• Vendredi après-midi, il n’y aura plus d’électricité publique au Liban - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1309464/demain-apres-midi-il-ny-aura-plus-delectricite-publique-au-liban.html

    Comme il l’avait annoncé début août, le fournisseur d’électricité publique, Électricité du Liban, a prévenu jeudi que la dernière centrale encore en marche, celle de Zahrani (Liban-Sud), est arrivée à épuisement de son stock de gasoil et qu’elle sera dès lors mise à l’arrêt dès « vendredi après-midi ». Une situation due au fait que la cargaison de carburant pour août venant d’Irak n’a pas encore été livrée, alors que ce pays et le Liban ont renouvelé d’un an leur accord à cet égard il y a une dizaine de jours. Cet accord est aujourd’hui l’unique source de carburant encore accessible à EDL. Dans son communiqué, le fournisseur a aussi souligné n’avoir reçu aucune confirmation quant à l’arrivée d’une cargaison en septembre

    #liban (noir absolu)

  • Retour d’Erythrée | Un témoin pour faire bouger les lignes ?

    Rentré au pays et torturé, Yonas[1] réussit à revenir en Suisse pour obtenir protection

    Il y a deux ans, une équipe de journalistes (Republik , Reflekt, SRF) s’était rendue en Érythrée pour décrire les conditions de vie de requérant·es d’asile débouté·es de Suisse. En était ressorti un reportage en trois volets décrivant les persécutions dont faisaient l’objet ces retourné·es (voir Érythrée | « Retour en dictature ». Enquête sur la pratique suisse : https://asile.ch/2020/08/27/erythree-retour-en-dictature-enquete-sur-la-pratique-suisse). Aujourd’hui, l’un d’eux a réussi à revenir en Suisse et à y obtenir protection. Il raconte les tortures qu’il a subies au pays et le périple qu’il a à nouveau dû affronter pour finalement obtenir gain de cause en Suisse. Tou·tes n’ont pas connu cette fin heureuse. Republik raconte son histoire[2] dans un article et questionne : la Suisse peut-elle continuer à considérer comme « exigibles » les renvois vers l’Érythrée ?

    Yonas est venu se réfugier en Suisse en 2015. En 2017, il est #débouté de sa demande pour « manque de preuves tangibles de persécution et incohérence du récit ». C’est le cas d’une majorité d’Érythréen·nes depuis 2016, puisque la politique suisse a donné un signal clair pour des restrictions d’accueil à leur encontre, en ne considérant plus la #fuite ou la #désertion comme des motifs suffisants pour obtenir le #statut de réfugié en Suisse[3] . Tour de vis encore renforcé en 2017 par le #Tribunal_administratif_fédéral (#TAF) qui juge le retour en Érythrée licite et exigible même pour les personnes susceptibles d’y être enrôlées de force au sein du #service_national – assimilé à du travail forcé. Le nombre de décisions négatives a alors pris l’ascenseur et une septantaine de levées d’admissions provisoires ont été recensées en 2020.

    Pour Yonas, le TAF évalue les risques encourus en cas de retour comme inexistants. Il ne peut donc bénéficier ni du statut de réfugié, ni d’une admission provisoire. Lui qui a fui la répression dans son pays, refuse de mourir en Suisse en émargeant à l’#aide_d’urgence. Il rentre en Érythrée. Or, une fois là-bas, un nouveau calvaire commence : il est arrêté, torturé et battu, ce qui le contraint à nouveau à la fuite.

    C’est en 2019, depuis la Grèce, qu’il recontacte Christian Zeier, le journaliste de Republik pour obtenir de l’aide. Celui-ci intercède pour lui auprès des autorités d’asile helvétiques, qui lui conseillent de déposer une demande d’asile dans le pays où il se trouve. C’est sans compter le délitement du droit d’asile en œuvre en Grèce depuis plusieurs années (voir Grèce | Chronique d’une détérioration annoncée). Après plusieurs mois d’attente et la naissance de son enfant avec une compatriote qui a trouvé refuge en Suisse, il parvient à les rejoindre à ses risques et périls. Cette fois sa nouvelle demande d’asile sera rapidement examinée et lui donnera accès au permis B réfugié en début d’année 2022.

    L’énigme du retour dévoilée

    Vis-à-vis des réfugié·es érythréen·nes, la Suisse pratique une des politiques d’asile les plus restrictives en Europe[4]. Le cas de Yonas ne permet pas de déterminer si la Suisse a mal évalué son récit et les risques qu’il disait encourir en cas de retour. Ou si – comme le dit l’autorité – son récit était incohérent et ne mentionnait pas sa participation à des rassemblements contre le régime érythréen lors de son premier séjour en Suisse.

    Il témoigne néanmoins des exactions commises à l’encontre de la population et du degré de violation des droits humains à l’œuvre en Érythrée. Selon la juriste Nora Riss, qui a défendu Yonas, le cas questionne l’évaluation faite par les autorités des dangers en Érythrée, et des sources utilisées. « Si les sources sont incertaines, il faut plutôt être prudent et décider en faveur des demandeurs d’asile. »

    Dès lors, une des grandes problématiques demeure : que se passe-t-il après le retour des personnes déboutées si elles ne peuvent pas revenir comme Yonas pour venir témoigner ? La Suisse semble ne pas s’en préoccuper, puisqu’il n’y a aucun suivi effectué par les autorités. Par contre, deux jugements récents du Comité des Nations unies contre la torture (CAT) ont reconnu que la Suisse avait violé la convention dans des décisions de renvoi vers l’Érythrée[5].

    Les personnes qui refusent de rentrer « volontairement » au pays ne peuvent pour l’instant pas se le voir imposer : il n’y a pas de renvois forcés. Mais on comprend, à la lecture de l’histoire de Yonas, les raisons qui les conduisent à rester en Suisse, même « déboutées ». Elles traversent alors un processus de marginalisation les dépossédant de leur propre destinée. Bloqué·es par un régime de l’aide d’urgence qui se veut précaire et déstabilisant, devant abandonner leurs apprentissages et emplois, ces femmes, hommes et enfants vivent un enfer sur un territoire qui devait leur servir de refuge. En 2020, l’Érythrée était encore l’origine la plus représentée parmi les bénéficiaires de longue durée de l’aide d’urgence[6]. Jusqu’à quand la Suisse sera-t-elle capable de continuer à fermer les yeux sur ces drames humains ? Il y a fort à parier qu’il faudra encore beaucoup de Yonas pour que cela change.

    https://asile.ch/2022/08/11/retour-derythree-un-temoin-pour-faire-bouger-le-lignes
    #renvois #expulsions #Erythrée #Suisse #réfugiés_érythréens #asile #migrations #réfugiés #torture #retour_au_pays #retour_volontaire

    • Ein Asylfall, der alles ändern könnte

      Die Schweiz verwehrt einem Eritreer Asyl. Zurück in seinem Heimatland wird er inhaftiert und gefoltert. Weil ihm ein zweites Mal die Flucht in die Schweiz gelingt, gerät das Staats­sekretariat für Migration in Erklärungs­not.

      Seit Jahren wird in der Schweiz darüber diskutiert, ob abgewiesene Asyl­suchende aus Eritrea gefahrlos in ihr Heimat­land zurück­kehren können. Oder ob ihnen dort schwere Menschen­rechts­verletzungen drohen. Nun muss sich das Staats­sekretariat für Migration erstmals mit dem Fall eines Eritreers beschäftigen, der angibt, nach seiner Wegweisung aus der Schweiz inhaftiert und gefoltert worden zu sein. Das zeigen Recherchen der Republik, des investigativen Recherche­teams «Reflekt» und der SRF-Sendung «10 vor 10».

      Aussergewöhnlich dabei ist: Hätte der Eritreer es nicht zurück in die Schweiz geschafft, wäre nicht bekannt geworden, dass die ursprüngliche Risiko­einschätzung falsch war, die zu seiner Wegweisung führte. Und jetzt könnte sein Fall die umstrittene Asylpraxis der Schweiz mit Eritrea ändern.
      Odyssee zurück in die Schweiz

      Dass der Fall überhaupt geprüft wird, hängt mit der unwahrscheinlichen Odyssee des Eritreers Yonas zusammen, der in Wirklichkeit anders heisst. An einem Montag­abend im April sitzt der 35-Jährige auf dem Bett seiner Zürcher Wohnung und sagt: «Ich habe zu viel gelebt.» Dann lässt er die vergangenen zehn Jahre seines Lebens Revue passieren.

      Wie er ein erstes Mal aus Eritrea flüchtete.
      Wie er Freunde an die Wüste verlor, ohne sie begraben zu können.
      Wie er in der Schweiz Asyl beantragte und weggewiesen wurde.
      Wie er Putzmittel trank, um sein Leben zu beenden.
      Wie er durch Zufall überlebte und zur Ausreise gedrängt wurde.
      Wie er in Eritrea Folter und Haft erlebte.
      Und wie er dann, nach der zweiten Flucht, erneut in der Schweiz landete.

      «Ich habe den Schweizer Behörden gesagt, dass man mich nach der Rückkehr nach Eritrea vielleicht tötet», sagt Yonas. «Aber sie haben mir nicht geglaubt.»

      «Eine Chance, dass sein Fall aufgearbeitet wird, hat Yonas nur, wenn er es schafft, illegal erneut in die Schweiz einzureisen.» Mit diesem Satz endete im April 2020 die dreiteilige Eritrea-Serie, welche die Republik gemeinsam mit dem investigativen Recherche­team «Reflekt» veröffentlichte. Dafür hatten wir den damals 33-jährigen Eritreer nach seiner zweiten Flucht aus Eritrea in Griechenland aufgespürt und seine Geschichte rekonstruiert und verifiziert.

      Yonas erzählte von seiner Zeit in der Schweiz, der Rückkehr nach Eritrea, seiner Inhaftierung und der darauf­folgenden Flucht. Seine Erzählungen waren nicht sehr ausführlich, auf Nachfrage konnte er aber Geschehnisse oder Orte detailliert beschreiben. So etwa die Folter­szene, kurz nach seiner Ankunft in der eritreischen Hauptstadt Asmara: Sie hätten ihn in einen Raum gebracht, die Hände hinter seinem Rücken gefesselt, sagt er. «Sie waren vermummt, der eine nahm seinen Gürtel heraus und schlug mich damit, während der andere einen Stock nahm, der im Zimmer lag, und auf meinen Rücken einschlug.»

      Bis heute zeugen Narben an Yonas’ Beinen von dieser Nacht. Die chronischen Schmerzen erträgt er nur dank Medikamenten.

      Wir schätzten Yonas damals als glaubwürdig ein, seine Erzählung als substanziiert, plausibel und schlüssig. Doch solange er sich ausserhalb der Schweiz befand, interessierten sich die hiesigen Behörden nicht für seinen Fall. «Herr Y. hat die Möglichkeit, in seinem Aufenthalts­land ein Asylgesuch einzureichen», schrieb das Staats­sekretariat für Migration (SEM), als er sich 2019 aus Griechenland an die Behörden wandte. Man habe sein Asyl­verfahren abgeschlossen, er könne nicht legal in die Schweiz zurückkehren.

      Wir blieben mit Yonas in Kontakt und verfolgten seinen Weg aus der Ferne. Wie er in Athen mit Gelegenheits­jobs über die Runden kam. Wie seine eritreische Freundin, die er in Griechenland kennen­gelernt hatte, in die Schweiz einreiste. Wie sie hier ihr gemeinsames Kind zur Welt brachte – und Yonas sich immer verzweifelter anhörte.

      Bis eines Tages im Juli 2021 eine Whatsapp-Nachricht alles änderte: «Lieber Christian, wie geht es dir?», schrieb Yonas. «Ich komme in die Schweiz. Ich bin hier. Ich bin hier in der Schweiz.»

      Allen Widerständen zum Trotz hatte er es geschafft. Genau so, wie die Republik in Zusammen­arbeit mit «Reflekt» damals Yonas’ Geschichte verifiziert hatte, musste das Staats­sekretariat für Migration nun seine Erzählung prüfen. Würde es ihn ablehnen, weil es die Geschichte der Folter und Inhaftierung nicht für glaubhaft hält? Oder würde Yonas Asyl erhalten und damit die Bestätigung, dass seine Wegweisung ein Fehler war? Dass die Schweiz ihn damals in die Hände seiner Folterer schickte?

      Denn im negativen Asylentscheid vom 12. Juli 2017 hatte das SEM nicht nur festgehalten, dass Yonas aufgrund widersprüchlicher Angaben und mangelhafter Glaubhaftigkeit die Flüchtlings­eigenschaft nicht erfüllt. Dort steht auch, dass sich aus den Akten keine Anhalts­punkte ergeben, dass dem Eritreer im Falle einer Rückkehr «mit beachtlicher Wahrscheinlichkeit eine durch Art. 3 EMRK verbotene Strafe oder Behandlung droht». Der Vollzug der Rückkehr stelle keine konkrete Gefährdung dar und sei zumutbar. Yonas sei demzufolge zur Ausreise und damit zur Rückkehr in die eritreische Diktatur verpflichtet.

      Was den Fall besonders macht: Die meisten Asyl­suchenden aus Eritrea, die einen negativen Asyl­entscheid erhalten, bleiben trotz allem in der Schweiz. Unfreiwillige Rückkehrerinnen – sprich Ausschaffungs­flüge – akzeptiert das Regime in Asmara nicht. Und weil sich die abgewiesenen Asyl­suchenden vor Repressionen bei der Rück­kehr fürchten, landen sie zu Hunderten in der Nothilfe. Ohne Arbeits­erlaubnis, Einkommen oder Perspektive. Yonas hingegen gab auf und kehrte im Juli 2018 in sein Heimat­land zurück. «Nach all den negativen Entscheiden war ich komplett demoralisiert», sagt er. «Ich dachte: Entweder sterbe ich in der Schweiz oder ich sterbe eben in Eritrea.»
      Verheerender Fehl­entscheid

      Doch es kommt anders. Yonas gelingt die erneute Flucht, und er beantragt im Oktober 2021, sechs Jahre nach seinem ersten Gesuch am 13. August 2015, zum zweiten Mal Asyl in der Schweiz. Mit der Inhaftierung und der Folter nach seiner Rückkehr sowie dem Besuch einer regierungs­kritischen Demonstration im Sommer 2016 in Genf macht er neue Asylgründe geltend und reicht neben einer Registrierungs­karte aus dem Sudan auch den Artikel ein, den die Republik und «Reflekt» über ihn publiziert haben. Zwei Monate später ist klar: Yonas erhält Asyl und wird als Flüchtling mit Status B anerkannt.

      Das Staatssekretariat für Migration geht also davon aus, dass er in Eritrea ernsthaften Nachteilen ausgesetzt ist oder begründete Furcht haben muss, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. Darunter fallen: die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Mehr ist über den positiven Entscheid nicht bekannt. Sowohl Yonas als auch der Republik und «Reflekt» hat das Staats­sekretariat Einsicht in die Begründung verwehrt – eine Praxis, die Usus ist und vom Bundes­verwaltungs­gericht gestützt wird.

      Würde seine Erzählung von Inhaftierung und Verfolgung aufgrund seines politischen Engagements grundsätzlich angezweifelt, hätte Yonas kaum die Flüchtlings­eigenschaft zugesprochen erhalten. Inwiefern das Staats­sekretariat für Migration aber für den Fehlentscheid verantwortlich ist, bleibt unklar. Yonas hat bei seinem ersten Asylgesuch widersprüchliche Aussagen gemacht und etwa nicht erwähnt, dass er an einer regierungs­kritischen Demonstration in Genf teilgenommen hatte. Sprecher Daniel Bach weist darauf hin, dass das SEM auf korrekte und vollständige Angaben angewiesen ist, um die konkrete Gefährdung einer Person einschätzen zu können.

      Für die Juristin Nora Riss von der Freiplatz­aktion, die Yonas im Asyl­verfahren vertreten hat, ist klar: «Die Risiko­einschätzung war in diesem spezifischen Fall falsch.» Es stelle sich die Frage, aufgrund welcher zuverlässiger Quellen diese und andere Einschätzungen vorgenommen worden seien. «Wenn die Quellen­lage unsicher ist, muss man eher vorsichtig sein und zugunsten der Asyl­suchenden entscheiden», sagt Riss. Ansonsten riskiere man genau solche Fälle, in denen Personen nach der Rückkehr gefoltert werden. Andere Länder seien in dieser Frage vorsichtiger, was die Schweizer Asylpraxis zu einer der schärfsten in ganz Europa macht.
      Ein anfälliges System

      Die Schweiz argumentiert, dass es in Eritrea zwar zu Menschen­rechts­verletzungen komme, dies allein aber kein ausreichender Grund sei, anzunehmen, dass eine Person bei der Rückkehr Opfer von Folter werde.

      Man müsse den Einzelfall prüfen. Weggewiesen würden nur Asyl­suchende, bei denen keine stichhaltigen Gründe für die Annahme einer konkreten und ernsthaften Gefahr bestünden.

      Seit einer umstrittenen Verschärfung der Asylpolitik von 2016 erhalten deutlich mehr eritreische Asylsuchende einen negativen Entscheid und werden weggewiesen – die meisten landen in der Nothilfe, einige Hundert sind in den vergangenen Jahren zurück­gekehrt. Wie viele von ihnen wie Yonas inhaftiert oder sogar gefoltert wurden, ist unbekannt.

      Gäbe es Rück­meldungen, würde man diese prüfen, sagt SEM-Sprecher Daniel Bach. «Bislang haben wir aber keine erhalten.» Und genau hier liegt das Problem. Nach der Rückkehr verschwinden die Menschen im nach wie vor stark abgeschotteten Land, ein Monitoring zu ihrem Schutz existiert nicht. Die Schweizer Behörden wissen kaum etwas darüber, was mit den abgewiesenen Asylsuchenden in Eritrea passiert. Das Staats­sekretariat für Migration kann bis heute keine dokumentierten Fälle von Zurück­gekehrten vorweisen, die unbehelligt geblieben sind.

      Zweifellos gibt es Eritreerinnen, die nach einem negativen Asylentscheid gefahrlos in ihr Heimatland zurück­kehren können. Doch nicht alle, die tatsächlich gefährdet sind, können das gegenüber dem SEM glaubhaft machen. So wie Yonas. Oder wie die beiden Asylsuchenden, deren Fälle in den letzten Jahren vor dem Uno-Ausschuss gegen Folter (CAT) landeten. 2021 und 2022 kam das Gremium in zwei Urteilen zum Schluss, dass die Schweiz mit einer Wegweisung nach Eritrea die Antifolter­konvention der Uno verletzt hat.
      Die Angst bleibt

      Ob die neuen Erkenntnisse die Asylpraxis verändern, ist unklar. «Die Praxis wird dann angepasst, wenn neue Erkenntnisse zur Bedrohungs­lage in einem Land vorliegen oder wenn das Bundes­verwaltungs­gericht einen Entscheid des SEM in genereller Weise korrigiert», heisst es vonseiten des Staats­sekretariats für Migration. Einen Wegweisungs­stopp würde es dann geben, wenn man zum Schluss käme, dass alle Leute, die zurück­kehren, konkret bedroht sind. Das sei aktuell nicht gegeben, sagt Sprecher Daniel Bach. «Selbstverständlich schauen wir uns aber den Fall an. Falls die Bedrohungs­lage anders geworden ist, könnte dies in letzter Konsequenz auch zu einem Wegweisungs­stopp führen.» Es bestehe aber auch die Möglichkeit, dass dem SEM im Asylverfahren Informationen vorenthalten worden seien, die für die Einschätzung wichtig gewesen wären.

      Für Yonas spielt das keine Rolle mehr. Er lernt fleissig Deutsch, möchte möglichst bald eine Lehre absolvieren und sagt: «Ich bin okay. Zum ersten Mal fühle ich mich nicht unsicher in der Schweiz.» Zwar schlafe er schlecht, leide an den Schmerzen der Folter und träume oft von Menschen, die er zurück­lassen musste. Seine grösste Angst aber ist eine andere: «Bitte zeigt mein Gesicht nicht und nennt mich nicht beim Namen», sagt er zum Abschied. «Sonst passiert meiner Familie in Eritrea das, was ich erleben musste.»

      https://www.republik.ch/2022/05/04/ein-asylfall-der-alles-aendern-koennte

  • Remaniement : la nomination de François Braun comme ministre de la #Santé est « une véritable #provocation », selon l’Association des médecins urgentistes
    https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/remaniement-la-nomination-de-francois-braun-comme-ministre-de-la-sante-

    « Comment pouvons-nous avoir confiance dans ce monsieur ? Les propositions qui sont faites par François Braun sont catastrophiques. C’est une rupture du #service_public. Il explique qu’on peut fermer les urgences la nuit. […]. »

    #France

  • Ni pot ni enveloppe – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/06/17/ni-pot-ni-enveloppe

    Sachez, chers collègues, que si j’ai annoncé en réunion de service, l’hiver dernier, que je refuserai toute célébration usuelle (pot, enveloppe, cadeau, etc.) pour mon départ en retraite c’est en grande partie parce que j’anticipais le fait que mon poste à Anglemont ne serait pas reconduit.

    À quelques semaines de l’échéance, ces prévisions n’ont malheureusement pas été démenties. Les usagers ont été prévenus, au début du mois de juin, qu’il n’y aurait pas de réinscription aux ateliers informatiques du centre culturel.

    Plus que l’emploi ou même le poste, c’est le principe même de la pérennité des missions de service public qui est en jeu. Accepter la disparition d’un poste de service public signifie que l’on accepte la possible disparition de tous !

    Il ne tient qu’à vous, chers collègues du centre culturel, de vous assurer que les heures des ateliers informatiques d’Anglemont seront effectivement reconduites. C’est aussi la pérennité de vos propres heures qui est en jeu, que vous soyez titulaire ou contractuel.

    #service_public #EPN #fonction_publique_territoriale #suppression_postes #pot_de_départ_en_retraite #syndicat #syndicalisme #rapport_employeur_salarié #médiation_numérique #fracture_numérique #administration_en_ligne

    • La start-up #Macron cache la misère et la violence  ! Mon exemple avec l’ants.gouv, l’Agence Nationale des Titres Sécurisés.
      https://moncompte.ants.gouv.fr/connexion

      Le 27 Mai je commence la saisie pour un changement de carte grise, pour l’achat d’un véhicule.
      Tout va bien, jusqu’au paiement, qui ne peut se faire que par carte bancaire.
      N’ayant pas ma carte bancaire, je sort de l’application, et comme le système le permet, j’envois un message afin de demander si un autre moyen de paiement est possible.

      Depuis, ma demande est bloquée, en attente de la réponse à ma question.

      Ce jour, 4 Juin, toujours pas de réponse, ma demande de carte grise est toujours bloquée.
      Le système indique que le dossier se débloquera au bout de 3 semaines.

      J’ai appelé le support de l’ants.gouv, ils ne peuvent rien faire pour débloquer la demande.

      C’est du violent, surtout ne pas poser de question à l’ants.gouv, l’Agence Nationale des Titres Sécurisés.
      C’est mal vu, le système vous mettra au pas.

      #ants.gouv #violence

  • Ici, on a des problèmes de riches. On veut partir en vacances à l’autre bout de la France. Et pour des raisons diverses, on ne souhaite pas prendre la voiture. Alors on regarde les tarifs pour partir à 3 sans voiture. Et le train, ça dit 650 euros minimum l’aller-retour. Pour une fois, pour la destination choisie, c’est pas possible en avion, et pas de low-cost à proximité.
    Les deux pleins environ que ça demande pour faire l’aller-retour en voiture diesel, ça devrait coûter 150 à 250 euros maxi.

    Conclusion : dès que vous êtes à plusieurs, ne prenez pas le train, c’est anti-économique. Faut croire que ce qui coûte cher dans le train, c’est le carburant. Ou qq chose comme ça. En fait, j’en sais rien. mais c’est vraiment inabordable à mon sens.

    Je suis le seul à avoir cette expérience ?

    • Je rage tous les 6 mois à cause de ça (uniquement des grands trajets, moi sud ouest, famille nord ouest et nord est), ça n’a vraiment aucun sens économiquement, à part des prix exorbitants pour se gaver (et le manque de financement public). Dans un train ya des centaines de gens, donc le rapport carburant/poids total/nombre de personnes est sans commune mesure avec 3 personnes dans une voiture de plus d’une tonne il me semble.

      #train #transport #service_public (RIP)

    • Ce qui est dingue dans cette histoire c’est que jusqu’au début des années 90 et l’abandon de la tarification kilométrique par la SNCF, c’était l’inverse : à partir de 3 ça devenait plus rentable de prendre le train. Plus maintenant.

    • ben à mon grand étonnement, on dirait que ça dépend du sens du vent ; leurs tarifs sont illisibles et fluctuants, mais y a aussi du moins cher, des fois ;

      je restais sur l’idée que plus de 1 = laisse tomber le train, mais juste là, pour ce w.e., première fois depuis 10 ans que je reprends le train hors voyage à Paris, et au tarif trouvé y a une semaine, 300km destination Montpellier nous revient à 140 balles a/r à 2, kifkif le voyage en voiture via autoroute, en temps et en euros.

    • non mais attention, on ne doit jamais comparer le prix sur le moment entre voiture et autre. Dans le prix des transports en commun il y a l’entretien du véhicule, de l’infrastructure en partie, etc.

      À la voiture il faut ajouter l’assurance mensuelle, les réparations récurrentes (et de plus en plus souvent au fil de la vieillesse du véhicule), l’achat lui-même (donc parfois crédit qui court encore). Tout ça compte dans le prix du voyage.

    • Pour notre cas, la voiture, on la possède, on paie l’assurance et son entretien qu’on prenne le train ou pas. Et donc, c’est jusque x4 en estimation extrême, et x2 en estimation favorable pour le train. Même x2, c’est illogique. Un moyen de transport collectif ne devrait pas être moins cher qu’un moyen de transport individuel. Soit le carburant, les péages, l’entretien des routes n’est pas encore assez cher, soit les transports collectifs sont outrageusement trop chers, mal gérés, que sais-je.

    • tu voulais dire ne devrait pas être plus cher ? :)

      pour la voiture, c’est bien le problème du cercle une fois qu’on en a : on paye l’assurance et l’entretien dans tous les cas bien évidemment, DONC on est forcément poussé à l’utiliser, puisque de fait, ce coût sera toujours là même si ça reste au garage, et donc on ne compare alors qu’avec ce qu’on rajoute au moment du voyage, essence et péage uniquement, c’est logique

  • « PPDA, la chute d’un intouchable », sur France 2 : grandeur et décadence d’un Janus cathodique
    https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2022/04/28/ppda-la-chute-d-un-intouchable-sur-france-2-grandeur-et-decadence-d-un-janus


    Patrick Poivre d’Arvor présente, le 13 mars 1983, à Paris, une soirée sur les élections municipales de la chaîne Antenne 2. AFP

    « Complément d’enquête », sur France 2, consacre une émission à l’ex-vedette du « 20 heures » de TF1, Patrick Poivre d’Arvor, accusé de violences sexuelles par au moins vingt-sept femmes et visé par plus d’une dizaine de plaintes, dont certaines pour viols.

    il vient de porter plainte contre 16 femmes pour "diffamation" (avant de la retirer comme Darmanin et d’autres avant lui ?).
    pas un mot sur son faux entretien Faucon-Castro de 1991

    #journalisme #impunité #viol #violences_sexuelles #concurrence et #service_public

  • Le modèle grenoblois dans « Le Monde »
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1661

    Le Monde du 15 mars 2022 publie un article sur « le modèle grenoblois » ayant inspiré les pôles de compétitivité, en raison des « liens étroits et anciens entre chercheurs et gouvernance locale ». Le président de la métropole, Christophe Ferrari (ex-PS et chimiste universitaire) confirme une fois de plus ce que nous avons exposé dans « Le laboratoire grenoblois » en 2002 (ici), Sous le soleil de l’innovation, rien que du nouveau ! (aux éditions l’Echappée en 2013 - ici), ou « Retour à Grenopolis » en 2020 (là). Pour lire l’article du Monde, ouvrir le document ci-dessous. #Service_compris

    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/le_monde_15_03_22.pdf

  • Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administré-e-s
    https://solidaires.org/Manifeste-pour-un-service-public-plus-humain-et-ouvert-a-ses-administre-

    Nous, associations de défense des droits humains et organisations agissant en solidarité avec les personnes, françaises ou étrangères, en situation de grande précarité, tirons la sonnette d’alarme quant à certains impacts négatifs de la dématérialisation des services publics sur l’accès aux droits.

    Le numérique occupe une place croissante pour l’accès au service public dans des domaines divers allant de la fiscalité à la protection sociale, en passant par les documents d’identité ou les titres de séjour. Or, si la dématérialisation des démarches administratives peut simplifier les démarches pour de nombreuses personnes, elle peut aussi être une source majeure d’entrave à l’accès aux droits pour d’autres. Ses effets délétères sont connus et très documentés par nos organisations, mais également par le Défenseur des droits dont le rapport “Dématérialisation et inégalités d’accès aux services publics” soulignait en janvier 2019 le “risque de recul de l’accès aux droits et d’exclusion pour nombre” d’usagers et usagères. C’est précisément, aujourd’hui, le constat fait sur le terrain par nos différentes organisations.

    #service_public #dématérialisation #précarité_numérique #exclusion

  • Ihre sichere Videokonferenz - kostenlos und ohne Anmeldung
    https://sichere-videokonferenz.de

    Voici un système gratuir pubiquement accessible basé sur Jitsi. Pas encore testé mais j’ai une bonne impression du service et des conditions d’utilisation. C’est en allemand, mais enfin, c’est Jitsi, alors ...

    Deutscher Anbieter
    Mit Rechenzentrum in Deutschland
    Datenschutzkonform
    Keine Speicherung von Verbindungsdaten und Konferenzinhalten
    100% Kostenlos
    Wir verdienen Geld über Spenden und mit ausgewählten B2B White Label Kunden
    Keine Anmeldung
    Die Videokonferenz ist anonym, daher benötigen wir keine Daten von Ihnen

    #conférence_vidéo #service_gratuit

  • « Les services publics sont notre avenir, leur réinvention est primordiale » : le plaidoyer de 400 citoyens
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/02/14/les-services-publics-sont-notre-avenir-leur-reinvention-est-primordiale-le-p

    Quand les citoyens et les citoyennes participent à la construction, la définition et l’objectif des services publics, on peut penser qu’ils et elles les conçoivent comme des communs, susceptible d’être retiré des mains des technocrates, des managers et autres cabinets d’audit et de conseil. J’ai signé ce texte, qui me semble marquer une nouvelle orientation dans la conception même du service public et de son contrôle citoyen.

    L’accès de tous aux droits fondamentaux se dégrade, s’alarment, dans une tribune au « Monde », des militants associatifs, des membres de collectifs d’agents publics, des syndicalistes et des personnalités de la culture.

    Tribune. Face à la crise sanitaire, notre pays et notre système de santé n’ont tenu qu’à un fil. Au dévouement des infirmiers, des aides-soignants, des médecins de l’hôpital public, parfois épuisés. Au sens du devoir des enseignantes et enseignants de l’école publique, qui ont accueilli les enfants dans des conditions kafkaïennes. A l’abnégation des agents des transports publics, du nettoyage, aux travailleurs et aux travailleuses sociales. La liste est longue, de ces agents et services publics grâce auxquels le pire a été évité.

    Tiennent-ils encore, tiennent-ils vraiment ? Ces services publics qui font notre quotidien se dégradent depuis des années, et avec eux l’accès aux droits fondamentaux. Les premiers à en souffrir ont été les personnes les plus démunies ou en situation de handicap. Puis, les habitants des quartiers populaires ou des territoires ruraux qui ont subi les reculs en cascade : bureau de poste fermé, puis centre des finances publiques fermé, puis classes de primaire fermées, etc. Cet effondrement touche maintenant l’ensemble de la société – sauf peut-être ceux que la grande richesse met à l’abri.

    Nous, citoyennes et citoyens, militantes et militants associatifs et syndicaux, agents des services publics, alertons : nos services publics ont atteint un point de rupture historique, avec la population, avec leurs agents et avec l’avenir. Rupture avec la population, d’abord. Qui voit les services publics devenir maltraitants : les délais de jugement augmentent, le surtravail des agents ne suffit plus à compenser leur manque de moyens, des guichets ferment tandis que progresse une dématérialisation à marche forcée.

    Rupture avec leurs agents, ensuite. Le rationnement de leur temps auprès des usagers rend leur mission impossible. Le mouvement perpétuel des « réformes managériales » désorganise les services. Et lorsqu’ils alertent, ils ont l’impression de prêcher dans le désert, voire sont sanctionnés.

    Rupture avec l’avenir, enfin. Quand la lutte contre le réchauffement climatique, quand la formation de la jeunesse ou la prise en charge humaine des personnes âgées sont subordonnées à des objectifs budgétaires et, de fait, sacrifiées.
    Le fruit de conquêtes sociales

    Les services publics sont le socle de notre quotidien. Ils proviennent des conquêtes sociales et des choix politiques des générations précédentes, du Conseil national de la résistance à la mise en place de la Sécurité sociale, de la nationalisation de la SNCF à la création du service public de l’emploi. De la même façon, leur dégradation résulte de choix politiques. Et des prises de décisions sont possibles pour reconstruire les services publics qu’il nous faut. Les axes du renouveau, nous les connaissons : l’accès de chacune et chacun, sur tout le territoire, à tous les services publics et l’égalité de traitement ; la capacité donnée aux agents de rendre un service de qualité ; la définition collective des besoins.
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    Il faut davantage de services publics et il faut qu’ils soient renouvelés. Les entreprises, associations ou collectifs de toutes sortes, si indispensables et efficaces soient-ils, ne sauraient remplacer des services publics, propriété de toutes et de tous. Ces derniers doivent être orientés par la délibération collective, ne devoir de dividendes à personne, et chercher continuellement à répondre et à anticiper les besoins actuels et de long terme.

    On nous oppose leur coût trop élevé ? Sans eux : pas d’économie, pas d’emploi, pas d’industrie. Sans infrastructures, sans réglementation, sans éducation : pas de relocalisations, pas de circuits courts, pas de virage écologique. Sans services publics : des services privatisés plus onéreux, plus inégalitaires, plus excluants.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Les enjeux d’efficacité et d’égalité plaident pour un renforcement du service public »

    Les services publics sont notre avenir. Nous avons besoin de services d’énergie, de transport et d’aménagement publics pour faire face à la crise climatique et à ses conséquences. Nous avons besoin d’une information publique, d’une justice de qualité et d’une recherche indépendante pour apaiser la défiance à l’égard de notre démocratie. Nous avons besoin d’une protection de l’enfance, d’une école égalitaire et d’une université publique pour permettre l’émancipation de la jeunesse. Nous avons besoin d’un service public de santé pour garantir l’accès de proximité à un haut niveau de prévention et à des soins de qualité.

    Nous avons besoin d’une Sécurité sociale forte, d’un service public de l’alimentation et du logement pour affronter la faim et la pauvreté. Nous avons besoin de services publics formés pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles et pour lutter contre toutes les formes de racisme et de discrimination. Nous avons besoin des services publics de la culture ou du sport pour faire société. La liberté, l’égalité, la fraternité, supposent les services publics.

    Prise de conscience

    Nous, jeunes générations qui voulons grandir sur une planète habitable, savons que la protection du climat nécessite des manières nouvelles de décider et d’intervenir en commun. Nous, usagers et usagères des services publics, qui les voyons s’éloigner chaque jour davantage de nos besoins quotidiens, souhaitons prendre toute notre part dans leur reconstruction.

    Nous, agents et agentes du service public, ne voulons plus avoir honte du service dans lequel nous sommes parfois contraints d’exercer et voulons retrouver la fierté de nos métiers. Nous, citoyennes et citoyens aux engagements différents, appelons à cette prise de conscience urgente : les services publics ont été gravement délabrés ; leur réinvention est primordiale. Elle doit irriguer tout projet démocratique, écologique et solidaire.

    Les services publics craquent, leurs usagers craquent, leurs agents et agentes aussi, et pourtant, jamais nous n’avons eu autant conscience de leur importance. C’est pourquoi nous appelons à construire ensemble un printemps des services publics, d’échanges, de débats et d’interpellation. Nous affirmons que notre avenir est impossible sans une sauvegarde et une refonte des services publics : ils doivent s’organiser à partir des besoins actuels et futurs des populations et de la planète et nous allons, en commun, y travailler.

    Clotilde Bato, présidente de Notre affaire à tous ; Arnaud Bontemps, porte-parole Nos services publics ; Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade ; Annie Ernaux, écrivaine ; Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde ; Murielle Guilbert, déléguée générale de l’union syndicale Solidaires ; Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT ; Olivier Milleron, porte-parole du Collectif inter-hôpitaux ; Willy Pelletier, sociologue ; Olivier Py, directeur du festival d’Avignon ; Kim Reuflet, présidente du Syndicat de la magistrature ; Benoît Teste, secrétaire général de la FSU. Liste complète à retrouver sur le site Https://printempsdesservicespublics.fr

    Collectif

    #Service_public #Communs

  • L’#Algérie sous #Vichy

    De l’été 1940 à l’été 1943, l’#Algérie_française se donne avec enthousiasme à la révolution nationale voulue par #Pétain. Ce dont de nombreux Européens d’Algérie rêvent depuis longtemps s’accomplit : rétablissement de l’#ordre_colonial, mise au pas des populations et abrogation du #décret_Crémieux qui, en 1870, avait fait des Juifs d’Algérie des citoyens français.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/64265_0

    #WWII #seconde_guerre_mondiale #histoire #Juifs #antisémitisme #Maréchal_Pétain #collaborationnisme #impérialisme #France #Georges_Hardy #général_Weygand #Maxime_Weygand #Juifs_d'Algérie #déchéance_de_nationalité #licenciement #citoyenneté #exclusion_scolaire #Juifs_indigènes #catégorisation #Italiens_d'Algérie #indigènes #extrême_droite #Edouard_Drumont #Drumont #émeutes_antijuives #musulmans #Gabriel_Lambert #Messali_Hajj #assimilation #Ferhat_Abbas #égalité_par_le_bas #propagande #pauvreté #discriminations #typhus #Georges_Claude #confiscation_des_biens #aryanisation_économique #service_des_questions_juives #terres #camps #internement #camps_de_travail #camps_d'éloignement #indésirables #torture #Bedeau #chasse_aux_Juifs #service_d'ordre_de_la_légion (#SOL) #étoile_jaune #fascisme #oppression #résistance #José_Aboulker #Opération_Torch #général_Juin #Alphonse_Juin #François_Darlan #général_Giraud #unités_de_travail #Henri_Giraud #rafles #Fernand_Bonnier_de_la_Chappelle #Marcel_Peyrouton #débarquement #Etats-Unis #USA #spoliation #Jean_Monnet #Sidney_Chouraqui #armée_d'Afrique #camp_de_Bedeau #de_Gaulle #déshumanisation

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  • Services publics : quand dématérialisation rime avec marchandisation La gazette des communes
    https://www.lagazettedescommunes.com/787485/services-publics-quand-dematerialisation-rime-avec-marchandisa

    La dématérialisation des services publics ne pose pas seulement la question de l’exclusion numérique. Elle fait aussi émerger de nouveaux acteurs, privés, qui se posent en intermédiaires entre les usagers et les administrations. « La Gazette » vous propose une enquête en plusieurs volets pour décortiquer l’émergence de ces acteurs qui proposent aux usagers des services payants afin d’accéder aux aides sociales auxquelles ils sont éligibles. Ces pratiques, dont la légalité pourrait être discutée, questionnent la capacité des services publics à se rendre accessibles aux publics qui en ont le plus besoin.

    C’est une rente sur le dos des usagers ! » : l’alarme a été donnée via une volée de courriers envoyés le 9 janvier dernier. L’expéditeur, Joran Le Gall, président de l’Association nationale des assistants de service social (Anas), alerte sur une situation qu’il juge critique : un acteur privé qui propose des services payants pour permettre aux usagers d’accéder aux aides sociales auxquelles ils sont éligibles. Destinataires une ribambelle d’administrations, telles que la Cnaf, la Cnam, la Cnav mais aussi le ministre de la Santé, Olivier Véran, ainsi que Claire Hédon, la Défenseure des droits.

    « La Gazette » a enquêté sur l’apparition de ces intermédiaires d’un nouveau genre, qui s’immiscent au cœur du service public : parmi eux, on retrouve notamment le site « Mes-allocs », « Wizbii », « Toutes mes aides », ou encore l’application Fastoche développée par Payboost, filiale de Veolia, qui ne semble, toutefois, plus en activité.

    Leurs slogans se veulent très engageants et aidants :
    Comme la plupart des gens, vous ne connaissez peut-être pas toutes les aides auxquelles vous avez droit, et les démarches administratives vous découragent. Vous hésitez avant de vous lancer ? » (…)
    Découvrez vite les aides auxquelles vous pouvez prétendre !
    Fini de se perdre dans la jungle administrative, on s’occupe de trouver les aides auxquelles vous êtes éligible.

    « On ne devrait pas pouvoir faire de l’argent sur le dos des personnes pauvres et de la Sécurité sociale », se désole Joran Le Gall, selon qui ces pratiques « viennent pointer l’accès aux services publics et les difficultés que rencontrent les personnes dans l’accès aux droits ».
Un point qui avait aussi été dénoncé par plusieurs chercheurs à l’occasion d’un colloque sur les impacts de la dématérialisation sur les droits des usagers https://www.lagazettedescommunes.com/748478/quels-impacts-de-la-dematerialisation-sur-les-droits-des-usage , organisé par l’université de Lorraine en juin dernier. A ce stade, difficile de connaître le nombre d’usagers utilisant ces intermédiaires, et donc la largeur du trou dans la raquette des services publics.

    Simulateur gratuit, démarches payantes
    Concrètement, le mode opératoire de ces acteurs privés est sensiblement le même et se décline en deux temps : d’abord mettre à disposition un simulateur agrégeant des aides sociales, à l’utilisation gratuite, basé sur le logiciel « Open Fisca », une API mise à disposition par l’Etat depuis 2014 dans une logique d’ouverture des données et des codes sources publics. Elle permet de simuler des prestations sociales, afin de montrer à l’usager qu’il est potentiellement éligible à des aides.
Ensuite, deuxième étape, proposer de réaliser les démarches administratives à la place de l’usager afin de les lui faire percevoir, moyennant rétribution.
    Cette logique en deux temps est celle qu’applique le site « Mes-Allocs », qui s’est lancé en 2018 et propose un simulateur agrégeant 1 200 aides tant nationales, régionales, que locales.
L’utilisation du simulateur est gratuite, mais pour obtenir les aides en passant par l’accompagnement de Mes-Allocs, il en coûtera 29,90 euros de frais d’inscription, auxquels s’ajoute également un forfait de 29,90 euros par trimestre à compter du mois suivant (un forfait résiliable).
L’entreprise apparaît labellisée dans les start-up à impact dans la catégorie « inclusion et lien social », selon le classement de la BPI et France Digitale, lui-même présenté comme rassemblant les « Porte-étendards de la Tech for Good ».
    « Plus d’un million de personnes se renseignent sur notre site chaque mois, et 22 000 personnes sont passées par nos services d’accompagnement », détaille Joseph Terzikhan, fondateur du site, qui assure lutter contre le non-recours puisqu’en moyenne, un utilisateur de Mes-Allocs récupère 3 200 euros d’aides par an. Il précise également que si Mes-Allocs a démarré avec Open Fisca, désormais « au moins 99,5 % des aides sont calculées en interne sur nos serveurs ».
    Viser de nouveaux publics ?
    « L’accès à l’information sur les aides est gratuit. Je comprends que certains puissent avoir du mal à concevoir notre concept, qui est nouveau, mais il est possible de faire payer un service tout en ayant un impact concret sur la vie des utilisateurs. Sans nous, ils ne feraient rien. Ces publics ont des revenus, ils sont en situation intermédiaire et oubliés des aides sociales. Ce ne sont pas les mêmes que ceux qui viennent voir des assistantes sociales et qui sont en situation de grande précarité », assure-t-il, considérant que l’initiative est « complémentaire » des services publics. Ainsi, il indique à « La Gazette » que les aides les plus demandées par son intermédiaire sont celles liées au logement, au soutien familial, à la prime d’activité, et pas forcément le RSA.

    Un autre acteur privé fait lui aussi appel à cette stratégie en deux temps, mais a décidé de se spécialiser sur un segment bien spécifique : la jeunesse. Il s’agit de #Wizbii, entreprise grenobloise qui offre plusieurs services à destination des jeunes, dont Wizbii Money, lancé fin 2019, qui accompagne les jeunes dans leurs recherches d’aides financières.

    Depuis le lancement, 2 millions de jeunes ont utilisé le simulateur, qui se base lui aussi sur Open Fisca et recense près de 500 aides nationales, régionales et locales. 3 000 jeunes ont décidé de confier à Wizbii le soin de réaliser les démarches pour obtenir leurs aides, nous indique Roman Gentil, cofondateur de la société. Dans ce cas, ils doivent débourser un pourcentage fixe : 4 % des aides sociales perçues sont prélevées par Wizbii tous les mois, durant toute la durée de l’octroi de l’aide, « avec un plafonnement à 9 euros par mois maximum », précise Romain Gentil.

    « Dans 90 % des cas, on est en capacité de proposer au moins une aide. Et la moyenne des simulations s’établit entre 2 400 à 2 600 euros d’aides par an », détaille-t-il. « Les aides du #Crous, la prime d’activité, les #APL, ainsi que beaucoup d’aides régionales, départementales ou locales », sont celles qui reviennent le plus.

    « Je peux comprendre que cela questionne, mais le sujet devrait être pris dans l’autre sens : nous apportons une expertise pour toucher un maximum de jeunes sur le territoire, et notre job est de leur faciliter le recours à ces aides. Ils ont le choix de faire appel à nous pour un accompagnement poussé, comme ils peuvent les réaliser eux-mêmes. Il doit y avoir de la place pour tout le monde, on devrait tous avoir une logique collaborative », estime Romain Gentil.

    Des contrats en cours avec l’Etat et les collectivités
    L’entreprise mise déjà sur le #collaboratif puisqu’elle travaille pour le compte d’acteurs publics : elle a ainsi remporté à l’automne 2020 l’appel d’offres du gouvernement pour créer la plateforme vitrine du programme « 1 jeune, 1 solution ».
    
Elle souhaite également multiplier les partenariats auprès des collectivités, pour lesquelles elle propose, sous marque blanche, des plateformes recensant les services proposés à destination des jeunes. C’est chose faite avec Pau depuis mi-2021, ainsi que pour Garges-lès-Gonnesses depuis fin2021. « Dans ce cas, c’est la collectivité qui prend en charge toutes les dépenses d’accès aux services, et les usagers ont y accès gratuitement », indique Romain Gentil, qui espère multiplier ce type de partenariats.

    Autre acteur privé qui voulait également se rapprocher des collectivités : Fastoche, initiative lancée par la filiale de #Veolia, #Payboost. Cette initiative consistait en un « #coach budgétaire et social » qui indiquait notamment les aides sociales auxquelles l’utilisateur pouvait prétendre, pour un coût mensuel de 0,99 euro TTC/mois, à l’exception du premier mois gratuit. Malgré nos multiples sollicitations, il a été impossible d’obtenir un échange. L’application n’est aujourd’hui plus disponible sur les stores, et le site web n’est plus fonctionnel.

    Une « complémentarité » avec les services publics ?
    Mais l’histoire reste éclairante : eux aussi vantaient la collaboration et la complémentarité avec les services publics, et notamment avec les missions des travailleurs sociaux, comme l’indiquait Frédéric Dittmar, président de Payboost, dans un publicommuniqué de Fastoche https://www.unccas.org/fastoche-fr-une-appli-pour-gerer-son-budget-et-ses-droits paru sur le site de l’Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (Unccas) en septembre 2018 : « Fastoche est un outil de prévention pour toucher des publics qui ne viennent pas voir le CCAS, ou bien qui viennent le voir quand il est déjà trop tard et que la situation s’est détériorée. Et #Fastoche permet aussi de démultiplier l’action du travailleur social. On peut déléguer au numérique l’accompagnement quotidien des bénéficiaires, en complément des rencontres humaines avec le travailleur social qui ont lieu sur des temps plus espacés », expliquait-il.
    
Contactée, l’#Unccas n’a pas donné suite à nos propositions d’interview.

    La trajectoire d’une autre initiative, baptisée « Toutes mes aides », est, elle, un peu particulière : projet phare de la première saison de 21, l’accélérateur d’innovation de la #Croix-Rouge française, elle est aussi née d’une volonté de lutter contre le non-recours, mais a fait pivoter son modèle économique, comme toute #start_up qui se respecte, « afin que le coût de l’application ne repose que sur les établissements et les professionnels, et non pas sur les bénéficiaires », comme le précisait https://21-croix-rouge.fr/l-ia-une-solution-pour-r-duire-le-non-recours-aux-aides-de-l-etat-75f le fondateur Cyprien Geze, en avril 2020.

    Aujourd’hui, le site internet s’adresse aux entreprises et mentionne être employé par 43 000 utilisateurs : « chaque employé découvre en moyenne 110 euros d’aides par mois qu’il ne réclamait pas », précise le site, qui vante un moyen de « booster leur pouvoir d’achat » et de leur offrir un « complément de revenus », le tout au prix de 2 euros par mois par collaborateur, avec des tarifs dégressifs pour les structures de plus de 200 collaborateurs.

    « Une taxe sur l’accès aux droits »
    « Comment on en arrive là ? A un système social si complexe, si illisible, avec de moins en moins d’accompagnement et d’accueil des usagers, au point que des usagers abdiquent volontairement une partie de leurs droits sociaux pour y avoir accès ? », interroge Arnaud Bontemps, fonctionnaire et l’un des porte-parole du collectif Nos Services Publics, qui avait publié en avril dernier un rapport sur l’externalisation des services publics. https://www.lagazettedescommunes.com/742967/services-publics-un-collectif-dagents-publics-sonne-lalarme « En faisant payer ces services aux usagers, ces acteurs privés font de l’optimisation fiscale à l’envers : il ne s’agit pas d’aider les gens à échapper à la solidarité nationale, mais de prélever une taxe sur leur accès aux droits », dénonce-t-il.

    Le sujet est brûlant, puisque l’Etat a adopté depuis plusieurs années une stratégie de dématérialisation massive, dénoncée régulièrement par le Défenseur des droits comme étant source d’inégalités dans l’accès aux services publics https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/rapport-demat-num-21.12.18.pdf .

    Aujourd’hui, le gouvernement traduit cette volonté par la dématérialisation d’ici fin 2022 des 250 démarches administratives les plus utilisées par les Français, même s’il se défend d’une stratégie « tout numérique ». https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/rapport-demat-num-21.12.18.pdf Face aux 13 millions de personnes considérées aujourd’hui éloignées du numérique et qui peuvent être perdues dans leurs démarches administratives numérisées, il consacre 250 millions d’euros du plan de relance à l’inclusion, déploie 4 000 conseillers https://www.lagazettedescommunes.com/775257/inclusion-numerique-les-elus-locaux-reclament-la-perennisation et développe le maillage territorial en « France Services », héritières des Maisons de services au public. https://www.lagazettedescommunes.com/779918/que-vont-devenir-les-maisons-de-services-au-public-non-labelli Sollicités, ni les ministères de la Transformation et de la fonction publiques, ni celui de la Cohésion des territoires, n’ont donné suite à nos demandes d’entretiens.

    #Service_Public #Dématérialisation #droits #marchandisation #Numérique #Administration #Aides #usagers #services_publics #Travailleurs sociaux #Action_Sociale #Revenus #accès_aux_Droits #Système_Social #solidarité #externalisation #privatisation #Solidarité confisquée

  • La minute de silence pour la mort annoncé de l’hôpital public, tous les vendredi à 14h, a commencé il y a deux semaines... comme le premier ministre est de passage dans le tout petit hôpital d’Obernai, en Alsace (mais pourquoi est-il là ?), il semble très difficile de faire cette minute silencieuse pour le personnel soignant... alors je suis aller faire la minute de silence pour la minute de silence :
    https://dansmonchapeau.net/nextcloud/s/XdSjppMT2SAJjfP

    https://www.dna.fr/sante/2022/01/21/au-nouvel-hopital-une-minute-de-silence-pour-defendre-l-hopital-public
    https://www.rue89strasbourg.com/mort-annoncee-hopital-public-initiee-strasbourg-minute-de-silence-f

    • Rennes, La Rochelle, Lorient, Pau, Marseille, Paris, Colmar, Lille… Une quinzaine d’hôpitaux de toute la France observeront ce vendredi 7 janvier à 14 heures une minute de silence « pour la mort annoncée de l’hôpital public ». L’initiative est née à Strasbourg. Le 10 décembre 2021, sur Rue89 Strasbourg, des médecins strasbourgeois appelaient à participer à cette action pour mettre en lumière les difficultés inédites de l’hôpital public, liées à une « dégradation continue, au niveau du budget, des effectifs et des lits d’hospitalisation », comme l’expliquait le médecin des urgences du Nouvel Hôpital Civil, Sébastien Harscoat.

      « Dire à la population que l’#hôpital public se meurt »

      Cette minute de silence a d’abord fait son chemin en Alsace. Les annonces du Premier ministre pour l’hôpital strasbourgeois n’ayant pas convaincu les soignants, un nouvel appel à rendre hommage à l’hôpital public mourant est lancé pour le vendredi 17 décembre. Cette fois, infirmières, médecins et aides-soignantes des hôpitaux de Colmar, Wissembourg et Haguenau répondent présents.

      Les minutes de silence se suivent, et l’objectif reste le même. Comme l’explique un médecin de l’hôpital du Scorff à Lorient : « L’hôpital doit rester un #service_public et pas une entreprise marchande. Pourtant, on assiste, ici comme ailleurs, à une dégradation de la qualité des soins et à l’épuisement des personnels. Vendredi, ce moment de recueillement permettra de dire à la population que l’hôpital public se meurt… »

      #minute_de_silence #de_profondis

  • Et si on travaillait tous et toutes gratuitement ?, avec Maud Simonet
    https://www.arte.tv/fr/videos/103447-002-A/et-si-on-travaillait-tous-et-toutes-gratuitement

    Laura Raim décortique la notion de “travail gratuit” avec Maud Simonet. À partir des écrits féministes sur le travail domestique, cette spécialiste du bénévolat et directrice de recherches au CNRS dessine les contours d’une notion qui touche à nos convictions profondes. Pas facile d’entendre que ce que l’on vit comme un élan de solidarité peut relever de l’exploitation… Source : Les idées larges | ARTE

  • François Graner dans « L’Eléphant » : « La recherche avance plus vite que nos capacités collectives de régulation »
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1631

    A la suite de son texte « Devons-nous arrêter la recherche ? » publié sur Pièces et main d’oeuvre (ici), François Graner a donné cet entretien à la revue L’Eléphant de janvier 2022 (ouvrir le document ci-dessous). Le texte de François Graner, et celui d’Alexandre Grothendieck, intitulé « Allons-nous continuer la recherche ? » sont également disponibles sur papier dans la Pièce détachée n°94.

    Pour la recevoir, envoyer un chèque de 5 euros à l’ordre de #Service_compris : Service Compris - BP 27 - 38172 Seyssinet-Pariset cedex

    Lire aussi : Parution de « Récoltes et semailles » d’Alexandre Grothendieck Service compris

    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/lelephant_-_itw_graner.pdf

  • En Suède, déjà plus de 4000 personnes pucées
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1584

    Cet article du quotidien suisse Le Temps, titré : « En Suisse, quel avenir pour les puces sous la peau », expose la situation en Suède, pays du monde où l’on compte le plus d’individus pucés. On peut s’y faire greffer sous la peau son abonnement de train, la clé de son bureau ou de son club de sport, ses cartes de visite et son profil LinkedIn. Et pourquoi pas son QR code de vacciné ? C’est ainsi qu’on devient un composant de la Mère-Machine. (Pour lire l’article du Temps, ouvrir le document ci-dessous.) #Service_compris

    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/en_suisse_quel_avenir_pour_les_puces_sous_la_peau_-_le_temps.pd

  • L’enquète publique de la DUP de CIGEO est gérée par une société d’évenementiel
    CDV Évènements Publics 17, rue Lepic 75018 Paris - 5, impasse Boudeville 31100 Toulouse - www.registre-numerique.fr
    avec des méthodes... comment dire :

    Validation du dépôt de votre contribution sur le registre numérique d’enquête publique
    PROJET DE DÉCLARATION D’UTILITÉ PUBLIQUE (DUP) DU PROJET DE CENTRE DE STOCKAGE EN COUCHE GÉOLOGIQUE PROFONDE DES DÉCHETS RADIOACTIFS DE HAUTE ET DE MOYENNE ACTIVITÉ À VIE LONGUE (CIGÉO) EMPORTANT MISE EN COMPATIBILITÉ DES DOCUMENTS D’URBANISME SUIVANTS : LE SCOT DU PAYS BARROIS, LE PLUI DE LA HAUTE-SAULX ET LE PLU DE GONDRECOURT-LE-CHATEAU
    Votre contribution à bien été enregistrée :

    Sauf que si tu ne vas pas jusqu’en bas du mail en te disant « c’est bon » (comme te le laissent penser les mots « validation » et « enregistrée »
    et ben tu loupes le bouton « Valider » tout en bas et hop ta contribution passe à la trappe !
    #privatisation #dématérialisation du #service_public #cigeo

  •  »Wir erwarten wenig Gutes« -Verdi-Vizevorsitzende Christine Behle warnt vor schwierigen Tarifverhandlungen mit den Ländern
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1157392.tarifstreit-oeffentlicher-dienst-wir-erwarten-wenig-gutes.html

    Les "Länder" allemands veulent individualiser les salaires de leurs employés en fonction de petits détails des tâches attribués à chaque employé. Une modification de ses tâches pourrait alors signifier une baisse du salaire d’un employé. Le syndicat ver.di défend le sytème de groupement en place afin de prévenir les décisions arbitraires qui seraient la conséquence de cette modification du système tarifaire.

    7.10.2021, von Jörg Meyer - Die Tarifverhandlungen für den öffentlichen Dienst der Länder beginnen am 8. Oktober, in Hessen laufen sie schon. Warum ist das Bundesland nach dem Austritt im Jahr 2004 noch immer nicht wieder Mitglied der Tarifgemeinschaft deutscher Länder (TdL)?

    Hessen wollte zurück in den Flächentarifvertrag. Darauf hatten wir als Verdi in den letzten Jahren gedrängt, und so steht es im schwarz-grünen Koalitionsvertrag. Doch auf den Antrag zur Rückkehr hat die TdL ziemlich rüde reagiert: Hessen sollte alle Verbesserungen, die man dort für die Beschäftigten erreicht hat – wie beispielsweise das kostenlose ÖPNV-Ticket – wieder abschaffen.

    Das erscheint mir wenig sinnvoll.

    Das ist überhaupt nicht sinnvoll! Das Land Hessen hat in den letzten Jahren erkannt, dass man Verbesserungen umsetzen muss, wenn man gute Leute für den öffentlichen Dienst gewinnen will. In Metropolen wie Frankfurt am Main herrscht eine intensive Konkurrenz um die besten Köpfe. Würde Hessen die strukturellen Verbesserungen wieder abgeben, wäre das für das Land schädlich und für die Beschäftigten nicht nachvollziehbar. Im Ergebnis führen wir in Hessen wieder eigene Tarifverhandlungen. Die Botschaft, die die TdL Hessen eigentlich gegeben hat, ist: Wir wollen dich nicht zurück.

    Sie sind Verdi-Verhandlungsführerin auf Bundesebene mit der TdL und mit Hessen?

    Ja. Wenn wir vergleichbare Arbeitsbedingungen wollen, ist es auch sinnvoll, ähnliche Abschlüsse zu haben. Hessen ist aus unserer Sicht auch ein Gradmesser für die Verhandlungen mit der TdL. Die Situation dort unterscheidet sich nicht vom Durchschnitt der Bundesländer. Anders ist, dass wir bei den Arbeitgebern eine Verhandlungsführung vorfinden, die die Beschäftigten im Blick hat und deren Leistung würdigt. Das hätte ich mir von der TdL auch gewünscht.

    Die TdL würdigt die Leistung der Beschäftigten nicht?

    Aus meiner Sicht nicht. Das gilt in besonderem Maße für den Gesundheitsbereich, aber auch an allen anderen Stellen. Da hätte ich vom TdL-Vorsitzenden im Vorfeld der Tarifrunde nach 18 Monaten Pandemie andere Worte erwartet als nur: Das ist alles viel zu teuer.

    Zur Tarifrunde hat die TdL eine eigene Forderung vorgelegt, die grundsätzlich ans Einkommenssystem gehen will. Worum geht’s?

    Im Kern geht es um die Eingruppierungsregeln im öffentlichen Dienst und die Frage, wie sogenannte höherwertige Tätigkeiten bezahlt werden. In den letzten Jahren wurde im öffentlichen Dienst Personal eingespart, weil viele Prozesse digitalisiert wurden: Anstatt stundenlang papierne Akten zu kopieren, muss heute die Software beherrscht werden, mit der die Akten verwaltet werden. Solche höherwertigen Tätigkeiten müssen auch besser bezahlt werden, die Beschäftigten müssen höher eingruppiert werden.

    Anlass dieser Forderung ist eine Entscheidung des Bundesarbeitsgerichts im Falle eines Beschäftigten im Justizwesen, dass bereits 15 Prozent höherwertige Tätigkeiten ausreichen, damit eine Höhergruppierung erfolgt. Das bedeutet für den Arbeitgeber drohende Mehrausgaben. Allein in NRW sprechen wir von rund 10 000 Fällen. Die Dimensionen unterscheiden sich aber von Bundesland zu Bundesland.

    Und das will die TdL mit allen Mitteln verhindern?

    Ja. Die TdL will das seit den 1970er Jahren bestehende Eingruppierungssystem für den öffentlichen Dienst ändern. Und das führt zu Verschlechterungen für alle Beschäftigten. Neueingestellte werden gleich niedriger eingruppiert und die Alt-Beschäftigten kommen in eine niedrigere Gruppe, wenn sich ihre Tätigkeit verändert.

    Dazu liegt ein Forderungspapier der TdL auf dem Tisch, das für uns nicht verhandelbar ist. Wir können an dieser Stelle keinen Zentimeter zurückweichen, müssen uns aber damit auseinandersetzen, weil die TdL mit dieser Forderung die Verhandlungen zu blockieren droht.

    Was befürchten die Arbeitgeber?

    Die Digitalisierung wird weitergehen, und immer mehr Leute könnten höher eingruppiert werden. Zwar sparen die Arbeitgeber durch den digitalisierungsbedingten Personalabbau immer noch viel Geld ein, aber eben weniger, wenn die verbleibenden Beschäftigten mehr verdienen. Das ist der Hintergrund. Wir dagegen sagen, dass höherwertige Tätigkeiten auch besser bezahlt werden müssen. Wir sehen, dass das Gerichtsurteil in Einzelfällen zu Problemen führen kann. Wir haben für jeden Einzelfall Gespräche angeboten, aber die TdL will das System insgesamt ändern und verweigert jeden konstruktiven Prozess.

    Was befürchtet Verdi, wenn die TdL sich durchsetzt?

    Zum einen drohen Verschlechterungen für alle Beschäftigten. Zum anderen droht die Atomisierung aller Tätigkeiten. Das heißt: Jeder einzelne Arbeitsschritt wird im Detail betrachtet und am Ende zusammengerechnet. Der Aufwand dafür ist immens hoch. Zudem droht Willkür: Beschäftigte, die sich genehm verhalten, könnten alle höherwertigen Tätigkeiten zugewiesen bekommen und damit mehr Geld erhalten. Wer unbequem ist, bekommt nur die einfachen Tätigkeiten. Das würde einen zentralen Aspekt des Tarifvertrages an sich untergraben. Der Vorschlag der Arbeitgeber ist absurd, das haben wir ihnen gesagt. Und wir sehen das nicht alleine so, sondern wir haben die Fachwelt hinter uns.

    Was ist los in der Tarifgemeinschaft der Länder? Warum stellen die so eine Forderung auf, die einem Urteil des Bundesarbeitsgerichts widerspricht?

    Es geht um eine ganz grundsätzliche Frage. Die TdL fühlt sich in der Tarifautonomie eingeschränkt und hat deshalb auch Verfassungsbeschwerde gegen das BAG-Urteil eingelegt. Wir kennen das umgekehrt als Gewerkschaften aber aus vielen Fällen: Das ist die Rechtsprechung. Gesetze werden interpretiert, mal gehen Verfahren positiv aus, mal nicht. Ich glaube, hier liegt das zentrale Problem. Die TdL sagt: Das hätte das BAG so nicht entscheiden dürfen. Hinter der Ablehnung steckt eine grundsätzliche Haltung.

    Was heißt das konkret?

    Gucken Sie sich zum Beispiel an, wie Berlin in dem Streit um die Hauptstadtzulage für Beschäftigte des öffentlichen Dienstes letztlich kaltgestellt wurde. So geht man nicht mit den eigenen Leuten um. Ganz einfach. In den Gewerkschaften haben wir da anscheinend ein anderes Demokratieverständnis. Das lässt für die Verhandlungen wenig Gutes erwarten.

    Zur Person

    Christine Behle ist Vizevorsitzende der Dienstleistungsgewerkschaft Verdi und Verhandlungsführerin bei den Tarifverhandlungen für den öffentlichen Dienst der Länder, die diesen Freitag in Berlin starten. Mit Behle, die seit dem Jahr 2011 Mitglied des Verdi-Bundesvorstandes ist, sprach Jörg Meyer über die anstehenden Verhandlungen und die Forderung der Arbeitgeber nach einer Reform des Eingruppierungssystems.

    #Allemagne #service_publique #syndicat

  • #Salaire des #fonctionnaires : « On entre dans une logique de #contractualisation et de #liberté »

    Selon le spécialiste de la réforme de l’Etat #Luc_Rouban, la #conférence_sur_les_perspectives_salariales des fonctionnaires qui s’ouvre mardi pourrait acter la mise en place d’une nouvelle architecture de la fonction publique.

    Alors que la ministre de la transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin, ouvre, mardi 21 septembre, une conférence sur les #perspectives_salariales des fonctionnaires, le spécialiste de la réforme de l’Etat Luc Rouban, directeur de recherches au CNRS, chercheur au Centre d’études de la vie politique française de Sciences Po (Cevipof), montre que cela sous-tend une transformation profonde de la #fonction-publique.

    A six mois de la présidentielle, ouvrir une conférence de six mois sur la rémunération des fonctionnaires, est-ce un gadget politique ou le début d’un vrai travail de fond ?

    C’est le début d’un vrai travail de fond. S’il s’agissait d’un gadget politique, le calendrier serait particulièrement mal choisi. Des promesses faites aujourd’hui n’engagent à rien… Ce serait même plutôt un mauvais calcul politique.

    Là, il s’agit de régler un problème de fond. La disparition d’un certain nombre de #corps (celui des préfets, des inspections, etc.) amorce une réforme plus large de la fonction publique française. Celle-ci sort d’un #modèle_corporatif et se dirige vers un #modèle_d’emploi, comme dans la plupart des pays européens.

    C’est-à-dire ?

    L’existence de corps fait que le parcours des fonctionnaires est prévu à l’avance. Là, on fait sauter le #verrou_corporatif, et une nouvelle architecture de la fonction publique se met en place, avec une relation plus individualisée entre l’agent et l’employeur. Cela permet une plus grande #mobilité pour les fonctionnaires. Mais cela remet aussi en cause tout le système de #rémunération et de #progression. Il faut donc d’autres règles générales pour encadrer cette nouvelle situation, situation dans laquelle le jeu stratégique entre les #syndicats et le #gouvernement est brouillé.

    Car on sort également de l’habitude du grand rendez-vous salarial annuel tournant autour de la question de l’augmentation générale du #point_d’indice, avec une application corps par corps. On entre dans une logique de #contractualisation et de #liberté. Le poids de l’#avancement pèse sur le fonctionnaire à titre individuel beaucoup plus qu’avant : ce sera à lui de se préparer, de chercher des formations, de rédiger un bon CV, de solliciter un autre ministère ou un autre établissement public, d’accepter d’être mis en #concurrence avec d’autres agents ou des candidats venant du privé.

    On se rapproche de la logique du privé. C’est plus compliqué pour le fonctionnaire, mais les corps conduisent aussi à ce qu’après quelques années, on se retrouve bloqué dans son avancement. Vous arrivez à 45, 50 ans et vous n’avez plus beaucoup d’avenir. Il est souvent impossible d’accéder à l’#indice_salarial le plus élevé, et cela nourrit de la #frustration et du #mécontentement.

    Le système est donc bien à bout de souffle, comme le dit #Amélie_de_Montchalin ?

    Jusqu’à Nicolas Sarkozy, on faisait des augmentations générales, et on s’arrangeait avec les #primes. C’est une fausse #individualisation. Le système est bloqué et s’auto-reproduit : la #hiérarchie, des grands corps au sommet jusqu’aux fonctionnaires de catégorie C, est figée. Pourtant, la crise sanitaire a mis en lumière le caractère essentiel des #emplois_d’exécution. On commence donc à s’interroger sur la #hiérarchie_sociale et l’#utilité relative des uns et des autres dans la fonction publique.

    Dans la perspective de la présidentielle, tout cela représente-t-il un atout pour Emmanuel Macron afin de séduire les 5,6 millions de fonctionnaires, quand la socialiste Anne Hidalgo propose de doubler le salaire des enseignants ?

    Il peut se démarquer face à la proposition d’Anne Hidalgo, qui reste quantitative et très spécifique, en proposant une refonte qualitative concernant l’ensemble des fonctionnaires qui associe la question des #rémunérations à celle du déroulement des #carrières, des #qualifications et des #conditions_de_travail. Cela lui permet de faire du « en même temps » puisqu’il peut aussi se présenter comme quelqu’un de responsable qui cherche à préserver les équilibres budgétaires ou, du moins, à limiter les déséquilibres.

    En mécontentant donc l’électorat de droite, essentiel pour le candidat Macron, qui souhaite diminuer la dépense publique ?

    L’électorat de droite n’est pas totalement néolibéral… Même à droite, on défend le service public et l’Etat-providence. Le patronat a applaudi les mesures exceptionnelles qui ont protégé les entreprises et les salariés. Les Français ont conscience que le #service_public assure un minimum de #cohésion_sociale, ne serait-ce que par les forces de sécurité. Il existe une demande très forte de protection et d’intervention publique. La droite parlementaire fait une erreur stratégique en reprenant la logique néolibérale de 2017. Elle dit qu’il faut diminuer les dépenses, et donc, le nombre de fonctionnaires, mais sans proposer de réflexion sur l’architecture interne de la fonction publique et sur ses métiers. C’est donc un moyen pour Emmanuel Macron de se démarquer, ici aussi.

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/09/20/salaire-des-fonctionnaires-on-entre-dans-une-logique-de-contractualisation-e
    #fonctionnariat #néo-libéralisme

  • #Suisse : Les officiers favorables au service militaire obligatoire pour les femmes ats/jfe

    La Société Suisse des Officiers (SSO) réclame l’extension de la conscription militaire obligatoire aux femmes. « Il est temps que les deux sexes aient les mêmes droits et devoirs dans l’armée », déclare dans la NZZ am Sonntag son président, Stefan Holenstein.

    « Nous sommes convaincus que l’armée ne peut plus se passer de plus de 50% du potentiel de la société ». La proportion de femmes dans l’armée est de 0,9% actuellement. Pour la SSO, cette mesure doit permettre de renflouer les rangs de l’armée.

    Quatre variantes à l’étude

    Le Département fédéral de la défense examine actuellement quatre variantes du service militaire obligatoire. Trois d’entre elles prévoient l’obligation de servir pour les femmes.

    Selon le journal, l’association genevoise « Service Citoyen » prévoit de lancer le 1er août une initiative qui vise à obliger tous les Suisses, hommes et femmes, à servir dans l’armée ou dans une organisation de milice pendant plusieurs semaines.

    #conscription #service_militaire #femmes #égalité #Service_Citoyen

    • Les femmes dans l’armée et les femmes armés, c’est tres mal vu car les femmes n’ont pas le droit de savoir se défendre, ce sont les hommes qui doivent s’en chargé. Les vésuviennes (féministes du XIXeme siècle qui voulaient l’égalité devant le service militaire) ont été carricaturé en long et en large tant l’accès des femmes aux armes est un tabou puissant. https://archive.org/details/lesvesuviennesou00beau/page/n9/mode/2up

      La féminisation de l’armée est une bonne chose pour les antimilitariste, car on sais qu’une pratique est jugé dévalorisante du seul fait qu’elle est pratiqué par des femmes. Ainsi une forte féminisation de l’armée garantie un appauvrissement de l’institution et un mépris profond par la population ainsi qu’une panne de recrutement, comme ce qu’on observe dans l’enseignement, la justice et la santé. Féminiser l’armée c’est aussi réduire les viols de guerre et de paix car moins il y a d’hommes moins il y a de viols. Je voie plutot de bonnes raisons de trouvé rassurant que les femmes soient armées et les hommes désarmés.