le 2 mars, dans l’après-midi, Le Monde publie une tribune sur la culture, signée par le candidat et qui n’avait pas été préparée par l’équipe d’Aurélie Filippetti. « On avait eu vent de ce texte, mais Manuel Valls (le porte-parole du candidat) nous avait donné l’assurance qu’il n’existait pas. » Il n’y est plus question de supprimer la loi Hadopi, comme François Hollande le soutenait encore en janvier, mais seulement de la « repenser ».
« Aurélie Filippetti choisit de ne pas faire de vagues »
« On comprend alors, mais très tard que le shadow pôle culture existe, raconte Juan Branco. Officiellement, il ne s’agit que d’un comité de soutien du candidat, rattaché à Manuel Valls, avec Pierre Bergé, Jérôme Clément et la conseillère en communication de Valérie Trierweiler, Nathalie Mercier [ex-Euro-RSCG, conseillère en image de Lionel Jospin en 2002, directrice de la communication du musée du quai Branly – ndlr]. »