• 200 #noeuds animés en vidéo et en pas à pas interactif
    https://www.animatedknots.com

    Le site AnimatedKnots.com présente une ressource unique et remarquablement soignée dans son principe : plus de 200 noeuds en vidéo et avec un système interactif, pour apprendre toutes sortes de techniques avec facilité et à son rythme.

    L’interface proposée est particulièrement intéressante puisqu’elle permet de retourner le noeud selon un axe vertical ou horizontal. Elle permet en outre de faire défiler les instructions une par une à la demande, et d’obtenir un tri des noeuds par catégorie ou par usage etc.

    On y rencontre aussi bien des noeuds pour la pêche que des noeuds de cravate, des tissages ornementaux, des noeuds pour l’escalade ou le point du chirurgien.

    via https://www.laboiteverte.fr/200-noeuds-animes-en-video-et-en-pas-a-pas-interactif

  • #shamless_autopromo

    Gang Of Witches - Patriarchy is Burning


    Witch please

    Militant jusqu’au bout des ongles, voici Patriarchy is Burning, initié par le collectif artistique, féministe et écolo Gang of Witches. Un combo composé de jeunes artistes et activistes, qui « aborde les thèmes des violences faites aux femmes, de la masculinité libérée des injonctions patriarcales, et interroge les codes du genre pour une prise de conscience globale vers plus d’égalité et de diversité ». Deux jours durant, Gang of Witches réunit peintres, sculpteurs, écrivains, photographes, vidéastes, musiciens, danseurs et performeurs, avec, parmi les invités, l’activiste Funmilola Fagbamila. L’événement, gratuit, s’accompagne de la sortie d’un livre et d’un album éponymes.

    Patriarchy is Burning, Paris, Palais de Tokyo (Yoyo), entrée libre, les 15 et 16 juin.
    https://next.liberation.fr/culture/2019/06/10/biches-patriarchy-is-burning-marsatac-notre-selection-des-festivals-

    J’y serais samedi pour la signature du N°2 de cette revue à laquelle je participe.

  • À l’instant, mise en ligne de la nouvelle interface graphique du World Nuclear Industry Status Report :
    https://www.worldnuclearreport.org

    C’est un site #SPIP très simple, mais avec quelques détails originaux.

    – Une « difficulté » ici : quasiment pas d’images, et une structure courte (en gros : trois rubriques quasiment « à plat »), du coup pour faire vivre la maquette graphique, il faut faire autrement que sur les sites que l’on fait d’habitude. Du coup, jouer sur un aspect épuré, très aéré, et accentuer le constraste des polices de caractères. En même temps, tenter de créer un graphisme moderne, plus dynamique, mais qui respecte l’aspect la crédibilité et le sérieux des informations.

    – En page d’accueil, le logo SVG se « dessine » tout seul.

    – Pour chaque pays abordé, il y a désormais un mot-clé auquel on attribue (par des modèles SPIP) des petits graphiques indiquant les nombres de réacteurs, l’âge moyen des réacteur avec indication du plus récent et du plus vieux, la part du nucléaire et son évolution, et le facteur de charge annuel :
    https://www.worldnuclearreport.org/+-France-+.html
    Comme ce sont des modèles SPIP, ça se modifie facilement dans l’espace privé, et « graphiquement » c’est « dessiné » en HTML.

    – Du coup dans les articles, quand l’article traite d’un seul pays, on affiche le rappel des indicateurs de ce pays en colonne de droite :
    https://www.worldnuclearreport.org/U-S-Pilgrim-Nuclear-Reactor-Closes-13-Years-Before-License-Expir

    – Refonte des pages des articles de la revue de presse :
    https://www.worldnuclearreport.org/IEA-urges-advanced-economies-to-support-nuclear-as-renewables-co
    Un petit détail : aller chercher une copie d’écran de la page référencée. Comme, sur ce site, il n’y a jamais de « logo d’article », ça permet d’introduire un peu de repères visuels et de rythme dans des pages qui seraient sinon très austères.

    – Du coup, la page de rubrique « WNISR in the Media » est nettement plus « habillée » qu’avant :
    https://www.worldnuclearreport.org/-WNISR-in-the-Media-.html
    on retrouve les prévisualisations, mais aussi l’indication en surtitre du média référencé, éventuellement un nom d’auteur (utile dans l’autre rubrique) et, également nouveau, la mention de la langue (quand ce n’est pas en anglais).

    – Du coup, avec la gestion dans SPIP de la langue, on se retrouve avec la typo automatique en fonction des langues, c’est toujours plus propre :
    https://www.worldnuclearreport.org/Nucleaire-Les-centrales-de-poche-vont-elles-sauver-la-filiere.ht
    Le petit détail ici, c’est que même si l’article est en français ou en allemand, il faut continuer à afficher les dates en anglais, parce que l’interface générale du site est volontairement en anglais.

    – Une petite difficulté était que le site a des contenus pas forcément responsive. Notamment des tableaux réalisés avec « tableau.com ». Du coup j’ai bidouillé un petit script pour rendre « responsive » l’affichage de ces graphiques :
    https://www.worldnuclearreport.org/Nuclear-Power-Strategic-Asset-Liability-or-Increasingly-Irreleva
    (au passage sur cette page, il y a aussi l’ajout automatique de la nouvelle façon de présenter les images dans les articles avec mon plugin « Insertion avancée d’images », et une présentation un peu plus moderne de présenter des documents PDF.

    #shameless_autopromo

  • À TÉLÉCHARGER ! - Le martyre des gilets jaunes de mad meg - La Rédaction de SinéMensuel
    https://www.sinemensuel.com/communique/madmeg

    Hommage aux gilets jaunes et dénonciation des violences politiques.
    Décorez vos rond-points en couleurs, en noir et blanc avec un pochoir pour colorier vous mêmes, téléchargez-les et affichez-les partout !

    Cliquez ici pour les télécharger (16 Mo)
    http://madmeg.org/giletsjaunes/giletsjaunes.zip

    Il y a aussi une version allégée de ce dessin dans le numéro de SinéMensuel sorti ce matin


    https://www.sinemensuel.com/numero-sine/n87-juin-2019

    C’est un dessin qui m’a été inspiré par le travail de @davduf sur les violences d’état contre les citoyen·nes (en gilets jaune ou pas) et le poster réalisé par @fil David Dufresne, Valentin de Bruyn, Hans Lemuet et Maxime Zoffoli et mise en page par @odilon sur @visionscarto
    https://visionscarto.net/allo-place-beauvau-poster
    Mon poster sera aussi bientôt disponible sur @visionscarto avec toute ma reconnaissance.

    La webapp est disponible aussi grâce @fil


    http://madmeg.org/giletsjaunes

    #mad_meg #shamless_autopromo #gilets_jaunes #violences_d'etat #violence_politique #allo_place_beauvau @sinehebdo

  • Trois nouvelles webapps sur mon site grâce à @fil

    Les 10 tremblements pour faire tomber le mont sexisme


    http://madmeg.org/mb11
    Texte de Isidora Günbil
    10 réponses aux 10 commandements qui font des femmes des possessions des hommes au même titre que leur betail et qui n’interdit pas le viol, seul le viol des femmes appartenant à un homme est interdit.

    –---------
    O utérus, que tes trompes gonflent d’orgueil


    http://madmeg.org/ma7
    Texte de Isidora Günbil
    Bénédiction pour uterus
    –------
    Mortis Rosis

    http://madmeg.org/mb12
    Chant contre la taxe rose et la taxe tampax (j’ai appris hier que depuis 2015 les protections hygièniques sont à 5,5% - http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/12/10/20002-20151210ARTFIG00072-la-taxe-tampon-a-55-pourrait-finalement-devenir-r )

    –----
    Merci beaucoup @fil et @dora_ellen

    #shamless_autopromo #mad_meg

  • « La #langue-française et les #femmes » - « Répliques » de #Alain-Finkelkraut sur #France-Culture (27/04/19) avec #Bernard-Cerquiglini et #Bérénice-Levet.
    Émission incroyable. Que cette question de l’évolution de la langue suscite encore tant de passions.
    https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/la-langue-francaise-et-les-femmes


    À écouter pour rire mais aussi s’inquiéter et entendre des phrases telles que « On commence à prendre la mesure de la catastrophe civilisationnelle et même anthropologique qu’ont engendré cette éducation progressiste. »
    #langage #féminisation #sexisme #radio #vivre-dans-une-fiction

  • Comme on a transformé Paris-Beyrouth en SAS, sous le nom de 23FORWARD, avec Diala, on est en train de travailler à faire évoluer le graphisme de notre site professionnel (#shameless_autopromo donc) :
    https://23forward.com

    Évidemment que c’est du SPIP (tu penses bien !).

    Le petit détail que je viens de mettre en place : une sélection de 9 articles apparaissant avec un effet de perspective, avec des « écrans » dotés d’une petite épaisseur, tout ça en CSS 3D :

    Sinon : oui je sais, l’animation du survol est un peu bugguée sous Firefox.

    Les CSS 3D c’est pas nouveau du tout, mais pour faire des réglages précis, c’est la croix et la bannière – et les rendus ne sont pas terriblement lissés, ce qui est tout de même un comble en 2019. Mais bon, l’effet est tout de même très sympa : normalement les gens font ça en Photoshop, et là c’est du pur SPIP, ça se calcule tout seul et c’est interactif (et encore quelques heures là-dessus et je fais une version smartphone plus jolie).

  • [publication] « L’ESPOIR EST LA LAISSE DE LA SOUMISSION » ... Telle est la dure leçon que m’a permis d’illustrer #Laurent_Cauwet en m’offrant un portfolio au coeur du somptueux pavé de poésies qu’est ATTAQUES#2. Merci à lui.
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/46893833075

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    "Cette revue d’un genre nouveau regroupe des poètes et artistes d’Europe, du monde Arabe et d’Amérique Latine. Elle se réfléchit sur des bases décoloniales, en confrontant les réalités et les modernités des différents continents, des différent pays. Et surtout, elle réfléchit ses modernités en essayant d’éviter ce à quoi l’institution travaille : les « formalismes d’avant-gardes », et interroge la notion d’engagement (tout en évitant celle d’art engagé), avec pour ambition de refabriquer des liens là où les réflexes nationalistes voire identitaires se rajoutent aux frontières pour travailler la séparation, et de re-forcer des possibilités de circulations des paroles, voire de circulation des personnes.
    Au sommaire : trois dossiers (Amérique latine : l’art dans la rue ; Brésil : poésie politique ; Jeunes étrangers à la rue : paroles ouvertes) ; des rubriques (théoriques : avec quels outils se réapproprier le monde ; polémiques : nourrir les débats ; historique : notre histoire est toujours demain) ; des parties « libres » de chantiers poétiques."
    C’est une co-édition "les presses du réel / al dante" à retrouver avec quelques extraits par ici : http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=7233

  • 7 nouvelles webapps sur mon site grâce @fil Merci @fil pour cette magnifique façon de faire voire mes dessins.

    http://www.madmeg.org/mb7


    Rabenmutterfestzauberlied (Chant magique de fête des mères corbeaux)

    Sort de magie mégère pour donner de la puissance aux mères qui ont un emploi. Mère corbeau (Rabenmütter) est une insulte sexiste allemande qui vise les mères qui ont un emploi alors qu’elles ont des enfants. Ce sort vise à retourner l’insulte en compliment. Le sort prend la forme d’une coiffe egypthienne.

    Sujet de sort qui m’avait été inspiré par @touti merci à toi :)

    –-----

    http://www.madmeg.org/mb8


    Ut se cogite qui in villam (Apprend comment ca se passe à la ferme)

    Sort de magie mégère pour retourner les injures sexistes qui animalisent les femmes. Chattes, grues, morues, thons, juments, poulettes, guenons… sortent les crocs et rendent les coups. Le sort prend la forme d’un bonnet d’âne.

    –-----

    http://www.madmeg.org/mb9


    Lumina Elementa Exordii Mulieribus (lanterne élémentaire des illustres femmes)
    Sort de magie mégère pour une lanterne propice à attirer l’inspiration de Marguerite Porete, Christine de Pisan, Aliénor D’Aquitaine et Hildegard Von Bingen.

    –---
    http://www.madmeg.org/mb10


    Vade Retro Defecatores – (Arrière aux défécateurs)

    Sort de magie mégère de protection pour réduire l’impacte des injures sexistes faites aux femmes. Le sort prend la forme d’un disque hatorique portant le motif des 3 âges de la femme.
    –----

    http://www.madmeg.org/ma4


    Tatot et complimentarum (tarot de la complémentarité)
    Sort de magie mégère sur un tarot jouant de l’idée de complémentarité à l’avantage des femmes.

    –-----

    http://www.madmeg.org/ma5


    Codex Gonadus – (le codex des gonades)

    Sort de magie mégère pour qu’on arrête d’associé le courage et les couilles et que mes copines ne me disent plus qu’elles ont des couilles alors qu’elles veulent simplement dire qu’elles sont courageuses. Le sort prend la forme d’une page du codex de Léonard de Vinci.

    –---
    http://www.madmeg.org/ma6


    Rabenvatersschandzauberkapuze – (Coroza des pères corbeaux)

    Sort de magie mégère pour fabriquer une injure sexiste contre les pères qui ne s’occupent pas de leurs enfants. En allemand il y a une insulte contre les mères qui ont un emploi (Rabenmütter), mais rien pour désigner les pères qui se comportent de cette façon (alors que Rabenväter n’est pas plus difficile à prononcer). Le sort prend la forme d’une coroza, chapeau pointu que portaient les hérétiques espagnol·es avant de passer au bûcher.

    –----

    #shamless_autopromo #mad_meg #mégèrisme #féminisme

  • [publication] Joie : recevoir un livre illustré par une photo chère à mon coeur. Moins joie : voir qu’il a failli se faire voler comme 3 livres précédemment que j’ai jamais reçus...
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/33864237968

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    A propos du livre : « La Crue » de Amy Hassinger, il fait partie de la collection Fiction de Rue de l’Échiquier et c’est le deuxième que j’illustre : https://www.ruedelechiquier.net/att/1117_12e5fb355ba3fa980fd26852b652d01386acd552
    Photo originale dans la série [de granit et de sels] : https://www.flickr.com/photos/valkphotos/albums/72157682923592532
    Autres publications (il en manque beaucoup) : https://www.flickr.com/photos/valkphotos/sets/72157683730047795
    Toutes mes photos : http://frama.link/valk
    Me soutenir : https://liberapay.com/ValK

  • ELO#370 - Rocé
    Dror, Entre Les Oreilles, le 24 avril 2019
    https://entrelesoreilles.blogspot.com/2019/04/elo370-roce.html

    A mon tour de participer à une émission de radio d’une heure sur le projet de Rocé, Par les Damnés de la Terre, sur la radio CKUT de Montréal, le 18 avril dernier, avec Stefan Christoff...

    http://www.drorlist.com/Tadamon/Dromotexte180419.mp3

    On y a passé les extraits suivants :

    1) Dansons avec les travailleurs immigrés - Versailles (France et Tunisie 1974) 03:03

    Chansons anti-brutalité policière, suite à la mort de Mohamed Diab, tué par un policier dans un commissariat de Versailles

    2) Jean Marie Tjibaou - Discours (Kanaki 1974) 00:31

    Explique l’importance de la culture dans la lutte anticoloniale, résumé du concept du disque !

    3) Groupement Culturel Renault - Cadences (France 1973) 05:21

    Chanson soul à la Isaac Hayes, écrite à l’occasion d’une grève dans les usines Renault contre les cadences infernales. Le chanteur est Jean-Pierre Graziani, que Rocé a rencontré, anarchiste et ancien métallurgiste chez Renault, qui a monté ce groupe et une maison de disque pour produire des chants de luttes !

    4) Léon Gontran Damas - Il est des nuits (Guyane) 01:10

    Léon-Gontran Damas, l’un des fondateurs de la Négritude, mais aussi ami de Guy Tirolien, grand père de la chanteuse montréalaise Malika Tirolien...

    5) Malika Tirolien, Emrical et Rawn Cana - Revolution (Guadeloupe, Haïti, Montreal 2014) 03:29

    Seule chanson de cette émission qui ne fait pas partie de l’album produit par Rocé...

    6) Manno Charlemagne - Le mal du pays (Ayiti 1984) 02:17

    Peu de gens en France connaissent ce musicien haïtien décédé en 2017, alors qu’il y a une rue à son nom à Miami où il est mort. Connu par la diaspora haïtienne du monde entier, opposant à la dictature de Duvalier, il avait du s’exiler aux États-Unis d’où il écrit cette chanson en 1984. Après la dictature, il retourne à Haïti et sera brièvement maire de Port-au-Prince.

    7) Abdoulaye Cissé - Les vautours (Haute Volta / Burkina Faso 1978) 04:56

    Avant l’arrivée au pouvoir de Thomas Sankara, Abdoulaye Cissé évoque ici les vautours, les colonisateurs et les exploiteurs. Abdoulaye Cissé était un compagnon de Thomas Sankara et il participera à son gouvernement. Le pays changera de nom et s’appellera Burkina Faso, mais les vautours, encore aujourd’hui, n’ont pas disparu.

    8) Les colombes de la révolution - Hommage à Mohamed Maïga (Burkina Faso - 1985) 04:08

    Morceau composé à la demande de Thomas Sankara, en hommage à Mohammed Maïga, journaliste et proche de Sankara, mystérieusement assassiné en 1984. Interprété par Les colombes de la révolution, l’un des groupes qui accompagnait Thomas Sankara. Rocé a trouvé ce morceau dans les archives de la radio du Burkina Faso et a eu l’autorisation de l’utiliser. Le fille de Mohammed Maïga, la comédienne Aïssa Maïga, ignorait l’existence de cette chanson.

    9) Dane Belany - Complexium - After Aimé Césaire (France & USA 1975) 04:03

    Dane Belany est une française d’origine turque et sénégalaise, exilée à New-York au début des années 1970 où elle rejoint le mouvement de la fierté noire et des musiciens de jazz expérimental, dont Ornette Coleman, Errol Parker, Dewey Redman ou Sirone. Pour ce projet, Rocé a rencontré Dane Belany qui lui a raconté son histoire et l’a autorisé à reproduire ici ce morceau...

    #Musique #Musique_et_politique #radio #Rocé #Histoire #damnés_de_la_terre #colonisation #historicisation #Entre_les_oreilles #shameless_autopromo

    Suite du projet longuement discuté ici :
    https://seenthis.net/messages/706642

  • ELO#369 - Musique et Palestine
    Dror, Entre Les Oreilles, le 17 avril 2019
    https://entrelesoreilles.blogspot.com/2019/04/elo369-musique-et-palestine.html

    Un peu d’histoire

    En 1881, on estime à 25.000 la population juive en Palestine, et en 1922 à 80.000, soit 11% de la population en Palestine.

    Sous mandat britannique, l’immigration est réglementée, mais les autorités ferment les yeux, et c’est donc en partie illégalement que plus de 600.000 juifs émigrent en Palestine, atteignant 30% de la population en 1945.

    Dans les quatre années suivantes, 400.000 juifs de plus rejoignent le territoire. Pendant la Nakba (1947-1948), la moitié de la population palestinienne autochtone est chassée (soit plus de 700.000 personnes), et les Juifs atteignent maintenant 70% de la population. Ils s’approprient alors 70% du territoire et lui donnent le nouveau nom d’État d’Israël.

    Ca, c’est du Grand Remplacement...

    #Palestine #Grand_remplacement #Histoire #Nakba #Musique #Musique_et_politique #Entre_les_oreilles #shameless_autopromo

  • Ouh là là, regarde qui est une vedette !

    Toulouse. Avec sa nouvelle expo, le muséum va vous faire découvrir l’Amazonie et les Amérindiens
    https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-nouvelle-expo-museum-va-vous-faire-decouvrir-lamazonie-amerindiens_232

    Ah ah, c’est marrant, ça. Mercredi dernier j’installais la table qu’on a réalisée avec @reka pour l’expo OKA Amazonie au Muséum de Toulouse (#shameless_autopromo donc), et en fin d’après-midi le photographe qui officiait plus loin est venu faire notre coin, alors je lui ai proposé de l’aider à prendre des photos de la table, et voilà, je me retrouve dans le dossier de presse :
    http://lessavanturiers.fr/oka-amazonie

    Photos de Christian Nitard.

  • Avec Diala on vient de réaliser le nouveau site de l’Ihédate (Institut des hautes études d’aménagement des territoires) :
    https://ihedate.org

    #shameless_autopromo donc, sous #SPIP évidemment.

    Le site est essentiellement consitué de #longforms pour les entrées principales, permettant de présenter les informations institutionnelles comme des pages longues, rythmées par de grandes images qui se fondent dans le texte, et avec des maquettes multiples (1 colonne, 1 colonne large, 2 colonnes, 3 ou 4…). Rythmer par la présence d’images de différents formats (prévisualisation de vidéos, visages dans des cercles, petits logos vectoriels animés…). Par exemple :
    https://ihedate.org
    https://ihedate.org/l-ihedate
    https://ihedate.org/le-cycle-annuel

    On a créé une petite collection de « raccourcis » (des modèles SPIP) pour gérer certaines informations, dans ces longues pages, de manière semi-automatique : l’affichage de l’agenda, des liens vers des articles et des rubriques, des petits raccourcis « auteur » avec leur trombine, le dernier article de telle rubrique avec un visuel ou un PDF, un « témoignage » d’un ancien…

    Il y a par ailleurs plusieurs pages ave des développements spécifiques, comme par exemple l’« annuaire des auditeurs » qui, outre un moteur de recherche, affiche les régions françaises avec, directement tiré de la base de données, le nombre d’anciens pour chaque région :
    https://ihedate.org/l-annuaire-des-auditeurs

    Et évidemment, des « articles » très classiques au sens de SPIP (un article sur une page…), mais avec une maquette de texte un peu « moderne » (une seule colonne, « gros » texte, grandes images qui « sortent » de la colonne de texte, responsive…) :
    https://ihedate.org/la-fin-de-la-paix-territoriale

    La principale originalité du site est de gérer des publications publiques et à accès réservé, alors qu’auparavant c’était réalisé sur deux sites séparés (il existait le site public officiel, et un site dédié aux annonces protégées par mot de passe). De fait, il y a pas mal de subtilités pour gérer ça. Techniquement c’est amusant : ici on affiche par exemple les liens quand on n’est pas identifié, mais les liens ouvrent le formulaire d’identification. Au niveau du workflow, ça a demandé un peu de réflexion pour que ce soit facile à gérer et qu’on évite les erreurs « humaines » dans la gestion des documents publics/privés.

    Une partie centrale, c’est la publication des programmes des « cycles annuels » :
    https://ihedate.org/cycle-2019-geographies-de-l-argent
    Il y a là toute une gestion de ce qui est public et ce qui est privé (les visiteurs identifiés ont accès au détail de chaque session, avec éventuellement l’accès aux vidéos de chaque conférence). C’est l’aspect le plus complexe dans la réalisation de ce site.

    Plus simple à gérer, mais avec des petites spécificités : la « médiathèque » présente les documents et les vidéos en accès libre
    https://ihedate.org/les-documents-en-acces-libre

    Travail un peu original sur les « pages des auteurs », où il faut gérer les accès publics et privés :
    https://ihedate.org/marchandise-jacques-francois

    Non visible par le grand public, on a développé toute une gestion des promotions et des « auditeurs » :
    https://ihedate.org/toutes-les-promotions
    Chaque personne (ainsi que les administrateurs évidemment) peut modifier ses informations personnelles et décider de partager chaque information avec les autres auditeurs ou non (formulaires spécifiques donc pour gérer adresses et téléphones perso et professionnels).

    Par ailleurs on a conçu un « espace collaboratif », sous forme de forums structurés (par cycles annuels et par thèmes) pour permettre les échanges d’information (tout à est privé). Les forums eux, sont des forums SPIP. L’originalité est de déterminer le forum principal de chaque personne (en fonction de son année de participation à un cycle), et de permettre la participation ou non à chaque thème (on peut voir tous les « thèmes », mais on ne peut participer qu’en « s’abonnant » à ce thème, auquel cas on verra dans son propre espace personnel les derniers messages qui s’y rattachent.

    Un aspect technique intéressant, c’est qu’on a récupéré le contenu des deux sites précédents (public et privé), ainsi que leurs bases d’auteurs, de « visiteurs identifiés », de documents, de mots-clés, etc., et qu’il a fallu fusionner ces différentes sources. Ça a été assez coton à faire, avec différentes « moulinettes » pour tenter de recoller des sources hétérogènes. Mais du coup, on a tout récupéré, et ça fait énormément d’informations qu’il n’y a pas eu besoin de ressaisir.

    Pour le détail : les vidéos sont intégrées dans les articles, depuis des années, directement en iframe en HTML, et évidemment ce n’est pas nativement responsive. Du coup j’ai développé des petits outils PHP pour transformer ces codes dans les articles en codes responsive. Et aussi pour « extraire » la vignette de la vidéo pourtant intégrée directement en HTML dans l’article, pour fabriquer les vignettes de navigation de ces articles (voir la médiathèque).

  • #Sursaut_citoyen

    Nous sommes des citoyen.ne.s. Français.e.s ou non. Bénévoles ou salarié.e.s. Grands-parents ou étudiant.e.s. Toutes et tous engagé.e.s auprès des migrant.e.s et réfugié.e.s arrivé.e.s en France, dans des associations*, des collectifs citoyens*, des collectifs de voisins*, formels ou informels, ou parfois même individuellement.

    Venant d’horizons variés, nous avons choisi de nous réunir car nous avons été confronté.e.s à ce double constat :

    Les frontières se ferment, piétinant de plus en plus les idéaux de solidarité ; des personnes qui fuient la guerre ou la misère se retrouvent affamées, laissées pour compte, abandonnées dans nos rues : à Paris, Nantes, Dijon et dans bien d’autres villes encore.
    Malgré un discours politique de fermeture et de sécurité, largement repris par les médias, qui lie chaque jour un peu plus délinquance et migrants, terrorisme et migrants, chômage et migrants, la solidarité citoyenne s’organise. Des Hauts-de-France à la vallée de la Roya, des centaines d’initiatives citoyennes ont émergé de manière spontanée.

    À nous tous, associations de solidarité avec les migrant.e.s et initiatives citoyennes, une alliance s’imposait donc pour combattre ensemble, des discours et des politiques migratoires inacceptables et honteux. Réuni.e.s régulièrement depuis le mois de novembre 2016, nous avons décidé de construire une cartographie pour recenser ces initiatives et atteindre un triple objectif :

    mieux connecter les militants entre eux, se faire connaître les uns et des autres ;
    être un outil d’information au service des personnes ayant des besoins de formation, d’accompagnement juridique, de soins médicaux, etc. ;
    rendre visible cette solidarité et montrer que nous sommes la preuve qu’une autre France existe, accueillante et mobilisée aux côtés des migrant.e.s…

    Appeler à un sursaut citoyen, c’est grossir les rangs de ces initiatives partout en France qui ne se voient pas, ne se connaissent pas et sont pourtant une vraie source de réenchantement. C’est faire en sorte qu’elles deviennent l’affaire et l’histoire de chacune et de chacun. C’est oser clamer haut et fort qu’accueillir des migrants ne pose aucun problème, sauf aux tenants d’une politique et d’une administration de plus en plus xénophobes. C’est montrer que nous, citoyens, avons une autre idée de la France, que nous voulons solidaire, accueillante, ouverte.

    Compliquer la vie de quelques milliers de personnes qui ont déjà des parcours de vie douloureux est une erreur que nous œuvrons à corriger.
    Nous sommes des millions, nos actes et ce qu’ils posent comme vision de la France, doivent être pleinement pris en considération par les futur.e.s élu.e.s de la République, président.e et parlementaires !


    https://sursaut-citoyen.org
    #France #migrations #asile #réfugiés #solidarité #initiatives_citoyennes #cartographie #visualisation

  • Sackler family money is now unwelcome at three major museums. Will others follow? - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/entertainment/museums/two-major-museums-are-turning-down-sackler-donations-will-others-follow/2019/03/22/20aa6368-4cb9-11e9-9663-00ac73f49662_story.html

    By Philip Kennicott
    Art and architecture critic
    March 23

    When the National Portrait Gallery in London announced Tuesday that it was forgoing a grant from the Sackler family, observers could be forgiven for a certain degree of skepticism about the decision’s impact on the art world. The Sacklers, owners of the pharmaceutical behemoth Purdue Pharma, which makes OxyContin, had promised $1.3 million to support a public-engagement project. The money, no doubt, was welcome, but the amount involved was a relative pittance.

    Now another British institution and a major U.S. museum, the Guggenheim, have said no to Sackler money, which has become synonymous with a deadly and addictive drug that boosted the family fortune by billions of dollars and caused immeasurable suffering. The Tate art galleries, which include the Tate Modern and the Tate Britain in London as well as outposts in Liverpool and Cornwall, announced Thursday that it will also not accept money from the family.

    The Sacklers are mired in legal action, investigations and looming congressional inquiries about their role in marketing a drug blamed for a significant early role in an epidemic of overdose deaths that has claimed the lives of hundreds of thousands of Americans since 1997.

    Is this a trend? These moves may affect immediate plans but won’t put much of a dent in the museums’ budgets. The impact on the Sackler family’s reputation, however, will force American arts institutions to pay attention.

    The Sackler family, which includes branches with differing levels of culpability and involvement with the issue, has a long history of donating to cultural organizations. Arthur M. Sackler, who gave millions of dollars’ worth of art and $4 million for the opening of the Smithsonian’s Sackler Gallery in 1987, died long before the OxyContin scandal began. Members of the family involved with OxyContin vigorously contest the claims that Perdue Pharma was unscrupulous in the promotion of a drug, though company executives pleaded guilty to violations involving OxyContin in 2007 and the company paid more than $600 million in fines.

    A million here or there is one thing. Having a whole building named for a family with blood on its hands is another, and seeking yet more money for new projects will become even more problematic. And every institution that bears the Sackler family name, including New York’s Metropolitan Museum of Art (which has a Sackler wing) and the University Art Museum at Princeton (which has a Sackler gallery) is now faced with the distasteful proposition of forever advertising the wealth of a family that is deeply implicated in suffering, death and social anomie.

    Will any major U.S. institution that has benefited from Sackler largesse remove the family’s name?

    The National Portrait Gallery in London. (Daniel Leal-Olivas/AFP/Getty Images)
    The usual arguments against this are stretched to the breaking point. Like arguments about Koch family money, which has benefited cultural institutions but is, to many, inextricably linked to global warming and the impending collapse of the Anthropocene, the issues at stake seem, at first, to be consistency and pragmatism. The pragmatic argument is this: Cultural organizations need the money, and if they don’t take it, that money will go somewhere else. And this leads quickly to the argument from consistency. Almost all of our major cultural organizations were built up with money derived from family fortunes that are tainted — by the exploitation of workers, slavery and the lasting impacts of slavery, the depredations of colonialism and the destruction of the environment. So why should contemporary arts and cultural groups be required to set themselves a higher, or more puritanical, standard when it comes to corrupt money? And if consistency matters, should we now be parsing the morality of every dollar that built every opera house and museum a century ago?

    Both arguments are cynical. Arts organizations that engage in moral money laundering cannot make a straight-faced claim to a higher moral purpose when they seek other kinds of funding, including donations and membership dollars from the general public and support from government and foundations. But the consistency argument — that the whole system is historically wrapped up in hypocrisy about money — needs particular reconsideration in the age of rapid information flows, which create sudden, digital moral crises and epiphanies.

    [The Sacklers have donated millions to museums. But their connection to the opioid crisis is threatening that legacy.]

    Moral (or social) hazard is a funny thing. For as long as cultural institutions are in the money-laundering business, companies such as Perdue Pharma will have an incentive to take greater risks. If the taint of public health disaster can be washed away, then other companies may choose to put profits over public safety. But this kind of hazard isn’t a finely calibrated tool. It involves a lot of chance and inconsistency in how it works. That has only increased in the age of viral Twitter campaigns and rapid conflagrations of public anger fueled by new social media tools.

    Why is it that the Sackler family is in the crosshairs and not any of the other myriad wealthy people whose money was made through products that are killing us? Because it is. And that seeming randomness is built into the way we now police our billionaires. It seems haphazard, and sometimes unfair, and inefficient. Are there worse malefactors scrubbing their toxic reputations with a new hospital wing or kids literacy program? Surely. Maybe they will find their money unwelcome at some point in the future, and maybe not. The thing that matters is that the risk is there.

    [Now would be a good time for museums to think about our gun plague]

    The Arthur M. Sackler Gallery of Art in Washington. (Bill O’Leary/The Washington Post)
    Much of the Sackler family money was made off a drug that deadens the mind and reduces the human capacity for thought and feeling. There is a nice alignment between that fact and what may now, finally, be the beginnings of a new distaste about using Sackler money to promote art and cultural endeavors, which must always increase our capacities for engagement with the world. It is immensely satisfying that the artist Nan Goldin, whose work has explored the misery of drug culture, is playing a leading role in the emerging resistance to Sackler family money. (Goldin, who was considering a retrospective of her work at the National Portrait Gallery, said to the Observer: “I have told them I would not do it if they take the Sackler money.”)

    More artists should take a lead role in these conversations, to the point of usurping the usual prerogatives of boards and executive committees and ethical advisory groups to make decisions about corrupt money.

    [‘Shame on Sackler’: Anti-opioid activists call out late Smithsonian donor at his namesake museum]

    Ultimately, it is unlikely that any arts organization will manage to find a consistent policy or somehow finesse the challenge of saying all that money we accepted from gilded-age plutocrats a century ago is now clean. But we may think twice about taking money from people who are killing our planet and our people today. What matters is that sometimes lightning strikes, and there is hell to pay, and suddenly a name is blackened forever. That kind of justice may be terrifying and swift and inconsistent, but it sends a blunt message: When the world finally learns that what you have done is loathsome, it may not be possible to undo the damage through the miraculous scrubbing power of cultural detergent.

    #Opioides #Sackler #Musées #Shame

  • Leçons du mouvement des Gilets jaunes, Badiou
    https://drive.google.com/file/d/1VGECYnlh_LgRRwKvtgd_uSU7liyudQvm/view

    La conséquence de tout cela est que la bourgeoisie française — son oligarchie dominante, les actionnaires du CAC 40 — ne peut plus entretenir à son service, sur le même pied qu’avant, notamment avant la crise de 2008, une classe moyenne politiquement servile. Cette classe moyenne a été en effet le support historique à peu près constant de la prééminence électorale des diverses droites, prééminence dirigée contre les ouvriers organisés des grandes concentrations industrielles, lesquels étaient tentés par le communisme entre les années vingt, et, justement, les années 1980-1990.
    D’où la levée actuelle d’une part importante, et populaire, de cette classe moyenne, qui a le sentiment d’être abandonnée, contre Macron, qui est l’agent de la « modernisation » capitaliste locale, ce qui veut dire : serrer partout la vis, économiser, austériser, privatiser, sans les égards, qui existaient encore il y a trente ans, pour le confort des classes moyennes, en échange de leur consentement au système dominant.

    Où l’on vérifie que « le plus grand penseur français » (Aude Lancelin) se montre apte à dégouter du marxisme voire de toute théorisation tout lecteur un tant soit peu attentif qui se refuse à définir le soulèvement Gilets jaunes comme une mobilisation des « classes moyennes », fussent-elles « populaires ».
    Je vais pas égrener ici le genre de « catégories sociales » qui sont au coeur de ce soulèvement, du cariste à l’aide soignante, de l’infirmière aux intérimeuses. Juste signaler, par exemple, que seule l’idéologie autorise à considérer globalement les #auto_entrepreneurs comme des patrons (de qui ?!, à combien ?).

    #idéologie #Bad_You !! #shame #classes_moyennes #Gilets_Jaunes #marxisme_fossile

    • Une version reçue par mel, histoire de ne pas avoir besoin d’un compte gougueule

      Leçons du mouvement des « gilets jaunes » - Alain Badiou —

      Que faut-il penser, ce qui s’appelle penser, et non courir en aboyant, de la contradiction, violente, durable, entre le mouvement des gilets jaunes et les autorités de l’Etat, conduites par le petit président Macron ?
      J’ai dit fermement, dès le tour final des élections présidentielles, que je ne me rallierai jamais ni bien entendu à Marine Le Pen, capitaine de l’extrême-droite parlementaire, ni à Macron, qui montait ce que j’ai appelé « un coup d’Etat démocratique », au service pseudo-réformateur du grand capital.

      Aujourd’hui, je ne change évidemment rien à mon jugement sur Macron. Je le méprise sans aucune retenue. Mais que dire du mouvement des gilets jaunes ? Je dois avouer qu’en tout cas, dans ses débuts, l’année dernière, je n’y ai rien trouvé, que ce soit dans sa composition, ses affirmations ou ses pratiques, qui soit à mes yeux politiquement novateur, ou progressiste.

      Que les raisons de cette révolte soient nombreuses, et qu’à ce titre on puisse considérer le mouvement comme légitime, je l’accorde sans hésiter. Je connais la désertification des zones rurales, le triste silence des rues abandonnées dans les villes petites, et même moyennes ; l’éloignement continu, pour des masses de gens, des services publics, du reste peu à peu privatisés : dispensaires, hôpitaux, écoles, bureaux de poste, gares de la SNCF, téléphone. Je sais qu’une paupérisation, d’abord rampante, puis accélérée, affecte des populations qui, il y a quarante ans encore, bénéficiaient d’un pouvoir d’achat en progression quasi continue. Il est certain que les formes nouvelles de la fiscalité, son aggravation, peuvent apparaître comme une des causes de cette paupérisation. Je n’ignore nullement que la vie matérielle de familles entières devient un casse-tête, notamment pour de nombreuses femmes, du reste très actives dans le mouvement des gilets jaunes
      En résumé : il y a en France un très fort mécontentement de ce qu’on peut nommer la partie laborieuse, majoritairement provinciale, et aux revenus modérés, de la classe moyenne. Le mouvement des gilets jaunes est une représentation significative, en forme de révolte active et virulente, de ce mécontentement.

      Les raisons historico-économiques de cette levée sont, pour qui veut bien les entendre, parfaitement claires. Elles expliquent du reste pourquoi les gilets jaunes renvoient le début de leurs malheurs à il y a quarante ans : en gros, les années quatre-vingt, début d’une longue contre-révolution capitalo-oligarchique, appelée à tort « néo-libérale » alors qu’elle était libérale tout court. Ce qui veut dire : retour à la sauvagerie du capitalisme du XIXe siècle. Cette contre-révolution venait en réaction aux dix « années rouges » — grosso modo de 1965 à 1975 —, dont l’épicentre français fut Mai 68 et l’épicentre mondial la Révolution Culturelle en Chine. Mais elle fut considérablement accélérée par l’effondrement de l’entreprise planétaire du communisme, en URSS, puis en Chine : plus rien, à échelle mondiale, ne s’opposait à ce que le capitalisme et ses profiteurs, singulièrement l’oligarchie trans-nationale des milliardaires, exercent un pouvoir sans limites.
      Bien entendu, la bourgeoisie française a suivi le mouvement contre-révolutionnaire. Elle en a même été une capitale intellectuelle et idéologique, avec les agissements des « nouveaux philosophes », qui ont veillé à ce que l’Idée communiste soit partout pourchassée, non seulement comme fausse, mais comme criminelle. De nombreux intellectuels, renégats de Mai 68 et du maoïsme, ont été de consciencieux chiens de garde, sous des vocables fétiches et inoffensifs, comme « liberté », « démocratie », ou « notre république », de la contre-révolution bourgeoise et libérale.

      Cependant, la situation de la France, peu à peu, des années quatre-vingt à aujourd’hui, s’est dégradée. Ce pays n’est plus ce qu’il a été pendant les « trente glorieuses » de la reconstruction d’après-guerre. La France n’est plus une puissance mondiale forte, un impérialisme conquérant. On la compare couramment, aujourd’hui, à l’Italie, voire à la Grèce. La concurrence la fait reculer partout, sa rente coloniale est au bout du rouleau et demande, pour être maintenue, d’innombrables opérations militaires en Afrique, coûteuses et incertaines. En outre, comme le prix de la force de travail ouvrière est bien plus bas ailleurs qu’en France, par exemple en Asie, les grandes usines sont toutes peu à peu délocalisées vers l’étranger. Cette désindustrialisation massive entraîne une sorte de ruine sociale qui s’étend de régions entières, comme la Lorraine et sa sidérurgie ou le Nord des usines textiles et des mines de charbon, jusqu’à la banlieue parisienne, du coup livrée à la spéculation immobilière sur les innombrables friches laissées par des industries en perdition.

      La conséquence de tout cela est que la bourgeoisie française — son oligarchie dominante, les actionnaires du CAC 40 — ne peut plus entretenir à son service, sur le même pied qu’avant, notamment avant la crise de 2008, une classe moyenne politiquement servile. Cette classe moyenne a été en effet le support historique à peu près constant de la prééminence électorale des diverses droites, prééminence dirigée contre les ouvriers organisés des grandes concentrations industrielles, lesquels étaient tentés par le communisme entre les années vingt, et, justement, les années 1980-1990. D’où la levée actuelle d’une part importante, et populaire, de cette classe moyenne, qui a le sentiment d’être abandonnée, contre Macron, qui est l’agent de la « modernisation » capitaliste locale, ce qui veut dire : serrer partout la vis, économiser, austériser, privatiser, sans les égards, qui existaient encore il y a trente ans, pour le confort des classes moyennes, en échange de leur consentement au système dominant.

      Les gilets jaunes, arguant de leur bien réelle paupérisation, veulent qu’on leur paie de nouveau ce consentement au prix fort. Mais c’est absurde, puisque précisément le macronisme est le résultat du fait que l’oligarchie, premièrement a moins besoin du soutien des classes moyennes, dont le financement était coûteux, depuis que le danger communiste a disparu ; et deuxièmement n’a plus les moyens de se payer une domesticité électorale de la même envergure qu’autrefois. Et que donc, il faut aller, sous couvert de « réformes indispensables » vers une politique autoritaire : une nouvelle forme du pouvoir d’Etat servira de support à une « austérité » juteuse, étendue du peuple des chômeurs et des ouvriers jusqu’aux couches inférieures de la classe moyenne. Et ce pour le profit des vrais maîtres de ce monde, à savoir les actionnaires principaux des grands groupes de l’industrie, du commerce, des matières premières, des transports et de la communication.

      Dans le Manifeste du Parti communiste, écrit en 1848, Marx examinait déjà ce type de conjoncture, et parlait, au fond, avec précision, de ce que sont aujourd’hui nos gilets jaunes. Il écrivait ceci : La classe moyenne, les petits fabricants, les détaillants, les artisans, les paysans combattent la Bourgeoisie, parce qu’elle compromet leur existence en tant que classe moyenne. Ils ne sont donc pas révolutionnaires, mais conservateurs  ; qui plus est, ils sont réactionnaires  ; ils demandent que l’histoire fasse machine arrière.
      Ils le demandent aujourd’hui d’autant plus âprement que la bourgeoisie française n’est plus en état, vu le tour pris par le capitalisme mondialisé, de soutenir et encore moins d’augmenter leur pouvoir d’achat. Les gilets jaunes « combattent la Bourgeoisie », comme le dit Marx, c’est vrai. Mais ils le font pour restaurer un ordre ancien et périmé, et non pour inventer un nouvel ordre social et politique, dont les noms ont été, depuis le XIXe siècle, « socialisme », ou, surtout, « communisme ». Car pendant presque deux siècles, tout ce qui n’était pas peu ou prou défini selon une orientation révolutionnaire était très justement considéré comme relavant de la réaction capitaliste. Il n’y avait, en politique, que deux grandes voies. Nous devons absolument revenir vers cette conviction : deux voies, en politique, deux seulement, et jamais une poussière « démocratique » de pseudo tendances, sous la houlette d’une oligarchie qui se déclare « libérale ».
      Ces considérations générales nous permettent de revenir aux caractéristiques concrètes du mouvement des gilets jaunes. Ses caractéristiques en quelque sorte spontanées, celles qui ne sont pas dues à des interventions extérieures au courant principal de la levée, sont en réalité « réactionnaires », comme le dit Marx, mais en un sens plus moderne : on pourrait appeler la subjectivité de ce mouvement un individualisme populaire, rassemblant des colères personnelles liées aux formes neuves de la servitude aujourd’hui imposée à tous par la dictature du Capital.

      C’est la raison pour laquelle il est faux de dire, comme le font certains, que le mouvement des gilets jaunes est intrinsèquement fasciste. Non. Le fascisme organise de façon le plus souvent très disciplinée, voire militarisée, des motifs identitaires, nationaux ou racialistes. Il y a dans la présente levée inorganisée – comme l’est toujours la classe moyenne urbaine — et de ce fait même individualiste, des gens de toutes sortes, de tous métiers, qui se pensent souvent, et sincèrement, comme démocrates, qui en appellent aux lois de la République – ce qui, aujourd’hui en France, ne mange pas de pain. A vrai dire, chez la grande majorité d’entre eux, les convictions proprement politiques sont flottantes. Mais à considérer le mouvement — encore une fois tel qu’il se donne dans sa « pureté » initiale – à partir de ses rares aspects collectifs, mots d’ordre, énoncés répétés, je n’y vois rien qui me parle, m’intéresse, me mobilise. Leurs proclamations, leur désorganisation périlleuse, leurs formes d’action, leur absence assumée de pensée générale et de vision stratégique, tout cela proscrit l’inventivité politique. Je ne suis certes pas conquis par leur hostilité à toute direction incarnée, leur crainte obsessionnelle de la centralisation, du collectif unifié, crainte qui confond, comme le font tous les réactionnaires contemporains, démocratie et individualisme. Rien de tout cela n’est de nature à opposer au très odieux et misérable Macron une force progressiste, novatrice et victorieuse au long cours.
      Je sais que les adversaires de droite du mouvement, notamment chez les intellectuels renégats, les ex-révolutionnaires devenus les chantres du pouvoir policier dès lors que l’oligarchie et l’Etat leur assurent des tribunes pour leur bavardage libéral – accusent le soulèvement « gilets jaunes » d’antisémitisme ou d’homophobie, ou encore de « danger pour notre République ». Je sais aussi que s’il existe des traces de tout cela, elles sont le résultat, non d’une conviction partagée, mais d’une présence, d’une infiltration active, de l’extrême-droite dans un mouvement désorganisé au point qu’il est vulnérable à toutes les manipulations imaginables. Mais enfin, ne nous voilons pas la face : Divers indices, notamment des traces évidentes de nationalisme à courte vue, d’hostilité latente aux intellectuels, de « démocratisme » démagogique dans le style crypto-fasciste de « le peuple contre les élites », et de confusion dans les discours, doivent inciter quiconque à être prudent dans toute appréciation trop globale de ce qui se passe aujourd’hui. Acceptons de voir que les ragots des « réseaux sociaux » tenant lieu, pour la majorité des gilets jaunes, d’information objective, la conséquence en est que circulent partout dans le mouvement des pulsions complotistes aberrantes.

      Un proverbe d’autrefois dit que « tout ce qui bouge n’est pas rouge ». Et pour le moment, du « rouge », dans le mouvement des gilets, qui certes « bouge », il n’est pas question : je ne vois, outre le jaune, que du tricolore, toujours un peu suspect à mes yeux.
      Bien sûr, les ultragauches, les anti-fafs, les dormeurs éveillés de nuit-debout, ceux qui sont toujours à l’affût d’un « mouvement » à se mettre sous la dent, les vantards de « l’insurrection qui vient », célèbrent les proclamations démocratiques (en fait, individualistes et à courte vue), introduisent le culte des assemblées décentralisées, s’imaginent refaire bientôt la prise de la Bastille. Mais ce sympathique carnaval ne peut m’impressionner : il a conduit partout, depuis dix ans et plus, à de terribles défaites, payées très chères par les peuples. En effet, les « mouvements » de la dernière séquence historique, de l’Egypte et du « printemps arabe » à Occupy Wall Street, de ce dernier à la Turquie des grandes places, de cette Turquie à la Grèce des émeutes, de la Grèce aux indignés de tous bords, des indignés à Nuit Debout, de Nuit Debout aux Gilets Jaunes, et bien d’autres encore, semblent très ignorants des lois réelles et implacables qui gouvernent aujourd’hui le monde. Passés les grisants mouvements et rassemblements, les occupations de toutes sortes, ils s’étonnent que la partie soit si dure, et que toujours on échoue, voire même qu’on a, chemin faisant, consolidé l’adversaire. Mais la vérité est qu’ils n’ont même pas constitué le début d’un antagonisme réel, d’une autre voie, à portée universelle, au regard du capitalisme contemporain.

      Rien n’est plus important, dans le moment actuel, que d’avoir présentes à l’esprit les leçons de cette séquence des « mouvements », gilets jaunes compris. On peut les résumer en une seule maxime : un mouvement dont l’unité est strictement négative, ou bien échouera, donnant le plus souvent une situation pire que celle qui sévissait à son origine, ou bien devra se diviser en deux, à partir du surgissement créateur, en son sein, d’une proposition politique affirmative qui soit réellement antagonique à l’ordre dominant, proposition soutenue par une organisation disciplinée.

      Tous les mouvements des dernières années, quelle que soit leur localisation et leur durée, ont suivi une trajectoire pratiquement similaire et en vérité catastrophique :
      –- unité initiale constituée strictement contre le gouvernement en place. C’est le moment qu’on peut dire « dégagiste », de « Moubarak dégage » à « Faire la fête à Macron »
      –- unité maintenue par un mot d’ordre complémentaire lui-même exclusivement négatif, après un temps de bagarres anarchiques, quand la durée commence à peser sur l’action de masse, mot d’ordre du genre « à bas la répression », « à bas les violences policières ». Le « mouvement », alors, faute de contenu politique réel, ne se réclame plus que de ses blessures ;
      –- unité défaite par la procédure électorale, quand une partie du mouvement décide d’y participer, une autre non, sans qu’aucun contenu politique véritable ne soutienne ni la réponse positive, ni la négative. Au moment où j’écris ces lignes, la prévision électorale ramène Macron à ses scores antérieurs au mouvement des gilets, le total de la droite et de l’extrême droite à plus de 60%, et le seul espoir de la gauche défunte, la France Insoumise, à 7%.
      –- D’où : venue au pouvoir, par les élections, de pire qu’avant. Soit que la coalition déjà en place les remporte, et ce de façon écrasante (ce fut le cas en Mai 68 en France) ; ou qu’une formule « nouvelle » en fait étrangère au mouvement et fort peu agréable soit victorieuse (en Egypte, les frères musulmans, puis l’armée avec Al Sissi ; Erdogan en Turquie) ; ou que les gauchistes en parole soient élus mais capitulent aussitôt sur le contenu (Syriza en Grèce) ; ou que l’extrême droite soit à elle seule victorieuse (le cas de Trump aux USA) ; ou qu’un groupe issu du mouvement s’acoquine avec l’extrême droite pour s’installer dans le fromage gouvernemental (le cas italien, avec l’alliance du mouvement cinq étoiles et des fascistoïdes de la ligue du nord). Remarquons que ce dernier cas a ses chances en France, si parvient à fonctionner une alliance d’une organisation prétendument venue des « gilets jaunes » et de la secte électorale de Marine Le Pen.

      Tout cela parce qu’une unité négative est hors d’état de proposer une politique, et sera donc en définitive écrasée dans le combat qu’elle engage. Mais pour proposer un au-delà de la négation, encore faut-il identifier l’ennemi, et savoir ce que signifie de faire réellement autre chose que lui, absolument autre chose. Ce qui implique a minima une connaissance effective du capitalisme contemporain à échelle mondiale, de la place décadente qu’y occupe la France, des solutions de type communiste concernant la propriété, la famille (l’héritage) et l’Etat, des mesures immédiates mettant en route ces solutions, comme aussi un accord, venu d’un bilan historique, des formes d’organisation appropriées à ces impératifs.

      Pour assumer tout cela, seul une organisation ressuscitée sur des bases nouvelles peut rallier, en quelque sorte au futur, une partie des classes moyennes en déroute. Il est alors possible, comme l’écrit Marx, que [la classe moyenne] agisse révolutionnairement, par crainte de tomber dans le Prolétariat  : ils défendent alors leurs intérêts futurs et non leurs intérêts actuels  ; ils abandonnent leur propre point de vue pour se placer à celui du prolétariat.

      Il y a là une indication précieuse, qui autorise une conclusion partiellement positive, mais sur un point essentiel : il existe sans doute une gauche potentielle du mouvement des gilets jaunes, une très intéressante minorité : celle que constituent ceux des activistes du mouvement qui, en fait, découvrent qu’il faut penser leur cause au futur et non au présent, et inventer, au nom de ce futur, leur ralliement à autre chose que leurs revendications statiques sur le pouvoir d’achat, les taxes, ou la réforme de la constitution parlementaire.
      On pourrait dire alors que cette minorité peut constituer une part du peuple réel, soit le peuple au sens où il porte une conviction politique stable, incarnant une voie réellement antagonique à la contre-révolution libérale.

      Bien sûr, sans incorporation massive des nouveaux prolétaires, les gilets jaunes ne peuvent représenter, tels quels, « le peuple ». Ce serait le réduire, ce peuple, à la nostalgie de la partie la plus démunie de la classe moyenne pour son statut social en perdition. Pour être, aujourd’hui, en politique, « le peuple », il faut que la foule mobilisée comporte un contingent fort et central du prolétariat nomade de nos banlieues, prolétariat venu d’Afrique, d’Asie, d’Europe de l’Est, d’Amérique latine ; il faut qu’elle affiche des signes clairs de rupture avec l’ordre dominant. D’abord dans les signes visibles, comme le drapeau rouge à la place du tricolore. Ensuite dans ce qui est dit, comme des tracts et des banderoles porteurs de directives et d’affirmations antagoniques à cet ordre. Ensuite encore, dans les exigences minimales qu’il faut clamer, par exemple l’arrêt total des privatisations et l’annulation de toutes celles qui ont eu lieu depuis le milieu des années quatre-vingt. Il faut avoir comme idée maîtresse le contrôle collectif sur tous les moyens de production, tout l’appareil bancaire, et tous les services publics (santé, éducation, transports, communication). Bref, le peuple politique ne peut se contenter, pour exister, de rassembler quelques milliers de mécontents, fussent-ils, ce que je crois, cent mille, et de réclamer d’un Etat — déclaré par ailleurs, à juste titre, détestable — qu’il veuille bien vous « considérer », organiser pour vous des référendums (lesquels, par exemple ?), entretenir quelques services de proximité et remonter un peu votre pouvoir d’achat en diminuant vos impôts.

      Mais passées les exagérations, les rodomontades, le mouvement des gilets jaunes peut être très utile dans l’avenir, comme le dit Marx : du point de vue de son futur. Si en effet nous nous tournons vers cette minorité d’activistes du mouvement des gilets jaunes qui, à force de se réunir, d’agir, de parler, ont compris en quelque sorte de façon intuitive qu’il leur fallait acquérir une vision d’ensemble, à échelle mondiale comme française, de ce qui est la source véritable de leur malheur, à savoir la contre-révolution libérale ; et qui par conséquent sont prêts à participer aux étapes successives de la construction d’une force de type nouveau ; alors, ces gilets jaunes, pensant à partir de leur futur ; contribueront sans aucun doute à l’existence, ici, d’un peuple politique. C’est pourquoi nous devons leur parler, et s’ils y consentent, organiser avec eux des réunions où se constitueront les premiers principes de ce qu’on peut appeler, ce qu’on doit appeler pour être clair, même si le mot est devenu, ces trente dernières années, à la fois maudit et obscur, un communisme, oui, un communisme nouveau. Comme l’expérience l’a montré, le rejet de ce mot a aussi bien donné le signal d’une régression politique sans précédent, celle-là même contre se lèvent, sans trop le savoir, tous les « « mouvements » de la dernière période, y compris ce qu’il y a de meilleur dans les « gilets jaunes » : les militants qui espèrent un nouveau monde.
      Pour commencer, ces nouveaux militants soutiendront ce que je crois être indispensable : créer, partout où on le peut, des grandes banlieues aux petites villes désertées, des écoles où les lois du Capital et ce que veut dire les combattre au nom d’une orientation politique totalement différente, soient enseignées et discutées de façon claire. Si au-delà de l’épisode « gilets jaunes contre Macron blanc », mais porté par ce que cet épisode avait au futur de meilleur, un tel réseau d’écoles politiques rouges pouvait voir le jour, le mouvement, par son indirecte puissance d’éveil, s’avèrerait avoir eu une véritable importance.

    • Considérer les professions intermédiaires uniquement à l’aune de la France est une erreur monumentale, actuellement, et oui, il s’agit bien de la classe moyenne à l’échelle mondiale. Et les Macron, Trump et autres Poutine gouvernent, ou plutôt dirigent, à l’échelle mondiale, eux, dans les sillons des multinationales.

  • HEY ! #4 au Musée de la Halle Saint Pierre
    http://madmegblog.blogspot.com/2019/02/hey-4-au-musee-de-la-halle-saint-pierre.html
    HEY ! modern art & pop culture 4
    OUVERTURE 23 MARS - CLÔTURE 2 AOUT 2019
    AU MUSÉE DE LA HALLE SAINT PIERRE, PARIS

    Dans le cadre de cette exposition collective, pour la première fois mon plus grand dessin, le Feast Of Fools, sera exposé ! Pour vous mettre l’eau à la bouche voici une photo de la préparation de l’expo (photo : @lecoincoin ).

    #shamless_autopromo #mad_meg

  • #Shamima_Begum: Isis Briton faces move to revoke citizenship

    The Guardian understands the home secretary thinks section 40(2) of the British Nationality Act 1981 gives him the power to strip Begum of her UK citizenship.

    He wrote to her family informing them he had made such an order, believing the fact her parents are of Bangladeshi heritage means she can apply for citizenship of that country – though Begum says she has never visited it.

    This is crucial because, while the law bars him from making a person stateless, it allows him to remove citizenship if he can show Begum has behaved “in a manner which is seriously prejudicial to the vital interests of the UK” and he has “reasonable grounds for believing that the person is able, under the law of a country or territory outside the UK, to become a national of such a country or territory”.


    https://www.theguardian.com/world/2019/feb/19/isis-briton-shamima-begum-to-have-uk-citizenship-revoked?CMP=Share_Andr
    #citoyenneté #UK #Angleterre #apatridie #révocation #terrorisme #ISIS #EI #Etat_islamique #nationalité #déchéance_de_nationalité

    • What do we know about citizenship stripping?

      The Bureau began investigating the Government’s powers to deprive individuals of their British citizenship two years ago.

      The project has involved countless hours spent in court, deep and detailed use of the freedom of information act and the input of respected academics, lawyers and politicians.

      The Counter-Terrorism Bill was presented to Parliament two weeks ago. New powers to remove passports from terror suspects and temporarily exclude suspected jihadists from the UK have focused attention on the Government’s citizenship stripping powers, which have been part of the government’s counter-terrorism tools for nearly a decade.

      A deprivation order can be made where the home secretary believes that it is ‘not conducive’ to the public good for the individual to remain in the country, or where citizenship is believed to have been obtained fraudulently. The Bureau focuses on cases based on ‘not conducive’ grounds, which are related to national security and suspected terrorist activity.

      Until earlier this year, the Government was only able to remove the citizenship of British nationals where doing so wouldn’t leave them stateless. However, in July an amendment to the British Nationality Act (BNA) came into force and powers to deprive a person of their citizenship were expanded. Foreign-born, naturalised individuals can now be stripped of their UK citizenship on national security grounds even if it renders them stateless, a practice described by a former director of public prosecutions as being “beloved of the world’s worst regimes during the 20th century”.

      So what do we know about how these powers are used?
      The numbers

      53 people have been stripped of their British citizenship since 2002 – this includes both people who were considered to have gained their citizenship fraudulently, as well as those who have lost it for national security reasons.
      48 of these were under the Coalition government.
      Since 2006, 27 people have lost their citizenship on national security grounds; 24 of these were under the current Coalition government.
      In 2013, home secretary Theresa May stripped 20 individuals of their British citizenship – more than in all the preceding years of the Coalition put together.
      The Bureau has identified 18 of the 53 cases, 17 of which were deprived of their citizenship on national security grounds.
      15 of the individuals identified by the Bureau who lost their citizenship on national security grounds were abroad at the time of the deprivation order.
      At least five of those who have lost their nationality were born in the UK.
      The previous Labour government used deprivation orders just five times in four years.
      Hilal Al-Jedda was the first individual whose deprivation of citizenship case made it to the Supreme Court. The home secretary lost her appeal as the Supreme Court justices unanimously ruled her deprivation order against Al-Jedda had made him illegally stateless. Instead of returning his passport, just three weeks later the home secretary issued a second deprivation order against him.
      This was one of two deprivation of citizenship cases to have made it to the Supreme Court, Britain’s uppermost court, to date.
      In November 2014 deprivation of citizenship case number two reached the Supreme Court, with the appellant, Minh Pham, also arguing that the deprivation order against him made him unlawfully stateless.
      Two of those stripped of their British citizenship by Theresa May in 2010, London-born Mohamed Sakr and his childhood friend Bilal al Berjawi, were later killed by US drone strikes in Somalia.
      One of the individuals identified by the Bureau, Mahdi Hashi, was the subject of rendition to the US, where he was held in secret for over a month and now faces terror charges.
      Only one individual, Iraqi-born Hilal al-Jedda, is currently known to have been stripped of his British citizenship twice.
      Number of Bureau Q&As on deprivation of citizenship: one.

      https://www.thebureauinvestigates.com/stories/2014-12-10/what-do-we-know-about-citizenship-stripping
      #statistiques #chiffres

    • ‘My British citizenship was everything to me. Now I am nobody’ – A former British citizen speaks out

      When a British man took a holiday to visit relatives in Pakistan in January 2012 he had every reason to look forward to returning home. He worked full time at the mobile phone shop beneath his flat in southeast London, he had a busy social life and preparations for his family’s visit to the UK were in full flow.

      Two years later, the man, who cannot be named for legal reasons, is stranded in Pakistan, and claims he is under threat from the Taliban and unable to find work to support his wife and three children.

      He is one of 27 British nationals since 2006 who have had their citizenship removed under secretive government orders on the grounds that their presence in the UK is ‘not conducive to the public good’. He is the first to speak publicly about his ordeal.

      ‘My British citizenship was everything to me. I could travel around the world freely,’ he told the Bureau. ‘That was my identity but now I am nobody.’

      Under current legislation, the Home Secretary, Theresa May, has the power to strip dual nationals of their British citizenship if she deems their presence in the UK ‘not conducive to the public good’, or if their nationality was gained on fraudulent grounds. May recently won a Commons vote paving the way to allow her to strip the citizenship of foreign-born or naturalised UK nationals even if it rendered them stateless. Amendments to the Immigration Bill – including the controversial Article 60 concerning statelessness – are being tabled this week in the House of Lords.

      A Bureau investigation in December 2013 revealed 20 British nationals were stripped of their citizenship last year – more than in all previous years under the Coalition combined. Twelve of these were later revealed to have been cases where an individual had gained citizenship by fraud; the remaining eight are on ‘conducive’ grounds.

      Since 2006 when the current laws entered force, 27 orders have been made on ‘conducive’ grounds, issued in practice against individuals suspected of involvement in extremist activities. The Home Secretary often makes her decision when the individual concerned is outside the UK, and, in at least one case, deliberately waited for a British national to go on holiday before revoking his citizenship.

      The only legal recourse to these decisions, which are taken without judicial approval, is for the individual affected to submit a formal appeal to the Special Immigration and Asylum Committee (Siac), where evidence can be heard in secret, within 28 days of the order being given. These appeals can take years to conclude, leaving individuals – the vast majority of whom have never been charged with an offence – stranded abroad.

      The process has been compared to ‘medieval exile’ by leading human rights lawyer Gareth Peirce.

      The man, who is referred to in court documents as E2, was born in Afghanistan and still holds Afghan citizenship. He claimed asylum in Britain in 1999 after fleeing the Taliban regime in Kabul, and was granted indefinite leave to remain. In 2009 he became a British citizen.

      While his immediate family remained in Pakistan, E2 came to London, where he worked and integrated in the local community. Although this interview was conducted in his native Pashto, E2 can speak some English.

      ‘I worked and I learned English,’ he says. ‘Even now I see myself as a British. If anyone asks me, I tell them that I am British.’

      But, as of March 28 2012, E2 is no longer a British citizen. After E2 boarded a flight to Kabul in January 2012 to visit relatives in Afghanistan and his wife and children in Pakistan, a letter containing May’s signature was sent to his southeast London address from the UK Border Agency, stating he had been deprived of his British nationality. In evidence that remains secret even from him, E2 was accused of involvement in ‘Islamist extremism’ and deemed a national security threat. He denies the allegation and says he has never participated in extremist activity.

      In the letter the Home Secretary wrote: ‘My decision has been taken in part reliance on information which, in my opinion should not be made public in the interest of national security and because disclosure would be contrary to the public interest.’

      E2 says he had no way of knowing his citizenship had been removed and that the first he heard of the decision was when he was met by a British embassy official at Dubai airport on May 25 2012, when he was on his way back to the UK and well after his appeal window shut.

      E2’s lawyer appealed anyway, and submitted to Siac that: ‘Save for written correspondence to the Appellant’s last known address in the UK expressly stating that he has 28 days to appeal, i.e. acknowledging that he was not in the UK, no steps were taken to contact the Appellant by email, telephone or in person until an official from the British Embassy met him at Dubai airport and took his passport from him.’

      The submission noted that ‘it is clear from this [decision] that the [Home Secretary] knew that the Appellant [E2] is out of the country as the deadline referred to is 28 days.’

      The Home Office disputed that E2 was unaware of the order against him, and a judge ruled that he was satisfied ‘on the balance of probabilities’ that E2 did know about the removal of his citizenship. ‘[W]e do not believe his statement,’ the judge added.

      His British passport was confiscated and, after spending 18 hours in an airport cell, E2 was made to board a flight back to Kabul. He has remained in Afghanistan and Pakistan ever since. It is from Pakistan that he agreed to speak to the Bureau last month.

      Daniel Carey, who is representing E2 in a fresh appeal to Siac, says: ‘The practice of waiting until a citizen leaves the UK before depriving them of citizenship, and then opposing them when they appeal out of time, is an intentional attack on citizens’ due process rights.

      ‘By bending an unfair system to its will the government is getting worryingly close to a system of citizenship by executive fiat.’

      While rules governing hearings at Siac mean some evidence against E2 cannot be disclosed on grounds of national security, the Bureau has been able to corroborate key aspects of E2’s version of events, including his best guess as to why his citizenship was stripped. His story revolves around an incident that occurred thousands of miles away from his London home and several years before he saw it for the last time.

      In November 2008, Afghan national Zia ul-Haq Ahadi was kidnapped as he left the home of his infirmed mother in Peshawar, Pakistan. The event might have gone unnoticed were he not the brother of Afghanistan’s then finance minister and former presidential hopeful Anwar ul-Haq Ahadi. Anwar intervened, and after 13 months of tortuous negotiations with the kidnappers, a ransom was paid and Zia was released. E2 claims to have been the man who drove a key negotiator to Zia’s kidnappers.

      While the Bureau has not yet been able to confirm whether E2 had played the role he claimed in the release, a source with detailed knowledge of the kidnapping told the Bureau he was ‘willing to give [E2] some benefit of the doubt because there are elements of truth [in his version of events].’

      The source confirmed a man matching E2’s description was involved in the negotiations.

      ‘We didn’t know officially who the group was, but they were the kidnappers. I didn’t know whether they were with the Pakistani or Afghan Taliban,’ E2 says. ‘After releasing the abducted person I came back to London.’

      E2 guesses – since not even his lawyers have seen specific evidence against him – that it was this activity that brought him to the attention of British intelligence services. After this point, he was repeatedly stopped as he travelled to and from London and Afghanistan and Pakistan to visit relatives four times between the end of 2009 and the beginning of 2012.

      ‘MI5 questioned me for three or four hours each time I came to London at Heathrow airport,’ he says. ‘They said people like me [Pashtun Afghans] go to Waziristan and from there you start fighting with British and US soldiers.

      ‘The very last time [I was questioned] was years after the [kidnapping]. I was asked to a Metropolitan Police station in London. They showed me pictures of Gulbuddin Hekmatyar [former Afghan prime minister and militant with links to the Pakistani Taliban (TTP)] along with other leaders and Taliban commanders. They said: ‘You know these guys.’

      He claims he was shown a photo of his wife – a highly intrusive action in conservative Pashtun culture – as well as one of someone he was told was Sirajuddin Haqqani, commander of the Haqqani Network, one of the most lethal TTP-allied groups.

      ‘They said I met him, that I was talking to him and I have connections with him. I said that’s wrong. I told [my interrogator] that you can call [Anwar al-Ahady] and he will explain that he sent me to Waziristan and that I found and released his brother,’ E2 says.

      ‘I don’t know Sirajuddin Haqqani and I didn’t meet him.’

      The Haqqani Network, which operates in Pakistan’s Federally Administered Tribal Areas and across the border in Afghanistan, was designated as a terrorist organisation by the United States in September 2012. It has claimed responsibility for a score of attacks against Afghan, Pakistani and NATO security forces in Afghanistan and Pakistan. The UN accuses Sirajuddin Haqqani of being ‘actively involved in the planning and execution of attacks targeting International Security Assistance Forces (ISAF), Afghan officials and civilians.’

      E2 says he has no idea whether Haqqani was involved in Zia’s kidnapping, but he believes the security services may have started investigating him when he met the imam of a mosque he visited in North Waziristan.

      ‘The imam had lunch with us and he was with me while I was waiting for my father-in-law. I didn’t take his number but I gave him mine. That imam often called me on my shop’s BT telephone line [in London]. These calls put me in trouble,’ he says.

      If E2’s version of events is accurate, it would mean he gained his British citizenship while he was negotiating Zia’s release. He lost it less than three years later.

      The Home Office offered a boilerplate response to the Bureau’s questions: ‘The Home Secretary will remove British citizenship from individuals where she feels it is conducive to the public good to do so.’

      When challenged specifically on allegations made by E2, the spokesman said the Home Office does not comment on individual cases.

      E2 says he now lives in fear for his safety in Pakistan. Since word has spread that he lost his UK nationality, locals assume he is guilty, which he says puts him at risk of attack from the Pakistani security forces. In addition, he says his family has received threats from the Taliban for his interaction with MI5.

      ‘People back in Afghanistan know that my British passport was revoked because I was accused of working with the Taliban. I can’t visit my relatives and I am an easy target to others,’ he said. ‘Without the British passport here, whether [by] the government or Taliban, we can be executed easily.’

      E2 is not alone in fearing for his life after being exiled from Britain. Two British nationals stripped of their citizenship in 2010 were killed a year later by a US drone strike in Somalia. A third Briton, Mahdi Hashi, disappeared from east Africa after having his citizenship revoked in June 2012 only to appear in a US court after being rendered from Djibouti.

      E2 says if the government was so certain of his involvement in extremism they should allow him to stand trial in a criminal court.

      ‘When somebody’s citizenship is revoked if he is criminal he should be put in jail, otherwise he should be free and should have his passport returned,’ he says.

      ‘My message [to Theresa May] is that my citizenship was revoked illegally. It’s wrong that only by sending a letter that your citizenship is revoked. What kind of democracy is it that?’

      https://www.thebureauinvestigates.com/stories/2014-03-17/my-british-citizenship-was-everything-to-me-now-i-am-nobody-a

  • Les chiens
    Extrait de « Daou Deod : Deux Langues »
    https://www.youtube.com/watch?v=aYE3vTs09Cg

    Daou Deod est un conte musical psychédélique de #Ana_Igluka, un conte politique écologique, un univers sonore hypnotique et broussailleux, un chemin sinueux de photographies oniriques, réminiscences du jour d’avant la Révolution...

    Daou Deod met en scène un individu double, femme ou chienne, être libre ou esclave, naviguant entre la langue de sa nature propre de son harmonie et la langue de la contrainte, de la société capitaliste. Cet individu est lancé à la poursuite de son rêve : la révolution, la révolte collective.

    Daou Deod est un film photographique de #ValK.
    La photographe cultive une passion pour toutes les révélations organiques de la matière photographique. Par le traitement numérique, elle propose pour Daou Deod, une ré interprétation de l’allégorie platonicienne de la Caverne.
    Ses photographies, à l’ordonnancement étudié, évoquent le mouvement vers l’éblouissement contenu dans cette allégorie. Le choix du cadrage et de la couleur Sanguine donne une unité et un caractère fort à ce film, révélant et accompagnant l’intensité du texte. Chaque photographie montre un sens au-delà des mots, ouvre le dialogue vers des frontières indicibles : mystères, silhouettes énigmatiques, symbolisme, légèreté...
    Le sens des photographies n’est pas seulement là, valeur esthétique d’une représentation d’objet mais aussi par-delà l’image dans nos références, dans nos souvenirs, dans nos cœurs...

    Ici, cette version de « Les chiens » est issue de l’album « Nos reflets égarées » de #Resistenz, avec #Erwan_Foucault à la guitare et aux arrangements.
    Autres morceaux ou versions par là : https://anaigluka.wixsite.com/ana-igluka#!untitled/cff9
    https://anaigluka1.bandcamp.com/album/daou-deod-6-guitares-live

    Toutes les photos de la projection sont par ici : https://www.flickr.com/photos/valkphotos/sets/72157632256097299

    Pour l’anecdote : J’ai rencontré Anaïg des années avant, nous avions eut un coup de foudre amical en évoquant notre amour commun pour #Meredith_Monk, dont elle s’inspire beaucoup. Nous nous sommes recroisées à de multiples reprises, puis un jour elle m’a proposé de faire quelque chose ensemble, une sorte de carte blanche pour illustrer en photo un conte qu’elle voulait rejouer (il avait été créé en 2005 / 2006 et enregistré en 2009)
    J’avais fouillé toutes mes archives pour trouver les photos qui rentreraient en résonance avec la richesse, immense, de ce texte convoquant le breton, et des émotions, hypnotiques, de sa musique. Mêlant de manière indissociable #politique et #poétique. Puis les interpréter dans une tonalité rouge que j’utilisais beaucoup à l’époque, moi qui n’aimais pourtant pas cette couleur ! C’était lié à un travail inachevé lors de mon unique année d’études aux Beaux-Arts de Nantes en 1993 quand je m’étais penchée sur l’allégorie de la Caverne. Je m’étais posé la question de la vision qu’on pouvait avoir en sortant de cette fameuse caverne et j’avais découvert que ça ne pouvait s’accompagner que par une explosion de la rétine, une douleur aveuglante, passant du noir / sombre au blanc / lumière par toute une série de moment où, les paupières closes, c’était le rouge qui dominait, puis, paupières s’ouvrant, des silhouettes, des formes floues...
    Avec le texte de Daou Deod, je me questionnais beaucoup sur le rôle de la personne qui cherche, qui trouve (ou pense trouver) la « lumière », et qui veut ensuite l’offrir aux « autres », aux « esclaves » encore dans le « noir »... Tout en étant consciente, et craintive, d’un risque de vision élitiste ou christique...
    J’en avais sans doute mis beaucoup trop, de photos. Et d’interprétations. Et de sens... Pour ne pas limiter, pour offrir plein de visions possibles...
    Bref, c’est en me perdant en chemin, et en acceptant de suivre mon instinct malgré tout, que j’ai sans doute beaucoup appris, et pas forcément sur le sujet que je pensais...
    Ce que je ne savais pas, mais que mon corps me hurlait, c’était que mon obsession pour le rouge sang (que j’ai aussi décliné sur beaucoup photos de concerts nantais de cette période dont une carte blanche régulière au Pannonica) était la traduction de ma pré-ménopause et que ça m’a conduit au bord du précipice de l’ignorer... Mais ceci est une autre histoire !

    En tout cas, l’aspect émotionnel et hypnotique de ce conte #psychédélique a vraiment fait sont œuvre sur moi et ouvert les portes de l’inconscient.

    Prévu initialement pour une projection unique et urticante le 6 mai 2012 à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle, le conte-projection a été rejoué plusieurs fois. J’avoue avoir un peu galéré à retrouver tout ça et c’est un peu triste de voir que les archives les plus précises sont sur facebook :/ J’ai découvert à l’occasion le site wikimonde qui fait quand même un suivi assez impressionnant, bien qu’avec pas mal de manques : c’est ce que j’ai trouvé de plus complet sur Ana Igluka : https://wikimonde.com/article/Ana_Igluka

    #Merci, @sinehebdo, d’avoir provoqué l’envie de retourner voir le passé. Ceci n’est pas un #shameless_autopromo, je ne sais pas quel tag il y a pour ce genre de #souvenirs ?

    #Musique #Musique_et_politique #ménopause

  • une (rare ?) voix à gauche montrant clairement sa perplexité face à des ambigüité du mouvement des #gilets_jaunes

    Des « gilets jaunes » #composites et des #gauches_embrumées : différences avec Mediapart | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/philippe-corcuff/blog/030119/des-gilets-jaunes-composites-et-des-gauches-embrumees-differences-av

    En-dehors d’un premier article de Dan Israel du 19 novembre 2018, pointant la tendance à un consensus médiatique et politicien favorable aux « gilets jaunes » et quelques dérapages dans le mouvement lui-même, et d’un texte d’Edwy Plenel du 23 décembre 2018, identifiant un double écueil à gauche, celui de « l’attentisme » et celui du « suivisme » (en oubliant toutefois de signaler, dans la logique d’un « penser contre soi-même », que la rédaction de Mediapart a largement participé à ce « suivisme »), la rédaction de Mediapart a livré une vue très globalement positive du mouvement des « gilets jaunes » de manière trop homogène, comme la grande majorité des médias. Par ailleurs, les points de vue intellectuels sollicités ont été unilatéralement favorables. Des éclairages plus nuancés, davantage en adéquation avec les valeurs de Mediapart, n’auraient-ils pas pu souligner des tendances majoritaires effectives (surgissement de la question sociale à travers l’expression de sentiments de dignité face à l’injustice dans des secteurs des milieux populaires et des couches moyennes, critique des pentes oligarchiques des régimes représentatifs faussement appelés « démocratiques », formes d’auto-organisation citoyenne…), tout en informant davantage sur des zones d’ombre minoritaires (par exemple, sont remontées des canaux militants, y compris de personnes favorables au mouvement, la tenue de propos anti-migrants sur des barrages comme la circulation entre des barrages d’une prose conspirationniste via Facebook) au sein d’un mouvement composite ?

  • Un cadeau de C&F éditions pour la nouvelle année
    https://cfeditions.com



    Une nouvelle année, c’est l’occasion de faire un bilan et de se préparer pour de nouvelles aventures.

    Et de souhaiter à chacune et chacun d’entre-vous de voir des rêves et des vœux se réaliser.

    C’est aussi l’occasion de faire un petit cadeau pour entretenir l’amitié de nos fidèles lecteurs.

    Cette année 2019, nous vous offrons la version epub du livre « Pouvoir Savoir : Le développement face aux biens communs de l’information et à la propriété intellectuelle ».

    Vous pouvez le télécharger à
    https://cfeditions.com

    Ce livre a été notre première publication, en avril 2005. Il est également un des premiers ouvrages en français à traiter des communs informationnels. Il est intéressant de voir combien les choses ont évolué... mais aussi combien les questions soulevées il y a 13 ans restent pleinement d’actualité : est-ce que la propriété intellectuelle va aider au développement dans le monde, ou au contraire assurer le renouveau de la domination de quelques pays et entreprises multinationales. Et cela dans les quatre secteurs de la santé, de l’agriculture, de la recherche et de la culture.

    Ce livre a été coordonné par Valérie Peugeot et l’association VECAM. Il a été aidé en 2005 par la Francophonie. La conférence associée a permis de faire se rencontrer des chercheurs et des activistes concernés par les questions de propriété intellectuelle venant de quatre continents. Nous aimions déjà chercher des auteurs ayant des points de vue émanant de sociétés diverses.

    Bonne lecture,

    Hervé Le Crosnier

    PS : vous pouvez toujours télécharger également le livre « Neige » que nous avions offert l’an passé à l’URL : https://cfeditions.com/voeux2018

    PPS : Pour le bilan et les perspectives, je ne vais pas vous ennuyer aujourd’hui, juste souligner que nous avons publié 6 ouvrages en 2018, et que nous espérons faire encore mieux en 2019. Stay tuned.

    #C&F_éditions #Shameless_autopromo