• #Ligue_du_LOL : deux ans après, je ne sors pas de cette torture | by Ancienne membre de la ligue du LOL. | Feb, 2021 | Medium
    https://medium.com/@exLigueduLol/ligue-du-lol-deux-ans-apr%C3%A8s-ma-torture-est-toujours-l%C3%A0-df73fdb2d15

    La ligue du LOL y est présentée comme un groupe Facebook malveillant, où des jeunes hommes occupant des postes de pouvoir dans des rédactions parisiennes ou des agences de com’, flanqués d’une poignée de “Schtroumpfettes” et de “cool girls” dont je ferais partie, se retrouvaient régulièrement il y a dix ans pour lancer des raids contre des victimes désignées, où figuraient en première ligne des femmes. Sans preuve, sur la seule foi de témoignages, nous avons été systématiquement accusés de harcèlement, de sexisme, de racisme, d’homophobie, de harcèlement sexuel, voire de viols. Menaces, insultes, perte de boulot pour près de la moitié d’entre nous, dépressions et tentatives de suicide, changement de vie radical… Le tout, sans que la justice n’y mette jamais son nez, exception faite d’un procès au civil, récemment tranché en faveur d’un membre. Voilà ce que constitue, jusqu’ici, pour ceux qui en ont fait partie, l’affaire de la ligue du LOL.

  • Procès en « islamo-gauchisme » : un agenda médiatique bien travaillé dans le but de provoquer un #shitstorm cataclysmique :

    https://www.acrimed.org/Islamo-gauchistes-une-chasse-aux-sorcieres

    Quelques jours après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine et la mort de Samuel Paty, parmi le déferlement d’amalgames et de propos racistes, un mot d’ordre résonne dans de nombreux médias : haro sur les « islamo-gauchistes » ! Un vocable qui regroupe (entre autres) tantôt la Ligue des droits de l’homme (LDH), Mediapart, l’Observatoire de la laïcité, ou la France Insoumise… et parfois tous en même temps, dans une même accusation : celle de complicité avec le terrorisme. Une accusation grave portée en l’absence de toute preuve et de toute contradiction, proférée par des éditorialistes, des responsables politiques et une poignée de « personnalités » qui multiplient les apparitions à la télévision, à la radio ou dans la presse. Retour sur une séquence d’hystérie médiatique… aux allures de règlements de compte.

  • Le Pillage - ZIST
    https://www.zist.co/2020/02/20/le-pillage

    Lettre aux Pilleurs

    La Trinité, 20 Février 2020

    Chère Laurence de Cock,

    J’ai préféré vous écrire que vous appeler. J’espère que vous ne m’en voudrez pas. Après tout, si je relis bien nos deux contributions, c’est clairement mon privilège à moi.

    Je n’ai pas besoin de vous poursuivre en justice. Il suffit de comparer nos deux textes. Il suffit d’avoir la chronologie ici exposée. Il suffit de lire vos petits mensonges et vos grandes entourloupes. De constater votre besoin urgent et compulsif d’éteindre l’affaire en la noyant de fils Twitter où vous prétendez une remise en question mais continuez notre invisibilisation. Il suffit de voir toute l’hypocrisie mal assumée de devoir me citer mais en le faisant imparfaitement, grossièrement, comme un hoquet mal maîtrisé. Il suffit de lire « Semi Keba » dans votre texte pour comprendre votre opportunisme et la pauvreté de vos recherches.

    Et vous tombez vraiment dans un mauvais contexte. Celui de Kémi Séba (sans fautes) et des tentations qu’il offre, certes. Mais aussi parce que fraîchement revenu d’un événement parisien, on vient de me faire comprendre que l’existence même du projet Zist est une menace pour un certain nombre de pontes parisiens et européens, vautours de notre héritage intellectuel. Ça peut paraître mégalomane, mais c’est bien ce qui s’est passé, nous en étions mêmes surpris. Il ne faut pas que nous soyons trop visibles. Il ne faut pas que les canaux que nous créons soient légitimes. Il faut que nous continuons d’être vos nègres. Vos coolies. Vos bâtards qui font le gros du boulot et dont vous retirez les bénéfices. Tout cela bien entendu en vous positionnant comme les sachants. Il y a peu de différence entre vous et Kémi Seba (sans fautes) sinon la posture politique. C’est la même finalité : extraire le sucre de nos territoires.

    Mais vous avez lu le texte trop vite. Il s’agissait aussi de dire, d’intimer qu’il est temps de mettre fin à ce pillage. Pour reprendre les mots de Sterling Brown, poète afro-américain :

    One thing they cannot prohibit –
    The strong men . . . coming on
    The strong’ men gittin’ stronger.
    Strong men. . . .
    Stronger. . . .

    Et je rajouterai « women ». Mi nou. Nous voilà.

  • Macron en Hitler, la caricature de trop? – L’image sociale
    http://imagesociale.fr/6975

    Ce sera la dernière #image de l’année, celle qui vient clore l’impressionnante dégringolade du président Macron, auquel tout semblait sourire il y a à peine six mois. Dans sa livraison du 29 décembre, le magazine hebdomadaire du Monde, M, publie un long article d’Ariane Chemin. Celle qui avait déjà signé le 18 juillet dernier la révélation de la participation d’Alexandre Benalla à un tabassage enregistré en vidéo, propose un bilan du trajet politique d’Emmanuel Macron depuis son accession au pouvoir, à travers le prisme de la célèbre avenue des #Champs-Elysées, scène de son investiture en command car en mai 2017, et aujourd’hui théâtre emblématique de la contestation des #Gilets_jaunes, plus important mouvement de protestation populaire depuis Mai 68.

    Le récit, commencé en fanfare et qui se clôt sur un champ de bataille, est illustré en couverture du magazine par un photomontage du graphiste Jean-Baptiste Talbourdet. Détouré, passé en noir et blanc et fortement contrasté, un portrait de Macron par Ludovic Marin (Sipa), sur fond de biseaux rouges, s’orne d’une surimpression de l’avenue envahie par la foule (Olivier Beuvelet repère qu’il s’agit d’une image de la descente des Bleus, le 16 juillet 2018, et non d’une manifestation des Gilets jaunes).

    Deux options graphiques indiquent le passage à la caricature photographique : celle du noir et blanc, qui suggère l’évocation historique, ainsi que l’expression maussade du président, accentuée par l’ombre qui obscurcit son regard – code qui traduit, dans un contexte politique, un jugement négatif sur l’action menée.

    Malgré l’imprécision des signaux graphiques, ces deux élements, auquel s’ajoute le soulignement de la couleur rouge, suffisent à aiguiller nombre de lecteurs vers une interprétation de l’image comme une critique sévère et une allusion à peine voilée à la référence nazie – comme cela avait été le cas en janvier de cette année avec la couverture de L’Obs montrant Emmanuel Macron derrière des barbelés. [...]

    Une deuxième vague de réactions, dans la soirée du 29, vient contredire cette première lecture, et propose de rattacher la couverture du supplément à la tradition du #constructivisme. Même si l’on ne comprend pas exactement la relation entre cette esthétique innovante et la critique du macronisme, que la couverture est censée illustrer, les associations visuelles, et plus particulièrement le recours dynamique au photomontage, marque de fabrique de l’iconographie de gauche dans les années 1920-1930, récemment documentée par une belle exposition au Centre Pompidou (« La Photographie, arme de classe »), semble écarter le spectre nazi. [...]

    C’est un autre élément d’information cité dans le texte qui donne finalement la clé de l’illustration. Le Monde indique que Jean-Baptiste Talbourdet s’est inspiré « de travaux d’artistes, notamment ceux de Lincoln Agnew ». Plusieurs internautes signalent à la suite un #photomontage du graphiste canadien publié en juillet 2017 dans le Harper’s Magazine, qui a servi de source pour ce qui semble bien être une imitation servile : même construction du portrait en noir et blanc comme espace de surimpression d’une foule, sur fond de biseaux rouges, avec la matière apparente du papier – mais il s’agit cette fois d’Adolf Hitler.

  • Emploi en Europe : ça part en vrille | Reflets
    http://reflets.info/emploi-en-europe-ca-part-en-vrille

    Zerohedge qui a le don de publier de temps en temps des graphiques extrêmement parlants, vient de proposer celui-ci. Je le republie sans commentaires parce que mon petit doigt me dit que tout le monde entrevoit ce qu’il implique.


    #shitstorm