la suite de la découverte d’une série de foyers de salmonelles en Europe. Une enquête a montré que les célèbres œufs en chocolat « Kinder Surprise » de Ferrero étaient un produit suspect.

    La suite : https://www.rtbf.be/article/l-afsca-rappelle-cinq-produits-chocolates-de-la-marque-ferrero-pour-cause-de-sa

    #santé #salmonelles #alimentation #bactéries #agroalimentaire #salmonelle #multinationales #en_vedette #enfants #Kinder #Kinder_surprise

    • Faisons Wasquehal (59290) En Marche ! Les vielles et les vieux, se démerdent
      Nous traversons des temps troublés où le devoir de solidarité s’impose à chacun. Le misérable sort réservé aux résidents d’Ehpad du groupe #ORPEA a choqué les Français. Aussi nous souhaitions vous partager notre émotion quant à la suppression par la mairie du service d’aide à domicile de la mairie de Wasquehal, pour nos aînés.

      Ces derniers doivent dorénavant trouver auprès de prestataires privés les services assurés jusque-là par la municipalité.

      C’est donc la fin d’une relation privilégiée, tissée depuis plusieurs années avec les agents de la mairie, véritable rempart contre l’isolement.

      Aujourd’hui il s’agit d’une simple prestation de ménage, déshumanisée, avec des interlocuteurs différents chaque semaine.

      Nos aînés doivent avancer des sommes souvent hors de portée de leur modeste retraite, avant des remboursements tardifs qui aggravent des situations économiques déjà fragiles.

      Aussi pour toutes ces raisons, et devant les demandes de bénéficiaires et d’agents écœurés de ce gâchis, les élus de XXX demandent le rétablissement de ce service municipal essentiel.

      Une mairie (dont la maire est Madame Stéphanie Ducret) ne peut se débarrasser de telles missions au nom d’une logique libérale et financière. Nos aînés méritent notre effort et notre solidarité.
      Cécile Chalmin, Benoit Tirmarche, Maxime Vieville

      #Wasquehal #services_municipaux #Mairie

  • Le modèle grenoblois dans « Le Monde »
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1661

    Le Monde du 15 mars 2022 publie un article sur « le modèle grenoblois » ayant inspiré les pôles de compétitivité, en raison des « liens étroits et anciens entre chercheurs et gouvernance locale ». Le président de la métropole, Christophe Ferrari (ex-PS et chimiste universitaire) confirme une fois de plus ce que nous avons exposé dans « Le laboratoire grenoblois » en 2002 (ici), Sous le soleil de l’innovation, rien que du nouveau ! (aux éditions l’Echappée en 2013 - ici), ou « Retour à Grenopolis » en 2020 (là). Pour lire l’article du Monde, ouvrir le document ci-dessous. #Service_compris

    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/le_monde_15_03_22.pdf

  • « Le 8 mars, je ferai grève pour une véritable politique féministe » Maartje De Vries
    https://www.solidaire.org/articles/le-8-mars-je-ferai-greve-pour-une-veritable-politique-feministe

    « Solidarité avec toutes les femmes du monde. » Le 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, ce mot d’ordre retentira de la Belgique à l’Afrique du Sud, des États-Unis à l’Inde. Partout dans le monde, les femmes descendent dans la rue pour défendre leurs droits, pour l’égalité des salaires, pour des services publics forts, pour les droits à disposer de leur corps. Elles s’opposent à une droite émergente qui cherche à imposer une image conservatrice des femmes. Maartje De Vries, présidente de Marianne, mouvement de femmes du PTB, explique pourquoi elle participera à cette journée.

    Une vraie politique féministe donne de l’oxygène aux femmes sur le plan économique
    Anaïs travaille en tant qu’aide-ménagère. Aujourd’hui, elle est payée 11,48 euros de l’heure. Au bout de quatre ans de service, son salaire horaire passera à 12,30 euros. C’est le maximum. Elle est célibataire et mère d’une fille en bas âge. Elle a beaucoup de mal à joindre les deux bouts sur le plan financier. Avec ses collègues, Anaïs se bat depuis plusieurs mois pour obtenir une augmentation de salaire et une indemnité kilométrique plus élevée. La grande entreprise de titres-services pour laquelle elle travaille réalise d’énormes bénéfices, mais il est impossible d’obtenir une véritable augmentation de salaire. Pour elle et ses collègues, il s’agit d’une lutte constante pour arriver à la fin du mois. Ces propos d’une militante décrivent bien la situation : « Pendant que nos patrons font des millions de bénéfices, je ne sais pas si je pourrai servir un repas chaud sur la table à la fin du mois... »

    Travailler dur mais ne pas gagner assez pour joindre les deux bouts, cette situation est probablement familière à de nombreuses femmes. Outre le nettoyage, on le voit aussi dans la vente, les soins, la garde d’enfants, etc. Les femmes sont, en effet, surreprésentées dans les secteurs où les salaires sont les plus bas et les contrats précaires. Cette situation entraîne une grande disparité de revenus et explique en partie l’écart salarial entre les femmes et les hommes. Celui-ci se maintient actuellement à 22,7 %.

    Ce sont également ces secteurs qui ont continué à fonctionner pendant la pandémie. Ce travail, souvent invisible et sous-estimé, est soudain devenu essentiel. « Essentiel » oui, mais pas mieux rémunéré pour autant. Au contraire, selon l’Organisation internationale du travail (OIT), la Belgique fait partie des pays où les femmes ont subi le plus de pertes de salaire par rapport aux hommes. C’est ce qui ressort d’un rapport sur l’impact de la crise du Covid sur les femmes, préparé par le Sénat en octobre 2021. Le gouvernement n’a pas procédé à une évaluation des mesures socio-économiques visant à contenir la pandémie selon le genre. Et les femmes en paient le prix fort.

    Cʼest le moment d’augmenter le pouvoir d’achat. Mais, alors que nous payons désormais beaucoup plus cher à la caisse et à la pompe à essence, que nous devons avaler des factures d’énergie insensées, le gouvernement, lui, continue d’insister sur la norme salariale, la loi qui bloque toute augmentation des salaires. En outre, le salaire minimum n’a toujours pas été porté à 14 euros de l’heure. Or, une telle augmentation ferait une grande différence pour beaucoup de travailleuses des secteurs à bas salaires. Une véritable politique féministe donne de l’oxygène financier aux femmes par le biais de négociations salariales libres et d’un salaire horaire minimum de 14 euros. C’est une bonne chose pour tout le monde et surtout pour les femmes.

    Une vraie politique féministe ne se repose pas sur les femmes
    Pénurie de services de garderie, crèches beaucoup trop chères ou qui ne trouvent plus de personnel, maisons de repos qui font faillite ou doivent fermer à cause d’abus, résidents qui doivent payer des sommes astronomiques chaque mois, personnel qui se tue à la tâche et qui reste en sous-effectif pour fournir les soins nécessaires. La privatisation et la logique de marché se sont emparées du secteur des soins. Cette situation est mauvaise pour la qualité, l’accessibilité, le coût et les conditions de travail.

    Pourtant, ces services jouent un rôle important dans la vie des travailleuses. Pourquoi ? Près de la moitié des femmes travaillent à temps partiel. L’une des raisons étant que les femmes doivent encore assumer la majeure part des tâches dans le domaine des soins et du ménage : tâches ménagères, garde des enfants, des personnes âgées, des malades, des personnes sans défense... la liste est interminable. La pandémie a remis la situation des femmes à l’avant-plan. Les femmes ont été encore plus sollicitées dans le domaine des soins et ont été mises à rude épreuve par la fermeture des écoles et des crèches. Si ces services font défaut, s’ils sont trop chers ou inaccessibles, ces tâches reviendront aux familles et donc principalement aux femmes.

    Prenons l’exemple de Christiane, qui n’a pu reprendre le travail que six mois après son accouchement. Avant cela, il n’y avait pas de place pour son fils à la crèche, et les premiers mois, elle n’a même pas pu y accéder à plein temps. Les grands-parents viennent à la rescousse un jour par semaine, pour le reste, elle est obligée de prendre un congé parental. Ou Leila, qui s’occupe de son père qui ne peut plus vivre de manière autonome. Une maison de repos ou un appartement spécialisé est inabordable. Leila tente alors de garder son père à la maison le plus longtemps possible et, comme Christiane, en paie le prix. Pour eux, ces tâches supplémentaires signifient moins d’emploi rémunéré et donc moins de revenus.

    Les femmes ont donc beaucoup à gagner de services publics forts, de qualité et accessibles. Lors de la dernière édition de ManiFiesta, j’ai interviewé Kristen Ghodsee, professeure américaine, autrice du livre « Pourquoi les femmes ont une meilleure vie sexuelle sous le socialisme ? ». Elle y décrit l’importance de services publics forts dans l’émancipation des femmes. Les services collectifs prennent en charge de nombreuses tâches qui sont aujourd’hui effectuées par la famille et donc souvent par les femmes. Cela permet aux femmes dʼavoir accès à une carrière complète en pouvant concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale.

    Investir dans des services publics de qualité, accessibles et abordables, qui créent également de bonnes conditions de travail et de rémunération, est un choix politique. Le gouvernement ne fait pas ce choix. Il choisit de laisser le plus possible au secteur privé et de diriger ce qui reste dans une logique d’efficacité et de profit. Cela rend souvent le service coûteux et inaccessible, de sorte qu’une grande partie de la charge des soins retombe sur les femmes. Une véritable politique féministe ne se fait pas en remettant toujours plus de travail sur le dos des femmes, mais investit dans des services publics forts.

    Une véritable politique féministe protège les femmes contre la violence
    Au moment où j’écris ces lignes, le sixième féminicide de cette année a été confirmé. À Liège, des centaines de jeunes ont manifesté contre la violence sexuelle après le viol brutal d’une jeune fille de 15 ans. Ces derniers mois, cette problématique a connu une couverture médiatique importante. Les plaintes se sont succédé concernant des comportements sexuellement transgressifs dans la vie nocturne, dans les magasins, dans les universités, dans le secteur culturel. Selon un rapport du Comité P, la police manquerait de moyens et de formation pour traiter correctement les plaintes pour violence intra-familiale. Le rapport du Sénat montre que la crise du Covid s’est accompagnée d’une hausse de la violence. En bref, notre société est aux prises avec un problème profondément ancré. D’autre part, le gouvernement Vivaldi fait preuve d’une gestion lente et fragmentée.

    Il a fallu un an et demi à lʼécologiste Sarah Schlitz, secrétaire d’État à l’Égalité des genres, pour mettre sur papier un « plan d’action national contre la violence sexiste ». Après avoir annoncé qu’il était prêt en août, il a fallu attendre novembre pour qu’il soit finalement rendu public. Quant aux modalités de mise en œuvre et aux budgets qui seront affectés, c’est toujours le flou le plus complet. 2,5 millions dʼeuros par an, c’est ce qu’a annoncé la secrétaire d’État. Mais comment cet argent sera-t-il affecté ? Et quelle contribution supplémentaire les autres ministères sont-ils prêts à mettre sur la table ? Rien n’est encore clair. Cependant, nous savons tous qu’un plan dépourvu de moyens suffisants nʼaura aucun effet. Le 8 mars, je me joindrai à la grève pour une vraie politique contre les violences faites aux femmes, avec une approche large allant de la prévention à l’accompagnement des victimes, au suivi des auteurs, etc. Parce qu’une véritable politique féministe est une politique qui protège les femmes contre les violences.

    #Femmes #Luttes #Féminisme #Belgique #Marché #Gréve #Services_publics #Salaires #Egalité

  • Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administré-e-s
    https://solidaires.org/Manifeste-pour-un-service-public-plus-humain-et-ouvert-a-ses-administre-

    Nous, associations de défense des droits humains et organisations agissant en solidarité avec les personnes, françaises ou étrangères, en situation de grande précarité, tirons la sonnette d’alarme quant à certains impacts négatifs de la dématérialisation des services publics sur l’accès aux droits.

    Le numérique occupe une place croissante pour l’accès au service public dans des domaines divers allant de la fiscalité à la protection sociale, en passant par les documents d’identité ou les titres de séjour. Or, si la dématérialisation des démarches administratives peut simplifier les démarches pour de nombreuses personnes, elle peut aussi être une source majeure d’entrave à l’accès aux droits pour d’autres. Ses effets délétères sont connus et très documentés par nos organisations, mais également par le Défenseur des droits dont le rapport “Dématérialisation et inégalités d’accès aux services publics” soulignait en janvier 2019 le “risque de recul de l’accès aux droits et d’exclusion pour nombre” d’usagers et usagères. C’est précisément, aujourd’hui, le constat fait sur le terrain par nos différentes organisations.

    #service_public #dématérialisation #précarité_numérique #exclusion

  • Services publics, un enjeu pour l’égalité entre les hommes et les femmes

    Des services publics en crise

    Depuis 2019 et le développement de la pandémie, la fragilité de notre système de santé mais aussi celle de l’Éducation nationale, de la prise en charge des personnes dépendantes ont été révélées au grand jour, même si de fait ces dégradations remontent à plusieurs décennies. Depuis les années 1990 en effet, dans le cadre des politiques néolibérales adoptées à Bruxelles avec le soutien actif des pays membres de l’Union européenne, une des obsessions majeures des gouvernements a été de réduire les activités couvertes par le secteur public, pour en ouvrir le champ – et les opportunités de profit – au secteur privé, et ce, au nom du dogme de l’efficacité du marché par la dite « concurrence libre et non faussée ». Des normes ont ainsi été instaurées pour limiter les dépenses publiques. Des entreprises publiques ont été privatisées ou ouvertes à la concurrence.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/02/21/services-publics-un-enjeu-pour-legalite-entre-les-homme

    #féminisme #servicepublic #égalité

  • Ihre sichere Videokonferenz - kostenlos und ohne Anmeldung
    https://sichere-videokonferenz.de

    Voici un système gratuir pubiquement accessible basé sur Jitsi. Pas encore testé mais j’ai une bonne impression du service et des conditions d’utilisation. C’est en allemand, mais enfin, c’est Jitsi, alors ...

    Deutscher Anbieter
    Mit Rechenzentrum in Deutschland
    Datenschutzkonform
    Keine Speicherung von Verbindungsdaten und Konferenzinhalten
    100% Kostenlos
    Wir verdienen Geld über Spenden und mit ausgewählten B2B White Label Kunden
    Keine Anmeldung
    Die Videokonferenz ist anonym, daher benötigen wir keine Daten von Ihnen

    #conférence_vidéo #service_gratuit

  • Appel pour un printemps des services publics

    Face à la crise sanitaire, notre pays et notre système de santé n’ont tenu qu’à un fil. Au dévouement des infirmier·e·s, des aides-soignant·e·s, des médecins de l’hôpital public, parfois épuisés. Au sens du devoir des enseignant·e·s de l’école publique, qui ont accueilli les enfants dans des conditions kafkaïennes. A l’abnégation des agent·e·s des transports publics, du nettoyage, aux travailleurs et aux travailleuses sociales. La liste est longue, de ces agent·e·s et services publics grâce auxquels le pire a été évité.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/02/18/appel-pour-un-printemps-des-services-publics

    #france #servicepublic

  • Le recours aux services publics numériques peut vite devenir compliqué : l’inquiétude de la Défenseure des droits
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/02/15/dematerialisation-des-services-publics-l-alerte-de-la-defenseure-des-droits_


    Deux usagers en rendez-vous avec un agent d’un espace France services, à Ernée (Mayenne), le 20 janvier 2022.
    LOUISE QUIGNON POUR « LE MONDE »

    Le rapport de l’autorité indépendante critique la numérisation « à marche forcée » des services de l’Etat et plaide pour une solution alternative, à l’attention des personnes qui n’ont pas Internet ou n’en maîtrisent pas l’accès.

    Numériser les services publics, c’est « une chance », reconnaît Claire Hédon, mais, avertit la Défenseure des droits, il ne faut pas oublier ceux qui n’y arrivent pas.

    Chacun devrait pouvoir contourner Internet s’il le souhaite. Voilà, en substance, l’alerte lancée par le rapport publié mercredi 16 février par l’autorité indépendante chargée de veiller au respect des droits des citoyens.

    Le document est en réalité un rapport de suivi. Car l’institution avait déjà attiré l’attention du gouvernement, il y a trois ans, sur les risques liés à la dématérialisation des services publics. C’est un objectif constant du quinquennat d’Emmanuel Macron : numériser les 250 démarches les plus utilisées par les Français d’ici à la fin 2022. En 2021, 86 % l’étaient, selon le ministère de la transformation et de la fonction publique.

    Trois ans après, il y a certes eu « parfois des progrès ». « Depuis cette date, reconnaît Claire Hédon, les pouvoirs publics semblent avoir pris conscience des risques que faisait courir à un grand nombre de nos concitoyens une dématérialisation engagée à marche forcée. » Elle rappelle l’effort consenti en faveur « des personnes en situation de vulnérabilité numérique », ou de l’ouverture d’espaces France services, rassemblant en un seul lieu les principaux services publics. Il y en a plus de deux mille, à ce jour.

    Il n’en reste pas moins, note-t-elle, que « le nombre d’alertes et de réclamations liées à la dématérialisation ne fléchit pas, voire augmente ». La Défenseure des droits ne cache pas son inquiétude : « On observe un éloignement des services publics du fait de la dématérialisation », souligne-t-elle. Les délégués de la Défenseure sur le territoire évoquent « des réclamants de plus en plus nombreux, mais aussi de plus en plus désespérés, parfois même révoltés, par le sort que les administrations leur infligent ». Certains usagers sont particulièrement vulnérables : les handicapés, les personnes âgées, les détenus ou les étrangers, par exemple.

    Un « insidieux glissement »
    Quand tout se fait sur Internet, et qu’il n’est pas possible de joindre un fonctionnaire, le recours au service public peut vite tourner au casse-tête, voire au cauchemar. Il y a toujours, dans le pays, treize millions de personnes qui peinent avec le numérique ; selon l’institution, 22 % des Français ne disposent chez eux ni d’un ordinateur ni d’une tablette. Et près d’un quart d’entre eux considèrent qu’ils vivent dans un territoire délaissé par les pouvoirs publics.

    Claire Hédon ne manque pas d’exemples. Elle cite le cas de ce monsieur de 80 ans qui n’avait pas de smartphone, et n’avait pas pu prendre de billet dans une gare sans agent. « Il a été considéré comme étant en fraude, raconte Claire Hédon, et a écopé d’une amende de 50 euros quand le billet coûtait 3,50 euros… » Elle évoque encore l’exemple d’une personne ayant perdu son revenu de solidarité active parce qu’elle n’avait pu effectuer sa déclaration trimestrielle de revenus dans l’espace France services, car celui-ci était fermé pendant l’été. « C’est fou qu’elle ait été rayée des listes sans que personne n’ait pris contact avec elle pour savoir ce qui se passait », s’insurge la Défenseure. Et les agents publics ne sont pas en cause, tient-elle à souligner. « Ils cherchent à bien faire, insiste Mme Hédon. Eux-mêmes sont en souffrance pour ne pas pouvoir bien répondre aux usagers. »

    • Le problème demeure, donc. Le fait que les démarches à effectuer pour obtenir une aide à la rénovation énergétique, MaPrimeRénov’, soient totalement dématérialisées est par exemple « un mauvais signal », considère Claire Hédon.
      Et, au-delà de ces cas ponctuels, la Défenseure des droits dénonce une tendance de fond, un « insidieux glissement » : on demande dorénavant à l’usager de s’adapter au service public, alors que ce devrait être l’inverse. La finalité de la numérisation, si elle permet certes de faire des économies, « c’est d’améliorer le service rendu aux usagers et pas de le compliquer », rappelle-t-elle, déplorant que les suppressions de postes de fonctionnaire entraînées par la dématérialisation aient été « trop rapides ».
      Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Est-ce qu’il n’y a pas un être humain derrière cette machinerie ? » : au secours des naufragés de la start-up nation
      Claire Hédon demande donc instamment qu’il soit toujours possible d’appeler ou de rencontrer un agent. Elle insiste sur « le maintien systématique d’un accès alternatif et la possibilité d’un accompagnement suffisamment proche, compétent et disponible », quitte à recourir à la loi si nécessaire.
      Car au-delà, la question, rappelle-t-elle, c’est « quel service public on veut ». « Et il y a un travail à faire sur la question du droit à la connexion », prévient-elle.

      #dématérialisation #services_publics

  • « Les services publics sont notre avenir, leur réinvention est primordiale » : le plaidoyer de 400 citoyens
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/02/14/les-services-publics-sont-notre-avenir-leur-reinvention-est-primordiale-le-p

    Quand les citoyens et les citoyennes participent à la construction, la définition et l’objectif des services publics, on peut penser qu’ils et elles les conçoivent comme des communs, susceptible d’être retiré des mains des technocrates, des managers et autres cabinets d’audit et de conseil. J’ai signé ce texte, qui me semble marquer une nouvelle orientation dans la conception même du service public et de son contrôle citoyen.

    L’accès de tous aux droits fondamentaux se dégrade, s’alarment, dans une tribune au « Monde », des militants associatifs, des membres de collectifs d’agents publics, des syndicalistes et des personnalités de la culture.

    Tribune. Face à la crise sanitaire, notre pays et notre système de santé n’ont tenu qu’à un fil. Au dévouement des infirmiers, des aides-soignants, des médecins de l’hôpital public, parfois épuisés. Au sens du devoir des enseignantes et enseignants de l’école publique, qui ont accueilli les enfants dans des conditions kafkaïennes. A l’abnégation des agents des transports publics, du nettoyage, aux travailleurs et aux travailleuses sociales. La liste est longue, de ces agents et services publics grâce auxquels le pire a été évité.

    Tiennent-ils encore, tiennent-ils vraiment ? Ces services publics qui font notre quotidien se dégradent depuis des années, et avec eux l’accès aux droits fondamentaux. Les premiers à en souffrir ont été les personnes les plus démunies ou en situation de handicap. Puis, les habitants des quartiers populaires ou des territoires ruraux qui ont subi les reculs en cascade : bureau de poste fermé, puis centre des finances publiques fermé, puis classes de primaire fermées, etc. Cet effondrement touche maintenant l’ensemble de la société – sauf peut-être ceux que la grande richesse met à l’abri.

    Nous, citoyennes et citoyens, militantes et militants associatifs et syndicaux, agents des services publics, alertons : nos services publics ont atteint un point de rupture historique, avec la population, avec leurs agents et avec l’avenir. Rupture avec la population, d’abord. Qui voit les services publics devenir maltraitants : les délais de jugement augmentent, le surtravail des agents ne suffit plus à compenser leur manque de moyens, des guichets ferment tandis que progresse une dématérialisation à marche forcée.

    Rupture avec leurs agents, ensuite. Le rationnement de leur temps auprès des usagers rend leur mission impossible. Le mouvement perpétuel des « réformes managériales » désorganise les services. Et lorsqu’ils alertent, ils ont l’impression de prêcher dans le désert, voire sont sanctionnés.

    Rupture avec l’avenir, enfin. Quand la lutte contre le réchauffement climatique, quand la formation de la jeunesse ou la prise en charge humaine des personnes âgées sont subordonnées à des objectifs budgétaires et, de fait, sacrifiées.
    Le fruit de conquêtes sociales

    Les services publics sont le socle de notre quotidien. Ils proviennent des conquêtes sociales et des choix politiques des générations précédentes, du Conseil national de la résistance à la mise en place de la Sécurité sociale, de la nationalisation de la SNCF à la création du service public de l’emploi. De la même façon, leur dégradation résulte de choix politiques. Et des prises de décisions sont possibles pour reconstruire les services publics qu’il nous faut. Les axes du renouveau, nous les connaissons : l’accès de chacune et chacun, sur tout le territoire, à tous les services publics et l’égalité de traitement ; la capacité donnée aux agents de rendre un service de qualité ; la définition collective des besoins.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés « C’est un pansement sur une hémorragie » : les conseillers numériques en première ligne de la dématérialisation des services publics

    Il faut davantage de services publics et il faut qu’ils soient renouvelés. Les entreprises, associations ou collectifs de toutes sortes, si indispensables et efficaces soient-ils, ne sauraient remplacer des services publics, propriété de toutes et de tous. Ces derniers doivent être orientés par la délibération collective, ne devoir de dividendes à personne, et chercher continuellement à répondre et à anticiper les besoins actuels et de long terme.

    On nous oppose leur coût trop élevé ? Sans eux : pas d’économie, pas d’emploi, pas d’industrie. Sans infrastructures, sans réglementation, sans éducation : pas de relocalisations, pas de circuits courts, pas de virage écologique. Sans services publics : des services privatisés plus onéreux, plus inégalitaires, plus excluants.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Les enjeux d’efficacité et d’égalité plaident pour un renforcement du service public »

    Les services publics sont notre avenir. Nous avons besoin de services d’énergie, de transport et d’aménagement publics pour faire face à la crise climatique et à ses conséquences. Nous avons besoin d’une information publique, d’une justice de qualité et d’une recherche indépendante pour apaiser la défiance à l’égard de notre démocratie. Nous avons besoin d’une protection de l’enfance, d’une école égalitaire et d’une université publique pour permettre l’émancipation de la jeunesse. Nous avons besoin d’un service public de santé pour garantir l’accès de proximité à un haut niveau de prévention et à des soins de qualité.

    Nous avons besoin d’une Sécurité sociale forte, d’un service public de l’alimentation et du logement pour affronter la faim et la pauvreté. Nous avons besoin de services publics formés pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles et pour lutter contre toutes les formes de racisme et de discrimination. Nous avons besoin des services publics de la culture ou du sport pour faire société. La liberté, l’égalité, la fraternité, supposent les services publics.

    Prise de conscience

    Nous, jeunes générations qui voulons grandir sur une planète habitable, savons que la protection du climat nécessite des manières nouvelles de décider et d’intervenir en commun. Nous, usagers et usagères des services publics, qui les voyons s’éloigner chaque jour davantage de nos besoins quotidiens, souhaitons prendre toute notre part dans leur reconstruction.

    Nous, agents et agentes du service public, ne voulons plus avoir honte du service dans lequel nous sommes parfois contraints d’exercer et voulons retrouver la fierté de nos métiers. Nous, citoyennes et citoyens aux engagements différents, appelons à cette prise de conscience urgente : les services publics ont été gravement délabrés ; leur réinvention est primordiale. Elle doit irriguer tout projet démocratique, écologique et solidaire.

    Les services publics craquent, leurs usagers craquent, leurs agents et agentes aussi, et pourtant, jamais nous n’avons eu autant conscience de leur importance. C’est pourquoi nous appelons à construire ensemble un printemps des services publics, d’échanges, de débats et d’interpellation. Nous affirmons que notre avenir est impossible sans une sauvegarde et une refonte des services publics : ils doivent s’organiser à partir des besoins actuels et futurs des populations et de la planète et nous allons, en commun, y travailler.

    Clotilde Bato, présidente de Notre affaire à tous ; Arnaud Bontemps, porte-parole Nos services publics ; Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade ; Annie Ernaux, écrivaine ; Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde ; Murielle Guilbert, déléguée générale de l’union syndicale Solidaires ; Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT ; Olivier Milleron, porte-parole du Collectif inter-hôpitaux ; Willy Pelletier, sociologue ; Olivier Py, directeur du festival d’Avignon ; Kim Reuflet, présidente du Syndicat de la magistrature ; Benoît Teste, secrétaire général de la FSU. Liste complète à retrouver sur le site Https://printempsdesservicespublics.fr

    Collectif

    #Service_public #Communs

  • Toujours le mammouth
    https://laviedesidees.fr/Toujours-le-mammouth.html

    À propos de : Émilien Ruiz, Trop de #fonctionnaires ? Histoire d’une obsession française (XIXe-XXIe siècle), Fayard. La réduction du nombre des fonctionnaires revient à chaque élection. Pourquoi cet antifonctionnarisme, alors même qu’on vante le service public ? Pourquoi une telle hostilité, alors même qu’une fois les campagnes électorales passées, elle est rarement suivie d’effet ?

    #Société #libéralisme #services_publics
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220208_fonctionnaires-2.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220208_fonctionnaires.pdf

  • L’#Algérie sous #Vichy

    De l’été 1940 à l’été 1943, l’#Algérie_française se donne avec enthousiasme à la révolution nationale voulue par #Pétain. Ce dont de nombreux Européens d’Algérie rêvent depuis longtemps s’accomplit : rétablissement de l’#ordre_colonial, mise au pas des populations et abrogation du #décret_Crémieux qui, en 1870, avait fait des Juifs d’Algérie des citoyens français.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/64265_0

    #WWII #seconde_guerre_mondiale #histoire #Juifs #antisémitisme #Maréchal_Pétain #collaborationnisme #impérialisme #France #Georges_Hardy #général_Weygand #Maxime_Weygand #Juifs_d'Algérie #déchéance_de_nationalité #licenciement #citoyenneté #exclusion_scolaire #Juifs_indigènes #catégorisation #Italiens_d'Algérie #indigènes #extrême_droite #Edouard_Drumont #Drumont #émeutes_antijuives #musulmans #Gabriel_Lambert #Messali_Hajj #assimilation #Ferhat_Abbas #égalité_par_le_bas #propagande #pauvreté #discriminations #typhus #Georges_Claude #confiscation_des_biens #aryanisation_économique #service_des_questions_juives #terres #camps #internement #camps_de_travail #camps_d'éloignement #indésirables #torture #Bedeau #chasse_aux_Juifs #service_d'ordre_de_la_légion (#SOL) #étoile_jaune #fascisme #oppression #résistance #José_Aboulker #Opération_Torch #général_Juin #Alphonse_Juin #François_Darlan #général_Giraud #unités_de_travail #Henri_Giraud #rafles #Fernand_Bonnier_de_la_Chappelle #Marcel_Peyrouton #débarquement #Etats-Unis #USA #spoliation #Jean_Monnet #Sidney_Chouraqui #armée_d'Afrique #camp_de_Bedeau #de_Gaulle #déshumanisation

    ping @postcolonial @isskein @karine4 @cede

  • Status agreement with Senegal : #Frontex might operate in Africa for the first time

    The border agency in Warsaw could deploy drones, vessels and personnel. It would be the first mission in a country that does not directly border the EU. Mauretania might be next.

    As a „priority third state“ in West Africa, Senegal has long been a partner for migration-related security cooperation with the EU. The government in Dakar is one of the addressees of the „#North_Africa_Operational_Partnership“; it also receives technical equipment and advice for border police upgrading from EU development aid funds. Now Brussels is pushing for a Frontex mission in Senegal. To this end, Commission President Ursula von der Leyen travelled personally to the capital Dakar last week. She was accompanied by the Commissioner for Home Affairs, Ylva Johansson, who said that a contract with Senegal might be finalised until summer. For the matter, Johansson met with Senegal’s armed-forces minister and foreign minister.

    For operations outside the EU, Frontex needs a so-called status agreement with the country concerned. It regulates, for example, the use of coercive police measures, the deployment of weapons or immunity from criminal and civil prosecution. The Commission will be entrusted with the negotiations for such an agreement with Senegal after the Council has given the mandate. The basis would be a „model status agreement“ drafted by the Commission on the basis of Frontex missions in the Western Balkans. Frontex launched its first mission in a third country in 2019 in Albania, followed by Montenegro in 2020 and Serbia in 2021.

    New EU Steering Group on migration issues

    The deployment to Senegal would be the first time the Border Agency would be stationed outside Europe with operational competences. Johansson also offered „#surveillance equipment such as #drones and vessels“. This would take the already established cooperation to a new level.

    Frontex is already active in the country, but without uniformed and armed police personnel. Of the only four liaison officers Frontex has seconded to third countries, one is based at the premises of the EU delegation in #Dakar. His tasks include communicating with the authorities responsible for border management and assisting with deportations from EU member states. Since 2019, Senegal has been a member of Frontex’s so-called AFIC network. In this „Risk Analysis Cell“, the agency joins forces with African police forces and secret services for exchanges on imminent migration movements. For this purpose, Frontex has negotiated a working agreement with the Senegalese police and the Ministry of Foreign Affairs.

    The new talks with Senegal are coordinated in the recently created „Operational Coordination Mechanism for the External Dimension of Migration“ (MOCADEM). It is an initiative of EU member states to better manage their politics in countries of particular interest. These include Niger or Iraq, whose government recently organised return flights for its own nationals from Minsk after Belarus‘ „instrumentalisation of refugees“ at the EU’s insistence. If the countries continue to help with EU migration control, they will receive concessions for visa issuance or for labour migration.

    Senegal also demands something in return for allowing a Frontex mission. The government wants financial support for the weakened economy after the COVID pandemic. Possibilities for legal migration to the EU were also on the agenda at the meetings with the Commission. Negotiations are also likely to take place on a deportation agreement; the Senegalese authorities are to „take back“ not only their own nationals but also those of other countries if they can prove that they have travelled through the country to the EU and have received an exit order there.

    Deployment in territorial waters

    Senegal is surrounded by more than 2,600 kilometres of external border; like the neighbouring countries of Mali, Gambia, Guinea and Guinea-Bissau, the government has joined the Economic Community of West African States (ECOWAS). Similar to the Schengen area, the agreement also regulates the free movement of people and goods in a total of 15 countries. Only at the border with Mauritania, which left ECOWAS in 2001, are border security measures being stepped up.

    It is therefore possible that a Frontex operation in Senegal will not focus on securing the land borders as in the Western Balkans, but on monitoring the maritime border. After the „Canary Islands crisis“ in 2006 with an increase in the number of refugee crossings, Frontex coordinated the Joint Operation „Hera“ off the islands in the Atlantic; it was the first border surveillance mission after Frontex was founded. Departures towards the Canary Islands are mostly from the coast north of Senegal’s capital Dakar, and many of the people in the boats come from neighbouring countries.

    The host country of „Hera“ has always been Spain, which itself has bilateral migration control agreements with Senegal. Authorities there participate in the communication network „Seahorse Atlantic“, with which the Spanish gendarmerie wants to improve surveillance in the Atlantic. Within the framework of „Seahorse“, the Guardia Civil is also allowed to conduct joint patrols in the territorial waters of Senegal, Mauritania and Cape Verde. The units in „Hera“ were also the only Frontex mission allowed to navigate the countries‘ twelve-mile zone with their vessels. Within the framework of „Hera“, however, it was not possible for Frontex ships to dock on the coasts of Senegal or to disembark intercepted refugees there.

    Spain wants to lead Frontex mission

    Two years ago, the government in Madrid terminated the joint maritime mission in the Atlantic. According to the daily newspaper „El Pais“, relations between Spain and Frontex were at a low point after the border agency demanded more control over the resources deployed in „Hera“. Spain was also said to be unhappy with Frontex’s role in the Canary Islands. The agency had seconded two dozen officers to the Canary Islands to fingerprint and check identity documents after a sharp increase in crossings from Senegal and Mauritania in 2020. According to the International Organization for Migration, at least 1,200 people died or went missing when the crossing in 2021. The news agency AFP quotes the Spanish NGO Caminando Fronteras which puts this number at over 4,400 people. Also the Commissioner Johansson said that 1,200 were likely underestimated.

    The new situation on the Canary Islands is said to have prompted Frontex and the government in Madrid to advocate the envisaged launch of the joint operation in Senegal. With a status agreement, Frontex would be able to hand over refugees taken on board to Senegalese authorities or bring them back to the country itself by ship. The Guardia Civil wants to take over the leadership of such an operation, writes El Pais with reference to Spanish government circles. The government in Dakar is also said to have already informed the EU of its readiness for such an effort.

    The idea for an operational Frontex deployment in Senegal is at least three years old. Every year, Frontex Director Fabrice Leggeri assesses in a report on the implementation of the EU’s External Maritime Borders Regulation whether refugees rescued in its missions could disembark in the respective eligible third countries. In the annual report for 2018, Leggeri attested to the government in Senegal’s compliance with basic fundamental and human rights. While Frontex did not even consider disembarking refugees in Libya, Tunisia or Morocco, the director believes this would be possible with Senegal – as well as Turkey.

    Currently, the EU and its agencies have no concrete plans to conclude status agreements with other African countries, but Mauritania is also under discussion. Frontex is furthermore planning working (not status) arrangements with other governments in North and East Africa. Libya is of particular interest; after such a contract, Frontex could also complete Libya’s long-planned connection to the surveillance network EUROSUR. With a working agreement, the border agency would be able to regularly pass on information from its aerial reconnaissance in the Mediterranean to the Libyan coast guard, even outside of measures to counter distress situations at sea.

    https://digit.site36.net/2022/02/11/status-agreement-with-senegal-frontex-wants-to-operate-in-africa-for-t

    #Sénégal #asile #migrations #réfugiés #externalisation #frontières #contrôles_frontaliers #Afrique #Mauritanie #Afrique_de_l'Ouest #renvois #expulsions #AFIC #Risk_Analysis_Cell #services_secrets #police #coopération #accord #MOCADEM #Operational_Coordination_Mechanism_for_the_External_Dimension_of_Migration #accords_de_réadmission #accord_de_réadmission #frontières_maritimes #Atlantique #Seahorse_Atlantic #Hera

    –-
    ajouté à la métaliste sur l’externalisation des contrôles frontaliers :
    https://seenthis.net/messages/731749
    et plus précisément ici :
    https://seenthis.net/messages/731749#message765327

    ping @isskein @reka @karine4

    • L’Union européenne veut déployer Frontex au large des côtes sénégalaises

      À l’occasion de la visite au Sénégal de cinq commissaires européennes, l’UE propose au gouvernement le déploiement de Frontex, l’agence européenne de garde-côtes et de gardes-frontières. La Commission européenne envisagerait un déploiement d’ici à l’été en cas d’accord avec les autorités sénégalaises.

      C’est pour l’instant une proposition faite par Ylva Johansson. La commissaire chargée des Affaires intérieures a évoqué la question avec les ministres des Affaires étrangères, des forces armées et de l’Intérieur ce vendredi à Dakar.

      Pour l’Union européenne, l’intérêt immédiat est de contrôler le trafic d’êtres humains avec les embarcations qui partent des côtes sénégalaises vers l’archipel espagnol des Canaries. Mais le principe serait aussi de surveiller les mouvements migratoires vers l’Europe via la Mauritanie ou bien la route plus longue via l’Algérie et la Libye.

      L’idée est une collaboration opérationnelle des garde-côtes et gardes-frontières de l’agence Frontex avec la gendarmerie nationale sénégalaise et sous sa direction. L’UE envisage le déploiement de navires, de personnel et de matériel. La commissaire européenne aux Affaires intérieures a évoqué par exemple des drones.

      L’agence Frontex de surveillance des frontières extérieures de l’Union est en train de monter en puissance : son effectif devrait s’élever à 10 000 gardes-côtes et gardes-frontières dans quatre ans, soit dix fois plus qu’en 2018. Elle n’a jamais été déployée hors d’Europe et cette proposition faite au Sénégal illustre à l’avance la priorité que va mettre l’Europe sur les questions migratoires lors du sommet avec l’Union africaine dans une semaine.

      https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220211-l-union-europ%C3%A9enne-veut-d%C3%A9ployer-frontex-au-large-des-c%C3%B4

    • EU seeks to deploy border agency to Senegal

      European Commissioner Ylva Johansson on Friday offered to deploy the EU’s border agency to Senegal to help combat migrant smuggling, following a surge in perilous crossings to Spain’s Canary Islands.

      At a news conference in the Senegalese capital Dakar, Johansson said the arrangement would mark the first time that the EU border agency Frontex would operate outside Europe.

      Should the Senegalese government agree, the commissioner added, the EU could send surveillance equipment such as drones and vessels, as well as Frontex personnel.

      Deployed alongside local forces, the agents would “work together to fight the smugglers,” she said.

      “This is my offer and I hope that Senegal’s government is interested in this unique opportunity,” said Johansson, the EU’s home affairs commissioner.

      The announcement comes amid a sharp jump in attempts to reach the Canary Islands — a gateway to the EU — as authorities have clamped down on crossings to Europe from Libya.

      The Spanish archipelago lies just over 100 kilometres (60 miles) from the coast of Africa at its closest point.

      But the conditions in the open Atlantic are often dangerous, and would-be migrants often brave the trip in rickety wooden canoes known as pirogues.

      About 1,200 people died or went missing attempting the crossing in 2021, according to the UN’s International Organization for Migration (IOM).

      Spanish NGO Caminando Fronteras last month put the figure at over 4,400 people.

      Johansson also said on Friday that the 1,200-person figure was likely an underestimate.

      She added that she had discussed her Frontex proposal with Senegal’s armed-forces minister and foreign minister, and was due to continue talks with the interior minister on Friday.

      An agreement that would see Frontex agents deployed in Senegal could be finalised by the summer, she said.

      EU Competition Commissioner Margrethe Vestager, who was also at the news conference, said a Frontex mission in Senegal could also help tackle illegal fishing.

      Several top European Commission officials, including President Ursula von der Leyen, arrived in Senegal this week to prepare for a summit between the EU and the African Union on February 17-18.

      https://www.france24.com/en/live-news/20220211-eu-seeks-to-deploy-border-agency-to-senegal

    • EU: Tracking the Pact: Plan for Frontex to deploy “vessels, surveillance equipment, and carry out operational tasks” in Senegal and Mauritania

      The EU’s border agency is also due to open a “risk analysis cell” in Nouakchott, Mauritania, in autumn this year, according to documents obtained by Statewatch and published here. The two “action files” put heavy emphasis on the “prevention of irregular departures” towards the Canary Islands and increased cooperation on border management and anti-smuggling activities. Earlier this month, the Council authorised the opening of negotiations on status agreements that would allow Frontex to operate in both countries.

      Senegal: Fiche Action - Sénégal - Renforcement de la coopération avec l’agence Frontex (WK 7990/2022 INIT, LIMITE, 7 June 2022, pdf)

      Action 1: Jointly pursue contacts with the Senegalese authorities - and in particular the Ministry of the Interior, as well as other relevant authorities - at political and diplomatic level to achieve progress on the commitments made during the visit of President von der Leyen and Commissioners on 9-11 February 2022, in particular with regard to the fight against irregular immigration, and Frontex cooperation, as part of a comprehensive EU-Senegal partnership on migration and mobility. Take stock of Senegal’s political context (i.a. Casamance) and suggestions in order to agree on next steps and a calendar.

      Action 2: Taking up the elements of the previous negotiations with the relevant Senegalese authorities, and in the framework of the new working arrangement model, propose a working arrangement with Frontex in the short term, depending on the will and the interest of the Senegalese authorities to conclude such an arrangement.

      Action 3: Depending on the response from the Senegalese authorities, initiate steps towards the negotiation and, in the medium term, the conclusion of a status agreement allowing direct operational support from Frontex to Senegal, particularly in terms of prevention of crime and irregular migration, including in the fight against migrant smuggling and trafficking in human beings.

      Action 4 Give substance to the messages expressed by the Senegalese authorities in the framework of policy exchanges and work on joint programming (Joint Strategy Paper - JSP). Identify support and cooperation measures of major interest to the Senegalese authorities (e.g. explore with Senegal the interest in concluding a Talent Partnership with voluntary Member States, if progress is made in other aspects of migration cooperation; propose an anti-smuggling operational partnership and explore possibilities to strengthen cooperation and exchange of information with Europol). Make use of the Team Europe Initiative (TEI) on the Western Mediterranean and Atlantic route to frame cooperation projects on migration issues. Promote cooperation with Frontex on border management also in the broader framework of cooperation and exchanges with the Senegalese authorities.

      –-

      Mauretania: Fiche Action - Mauritanie - Renforcement de la coopération avec l’agence Frontex (WK 7989/2022 INIT, LIMITE, 7 June 2022, pdf):

      Action 1: On the basis of the exchanges initiated and the cooperation undertaken with the Mauritanian authorities, identify the main priorities of the migration relationship. Determine the support and cooperation measures of major interest (e.g. support for the implementation of the National Migration Management Strategy, continuation of maritime strategy actions, protection of refugees and asylum seekers, support for reintegration, fight against smuggling networks, deployment of an additional surveillance and intervention unit of the “GAR-SI” type, creation of jobs for young people, involvement of the diaspora in the development of the country, etc.). Use the Team Europe Initiative (TEI) on the Western Mediterranean and Atlantic route to coordinate cooperation projects on migration issues, including on root causes.

      Action 2: Propose to the Mauritanian authorities the holding of an informal migration dialogue between the EU and Mauritania, focusing notably on the fight against migrant smuggling and border management, in order to best determine their needs in this area and identify the possibilities for Frontex support.

      Action 3: On the basis of the exchanges that took place between Frontex and the Mauritanian authorities in the first semester of 2022, finalise the exchanges on a working arrangement with Frontex, depending on their interest to conclude it.

      Action 4: Depending on the interest shown by the Mauritanian authorities, initiate diplomatic steps to propose the negotiation and conclusion of a status agreement allowing direct operational support from Frontex at Mauritania’s borders, in particular in the area of prevention of irregular departures, but also in the fight against migrant smuggling and other areas of interest to Mauritania, in the framework of the Frontex mandate.

      https://www.statewatch.org/news/2022/july/eu-tracking-the-pact-plan-for-frontex-to-deploy-vessels-surveillance-equ
      #Mauritanie #surveillance

  • Haro sur les ronds-de-cuir
    https://laviedesidees.fr/Haro-sur-les-ronds-de-cuir.html

    À propos de : Émilien Ruiz, Trop de #fonctionnaires ? Histoire d’une obsession française (XIXe-XXIe siècle), Fayard. La réduction du nombre des fonctionnaires revient à chaque élection. Pourquoi cet antifonctionnarisme, alors même qu’on vante le service public ? Pourquoi une telle hostilité, alors même qu’une fois les campagnes électorales passées, elle est rarement suivie d’effet ?

    #Société #libéralisme #services_publics
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202202_fonctionnaires.docx

  • Services publics : quand dématérialisation rime avec marchandisation La gazette des communes
    https://www.lagazettedescommunes.com/787485/services-publics-quand-dematerialisation-rime-avec-marchandisa

    La dématérialisation des services publics ne pose pas seulement la question de l’exclusion numérique. Elle fait aussi émerger de nouveaux acteurs, privés, qui se posent en intermédiaires entre les usagers et les administrations. « La Gazette » vous propose une enquête en plusieurs volets pour décortiquer l’émergence de ces acteurs qui proposent aux usagers des services payants afin d’accéder aux aides sociales auxquelles ils sont éligibles. Ces pratiques, dont la légalité pourrait être discutée, questionnent la capacité des services publics à se rendre accessibles aux publics qui en ont le plus besoin.

    C’est une rente sur le dos des usagers ! » : l’alarme a été donnée via une volée de courriers envoyés le 9 janvier dernier. L’expéditeur, Joran Le Gall, président de l’Association nationale des assistants de service social (Anas), alerte sur une situation qu’il juge critique : un acteur privé qui propose des services payants pour permettre aux usagers d’accéder aux aides sociales auxquelles ils sont éligibles. Destinataires une ribambelle d’administrations, telles que la Cnaf, la Cnam, la Cnav mais aussi le ministre de la Santé, Olivier Véran, ainsi que Claire Hédon, la Défenseure des droits.

    « La Gazette » a enquêté sur l’apparition de ces intermédiaires d’un nouveau genre, qui s’immiscent au cœur du service public : parmi eux, on retrouve notamment le site « Mes-allocs », « Wizbii », « Toutes mes aides », ou encore l’application Fastoche développée par Payboost, filiale de Veolia, qui ne semble, toutefois, plus en activité.

    Leurs slogans se veulent très engageants et aidants :
    Comme la plupart des gens, vous ne connaissez peut-être pas toutes les aides auxquelles vous avez droit, et les démarches administratives vous découragent. Vous hésitez avant de vous lancer ? » (…)
    Découvrez vite les aides auxquelles vous pouvez prétendre !
    Fini de se perdre dans la jungle administrative, on s’occupe de trouver les aides auxquelles vous êtes éligible.

    « On ne devrait pas pouvoir faire de l’argent sur le dos des personnes pauvres et de la Sécurité sociale », se désole Joran Le Gall, selon qui ces pratiques « viennent pointer l’accès aux services publics et les difficultés que rencontrent les personnes dans l’accès aux droits ».
Un point qui avait aussi été dénoncé par plusieurs chercheurs à l’occasion d’un colloque sur les impacts de la dématérialisation sur les droits des usagers https://www.lagazettedescommunes.com/748478/quels-impacts-de-la-dematerialisation-sur-les-droits-des-usage , organisé par l’université de Lorraine en juin dernier. A ce stade, difficile de connaître le nombre d’usagers utilisant ces intermédiaires, et donc la largeur du trou dans la raquette des services publics.

    Simulateur gratuit, démarches payantes
    Concrètement, le mode opératoire de ces acteurs privés est sensiblement le même et se décline en deux temps : d’abord mettre à disposition un simulateur agrégeant des aides sociales, à l’utilisation gratuite, basé sur le logiciel « Open Fisca », une API mise à disposition par l’Etat depuis 2014 dans une logique d’ouverture des données et des codes sources publics. Elle permet de simuler des prestations sociales, afin de montrer à l’usager qu’il est potentiellement éligible à des aides.
Ensuite, deuxième étape, proposer de réaliser les démarches administratives à la place de l’usager afin de les lui faire percevoir, moyennant rétribution.
    Cette logique en deux temps est celle qu’applique le site « Mes-Allocs », qui s’est lancé en 2018 et propose un simulateur agrégeant 1 200 aides tant nationales, régionales, que locales.
L’utilisation du simulateur est gratuite, mais pour obtenir les aides en passant par l’accompagnement de Mes-Allocs, il en coûtera 29,90 euros de frais d’inscription, auxquels s’ajoute également un forfait de 29,90 euros par trimestre à compter du mois suivant (un forfait résiliable).
L’entreprise apparaît labellisée dans les start-up à impact dans la catégorie « inclusion et lien social », selon le classement de la BPI et France Digitale, lui-même présenté comme rassemblant les « Porte-étendards de la Tech for Good ».
    « Plus d’un million de personnes se renseignent sur notre site chaque mois, et 22 000 personnes sont passées par nos services d’accompagnement », détaille Joseph Terzikhan, fondateur du site, qui assure lutter contre le non-recours puisqu’en moyenne, un utilisateur de Mes-Allocs récupère 3 200 euros d’aides par an. Il précise également que si Mes-Allocs a démarré avec Open Fisca, désormais « au moins 99,5 % des aides sont calculées en interne sur nos serveurs ».
    Viser de nouveaux publics ?
    « L’accès à l’information sur les aides est gratuit. Je comprends que certains puissent avoir du mal à concevoir notre concept, qui est nouveau, mais il est possible de faire payer un service tout en ayant un impact concret sur la vie des utilisateurs. Sans nous, ils ne feraient rien. Ces publics ont des revenus, ils sont en situation intermédiaire et oubliés des aides sociales. Ce ne sont pas les mêmes que ceux qui viennent voir des assistantes sociales et qui sont en situation de grande précarité », assure-t-il, considérant que l’initiative est « complémentaire » des services publics. Ainsi, il indique à « La Gazette » que les aides les plus demandées par son intermédiaire sont celles liées au logement, au soutien familial, à la prime d’activité, et pas forcément le RSA.

    Un autre acteur privé fait lui aussi appel à cette stratégie en deux temps, mais a décidé de se spécialiser sur un segment bien spécifique : la jeunesse. Il s’agit de #Wizbii, entreprise grenobloise qui offre plusieurs services à destination des jeunes, dont Wizbii Money, lancé fin 2019, qui accompagne les jeunes dans leurs recherches d’aides financières.

    Depuis le lancement, 2 millions de jeunes ont utilisé le simulateur, qui se base lui aussi sur Open Fisca et recense près de 500 aides nationales, régionales et locales. 3 000 jeunes ont décidé de confier à Wizbii le soin de réaliser les démarches pour obtenir leurs aides, nous indique Roman Gentil, cofondateur de la société. Dans ce cas, ils doivent débourser un pourcentage fixe : 4 % des aides sociales perçues sont prélevées par Wizbii tous les mois, durant toute la durée de l’octroi de l’aide, « avec un plafonnement à 9 euros par mois maximum », précise Romain Gentil.

    « Dans 90 % des cas, on est en capacité de proposer au moins une aide. Et la moyenne des simulations s’établit entre 2 400 à 2 600 euros d’aides par an », détaille-t-il. « Les aides du #Crous, la prime d’activité, les #APL, ainsi que beaucoup d’aides régionales, départementales ou locales », sont celles qui reviennent le plus.

    « Je peux comprendre que cela questionne, mais le sujet devrait être pris dans l’autre sens : nous apportons une expertise pour toucher un maximum de jeunes sur le territoire, et notre job est de leur faciliter le recours à ces aides. Ils ont le choix de faire appel à nous pour un accompagnement poussé, comme ils peuvent les réaliser eux-mêmes. Il doit y avoir de la place pour tout le monde, on devrait tous avoir une logique collaborative », estime Romain Gentil.

    Des contrats en cours avec l’Etat et les collectivités
    L’entreprise mise déjà sur le #collaboratif puisqu’elle travaille pour le compte d’acteurs publics : elle a ainsi remporté à l’automne 2020 l’appel d’offres du gouvernement pour créer la plateforme vitrine du programme « 1 jeune, 1 solution ».
    
Elle souhaite également multiplier les partenariats auprès des collectivités, pour lesquelles elle propose, sous marque blanche, des plateformes recensant les services proposés à destination des jeunes. C’est chose faite avec Pau depuis mi-2021, ainsi que pour Garges-lès-Gonnesses depuis fin2021. « Dans ce cas, c’est la collectivité qui prend en charge toutes les dépenses d’accès aux services, et les usagers ont y accès gratuitement », indique Romain Gentil, qui espère multiplier ce type de partenariats.

    Autre acteur privé qui voulait également se rapprocher des collectivités : Fastoche, initiative lancée par la filiale de #Veolia, #Payboost. Cette initiative consistait en un « #coach budgétaire et social » qui indiquait notamment les aides sociales auxquelles l’utilisateur pouvait prétendre, pour un coût mensuel de 0,99 euro TTC/mois, à l’exception du premier mois gratuit. Malgré nos multiples sollicitations, il a été impossible d’obtenir un échange. L’application n’est aujourd’hui plus disponible sur les stores, et le site web n’est plus fonctionnel.

    Une « complémentarité » avec les services publics ?
    Mais l’histoire reste éclairante : eux aussi vantaient la collaboration et la complémentarité avec les services publics, et notamment avec les missions des travailleurs sociaux, comme l’indiquait Frédéric Dittmar, président de Payboost, dans un publicommuniqué de Fastoche https://www.unccas.org/fastoche-fr-une-appli-pour-gerer-son-budget-et-ses-droits paru sur le site de l’Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (Unccas) en septembre 2018 : « Fastoche est un outil de prévention pour toucher des publics qui ne viennent pas voir le CCAS, ou bien qui viennent le voir quand il est déjà trop tard et que la situation s’est détériorée. Et #Fastoche permet aussi de démultiplier l’action du travailleur social. On peut déléguer au numérique l’accompagnement quotidien des bénéficiaires, en complément des rencontres humaines avec le travailleur social qui ont lieu sur des temps plus espacés », expliquait-il.
    
Contactée, l’#Unccas n’a pas donné suite à nos propositions d’interview.

    La trajectoire d’une autre initiative, baptisée « Toutes mes aides », est, elle, un peu particulière : projet phare de la première saison de 21, l’accélérateur d’innovation de la #Croix-Rouge française, elle est aussi née d’une volonté de lutter contre le non-recours, mais a fait pivoter son modèle économique, comme toute #start_up qui se respecte, « afin que le coût de l’application ne repose que sur les établissements et les professionnels, et non pas sur les bénéficiaires », comme le précisait https://21-croix-rouge.fr/l-ia-une-solution-pour-r-duire-le-non-recours-aux-aides-de-l-etat-75f le fondateur Cyprien Geze, en avril 2020.

    Aujourd’hui, le site internet s’adresse aux entreprises et mentionne être employé par 43 000 utilisateurs : « chaque employé découvre en moyenne 110 euros d’aides par mois qu’il ne réclamait pas », précise le site, qui vante un moyen de « booster leur pouvoir d’achat » et de leur offrir un « complément de revenus », le tout au prix de 2 euros par mois par collaborateur, avec des tarifs dégressifs pour les structures de plus de 200 collaborateurs.

    « Une taxe sur l’accès aux droits »
    « Comment on en arrive là ? A un système social si complexe, si illisible, avec de moins en moins d’accompagnement et d’accueil des usagers, au point que des usagers abdiquent volontairement une partie de leurs droits sociaux pour y avoir accès ? », interroge Arnaud Bontemps, fonctionnaire et l’un des porte-parole du collectif Nos Services Publics, qui avait publié en avril dernier un rapport sur l’externalisation des services publics. https://www.lagazettedescommunes.com/742967/services-publics-un-collectif-dagents-publics-sonne-lalarme « En faisant payer ces services aux usagers, ces acteurs privés font de l’optimisation fiscale à l’envers : il ne s’agit pas d’aider les gens à échapper à la solidarité nationale, mais de prélever une taxe sur leur accès aux droits », dénonce-t-il.

    Le sujet est brûlant, puisque l’Etat a adopté depuis plusieurs années une stratégie de dématérialisation massive, dénoncée régulièrement par le Défenseur des droits comme étant source d’inégalités dans l’accès aux services publics https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/rapport-demat-num-21.12.18.pdf .

    Aujourd’hui, le gouvernement traduit cette volonté par la dématérialisation d’ici fin 2022 des 250 démarches administratives les plus utilisées par les Français, même s’il se défend d’une stratégie « tout numérique ». https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/rapport-demat-num-21.12.18.pdf Face aux 13 millions de personnes considérées aujourd’hui éloignées du numérique et qui peuvent être perdues dans leurs démarches administratives numérisées, il consacre 250 millions d’euros du plan de relance à l’inclusion, déploie 4 000 conseillers https://www.lagazettedescommunes.com/775257/inclusion-numerique-les-elus-locaux-reclament-la-perennisation et développe le maillage territorial en « France Services », héritières des Maisons de services au public. https://www.lagazettedescommunes.com/779918/que-vont-devenir-les-maisons-de-services-au-public-non-labelli Sollicités, ni les ministères de la Transformation et de la fonction publiques, ni celui de la Cohésion des territoires, n’ont donné suite à nos demandes d’entretiens.

    #Service_Public #Dématérialisation #droits #marchandisation #Numérique #Administration #Aides #usagers #services_publics #Travailleurs sociaux #Action_Sociale #Revenus #accès_aux_Droits #Système_Social #solidarité #externalisation #privatisation #Solidarité confisquée

  • La minute de silence pour la mort annoncé de l’hôpital public, tous les vendredi à 14h, a commencé il y a deux semaines... comme le premier ministre est de passage dans le tout petit hôpital d’Obernai, en Alsace (mais pourquoi est-il là ?), il semble très difficile de faire cette minute silencieuse pour le personnel soignant... alors je suis aller faire la minute de silence pour la minute de silence :
    https://dansmonchapeau.net/nextcloud/s/XdSjppMT2SAJjfP

    https://www.dna.fr/sante/2022/01/21/au-nouvel-hopital-une-minute-de-silence-pour-defendre-l-hopital-public
    https://www.rue89strasbourg.com/mort-annoncee-hopital-public-initiee-strasbourg-minute-de-silence-f

    • Rennes, La Rochelle, Lorient, Pau, Marseille, Paris, Colmar, Lille… Une quinzaine d’hôpitaux de toute la France observeront ce vendredi 7 janvier à 14 heures une minute de silence « pour la mort annoncée de l’hôpital public ». L’initiative est née à Strasbourg. Le 10 décembre 2021, sur Rue89 Strasbourg, des médecins strasbourgeois appelaient à participer à cette action pour mettre en lumière les difficultés inédites de l’hôpital public, liées à une « dégradation continue, au niveau du budget, des effectifs et des lits d’hospitalisation », comme l’expliquait le médecin des urgences du Nouvel Hôpital Civil, Sébastien Harscoat.

      « Dire à la population que l’#hôpital public se meurt »

      Cette minute de silence a d’abord fait son chemin en Alsace. Les annonces du Premier ministre pour l’hôpital strasbourgeois n’ayant pas convaincu les soignants, un nouvel appel à rendre hommage à l’hôpital public mourant est lancé pour le vendredi 17 décembre. Cette fois, infirmières, médecins et aides-soignantes des hôpitaux de Colmar, Wissembourg et Haguenau répondent présents.

      Les minutes de silence se suivent, et l’objectif reste le même. Comme l’explique un médecin de l’hôpital du Scorff à Lorient : « L’hôpital doit rester un #service_public et pas une entreprise marchande. Pourtant, on assiste, ici comme ailleurs, à une dégradation de la qualité des soins et à l’épuisement des personnels. Vendredi, ce moment de recueillement permettra de dire à la population que l’hôpital public se meurt… »

      #minute_de_silence #de_profondis

  • Et si on travaillait tous et toutes gratuitement ?, avec Maud Simonet
    https://www.arte.tv/fr/videos/103447-002-A/et-si-on-travaillait-tous-et-toutes-gratuitement

    Laura Raim décortique la notion de “travail gratuit” avec Maud Simonet. À partir des écrits féministes sur le travail domestique, cette spécialiste du bénévolat et directrice de recherches au CNRS dessine les contours d’une notion qui touche à nos convictions profondes. Pas facile d’entendre que ce que l’on vit comme un élan de solidarité peut relever de l’exploitation… Source : Les idées larges | ARTE