• « Nous n’avons jamais eu la volonté de blanchir qui que ce soit » : l’IGPN défend son enquête après la mort de Steve Maia Caniço
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/05/nous-n-avons-jamais-eu-la-volonte-de-blanchir-qui-que-ce-soit-les-dirigeants

    Quand un civil est blessé ou meurt lors d’une opération de maintien de l’ordre, il est difficile d’identifier le policier ou les policiers responsables à l’origine des violences. Pour M. Chantreux, interrogé sur les enquêtes sur les « gilets jaunes » blessés, « des policiers de l’IGPN ont parfois visionné des centaines d’heures de vidéos pour parvenir à une authentification », ce qui pourrait « interroger sur le coût que ça représente pour le contribuable ».

    Il me semble qu’il n’y a pas besoin de milliers d’heurs de video surveillance pour connaitre le nom du commissaire, du prefet, du ministre ...

  • C’est qui l’patron ? | TANX
    http://tanx.free-h.fr/bloug/archives/8717

    Excellent texte de @tanxxx (non ? :D) sur la #logistique et l’#administration dans quelque milieu que ce soit (artistique, militant, ou autre).

    Et notamment le fait que les artissses y veulent créer, qu’on parle de ce qui est produit, mais pas s’occuper de tout le boulot immense qu’il y a derrière (paperasse, achats, pub, promo, distrib, etc). Et que tout ça est presque toujours délégué à des femmes, surtout chez les mecs qui se targuent d’être tout indépendant.

    Mais quand j’en parle à des mecs (les meufs ne me demandent pas ce genre de choses), j’ai la nette impression qu’ils veulent pas se farcir ce taf-là. Comme exactement partout ailleurs (dans la musique, dans le militantisme, partout, que ce soit dans l’indé, le DIY ou le mainstream, c’est la constante universelle) les tâches de gestion, de logistique, d’organisation, le relationnel, sont gérées par des meufs. Ça n’est ni gratifiant, ni cool à faire, mais il faut que ce soit fait ou toute la partie visible du travail se casse la gueule.
    On admire tout d’abord que j’arrive à m’en sortir, on se montre curieux de cet exploit, mais on déchante quand on réalise qu’il n’y a pas de foutu miracle.

    #femmes #délégation #exploitation (parfois #bénévole en plus !)

    cc @aude_v pour l’application de ça à l’associatif / militantisme notamment comme évoqué de ton côté

    • J’ai du lutter – et lutte encore parfois – contre ce conditionnement, pour arrêter de promouvoir le travail d’hommes plutôt que le mien quand une occasion se présentait, par exemple.

      Ohlala ouiii, et encore un exemple récent qui m’est arrivé ces derniers jours sur du code que j’ai créé. Non seulement je commence par féliciter le gars de contribuer (code qui renvoie à la documentation et en service sur plusieurs sites) et lui demande gentiment de créer une branche de développement, et là lui me répond qu’il a corrigé des erreurs car mon code ne marchait surement pas. Hop, #siège_éjectable direct, plus de ça pour moi, pas de temps à perdre à la rééducation.

    • Et dans le milieu parlementaire, qui fait ça, à côté des député-es, sénateur-rices qui font du « super bon boulot » (ou pas) ?
      Je vous laisse deviner.
      Quand j’ai décidé, au chômage après mon dernier taf de collaboratrice parlementaire (titre arraché de haut vol en lieu et place de « assistante », et donc que personne n’utilise...) de faire la liste de ce que j’avais fait pour mon CV, je me suis retrouvée, après avoir regroupé, restreint l’ensemble des actions, ébahie, avec une page écrit petit, trois domaines et 20 points différents.
      Les hommes dans le même boulot, ne font, souvent, que des choses « nobles ».