• “No sex in the city” http://www.theguardian.com/world/2013/oct/20/young-people-japan-stopped-having-sex “What happens to a country when its young people stop having sex? Japan is finding out”

    Japan’s under-40s appear to be losing interest in conventional relationships. Millions aren’t even dating, and increasing numbers can’t be bothered with sex. For their government, “celibacy syndrome” is part of a looming national catastrophe. Japan already has one of the world’s lowest birth rates. Its population of 126 million, which has been shrinking for the past decade, is projected to plunge a further one-third by 2060. Aoyama believes the country is experiencing “a flight from human intimacy” – and it’s partly the government’s fault.

  • “C’est ta vie !” de Thierry Lenain et Benoît Morel (Oskar Éditeur)
    http://www.oskareditions.com/Livre.php?nom=C%92est%20ta%20vie

    Des textes sensibles et sensés sur des sujets pour lesquels, parfois, les mots viennent à manquer.

    C’est ta vie, l’encyclopédie qui parle d’amitié, d’amour et de sexe aux enfants.

    Les textes sont organisés autour de 5 thématiques : les liens, les contacts, les interdits, les corps, le bébé.
    À découvrir absolument…

    #éducation #littérature_jeunesse #sexualité

  • Radiographie de la #santé_sexuelle des Espagnols
    http://fr.myeurop.info/2013/09/04/radiographie-de-la-sant-sexuelle-des-espagnols-12175

    Benjamin Leclercq

    Revue du web Moins de tabous et plus de risques… En matière de #Sexe, les Espagnol(e)s ont fait du chemin depuis 30 ans. Le quotidien El Mundo fait le point sur la santé sexuelle ibérique.

    Moins de tabous mais plus de MST… C’est le bilan tiré par le journal espagnol lire la (...)

    #Société #Espagne #Contraception #éducation_sexuelle #maladies_sexuellement_transmissibles #préservatif #sexualité #VIH

  • J’ai tendance à me méfier de toutes les pilules... mais là, les réactions que celle-ci, le #Lybrido suscitent sont vraiment croquignolettes... Quand on vous dit que la #sexualité_féminine fait peur à de trop nombreux hommes, ce n’est pas une vue de l’esprit !

    Zut, le « viagra » féminin serait trop efficace | Slate.fr
    http://www.slate.fr/life/73191/viagra-feminin-trop-efficace-lybrido

    C’est ce qu’explique le journaliste spécialiste du désir féminin Daniel Bergner dans les colonnes du New York Times :

    « Plusieurs consultants dans le domaine m’ont confié que les laboratoires pharmaceutiques s’inquiétaient de leurs résultats, qui seraient trop bons. Et surtout, que la Food and Drug Administration (FDA) risquait de le rejeter, craignant que les femmes débordent de libido et deviennent des infidèles frénétiques, bouleversant l’ordre de la société. »

    Autrement dit, les femmes avec un plus gros appétit sexuel pourraient potentiellement être responsables du désordre du monde. La boîte de Pandore n’arrive pas à la cheville de la boîte de Viagra féminin pour les consultants pharmaceutiques.

    Concernant le rejet, le risque est bien là. En 2004, un comité d’experts de la FDA avait jugé à l’unanimité qu’il ne fallait pas commercialiser une telle substance. Ils se sont prononcés sur un cas précis : l’Intrinsa. Il s’agit d’un médicament hormonal à destination des femmes qui ont subi une ablation des ovaires ou une ménopause induite. En France, il est possible de se le procurer, mais aux Etats-Unis pour l’instant, la FDA n’a encore approuvé aucun médicament de ce type.

    Femmes qui aiment le sexe = chaos mondial

    Daniel Bergner compare cette potentielle avancée avec celle de la pilule contraceptive dans les années 1960 :

    « Ça n’a pas seulement influencé la vie sexuelle des femmes, mais tout le reste. De leur statut social à leur pouvoir d’achat. Qu’est-ce que ça signifie si les femmes peuvent désormais contrôler, avec un simple ordonnance, le besoin le plus primitif ? »

    Gare aux nymphos

    Les entreprises pharmaceutiques cherchent donc à diminuer l’effet du Lybrido, histoire de « lester le désir de ces femmes folles de sexe, vous savez, celles qui font ça 20 fois par jour », ironise la journaliste du San Francisco Gate.

    En 2016, la marque Emotional Brain a prévu d’envahir le marché avec ce médicament. En attendant, priorité à la précaution. C’est ce que défend le directeur de la recherche, Anrew Goldstein :

    « Il y a eu énormément de discussions autour de ce sujet... [Il y avait] le besoin de montrer que vous ne transformez les femmes en nymphomanes. Il y a un biais à l’encontre –une peur de créer la femme sexuellement agressive. »

    Depuis longtemps les frigides ont la vie dure, et maintenant, les hommes auraient peur des nymphos et des « femmes sexuellement agressives », quoi qu’il se cache derrière ce concept. Dans tous les cas, la sexualité des femmes est apparemment à réguler…

    Et si on n’en voulait pas ?

    En fait, les femmes ont tout de même toutes les raisons du monde de se méfier du Viagra. Sa version masculine ne leur a pas fait que du bien. Sur le blog Women Issues du site About.com, la journaliste Linda Lowen développe plusieurs problèmes soulevés par la pilule bleue, en s’appuyant sur le livre d’une anthropologue américaine : The Rise of Viagra : How the Little Blue Pill Changed Sex in America.

    Elle explique le principal problème : le Viagra est destiné aux hommes vieillissants, généralement mariés à des femmes qui traversent la ménopause. Et à la ménopause, la libido des femmes baisse naturellement. Pendant que celle des hommes sous Viagra bondit... Comme un léger désaccord.

    Découvert par pur hasard, le Viagra pour homme ne joue que sur le plan physique (il booste la circulation du sang). Mais en s’attaquant aux femmes, les laboratoires savaient qu’il fallait s’attaquer à plusieurs front, dont un, primordial : le mental. Sur son site, le Time développe le fonctionnement de la pilule bleue pour femme. Il s’agit d’une combinaison de sildénafil (le Viagra), de testostérone et de buspirone, un médicament qui réduit temporairement la sérotonine, et donc l’anxiété.

    Tous ces efforts pourraient même être vains, si l’on considère que chez la femme, le manque de désir n’est pas le seul facteur dans la baisse de libido. Il ne faut pas oublier :

    Le niveau d’intimité avec le partenaire, qui met ou non la femme en confiance
    Le moment de la relation, si c’est le début ou plutôt la fin
    Les changements majeurs comme la maternité ou la ménopause
    Les maladies chroniques type diabète, sclérose ou dépression
    Et sont-ils de toute façon souhaitables ? Certaines féministes pensent que pour vendre leurs pilules, les laboratoires rendront pathologiques des pertes de désir normales, explique le Time, et feront ressentir aux femmes le besoin de prendre une pilule pour satisfaire leur partenaire alors qu’une baisse de désir pourrait venir du stress ou d’autres problèmes.

    Les précédents

    En 2009, la multinationale pharmaceutique allemande lançait un large essai pour évaluer l’effet d’une nouvelle molécule, la flibansérine, qui stimulerait la sexualité et le désir féminins. Tout était prévu, le médicament devait s’appeler Ectris et il faisait parler de lui... Avant de laisser tomber toutes les femmes en mal de libido : le test a été un échec, le produit n’a jamais été commercialisé.

    On en vient à ne plus savoir de quoi s’indigner :

    Option 1 : Pourquoi les femmes ne sont pas sur un pied d’égalité avec les hommes grâce à leur propre Viagra ?
    Option 2 : De quel droit ces hommes décident-ils que les femmes ne peuvent pas aussi booster leur libido ?
    Option 3 : Marre de cette dictature de la performance sexuelle !
    Option 4 : tout à la fois.

  • Les deux conseils sexo que me demandent les hommes | Le ticket de Metro d’Ovidie
    http://www.metronews.fr/blog/ovidie/2013/08/21/les-deux-conseils-sexo-que-me-demandent-les-hommes
    Ovidie fait ici un constat intéressant, sans aller jusqu’à chercher une variable explicative, mais la simple existence de ce constat est extrêmement révélatrice d’une sexualité orientée autour de la #domination de la femme.

    Mais ce qui m’étonne est la répétition à l’infini de la structure de cette demande de conseils, où seule varie l’orthographe :

    Bonjour,

    ma partenaire refuse de :

    1, pratiquer la #sodomie

    Ou

    2, me laisser éjaculer dans sa bouche

    Comment puis-je la convaincre ?

    Croyez-le ou non, j’ai reçu ce type de messages plusieurs centaines de fois. La première fois, on répond. Au bout de plusieurs dizaines, on s’interroge. Au bout de plusieurs centaines, on s’inquiète sincèrement.

    Il n’est pas question ici de jouer les Mère La Pudeur et de condamner ces pratiques. Il n’existe pas de manière politiquement correcte de vivre sa #sexualité. Mais ce qui me terrifie dans ce type de mail, outre la lourde insistance, est la #pauvreté dont il témoigne. Car la quasi totalité de ces demandes sont focalisées uniquement sur ces deux pratiques : sodomie, éjaculation faciale. Rien, absolument rien, sur le reste de la sexualité.

    « Non » signifie « non », même dans le cadre d’une relation affective

    Ce qui me dérange le plus dans ce type de courrier est l’idée qu’un homme puisse insister lourdement auprès de sa partenaire jusqu’à ce qu’elle finisse par accepter à contre-coeur une pratique qu’elle a déjà refusé. « Non » signifie pourtant bien « non », même dans le cadre d’une relation affective. Et ce « non », ne semble pas entendu.

    • Sexualité orientée autour de la #domination de la femme, c’est sûr, mais concrètement l’obsession pour ces deux pratiques ne tombent pas du ciel, c’est juste une norme dictée par la culture du porno. Si le porno décrétait que le must du plaisir sexuel masculin était de se faire lécher les pieds par une femme, Ovidie recevrait des centaines de lettres de mecs qui se demandent comment inciter leurs nanas à leur lécher les pieds...

    • Certains prétendront, sans doute hâtivement, que la pornographie a peut-être détraqué l’univers fantasmagorique masculin, au point de le réduire à ces deux pratiques. Mais on peut se demander qui de la poule ou de l’oeuf est à l’origine. Ces deux pratiques ont-elles été systématisées et sur-représentées parce qu’elles correspondaient à une demande de la part des spectateurs ? Ou est-ce l’offre qui a créé le besoin, et la « norme » ? Et limiter l’ensemble de l’influence qu’exerce notre environnement culturel à la pornographie ne serait-il pas simpliste ?

    • @mad_meg : Oui bien sur il y a la poule et l’œuf et je suis d’accord pour dire que le porno n’a pas sorti ça du chapeau. Parmi la multitude de pratiques relayées par le porno, le fait que ces deux pratiques soient devenues une norme dans la scénographie autant que dans l’esprit des mâles contemporains n’est sans doute pas le fruit du hasard et on doit pouvoir l’expliquer de façon assez rationnelle.

      Pour autant, pour avoir grandi en passant par des vestiaires de mecs, une caserne de pompier et un régiment de paras, mon intuition nourrie par mon seul vécu me dit que sans la culture pornographique comme édicteur de normes, il y aurait moins de mecs à se demander de quoi ils sont coupables ou incapables pour mériter une sexualité sans sodomie ou fellation, ou pourquoi ils sont tombés sur une nana qui leur refuse ça. Bref il y aurait moins de souffrance dans les couples, et de souffrance d’autant plus idiote que cette frustration comme tant d’autre est crée de toute pièce par une norme sociale totalement inutile, comme toutes les normes comportementales.

      Bien sûr que ce n’est pas la pornographie qui a rendu le mâle idiot dans l’alcôve, et je comprends que pour Ovidie ce soit difficile à accepter tant le porno est pour elle quelque chose de plaisant, mais on est typiquement dans un problème de « morale publique ». C’est à dire qu’on en est à remettre en cause des libertés (création et consommation de porno) à cause des conséquences sociales, et c’est pas agréable. Un peu comme le bobo (dont je suis) qui a du mal à admettre que la consommation du cannabis est globalement nocive pour la population et que la dépénalisation ne coule pas de source.
      Je ne suis à priori pas pour la prohibition, mais au moins pour qu’on se donne le courage de regarder en face les effets de toutes pratiques controversées afin de chercher à en atténuer les conséquences malignes.

      Bon comme je disais je n’ai pas d’autres moyen d’étayer mon intuition que mon propre vécu, il existe sans doute des tas d’études sur l’influence réelle de la pornographie sur les pratiques sexuelles, aussi je vais essayer de motiver mon amie @salambo pour qu’elle veuille bien nous éclairer sur ce genre de questions.. :-)

    • Merci pour ta sollicitation bien que la réponse ne soit pas facile. En fait, d’après les études sérieuses sur la sexualité en France, la fellation était une pratique de la prostitution qui a été progressivement introduite dans le mariage au moment (à partir des années 70) où celui-ci a été conçu comme devant être le cadre d’une « sexualité épanouie » (et pas seulement de la reproduction). Pour ce qui est de l’éjaculation faciale, elle vient directement de la culture pornographique : c’est pour que le spectateur voit qu’il y a véritablement éjaculation (que le mec jouit vraiment). Pour ce qui est de la sodomie, je n’en sais rien... Mais probablement qu’il s’agit à la fois d’une pratique de la prostitution importée dans le domaine amoureux et d’une « tendance » créée par la culture porno. Mais la sodomie a une histoire particulière dans le sens où il s’agit d’un tabou majeur dans les cultures judéo-chrétiennes. En espérant que mes lumières éclairent la discussion :-)

    • Les politiques préventives sont forcément éducatives, via l’école, la publicité, voire un dialogue avec l’industrie du porno (pourquoi pas)...
      Ovidie doit-elle tenir seule à bout de bras le conseil et le soutien à des couples mal barrés, elle qui dit qu’elle reçoit des questions que les gens n’osent pas poser à leur gynéco ?

      Je trouverais dommage qu’entre le monde universitaire où des sociologues peuvent réfléchir à la question, et les autres instances publiques au contact de la population (enseignants, assistantes sociales, psychologues scolaires), il n’y ait pas de passerelle pour lutter contre des phénomènes sociaux dévastateurs tels que celui ci...

  • Le Monde diplomatique, novembre 2012 (#2012/11)
    –------- en accès libre --------
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/11

    Les salaires, variable d’ajustement ; #travail #salaires
    dossier : du #Maroc à l’#Egypte, les islamistes à l’épreuve du pouvoir ;
    vers un césarisme européen ; #Europe
    ravages de la pêche industrielle en #Afrique ;
    la #droite française après la défaite ;
    apprendre l’arménien en #Turquie ; #Arménie
    guerre des #nationalismes en mer de #Chine ;
    chronique d’un rêve jamaïquain ; #Jamaïque #musique
    qui veut vraiment la paix au #Congo ?
    #Droits des minorités sexuelles, un combat devenu mondial ; #sexualité
    en #Calabre, richesses et atonie ;
    les coulisses de la #diplomatie polonaise ; #Pologne
    vacuité de l’#art postmoderne ;
    reconversion mercantile des anciens chefs d’Etat #pantouflage

  • Les 400 culs : Une exposition de face-sitting à Paris
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/07/une-exposition-de-face-sitting-à-paris.html

    On juge souvent du degré d’évolution d’une société à la qualité de ses commodités. Le Japon possède les plus sophistiquées du monde, c’est-à-dire sur des sièges « monospaces » qui ressemblent à des véhicules futuristes équipés de boitiers de contrôle. Ces engins sont appelés « washlets » - WC avec bidet intégré - et font office de station-lavage pour humains. Le bidet intégré, un arroseur qui surgit sur commande entre les fesses, propulse une eau à température variable – vous pouvez choisir plus ou moins chaud, entre 30 et 40°. Des chercheurs ont trouvé que la plupart des gens préfèrent leur eau à une température légèrement supérieure à celle du corps, 38°C étant considéré comme l’idéal pour les muqueuses. La plupart des toilettes high-tech permettent également de régler la pression du jet. Vous pouvez choisir le lavage d’anus ou de vulve au choix. Le premier est appelé « nettoyage familial » et le deuxième « nettoyage féminin », la tête du bec arroseur se penchant plus ou moins pour atteindre les zones sélectionnées, et suivant une force d’impact différente. Par défaut, la pression pour la vulve est moins forte que pour l’anus, mais des chercheurs ont avancé que beaucoup de femmes réglaient la force du « nettoyage féminin » au maximum pour se masturber… Les toilettes haut de gamme proposent d’ailleurs un jet pulsant ou vibrant au vertus plus qu’aphrodisiaques.

  • Un bigot particulièrement énervant porte plainte contre Apple

    Apple sued because its devices display porn | Technically Incorrect - CNET News
    http://news.cnet.com/8301-17852_3-57593486-71/apple-sued-because-its-devices-display-porn

    The complaint does begin with an expression of almost carnal affection: “The plaintiff loves Apple.”

    Sevier claims, you see, to have been a victim — a victim of porn. He is sad that Apple didn’t warn him of the “damage that pornography causes.”

    The complaint says that “Apple employees know that a man is born full of harmonies and attacked to by women engaging in sexual acts with the intent to cause vicarious arousal.”

    Perhaps most pulsating is the idea that the appearance of naked, nubile, and seemingly available women created “unfair competition.” That would be unfair competition between these women and Sevier’s wife.

    “The Plaintiff began desiring younger more beautiful girls featured in porn videos than his wife, who was no longer 21,” says the suit.

    #wtf ;-)

    • Il est en l’occurrence intéressant que les atteintes à l’intégrité de personnes humaines souvent mises en scène par le porno n’éveillent même plus la moindre remarque de qui que ce soit, féministes inclus : tout ceci relève désormais du marchandable, et du célèbre consentement entre celle qui a faim et son porc d’exploiteur.

    • Dit donc @bp314 qu’est ce qui te permet d’inclure « les féministes » dans tes affirmations péremptoires ? Ça serait sympa de parler en ton nom et de pas prêter des opinions aux autres. Des féministes contre le porno et la prostitution c’est pas ce qui manque et c’est assez désagréable de se faire reprocher des choses fausses. Et il y a des féministes « pro-sexe » et d’autres pour la légalisation de la prostitution. Il y a toute sorte de féministes et perso j´apprecierait que tu laisse les féministes tranquilles.

    • @mad_meg Tout simplement l’absence : la chose la plus aisée à constater au monde.

      L’absolue absence de communication sur le sujet du porno, et notamment du porno sur internet, ou d’une manière plus générale sur les limites du marchandable et de l’exprimable.

      Idem en ce qui concerne le tourisme, la mondialisation, l’esthétique contemporaine de l’image de la femme, etc..

    • Mais non n’y a pas d’absence de discours feministe sur ces points. Tu plane grave sur ce coup. Je t’en sort plein des textes et des blogs féministes contre la pornographie, le tourisme sexuel... Avant de lancer tes accusations a la con tu pourrait au moins faire un minimum de recherches. Si tu lisait les sites feministe par exemple réferencer ici, ça se verrait et tu ne dirait pas ce genre de merde mensongère.

      Pour le fait de ne pas parler de l’esthétique contemporaine tu te fout vraiment du monde, je te signal que le compte @beautefatale y est entièrement consacrer ici même.

    • voici « la chose la plus aisé à constater dans le monde » pour t’aider un peu dans ton aveuglement et ta mauvaise foi. Voici quelques liens parce que je me doute que tu ne va pas chercher vu que tu ne l’as jamais fait jusqu’ici ce qui te permet d’affirmer les pires stupidités sur le compte des féministes, comme tu le fait parfois aussi sur les homosexuelLEs.

      Porno sexiste : assez !!!
      http://antiporno.canalblog.com

      Zero Machos contre les prostitueurs
      http://zeromacho.wordpress.com

      La Meute contre la publicité sexiste
      http://www.lameute.fr/index

      Osez le féminisme est ouvertement pour l’abolition de la prostitution
      http://www.osezlefeminisme.fr

      Tu peut lire aussi tout Dworkin, elle a réfléchit en particulier sur la sexualité patriarcale. http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/?s=dworkin

      On en parle aussi ici #culture_du_viol et là #pornographie #sexualité #condition_masculine, #femme, #femmes, #féminisme

      Tu as raté aussi ce lien qui a été pourtant fournis ici dans la semaine http://cafaitgenre.org/2013/07/15/le-male-gaze-regard-masculin

      ou cette discussion sur le #bdsm http://seenthis.net/messages/156715 dans laquel j’ai fournis des liens sur les questions de sexualités.

      J’en profite pour te dire qu’il y a aussi des féministes antiracistes, anticapitalistes antispécisites, anticolonialistes, antipub... Il y a des féministes de gauche et d’autres de droite et il y a des féministes pro ou anti-voile, pro ou anti prostitution, pro ou anti pornographie. Je te dit ca avant que tu accuse les féministes de tout et n’importe quoi.

      Enfin tu ferait bien de lire l’intégralité de ce site, tout y est fait sur mesure pour des types dans ton genre : Les machos de gauche.
      http://sexismesagauche.blogspot.fr

      Bonne lecture, si des fois tu recouvre la vue à propos de « la chose la plus aisé à constater dans le monde » .

    • Merci @touti et @odilon, j’ai pas été exhaustive dans mes liens, il y a de quoi faire sur le sujet !
      tien sur http://sisyphe.org
      il y a une énorme base d’articles : prostitution & pornographie
      http://sisyphe.org/spip.php?rubrique12

      voire en particulier les textes de #Rebecca_Mott, survivante et écrivaine

      par exemple : La pornographie ? Parlons-en
      http://sisyphe.org/spip.php?article4304

      Pornographie – La toile blanche
      http://sisyphe.org/spip.php?article4037

      La porno m’a façonnée
      http://sisyphe.org/spip.php?article3919

      Je n’ai pas lu ces textes, ni tous les liens que j’ai fait suivre, c’est juste que lire que les féministes ne parlent pas du porno ça m’épate totalement. Je dirait que c’est du #troll.

      D’ailleurs désolé @klaus d’avoir flooder ton lien avec plein de #hors_sujet ^^ je hors-sujet-ise facilement demande @myeurop ! Si ca peut te consoler, tu es le bienvenu pour flooder hors-sujet sur mes liens :) Bonne fin de journée à toi.

    • Je repasse ici parce que j’ai un peu réfléchit sur l’attitude de @bp314 et la mienne ici et au sujet de la question de #troll. J’essaye de comprendre (il fait un peu moins chaud aujourd’hui ^^). Je pense qu’on est ici dans un cas d’#interséctionnalité qui fait qu’on s’énerve ou s’ignore. J’ai souvent du mal à comprendre ou tu veux en venir @bp314 ou comment tu fait avec toutes les choses paradoxales que je croie comprendre de tes commentaires, c’est peut être la même chose de ton coté. Pour être constructive, je voudrais te conseiller de te renseigner sur l’interséctionnalité et te demander de respecter un peu les féministes qui sont présentes sur #seenthis. Il y a certes des féministes capitalistes sur terre, ou des féministes racistes, il y a de tout sur terre. On a parler pas mal de Badinter ici pour le savoir. Mais les féministes de #seenthis ne sont pas, il me semble, des suppôts du grand capital qui cherchent à opprimer le prolétariat ou les musulmans ou n’importe quel autre groupe discriminé. Si tu veux attaquer certains types de féminismes, c’est tout à fait possible, mais soit précis STP. Je n’ai pas a accepter que tu me diffame (et mes sœurs de lutte avec moi) au passage quant tu dit des mensonges aussi grossiers sur « les féministes ». Et que ca soit claire, je ne cherche pas a m’excuser pour mon agressivité, elle est toute légitime, et je ne cherche pas à dire que tu as de bonnes raison de dire de tels saletés et ne pas daigner reconnaitre ton erreur, je cherche juste à être plus constructive. Tu as probablement un vécu très différent du mien ne serais-ce que parce que le sexisme ne te pourris pas la vie comme il le fait aux femmes, ce qui fait que tu ne t’intéresse pas aux féminismes, mais ce n’est pas une excuse pour te comporter ainsi.

    • @mad_meg : tu as contribué à de nombreuses occasions à enrichir mon regard forcément biaisé par mon appartenance aux camps des dominants en tous genres et je t’en remercie. Je me permets malgré tout de te donner ma perception sur des façons de réagir que j’observe chez toi ou d’autres, au cas où ça peut être utile au débat.

      Sur seenthis comme ailleurs, je regrette les jugements sur les personnes qui fusent un peu vite et les sentences manichéennes et définitives (ou au contraire les attitudes snobes et méprisantes) qui me semblent nous faire oublier qu’à la base, la construction idéologique des pensées de gauche s’appuie sur une vision bienveillante des humains.

      Donc j’accueille avec plaisir cette idée de demande constructive de formulation plus précise, car oui on a le droit de ne pas être d’accord, mais le mieux c’est de comprendre au moins pourquoi. Et si on est blessants, on doit aussi nous en informer avant de se faire dégommer...
      Sans communication de qualité pour « comprendre » le point de vue d’autrui, on se conforte un peu trop vite dans des schémas manichéens jouissifs mais selon moi assez stériles.

      (j’ajoute que je suis souvent en désaccord avec @bp314, dont les propos me contrarient parfois très forts, mais le fait qu’on arrive à échanger sans se « blesser » bêtement fait que ça reste quand même enrichissant et utile)

    • merci @petit_ecran_de_fumee ca me fait très plaisir de savoir que nos échanges t’on apporter un autre point de vue et t’on aider dans ta réflexion. En tout cas c’est très agréable d’échanger avec toi car je sent que tu essaye de comprendre et que tu n’as pas d’avis définitifs.
      Par rapport à tes remarques sur la « constructivité » des échanges, je suis bien d’accord avec l’idée. Dans la pratique ca va me demander de gros-nez-forts comme disait mon cousin. J’ai beau savoir qu’il vaut mieux être constructive, bienveillante et calme, ca m’arrive de l’oublier et de céder à ma colère ^^ Mais cette fois je suis repasser avec un peu de distance et c’est peut être un signe de progrès :p
      Bonne journée à toi

    • Le caractère radical des positions que j’exprime n’est je pense plus à établir. Je partais du discours initial qualifiant de bigot celui qui s’étonnait qu’un système Apple puisse être employé comme système pornographique.

      De ce point de vue j’essayais d’exprimer qu’à mon grand étonnement, l’analyse classiquement ultra-libérale, surtout à gauche, de l’internet neutre et libérateur occultait dans l’immense majorité des discours relatifs l’exploitation généralisée d’autrui qui en devient l’un des plus communs usages, le porno sur internet (souvent réalisé sans capote, mettant en scène la domination, voire, le viol, le chantage et la prédation en groupe).

      Puisqu’il semble que je me sois trompé en assimilant le discours féministe à sa version médiatisée, il me faudra un certain temps pour lire avec toute l’attention requise les textes. Parce que la pornographie mondialisée et totalement déréglementée qu’internet véhicule est si souvent ignoble qu’il est proprement stupéfiant que les mécanismes d’exploitation par lesquels elle existe et qu’elle promeut devraient être combattus par tous les progressistes.

      Et s’il faut pour contredire le discours ultralibéral ambiant faisant d’internet la marianne des libertés et du progrès partir de l’odeur de l’argent de ceux qui en vivent, pornographes, lobbyistes, plumes à louer et crime organisé, voyons donc quel jugement moral finira par être porté sur ce réseau qui, tel l’égoût, ne s’intéresse pas à ce qu’il véhicule.

    • @touti Internet est une industrie : sa vocation est le profit. Porter un jugement sur les moyens par lesquels cette industrie s’engraisse n’est pas une question morale, mais politique : accepte-t-on qu’elle existe, pour l’essentiel, par l’exploitation de la personne humaine ?

      Parle-t-on de morale en parlant des capitalistes chinois ?

  • L’abolition du système salarial une utopie ?
    L’empire de la domination masculine sur la sexualité des femmes a-t-il un fondement capitaliste ?
    Serons-nous éternellement prisonniers de ce que nous produisons ?

    British Sounds(1969) de jean-Luc Godard, Jean-Henri Roger et Jean-Pierre Gorin (Groupe Dziga Vertov)

    http://vimeo.com/54291385

    Tourné en février 69, le film est revendiqué après coup par le groupe Dziga Vertov. C’est la première tentative de #Godard pour travailler en #dialogue avec quelqu’un. En fevrier 69, il se lie d’amitié avec un jeune militant #maioste, #Jean-Henri_Roger, qui n’a encore jamais tourné de #film. Il lui propose d’etre #coréalisateur d’un film commandé par une petite #telévison anglaise, #London_week-end televison.
    #Jean-Henri_Roger sera ensuite l’un des membres fondateurs de #cinélutte puis coréalisateur de films avec Juliette Bertho, sa compagne, puis réalisteur de longs métrages et comédien dans #Eloge_de_l'amour.
    Godard avait déjà tourné #One+one en #Angleterre à la fin de l’été #68. Il applique ici un principe de #Brecht selon lequel il ne faut pas donner d’#images trop complexes du monde. Godard et Roger vont simplifier le #monde avec une série de #plans-séquences longs avec, au maximum, une #idée par #plan.
    A Londres ils ne rencontrent pas de #militants #maoïstes mais de la nouvelle #gauche #anglaise, des #trotskistes. London week-end #televison refuse de diffuser le film fini. Il ne sera que très partiellement montré, le 2 janvier 1970, au cours d’un débat qu’il illustre d’extraits. La première projection à Paris se fait lorsque le #groupe_Dziga_Vertov est formé.

    #Industrie #Machines #Taylorisme #Aliénation #Travail #Exploitation #Prolétariat #Ouvriers #Bourgeoisie #Politique #Culture #Luttes-des_classes #Domination #Féminisme #Sexualité #Propriété #Capital #Capitalisme #Marxisme #théorie_de_la_valeur #Communisme #Marchandise #Histoire #Technique #Langage_cinématographique #Documentaire #Vidéo

  • Sterilization for women in prison : reproductive rights and choices of female inmates under pressure and coercion

    http://bitchmagazine.org/post/california-prison-sterilize-women-reproductive-rights-investigation

    Starting in 2006, Christina Cordero spent two years in California’s Valley State Prison for Women for auto theft. She arrived at the prison pregnant and was taken to see the the prison OB-GYN James Heinrich. “As soon as he found out that I had five kids, he suggested that I look into getting it done. The closer I got to my due date, the more he talked about it,” said Cordero, now age 34. Cordero finally agreed to the procedure before being released in 2008. “Today,” she said, “I wish I would have never had it done.”

    Cordero is one of nearly 250 women who have been sterilized while in the California prison system over the last few decades. While millions of eyes were focused on reproductive-rights debates happening in Texas, Wisconsin, and North Carolina this month, the Center for Investigative Reporting released a report that revealed nearly 150 women were sterilized in California prisons from 2006 to 2010 without proper state oversight. According to state documents, approximately 100 additional women had been sterilized in the late 1990s. Several women said Heinrich had pressured them into the operation, sometimes when they were actively in labor or on the operating table for a C-section.

    In his defense, Dr. Heinrich told the Center for Investigative Reporting that the $147,000 spent on sterilizing inmates was minimal “compared to what you save in welfare paying for these unwanted children—as they procreated more.”

    Heinrich’s comment reflects the widespread attitude that certain women, such as women in prison (or women in Texas or Wisconsin if you believe those state lawmakers) should not have the right to determine their reproductive choices.

    (...)

    These sterilizations are part of a gamut of reproductive justices facing people in women’s prisons, and not just those in California: until recently, pregnant women in Arizona’s Maricopa County jail had been denied abortions unless they obtained a court order and prepaid transportation and security costs. Such requirements often prevented women from accessing abortions. In most states, childbirth behind bars occurs in shackles and chains.

    (...)

    These attacks are a gendered way of heaping more punishment onto people in women’s prisons, the majority of whom are women of color. We have to remember that the United States has a long history of coerced sterilization of women of color that reaches as late as the 1960s and 1970s. Medical staff often lied to women about the procedure, assuring them that it was reversible, or simply did not tell them that an additional procedure had been added to their prescheduled surgery. Coercing sterilization of women inside prisons is a way to continue these attacks out of the public eye.

    Let’s also remember that people in men’s prisons were not offered, let alone coerced into, sterilization regardless of how many children they have.

    (...)

    #incarceration #pregnancy_in_prison #prisons #reproductive_justice #reproductive_rights #women_in_prison #sterilization #BirthingBehindBars

    • @bp314 je pense qu’il s’agit de femmes qui rentrent en prison déjà enceintes. Sinon je ne sais pas comment sont aménagées les prisons là bas mais en France les parloirs, s’ils n’autorisent pas les rapprochements « charnels », n’ont pas de séparation entre le prisonnier et son visiteur... Il existe aussi des aménagements réglementés pour les couples.

    • Sur le sujet je conseil ce texte
      Sexualités féminines en prison : pratiques, discours et représentations
      par Gwénola Ricordeau
      http://gss.revues.org/830

      À partir d’une enquête de terrain dans cinq établissements pénitentiaires et de la réalisation d’entretiens avec des hommes et des femmes incarcérés, nous questionnons l’idée d’une spécificité féminine des expériences sexuelles en prison, mais aussi d’une spécificité en prison de ces expériences sexuelles féminines. Ce questionnement passe par une description des pratiques sexuelles dans les détentions féminines et des représentations masculines de la sexualité féminine incarcérée, mais aussi par une comparaison des économies de la sexualité dans les détentions masculines et féminines. Trois thèmes sont mobilisés pour cette comparaison : les rapports avec le personnel de surveillance du sexe opposé, les violences à caractère sexuel en détention et les formes de catégorisation – et subséquemment de hiérarchisation – existant parmi les personnes détenues.

      #femme #femmes #prison #sexualité #stérilisation

    • @bp314 Il s’agit effectivement de femmes qui entrent en prison alors qu’elles sont déjà enceintes. Et s’il existe des « bébés parloirs » en France malgré l’interdiction, je ne sais pas quelle possibilité est réellement laissée aux détenues aux USA.

      @soseen Merci pour la référence en Français. Ici l’article sur les prisons californiennes et leurs méthodes de « contournement » du consentement obligatoire en matière de stérilisation des détenues dont le papier de Slate est probablement issu :

      Former inmates and prisoner advocates maintain that prison medical staff coerced the women, targeting those deemed likely to return to prison in the future.

      Crystal Nguyen, a former Valley State Prison inmate who worked in the prison’s infirmary during 2007, said she often overheard medical staff asking inmates who had served multiple prison terms to agree to be sterilized.

      (...)

      The allegations echo those made nearly a half-century ago, when forced sterilizations of prisoners, the mentally ill and the poor were commonplace in California. State lawmakers officially banned such practices in 1979.

      Read more here : http://www.sacbee.com/2013/07/07/5549696/female-inmates-sterilized-in-california.html#storylink=cpy

  • #BDSM Correlated With Better Mental Health, Says Study
    http://www.huffingtonpost.com/2013/06/05/bdsm-better-mental-health-study_n_3390676.html

    People who are into kinky sex may be psychologically healthier than those who are not, says a new study. Researchers found that people who were involved in BDSM — bondage, discipline, sadism and masochism — scored better on certain indicators of mental health than those who did not bring kink into the bedroom, reported LiveScience.

    The study, which was published in the Journal of Sexual Medicine in May, surveyed 902 people who practice BDSM and 434 people who prefer so-called “vanilla” (non-kinky) sex. Each person filled out questionnaires regarding their personalities, general well-being, sensitivity to rejection and style of attachment in relationships. The participants were not aware of the purpose of the study.

    • Dans un monde qui repose sur la domination pas étonnants que des études viennent valorisé les comportements conforme à la hiérarchie sociale. Le fait que les gens soient plus heureux quant ils intègrent la hiérarchie sociale jusque dans leur sexualité n’est pas surprenant.
      Sur le questionnement et la remise en cause de la sexualité patriarcale voire ceci
      http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/05/est-ce-que-les-femmes-se-font-baiser-quand-elles-jouissent-.h
      http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2013/04/22/nous-sommes-toutes-et-tous-des-etres-humains
      http://seenthis.net/messages/139948

    • Je crois pas que la sexualité BDSM soit un décalque sexuel de la société patriarcale — et elle n’est pas forcément hétéro. Le papier de ValérieCG est très intéressant mais, précisément, il s’intéresse plutôt à la sexualité hétéronormée, « vanilla » dirait l’étude…

    • @baroug. Je sais que c’est pas forcément hetero mais comme c’est le model dominant c’est tout de même surtout hetero. Et surtout c’est très andocentee puisque les hommes dominent la société. Sinon c’est une érotisation des relations de pouvoir ça me semble afficher dans le nom SM.

    • Je suis loin d’être un spécialiste ni même un connaisseur du BDSM, mais je ne crois nullement que les mises en scènes ne concernent que des hommes dominateurs et des femmes dominées, bien au contraire, on connait d’ailleurs assez bien la figure de la dominatrice.
      Honnêtement, il me semble qu’à moins de connaître vraiment le milieu et ses pratiques, l’assimiler à quelque chose de patriarcal / hétérocentré / conforme aux hiérarchies etc., est abusif.

    • @baroug - Tu cherche bandage sur google et tu me dira quel ratio F/M tu trouvera. Chez moi il y a moins d’un mec pour 30 femmes. En faisant cette recherche j’ai même envie de parler de sexualité misogyne tellement certaines de ces images sont d’une violence extrême contre les femmes. 30 femmes sous contrôle, soumises et à la merci du « male gaze » contre un homme qui est la plus part du temps typique de l’imagerie gay, pour moi c’est très conforme au patriarcat et à la norme andocentrée.

    • @petit_ecran_de_fumee
      oui mais pas que sur le web, le web n’est que le reflet du monde pas un monde à part. Et pour 50 shades, pour qu’un système fonctionne il vaut mieux que le groupe dominé intègre sa propre soumission, ce bouquin me semble exemplaire a ce niveau.

      @baroug le bondage est un peu sorti du japon mais bon si le BD de BDSM n’est pas représentatif, parlons du SM. 
      J’ai pas mal lu le marquis de Sade. Les « soumis » et surtout les « soumises » ne sont pas consultéEs par les dominants, leur consentement est absolument facultatif et le plaisir sadique vient même du non consentement de la soumisE (je devrait dire victime). Dans Justine par exemple elle subit viols, humiliation, torture et ce n’est jamais elle qui demande ce genre de traitement. Les sadiques le lui imposent. Juliette qui est l’antithèse de Justine (et sa soeur), est cruelle pour obtenir le pouvoir et parce qu’elle est puissante elle peut jouir de la souffrance qu’elle inflige autour d’elle. Elle trouve tout de même des hommes plus domiants qu’elle et se soumet à eux, sachant sa place de femme dans la société. Le seul instant dans lequel elle montre de l’empathie pour ses victimes est celui de sa perte.
      Dans l’œuvre de Sade il y a un questionnement sur le pouvoir, ce qu’il provoque, ce qu’il permet. Les sadiques de son œuvre sont juges, notables, nobles ou curées, très largement des hommes, des puissants et ils exercent leur puissance dans leur sexualité comme ailleurs pour oppresser femmes, enfants, pauvres, malades...
      Le porno contemporain dominant est de toute façon largement construit et scénarisé selon le model Sadique, avec l’homme qui domine et la femme qui passe un mauvais moment mais finira par jouir à la fin. Mise en scène de viol, de femmes humiliés et brutalisés.
      Je pense que ca débord aussi la sexualité, le capitalisme est une société sado-masochiste (cf - fabrique du consentement, hiérarchisation, uniformisation...). Dans le BDSM on retrouve la même hiérarchie que dans la société occidentale, c’est un fait qui me semble flagrant.

      Pour le masochisme, dans la Venus à la Fourrure de Sacher Masoch, a la fin du bouquin, la venus avoue au « soumis » qu’elle n’aurait jamais eu l’idée d’être dominatrice si le soumis ne le lui avait pas commander. Lorsque c’est l’homme qui est « soumis » il commende encore. Les domina sont d’ailleurs souvent prostituées et donc rémunérés pour répondre à la demande de clients à 98% masculins. D’ailleurs ce n’est pas un hasard si Polansky, violeur d’enfant et misogyne notoire est fana de cette Venus faussement domina au point d’en faire un film. Dans 8 femmes d’Ozon, Deneuve qui incarne une dominatrice est humilié tout le long du film et globalement les histoires de dominatrices humiliées sont très répandu, et les femmes dominantes subissent toujours le courroux collectif. J’essaye d’imaginer un BDSM égalitaire, rien que l’idée me semble paradoxale et impossible.

      Pour l’article je tique aussi sur le sexe « vanilla » (expression assez curieuse et péjorative tout de même) et le sexe « kinky ». Que recouvre ces deux étranges mots ?

    • Kinky c’est qui sort de l’ordinaire, ça recouvre tout ce qui n’est pas « classique » à un instant T. Genre un couple qui fait l’amour dans son lit dans sa chambre c’est plutôt vanilla. L’inverse pouvant regrouper tout et n’importe quoi (BDSM, dans les toilettes d’un lieu public, dans la forêt, déguisés en lapin crétin, l’échangisme, etc) (non je ne fais pas la liste de mes pratiques favorites).

    • Il me semble que le SM « actuel » n’a pas grand chose à voir avec la littérature sadienne ; et le porno, s’il contient largement voire très majoritairement de la merde phallocrate, est tellement varié que vraiment tout existe. Mais sur le SM, là, je ne suis plus assez compétent pour en parler avec pertinence.

  • Le temps d’un été, Copi libère « Libé » - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-07-14-Le-temps-d-un-ete-Copi-libere-Libe

    Alors que France Culture consacre un hommage à Copi et fait entendre les témoignages de ceux qui l’ont fréquenté ou qui se passionnent pour son œuvre, il existe un épisode de sa vie resté trop méconnu et qui mérite grandement que l’on s’y intéresse.
    http://rf.proxycast.org/m/media/296096201420.mp3?c=culture&p=UNE+VIE+UNE+OEUVRE_10471&l3=20130713&l4=&
    Ce feuilleton commence au début de l’été, en juin 1979, lorsque Libération accueille l’exilé argentin connu pour ses dessins, ses récits et ses pièces de théâtre. À l’époque, le quotidien ne ressemblait pas exactement à celui que l’on trouve en kiosques aujourd’hui : il en était à ses débuts, ne connaissait ni publicité ni actionnaire extérieur et tolérait en son sein de nombreuses formes de détournements. C’est par cette pratique que s’était notamment illustré Bazooka, le gang de graphistes punk qui, selon la formule de Serge July, avait « [foutu] la merde » en gangrénant Libé de sa « lèpre graphique ». Quand Copi arrive dans les bureaux de la rue de Lorraine, il invente pour le journal un personnage sur mesure qui répond au doux nom de Libérett’. Sa naissance est annoncée en grande pompe, à la une, et puisque Libé est un journal engagé, le faire-part précise que cette nouvelle créature sera « une femme debout », militante, rebelle — tout l’inverse de la « femme assise » qu’il dessinait auparavant dans Le Nouvel Obs et qui ne daignait jamais se lever de sa chaise. Signe ultime de cette émancipation, « Libérett’ a une bite : c’est une vraie femme d’aujourd’hui ».

    #Histoire #Médias #Presse #Bande_dessinée #Dessin #Sexualité #radio

  • Au nom du père
    http://blog.monolecte.fr/post/2013/07/03/Au-nom-du-pere

    La polémique autour du mariage pour tous a surtout été une belle occasion ratée d’avoir un vrai #débat de fond sur la société au lieu d’un affrontement stérile autour d’une problématique d’un autre âge. Cela dit, cette pénible surenchère a toujours eu le mérite, pour le pouvoir en place, de détourner l’attention de ce qu’il trame en coulisse et une belle occasion, pour les médias de remplir des colonnes et des éditoriaux à la truelle avec un fond de réflexion qui aurait largement pu tenir sur le recto d’un (...)

    #Légilecte #administration #civilisation #femmes #humanité #inégalités #politique #sexualité #société

  • La Ménade, cette funambuliste de la #contraception | La Ménade
    http://lamenade.wordpress.com/2013/06/18/la-menade-cette-funambuliste-de-la-contraception

    J’ai donc viré la #pilule dans la seconde qui a suivi. Les règles sont redevenues tout à fait convenables, et se sont pointées aux dates auxquelles on les attendait, sans jamais emmener plus de valises que ce que décemment on peut leur allouer, et repartaient au bout d’une durée tout à fait satisfaisante.

    Mais alors, contraceptoirement, comment faire ?

    Ben ça aussi ça a été une résolution IMMÉDIATE dans ma tête. En même temps que j’y lourdais la microval.

    C’était plus possible de fonctionner comme ça. Que le sexe soit un truc compliqué. Que tout ce que j’aime moi dans cette chose, c’est que le sexe c’est QUE DU PLAISIR. Ça doit pas être ni un devoir, ni un outil, ni rien. Rien d’autre que du plaisir. Alors la menace parturiente, c’était fini. J’en voulais plus.

    Ben je ne prends plus de contraception sur le long terme. Parce que je ne peux plus tomber enceinte.

    On a simplement fait évoluer notre #sexualité, pour écarter le coït. Pas totalement (et auquel cas on capotise, mais quand ya besoin d’une capote tous les 42, tu écartes définitivement le « et si on commençait sans »). Ya pas de règles d’ailleurs, y a pas de tous les combiens, de il faut, il faut pas.

  • L’#Amour libre
    http://www.larevuedesressources.org/l-amour-libre,2055.html

    L’amour n’a point d’âge ; il est toujours naissant. Pascal La #Libération_sexuelle est bien rentrée dans les moeurs. On ne compte plus les livres sur le sujet et la pornographie nous envahit de plus en plus. En détachant la sexualité de la reproduction naturelle, le déclin du patriarcat a non seulement libéré la jouissance féminine mais constitué la sexualité en fait de culture, valorisant l’inventivité, la construction de soi et la négation de la nature, puisque la culture se pose toujours en (...) (...)

    #Agora #Féminisme #Erotisme #Psychanalyse #Transgenre,_Métisse #XXe_siècle #Sexualité #Mai_1968 #Contre-culture #Love
    http://www.jeanzin.fr/ecorevo/psy/amourlib.htm

  • Prisons. Espaces du sexe et sexualisation des espaces

    La prison est un espace où les pratiques sexuelles sont formellement interdites. Pour autant, si on adopte la vision déterministe d’un espace producteur de pratiques sexuelles « de compensation » ou de « substitution » (masturbation, pornographie, homosexualité) ou encore producteur de violences à caractère sexuel, le sexe semble omniprésent dans l’espace carcéral. Les auteur-e-s, une sociologue et un géographe, interrogent l’articulation, en prison, du sexe et de l’espace. Ils soulignent comment certains espaces sont sexualisés et comment les politiques pénitentiaires, dans leurs déclinaisons spatiales, ont l’ambition de contrôler les pratiques sexuelles. La prison apparaît dès lors comme un excellent révélateur des représentations des rôles sociaux de sexe, largement partagées dehors.

    http://gc.revues.org/2056

    #prison #sexe #sexualité #espace #genre #pratiques_sexuelles #homosexualité #masturbation #pornographie #violences_sexuelles #espaces_sexualisés #politiques_pénitentiaires #contrôle_des_pratiques_sexuelles

  • La revue « Géographie et cultures » enfin en ligne
    http://gc.revues.org

    Géographie et cultures étudie la géographie culturelle, en centrant le propos sur le « tournant culturel » et plus largement les cultural studies. Depuis 1992, elle dresse un panorama actualisé en France et à l’étranger de l’état de la recherche dans ce domaine. La revue est conçue comme une plateforme d’idées, d’objets et de formats nouveaux, elle occupe une place originale dans son champ académique.
    Pour célébrer ses vingt ans, Géographie et cultures organise, du 22 au 27 septembre 2014, un colloque à Cerisy… - See more at : http://gc.revues.org/#sthash.5pcxgqIH.dpuf

    #Open_edition #Cultural_Studies

    • L’étude des #masculinités est récente dans les #sciences_sociales. Elle l’est encore plus en #géographie. Ce constat ne remet cependant pas en cause sa pertinence. Sa généalogie permet de tirer le fil qui est lié historiquement, épistémologiquement et politiquement à l’ensemble de ce que l’on appelle aujourd’hui « la géographie des sexes, genres et sexualités ». Le positionnement scientifique de cette géographie est simple : les lieux n’ont de sens que parce que des corps s’y trouvent. Or ces corps sont l’expression de personnes « genrées » et sexuées dont les relations sociales qui les font interagir incluent la sexualité, quand ce n’est pas cette dernière qui conditionnent les relations sociales. L’étude de la masculinité, puis des masculinités, partagent les débats et les enjeux qui traversent ces thématiques et ces méthodologies de recherche. Un de ces enjeux concerne la production même de la connaissance : la géographie est-elle masculine ? Un autre concerne la production même de la masculinité : elle n’est pas une mais pluriel et ne relève pas que d’un sexe, mais d’un rapport entre les sexes. Un troisième soulève la question du pouvoir et de la #domination, d’un #genre sur l’autre, d’un #sexe sur l’autre, d’une #sexualité sur l’autre, dans et par l’espace.

  • Quand le nouvel obs se vautre dans la #culture du #viol
    http://www.crepegeorgette.com/2013/06/11/quand-le-nouvel-obs-se-vautre-dans-la-culture-du-viol

    On nous parle donc d’un homme accusé de viol avec circonstances aggravantes et d’actes de #torture.
    On peut tout à fait admettre qu’il ait droit à la présomption d’innocence qui ne signifie pas pour autant qu’on se vautre dans un vocabulaire laissant entendre qu’il est tout à fait innocent et juste victime d’une #sexualité certes un peu trash mais finalement commune aux « gens de la Haute ».

    Ce qui tue chaque jour un peu plus les victimes de viol et les empêche de porter plainte, c’est la perpétuelle confusion entretenue entre le sexe et le viol. Ici, dans un cas où l’acte d’accusation porte sur un viol, avec circonstances aggravantes, avec actes de torture, on arrive à nous parle de sexe ce qui entretient la confusion entre les deux actes. Ce qui entretient l’idée qu’au fond le viol n’est pas si grave puisqu’on en parle comme du sexe et que si un tel viol, aussi violent, aussi grave, accompagné de tortures peut être raconté comme s’il s’agissait d’une partouze un peu hard, alors tous les autres viols seront, eux, qualifiés comme des actes sexuels tout à fait normaux, tout à fait ordinaires.

  • Michael Douglas attribue son #cancer de la #gorge à la pratique du #cunnilingus | Un acteur à la #langue bien pendue
    http://www.sudouest.fr/2013/06/03/michael-douglas-attribue-son-cancer-de-la-gorge-a-la-pratique-du-cunnilingu

    « Sans entrer dans le détail, ce cancer très spécifique est causé par le virus du papillome humain (VPH) et provient (de la pratique) du cunnilingus », explique-t-il.

    « Je m’inquiétais pour savoir si les soucis causés par l’incarcération de mon fils n’auraient pas contribué à déclencher le cancer, mais non, en fait c’est dû à une maladie sexuellement transmissible », affirme-t-il. "Et si vous l’attrapez (le cancer), le cunnilingus est aussi le meilleur moyen de le soigner", a ajouté l’acteur dont le fils, Cameron purge une peine de 10 ans de prison pour possession de drogue et trafic.

  • "Comment les détracteurs de la théorie du « genre » se mobilisent"
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/05/25/comment-les-detracteurs-de-la-theorie-du-genre-se-mobilisent_3180069_3224.ht

    En mars, l’Union nationale inter-universitaire (UNI), association étudiante de droite très active dans la contestation contre le « mariage pour tous », a ainsi fondé l’Observatoire de la théorie du genre, proposant d’"ouvrir les yeux sur la théorie du genre", une « idéologie [...] qui vise à remettre en cause les fondements de nos sociétés ’hétéro centrées’, de substituer au concept marxiste de la lutte des classes, celui de la lutte des sexes ». Ce discours très radical, outre le fait qu’il illustre une mauvaise compréhension de ce que sont les études sur le genre, est représentatif des « éléments de langage » repris dans la sphère conservatrice et catholique.

    #Genre #Identité #Sexualité #Conservatisme

  • Vif débat sur les questions d’identités sexuelles « occidentales » considéré comme une norme universelle par Joseph Massad professeur à l’université de Columbia New-York http://www.revuedeslivres.fr/l’empire-de-«-la-sexualite-»-ou-peut-on-ne-pas-etre-homosexuel-ou-het

    De prime abord, rien de commun entre les politiques réactionnaires et criminelles des organisations qui promeuvent l’abstinence avant le mariage pour lutter contre le sida, et les revendications d’égalité des droits pour les homosexuels au Moyen-Orient. Mais, nous dit Joseph Massad, cette première appréhension masque le fait que les deux camps, aussi opposés soient-ils, ont en commun d’universaliser une certaine conception de la sexualité et de naturaliser le dualisme homo/hétéro. En participant ainsi à l’exportation impérialiste d’un cadre de pensée, ils invisibilisent et détruisent les formes de vie singulières des pays dont l’histoire n’a été celle ni de l’Europe ni des États-Unis.

    #Sexualité #identité #Norme #Occident #Islam #Impérialisme #Capitalisme