More women and children killed in #Gaza by Israeli military than any other recent conflict - AOAV
▻https://aoav.org.uk/2024/more-women-and-children-killed-in-gaza-by-israeli-military-than-any-other-r
Oxfam’s study looked at conflict deaths data over nearly two decades from the UN and Small Arms Survey, with data from AOAV, which shows that Israeli explosive weapons struck civilian infrastructure in Gaza once every three hours on average since the war began.
Conservative data shows that over the past year, more than 6,000 women and 11,000 children were killed in Gaza by the Israeli military. By comparison, the Small Arms Survey estimates that previously the highest number of women killed in a single year was over 2,600 in Iraq in 2016.
A report from Every Casualty Counts revealed that over the first 2.5 years of the Syrian conflict, an average of 4,700 children were killed annually. UN reports on Children and Armed Conflict over the last 18 years indicate that no other conflict has resulted in a higher number of child deaths in a single year.
Separate data compiled by AOAV up until 23 September shows that Israeli explosive weapons have hit civilian infrastructure across Gaza once every three hours, on average. Apart from a brief six-day humanitarian pause last November, there were only two days in the past year without bombardment. The regularity of the attacks is staggering:
Homes were hit every four hours, on average
Temporary shelters every 17 hours, on average
Schools and hospitals every four days, on average, and
Aid distribution points and warehouses every 15 days, on average.
Dr. Iain Overton, Executive Director of AOAV, remarked: “The relentless use of explosive weapons in civilian areas is appalling, and these figures represent a tragic failure of the international community. The scale of devastation in Gaza should be a wake-up call. The continued bombardment of homes, schools, and hospitals with such frequency highlights a disregard for human life and international law. It will take generations for these communities to recover.”
The ongoing Israeli military campaign has consistently violated International Humanitarian Law (IHL), with attacks on infrastructure critical for civilian survival. Civilians have been forcibly displaced multiple times to so-called “safe zones,” which have often been bombed or otherwise attacked.
Radeon™ Raytracing Analyzer 1.7 adds user marker support for ray dispatches
▻https://gpuopen.com/learn/amd_radeon_raytracing_analyzer_1-7_adds_user_marker_support_for_ray_dispatc
AMD GPUOpen - Graphics and game developer resources #RRA 1.7 lets you associate ray dispatch data from DirectX®12 and Vulkan® applications with a user-defined string called a user marker.
#Product_blogs #Release #Single_Blog #Tools #hybrid_raytracing #Radeon_raytracing_analyzer #user_debug_markers
Introducing Driver Experiments
▻https://gpuopen.com/learn/rdts-driver-experiments
AMD GPUOpen - Graphics and game developer resources Ever wondered why your app is not working properly on a particular GPU? Driver Experiments lets graphics programmers disable some graphics driver optimizations or enable extra safety features.
#News #Release #Single_Blog #Tools
New Radeon™ Developer Tool Suite brings Driver Experiments, Dark Mode to #Tools
▻https://gpuopen.com/learn/new_version_of_rdts
AMD GPUOpen - Graphics and game developer resources Find out more about our latest tools #Release, including driver experiments, updates to RRA, RGP, and more!
#Single_Blog #hybrid_raytracing #Radeon_Developer_Panel #radeon_gpu_analyzer_and_radeon_gpu_profiler_interop #Radeon_GPU_Detective #Radeon_raytracing_analyzer
The AMD #FidelityFX™ SDK 1.1.1 is now available on GPUOpen
▻https://gpuopen.com/learn/amd_fidelityfx_sdk_1-1-1
AMD GPUOpen - Graphics and game developer resources Our patch #Release includes some FSR 3.1 fixes, support for AL2, and code changes needed for the upcoming release of the Microsoft Game Development Kit (GDK).
#Drivers #Product_blogs #Single_Blog #AMD_FidelityFX #amd_fidelityfx™_super_resolution_3.1_released_as_part_of_fidelityfx_sdk_1.1 #AMD_FSR3 #Anti-Lag_2 #GDK #unreal_engine
Dérèglement climatique : dans les zones sinistrées, des #assurances lâchent la barque
Face à l’augmentation des catastrophes naturelles, le monde de l’assurance craint de ne plus pouvoir assumer à terme. Les cas de #résiliation de contrat après des sinistres d’ordre climatique se multiplient, pour les #particuliers comme pour les #municipalités.
Pour celle qui réside depuis toujours à Andres (Nord), c’est un peu la triple peine. Au début de l’année 2024, Chantal a subi deux inondations coup sur coup, d’une semaine à l’autre. Mais en plus, quelques semaines plus tard, une missive informe la retraitée qu’elle vient de perdre son contrat d’assurance.
Dans le courrier, l’assureur précise qu’il « se doit d’être extrêmement vigilant quant aux caractéristiques des risques assurés. Pour maintenir un service de qualité au meilleur prix à l’ensemble de ses clients ». « Pourtant, en près de cinquante ans de contrat, je n’ai eu que deux sinistres », jure la Nordiste, qui a rompu les multiples contrats qu’elle détenait avec sa famille pour montrer son incompréhension. D’autant que, dans sa rue, qui a été inondée, « plusieurs voisins [lui] ont signalé être dans le même cas ».
Edwige a eu la même mauvaise surprise. Propriétaire à Houlle dans le Pas-de-Calais, elle a subi deux inondations, coup sur coup. « La première, en novembre 2023, où l’eau est restée dix-sept jours dans la maison. Et une seconde en janvier pendant laquelle l’eau est restée cinq jours, ajoutant à cela le gel », retrace-t-elle. Et la conséquence a été la même. Son assureur a résilié son contrat après avoir payé pour ces deux sinistres.
« Notre rôle d’assureur est bien sûr de tenir nos engagements en réglant les sinistres. Cependant, nous devons aussi veiller à offrir le meilleur tarif et à préserver l’équilibre de la mutuelle dans l’intérêt de l’ensemble de ses sociétaires. L’analyse de votre dossier nous contraint donc à ne pas reconduire votre contrat à la prochaine échéance et à mettre fin à vos garanties le 31 mars 2024 », explique l’assureur dans son courrier.
« Ce genre de cas est en train de gentiment augmenter depuis quelques années », observe Gwenahel Thirel, avocat rouennais spécialisé dans les litiges entre assureurs et assurés. Il rappelle tout de même que « tout cela est parfaitement légal, puisque c’est la liberté contractuelle qui prévaut, au même titre qu’un assuré qui voudrait mettre fin à son contrat ».
« Ces gens sont victimes, et du réchauffement climatique, et de ces comportements », dénonce l’avocat, pour qui « on a tendance à oublier que l’assurance, c’était de la solidarité. À la base, cela sert à payer des dégâts à hauteur de ce que personne ne pourrait se permettre de payer, avec l’argent mutualisé ».
Les municipalités trinquent
« On voit de plus en plus de litiges de manière générale », explique auprès de Mediapart Arnaud Chneiweiss, médiateur de l’assurance, chargé de tenter de régler ces litiges à l’amiable. « De plus en plus de ces dossiers sont liés à des sinistres climatiques », explique-t-il, citant en particulier le cas des sécheresses.
Selon le rapport d’activité de la Médiation de l’assurance pour 2022, l’association a reçu 21 502 saisines. « Cela représente une augmentation de 9,2 % par rapport à 2021 et de presque 50 % sur les trois dernières années », développe l’organisme dans son rapport. « Les événements climatiques, qu’ils soient ou non qualifiés de “catastrophe naturelle” au sens légal, représentent début 2022 10 % des saisines relatives à l’assurance dommages. En 2019, ce n’était que 6 % », notent les auteurs.
« Ce que je vois, c’est le désengagement de certains assureurs à bas bruit, qui ne peut pas encore vraiment se quantifier, car ils sont encore suffisamment nombreux pour qu’un sinistré qui se voit résilié trouve un nouveau contrat. Même si c’est parfois difficile », poursuit l’ancien conseiller ministériel.
Des experts de l’assurance anticipent « une augmentation des coûts des sinistres pour les inondations allant de 6 à 19 % selon les scénarios climatiques » d’ici à 2050.
Pour le médiateur, « il y a une vraie crainte de certains acteurs, y compris d’assureurs, car rien dans la loi n’interdit de ne plus assurer un territoire ». Si certains particuliers commencent tout juste à subir, dans une proportion encore mineure, des difficultés à s’assurer dans des zones particulièrement identifiées comme propices aux catastrophes naturelles, ce sont les municipalités qui ont trinqué en premier.
C’est devenu l’une des préoccupations d’Éric Ménassi, maire de Trèbes (Aude), depuis des inondations en 2018. Deux ans plus tard, au terme de son contrat d’assurance, la compagnie avec qui la municipalité travaillait depuis des années a décidé de ne pas continuer. « Parce que depuis peu, pratiquement tous les ans, nos bâtiments publics étaient inondés », analyse l’édile.
Les cas défraient régulièrement la chronique, au point que l’Association des maires de France (AMF) a organisé, lors de son dernier congrès en octobre 2023, une table ronde à l’intitulé éloquent : « Ma commune est-elle assurée ? ». Certaines communes, y compris moyennes, comme Dinan (Côtes-d’Armor), sont contraintes de faire appel à des assureurs étrangers.
Stratégies d’évitement
Une augmentation du nombre de ces cas qui a convaincu Alain Chrétien, maire de Vesoul (Haute-Saône), de défendre l’élargissement des prérogatives du médiateur de l’assurance aux collectivités territoriales. Celui qui fait aussi partie d’une mission d’information de l’AMF dédiée à cette problématique estime à 1 500 le nombre de communes qui auraient été touchées par une résiliation de contrat ou augmentation subite des prix.
Courant avril 2024, un rapport visant à « adapter le système assurantiel français aux enjeux climatiques » a été écrit et remis à Christophe Béchu. Selon son décompte, en 2022, les coûts d’indemnisation de dommages liés à des aléas climatiques s’élevaient à 10,6 milliards d’euros, à la suite d’épisodes intenses de grêle et de sécheresse.
Les experts y anticipent « une augmentation des coûts des sinistres pour les inondations allant de 6 à 19 % selon les scénarios climatiques » d’ici à 2050. « Les estimations varient selon les études, [...] d’un facteur 2 à un facteur 10 pour les submersions marines », prend pour exemple le rapport.
Dans l’étude remise au ministère de la transition écologique, les auteurs évaluent à plus de 1 milliard d’euros par an le déséquilibre financier du régime d’indemnisation de catastrophe naturelle « à climat actuel ». Dans ces conditions, « les assureurs peuvent être tentés, pour se protéger, d’adopter des stratégies d’évitement des zones à plus forte exposition aux aléas naturels », anticipent-ils.
De son côté, France Assureurs tombe d’accord : « Il y a un vrai enjeu, surtout dans le futur. » En revanche, le syndicat des compagnies d’assurance dit n’avoir pas « observé d’augmentation des résiliations de contrats d’assurance des collectivités locales », ni « des saisines du bureau central de tarification qu’il est possible de faire lorsque la résiliation est liée aux catastrophes naturelles ».
Pour le syndicat, « l’assurance n’est pas le problème et joue plutôt le rôle de révélateur : elle met en lumière la montée des risques auxquels les collectivités locales sont confrontées. Dans un contexte d’augmentation significatif des aléas climatiques ». France Assureurs a même dû plusieurs fois revoir à la hausse les prévisions d’augmentation des coûts d’indemnisation. Le nom de la campagne de communication lancée pour l’occasion donne à voir la crainte qui gagne le milieu : « Pour une France assurable ».
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/250924/dereglement-climatique-dans-les-zones-sinistrees-des-assurances-lachent-la
#assurance #changement_climatique #climat #sinistres #France
En 2006, le massacre de Cana par Israël avait été un scandale international : Israël avait tué 28 personnes réfugiées dans un immeuble. Le Conseil de sécurité avait été obligé, malgré les réticences américaines, de publier un communiqué dans lequel il « déplore fortement la perte de vies innocentes ».
Depuis un an, Israël commet plusieurs « massacres de Cana » chaque jour à Gaza ; en ce moment Israël commet plusieurs « massacres de Cana » chaque jour au Liban. Mais apparemment c’est devenu normal.
Thread by LaraFriedmanDC on Thread Reader App – Thread Reader App
►https://threadreaderapp.com/thread/1840082567141228735.html
Along the way the Biden Admin & Congress acquiesced to new Israeli-authored rules of war that, among other things, define every human being as a legitimate military target - a terrorist, a terrorist supporter or sympathizer, or a “human shield” & allowing the annihilation of huge numbers of civilians & destruction of entire cities; allowing entire populations to be displaced, terrorized, starved, & deprived of medical care; & normalizing killing of journalists, medical workers, & UN staff — all with impunity.
The costs of these new rules of war will be paid with the blood of civilians worldwide for generations to come, and the US responsibility for enabling, defending, & normalizing these new rules - and their horrific, dehumanizing consequences will not be forgotten.
How Israel attempts to justify indiscriminate attacks on civilians (and why it’s failing) – Mondoweiss
▻https://mondoweiss.net/2024/09/how-israel-attempts-to-justify-indiscriminate-attacks-on-civilians-and-w
As absurd as they are in legal terms, such distortions by Israel and its proxies must be addressed seriously. Israeli impunity is a common threat to Palestine, Lebanon, the wider region, and the world. Those working to buttress that impunity must be held to account.
And, beyond the direct victims of Israel’s unchecked crimes, we must also be concerned about the erosion of international law that can result both from these repeated campaigns of distortion and from Israeli impunity itself.
If Israel can sneak into the supply chain and booby-trap personal devices, so can everyone else. If Israel can commit audacious acts of transnational terrorism, so can everyone else. If Israel can maim and murder civilians, label them “human shields” or “collateral damage” and walk off scot-free, so can everyone else.
Is this the world the West wants to build for itself, all in the name of protecting one violent and oppressive foreign regime?
We will soon find out. There will certainly be an independent investigation into these crimes. No doubt Israel will refuse to cooperate, and its Western sponsors will do all they can to block it.
But when the day in court comes, as it must, the ridiculous arguments and obvious distortions that Israel and its proxies have put forward to justify the criminal attack on Lebanon will not save them.
There is a growing drumbeat in the Hague, at the UN, on college campuses, and in the streets of capitals around the world.
Justice can see through the smoke. And justice is coming.
As IDF Shifts Focus to Northern Israel and Hezbollah, Gaza Fighting Takes New Shape - Israel News - Haaretz.com
▻https://archive.ph/2024.09.26-100233/https://www.haaretz.com/israel-news/2024-09-26/ty-article/.premium/as-idf-shifts-focus-to-northern-israel-gaza-fighting-takes-new-shape/00000192-2d44-d67f-a1ff-2dde8b650000
The corridor dividing the Strip stretches for seven kilometers, covering an area of about 49 square kilometers. “They keep expanding it just so we have something to do. That’s how you create the illusion of activity,” the soldier continued.
“No one in the IDF believes we’re protecting Israel in any meaningful way here. I’m not saying this from a political standpoint, it’s just the reality. If someone told me that being here is a means to secure the return of the hostages, then that would truly be a moral mission. But no one here thinks that’s our purpose. If someone shook my hand and told me that my service here helps bring even one hostage closer to being returned, I’d stay here for months.”
La guerre des signes
▻https://laviedesidees.fr/Jeremie-Foa-Survivre
De 1562 à 1598, alors que les #guerres_de_religion privent la France de ses repères, les stratégies pour maîtriser, travestir et éliminer les signes confessionnels deviennent un enjeu de survie. Les marques extérieures de l’identité révèlent alors ce que la guerre civile fait à la société.
#Histoire #violence #sociologie #signe #Montaigne
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240926_foa.pdf
▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6577307f la légende d’Ulenspiegel
La lotta degli operai dell’ex #GKN per una giustizia climatica e sociale
▻https://scomodo.org/la-lotta-degli-operai-dellex-gkn-per-una-giustizia-climatica-e-sociale
Nel testo di una delle storiche canzoni dei CCCP, Giovanni Lindo Ferretti riesce a sintetizzare la grande ruota da criceti in cui siamo incastrati con tre semplici parole: «produci, consuma, crepa». Se però la produzione della fabbrica in cui lavori si ferma per volontà di un fondo finanziario e la parte datoriale (un tempo si […] L’articolo La lotta degli operai dell’ex GKN per una giustizia climatica e sociale proviene da Scomodo.
Yanis Varoufakis sur X :
▻https://x.com/yanisvaroufakis/status/1838538681780703319
Genocide tourism is now a thing in Israel
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1837800272825143301/pu/vid/avc1/854x470/LxntgoJH1vRf3_TM.mp4?tag=12
War on Gaza: Israel kills orphans and widows in school bombing
By MEE staff | 21 September 2024 16:15 BST | Middle East Eye
▻https://www.middleeasteye.net/news/war-gaza-israel-kills-several-orphans-and-widows-school-bombing
Israeli forces killed at least 16 Palestinian orphans and widows after bombing a school sheltering displaced families in Gaza City on Saturday, according to local officials.
The children and women killed in the attack had lost their primary caregiver in earlier Israeli attacks amid the relentless bombing campaign ongoing for nearly a year, the Gaza-based government media office said.
The orphans and widows had arrived at the Zeitoun C school in southern Gaza City to receive cash assistance as part of a charity orphan sponsorship programme.
The media office said the “horrific massacre” was the latest episode of Israel’s genocidal war against Gaza’s civilians.
At least 181 schools-turned-shelters have been bombed by the Israeli air force since the war on Gaza began nearly a year ago, it added.(...)
#USA : sciopero all’azienda #Boeing
▻https://radioblackout.org/2024/09/usa-sciopero-allazienda-boeing
Lo sciopero alla Boeing, grande azienda statunitense che produce aerei civili e militari, ha coinvolto moltissimi lavoratori nell’area di Seattle che hanno aderito allo sciopero a seguito di una negoziazione sindacale che ha disatteso diversi obiettivi. Le questioni contestate all’azienda riguardano la mancanza di un miglioramento delle condizioni contrattuali in materia di aumenti salariali (non […]
#L'informazione_di_Blackout #azienda_militare #biden #elezioni #guerra #sciopero_lavoratori #sindacati
▻https://radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/09/WhatsApp-Audio-2024-09-18-at-17.42.04.m4a
Assal Rad sur X :
▻https://x.com/AssalRad/status/1836868381271552288
@shauntandon: These explosions [lebanon]…there are accounts of children being killed, is this a legitimate form of warfare
Miller: Without commenting on these specific incidents because we’re still gathering information, in general we do believe it’s appropriate to fight terrorists
#SIONISMOASESINO
Saber duele. Ignorar mata.
#TODOSSOMOSPALESTINA
Las víctimas de Gaza no son sólo víctimas del ejército israelí, sino también del criminal silencio cómplice de la mayoría de los gobiernos occidentales.
·ISRAEL IS-REAL KILLER!
·ISRAEL IS US-RAEL!
·ISRAEL IS ISRA-HELL!
Jennifer O. Lee sur X :
▻https://x.com/Jennifer_O_Lee1/status/1836229166938616221
I didn’t understand how bottomlessly wretched humanity was until Israel began a televised genocide last year and half the world applauded.
Over the last 11 months, I’ve seen images so ungodly, my entire chest cavity has ached with empathy for the poor people within Israel’s reach.
I was once a sycophantic supporter of Israel. However, based upon what I saw, I began to question the improbability of the official Oct 7th story on Oct 8th. And as the proceeding months unfolded with a callousness most psychopaths would try to hide, I witnessed Israel’s smug leaders with no shame or hesitancy. And that’s when I began questioning everything I thought I knew about Israel.
I spent months researching. The scope of the evil I discovered took my breath away.
Today Israel committed yet another act of barbaric terrorism under the guise of self defense. The people who believe their justification are also the same people who don’t stop to question how Israel could orchestrate a sophisticated attack in Lebanon by detonating thousands of personal electronic devices simultaneously, yet they aren’t adept enough to locate Israeli hostages being held in a geographical area approx. 5mi wide by 25mi long that functions like an open-air prison and of which they have complete control.
And I know how the game works when someone criticizes Israel publicly. So allow me to preempt your screeches by saying that if you descend upon me like cyber locusts, you won’t get much of a reaction. If you think I’m anti this or that, I’m unfazed by your false allegations. If you think you can change my mind, you won’t.
I don’t respect the pro-Israel sentiment enough to take any of you seriously.
I’ve seen photos and videos of Palestinian babies with their heads splayed open, toddler corpses being eaten by starving dogs, and an endless stream of tiny bodies, gray from death, being pulled from rubbled remains.
I’ve seen semitransparent trash bags being loaded full of body parts, gathered by the grief-stricken hands of the family members left behind to cope with unimaginable horror. Palestinians had to pick up the blown-apart pieces of those they loved, as if they were picking up litter, then place those bloody flesh and bone fragments in a trash bag.
And while all these hellish scenes have played out, I’ve watched Israelis cheer, laugh, and mock at the pain and suffering they inflict.
Israeli mothers took maniacal delight when Palestinian mothers were collapsed to the ground in uncontrollable sobs over their freshly murdered children.
Each day I read the heartless, contemptuous words of many Israelis and I see their acts of utter depravity. And my only solace is that God sees them too. God may tolerate evil for a short while, but not forever.
I’ve seen what Israel is and now I cannot unsee it.
Therefore, bypass me with any pro-Israel inane propaganda and predictable bullying. The world is sick of it.
Charlies Ingalls Le Vrai 🤠🐑🐄🐔🐎🤓. @CharliesIngalls
8:28 PM · 18 sept. 2024
▻https://x.com/CharliesIngalls/status/1836472409022439694
🔴 « Ne jamais oublier que la tradition de l’armée israélienne est avant tout une tradition terroriste, sa tradition, c’est la base de son fondement. »
Amiral Jean-Louis Vichot.
On oublie en effet trop souvent de rappeler que plusieurs ancien Premiers ministres israéliens avaient été des terroristes sous l’occupation britannique de la Palestine et même après.
– Menahem Begin, PM de 1977 à 1983, a dirigé le groupe terroriste Irgoun lorsqu’il est arrivé en Palestine en 1942.
– Itzhak Shamir, PM de 1986 à 1992, était également membre de l’Irgun avant de rejoindre une branche plus dure, la branche Stern.
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1836470228827435008/pu/vid/avc1/1280x720/4F_dQlARLyqJW7Q0.mp4?tag=12
Caroline Hayek sur X :
▻https://x.com/HayekCaroline/status/1836442865884402047
En termes d’objets piégés, #Israël n’en est pas à son premier coup d’essai au #Liban. Avant les bipeurs et les talkies-walkies, il y a eu... les petites voitures, les poupées ou les chiens "Snoopy" largués par hélicoptères dans le sud du pays, dans les années 90. Thread. 1/4
En avril 1997, Mariam, 9 ans, a « ressenti comme un choc électrique » avant l’explosion de la petite jeep verte que son frère Ali, 8 ans, a trouvé en cueillant du thym. Résultat : main en lambeaux, blessée aux jambes et à l’abdomen. 2/4
À l’époque, un officier de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) avait indiqué à l’AFP que ces objets étaient surtout largués par hélicoptère. « Cela peut être un jouet ou avoir la forme d’un banal caillou », précisait-il sous couvert d’anonymat. 3/4
Le pire ? La poupée qui parle, qui explose quand on tire le cordon. En 1995, Khadijé Mouzannar, une fillette de douze ans, a eu le corps déchiqueté à Sawwaneh, quelques secondes après avoir crié ; « J’ai trouvé une poupée ! » 4/4
Les #viols de #Mazan et le juste #silence des #hommes
Au beau milieu du #procès des viols de Mazan, surgit la question de la #parole_masculine. Si l’on doit reconnaître que l’expression des hommes est peu présente aux côtés de celle des féministes, il faut s’interroger sur les raisons de notre #mutisme et sur certains de ses bienfaits.
Il serait erroné de penser que le #silence_masculin face à l’étalage d’une #brutalité comme celle des viols de Mazan ne serait que le signe d’une #indifférence, voire d’une sorte #complicité inconsciente vis-à-vis des accusés. Bien sûr, il n’est plus à démontrer qu’une partie d’entre nous continue de rêver de viol, de brutalité et de torture. L’analyse que j’avais faite des sites de Punters (sorte de Trip Advisor de la prostitution où les « clients » partagent leurs commentaires sur les femmes prostituées, dont ils parlent comme d’animaux à consommer1) montre combien certains peuvent s’extraire de toute forme de compassion, dès qu’il s’agit de s’approprier le corps d’une femme.
Pour le reste, face à cette affaire, c’est, chez beaucoup d’entre nous, la #sidération qui domine. Que #Dominique_Pélicot ait pu endormir sa femme, Gisèle, à coups de somnifères pour la louer à des dizaines d’inconnus demeure éloigné des fantasmes de beaucoup d’hommes, peut-être de la majorité d’entre nous, en tout cas on peut l’espérer.
Du coup, exprimer notre #dégoût, notre #incompréhension, voire notre #colère vis-à-vis de la #souffrance ainsi infligée à des #femmes, peut rapidement se transformer en un discours « #not_all_men ». Beaucoup d’intellectuels masculins ont peut-être compris que le temps où l’on pouvait dire « je suis un homme bien et je condamne toutes ces violences » est peut-être terminé.
En effet, si, individuellement notre comportement est exempt de toute forme de #violence_sexuelle, cela ne postule pas pour autant notre non-participation à une #culture_de_domination_masculine qui trouve son expression dans toutes sortes de domaines et de situations possibles. La plupart des hommes occidentaux, nous condamnerons facilement l’interdiction faite aux petites afghanes d’aller à l’école et de s’instruire, soucieux que nous sommes d’envoyer nos filles à l’université. Sommes-nous, pour autant, sortis d’un mode de #domination_patriarcale, collectivement et individuellement ? Notre société est-elle égalitaire ? C’est un raisonnement souvent entendu.
La #justification par « l’autre » est au cœur de la #stratégie_de_défense de nos #privilèges (comme j’en parlerai bientôt dans des vidéos à propos de ce sujet 2). A côté des Talibans, nous ressemblons à des hommes égalitaires. Face à la violence raciste systémique des États-Unis, nous pouvons nous bercer dans l’illusion que la France, par exemple, est un refuge universaliste où la République chérit tous ses enfants. Nous savons qu’il n’en est rien. Mais pourtant le problème est toujours à rechercher chez « l’autre » : l’étranger, l’homme des quartiers populaires, l’alcoolique, le Musulman...
Dans cette perspective, la figure du « #monstre » de Mazan, du "#détraqué", est bien commode car elle permet d’oublier que certains « faits divers » représentent seulement la partie saillante d’un système où, même l’homme le plus doux sur le plan intime, joue un rôle de premier plan, parfois même malgré lui, dans la domination. Et cette fois « #all_men ».
Car on peut être le plus respectueux des compagnons et à la fois terroriser ses collègues femmes, les harceler, les discriminer. Comme le montrent souvent ces affaires médiatiques, il est possible d’être un père aimant tout en consommant en cachette de la pédopornographie, en ne pouvant ignorer l’existence de victimes bien réelles. On peut être un « saint vivant » statufié de son vivant et dans le même temps, un violeur en série. Combien d’hommes autoproclamés « féministes » finissent par se retrouver sur la longue liste des personnalités qui ont agressé ou violé des femmes ? On se souvient d’un député écologiste qui posait pour des campagnes féministes, du rouge aux lèvres, avant d’apparaître comme un des « porcs » de la saga #MeToo. On ne peut oublier tel humoriste, tel sportif, tel artiste. Tous tellement formidables avec les femmes… On a connu des hommes merveilleux qui tabassaient leur compagne jusqu’à la tuer. On se souvient des hommes « universalistes » qui militaient contre la parité en politique. On se souvient. Et nous devons en tirer les leçons, même si nous n’en venons personnellement à aucune de ces extrémités.
La seule question qui devrait nous occuper consiste à découvrir, face à l’affaire de Mazan et puisque nous appartenons au groupe hiérarchiquement valorisé, quels sont les domaines où, individuellement, nous sommes en position de provoquer de l’#injustice, de la #souffrance, en tant qu’hommes, en tant que blancs (et blanches), hétérosexuel.le.s, sans handicap, etc.
L’accumulation de tous nos silences, de toutes nos indifférences et surtout de toutes nos petites #participations au renforcement de notre position privilégiée pourrait monter jusqu’au ciel. Avec pour avantage que cette montagne passe inaperçue, en permanence, en toute légitimité et dans le sentiment d’être du bon côté de la #masculinité et de la #blanchité. Le camp dont l’#hégémonie et la #toxicité sont émiettées, mosaïques, invisibilisées derrière des discours « universalistes », « féministes » au masculin. Derrière les « justes » et les « alliés ».
Une certaine forme de silence des hommes face au procès de Mazan pourrait être une bonne chose s’il consiste, même inconsciemment, à se sentir personnellement impliqué dans cette culture dont nous jouissons en secret et qui parfois prend les formes les plus inouïes, jusqu’à occuper la Une des chaines d’information.
C’est dans la coulisse qu’il nous faut chercher, dans nos angles morts. Mais ça, c’est une autre question.
▻https://blogs.mediapart.fr/patricjean/blog/130924/les-viols-de-mazan-et-le-juste-silence-des-hommes
Le vigile :
« Allez police, police direct ! Madame, je compte sur vous pour porter plainte. Il est en train de filmer sous votre robe. Et les autres clientes ? Putain, il aurait fallut les retrouver, il y en a trois autres. Vous êtes un gros dégueulasse vous, en fait ! Ouais, vous êtes un gros dégueulasse. Vous avez de la chance. Je vous jure, c’est ma mère, je vous arrache la tête. (...) Madame, je vais vous laisser finir vos courses, je prends vos coordonnées, je vous rappelle dès que la police arrive pour le dépôt de plainte. Parce que là il faut aller jusqu’au bout. Là il n’a pas pu effacer les vidéos, j’ai confisqué le téléphone ».
Merci Monsieur le vigile !
►https://www.parismatch.com/actu/faits-divers/les-images-exclusives-de-linterpellation-de-dominique-pelicot-quand-il-f
Trois volontaires de la Défense civile tués à Froun dans une frappe de drone israélien - L’Orient-Le Jour
▻https://www.lorientlejour.com/article/1426361/israel-revendique-la-destruction-dune-quinzaine-de-lanceurs-de-roquet
Trois volontaires de la Défense civile libanaise ont été tués dans une frappe de drone israélien samedi en début de soirée dans la région de Froun, au Liban-Sud, ont confirmé l’organisme public et le ministère libanais de la Santé. Les trois hommes et leurs deux collègues blessés se trouvaient sur les lieux d’incendies qui s’étaient déclarés dans des zones boisées et vallonnées...
La #démographie, prochain #défi global à haut risque
Les dernières #projections des Nations unies promettent un #recul de la population mondiale à la fin du siècle, pour la première fois depuis sept cents ans. Un défi pour les sociétés et les économies contemporaines avec des risques politiques majeurs.
« Le« Le plus grand défi auquel notre monde fait face. » Comme souvent, l’éditorialiste du Financial Times Martin Wolf résume parfaitement, dans un texte du 28 mai dernier, le sentiment qui domine les salles de marché, les bureaux des grandes organisations internationales et les rédactions des journaux économiques. Depuis quelques mois, la crainte d’un « hiver démographique » généralisé, autrement d’un affaiblissement plus rapide que prévu de la population mondiale, agite politiques, économistes et observateurs.
Ce sont les dernières tendances statistiques publiées qui ont alimenté cette angoisse. Le 10 juillet dernier, les « Perspectives de la population mondiale » pour 2024 des Nations unies ont fait l’effet d’un choc. Alors que le précédent rapport d’il y a deux ans prévoyait un « plateau » de la population mondiale à partir de 2080 aux alentours de 10,4 milliards d’individus, celui-ci prévoit désormais un déclin à partir de cette date.
Une nouvelle ère démographique ?
Selon ces dernières perspectives, la population mondiale progresserait de 8,2 milliards d’individus aujourd’hui à 10,3 milliards en 2084 avant de se réduire de 100 millions de personnes en 2100. La nuance peut paraître mince et ne modifie pas le tableau d’une croissance de près de 25 % de la population mondiale d’ici la fin du siècle.
Mais l’annonce a fait l’effet d’une bombe car, à l’horizon de la fin de ce siècle, la croissance démographique aura entièrement disparu de la surface du globe. Et cela, ce n’est pas un fait mineur. Ce serait la première fois depuis la grande peste du XIVe siècle que la population mondiale se réduit.
Ce qui participe aussi de cette ambiance, c’est que, comme le décrit au Financial Times, le sous-secrétaire général de l’organisation pour les affaires sociales et économiques, Li Junhua : « Le paysage démographique a beaucoup évolué. » Voici quelques années, nul n’aurait parié sur cette baisse de la population mondiale. La question de la surpopulation était plutôt sur toutes les lèvres. On assiste indubitablement à un vrai changement de régime et nul ne sait si cette tendance baissière peut encore s’accélérer.
C’est pourquoi tout le monde a l’œil sur les « indices de fécondité », c’est-à-dire le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer. Celui-ci recule partout, y compris dans des régions jusqu’ici caractérisées par une forte fécondité et cela avec une grande rapidité. Or ce chiffre est l’indicateur avancé de l’évolution de la population. Plus il est faible, moins les naissances sont nombreuses et moins le « potentiel » de croissance démographique est important.
Or une étude publiée dans la revue médicale The Lancet en mai dernier dressait là aussi un tableau préoccupant de la situation. L’article estime, à partir de données multiples, incluant notamment des données médicales liées aux maladies, que « le nombre annuel global de naissance a atteint son pic en 2016 à 142 millions pour tomber en 2021 à 129 millions ». Et le taux de fécondité, lui, va basculer au niveau mondial sous la barre des 2,1 enfants par femme, c’est-à-dire sous le seuil dit de « renouvellement des générations » qui permet, théoriquement, de stabiliser la population.
Ce chiffre était de 4,84 enfants par femme en 1950, il n’est plus que de 2,3 enfants par femme en 2021. En 2050, il ne serait plus que de 1,81 enfant par femme et en 2100 de 1,59… En conséquence, le nombre de naissances annuelles passera à 112 millions en 2050 et 72,3 millions en 2100. À partir de 2064, il pourrait y avoir plus de décès au niveau mondial que de naissances.
Évidemment, ces projections de trente à soixante-quinze ans à l’avance sont toujours sujettes à caution, mais elles décrivent une tendance de fond. Une tendance à laquelle les zones de fertilité encore solides que sont l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud n’échapperont pas. Selon les projections publiées dans The Lancet, en 2100, seuls six pays auront encore un indice de fécondité supérieur à 2,1 : la Somalie, les Samoa, le Tchad, le Niger et le Tadjikistan. Et aucun ne dépassera le niveau de 2,5, la Somalie affichant alors un taux record de 2,45.
Une « bonne nouvelle » ?
Une telle situation est-elle si dramatique pour que chacun s’en émeuve ainsi ? La fin de la croissance effrénée de la population mondiale qui aura donc été multipliée par 6,4 en deux siècles, entre 1900 et 2100, pourrait finalement ne pas être une si mauvaise nouvelle.
Chacun le sait, une population en forte croissance exige toujours davantage de la planète. Bien sûr, on peut, comme par le passé, espérer améliorer la productivité agricole. Mais outre que cette dernière a des limites intrinsèques, l’agro-industrie épuise les sols, ravage la biodiversité et accélère la crise écologique.
Bien sûr, la démographie n’est pas le seul critère de la crise écologique. On y reviendra : tout dépend des modes de vie. Mais il faut bien reconnaître, sans cynisme, qu’une vie humaine a un « coût » écologique qu’il faut aujourd’hui prendre en compte. Une stabilisation de la population de la planète, par ailleurs à un niveau élevé, est donc plutôt bienvenue.
Elle l’est, ici, d’autant plus que ces projections s’appuient sur des évolutions « naturelles » et non, comme au XIVe siècle, sur les effets d’une pandémie dévastatrice ou, dans certains moments de l’histoire, de guerres ou de massacres de grande ampleur.
Après ce que certains démographes ont appelé la « transition démographique » – c’est-à-dire un taux de mortalité puis un taux de natalité faibles –, on trouverait un nouvel équilibre « humaniste » sans recourir à l’augmentation de la mortalité. Cette vision peut apparaître comme « néo-malthusienne », mais elle est plus humaniste que celle du vieil économiste anglais. Et surtout, pour être tenable, elle suppose de remettre en cause ce que ce dernier cherchait à sauvegarder, l’organisation sociale existante.
Une population mondiale plus stable serait en effet une chance pour organiser la répartition des ressources mondiales dans le contexte de crise écologique majeure. L’idée serait alors de tenter de satisfaire les besoins de ces dix milliards d’êtres sans mettre en danger leur capacité à habiter la planète. Et pour cela, il faudrait évidemment changer entièrement de conception desdits besoins, autrement dit changer d’organisation sociale. Finalement, tout cela serait logique : la croissance démographique a été le fruit du capitalisme dominant, la stabilisation démographique appellerait un autre mode de production.
Mais si l’on cherche à faire entrer cette nouvelle situation démographique dans un système économique fondé sur la croissance de la population, alors on va indéniablement au-devant de fortes turbulences. Et comme la plupart de nos observateurs réfléchissent à système social stable, il est logique qu’ils soient parcourus par un frisson d’angoisse.
Un poids au pied de la croissance
Dans les manuels d’économie, la première équation de base de la croissance économique est celle-ci : l’addition de la croissance démographique et des gains de productivité. C’est dire si le capitalisme a été, c’est le cas de le dire, « biberonné » à la hausse de la population. Car si l’expansion économique a permis la « transition démographique », l’inverse est tout aussi vrai.
Pour créer toujours plus de valeur, il faut inévitablement des bras pour produire et des consommateurs pour acheter. Et si l’on veut toujours plus produire et acheter, il faut bien avoir toujours plus de producteurs et de consommateurs.
En réalité, même les gains de productivité ne permettent pas de se passer de la croissance de la population, ils réduisent simplement cette dépendance. Car c’est ce que nous apprend l’histoire économique : si l’on peut produire avec moins de bras, il faudra, à terme, plus de bras pour produire toujours davantage.
Mais il y a davantage. Le système productif est aussi sensible aux classes d’âge. Le choc démographique qui s’est engagé est aussi un choc de vieillissement de la population. Les naissances reculent, les décès sont plus tardifs. La part de la population âgée augmente donc mécaniquement. Cela signifie qu’une part « productive » de plus en plus restreinte de la population doit satisfaire les besoins d’une population « non productive » de plus en plus importante. Selon l’ONU en 2079, il y aura dans le monde plus de personnes âgées de plus de 65 ans que de jeunes de moins de 18 ans.
Il faut le reconnaître : le capitalisme tel qu’on le connaît aujourd’hui n’est pas prêt à faire face à un tel choc. La croissance, déjà en net ralentissement depuis un demi-siècle, ne pourrait encore que ralentir. D’autant que, autres éléments de la croissance économique, les gains de productivité sont de plus en plus réduits. Et que la doxa de la science économique affirme que les travailleurs plus âgés tendent à devenir moins productifs…
Moins de producteurs, moins de productivité… On comprend donc la panique générale. Les systèmes d’État-providence, et particulièrement d’assurance-vieillesse, conçus autour de l’idée d’une croissance continue du PIB et de la population, vont subir la nouvelle évolution de plein fouet.
Bien sûr, comme dans le cas de la crise écologique, certains secteurs se réjouissent et annoncent que le vieillissement de la population ouvre de « nouvelles perspectives ». Certains appellent cela la « silver economy » (l’économie « argentée ») : les personnes âgées ont des besoins spécifiques et des entreprises y voient déjà des opportunités de profits.
Mais c’est là très largement une illusion. Ces « besoins » sont en effet largement des besoins de services à la personne. Or, les services de ce type sont très largement incompatibles avec la production capitaliste et, encore plus, dans un environnement de démographie faible. Ces activités sont en effet intenses en travail, un travail qui sera de plus en plus rare, et peu propices aux gains de productivité qui, souvent sont contraires à la satisfaction du client.
L’exigence de profit vient alors percuter les besoins réels, laissant peu d’options : soit une dégradation dangereuse du service, comme les récents scandales dans les Ehpad l’ont montré ; soit des subventions publiques massives, alors même que les coûts liés au vieillissement vont exploser et qu’un service public est alors souvent plus efficace. Bref, les coûts de « l’hiver démographique » risquent d’être plus élevés que les bénéfices en termes de PIB et de finances publiques.
Au niveau global, le ralentissement de la croissance du fait de la démographie sera sans doute plus marqué dans les pays avancés et dans certains pays asiatiques comme la Chine. Mais avec moins de croissance mondiale, les pays les plus pauvres risquent de rester piégés dans une forme de sous-développement, alors que, comme le remarquent les auteurs de l’étude du Lancet, « ces pays porteront une part de plus en plus croissante des naissances à venir » et que les modèles actuels de développement sont déjà en crise. Le monde sera donc plus instable et plus inégalitaire.
La peur de « l’effacement »
En avril dernier, le gouvernement sud-coréen a engagé une étude pour tester dans l’opinion la généralisation et l’étatisation d’une mesure déjà pratiquée par certaines entreprises : accorder une prime de 100 millions de wons, soit environ 67 300 euros, par enfant nouveau-né. En Corée du Sud, où un ministère des naissances a été installé en juillet dernier, la question démographique est, désormais, une priorité nationale.
La fécondité y est la plus basse au monde et elle chute rapidement. Le seuil de renouvellement des générations a été enfoncé dans les années 1980, mais depuis vingt ans, le pays affiche la fécondité la plus basse du monde. En 2023, l’indice de fécondité était de 0,72 et il est attendu à 0,68 en 2024. C’est le seul pays du monde où les femmes en âge de procréer ont moins d’un enfant en moyenne.
La situation est désormais préoccupante. Dans une tribune parue en décembre 2023 dans le New York Times, un éditorialiste, Ross Douthat, se demandait même si la « Corée du Sud n’était pas en train de disparaître ». En tout cas, les projections prévoient que la population sud-coréenne passerait de 52 millions d’habitants en un an à 38 millions en 2070, soit autant qu’en 1980.
De ce point de vue, la Corée ne serait, comme le dit Ross Douthat, « qu’un aperçu de ce qui est possible pour nous », entendez en Occident. Aux problèmes économiques vient alors s’ajouter un enjeu « existentiel » qui, inévitablement a des conséquences politiques. La crise démographique ne peut se comprendre au seul niveau mondial, ses rythmes régionaux et nationaux en sont des aspects cruciaux. Pour certains pays, la population progressera plus lentement, pour d’autres, elle reculera franchement.
La Corée du Sud n’est donc que la pointe avancée d’un iceberg de régions où la population est menacée de déclin : Chine, Japon et Europe. Car sur le Vieux Continent, la vague est déjà arrivée. Selon Eurostat, le pic de population de l’Union européenne devrait être atteint en 2026 à 453 millions d’habitants.
À partir de ce moment, la population des Vingt-Sept devrait reculer pour atteindre 419 millions de personnes en 2100. Une baisse de 8 % qui prend néanmoins en compte un solde migratoire positif. Le solde naturel, lui, c’est-à-dire la différence entre les naissances et les décès, est déjà négatif. Entre 2022 et 2099, il y aura dans l’UE 125 millions de décès de plus que de naissances.
Les pays les plus avancés dans ce déclin sont l’Espagne (avec un indice de fécondité de 1,13), l’Italie (1,24) et plusieurs pays d’Europe centrale. Mais la vague emporte tout le monde. Proche du seuil de renouvellement des générations dans les années 2005-2015, l’indicateur de fécondité français a chuté ces dernières années pour atteindre 1,68 en 2023, selon l’Insee.
Face à cette situation, deux solutions se présentent. La première est celle de l’immigration en provenance de pays à la démographie encore solide qui permet de réduire l’impact économique en fournissant aux pays des travailleurs et des consommateurs. C’est une réponse qui peut être efficace sur le plan économique. Une étude de la Fed de Dallas a montré en avril 2024 que l’immigration avait joué un rôle central dans la bonne performance de la croissance en 2022 et 2023 aux États-Unis. Une situation que l’on pourrait plaquer sur l’Espagne en Europe.
Certes, ce n’est pas une solution miracle, comme le montre le cas allemand où le solde migratoire positif n’a pas sauvé la croissance. Cette option pose, par ailleurs, la question de l’égalité économique entre travailleurs arrivants et travailleurs « natifs ». C’est, de toute façon, une solution temporaire compte tenu du déclin global à venir des populations. Mais elle permet de tenir la tête hors de l’eau en cas de faibles naissances.
Mais le choix de compenser les pertes de population par l’immigration est considéré par beaucoup comme une autre forme de « danger existentiel », culturel cette fois. Le déclin démographique devient un symptôme d’un déclin civilisationnel plus large. Ce réflexe nationaliste enclenche alors une autre solution fondée sur la priorisation des politiques natalistes pour les populations « natives » au détriment d’une politique d’immigration.
Ce combat est mené par l’extrême droite, bien sûr, à commencer par les gouvernements hongrois ou italiens, mais pas seulement. En Corée et au Japon, les gouvernements « libéraux » se refusent à ouvrir les frontières. Et le président français Emmanuel Macron n’a pas hésité à faire du « réarmement démographique » une de ses priorités alors même qu’il durcissait les lois sur l’immigration. Comme dans d’autres domaines, la pression culturelle de l’extrême droite fait son œuvre.
La réaction comme réponse
La référence en termes de politique nataliste, c’est bien évidemment la Hongrie de Viktor Orbán. Ce dernier a mis en place des politiques de soutien à la natalité qui s’élèvent à pas moins de 5 % du PIB. Par comparaison, la France dépense 2,1 % de son PIB en politique familiale. Dans un premier temps, l’indice de fécondité hongrois s’est redressé, passant de 1,23 enfant par femme en âge de procréer en 2011 à 1,59 en 2020. Mais depuis, cet indice a stagné avant de retomber à 1,36 au premier semestre 2024.
En Italie, où Giorgia Meloni a fait de la natalité une de ses priorités, un milliard d’euros a été mis sur la table pour soutenir les « mères italiennes » en plus des primes mises en place en 2021 par le précédent gouvernement de Mario Draghi. Mais, pour l’instant, cela ne fonctionne pas. En 2023, le pays a connu son plus faible nombre de naissance depuis sa création en 1861, soit 393 000.
Cela confirme les affirmations des auteurs de l’article du Lancet : « l’indice de fécondité va continuer à décliner au niveau mondial et restera faible même avec la mise en place de politiques natalistes à succès ». Le mouvement est donc plus profond que ce que les politiques croient et ne se réglera pas à coups de subventions massives des naissances.
Mais cette résistance même vient alimenter le discours de l’extrême droite. Car si la faible fécondité résiste à l’attrait de l’argent, ce serait en raison de la corruption des valeurs traditionnelles qui détournent les femmes de leur « naturelle » fonction génitrice. Tout cela est en conformité avec le discours d’un déclin démographique à enjeu civilisationnel. Le discours nataliste s’accompagne alors d’une rhétorique anti-wokiste qui peut aller très loin.
Les responsables de la menace d’effacement démographique deviennent donc, pour l’extrême droite, les féministes et les « lobbies LGBT », mais, aussi, plus globalement tous les droits acquis par les femmes, y compris le droit à l’avortement. Les politiques natalistes sont donc aussi des politiques idéologiques. En Hongrie, les femmes se plaignent d’une « objectivation » de leur corps, considéré comme une « machine à bébés ». En d’autres termes : l’urgence démographique mène à une volonté de domination de la « production d’êtres humains » qui est la première pierre à un projet totalitaire et réactionnaire.
Pourquoi la crise ?
Et comme on l’a dit, les « libéraux » ne sont pas loin derrière… Et pour cause, l’analyse des causes de la situation démographique provenant de ces milieux est souvent assez bas de plafond, pas très éloignée d’une discussion de café du commerce. En tout cas, faute de pouvoir aller plus loin, on se contente souvent d’une explication « morale ».
Dans le Financial Times, le responsable d’un centre viennois spécialisé avance ainsi ce type d’analyse : « Il est probable que la situation démographique ait à voir avec un changement de valeur dans la nouvelle génération pour qui avoir des enfants est moins important comme élément clé d’une vie réussie que pour les générations précédentes. »
Autrement dit : la baisse des naissances serait le produit d’un choix souverain de l’individu fondé sur des critères hédonistes. Tout cela ressemble furieusement à une analyse sectorielle lambda. Mais on ne saura pas ce qui peut expliquer ces comportements. In fine, cette vision rejoint celle de l’extrême droite sur les effets délétères du « libéralisme sociétal » sur les naissances. Il s’ensuit que, là aussi, au nom de la rationalité économique, on s’efforcera de prendre le contrôle de la reproduction humaine.
Dans toute cette affaire, on évite soigneusement de réfléchir aux conditions matérielles concrètes de la production d’êtres humains. Comme le rappelle l’essayiste états-unien Jason Smith dans un remarquable texte paru en juillet dans la revue new-yorkaise The Brooklyn Rail, « il n’y a pas d’indice “naturel” de fécondité ». La reproduction humaine est toujours étroitement liée aux conditions de reproduction sociale et aux besoins sociaux.
Avant le capitalisme, les sociétés rurales « régulaient strictement les naissances » rappelle Jason Smith. Dès lors, les « transitions démographiques » ne sont pas étrangères au besoin massif de main-d’œuvre du capitalisme naissant et à l’apport du travail des enfants à la sauvegarde des ménages. Progressivement, le capitalisme a mué avec l’augmentation rapide de la productivité et a permis progressivement, et non sans mal, une libération du choix des femmes en matière de reproduction.
Mais cette libération s’est faite au moment où le capitalisme occidental, avec la crise des années 1970, est entré en mutation. L’épuisement des gains de productivité a pesé sur les salaires réels et a conduit au développement du travail féminin, souvent cantonné à des salaires plus faibles. Alors les inégalités se creusaient, la progression sociale devenait de plus en plus difficile. Enfin, en accélérant son développement pour tenter de sauvegarder la croissance, les conditions écologiques n’ont cessé de se dégrader.
Tous ces éléments peuvent être corrigés, mais pas réparés durablement par les politiques natalistes. On ne fait pas un enfant, même pour 100 millions de wons, lorsque l’on est incertain de son avenir personnel et de notre avenir collectif. Lorsque la pression sur le statut social, la santé ou le logement ne cesse d’augmenter, la difficulté à élever des enfants, mais aussi à projeter pour eux un avenir meilleur se dégrade. Or voici des certitudes que le capitalisme contemporain ne saurait donner.
Ce qui est ici essentiel, c’est de bien percevoir que les données de la « production d’êtres humains » sont non seulement complexes, mais relatives à la situation dans laquelle on se situe. Les besoins et les exigences ne sont pas les mêmes dans les différentes sociétés. Comme le note Jason Smith, dans certains pays émergents, comme le Nigeria, le travail des enfants reste essentiel à la survie des ménages, mais, progressivement, le succès du développement capitaliste atteint ses propres limites, ce que même les Nations unies doivent reconnaître. Et de ce fait, il devient incapable de satisfaire les besoins qu’il crée pour son propre intérêt.
L’avenir du capitalisme face à la crise démographique
À quoi peut ressembler une économie en crise démographique ? On a vu que la pression du vieillissement d’une population en déclin sera sévère et en partie insoluble. Mais il n’y a pas de situation désespérée pour le capitalisme. Comme le rappelle Jason Smith, un des apports de Marx a été de précisément montrer la capacité du capital à produire de la valeur quelle que soit l’évolution de la population.
Le capitalisme contemporain va donc s’efforcer de contourner l’obstacle pour continuer à produire de la valeur et, au moins, gagner du temps. Les tentatives de reprise en main sociale de la reproduction par une attaque directe sur les droits des femmes représentent la réponse de long terme possible, celle censée permettre de faire repartir la fécondité. C’est aussi pour cette raison qu’extrême droite et néolibéraux se retrouvent sur ce point. Mais il y a aura aussi des réponses plus directes.
Le problème central de la nouvelle donne démographique pour le capitalisme est double : c’est, d’une part, une pénurie de travail qui le renchérirait et, d’autre part, un coût croissant des dépenses sociales. Pour continuer à produire de la valeur, il existe des réponses à ces deux défis. Le premier est évidemment d’automatiser le plus d’activités possible. L’intelligence artificielle (IA) ouvre là une possibilité permettant de relancer la productivité et maintenir un « surplus de population ». Mais son développement suppose des politiques classiques de soutien à « l’innovation » : financiarisation, baisses d’impôts sur le capital et subventions au secteur privé. Mais nul ne sait si ce développement est possible, que ce soit en termes techniques ou en termes de soutenabilité économique.
Pour les emplois non automatisables, de nouvelles dérégulations du marché du travail permettant plus de précarité et offrant moins de droits permettront de contenir, malgré la pression, les salaires vers le bas. C’est d’ailleurs ce que l’on constate déjà dans plusieurs pays avancés comme les États-Unis où la croissance des salaires réels reste faible, malgré le plein-emploi.
Enfin, il faudra achever d’en finir avec l’État social pour éviter que les dépenses publiques n’explosent et ne pèsent sur les profits. The Economist profitait en mai de la publication de l’étude du Lancet pour proposer ses solutions incontournables et notamment le report de l’âge de la retraite de plus de cinq ans « même si l’espérance de vie recule » et, bien évidemment, la privatisation le plus possible des pensions.
Globalement, le monde que promet la crise démographique est un monde d’intensification des politiques actuelles. Une intensification qui finira immanquablement par aggraver la crise démographique. C’est bien pour cela que cette crise est aussi une opportunité pour construire une autre organisation sociale fondée sur la solidarité internationale, sur le respect des choix individuels et sur une logique de sortie de l’obsession de croissance.
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/010924/la-demographie-prochain-defi-global-haut-risque
#diminution #monde #scénario #chiffres #statistiques
#fécondité #hiver_démographique #population_mondiale #vieillissement #vieillissement_de_la_population #capitalisme #croissance #productivité #croissance_économique #silver_economy #Corée_du_Sud #immigration #natalité #déclin_démographique #extrême_droite #crise_démographique
Integrating AMD Radeon™ #Anti-Lag_2 SDK in your game
▻https://gpuopen.com/learn/integrating-amd-radeon-anti-lag-2-sdk-in-your-game
AMD GPUOpen - Graphics and game developer resources Learn how to integrate the Anti-Lag 2 SDK into your game. Unlike the driver-based AL 1, AL 2’s point of insertion is at the optimal point inside the game’s logic, just before the user controls are sampled.
Combien de vies palestiniennes vaut une vie israélienne ? - L’Orient-Le Jour
▻https://www.lorientlejour.com/article/1416722/combien-de-vies-palestiniennes-vaut-une-vie-israelienne-.html
Le jusqu’au boutisme de Netanyahu fait le récit du #sionisme tel qu’il a toujours été éprouvé par Palestiniens, quoique sa brutalité atteigne aujourd’hui des sommets inégalés : pour que les uns se sentent en sécurité, les autres doivent sentir chaque jour le souffle de l’occupation et de la colonisation sur leur nuque. Pour que vivent les uns, les autres doivent mourir.
„Wer es sich leisten kann, hat sich ein Haus in Israel gekauft“
▻https://www.morgenpost.de/politik/article407162154/wer-es-sich-leisten-kann-hat-sich-ein-haus-in-israel-gekauft.html
Les agressions contre juifs en Allemagne sont un phénomène d’ampleur minuscule. Les actes criminels sont généralement d’origine individuelle et perpétrés par des auteurs dérangés. A cause de l’histoire de l’holocauste ils font objet d’une grande attention par les médias et les institutions. Le succès du parti d’extrême droite AfD aux élections en Thuringe et Saxe change la donne. Dans les parlements de ces Länder de véritables nazis occupent désormais plus de 30 pour cent des sièges.
Il est tout à fait justifié d’appeler "nos" néonazis par ce terme. Il ne faut pourtant pas oublier les différences avec leurs prédécesseurs historiques si on veut les combattre d’une manière effective. Pour les 93.695 juifs (2020) d’Allemagne la menace se présente comme réelle. Cette interview explique le point de vue juif semi-officiel.
2.9.2024 von Jan Jessen - Anita Havivs Eltern haben den Holocaust überlebt. Was sagt die Bildungsexpertin zu den Wahlergebnissen in Sachsen und Thüringen?
Anita Haviv-Horiner, 64, verfolgt das politische Geschehen in Deutschland von Netanja in Israel aus. Die Publizistin und Bildungsexpertin stammt aus Wien, ist Tochter von Holocaust-Überlebenden, und 1979 nach Israel ausgewandert. Wir haben mit ihr über die Wahlen in Ostdeutschland gesprochen .Frau Haviv-Horiner, wie schockiert sind die Menschen in Israel über den Aufstieg der AfD in Deutschland und den Wahlsieg des rechtsextremen Landesverbandes in Thüringen?
Anita Haviv-Horiner: Bei mir persönlich löst das ein sehr ungutes Gefühl aus. Wegen des Krieges sind wir aber aktuell sehr auf uns selbst fokussiert. Als Alexander Gauland vom Holocaust als einem „Vogelschiss der Geschichte“ sprach, hat das hier ein großes mediales Echo ausgelöst. Das ist jetzt nicht so. Den meisten Israelis ist auch nicht klar, welchen Einfluss die Wahlen in Bundesländern auf die Bundespolitik haben. Wenn die AfD bei den Bundestagwahlen ähnlich hohe Stimmenanteile holen würde, wäre das aber sicherlich ein sehr großes Thema in Israel.
Gauland hat nach dem Hamas-Massaker vom 7. Oktober seine Solidarität mit Israel zum Ausdruck gebracht. Andere AfD-Politiker geben sich als Kämpfer gegen den Antisemitismus.
Erstens sagen die das nicht einheitlich. Zweitens nehme ich ihnen das nicht ab. Ich halte die angebliche Solidarität mit Israel nur für vorgeschoben. Nach dem Motto: Der Feind meines Feindes ist mein Freund. Vor Kurzem habe ich im deutschen Fernsehen einen Beitrag über den Thüringer AfD-Landeschef Björn Höcke gesehen. Das ist eindeutig nationalsozialistisches Gedankengut, das da nach außen getragen wird.
Kann ein Deutschland, in dem eine in Teilen rechtsextreme Partei so stark wird, noch ein verlässlicher Partner für Israel sein?
Ich weiß nicht, wie Israel reagieren wird, wenn die AfD oder ihre Erasmus-Stiftung bei uns anklopfen sollten. Aber der Rechtsruck ist ja eine globale Entwicklung. Wir sehen das auch in der israelischen Politik. Ich glaube, es herrscht viel Unsicherheit. Unsicherheit stärkt die Rechtsextremen überall auf der Welt. Als Bildungsexpertin frage ich mich natürlich, was wir falsch gemacht haben. Ich glaube, wir erreichen einfach nicht genügend Menschen.
Was hat die deutsche Politik aus Ihrer Sicht falsch gemacht?
Man hat zu lange die Augen vor den Gefahren sowohl des Rechtsextremismus wie auch des Islamismus zugemacht. Man hat nicht kontrolliert, wer ins Land kommt. Natürlich muss man zwischen Muslimen und Islamisten eine klare Trennungslinie ziehen. Aber der Islamismus wie auch der Rechtsextremismus müssen auf allen Ebenen entschlossener bekämpft und die Ängste der Menschen besser beantwortet werden. Die Demokratie muss sich gegen antidemokratische Kräfte mit all den ihr zu Verfügung stehenden Mitteln wehren.
Was sagen Ihre jüdischen Freundinnen und Freunde in Deutschland Ihnen?
Viele haben Angst. Wer es sich leisten kann, hat sich eine Wohnung oder ein Haus in Israel gekauft. Auf gepackten Koffern sitzen sie noch nicht. Aber sie haben im Hinterkopf, dass sie nach Israel ausreisen können, wenn es schlimmer wird.
Page web d’Anita Haviv-Horiner
▻https://www.anitahaviv.com
Wien ist meine Heimatstadt, dort bin ich als Tochter von Holocaust-Überlebenden zur Welt gekommen und aufgewachsen. Die Geschichte und das Trauma meiner Eltern haben mich dazu bewogen, 1979 nach Israel zu ziehen. Die Auseinandersetzung mit meiner jüdischen Identität, mit dem Antisemitismus und zugleich mit Israel gehören zu meinen zentralen Lebensfragen und sind eng mit meinem beruflichen Werdegang verwoben.
Nach dem Studium der Literaturwissenschaft an der Universität Tel Aviv absolvierte ich eine Reihe von Ausbildungen in den Bereichen Gruppenmoderation, Museumspädagogik, Management und Mediation.
Meinen beruflichen Weg in der Entwicklung von Bildungsprojekten und der Konzeption und Leitung von Seminarprogrammen sowie der Ausbildung von Moderierenden begann ich in der Holocaust-Gedenkstätte Massua in Tel Yitzhak. Anschließend war ich mehrere Jahre in der internationalen Abteilung des Museums of the Jewish People in Tel Aviv und der Gedenkstätte Beit Terezin im Kibbuz Givat Chaim tätig.
Im Israel-Büro der Friedrich-Ebert-Stiftung war ich neun Jahre lang Projektmanagerin. Die von mir betreuten und mitgestalteten Projekte konzentrieren sich auf die israelische Gesellschaft, das Holocaust-Gedenken und Genderfragen.
Als freischaffende Bildungsexpertin, Autorin und Publizistin integriere ich heute alle Themen in meine Arbeit, mit denen ich mich im Laufe meiner breitgefächerten Tätigkeit beschäftigt habe.
Parallel dazu leite ich die Programm-Agentur Israel Encounter Programs, die ich 1992 mitbegründet habe.