Dépêche AFP du 9 mars 2021 : Des syndicats et patients demandent la dissolution de l’Ordre des médecins - SMG, Syndicat de la Médecine Générale
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Dépêche AFP du 9 mars 2021 : Des syndicats et patients demandent la dissolution de l’Ordre des médecins
Publié le mercredi 10 mars 2021
Plusieurs syndicats de médecins et associations de patients demandent mardi, dans une tribune publiée en ligne, la dissolution du Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM), qui selon eux « protège des professionnels de santé corrompus et maltraitants ».
L’instance déontologique des médecins français est « inutile » et nocive« , jugent ces 26 organisations, qui s’appuient notamment sur le rapport »accablant« publié par la Cour des comptes en décembre 2019, qui pointait des sanctions trop tardives contre des faits d’agressions sexuelles et des comptes »souvent incomplets et insincères« .
Cette institution protège des professionnels de santé corrompus et maltraitants, tout en maltraitant des usagers du système de soin et des professionnels qui tentent de respecter leur éthique professionnelle, argumentent-elles.
Plusieurs plaintes auprès de l’Ordre à l’encontre de l’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec, condamné en décembre 2020 pour viols et agressions sexuelles sur mineurs, ont été « classées », tandis que certains médecins se voient « convoqués et rappelés à l’ordre pour non-confraternité » pour avoir critiqué la pratique des dépassements d’honoraires sur les réseaux sociaux, a expliqué à l’AFP Guillaume Getz, du Syndicat de la Médecine Générale (SMG), l’une des organisations à l’origine de la tribune.
Si la Cour des comptes appelait à moderniser le fonctionnement du CNOM, cette institution n’est « pas réformable », juge ce médecin, qui y voit « une aberration démocratique », « une organisation paternaliste de type ancien régime », puisque tous les médecins en exercice sont tenus d’y adhérer.
La tribune est signée par plusieurs organisations de professionnels de santé (SMG, Syndicat national des jeunes médecins généralistes, Mouvement d’insoumission aux ordres professionnels, Union fédérale des médecins-CGT, Globule noir, qui se présente comme un groupe de soignants « racisés »), mais également par de nombreuses associations féministes et de patients (Stop violences obstétricales et gynécologiques, Collectif national des droits des femmes, CLE Autistes...)
Lorsque des femmes « exposées aux violences médicales » se tournent « vers le recours le plus évident pour dénoncer les abus dont nous sommes victimes : l’Ordre des médecins (...) bien trop souvent, on se heurte à un mur et les chances de voir une plainte aboutir sont bien minces. (...) L’Ordre faillit à sa mission de protéger les patientes et patients », plaide sur son site internet l’association de patientes atteintes d’endométriose A nos corps résistants, pour expliquer pourquoi elle s’associe à cette tribune.
Amélie Baubeau
]]>Long-Suffering | George Monbiot
▻https://www.monbiot.com/2021/01/24/long-suffering
Long Covid is devastating the health and lives of many thousands of people, and highlights the terrible neglect of patients with chronic conditions such as ME/CFS. Source: The Guardian
]]>L’étrange contagion des collégiens de Morez
▻https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/letrange-contagion-des-collegiens-de-morez
Tout d’abord le cross est noté, il y a donc un terrain favorable au stress. Ensuite cela apparaît dans une collectivité, ici, scolaire, et les syndromes psychogènes concernent essentiellement les filles comme c’est le cas ici. Enfin, cela se propage à la vue, à la manière d’un bâillement. Les malaises des uns provoquent les malaises des autres.
Mouaif…
#hystérisation en oubliant qu’en #toxicologie, on ne peut trouver que ce que l’on cherche…
Accouchement : la masturbation comme antidouleur ? | Dorothée Duchemin
▻http://www.slate.fr/story/186887/accouchement-masturbation-antidouleur-clitoris
Le clitoris aurait le pouvoir de réduire considérablement les maux de l’enfantement. Un sujet qui reste encore très difficile à aborder pour les patientes comme pour les spécialistes de l’accouchement. Source : Slate
]]>Melun. Il aurait planté une lame de couteau à viande dans le visage de sa compagne | La République de Seine et Marne
▻https://actu.fr/ile-de-france/melun_77288/melun-conjoint-violent-renvoye-comparution-immediate_31057231.html
Le manche s’est cassé et la victime, née en 1991, a gardé la lame d’une douzaine de centimètres dans la joue durant une quinzaine de jours, l’hôpital de Melun qui l’avait examiné ne l’ayant pas détectée. C’est parce que la plaie s’est infectée qu’une radio a finalement été pratiquée, avant que la femme ne soit recousue.
]]>Nouvelles de prison - Quilombo Boutique-Librairie
▻https://librairie-quilombo.org/nouvelles-de-prison
C’est en prison qu’Albertine Sarrazin a écrit ses deux romans autobiographiques, La cavale et L’astragale. C’est là également que fut rédigé son journal, déclaration d’amour à Julien, où dominent l’introspection et la recherche de soi.
Les nouvelles qui composent ce recueil, écrites également en prison, puisent toujours aux sources de l’autobiographie, mais dévoilent un autre visage d’Albertine Sarrazin : celui de l’observatrice qui pose un regard empreint de gouaille, de légèreté et de tendresse sur l’univers carcéral qui fut son monde pendant huit ans. Compagnes d’un jour, amies de cœur ou de malheur, garde-chiourme détestables ou gardiennes justes, Albertine Sarrazin campe la comédie humaine à l’œuvre dans ce huis clos qui, par la grâce de son style inimitable, devient expérience littéraire.
Un dernier texte, écrit après sa libération, clôt le recueil : Albertine se voit décernée en 1966 le prix des Quatre Jurys. Elle écrit “Voyage à Tunis” pour décrire son émerveillement de prendre l’avion, de retourner dans son Maghreb natal, mais sait faire preuve d’une ironie féroce et pleine d’humour lorsqu’elle se peint égarée au sein de ce milieu littéraire qui n’est pas sans lui rappeler la communauté carcérale.
Ces nouvelles ont été publiées pour la première fois en 1973, aux éditions Sarrazin.
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Albertine_Sarrazin
Elle est morte pour entre autre n’avoir pas été pesée avant l’anesthésie. Son mari gagne au procès qu’il intente contre l’hôpital.
Le « casseur » et les honnêtes gens » [archive], sur Referentiels du Nouvel Observateur, p. 36-37, 16 février 1970
▻http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0275_19700216/OBS0275_19700216_036.pdf
▻http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0275_19700216/OBS0275_19700216_037.pdf
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Albertine_Sarrazin
#Albertine_Sarrazin
#sexisme_médical
#Montpellier #livre
#écrivaine @arno
Plainte pour fichage de 35000 patientes atteintes d’un cancer
Une grande solitude, la CNIL met cinq mois à répondre !
▻https://souriez.info/Plainte-pour-fichage-de-35000
RGPD une illusion de protection ?
L’association Souriez vous êtes filmé·es s’insurge de tout fichage qui stocke des éléments confidentiels de santé dans une base de données de surcroit non déclarée et accessible à n’importe qui ainsi que du traitement réservé à sa plainte par la CNIL.
Suite à la découverte de la page internet* sur laquelle le professeur Aubard du CHU de Limoges se vante avec moults détails d’avoir fiché 35000 patientes atteintes d’un cancer l’association Souriez vous êtes filmés a porté plainte auprès de la CNIL en décembre dernier.
Plainte déposée le 11 décembre 2018
: L’Association « Souriez vous êtes filmé.es » dépose plainte auprès de la CNIL concernant le fichier constitué par le Pr Aubard, fichier non déclaré à vos services. Nous vous demandons de nous tenir au courant de l’avancée de cette plainte. En effet, le Pr Aubard déclare sur le site de FileMaker (qui en profite pour faire sa publicité) avoir créé le fichage de plus de 35000 patientes avec un accès à 372 utilisateurs et pour chaque patiente ses coordonnées, ses informations d’état civil et familiales, ainsi que ses antécédents médicaux et chirurgicaux ▻https://www.filemaker.com/fr/soluti... voir PDF de la page en Pièce jointe Extrait « Chaque intervenant doit pouvoir entrer dans la base ce qu’il a fait. Ca commence par le médecin en passant par la secrétaire, la sage-femme, l’infirmière, l’aide soignante, bref tout le service. Pour vous donner une idée, j’ai à ce jour donné 372 codes d’accès, il y a donc 372 utilisateurs de ma base de données », explique le Pr Aubard. Il ajoute : « Au fil des années, j’ai tout développé, ce qui m’a pris beaucoup de temps. Actuellement, il n’y a pas d’équivalent ! Si une nouveauté apparaît dans la spécialité, je l’intègre immédiatement dans mon fichier. »
Réponse de la CNIL
La CNIL, après avoir été relancée pour instruire la plainte enregistrée, nous répond par courrier le 7 mai 2019, soit près de 5 mois plus tard :
« Dans le cadre de l’instruction de votre plainte, nous vous informons que nous adressons ce jour un courrier aux services du CHU de Limoges pour les interroger sur les différents points soulevés par celle-ci au regard du réglement Général sur la protection des Données (RGPD) applicable depuis le 25 mai 2018 »
Qui est le Pr Aubard
Le Pr Aubard qui se vante dans l’entretien d’avoir constitué de son propre chef le fichier des 35000 patientes non pas grippée mais atteinte d’un cancer est chef du service gynécologie-obstétrique au sein de l’hôpital de la mère et de l’enfant - CHU de Limoges. Le professeur Aubard apparait également comme signataire du texte qui comparait les femmes à des juments lors du congrès national des gynécologues obstétriciens ►https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/au-congres-des-gynecologues-une-diapositive-compare-les-femmes-a-des-ju
La peur des informaticiens du CHU
En toute ignorance du droit informatique des patientes, le Pr Aubard ajoute dans l’interview où il expose ses méthodes de fichage des données confidentielles de 35000 femmes « Cette flexibilité et cette réactivité font peur aux informaticiens du CHU, qui ont beaucoup de mal à admettre que les médecins aient besoin de cela pour utiliser à plein un dossier informatique médicale. »
L’association Souriez vous êtes filmés considère tout commentaire comme superflu.
*Entretien disponible à l’adresse suivante ►https://www.filemaker.com/fr/solutions/customers/stories/aubard.html
#plainte_CNIL #RGPD #fichage #médecine #cancer #sexisme_medical #femmes #CNIL #delirium_informatique #épée_dans_l'eau #solitude_du_militant #lanceur_d'alerte
]]>Pourquoi cette campagne ? - À notre santée
▻http://anotresantee.olf.site
Toutes les femmes, toutes les filles, ont des anecdotes à raconter sur leur parcours de soin, leurs rencontres avec différent.e.s professionnel.le.s de santé… Des anecdotes drôles, parfois un peu absurdes, de bonnes expériences mais aussi beaucoup trop souvent des souvenirs de gêne, de malaise, de violences commises contre elles par les professionnel.le.s rencontré.e.s dans le cadre de soins.
La santé est un élément très important, central dans le vie de chacune. A ce titre, il s’agit d’un enjeu majeur qui concerne bien évidemment les professionnel.le.s de santé, mais aussi (et tout autant) les personnes soignées, c’est-à-dire tout le monde !
Pendant plusieurs siècles, les médecins se sont réservés les connaissances médicales, les laissant seuls experts de la santé de tout.e.s. Ça n’a pas toujours été le cas, et nous pensons que cela doit changer. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seules, puisque ces dernières années nous avons vu émerger un nouveau mouvement de réappropriation de la santé : les soigné.e.s estiment avoir davantage leur mot à dire dans la manière dont elles et ils sont pris.e.s en charge. Elles et ils revendiquent le droit d’avoir un regard critique sur ce que propose la.le professionnel.le, le droit d’exprimer leur refus et que celui-ci soit respecté le cas échéant. Nous pensons qu’il est important que la santé soit une question discutée par l’ensemble de la société et non pas seulement entre professionnel.le.s initié.e.s. Que que nous soyons praticien.ne.s ou soigné.e.s (ou les deux), nous sommes tout.e.s concerné.e.s !
Nous constatons des différences préjudiciables à notre santé entre la prise en charge des filles et des femmes et celle des garçons et des hommes. Nous sommes moins prises au sérieux, nos douleurs sont moins bien prises en charge, nous sommes parfois méprisées et jugées sur nos choix de vie. Souvent, ces problématiques ne concernent pas uniquement le domaine médical mais interagissent également avec ce que nous vivons au quotidien comme c’est le cas pour les exemples ci-dessus. Les maladies que nous développons ainsi que leurs symptômes sont également moins bien connues, ce qui nous contraint à errer en quête d’un diagnostic parfois pendant plusieurs années, à être moins bien soignées, à nous automédiquer… bref, à cumuler les risques de sous-diagnostic et de mauvaise prise en charge quand nous sommes malades.
]]>L’histoire de M., première personne #intersexe au monde à porter #plainte pour #mutilations
Dès les premiers jours de sa vie, on lui injecte des #hormones. Entre 1980 et 1993, iel subit cinq #interventions_chirurgicales lourdes. M. devra suivre des traitements à vie et ne pourra pas avoir d’enfant.
Les lesbiennes, grandes oubliées de la prévention sexuelle | StreetPress
▻https://www.streetpress.com/sujet/1519904677-la-sexualite-lesbienne-snobee-par-les-soignants
Au-delà du manque de formation, beaucoup de soignants n’envisagent pas forcément que leur patiente puisse avoir une vie sexuelle avec une autre femme. Lors de la première consultation, le rituel du soignant est d’adresser une série de questions à la patiente sur sa santé sexuelle et ses pratiques. Mais bien souvent, les questions se concentrent sur la contraception. « Il y a peu de situations où ces femmes peuvent parler de leurs relations sexuelles. Les soignants ont une approche hétérocentrée. Ils ont des normes qui excluent des femmes, et contribuent à les laisser dans l’ombre », regrette Cécilia Giles, étudiante sage-femme, qui prépare un mémoire sur les consultations gynécologiques des lesbiennes.
]]>Les différentes versions de la « découverte » du clitoris par Helen O’Connell (1998-2005)
►http://journals.openedition.org/gss/4403
Participant en 2003 en tant que consultante scientifique à un documentaire – « Le clitoris, ce cher inconnu » (Dominici et al., 2003) –, elle y est également interviewée. Dans ce contexte, O’Connell évoque le manuel anatomique de référence utilisé lors de sa formation universitaire au milieu et à la fin des années 1980 pour en critiquer le manque de description du clitoris : « il a sans doute exercé une grande influence, m’incitant à travailler en priorité dans ce domaine, car de fait on ne trouvait pas la moindre description du clitoris lui-même, alors qu’il comportait tout un chapitre sur le mécanisme de l’érection, avec des informations sur l’anatomie neurologique et l’alimentation vasculaire du pénis, sans jamais mentionner le clitoris. J’ai pensé… mmm… ce n’est pas vraiment normal »3 (Dominici et al., 2003, 10e min.). Ce sentiment d’anormalité se renouvelle lorsque O’Connell, par la suite stagiaire, constate une attention particulière dans le geste chirurgical afin de préserver la fonction sexuelle chez les hommes. En revanche, la préservation de la fonction sexuelle des femmes dans le même type d’intervention semble, quant à elle, fortuite. Le résultat hasardeux de l’opération semble logique et O’Connell précise à ce propos dans une autre interview donnée deux ans plus tard à la presse australienne « qu’aucun manuel disponible ne décrivait les nerfs ou apports sanguins du clitoris »4 (Fawcett, 2005). Ainsi O’Connell définit-elle le clitoris comme le lieu de l’orgasme féminin, ce qui fonde son objectif de faire avancer la recherche, qu’elle qualifie de « balbutiante », sur l’anatomie et la physiologie sexuelles féminines (O’Connell, 2004, 129).
…
O’Connell établit dans ses articles de restitution, par une forme d’épistémologie critique, un mode de construction différencié des connaissances sur l’anatomie féminine et masculine. À l’instar de la critique féministe des sciences dont elle cite des travaux, O’Connell identifie et dénonce un mode de production de savoirs sur les corps fondé sur la comparaison entre le corps des femmes et celui des hommes – plaçant le masculin comme modèle de référence et produisant du même coup une description inexacte de l’anatomie génitale féminine. Quant à la diffusion de connaissances incomplètes et, par conséquent, de représentations visuelles inexactes, l’article de #2005 invoque une responsabilité des anatomistes, qui auraient « aggravé la représentation pauvre du clitoris en le montrant seulement sur un plan » (O’Connell et al., 2005a, 2062). Ce propos fait référence à la manière de montrer les appareils génitaux féminin et masculin sur un plan de coupe sagittal, une figuration classique dans les planches anatomiques de cette zone. Selon O’Connell, ce type de coupe favorise la présentation d’une structure essentiellement linéaire comme le pénis, mais guère celle multiplanaire du complexe clitoridien. Ainsi l’urologue identifie-t-elle des facteurs historiques, sociaux et scientifiques « responsables de la représentation pauvre de l’anatomie clitoridienne, même dans la littérature actuelle » (O’Connell et al., 2005a, 2062).
#clitoris #féminisme #connaissance #plaisir #sexisme_médical #historisation
]]>Le cancer oublié qui tue les femmes
▻https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/0600521676546-le-cancer-oublie-qui-tue-les-femmes-2237065.php
Si le mot prévention a un sens, il faut donc revoir notre politique de détection de ce cancer, qui repose aujourd’hui sur la pratique des frottis cervico-vaginaux effectués par les 4.700 gynécologues, dont 1.100 purement médicaux, exerçant en France et analysés par les 1.600 anatomopathologistes qui recherchent sous leurs microscopes les cellules anormales. Ces frottis, dont la fiabilité n’est que de 60 %, affichent un coût global de près de 70 euros qui seront prochainement pris intégralement en charge par l’Assurance-maladie.
Or il existe une technique beaucoup plus simple, rapide, non invasive et discrète pour détecter la présence du virus oncogène sur le col utérin. Ce test est purement biochimique, moléculaire et d’une fiabilité bien supérieure puisque 95 % des femmes, lorsqu’il est négatif, ne développeront pas le cancer. A l’aide d’une petite brosse, la femme peut prélever elle-même les sécrétions vaginales à examiner avant de remettre le tube au laboratoire de biologie qui réalisera le test ou l’adressera à une centrale équipée pour le faire. Or cette technique n’est pratiquement pas diffusée en France, moins de 60.000 tests étant pratiqués par an.
#papillomavirus #cancer #prévention (avec toujours plusieurs trains de retard pour la France)
]]>« Je voulais en finir avec les hormones »... De plus en plus de femmes jeunes sans enfant plébiscitent le stérilet
▻https://www.20minutes.fr/sante/2386759-20190107-voulais-finir-hormones-plus-plus-femmes-jeunes-enfant-ple
Aussi, « il faut bien les informer des risques associés à chaque contraceptif ». Et si la patiente est « vraiment très jeune, je suis réticente à la pose d’un DIU, ajoute le Dr Benattar. A partir de 25 ans, on a eu le temps d’expérimenter la pilule, de connaître son corps et de se sentir prête à explorer une autre contraception. Après, si une femme jeune a bien réfléchi, sait qu’elle ne compte pas faire d’enfant avant plusieurs années, je l’entends tout à fait ».
Un article plein de paternalisme et de désinformation qui réécrit l’histoire pour flatter la corporation des gynecos.
Le DIU à toujours été adapté aux femmes nullipart, contrairement à ce qui est indiqué par les gyneco interviewer ici.
Je relève en particulier les propos de cette Dr Benattar qui m’hallucine .
La pillule n’est pas une "exploration de son corps" ! comment peut on dire un truc pareil. Comme si on exigeait des femmes qu’elles choppent une MST, le cancer pour que les mecs se fatiguent pas la bite avec une capote. Ou alors "connaitre son corps avant ses 25 ans" pour cette docteurs ca veux dire faire l’experience d’une IVG puisque sous pillulle ca arrive beaucoup beaucoup.
#violence_médicale #sexualité #hétérocentrisme #contracéption #DIU #natalisme #sexisme #paternalisme
]]>Andocure, encore une violence médicale faite aux femmes :
Le médicament Androcur est-il l’origine d’un risque accru de tumeur cérébrale ?
(oui et ce poison est prescrit en masse par les gynecos aux femmes atteinte d’endometriose)
▻https://www.liberation.fr/checknews/2018/12/26/le-medicament-androcur-est-il-l-origine-d-un-risque-accru-de-tumeur-cereb
La prise régulière de ce traitement hormonal entraîne un risque multiplié par 7 à 20 d’apparition de tumeur cérébrale bénigne. L’utilisation de ce médicament est donc de plus en plus encadrée.
le traitement hormonal Androcur est à l’origine d’un risque accru de tumeur cérébrale (tumeur non cancéreuse, précision importante). Une étude de l’Assurance maladie a même quantifié le risque dû à l’acétate de cyprotérone (le nom de la molécule active). L’apparition de méningiome peut être multipliée par 7 pour l’ensemble des patientes traitées pour une durée de plus de 6 mois et par 20 au-delà de 5 ans de traitement. L’étude a observé les cas de méningiome opérés sur sept ans au sein d’une population de 250 000 femmes exposées au cyprotérone, en comparant celles qui ont reçu de fortes doses (plus de 3g sur 6 mois, soit au moins 3 boîtes, puis poursuite du traitement) à celles faiblement exposées (moins de 3g sur 6 mois, soit une ou deux boîtes, puis arrêt du traitement).
L’ANSM maintient sa commercialisation mais cherche à mieux l’encadrer. L’utilisation prolongée à haute dose est à proscrire. Des IRM de contrôle doivent être réalisées pour toutes les patientes. Les dernières mesures émises par l’agence le 3 décembre sur le sujet sont :
« La mise en place rapide d’un formulaire annuel d’accord de soins, indispensable pour toute délivrance en pharmacie du médicament. Afin de susciter l’échange entre le patient et son médecin ce formulaire d’accord de soins sera cosigné par le patient et le prescripteur.
La production d’un document d’information à destination des utilisateurs actuellement traités ou envisageant un traitement par acétate de cyprotérone (diffusion d’ici la fin du 1er trimestre 2019).
L’élaboration d’un courrier destiné à l’ensemble des personnes traitées au cours des 24 derniers mois (d’ici la fin du 1er semestre 2019).
L’élaboration d’un courrier à l’attention de tous les médecins ayant prescrit de l’acétate de cyprotérone sur cette même période (également d’ici la fin du 1er semestre 2019). »
Libération a traité ce sujet notamment en donnant la parole à des patientes, en interviewant le chirurgien lanceur d’alerte Sébastien Froelich et en suivant les publications de l’ANSM sur le sujet (ici et ici).
Lire aussi : Sébastien Froelich : « Peu de risques en deçà de cinq ans de traitement »
Scandale ?
Vous nous demandez si cette affaire relève du scandale sanitaire. Voici plusieurs éléments pour vous faire votre avis.
Tout d’abord, quelques informations sur le méningiome tirées du rapport de la session de juin 2018 du comité d’experts indépendants, « Méningiome et acétate de cyprotérone », disponible sur le site de l’ANSM. Si des séquelles peuvent exister, la plupart des tumeurs régressent à l’arrêt du traitement et un seul cas de décès est rapporté.
« Les méningiomes sous acétate de cyprotérone ont la particularité de régresser totalement après l’arrêt du traitement (dans quasiment tous les cas décrits par l’équipe de neurochirurgie de l’hôpital Lariboisière). […] Dans l’enquête de pharmacovigilance de 2014 (qui incluait des données cumulatives jusqu’en 2013 de la base de données nationale de pharmacovigilance), il avait été montré que l’évolution n’était pas toujours favorable malgré une régression de la taille de la tumeur dans 6 cas sur 40 pour lesquels l’information était disponible. Certaines patientes ont eu des interventions chirurgicales avec des séquelles neurologiques (visuelles) et un cas de décès avait été rapporté. A l’époque, le diagnostic était probablement plus tardif que le diagnostic actuel, ce qui peut expliquer la proportion de séquelles observées.
Ensuite, il est important de savoir que l’ANSM a commencé à tirer le signal en… 2009, sur la foi d’une étude du chirurgien français, Sébastien Froelich, portant sur 9 patientes. Mais comme évoqué plus haut, il faudra attendre l’enquête de l’Assurance maladie pour avoir des données sur davantage de patientes et un plus grand temps. L’agence donne un historique du sujet sur son site.
« Le risque de méningiome était déjà connu et mentionné dans la notice du médicament depuis 2011 suite à un signal européen lancé par la France en 2009. […] Les données de la littérature scientifique montrent que les méningiomes liés à la prise de cyprotérone régressent, pour la plupart, à l’arrêt du traitement. […] Compte tenu de ces nouvelles données qui indiquent que le risque de méningiome augmente en fonction de la durée d’utilisation et de la posologie, l’ANSM a réuni le 13 juin 2018 un comité d’experts indépendants, composé d’endocrinologues, endocrinologue-pédiatres, gynécologues, neurochirurgiens et dermatologues. »
Utilisation abusive
La partie la plus dérangeante du sujet est l’utilisation du médicament, qui dépassait le cadre de son autorisation de mise sur le marché . L’Androcur est ainsi autorisé dans trois cas :
« Hirsutismes féminins majeurs d’origine non tumorale (idiopathique, syndrome des ovaires polykystiques), lorsqu’ils retentissent gravement sur la vie psycho-affective et sociale.
Traitement palliatif anti-androgénique du cancer de la prostate.
Réduction des pulsions sexuelles dans les paraphilies en association à une prise en charge psychothérapeutique. »
Pourtant, il a été prescrit pour lutter contre l’endométriose, contre l’acné ou encore à des fins contraceptives . « L’estimation du nombre de femmes exposées à l’AC est d’environ 57 000 en France en 2017. Comparé à d’autres pays en Europe (UK, IT, DE, ES), la France représente environ 60% des ventes d’acétate de cyprotérone sur ces 5 pays en 2016 », écrit l’ANSM.
]]>Are women more likely to be harmed by medical device failures? - ICIJ
▻https://www.icij.org/blog/2018/12/are-women-more-likely-to-be-harmed-by-medical-device-failures
The best source for gender-specific data on injuries and deaths linked to medical devices should be the U.S. Food and Drug Administration. The FDA collects that information in “adverse event” reports filed by manufacturers, doctors and others when a device has harmed a patient – or has experienced a malfunction that would lead to harm if it were to recur. An ICIJ analysis of this data identified more than 83,000 deaths and 1.7 million injuries linked to medical devices.
Yet the FDA won’t make gender information public. An agency spokeswoman told ICIJ that revealing gender or age would violate patient confidentiality rules and that more broadly, “conclusions can not be drawn” about sex-specific differences in adverse event rates, because the reports themselves often contain unverified and incomplete information.
]]>Plus malade du médicament que de la maladie
Depuis le 1er avril 2018, date que j’ai choisie pour inspirer de la joie au regard de mon traitement contre une rechute, je prends chaque jour un cachet de #tamoxifène (en plus des gouttes journalières pour ne pas devenir aveugle avec un glaucome aux deux yeux découvert presque en même temps que le cancer du sein). La pharmacienne ne peut m’en fournir pour plus d’un mois, ce qui m’oblige à aller régulièrement demander ma dose.
Depuis un mois, j’ai commencé à perdre mes cheveux, c’est un des problèmes de ce traitement. Je ne sais pas si mon moral est affecté, mais c’est pas génial de ne pas comprendre pourquoi je manque autant d’énergie dans le même temps.
Je pense que je vais arrêter, je prends cependant mes précautions et vous donne ici quelques liens de réflexions.
En premier, la dénonciation du communiqué de presse qui accompagne une étude considèrant qu’il faut mentir aux femmes sur les traitements d’hormonothérapie. Ce traitement, comme la prise de tamoxifène agit contre la production d’œstrogènes et les femmes non ménopausées ont des risques de déclencher celle-ci.
▻http://guerir-du-cancer.fr/non-les-effets-secondaires-de-lhormonotherapie-dans-le-cancer-du-se
22/08/2016 L’université de Marburg publie une étude dans Annals of Oncology, consacrée au lien unissant les effets secondaires anticipés par les patientes et les effets finalement ressentis, dans le cadre d’un traitement par hormonothérapie après cancer du sein. L’étude est largement relatée dans les médias.
…
Pour soutenir cette thèse de l’origine psychosomatique des effet secondaires, les auteurs soulignent que beaucoup d’effets déclarés sont « non spécifiques », c’est-à-dire qu’ils les estiment « non attribuables à l’action du médicament », et attribuables par conséquent à l’effet nocebo. Problème : cette classification apparaît arbitraire et infondée. Exemple parmi bien d’autres : la perte de cheveux (alopécie) figure bel et bien comme effet « fréquent » dans le RCP du tamoxifene, ou de l’exemestane, les deux produits cités dans l’étude, et s’explique directement par leur action androgénique. Elle est pourtant classée par les auteurs parmi ces effets « nocebo ».
…
Trois des sept auteurs sont liés financièrement aux laboratoires commercialisant les médicaments concernés, qui se félicitent qu’on se propose d’imputer la responsabilité des effets indésirables aux patientes et non à leurs produits.
…
Le sur-risque d’embolie pulmonaire sous tamoxifene est de l’ordre de 1 embolie/1000 femmes par an.
Bon, je fais le rappel ici qu’une femme sur 8 en France traversera un cancer du sein, et on en est encore à vouloir affirmer que les femmes inventent les effets indésirables des merdes qui sont censés les soigner.
L’information donnée aux femmes sur les effets secondaires de l’hormonothérapie, lourds et particulièrement fréquents (71% souffrent de douleurs articulaires dans cette étude par exemple, mais également 53% de prise de poids, 46% de bouffées de chaleur, entre autres) était déjà notoirement insuffisante. Au point que des patientes se sont réunies en association (AFICS ) pour tenter d’apporter l’information objective qu’elles n’ont pas reçue des soignants. Cette étude et le tapage médiatique qui l’entourent risquent de nuire davantage au droit à l’information de ces patientes.
Elle risque également d’amener les patientes elles-mêmes à s’autocensurer et négliger de signaler des effets secondaires, en particulier si on les leur a décrits comme purs produits de l’effet nocebo.
…
Le tamoxifene a prouvé qu’il pouvait sauver la vie de 4% des femmes (1 femme sur 25) au bout de 5 ans de traitement, et encore de 2.5% (1 femme sur 40) les 5 années de traitement suivantes.[4] En revanche, au bout de 10 ans, une étude récente de l’anti-aromatase letrozole ne démontre aucun bénéfice en termes de mortalité, en dépit d’une couverture médiatique récente, là encore aussi massive que trompeuse[5].
Il appartient à chaque patiente de choisir pour elle-même, en fonction de ses risques et préférences personnels, entre ce bénéfice potentiel et le risque d’une qualité de vie altérée. Mais pour que ces femmes puissent exercer ce droit, il faut qu’on les informe et non qu’on les « rassure », encore moins qu’on les manipule. Nombreuses sont les patientes qui s’expriment sur les forums pour regretter de n’avoir pas eu ce choix.
#faire_des_histoires #cancer #hormonothérapie #femmes #droit_à_l'information #alopécie #santé #effets_indésirables
]]>Japon. Le parcours du combattant des femmes médecins - Monde - LeTelegramme.fr
▻https://www.letelegramme.fr/monde/japon-le-parcours-du-combattant-des-femmes-medecins-18-08-2018-12055101
La faculté de médecine de Tokyo a reconnu avoir truqué les examens d’admission afin de limiter le quota de femmes à 30 % et, ainsi, de s’assurer que davantage d’hommes deviennent médecins. L’affaire suscite l’indignation au Japon mais surprend moins dans le milieu médical.
[…]
Résultat : dans l’archipel, la médecine reste largement dominée par les hommes. Aucune femme n’enseigne encore dans les principaux départements de la faculté de médecine de l’université de Tokyo. Depuis presque vingt ans, la part des étudiantes en médecine stagne autour des 30 % au Japon, tandis que le nombre de femmes médecins représentait 20,3 %, une proportion qui le classe dernier des pays de l’OCDE, où la moyenne s’établit à 46,1 %.
]]>L’infertilité met hommes et femmes à égalité
▻http://www.liberation.fr/france/2018/08/09/l-infertilite-met-hommes-et-femmes-a-egalite_1671847
Il y a d’abord les chiffres, révélateurs. Aujourd’hui, l’âge de la première maternité se situe à 28 ans et cinq mois contre 24 ans dans les années 70 - sachant que le pic de fertilité est à 22 ans et que celle-ci baisse drastiquement à partir de 35 ans. Et en cinquante ans, la concentration moyenne de spermatozoïdes dans un éjaculat a diminué de moitié. Chez un homme de 35 ans, leur nombre est passé de 113 millions/ml à 49,9 millions/ml en moyenne. En France, un couple sur six consulte pour des problèmes de fécondité durant sa vie, contre un couple sur sept il y a six ans. Et 24 % d’entre eux ne parviennent pas à concevoir après un an sans contraception (8 % au bout de vingt-quatre mois). D’où cette question : sommes-nous en train de devenir une génération d’infertiles ?
« La détérioration de la santé reproductive masculine est très probable en France. En revanche, on ne dispose malheureusement pas d’études d’ampleur qui permettraient de savoir précisément s’il y a une détérioration de la santé reproductive féminine [mesure de la réserve ovocytaire et des marqueurs hormonaux par exemple, ndlr] et de la fertilité des couples au cours du temps », avance Rémy Slama, épidémiologiste à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). « L’ampleur de la dégradation de la santé reproductive masculine n’est pas suffisante à elle seule pour faire aujourd’hui baisser la fécondité en France [qui est de l’ordre de deux enfants par couple]. En revanche, elle pourrait être suffisante pour avoir entraîné une augmentation du nombre de couples ayant recours à l’assistance médicale à la procréation. »
Si la chute libre de la fertilité n’est donc pas totalement confirmée, certaines causes de l’infertilité sont, elles, déjà actées. « On a identifié plusieurs facteurs pouvant influencer la santé reproductive masculine, féminine ou celle du couple à partir d’études chez l’animal et l’humain. » Lesquelles ? « Des facteurs généraux, tels que le surpoids et l’obésité, qui sont de plus en plus présents dans notre société, développe le chercheur, également président du conseil scientifique du Programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens (PNRPE). La consommation de tabac et d’alcool. Et puis il y a aussi des facteurs liés à l’environnement. Les perturbateurs endocriniens en particulier. Il y a très peu de chances qu’un unique facteur soit à l’origine de cette détérioration probable. »
Double cause
Ces changements n’épargnent personne. Ni les femmes ni les hommes. Une enquête réalisée par Patrick Thonneau - alors responsable de l’équipe Epidémiologie de la fertilité à l’Inserm - montre d’ailleurs que l’inaptitude biologique à procréer semble « équitablement répartie entre les hommes et les femmes ». Dans ces travaux, une altération de la fertilité féminine a été constatée pour plus de sept couples inféconds sur dix et une altération de la fertilité masculine pour près de six couples sur dix. Pour quatre couples inféconds sur dix, une double cause - féminine et masculine - est diagnostiquée. Une « coresponsabilité loin des clichés » selon Elise de la Rochebrochard, directrice de recherche à l’Institut national d’études démographiques.
En dehors du coté nataliste que je n’apprécie pas, ce texte est plein de sexisme.
On met à équivalence le choix des femmes de « laisser passé leur pic de fécondité » avec la diminution de la concentration des spermatozoides dans le sperm. Quel est l’équivalence ou l’égalité entre un choix politique (contraception, IVG... ) et une maladie des couilles ? Si c’est une maladie et pas un bienfait d’ailleurs.
L’article indique que femmes et hommes sont co-responsables et égal·aux dans le fait qu’on deviendrait une « génération d’infertiles ». Mais les femmes ne sont pas infertiles, elles choisissent de ne pas enfanter. C’est d’ailleurs assez paradoxale, car si la natalité baisse c’est que les femmes le veulent et on fait comme si c’était une forme de maladie de l’espèce, ou un effet de la pollution. Tandis que pour les hommes ce sont des raisons extérieurs à eux qui sont pointées (et scientifiquement étudiées). On ne leur parle pas du ratage de leur pic de fécondité, ni de leur choix de rester le cul sur une chaise alors qu’ils pourraient faire la vaisselle ou nettoyer les chiottes ce qui leur rafraichirait les bourses, augmenterait leur fécondité et motiverait peut être les femmes à refaire des enfants si toute la charge de travail n’était plus sur elles.
Il y a aussi le lien fait entre couple hétéro et natalité tout le long de ce texte. Comme si les mères célibataires n’existaient tout simplement pas. Pas la peine de parler des femmes qui utilisent les #PMA puisqu’elles sont hors-la-loi en France à cause de la misogynie et de l’homophobie des catholiques.
#natalisme #sexisme #androcentrisme #sexisme_scientifique #sexisme_médicale #étude_à_la_con #femmes #contraception
]]>En cas d’infarctus, une femme survit davantage avec un médecin femme
▻https://www.20minutes.fr/sante/2318327-20180807-cas-infarctus-femme-survit-davantage-medecin-femme
▻https://img.20mn.fr/1f4x94buTByCilJwUzLU3Q/648x360_illustration-accueil-urgences
En cas d’infarctus, une femme augmente de manière significative ses chances de survie si son médecin-urgentiste est une femme. C’est le résultat d’une étude américaine publiée ce lundi dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Pourquoi ? Car les symptômes des femmes diffèrent de ceux des hommes et que les médecins masculins auraient donc des difficultés à traiter des patientes.
Les chercheurs de l’université de Harvard se sont appuyés sur plus de 500.000 cas de personnes admises en urgence à l’hôpital pour un infarctus du myocarde aigu en Floride, entre 1991 et 2010.
]]>Violences gynéco : des étriers à l’épisio, un rapport douloureux - Libération
▻http://www.liberation.fr/france/2018/06/28/violences-gyneco-des-etriers-a-l-episio-un-rapport-douloureux_1662694
Une enquête du Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes, publiée ce vendredi, met en lumière le sexisme dans le suivi gynécologique et obstétrical. Des cabinets d’examen aux plus hautes instances, les dysfonctionnements persistent.
Présentez un spéculum vaginal à un homme. Demandez-lui de le toucher, puis de dire ce qu’il ressent. « C’est primitif, effrayant, froid », s’exclame l’air médusé l’un d’entre eux dans le documentaire Paye (pas) ton gynéco, réalisé par Nina Faure (1). L’objectif du court-métrage : mieux faire entendre la voix des femmes victimes de violences gynécologiques et demander des explications aux représentants de la profession. Et là, on n’est pas déçu, quand un ponte affirme que « non, un toucher vaginal n’est pas invasif » ou lorsqu’un gynéco après une auscultation prend la tension (plutôt basse) de la patiente en s’exclamant : « Hé ben, je vous excite pas des masses. » Tellement délicat. Tellement vrai ? Ce docu, disponible depuis le 27 juin, tombe à pic alors que le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (#HCE) saisi par la secrétaire d’Etat à l’Egalité publie ce vendredi un rapport intitulé : « Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical. Des remarques aux violences, la nécessité de reconnaître, prévenir et condamner le sexisme ». Compilant des remarques faites à des parturientes - c’est-à-dire des femmes en train d’accoucher - ou patientes (du style « Vous avez mal pendant les rapports ? Mettez-y un peu du vôtre »), les 170 pages de cet état des lieux assorti de préconisations sont le fruit de neuf mois d’une enquête très attendue après la polémique qui monte depuis près de cinq ans.
Lancé sur Twitter en 2014, le hashtag #PayeTonUtérus a fait affleurer plus de 7 000 témoignages de femmes en vingt-quatre heures. Dans la foulée, en 2015, le blog « Je n’ai pas consenti » recense une centaine de témoignages de patientes ayant subi des actes non consentis dans un cadre médical.
Scandale, toujours cette année-là : des documents de la faculté de médecine de l’université Lyon-Sud révèlent qu’il est attendu, dans le cadre de leur formation, que les étudiants pratiquent des touchers vaginaux sur des patientes « endormies », sans leur consentement donc. Depuis, les témoignages n’ont cessé de se multiplier sur ces violences qui méritent d’être reconnues pour mieux être combattues. L’an passé, le Tumblr et la page Facebook « Paye ton gynéco » se sont créés simultanément, recensant des « témoignages de sexisme et/ou de violences gynécologiques/obstétricales ». Un pic est atteint l’été dernier lorsque la secrétaire d’Etat en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène #Schiappa, s’insurge contre le taux exorbitant (et en fait surévalué par la secrétaire d’Etat) d’#épisiotomies pratiquées lors des accouchements : tempête sur les réseaux sociaux.
C’est dire s’il était temps qu’une enquête au-dessus de tout soupçon fasse le point. Mette au jour toutes ces fois « où les femmes ne sont pas considérées comme des êtres pensants et vivants mais seulement comme des corps » par le monde médical, comme l’explique Margaux Collet, corapporteure de ce travail qui recommande au gouvernement de réaliser la première enquête de santé publique dédiée au suivi gynécologique. Il souligne aussi la nécessité de renforcer la formation initiale et continue des professions médicales et paramédicales en matière de bientraitrance, de respect du consentement et de dépistage des violences sexistes et sexuelles ou encore de faciliter et améliorer les procédures de signalements lorsque violence il y a eu.
En attendant, zoom sur quelques points de ce rapport.
Accouchement : episio, c’est toujours trop
Le chiffre évoqué l’été dernier par Marlène Schiappa avait fait l’effet d’une bombe : 75% de taux d’épisiotomies en France ? « Foutaises ! » avaient scandé les organisations représentatives des gynécologues-obstétriciens. Selon le dernier rapport de l’Institut national de la santé et de la recherche médiale (Inserm), cette intervention clinique - une incision du périnée sur quelques centimètres effectuée pour agrandir la taille de l’orifice vulvaire et faciliter l’expulsion du bébé - concerne 20% des accouchements par voie basse. Ce taux atteint 34,9% pour les primipares (premier accouchement) et descend à 9,8% pour les multipares. Oui mais problème : c’est encore beaucoup trop. Car cette « routine » dite « préventive » ne diminuerait en rien les possibilités de déchirures graves et entraîne des complications non négligeables (pertes importantes de sang, infection). En 2005, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français avait même confirmé l’absence de bénéfices de cette pratique. Certaines maternités ont réduit drastiquement la pratique. C’est le cas du centre hospitalier de Besançon et son fameux 0,3% de taux d’épisiotomies, malgré sa spécialisation dans « l’accueil de grossesses pathologiques et à grands risques ». D’autres en revanche frôlent encore les 45%. Et surtout, sans prévenir en amont les premières concernées. Selon le HCE, une femme sur deux « déplore un manque (16%) ou l’absence totale d’explication (31%) sur le motif de l’épisiotomie ».
Absence de consentement : violences ordinaires
Refuser de poser un stérilet à une nullipare (qui n’a jamais eu d’enfant) en bonne santé. Introduire un spéculum sans informer la patiente en amont. Palper les seins sans demander l’autorisation. Imposer la position du décubitus dorsal (allongée sur le dos, les pieds dans les étriers) pour un examen gynécologique sans même proposer la position latérale (qui existe). Réaliser un frottis sur des femmes jeunes, au premier rendez-vous, sans nécessité médicale. Pratiquer une épisiotomie sans l’accord explicite de la femme qui accouche. Puis la recoudre légèrement plus serrée, de manière à rendre plus étroit le canal vaginal (le fameux « point du mari »)…
Les témoignages recueillis par le Haut Conseil à l’égalité recouvrent une multitude de pratiques mais soulèvent une unique problématique : celle des violences ordinaires. Celle du mépris pour le consentement, aussi. Il y a bien la fameuse loi Kouchner de 2002, qui formule « qu’aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé » du patient. Mais dans les faits, la parole des femmes est trop souvent bafouée par les professionnels de santé. Mais comment leur apprendre à entendre une patiente dire « non, je ne veux pas » ? La question se pose quand on sait que, en moyenne, une femme va avoir 50 consultations gynécologiques et obstétricales au cours de sa vie (#frottis réguliers, renouvellement de #contraception, #IVG…).
Instances : que d’hommes, que d’hommes
Bien sûr, si les témoignages de #femmes mal traitées, mal respectées ou mal informées affluent, nul ne songerait à jeter l’opprobre sur celles et ceux qui accompagnent les patientes et parturientes. Un monde d’ailleurs largement féminin.
Les hommes ne représentent que 2,6% des sages-femmes. Les femmes sont majoritaires (94%) au sein de la gynécologie médicale. Et depuis peu, la #gynécologie-obstétrique est exercée à 51% par des femmes. La parité est donc enfin atteinte.
Mais c’est au-dessus, là où les impulsions doivent être données ou les sanctions prononcées (lire ci-dessous) que cela se gâte. Près de 90% des membres du Conseil national de l’Ordre des médecins sont des hommes ; ils représentent également 89% des doyens des facultés de médecine ; 74% des membres du bureau du Collège national des #gynécologues et #obstétriciens français et 100% des membres du bureau, du conseil d’administration, des présidents de comité, des présidents et secrétaires des commissions de l’Académie nationale de médecine.
Autre fait préoccupant, en dépit de l’augmentation importante de la part des femmes dans le secteur médical, les relations entre les deux sexes demeurent empreintes de sexisme : 86% des internes de médecine (95% des femmes et 68% des hommes) déclarent avoir été exposés à du sexisme et près d’un interne sur dix déclare avoir été victime de harcèlement sexuel.
Avertissements, suspensions, radiations : des plaintes qui se perdent
C’est peut-être le constat le plus fâcheux relevé par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes : les violences sexistes (remarques sexistes et/ou à connotation sexuelle, harcèlements, agressions, viols) dans le suivi gynécologique et obstétrical font encore trop peu l’objet de signalements et aboutissent rarement à des sanctions ou condamnations. Qui peut s’en étonner ? L’institution a étudié les 104 plaintes portées devant la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins de 2007 à 2016. Sur l’ensemble des poursuites, seules 29% ont conduit à une radiation du professionnel de santé. Pour le reste, on parle d’avertissement, d’interdiction temporaire d’exercer (d’un mois à trois ans), voire d’absence totale de condamnation (22 %). Des chiffres qui concernent uniquement les femmes qui ont osé porter plainte.
Et toutes les autres ? Celles qui se sont murées dans le silence ? Qui méconnaissent leur droit ? Qui redoutent l’expertise judiciaire car elle comprend un examen gynécologique ?
Difficile d’évaluer leur nombre. Mais le HCE est clair sur un point : tant que l’Ordre des médecins et des sages-femmes organisera des réunions de conciliation entre les victimes et leur agresseur, « un nombre conséquent de plaintes ne verront jamais le jour ». Pour rappel : ce mode de médiation est formellement interdit par la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Que la France a ratifiée en 2014.
Le petit documentaire :
►https://www.youtube.com/watch?v=fsRZ59Urc2I
Et au détour des commentaires on apprend que Nisand donne des conférences sur la sexualité dans les collèges !!!! À l’aide !
#santé_publique #sexisme #violences_obstétricales #violences_médicales
]]>Un #podcast à soi (n°6) : Le #gynécologue et la sorcière | ARTE Radio, via @mona
►https://www.arteradio.com/son/61659783/un_podcast_soi_ndeg6_le_gynecologue_et_la_sorciere
Paroles blessantes, propos déplacés, gestes brutaux, manque d’empathie, actes réalisés sans explications ni consentement, absence de prise en compte de la douleur... De plus en plus de femmes racontent les #maltraitances et #violences vécues lors de leurs suivis gynécologiques, de leurs IVG et de leurs accouchements. Comment expliquer ces pratiques ? Les faire changer ? Comment les #femmes peuvent elles se réapproprier leurs corps, leur #santé ?
▻http://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/07legynecologueetlasorciere_hq_fr.mp3
L’ostéoporose au coeur d’un scandale découvert à Lausanne RTS - Christophe Ungar - Juliette Galeazzi - 25 Janvier 2018
▻http://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/9271208-l-osteoporose-au-coeur-d-un-scandale-decouvert-a-lausanne.html
Des médecins lausannois se sont battus pour faire reconnaître un effet secondaire grave du Prolia, un traitement contre l’ostéoporose, révèle mercredi une enquête de l’émission 36,9. Face à eux, le géant pharmaceutique Amgen.
Tous les matins, Pierrette doit prendre de puissants antidouleurs pour tenir le coup. A 58 ans, sa colonne vertébrale est brisée. La faute au Prolia, un médicament qu’elle a commencé à prendre début 2011 pour lutter contre l’ostéoporose sévère dont elle souffrait, comme une femme sur deux après 50 ans.
_ La vidéo est lisible depuis la France sur le site de la RTS _Les problèmes ont plus précisément commencé au moment où - sa masse osseuse s’étant amélioré - elle a arrêté le traitement. Sont alors apparues des douleurs de plus en plus handicapantes, jusqu’au diagnostic final : onze fractures de vertèbres.
Un lien établi dès 2015
« A partir de l’été 2015, on a commencé à suspecter un effet secondaire dramatique », se souvient Olivier Lamy, médecin-chef au Centre des maladies osseuses du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Aussi appelé effet rebond, ce type d’effet secondaire longtemps insoupçonné concernerait une centaine de personnes en Suisse.
Dans l’émission 36,9 de la RTS mercredi, le spécialiste lausannois revient sur les différentes étapes qui l’ont mené à un bras de fer contre le géant américain Amgen pour faire reconnaître cet effet rebond.
J’avais l’impression d’être au tribunal dans la peau d’un accusé. C’est apparemment leur stratégie
Olivier Lamy, médecin-chef au CHUV
Car, même s’il est du devoir des médecins de signaler de possibles effets secondaires d’un médicament, au nom de la pharmacovigilance, la firme a très mal pris cette démarche. Après avoir mis sur le marché en 2010 un médicament prometteur, l’entreprise semble avoir tout fait pour décourager l’équipe lausannoise d’en parler librement.
Alerte entendue par Swissmedic
La compagnie, dont le siège européen est situé à Zoug, a également refusé de répondre, même par écrit, aux questions de la RTS, se bornant à dire sa « grande surprise » d’apprendre l’existence de telles fractures à l’arrêt du traitement dont un des avantages est d’être injecté une seule fois tous les six mois.
On est de nouveau face à une affaire qui rappelle celle du Mediator, ces affaires où on a essayé de dissimuler des problèmes et de mettre la poussière sous le tapis
Thierry Buclin, responsable du service de pharmacovigilance au CHUV
L’alerte lancée par Olivier Lamy et ses collègues a toutefois été entendue par Swissmedic, l’autorité suisse de surveillance des médicaments. En 2017, la notice du Prolia change enfin. Les dangers liés à l’arrêt du Prolia sont clairement indiqués et l’usage à titre préventif du médicament déconseillé, selon le professeur Lamy.
« Le Prolia reste un médicament efficace ; ce qui est délicat, c’est l’arrêt du traitement », résume Olivier Lamy, qui souligne que celui-ci doit absolument être pris en charge par un spécialiste pour parer la survenue de fractures.
Pour Pierrette, et la centaine de cas similaires recensés en Suisse, il est déjà trop tard.
#santé #médicaments #femmes #ostéoporose #Prolia #Amgen #pharma #big_pharma #Suisse #Mediator #laboratoires_pharmaceutiques
Le Prolia était déja évoqué par Grommeleur et Fil en 2013
▻https://seenthis.net/messages/111492
Marseille : Une patiente « accouche » d’un gant et de compresses oubliés par un chirurgien
▻http://www.20minutes.fr/sante/2207431-20180123-marseille-patiente-accouche-gant-compresses-oublies-chiru
Des gants et des compresses à la place d’un utérus. Le 6 avril dernier, Sylvie, 48 ans, se fait opérer à Marseille ( Bouches-du-Rhône) par le docteur Guy Achache pour une hystérectomie, une ablation de l’utérus. Dès son réveil, la patiente se plaint de fortes douleusr. Elle raconte son calvaire à 20 Minutes : « Je n’arrivais plus à uriner et j’avais une pointe du côté droit du ventre. »
Le chirurgien ne prend pas au sérieux les douleurs dont elle souffre et ne l’ausculte pas, alors qu’elle est toujours hospitalisée. « Il m’a dit que j’étais une douillette et m’a uniquement donnée des antidouleurs », ajoute Sylvie. Jusqu’à sa sortie, elle ne subit aucune échographie, ni aucune auscultation.
>> A lire aussi : Eure-et-Loir : Un anesthésiste reconnu responsable de la mort d’un enfant de deux ans
« Comme si j’accouchais »
Elle regagne finalement son domicile, et reste alitée à cause de ces fortes douleurs. Le lendemain, soit trois jours après l’opération, Sylvie commence à ressentir des contractions.
« J’avais toujours mal, je suis allée aux toilettes et là, un gant ainsi que des compresses sont sortis dans une mare de sang. C’était vraiment comme si j’accouchais. »
Toujours dans un état lamentable, elle retourne à la clinique. « Le chirurgien est arrivé comme si de rien n’était, comme s’il venait boire l’apéro à la maison. Il a remis la faute sur les infirmières et s’est empressé de jeter le gant et les compresses. Heureusement, mon mari avait pris une photo », ajoute Sylvie.
La seule réponse du chirurgien, lorsque la patiente lui demande des comptes après plusieurs jours de souffrance, aurait été la suivante :
« Si vous n’êtes pas contente, vous n’avez qu’à saisir ma compagnie d’assurances, je suis très bien assuré. »
Et pour cause, lorsque Me Patrice Humbert, l’avocat de la patiente, contacte l’assurance, il apprend que le docteur Achache est normalement le médecin en charge des expertises.
>> A lire aussi : Rennes : La patiente a vécu pendant neuf ans avec deux compresses dans le ventre
« Aucun comptage des compresses »
Sa responsabilité semble engagée, comme l’explique Patrice Humbert :
« L’examen du dossier médical démontrera qu’aucun comptage des compresses n’a été effectué après l’intervention alors que le chirurgien disposait d’une check-list de sécurité pour éviter cette grave erreur. »
La patiente a saisi le président du tribunal de grande instance de Marseille qui a désigné en procédure de référé un expert pour évaluer les fautes ainsi que ses préjudices. « J’espère qu’il sera puni et qu’il ne pourra jamais reproduire ce qu’il m’a fait », clame Sylvie.
Depuis sa terrible mésaventure, elle est suivie par un psychiatre qui lui prescrit des médicaments pour pouvoir dormir et a été arrêtée près de six mois, en tout. Contacté par 20 Minutes, l’avocat de Guy Achache n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
]]>Catherine Vidal : « Les stéréotypes de genre jouent sur l’attitude des médecins comme des patients » (L’Obs)
▻https://www.nouvelobs.com/sante/20180111.OBS0488/les-stereotypes-de-genre-jouent-sur-l-attitude-des-medecins-comme-des-pat
Les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes. Pourtant elles vivraient en moins bonne santé. Comment l’explique-t-on ?
Cela s’explique d’abord par la précarité économique. Il faut quand même rappeler que 70% des travailleurs pauvres sont des femmes [chiffres de l’Insee, NDLR]. Elles ont des petites retraites, vivent souvent seules ou dans des familles monoparentales… Face à cette précarité, les femmes vont plus facilement renoncer aux soins.
Cela peut aussi s’accompagner d’une mauvaise hygiène de vie, d’une consommation d’alcool, du surpoids. Ajoutez à cela le fait que les femmes sont les premières victimes de violences et d’agressions sexuelles. Ces violences se répercutent sur leur santé morale et physique. Enfin, il y a le poids des stéréotypes de genre qui influencent encore nos pratiques médicales et la recherche.
#santé #inégalités #genre #sexisme
]]>Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
▻http://aucreuxdemoname.fr/blog/100-femmes-pour-la-liberte-de-harceler
les femmes ont trois possibilités :
Se soumettre dans le silence et la rage
Se révolter, au risque d’être victimes de violence
Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :
Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.
[Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille.
Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
[Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.
]]>Lire l’onanisme. Le discours médical sur la masturbation et la lecture féminines au xviiie siècle
▻http://journals.openedition.org/clio/1787
Cet article propose une analyse croisée du discours médical sur la masturbation et sur la lecture en France au XVIIIe siècle. Son but est d’interroger la construction de la définition « naturalisante » des qualités attribuées à l’un et l’autre sexe. A partir de traités physiologiques sur les maladies des femmes, la réflexion porte sur trois points principaux. Pourquoi la lecture et la masturbation sont-ils devenus des problèmes médicaux ? Comment un médecin neutralise-t-il le danger, pour une femme, de lire un traité sur un sujet tel que la masturbation ? Comment le discours sur la lecture et la masturbation fonctionne-t-il comme système discriminant entre les sexes ?
#sexisme #masturbation #lecture #femmes #histoire #historicisation
]]>Durant 50 ans, 84 % des lobotomies furent réalisées sur des femmes, en France, Belgique et Suisse | Lynda Zerouk
►http://information.tv5monde.com/terriennes/durant-50-ans-84-des-lobotomies-furent-realisees-sur-des-femme
Une étude, menée par trois neurochirurgiens français, révèle que sur 1129 patients lobotomisés entre 1935 et 1985 en Belgique, en France et en Suisse, 84% des sujets étaient des femmes. Un chiffre qui montre combien les discriminations et les préjugés liés au genre influencent les pratiques médicales et comment la psychiatrie s’insère dans les rapports de domination. Source : Terriennes
]]>L’Antiquité dans tous les sens (4/4) : Sexualité : la fête des sens
►https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/lantiquite-dans-tous-les-sens-44-sexualite-la-fete-des-sens
Comment vivaient les hommes et les femmes dans l’antiquité grecque et romaine ? Quel était leur rapport avec la sexualité et avec leurs corps ? Ce matin une émission autour de la fête des sens
▻http://rf.proxycast.org/1370456150666911744/10076-23.11.2017-ITEMA_21502890-1.mp3
#sexualité #phallocratie #domination_masculine #culture_du_viol
Vers 18 minutes il est question des femmes selon Hippocrate. Qui dit que les femmes doivent être enceinte perpétuellement dès la puberté, qu’elles seraient mieux portantes enceintes. Les femmes définies par leur uterus doivent etres mariées le plus vite possible après les premières règles.
La non maternité, rendrait les femmes folles et suicidaires, le sang leur montant à la tête.
#hystérie #sexisme_médical #règles
1847, Semmelweis et l’asepsie - Corpus - réseau Canopé
▻https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/semmelweis-et-l%E2%80%99asepsie-144.html
▻https://www.reseau-canope.fr/corpus/videos/asepsie_et_semmelweis.jpg
▻http://www.lepetitcelinien.com/2012/08/semmelweis-lapotre-du-lavage-des-mains.html
#Semmelweis, l’apôtre du lavage des mains
par Sébastien LAPAQUE
Ce médecin hongrois a été le premier à remarquer que les femmes ne mouraient plus en couches quand l’accoucheur se lavait les mains. Il a fini dans un asile, ses théories ayant été considérées comme insensées. Il est difficile de croire aujourd’hui qu’au milieu du XIXe siècle en Europe, un médecin ait été ostracisé par ses confrères, banni des hôpitaux et des maternités, considéré comme demi-fou, parce qu’il prônait au personnel de se laver les mains avant toute intervention et de nettoyer soigneusement les instruments utilisés.
#hygiène
#révolution_scientifique
#femmes
#accouchement
#sexisme_médical
#aseptie
#folie
#infections_nosocomiales
#microbes
Maltraitance gynécologique, les gynécologues prennent la parole ▻http://www.marieclaire.fr/maltraitances-gynecologiques-gynecologues-prennent-la-parole,1237732.asp
#deni
#violences_gynecologique #violence_medicale #violence_obstetricale
Pilules de troisième et quatrième générations : quatre ans après les plaintes, l’enquête classée sans suite
▻http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/09/19/pilules-de-troisieme-et-quatrieme-generations-quatre-ans-apres-les-plaintes-
pourquoi les 3G et 4G sont-elles toujours en vente, alors que « l’agence du médicament dit très clairement qu’elles n’apportent aucun bénéfice ; et que le risque estimé est au moins du double par rapport aux 2G ? » L’instruction judiciaire aura peut-être le mérite de nous renseigner sur le monde opaque du médicament.
]]>Des consultations à 46 et 60 euros vont faire leur apparition chez les médecins généralistes
►https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/des-consultations-a-46-et-60-euros-vont-faire-leur-apparition-chez-les-me
Dès le premier novembre, de nouveaux tarifs, plus élevés, feront leur apparition lors de certaines consultations chez les médecins généralistes. Ils seront appliqués à des consultations « complexes », et concerneront par exemple les enfants obèses ou les jeunes filles qui souhaitent une contraception.
Le premier novembre prochain, les consultations complexes ou très complexes, facturées 46 et 60 euros, feront leur apparition chez les médecins généralistes.
#vie_privée #secret_médical #santé
via ▻https://mamot.fr/@epyfro ▻https://mstdn.fr/web/statuses/1175153
Des consultations à 46 et 60 euros vont faire leur apparition chez les médecins généralistes
Une grippe ? 25€
Une MST, ou un renseignement sur la contraception ? 46€
Un cancer ? 60€
Non seulement c’est un scandale, mais le simple montant de la consultation permettra de deviner son motif, permettant une violation facile du secret médicale.
]]>Pratiquée jusque dans les années 80, la lobotomie visait surtout les femmes
▻http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/09/12/les-femmes-premieres-victimes-des-lobotomies_5184188_1650684.html
Sur les 1 340 opérations menées en France, Belgique et Suisse entre 1935 et 1985, 84 % des patients étaient des patientes. Retour sur une des pages les plus noires de l’histoire de la psychiatrie.
#sexisme #psychiatrie #medecine #violence_masculine #femmes #paywall
]]>Retarder le drainage lymphatique augmente le risque d’un œdème irréversible
#Kinésithérapie_préventive #Belgique #recherche_médicale
▻http://www.europadonna.be/fr/newsletters/Newsletters-2012_fr/fr_let_2012_16_kinesitherapie.html
Ces chercheurs ont constaté que, dans un premier temps, les cellules graisseuses absorbent et retiennent le liquide. Des filaments de tissus fibreux viennent se greffer autour de ces cellules graisseuses, isolant ainsi le liquide, qui se transforme à son tour, en un nouveau tissu compact. Ces deux modifications tissulaires expliquent, malgré l’absence d’œdème palpable, la sensation de lourdeur et de gonflement ressentie par les patientes. Selon le Prof. Lievens, bien qu’elles ne présentent pas de « gros bras », 70 à 80% des patientes en souffrent.
Jusqu’il y a peu, ces plaintes étaient considérées comme "imaginaires", ou comme étant irrémédiables. L’étude de la VUB confirme que ces sensations sont justifiées.
#cancer_du_sein #curage_axillaire #drainage_lymphatique #sexisme_médical #faites_des_histoires
]]>Le cancer du sein vu par Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Cancer_du_sein
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Certains choix de mode de vie (alcool, acides gras trans, obésité, manque d’exercice physique) ou gynécologiques (première grossesse tardive, absence d’allaitement, etc.) favorisent aussi ce cancer.
Le cancer de la prostate vu par Wikipédia ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Cancer_de_la_prostate
Curieux, le choix de mode de vie n’est pas du tout évoqué.
Cancer du sein : une femme sur deux puise dans ses économies pour se soigner
MATTHIEU WALLART, le 23/04/2015
▻http://www.la-croix.com/Actualite/France/Cancer-du-sein-une-femme-sur-deux-puise-dans-ses-economies-pour-se-soigner
Près d’une femme sur cinq a dû solliciter une aide financière extérieure pour faire face aux frais non remboursés. La plupart font appel à leur famille (15 %). D’autres font appel à des associations (8 %). Certaines doivent même contracter un prêt auprès d’une banque (6 %).
Les plus fragiles – celles qui vivent seules, qui sont au chômage ou qui sont issues de catégories sociales moins aisées – renoncent : « Après des problèmes avec ma mutuelle, j’ai dû faire un choix surréaliste : choisir entre une perruque ou une prothèse mammaire », raconte Soumeya, 45 ans, qui se prépare à subir une reconstruction mammaire cet été.
LES REVENDICATIONS DE LA LIGUE CONTRE LE CANCER
Plusieurs mesures permettraient de limiter, sinon d’endiguer, les dépenses des 50 000 femmes touchées chaque année par le cancer du sein. La Ligue contre le cancer réclame qu’un soutien psychologique avec un forfait minimal de dix séances soit instauré.
Elle préconise également le recensement des praticiens effectuant des dépassements d’honoraires. Enfin, elle souhaite le remboursement intégral des prothèses mammaires ainsi que la mise en place de dispositifs d’écoute et de partage d’expériences entre les malades .
]]>L’UE suspend pendant trois mois la mise sur le marché des implants contraceptifs #Essure
▻http://mobile.lemonde.fr/sante/article/2017/08/04/l-ue-suspend-pendant-trois-mois-la-mise-sur-le-marche-des-implants-co
Essure se présente sous la forme de mini-implants tubaires en nickel qui, introduits par les voies naturelles dans les trompes de Fallope, déclenchent une cicatrisation qui les obstruent. En cas d’échec ou de complications, leur retrait impose une ablation des trompes de la patiente, voire de l’utérus.
Ceci est donc un dispositif interne destiné aux femmes.
Maintenant, la suite :
L’"allergie au #nickel chez les adolescents finlandais est de 30 % chez les filles et 3 % chez les garçons. Cette différence s’expliquerait par le perçage des oreilles qui est une cause majeure de sensibilisation au nickel. La prévalence de l’allergie est 15 fois plus importante chez les gens ayant les oreilles percées (31 %) que ceux qui ne les ont pas percées (2 %).
▻https://www.orthodontisteenligne.com/blogue/appareils-orthodontiques-et-allergie-au-nickel/?amp=1
Au niveau mondial, c’est estimé à a environ 16% des femmes (nettement moins chez les hommes), en augmentation à cause de multiexpositions à ce métal…
Cancers d’agriculteurs dans mon hôpital : un fantasme d’écolo ? - 8 novembre 2013 - L’Obs
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-sante/20131108.RUE9841/cancers-d-agriculteurs-dans-mon-hopital-un-fantasme-d-ecolo.htm
Sur environ 1 million d’agriculteurs en France, au moins 500 000 sont soumis à une exposition aux pesticides. Chaque année, 60 000 tonnes de pesticides à usage agricole sont épandus. L’exposition est difficile à mesurer : porte d’entrée cutanée, digestive ou respiratoire, exposition à de très faibles doses sur de nombreuses années avec un usage normal...
La médecine du travail du régime agricole tient un registre des intoxications aigües – accidentelles, de fortes doses ponctuelles – qui repose sur l’auto-déclaration des cas. Aucun registre n’existe pour les cas de cancers.
Etude Cohorte #Agrican de 2014 (cesse en 2017)
180 000 participants
▻http://cancerspreventions.fr/wp-content/uploads/2014/12/AGRICAN.pdf
MORTALITÉ PAR CANCER
Le taux de mortalité par cancer est inférieur à celui de la
population générale dans la cohorte Agrican
–30% des décès chez les hommes
et
–24% des décès chez les femmes
Le risque de mortalité par cancer est plus faible chez les
participants de la cohorte Agrican que dans la population
générale, sauf pour le cancer du sein chez l’homme :
le risque est augmenté de 37%. Mais ce résultat est
fragilisé par le faible effectif d’hommes ayant reçu ce
diagnostic.
Mais ici on parle de mortalité, car le nombre de cancers apparait au final plus élevé.
CANCERS FRÉQUENTS EN MILIEU AGRICOLE
POUR LA PÉRIODE 2005-2009
Parmi les 43 localisations cancéreuses étudiées, deux
sont apparues plus fréquentes en population agricole
qu’en population générale.
– Le mélanome de la peau chez les femmes : +26%
– Le myélome multiple chez les hommes : +26%
À ce stade du suivi, d’autres cancers du sang et les cancers des lèvres apparaitraient aussi plus fréquemment, mais ces résultats nécessitent d’être confirmés :
– Les lymphomes de Hodgkin +19% pour les hommes et +38% pour les femmes.
– Certains types de lymphomes non hodgkiniens +3% à +32% chez les femmes*, +6% à +22% chez les hommes*.
– Les cancers des lèvres + 49% chez les hommes.
CANCERS FRÉQUENTS EN MILIEU AGRICOLE
POUR LA PÉRIODE 2005-2009
– Les cancers du poumon, de la cavité orale et du pharynx pour les deux sexes.
– Les cancers du sein et du rectum chez la femme.
– Les cancers du côlon, de la vessie, du foie, du pancréas, de l’œsophage, du mésothéliome et du larynx chez l’homme.
(Aux USA) … les femmes utilisant des pesticides ont deux fois plus de risque de développer un cancer des ovaires.
]]>Trois fois plus d’aveugles attendus en 2050
▻http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/08/03/97001-20170803FILWWW00038-trois-fois-plus-d-aveugles-attendus-en-2050.php
L’étude montre de très fortes disparités géographiques, avec une prévalence nettement plus élevée dans les pays à faibles revenus. On compte ainsi 1,98% d’aveugles en Afghanistan et 1,86% en Ethiopie, contre seulement 0,08% en Islande, en Belgique et au Danemark. En France, la proportion est estimée à 0,14%.
Les femmes sont les plus touchées. Elles représentent 56% du total des personnes aveugles et 55% des déficients visuels.
Ces statistiques comptabilisent uniquement les personnes qui ne bénéficient pas d’une correction adaptée.
#sexisme_médical (bien que les raisons ne soient ici pas explicitées)
]]>Les femmes autistes sous diagnostiquées ? « Ça vient d’abord de notre éducation » - L’Obs
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/sante/20170802.OBS2890/les-femmes-autistes-sous-diagnostiquees-ca-vient-d-abord-de-not
En masquant leurs difficultés de communication, les femmes parviendraient, beaucoup plus que les garçons, à imiter le comportement que la société attend d’elles. Et comme les signes d’autisme sont moins flagrants aux yeux des médecins, de la famille et des amis, elles passent ainsi entre les mailles du test.
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