• À Sevran, des lycéens mineurs subissent plus de 30h de garde à vue et des humiliations après un blocage | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1681227962-sevran-lyceens-mineurs-subissent-30h-garde-vue-humiliations-

    Le 27 mars, Raja, Raian, Henri et Ousmane sont interpellés en marge du blocage de leur lycée à Sevran. Trois d’entre eux, dont deux mineurs, sont placés en garde à vue et subissent des humiliations. #Lycéens, parents et professeurs s’insurgent.

    #police

    • A Conflans, pas mieux :

      « L’enjeu ici, c’est la vision de la police qu’ont nos jeunes, fustige Corinne Grootaert, présidente du conseil local, à Conflans-Sainte-Honorine, du syndicat des parents d’élèves FCPE. On ne peut pas faire confiance à l’autorité si on estime qu’elle ment délibérément. Une erreur peut arriver mais la reconnaissance de cette erreur par l’institution policière est fondamentale. »

      Pour la représentante des parents d’élèves, le communiqué de presse de la préfecture des Yvelines n’apaise pas les tensions : « Il ne répond pas à nos interpellations. Les photos et vidéos publiées sur les réseaux sociaux ne justifient pas la violence qui a été opérée par les forces de police. »

      L’une des demandes de Corinne Grootaert auprès de la préfecture est notamment « d’entendre les jeunes » pour qu’une mise au clair soit faite « des deux parties ».

      Antoine Tardy, cosecrétaire académique du SNES-FSU de Versailles, syndicat des personnels enseignants des collèges et lycées généraux et technologiques, affirme avoir d’ores et déjà fait une demande auprès du rectorat pour « garantir la sécurité des élèves et leur droit citoyen fondamental de manifestation ».

      Contactée, l’académie de Versailles ne souhaite pas faire de commentaire à propos des événements du jeudi 6 avril, les fait s’étant déroulés « à l’extérieur de l’établissement ».

      https://www.mediapart.fr/journal/france/120423/arrestation-musclee-d-un-lyceen-conflans-sainte-honorine-aurait-pu-mourir

    • Conflans-Sainte-Honorine : la préfecture s’explique sur l’interpellation musclée devant un lycée
      https://www.huffingtonpost.fr/france/article/conflans-sainte-honorine-la-prefecture-s-explique-sur-l-interpellatio

      Dans un communiqué publié samedi 8 avril, la préfecture des Yvelines revient sur cette intervention : six policiers nationaux, en plus des agents municipaux, mobilisés à la demande du chef de l’établissement. Le texte explique que les forces de l’ordre, « pas équipées pour le maintien de l’ordre », ont été « encerclées » et visées par « des jets de projectiles » peu après 10 heures du matin, après qu’ils ont accompagné des « pompiers qui intervenaient pour une personne blessée au sein de l’établissement. »

      Dans ce contexte, la préfecture explique que les policiers - qui n’avaient pas manifesté leur intention de mettre fin au blocage jusqu’ici, selon le récit - ont alors procédé au « contrôle d’un groupe de jeunes d’où semblait provenir les projectiles. »

      « Un individu masqué ayant tenté de se soustraire au contrôle a été rattrapé par les policiers. Ce dernier, peu coopératif, se débattait, ce qui a contraint plusieurs policiers à le maîtriser au sol pour parvenir à le menotter », relate le communiqué, à propos de l’une des séquences polémiques. C’est à ce moment-là, indiquent encore les autorités, que certains policiers ont fait usage « d’une projection de gaz lacrymogène à main pour maintenir les jeunes hostiles à distance. »

      Concernant les #LBD, et les grenades lacrymogènes, la préfecture de police ne revient pas sur les scènes qui montrent des policiers viser des jeunes manifestement au niveau du haut du corps. Pour rappel, la procédure interdit aux policiers de viser la tête. Le communiqué précise simplement que les agents mobilisés ce jour-là n’ont pas fait usage de ces armes.

  • Sevran : la légitime défense du policier mise à mal
    Mediapart - 7 juin 2022

    https://www.mediapart.fr/journal/france/070622/sevran-la-legitime-defense-du-policier-mise-mal

    Le 26 mars, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), un policier a tué le conducteur d’une camionnette, Jean-Paul Benjamin, 33 ans et habitant de Sevran. Les éléments de l’enquête que Mediapart a pu consulter contredisent la thèse de la légitime défense de cet agent qui a fait feu alors que ni sa vie ni aucune autre n’étaient en danger au moment du tir.

    Après Jean-Paul Benjamin (33 ans), tué le 26 mars à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), après Boubacar (31 ans) et son frère Fadjigui (25 ans), tués à Paris le 24 avril, une jeune femme, âgée de 21 ans, est décédée, le 6 juin, à la suite d’un contrôle de police. C’est la quatrième victime en moins de trois mois. Chaque fois, la police se réfugie derrière la mise en danger des fonctionnaires ou celle de passants.

    Il semblerait que les choses ne soient pas toujours aussi simples, comme Mediapart a pu le constater en accédant aux premiers éléments de l’enquête sur le décès de Jean-Paul Benjamin, habitant de Sevran, qui ont conduit à la mise en examen du policier de la Brigade anti-criminalité (BAC), Emmanuel N., pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, par personne dépositaire de l’autorité publique et avec arme ».

    #violences_policières #police #BAC #Sevran #Jean-Paul_Benjamin

    • À la suite d’un différend financier avec une antenne d’Amazon, pour laquelle il travaille en tant que livreur sous-traitant, Jean-Paul subtilise une des camionnettes du groupe. Avant de partir avec le véhicule, il dit aux occupants qu’il « n’a rien contre eux mais qu’il en voulait au patron […] et qu’il voulait garder le camion et la cargaison » ainsi qu’il est précisé auprès des policiers lors du signalement du vol de la camionnette.

      À 12 h 18, un appel est lancé sur les ondes radio de la police d’Aulnay-sous-Bois. Plusieurs équipages de police sont informés dont celui du commandant Z. accompagné de son chauffeur. « On a croisé le véhicule ciblé en sens inverse. On a fait demi-tour rapidement et on s’est mis derrière le véhicule tranquillement sans gyrophare. Le camion roulait normalement et il avait à son bord un seul individu de type africain, le chauffeur », Jean-Paul Benjamin.

      Au moment du tir, « aucun danger apparent n’est visible sur la vidéo à ce moment précis », notent les enquêteurs.

      Vers 12 h 22, sur les ondes, deux policiers de la BAC annoncent avoir également repéré la camionnette et la suivre. Alors qu’un autre équipage est attendu pour procéder au contrôle du véhicule, le commandant Z., toujours à proximité de la camionnette, entend « un gyrophare au loin » et constate que le véhicule des policiers « de la BAC arrive à vive allure et se stoppe sur un terre-plein central étant donné qu’il y a des voitures dans les deux sens de circulation. Le trafic était un peu saturé ».

      Il voit alors un agent de la BAC, Emmanuel N. « arriver en courant » et se diriger vers la camionnette. « Il était seul, explique-t-il aux enquêteurs. Sans être sûr que le policier ait annoncé son identité (n’étant pas porteur du brassard police) auprès du conducteur, le commandant le suit avec son collègue pour lui prêter assistance. Mais « là, l’action est très rapide. Il se rapproche l’arme à la main et la vitre conducteur se brise ».

      Le conducteur de la camionnette « avait une conduite normale, précise-t-il. Ce n’est qu’après le tir qu’il a eu une conduite dangereuse ». Effectivement, mortellement touché dans le thorax, au niveau du cœur, Jean-Paul a fait plusieurs mètres avant de s’encastrer dans d’autres véhicules. Au moment du tir, ainsi que le commandant le précise, aucun policier ne se trouvait devant le véhicule de Jean-Paul.

      Auditionné, le binôme d’Emmanuel N. décrit la même scène. « Bloqué par la circulation » et à une vingtaine de mètres de la camionnette recherchée, il voit soudainement son collègue sortir du véhicule et partir « en courant » sans annoncer son intervention, sur les ondes. Il le suit du regard et « constate qu’il se porte à hauteur de la portière du conducteur du camion. Il est de dos. Donc je pense qu’il a son arme en main ». Alors que le véhicule « part en trombe », son collègue « fait un mouvement de recul. Il est déstabilisé et c’est dans ce laps de temps que j’entends la détonation ».

      Mais là encore, la vie de son collègue n’est pas menacée puisque, ainsi qu’il le précise, Emmanuel N. « se trouve alors sur la gauche » du camion, « au niveau de la portière du conducteur », ainsi que le confirme les analyses balistiques. Comme nous l’avions révélé, le policier tire sur Jean-Paul Benjamin alors qu’il ne lui fait pas face mais se trouve sur sa droite. Ainsi que le signale le rapport de balistique, la balle traverse « la cloison séparant l’habitacle de la partie fourgon, puis le dossier du siège conducteur, d’arrière en avant ».

      Les retranscriptions par les enquêteurs des images des caméras de vidéosurveillance viennent confirmer que le policier de la BAC intervient seul, en courant et « pas de brassard visible ». À hauteur du conducteur, le policier a alors une partie de ses membres supérieurs dans l’habitacle et aurait pour cela brisé la vitre du conducteur. Puis, alors que le policier fait un mouvement de recul, le camion démarre en sens opposé. Alors qu’il est à une distance de 2 à 2,5 mètres, « arme au poing » et « bras tendus », le policier tire.

      Au moment du tir, à 12 h 23, « aucun danger apparent n’est visible sur la vidéo à ce moment précis », notent les enquêteurs.

      Auditionné, l’auteur du tir livre une tout autre version, difficilement crédible au regard des enregistrements vidéo. Omettant de dire qu’il a plongé les bras à l’intérieur du véhicule, en brisant ainsi la vitre, il prétexte tout d’abord un tir accidentel, déséquilibré par le démarrage du camion. « Tout en basculant de côté, j’entends le coup de feu que je provoque », affirme-t-il. Or les images révèlent qu’il se tient alors à plus de deux mètres du véhicule.

      Lors de sa deuxième audition, il passe finalement d’un tir accidentel à un tir pour sauver sa propre vie, mise en danger par la conduite de Jean-Paul : « Je me sens partir avec le véhicule. Je comprends que je suis en danger et qu’il y a un risque pour moi d’être projeté contre les véhicules qui sont derrière moi. Sentant cette menace, en basculant j’ai fait feu. » Il répète qu’il « s’est senti une atteinte à ma vie ».

      Le policier peine à étayer le danger face à un « conducteur qui n’était pas armé » et « ne proférait pas de menace ». Il reconnaît que « c’était une sensation très bizarre, une sensation particulière dans le corps inexplicable ». L’inexplicable, c’est ce qui ressort du tir de ce policier qui a coûté la vie d’un homme.

      Plus inquiétant, il déclare à la fois que « ce n’était pas un tir visé » mais « un tir de riposte ». Tout en ayant « mis son arme à hauteur de l’individu » et donc sachant que son tir « serait susceptible de le toucher ». Après le tir, il a d’ailleurs « le sentiment d’avoir impacté l’individu. »
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      En ouvrant le feu, ce policier est certain d’avoir vu dans le regard de Jean-Paul Benjamin, une « détermination », celle de ne pas se laisser interpeller. Pour autant, il ne sait plus s’il a voulu « neutraliser le conducteur » ou « simplement stopper le véhicule ».

      Dans le dossier judiciaire, figure une carte d’adhérent au syndicat Alliance, un brassard siglé Police et un témoin de chambre vide pour pistolet automatique.

      Parmi les questions auxquelles Emmanuel N. n’a pas su répondre, reste celle du nombre de tirs effectués, n’étant ni capable d’expliquer pourquoi une cartouche manque dans son chargeur ni en mesure de préciser la nature de l’objet qu’il a ramassé au sol après le tir. Pourtant, les échanges radio parlent de plusieurs coups tirés, contredisant encore la thèse de l’accident et expliquant la cartouche manquant dans le chargeur, dont la douille aurait été ramassée par le policier.

      Contacté, l’un des avocats de la famille de Jean-Paul, Arié Alimi, n’a pas souhaité apporter, à ce stade, de commentaire.

  • Émeutes après la blessure de Villeneuve la Garenne : Les gouttes policières font déborder le vase populaire
    https://desarmons.net/2020/04/21/emeutes-apres-la-blessure-de-villeneuve-la-garenne-les-gouttes-policieres

    #Villeneuve-la-Garenne s’est enflammée depuis ce dimanche soir. La révolte a éclaté après qu’un habitant de la ville, Mouldi, a percuté la portière d’une voiture Passat banalisée de #police, arrêtée au niveau d’un feu, samedi soir vers 22 heures sur l’avenue de Verdun.

    Dans la voiture de police se trouvaient quatre agents de la #BAC des Hauts-de-Seine, qui avaient remarqué Mouldi alors qu’il circulait sans casque sur une moto-cross. Lorsque Mouldi est arrivé à hauteur du véhicule pour la dépasser par la droite en emprunter la piste cyclable, l’un des passagers, qui l’observaient pourtant dans leur rétroviseur et ne pouvaient avoir manqué son arrivée à pleine vitesse, a ouvert la portière, projetant Mouldi sur un poteau du trottoir. Précisons que la voiture n’était pas sérigraphiée, Mouldi ne pouvant pas savoir qu’il s’agissait d’un véhicule de police.

    Des témoins directs présents sur les lieux ont filmé les minutes suivantes et publié les vidéos (deux angles différents) sur Snapchat. On y voit Mouldi crier de douleur, tandis qu’un policier lui fait un bandage à un mètre du poteau sur lequel il a atterri. Sa moto est quelques mètres plus loin sur le trottoir, tandis que trois autres policiers font des allers-retours entre Mouldi et leur véhicule. L’un des témoins affirmera que l’un des policiers était alcoolisé, affirmant que la portière a été ouverte volontairement à l’arrivée de la moto. Les témoins pensent dans un premier temps que Mouldi a perdu sa jambe. Pris en charge à l’hôpital, il souffre d’une fracture ouverte de la jambe gauche, mais n’a heureusement pas été amputé.

    Le lendemain matin, une autre vidéo prise depuis la station essence qui jouxte le lieu de l’accident, montre des policiers emporter le poteau sur lequel Mouldi a été projeté la veille. Le parquet affirme qu’aucune enquête #IGPN n’a été pour l’heure diligentée, mais la presse prétend qu’une enquête a été ouverte contre Mouldi pour « rodéo urbain » et « mise en danger d’autrui ». L’enquête est menée par le SAIP local, c’est à dire les collègues directs des policiers de la BAC impliqués dans l’accident.

    On s’en fout bien de savoir si Mouldi avait un casier judiciaire. Avec cet Etat répressif, nous sommes des dizaines de milliers à avoir un casier judiciaire, pour des raisons diverses. Cela ne justifiera jamais que des policiers frappent, mutilent et tuent un-e seul-e d’entre nous.

    Dans la nuit de dimanche à lundi, ce ne sont pas seulement les quartiers de Villeneuve-la-Garenne qui ont explosé de colère, mais aussi certains quartiers de #Nanterre, #Suresnes, #Aulnay-sous-Bois, #Egly, #Gennevilliers, #Epinay, #Grigny, #Fontenay, #Saint-Ouen, #Villepinte, #Neuilly-sur-Marne, #Amiens Nord, #Rueil-Malmaison, #Noisiel, #Mulhouse, #Sevran, #Evry, #Strasbourg, #La_Courneuve, #Chanteloup, #Bordeaux, #Toulouse : feux de poubelles, artifices et barricades contre gaz lacrymogènes, balles de caoutchouc et grenades. Et arrestations violentes de journalistes indépendants, pratique devenue coutume chez des policier-es qui ont très clairement quelque chose à se reprocher…

    Ces explosions de colère ne sont pas seulement le résultat de l’accident de Mouldi, mais font suite aux contrôles, humiliations et violences incessantes subies par les habitant-es des quartiers populaires, notamment depuis le début du confinement. Cette colère est politique.

    Dans la semaine précédent l’accident de #Mouldi, le 15 avril, #Malik_Zar_Mohammad, 25 ans, a été tué de trois balles dans la tête par les policiers d’une brigades cycliste dans le parc de la Courneuve. Les policiers ont été appelés en renfort par une brigade équestre durant sa ronde, après que Malik aurait refusé de quitter les lieux et se serait rué sur les chevaux avec un couteau. Repoussé à l’aide de gaz lacrymogène, les policiers affirment qu’il serait revenu à la charge avant d’être abbatu (NB : Malik était demandeur d’asile et non francophone).

    Dans la nuit du 14 au 15 avril, un homme de 60 ans est mort dans une cellule du commissariat de #Rouen, après avoir été arrêté pour conduite sous l’emprise d’alcool. Le médecin l’ayant vu au moment de son placement en cellule l’avait jugé apte à la garde-à-vue.

    Le 10 avril, la police de #Bruxelles a tué Adil, 19 ans, pour avoir enfreint le confinement, en percutant son scooter en voiture dans le quartier d’Anderlecht.

    Dans la nuit du 9 au 10 avril vers 1 heures, Boris, 28 ans, est mort noyé dans la Charente à #Angoulême, après avoir tenté d’échapper à un contrôle de la BAC. Pris en chasse par la police, il se serait trouvé bloqué à contre-sens sur le pont Saint Antoine et serait descendu de son véhicule avant d’enjamber la balustrade et de se jeter dans l’eau.

    La même nuit vers 4h30, un automobiliste de 28 ans est mort dans un accident de voiture sur la route départementale 643 à hauteur d’#Estournel, après avoir esquivé un contrôle à #Cambrai et été poursuivi par la police. Son passager, âgé de 20 ans, a été hospitalisé entre la vie et la mort et placé en coma artificiel.

    Toujours la même nuit, un homme de 49 ans est mort dans sa cellule de dégrisement à #Sorgues, après avoir été interpellé en raison d’une rixe avec son colocataire. Il est constaté mort dans sa cellule lors de la reprise de service par les gendarmes le matin.

    Le 8 avril, la police municipale de #Béziers a tué #Mohamed_Gabsi, 33 ans, lors d’une arrestation violente pour avoir enfreint le confinement (alors que Mohamed dormait à la rue).

    Le 4 avril, la police de #Chanteloup-les-Vignes a tiré au LBD dans la tête d’une fillette de 5 ans, en marge d’échauffourées faisant suite à un contrôle de scooter. 14 tirs de LBD et 9 grenades lacrymogènes ont été recensés. Elle a été plongée dans un coma artificiel à l’hôpital Necker, souffrant d’une fracture et d’un important traumatisme crânien.

    De nombreuses images de contrôles violents ont également circulé dés le début du confinement, dont l’agression de Sofiane, 21 ans, le 24 mars aux #Ullis ou celle de #Ramatoulaye, 19 ans, le 19 mars.

    Six morts entre les mains de la police française en deux semaines !!

    Nous nous associons à la colère des émeutiers, qui ne font que réagir à cette #violence systémique et raciste qui inonde notre paysage quotidien, les réseaux sociaux permettant aux témoins de diffuser instantanément les preuves en images des agissements policiers dans les quartiers populaires. Ces images ne rendront pas #justice, mais elles permettent au moins d’établir la vérité et de prendre une distance critique par rapport à la version officielle servie par les auteurs de ces actes et les procureurs qui organisent systématiquement leur impunité.

  • #Surdose

    Ce livre est un polar, et pourtant tout est vrai. À Paris, en 2016, un dentiste, une étudiante et un informaticien sont morts d’une #overdose. Le premier après avoir consommé de la #cocaïne, la deuxième de la #MDMA et le troisième une #drogue aphrodisiaque prisée de certains milieux gays. Le groupe Surdoses, unité spéciale de la brigade des stupéfiants, enquête sur les trois affaires. À partir d’indices récoltés sur les corps et les téléphones des défunts, les policiers remontent jusqu’à un “cocaïne call-center” de la capitale, un bar à chicha de #Sevran et un site internet fantôme d’#Amsterdam. Après un an d’immersion au sein de l’unité Surdoses, le journaliste Alexandre Kauffmann nous embarque pour une plongée en apnée dans l’intimité des victimes, des enquêteurs et des dealers.


    https://www.editionsgouttedor.com/single-post/2018/01/01/Surdose

  • #Sevran (93) : feu à la rénovation urbaine
    https://fr.squat.net/2018/09/03/sevran-93-feu-a-la-renovation-urbaine

    Dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 août dans le quartier Montceleux à Sevran (Seine-Saint-Denis), deux pelleteuses d’un chantier oeuvrant à la rénovation urbaine, ont été incendiées. Ce chantier, dont l’entreprise COLAS, filiale du groupe Bouygues, est en charge, est situé entre les tours de la Belle Aurore et le foyer des Glycines. […]

    #actions_directes #Seine-Saint-Denis

  • Reportage de France 2 sur le bar PMU de #Sevran : un sénateur saisit le #CSA | Bondy Blog
    http://www.bondyblog.fr/201704071225/reportage-de-france-2-sur-le-bar-pmu-de-sevran-un-senateur-saisit-le-csa

    Yannick Vaugrenard, sénateur de Loire-Atlantique, a adressé le 30 mars au président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, Olivier Schrameck, un courrier lui demandant de se saisir du dossier du reportage de France 2 sur Sevran

    Suite de l’affaire de la manipulation islamophobe de France2 sur le bar PMU
    #islamophobie #racisme #93 #medias #France2

  • Bar PMU de #Sevran : la contre-enquête du Bondy Blog | Bondy Blog
    http://www.bondyblog.fr/201703101815/bar-pmu-de-sevran-la-contre-enquete-du-bondy-blog

    Nathalie Bayon regrette “ces traitements journalistiques qui tapent toujours sur les mêmes”. Et de poursuivre : “J’ai habité dans un immeuble juste à côté de ce bar pendant plus de 15 ans et je n’ai jamais eu de problème, je suis très choquée. Je crois que ce qui m’a le plus marqué c’est lorsque nous avons organisé une réunion de quartier juste après la polémique et que les habitants demandaient à ce que le maire réagisse. On nous disait : ‘Mais on nous salit, on nous stigmatise, on nous dénigre, alors que c’est faux’. Cette histoire a profondément touché à la dignité des gens”.