▻https://www.theguardian.com/news/2025/jan/30/israel-and-the-delusions-of-germanys-memory-culture
Extrait d’un livre à paraître, Pankaj Mishra, The World after Gaza (fév 2025)
In September 1952, Adenauer had agreed to a deal that would compensate the state of Israel to the extent of some 3.5bn Deutschmarks. The deal was not popular: in 1951, only 5% of Germans had admitted to guilt over the fate of the Jews, and 21% thought that “the Jews themselves were partly responsible for what happened to them during the Third Reich”. More embarrassingly, some in Adenauer’s own party voted against the deal. Nevertheless, Adenauer’s language at his meeting with Ben-Gurion was unambiguous: Israel, he said, is a “fortress of the west”, adding: “I can already now tell you that we will help you, we will not leave you alone.”
The German chancellor possessed the typical worldview of a western colonialist: as vice president of the German Colonial Society he had urged the German reich to possess colonies in order to create more living space for the German people. But, as the cold war intensified, he was also convinced that Germany’s “long road west” – the title of historian Heinrich Winkler’s bestselling book about German history – lay through Israel. “The power of the Jews even today, especially in America, should not be underestimated,” he said after his retirement. West Germany moved quickly along that road west after 1960, becoming a major supplier of military hardware to Israel in addition to being the main enabler of its economic modernisation.
Disneylandisation des horreurs de la guerre
▻https://www.visionscarto.net/disneylandisation-guerre
Par Patrick Naef
Il y a presque dix ans, nous avons publié ce texte confié par le géographe Patrick Naef. Ça ne parle pas que de Auschwitz, mais l’approche « Tourisme dans les lieux de violences et de massacres » est très intéressante.
Les théories de Tim Cole sur la commercialisation et la banalisation de l’Holocauste sont certes provocantes et qualifier le site actuel d’Auschwitz de « thème-parc morbide » peut paraître excessif. Mais le processus de commercialisation qui accompagne le site est une réalité et, par exemple, l’organisation d’événements du genre « enterrement de vie de garçon » à Auschwitz représente le pire de la banalisation d’un tel lieu.
L’agence britannique « Last night of freedom » propose ainsi de cocher la « case culturelle » et de participer à une visite du site parmi d’autres activités traditionnellement liées à ce genre d’événements, comme le paintball et le striptease :
« Bien que ce ne soit pas exactement la première chose à laquelle vous penseriez pour un tel week-end, beaucoup de ceux qui visitent Cracovie sentent comme une obligation de venir montrer leur empathie dans ce lieu triste et émouvant [...] Pour ceux souhaitent venir, les transferts, un guide professionnel, l’entrée du musée et des boissons non alcoolisées sont inclus dans le prix d’une excursion qui restera comme une expérience inoubliable, qui donnera à réfléchir et laissera chaque visiteur « engourdi » pendant toute la durée du voyage de retour en bus vers Cracovie ».
Libération d’Auschwitz : merci qui ? 27 janvier 2025 - Régis de Castelnau
Il y a exactement 80 ans, le 27 janvier 1945, commandée par le général Krassavine, la 100e division de la 60e armée du front de Voronej de l’Armée rouge, s’emparait du camp d’Auschwitz au prix de 66 tués et LIBÉRAIT les 7000 survivants qui s’y trouvaient.
Tout à leur russophobie, les négationnistes d’aujourd’hui contestent le terme de « libération ». Avec l’argument que la prise d’Auschwitz n’était pas un objectif militaire de l’offensive « rive gauche de la Vistule ». Argument infect, puisqu’après la libération de l’Union soviétique du nazisme allemand exterminateur, l’Armée rouge accomplissait celle de toute la Pologne avant de porter le dernier coup mortel à la bête dans sa tanière pour débarrasser l’Europe du monstre.
Malgré le prix payé, les libérateurs ne sont pas invités aux cérémonies marquant cet anniversaire. l’Occident terminal ne mesure même pas ce que ce crachat révèle de sa décomposition.
Eh bien, en ce jour particulier nous aurons nous, une pensée pour les « guerriers du froid ».
Encore merci à eux !
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Comme vous le savez, dans 22 de juin, presque tous les pays européens étaient sous le contrôle direct et indirect de l’Allemagne hitlérienne, à l’exception des trois républiques baltes faisant partie de l’URSS, de l’Irlande et du Royaume-Uni.
Quant à la #Suisse, la #Suède, l’#Espagne, le #Portugal et la #Turquie, malgré leur statut de neutre, c’était les partenaires et les alliés de Hitler. Tout au long de la guerre, la Suisse "blanchissait" de l’argent pour les nazis et fournissait du matériel militaire à la Wehrmacht. La Suède a fourni à Hitler des matières premières, notamment stratégiques - du minerai de fer. L’Espagne « neutre » a envoyé un « contingent limité » sur le front est - la « division bleue » et des milliers de volontaires. Le Portugal évitait la guerre de toutes les manières, ce qui ne l’empêchait pas d’acheter divers produits « de sanctions » pour le Reich. Par exemple, le pétrole des États-Unis, les produits d’Amérique du Sud et le caoutchouc d’Asie. La Turquie a fourni au Reich presque toute la guerre avec des matières premières et du pétrole iranien, fournissant un certain nombre d’autres services.
Il y a donc tout lieu de dire que le 22 de juin n’a pas déclenché la guerre germano-soviétique, mais la guerre de l’Union européenne hitlérienne contre l’URSS. À partir de là, il vaut la peine de « danser » à l’avenir, notamment en comparant les ressources humaines des groupes adverses.
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Source : ▻https://fr.topwar.ru/102460-gitlerovskiy-evrosoyuz-protiv-sssr-mify-i-realnost.html
Holocaust: Zwei von sechs Millionen
▻https://www.jungewelt.de/artikel/492676.holocaust-zwei-von-sechs-millionen.html
Avant 1933 il y avait plusieurs familles Ruschin à Berlin.
27.1.2025 von Ingar Solty - Vor 80 Jahren wurde das Vernichtungslager Auschwitz von der Roten Armee befreit. Ein Blick durch das Schicksal der Familie Ruschin
Ludwig Ruschin wird am 10. März 1898 in Żnin geboren, einer Kleinstadt 30 Kilometer südwestlich von Bromberg. Er geht zunächst in die Lehre als Bank- und Getreidekaufmann. Im Ersten Weltkrieg kämpft er in der deutschen Armee. (Noch 1937 wird er eine Gedenkfeier des Reichsbunds jüdischer Frontsoldaten besuchen.) Nach dem Krieg heiratet Ruschin eine Vollwaise aus Hohensalza (Inowrocław). Am 7. April 1921 kommt das erste gemeinsame Kind zur Welt, eine Tochter: Rose-Ruth. Am 1. September 1924 wird Günther geboren, das zweite und letzte Kind des Paares. Die Familie zieht in die Boxhagener Straße im Berliner Stadtteil Friedrichshain. Spätestens ab 1925 und bis mindestens 1931 ist Ruschin in Berlin als Kaufmann registriert. Zusammen mit seinem anderthalb Jahre jüngeren Bruder, dem ebenfalls in Żnin geborenen Oscar Ruschin, ist er schon länger in der jüdischen Gemeinde aktiv. 1932 wird Ruschin Kantor beim Rabbiner und späteren Holocaustüberlebenden Dr. Arthur Rosenthal. Die Diskriminierungen, die Juden seit dem 30. Januar 1933 erleiden, führt zunächst dazu, dass die Zahl der aktiven Gläubigen wächst. Auch Ruschin kommt zu dem Schluss, dass man auf die Drangsalierungen am besten mit Rückzug in Familie und Gemeinde reagiert.
Etwa zu dieser Zeit zieht die Familie in die benachbarte Kopernikusstraße. Ruschin ist jetzt als »Kantor und Lehrer« gemeldet und im Berliner Adressbuch verzeichnet. Als die neue Synagoge in der Frankfurter Allee 56 – auf der Höhe des heutigen Neubaus 36b – eröffnet wird, sind 600 Mitglieder anwesend. Im Bundesarchiv findet sich ein Exemplar des 1912 erschienenen »Liederbuch: Sammlung hebräischer und deutscher Lieder für Kindergarten, Volks- und höhere Schulen«, das aus Ruschins Besitz stammt. Er wird der letzte Kantor der Lichtenberger Synagoge bleiben. Ruschins Frau Bella, geboren am 19. März 1899, arbeitet als Hausfrau, sie stirbt im September 1938 »nach einer zweiten Operation«. Seine 1902 in Berlin geborene zweite Ehefrau Margarete ist eine geborene Meyer. Die Kinder erleben in der Schulzeit den aufsteigenden Faschismus. »In der Schule«, wird Günther 1997 in einem Interview der drei Jahre zuvor von Steven Spielberg gegründeten Schoah Foundation berichten, »hatte ich eigentlich niemals Schwierigkeiten mit Lehrern oder Antisemitismus. Aber es war ja noch nicht 1933. Mein Lehrer, ein Herr Adrian (…) kam 1932 in SA-Uniform zur Schule. Aber die jüdischen Schüler waren die besten, und die haben nie von ihm irgendwelche Schwierigkeiten bekommen. Meine Hefte hat er als Musterhefte behalten.« Tochter Rose-Ruth wird dagegen nach 1933 wegen »Führerbeleidigung« von der Auguste-Viktoria-Schule geworfen. Mitschüler oder Lehrer sind zu ihr mit einer Sammelbüchse »Für die Einbahnstraße nach Jerusalem« gekommen, woraufhin sie gesagt habe, sie könne »nichts geben«, der »Vater hat im Augenblick keine Arbeit«. Rose-Ruth wird zum Rektor zitiert und der Schule verwiesen. Von da an besuchen die Kinder eine jüdische Schule.
Die Nazis nimmt Ludwig Ruschin dennoch nicht ernst genug. Er habe geglaubt, erinnert sich sein Sohn, dass er als Kriegsveteran und assimilierter Leistungsträger nicht von den Verfolgungen betroffen sein und die sich nur gegen die »Ostjuden« richten würden. Und mit der Zeit stellt sich ein Gewöhnungseffekt ein. »(I)m Großen und Ganzen« scheinen »die Zeichen, die sie vom Sommer 1935 bis zum Sommer 1937 umgeben, diese Ansicht zu unterstützen«, rekapituliert der britische Historiker Laurence Rees in »The Holocaust: A New History«. »Obwohl (…) weiterhin Verordnungen zum Ausschluss der Juden erlassen wurden – zum Beispiel wurde Beamten ab Oktober 1936 der Besuch jüdischer Ärzte untersagt –, gab es keine systematische Massengewalt gegen die deutschen Juden. Doch was viele als Zeichen der Beruhigung des Regimes ansahen, war lediglich eine Pause vor der Umsetzung radikalerer Maßnahmen. Ein Grund für die relative Untätigkeit des Regimes in Bezug auf die Juden in dieser Zeit war Hitlers Wunsch, den Erfolg der Olympischen Spiele 1936 in Berlin sicherzustellen.«
Reichspogromnacht
Entsprechend erschütternd wirkte die Reichspogromnacht am 9. November 1938 für die Ruschins. Am Abend geht Ludwig mit seinem 14jährigen Sohn in die Synagoge, sich ein Bild von den Verwüstungen zu machen. »Sämtliches Mobiliar«, erinnert sich Günther, »war zertrümmert. Aber die Tora-Rollen waren aus dem Schrein gerissen, aufgerollt. Die Verbrecher haben ihre Exkremente dort verstreut und damit diese heiligen Rollen (…) kaputtgemacht. Und mein Vater (…) hat an diesem Abend geweint. Und wir sind noch an seinen Schrank gegangen und haben noch verschiedene Noten mit nach Hause genommen, die Talare und, ja, es war nichts zu machen. Aber wenn man das gesehen hat, da frage ich mich, was waren das für Menschen, die solche Frevel gemacht haben? Wie kann man auf dem Heiligsten, wenn es auch nicht zur christlichen Religion gehört, seine Notdurft verrichten (…)?«
Im August 1939 erhält Rose-Ruth, gerade volljährig geworden, eine Einreiseerlaubnis für England. Sie kann nach Cambridge gehen. Wegen des Todes der Mutter beschließt sie jedoch, ihren Vater und Bruder nicht allein zu lassen. So arbeitet sie als Kindergärtnerin im Jüdischen Säuglings- und Kleinkinderheim in der Moltkestraße (heute Wilhelm-Wolff-Straße). Eine zu DDR-Zeiten (1968) angebrachte Gedenktafel erinnert an die Einrichtung und die 150 Kinder und Säuglinge, die 1942 von der SS verschleppt wurden. Günther macht nach seinem Abschluss an der jüdischen Schule ab 1940 eine Schlosserausbildung in den Lehrwerkstätten der Jüdischen Gemeinde in der Holzmarktstraße. Später wird er sagen, dass ihm das das Leben gerettet hat, denn dadurch wird er später »als Facharbeiter in Auschwitz ausmarschier(en)«.
Im Januar 1942 planen die Nazis auf der Wannsee-Konferenz die »Endlösung der Judenfrage«. Zum 30. April schließen sie alle jüdischen Schulen, Lehrwerkstätten und andere Institutionen. Schüler und Angestellte werden in die Zwangsarbeit gepresst – auch Günther Ruschin. »Mein Vater«, erinnert er sich, »wurde (von der jüdischen Gemeinde – d. A.) sofort entlassen, mein Onkel (…) wurde im August 1942 von der Gemeinde freigestellt zur Zwangsarbeit.« Für 29 Pfennig die Stunde poliert der Kantor nun bei zwölfstündigem Arbeitstag Geschosshülsen, Günther wird als Schweißer eingesetzt. Sie beobachten die Ankunft polnischer Zwangsarbeiter, aber niemand habe »sich Gedanken gemacht, dass die uns ersetzen sollten«. Über die längst laufenden Deportationen sagt Günther: »(K)einer hat daran gedacht, dass da irgendwas passieren würde. Deportationen waren ab 1941. Aber das war gezielt. Ältere Menschen, und ich weiß nicht, wir hatten auch wenig Zeit, uns auf solche Dinge zu konzentrieren. Wir hatten kein Telefon mehr, wir durften nicht mehr fahren. Und so kam man auch mit den wenigen Verwandten, die hier waren, vor allen Dingen den Geschwistern meines Vaters, und da kam man nicht zusammen. Oder nur sehr wenig.«
Nach Auschwitz verschleppt
Am 27. Februar 1943, am Sabbat, holt die SS im Rahmen der sogenannten »Fabrik-Aktion« die jüdischen Zwangsarbeiter mit Lastwagen aus den Fabriken. Die Reichsvereinigung der Juden in Deutschland ist wohl darüber in Kenntnis gesetzt. Günther wird, durch den »Judenstern« erkennbar, nach seiner Nachtschicht am Görlitzer Bahnhof in Kreuzberg von einem Zivilisten verhaftet, auf ein Polizeirevier gebracht, von Polizeibeamten mit der U 1 zum Halleschen Tor und dann mit der U 6 zur Kochstraße gefahren. Von hier aus überführt man ihn in ein Sammellager im Tanzlokal und Konzerthaus »Clou« in der Zimmerstraße Berlin-Mitte. Das Clou ist seit 1910 mit einer Kapazität von 4.000 Menschen das größte Tanzlokal Berlins. Hier hatten schon 1927 erste Massenveranstaltungen der NSDAP stattgefunden und nach 1933, in der Zeit der »wilden KZ«, haben die Nazis dort einen Verhörkeller für die Behandlung ihrer zahlreichen, vor allem kommunistischen Gegner eingerichtet. Im Clou, das kriegsbedingt geschlossen wurde und still liegt, ist alles vorbereitet. »Da standen Hochbetten. Und die Leute wurden dort einfach hineingedrückt. Und draußen war SS, die hat aufgepasst. Raus kam niemand, aber rein kamen sie. Das war wie ein Trichter oder wie ’ne Mausefalle (…). Und da wurden wir zusammengepfercht. Und ich muss sagen, es war grausam. Kleine Kinder, größere Kinder. Aber was mich damals so, ich will nicht sagen, empört hat, traurig gemacht hat, die Leute haben sämtliche Scham verloren. Frauen haben mit anderen Männern auf der einen Ecke gesessen, und nicht nur gesessen. Und auf der anderen Seite waren Männer, nicht mit ihren Frauen. Das Inferno haben sie gespürt, und das war noch einmal das Aufbäumen der menschlichen Psyche vielleicht. Aber es hat mir wehgetan.« Im Sammellager im Clou trifft Günther auf seinen Onkel Oscar, den man ebenfalls aus der Fabrik abtransportiert hat. Oscar war es geglückt, seine Frau Hilde noch zu erreichen, die dann mit Gepäck dazukam, weil man »der Meinung« gewesen sei, »es geht in ein Familienlager oder ein Sammellager, oder was weiß ich.«
Tageszeitzung junge Welt am 29. Januar mit Beilage »30. Rosa-Luxemburg-Konferenz«
Bei der Fabrik-Aktion sind insgesamt 8.768 Juden mit letztem Wohnsitz in Berlin verhaftet worden. Fast täglich fahren Deportationszüge nach Auschwitz. Am 2. März 1943 wird das Durchgangslager geräumt. Unter der Anleitung von Alois Brunner – einem SS-Mann, der nach dem Krieg nach Damaskus flüchten und von dort nicht ausgeliefert werden wird, »ein gut aussehender Mann mit schwarzem Anzug mit Nadelstreifen, einer randlosen Brille und einer Reitgerte in der Hand« – werden Günther, sein Onkel und seine Tante zusammen mit den anderen Gefangenen zum Güterbahnhof Putlitzstraße in Berlin-Tiergarten verfrachtet und von hier aus mit dem 32. Osttransport nach Auschwitz verschleppt. Beim Zwischenhalt in Frankfurt (Oder) bitten die Deportierten einige Passanten um Hilfe: »Gebt uns Wasser, wir sind durstig.« Die Antwort sei gewesen: »Was, ihr verfluchten Juden, euch hat man noch nicht totgeschlagen?« In Auschwitz angekommen, verliert Günther seinen Onkel aus den Augen, der »noch mal zu seiner Frau gelaufen war, um ihr einen letzten Kuss zu geben«. Hilde Ruschin wird in Auschwitz ermordet. Oscar überlebt den Holocaust, auch durch die Hilfe eines alten Kameraden aus dem Ersten Weltkrieg namens Peiser, dem er in Auschwitz als seinem Wärter wieder begegnet.
Bei der Ankunft in Auschwitz wird Günther als einer von insgesamt 894 Juden seines Transports, darunter 309 Frauen, registriert. Er bekommt die Nummer 105879 und wird nach Monowitz (Auschwitz III) gebracht, wo der Konzern IG Farben sein Zwillingswerk von Leuna errichtet hat. Hier trifft Günther auf dem Appellplatz seinen Vater (Auschwitz-Nummer 106549) und seinen Onkel (106034) wieder. »Und die habe ich zusammengebracht. Da haben die zwei gestandenen Männer, 43 und 45 Jahre … Die haben geweint, und ich musste erst mal ein bisschen auf die Schultern klopfen. Und wir haben zusammen sogar gearbeitet auf einem Kommando.« Im Lager erleben sie die Torturen: »Mein Vater, der hat irgendwie Diarrhö gehabt, und musste sich melden, er bittet, austreten zu dürfen. Das war denen nachher zu lang, und er hat ein paar Kolbenhiebe in die Nieren bekommen. Da hat er sich erlaubt zu sagen: ›Das ist der Dank des Vaterlandes‹. Na, also er ist malträtiert worden.«
»Dein Vater lebt nicht mehr«
Bei der gefährlichen Arbeit zum Aufbau des IG-Farben-Werks von Auschwitz, zu der später – bewacht und gequält durch deutsche BVer (Berufsverbrecher) und SVer (Sicherheitsverwahrte) – unter anderem das Schleppen von zwei 50-Kilo-Säcken Zement im Laufschritt gehört, verletzt sich sein Vater und kommt in den Krankenbau. »Ich habe ihn morgens noch gesehen am 30. März (…). Und am 30. März komme ich zurück, da gibt mir einer der Pfleger ein Stück Brot und ein Stück Wurst. ›Das hat dir dein Vater gelassen. Den hat man zum Röntgen nach Auschwitz gebracht.‹ Ich hab’s geglaubt. Mir fiel nicht ein, daran zu denken, dass er sein Brot weggibt. Da wusste er schon, worum es geht. Die selektierten Menschen, das hat der Dr. (Horst Paul Silvester) Fischer gemacht, den man vor kurzem oder vor mehreren Jahren in der DDR in Frankfurt (Oder) verhaftet hat und exekutiert hat, der hat ihn nach Auschwitz geschickt, in die Gaskammer.« Tatsächlich lebte Fischer in Golzow, er wurde 1965 von der Staatssicherheit der DDR entdeckt, zum Tode verurteilt und 1966 hingerichtet.
Der achtzehn und ein halbes Jahr alte Günther will sich ins Hauptlager Auschwitz I mitverlegen lassen, weil er bei seinem Vater bleiben möchte. »Da kam ein polnischer Junge, der war älter als ich, der war auch schon (…) ein Dreivierteljahr dagewesen. Er hat gesagt: ›Mach das nicht.‹ Sag ich: ›Ich will zu meinem Vater.‹ Sagt er mir ganz brutal: ›Dein Vater lebt nicht mehr, der ist vergast.‹ Sag ich: ›Das glaube ich nicht. Ich werde mich morgen melden.‹ Und ich habe noch nie solche Ohrfeigen bekommen wie in diesem Augenblick. Er sagte: ›Wenn du dich meldest, werde ich dich hier schlagen. Du wirst schon deine Meinung ändern.‹ Dann kam er: ›Mach das nicht.‹ Sehr, sehr lieb war er, hat gesagt: ›Dein Vater lebt nicht mehr. Willst du auch in die Gaskammer?‹ Sag ich: ›Na, das will ich nicht.‹ Also jedenfalls, es dauerte zwei Stunden. Zwischen Ohrfeigen und indem er mich wirklich anständig und menschlich behandelt hat. ›Gehe nicht.‹ Nun, ich bin nicht gegangen.«
Günther überlebt, weil er Facharbeiter ist. Die SS kassiert für jeden Facharbeiter eine Mark achtzig pro Tag von der IG Farben und der AEG. »Vielleicht muss ich noch erwähnen, dass wir Besuch hatten (…), wir waren hinterm Stacheldraht wie wilde Tiere. Und davor liefen die Direktoren und Ingenieure der IG Farben, die haben gelacht. Und da habe ich mir gesagt: ›Und wir sitzen hier hinter Gittern. Ihr lacht.‹ Und wir wissen ja, wie das ausgegangen ist nachher, das IG-Farben-Urteil. Die haben, weiß ich, zwei, drei Jahre gesessen, und dann sind sie rausgekommen.«
Am 18. Januar 1945, die Rote Armee steht bereits an der Weichsel, wird Günther mit dem »Lebendbestand von 350.000 Häftlingen (…) auf Transport geschickt. Und ich habe immer versucht, am Kopf der Kolonne zu gehen. Wenn man zurückbleibt, so blieb man nicht bis zum Ende zurück und kriegt nachher (eine)n Schuss, weil man nicht mitkommt. Und wir marschierten in 26 Stunden 63 Kilometer durch Schnee, der an die 60 Zentimeter hoch war. Und wir merkten nachher, dass die SS auch keine Helden sind, denn die hatten mit denselben Schwierigkeiten zu tun wie wir. Sie konnten auch nicht mehr. Und ich habe gesehen, wie man den armen Häftlingen (eine)n Rucksack gegeben hat. Selbst Waffen haben sie ihnen über, auf den Rücken geschnallt. Also jedenfalls, wir hatten zwei Stunden Pause in einer Ziegelei in Nikolai (Mikołów) und kamen gegen Abend an in Gleiwitz IV (Außenlager KZ Auschwitz) (…) Wir hatten 18 Grad Celsius unter null. Und dann hieß es auf einmal, wir sollen vorbeimarschieren an einer Gruppe von SS und Häftlingen und so. Und ich hatte einen wahnsinnigen Muskelkater (…). Und man hat immer Leute rausgenommen. Vielleicht hat man ihnen gesagt: ›So, ihr kommt, äh, mit Wagons werdet ihr transportiert.‹ Und haben wir gesehen, wie man die Leute bei Seite genommen hat und hörten nur noch Maschinengewehrfeuer, hat man sie exekutiert.«
Der Krieg ist vorbei
Günther gehört nicht zu den Ermordeten. Der Todesmarsch geht weiter, in Richtung Buchenwald. Einen Tag vor der Befreiung von Auschwitz durch die Rote Armee, am 26. Januar, gelangt er hierhin. Man bringt ihn in die Pferdebaracken, wo auch der spätere Schriftsteller Elie Wiesel untergebracht wurde, setzt ihn zur Entrümpelung des bombardierten Weimar ein. Durch die Hilfe des früheren badischen KPD-Landtagsabgeordneten Stefan Heymann, der hier, mit Unterbrechung in anderen Konzentrationslagern, seit 1933 gefangen sitzt, kommt Günther ins Außenkommando Schwalbe V in Berga an der Elster (Außenlager KZ Buchenwald), wo nach der Befreiung noch Stollen gesprengt werden, um unterirdische Fabriken zu bauen. Anfang Mai 1945 wird Günther von hier aus mit 1.450 anderen Häftlingen, darunter auch sein Onkel Oscar, auf einen Todesmarsch durchs Erzgebirge in die Tschechoslowakei geschickt. Als zwei von nur 190 KZ-Häftlingen überleben die Ruschins. Am 8. Mai, dem Tag der Kapitulation, bekommen sie von ihren teilweise ungarischen SS-Männern die »Entlassungspapiere« (unterschrieben von SS-Hauptscharführer Hölger) und treffen dann in Sachsen auf den ersten US-amerikanischen Jeep. »Da habe ich geheult wie ein Schlosshund.«
Der Faschismus ist besiegt, der Krieg ist vorbei. Ruschin treibt es nach Hause, nach Berlin. Über Umwege gelangt er am 9. Juni hierhin. »Und da habe ich gesehen, was sich in Berlin getan hat. Vom Alexanderplatz bis zur Plaza, das war ein, ja – so was Ähnliches wie (ei)n Zirkus, stand nicht ein einziges Haus. Und wir sind durch die Koppenstraße auf die Frankfurter Allee gefahren, und da war nur immer äh, Querstraßen, aber das war die Stadt der Warenhäuser. Hier Warenhäuser und dort Warenhäuser. Alles zerbombt. Und ich wollte zu Freunden gehen, wo wir Sachen deponiert hatten, und die sind beim Bombenangriff ums Leben gekommen, so dass ich nichts mehr anzuziehen hatte. Und da bin ich bei der Polizei gewesen, und die haben gesagt: ›Wenn du bei uns schlafen willst, kannst du schlafen.‹ Sag ich: ›Gut, ich komme noch daraufhin zurück‹, und bin gegangen, wo wir gewohnt hatten. Da, wo mein Bett stand, ist eine Bombe reingeflogen. Aber ordentlich, hat ein Loch gerissen. Ich traf dann die frühere Schneiderin meiner Schwester, die hat gesagt: ›Sie können bei mir schlafen.‹ Und ich hab das akzeptiert, aber ich bin in den nächsten Tagen sofort weg. Denn ich habe verschiedene Möbel von mir zu Hause dort gesehen. Vielleicht war es Dummheit, aber ich wollte nicht bleiben. Und ich ging, um mich zu registrieren, und da treff ich drei frühere Kollegen, Kameraden, und die sagten: ›Geh man in die Iranische Straße 3 (Wedding – d. A.), da sitzt dein Onkel schon (im Altersheim, das als Durchgangslager fungiert – d. A.) und wartet auf dich.‹ Na ja, und das war der Anfang in Berlin. Und ich habe im Juni, Ende Juni (…) bei der Gemeinde angefangen. Und mein Onkel hat sofort kantorale Funktionen ausgeübt (…), er war sofort wieder von der Gemeinde eingestellt (worden) durch Rabbiner (Martin) Riesenburger, der ihn auf der Straße gesehen hat.«
Auf die Frage, wie es war, nach Deutschland, nach Berlin zurückzukehren, antwortet Ruschin: »Also ich wollte ja nicht hier bleiben. Ich bin gekommen nach Berlin, denn man wusste ja nicht, vielleicht kommt meine Schwester noch zurück, vielleicht kommt doch mein Vater noch zurück. Vielleicht kommen doch noch Angehörige zurück. Und es war leider nicht der Fall.« Bis zum 15. Mai 1947 bleibt Ruschin in Berlins französischem Sektor und zieht dann über Paris, Le Havre und Rio de Janeiro zur »einzigen überlebenden Schwester meiner Mutter« nach Chile, wo er zunächst in einer Gießerei und dann bei einem Deutschen arbeitet, bis er herausfindet, dass sein Meister ein alter SS-Mann ist. 1951 holt Günther seinen Onkel nach, der als Kantor in der jüdischen Gemeinde von Santiago anfängt.
In Chile lernt Günther über jüdische Jugendgruppen seine Frau Irene kennen. Sie ist auch eine Berliner Emigrantin und Holocaustüberlebende, die 1939 noch mit 10.000 anderen jüdischen Kindern im Rahmen des »Kindertransports« nach England ausgereist war. Günther und Irene heiraten am 30. Januar 1955, das Paar bekommt zwei Kinder: 1957 Leonardo, 1958 Ricardo. In der hochprofitablen Spielwarenfabrik seines Schwiegervaters wird Günther bald Teilhaber – »bis Herr Allende kam. Und da habe ich gesagt, ich bleibe nicht in Chile. Ich habe vor mir gesehen Kuba, dass da keiner rauskam«. Über den Umweg USA kehrt die Familie, durch den Auschwitz-Überlebenden Heinz Galinski aufgefordert, in das Deutschland zurück, das Günther 1965 von Santiago aus für eine Entschädigung als Holocaustopfer verklagen musste. In Berlin angekommen, fungiert er von 1971 bis 1995 selbst als Kantor, in der liberalen Synagoge Pestalozzistraße des Charlottenburger Rabbi Manfred Lubliner (1910–1991). In dieser Funktion bildet er auch den in Buenos Aires geborenen Simon Zkorenblut aus, der nach seiner Ausbildung 1989 Hilfskantor der Jüdischen Gemeinde zu Berlin wird und das Amt ab 1994 hauptberuflich ausübt.
Zu dieser Zeit, wenigstens um 1988, wohnen Günther und Irene Ruschin unweit der Synagoge in der Sybelstraße. Über ihr Gefühl, im Land der Täter zurück zu sein, sagt Irene Ruschin später: »Als ich zurückkam, wollte ich zunächst mit niemandem über einem bestimmten Alter sprechen. Aber seither haben wir herausgefunden, dass viele Deutsche Juden versteckt haben, ihnen geholfen und ihr eigenes Leben riskiert haben, um sie zu retten.« Die Aussage des israelischen Präsidenten Ezer Weizman, er könne »nicht verstehen, wie 40.000 Juden in Deutschland leben können«, empfindet Günther als nicht mehr denn die übliche zionistische Sichtweise. Er sagt, seine beiden Söhne seien durch den Holocaust unbelastet und zählten viele nichtjüdische Deutsche zu ihren Freunden. Aber seine eigenen Erinnerungen würden ihn nachts immer noch wachhalten. Er kommt zum Schluss: »Wenn es den Menschen gut geht, gibt es keinen Antisemitismus, und alles ist wunderbar. Aber sobald die Dinge schieflaufen, dann wird gegen die Ausländer und die Juden gehetzt.«
Die Ruschins bleiben bis ins hohe Alter aktive Gemeindemitglieder. Irene wird noch 2008 in den Sozialausschuss der Jüdischen Gemeinde zu Berlin gewählt. 2013 gehört sie zusammen mit Ruth Galinski, über die die Berliner Morgenpost 2013 schreibt, sie habe »die Gemeinde nach dem Holocaust wieder aufgebaut«, zu den Kritikern des Berliner Gemeindevorsitzenden Gideon Joffe, dem »putineske« Führung und Missmanagement der beim Land Berlin hochverschuldeten Gemeinde vorgeworfen wird. Am 26. Januar 2014 unterzeichnet Irene eine Petition »für sofortige Neuwahlen in der Jüdischen Gemeinde: Für demokratische Standards, gegen Wahlbetrug und Stimmenklau«, gerichtet an den Vorsitzenden des Zentralrats der deutschen Juden.
Quand l’État refoule son passé
▻https://laviedesidees.fr/Bartov-Genocide-the-Holocaust-and-Israel-Palestine
Les sociétés qui effacent leur passé en pensant par là éliminer leur culpabilité ne font que menacer leur avenir. Telle est la conviction d’O. Bartov, lui qui a cherché à reconstituer une #Histoire en première personne de l’Holocauste.
#Ukraine #Israël #Shoah #génocide
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250122_bartov.pdf
Le silence d’un #pape
▻https://laviedesidees.fr/Le-silence-d-un-pape
Longtemps objet de mythes, l’attitude de Pie XII face à la #Shoah et aux persécutions antijuives peut enfin être justement évaluée à l’aune des archives. Nina Valbousquet le montre de manière très convaincante : c’est de tiédeur dont il faut parler, non d’impartialité.
#Histoire #Double_Une
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250113_pie12_becker.pdf
Guardian’s Zionist gatekeeper rewrites Holocaust history
▻https://electronicintifada.net/content/guardians-zionist-gatekeeper-rewrites-holocaust-history/48441
Je ne rappelle que Claude Lanzmann a traité cette histoire de trahison dans un de ses films. Cet article m’a fait comprendre la signification essentielle de l’histoire - sans la trahison des élites sionistes les nazis n’auraient pas pu avancer calmement avec leur projet génocidaire.
La leçon de l’histoire : il faut combattre les détenteurs d’un pouvoir obscur par la transparence. Il faut davantage de Julians Assange.
22.8.2024 by Tony Greenstein - Jonathan Freedland is a senior journalist at British newspaper The Guardian as well as a columnist for the Jewish Chronicle. He is the latter’s figleaf liberal Zionist.
It was therefore a surprise that Freedland should choose to write about Rudolf Vrba.
On 10 April 1944, alongside Alfred Wetzler, Vrba escaped from Auschwitz with the aim of warning Hungarian Jewry of the Nazis’ plans to exterminate the last major surviving Jewish community in Europe.
Freedland’s problem, in wanting to write about this Jewish Holocaust hero, is that Vrba was not a Zionist. The Zionist movement, because of its collaboration with the Nazis (its desire to take advantage of their rise to power) has virtually no Jewish anti-Nazi resistance heroes to its credit.
Noah Lucas, a critical Zionist historian described how, “As the European holocaust erupted, [later first Israeli prime minister, David] Ben-Gurion saw it as a decisive opportunity for Zionism … Ben-Gurion above all others sensed the tremendous possibilities inherent in the dynamic of the chaos and carnage in Europe … In conditions of peace, it was clear, Zionism could not move the masses of world Jewry. The forces unleashed by Hitler in all their horror must therefore be harnessed to the advantage of Zionism … By the end of 1942 … the struggle for a Jewish state became the primary concern of the movement.”
Those few Zionists who did fight in the Resistance, like Chajka Klinger, were extremely critical of the role that the Zionist movement played.
My first criticism of The Escape Artist is its title. It gives the impression that Vrba was a circus act, another Houdini. Indeed Freedland makes just such a comparison. Freedland manages, in one short phrase, to both demean and trivialize Vrba’s bravery and heroism. Vrba was no escape artist or magician. He was someone whose survival was a combination of extreme bravery, good judgment and pure luck.
Vrba had very good reasons to hate the Zionist movement but Freedland is careful not to allow them space in his biography.
Born Walter Rosenberg, Vrba lived in Slovakia, a puppet Nazi state which had been separated off from Czechoslovakia when Hitler invaded and dismembered it in 1939. It was ruled by the Hlinka or Slovak People’s Party. The president was a Catholic priest, Father Jozef Tiso.
Freedland describes how as a 17-year-old in February 1942 Vrba received a summons to report for deportation. Slovakia was the first country to deport its Jews. From March to October 1942 some 57,000 out of 88,000 Jews in the country were deported.
“I must be going mad”
In March 1942 Vrba fled to Hungary and he made contact with the socialist underground in Budapest. What Freedland doesn’t mention is that after staying with the underground, Vrba visited Hungary’s Zionists. In Vrba’s autobiography he describes what happened:
That afternoon I went to OMZsA House, headquarters of the Zionist organization in Budapest. There I told my story in detail to a stern-faced man in his middle thirties.
He pondered a while before he said: “You are in Budapest illegally. Is that what you are trying to say?”
“Yes.”
“Don’t you know you’re breaking the law?”
I nodded, wondering how a man with such a thick skull could hold down what seemed like a responsible position.
“And you expect to get work here without documents?”
“With false documents.”
Had I torn up the Talmud and jumped on it, I do not think I could have shocked him more. His mouth opened once or twice and then he roared: “Don’t you realize it’s my duty to hand you over to the police?”
Now it was my turn to gape. A Zionist handing over a Jew to fascist police. I thought I must be going mad.
“Get out of here! Get out as fast as a bad wind!”
I left utterly bewildered. It was nearly three years before I realized just what OMZsA House and the men inside it represented.
When his contacts in the Underground warned him that the Zionist official might report him to the police, Vrba decided to leave Budapest for Slovakia. Naturally not a word of this appeared in Freedland’s book.
Freedland had access to the personal papers of Vrba from his first wife Gerta Vrbova and his second wife, Robin, as well as other relatives. There is therefore a lot of useful and interesting information that he acquired on the personal life of Vrba but the use to which he put this is questionable, in particular the judgments he made about Vrba’s relationship with Vrbova.
Credulousness
Freedland never interviewed nor met Vrba. He only talked to a bitter ex-wife, Gerta Vrbova, who blamed her ex-husband for the marital breakdown. So what did Freedland think he was doing making an assertion that “their lovemaking lacked the tenderness, the gentleness, she craved. Instead she felt it carried a trace of violence.”
This is more than just prurience. It is an attempt to sow the seeds of doubt as to Vrba’s character. Jane Bennett, Vrba’s stepdaughter, had memories of a “lovely, modest man.” Freedland comments that “It was Rudi’s side of the acrimonious family story they heard.” Well yes, but the same is true of Freedland!
Because the hardback preceded the paperback by a year, Bennett was able to come forward with another side to the story. According to her, Rudi experienced “distress that, when he sent gifts to his two daughters, his presents would be returned, unopened.” It would seem that Gerta, who had taken Freedland into her confidence, had a vengeful side to her. Not something she would admit to the credulous Freedland.
This biography is not a disinterested account of Vrba’s life. From the start, Freedland had a hidden political agenda, prime among which was whitewashing the record of the Zionist movement during the Holocaust. Vrba was prime amongst the critics of the Zionist movement in Hungary for enabling the extermination of Hungarian Jewry.
When Vrba and Wetzler escaped from Auschwitz and reached the Jewish Council offices in Zilina, Slovakia they immediately set down their accounts of what was happening in Auschwitz, the only functioning Nazi extermination camp by then. The report they compiled, the Vrba-Wetzler Report (the VWR, also known as the Auschwitz Protocols) revealed for the first time that Auschwitz was not, as was widely believed, a concentration and labor camp but an extermination camp.
Vrba and Wetzler were desperate to reveal the deadly preparations being made in Auschwitz to receive the 800,000 strong Hungarian Jewish community.
Warning about the Holocaust
The VWR, which was completed on 26 April, was handed to the leader of Hungarian Zionism, Rezső Kasztner by 29 April 1944. Instead of distributing it and using it to inform Hungarian Jews of what would happen if they boarded the deportation trains, Kasztner suppressed it, then used it as part of his negotiations with key Holocaust perpetrator Adolf Eichmann to secure a train out of Hungary for the Zionist and Jewish elite.
In June 1944, 1,684 rich Jews left Hungary, first for the Bergen-Belsen concentration camp and then for Switzerland. They comprised Kasztner’s extended family along with Jewish and Zionist leaders. Meanwhile, from 15 May to 8 July (when Admiral Miklós Horthy, the ruler of Hungary, called a halt to the deportations) some 437,000 Hungarian Jews had been deported to Auschwitz, the vast majority of whom were led straight to the gas chambers.
Freedland obscures the reasons why Kasztner did not distribute the VWR and omits his role in not only keeping the truth of Auschwitz from its victims but in actually misinforming them.
In Israel some years later, Kasztner was accused by a fellow Hungarian Jew, Malchiel Gruenwald, of collaborating with the Nazis. Because by then he had become a senior government official, Kasztner was forced by the state to sue for libel. However the trial of Gruenwald rapidly became effectively a trial of Kasztner.
Kasztner’s undoing came when he denied giving testimony at Nuremberg in favor of Kurt Becher, Nazi leader Heinrich Himmler’s personal emissary in Hungary. Gruenwald’s attorney Shmuel Tamir then produced Kasztner’s affidavit in support of Becher. Later it transpired that Kasztner had given favorable testimony to a host of other Nazi war criminals including two of Eichmann’s closest butchers, Dieter Wisliceny and Hermann Krumey.
Standing up for Nazis
Freedland’s explanation for Kasztner testifying in favor of mass murderers was that “perhaps Kasztner’s motivation was less compassion for Nazis in need than a blackmailed man’s fear of exposure.”
This “explanation” is a novel one. Nazi war criminals on trial for their lives in Nuremberg were unlikely to be in a position to blackmail anyone. Kasztner’s efforts were not only on his behalf but that of the Jewish Agency and the World Jewish Congress.
Freedland’s suggestion that Kasztner’s appeal was upheld by the high court (by which time he was dead, assassinated by agents of Shin Bet in 1957) because “they accepted that Kasztner had in good faith believed that he was engaged in an effort to save the many, rather than the few” is the precise opposite of what happened. The high court found no such thing.
Haim Cohen, Israel’s attorney general, conducted the appeal and he argued that:
If in Kasztner’s opinion, rightly or wrongly, he believed that one million Jews were hopelessly doomed, he was allowed not to inform them of their fate; and to concentrate on the saving of the few. He was entitled to make a deal with the Nazis for the saving of a few hundred and entitled not to warn the millions … that was his duty … It has always been our Zionist tradition to select the few out of many in arranging the immigration to Palestine … Are we to be called traitors?
Judge Mishael Cheshin summed up the viewpoint of the majority of the high court when he ruled that: “A person sees that an entire community is doomed, is he allowed to make efforts to save the minority, although some of the efforts consist in hiding the truth from the majority or must he reveal the truth to all[?]”
The decision of Israel’s high court was primarily political not legal.
Cheshin voiced the fears of Israel’s Zionist establishment that: “if we rule that Kasztner collaborated with the enemy because he failed to inform those who boarded the trains in [Kasztner’s hometown] Kluj that they were heading for extermination, then it is necessary to bring to court today … many other leaders and half-leaders who also kept silent in times of crisis, who didn’t inform others about what they knew.”
Ignorance
Being a modest man, Freedland begins the book with “Praise for The Escape Artist” and there are 39 examples which demonstrate not so much the brilliance of his book as the ignorance of his admirers.
Adjectives such as “riveting,” “thrilling” and “fascinating” abound. To Jamie Susskind, Freedland’s book is “not just one of the best books I’ve read about the Holocaust, it is one of the most important books I’ve ever read.”
To Zionist historian Simon Schama, the book is “immersive, shattering and ultimately redemptive.” To Tom Holland The Escape Artist ranks alongside Anne Frank’s Diary and Primo Levi.
All I can say to these “experts” is that they should read Vrba’s book I Cannot Forgive. There is nothing of importance in The Escape Artist that isn’t in Vrba’s book. It is Vrba’s book, not Freedland’s cheap imitation thriller, that ranks alongside Anne Frank’s Diary and If Is This a Man.
According to the Financial Times, “Vrba died almost forgotten.” Melissa Fay Greene told how “I didn’t know Vrba’s name previously.” For C.J. Carey it was a “little-known story.”
The real question is why Vrba was unknown. The Holocaust has produced thousands of books and articles. Why then was it that the names of what were the first Jewish escapees from Auschwitz (leaving out Siegfried Lederer who was taken out by an SS man) were almost entirely missing from the history of the Holocaust and Auschwitz in particular?
The simple answer is that a conscious decision was taken by the Zionist Holocaust historians, led by Yehuda Bauer and Yisrael Gutman, to erase all mention of Vrba and Wetzler. Freedland justifies this and Zionism’s distortion of history because of the need to preserve Zionism’s monopoly when it comes to Holocaust history.
Manipulation of history
Freedland writes that “even in Israel … Vrba and Wetzler were barely recalled at all” and that it was only because of Ruth Linn’s “tireless campaign” that his memoir was eventually translated into Hebrew in 1998. “Even at Yad Vashem, the country’s official Holocaust archive, museum and memorial in Jerusalem, the Auschwitz Report was filed away without the names of its authors.”
Freedland notes that the escapee’s two names had been anonymized yet he found this acceptable “because he was not an easy sell in Israel or in the mainstream Jewish diaspora.”
But Vrba’s memoirs were published in the diaspora. They were not, however, published in Israel, despite it being the nation that “stops once a year” to remember a Zionist version of the Holocaust: a sanitized Holocaust which justifies the very racism that European Jews experienced during the Nazi era.
Freedland claimed, in a dishonest rendition of the historical record, that what made Vrba “a more awkward witness still was his tendency to refer to the Jews whom he blamed as ‘Zionists.’” This is untrue. Vrba is careful to distinguish between Zionists and Jews. It is Freedland himself who is guilty of this crime.
Freedland’s book is part of the process of manipulating and changing the historical record to accord with a false narrative of Zionist heroism. Freedland pretends that Vrba was a supporter of Israel “and rooted for it” believing that its existence “was a good thing for Jews.”
The idea that Vrba was some kind of Zionist is absurd. Freedland provides no evidence for his assertion. On the contrary, when he first met Ruth Linn, a Haifa University professor of education, he told her that he had no interest in “your state of the Judenrats and Kasztners.”
After the war, Vrba was employed as a researcher in biochemistry in Czechoslovakia. But as time went on he became dissatisfied with Stalinist Czechoslovakia and decided to escape to the West.
Thus it was that Vrba escaped to Israel where he could claim citizenship under the Law of Return. But as Freedland concedes “this was no journey of Zionist homecoming.” Israel was simply a gateway to the West.
Vrba “did not take to Israel … nor was he much moved by the romance of a perennially persecuted nation … But there was something more painful. He looked around this new state and, often in high places, he saw the very individuals he believed had failed the historic test that had confronted them all less than 15 years earlier.”
Freedland describes how Vrba “could not contain his anger against those Zionists who he felt had betrayed the Jewish people, starting with Kasztner and, in his view the early Israeli leaders.”
Silencing the truth
Freedland takes issue with Vrba’s attitude to the Zionists, citing a few who had not collaborated such as Moshe Krausz, the head of the Palestine Office in Budapest.
This is true. In my book Zionism During the Holocaust I explain how the campaign to set up the US War Refugee Board in January 1944, which was responsible for saving 200,000 Jews, had been undertaken by the dissident revisionist Zionists Shmuel Merlin and Peter Bergson. But this was in the teeth of opposition by America’s Zionist leaders, Stephen Wise and Nahum Goldmann.
Freedland spoke of “a hinted suggestion that Zionism was prepared to sacrifice the mass of European Jewry in order to establish” the Israeli state. It was more than a hinted suggestion. The Zionist leaders repeatedly made it clear that saving Jews was secondary to building a “Jewish” state.
Instead of attacking the resulting distortion of Holocaust history, Freedland justifies Vrba’s silencing because “handing a platform to Rudolf Vrba may have come to seem like a risk.” A risk to whom or what? The truth or the Zionist rewriting of Holocaust history?
Freedland, despite his exploitation of Vrba’s memory, deplores the fact that Vrba was not minded to “soften his message to make it more palatable.” Why should Vrba have softened his message? Is that what historians should do: adjust to the political climate of the day? Or is telling the truth more important?
Even worse, Vrba speculated that Zionists such as Kasztner “like Hitler believed in a ‘master race.’” But such a belief is integral to Zionism as we can see today in Gaza.
Freedland justifies Bauer’s attempt to erase Vrba from history because of what the Zionist historian claimed was his “deep hatred for the Jewish leadership, Zionism, etc.” Bauer is one of the main defenders of Kasztner, arguing that even if the Auschwitz Protocols and the secret of Auschwitz had been known, Hungarian Jews would not have believed it.
Representation of despair
This is not the place to analyze this bogus argument – knowing yet not knowing. The fact is that Kasztner had no right to make a decision on behalf of Hungary’s Jews to keep the secret of Auschwitz from them after the sacrifice made by Vrba and Wetzler.
As Israel’s attorney general Haim Cohen said, defending Kasztner at his appeal:
Eichmann, the chief exterminator, knew that the Jews would be peaceful and not resist if he allowed the prominents to be saved, that the “Train of the Prominents” was organized on Eichmann’s orders to facilitate the extermination of the whole people … if all the Jews of Hungary are to be sent to their death he is entitled to organize a rescue train for 600 people. He is not only entitled to it but is also bound to act accordingly.
Moshe Silberg, the sole dissenting high court judge, savaged this argument that even if de facto Kasztner facilitated the extermination of the Jews he was not guilty of collaboration: “I must say that I cannot accept this argument. Is this ‘innocence’? Is there ‘representation’ of despair? Can a single individual, even jointly with some friends, despair on behalf – and without the knowledge – of 800,000 people? … The burning question of ‘By what authority’ and ‘quo warranto’ is an adequate answer to such a claim of Bona Fide.”
Freedland tells how Vrba “refused to conform to what the world expects of a Holocaust survivor.” Instead of praising Vrba’s determination to tell the truth, Freedland sides with those who tried to silence him.
It was the leadership of the Zionist movement – whether it was in Hungary, Palestine or the United States – who collaborated with the anti-Semites and obstructed rescue.
Stephen Wise and Nahum Goldmann tried to get Zionist dissidents Bergson and Merlin deported from the United States. In Israel after the war, Budapest Zionist functionary Krausz complained to the Jewish Agency about Kasztner only to find himself sacked.
Suppressing the Auschwitz Protocols
Ruth Linn wrote a book describing how Vrba and the Auschwitz Protocols had remained unknown, not by accident but because of the deliberate decision of Bauer and the Zionist historians of Yad Vashem to erase him from history.
Freedland cites Linn’s book Escaping Auschwitz – A Culture of Forgetting in his bibliography but chose not to quote from it. In many ways, Freedland’s biography of Vrba is really a response to Ruth Linn’s description of the process of erasure. Linn wrote that:
Whereas the two escapees accurately predicted the fate of the Hungarian Jews, what they could not have foreseen was that their postwar memoirs and documented report would be kept from the Israeli Hebrew-reading public … Although I am a native Israeli who graduated from a prestigious private high school, I had never heard about the escape from Auschwitz at the numerous Holocaust ceremonies I attended. Nor had I ever read about it in any detail in any of the Hebrew Holocaust textbooks at school.
Linn told how no Israeli publishing house, including Yad Vashem, would show any interest at all. She therefore set out to “trace the use the family of Israeli historians have made of misnaming, misreporting, miscrediting and misrepresenting in the secretive tale of the escape from Auschwitz.”
Linn gives as an example the decision of Bauer in his best-known Hebrew textbook The Holocaust: Some Historical Aspects to devote just one sentence to the escape from Auschwitz and to render the two Jewish escapees anonymous. Both Bauer and fellow Yad Vashem historian Yisrael Gutman mention the escape at length in their 1994 English publications, yet it is absent in the Hebrew versions.
In 1999, a year after Vrba’s memoirs had been published in Hebrew, “an account of the escape from Auschwitz was finally included in Gutman’s Hebrew writings for high-school students.” As Linn remarks: “Could a narrative of an individualistic escape, by a non-Zionist Jew critical of his Jewish leaders, ever be made to harmonize with the ‘collective aura’ that dominated the state of Israel?”
Zionism has always found its friends among the anti-Semites. Its founder, Theodor Herzl, wrote in his diaries that “the anti-Semites will become our most dependable friends, the anti-Semitic countries our allies.” Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s friendship with Hungary’s Prime Minister Viktor Orban is but one example.
Sanitized biography
Freedland had access to the personal papers of Vrba but the use to which he put them is questionable to say the least. Now that Vrba and his first wife Vrbova are dead, Freedland has an obligation to place these papers in an academic archive and let others decide for themselves whether his interpretation of them is skewed or not.
Freedland was a leading protagonist in the false anti-Semitism campaign in the Labour Party between 2015 and 2019. His choice of a non-Zionist Jewish Holocaust hero as the subject of a book is therefore curious to say the least. It appears that one of Freedland’s motives in writing the biography was in order to both justify Vrba’s silencing by Zionism’s Holocaust historians and to obscure his message that Zionism was a quisling Jewish movement during the Holocaust.
What didn’t see the light of day in Freedland’s book was Vrba’s response of 22 September 1963 in The Observer to a letter the previous week by Jacob Talmon, who had complained bitterly when Hannah Arendt’s reports of the Eichmann trial were published earlier that month.
Talmon, a professor at the Hebrew University, criticized Arendt for raising the question of the Judenräte (Jewish councils) and their collaboration with the Nazis in the implementation of the Final Solution. Vrba asked: “Did the Judenrat (or the Judenverrat) in Hungary tell their Jews what was awaiting them? No, they remained silent and for this silence some of their leaders – for example, Kasztner – bartered their own lives and the lives of 1,684 other ‘prominent’ Jews directly from Eichmann.”
Nor did Freedland refer to Vrba’s memoirs in the Daily Herald of February 1961 when he wrote: “I am a Jew. In spite of that, indeed because of that, I accuse certain Jewish leaders of one of the most ghastly deeds of the war. This small group of quislings knew what was happening to their brethren in Hitler’s gas chambers and bought their own lives with the price of silence … I was able to give Hungarian Zionist leaders three weeks’ notice that Eichmann planned to send a million of their Jews to his gas chambers … Kasztner went to Eichmann and told him, ‘I know of your plans; spare some Jews of my choice and I shall keep quiet.’”
This is the story that Freedland chose not to tell in his sanitized biography of Vrba.
Tony Greenstein is the author of the book Zionism During the Holocaust.
The Escape Artist: The Man Who Broke Out of Auschwitz to Warn the World, by Jonathan Freedland, John Murray (paperback edition, 2023)
Tempelhof-Schöneberg: Neue Gedenktafel an Ullsteinstraße ehrt Familie Lewissohn
▻https://www.berliner-zeitung.de/news/tempelhof-schoeneberg-neue-gedenktafel-an-ullsteinstrasse-ehrt-fami
2.12.2024 - Die Tempelhofer Familie Lewissohn führte eine bedeutende Sportbadeanstalt in Berlin. Nach der Machtübernahme der Nationalsozialisten verarmte die Familie.
Um an die Errungenschaften von Adolf Lewissohn und seiner Tochter Helene Lewissohn zu erinnern, ist in Tempelhof-Schöneberg eine neue Stele eingeweiht worden. Die Gedenktafel befindet sich an der Ullsteinstraße 159 in Mariendorf, wie das Bezirksamt Tempelhof-Schöneberg mitteilte. Die Familie war bekannt für ihre bedeutende Sportbadeanstalt und das bis dato größte Gaswerk in und um Berlin.
„Mit der Gedenktafel für das Seebad der Familie Lewissohn würdigen wir den Unternehmergeist und die Fortschrittlichkeit von Adolf und Helene Lewissohn“, sagte der Bezirksstadtrat Oliver Schworck (SPD). „Sie sind eine Inspiration für uns alle, kleine und große Veränderungen in unserem Bezirk anzustoßen und mutig innovative Ideen umzusetzen.“
Nach Adolf Lewissohns Tod im Jahr 1927 übernahm seine Tochter Helene die Leitung der Familiengeschäfte. Die Machtübernahme durch die Nationalsozialisten führte jedoch zu einem Rückgang der Gäste und der Einnahmen. 1938 musste Helene Lewissohn einer Zwangsversteigerung des Bades zustimmen. Während des Zweiten Weltkriegs erlitt das Seebad erhebliche Schäden und wurde 1950 endgültig geschlossen. Trotz ihrer Bemühungen um Rückgabe des Familienbesitzes starb Helene Lewissohn 1957 verarmt und mittellos in Berlin.
Quelle: Bezirksamt Tempelhof-Schöneberg
Leiter der Fremde Heere Ost
▻https://de.m.wikipedia.org/wiki/Abteilung_Fremde_Heere
Voici l’antagoniste des Inglorious Basterds du Größter Filmemacher aller Zeiten (Gröfaz) Quentin Tarantino. Le militaire allemand d’aujourd’hui possède un service similaire à Fremde Heere Ost qui agit aujourd’hui dans le cadre démocratique des « citoyens en uniforme ».
November 1938 bis 31. März 1942 Oberst i. G. Eberhard Kinzel
1. April 1942 bis 10. April 1945 Oberst Reinhard Gehlen
10. April bis Mai 1945 Oberstleutnant i. G. Gerhard Wessel (beauftragt)
Die Abteilung Fremde Heere Ost wurde von dem General der Infanterie (damals Oberst) Eberhard Kinzel geleitet und agierte schon in der Schlacht vor Moskau unglücklich. Sie erkannte noch einen Tag vor Beginn der Schlacht um Moskau nicht deren Vorbereitung und schrieb in einer Lagebeurteilung, die sowjetischen Truppen seien ohne Zuführung von Reserven nicht zu einem Gegenangriff fähig. Wesentlich besser wusste sich zu dieser Zeit die Abteilung Fremde Heere West unter Oberst i. G. Ulrich Liß zu positionieren.
Die Abteilung Ost wurde nachfolgend von 1942 bis April 1945 von Reinhard Gehlen geleitet, der zuletzt den Rang eines Generalmajors bekleidete. Er ging 1944 den Schritt, in die Abteilung direkte nachrichtendienstliche Strukturen einzubinden und Vereinbarungen mit der geheimen Feldpolizei für einen Zugriff auf ihre internen Informationsabläufe zu haben. Dennoch blieben bei der Aufklärung der sowjetischen Kräfte im Bereich der Heeresgruppe Mitte die Kräftekonstellationen der 6. Garde-Armee und der 5. Garde-Panzer-Armee bis zum Beginn der sowjetischen Operation Bagration unerkannt, für deren Auswertung und Lagefeststellung sowie Lagebeurteilung die Abteilung Fremde Heere Ost unter Gehlen zuständig war. Eine enge Zusammenarbeit erfolgte mit der Unterabteilung Fremde Luftwaffen Ost aus der 5. Abteilung des Generalstabes der Luftwaffe. Diese stand ab 1943 unter der Leitung von Major i. G. Werner Boie.
Kurz nach dem Ende des Zweiten Weltkriegs stellte sich Gehlen der United States Army, trat in ihre Dienste und übernahm wenig später von den Besatzungsbehörden in der Amerikanischen Besatzungszone den Auftrag, einen Geheimdienst nach amerikanischem Vorbild mit deutschem Personal aufzubauen. Er wurde später nach ihrem Leiter Organisation Gehlen genannt. In dieser Eigenschaft gewann Gehlen eine namhafte Zahl seiner früheren Mitarbeiter dafür, nunmehr für diesen neuen Dienst zu arbeiten. Durch Übernahme der nichtstaatlichen Organisation Gehlen in die bundesdeutsche Verwaltung entstand 1956 der Bundesnachrichtendienst.
Tout le monde connaît Gehlen et son « organisation » à l’origine du service secret allemand BND.. L’histoire du monsieur suivant (sans photo) est encore plus intéressante. Gerhard von Mende a été Referatsleiter au sein du Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete (RMfdbO) et rreponsable pour le recrutement de collaborateurs dont l’Ukrainien Stepan Bandera. Il.a représenté les positions de son administration lors de la deuxième édition de la Wansseekonferenz . Cet homme du terrain a implémenté et entretenu le terrorisme anticommuniste pour les services britanniques et allemands jusqu’à sa mort en 1963. Le nationalisme extrème que nous voyons se développer dans l’Ukraine d’aujourd’hui est sa création .
Gerhard von Mende - deutscher Turkologe
►https://de.m.wikipedia.org/wiki/Gerhard_von_Mende
A propos des origines de l’engagement allemand en Ukraine, puis sur l’tinégration des nazis et SS dans les services secrets alliés et allemands, enfin sur les fondation de l’influence de leurs héritiers dans les administrations, la science et la politique d’aujoutd’hui. En bref : comment les nazis et racistes ont toujours su s’entraider afin d’accéder aux richesses à distribuer par les états des différentes époques.
Gerhard von Mende (* 12. Dezemberjul. / 25. Dezember 1904greg.[1] in Riga; † 16. Dezember 1963 in Düsseldorf) war ein deutschbaltischer Turkologe. Als Russlandforscher hatte er sich während der Zeit des Nationalsozialismus rassenideologisch auf die „turko-tatarischen (sowjetasiatischen) Völker“ spezialisiert und in der frühen Nachkriegszeit sein Wissen in den Dienst der Bundesrepublik gestellt.
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Turkestaner
Alfred Rosenberg plante, in den Sowjetrepubliken östlich des Kaspischen Meeres ein Reichskommissariat Turkestan einzurichten. Der Turkologe Mende betreute in diesem Zusammenhang turkmenische Führer wie Mustafa Çokay (Çocayoglu) und Veli Kajum.[25] Hitler wollte sich jedoch vorerst auf den Kaukasus und den europäischen Teil der Sowjetunion konzentrieren, weshalb die Absichten Rosenbergs bezüglich des Reichskommissariats Turkestan vorerst gestoppt wurden. Inzwischen befanden sich viele Turkmenen nach den ersten großen Kesselschlachten im Osten 1941 in den deutschen Kriegsgefangenenlagern. Als Mohammedaner identifizierten sie sich wenig mit dem ideologisch fremden Bolschewismus und waren daher für die Wehrmacht und die Abwehr II als Freiwillige interessant. Mende begann mit Hilfe von Mustafa Çokay, Veli Kajum und dem Major Andreas Mayer-Mader in den Turkestaner-Lagern nach Freiwilligen suchen zu lassen. Mayer-Mader hatte Asien-Erfahrung und stellte im Oktober 1941 den Verband „Tiger B“ für die Abwehr II auf, der Anfang 1942 zum Sammelbecken der „Turkestanischen Legion“ der Wehrmacht wurde.[26]
Die Gestapo hingegen betrieb in den Gefangenenlagern eine Negativauslese unter Kommunisten, Funktionären und Juden und ließ diese erschießen.[27] Da gefangene muslimische Turkestaner ebenso wie Juden beschnitten waren, fielen dieser Auslese anfangs auch Turkestaner zum Opfer. Mende wurde im Stalag 366 Siedlce östlich Warschau Augenzeuge solcher Aussonderungen.[28] An der Judenvernichtung störte man sich offenkundig nicht, jedoch an der Ermordung der Turkestaner. Nachdem hunderte Turkestaner wegen ihrer Beschneidung exekutiert worden waren, hatten die politischen Vertreter der Turkestaner protestiert.[29] Darauf änderte die Gestapo nach einer Besprechung am 12. September 1941 mit Vertretern von Abwehr II, des OKW und des Ostministeriums ihre Richtlinien.[30] Nach dem Tod von Mustafa Çokay im Dezember 1941 übernahm Veli Kajum die Führung der Turkestaner und wurde damit wichtigste Verbindung Mendes zu den Turkestanern. Unter Veli Kajum und Andreas Mayer-Mader wurde im Frühjahr 1942 die sogenannte „Turkestanische Legion“ der Wehrmacht aufgestellt. Der turkmenische Nationalausschuss unter Veli Kajum wurde Ende 1942 nach Absprache zwischen Ostministerium (Mende) und RSHA (Heinz Gräfe) zum „National-Turkestanischen Einheits-Komitee“.[31] Geheimdienstliche Verbindungen bestanden sowohl zur Abwehr II wie auch zum SD und beide Geheimdienste brachten Aktivisten in die Zielgebiete in Turkestan.[32] Auch aus diesen Gründen blieb die Verbindung Mendes zum Führer des turkmenischen Nationalausschusses Veli Kajum bedeutend.
Ostministerium
Kurz vor Kriegsausbruch mit der Sowjetunion wurde Mende im Juni 1941 vom OKW für das Ostministerium kriegsdienstverpflichtet.[33] Man darf annehmen, dass die Verpflichtung im Interesse der Abwehr im OKW erfolgte und diese Mende als Berater in Volkstumsfragen benötigte. Jedenfalls begannen kurz nach dem Überfall auf die Sowjetunion im Juli 1941 Beauftragte des Ostministeriums mit Hilfe der Wehrmacht, Freiwillige in den Lagern über Kriegsgefangenen-Kommissionen anzuwerben. Gerhard von Mendes Kontakte zu den politischen Vertretern der Kaukasier und Turkestaner wurden in diesen Kommissionen gebraucht. Mende war als Experte Rosenbergs an der Bildung dieser Kommissionen beteiligt, die aus Angehörigen von Mendes Abteilung bestanden.[34] Mit dem „Menschenmaterial“ sollte der verwaltungsmäßige Wiederaufbau der Ostgebiete erfolgen. Ukrainer, Russen, Kaukasier und Turkestaner wurden ausgesucht, um sie als Hilfspolizisten, Ordnungskräfte, als Propagandisten oder Vertrauensleute in die deutsche Besatzungsverwaltung zu integrieren.[35]
Im Juni 1941 setzte sich Ministerialrat Georg Leibbrandt für eine Tätigkeit von Mendes in dem vom NS-Chefideologen Alfred Rosenberg geleiteten Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete (RMfdbO) ein, wo von Mende von da an als Referatsleiter für den Kaukasus arbeitete (zunächst Abteilung I 5 „Kaukasien“,[36] ab 1943: Führungsgruppe III „Fremde Völker“). Die Abteilung Allgemeine Politik stand unter der Leitung des Juristen Otto Bräutigam, dem Verbindungsmann des RMfdbO zum Auswärtigen Amt. In der Folge galt von Mende im RMfdbO mehr und mehr als Experte der emigrierten Vertreter der kaukasischen Völker.[37]
Am 1. Oktober 1941 wurde von Mende von der Reichsuniversität Posen auf den Lehrstuhl für Volks- und Landeskunde der Sowjetunion in die Berliner Friedrich-Wilhelms-Universität berufen.[24] Am 20. Januar 1942 nahmen Georg Leibbrandt und Staatssekretär Alfred Meyer, beide ebenfalls Mitarbeiter von Alfred Rosenberg im RMfdbO, an der Wannseekonferenz teil, auf der die Koordination des Massenmordes an den Juden beschlossen wurde.[38] An der ersten Nachfolgekonferenz nahm auch Gerhard von Mende teil.[39] Diese fand am 29. Januar 1942 in den Räumen des RMfdbO auf der Berliner Rauchstraße 17/18 statt.[40] Über den Genozid an der jüdischen Bevölkerung in den besetzten Ostgebieten war von Mende genauestens informiert.[41] Am 7. Februar 1942 verfasste Erhard Wetzel aus dem RMfdbO, der Verfasser des Gaskammerbriefs, einen geheimen Bericht für Otto Bräutigam über eine Besprechung im Berliner RMfdbO über die Frage der rassischen Eindeutschung, insbesondere in den baltischen Ländern. An dieser Sitzung nahm auch von Mende teil. Die Teilnehmer kamen zu dem Schluss, „dass bezüglich des Frage des Ostlandes vorher eine genaue Überprüfung der Bevölkerung zu erfolgen habe, die nicht als rassische Bestandsaufnahme firmiert werden dürfte, vielmehr als hygienische Untersuchung u. dgl. getarnt werden müsse, damit keine Unruhe in der Bevölkerung entstehe.“[42]
Im Oktober 1941 wurde Gerhard von Mende offiziell Leiter der Kaukasus-Abteilung im neuen Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete (RMfdbO). Wie zuvor berichtete er als Leiter der Länderabteilung I/5 Kaukasus wieder an Georg Leibbrandt, der nunmehr Chef der Hauptabteilung I/Politik im Ostministerium war. Zugleich war Mende Verbindungsmann zur Abwehr II. Die Abwehr II war für geheime Sabotage- und Zersetzungsoperationen mit Hilfe nationaler Minderheiten zuständig. Die Aufgabe von Abwehr II war die militärpolitische Bewertung und Ausnutzung der politischen, insbesondere der nationalen und sozialen Spannungen beim Gegner. Die kluge Führung oppositioneller Gruppen und ihre Steuerung wurde als wirksames Kampfmittel und als latente Gefahr für den feindlichen Staat betrachtet.[43] Gerhard von Mende war im Ostministerium treibende Kraft einer Zersetzungsstrategie gegenüber der Sowjetunion, wie sie auch im Sinn von Alfred Rosenberg war, der die „Dekomposition des Russischen Imperiums“ betrieb.[44] Diese Politik zielte darauf ab, die Sowjetunion durch die Gründung nationaler Minderheitenvertretungen aus dem Kaukasus und der angrenzenden Turkvölker in kleine, kontrollierbare Teile zu zersplittern. Zu diesem Zweck wurden unter Mende kaukasische und turkestanische Nationalausschüsse gebildet, die vom Ostministerium gesteuert wurden. Mendes Verbindung zu den Politikern des an Volksgruppen zahlreichen Kaukasus waren der Schlüssel dazu. Außerdem stimmte Mende als Verbindungsmann zur Abwehr II die Geheimoperationen der Abwehr mit den politischen Zielen seines Ministeriums im Kaukasus ab. Geheime Operationen sollten militärisch wichtige Objekte, wie Ölförderanlagen oder Bergpässe im Kaukasus sichern und die lokale Bevölkerung auf den deutschen Einmarsch vorbereiten.
Kaukasier
Minister Alfred Rosenberg bevorzugte in kaukasischen Fragen die Georgier, die den kaukasischen Block führen sollten.[45] Rosenbergs georgischer Chefberater war der eingebürgerte Physiker Alexander Nikuradse.[46] Nikuradse betrieb für Rosenberg das Institut für kontinentaleuropäische Forschung und hatte eine umfängliche Ostbibliothek eingerichtet.[47] Mende indes hatte als Volkstumsexperte die Kontakte zu den politischen Vertretern der Kaukasier und koordinierte deren Wünsche mit den politischen Absichten des Ostministeriums. Vom Ostministerium wurde ferner der Jurist Ehrenfried Schütte 1942 als Leutnant und Verbindungsmann zum kaukasischen Abwehr-II-Verband „Bergmann“ zu Prof. Oberländer abgeordnet. 1942 waren in Berlin zur Vorbereitung auf den Kaukasus-Feldzug Nationalausschüsse gegründet worden, in denen Georgier, Armenier, Aserbaidschaner, Turkmenen und Nordkaukasier vertreten waren. Diese Nationalvertretungen[48] wurden von Gerhard von Mende betreut und sollten helfen, für den designierten Reichskommissar Arno Schickedanz im Kaukasus die Verwaltung einzurichten. Dabei erhofften sich die Nationalvertreter, eine gewisse Unabhängigkeit zu erlangen. Im Ostministerium unter Mende hatte man dazu einen „Aufbaustab Kaukasus“ eingerichtet.[49]
Der Vertrauensmann der deutschen Geheimdienste in Paris, Michael Kedia, war im Herbst 1941 als Abgesandter der georgischen Exilregierung in Paris nach Berlin gekommen und befand sich hier in einem semi-diplomatischen Status. Er war nach Wladimir Achmeteli, dem Leiter der Georgischen Vertrauensstelle in Berlin, die Nummer zwei in der Rangfolge der Georgier bei den Deutschen. Nach dem Tod von Wladimir Achmeteli am 12. August 1942 übernahm Kedia die Aufgaben von Achmeteli und wurde zum Hauptansprechpartner nicht nur der Georgier im deutschen Machtbereich, sondern der Kaukasier insgesamt, deren Föderation er anstrebte.[50]
Im Oktober 1943 entstand unter Mende aus dem bisherigen georgischen Nationalausschuss im Ostministerium der georgische Verbindungsstab. Der Verbindungsstab war nur beratend tätig. Die Leitung hatte der eingebürgerte Georgier und Gutsbesitzer Georg Magalow, Sprecher und eigentlicher Kopf des Verbindungsstabes war aber Michael Kedia.[51] Kedia scharte jüngere Vertraute um sich, die sich vom NS-Staat Unterstützung erhofften. Gerhard von Mende zog diesen Personenkreis als Vertreter Georgiens in seine Stäbe im Ostministerium. Mende entwickelte sich aufgrund seiner Stellung und seinen Beziehungen zur Abwehr zu einem Koordinator der geheimen, politischen Kriegsführung im Kaukasus.
Geheimunternehmen im Kaukasus
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Eine Gruppe der Abwehr II wurde im Juli/August 1942 per Fallschirm im Kaukasus um Maikop und Grozny abgesetzt und sollte die Sprengung der Erdölanlagen verhindern. Nur einzelnen Angehörigen dieses „Unternehmen Schamil“ gelang die Rückkehr, die meisten fielen in die Hände der Sowjets.[52] Michael Kedia hatte bereits in Frankreich damit begonnen, freiwillige Georgier für die Abwehr II zu rekrutieren.[53] Diese Georgier kamen im September 1942 im Rahmen der Unternehmen „Tamara I“ und „Tamara II“ per Fallschirm im Kaukasus zum Einsatz und sollten die Georgier auf den deutschen Einmarsch vorbereiten. Ähnlich wie die Fallschirmagenten von „Schamil“ fielen die meisten in die Hände des NKWD.[54] Daneben war im Kaukasus der Sonderverband „Bergmann“ der Abwehr II mit Hauptmann Prof. Theodor Oberländer als Berater eingesetzt.[55] Die Einheit sollte u. a. den Vormarsch der Wehrmacht begleiten. Der Verband war im August 1942 im Kaukasus eingetroffen und hatte bis Ende Oktober 1942 die nordkaukasische Stadt Naltschik in Kabardino-Balkarien erreicht.[56] Die militärische Lage erzwang danach im Winter den Rückzug aus dem Kaukasus.
Nicht nur die Abwehr, sondern auch der SD war im Kaukasus aktiv, denn das „Kaukasische Experiment“[57] der Wehrmacht konnte nur funktionieren, wenn es die politische Unterstützung der kaukasischen Völker gewann. Die politische Kontrollinstanz im Reich aber war der SD. Zentrum dieser politischen Aktivitäten von Wehrmacht, Ostministerium und SD war Stawropol (Woroschilowsk), zugleich Sitz der Heeresgruppe A. Bevollmächtigter des RMfdbO bei der Heeresgruppe A im Kaukasus in Stawropol wurde im November 1942 Otto Bräutigam.[58] Mende sollte ihn Ende 1942 ablösen, wozu es wegen der Kriegslage aber nicht mehr kam.
Der politische Auslandsgeheimdienst im Amt RSHA VI C des SD unter Heinz Gräfe und Erich Hengelhaupt hatte im November 1942 in Stawropol den „Sonderstab Kaukasus“ etabliert.[59] Die Leitung hatte der vormalige Mitarbeiter im Wannsee-Institut des SD, Obersturmführer Hans Dressler, der an den Leiter des Zeppelin-Kommandos des SD bei der Einsatzgruppe D, Sturmbannführer Walter Kurreck, angehängt war.[60] Der Sonderstab Kaukasus war eine übergreifende Einrichtung unter Kontrolle des SD und bestand aus denjenigen Mitgliedern der kaukasischen Nationalvertretungen, die bei den deutschen Geheimdiensten besonderes Vertrauen genossen. Es gab eine georgische, nordkaukasische, armenische und aserbaidschanischer Gruppe in diesem Sonderstab.[61] Der Sonderstab Kaukasus bestand nur bis Januar 1943, danach mussten sich die Deutschen aus dem Kaukasus zurückziehen. Somit befanden sich die Vertreter der Nationalausschüsse bei Mendes Kaukasus-Abteilung wieder im Spannungsfeld zwischen Abwehr und SD und haben sicher auch die unterschiedlichen Strömungen in beiden Geheimdiensten wahrgenommen. Die meisten fühlten sich von der Abwehr besser behandelt, waren aber klug genug, ebenso mit dem SD zusammenzuarbeiten. Die Leitung des georgischen Teils im Sonderstab übertrug man dem Georgier Michael Kedia.[62] Kedia gehörte zu den engsten Vertrauten von Gerhard von Mende. Die Mitglieder des „Sonderstabs“ sollten Polizeieinheiten zur Aufrechterhaltung der Ordnung und die Verwaltung im Nordkaukasus organisieren. Dazu wurden in großer Anzahl auch Kriegsgefangene kaukasischer Nationalität aus den Lagern herausgezogen, weshalb Walter Kurreck und dessen Zeppelin-Einsatzkommando D daran beteiligt war. Kurrecks Leute holten mit Unterstützung der Nationalausschüsse sowohl Kaukasier für Verwaltungsaufgaben wie auch für Polizeiaufgaben aus den Lagern und schulten einige davon für Einsätze im Rahmen des Unternehmen Zeppelin.[63]
Auch der Sonderstab Kaukasus musste sich mit Gerhard von Mende Kaukasus-Abteilung abstimmen, der ja Verbindungsmann zur Abwehr II war und jetzt auch Einblicke in die Arbeit des SD erhielt. Gerhard von Mende hat selbst nach dem Krieg eine umfängliche Abhandlung zu den „Unternehmen Mainz I und II“ des Unternehmen Zeppelin des SD geschrieben.[64]
Abteilung Fremde Völker
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Ab August 1943, nachdem Gottlob Berger vom SS-Hauptamt die Stelle von Leibbrandt übernahm, wurde die Hauptabteilung I/Politik in Führungsstab Politik umgetauft. Gerhard von Mende war fortan Leiter der Führungsgruppe P3/Fremde Völker im Ostministerium und war jetzt auch für weitere Volksgruppen zuständig. Zur Abteilung Fremde Völker gehörten die Referate Kaukasus, Turkvölker, Ukrainer, Russen, Weißruthenen, Kosaken und Baltische Völker.[65] Allerdings kümmerte sich Mende weiter hauptsächlich um Kaukasier und Zentralasiaten, während Otto Bräutigam die Verantwortung für die Übrigen übernahm.[66] In Mendes Führungsgruppe wurden Referate und Leitstellen für die verschiedenen Völker eingerichtet.[67] Diese steuerten die Nationalausschüsse bzw. Verbindungsstäbe dieser Völker, die sich weiter in politische, militärische und propagandistische Abteilungen aufgliederten.
Die Einflussnahme der SS erleichterte die Rekrutierung von Freiwilligen durch Bergers SS-Hauptamt aus diesen Völkern. Damit war Mendes Abteilung in die Rekrutierungsmaßnahmen für die Waffen-SS eingebunden und stand fortan im engen Kontakt zur entsprechenden Stelle des SS-Hauptamtes. Das war die Freiwilligen-Leitstelle Ost unter Fritz Arlt, zuständig für die Waffen-SS-Verbände von Balten, Ukrainer, Weißrussen, Kosaken usw. In geringem Umfang kamen auch Kaukasier zur Waffen-SS.
Unabhängig von der politischen Betreuung der Waffen-SS blieb das Ostministerium weiter für die Freiwilligenverbände der Wehrmacht zuständig. Das bedeutet, die politischen Führer der Volksgruppen hatten über das koordinierende Ostministerium mit SS und Wehrmacht zu tun. Ihre beiden Hauptansprechpartner waren weiter Otto Bräutigam und Gerhard von Mende. Diese enge Bindung an Berger bzw. die SS sicherte den Einfluss von Gerhard von Mende auf die Völker des Ostens und deren Vertretern bis Kriegsende. Trotz des Bedeutungsverlustes des Ostministeriums und der Schwächung der Abwehr nach dem Hitler-Attentat war Mende wichtig, denn er genoss weiter das Vertrauen der politischen Führer dieser Völker.
Unter Gerhard Berger tauchte 1944 ein erneuter Konkurrent für Gerhard von Mende in Gestalt von Reiner Olzscha auf. Der Mediziner Olzscha war 1943 Vorsitzender der neugegründeten Arbeitsgemeinschaft Turkestan in der SS geworden.[68] Der SS-Hauptsturmführer Olzscha wurde aufgrund seiner Interessen an den Turkestanern zum Konkurrenten von Gerhard von Mende.[69] Olzscha im SS-Hauptamt und Mende im Ostministerium rangen in ihren unterschiedlichen Funktionen unter Berger um die Deutungshoheit in der politischen Kriegführung muslimischer Völker gegen die Sowjetunion. Hauptstreitpunkt war, dass Gerhard von Mende bisher eine kleinteilige Zersetzungspolitik gegenüber der Sowjetunion verfolgte und für jede Volksgruppe eigene Nationalvertretungen etabliert hatte. Olzscha verfolgte dagegen einen glaubensorientierten, ganzheitlichen Ansatz in Form des Pantürkismus und Panislamismus. Das SS-Hauptamt bemängelte die „bisherige, dem sowjetischen Vorbild entlehnte Zersplitterungspolitik“ des Ostministeriums.[70] Von Mende wandte sich wiederholt gegen die Ideen Olzschas und schrieb dazu an Berger. Jedoch hatte zu diesem Zeitpunkt aufgrund des negativen Kriegsverlaufs die politische Kriegführung der SS eine weitaus größere Dimension als die Zersetzungsstrategie des Ostministeriums.[71]
Nach einigen Besprechungen der Kontrahenten Gerhard von Mende und Reiner Olzscha mit Fritz Arlt vom SS-Hauptamt im September und Oktober 1944 musste Mende dem Druck des SS-Hauptamtes nachgeben. Am 20. Juli 1944 befahl Heinrich Himmler, sämtliche Angehörige von Turkvölkern in der Waffen-SS in einem osttürkischen Waffenverband unter Harun-el-Raschid zusammenzufassen. In aussichtsloser Lage desertierten große Teile dieses Verbandes 1944 auf dem Balkan und 1945 in Italien. Die Reste gerieten in US-Kriegsgefangenschaft.[72] Die meisten der Gefangenen wurden an die Sowjetunion ausgeliefert.
Kriegsende
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Nach dem Einmarsch der Amerikaner in Paris am 25. August 1944 rekrutierte der US-Geheimdienst OSS (Office of Strategic Services) dort den aus Deutschland geflüchteten weißrussischen Emigrant Youri Skarjinski. Skarjinski alias Winogradow sollte für die Amerikaner die geheime Mission RUPPERT in Deutschland ausführen.[73] Seine Zielpersonen waren die Georgier um Gerhard von Mende, namentlich Michael Kedia und Alexander Tsomaja, die beide mit dem SD zusammenarbeiteten. Die Operation RUPPERT war aber weniger eine Operation des US-Geheimdienstes OSS, sondern vielmehr eine zuvor eingefädelte Operation des SD. Der für die Ost-Freiwilligen der Waffen-SS zuständige Fritz Arlt hatte zusammen mit Gerhard von Mende und Michael Kedia bereits im November 1944 den Plan verfolgt, mit den Westalliierten über die Schweiz in Verbindung zu treten.[74] Skarjinskis Kontaktleute um Erich Hengelhaupt vom SD, Gerhard von Mende und einigen Georgiern um Michael Kedia beschlossen 1945, Skarjinski erneut zu den Amerikanern zu schicken. Skarjinski erhielt mit Hilfe von Gerhard von Mende und dessen Verbindungen Papiere von der Abwehr und gelangte Mitte April 1945 unversehrt zum OSS, wo er Bericht erstattete.[75]
Skarjinski erklärte, dass Kedia und Prof. Gerhard von Mende ein umfangreiches Netz von Kaukasiern befehligt hatten und nun Kontakt zu den Amerikanern suchten. Ziel sei es, die Kaukasier in deutschen Diensten vor der Auslieferung an die Sowjets zu bewahren. Deshalb würden Kedia und Mende versuchen, in die Schweiz nach Genf zum dortigen Roten Kreuz zu gelangen. Kedia kam dann tatsächlich mit einer Gruppe von Georgiern, darunter Alexander Tsomaja, sowie Prof. Gerhard von Mende und Erich Hengelhaupt im April 1945 an der Schweizer Grenze an, doch nur Kedia durfte einreisen. Von Mende, der den Falschnamen Georges Metrevelli führte, wurde zusammen mit den übrigen Georgiern in ein französisches Internierungslager am Rhein verbracht. Erich Hengelhaupt hatte sich zuvor von der Gruppe abgesetzt.
Vertreter des OSS und der Doppelagent Skarjinski trafen sich Ende April 1945 in der Schweiz mit Kedia, doch das OSS war von Kedia enttäuscht und befand ihn für eine Zusammenarbeit ungeeignet.[76] Unter dem Datum 28. April 1945 reichte Kedia dann sein Gesuch bei den Amerikanern ein, die Georgier in deutschen Diensten von der Auslieferung an die Sowjetunion zu bewahren.[77] Doch die Alliierten hatten in der Konferenz von Jalta im Februar 1945 beschlossen, alle Kriegsgefangenen, Soldaten und Zwangsarbeiter der Sowjetunion dorthin zurückzuführen. Ausgerechnet Stalins georgische Landsleute von einer Repatriierung auszunehmen, war also unrealistisch. Allerdings durfte Kedia in der Schweiz bleiben.
Im Juli 1945 befand sich Prof. Gerhard von Mende noch im französischen Internierungslager, nach wie vor unter dem Falschnamen Georges Metrevelli. Oberleutnant Peter M. Sichel, einer der Mitarbeiter von OSS-Chef Allen Dulles in Bern, sammelte im Auftrag des OSS die Georgier und von Mende bei den Franzosen ein und setzte den OSS-Repräsentanten Richard Helms (von 1966 bis 1973 CIA-Chef) in Wiesbaden ins Bild. Helms blieb den Georgiern gegenüber reserviert. Eine Zusammenarbeit des Gerhard von Mende und der Georgier mit den Amerikanern kam deshalb nicht zustande.[78] Nach kurzer Internierung in Oberursel (Camp King) im Juli/August 1945 entließen die Amerikaner Gerhard von Mende.[79]
Tätigkeiten in der Nachkriegszeit
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Britischer Geheimdienst
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Als Mende bei den Amerikanern keinen Erfolg hatte, zog er im August 1945 nach Übelngönne in der britischen Besatzungszone zu seiner Frau Karo Espeseth. Auf amerikanische Empfehlung hin wandte sich Gerhard von Mende dann am 31. Oktober 1945 schriftlich an den Major „Morrison“ vom britischen Geheimdienst und bot seine Dienste an.[80] Beim britischen Secret Intelligence Service (SIS), kurz MI6, war man im Umbruch und der Dienst wurde neu gegliedert. Die Emigrantenoperationen beim SIS leitete Commander Wilfred Dunderdale, seines Zeichen Leiter des Special Liaison Centre (SLC).[81] Der Partylöwe Dunderdale, der einer der Paten für Ian Flemings „James Bond“ war, hatte vor dem deutschen Einmarsch in Paris die Kontakte zu den dortigen Emigranten gehalten, die dann 1940 von den Deutschen – u. a. von Erich Hengelhaupt vom SD – übernommen worden waren. Dunderdale wollte seine Vorkriegs-Kontakte wiederbeleben, doch inzwischen waren jüngere Führer in den Exilgruppen aktiv, die eng mit den Deutschen unter Gerhard von Mende kooperiert hatten. In diesem Zusammenhang ist Mende für die Briten wichtig geworden, zumal seine Verbindungen noch aktuell waren. Mende erhielt von den Briten 1946 ein großzügiges Haus, Dienstwagen mit Fahrer, Dienstmädchen, Verpflegung und ein ordentliches Gehalt.[82] Außerdem erhielt er die Erlaubnis, an der Universität Hamburg als Professor für Russlandkunde zu arbeiten.[6]
Um die Jahreswende 1946/47 fanden mehrere Treffen von Gerhard von Mende, Erich Hengelhaupt und den Georgiern Michael Alschibaja und Alexander Tsomaja in Niedersachsen statt.[83] Die Amerikaner hatten die Gruppe beobachtet und baten die Briten um Auskunft. Simon Gallienne,[84] Leiter des SIS Germany, gab den Amerikanern die Antwort, dass Wilfred Dunderdale mit der Gruppe in Kontakt stünde.[85] Dunderdale, Mende und Hengelhaupt waren Spezialisten in der Arbeit mit Exilpolitikern antisowjetischer Völker. Ziel des SIS war es jetzt, mit Hilfe der Georgier Operationen im Kaukasus gegen die Sowjetunion nach dem Muster des Unternehmen Zeppelin durchzuführen.[86] Die Briten erhielten von den Deutschen und Georgiern die dafür nötigen Informationen. Allerdings war beim SIS Dunderdales Kollege Harold „Kim“ Philby für die Sowjetunion zuständig und Philby war sowjetischer Spitzenagent. Philby wurde 1947 Vertreter des MI6 in Istanbul und organisierte die Operationen „Climber I und II“ der Briten nach dem Muster der von Gerhard von Mende und den Georgiern begleiteten Zeppelin-Operationen gegen die Sowjetunion. Gerhard von Mendes undatierte Nachkriegs-Niederschrift zur SD-Operation „Mainz“ dürften demnach für die Briten erfolgt sein. Die Einsätze hatte Philby natürlich alle verraten und sicher auch die von Mende und dessen Kontaktleuten übermittelten Personallisten.[87] Philbys Verrat wurde erst viel später bekannt, weshalb der britische und damit indirekt der sowjetische Einfluss auf den weiteren Weg des Gerhard von Mende eine große Unbekannte sind.
Antibolschewistischer Block der Nationen (ABN)
In München war am 16. April 1946 der Antibolschewistische Block der Nationen (ABN) gegründet worden.[88] Das war ein Zusammenschluss nichtrussischer Völker der Sowjetunion unter der Führung der Ukrainischen Nationalisten um Jaroslav Stetsko und Stepan Bandera. Im ABN waren außerdem Kaukasier, Weißrussen, Balten und Turkvölker vereint. Der von Ukrainern dominierte ABN wurde für die Briten um Dunderdale interessant, nachdem dessen alten Vorkriegs-Emigranten keine Rolle mehr spielten. Gerhard von Mende begann, seine Beziehungen spielen zu lassen, um den ABN für die Briten zu erschließen. Im Juni 1947 notierte der amerikanische CIC-Special-Agent Camille S. Haidu zu Mende: „Derzeit arbeitet der Betroffene [v. Mende] für den britischen Geheimdienst und rekrutiert Assistenten unter deutschen Wissenschaftlern, die Experten für östliche Angelegenheiten sind.“[89] Mit Unterstützung von Mende entwickelte sich der ABN zum Zentrum der antisowjetischen Exilbewegungen. Im November 1947 gehörten dem ABN bereits weißrussische, jugoslawische, russische und slowakische Vertreter sowie unterschiedlich Kosakengruppen an. Bald sollten weitere Repräsentanten anderer Nationen hinzukommen.[90]
Allerdings hatte der ABN seinen Hauptsitz in München in der US-Zone, weshalb Mende 1947 als Kontaktmann zu den Ukrainern in München den in seiner Nachbarschaft wohnenden Ex-Sturmbannführer Walter Schenk anwarb, der in Lemberg für den SD die Ukrainer betreut hatte. Gerhard von Mende bot laut Schenks Tochter eine Tätigkeit für den „amerikanischen“ Geheimdienst in München an. Schenk sollte ein Netz aus Emigranten aufbauen. Zu diesem Zweck erstelle Schenk Listen von Ukrainern, mit denen er zwischen 1941 und 1944 Kontakt hatte.[91] Tatsächlich ging es aber um die Verbindung zum ABN in München, die Schenk dann für Mende hielt.[92] Eine weitere Werbung Mendes im Sommer 1947 war Wolodymyr Kubijowytsch, der in München an der Freien Ukrainischen Universität Geografie lehrte und ukrainischer Nationalist war.[93] Während des Krieges hatte er im Auftrag der SS unter Fritz Arlt die ukrainische Selbstverwaltung im besetzten Krakau und dann in Lemberg (siehe Schenk) organisiert.[94] Schon am 25. Juli 1947 gelangte Mendes Protegé Michael Alschibaja in den von Mende im Auftrag der Briten betreuten Antibolschewistischen Block der Nationen (ABN).[95] Alschibaja wurde der Erste Sekretär der Georgier im ABN. Alschibaja wurde kurz darauf auch für die Organisation Gehlen tätig.[96]
Im April 1948 bestand Mendes Arbeit für die Briten darin, Turkestaner und Kaukasier im ABN zu positionieren und eine „Wissenschaftliche Vereinigung“ auf ideologisch-politischer Basis aufzubauen. Zu den Zielen gehörten die militärisch-politische Ausbildung an britischen Offiziersakademien, eine Ausbildung im Presse- und Propagandadienst und die Absolvierung von besonderen Befragungsschulen für Kriegsgefangene.[97] Professor von Mende nutzte den ABN, um mit Hilfe des MI6 seine Schützlinge in entsprechende politische Positionen zu bringen. Mendes wichtigste Unterstützer im ABN waren die Ukrainer Jaroslav Stetzko und Roman Ilnytzkij, der Turkmene Veli Kajum und die Kaukasier Michael Alschibaja sowie Ahmed Nabi Magoma.[98]
Über den ABN und die Ukrainer starteten 1948 die von Mende immer propagierten Zersetzungsoperationen der Briten gegen die Sowjetunion mit Hilfe ehemaliger Kollaborateure. 1949 schrieb Gerhard von Mende zu seinen Aktivitäten dann auch:
„Ziel meiner Arbeit ist es, die Völker der Sowjetunion als Waffe im Kampf gegen den Bolschewismus und den russischen Imperialismus zu verwenden. Die Völker sind ein naturgegebenes Sprengungsmittel, auf das bei der räumlichen Größe der Sowjetunion nicht verzichtet werden kann.“[99]
Im März 1949 begann Mende bei einem Besuch des ABN in München eine Reise von Stetsko und dem Turkestaner Veli Kajum nach London vorzubereiten. Es sollten Gesprächen mit den Briten geführt werden. Den nötigen Pass für Kajum wollte von Mende beschaffen.[100] Im Jahr darauf fand die erste internationale ABN-Konferenz vom 12. bis 14. Juni 1950 im schottischen Edinburgh statt. Stetsko und Kajum hielten dort mit anderen ABN-Führern Reden.[101] In Schottland gab es eine starke antisowjetische Diaspora. Insbesondere viele ehemalige Angehörigen der ukrainischen SS-Division hatten hier Zuflucht gefunden und mit Hilfe des MI6 waren einige von ihnen zu Einsätzen in die Sowjetunion gelangt.[102]
Beziehungen zu Bundesbehörden in Deutschland
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Nach Gründung der Bundesrepublik Deutschland 1949 begann sich Gerhard von Mende langsam von den Briten zu lösen. Über seine vielfältigen Kontakte nahm Mende Verbindung zu deutschen Politikern und zu den Amerikanern auf. Mende war von den Briten enttäuscht, weil sie keinen Deutschen in führender Rolle akzeptierten, weil sie Mendes Unterlagen nicht zurückgaben und sein britischer Führungsoffizier durch einen inkompetenten „Major Gordon“ ersetzt worden war.[103] Bereits im August 1950 wandte sich Gerhard von Mende an das Bundesministerium für gesamtdeutsche Fragen (BMG) und empfahl wärmstens seine Verbindungen zur ukrainischen und weißrussischen Emigration und zum ABN. Ihm ging es bereits damals darum, eine Steuerung der Ostemigration nicht nur von britischer, sondern auch von deutscher Seite zu erreichen „um etwaigen unliebsamen Entwicklungen sofort begegnen zu können“ wie er meinte.[104] Im Oktober 1950 hielt Gerhard von Mende gegenüber dem ABN fest, dass es am Günstigsten wäre, hierfür eine interministerielle Stelle in Bonn zu errichten, was aber bei den deutschen Stellen im augenblicklichen Stadium nicht durchzusetzen wäre.[105] Ab 1951 wurde der ABN allerdings dann doch von deutschen Stellen finanziert.[106] Am 19. Januar 1951 berichtete Dean Acheson, Unterstaatssekretär im U.S. State Department, dass Mende versuche, ein deutsches Regierungsamt zu erhalten.[107] Anscheinend unterstützten die Briten dieses Vorhaben, denn Gerhard von Mende wurden im November 1951 von den Briten noble Wohn- und Arbeitsräume in der Düsseldorfer Cecilienallee 52 zur Verfügung gestellt.[108]
„Büro für heimatvertriebene Ausländer“
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Die Briten wollten auch Gerhard von Mende in deutschen Diensten weiter als Schnittstelle zur Ostemigration nutzen. Offensichtlich fühlten sie beim neuen Chef des Bundesamtes für Verfassungsschutz (BfV) Otto John und der Bundesregierung diesbezüglich vor. Tatsächlich besprach sich Otto John am 7. April 1952 mit Gerhard von Mende zu diesen Plänen. John wollte für verschiedene deutsche Stellen eine Beobachtung der östlichen Emigration installieren und die Anschubfinanzierung aus dem BfV übernehmen. Gerhard von Mende sollte die Leitung dieser Stelle übernehmen und Informationen zum sozialen, kulturellen und politischen Sektor sammeln. Sicherheitsaufgaben wären dagegen Sache des BfV.[109] Mit anderen Worten, Gerhard von Mende sollte seine geheimdienstliche Beratertätigkeit während des Krieges und für die Briten nun für die Bundesrepublik fortsetzen. Zu diesem Zweck wurde eine Tarneinrichtung des Verfassungsschutzes eingerichtet, das „Büro für heimatvertriebene Ausländer“ (BfhA).
Gerhard von Mende arbeitete fortan für das Bundesamt für Verfassungsschutz. Zuständig für Mende war im BfV die Abteilung II unter Richard Gerken, seit Januar 1952 Leiter der Informationsbeschaffung des BfV.[110] Der gleichfalls von den Briten geförderte BfV-Chef Otto John hatte Gerken zum BfV geholt. Gerken war im Krieg zuletzt Hauptmann der Abwehr II gewesen und hatte das Frontaufklärungskommando 213 an der Westfront geleitet. Er geriet bei Kriegsende in britische Gefangenschaft und war dort sehr kooperativ.[111] Auch nach seiner Rückkehr nach Deutschland scheint er eng mit dem britischen Nachrichtendienst kooperiert zu haben, denn die Briten förderten ihn in seiner Entwicklung trotz der bekannten Vergangenheit.[112]
Gerhard von Mende war von September 1952 bis Juni 1957 als „Freier Mitarbeiter“ das BfV aktiv.[113] Das von Gerhard von Mende eingerichtete „Büro für heimatvertriebene Ausländer“ diente Gerken ab 1952 dazu, geeignete V-Leute zu finden.[114] Gerhard von Mende selbst trug beim BfV den Decknamen OSTMANN.[115] Mendes Büro sollte sich außerdem weiterhin mit den britischen Stellen abstimmen, wobei sich ein „Mr. Bailey“ bereits im Dezember 1952 darüber mit Gerhard von Mende einig war. Otto John, der Leiter des BfV, war darüber unterrichtet.[116]
Von Otto John über Richard Gerken bis hin zu Gerhard von Mende wird hier eine Linie erkennbar, die eindeutig auf britische Einflussnahme hindeutet. Gerken jedenfalls stand ähnlich wie Mende weiterhin mit den Briten in Verbindung. Die Kontakte zum BfV liefen offensichtlich über die Chief Political Officer der Briten, also des MI6 in Düsseldorf und Hannover. Genannt wird der Deputy Chief Political Officer in Düsseldorf, L. O. Brown.[110] Die Personaleinstellungen des BfV wurden von den alliierten Hochkommissaren überwacht, die hierfür sogenannte Sicherheitsdirektoren einsetzten. Diese hatten so das letzte Wort in Personalangelegenheiten.[117]
Laut Gerhard von Mende wurde sein BfhA in Düsseldorf als Bundesstelle zur Koordinierung aller Fragen der Ostemigration geschaffen. Die Koordinierung erfolgte in erster Linie mit den an der Ostemigration interessierten Bundesministerien: dem Auswärtigen Amt, dem Innenministerium, dem Bundeskanzleramt und den Ministerien für Vertriebene und gesamtdeutschen Fragen. Das Büro arbeitet ab 1. Februar 1953 provisorisch und ab 1. April 1953 voll. Seine Aufgaben bestanden aus der politischen Beratung (Empfehlung oder Warnung im Kontakt mit den Gruppen der Ostemigration), aus der kulturellen Betreuung der Ostemigration (Erteilung von Studienstipendien und Vergebung von Forschungsaufträgen an geeignete Emigranten) und die Informationsgewinnung über Einzelpersonen der Ostemigration.[118] Zu den ersten Mitarbeitern des Büros für heimatvertriebene Ausländer gehörten alsbald ex-SD-Sturmbannführer Walter Schenk, der bisher für von Mende die Verbindung zum ABN gehalten hatte und der baltendeutsche Diplomat und Journalist Walter Conradi. Conradi war während des Krieges als Leiter des Referats „Osteuropa“ in der Rundfunkpolitischen Abteilung des Auswärtigen Amtes u. a. mit russischsprachigen Sendungen befasst gewesen, war nach 1945 für die Franzosen tätig und stieß 1953 zum BfhA. Conradi war insbesondere in der Verbindungshaltung zu baltischen Organisationen aktiv.[119]
Curt Boettiger vom Bayerischen Landesamtes für Verfassungsschutz übte erste Kritik an der Emigrationsarbeit des BfV bei einem Treffen mit den Amerikanern im November 1953: „Ein Ergebnis des Treffens war die Information, dass das BfV im Begriff sei, ein hochgeheimes Netz von Informanten in der gesamten Bundesrepublik aufzubauen, dessen Aufgabe die Durchdringung aller Auswanderergruppen und ähnlicher Organisationen sei. Die Operation werde von einer Person namens von Mende geleitet.“[120] Boettiger erwähnte, dass die BfV-Operation durch die Spionageabwehrabteilung II/G von Hans-Joachim Pietsch geführt werde. Pietsch habe Boettiger angewiesen, eine Liste aller seiner Quellen in solchen Gruppen und Organisationen zu liefern, was Boettiger bisher verweigert habe.
Richard Gerken unterstand Albert Radke, dem BfV-Vizepräsidenten, einem Vertrauten von Reinhard Gehlen. Radke war ebenso wie Gerken Angehöriger der Abwehrstelle in Münster gewesen. So genoss Gerken unter Otto John und Albert Radke große Freiheiten und konnte über die Mittel aus einem Reptilienfonds relativ frei verfügen. 1953 hatte das BfV zudem nahezu eine Verdoppelung seines Etats erhalten.[121] Damit konnten nun Richard Gerken und Hans-Joachim Pietsch die Anschubfinanzierung für das „Büro für heimatlose Ausländer“ (BfhA) in Düsseldorf übernehmen. Die Ostaufklärung über die Emigration für das BfV erfolgte weitgehend über das BfhA, Fälle von Spionageverdacht kamen zu Hans-Joachim Pietsch von der Spionageabwehr des BfV. Fallführer für Mende war im BfV Otto Arz.[122] Die Datenerfassung der Ost-Emigration im BfHA erfolgte in einer Personalkartei, einer Sachkartei und einer Organisationskartei, die alle auf die Karteien im BfV angepasst waren. Auch die Landsmannschaften wurden in Fragen der Ostemigration beobachtet und beraten.[123]
Insbesondere das Auswärtige Amt bediente sich des BfhA. Die Ostabteilung des AA wurde inzwischen vom alten Weggefährten Mendes aus den Zeiten im Ostministeriums geleitet. Otto Bräutigam hatte nach einigen Jahren in der Organisation Gehlen 1953 den Weg ins Auswärtige Amt geschafft und dort 1954 die Ostabteilung übernommen. Das Sowjetunion-Referat in seiner Abteilung leitete ab 1953 der Baltendeutsche Boris Meissner, während des Krieges Sonderführer in der Feindlage-Abteilung bei der Heeresgruppe Nord. Auch Meissner hatte Bezug zur Org. Gehlen. Chef des Protokolls im AA war Hans von Herwarth, im Krieg Adjutant beim General der Freiwilligenverbände und danach eine Sonderverbindung der Organisation Gehlen.[124] Man kannte sich also bestens aus vergangenen Tagen, als es darum ging, die Sowjetunion niederzuringen.
Die Arbeit für das AA lief unter dem Motto „kulturelle Betreuung“, umfasste jedoch praktisch die gesamte politische Beobachtung und Steuerung der Ost-Emigration im Bundesgebiet. Durch das BfhA wurden im Auftrag des Auswärtigen Amtes aus dem Rechnungsjahr 1953 DM 140.000.—für diese Zwecke verwaltet. Insbesondere die vom AA gesteuerten wissenschaftlichen Arbeitskreise der Ost-Emigration wurden von Mendes BfHA im Auftrag des AA als Quellen für Berichte herangezogen.[125] Die Arbeitsgemeinschaft Osteuropaforschung unter dem vormaligen Abwehr-II-Professor Werner Markert gehörte sicher dazu, denn Mende, Theodor Oberländer (seit 1953 Bundesvertriebenenminister), Boris Meissner und weitere ehemalige Abwehr-II-Wissenschaftler gehörten dieser Arbeitsgemeinschaft ebenfalls an.[126] Das Budget des BfhA stieg von Jahr zu Jahr an und betrug bis zu Beginn der 60er Jahre mehr als 400 000 DM per anno. Das Geld kam in erster Linie vom Auswärtigen Amt.[127]
In einem weiteren Aktenvermerk Mendes vom April 1954 über die bisherige Tätigkeit des BfhA für das BfV wird deutlich, wie sehr das BfhA inzwischen in die Geheimdienstarbeit des BfV eingebunden war:[128]
„Erkennung sowjetischer Infiltration, soweit diese über die Ost-Emigration läuft. Hierfür werden neben einer allgemeinen Beobachtung von BfhA, die sich auf eine langjährige, persönliche, vertrauensvolle Verbindung der Mitarbeiter von BfhA zu einer grossen Zahl von Emigranten aus allen nationalen Gruppen gründet, zusätzlich eine Reihe von V-Mann-Netzen, geführt. [...] Über die politischen Zusammenhänge erfolgt außerdem direkt Berichterstattung durch BfhA an das Auswärtige Amt, das Bundeskanzleramt, den Bundesminister für Vertriebene und den Bundesminister für Gesamtdeutsche Fragen. [...] Der Leiter von BfhA nimmt regelmäßig an den interministeriellen Besprechungen in Bonn, die vom Auswärtigen Amt zu Ostfragen veranstaltet werden, teil. [...] Entsprechend der letzten Besprechung mit P [Präsident BfV] werden wichtige Berichte aus diesem Bereich, deren Vorlage bei Staatssekretär Globke wünschenswert erscheinen, nicht mehr direkt an das Bundeskanzleramt, sondern mit einer kurzen Erläuterung an BfV-P zur unmittelbaren Vorlage an Herrn Staatssekretär Globke zur Verfügung gestellt.“
Am 30. Juni 1957 endete die Zusammenarbeit Mendes mit dem BfV. Die Gründe dafür sind unbekannt. Einiges deutet darauf hin, dass die Auswertung im BfV mit den Berichten aus dem BfhA entweder unzufrieden oder überfordert war und das die öffentliche Debatte um die NS-Vergangenheit von Otto Bräutigam auch auf Gerhard von Mende ausstrahlte. Dennoch übernahm ab August 1957 das Auswärtige Amt auf Basis eines Werkvertrages das Honorar für Gerhard von Mende. Das BfhA hing nun komplett am AA.[129]
Gerhard von Mende war während des Krieges und als er für die Briten die Emigrantenverbindungen aufbaute, voll in die Optik der sowjetischen Spionagedienste geraten. Diese hatten seine Bedeutung und die des ABN in den Zersetzungsoperationen gegen die Sowjetunion erkannt und wussten daher, welche Sogwirkung seine Arbeit in der Ostemigration entfalten würde. Mende war für die Sowjetunion gefährlich. Eine Darstellung der sowjetischen Gegenoperationen ist an dieser Stelle nicht möglich, denn sie müsste den gesamten Bereich der völlig von ihnen unterwanderten Ostemigration betreffen.
Nach von Mendes Tod nannte sich das BfhA anscheinend Studiengruppe für Ost-West-Fragen und wurde von Otto Bräutigam für den BND betrieben.[130][131]
Ostkolleg, Forschungsdienst Ost und Bundesinstitut zur Erforschung des Marxismus-Leninismus
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In den Jahren 1955 und 1956 strebte Gerhard von Mende die Gründung einer Hochschule für orientalische und osteuropäische Sprachen an. Das Projekt scheiterte. Erfolg hatte er demgegenüber als Leiter des Forschungsdienstes Osteuropa im Bundesvertriebenenministerium, eine dem Bundesinnenministerium beigeordnete Dienststelle, wo er sein Wissen einsetzen konnte.[132][6]
Ab 1957 fand der rastlose Ostforscher Gerhard von Mende weitere Betätigungsfelder in der westdeutschen Ostforschung. Auf Anregung der Verleger Joseph C. Witsch und dem Baltendeutschen Berend von Nottbeck, ehemals Untersturmführer im SD,[133] und in Anlehnung an das vom Baltendeutschen Ewert von Dellingshausen geführte Referat I 1 im Bundesministerium für gesamtdeutsche Fragen entstand am 22. November 1957 in Köln-Lindenthal das Ostkolleg.[134] Witsch, Nottbeck und Dellingshausen hatten zuvor in enger Anlehnung an die CIA antikommunistische Propaganda betrieben. Das Ostkolleg war nun als Schulungszentrum gedacht und sollte insbesondere die deutsche Wirtschaft über den Kommunismus aufklären, wo inzwischen der aus Kriegszeiten mit Mende bekannte frühere Sturmbannführer Fritz Arlt die Bildungsarbeit für das Industrie-Institut verantwortete.[135] Das Ostkolleg wurde dann allerdings als Einrichtung der Bundeszentrale für Heimatdienst dem Bundesinnenministerium unterstellt. Der Verfassungsschutz wie auch das AA und andere Bundesministerien waren bei dieser Gründung beteiligt.[136]
Gerhard von Mende arbeitete maßgeblich an der Konzeption des Ostkollegs. Er legte Denkschriften vor und nahm Einfluss auf die Auswahl von Referenten und Direktorium.[137] Gerhard von Mende sollte ebenso wie der vormalige Abwehr-II-Prof. Hans Koch Direktor des Ostkollegs werden.[138] wurde dann aber nur Mitglied des wissenschaftlichen Direktoriums dieser Einrichtung und hielt hier Vorträge.[139]
Von Mende hielt ab Februar 1956 engen Kontakt zur Bundeszentrale für Heimatdienst (ab 1963: Bundeszentrale für politische Bildung), in der er später eine gut dotierte Stelle fand. Im Rahmen des Ost-West-Konflikts richtete er unter dem Vorzeichen einer antikommunistischen Haltung ein Ostkolleg der Bundeszentrale für Heimatdienst in Köln-Lindenthal ein, das am 28. November 1958 seinen Betrieb aufnahm. Erklärtes Ziel dieses Kollegs war die „Organisierung der geistig-politischen Bekämpfung des Kommunismus“. Kritisch ist zu beachten, dass auch seine bisherige Arbeit im RMfdbO auf der Vorstellung gründete, dass der „Kommunismus“ eine vom „Judentum“ produzierte Folge von „völkischer Entartung“ gewesen ist.[140] Seine NS-Position war der Bundeszentrale für Heimatdienst wohlbekannt. Aus diesem Grunde sollte er keine öffentlich sichtbare Spitzenposition im Ostkolleg einnehmen und die angestrebte Position eines Direktors des Amts blieb ihm verwehrt.[132] Bis zu seinem Tod 1963 blieb er jedoch Mitglied des Direktoriums der staatlichen Behörde. Erst viele Jahre nach dem Tod von Mendes wechselte man das Etikett des Ostkollegs zu Ost-West-Kolleg.
1957 gründete Gerhard von Mende in Düsseldorf den Forschungsdienst Osteuropa und gab im Verlag Kiepenheuer & Witsch eine Schriftenreihe unter dem Namen Forschungsdienst Osteuropa heraus.[141] Die Autoren waren alle Angehörige von Arbeitskreisen, die oft schon zuvor auch für das BfhA gearbeitete hatten, wie Walter Schenk und Walter Conradi.[142] Von v. Mendes Düsseldorfer Forschungsdienst Osteuropa der Nachkriegszeit finden sich acht verschiedene Erarbeitungen, insbes. Presseauswertungen, in der Sammlung Deutsche Zentralbibliothek für Wirtschaftswissenschaften (ZBW), „Leibniz-Informationszentrum Wirtschaft“ in Kiel. Eine Sparte „Archiv der Sovietunion“ (sic) des Forschungsdienstes ist ebenfalls belegt.[143] Eine durch gerichtlichen Beschluss festgestellte Vita des Nationalsozialisten Mende findet sich im deutschen Bundesarchiv.[144]
Bereits 1959 war ein neues Ostforschungsinstitut des Bundes in Planung, dass sich mit der kommunistischen Lehre und ihrer ideologischen Grundlagen befassen sollte.[145] Natürlich warf Prof. Mende seinen Hut in den Ring und bewarb sich über Prof. Boris Meissner im AA um dieses Amt über den Ministerialrat Karl-Ulrich Hagelberg im BMI. Hagelberg war während des Krieges im Ostministerium für Personalfragen in den russischen Gebieten zuständig gewesen.[146] Bruno Heck, Mitglied des Bundestags, wandte sich indes 1960 gegen eine Bewerbung Mendes wegen dessen politischer Vergangenheit.[147] Letztlich wurde Gerhard von Mende nicht in das 1961 in Köln-Ehrenfeld im Auftrag des Bundesinnenministeriums entstandene „Institut zur wissenschaftlichen Erforschung des Dialektischen Materialismus und der marxistisch-leninistischen Lehre“ berufen. Die Namensgebung hatte Bundeskanzler Konrad Adenauer vorgeschlagen. Professor Boris Meissner wurde zum geschäftsführenden Direktor bestellt.[148] Das Institut nannte sich ab 1966 Bundesinstitut für ostwissenschaftliche und internationale Studien, BIOST und ging 2000 in der Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP) auf.
#Allemagne #France #Ukraine #URSS #Russie #USA #Royaume_Uni #guerre #histoire #espionnage #nazis #nationalisme #antisemitisme #anticommunisme #génocide #shoa #Wansseekonferenz
Goldener Ehrenbär Auf Berlinale : Wim Wenders ist „größter Filmemacher aller Zeiten“
▻https://www.nwzonline.de/kultur/wim-wenders-ist-groesster-filmemacher-aller-zeiten_a_24,0,506600303.html
O.K. Tarantino n’a pas encore eu le prix de GröfaZ officiel. Peiu-être c"est le cas parce qu’il n’a pas de racines allemandes. Tant pus pour lui.
13.2.2015 - Der Regisseur erhält höchste Berlinale-Ehren. Ausgezeichnet wurde er für sein Lebenswerk.
Der Regisseur erhält höchste Berlinale-Ehren. Ausgezeichnet wurde er für sein Lebenswerk.
Berlin - In Anwesenheit zahlreicher Wegbegleiter ist Regisseur Wim Wenders (69) bei der Berlinale mit dem Goldenen Ehrenbären für sein Lebenswerk ausgezeichnet worden.
Der brasilianische Regisseur Walter Salles („Central Station“) würdigte Wenders am Donnerstagabend in seiner Laudatio als einen der „größten Filmemacher aller Zeiten“. „Was Wenders uns gelehrt hat, ist ein moralischer, aber auch ein ästhetischer und ein inhaltlicher Kompass fürs Filmemachen“, sagte Salles.
Auf Wunsch von Wenders lief bei der Gala eine digital restaurierte Fassung seines Thrillers „Der amerikanische Freund“ (1977). Nach einem Roman von Patricia Highsmith spielen Bruno Ganz und Dennis Hopper ein höchst ungleiches Freundespaar.
Berlinale-Chef Dieter Kosslick sagte, mit Wenders ehre das Festival einen der renommiertesten zeitgenössischen Autorenfilmer: „Sein genreübergreifendes und vielseitiges Werk als Filmemacher, Fotograf und Autor hat unser Filmgedächtnis geprägt.“
Der Regierende Bürgermeister Michael Müller (SPD) erklärte vorab: „Berlin ist stolz und dankbar, dass einer der ganz großen Filmschaffenden unser Mitbürger ist.“ Wenders habe mit seinem Klassiker „Der Himmel über Berlin“ der einst geteilten Metropole ein unvergessliches filmisches Denkmal gesetzt.
Aus Anlass der Preisvergabe zeigt die Berlinale in einer Hommage zehn Filme des gebürtigen Düsseldorfers, darunter auch die Handke-Verfilmung „Die Angst des Tormanns beim Elfmeter“ (1972), das frühe Meisterwerk „Im Lauf der Zeit“ (1976) und das Roadmovie „Paris, Texas“ (1984).
Mit seinem Dokumentarfilm „Das Salz der Erde“ über den brasilianischen Fotografen Sebastião Salgado ist Wenders derzeit für einen Oscar nominiert. Auch der Tanzfilm „Pina“ und die Musiker-Dokumentation „Buena Vista Social Club“ hatten ihm Nominierungen für den weltweit wichtigsten Filmpreis eingetragen.
DISS Sonderausgabe : Israel im Krieg - AN ISRAELI PERSPECTIVE ?
►https://www.diss-duisburg.de/wp-content/uploads/2024/08/Israel-im-Krieg.pdf
Les philosophes israéliens ont crée une étique (applied ethics) qui se veut novatrice alors qu’elle n’apporte rien de nouveau à la réflexion sur la condition humaine. Ces maître penseurs raisonnent à la manière de Reinhard Heydrich quand il fut confronté à l’épuisement de ses hommes par l’assassinat de femmes et enfants par milliers. Le philosophe et l’administrateur de la shoa se situent dans un contexte de guerre interminable contre un ennemi qui les menace d’extermination simplement par sa présence.
Il leur faut alors trouver une manière de justifier des procédés « contre-intuitives » qui permettent à leurs hommes de tuer après avoir appris à considérer l’ennemi comme non-humain. Pour y arriver il est inutile voire impossible de se servir d’une fondation religieuse pour les actes requis. Il faut une approche universaliste et pragmatique afin de garantir la survie de son propre groupe. Leur justification des massacres est particulièrement adaptée à une situation où on réunit des combattant de plusieurs cultures et traditions nationales comme le fait l’état hébreux.
Au fond le principe des applied ethics n’a rien de juif ni d’israélien . On le trouve aussi chez les Suisses et chez les États-uniens. C’est une étique d’impérialiste et de colonisateur. N’oublions pas que le minuscule état suisse se comporte en impérialiste accompli à travers sa complicité avec les grandes puissances autant que par les actions de ses groupes de capitalistes comme Nestlé .
En fin de compte il faut constater que toi et moi sommes moins que des pions sur le grand échequier des puissants. Pour les riches et puissants nous constituons de la matière première à transformer en profit et capital pour assurer l’avenir de leur classe.
Es bleibt ein letzter Aspekt: Die philosophischen Legitimationen des War on Terror durch Teile der angelsächsischenAnalytischen Philosophie, insbesondere durch die international bestückte Teildisziplin applied ethics, waren kein isoliertesPhänomen. Es handelte sich um eine ‚konzertierte Aktion‘, diesich mit alten scholastischen Überredungstechniken in sophistischer Weise Regierungen und Verwaltungen auf der ganzen Welt andiente, um im Namen des Abschieds von einem‚judeo-christlichen Fundamentalismus‘ – unter dem StichwortNeoliberalismus – kulturübergreifend bestimmend zu werden.
Doch im Gegensatz zu dieser globalen Perspektive, wenn auchübereinstimmend mit einer isolationistischen Perspektive, erweckte Kasher den Eindruck, bei seiner Applikation der Prinzipien von applied ethics in Form einer militärischen Ethikhandle es sich um eine spezifisch israelische Antwort auf denTerror und darüber hinaus um eine Antwort auf die Lage eines jüdischen Staates in der Welt nach der Shoah:
„Wir werden immer verpflichtet sein, unsere Bürger zu schützen. Diese Verpflichtung werden wir niemals aufgeben. Sie istfundiert. Das ist Israel. Das ist der Staat des jüdischen Volkes.Ich wurde hier geboren und meine Eltern kamen lange vor demZweiten Weltkrieg hierher. Ich habe die Shoah nicht selbst erlebt. Doch meine Frau ist eine Shoah-Überlebende. WelcheLektionen lerne ich aus dem Zweiten Weltkrieg? Dass wir unsauf niemanden verlassen können. Es gibt niemanden, auf denwir uns im Verteidigungsfall verlassen können. Und wir können uns nicht erlauben, einmal nicht darüber nachzudenken,wie wir uns am besten verteidigen können. Und wenn derFeind Kinder auf die Dächer der Gebäude bringt, von denen erauf uns schießt, werden wir davor nicht kapitulieren. Es ist einetragische Situation. Doch wir kapitulieren nicht.“ Und Kasherfährt fort: „Das erfordert auch eine Führung, die fähig ist, denSoldaten zu erklären, warum sie das tun müssen, warum sie etwas vollkommen entgegen ihrer Intuition machen müssen.“
Einerseits stellt sich Kasher an dieser Stelle besonders deutlichhinter den zentralen Grundsatz von applied ethics, sich an einHandeln ‚vollkommen entgegen der eigenen Intuition‘ zu gewöhnen. Im Jahr 2000 pries z.B. auch der Schweizer PhilosophUrs Thurnherr in seiner Einführung in die Angewandte Ethikdie neue philosophische Schule damit an, dass sie die „fortwährende, ermüdende Anwendung des Moralprinzips überflüssig“mache und ihr Einsatz daher ein „Gebot der Zeitökonomie“ sei.Es liegt auf der Hand, dass der Aspekt der ‚Zeitersparnis‘ bzw.der Aspekt der ‚Automatisierung’ von Entscheidungen über Leben und Tod (ohne den Entscheider emotional zu tangieren)bereits der Kriegführung im US-War on Terror zugrunde lagund die unmittelbare Brücke zu AI-Programmen wie Gospelund Lavender darstellt.
Doch belässt es Kasher nicht dabei, sondern bringt andererseitsdas Prinzip eines Handelns ‚ohne humane Intuitionen‘ in dieNähe einer Norm des jüdischen Staats und letztlich des Judentums selbst, obwohl gerade solche Prinzipien mit jüdischenMaximen der Humanität am wenigsten kompatibel sind. Kasher selbst hatte im Übrigen bei den Debatten um den Ethik-Code der IDF (vor 2001) vehement gegen eine religiös-jüdischeGrundlegung des Codes und für eine ausschließlich ‚demokratische‘ Begründung argumentiert.
Was darunter im Zeichen des ethical turn, d.h. von applied ethics, zum damaligen Zeitpunkt zu verstehen war, dokumentierteine Aussage von Ya’akov Castel, der als Direktor der Bildungsabteilung der IDF an den Verhandlungen zum IDF-Ethikcode beteiligt war. Darin beschreibt Castel zugleich eine Artvon Zeitenwende, zwischen einer Vergangenheit, in der „einhegemoniales Ethos“, d.h. wohl ein deontologisches Ethos, „alledurchdrungen habe“, und den 1990er Jahren, in denen es überdieses Ethos und mithin zur Frage, „welche Werte in der israelischen Gesellschaft die richtigen seien“, zu Meinungsverschiedenheiten gekommen sei.
Nachfolgend begründet Castel den Abschied vom ‚hegemonialen Ethos‘ mit einer vermeintlichen ‚Vielzahl‘ von unvereinbaren Wertsystemen, die nun zu harmonisieren seien: „Wennman also viele Leute aus unterschiedlichen ideologischen Gemeinschaften mit unterschiedlichen Wertesystemen rekrutiertund sie diese Werte auf natürliche Weise in die Armee einbringen, und man ihnen Mittel zur Gewalt, eine Waffe, an dieHand gibt, dann muss man eine Art mentaler und ethischerRegelung schaffen, nach der jeder handeln wird. Sonst handeltjeder nach den Werten, die er von zu Hause mitbringt, was ineinem militärischen System sehr problematisch ist“. Diese fürapplied ethics typische Argumentation konzipiert – mit Hilfedes Schreckbilds der vielen ‚unterschiedlichen Wertesysteme‘– eine ‚Minimal-Moral‘, die nun ihrerseits mit dem Ansprucheiner hegemonialen Norm auftreten kann, um letztlich kollektive Interessen gegen individuelle Schutzrechte durchsetzen zukönnen.
In einem Gegenentwurf zu Kashers Militärethik hat daher Michael Walzer, der mit Asa Kasher noch 1985 in der VereinigungYesh Gvul zusammenwirkte, u.a. im Jahr 2007 dazu aufgerufen, auch im War on Terror an den deontologischen Prinzipien festzuhalten: Eine asymmetrische (terroristische) Kriegsführung müsse dementsprechend ebenso asymmetrisch, d.h.„nicht terroristisch“ beantwortet werden, „ohne unschuldigeMänner und Frauen ins Visier zu nehmen“. Rechte Politikerwürden dagegen darauf beharren, dass man diese Grenze nichteinhalten könne: „Sie sitzen am Tisch und plädieren für Gefangenenlager wie Guantanamo oder den Einsatz ‚harter‘ Verhörmethoden. Wir müssen die Leute am Tisch sein, die ‚Nein‘sagen.“
Man müsse darauf bestehen, „dass die Menschen, die die Terroristen angeblich vertreten, nicht selbst mitschuldig am Terrorsind“, ja, man müsse das terroristische Kalkül dadurch durchbrechen, indem man die Menschen, die der Terror um sich her„kollektiviert“, bewusst als Unschuldige behandelt: „Sobaldsich Regierungen ans Töten gewöhnen, werden sie wahrscheinlich zu viel und zu oft töten.“
Walzers Warnung vor einem moralischen Laissez-faire ist freilich nicht ohne philosophischen Hintergrund: Denn die Behauptung, dass das Abweichen von moralischen Grundprinzipien zugunsten ‚höherer‘ Ziele in aufgeklärten Gesellschaftendurchaus ‚rational‘ kontrolliert werden könnte, stellte den Kerndes philosophical turn der 1990er Jahre dar, d.h. bildete das zentrale Prinzip und das aggressiv vertretene Credo von applied ethics: Dem Gegenargument des slippery slope (hinein eine Unrechtsordnung) wurde unterstellt, Freiheitsrechte einschränkenzu wollen.
Rafael Shimunov ✡️ 🍉 sur X :
▻https://x.com/rafaelshimunov/status/1854994297411559823
This predominant fan culture in Israeli soccer isn’t only home calling foreign team bigoted things, but also veers into going after each other. The study found 20 matches where fans would call for “#Shoah” of the opposing Israeli team.
#Israël-#Palestine une terre pour deux
Depuis 80 ans des hommes se déchirent pour la possession d’un territoire de 20 000 mètres carrés, à peine 4 % de la surface de la France métropolitaine.
D’un côté les juifs d’Israël, de l’autre les Palestiniens, musulmans ou chrétiens. Un #conflit qui a des répercussions sur de nombreux points du globe. Où prend-il racine ? Quels en sont les principaux acteurs et les enjeux ? Pour s’y retrouver, il faut remonter plus de 3 000 ans en arrière. De la naissance du #judaïsme à aujourd’hui, cet ouvrage retrace avec clarté, en tentant de dépassionner le débat, l’#histoire d’une #cohabitation jalonnée de tragédies et de difficiles tentatives de #dialogue : le #traumatisme de la #Shoah, la naissance de l’#Etat_d’Israël, les #guerres de conquête du #territoire, le rôle des États voisins et celui des États-Unis, les deux #Intifada, la #colonisation, la construction d’un #mur de séparation avec la #Cisjordanie et, très récemment, l’attaque meurtrière du 7 octobre par le #Hamas et les représailles d’Israël qui ont fait des milliers de morts civils et ne laissent aucune porte de sortie aux Gazaouis.
▻https://www.actes-sud-jeunesse.fr/9782330191078-l-ga-rard-dhotel-va-ronique-corgibet-arno-israa-l-p
#livre
je ne l’ai pas vu/lu, mais j’ai eu des retours très positifs...
Agfacolor
▻https://de.m.wikipedia.org/wiki/Agfa_Agfacolor
Agfacolor-Verfahren
...
das erste Verfahren mit in den Filmschichten eingelagerten wasserlöslichen, diffusionsfesten Farbkupplern (im Gegensatz zum von Kodak entwickelten Ektachrome-Verfahren mit fettgebundenen Farbkupplern) sowie um das erste Negativ-/Positiv-Verfahren mit chromogener Entwicklung für Kinofilme und Farbfotopapiere.
1942 wurden bei der Tagung Film und Farbe in Dresden der Agfacolor-Negativ-Fotofilm und das Agfacolor-Fotopapier vorgestellt, das bis Kriegsende nur für Propaganda- und militärische Zwecke verfügbar war. Kodaks Kodacolor, ein prinzipiell gleich aufgebauter Film, kam ebenfalls 1942 auf den Markt, allerdings mit einem zu Agfacolor nicht kompatiblem
Verarbeitungsprozess.
Ernst Herrmann (Forschungsreisender)
▻https://de.m.wikipedia.org/wiki/Ernst_Herrmann_(Forschungsreisender)
Ce photographe est connu comme enseignant, auteur et explorateur, mais il évidemment ausdi fait partie de l’appareil de propagande militaire nazi.
_1941, Champs-Élysées, Paris 1941, Ostende 1941, Minsk ~1943, VarsoviePhotos d’Ernst Herrmann
▻https://commons.m.wikimedia.org/wiki/Category:Ernst_Herrmann
Agfacolor im Kino
1944) Große Freiheit Nr. 7 Der erste in Agfacolor gefilmte abendfüllende deutsche Spielfilm hieß Frauen sind doch bessere Diplomaten. Er entstand 1939 bis 1941 und zeigte eine noch relativ unausgereifte Farbumsetzung. Während der Produktion einer Reihe von weiteren Farbfilmen wurde das Agfacolor-Verfahren kontinuierlich verbessert. Spätestens mit dem 1943 zum 25-jährigen Ufa-Jubiläum uraufgeführten Münchhausen konnte Agfacolor in der Bildqualität mit dem technisch wesentlich aufwändigeren Technicolor-Verfahren gleichziehen. Bis zum Kriegsende 1945 entstanden in Deutschland insgesamt 13 abendfüllende Farbfilme: Die goldene Stadt (1942), Das Bad auf der Tenne (1943), Immensee (1943), Münchhausen (1943), Die Frau meiner Träume (1944), Opfergang (1944), Große Freiheit Nr. 7 (1944) und Kolberg (1945). Dazu gehören die nach dem Kriege von der DEFA (DDR) zur Vorführung reif gemachten Überläuferfilme von 1944/1945 Wiener Mädeln, Das kleine Hofkonzert, Ein toller Tag und Die Fledermaus (1946). Im Jahr 1948 begann die Sowjetunion auf der Basis von Agfacolor eine eigene Fabrikation von Farb-Negativ/Positiv-Filmen unter dem Namen Sowcolor.
1944, Opfergang#photographie #film_couleur #AGFA #guerre #shoa #Agfacolor #Kodacolor #Sowcolor #équitation #Reichswasserleiche
Ce dont je fais le deuil un #7_Octobre | Le Club
▻https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/081024/ce-dont-je-fais-le-deuil-un-7-octobre
#Olivier_Tonneau
Enseignant-chercheur à l’Université de Cambridge - Royaume Uni
Je suis aujourd’hui en deuil. Le 7 octobre, j’ai tout de suite senti que quelque chose était mort et je disais à mes amis : « Israël, c’est fini ». Ils ne comprenaient pas et je ne savais pas moi-même expliquer ce que je voulais dire précisément. Dans les mois qui ont suivi, j’ai lu, écouté, écrit plusieurs textes et j’ai peu à peu éclairci ma propre intuition. Israël est mort le 7 octobre parce que son ambivalence a définitivement succombé ce jour-là. Ambivalence inhérente à un projet de libération nationale réalisé par une entreprise coloniale. Cette ambivalence condamnait d’avance le sionisme souverainiste, et la liste est interminable des grands esprits – les penseurs du Bund, Judah Magnes, Albert #Enstein, Hannah #Arendt - qui l’avaient d’emblée compris. Inversement, Zeev Sternhell soulignait à raison la pauvreté de la pensée sioniste, philosophiquement confuse, politiquement contradictoire, se débattant dès les années 1920 avec l’insoluble question palestinienne, allant de l’avant sans en avoir jamais trouvé la solution, à l’aveugle, vers la catastrophe.
Israël fut un projet mal pensé, mal conçu, violemment réalisé. Il ne doit pas son existence au génie de ses pères fondateurs mais à des forces historiques autrement puissantes : l’oppression, l’extermination, l’abandon des #Juifs_d’Europe. Jamais les #sionistes ne seraient parvenus à leurs fins si le monde occidental tout entier, coupable, complice ou passif, ne leur avaient prêté la main. C’est pourquoi tant d’esprits lucides, après-guerre, ont été ambivalents. Pierre #Vidal-Naquet, Raymond #Aron, Maxime Rodinson ou encore Theodor #Adorno suivaient avec angoisse la croissance d’un Etat dont ils n’avaient pas soutenu la création, dont ils craignaient l’évolution, mais pour la population duquel ils ressentaient une profonde compassion. Même un partisan comme Albert Memmi pressentait l’impasse dans laquelle s’enfonçait Israël. Fidèle entre les fidèles, Vladimir #Jankélévich lui-même finit par manifester devant l’ambassade d’Israël contre la première guerre du Liban. Ce furent les décennies de l’ambivalence : on ne voyait pas, on n’a jamais vu, de perspective de paix en #Palestine, et pourtant on ne pouvait pas abandonner Israël. On était réduit à espérer que la société israélienne elle-même bougerait.
L’histoire n’est jamais écrite. #Israël n’est pas le seul pays né du crime, et pas non plus le seul pays né du #colonialisme de peuplement. Son origine, si violente soit elle, ne déterminait pas sa fin. Il eût fallu qu’Israël évolue, qu’il connaisse son mouvement pour les droits civiques, son Mai 68, sa jeunesse antiraciste. C’est le contraire qui s’est produit. Parqués derrière un mur, les Palestiniens sont devenus l’invisible support de toutes les haines. La #shoah est devenue religion nationale mortifère. Le fanatisme a pénétré jusqu’au sommet de l’Etat. Soixante ans d’accoutumance à la violence dès la jeunesse ont sapé les capacités humaines fondamentales d’un peuple. Sans doute n’ai-je pris que faiblement et tardivement conscience de ces mutations profondes de la société israélienne. Je me suis fait des illusions sur Israël, non sur les crimes qu’il commettait, sur l’injustice structurelle qui le fondait, mais sur ses ressources spirituelles. Ce sont ces illusions qui se sont effondrées le 7 octobre.
J’ai d’emblée, le 7 octobre, pensé à ce qui allait suivre. Alors que j’appelais mon ami Noam pour m’assurer qu’il était vivant, mon effroi se projetait déjà vers les crimes qu’Israël allait commettre. Il n’y avait aucun doute à avoir : la riposte serait au-delà de tout ce que l’on avait connu, et elle serait soutenue par la population. L’horreur des événements qui ont suivi ont encore dépassé mes craintes. Et l’ambivalence est morte quand il est devenu manifeste qu’Israël n’avait plus d’illusion sur lui-même : que ses gouvernants assumaient sans ambages, sans pudeur, leur pulsion meurtrière. Se faire illusion sur soi-même, c’est encore quelque chose : c’est ce qui permet une prise de conscience qu’on n’est pas tel qu’on voudrait être. Quand, la prise de conscience ayant eu lieu, on décide de rester tel qu’on est, que reste-t-il à espérer ?
Le 7 octobre, j’ai craint intuitivement qu’Israël ne se damne sans retour. J’ai été d’autant plus anxieusement porté à dire ce qu’avaient été ses ambivalences ; à rappeler de quelle terrible histoire ce pays, ce piège, est né. Je ne supportais pas que les crimes qui s’annonçaient soient rétrospectivement imputés à tant de personnes merveilleuses, Kafka, Magnes, Buber, Jankelevich, Memmi, qui tous ont ressenti un profond besoin d’Israël. Je ne pouvais pas accepter que les crimes d’Israël permettent de balayer d’un revers de main le besoin auquel Israël devait répondre et de criminaliser, par-delà ses actions, l’aspiration dont l’Etat hébreu était né. Pourquoi cela m’était-il à ce point intolérable ? Il m’a fallu des mois pour trouver la réponse à cette question.
Petit-fils de déportés, j’ai grandi dans l’ombre de la shoah et j’ai tout fait pour m’en extraire. Ma sœur et moi refusions obstinément d’écouter ce que notre mère voulait nous en dire. Il est des mémoires qui ne peuvent se transmettre sans empoisonner. Je me suis passionné pour bien des choses dans ma vie mais je n’ai jamais lu le moindre livre sur la déportation. Encore aujourd’hui, je sais que mes grands-parents furent déportés à Mauthausen et Ravensbrück mais je ne sais jamais lequel fut envoyé dans quel camp. J’ai fini par comprendre cette année que j’avais déplacé ma question juive de la shoah vers Israël et qu’en défendant Israël – non pas ses actes, mais son idée, quand bien même il eût mieux valu que celle-ci ne se réalise jamais – je défendais à ma manière la mémoire de la déportation. Je crois être parvenu à une analyse historique assez étayée d’Israël ; je constate pourtant, rétrospectivement, que cette analyse est la projection dans l’Histoire de ma propre histoire.
La violence commise par Israël est pour moi la continuation de la violence de la Shoah. Le peuple Israélien m’apparaît comme un unique rescapé, hanté par la violence qu’il a subi, cherchant aveuglément un refuge, écartant violemment tout obstacle, ne sachant plus, dans la violence qu’il exerce, ce qui relève de la conquête, de la défense, de la vengeance ou de la compulsion post-traumatique. Chaque fois qu’Israël commet un crime, c’est comme si la shoah continuait : comme si le cercle interminable de la violence se perpétuait ; et les massacres du 7 octobre, dans leur cruauté excédant les impératifs de la résistance, apparaissent comme un signe de la contamination des Palestiniens par cette violence. Les Palestiniens, toutes mes rencontres, tous les récits le disent, sont de ces peuples à la douce hospitalité, tels que ceux que j’ai rencontrés, enfant, à l’orée du Sahara – mais c’est une autre histoire. De voir ce peuple-là infecté à son tour par la cruauté, c’est à désespérer. Je comprends ainsi ce que je cherche en Palestine, pourquoi j’ai les yeux braqués sur Israël : le dénouement de ma propre histoire, le moment où les victimes réussiront à s’arracher à la compulsion de la violence. Si Israël est un symptôme de la shoah, l’abcès de fixation de sa part intransmissible, la paix en Israël est la seule manière dont le gouffre de la shoah puisse se refermer. Si le 7 octobre est un jour noir pour moi, un jour de deuil, c’est parce que ce jour-là, je n’ai plus vu aucune raison d’espérer.
Ma névrose est peut-être mauvaise historienne. Dans le monde entier, on s’indigne du déchaînement de violences à Gaza, au Liban, en Cisjordanie. Des voix juives participent à ce vaste mouvement. Elles se font même entendre en Israël, si rares soient-elles. Sauront-elles porter, au-delà du cercle de la vengeance, l’aspiration à la liberté partagée ? La mort travaille, la vie résiste. La vie est toujours la dernière raison d’espérer.
Une petite objection : les juifs d’aujourd’hui n’ont absolument rien subi concrètement de l’holocauste des années 40 (heureusement !). La majorité d’entre eux sont des personnes plutôt bien insérées socialement.
Aucun de ceux que j’ai connu/que je connais, qu’ils soient des soutiens d’Israël, ou des critiques de cet état, ne m’ont paru « hantés par la violence de l’holocauste ». Ou alors, ils le cachent bien ...
En France en tout cas, peu de juifs portent réellement une peur « que ça recommence ».
Pas du tout d’accord @stephane_m J’en veux pour signe, parmi d’innombrables exemples, ce titre du Monde (▻https://www.lemonde.fr/guerre-au-proche-orient/article/2024/10/07/le-7-octobre-nous-a-fait-repasser-en-mode-survie-en-israel-une-societe-dans-) : « Le 7-Octobre nous a fait repasser en mode survie » : en Israël, une société dans la peur et la confusion."
Il m’a fallu aller dans le coeur de l’article pour comprendre que le "re" faisait allusion à l’anhilation des juifs durant la seconde GM dans le discours de ce jeune appelé, petit-fils de déporté si je me souviens bien...
Le passé ne passe pas. Oui, l’extermination nazie, est toujours là, même pour pour qui n’a pas eu d’ancêtre directement concerné. Et avant le nazisme, des siècles de persécutions, d’exils contraints, et parfois de massacre.
C’est sur ce fond qu’Israël devient une sorte d’OAS de l’occident (mais dire cela c’est déjà supposer comme Bartov que l’occident peut lâcher ou contraindre son pion...). Ce que font les israéliens ce n’est pas juste jouer la carte occidentale de la région, ils font actuellement ce qu’ils ont appris de l’Europe, et encore autrement ce qu’ils ont appris de la conquête des Amériques (fabriquer des « indiens » à faire disparaître comme disait plus ou moins Saïd) .
C’est en cela que ce qui a lieu a une portée universelle, par-dela toutes les condamnations justifiées d’Israël, par delà tous les camps en présence.
Qui croira après cela aux leçons de l’histoire ?
#répétition (et c’est pas celle de Schopenhauer)
edit Et qui ne subit pas encore aujourd’hui le fait que le peuple de la philosophie, des personnes de haute culture (je cause pas d’Hitler mais de divers dignitaires et nazis ordinaires) aient pu organiser bureaucratiquement après l’avoir bricolé avec soin bien avant 1942 un massacre industriel de population ? Ceux qui ne pensent à rien à propos de l’espèce qui est la leur, la nôtre (oui, il s’en faut de peu que nous ne soyons pas tous des nazis allemands). Personne d’autre.
again Sans oublier le traumatisme des rescapés et de leurs descendants, de ceux qui n’ont pas fait partie de ces 5 à 6 millions de morts du « simple fait » qu’ils étaient juifs.
idem tout à fait d’accord avec @gonzo et pas d’acc avec @stephane_m, on n’efface pas les stigmates et plaies (touchant une grande majorité des familles, si ce n’est l’ensemble) en une génération... ce serait vraiment mal (re)connaître ce qui me paraît une évidence.
Les traumatismes se transmettent. En sortir est difficile. L’exemple des violences intra-familiales est significatif. Pas de raison que ce soit différent pour les guerres et massacres. Ce qui devrait d’ailleurs nous mettre la puce à l’oreille quand certains tentent de faire comprendre que massacrer Gaza ou le Liban est un mauvais point d’appui pour espérer la paix à moyen ou long terme.
Olympia 2024 : Schwimmerin Leonie Beck übergibt sich neunmal nach Wettkampf in der Seine
▻https://www.berliner-zeitung.de/news/nach-wettkampf-in-der-seine-schwimmerin-leonie-beck-uebergibt-sich-
Le fondateur du Mouvement gymnique allemand Ludwig Jahn définit les raisons d’être du sport en quatre devises, les quatre F. Le dernier F pour « fromm » (pieux) appelle les gymnastes au devoir suprême. « Heimgang » le retour aux origines ne signifie rien d’autre que la mort.
▻https://de.m.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Ludwig_Jahn
„fromm die Pflichten erfüllen, leutseelig und volklich, und zuletzt die letzte, den Heimgang. Dafür werden sie gesegnet sein, mit Gesundheit des Leibes und der Seele, mit Zufriedenheit so alle Reichthümer aufwiegt, mit erquickenden Schlummer nach des Tages Last, und bei des Lebens Müde durch sanftes Entschlafen.“
Dans une lettre Jahn énumère les arch-ennemis de la nation. La riche noblesse (Junker), les juifs (Juden), les escrocs (Gauner, à savoir les marchands capitalistes), les idéologues réactionnaires (Gaukler) et l’occupant francais (Garden). L’idéologie du sport est l’apogée pré-industrielle de l’esprit fasciste qui a trouvée sa manifestation idéale ésthétique dans les JO de Berlin en 1936 et sa matérialisation conséquente dans les chambres à gaz d’Auschwitz.
Brief Jahns vom 24. August 1816 an Theodor Müller:
„Und darauf verlaß Dich: So wird die preußische Landwehr noch nie geklopft haben, als im Gottesgericht wider Junker, Juden, Gauner, Gaukler und Garden. Gott verläßt keinen Deutschen.“
Par ses vomissement la nageuse allemande Leonie Beck a fait preuve de l’esprit du sacrifice de guerrière. Elle nous donnera des fils en pleine santé, forts, de futurs Hagen et Siegfried. Noch ist Deutschland nicht verloren ;-)
10.8.2024 - Nach dem Freiwasserrennen in der Seine klagt Leonie Beck über Durchfall und Erbrechen. Es sei „wie eine Lebensmittelvergiftung“.
Leonie Beck ist nach dem olympischen Freiwasserrennen in der verschmutzten Seine erkrankt. Auf Instagram berichtete die Doppel-Europameisterin am Samstag: „Habe mich gestern neunmal übergeben + Durchfall.“ Ironisch fügte die 27-Jährige, die am Donnerstag über zehn Kilometer Platz neun belegt hatte, hinzu: „Wasserqualität in der Seine ist genehmigt.“ Dazu postete Beck ein Bild, das sie etwas angeschlagen und mit erhobenem Daumen zeigt.
Direkt nach dem Rennen hatte sich die Doppel-Weltmeisterin von 2023 und Mitfavoritin über die extremen Bedingungen im Pariser Stadtfluss beklagt. Wegen der starken Strömung sei es für sie „eine andere Sportart“ gewesen, die „nichts mit einem durchschnittlichen Freiwasserrennen zu tun“ hatte. Wegen der Bakterienbelastung, die laut Angaben des Veranstalters und des Weltverbandes World Aquatics unter den Grenzwerten lag, hatte Beck gesagt: „Ich hoffe, dass wir nichts davontragen. Das wäre dann noch das Highlight.“
Beck nach Seine-Rennen erkrankt: „Wie Lebensmittelvergiftung“
„An vielen Beispielen hat man gesehen, dass die Werte wohl doch nicht gut genug waren. Bei vielen Athleten war es derselbe Verlauf“, sagte Beck nun im Interview mit Münchner Merkur/TZ.
„Es ist wie eine Lebensmittelvergiftung, der Körper kämpft mit heftigen Reaktionen dagegen an“, sagte die Würzburgerin, die in Italien lebt und trainiert, weiter: „Ich bin froh, dass ich wieder gesund bin. Ich habe mich neunmal übergeben, in dem Moment war mir alles andere scheißegal. Ich wollte einfach wieder gesund werden. Ich finde es schon schade, wie es gelaufen ist. Die Medaillengewinner sind natürlich glücklich nach Hause. Der Rest ist schon ein bisschen angefressen.“
Am Morgen nach ihrem Rennen sei es ihr zunächst gut gegangen, berichtete Beck, die den Wettkampf der Männer vor Ort verfolgte. Dann habe sie sich im Hotel ihrer Eltern hinlegen wollen. „Leider habe ich es nicht bis ins Zimmer geschafft, ein bisschen meiner Körperflüssigkeit hat sich in der Hotellobby verteilt“, sagte sie: „Dann ging es irgendwann im Zehn-Minuten-Takt mit dem Erbrechen los. Mir war es dann wichtig, dass ich in ärztlicher Behandlung im Dorf war.“
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Im Vorfeld der Rennen hatte es viele Diskussionen um die Wasserqualität der Seine gegeben. Nach starken Regenfällen waren mehrere Trainingseinheiten abgesagt worden, der Triathlonwettkampf der Männer wurde um einen Tag verschoben. Bei den Freiwasserrennen sollen die Grenzwerte laut Angaben des Veranstalters und des Weltverbandes World Aquatics nicht überschritten worden sein. Beck hatte ebenso mit den Medaillen nichts zu tun wie Tokio-Olympiasieger Florian Wellbrock, der Achter wurde. Überraschend Silber gewann dessen Trainingskollege Oliver Klemet.
#sport #histoire #nationalisme #antisemitisme #militarisme #nazis #shoa #jeux_olympiques #Übermensch #Gretchenfrage
Walter Gronostay : In zehn Minuten (1928)
▻https://www.youtube.com/watch?v=GmeqeEcR_fI
Walter Gronostay
▻https://de.wikipedia.org/wiki/Walter_Gronostay
Walter Gronostay (geb. 29. Juli 1906 in Berlin; † 10. Oktober 1937 in Sacrow bei Potsdam) war ein deutscher Komponist, der besonders als Filmkomponist tätig war.
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Dank eines Stipendiums wurde er drei Jahre später (1925) zur Meisterklasse für Komposition an der Akademie der Künste zugelassen.
Sein Lehrer hier war Arnold Schönberg. Das von ihm komponierte Streichtrio wurde beim ersten Konzert der Schönberg-Schüler 1927 durch Mitglieder des Wiener Streichquartetts (Rudolf Kolisch, Eugene Lehner und Benar Heifetz) uraufgeführt. Im selben Jahr entstand seine Kurzoper In zehn Minuten , die 1928 in Baden-Baden mit großem Erfolg auf die Bühne kam.
...
Der jüdische Schönberg-Schüler Bernd Bergel hat bezeugt, dass Gronostay ihm während der Zeit des Nationalsozialismus (bis zu seiner Emigration nach Palästina) durch Vermittlung lukrativer Aufträge entscheidend geholfen hat. Bergel komponierte für den Berliner Rundfunk sowie Filmmusik unter dem Pseudonym Walter Gronostay, beispielsweise die Musik zu den Filmen Lady Windermeres Fächer (1935), Die letzten Vier von Santa Cruz (1936) und Savoy-Hotel 217 (1936). Diese Filmmusiken Bergels wurden von Gronostay offiziell als seine eigenen deklariert, weshalb sie noch heute gelegentlich irrtümlich als Werke Gronostays verzeichnet werden. Es kam sogar dazu, dass Musik von Bergel (unter Gronostays Namen) für einen nationalsozialistischen Propagandafilm verwendet wurde.
Walter Gronostay hatte 1930 die Jüdin Eva Schönfeldt geheiratet. Aus der Ehe ging die Tochter Sylvia hervor, die kurz vor seinem Tod geboren wurde. Eva und Sylvia Gronostay entkamen den Nationalsozialisten in Österreich, wo sie von einer mutigen Familie bis zum Ende des Dritten Reichs versteckt wurden. Walter Gronostay starb überraschend im Alter von erst 31 Jahren. Seine Tochter übergab seinen Nachlass dem Archiv der Akademie der Künste in Berlin. Der israelische Musikwissenschaftler Peter Gradenwitz schrieb über Gronostay: „Der 10. Oktober 1937 beraubte die deutsche Musikszene und die musikalische Welt eines der originellsten, weitschauenden Pioniere der Musik für die neu entstandenen Medien Rundfunk, Schallplatte, Film, eines Komponisten, dessen Werk noch heute >zeitgemäß< interessiert, unterhält und erfreut wie das >Zeitgemäße Divertimento 1929<.“
Filmmusiken
1929: Sprengbagger 1010
1929: Alles dreht sich, alles bewegt sich
1931: Europa Radio
1933: Reifende Jugend
1933: Der Tunnel
1934: Totes Wasser (Dood water)
1934: Gorch Fock
1935: Glückspilze
1935: Metall des Himmels
1935: Nacht der Verwandlung
1935: Friesennot
1935: Hände am Werk (Dokumentarfilm der Reichsleitung der NSDAP)
1935: Kultur über dem Alltag (Werbefilm für die Nationalsozialistische Kulturgemeinde)
1936: Jugend der Welt
1936: Rubber
1936: Straßenmusik
1936: Savoy-Hotel 217
1936: Stadt Anatol
1936: Olympia
1937: Die Kronzeugin
1938: Der Katzensteg
1938: Revolutionshochzeit
Olympia (Film)
▻https://de.wikipedia.org/wiki/Olympia_%28Film%29
Terezin, l’imposture nazie (2019)- YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=Ai2zZ-bA09o
Près de 15000 enfants juifs de Prague, de Bohême-Moravie, d’Allemagne, de Hollande et du Danemark ont été enfermés dans la forteresse de Terezín, avant d’être déportés à Auschwitz. À la libération, des milliers de dessins, des centaines de poèmes et des dizaines de journaux intimes de ces enfants ont été découverts dans les casernes de la citadelle. À partir de ces témoignages exceptionnels, le film de Chochana Boukhobza retrace l’histoire du camp-ghetto de Terezín.
Cette chronique du ghetto à hauteur d’enfants, évoque aussi le rôle des éducateurs et des artistes qui, jour après jour, ont encadré et accompagné ces enfants, jusqu’à partager leur sort à Auschwitz.
Réalisateur : Chochana Boukhobza
Drei Groschen Oper von Brecht und Weill Intro by Kurt Gerron
▻https://www.youtube.com/watch?v=R7vcMvs756A
Macky Messer - Kurt Gerron sings Mack the Knife from Derby Dreigroschenoper
▻https://www.youtube.com/watch?v=AWPvx1KPA9Y
Kurt Gerron - Ich bin das Nachtgespenst 1929
▻https://www.youtube.com/watch?v=G-q0eOkdL2M
Am 17. Juni 2022 wurde vor seinem ehemaligen Wohnort, Berlin-Halensee, Paulsborner Straße 77, ein Stolperstein verlegt.
Kurt Gerron
▻https://de.m.wikipedia.org/wiki/Kurt_Gerron
Im August 1944 wurde Gerron von der SS gezwungen, den vorgeblich dokumentarischen Film Theresienstadt. Ein Dokumentarfilm aus dem jüdischen Siedlungsgebiet unter Aufsicht des Lagerkommandanten Karl Rahm zu inszenieren. Dieser Film wurde auch unter dem Titel Der Führer schenkt den Juden eine Stadt bekannt.
Einige Überlebende kreideten Gerron seine Mitwirkung an diesem Propagandafilm an; andere, vor allem diejenigen, die er durch Besetzung für den Film vor der Deportation nach Auschwitz zu retten suchte, zeigten Verständnis für seine Pseudo-Kollaboration. Gerron selbst scheint geglaubt zu haben, dass ihn einzig seine Theater- und Filmkompetenz und seine bereitwillige Mitwirkung an diesem Film davor bewahren könnten, von den Nazis ermordet zu werden. Nach Abschluss der Filmarbeiten wurden Kurt Gerron und viele prominente Mitwirkenden am 28. Oktober 1944 nach Auschwitz transportiert und nach ihrer Ankunft in der Gaskammer ermordet, auch fast alle Kinder, die in diesem Film vorkommen.
Stolperstein Paulsborner Straße 77
▻https://www.berlin.de/ba-charlottenburg-wilmersdorf/ueber-den-bezirk/geschichte/stolpersteine/artikel.1270490.php
am 17.06.2022 verlegt
HIER WOHNTE
KURT GERSON
KURT GERRON JG. 1897
FLUCHT 1935 HOLLAND
INTERNIERT WESTERBORK
DEPORTIERT 25.2.1944
THERESIENSTADT
AUSCHWITZ
ERMORDET 30.10.1944
HIER WOHNTE
OLGA GERSON
GEB. MEYER
JG. 1896
FLUCHT 1933 HOLLAND
INTERNIERT WESTERBORK
DEPORTIERT 25.2.1944
THERESIENSTADT
1944 AUSCHWITZ
ERMORDET
Stolpersteine-Initiative Charlottenburg-Wilmersdorf
Wegen der Wartezeit von 3 bis 4 Jahren können keine neuen Anträge für Stolpersteine angenommen werden. Bereits registrierte Anträge werden bearbeitet.
...
Because of a waitingtime of 3 to 4 years new requests for Stolpersteine cannot be accepted. Requests already registered will be processed.
#Berlin #Grunewald #Paulsborner_Straße #histoire #théâtre #variété #shoa #Theresienstadt #Auschwitz #nazis
Wilfrid Israel rettete Zehntausende jüdische Kinder: Warum gibt es in Berlin keinen Gedenkort?
▻https://www.berliner-zeitung.de/open-source/wilfrid-israel-rettete-tausende-juedische-kinder-warum-gibt-es-in-b
11.7.2024 von Michael Thomas Röblitz - Heute vor 125 Jahren wurde der jüdische Pazifist und Unternehmer geboren. In Berlin fehlt bislang ein würdiger Gedenkort. Doch unser Autor hat schon Ideen.
Dies ist ein Open-Source-Beitrag. Der Berliner Verlag gibt allen Interessierten die Möglichkeit, Texte mit inhaltlicher Relevanz und professionellen Qualitätsstandards anzubieten.
Dem Berliner Unternehmer Wilfrid Israel gelang es, alle 500 jüdischen Mitarbeiter seines Unternehmens und deren engste Angehörige vor der NS-Rassenpolitik zu retten. In seiner Heimatstadt Berlin ist er weitestgehend unbekannt. Höchste Zeit, ihn dem Vergessen zu entreißen!
Vor 125 Jahren, am 11. Juli 1899, wurde Wilfrid Israel in London geboren. Als Spross einer Berliner Kaufhausfamilie (Kaufhaus N. Israel, Spandauer Straße) wuchs er in behüteten, jedoch nicht problemlosen Verhältnissen auf.
Als überzeugter Pazifist pflegte er den Kontakt zu Albert Einstein und Maximilian Harden. Als er den Kriegsdienst im Ersten Weltkrieg verweigern wollte, verhinderten seine Eltern die Einberufung mit einem ärztlichen Attest. Zum Ende dieses Kriegs herrschte auch in Berlin eine große Hungersnot, und der gerade 20-jährige Wilfrid organisierte mit der Pädagogin und Friedensaktivistin Elisabeth Rotten die Quäkerspeisung für die Berliner Jugend.
Gern wäre er Künstler, vielleicht Bildhauer geworden, aber er musste 1921 ins Geschäft seines Vaters Berthold eintreten. Statt einer Universitätsausbildung absolvierte er eine Lehre im Kaufhaus.
Eine Weltreise mit den Empfehlungsschreiben des Vaters an potenzielle Geschäftspartner sollte ihm geschäftliche Kontakte erschließen. Allerdings interessierten ihn vor allem die sozialistisch-jüdischen Experimente in Russland und Palästina, die asiatische Kunst und Mahatma Gandhi.
Dennoch fügte er sich den familiären Erwartungen. 1926 wurde er von seinem Vater Berthold zum Personalchef gemacht. In dieser Funktion führte Wilfrid Israel Personalgespräche; nun fand der junge Liftboy genauso viel Gehör wie der langjährige Abteilungsleiter. Ein Betriebspsychologe musste eingestellt werden, um auf die Unzufriedenheit langjähriger Mitarbeiter einzugehen, die nicht verstehen konnten, warum sie gegenüber den jüngeren nicht mehr privilegiert werden sollten.
Bereits früher gab es im Unternehmen vielfältige soziale Einrichtungen, aber nun gründete die Firma Israel noch eine private Handelsschule, an der die Absolventen alle Herstellungsschritte der verkauften Ware erlernten. Diese ganzheitliche Ausbildung in Weberei, Stoffdruck, Schneiderei und zum Kaufmann war einzigartig in Deutschland.
Zugleich blieb Wilfrid Israel Pazifist und Kunstmäzen. Mit großzügigen Spenden unterstützte er sowohl das Anti-Kriegs-Museum seines Freundes Ernst Friedrich als auch das polnisch-russische Reisetheater Habima. Ersteres zeigte vor allem das Elend des Kriegs. Aus Letzterem wurde – wer konnte das ahnen? – später das israelische Nationaltheater Habimah.
„Visa-Nothilfe“ unter strengster Geheimhaltung
Zum Beginn der 1930er-Jahre wurden die antisemitischen Anfeindungen immer bedrohlicher. 1933 gründete Wilfrid Israel jüdische Hilfsorganisationen und arbeitete auch für selbige. Mithilfe des englischen Geheimdienstoffiziers Frank Foley besorgte er Visa für die Ausreise jüdischer Berliner. Das Kaufhaus hatte etwa 2000 Mitarbeiter, davon 500 jüdische. Bis auf eine Verkäuferin, die mit einem „Arier“ verheiratet war (dem ein Exil in Schweden lieber gewesen wäre), konnte er so allen jüdischen Mitarbeitern helfen. Im Übrigen bekamen sie alle für den Neustart in England auch zwei Jahresgehälter.
Da etwa 20 bis 30 Prozent der Mitarbeiter in einer Nationalsozialistischen Betriebszelle organisiert waren, musste die „Visa-Nothilfe“ unter strengster Geheimhaltung stattfinden. Natürlich erzählten die Betroffenen aber Freunden und Familienangehörigen davon. So erreichten Wilfrid Israel ständig Anfragen zu Visa, aber er musste sich der absoluten Verschwiegenheit sicher sein, um helfen zu können.
Geheimnisse gab es auch in seinem Privatleben. Sein Onkel Hermann hatte sich 1905, als Wilfrid fünf Jahre alt war, das Leben genommen, um einer Erpressung wegen des Paragrafen 175 zu entkommen. Niemand in der Familie sprach darüber. Befreundet mit Christopher Isherwood (einem britischen Schriftsteller, der von 1929 bis 1933 in Berlin lebte und das homosexuelle Leben dort schilderte) war auch Wilfrid auf Diskretion bedacht. Für den Schriftsteller war diese Haltung unverständlich. So fand Wilfrid Israel als etwas blasierter Lebemann Eingang in dessen Roman „Goodbye to Berlin“ in der Rolle des Kaufhausbesitzers Bernhard Landauer. In Anlehnung an dieses Buch entstand übrigens der Film „Cabaret“ mit Liza Minelli und Joel Grey aus dem Jahr 1972.
Im Verlauf des Jahres 1938 musste Israel sein Kaufhaus an ein „arisches“ Unternehmen veräußern. Er verkaufte an die Emil Köster AG, ein Unternehmen im Besitz einer amerikanischen Holding, hinter der sich Jakob Michael, ein 1931 bereits nach Amerika ausgewanderter jüdischer Berliner, verbarg, was den deutschen Stellen nicht bekannt war.
Wilfrid Israel siedelte endgültig, kurz vor dem Überfall der Deutschen Wehrmacht auf Polen, im Sommer 1939 nach London um. Bereits aus Berlin hatte er den britischen Geheimdienst mit Informationen über die Situation der Juden in Deutschland versorgt und auf die Aufnahme von Zehntausenden Flüchtlingen gedrängt, war aber auf Ablehnung gestoßen.
Berater der britischen Regierung
Von London aus arbeitete Wilfrid nun als Berater britischer Regierungsstellen und war das unsichtbare Bindeglied zu jüdischen Organisationen. Sein ganzes Streben galt nun der Rettung deutscher Juden, und als dies nicht glückte, traf er mit den Quäkern und britischen Juden Vorbereitungen für die Verschickung jüdischer Kinder zu englischen Pflegeeltern. So war er an der Rettung Zehntausender jüdischer Kinder nach England maßgeblich beteiligt.
1943 erhielt er von der Jewish Agency in London den Auftrag, sich von Lissabon aus um die Situation der in Portugal und Spanien gestrandeten Juden zu kümmern. Er konnte 750 Visa verteilen, deren neue Besitzer im Februar 1944 endlich mit dem Dampfer „Nyassa“ Haifa erreichten.
Auf dem Rückflug von Lissabon Richtung England saß Wilfrid Israel im Flieger einer britischen Fluggesellschaft. Der Flug endete am 1. Juni 1943 tödlich über der atlantischen Bucht Biskaya, die Maschine wurde abgeschossen von Jägern der Deutschen Luftwaffe. Zu den Passagieren gehörte auch der englische Schauspieler Leslie Howard, der neben vielen Anti-Nazi-Filmen auch eine der Hauptrollen in „Vom Winde verweht“ spielte.
Seine umfangreiche Ostasiatische Kunstsammlung vermachte Wilfrid Israel dem kleinen Kibbuz Hasorea. Seine Familie suchte nach dem Krieg den Chefkassierer des Kaufhauses N. Israel, um den zurückgebliebenen („arischen“) Mitarbeitern die Betriebsrenten überweisen zu können. Das Kaufhaus der Familie Israel war bereits 1943 vollständig den Bomben zum Opfer gefallen.
In Berlin erinnert skandalöser Weise kaum etwas an Wilfrid Israel. Wäre es nicht wunderbar, wenn man seine Biografie (wer möchte sie verlegen?) auf einer Bank auf einem (noch zu findenden) Wilfrid-Israel-Platz lesen könnte? Wie wäre es zum Beispiel mit dem Marx-Engels-Forum, direkt gegenüber seinem Kaufhaus? Auf einer Gedenktafel könnte man seinen Freund Albert Einstein zitieren: „Noch nie in meinem Leben bin ich mit einem so edlen, so starken oder selbstlosen Wesen wie Wilfrid Israel in Berührung gekommen.“
Michael Thomas Röblitz ist Amateur-Historiker und Stadtführer. Er wurde 1957 in Berlin-Tempelhof geboren.
Weißensee : Für diese beiden NS-Opfer werden Stolpersteine verlegt
▻https://www.berliner-zeitung.de/news/berlin-weissensee-stolpersteinverlegung-fuer-julius-und-ruth-marie-
17.6.2024 von BLZ/KI - Am Sonntag wird in der Puccinistraße 29 in Berlin-Weißensee an die Schicksale des Ehepaars Julius und Ruth Marie Simon erinnert.
Am Sonntag, 23. Juni, um 14 Uhr wird in der Puccinistraße 29 im Pankower Ortsteil Weißensee ein Stolperstein zu Ehren von Julius und Ruth Marie Simon verlegt. Das berichtet das Museum Pankow auf Facebook. An dieser Adresse befand sich ihr letzter frei gewählter Wohnsitz, der damals als Belfortstraße 2 bekannt war. Von diesem Standort aus blickte das Paar auf ihre Steinmetzwerkstatt in der damaligen Lothringenstraße 24/25, die heute Herbert-Baum-Straße 39/41 heißt.
Julius Simon kam im Jahr 1938 im Konzentrationslager Buchenwald ums Leben. Seine Frau, Ruth Marie Simon, nahm sich am 1. Januar 1941 das Leben. Rabbi Martin Riesenhuber beschrieb ihren Freitod als „Flucht aus einer Zeit des Grauens“.
Quelle: Museum Pankow auf Facebook.
#Weißensee #Lothringenstraße #Herbert-Baum-Straße #Belfortstraße #Puccinistraße #Shoa #Antisemitismus #Arisierung #Straßenumbenennung #Hufeisennummerierung #Orientierungsnummerierung
La conscience du danger
▻https://laviedesidees.fr/La-conscience-du-danger
Comment les Juifs français ont-ils affronté le nazisme à partir de 1933 ? Ils se sont mobilisés et sont entrés dans la guerre en portant regard lucide, mais parfois résigné, sur l’Allemagne hitlérienne.
#Histoire #Shoah #judaïsme #guerre_mondiale #sensibilité
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240617_guedj.pdf
Israeli soldiers set fire Aqsa University [@AqsaUniversity]’s library in Gaza City and took pictures of themselves in front of the flames.
▻https://de.wikipedia.org/wiki/B%C3%BCcherverbrennung_1933_in_Deutschland
D’après le journaliste Jake Godin, cité par CheckNews de Libération, l’image est authentique.
▻https://x.com/JakeGodin/status/1793757820955050330
▻https://pbs.twimg.com/media/GOS01p7W4AAVIG4?format=jpg&name=small
▻https://www.liberation.fr/checknews/un-soldat-israelien-a-t-il-brule-des-livres-dans-une-bibliotheque-univers
Depuis, plusieurs internautes, ainsi que le journaliste américain spécialisé en investigation visuelle Jake Godin, ont pu établir que la photo a bien été prise dans la bibliothèque universitaire. Et ce, grâce à une vidéo publiée sur le compte Instagram de la bibliothèque en 2022.
L’écrire-juif
▻https://laviedesidees.fr/Nelly-Wolf-Le-Juif-imagine
La #littérature française porte la trace d’un « fait juif », comme en attestent trois prix Goncourt entre 1955 et 1962. Souvenir de la #Shoah et du yiddish perdu, la judéité s’écrit en termes moins identitaires que mémoriels et politiques.
#Histoire #judaïsme #langage #fiction
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240530_juifs.pdf
Parler d’Israël en #Allemagne
▻https://laviedesidees.fr/Parler-d-Israel-en-Allemagne
En Allemagne, le rapport aux Juifs est une composante de l’identité politique, jusqu’à faire de la sécurité d’Israël une « raison d’État ». Mais ce consensus est ébranlé par la situation des Palestiniens et l’histoire coloniale allemande. Le débat devient explosif.
#International #Israël #Shoah
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240525_allemagne.pdf
L’extermination des Polonais en Ukraine (par les ukrainiens) . Massacre de Volhynie Yuferev Sergey
En juillet, 1943, nettoyage ethnique de grande envergure et massacres brutaux de civils, y compris de femmes et d’enfants, ont atteint leur paroxysme dans l’ouest de l’Ukraine. Les événements qui ont eu lieu il y a quelques années 75 ont été à jamais entrés dans histoire comme le massacre de Volhynie ou la tragédie de Volhynie. Dans la nuit du 11 juillet 1943, les militants de l’armée insurrectionnelle ukrainienne (OUN-UPA) ont immédiatement pénétré par effraction dans les colonies polonaises situées dans l’ouest de l’Ukraine. En une journée, plus de dix mille civils, principalement des Polonais, ont été tués.
Les nationalistes ukrainiens ont immédiatement senti le pouvoir, dès que les troupes nazies sont entrées sur le territoire ukrainien. Déjà au cours de l’année 1941, ils ont participé au massacre non seulement des travailleurs du Komsomol, des fonctionnaires du parti et des hommes de l’Armée rouge, mais également des membres de minorités nationales - Juifs et Polonais. L’histoire incluait le fameux pogrom de Lviv, qui était bien documenté. Les troupes allemandes sont entrées à Lviv le matin de 30, le mois de juin de 1941, le jour même où les pogroms locaux ont commencé dans la ville, qui, en juillet, 1 s’est transformé en un pogrom juif massif. Dans le même temps, le harcèlement, le meurtre et la torture de la population principalement juive de Lviv se sont poursuivis pendant plusieurs jours. Pendant ce temps, des membres de la « milice du peuple ukrainien » nouvellement formée, des nationalistes et des volontaires parmi les habitants de la ville ont réussi à exterminer environ quatre mille Juifs à Lviv.
D’après les documents internes de l’OUN-UPA déjà publiés dans les années d’après-guerre , il s’ensuit que non seulement les Juifs et les Russes, mais également les Polonais, étaient considérés comme des ennemis de l’État ukrainien. Dans le même temps, un nettoyage ethnique de la population polonaise était prévu avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Par exemple, la doctrine militaire des nationalistes ukrainiens, élaborée au printemps de 1938, contient les thèses sur la nécessité « d’éliminer l’élément polonais étranger des terres ukrainiennes occidentales » jusqu’à la dernière personne. Les nationalistes ukrainiens ont donc voulu mettre fin aux revendications de la Pologne sur ces territoires, qui pendant des siècles faisaient partie d’États différents. Au même moment, l’armée rouge, qui occupait le territoire de l’ouest de l’Ukraine l’année 1939, a tout d’abord empêché les nationalistes ukrainiens de mettre en œuvre leurs plans. Certes, le report des Polonais n’a pas duré longtemps.
L’UPA elle-même - l’armée des insurgés ukrainiens, en tant qu’aile de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (Mouvement Bandera) , a été formée au cours de l’année 1942. L’impulsion de son éducation fut la victoire de l’armée rouge à Stalingrad. Après cette victoire, les troupes soviétiques ont commencé à libérer les terres occupées par les Allemands et leurs alliés et se sont rapprochées du Commissariat d’Ukraina Reich, créé en 1941 par les forces d’occupation allemandes sur le territoire de la RSS d’Ukraine. Parallèlement, presque dès les premiers jours de la formation de l’UPA , la destruction de la population de souche polonaise a commencé.
Les nationalistes ukrainiens jouissaient pleinement de leur propre impunité. Après la retraite de l’armée rouge, il n’y avait pratiquement personne pour s’opposer aux gangs OUN-UPA *. Le mouvement de partisans soviétique était le plus répandu sur le territoire de la Biélorussie et les Polonais eux-mêmes ne disposaient pas d’un nombre suffisant d’unités bien armées capables de fournir une résistance décente aux nationalistes ukrainiens.
Le massacre de Volyn à tout jamais (l’extermination massive de la population polonaise) a commencé à l’hiver 1943. Le point de départ de cette tragédie est appelé Février 9 1943 de l’année. Ce jour-là, les militants de l’OUN-UPA sont entrés dans la colonie polonaise de Parosl sous prétexte de partisans soviétiques.
Dans la période de l’entre deux guerres mondiales, Parosl était un petit village situé dans des maisons 26, situées près de la ville de Sarny, qui se trouve actuellement dans la région de Rivne en Ukraine. Au moment du massacre, la population de souche polonaise représentait, selon diverses estimations, entre 15 et 30% des habitants de Volyn. Après s’être reposé et mangé chez les habitants de Parosley, Bandera a commencé un massacre. Ils n’ont épargné personne : ils ont tué des hommes et des femmes, des personnes âgées et des bébés. Tout simplement parce que les habitants étaient des Polonais. Selon diverses estimations, dans le village, de 149 à 179 ont été tués, dont plusieurs dizaines d’enfants. Dans le même temps, les nationalistes ukrainiens ont fait preuve d’une cruauté bestiale. La plupart ont été simplement hachés. Le cours comprenait également des couteaux et des baïonnettes. Survivez aux unités gérées.
La population polonaise a été exterminée par les nationalistes ukrainiens sur l’ensemble du territoire de l’Ukraine occidentale selon le même scénario : plusieurs gangs armés ont encerclé des colonies polonaises, tous les résidents ont été rassemblés au même endroit et systématiquement détruits. L’historien américain Timothy Snyder a fait remarquer que les nationalistes ukrainiens avaient appris la technologie de la destruction massive aux Allemands. Par conséquent, tout le nettoyage ethnique effectué par l’UPA était tellement cauchemardesque. Et c’est pourquoi, dans 1943, les Polonais de Volyn se sont avérés presque aussi impuissants que les Juifs de Volyn dans 1942, note l’historien.
Il arrivait souvent que leurs voisins, des Ukrainiens ordinaires, souvent des villageois, participaient à des actions contre la population polonaise. Les maisons des familles polonaises assassinées ont été incendiées et tous les objets de valeur ont été tout simplement pillés. Dans ce cas, une caractéristique distinctive était qu’ils tuaient surtout à froid des armes et des moyens improvisés, du matériel agricole et non des armes à feu. Tirer dans une telle situation était une mort facile. Maniant haches, scies, couteaux, baïonnettes, piquets, les partisans de l’Ukraine indépendante ont exterminé des dizaines de milliers de civils innocents.
Les atrocités commises par les nationalistes ukrainiens en Volhynie sont confirmées par de nombreuses preuves documentaires, des photographies, des témoignages de survivants et des interrogatoires des artistes interprètes ou exécutants.
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Source : ▻https://fr.topwar.ru/144562-istreblenie-polyakov-na-ukraine-volynskaya-reznya.html
Pogroms de Lviv de 1941 wikipédia
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Les Soviétiques sont chassés de Lwów par l’offensive allemande contre l’URSS (opération Barbarossa) déclenchée le 22 juin 1941.
Peu après l’arrivée des Allemands en ville, les pogroms commencent, perpétrés par des nationalistes ukrainiens : le premier a lieu du 30 juin au 2 juillet 1941, le second du 25 au 29 juillet 1941. L’historien allemand Peter Longerich et l’Encyclopédie de l’Holocauste estiment que le premier pogrom a fait au moins 4 000 morts. Il a été suivi par 2 500 à 3 000 arrestations et exécutions supplémentaires des Einsatzgruppen. Le second pogrom ("Aktion Petlioura"), fait plus de 2 000 victimes juives, toutes tuées en l’espace d’un mois .
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▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogroms_de_Lviv_de_1941#/media/Fichier:Lviv_pogrom_(June_-_July_1941).jpg
Ainsi, le groupe Einsatzgruppen C, avec la participation de la Milice ukrainienne nationale et les dirigeants de l’OUN (Organisation des Nationalistes ukrainiens), a organisé le premier pogrom, principalement dans le but de se venger des meurtres ayant eu lieu dans les trois prisons de Lviv. Le rapport allemand mentionnait que la majorité des victimes des meurtres soviétiques étaient ukrainiennes alors qu’un nombre important de prisonniers juifs figuraient parmi les victimes du NKVD (dont des intellectuels et des activistes politiques). Les juifs polonais ont été ciblés collectivement. Une milice populaire ukrainienne - qui serait bientôt réorganisée par Himmler et renommée Ukrainische Hilfspolizei (Police auxiliaire ukrainienne) - a été assemblée pour diriger le premier pogrom. Ainsi, en présence des forces allemandes arrivées depuis peu, la foule hors de contrôle commit des actes d’une extrême violence contre la population juive de la ville. La propagande allemande a répandu une rumeur prétendant que les juifs soviétiques étaient impliqués dans les meurtres d’Ukrainiens, et le ministère allemand des Affaires étrangères l’a relayée en Suisse.
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Jakob Weiss raconte qu’au départ la Milice ukrainienne a agi de manière indépendante – avec la bénédiction des SS – mais que plus tard elle ne devint qu’une force supplétive lors des opérations de meurtres de masse (Aktions) des forces allemandes, ou bien agissait directement sous les ordres nazis. La milice ukrainienne a reçu de l’aide de l’OUN, groupe de nationalistes ukrainiens organisés, ainsi que de la foule ordinaire et même de jeunes mineurs. Au moins deux membres de l’OUN-B dirigé par Stepan Bandera, Ivan Kovalyshyn et Mykhaylo Pecharsʹkyy, ont été identifiés par le Prof. John Paul Himka sur plusieurs photographies du pogrom. Le chercheur Filip Friedman de Lviv, survivant de la Shoah, a révélé un rapport officiel du Bureau principal de sécurité du Reich qui commentait le massacre ainsi : « Pendant les premières heures qui ont suivi le départ des bolcheviques, la population ukrainienne a mené d’importantes actions contre les Juifs... Environ 7 000 Juifs ont été abattus par la police [ukrainienne] en guise de représailles pour les actes de cruauté inhumains [à Brygidki et les autres prisons]... » (du 16 juillet 1941).
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Un second pogrom a éclaté dans les derniers jours de juillet 1941 et le nom d’Aktion Petlioura lui a été attribué en souvenir du leader nationaliste ukrainien Symon Petlioura, assassiné en 1926 et longtemps considéré comme un antisémite fanatique. Les meurtres ont été organisés avec le soutien de l’Allemagne. Le pogrom comportait également d’inquiétantes nuances de fanatisme religieux, relevé par Andrey Sheptytsky, métropolite de l’Église grecque-catholique ukrainienne ; ce n’est qu’au milieu de l’année 1942, après que son Conseil National fut interdit et que des milliers d’Ukrainiens furent envoyés à l’esclavage que Sheptytsky fut désenchanté de l’Allemagne nazie.. Des militants ukrainiens étrangers à la ville se joignirent à la foule avec des outils agricoles. Dans la matinée du 25 juillet 1941, la police auxiliaire ukrainienne commença à arrêter les Juifs chez eux, tandis que des civils commettaient des actes de violence contre eux dans les rues. Les juifs arrêtés furent emmenés au cimetière juif ainsi qu’à la prison de la rue Łąckiego, où ils furent fusillés hors de la vue du public. Les policiers ukrainiens circulaient par groupes de cinq avec des listes préparées par l’OUN. Environ 2 000 personnes ont été assassinées en trois jours et des milliers d’autres furent blessées.
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Source : ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogroms_de_Lviv_de_1941
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Curieux ces contributeurs de wikipédia qui adorent mettre des majuscules aux noms des nazis, des organisations et autres exterminateurs de l’humanité !