• La bataille de Marioupol : au cœur des forces russes du Donbass VidéoLivre Noir - Mars 2022
    http://www.librairie-tropiques.fr/2022/03/la-symphonie-du-donbass.html

    Le calvaire de Marioupol semble prendre fin
    La situation, réelle, le 28 mars 2022

    "Dernières nouvelles du front" : Les commandants Ukrainonazis n’ont pas réussi à s’échapper de Marioupol, alors que la Russie accélère l’avancée de la RPD. Les forces conjointes de la Russie et de la RPD achèvent la libération de la ville de Marioupol. La plupart des quartiers de la ville ont été ravagés. Les affrontements se poursuivent dans le centre de Marioupol. Le principal bastion de l’AFU, y compris le régiment nationaliste Azov, est la région de l’Azovstal. Selon le ministère russe de la Défense, un hélicoptère ukrainien Mi-8 a été abattu dans la région de Marioupol, à cinq kilomètres de la côte sur la mer d’Azov. Il se dirigeait vers l’évacuation d’urgence des commandants du bataillon national Azov qui avaient abandonné leurs militaires. À savoir, le commandant de la 36e brigade Baranyuk et le commandant d’Azov Prokopenko n’ont pas pu abandonner leur personnel et s’échapper de Marioupol. Le 28 mars, le chef de la RPD Denis Pushilin a affirmé qu’à Marioupol, les quartiers centraux étant en train d’être débarrassés des troupes ukrainiennes, la RPD s’attend à prendre le contrôle total de la ville dans un proche avenir.

    https://www.youtube.com/watch?v=EuThLVgXcrE

    Source : https://livrenoir.fr/articles

    Ce reportage a failli ne jamais sortir en raison des pressions innombrables. Tout cela pour un simple travail de terrain. Notre reporter Erik fait partie des rares équipes de journalistes occidentaux présentes du côté russe du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Parmi la première équipe de journalistes européens à pénétrer à Marioupol, il vous raconte dans ce reportage exceptionnel ce qui se joue ici dans le Donbass. Un travail de terrain, d’analyse, au sujet d’une guerre qui risque de bousculer la scène internationale. Merci de vos partages, commentaires et abonnements. (Les dernières images de Marioupol sur le reportage datent de jeudi 24 mars 2022. Reportage tourné entre le 17 et le 25 mars.)

    Pour nous soutenir, vous pouvez souscrire à cet abonnement spécial “reportages de guerre”. 100% des sommes seront investis dans des reportages en zones de conflits et vous aurez accès à tous les documentaires exclusifs. Merci aux déjà 600 abonnés : https://livrenoir.fr/reporter-de-guerre

    Un reportage en version longue sera d’ailleurs bientôt disponible pour ces abonnés.

    Avis aux auditeurs :

    1. Pour entrer à l’intérieur de Marioupol, nous avons évidemment été guidé par un séparatiste pro-russe. Mais sans que cela soit dans le cadre d’un reportage dit “embeded” avec l’armée. Être ainsi accompagné est incontournable dans une zone de guerre où les bombardements pleuvent (le lendemain de la première visite d’Erik, un collègue chinois a ainsi été blessé au même endroit). En particulier lorsqu’on couvre la partie de celui qui assiège.

    2. Nous ne prétendons pas généraliser comme nous le précisions d’ailleurs au début du reportage. Nous sommes évidemment vigilant. Nous nous contentons de montrer ce que nous avons vu et de décrypter sur un moment T.

    3. Nous avons couverts les deux côtés : Ukraine pendant 8 jours au début du conflit puis Donbass pro-russe. Pour entrer, nous avons suivi la procédure habituelle d’un dépôt de dossier. Et avons même passé près de 8 jours d’attente avant d’entrer, après 6 jours de voyage.

    4. Les critiques qui nous reprochent d’être dans le Donbass doivent avoir à l’esprit que ces deux derniers mois, France 2, Ouest France et Libération étaient sur place en ayant suivi la même procédure. En période de guerre, il est du rôle des journalistes que de couvrir les deux côtés. Sans que cela veuille dire qu’il y a un parti pris.

    Attention : notre monteur a commis une erreur. Pour le premier interview d’une réfugiée, la partie mise n’est pas celle qui correspond à la traduction. Donc demain on vous met ici un lien de l’interview exact (et complet) comme ça les russophones verront bien que c’était simplement une erreur. Mais le texte lu est bien dans l’interview

    Bon visionnage à tous.

    #marioupol #donbass #ukraine

    • Jean-Vincent Placé de nouveau en garde à vue pour harcèlement sexuel
      https://livrenoir.fr/jean-vincent-place-de-nouveau-en-garde-a-vue-pour-harcelement-sexuel

      Le conseiller régional d’Île-de-France a été placé en garde à vue ce lundi dans le cadre d’une enquête ouverte après la plainte d’une ancienne collaboratrice.

      L’ancien sénateur du groupe socialiste est en garde à vue ce lundi 28 mars. Jean-Vincent Placé est actuellement entendu pour des faits d’« agressions sexuelles » et « harcèlement sexuel », par la brigade de répression de la délinquance contre la personne, à Paris. D’après l’AFP et Mediapart, ces faits ce seraient déroulés entre 2012 et 2016. L’ancienne collaboratrice accuse l’homme politique de lui avoir « ordonné de danser un slow », de l’avoir « agrippée », « pressée contre lui » et lui aurait mis une « main bas dans le dos ». Contacté par l’AFP, Jean-Vincent Placé a dit « prendre acte » de la plainte. « Je ne souhaite pas à ce stade de la procédure faire un quelconque commentaire », a ajouté l’ex-patron des sénateurs écologistes. L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

      Un homme déjà condamné

      Déjà connu des services de police, l’ancien secrétaire d’État de François Hollande avait été reconnu coupable dans l’affaire pour harcèlement sexuel envers une gendarme chargée de surveiller sa résidence. En 2021, Jean-Vincent Placé avait été condamné à payer une amende de 5.000€. Au printemps 2018, il est placé en garde à vue au commissariat du 5e arrondissement de Paris pour insultes racistes et outrage à agents alors qu’il se trouvait en état d’ivresse. Peu de temps après, il reconnaissait être alcoolique lors d’une interview donnée à Paris Match : « J’ai réalisé que, dans les derniers mois, j’avais bu excessivement en diverses circonstances. Il y a eu des excès, de l’alcoolisme. J’assume le mot. C’est une maladie, l’alcoolisme ».

      #Jean-Vincent_Placé #Sénat #PS #france #racisme #violence #harcèlement #sexisme #femmes #travail #viol #culture_du_viol #harcèlement_sexuel #domination_masculine #baltringue

    • « Code noir » : un exercice de confinement qui n’a rien à voir avec la COVID-19
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1872359/code-noir-exercice-confinement-spvm-montreal-enfants-jeunes-primair

      NDR #justin trudeau succède aux curés pour ce qui est d’agresser les enfants au Canada
      Une lettre envoyée aux parents d’une école primaire montréalaise au sujet d’un exercice de confinement barricadé a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux... parce qu’elle a été mal interprétée.

      Le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) a reçu la semaine dernière de nombreux messages d’internautes mécontents de la tenue d’un exercice de confinement à l’école primaire Philippe-Morin, à Montréal. Ils croyaient à tort que l’exercice concernait la COVID-19, alors qu’il sert plutôt à apprendre aux élèves comment réagir en présence d’un tireur actif.

      "Nous tenons à vous informer que votre enfant recevra sa première présentation sur le confinement en classe que l’on nomme exercice Code noir", peut-on lire dans la lettre adressée aux parents. "Votre enfant aura ainsi la chance d’apprendre et de pratiquer par la suite des exercices de confinement au même titre que les exercices de feu."

      Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère de certains internautes. "Le lavage de cervelle à l’école est un problème de plus en plus dommageable. Les libertés disparaissent à grande vitesse", peut-on lire dans l’une des publications Facebook dénonçant la lettre partagée plus de 250 fois. Au total, des publications avec des messages semblables ont cumulé plus de 2500 partages sur Facebook dans la dernière semaine.

      "Ça a fait beaucoup de bruit, surtout chez des gens qui ne viennent pas de notre école", relate Chrystine Loriaux, directrice du Bureau des communications du CSSMB. Mme Loriaux dit avoir reçu "plusieurs dizaines" de courriels et plusieurs appels de la part de personnes indignées, qui confondaient confinement en temps de fusillade et confinement en temps de pandémie.

      Les exercices de confinement se font avec les centres de services scolaires et les postes de quartier locaux du Service de police de la ville de Montréal (SPVM).

      "Déconseillé aux parents de questionner leur enfant"
      Une partie de la lettre qui a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux indiquait qu’il était déconseillé aux parents de questionner leur enfant sur la présentation. "Le SPVM qui veut qu’on ne parle pas d’une formation qu’ils font sur le confinement avec nos enfants ? Les jeunesses hitlériennes s’en viennent", pouvait-on lire dans une publication partagée plus de 1100 fois sur Facebook.

      Or, il est assez clair en lisant la lettre que les organisateurs de la formation conseillent aux parents de laisser leurs enfants leur parler de l’exercice à leur guise "afin de préserver et protéger l’aspect banal et ludique du jeu de cachette qui leur aura été enseigné durant cette présentation".

      "Le langage utilisé est simple et clair pour faciliter la compréhension des enfants. À aucun moment il n’est fait mention d’une situation de tireur actif", a déclaré par courriel la chargée de communication du SPVM, Caroline Labelle. "C’est pour éviter l’utilisation de ce terme ou de tout autre [terme] similaire qu’il est demandé aux parents de ne pas questionner les enfants sur l’exercice et les laisser en parler d’eux-mêmes."

      Les exercices comme celui-ci servent à enseigner aux enfants le comportement approprié dans le cas d’une menace. Ils sont adaptés en fonction de leur âge et de leur niveau de compréhension. En 2018, La Presse rapportait https://plus.lapresse.ca/screens/a06196a9-93dd-4dd4-ad74-15b278fa0b0d__7C___0.html par exemple un cas dans lequel des élèves qui participaient à un exercice Code noir s’étaient fait dire qu’ils s’entraînaient pour se cacher si une moufette (animal du genre putois) s’introduisait dans l’école.

      #canada #trudeau la #violence #contrôle_social #dictature #violences_éducative #propagande #bourrage_de_crâne #confinement

  • Activision Faces New Suit From Worker Alleging ‘Rampant Sexism’
    https://news.bloomberglaw.com/daily-labor-report/activision-faces-new-suit-from-worker-alleging-rampant-sexism

    Activision Blizzard Inc. was hit with a new lawsuit Wednesday alleging that a current employee experienced sexual harassment and discrimination at the video game maker and was retaliated against for speaking out about her experiences.

    The suit was filed in Los Angeles County Superior Court on behalf of an employee referred to as “Jane Doe” by attorney Lisa Bloom, who, in December, hosted a press conference in front of Blizzard’s Irvine, Calif., office, to detail what she called an “alcohol-soaked culture of sexual harassment.”

    “For years, Activision Blizzard’s open ‘frat boy’ environment fostered rampant sexism, harassment and discrimination with 700 reported incidents occurring under CEO Robert Kotick’s watch,” the lawsuit says.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #ressources_humaines #harcèlement #bro_culture #frat_boy_culture #sexisme #bobby_kotick #alcool #plainte #procès #justice #allen_j_brack

  • Les fresques carabines : une institutionnalisation des violences sexistes à l’hôpital

    Après deux mois de mobilisation contre les fresques pornographiques au CHU de Toulouse puis Rennes et une victoire à Toulouse, nous avons décidé d’élargir la lutte contre les violences sexistes dans le milieu hospitalier à l’ensemble du territoire. Bien loin de se cantonner à ces seuls CHU, les fresques pornographiques et la culture carabine sont présentes dans de nombreux internats de France. Conjointement avec des associations, collectifs, patientes, professionnel.le.s et syndicats nous avons publié cette tribune dans le quotidien le Monde afin d’interpeler Olivier Véran. Depuis, le syndicat des internes des hôpitaux de Paris a décidé d’agir sans attendre en annonçant le recouvrement des fresques pornographiques à l’APHP au profit de fresques participatives !

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/03/20/les-fresques-carabines-une-institutionnalisation-des-vi

    #féminisme #sexisme

  • Interdiction de l’accès des femmes aux tavernes au Québec, jusque 1984
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Acc%C3%A8s_des_femmes_aux_tavernes_au_Qu%C3%A9bec

    À la fin des années 1960, des mouvements féministes radicaux[1],[2] revendiquent l’égalité pour tous et partout. Des actions d’éclat[3] sont organisées dont l’assaut des tavernes réservées exclusivement aux hommes, depuis une loi de 1937[4]. La résistance antiféministe est cependant très forte [5]et ce n’est qu’en 1986 que toutes les tavernes sont obligées de se conformer à la loi et ouvrir leurs portes aux femmes.

    Contexte historique
    Au début de la colonie, les hôtels et les auberges sont des endroits publics où les femmes et les hommes majeurs peuvent consommer de l’alcool[6]. À l’époque de la prohibition aux États-Unis, qui s’étend au Canada, le Québec vote, en 1921, une loi sur les liqueurs alcooliques[7] et crée le premier organisme de contrôle au Canada : la Commission des liqueurs du Québec[8] (ancêtre de la Société des Alcools du Québec). Cette loi institutionnalise aussi l’existence légale des tavernes[9]. Le permis octroyé stipule que : "Nul autre débit de boisson n’est autorisé à vendre, sur place, de la bière en fût," destinée à une vente rapide[10]. La taverne offre aux classes ouvrières, dans le contexte de l’industrialisation rapide des grandes villes, un lieu de socialisation et un pendant aux clubs privés bourgeois[11]. Les femmes fréquentent aussi les tavernes à cette époque. Toutefois, la moralité publique décrie de plus en plus les lieux comme une menaces aux bonnes mœurs [12] et à l’ordre social. En 1937, cédant aux pression des organisations sociales et religieuses, pour la tempérance [13] et la protection des mœurs, le gouvernement de Maurice Duplessis vote une loi qui en interdit l’accès aux femmes[14]. On les accuse même d’être la cause du désordre[15], fréquent dans ces établissements. Les femmes, sauf celle du tavernier, se voient aussi refuser le droit d’y travailler [16] . Les tavernes sont donc devenues un espace homosocial populaire, culturel et "un lieu de résistance" pour les ouvriers [17] .

    L’égalité pour tous et partout
    Depuis la fin du XIXe siècle les femmes revendiquent leurs droits à l’égalité dans tous les domaines et dans tous les lieux publics. Dans les années 1960, les mobilisations féminines s’accentuent. De nombreuses lois à caractère sexiste, ou limitant l’action des femmes, sont ciblées. Les mouvements féministes se radicalisent et deviennent un outil de prise de conscience féministe [18] . De grands rassemblements et des actions chocs ont lieu pour contester l’attitude des politiciens, des syndicats et de la société en général afin d’ accélérer la libération et l’égalité des femmes.

    À l’assaut des tavernes
    Une opération féministe, « drink-in », est donc mise en place, par des étudiantes de l’Université de Montréal et vise l’occupation d’une taverne sur la rue St-Laurent à Montréal. Elles justifient la contestation en ces termes : « Nous, des femmes québécoises, nous allons à la taverne manifester notre colère. Nous sommes “tannées” d’un petit salaire accompagné d’un gros prix pour un repas ou une bière. Ou encore d’être obligées de rester “au foyer” neuf fois sur dix. Nous nous élevons contre ces sanctuaires de la domination masculine, desquels les chiens, les enfants et les femmes sont exclus »[19]. C’est le 23 janvier 1969 que des femmes envahissent la Taverne Le Gobelet[20], pour s’opposer à la loi sexiste interdisant aux femmes d’y entrer et d’y consommer de la bière en fût. Elles sont semoncées et expulsées par la police. Cette manifestation a permis de porter une attention médiatique [21], sur un problème flagrant d’inégalité envers les femmes, dont les politiciens ont pris acte.

    Afin d’éliminer un des éléments discriminatoires, décrié par les féministes, le projet de loi 44 crée les brasseries, qui sont ouvertes à tous, et modifie en conséquence la Loi de la régie des alcools (1971). Un nouveau type de permis permet aux brasseries de servir de la bière en fût "mais sans que soit supprimé l’exclusivité masculine dans les tavernes"[22]. Ainsi, plutôt que d’éliminer le sexisme dans les tavernes, les législateurs choisissent de donner du temps à la tradition et de favoriser une lente transition « pour ne pas créer de bouleversement non seulement dans les traditions établies, mais également dans les investissements de ceux qui sont propriétaires de tavernes »[23].

    La fin de la discrimination dans les tavernes
    Les tavernes ont maintenant le choix ou non de se transformer en brasserie[24]. À Montréal, Le Gobelet est une des premières taverne à se convertir en brasserie, en décembre 1971[25]. Cependant la confusion règne entre les types de permis et les femmes continuent à se faire expulser des tavernes ou des brasseries ayant un permis de taverne[26]. En 1975, l’Assemblée Nationale vote à l’unanimité la Charte québécoise des droits et libertés de la personne. Les législateurs doivent réviser toutes les lois sexistes et agir pour se mettre en conformité avec la Charte. C’est donc dans cet état d’esprit, qu’en 1979, le gouvernement présente le projet de loi 55 modifiant les permis des tavernes pour éliminer définitivement tout interdit basé sur le sexe[27]. Les nouvelles tavernes doivent donc se conformer à la loi et accueillir les femmes. Toutefois la loi , par une clause d’antériorité, permet aux tavernes existantes, avant 1979, de se soumettre ou non aux exigences en matière de sexisme [27]. Certaines tavernes modifient leurs permis, mais plusieurs irréductibles contestent la loi. La discrimination continue pendant plusieurs années et le problème devient épineux, notamment en 1981, lors de débats électoraux qui ont lieu dans des tavernes. Comme les femmes candidates, ne peuvent entrer dans les tavernes, elles sont privées ainsi de l’accès à une partie de l’électorat masculin[28]. En 1986, la discrimination sur le sexe est définitivement abolie dans tous les lieux publics, incluant les tavernes[29]. Malgré cela plusieurs établissements ne se conforment toujours pas à la loi [30] et demeurent des « piliers de tavernes ». Cela prendra jusqu’à trois ans pour tourner définitivement la page sur cette discrimination que les femmes ont subie pendant un demi siècle[31].
    . . . . . .
    #Femmes #prohibition #sexisme #interdiction #Canada #Quebec #Brasseries #discrimination #mentalité #bourgeoisie #religion #catholicisme

  • La police est sexiste : sortons du déni, traitons le problème

    Nous en avons assez. Assez de recevoir des messages de femmes disant avoir été mal accueillies par les forces de l’ordre. Assez des témoignages racontant le mépris et la violence de policiers et de gendarmes.

    Cette semaine, Mediapart a publié un enregistrement vocal dans lequel on entend un officier de police insulter une femme victime d’agression sexuelle. Il la qualifie à plusieurs reprises de « grosse pute ». Comment imaginer un seul instant que nos plaintes puissent être sérieusement traitées lorsque les personnes qui les reçoivent font preuve d’une telle misogynie et grossophobie ?

    Des histoires comme celles-ci, de défaillances multiples des forces de l’ordre face aux violences sexuelles, nous en avons entendu des dizaines

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/02/24/la-police-est-sexiste-sortons-du-deni-traitons-le-probl

    #féminisme #police #sexisme

  • Mes grosses boules touchent les pédales
    http://carfree.fr/index.php/2022/02/07/mes-grosses-boules-touchent-les-pedales

    Elles veulent nous émasculer, toutes ces féministes aux cheveux bleus et aux vélos pourris, ces gauchistes et ces écologistes qui écrivent des livres sur le « génie lesbien », ces hystériques climatiques Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #automobilisme #automobiliste #humour #politique #relations_cyclistes-automobilistes #sexisme

  • « Un paquet de mecs de ma génération ont du viol ordinaire sur les mains » - Ovidie

    On était les enfants de ceux qui avaient fait Mai 68 et faisaient le pari de nous considérer comme de petits adultes. Ils misaient sur notre autoresponsabilité, on en a profité pour faire plein de bêtises. On fumait, on buvait à 14 piges. Plein de potes fumaient des bangs [de marijuana] au réveil, c’était un drôle de truc. Mais ce n’était pas entièrement un mauvais pari parental : m’être défoncée jeune m’a fait arrêter très tôt et j’ai été disciplinée une fois adulte, alors que j’intégrais le milieu de l’audiovisuel où la coke était partout. J’avais fait mon baptême du feu et cela ne m’intéressait plus.

    Quelle adolescente étiez-vous ?

    En pleine exaltation politique. Je venais de vivre les mouvements sociaux de l’hiver 1995, qui ont représenté un événement fondateur. A 15 ans, je pensais que c’était la révolution. Cela n’était pas loin de l’être. C’était un moment exaltant et humainement extrêmement intéressant. Avec mes amis, on se retrouvait à discuter politique avec des vieux de la DDE [direction départementale de l’équipement], qui avaient quarante ans de lutte syndicale derrière eux. J’étais alors plutôt d’affinité anarchiste. Je n’avais de carte nulle part mais je fréquentais ces groupes, participais à des réunions politiques et je lisais des textes théoriques. Cela m’a canalisée : c’était vachement plus intéressant que la défonce.

    Votre jeunesse est aussi marquée, comme nombre de jeunes filles, par des violences sexistes et sexuelles. Pour vous, cela constitue l’entrée même dans la sexualité, lors d’une soirée…

    Ce soir-là, je n’étais pas en état de consentir car j’étais saoule. Ce viol, que je raconte par ellipse pour la première fois dans la bande dessinée, a fait partie des raisons pour lesquelles j’ai totalement arrêté de boire par la suite. Il m’a fait prendre conscience des dangers auxquels une fille était confrontée.

    Cela m’a aussi permis de comprendre à quel point la question des violences sexistes et sexuelles n’était pas du tout prise en compte dans les milieux militants que je fréquentais à l’époque : on partait du principe que le premier combat était la lutte contre le capitalisme et que le reste se réglerait tout seul – alors que les violences en milieu militant n’étaient pas rares.

    Tellement de mecs de gauche baisent comme des mecs de droite, laissant à l’extérieur de la chambre à coucher la question de la domination masculine. Cela a été une rupture pour moi et le moment où je détermine quels seront mes combats principaux : le féminisme et les enjeux du corps.

    https://justpaste.it/8gi0z

    #hommes #sexisme #viol #agressions_sexuelles #domination_masculine #féminisme #militants

  • Les femmes meurent davantage lorsque c’est un homme qui les opère
    https://fr.news.yahoo.com/femmes-meurent-davantage-homme-chirurgien-170923420.html?guce_referre

    Les patientes auraient 30% de risques supplémentaires de mourir que les patients à la suite d’une opération chirurgicale menée par un homme, révèle une étude.

    Y a-t-il du sexisme dans les soins chirurgicaux qui mènerait à une grande inégalité de traitement ? Des chercheurs canadiens se sont posé la question. D’après les résultats d’une étude publiée dans la revue scientifique JAMA Surgery, lorsqu’un chirurgien masculin opère une femme, elle aurait 32 % plus de risques de décéder qu’un patient de sexe masculin.

    Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données de plus d’un million de patients opérés au Canada entre 2007 et 2019 par 2 937 chirurgiens. Le sexe du patient, celui du professionnel de santé et les suites post-opératoires font partie des critères retenus par les scientifiques.
    « Ces résultats sont préoccupants »

    Au total, 602 560 malades étaient « en concordance de sexe avec leur chirurgien ». Plus de 500 000 patients hommes ont ainsi été opérés par des chirurgiens masculins et près de 93 000 patientes femmes ont été opérées par des chirurgiennes. Au contraire, 717 548 personnes étaient en discordance de sexe (667 279 femmes opérées par un homme et 50 269 hommes opérés par une femme). Quelque 189 390 patients, soit 14,9%, ont connu au moins une complication après l’opération.

    « Nous avons constaté que les patientes opérées par des hommes avaient 15 % de risques supplémentaires d’obtenir de moins bons résultats que les patientes opérées par des femmes », a expliqué le Dr Angela Jerath, co-auteure de l’étude, au journal britannique The Guardian. De plus, les hommes opérés par des femmes avaient de meilleures suites post-opératoires.

    « Ces résultats sont préoccupants car il ne devrait pas y avoir de différence entre les sexes en ce qui concerne les suites post-opératoires des patients, quel que soit le sexe du chirurgien », conclut la scientifique. Les « préjugés sexistes implicites, les attitudes et les stéréotypes profondément enracinés » peuvent être une explication possible à ces résultats.

  • Le genre et le prêtre
    https://laviedesidees.fr/Le-genre-et-le-pretre.html

    Josselin Tricou, Des Soutanes et des hommes, enquête sur la masculinité des prêtres catholiques, Puf. Autrefois placard pour homosexuels, aujourd’hui rattrapée par les scandales de pédophilie, l’Eglise catholique tente de redonner un vernis de virilité à son personnel religieux, sacrifiant ainsi à la politique du genre.

    #Société #Eglise #homosexualité #sexualité #virilité
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220106_pretre.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220106_pretre.docx

  • #Israel Une unité de combat 100 % féminine pour les recrues féminines pratiquantes Judah Ari Gross et Times of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/une-unite-de-combat-100-feminine-pour-les-recrues-religieuses-et-p

    Cette unité sera intégrée dans un bataillon mixte existant ; les séminaires auraient fait savoir que certaines femmes voudraient s’enrôler s’il n’y avait plus d’obstacle religieux


    Des Israéliennes servant dans le bataillon Caracal, en novembre 2007. (Crédit : Yoni Markovitzki/unité des porte-paroles de l’armée israélienne/Flash90)

    L’armée israélienne prévoit de créer dans l’année un régiment 100 % féminin, affecté à la défense des frontières, pour les recrues pratiquantes désireuses de servir dans une unité de combat mais découragées par la présence d’hommes à leurs côtés.

    Ce projet a été révélé par la station de radio Kan et l’armée l’a confirmé au Times of Israël.

    Les premières recrues seront choisies parmi les femmes qui s’engageront dans les troupes de combat, au mois de mars prochain. L’unité sera intégrée à une unité de défense des frontières préexistante et mixte, a annoncé Tsahal.

    Selon Kan, la demande portant sur la création d’une telle unité a été soumise par plusieurs séminaires du mouvement nationaliste-religieux où étudient de nombreuses femmes après le lycée, avant de faire leur service militaire.

    Si les femmes qui ne sont pas considérées par l’État comme religieuses doivent nécessairement s’enrôler dans l’armée, celles qui sont considérées comme pratiquantes peuvent choisir de faire leur service national dans le cadre d’une mission civile. En effet, de nombreuses femmes évitent le service militaire proprement dit pour des raisons de pudeur, au vu des difficultés posées par la présence d’hommes à leurs côtés.


    Photo illustrative de femmes soldats dans l’armée israélienne pendant l’entraînement, le 13 juillet 2016. (Hadas Parush/Flash90)

    Les dirigeants des séminaires ont déclaré à l’armée qu’il y avait toutefois un fort désir, parmi leurs étudiantes, de servir dans des unités de combat mais que ces dernières, qui sont mixtes, n’étaient pas adaptées aux femmes pratiquantes qui respectent des règles de pudeur strictes – ce qui, selon eux, les empêche de servir aux côtés de soldats de sexe masculin.

    Les responsables militaires ont examiné la question et ont ainsi décidé de créer un régiment 100 % féminin.

    Des unités militaires existent d’ores et déjà pour les jeunes hommes religieux qui veulent conserver leurs interactions avec le sexe opposé au minimum pour les mêmes raisons de pudeur.

    Il existe quatre unités d’infanterie dans le Corps de défense des frontières, qui est responsable de la protection des frontières que partage Israël avec la Jordanie et avec l’Égypte. Même si l’État juif a signé des traités de paix avec Amman et le Caire, ces frontières sont régulièrement utilisées pour le trafic de drogue et d’armes et elles sont occasionnellement le théâtre d’attentats terroristes, en particulier le long de la frontière avec la péninsule du Sinaï qui accueille une branche modeste, mais dotée de capacités, du groupe terroriste de l’État islamique connue sous le nom de Province du Sinaï.

    L’année dernière, pour la toute première fois, l’armée a commencé à déployer une unité de chars 100 % féminine le long de la frontière égyptienne, dans le cadre d’un programme-pilote qui consiste à évaluer la faisabilité d’équipages féminins de blindés.

    Les détracteurs de l’intégration des deux sexes au sein de l’armée la rejettent souvent en disant qu’il s’agit d’une expérimentation sociale dangereuse qui pourrait avoir potentiellement des conséquences sur la sécurité nationale, tandis que ses partisans affirment qu’elle est nécessaire depuis longtemps et qu’elle est mise en place dans de nombreux pays occidentaux.

    Ceux qui s’opposent à la présence des femmes au sein de l’armée font remarquer que certaines exigences ont été abaissées pour les soldates de combat – ce qui s’apparente, selon eux, à un sacrifice en termes d’efficacité – et que les femmes qui font leur service militaire sont plus sujettes à des traumatismes liés au stress.

    Certains dirigeants religieux ont également dénoncé la présence des femmes dans les unités de combat.

    L’armée insiste sur le fait qu’elle autorise dorénavant un plus grand nombre de soldates dans les unités de combat pour des raisons pratiques et non au nom de considérations d’ordre social.

    #Femmes #Tsahal #armée #religion #intégration #désir #sexisme #expérimentation_sociale #Palestine_assassinée #féminisme #violence

  • ‘World of Warcraft’ Update Covers Up Obscure, Horny Paintings
    https://www.vice.com/en/article/4av95p/world-of-warcraft-update-covers-up-obscure-horny-paintings

    Like many video games, massively multiplayer online role playing game World of Warcraft features in-game paintings and artwork in order to build out the flavor of the game’s world. Some of them are references to real world paintings, some are landscapes, some are still lives. Additionally, some of them are horny, like a portrait of a woman wearing a really strange dress with a plunging neckline.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #jeu_video_world_of_waracraft #jeu_vidéo_wow #femme #représentation #sexisme #modification #mise_à_jour #harcèlement #jeu_vidéo_overwatch #jesse_mccree #victoria_s_secrets #syndicalisme

  • Shannon Liao sur Twitter :
    https://twitter.com/Shannon_Liao/status/1475663471530455044

    BREAKING NEWS: Riot Games settles the 2018 California gender discrimination suit for $100 million. $80 million will go to women employees and contractors at Riot who worked there between 2014 and now.

    Riot Games agrees to pay $100 million in settlement of class-action gender discrimination suit - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/video-games/2021/12/27/riot-discrimination-100-million-settlement

    “League of Legends” publisher Riot Games announced Monday that it is settling a 2018 gender-based discrimination class-action suit with California state agencies and current and former women employees for $100 million. The company will pay $80 million to members of the class-action suit and approximately $20 million toward plaintiffs’ legal fees.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #riot_games #justice #accord #discrimination #finance #business #melanie_mccracken #jess_negrón #harcèlement_sexuel #bro_culture #sexisme #genie_harrison #dfeh #nicolas_laurent #sharon_o_donnell

  • Trans, détrans : alertes pour un scandale annoncé (plus Communiqué de Ypomoni – Pour une approche éthique des questions de genre)
    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/12/06/trans-detrans-alertes-pour-un-scandale-annonce-plus-com

    Mais pourquoi cette flambée de filles ?

    La question la plus intrigante reste entière : pourquoi, dans la foule des adolescents qui veulent changer de sexe, l’écrasante majorité sont des filles ? Aucune étude n’a à ce jour apporté une réponse mais on voit bien que cette dernière est à chercher du côté de la sociologie autant que de la médecine. Là encore, les détransitionneuses fournissent de précieuses clés de compréhension. Des clés pas très rassurantes, il faut le dire.

    Elie explique qu’elle s’est sentie seule comme adolescente car elle ne correspondait pas aux stéréotypes de la féminité. Que ce qui lui a manqué, ce sont simplement des amies, une communauté, qui la rassurent sur ce qu’elle a toujours été : une femme, masculine, lesbienne, « et c’est ok ». Faute de les trouver, elle a rejoint la communauté trans et s’est persuadée que pour une femme masculine, la seule issue est devenir un homme.

    C’est ce qui fait dire aux dissidents du mouvement LGBT que l’insistance à promouvoir la transition cache une homophobie intériorisée. Malgré les discours sur la fluidité, le sous-texte est brutal : mieux vaut changer de sexe que de vivre son homosexualité. « A la limite, résume François Brutsch, la transition peut être considérée comme la thérapie de conversion ultime. » C’est aussi la thèse de cinq médecins qui ont quitté le Gender Identity Development Service de Londres, mal à l’aise avec cette constatation : trop de jeunes homosexuels demandent à changer de sexe pour échapper aux souffrances de l’homophobie. Ces médecins ont raconté dans les médias britanniques qu’un mauvais gag circulait dans la clinique : « Bientôt, il ne restera plus de gays… » Le lien entre souffrance homophobe et désir de changer de sexe serait confirmé par une étude de l’Université de l’Arizona, citée dans une longue enquête de Radio Canada.

    Mais cela n’éclaircit pas encore le mystère : si, pour un certain nombre d’ados contemporains, la transition est une manière d’esquiver leur homosexualité, que signifie cette surreprésentation de filles ? Cela veut-il dire qu’il est plus difficile, pour une adolescente, en 2021, de se découvrir lesbienne que pour un garçon de se découvrir gay ? On voit mal d’autre conclusion plausible. Tout se passe comme si, en quelques décennies, s’était produite une inversion de tendance : pour les filles, il est plus difficile aujourd’hui d’être un garçon manqué tandis que pour les garçons, il est devenu plus facile d’être féminin.

    « Sur Instagram, avec les images de filles super belles, féminines, sexy, tu te dis qu’il n’y a pas d’autre voie […] Ça a déclenché chez moi […] une anxiété intolérable, et, de l’autre côté, je ne voulais pas être lesbienne », raconte une détransitionneuse citée dans l’enquête de Radio Canada. On a beau se féliciter des avancées de la condition féminine, il est difficile, en regardant les cours d’écoles et les réseaux sociaux, d’échapper à ce constat : les stéréotypes de genre pèsent aujourd’hui plus lourd sur les filles qu’il y a 40 ans. Elie, trop masculine pour être heureuse, trop seule dans la cour au milieu de ses copines super moulées et maquillées, a grandi à Bruxelles, dans la deuxième décennie du vingt-et-unième siècle.

    A côté de l’homosexualité douloureusement vécue, une autre thématique est très présente dans les témoignages des détransitionneuses : celle de l’abus sexuel et de l’insoutenable statut de proie. « J’ai fait une transition pour échapper à ma réalité de femme et de survivante de violences… », lit-on encore dans la brochure diffusée par Post Trans. Elie et Nele y invitent leurs lectrices à « se réconcilier avec [leur] sexe biologique ». Tout indique que, pour diverses funestes raisons, la flambée des adolescentes en questionnement de genre est l’indice d’un mouvement contraire. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les femmes.

    #lesbophobie #sexisme #trans #genre #homophobie #misogynie #violences_sexuelles #inceste

    • Interroger l’énorme déséquilibre genré de la transidentité actuelle est concrètement interdit et suffit à se faire traiter de TERF.
      Pourtant, on ne peut clairement pas dissocier la transidentité du #patriarcat qui reste notre environnement de référence.

      Parfois, j’ai l’impression que la transidentité est purement une émanation du patriarcat et le conforte de manière tordue  : dans une société où le genre ne surdéterminerait pas notre place dans la société en général et notre exposition à la violence en particulier, je pense que l’assignation sexuelle et/ou sa transition seraient assez inexistantes puisqu’on pourrait vivre et se comporter à sa guise sur ces plans-là sans aucune espèce de conséquence.

    • La transidentité est ancienne, les transactivistes le font souvent valoir comme arguments en leur faveur. Pourtant quand on se documente sur les pratiques de la transidentité dans les divers cultures on retrouve des strategies de survie en contexe misogyne et homophobe dans des cultures ultra-patriarcales et répressives (caste vouée à la prositution en Inde, obligation de transition pour faire disparaitre les gays en Iran, utilisation des veuves et des vierges pour poursuivre des assassinats en Albanie...). C’est de la survie dans un contexte patriarcale mais c’est pas une solution collective, le but du féminisme c’est d’abattre le patriarcat, pas de le rendre confortable pour les victimes de discriminations (femmes et homo qui integrent la misogynie et l’homophobie au point de se nier soi-même et de s’inventer une identité plus confortable du point de vue patriarcale).

  • SALONS DE MASSAGE-BORDELS : un trafic de femmes vulnérables sur lequel on ferme les yeux
    https://revolutionfeministe.wordpress.com/2021/11/14/salons-de-massage-bordels-un-trafic-de-femmes-vulnera

    INTERVIEW DE FRED ROBERT

    Par Francine Sporenda

    Né en 1971 à Paris, Fred Robert est le co-créateur et porte-parole de Zéromacho. Il est père de trois enfants et ex-mari de deux femmes. C’est Florence Montreynaud qui lui a fait découvrir le féminisme en 2003 et il était auparavant très loin de se douter de l’ensemble des privilèges dont il profitait. Il estime être encore très loin de la déconstruction de sa virilité mais trouve qu’il est essentiel de s’adresser sans attendre à tous les hommes car ils sont le problème et le principal obstacle à l’égalité femmes-hommes.

    #prostitution #esclavage #violophilie #culture_du_viol #masculinité #racisme #sexisme #classisme #violences_masculines #VIH

  • purpleradfeminista

    Grooming…. let’s talk about it:

    Let’s start back in 1919. Charlie Chaplin, who would become one of the most famous and celebrated movie stars of all time, was 29 when he married 16 year old aspiring actress Mildred Harris. Their marriage only lasted 2 years. In 1924, Chaplin repeated the pattern with another 16 year old, Lita Gray. He met Lita when she was just 6 and began taking her on dates around the age of 12.

    1954 – Sam Cooke meets a 12-year old Aretha Franklin and brings her to his hotel room. Before her father interrupted, Aretha said the conversation “took another turn.”

    In 1957, 23 year old Jerry Lee Lewis married his cousin, 13 year old Myra Brown. She still believed in Santa.

    Also in 1957, 16 year old Anna Mae Bullock met 24 year old Ike Turner. He quickly took her into his band, helped make her a star, and began to treat the newly christened “Tina” as if he owned her. They married 6 years later. Tina once wrote that she was afraid not to accept his proposal.

    In 1959, Elvis Presley met his future wife. He was 25 and she was 14. They stayed in touch via phone and letters for the next 2 ½ years. At that time, Elvis took her on a drug romp to Vegas, followed by moving her into his Graceland mansion. They didn’t marry until 1967. While both parties claimed that Priscilla was a virgin on her wedding night, biographer Susan Finstad makes a strong case that this could not be true. Priscilla herself has admitted that she & Elvis slept in the same bed and that Elvis “taught (her) other ways to please him.” Elvis reportedly had a predeliction for 14 year old girls, both before and after his marriage to Priscilla.

    Chuck Berry was arrested and found guilty of transporting an underage girl across state lines for immoral purposes, spending two years in jail in 1960.

    In 1969, Sable Starr, queen of the so-called “baby groupies”, had a brief relationship with Iggy Pop. She was 13. He later wrote a song about it. Starr had sexual relationships with many other band members, including encouters with David Bowie, Mick Jagger, and Rod Stewart.

    It’s 1972 and Rock stars are still having sex with little girls and everyone knows it, but no one does anything about it. Lori Mattix tells of losing her virginity at age 14 to David Bowie. She went on to start “dating” Led Zeppelin’s Jimmy Page that same year, a relationship that began when Page’s manager kidnapped her and brought her to Jimmy’s hotel room. Page kept Lori essentially locked up in his house for most of their 18 months together. The “baby groupie” also reports a sexual relationship with Mick Jagger when she was just 17.

    In 1973, married singer Marvin Gaye met and pursued 17 year old Janis Hunter. He wrote “Let’s Get it On” as a tribute to his lust for her. Marvin took his teen date to dinner shortly after they met, where he bribed the waiter to bring her alcohol, then had sex with her later that night. They had a baby by the time she was 18, and married in 1977. The marriage lasted just 3 years.

    In 1975, Steven Tyler purchased the guardianship of a 16 year old girl (Julia Holcomb) from her mother when he was 27 so that he could legally take her with him across state lines while he was on tour.

    In 1978, Ted Nugent also purchases the guardianship of a teenager from her parents. He was 30, Pele Massa was 17. Years later, Ted reportedly received oral sex from a 12 year old Courtney Love.

    March 10, 1977. One of the most well-known cases. Director Roman Polanski drugs and rapes 13 year old Samantha Gailey. Allowed to plead guilty to a lesser charge, Polanski nevertheless fled to France before sentencing and remains exiled from the United States. He has not been exiled, however, from Hollywood and continues to make movies and win awards to this day.

    Eagles drummer and vocalist Don Henley was arrested in 1980 in Los Angeles after paramedics were called to his home to save a naked 16-year-old girl who was overdosing on cocaine and Quaaludes.

    Colored over as a a “grand romance” and a “decades long relationship”, Celine Dion was 12 years old when 38 year old Rene Angelil became her manager. They went public with their relationship when she was 19.

    In 1984, Rolling Stones bassist Bill Wyman started dating Mandy Smith. She was 13. Although they did not marry until she was 18, Mandy says she was 14 when they first had sex. Mr. Wyman has never been investigated, much less prosecuted.

    Red Hot Chili Peppers’ lead Anthony Kiedis readily admits to having sex with a 14 year old girl when he was 23. According to him, once he confirmed her age he “had sex with her again.” In 1986, the 24-year old musician began dating 16 year old Ione Skye.

    In 1990, 16 year old Mayte Garcia’s mother sent a video of her belly-dancing to Prince. He arranged to meet her, confirmed she was 16 and a year later moved her into his house. When she was 19, he initiated a sexual relationshi by informing her it was time to go on birth control. They married when she was 22 and he was 37. Before Mayte, Prince met “Anna Fantastic” when she was 15. At 17, she moved into his compound where they had a two year long relationship.

    In 1991, 32 year old director Luc Besson met and eventually married model Maïwenn Le Besco when she was 15. Their relationship inspired his movie Léon: The Professional (1994), which followed an emotional relationship between an adult man and a young girl.

    In 1993, Jerry Seinfeld picked up a high school student in a public park. He was 39 and she was 17. He and Shoshanna Lonstein dated for four years – through her college years.

    Also in 1993, MC Ren of N.W.A. was accused of raping and impregnating a 16 year old girl in the group’s tour bus. The case never went to trial, however a paternity test showed that he was the father of the girl’s baby.

    Noted pedophile R Kelley secretly married R&B singer Aaliyah in 1994 when she was 15 and he was 27. They met when she was 12 and he later helped write and produce her first album – “Age Ain’t Nothing but a Number.“

    In 1995, teen star Brandy (age 16) started dating 21-year-old Boyz II Men member Wanya Morris. Keeping their relationship under wraps due to her age proved too stressful for the couple and they broke up soon after.

    In 1997, Woody Allen should have become notorious when he married his de facto step-daughter. Though she was 21 at the time of the wedding, the two met when she 8. No matter the spin, the facts are stark. This wasn’t the only time Allen dated a much younger woman. Actress Babi Christina Engelhardt began a years-long love affair with Allen when she was 16 and he was 41. When Allen was 42, he romanced 17-year-old actress and high school senior Stacey Nelkin.

    It’s the early-mid 2000s and “That 70s Show” actor, Wilmer Valderrama, continues to date teenage girls in an effort to deny that he is now over 30. He dated 16-year-old Mandy Moore despite being four years her senior. At age 24, Valderrama dated 17-year-old Lindsay Lohan though they kept the relationship a secret until her 18th birthday in 2004. In 2010, the 30-year-old began dating 17-year-old Demi Lovato.

    In 2001, Fast & Furious star Paul Walker (28 at the time) was dating 16-year old Aubrianna Atwell. This was not Paul’s last time to date a teenager. His girlfriend at the time of his death, Jasmine Pilchard-Gosnell, was 23 to his 40. They met when she was 16.

    Back in 2004, 26 year old Joel Madden and Hilary Duff did the familiar dance of being “just friends” until her 18th birthday in 2006. When asked about whether she was intimate with Madden or not in a 2015 interview with Cosmopolitan, Duff stated, “I had a 26-year-old boyfriend. So everyone can make their own assumptions about what I was doing.”

    In 2005, clean cut TV heartthrob Chad Michael Murray begins dating a girl in high school. They get engaged when she turns 18 and Murray calls her a “little sweetheart” and says they have been together “for awhile.”

    Similarly, in 2006, co-stars Hayden Panettiere and Milo Ventimiglia began dating. She was 17. He was 12 years her senior.

    Actor Doug Hutchison married 16-year-old Courtney Stodden in 2011, when he was 51 years old. The dysfunctional pair became famous as reality stars, with Courtney undergoing extensive plastic surgery to maintain their image.

    Rapper Tyga and Kylie Jenner began “hanging out” an awful lot beginning in 2014 when she was 16 and he was 24. They dated on and off after that, though they became a lot more openly “on” after her 18th birthday in 2016.

    In late 2018, 44 year old Leonardo DiCaprio publicly reveals that he is dating 21 year old model Camilla Morrone. It’s not the age gap that puts Leo on our list, it’s the fact that he’s known Camilla since she was 11.

    2018 – 14 year old Millie Bobby Brown innocently revealed that rapper, Drake, age 31, has been close friends with her, for the last year giving her advice about boys. He texts her, “I miss you.” This is the same Drake who has, more than once, skated around that “just friends until she turns 18” line – most recently with 18 year old model Bella Harris.

    Guys, this isn’t a friendship. This is GROOMING. No one will stop it. They’ll “date.” He’ll have sex with her, probably in a couple of years. No one will care because he’s a man and a star. NO ONE WILL CARE UNLESS WE START MAKING PEOPLE CARE.

    Make them care. No free passes. No 2nd chances. A ruined career is the least they deserve. It’s not cute. THIS IS NOT OK.~ Verity Violet
    #grooming #pedocriminalité #patriarcat #sexisme #misogynie #feminisme #viol #culture_du_viol #grand_homme

    Via - https://mirrorontheworld.tumblr.com

    • Virginia Poe — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Virginia_Poe

      Edgar Poe rencontra pour la première fois sa cousine germaine Virginia en août 1829, quatre mois après qu’il a quitté l’armée. Elle avait alors sept ans.

      […]

      Poe avait 27 ans et Virginia 13, bien qu’on lui en ait alors donné 21. Les documents du mariage furent réalisés à Richmond et comportent une attestation de Thomas W. Cleland confirmant l’âge supposé de la jeune mariée.

  • Ceci n’est pas une dystopie. Comment l’Université se vend à l’Entreprise. Immersion dans l’enfer ludique d’un #hackathon

    Dans une salle de stade, zone VIP, un lundi matin, un animateur, jeune, grand, beau, cheveux bruns gominés, boucle d’oreille, costume bleu, harangue une foule d’étudiants.

    Tous ont reçu, à l’entrée, des sacs en tissu blanc sur lesquels on lit, en bleu et quatre polices différentes, le slogan suivant : « Étudiant & entrepreneur. Il n’y a point d’entrepreneur sans un grain de FOLIE ». Au-dessus du slogan, une tête souriante qui louche (la « FOLIE », sans doute). Un sac à goodies qui contient un cahier « Pépite » (couverture : « Ecrire c’est organiser le bordel les idées que l’on a dans sa tête »), un stylo de l’Université de X., une gourde de l’Université de X., un bracelet d’une entreprise locale, cartes et dépliants divers.

    Une centaine de sacs pour une centaine de Jeunes. Étudiants. Mais surtout Jeunes.

    Je suis là, moi aussi, plus très jeune, ou alors je ne l’ai jamais été. Tout dépend de ce que l’on entend par Jeune.

    L’Université de X., que je fréquente cette année, nous oblige, mes jeunes camarades de Master 2 et moi, à participer à un hackathon. « EC2 Module hackathon – coeff. 1 », lit-on sur la maquette de l’Université.

    https://lundi.am/Ceci-n-est-pas-une-dystopie

    La #start-up_nation #université #facs #France #étudiants-entrepreneurs #goodies #it_has_begun

    #déprime totale...

  • #metoothéâtre : « Prendre la parole représente le risque d’être blacklistée »
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/12/01/metootheatre-prendre-la-parole-represente-le-risque-d-etre-blacklistee_61042
    Des directrices de scènes publiques expriment leur vision du mouvement, dans un secteur particulièrement fermé et fragile économiquement.

    Jeudi 7 octobre naissait le mouvement #metoothéâtre, à l’initiative de la blogueuse Marie Coquille-Chambel, animatrice d’une chaîne YouTube sur le théâtre. En juin 2020, la jeune femme avait porté plainte contre Nâzim Boudjenah, un acteur de la Comédie-Française, pour violences et menaces de mort. En juin, le comédien a été condamné pour les menaces de mort, mais relaxé pour les faits de violence. Début octobre, en lançant #metoothéâtre, Marie Coquille-Chambel l’a également accusé de viol. Nâzim Boudjenah reste, à ce jour, membre de la troupe de la Comédie-Française, mais n’est distribué dans aucun spectacle cette saison.

    Il aura fallu quatre ans, après le lancement de #metoocinéma, pour qu’apparaisse le même type de mouvement de libération de la parole sur les violences sexistes et sexuelles dans le domaine du spectacle vivant, où, selon les signataires d’une tribune parue dans Libération, le 13 octobre, la peur et le secret seraient la règle. Plus encore, peut-être, que dans d’autres secteurs, dans ce milieu plus fragile, moins sous les feux des projecteurs que le cinéma.
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    Presque deux mois après le lancement du mouvement, la parole des victimes, notamment celles d’actes graves, semble encore largement tue. Une polémique s’est nouée autour de la décision de Wajdi Mouawad, le directeur du Théâtre national de la Colline, à Paris, de confier la musique de sa dernière création, Mère, à Bertrand Cantat, et de maintenir dans sa programmation un spectacle signé par Jean-Pierre Baro, visé par une plainte pour viol classée sans suite en 2019.
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    Toutes solidaires

    Contesté sur ces choix, Wajdi Mouawad a répondu par un texte au rasoir, publié par Sceneweb, le 19 octobre, et titré « Je refuse de me substituer à la justice », qui n’a pas contribué à apaiser le climat. Un mois plus tard, le 19 novembre, un groupe d’activistes tentait de bloquer la première de son spectacle. Le collectif #metoothéâtre a eu beau préciser qu’il n’avait « jamais appelé à se rassembler devant La Colline » et n’était donc pas « organisateur de l’action du 19 novembre menée par des militant(e)s engagé(e)s dans la lutte contre les féminicides et la libération de la parole autour des violences sexistes et sexuelles », l’amalgame était fait.
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    Dans ce climat sous tension, nous avons voulu savoir quel regard les directrices de théâtre – centres dramatiques nationaux, scènes nationales, théâtres municipaux – portaient sur le mouvement et sur un paysage artistique difficile à appréhender. Les violences sexistes et sexuelles sont-elles systémiques dans ce milieu ? Existe-t-il vraiment une omerta ? Le mouvement est-il trop radical ? Les conditions sont-elles réunies pour que la parole des victimes soit écoutée ?

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