• En Norvège, les migrants suivent des cours sur les femmes | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2015/12/25/en-norvege-les-migrants-suivent-des-cours-sur-les-femmes
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/12/un-migrant-pakistanais-dans-un-centre-de-refugies-norvegien.jpg?w=1200

    En Norvège, mais aussi en Autriche et en Allemagne, des cours sont dispensés aux migrants masculins pour leur expliquer comment se comporter avec les femmes. Ces consignes leur sont transmises dans un manuel pour distinguer le « bien » du « mal » :

    « Beaucoup de réfugiés viennent de cultures où l’égalité homme-femme n’existe pas, et où les femmes sont la propriété des hommes » nous dit-on.

    Parce que l’égalité homme-femme existe en Europe ? Elle n’existe nulle part dans le monde. Donc pourquoi uniquement des cours en direction des hommes migrants ? N’est-ce pas aussi le cas pour les autres hommes ? Les violences patriarcales ne seraient qu’un phénomène propre aux hommes migrants ? Il suffit pourtant de lire la presse. Chaque jour dans le monde, des milliers de femmes sont victimes de violences patriarcales.

    En Norvège comme en France, les violences conjugales, les viols, le harcèlement de rue… ne sont pas le fait de migrants mais potentiellement de tous les hommes, sans distinction d’origines ou de classes sociales.

    #racisme #misogynie #sexisme #essentialisme

  • une Française sur quatre n’a pas eu d’orgasme lors de son dernier rapport sexuel (versus 6% des partenaires).
    Alors que 70% des pratiquantes atteignent facilement l’orgasme en se masturbant.
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/12/18/24414-orgasme-mauvais-score-francaises

    Les hommes toujours aussi nuls, en 2015 ils croient encore que leur pénis, qui les fait jouir, fait aussi jouir les femmes.
    Aucune éducation au plaisir des femmes n’existe dans ce pays macho, éducation nécessaire pour l’ensemble des ados.
    #sexe #femmes #clitoris #penis #OnEstQuandMemeEn2015Merdalors

    • Toutes nos pratiques culturelles sont imprégnées et ce, depuis des siècles, par l’idée que les violences sexuelles sont érotiques, séduisantes, excitantes et que le non-consentement féminin, en plus de n’avoir pas grande importance est excitant. Bien sûr il faudrait nuancer cette assertion ; cela dépend qui prend la femme qui ne consent pas. Pendant des siècles, le viol n’existait pas comme nous l’entendons aujourd’hui. Le viol conjugal n’existait pas et il était souvent fréquent que le viol par un inconnu soit considéré comme grave parce que le violeur avait pris le bien d’un autre, pas parce qu’il avait violé une femme.

    • Le viol est consubstantiel à la configuration physique mammifère en général, mais plus particulièrement humaine.
      Que ce soit par la technique ou la différence de force physique.
      La société en a rajouté une couche.
      Mais un homme est un violeur en substance.
      Et il faut de la société - du respect de l’autre en temps qu’égal - pour qu’il ne le soit plus... momentanément.

    • @perline je pense pas qu’on puisse parler de viol chez les non-humains. A par dans le cadre de la zoophilie, quant un humain viol un non-humain. J’ai déjà vu ces théories défendu chez les « psycho-evolutionnistes » à la Peggy Sastre.
      http://allodoxia.blog.lemonde.fr/tag/peggy-sastre

      Par rapport au texte de Crêpe Georgette, je dirait que le viol est en effet partie de la sexualité en régime patriarcale mais qu’en fait c’est de la torture et de la domination et qu’il faut impérativement extraire la torture et la domination de nos sexualités. Alors je fait partie des féministes qui disent que le viol ne fait pas partie de la sexualité.

    • @iraultza ca serait bien que tu fasse un poste pour cet article. Car il mérite qu’on en parle spécifiquement et pas au milieu d’autres commentaires. Et il risque de détourné l’attention de celui dont on parle ici et qui est très important et dit des choses assez fondamentales sur l’hétérosexualité.

      Puisque tu parlait de ton inquiétude de père, sache qu’il y a beaucoup de ressources sur le #viol la #culture_du_viol le #male_entitlement et pas mal de sujets autour du #féminisme qui aborde le #consentement voire aussi le tag #lolita. Tout ceci pourrait t’être profitable. #male_gaze peut aussi te donner quelques ressources utiles.

    • Je rejoins @Perline sur le fait que la nature nous montre des scènes de reproductions parfois violentes. Pas uniquement chez les mammifères : les femelles crapauds communs pourtant deux fois plus grosses que les mâles, meurent souvent noyées par les mâles qui se ruent sur elles. Une fois j’ai même sauvée une salamandre qui était en train de mourir car étouffée par un crapaud qui la prenait pour une femelle.
      Viol ou pas viol, il y a en tous cas violence meurtrière.

      Je crois qu’au delà du non-consentement, on érotise la « virilité » brutale, comme si cette idée bestiale de la reproduction violente était le signe d’une désirable et irrésistible toute-puissance, comme si paradoxalement cette violence effrayante était un truc « rassurant »...

      Comme si notre culture voulait exacerber les clichés, où d’un côté les femmes doivent être épilées, fardées, et gommer toutes traces de nos origines animales, et en même temps on accepterait les pulsions viriles des hommes comme un symbole de puissance. On fait mine d’en jouer, mais ça ne faiblit pas.. D’ailleurs la « domination » est bien une catégorie « érotique » en vogue (voir le succès de 50 nuances de Grey).

      Enfin dans ma vie sociale, je constate que mon refus d’adopter des comportements de dominants me vaut parfois de ne pas susciter l’adhésion, voire être antipathique, car non-rassurant. On attend de mon identité masculine que je « rassure » mes interlocuteurs en me montrant sûr de moi et dominateur, ce que je refuse de faire, préférant essayer d’être attentif, humble et digne de confiance.

    • @aude_v Je crois que c’est ce que j’ai dit, en indiquant que la société en avait rajouté une couche, c’est évidemment intéressant les discussions sur la société incitatrice de viol.
      Mais la base étant que l’homme est un violeur, il serait (également, plus ?) intéressant de considérer que c’est contre cette base-là qu’il faut lutter.
      Au lieu de dire que la société pousse au viol, il est plus proche de la réalité de travailler sur le fait que le viol est masculin par nature (le viol féminin, lui, est sociétal).
      La société devrait déconstruire cette nature violeuse, et non pas la promouvoir. C’est mon angle de vue.

    • Pierre Clastres dans La société contre l’Etat , fait part de son étude des tribus d’Amérique du sud, et il me semble qu’il souligne que le groupe a obligation de se diviser lorsqu’il devient trop important, créant ainsi un maillage territorial plus large. Les femmes ne sont donc pas importées dans le groupe mais le quittent pour fonder un autre village, il est vrai qu’il parle de matriarcat.

      Question cinéma et sur l’excitant non consentement féminin, je remarque qu’il y a beaucoup de scénario téléfilm ou cinéma (surement écrit par des hommes) qui renforce cette assertion en l’inversant.
      Oui, j’avoue que je regarde une grosse merde débile dont nous détaillons régulièrement les incohérences et horreurs véhiculées en nous esclaffant et qui s’appelle plus belle la vie. C’est un téléfilm qui doit, pour faire de l’audience, tenter de remplacer le journal de 20h en faisant de l’actualité ludique, il traite donc des sujets de société ou des évènements par la fiction avec quelques jours de retard sur l’actualité.
      Ainsi, il peut faire croire que les histoires qui arrivent à ses personnages seraient la réalité et colleraient à un portrait de la société.
      Or, dernièrement, parmi toutes les inepties scénaristiques et les incohérences psychologiques des personnages, il y en a quelques unes qui tiennent bien de cette inversion violeur/violé et qui voudraient en faire assumer la responsabilité aux femmes.
      Ainsi deux femmes, d’origine étrangère (mais de toute façon toutes les femmes deviennent dans ce téléfilm à un moment ou un autre des salopes manipulatrices) font prendre du GHB aux hommes avec lesquelles elles veulent coucher ! l’une a 60 ans et va violer un homme de 30, l’autre veut se marier et viole donc son futur mari qui ne lui résistera pas par la suite. Le plus intéressant n’est pas de voir autant de bêtises mais de s’imaginer un instant dans la tête des scénaristes et comprendre ce que cette mise en scène signifie socialement.

      Je vais démonter le tour de passe passe extraordinaire dans lequel les téléspectateurs sont poussés à adopter un point de vue masculiniste qui entérine l’idée que le viol est fun.

      Le scénario malheureusement le plus vraisemblable est un fait social réel prédominant où les hommes frappent et violent des femmes (je ne vais pas vous ressortir les chiffres).
      Donc, contrairement à ces faits, c’est pourtant l’inverse qui est mis en scène, parce que c’est nettement plus confortable pour tout le monde, d’autant que le téléspectateur est ainsi amené à
      – prendre plaisir ou s’amuser d’un viol puisque seul le viol d’une femme est moralement répréhensible. Si il s’était agit d’un viol de femmes, le scénario se devait de mener les hommes jusqu’à la case prison. Ici, rien de tel.
      – minimiser la notion de viol, car une femme donne du plaisir et l’homme ne peut en être victime
      – faire croire qu’une femme a les mêmes désirs de viol qu’un homme
      – plaindre les hommes qui ont été manipulés
      – équilibrer la perception des rapports de violences sociales H/F

      Pour poursuivre le décorticage, aucun des hommes violés ne va aller se plaindre d’avoir été victime d’un viol, ni à leurs proches, ni à la police. C’est inutile, ils ne sont pas affectés psychologiquement et la seule gêne qu’ils éprouvent est d’avoir été manipulés. Alors de quoi se plaignent les femmes qui sont violées ? avec une telle mise en scène, une personne violée n’est pas une victime et le consentement n’est pas une nécessité.

    • Et d’ailleurs, ça véhicule aussi des idées fausses quant à la réalisation d’envies féminines : à 60 ans il est extrêmement facile de coucher avec un homme (et pas un « garçon » @Touti ! On va pas parler de pédophilie à 30 ans !) de 30 ans.
      C’est une envie très répandue de la part des hommes, parfois attribuée (par les intéressés) à la réalisation de fantasmes adolescents jamais réalisés, ou l’image de la mère que cela véhicule.
      Mais aussi pour des raisons de goût ou, simplement, des raisons pratiques (expérience plus avancée, pas de risque de grossesse, pas envie de mariage, etc.).
      #cougarquelmotatroce #femmede60ans

    • @mad_meg : où a-t-on écrit cela ???
      Pour ma part j’ai la conviction, comme semble-t-il @perline que le débat entre l’essence et la culture n’est pas binaire.
      Je ne vois pas les être vivants comme des êtres innocents que seules des cultures humaines patriarcales auraient pervertis.
      La barbarie est aussi dans la nature.
      Je crois que la nature nous lègue des ornières comportementales, on n’est pas dans le déterminisme absolu, mais dans la statistique (tous les mâles ne sont pas des violeurs, mais la probabilité est plus forte que les violeurs soient masculins)
      Soit la culture, basée sur une idée collective bienveillante et égalitaire, vient activement (et fermement) gommer ces ornières, soit on est dans une culture paresseuse qui accepte et légitime la domination et la prédation des uns sur les autres, et qui va accentuer ces ornières.
      Je milite pour la première, c’est une construction longue et difficile.
      Je crois qu’il ne suffit pas de se débarrasser d’une culture maligne (le patriarcat) pour qu’on retrouve un hypothétique paradis sur terre qui à mon avis n’a existé que dans le mythe d’Adam et Eve. Je crois que cette culture vraiment égalitariste est à inventer et concrétiser, qu’elle n’est pas « innée » si on peut dire.
      Bien sûr je précise que je ne cherche pas à dédouaner les individus masculins malveillants de leurs responsabilités, je ne cherche pas à leur trouver des circonstances atténuantes, et encore moins les absoudre de leurs méfaits. Je rappelle cette excellente précision détaillée ici : expliquer n’est pas excuser http://seenthis.net/messages/435075#message435090
      Voilà je sais qu’il y a débat sur ce genre de convictions, j’espère ne heurter personne que le débat restera courtois :-)

    • « cultures sans viol »...ça rappelle la vision idyllique des chasseurs-cueilleurs de la préhistoire, êtres sans violence... Même wishfull thinking

    • @mad_meg Je ne sais pas si tu es de mauvaise foi ou juste si tu as envie de polémiquer.
      Et d’abord, je n’ai jamais dit que c’était bien d’être amoureuse d’un homme mais d’être amoureuse tout court.
      Un peu hétérocentré comme interprétation.
      Ensuite, j’ai aussi écrit que la société devait éduquer contre le fait que les hommes sont des violeurs par essence.
      Il faut lire, il faut lire... Mais parfois c’est, aussi, beaucoup demander, tant il est plus facile de fustiger et de sortir le bazooka des lettres, que de réfléchir et d’argumenter.

    • @paulo as usual tu dis des inepties, il se trouve justement que les hommes de la préhistoire n’auraient pas survécu sans bienveillance et solidarité, des valeurs antinomiques avec la phallocratie. Le mythe de la construction de la violence aux temps préhistoriques à la peau dur …

    • merci @touti, je vois que tu restes ferme sur tes convictions, quitte à rêver sur « la construction de la violence » lors d’une époque de l’histoire de l’humanité, (probablement capitaliste, pré-capitaliste ? Bref, peu importe, ça ne fait pas de mal, les bons sentiments, enfin pas tout le temps. Bonne continuation.

    • voire aussi :
      « Dans les premiers temps de l’humanité, les hommes et les femmes étaient égaux (les inégalités sont une invention tardive) »
      http://seenthis.net/messages/372186
      On peu voire d’ailleurs que @paulo tennait le même discours
      et @sinehebdo avait fournis une belle liste de liens seenthis sur le sujet.

      Voir aussi :
      http://seenthis.net/messages/160207
      http://seenthis.net/messages/160319
      http://seenthis.net/messages/221329
      http://seenthis.net/messages/233683
      http://seenthis.net/messages/241377
      http://seenthis.net/messages/285362
      http://seenthis.net/messages/343999
      http://seenthis.net/messages/371071

      De l’homme - et de la femme - préhistoriques (2000) :
      http://www.canalu.mobi/video/universite_de_tous_les_savoirs/de_l_homme_et_de_la_femme_prehistoriques.890

      Mon squelette a-t-il un sexe ?
      Agnès Giard, Libération, le 15 février 2015
      http://sexes.blogs.liberation.fr/2015/02/15/le-squelette-t-il-un-sexe

      Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes (2015) :
      http://www.tv-replay.fr/redirection/15-05-15/pourquoi-les-femmes-sont-elles-plus-petites-que-les-hommes-arte-11069289.h

    • Pourtant l’opposé, le « plus-que-consentement », c’est à dire le « besoin urgent sexuel » (féminin, entre autres) est (aussi) très excitant et pourrait avantageusement être exploité par des artistes, des cinéastes, des romancier.e.s...

      Il l’a été d’ailleurs, mais moins, alors qu’il n’empêcherait pas le ressort dramatique de nombreux scénarios, tout en faisant la promotion du sexe consenti...

    • @Dror@sinehebdo c’est intéressant ce mot créé « plus que consentement » !
      C’est juste de l’envie pressante, pourquoi intégrer une notion de consentement, et pire encore « plus que », chez les femmes exclusivement, et pas du tout chez les hommes, pour une simple envie très forte et très urgente ?
      Je note que tu emploies le mot « besoin », qui est en général une justification pour le viol, la prostitution, etc ;
      On dit qu’on a des « besoins » (comme manger, respirer) donc qu’on ne peut leur refuser.
      Les hommes n’ont pas « envie », ils ont « besoin » de sexe.
      Ouhlala....
      Les envies des hommes et de femmes ne sont pas considérées comme équivalentes, une fois de plus. Et une fois de plus, évidemment, celles des femmes sont considérées comme moindres donc étonnantes quand elles dépassent ce qu’on leur a appris comme étant leur normal.
      Par ailleurs, bien sûr que si cette envie pressante est utilisée, et beaucoup.
      Maintenant analysons comment elle est présentée (voir ci-dessus) et utilisée dans les ressorts culturels : toujours avec un sous-entendu négatif pour les femmes.

    • Désolé, j’ai fait court avec le risque d’être mal interprété, juste pour défendre une autre façon peut-être moins sexiste d’écrire des scénarios ou de peindre des peintures, mais bien entendu « envie pressante » correspond aussi à ce que je voulais dire, et bien entendu elle pourrait émaner d’un homme comme d’une femme, dans une relation hétéro ou homo (tu noteras d’ailleurs que j’ai bien utilisé le mot « besoin » pour une femme, pour justement renverser cette idée que le besoin n’est toujours que masculin). Si je prenais le cas d’une femme c’était pour répondre en symétrique aux tableaux de Fragonard qui auraient pu dépeindre une « envie pressante » plutôt qu’un « non consentement »...

      Après, j’avais le sentiment que ces envies pressantes féminines n’étaient pas si « utilisées » que ça, mais je me trompe peut-être. D’autre part tu dis qu’elles sont utilisées avec des sous-entendus négatifs pour les femmes. Tu as sans doute des exemples en tête : à quoi penses-tu ?

    • @dror@sinehedo En fait je ne t’accuse pas personnellement, et je ne demande pas d’explication. Je profite de ce que tu écris pour mettre le point sur ce qui est généralement acquis et pensé.
      Quand tu dis que as fait court avec le risque d’être mal interprété, en réalité tu utilises les mots et les concepts courants, comme tout le monde, qui ne font que refléter la pensée et les affirmations ambiantes. Ce n’est pas toi qui es visé mais à travers toi toute la société.
      Les mots ont de l’importance :)
      Je n’ai pas d’exemple en tête (parce que j’ai toujours un mal fou à me rappeler des titres des films, des acteurs et tout ça, gros handicap) mais, en tout cas dans les relations hétéro, je sais que quand je vois ce genre de situation, en général je me sens mal à l’aise sur les sous-entendus véhiculés et je ne me reconnais pas du tout, pas comme étant respectée en symétrie d’une situation inverse (l’homme a très envie).
      Exception récente à la règle (qui va donc dans ton sens) : Crazy Amy. Mais écrit par Amy elle-même, une femme par ailleurs, alors...

    • Il y en a pas mal des films et des séries, à commencer par Laers Von Trier et ceux qui ont suivi son dogme, qui passe par le cathociné ou les fmmes qui ont du désir sont soient violées soient punies. je t’assure que ce n’est pas si simple de s edépetrer de ces représentations, entre la maman et la putain, peu de choix pour un désir qui ne soit pas celui de LA femme vu par les hommes, ou plutot de LA femme vu par le prisme patriarcal (qu’adoptent aussi les femmes). Vu distraitement la semaine dernière une merde de film à la télé avec Morgan Freeman et son acolyte (qui a les cheveux teints parce qu’il doit bien avoir 50 balais, on s’en foutrait si il ne jouait pas les jeunes) qui viole une femme qui a très envie de lui au début et l’allume. Ce == à je disais plus haut c’est que c’est ainsi très déculpabilisant de représenter (parce qu’on parle de représentation) le désir féminin comme « aussi irrépressible que » celui d’un homme pour justifier la prédation. Je retrouverai des titres tiens, en général ça ne manque pas mais j’y vais de moins en moins surtout à cause de ces schémas récurrents qui m’ennuient .

    • OK, j’émettais une hypothèse, ou une piste pour pouvoir représenter l’excitation sans tomber dans ces pièges. Je me suis trompé. Merci. Je retiens au moins que dans ce cas (l’exception à la règle citée par @perline), c’est « possible », alors que dans le cas du non-consentement c’est juste impossible...

  • Le marché du sexe berlinois révolutionné par des startups libertaires ?
    http://techcrunch.com/2015/08/10/ohlala-an-uber-for-escorts-launches-in-berlin-plans-global-rollout
    Il est loin le monde de Christopher Isherwood et de Bob Fosse et la chanson « Money makes the world go round » interprétée par Sally Bowles, ce personnage immoral cotoyant les pédés et les prostituées dans un monde éphémère ayant disparu avec l’avènement du fascisme allemand.


    Aujourd’hui on est au temps du first app for paid dating proposé dans l’anglais incontournable pour Berlin, Frankfurt (Main), Munich et Hamburg sous Ohlala.com , nom de domaine á l’allure vaguement francaise, si vous voyez ce que je veux dire ...

    Home Gentlemen - Ohlala
    https://www.ohlala.com

    We’re up for it. Are you?
    Meet a beautiful woman. Pay for the date.
    Reliable. Casual. Fun.

    Le métier d’entremetteur est toujours difficile, la preuve est que malgré des millions de clics et une campagne de presse impressionnante (pas étonnant, avec un tel sujet ;-) ) PEPPR n’a pas eu le succès visé.

    Escort Berlin / Frankfurt - Privat Modelle, Escortgirls - PEPPR.it
    https://peppr-app.com/de

    Escortservice Berlin ♡ Escort Frankfurt ♡ Traumgirls für schöne Stunden ♡ diskret & vertrauenswürdig ☛ Buchen Sie jetzt ihre Callgirls in Berlin!

    Face à ce défi les gérants d’Ohlala ont compris qu’il ne suffit pas de chanter l’hymne de la liberté et du sexe propre comme ils l’ont fait pour Peppr.
    http://www.digitaltrends.com/mobile/peppr-app-hooks-up-prostitutes-with-clients

    “We’re trying to revolutionize the image of sex work in general … We’re trying to get it away from its shabby image.”

    Actuellement ils abordent les client et investissuers pontentiels avec des déclarations légèrement modifiées :

    A key aspect is this is that the old tradition of women being “picked” by men is turned on its head and puts the power back in the hands of the women.

    The old escort-booking process worked like this: a guy sends a booking request to a lady and asks if she has time. She most likely won’t reply immediately. He will be frustrated and will cancel. With Ohlala, the women decide who they want to show their profile to.

    “Other sites all go for a list model. We instead flip the booking process in order to realise the on-demand aspect,” Poppenreiter says.

    On Ohlala, the guy says what he is looking for. He pitches a price per hour, duration, place and personal preferences and sends it to available ladies near by. If they find the request interesting they reply to his booking request and then are then able to chat on the platform. But only if the woman explicitly agrees. Until then, her profile is private.

    Malgré toute la bonne volonté du monde on ne change pas les éléments clé des affaires.

    Ohlala plans to verify each profile by having a short phone call in the beginning with the escorts, to ensure they get the “right people” on board. With the men/customers, they won’t verify, but they will manage the sign-ups to balance supply and demand.

    Si vous avez envie de vous engager dans l’industrie du sexe, n’hésitez pas à contacter les gentils investisseurs d’ Ohlala .

    Ohlala closed a small seed round in June to finance the launch, but will fundraise again shortly. The investors are Kodama UG (Ben Kubota); Daniela Klenke; Andreas Hoffelder; Ertler Holding (immonet); Grashopper Holding and Dewald Holding.

    Je trouve ces proxénétres digitaux tout aussi dégôutants que leurs collègues du golden age of porn , à la seule différence que la digitalisation rajoute à la sauce un leger arôme de mutilation á distance type drône US.

    Le marché s’en branle de mon opinion. Avec la disparition de l’ancienne garde la voie et libre pour les jeunes. Pourtant j’ai l’impression qu’il ont tendance á ignorer la lecon du Prince du Stutti qui attribue sa survie au fait qu’il ne s’est jamais faché avec les chefs de la mafia russe.

    Steffen Jacob : Der leise Tod des Puff-Prinzen vom Stutti
    http://www.berliner-kurier.de/kiez-stadt/steffen-jacob-der-leise-tod-des-puff-prinzen-vom-stutti,7169128,2812

    Steffen Jacob wollte nur der Prinz im Rotlichtmilieu bleiben. „König ist man nur, wenn man vier Fuß tief unter der Erde liegt“, sagte er einmal.

    Sex in the City ? Club Lady Nina, Berlins most erotic nightclub is the place to be
    http://www.clubladynina.com


    Le prince est mort au mois aôut 2014 et ce novembre on an enterré le patron du plus ancien bordel de luxe berlinois Lady Nina . Les filles étaient au rendez-vous, la patronne et la famille venue de loin. L’ambiance était conviviale, tout le monde se connaissait, et je crains le pire si un système de réservation digital remplace le peu de confiance personnelle qui peut exister dans un métier si difficile.

    C’est sans doute aussi l’avis des filles, mais l’app est en train de créer un nouveau marché qui sera brutal malgré les affirmations des nouveaux maques.

    Un article dans l’Exberliner arrive implicitement à la même conclusion.
    http://www.exberliner.com/blogs/the-blog/maggie-spooner-sex-and-city-west

    So what with the Russians beefing up the action on one side and cleaner-than-thou Americans on the other (wait, why does that sound familiar?) may be it is time, as the great Erich Schumacher said, to think “small is beautiful.”

    Let the big guys tough it out for real estate around Bahnhof Zoo and high-end call-girl rings. We’ll just stick with the small and medium-sized (sexual services enterprises, that is).

    #Berlin #sexe #prostitution #startups #disruption

  • Plombière, cheffe, sous-préfète : petit guide du parler non-sexiste - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/culture-next/2015/11/05/plombiere-cheffe-sous-prefete-petit-guide-du-parler-non-sexiste_1411

    Allez, aujourd’hui, on se lave la bouche avec du savon. Et on arrête, du moins on tente, de ne plus parler sexiste. A nous les plombières, les professeures, les entrepreneures et les droits humains, quand on invoque sans cesse, avec des trémolos dans la pomme d’Adam, les droits de l’Homme. Difficile ? Excuse rejetée. Le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes publie ce jour, un « Guide pratique pour une communication publique sans #stéréotype de #sexe » (1) qui, en dix recommandations, invite à mieux causer l’égalité.

    Le guide pratique
    http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hcefh__guide_pratique_com_sans_stereo-_vf-_2015_11_05.pdf

    #vocabulaire #langue

    • C’est bien ça :)
      Très bien fait, il y a même même une « Foire aux arguments » ; exemple :

      L’argument du masculin générique : « Le masculin est aussi le marqueur du neutre. Il représente les femmes et les hommes » [N.B. : et dire que je pensais ça avant... :S]
      En français, le neutre n’existe pas : un mot est soit masculin, soit féminin.
      Et d’ailleurs, l’usage du masculin n’est pas perçu de manière neutre en dépit du fait que ce soit son intention, car il active moins de représentations de femmes auprès des personnes interpellées qu’un générique épicène. C’est tellement courant que nous en avons à peine conscience. Cette problématique pourrait être mise en parallèle avec l’histoire du suffrage universel. Le masculin n’est pas plus neutre que le suffrage n’a été universel jusqu’en 1944.

  • Système XY de détermination sexuelle — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_XY_de_d%C3%A9termination_sexuelle#Diversit.C3.A9_des_syst

    « Chez l’homme un seul gène appelé SRY sur le chromosome Y permet d’enclencher les voies développementales permettant la détermination sexuelle vers le #sexe mâle. Le chromosome Y ne porte pas seulement des gènes impliqués dans la détermination du sexe masculin. De plus, il y a des chromosomes Y sans le gène SRY et des chromosomes X avec le gène SRY, donc le Y ne détermine pas vraiment le sexe bien qu’il y soit associé la très grande majorité du temps. »

    Si ça vous fait fumer du cerveau voila une version peut-être plus simple à comprendre : Affirmer que les hommes ont une paire de chromosomes XY et que les femmes ont une paire de chromosomes XX est réducteur et ne reflète en rien la réalité (...)

    #feminisme #genre #biologie

  • Les Inrocks - Pourquoi l’orgasme féminin nous intrigue-t-il autant ?
    http://www.lesinrocks.com/2015/10/11/actualite/pourquoi-lorgasme-feminin-nous-intrigue-t-il-autant-11780187

    Si tous les récits sont en anglais, le Tumblr n’en a pas moins rencontré un vif succès auprès des femmes à l’internationale. Ainsi de Maïa Mazaurette, auteur du blog Sexactu hébergé sur GQ, qui estime que “c’est avec ce genre de projets qu’on renoue avec l’intérêt d’Internet pour le sexe : une parole libérée.” “L’anonymat devrait servir à ça, assure-t-elle, et on voit bien que les menaces à l’anonymat sur internet sont une menace à la communication sexuelle. A force de faire du personal branding, à force de parler de revenge porn et de nier le droit à l’oubli numérique, on zappe les joies d’une bouteille jetée à la mer, sans conséquences : lèche-moi exactement comme ça, toi, inconnu que je ne rencontrerai sans doute jamais.”

    #sexe #femmes #Internet

    • Mais, pour Elisa Brune, le mystère à résoudre n’est pas tant celui de l’orgasme que celui du vagin : “Les manifestations et ramifications nerveuses des sensations vaginales sont encore très peu étudiées, et la seule connaissance que nous en avons pour l’instant passent par les témoignages. Ils sont incroyablement variés, mais ce qui domine chez beaucoup de femmes est le flou et la confusion. A mon sens, comprendre le plaisir vaginal est le prochain grand chantier en sexologie.”

      Et hop une petit injonction sur la pénétration vaginal en final histoire que les choses ne changent jamais. C’est plutot l´orgasme par la prostate le gros gros gros tabou dont les sexologues des inrock (qui ne savent meme pas qu’un orgasme vaginal reste un orgasme clitoridien) doivent s’occuper.

    • Par curiosité je suis remonté au site originel et j’ai lu une quinzaine de témoignages :
      http://howtomakemecome.tumblr.com

      Je ne sais pas si vous l’avez fait et ce que vous en pensez : j’ai la vague impression non seulement que ces témoignages sont faux (ce qui n’empêche pas qu’ils « pourraient » être vrais !), mais qu’ils ont tous été écrits par la même personne, c’est le même style (un très bon niveau de langue), grosso modo les mêmes fantasmes etc.

      Est-ce que je délire ?

  • Le #genre en #guerre

    Exécutrices, victimes, témoins

    Isabelle Ernot
    Le genre en guerre. Exécutrices, #victimes, #témoins [Texte intégral]
    Elissa Mailänder
    Des femmes allemandes au service de la guerre : participations actives aux politiques raciales nationales-socialistes, à la #déportation et au #génocide (1939-1945) [Texte intégral]
    Deborah Barton et Fabien Théofilakis
    Couvrir la #colonisation sans la #violence : des femmes journalistes allemandes face à la germanisation à l’Est pendant la Seconde Guerre mondiale [Texte intégral]
    Isabelle Ernot
    « Women and/in the Holocaust » : à la croisée des Women’s-Gender et Holocaust Studies (Années 1980-2010) [Texte intégral]
    Julie Le Gac
    « Le mal napolitain » : les #Alliés et la #prostitution à #Naples (1943-1944) [Texte intégral]
    Histoire et mémoires
    Marie Claire Hoock-Demarle
    Hommage à Rita Thalmann (1926-2013) : L’aventure du séminaire « #Sexe et #race » [Texte intégral]
    Fabrice Virgili
    “La mémoire des #Ianfu” : Le Women’s Active Museum on War and Peace (Tokyo) [Texte intégral]

    http://genrehistoire.revues.org/1886
    #femmes #revue
    via @ville_en

  • Don’t Have Sex With #Robots, Say Ethicists
    http://gizmodo.com/dont-have-sex-with-robots-say-ethicists-1730866985

    The reality of pleasure bots is fast approaching. Mechanical toys for sexual pleasure already exist, of course, and hardware developers are working to incorporate A.I. into their designs. A company called True Companion claims to be producing “the world’s first sex robot,” Roxxxy, this year. Despite questions of technical readiness and ethics, Roxxxy, priced at $7000, has thousands of pre-orders.

    #sexe

    • Je pense qu’il est essentiel d’illustrer de quoi on cause :

      Roxxxy, la poupée robot-sexuel (NSFW +18ans) | Robot Blog
      http://www.robotblog.fr/robot-de-compagnie/roxxxy-la-poupee-robot-sexuel-1829

      Douglas Hines, son créateur, explique ses capacités : « C’est une vraie compagne. Elle a une personnalité. Elle vous entend et vous écoute. Elle parle. Elle sent quand on la touche. Elle dort. Bref, on a essayé de reproduire tous les traits d’une personnalité humaine. »

      Roxxxy - Poupee Robot Sexuel - True Companion #25 « types » de caractères sont disponibles pour sa personnalité : Roxxxy l’aventureuse, l’extravertie, la timide, la femme sage et la dominatrice.
      Il est également possible de choisir sur Internet la couleur de la peau, des cheveux ou les mensurations…

      Enfin, on peut la connecter à un PC par liaison WIFI pour recevoir des mises à jour, effectuer des réparations et même envoyer des emails.
      L’entreprise prévoit de développer bientôt une version masculine de sa poupée-robot, dénommé Rocky.

      RoXXXy est prévu à la vente aux États-Unis et en Europe pour un prix estimé entre 4800 et 6300 euros selon la configuration souhaitée.

      Ça fait quand même sacrément rêver... ... ... ...

      https://www.youtube.com/watch?v=C-daICVo4u8

  • Bientôt le sexe du bébé à la carte en Australie ? | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2015/09/07/bientot-le-sexe-du-bebe-a-la-carte-en-australie

    Pour quelques jours encore, les Australiens peuvent donner par écrit leur avis sur un projet de recommandations éthiques concernant la procréation médicalement assistée, texte présenté par le Conseil national sur la santé et la recherche médicale (NHMRC). Parmi les points soulevés figure une mesure plus que symbolique, qui illustre l’évolution du regard que portent les sociétés occidentales à la fois sur la procréation, sur le désir d’enfant et sur l’enfant à venir lui-même : la possibilité d’offrir à des couples « normaux », c’est-à-dire sans problème de fertilité ni porteurs d’anomalies génétiques, le recours à une fécondation #in_vitro (FIV) doublée d’un diagnostic préimplantatoire (DPI), ce dans le but unique de pouvoir choisir avec certitude le sexe de leur progéniture. Pour résumer, le sexe du bébé à la carte, ce que le NHMRC appelle pudiquement une « #sélection_du_sexe pour motifs non médicaux ».

    Oui parce que dans des sociétés #sexistes il faut absolument avoir un #sexe

    • Le féminisme de Elle me laisse toujours perplexe. Si on regarde la définition de Midinette ce mot ne me semble pas du tout incompatible avec le féminisme.


      http://www.cnrtl.fr/lexicographie/midinette
      MIDINETTE, subst. fém.

      Vieilli. Jeune ouvrière ou vendeuse qui travaillait dans une grande maison de couture ou de mode à Paris. Jeanne Samary s’est mariée ce matin, à la Trinité. (...) aux inévitables midinettes, trottins et autres arpètes (...) est venu se joindre (...) le Tout Paris artiste (Galipeaux,Souv.,1931, p.109).Rue de la Paix, les midinettes sortaient en bandes et traversaient la place Vendôme et la rue de Rivoli en se donnant le bras (Nizan,Conspir.,1938, p.51) :
      1. Le curé de la Madeleine me dit que dans la chapelle de l’Assomption (au 1erarrondissement) qui peut tenir six cents personnes, ils réunissent neuf cents midinettes. Elles prennent vingt minutes pour leur déjeuner, puis arrivent mangeant encore un bout de saucisson : « Nous ne vous parlerons pas du placement de vos économies, de vos intérêts ; non, nous vous parlerons de vos âmes, car vous ne le savez peut-être pas, vous avez une âme. Vous êtes souvent malheureuses. Nous vous approcherons de votre perfectionnement. » Elles comprennent. Les couturières plus que les modistes. Ces dernières gagnent plus d’argent. Barrès,Cahiers, t.9, 1911, p.138.
      − P. ext. Jeune fille simple et frivole, à la sentimentalité naïve. « Je me suis monté la tête comme une midinette », se disait Antoine en marchant (Martin du G.,Thib., Pénitenc., 1922, p.699).Bref, elle n’osait avouer son rêve de midinette qui lit toutes les semaines Ciné-Monde (H. Bazin, Lève-toi,1952, p.81) :
      2. ... ce que j’admire le plus chez les lecteurs assidus, ce n’est pas leur science ni leur constance (...) mais leur faculté d’illusion, et qu’ils ont tous en commun, et qui les marque comme d’un signe distinctif (...) qu’il s’agisse d’un savant érudit spécialisé dans une question hors série et qui coupe les cheveux en quatre, ou d’une midinette sentimentale dont le coeur ne s’arrête pas de battre à chaque nouveau fascicule des interminables romans d’amour à quatre sous qu’on ne cesse de lancer sur le marché, comme si la terre qui tourne n’était qu’une rotative de presse à imprimer. Cendrars,Bourlinguer,1948, p.382.
      Prononc. : [midinεt]. Étymol. et Hist. 1890 (Le Journ. amusant, 17 mai, 2a, Légende d’un dessin de Henriot ds Quem. DDL t.17). De midi et dînette*, littéralement « qui fait la dînette à midi »* . Fréq. abs. littér. : 47. Bbg. Hasselrot 1957, 204.

      (Le français c’est formidable on passe de « Jeune ouvrière ou vendeuse qui travaillait dans une grande maison de couture ou de mode à Paris. » à « Jeune fille simple et frivole, à la sentimentalité naïve. » )

      J’ai pas besoin de cliquer sur le lien pour savoir que Elle, en bonne revue servante du patriarco-capitalisme, se complait dans les #injonctions_paradoxales et fait régulièrement des sortes d’hybrides feministo-misogynes improbables.

      #double_contraires #noir_blanc #double_pensée #catch22 #vocabulaire

    • Éhhh, bien vu @mad_meg, Et ici le magazine Elle a comme prédicat que le #bon_sexe c’est de perdre le contrôle, #misère. Cette injonction aux femmes est totalement perverse et insidieuse (Où comment Elle mélange les cartes en nous faisant parler de midinette/féministe pour faire disparaitre son discours prônant la #culture_du_viol) car qu’est ce que

      perdre le contrôle

      quand il s’agit de sexe … si ce n’est perdre justement la possibilité de dire non.

    • Par ailleurs quand une femme se masturbe (et on rappellera que ce n’est pas une activité forcément solitaire, ça peut très bien être à plusieurs, apparemment faut le rappeler à Elle), elle peut parfaitement jouir sans perdre le contrôle face à son/sa conjoint⋅e.
      À moins que « perdre le contrôle » pour elles c’est le fait même de jouir ?…

      Et puis bon ya clairement une confusion entre « lâcher prise » et « perdre le contrôle », ça peut être important de faire gaffe aux termes. Qu’on soit homme/femme/autre, homo/hétéro/autre, ça peut effectivement être vecteur de plaisir que de lâcher prise ("ça peut", ou pas donc, ya rien de généralisable dans les goûts sexuels !), se laisser aller, mais je ne vois absolument pas en quoi c’est contradictoire avec garder du contrôle, pouvoir changer en cours de route, s’arrêter, dire non, etc. Du coup ça entretient la confusion.

  • Ohlala, le « Uber du sexe » débarque en Allemagne : un modèle applicable en France ?
    http://www.20minutes.fr/societe/1672287-20150825-ohlala-uber-sexe-debarque-allemagne-modele-applicable-fra

    Le site ressemble à s’y méprendre à celui de la plus célèbre application de rencontres, Tinder. Pourtant sur Ohlala, un rendez-vous même expéditif, peut coûter une somme rondelette. Cette start-up, créée par Pia Poppenreiter, autrichienne diplômée d’un master en économie, propose aux Berlinois de les mettre en relation avec des femmes pour « partager un dîner, s’infiltrer dans une soirée ou sauter directement au lit », détaille le site, moyennant un tarif fixé au préalable entre les deux personnes consentantes.

    #Allemagne #Numérique #Ohlala #Prostitution #Proxénétisme #Sexe #Économie_collaborative

  • La masculinisation des naissances. État des lieux et des connaissances - Cairn.info

    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POPU_1502_0201&WT.mc_id=POPU_1502

    Quand Amartya Sen lança il y a vingt-cinq ans son cri d’alarme sur les millions de femmes manquant dans le monde, c’était avant tout la surmortalité féminine qui expliquait ce relatif déficit et la prépondérance des hommes (Sen, 1990). La population du monde est devenue majoritairement masculine en 1955, principalement en raison des déséquilibres en Asie, et la part des hommes n’a cessé d’augmenter légèrement depuis. Mais depuis les années 1990, on a aussi observé un accroissement anormal de la proportion de naissances masculines dans plusieurs pays du monde. Les rapports de masculinité à la naissance (RMN)

    #démographie #Population #parité #masculinisation_des_naissances

    • Juste pour précisé, que Sen était pas tout seul a faire se travail. Il était avec Martha Nussbaum... souvent oublié, elle a un aspect plus philosophique (une amélioration de la théorie des droits humains, en terme de capacité concrètes).
      J’ai fait un travail de mémoire de philo dessus, donc bon, faut bien que ça serve ;)

    • le sous-enregistrement par sexe est un biais classique des sources démographiques, de l’état civil au recensement. Il concerne en particulier l’enregistrement des naissances : celles du sexe préféré (masculin en général) sont l’objet de plus d’attention dans l’enregistrement. La crainte d’un sous-enregistrement féminin a longtemps brouillé l’étude de la distribution des sexes en Inde et masqué l’impact propre à la surmortalité féminine (Visaria, 1971) . Dans le cas chinois, les contraintes de la politique de planification des naissances dite de l’enfant unique peuvent encourager les parents à dissimuler certaines naissances non autorisées, et cela affecte au premier rang les naissances ou la population de filles (Goodkind, 2011 ; Cai, 2014). La métropole de Delhi a connu à l’inverse un sursaut entièrement fictif de naissances féminines en 2008, consécutif à la mise en place d’un programme de subvention aux parents de petites filles (UNFPA, 2012a). Le sous-enregistrement sélectif tend par conséquent à déformer le RMN réel, mais de tels cas sont difficiles à démontrer en l’absence de données externes comme les effectifs du recensement ou des enfants scolarisés (Goodkind, 2004).

      #sous_enregistrement #femmes_manquantes

      plus bas il est dit ceci qui me semble en contradiction avec le paragraphe que j’ai cité sur le non enregistrement administratif.

      Depuis Graunt et Arbuthnott (Campdell, 2001), il a été observé que les naissances masculines prédominaient, et les chiffres de l’état civil accumulés depuis le xviie siècle sont venus préciser cette observation.

      Au XVIIeme les femmes etaient justement sous-enregistré administrativement alors ces infos ne sont pas fiables. Et les historiennes féministes ont montré que dans les campagne jusqu’au moins 1970 les femmes paysannes n’etaient pas répértorié convenablement. C’est étonnant de se servir de ces infos tout en sachant que les femmes sont sous représenté dans les déclarations administratives. Alors si on étudie ces registres on risque fort de trouvé que le ratio était deja aussi déséquilibré en faveur des hommes au XVII. Au XVII en Europe c’était l’apogée de l’extermination des paysannes et les paysannes étaient du bétail et le sont toujours dans la plus part des pays (pas d’héritage, pas de terres, pas de revenus, travail non payé, obligation de porter les fils...). Voire « Caliban et la sorcière » de Federici.

      –---
      Je commente au fur et à mesure de ma lecture désolé pour les editions à répétitions.

      Plutôt que de s’en tenir à des déclarations, qui ne reflètent qu’imparfaitement les intentions réelles ou les comportements ultérieurs, les mesures de comportements effectifs de fécondité offrent des indicateurs plus robustes des préférences révélées. Le rapport de masculinité de la dernière naissance, en régime de fécondité contrôlée, a ainsi été utilisé pour déceler l’existence de préférences, car les règles d’arrêt qui commandent la pratique contraceptive sont le produit des attentes et désirs des parents en matière de composition par sexe. Il est également possible de mesurer les comportements de fécondité en fonction de la composition atteinte par sexe en se servant des probabilités d’agrandissement . Ainsi, les naissances dans les fratries sans garçon sont souvent plus nombreuses que les autres comme le montrent les données des enquêtes EDS (Filmer et al., 2009). Ces méthodes peuvent être appliquées après une reconstitution familiale selon la méthode des enfants du ménage (ownchildren) sur des échantillons plus conséquents tirés des recensements (Guilmoto, 2012b).

      Cette partie modere ce que je disait sur l’incohérence d’utiliser les registres du XVII, XVIII, XIX et XX.

      au passage je note le problème de vocabulaire, plutot que « fratrie sans garçons » on pourrait dire les « sorories » ca permet pour une fois de ne pas dire frère ni garçons quant ils ne sont même pas là. et ca serait économique en place vu qu’il n’y a qu’un seul mot au lieu de trois et comme en francais dès qu’il y a un mâle à l’horizon on masculinise tout le monde, une « sororie » c’est obligatoirement sans garçons.

    • @nicolasm j’ai pas fini ma lecture mais les femmes sont aussi absentes de ce texte que de la surface de la terre. Tout le texte est centré sur la masculinité alors qu’on pourrait faire la même étude en parlant du manque de femmes plutot que de surpopulation masculine.
      et puis il y a des parties qui me chiffonnent comme ici :

      Au sein des mammifères, les groupes dominants sont censés avoir une part plus importante de naissances masculines que les autres selon la célèbre conjecture de Trivers-Willard. Cette hypothèse a d’ailleurs été parfois appliquée à l’espèce humaine dans une perspective sociobiologique, mais avec des résultats variables (Keller et al., 2001 ; Almond et Edlund, 2007) [11]
      [11] Gelman et Weakliem (2009) soulignent très justement...
      .

      Le mammifères c’est aussi les hyènes rayées chez qui il y a peu de mâles et niveau prédation c’est une espèce bien plus performante que les lions (mais que veux dire dominance dans ce texte ?). Parler des mammifères comme un groupe homogène par rapport à la question du sexe-genre ca me semble bizarre et parler de dominance aussi car on parle de dominance par rapport à quoi. La dominance c’est le nombre de cadavres qu’un individu est capable d’accumuler en plus de ses besoins alimentaire ou est-ce la taille d’un territoire ou le nombre de femelles que se réserve un mâle ou le nombre d’individus de la même espèce qu’un individu extermine (cf Chimpanzés Pan troglidytes ) ou les dégâts causé sur l’environnement par l’espèce ou la capacité à mourir jeune avec les dents qui te perce le crâne (cf Babiroussa) ou le nombre de fois ou tu te reproduit ? Sur chaque critère on pourrait parler de dominance, dominance dans le capacité à dormir, dominance sur la capacité à être en symbiose, dominance sur la capacité à l’empathie ... mais bon j’ai l’impression qu’on parle de dominance selon des critères patriarcaux de violence et de polygamie.
      Cette partie me semble vraiment fumeuse et très androcentré.

      –----

    • Pour se débarrasser des enfants de sexe non désiré, la négligence et le manque de soins restent une méthode courante et la surmortalité des filles en témoigne (Fuse et Creenshaw, 2006 ; Nations unies, 1998, 2011). Mais le moyen le plus commun pour s’assurer d’une naissance du sexe voulu a longtemps consisté à répéter les grossesses, au prix d’une descendance finale accrue puisqu’il faut en moyenne deux naissances pour obtenir une naissance d’un sexe donné. En cas d’échec, l’adoption intrafamiliale, notamment celle d’un neveu patrilatéral ou d’un gendre considéré dès lors comme fils de la famille, était l’option finale pour satisfaire l’exigence de progéniture masculine et le prolongement de la lignée, comme cela était fréquent par exemple en Chine (Wolf et Huang, 1980). Dans certaines régions, une permutation de sexe est même envisageable. Elle permet de traiter des filles biologiques socialement comme des garçons pour répondre au manque de fils. On en distingue la trace dans la transformation temporaire de genre prépubertaire des bacha posh (filles « habillées en garçons ») en Afghanistan ou encore dans la conversion permanente des « vierges jurées » (sous serment ayant fait vœu de chasteté) (virgjinesha, burrnesha ou zavetovana devojka) en hommes observée au Monténégro, en Albanie et au Kosovo (Nordberg, 2014 ; Young, 2000).

      note pour plus tard, chercher des infos sur les bacha posh, virgjinesha, burrnesha et zavetovana devojka #genre #transgenre

    • Le biais masculin est fatiguant mais l’article est vraiment passionnant et riche en infos merci @reka . J’ai pas fini mal lecture mais j’ai parcouru les différentes parties en vitesse et on fini tout de même par parler de femmes manquantes. A plus tard et bonne journée

    • Je retombe sur cet article, avec le lien direct vers la revue Population http://www.ined.fr/fichier/rte/General/Publications/Population/articles/2015/N2/199-PopF2-2015-Guilmoto-Article.pdf

      Et cette synthèse sur les conséquences démographiques (août 2015).

      L’effet de la masculinisation des naissances sur le marché matrimonial - Focus - Les mémos de la démo - Ined - Institut national d’études démographiques
      http://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/masculinisation-des-naissances-et-marche-matrimonial

      La population du monde est devenue majoritairement masculine en 1955. La part des hommes augmente légèrement depuis principalement en raison des déséquilibres en Asie. Depuis les années 1990, on a observé un accroissement anormal de la proportion de naissances masculines dans plusieurs pays du monde. Christophe Z. Guilmoto, dans un article de la revue Population fait un état des lieux et des connaissances sur cette masculinisation des naissances.

      Le Rapport de masculinité à la naissance (RMN) est de 110 garçons pour 100 filles en Inde et de 115 en Chine, alors que le niveau courant généralement observé est de 105. Même en cas d’un rapide retour à la normale du RMN, ces deux pays resteront majoritairement peuplés d’hommes jusqu’à la fin du siècle. Un des effets mécaniques du déficit contemporain de naissances féminines est la réduction du nombre de femmes adultes et donc aussi des naissances futures.

      La masculinisation parmi les adultes entraîne un déséquilibre du marché matrimonial hétérosexuel (marriage squeeze) et des mécanismes de formation des familles. Par exemple pour la Chine le surplus d’hommes en âge de se marier augmentera annuellement d’environ 1,3 millions durant les vingt prochaines années impliquant un excédent total de 41 millions d’hommes de plus de 22 ans en 2041.

      Autour de 2050, l’effectif d’hommes célibataires devrait dépasser de plus de 50 % celui des femmes en Chine et en Inde, ce qui donne une idée de l’ampleur de la saturation du marché matrimonial.

      Quels enseignements démographiques peut-on tirer pour l’avenir ?

      • Le déséquilibre du marché matrimonial sera beaucoup plus accentué que les seules comparaisons de structure par âge ne l’indiquent en raison de l’effet cumulatif des déséquilibres de sexe à la naissance sur le marché matrimonial. Les cohortes de futurs époux, qui se marient plus âgés, sont désormais plus grandes que celles de leurs épouses potentielles, car ils sont nés plusieurs années avant elles dans des cohortes plus fournies.
      • Le marché matrimonial restera perturbé après le retour à la normale du RMN en raison du retard au mariage des cohortes précédentes (effet d’accumulation progressive sur le marché matrimonial d’hommes célibataires, à chaque période on doit tenir compte des nouveaux candidats au mariage, mais également les populations restées précédemment célibataires).
      • Un accroissement de l’écart d’âge entre les époux atténuerait sensiblement le déséquilibre du marché matrimonial, mais une hausse du célibat féminin aurait un effet inverse.
      • Les surplus d’hommes célibataires attendus en Chine et en Inde sont d’un volume tel qu’aucun correctif par la migration internationale de femmes ne semble plausible.

      Ces développements semblent mener les pays à tradition patrilinéaire vers une situation totalement inédite. Une partie de la progéniture masculine tant souhaitée par les parents aujourd’hui pourrait être dans l’impossibilité de se marier dans le futur en raison de son surnombre, et par conséquent de perpétuer le lignage. En d’autres termes, ce régime ne semble pas démographiquement soutenable, et la sélection prénatale en faveur des garçons d’aujourd’hui devrait saper à terme les fondements de systèmes patrilinéaires qui reposent sur une reproduction familiale à travers la lignée masculine.

    • @simplicissimus le pire, c’est que cela risque, comme d’habitude, de se faire au détriment des femmes. Elles ne vont pas devenir plus importantes mais vont avoir une valeur marchande plus importante, ce qui devrait encore dégrader leur statut, avec des hommes riches qui vont se payer les femmes disponibles quasiment dès la sortie de l’œuf.
      Ce qui va être intéressant, c’est la réaction des hommes pauvres qui risquent de légitimer le recours à la violence pour obtenir leur « dû ».

  • Comment la pudeur érotisa le monde - LeTemps.ch
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ac3b03ce-2ca1-11e5-8a84-afa5481f305f/Comment_la_pudeur_%C3%A9rotisa_le_monde

    Pendant ce temps, les érudits discutent : la pudeur, est-ce la même chose que la honte ? Est-ce une passion naturelle et universelle ? Si elle échoit à l’humanité après le péché originel, pourquoi les Indiens Tupi ne l’éprouvent-ils pas ? Et surtout, est-elle une vertu ou un vice ? On se le demande. Par exemple, face à l’impératif de vérité nue qu’implique le sacrement de la confession, « c’est le diable qui orchestre la pudeur calamiteuse du pécheur » : il faut alors « libérer la langue trop pudique » de ce dernier pour qu’il se livre. Plus fondamentalement, on soupçonne la pudeur d’être vicieuse parce qu’on constate qu’elle excite le désir – de savoir, de voir, de toucher du doigt, de jouir.

    Ce qui se tisse ainsi, et que Dominique Brancher met au jour, c’est donc un vaste mouvement d’érotisation rendu possible, paradoxalement, par la pudeur. Erotisation de la nudité, de la chair, de l’organe sexuel lui-même. Au Moyen Age, la représentation de celui-ci avait en effet d’autres fonctions : une visée apotropaïque, par exemple, c’est-à-dire de conjuration du mauvais sort. En réduisant le sexe « à son pôle sensuel et érotique », l’Eglise favorise, à son corps défendant, « la naissance de la pornographie ». Quant aux nombreux traités médicaux consacrés aux « contrepoisons au venin de l’amour » et à la façon de « désenvoûter les victimes d’Eros », ils propagent le mal qu’ils affichent de combattre, car leur prose aimantée par la chair ne peut qu’exciter le désir.

    (...)

    Reste à relever – ce n’est pas un détail – que tout cela est puissamment genré, c’est-à-dire construit selon les différences attribuées aux genres. L’un des enjeux majeurs est bien la « possession patriarcale du corps des femmes ». Or celles-ci sont envisagées de manière contradictoire : naturellement pudiques, on les considère en même temps sexuellement insatiables, car dirigées par les exigences de leur matrice, qu’on décrit alors comme un animal incontrôlable. Comme ce sera le cas pour Freud trois ou quatre siècles plus tard, la science de la pudeur achève ainsi, face aux femmes, de s’emmêler les pinceaux.

    #femmes #corps #sexe #pudeur #shameless_copinage

  • « La diffusion de mon film À quoi rêvent les jeunes filles ? sur France 2 le 23 juin dernier dans la case Infrarouge [Seenthis en parle en http://seenthis.net/messages/383979 ] a ouvert bien des débats, et j’en suis vraiment ravie. Il n’y a qu’à travers les débats et discussions que les choses avancent, pour ma part la mission a donc été accomplie. En revanche, là où je me suis sentie irritée, c’est lorsque j’ai constaté que certain(e)s se l’étaient réapproprié afin de nourrir des plaidoyers anti-porno. Un raccourci simpliste qui évite soigneusement les problèmes de fond évoqués qui, je vous l’accorde, exigent un tout petit peu plus de concentration qu’un simple « porno = pas bien ». C’est un peu l’histoire du sage qui montre la lune et de l’idiot qui regarde le doigt. »

    http://www.metronews.fr/blog/ovidie/2015/07/14/non-le-porno-nest-certainement-pas-la-seule-source-dinjonctions

    #sexe #féminisme #Ovidie #pornographie #censure

  • GynePunk, les #sorcières cyborg de la gynécologie DiY : Makery
    http://www.makery.info/en/2015/06/30/gynepunk-les-sorcieres-cyborg-de-la-gynecologie-diy/?lang=fr

    L’objectif des GynePunk est de développer un kit d’outils pour la #médecine gynécologique de première urgence. À la manière des kits de réduction des risques chez les usagers de drogue. Un kit qui peut être utile pour les migrantes qui n’ont pas de Sécurité sociale, pour les camps de réfugiés, mais également pour les travailleuses du #sexe, organisées ou non.

    Mais le kit leur est aussi utile. A Calafou existe un groupe #santé, qui cherche à sortir du système de santé publique, pour éviter les rendez-vous chez le médecin quand on n’a pas les capacités financières ou la mutuelle qui convient. C’est également un engagement militant dans la logique de la médecine alternative, des savoirs ancestraux, de la médecine chinoise, du savoir des sorcières et des grands-mères… « Nous sommes des sorcières cyborg ! » dit Paula Pin. « Nous voulons actualiser les connaissances ancestrales avec l’usage indépendant des technologies. »

    #gynécologie

  • [C’est la suite de http://seenthis.net/messages/379246 , le piratage de l’OPM, la direction des ressources humaines du gouvernement fédéral états-unien.]

    http://www.thedailybeast.com/articles/2015/06/24/hackers-stole-secrets-of-u-s-government-workers-sex-lives.html

    « Those details, which are now presumed to be in the hands of Chinese spies, are found in the so-called “adjudication information” that U.S. investigators compile on government employees and contractors who are applying for security clearances. »

    « One former official said a polygrapher once asked if he’d ever practiced bestiality. »

    #sexe #Informatique_et_libertés #fichiers #fichage

  • “A quoi rêvent les jeunes filles ?”, le doc d’Ovidie, disponible sur YouTube - Télévision - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/a-quoi-revent-les-jeunes-filles-le-doc-d-ovidie-disponible-sur-y


    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=kZQ8GUDscOw

    « Avant, on encourageait les femmes à être de parfaites fées du logis, maintenant on leur explique que la #fellation est le ciment du #couple », déplore Ovidie, tout en donnant la parole à une poignée de filles qui gravitent entre la culture web et celle du #porno, judicieusement choisies pour leur lucidité et leur recul. « On parle beaucoup plus de sexe mais pas forcément de manière plus libérée : la #sexualité exacerbée apparaît comme une obligation », juge Clarence, qui signe le blog Poulet rotique. La gameuse Mar_Lard déplore, elle, le sexisme qui règne dans l’univers du jeu vidéo, où le corps féminin se réduit à des « filles à gros seins ». Et Ortie, adepte des selfies érotiques qu’elle poste sur le Web, concède que, derrière la liberté apparente, une certaine idée de la #femme-objet et du corps parfait régit les mises en scène de soi 2.0

    • J’ai vu ce docu le mois dernier et je me souviens de deux choses : les commentaires de la réalisatrice Ovidie, en voix off, me semblent toujours plus critiques (et plus justes de ce fait) que les analyses des intervenantes. Comme si elle-même voulait avancer sur un terrain plus offensif mais pas forcément les intervenantes interrogées.

      Et deuxième chose, j’ai le souvenir qu’à plusieurs reprises il est précisé « surtout nous ne voulons pas interdire la pornographie », comme par crainte d’une accusation de puritanisme ou d’attaque à la « liberté » ou que sais-je - ce qui est intéressant venant d’Ovidie elle-même, qui ne risque pas d’être qualifiée de « prude ». Et de surcroît, je me demande si le mouvement féministe a jamais voulu « interdire » la pornographie ? Même pour Dworkin et MacKinnon dans les années 80 aux Etats-Unis il ne s’agissait pas de l’interdire...

  • Sommes-nous sexuellement libérés ? - Les 400 culs
    http://sexes.blogs.liberation.fr/2015/06/21/sommes-nous-sexuellement-liberes

    « J’ai vu plein de forums sur lesquelles les nanas posent des questions à celles qui l’ont déjà fait pour savoir : est-ce que ça fait mal ? Et bien sûr, elles veulent voir avant et après, la cicatrisation… mais aucune ne parle de plaisir. J’ai même vu une nana qui expliquait que l’opération avait été mal faite, une vraie catastrophe : ça avait touché le clitoris, mais ça ne lui posait pas de problème parce que… elle disait : « Ça ne se voit pas ». Effrayant ! Ah bien, si ça ne se voit pas, ce n’est pas grave, c’est juste ton clitoris, je veux dire, c’est juste le seul organe qui est là uniquement pour te donner du plaisir, mais ce n’est pas si important n’est-ce pas… » Egalement interrogée par Ovidie, Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale du Planning familial, déplore le fait que le plaisir reste quelque chose de très secondaire dans le discours sur la sexualité. La priorité, ce n’est pas de jouir, ni d’explorer son corps, ni de se décomplexer, c’est d’avoir l’air d’une personne sexuellement performante : « Socialement on met dans la tête des garçons et des filles qu’il faut rentrer dans des cases et que, faute de ça, ils-elles sont dans l’incapacité de la séduction. » « Etre désirable », dit-elle, compte plus qu’avoir du désir. « D’une façon remarquable, [dans les articles et les émissions sur le sexe], on montre des corps, on ne parle jamais du plaisir… mais il faut plaire à l’autre ».

    #sexe #corps #femmes

  • Les 400 culs - Abolissons toute #identité sexuée !
    http://sexes.blogs.liberation.fr/2015/06/15/il-faudrait-supprimer-madame-et-monsieur
    Le fait de supprimer les notions de race ou de religion des documents administratifs n’as pas supprimé le racisme ou l’intégrisme... mais, j’ai toujours pensé que c’est tout de même une bonne idée d’en finir avec le sexe officiel, ce serait-ce que pour tous les intersexués et trans qui sont dans la merde à cause de ce classement archaïque.

    Le héros du roman défend une idée plus radicale : il faudrait éliminer les #sexes de l’état civil. « De la maternelle au baccalauréat, l’école est mixte, les enfants sont élevés ensemble, sur des programmes communs, avec des examens communs. Il est révolu le temps où, pour obtenir le certificat d’études, les filles devaient subir une épreuve de couture et les garçons de travaux manuels. À la majorité, qui est la même pour tout le monde, il n’y a plus en France de service militaire. Tous les citoyens de plus de dix-huit ans ont le droit de vote et paient leurs impôts de la même manière. […] Ainsi, dans de multiples composantes de la vie publique, la République se passe très bien de connaître le sexe des individus. Pourtant, on le fait toujours figurer à l’état civil. Au nom de quoi ? ».