• Un site illégal de dons de gamètes découvert par les enquêteurs lillois, l’administrateur en garde à vue

    Un site illégal de dons de gamètes a été découvert par la section de recherche de Lille de la Gendarmerie nationale. L’homme qui gérait ce site a été interpellé jeudi à Paris. Il mettait en relation des receveuses et des donneurs de sperme, hors de tout cadre légal, revenus à la clé.

    Le site a été découvert il y a quelques semaines, au mois d’avril, par la section de recherche lilloise de la Gendarmerie nationale, et plus précisément par son antenne C3N, spécialisée dans la lutte contre la criminalité numérique.

    Concrètement, ce site internet, utilisé par environ 7000 personnes, mettait en relation des donneurs de gamètes et des femmes qui en recherchent mais sont souvent sans solution, à cause de délais très longs pour obtenir légalement un don de sperme, selon des médecins de la reproduction au fait de ces dérives, interrogés par les enquêteurs.

    Des relations sexuelles déguisées
    Cela fonctionnait comme un site de rencontre ° « mais clandestin » ° nous indique la gendarmerie. Concrètement, il suffisait de créer son profil, avant d’entrer en contact avec un donneur ou une receveuse, de se mettre d’accord sur le prix, et sur la « méthode »... notamment la pénétration, privilégiée par certains donneurs qui cherchaient là des relations sexuelles déguisées. Ce site illégal, a donc aussi permis des abus et fait des victimes, sans oublier les risques sanitaires encourus.

    En plus d’être une démarche totalement illégale, ce cite « exploitait la situation de vulnérabilité de ces receveuses » , selon le communiqué de la Gendarmerie nationale qui indique avoir notamment enquêté sous pseudonyme, et découvert que le gérant du site a lui-même donné illégalement du sperme contre de l’argent « à titre de dédommagement » . Selon la gendarmerie, sa motivation principale, en tout cas affichée, était de « rendre service » à ces femmes dans l’attente.

    La pratique non encadrée du don de gamètes « peut exposer les parties concernées à de multiples dangers (risques sanitaires, de consanguinité, génétique...) et à des comportements abusifs (infractions à caractère sexuel) » , ont encore rappelé les gendarmes.

    Source : https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-site-illegal-de-dons-de-gametes-decouvert-par-les-enqueteurs-lillois-l
    #sexualité #sperme #gpa #reproduction #France #criminalité #numérique

  • #J'ai pas choisi d’être homo, mais je décide d’être pédé
    https://infokiosques.net/spip.php?article2191

    "Dans ce texte, je tente d’expliquer pourquoi je me dis désormais « pédé », de mettre des mots sur l’importance et le sens nouveau que ça a pour moi. J’essaie d’y répondre à ces petites phrases qui ne passent plus et pourtant se répètent, et de mettre en évidence le fossé qui m’apparaît de plus en plus évident entre ma réalité et celle de mon entourage cis-hétéro." J

    / Infokiosque fantôme (partout), #Queer,_transpédébigouines, #Sexualités,_relations_affectives

    #Infokiosque_fantôme_partout_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/je_decide_detre_pede-cahier-fev2025-22pa4.pdf

    • Documentaire très original constitué de voix de femmes relatant auprès d’une sociologue leurs expériences, leur parcours dans la sexualité. Les images étant elles dessinées, de manière très sensible.

  • Communiqué de presse sur le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité.

    La CIIVISE réaffirme le besoin d’un programme national d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité et appelle le gouvernement à confirmer au plus vite sa mise en place.

    L’obligation de prodiguer aux enfants un enseignement adapté à leur âge concernant la vie affective, relationnelle et la sexualité figure dans la loi depuis 2001, mais elle est depuis cette date très inégalement mise en œuvre. Les approches adoptées avec les élèves sont laissées au bon vouloir des enseignants ou des intervenants.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/11/la-ciivise-remerciee-pour-son-efficacite-a-quand-une-reelle-protection-des-enfants/#comment-63335

    #education #sexualité

  • Education à la sexualité à l’école : le projet en l’état « n’est pas acceptable », estime le ministre délégué Alexandre Portier
    https://www.lemonde.fr/education/article/2024/11/27/education-a-la-sexualite-a-l-ecole-le-projet-en-l-etat-n-est-pas-acceptable-

    Le projet de programme d’éducation à la vie sexuelle qui doit être prochainement officialisé « n’est pas acceptable » en l’état et « et il doit être revu », a déclaré le ministre délégué à la réussite scolaire, Alexandre Portier, mercredi 27 novembre, lors de la séance des questions au gouvernement au Sénat.
    Annoncé par l’ancien ministre de l’éducation Pap Ndiaye et prévu initialement pour la rentrée 2024, ce projet, qui fait l’objet d’une offensive des milieux conservateurs, doit être présenté courant décembre aux organisations syndicales. Ce texte, dont la version actuelle n’est pas encore définitive, fait l’objet de concertations depuis le printemps.
    Disant avoir « trois réserves importantes » sur la version actuelle du projet, le ministre délégué, proche de Laurent Wauquiez, a assuré d’abord qu’il « s’engagerait personnellement pour que la théorie du genre [il n’existe pas une « théorie du genre » mais des études sur le genre] ne trouve pas sa place dans nos écoles, parce qu’elle ne doit pas y avoir sa place ». « Deuxièmement, le militantisme n’a pas non plus sa place dans nos écoles. Et je veux un encadrement très strict de tous les intervenants qui auront à porter ces sujets », a-t-il poursuivi.

    Mieux vaut du porno que des cours, n’est-il point ?

    #école #sexualité

    • Education à la sexualité : premier recul d’Anne Genetet face aux pressions conservatrices
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/11/27/education-a-la-sexualite-premier-recul-d-anne-genetet-face-aux-pressions-con

      Après les déclarations de son ministre délégué, Alexandre Portier, jugeant le projet de programme à l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité « pas acceptable en l’état », l’entourage de la ministre de l’éducation indique que la notion d’« identité de genre » ne figure plus dans le texte.
      Par Sylvie Lecherbonnier

      L’estocade est venu du ministre délégué à la réussite scolaire et à l’enseignement professionnel, Alexandre Portier. Interrogé, mercredi 27 novembre lors des questions au gouvernement, par le sénateur Les Républicains des Pyrénées-Atlantiques Max Brisson, l’un de ses proches, sur le premier projet de programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité, le ministre a jugé que ce texte « n’est pas acceptable en l’état » et « doit être revu ». « Je m’engagerais personnellement pour que la théorie du genre ne trouve pas sa place dans nos écoles », a-t-il affirmé – alors qu’il n’existe pas de théorie du genre, vocable utilisé comme repoussoir par un courant réactionnaire, mais des études sur le #genre.

      Dans la foulée, l’entourage d’Anne Genetet a indiqué à la presse que le terme « identité de genre » – utilisé pour distinguer le sexe de naissance du sentiment d’identité masculine ou féminine notamment – « ne figurera pas » dans la version définitive du programme sans donner plus d’explications. Lundi, pourtant, l’équipe de la ministre affirmait encore au Monde que « l’identité de genre fait partie des motifs de discriminations inscrits dans le code pénal ».

      Selon nos informations, avant ce revirement, la direction générale de l’enseignement scolaire travaillait encore mardi sur une version qui intégrait ce terme au programme à partir de la classe de 5e dans le cadre de la lutte contre les discriminations.

      « Peurs et fantasmes »

      Depuis quelques jours, les pressions d’associations de #droite et d’#extrême_droite comme SOS-Education, le Syndicat de la famille (ex- Manif pour tous) ou Parents vigilants – proche du mouvement Reconquête d’Eric Zemmour – , s’intensifient contre ce premier projet de programme consacré à l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité.

      Le texte doit permettre de rendre effectives les trois séances annuelles obligatoires prévues dans la scolarité depuis une loi de 2001 et très peu appliquées. L’enjeu de santé publique, de lutte contre les LGBTphobies et les violences sexistes et sexuelles est pointé par les acteurs éducatifs, alors que près de 160 000 enfants sont victimes d’agression sexuelle et d’abus chaque année. Mais pour ces associations conservatrices, cette éducation n’a pas sa place à l’école et revient à la #famille. Nombre d’entre elles contestent la distinction entre sexe et genre, parlant d’une « théorie du genre ».

      Les déclarations du sénateur Max Brisson et la réponse d’Alexandre Portier amènent la polémique au sein du Parlement et du gouvernement. « Un ministre ne devrait pas diffuser de fausses informations en agitant des peurs et des fantasmes pour espérer se faire connaître des Français. Il n’est nullement question de “théorie du genre” dans l’éducation à la vie affective. Il est question de respect et d’égalité », a ainsi réagi Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République [ça alors !].

      « Théorie du genre »

      L’entourage d’Anne Genetet a pourtant assuré d’un « alignement » des points de vue entre la ministre et son ministre délégué, même s’ils s’expriment différemment, et endosse désormais ce même discours : « La théorie du genre ne trouve pas sa place à l’école », indiquait ainsi sommairement l’équipe de la ministre de l’éducation nationale dans la foulée des déclarations d’Alexandre Portier. Depuis sa prise de fonction, Anne Genetet défend pourtant encore, le 19 novembre sur CNews et Europe 1, ce programme « très progressif et séquencé ».

      Dans la communauté éducative, la nécessité d’un tel programme fait consensus. « Ce projet de programme va dans le bon sens et doit être appliqué rapidement », assure ainsi le secrétaire national du SE-UNSA, Jérôme Fournier. « Le ministre cède aux marchands de peur et leurs contrevérités : la théorie du genre n’existe pas », s’énerve Sophie Vénétitay, responsable du SNES-FSU pour qui il s’agit de « diffuser des paniques morales au mépris de l’#éducation et la #prévention ».

      La nouvelle version du programme, en vue de la présentation au conseil supérieur de l’éducation de décembre, devrait « circuler en début de semaine prochaine », indique-t-on dans l’entourage d’Anne Genetet.

    • Education à la sexualité : après les propos du ministre délégué Alexandre Portier, la Ciivise et le Planning familial répliquent aux pressions conservatrices
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/11/28/education-a-la-sexualite-la-ciivise-et-le-planning-familial-repliquent-a-la-

      Pour la Ciivise, « les informations mensongères qui propagent une peur infondée parmi les parents d’élèves doivent être rectifiées ». « Jamais », insiste-t-elle dans un communiqué, « le besoin d’instruire les enfants de manière progressive et ajustée à leur âge et de leur permettre de comprendre les enjeux de la vie affective et relationnelle, de l’intimité, du consentement n’ont été plus évidents et consensuels ».

      En France, « 160 000 enfants sont chaque année victimes d’inceste et de violences sexuelles », des violences qui « provoquent chez les victimes des dommages profonds et durables », rappelle la Commission.

      Même indignation au sein du collectif Pour une véritable éducation à la sexualité, mis en place en 2022 et qui compte dans ses rangs le Planning familial, la Fédération nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF), Sidaction, entre autres. Dans un communiqué publié jeudi, les associations dénoncent « l’usage de rhétoriques mensongères des mouvements anti-droits issus de l’extrême droite visant à empêcher l’aboutissement de ce projet essentiel ».

      « Bénéficier d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle permet d’apprendre le respect de soi et des autres, d’appréhender le consentement, de lutter contre les stéréotypes et toutes formes de violences », écrivent-elles. « En pleine actualité du procès Pelicot, la nécessité de mettre en œuvre une éducation permettant de prévenir les violences et de mieux repérer les victimes ne devrait plus être à démontrer. »

      A la mi-journée, la ministre de l’éducation Anne Genetet a déclaré que « la théorie du genre n’existe pas, elle n’existe pas non plus dans le programme » d’éducation à la vie sexuelle. « Ce programme, je le pilote, et la ligne de ce programme, c’est la ligne du ministère, il n’y a pas de théorie du genre dans ce programme », a-elle martelé en marge d’un déplacement à Marcq-en-Barœul (Nord), dans la banlieue de Lille, sur l’orientation. Ce programme « est très clair », « progressif », « adapté à tous les âges » et « permet d’apprendre des notions fondamentales comme le respect, comme le consentement, savoir dire non, ce que c’est qu’une fille, ce que c’est qu’un garçon », a-t-elle poursuivi.

    • Education affective et sexuelle : pour les infirmières scolaires, « c’est trop tard d’en parler en sixième »
      https://www.liberation.fr/societe/education/education-affective-et-sexuelle-pour-les-infirmieres-scolaires-cest-trop-

      Infirmière scolaire depuis dix-sept ans, Jeanne (1) se sent une nouvelle fois « abandonnée » après les propos tenus par Anne Genetet autour de l’éducation à la sexualité. Mercredi 27 novembre, elle s’alignait sur son ministre à la Réussite scolaire, Alexandre Portier, qui reprenait à son compte le fantasme de la « théorie du genre », repoussoir des réacs, qui n’aurait pas sa place à l’école. Alors que ladite théorie n’existe pas, ce qu’a finalement corrigé la ministre de l’Education le lendemain. Mais le mal est fait, estime Jeanne : « Les ministres nous exposent à de nouveaux problèmes sur le terrain avec des opposants qui vont nous mettre des bâtons dans les roues en estimant avoir le soutien de l’Etat. »

      Jeanne sait de quoi elle parle. L’an dernier, elle est devenue l’incarnation des prétendues dérives observées autour de l’Education à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (Evars), qui figure dans le code de l’éducation depuis 2001 et dont le projet de programme doit être présenté le 12 décembre au Conseil supérieur de l’éducation. Début mars 2023, Jeanne assure l’un de ces cours dans une école de l’académie de Lyon avec des CM2, en présence d’une enseignante, comme c’est toujours le cas. Après avoir expliqué aux élèves l’intérêt de sa mission « pour les accompagner et faire de la prévention », elle leur propose d’écrire leurs questions sur un morceau de papier à glisser dans une boîte aux lettres. « L’un d’eux avait demandé si on pouvait faire du sexe par les fesses, rapporte l’infirmière. On a écarté cette question qui n’était pas adaptée à leur âge. »

      Galaxie de groupes ultraconservateurs

      Dans un mail daté du 9 mars 2023 et adressé au directeur de l’école, à des journalistes, à des politiques ou au rectorat, le collectif Parents en colère assure que c’est Jeanne qui a tenu ce propos. Elle est alors taxée d’avoir expliqué « à des enfants de 9 à 10 ans ce qu’étaient la fellation, la sodomie, le cunnilingus, le changement de sexe, le “caressage” de testicules » ou encore que, « pour le plaisir, une fille peut sucer le pénis du garçon ». La rumeur tourne sur les réseaux sociaux, relayée par une galaxie de groupes ultraconservateurs : SOS Education, association réputée proche de la droite conservatrice, le Syndicat de la famille, ex-Manif pour tous, qui s’est mobilisé en 2012 contre le mariage de couples de même sexe, Parents Vigilants, des partisans du polémiste d’extrême droite Eric Zemmour, ou encore le collectif Mamans Louves. « Cela reste une minorité qui s’agite beaucoup mais qui est dangereuse pour l’éducation des enfants parce qu’elle veut empêcher toute prévention sur ce sujet, remarque Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU. D’autant plus qu’elle bénéficie de la caisse de résonnance de l’empire #Bolloré qui l’invite sur les plateaux télés de #CNews ou a placé le 24 novembre ce sujet en une du #JDD en titrant : « Education sexuelle à l’école : les enfants en danger ? » avant de dérouler un article sur « l’offensive idéologique » du futur programme.

      Sans soutien de sa hiérarchie, Jeanne a depuis abandonné ses cours en primaire et ne les assure désormais qu’au collège. « On fait de la prévention sur les violences sexuelles et, chaque année, des enfants dénoncent des abus sexuels. C’est trop tard d’en parler en sixième », regrette-t-elle. L’infirmière de 49 ans a même été suspendue de ses fonctions de formatrice à l’éducation à la sexualité. « Ces gens qui crient au loup parlent du traumatisme qu’on provoquerait pour les jeunes mais jamais de ces enfants qu’on sauve en parlant de ces sujets-là », ajoute Lolita Rivé, enseignante en maternelle qui a instauré ces séances de sensibilisation et lancé le podcast « C’est quoi l’amour, maîtresse ? » sur ce thème. Confrontée à des réflexions sexistes, des insultes homophobes entre les élèves ou à de petites agressions, elle a mis en place ces séances en 2022 avec des CE1. « Je dis vulve et pénis pour apprendre le nom scientifique aux enfants et on m’a accusée de prononcer des mots pornos. On m’a aussi dit que leur parler d’#inceste n’était pas de leur âge alors que c’est le seul moyen de les protéger. »

      « Préoccupation »

      « Sous couvert d’autorité parentale, ces réseaux veulent limiter le rôle de l’Education nationale à la transmission des connaissances purement académiques et disciplinaires, note Saphia Guereschi, secrétaire générale du syndicat majoritaire des infirmières scolaires, le Snics-FSU, qui indique avoir accompagné des collègues dans douze académies après des pressions exercées. C’est un sujet de préoccupation des jeunes qui demandent à recevoir cette éducation qui doit se tenir tout au long de la scolarité de façon adaptée. »

      Ces dernières semaines, des chefs d’établissements ont reçu sur leur boîte professionnelle des communiqués de différentes associations condamnant les contenus du nouveau programme. Elles distribuent aussi des tracts devant des établissements scolaires ou descendent dans la rue, comme le 27 novembre, à Lyon, à l’appel du Syndicat de la famille. Dans l’académie de Lyon encore, des lettres nominatives et en recommandé, qui remettent en cause ces cours, ont été envoyées depuis le mois d’octobre à six infirmières scolaires. « Certaines veulent depuis jeter l’éponge, rapporte Gwenaëlle Durand, secrétaire générale du syndicat des infirmiers Snies-Unsa. Elles ont peur de représailles parce qu’on cible des gens. C’est terrible parce que toutes les nouvelles infirmières ne veulent déjà plus pas se former là-dessus, préférant déléguer la tâche à des associations extérieure. » Et d’ajouter : « C’est une vraie régression. »

      (1) Le prénom a été modifié.

      #VSS

    • Dans chaque article, cette même défense pathétique des journalistes : la théorie du genre n’existe pas. Finalement reprise par la ministre. Voilà, tout le monde est rassuré, ça ne va vraiment pas exister dans ces programmes.

    • La pédocriminalité et l’inceste ont des beaux jours à venir. Par contre il ne faut pas faire une éducation à la sexualité et au consentement. Me font voir rouge tous ces fachos.

  • #Soumission_chimique : il n’y a pas de “#drogue_du_violeur

    Comme en témoigne l’affaire “des #viols_de_Mazan”, 42 % des agressions et viols par soumission chimique se déroulent dans un cadre privé. Depuis qu’il s’est ouvert le 2 septembre 2024, ce procès très médiatisé nous pousse à démonter les #mythes sur la soumission chimique : elle n’est pas circonscrite aux contextes festifs ou perpétrée seulement par des inconnus avec du #GHB – appelé la “drogue du violeur”.

    Qui sont ces #hommes qui utilisent de la drogue pour agresser des femmes ? Quels sont leurs modes opératoires et leurs motivations ? En quoi les agresseurs par soumission chimique sont un miroir grossissant d’une culture masculine de la #sexualité ?

    Pour répondre à ces questions, Naomi Titti reçoit #Félix_Lemaître, journaliste, écrivain, scénariste et auteur de l’essai La Nuit des hommes. Une enquête sur la soumission chimique (éd. Les nouveaux jours, JC Lattès, 2024). Alors qu’il croyait partir à la chasse aux monstres dans les bars, les clubs et les festivals, Félix Lemaître a découvert qu’enquêter sur la soumission chimique revenait plutôt à interroger l’apprentissage masculin de la #séduction et la construction de leurs #fantasmes.

    https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/soumission-chimique-il-ny-a-pas-de-drogue-du-violeur
    #viols #podcast #audio
    #banalité #violences_sexuelles #culture_du_viol #agressions_sexuelles #masculinité #femme-objet #patriarcat #alcool #virilité
    ping @_kg_

  • Le/a DS en vous
    https://infokiosques.net/spip.php?article2136

    Dans cette brochure il est question de domination en tant que pratique BDSM* consentie. Nous allons explorer le monde de la domination cérébrale/ mentale/ psychologique. Nous n’allons pas parler de comment « faire mal », utiliser des martinets et des cannes. Mais il y a quand même des techniques précises qui aident à pratiquer cette activité qui utilise des mots et de l’esprit. C’est une pratique très créative, cependant pour improviser il faut savoir ses gammes, apprendre à manier ces techniques pour se faire plaisir. #D

    / #Sexualités,_relations_affectives, #Queer,_transpédébigouines, Infokiosque fantôme (partout), Féminisme, (questions de) genre, Guides (...)

    #Infokiosque_fantôme_partout_ #Féminisme,_questions_de_genre #Guides_pratiques
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/lea_ds_en_vous-32p-a5-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/lea_ds_en_vous-32p-a5-page-par-page.pdf

  • Le #Q trans
    https://infokiosques.net/spip.php?article2111

    Le Q trans, c’est un fanzine qui parle des liens entre genre et sexualité, dans une perspective transmatérialiste. Est-ce que l’orientation sexuelle a toujours existé ? En quoi le désir masculin construit la féminité ? Est-ce que les pédés c’est des hommes ? Pourquoi tant d’hommes trans ont d’abord été lesbiennes dans leur vie ? Comment l’hétérosexualité conditionne les transitions ? Ça vient d’où, la dysphorie ? Est-ce que c’est vrai que les hormones ça donne envie de baiser ? Ce fanzine aborde ces sujets et bien d’autres, séparés en deux parties. Dans la première, on met les identités à la poubelle en expliquant comment le genre et la sexualité sont indissociables dans le patriarcat. Dans la deuxième, on applique ce constat à la sexualité des personnes trans en décortiquant plein de mécanismes (...)

    #Féminisme,_questions_de_genre #Transpédégouines,_queer #Sexualités,_relations_affectives
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/leqtrans_version_brochure.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/leqtrans_page_par_page.pdf

  • Sex Redefined : The Idea of 2 Sexes Is Overly Simplistic
    https://www.scientificamerican.com/article/sex-redefined-the-idea-of-2-sexes-is-overly-simplistic1

    https://www.youtube.com/watch?v=6fUQ0Dvzqkw

    Arrêtez de vous engueuler et vivez enfin votre sexualité ! Dans _City of Lost Souls (1983) Rosa von Praunheim présente l’icône punk transgenre Jayne County et une joyeuse bande sex-positive . On y proclame la naissance du nouveau troisième sexe dans une comédie musicale underground bien trash . A l’époque on inaugura une vie sans limites sexuelles, alors pourquoi s’entre-tue-t-on aujourd’hui ? C’est super-sexy, allez-y, lancez votre magnétoscope, vous allez jouir de plaisir ! N’ouliez pas de sortir les les mouchoirs d’abord ;-)

    Acheter le DVD
    http://www.rosavonpraunheim.de/shop/index.php/produkt/stadt-der-verlorenen-seelen

    22.10.2018 by Claire Ainsworth - Biologists now think there is a larger spectrum than just binary female and male

    As a clinical geneticist, Paul James is accustomed to discussing some of the most delicate issues with his patients. But in early 2010, he found himself having a particularly awkward conversation about sex.

    A 46-year-old pregnant woman had visited his clinic at the Royal Melbourne Hospital in Australia to hear the results of an amniocentesis test to screen her baby’s chromosomes for abnormalities. The baby was fine—but follow-up tests had revealed something astonishing about the mother. Her body was built of cells from two individuals, probably from twin embryos that had merged in her own mother’s womb. And there was more. One set of cells carried two X chromosomes, the complement that typically makes a person female; the other had an X and a Y. Halfway through her fifth decade and pregnant with her third child, the woman learned for the first time that a large part of her body was chromosomally male. “That’s kind of science-fiction material for someone who just came in for an amniocentesis,” says James.

    Sex can be much more complicated than it at first seems. According to the simple scenario, the presence or absence of a Y chromosome is what counts: with it, you are male, and without it, you are female. But doctors have long known that some people straddle the boundary—their sex chromosomes say one thing, but their gonads (ovaries or testes) or sexual anatomy say another. Parents of children with these kinds of conditions—known as intersex conditions, or differences or disorders of sex development (DSDs)—often face difficult decisions about whether to bring up their child as a boy or a girl. Some researchers now say that as many as 1 person in 100 has some form of DSD.

    When genetics is taken into consideration, the boundary between the sexes becomes even blurrier. Scientists have identified many of the genes involved in the main forms of DSD, and have uncovered variations in these genes that have subtle effects on a person’s anatomical or physiological sex. What’s more, new technologies in DNA sequencing and cell biology are revealing that almost everyone is, to varying degrees, a patchwork of genetically distinct cells, some with a sex that might not match that of the rest of their body. Some studies even suggest that the sex of each cell drives its behaviour, through a complicated network of molecular interactions. “I think there’s much greater diversity within male or female, and there is certainly an area of overlap where some people can’t easily define themselves within the binary structure,” says John Achermann, who studies sex development and endocrinology at University College London’s Institute of Child Health.

    These discoveries do not sit well in a world in which sex is still defined in binary terms. Few legal systems allow for any ambiguity in biological sex, and a person’s legal rights and social status can be heavily influenced by whether their birth certificate says male or female.

    “The main problem with a strong dichotomy is that there are intermediate cases that push the limits and ask us to figure out exactly where the dividing line is between males and females,” says Arthur Arnold at the University of California, Los Angeles, who studies biological sex differences. “And that’s often a very difficult problem, because sex can be defined a number of ways.”

    The start of sex

    That the two sexes are physically different is obvious, but at the start of life, it is not. Five weeks into development, a human embryo has the potential to form both male and female anatomy. Next to the developing kidneys, two bulges known as the gonadal ridges emerge alongside two pairs of ducts, one of which can form the uterus and Fallopian tubes, and the other the male internal genital plumbing: the epididymes, vas deferentia and seminal vesicles. At six weeks, the gonad switches on the developmental pathway to become an ovary or a testis. If a testis develops, it secretes testosterone, which supports the development of the male ducts. It also makes other hormones that force the presumptive uterus and Fallopian tubes to shrink away. If the gonad becomes an ovary, it makes oestrogen, and the lack of testosterone causes the male plumbing to wither. The sex hormones also dictate the development of the external genitalia, and they come into play once more at puberty, triggering the development of secondary sexual characteristics such as breasts or facial hair.

    Changes to any of these processes can have dramatic effects on an individual’s sex. Gene mutations affecting gonad development can result in a person with XY chromosomes developing typically female characteristics, whereas alterations in hormone signalling can cause XX individuals to develop along male lines.

    For many years, scientists believed that female development was the default programme, and that male development was actively switched on by the presence of a particular gene on the Y chromosome. In 1990, researchers made headlines when they uncovered the identity of this gene, which they called SRY. Just by itself, this gene can switch the gonad from ovarian to testicular development. For example, XX individuals who carry a fragment of the Y chromosome that contains SRY develop as males.

    By the turn of the millennium, however, the idea of femaleness being a passive default option had been toppled by the discovery of genes that actively promote ovarian development and suppress the testicular programme—such as one called WNT4. XY individuals with extra copies of this gene can develop atypical genitals and gonads, and a rudimentary uterus and Fallopian tubes. In 2011, researchers showed that if another key ovarian gene, RSPO1, is not working normally, it causes XX people to develop an ovotestis—a gonad with areas of both ovarian and testicular development.

    These discoveries have pointed to a complex process of sex determination, in which the identity of the gonad emerges from a contest between two opposing networks of gene activity. Changes in the activity or amounts of molecules (such as WNT4) in the networks can tip the balance towards or away from the sex seemingly spelled out by the chromosomes. “It has been, in a sense, a philosophical change in our way of looking at sex; that it’s a balance,” says Eric Vilain, a clinician and the director of the Center for Gender-Based Biology at the University of California, Los Angeles. “It’s more of a systems-biology view of the world of sex.”

    Battle of the sexes

    According to some scientists, that balance can shift long after development is over. Studies in mice suggest that the gonad teeters between being male and female throughout life, its identity requiring constant maintenance. In 2009, researchers reported deactivating an ovarian gene called Foxl2 in adult female mice; they found that the granulosa cells that support the development of eggs transformed into Sertoli cells, which support sperm development. Two years later, a separate team showed the opposite: that inactivating a gene called Dmrt1 could turn adult testicular cells into ovarian ones. “That was the big shock, the fact that it was going on post-natally,” says Vincent Harley, a geneticist who studies gonad development at the MIMR-PHI Institute for Medical Research in Melbourne.

    The gonad is not the only source of diversity in sex. A number of DSDs are caused by changes in the machinery that responds to hormonal signals from the gonads and other glands. Complete androgen insensitivity syndrome, or CAIS, for example, arises when a person’s cells are deaf to male sex hormones, usually because the receptors that respond to the hormones are not working. People with CAIS have Y chromosomes and internal testes, but their external genitalia are female, and they develop as females at puberty.

    Conditions such as these meet the medical definition of DSDs, in which an individual’s anatomical sex seems to be at odds with their chromosomal or gonadal sex. But they are rare—affecting about 1 in 4,500 people. Some researchers now say that the definition should be widened to include subtle variations of anatomy such as mild hypospadias, in which a man’s urethral opening is on the underside of his penis rather than at the tip. The most inclusive definitions point to the figure of 1 in 100 people having some form of DSD, says Vilain.

    But beyond this, there could be even more variation. Since the 1990s, researchers have identified more than 25 genes involved in DSDs, and next-generation DNA sequencing in the past few years has uncovered a wide range of variations in these genes that have mild effects on individuals, rather than causing DSDs. “Biologically, it’s a spectrum,” says Vilain.

    A DSD called congenital adrenal hyperplasia (CAH), for example, causes the body to produce excessive amounts of male sex hormones; XX individuals with this condition are born with ambiguous genitalia (an enlarged clitoris and fused labia that resemble a scrotum). It is usually caused by a severe deficiency in an enzyme called 21-hydroxylase. But women carrying mutations that result in a milder deficiency develop a ’non-classical’ form of CAH, which affects about 1 in 1,000 individuals; they may have male-like facial and body hair, irregular periods or fertility problems—or they might have no obvious symptoms at all. Another gene, NR5A1, is currently fascinating researchers because variations in it cause a wide range of effects, from underdeveloped gonads to mild hypospadias in men, and premature menopause in women.

    Many people never discover their condition unless they seek help for infertility, or discover it through some other brush with medicine. Last year, for example, surgeons reported that they had been operating on a hernia in a man, when they discovered that he had a womb. The man was 70, and had fathered four children.
    Cellular sex

    Studies of DSDs have shown that sex is no simple dichotomy. But things become even more complex when scientists zoom in to look at individual cells. The common assumption that every cell contains the same set of genes is untrue. Some people have mosaicism: they develop from a single fertilized egg but become a patchwork of cells with different genetic make-ups. This can happen when sex chromosomes are doled out unevenly between dividing cells during early embryonic development. For example, an embryo that starts off as XY can lose a Y chromosome from a subset of its cells. If most cells end up as XY, the result is a physically typical male, but if most cells are X, the result is a female with a condition called Turner’s syndrome, which tends to result in restricted height and underdeveloped ovaries. This kind of mosaicism is rare, affecting about 1 in 15,000 people.

    The effects of sex-chromosome mosaicism range from the prosaic to the extraordinary. A few cases have been documented in which a mosaic XXY embryo became a mix of two cell types—some with two X chromosomes and some with two Xs and a Y—and then split early in development. This results in ’identical’ twins of different sexes.

    There is a second way in which a person can end up with cells of different chromosomal sexes. James’s patient was a chimaera: a person who develops from a mixture of two fertilized eggs, usually owing to a merger between embryonic twins in the womb. This kind of chimaerism resulting in a DSD is extremely rare, representing about 1% of all DSD cases.

    Another form of chimaerism, however, is now known to be widespread. Termed microchimaerism, it happens when stem cells from a fetus cross the placenta into the mother’s body, and vice versa. It was first identified in the early 1970s—but the big surprise came more than two decades later, when researchers discovered how long these crossover cells survive, even though they are foreign tissue that the body should, in theory, reject. A study in 1996 recorded women with fetal cells in their blood as many as 27 years after giving birth; another found that maternal cells remain in children up to adulthood. This type of work has further blurred the sex divide, because it means that men often carry cells from their mothers, and women who have been pregnant with a male fetus can carry a smattering of its discarded cells.

    Microchimaeric cells have been found in many tissues. In 2012, for example, immunologist Lee Nelson and her team at the University of Washington in Seattle found XY cells in post-mortem samples of women’s brains. The oldest woman carrying male DNA was 94 years old. Other studies have shown that these immigrant cells are not idle; they integrate into their new environment and acquire specialized functions, including (in mice at least) forming neurons in the brain. But what is not known is how a peppering of male cells in a female, or vice versa, affects the health or characteristics of a tissue—for example, whether it makes the tissue more susceptible to diseases more common in the opposite sex. “I think that’s a great question,” says Nelson, “and it is essentially entirely unaddressed.” In terms of human behaviour, the consensus is that a few male microchimaeric cells in the brain seem unlikely to have a major effect on a woman.

    Scientists are now finding that XX and XY cells behave in different ways, and that this can be independent of the action of sex hormones. “To tell you the truth, it’s actually kind of surprising how big an effect of sex chromosomes we’ve been able to see,” says Arnold. He and his colleagues have shown that the dose of X chromosomes in a mouse’s body can affect its metabolism, and studies in a lab dish suggest that XX and XY cells behave differently on a molecular level, for example with different metabolic responses to stress. The next challenge, says Arnold, is to uncover the mechanisms. His team is studying the handful of X-chromosome genes now known to be more active in females than in males. “I actually think that there are more sex differences than we know of,” says Arnold.

    Beyond the binary

    Biologists may have been building a more nuanced view of sex, but society has yet to catch up. True, more than half a century of activism from members of the lesbian, gay, bisexual and transgender community has softened social attitudes to sexual orientation and gender. Many societies are now comfortable with men and women crossing conventional societal boundaries in their choice of appearance, career and sexual partner. But when it comes to sex, there is still intense social pressure to conform to the binary model.

    This pressure has meant that people born with clear DSDs often undergo surgery to ’normalize’ their genitals. Such surgery is controversial because it is usually performed on babies, who are too young to consent, and risks assigning a sex at odds with the child’s ultimate gender identity—their sense of their own gender. Intersex advocacy groups have therefore argued that doctors and parents should at least wait until a child is old enough to communicate their gender identity, which typically manifests around the age of three, or old enough to decide whether they want surgery at all.

    This issue was brought into focus by a lawsuit filed in South Carolina in May 2013 by the adoptive parents of a child known as MC, who was born with ovotesticular DSD, a condition that produces ambiguous genitalia and gonads with both ovarian and testicular tissue. When MC was 16 months old, doctors performed surgery to assign the child as female—but MC, who is now eight years old, went on to develop a male gender identity. Because he was in state care at the time of his treatment, the lawsuit alleged not only that the surgery constituted medical malpractice, but also that the state denied him his constitutional right to bodily integrity and his right to reproduce. Last month, a court decision prevented the federal case from going to trial, but a state case is ongoing.

    “This is potentially a critically important decision for children born with intersex traits,” says Julie Greenberg, a specialist in legal issues relating to gender and sex at Thomas Jefferson School of Law in San Diego, California. The suit will hopefully encourage doctors in the United States to refrain from performing operations on infants with DSDs when there are questions about their medical necessity, she says. It could raise awareness about “the emotional and physical struggles intersex people are forced to endure because doctors wanted to ’help’ us fit in,” says Georgiann Davis, a sociologist who studies issues surrounding intersex traits and gender at the University of Nevada, Las Vegas, who was born with CAIS.

    Doctors and scientists are sympathetic to these concerns, but the MC case also makes some uneasy—because they know how much is still to be learned about the biology of sex. They think that changing medical practice by legal ruling is not ideal, and would like to see more data collected on outcomes such as quality of life and sexual function to help decide the best course of action for people with DSDs—something that researchers are starting to do.

    Diagnoses of DSDs once relied on hormone tests, anatomical inspections and imaging, followed by painstaking tests of one gene at a time. Now, advances in genetic techniques mean that teams can analyse multiple genes at once, aiming straight for a genetic diagnosis and making the process less stressful for families. Vilain, for example, is using whole-exome sequencing—which sequences the protein-coding regions of a person’s entire genome—on XY people with DSDs. Last year, his team showed that exome sequencing could offer a probable diagnosis in 35% of the study participants whose genetic cause had been unknown.

    Vilain, Harley and Achermann say that doctors are taking an increasingly circumspect attitude to genital surgery. Children with DSDs are treated by multidisciplinary teams that aim to tailor management and support to each individual and their family, but this usually involves raising a child as male or female even if no surgery is done. Scientists and advocacy groups mostly agree on this, says Vilain: “It might be difficult for children to be raised in a gender that just does not exist out there.” In most countries, it is legally impossible to be anything but male or female.

    Yet if biologists continue to show that sex is a spectrum, then society and state will have to grapple with the consequences, and work out where and how to draw the line. Many transgender and intersex activists dream of a world where a person’s sex or gender is irrelevant. Although some governments are moving in this direction, Greenberg is pessimistic about the prospects of realizing this dream—in the United States, at least. “I think to get rid of gender markers altogether or to allow a third, indeterminate marker, is going to be difficult.”

    So if the law requires that a person is male or female, should that sex be assigned by anatomy, hormones, cells or chromosomes, and what should be done if they clash? “My feeling is that since there is not one biological parameter that takes over every other parameter, at the end of the day, gender identity seems to be the most reasonable parameter,” says Vilain. In other words, if you want to know whether someone is male or female, it may be best just to ask.

    #sexualité #cinéma #biologie

  • Que c’est bon d’avoir mal
    https://infokiosques.net/spip.php?article2122

    « Que c’est bon c’est une brochure qui parle de pourquoi ça peut faire kiffer d’avoir mal ! Y a des témoignages d’expérience perso, une interview, des extraits de bouquins et de podcast sur le sujet. Ça parle un peu de comment la douleur est reliée au plaisir dans le cerveau, de comment concilier BDSM et féminisme, ça explique comment fabriquer un martinet de récup ou utiliser des objets de sa maison… bref un peu de théorie et de pratique sur le masochisme ! » #Q

    / Infokiosque fantôme (partout), #Transpédégouines,_queer, #Sexualités,_relations_affectives

    #Infokiosque_fantôme_partout_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/que_c_est_bon_d_avoir_mal-28pa4-cahier-aout2023-2.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/que_c_est_bon_d_avoir_mal-56pa5-pageparpage-aout2023-2.pdf

  • Mai Lan Chapiron : “L’inceste, c’est le monde à l’envers et la justice le traite de la même façon : à l’envers”
    https://www.gqmagazine.fr/article/mai-lan-chapiron-interview-livre-le-loup-inceste

    Dire ou se taire ? Les victimes d’agressions sexuelles se sont toutes posé cette question un jour. Après plusieurs années de non-dits et de refoulements, la chanteuse, autrice et dessinatrice Mai Lan Chapiron a pris sa décision : elle parle.

    #inceste #guérison #vérité #Mai_Lan #livre #enfants #littérature_jeunesse #sexualité #éducation

  • La grève de date
    https://infokiosques.net/spip.php?article2089

    "Est-ce que nos pratiques queer de date sont toujours alignées avec nos idéaux de justice, d’égalité, de care, de communauté ? Après une « grève de date » l’autrice interroge dans ce texte les comportements qu’on trouve acceptables dans nos relations et nos dates queer, alors qu’ils répondent à des logiques néolibérales, hiérarchiques, injustes. Alors que les queers sont particulièrement vulnérables, interconnecté.es, alors qu’on a tout à gagner à se donner les outils de la douceur, de la lenteur, de l’amitié, à l’opposé de la logique du « dating »." #G

    / Infokiosque fantôme (partout), #Sexualités,_relations_affectives, Transpédégouines, (...)

    #Infokiosque_fantôme_partout_ #Transpédégouines,_queer
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/la_gre_ve_de_date-mars2024-pageparpage-72pa5.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/la_gre_ve_de_date-mars2024-cahier-36pa4.pdf

  • Les hommes et l’orgasme de la prostate. En finir avec un tabou

    Si nous les hommes sommes tous plus ou moins phallocrates et machos, nous ne sommes pas destinés à le rester, en tout cas pas par la biologie.

    Chers lecteurs et lectrices, avez-vous déjà entendu parler de la prostate ?
    Oui, bien sûr ! à propos de problèmes de santé ! :
    Tout le monde connaît tel ou tel homme d’un certain âge qui a souvent envie d’uriner, ce qui s’explique par le durcissement de la prostate. Ou un homme qui est soigné pour un cancer de la prostate, maladie à évolution lente. Pour en savoir plus, un médecin vous a peut-être fait un TR (toucher rectal).
    Mais la prostate ne se distingue pas seulement par ses pathologies ! Elle est aussi un organe très utile à la reproduction : on vous a peut-être dit en SVT qu’elle secrète plusieurs liquides qui entrent dans la recette du sperme.
    C’est aussi un organe caché et qu’on ne sent pas, ou pas bien. Très intime, son contact par autrui est ressenti plus ou moins comme une intrusion désagréable et humiliante, du moins dans la mentalité phallocratique :

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/19/les-hommes-et-lorgasme-de-la-prostate-en-finir

    #sexualité

  • L’amour est un discours rebelle
    https://laviedesidees.fr/Christine-Detrez-Crush

    À partir d’une enquête collective, Christine Detrez propose de déconstruire le terme de “crush” et la manière dont ses sens sociaux éclairent les modalités de formation du couple et d’éducation sentimentale chez les jeunes de 12 à 25 ans.

    #Société #genre #jeunesse #affectivité #sexualité #amour
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240501_crush.pdf

  • Peut-on être sans norme ?
    https://laviedesidees.fr/Peut-on-etre-sans-norme

    Peut-on critiquer les #normes sans retomber à son tour dans une autre forme de normativité ? P. Niedergang nous invite à distinguer normalisation et normativité, communauté et « communisme queer ». À propos de : Pierre Niedergang, Vers la normativité queer, Editions Blast

    #Philosophie #homosexualité #sexualité #commun #Double_Une
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202401_normes.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240321_normes.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240321_normes.docx

  • Confort affectif, amours pluriels et enjeux politiques
    https://infokiosques.net/spip.php?article2073

    Queer rurale dégenré.e et dégénéré.e, handi blanche misandre, #C'est à coup de larmes, de rage et d’insomnies que j’ai creusé l’espace nécessaire à mes premières joies.Amimoureuse au cœur éclaté, jardinière d’émotions au besoin brulant d’autonomie et d’espaces créatifs tendres.Chenille testostéronée en lutte perpétuelle et en crise de foi existentielle.Sans solution si ce n’est que l’amour vive et que tout brûle. C

    / Infokiosque fantôme (partout), #Sexualités,_relations_affectives

    #Infokiosque_fantôme_partout_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/confort_affectif_amours_pluriels-20pa4-pageparpage-2023.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/confort_affectif_amours_pluriels-10pa4-cahier-2023.pdf

  • Pour une sexualité libre et égalitaire : la prévention au Mouvement du Nid

    Pour une sexualité libre et égalitaire : la prévention au Mouvement du Nid. Dans ce dossier, nous passons en revue la philosophie et la pratique de la prévention au sein de l’association, qui s’incarnent pleinement dans le nouveau site « Y a quoi dans ma banane », un site interactif à destination des jeunes.

    Comment sensibiliser les jeunes au risque prostitutionnel alors que l’âge d’entrée dans le système se situe désormais autour de 13 ans ?
    Fort de son expérience de terrain auprès des personnes en situation de prostitution, le Mouvement du Nid a compris depuis plus de 30 ans qu’il était indispensable de faire de la prévention dès le plus jeune âge.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/21/pour-une-sexualite-libre-et-egalitaire-la-prev

    #sexualité #prostitution

  • Première nuit
    https://laviedesidees.fr/Limbada-La-Nuit-de-noces

    Une fois que le mariage a été célébré, comment le consommer ? Entre silence, ignorance et appréhension, les jeunes époux du XIXe siècle disposent de rites et de lieux pour être « enfin seuls ». Avec désir, mais non sans violences. À propos de : Aïcha Limbada, La Nuit de noces. Une #Histoire de l’intimité conjugale, Paris, La Découverte.

    #genre #famille #sexualité #intimité
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240214_premierenuit.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240214_premierenuit.pdf

  • « Dans la nuit du dortoir, lorsque la Main Réglementaire a muselé ma serrante pour douze heures, je m’éveille, je me retourne, je serre le drap autour de mon cou ; et, le nez contre la peinture grise et rafraîchissante du mur, je laisse gargouiller en moi d’énormes rigolades. Un joyeux assaut de petites folies grimpe à mon chevet et s’éparpille en gammes explosives.
    Chut : attendre un peu, modérer l’élan de mes doigts lorsque passe une silhouette de chance. Écraser. »

    #rire #masturbation ? #sexualité

  • Maternités pirates
    https://infokiosques.net/spip.php?article2060

    « Ce fanzine à pour intention de partager la croyance qu’on n’a pas besoin d’être un couple hétéro pour tomber enceinte. J’y présente les différentes options artisanales pour tomber enceinte.Par artisanale, j’entends sans avoir recours au parcours PMA #Médicalisé et légal. Il n’a pas pour but de débattre des raisons pour lesquelles certaines personnes, seules ou à plusieurs, se lancent dans ce processus.Il est évolutif et pourra être rectifié et enrichi par vos réflexions et témoignages que je vous invite à envoyer à maternitespirates@tutanota.com. » M

    / #Corps,_santé,_antivalidisme, #Guides_pratiques, #Sexualités,_relations_affectives, Transpédégouines, (...)

    #Transpédégouines,_queer
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/maternites_pirates-24p-page-par-page.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/maternites_pirates-24p-cahier.pdf

  • « Ouais : pour votre mariage à vous, il faut consommer : un verre pour deux, sans pailles. Bah ! À la coupe où nous ne pouvons boire, nos lettres puiseront, tels de légers chalumeaux. On s’épouse pour s’écrire, c’est vrai »

    « Parce qu’il y a aussi la fidélité ! Ah, vous n’avez rien oublié : « Êtes-vous certaine, s’il sort avant vous, que… »
    Qu’il sorte, père, qu’il baise ! Et vous, dormez en paix… »

    « Lorsque j’ai rencontré mon amour, j’étais traquée, cassée, sans refuge ; et soudain, je devins refuge et trouvai le mien : nous étions là, embrouillés et liés par ce fil d’amour, sans passerelle, sans étai de forme, et nous n’en avions pas besoin. »

    La Cavale, Partie II, Chapitre X

    #amour #mariage #refuge #sexualité

  • Pourquoi la vie sexuelle des femmes est-elle meilleure sous le socialisme ?
    https://labrique.net/index.php/thematiques/feminismes/1291-pourquoi-la-vie-sexuelle-des-femmes-est-elle-meilleure-sous-le-social

    Derrière ce titre un poil racoleur se cache une étude très sérieuse de l’universitaire Kristen Ghodsee sur le féminisme des anciens pays de l’Est. Le raisonnement qui fait passer de l’économie à l’orgasme est simple : la volonté des pays du bloc de l’Est d’enrôler les femmes dans la force de travail, couplée aux luttes des féministes communistes, ont permis la création d’une série de dispositifs favorisant l’indépendance économique des femmes. Celle-ci rend possible une plus grande égalité dans les couples (hétérosexuels), ce qui a des répercussions directes sur l’intimité : être moins préoccupée par sa survie quotidienne, moins accaparée par le travail domestique, moins dépendante de son mari, rend plus disponible pour la (...)

    #En_vedette #Féminismes

    • Why Women Have Better Sex Under Socialism And Other. Arguments for Economic Independence

      A spirited, deeply researched exploration of why capitalism is bad for women and how, when done right, socialism leads to economic independence, better labor conditions, better work-life balance and, yes, even better sex.

      In a witty, irreverent op-ed piece that went viral, Kristen Ghodsee argued that women had better sex under socialism. The response was tremendous — clearly she articulated something many women had sensed for years: the problem is with capitalism, not with us.

      Ghodsee, an acclaimed ethnographer and professor of Russian and East European Studies, spent years researching what happened to women in countries that transitioned from state socialism to capitalism. She argues here that unregulated capitalism disproportionately harms women, and that we should learn from the past. By rejecting the bad and salvaging the good, we can adapt some socialist ideas to the 21st century and improve our lives.

      She tackles all aspects of a woman’s life – work, parenting, sex and relationships, citizenship, and leadership. In a chapter called “Women: Like Men, But Cheaper,” she talks about women in the workplace, discussing everything from the wage gap to harassment and discrimination. In “What To Expect When You’re Expecting Exploitation,” she addresses motherhood and how “having it all” is impossible under capitalism.

      Women are standing up for themselves like never before, from the increase in the number of women running for office to the women’s march to the long-overdue public outcry against sexual harassment. Interest in socialism is also on the rise — whether it’s the popularity of Bernie Sanders or the skyrocketing membership numbers of the Democratic Socialists of America. It’s become increasingly clear to women that capitalism isn’t working for us, and Ghodsee is the informed, lively guide who can show us the way forward.

      https://www.hachettebookgroup.com/titles/kristen-r-ghodsee/why-women-have-better-sex-under-socialism/9781568588896

      #livre #indépendance_économique #capitalisme

  • Le consentement, un concept nocif ?
    https://laviedesidees.fr/MacKinnon-Le-viol-redefini

    Le consentement n’est pas un concept pertinent pour juger des violences sexuelles, explique C. MacKinnon, qui propose de comprendre le viol comme une relation d’inégalité et de #domination. Mais cette définition pose d’autres problèmes juridiques. À propos de : Catharine A. MacKinnon, Le viol redéfini. Vers l’égalité, contre le consentement, Flammarion

    #Société #violence #sexualité
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240110_viol.docx

  • Pour « Un » #Depardieu, combien de petites #putes ? :-D :-D :-D

    Affaire Depardieu : « Les financeurs du cinéma brillent par leur silence »

    Pseudo "Affaire Depardieu : « Les financeurs du cinéma brillent par leur silence » (...)"

    ... :-D :-D :-D

    https://www.marianne.net/culture/cinema/affaire-depardieu-les-financeurs-du-cinema-brillent-par-leur-silence#utm_s

    #démagogie #féministe #salopes #opportunistes #traînées #société #sexualité #politique #chiennes_de_garde #humanité #respect #vangauguin