• Sidewalk Labs document reveals company’s early vision for data collection, tax powers, criminal justice
    https://www.theglobeandmail.com/business/article-sidewalk-labs-document-reveals-companys-early-plans-for-dat

    A confidential Sidewalk Labs document from 2016 lays out the founding vision of the Google-affiliated development company, which included having the power to levy its own property taxes, track and predict people’s movements and control some public services. The document, which The Globe and Mail has seen, also describes how people living in a Sidewalk community would interact with and have access to the space around them – an experience based, in part, on how much data they’re willing to (...)

    #SidewalkLabs #Alphabet #Google #fiscalité #technologisme #justice #BigData #data #discrimination (...)

    ##fiscalité ##urbanisme

  • Des pénuries de préservatifs gratuits inquiètent les associations | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/180273/penurie-preservatifs-planning-familial-mst-jeunes-prevention?amp

    Fin novembre 2018, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, annonçait le remboursement partiel des préservatifs masculins Eden, des laboratoires Majorelle. Délivrés sur ordonnance, ces préservatifs sont pris en charge par l’assurance maladie à 60% du coût. Depuis mars dernier, une seconde marque, Sortez Couverts, est elle aussi remboursable sur prescription médicale.

    L’initiative gouvernementale insistait, dans un communiqué, sur les « 6.000 nouveaux cas de séropositivité découverts chaque année ». Le communiqué précisait que « cette mesure ne se substitue aucunement à la mise à disposition de préservatifs gratuits par les pouvoirs publics (plus de cinq millions de préservatifs). L’accès large sur le territoire et au plus près des publics clés reste un impératif ».

    Cet été, le Planning familial soulève pourtant une inquiétude. Il commence à s’alarmer d’un début de pénurie de préservatifs gratuits dans certains départements.

    #prévention #sida #IST

  • #Visibilité et #invisibilité de la #pollution des #sols dans les territoires (post)industriels : de nouvelles perspectives sur la #résilience et la #justice_environnementale ?

    « Make the valley green again » : la gestion des #sols_pollués au cœur de la #réhabilitation de la basse vallée de #Swansea (#Pays_de_Galles) [Texte intégral]
    « Make the valley green again » : soil pollution management in the reclamation process of the lower Swansea Valley (Wales)
    Cécile Ferrieux et Robin Le Noan

    –----
    Regard géo-historique sur la difficile transformation des #friches_industrielles de la vallée de la #Fensch : l’exemple de la #reconversion en cours du site de l’#usine_sidérurgique intégrée #SMK (1897-2018) [Texte intégral]
    A geohistorical look at the difficult transformation of industrial wastelands in the Fensch Valley : the example of the ongoing conversion of the SMK integrated steel plant (1897-2018)
    Eric Marochini

    #sidérurgie

    –---

    Du trouble privé au problème public ou… l’inverse ? #Mobilisation locale autour d’un #site_industriel pollué [Texte intégral]
    From private concerns to a public issue or… is it the reverse ?
    Maurice Olive

    –-----
    Controverse autour des #stériles_uranifères : de la mise à l’agenda d’un problème public à la remise en cause de l’#expertise [Texte intégral]
    Etude comparative de deux anciens sites miniers : #La_Commanderie (#Vendée/#Deux-Sèvres) et #Pen_Ar_Ran (#Loire-Atlantique)
    Controversy around uranium waste : from putting a public problem on the agenda to challenging expertise. Comparative study of two former uranium mines : La Commanderie (Vendée/Deux-Sèvres) and Pen ar Ran (Loire-Atlantique)
    Saliha Hadna

    #mines

    –-------
    Le laboratoire cévenol de l’après-mine. Une coextensivité des causes et des responsabilités minières, environnementales et sanitaires [Texte intégral]
    The Cevennes laboratory of the post-mine. A coextensivity of mining, environmental and sanitary causes and responsibilities
    Béatrice Mésini

    –--------

    L’#économie_circulaire : cercle vertueux ou cercle vicieux ? Le cas de l’utilisation de terres maraîchères pour aménager des espaces verts urbains [Texte intégral]
    The circular economy : vicious or virtuous circle ? The case of vegetable gardens used to develop green spaces
    Clément Gitton, Yoann Verger, Florence Brondeau, Ronald Charvet, François Nold, Philippe Branchu, Francis Douay, Isabelle Lamy, Christian Mougin, Caroline Petit et Elisabeth Rémy

    –-----

    La strate du sol d’une mégapole : observations localisées sur l’Anthropocène [Texte intégral]
    Les couches issues des périodes préindustrielle et industrielle à #Paris
    A megacity soil’s layer : localised observations about the AnthropoceneThe strata from preindustrial and industrial eras in Paris
    Mathieu Fernandez

    https://journals.openedition.org/geocarrefour/11289
    #revue #in/visibilité #sols

  • L’orientation politique des gays, des bis et des lesbiennes à la veille des élections européennes de 2019 - IFOP
    https://www.ifop.com/publication/lorientation-politique-des-gays-des-bis-et-des-lesbiennes-a-la-veille-des-elec

    L’orientation politique des gays, des bis et des lesbiennes à la veille des élections européennes de 2019

    À quelques jours du scrutin, le magazine Têtu publie une enquête exclusive sur l’orientation politique et le vote des gays, des bis et des lesbiennes aux élections européennes, qui montre notamment un désenchantement à l’égard du macronisme, dans un contexte toujours marqué par le non-respect du président de sa promesse de loi ouvrant la PMA aux couples de femmes.

    LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS

    Premières concernées par la loi sur la PMA, les lesbiennes votent en effet massivement pour des listes de gauche ou d’extrême gauche (54 %) : seuls 12 % des homosexuelles déclarent avoir l’intention de voter pour la liste LREM-MoDem, 15% pour une liste de droite (LR, UDI) et 17 % pour liste de droite radicale ou souverainiste (DLF, RN, LP, UPR).

    En cela, les affinités politiques des lesbiennes se distinguent assez nettement de celles des gays, qui restent encore attachés au macronisme : 30 % des homosexuels voteraient pour la liste conduite par Loiseau, soit un peu moins de 10 points de plus que l’ensemble de l’électorat. On observe cependant une baisse significative de proximité aux forces politiques soutenant l’action du président : seul un quart des gays exprime sa sympathie pour un parti centriste (24 %), contre plus d’un tiers (37%) lors de l’élection présidentielle de 2017.

    Le vote des bisexuels est quant à lui très genré :

    les femmes bisexuelles ont un vote très similaire à celui des lesbiennes, c’est-à-dire très ancré à gauche et à l’extrême gauche.
    les hommes bisexuels votent nettement plus que la moyenne pour la droite radicale (39%, contre 27% des gays et 17% des lesbiennes) : le choix pour certains de ne pas assumer une homosexualité à part entière pouvant sans doute les rendre moins sensibles à la défense des droits LGBT portés par les forces progressistes.

    #masculinité #hommerie #LGBT #racisme #libéralisme #misogynie #fascisme

    J’ai trouvé ce sondage via un blog sur mediapart : https://blogs.mediapart.fr/franck-noir/blog/010819/sondage-ifop-pour-tetu-2019-les-gays-sont-ils-dextreme-droite-1
    Le mec qui écrit ce blog est très probablement un bourgeois blanc misogyne. A ses yeux si les gays votent fascistes et racistes c’est de la faute des féministes et des orgas de la LGBTpride qui n’ont pas mis assez d’hommes blancs en tête de cortège l’année dernière... Par contre il a rien à dire sur Sens commun, son problème c’est les féministes et les gays et bis non blancs. Il compare les féminismes aux masculinismes et recommande de les exclure du mouvement LGBT. Il m’a l’air bien en marche pour le vote RN ce blogueur.

    J’ai d’autres hypothèses à proposer :
    – Si les gay et hommes bi votent fasciste et raciste, c’est que les gays et hommes bis de gauche et ceux qui ne sont pas racistes ont été plus touchés par l’épidémie de #Sida .
    – On peu aussi supposé que la forte fréquentation de milieu très masculin blanc et bourgeois favorise les comportement masculinistes.
    – Mais l’hypothèse qui me semble la plus forte est l’influence du discours islamophobe du RN auprès de ces hommes. Ce qu’on appel l’ #homonationalisme

    #GPA #masculinisme #islamophobie

  • AIDS im nachkolonialen Afrika - Auftakt zur Epidemie | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/AIDS-im-nachkolonialen-Afrika-Auftakt-zur-Epidemie-4437090.html?seite=all

    Welche Veränderungen führten in Zentralafrika zur Expansion von AIDS? Eine Fallstudie über Ursachen und Folgen von Massenverelendung und Flucht. AIDS als koloniales Überbleibsel - Teil 5

    Eine Gewebeprobe von 1959 beweist, dass HIV bereits in Léopoldville, der Hauptstadt des damaligen Belgisch-Kongo, existierte. Die Probe einer weiteren Person, 1960 unmittelbar nach der Unabhängigkeit am selben Ort genommen, zeigt bei der Virus-RNA bereits in 12% des genetischen Materials Abweichungen. Bei den bekannten Mutationsraten des Virus zeugt diese Verschiedenheit von einer jahrzehntelangen Evolution während der Kolonialperiode.1

    Die untenstehende Tabelle zeigt alle wesentlichen Verbreitungsmöglichkeiten, die im kolonialen Afrika eine Rolle spielten.
    Infektionsweg Risiko pro Kontakt
    intravenöse Injektion (medizin. Behandlung) 0,60%
    perkutane Nadelstiche (medizin. Behandlung) 0,20%
    heterosexueller (vaginaler) Geschlechtsverkehr <0,08%
    Mittlere Übertragungsrisiken von HIV-1 Gruppe M bei einer infizierten Quelle. Die Werte liegen erheblich höher, wenn sich der Überträger in der hochansteckenden Anfangsphase oder im Spätstadium befindet. Datenquellen: CDC (Centers for Disease Control and Prevention) Online [Stand: 18.4.2019] / Pépin J (2011): The Origins of AIDS. Cambridge University Press, Cambridge.

    Angesichts der niedrigen Übertragungswahrscheinlichkeiten und einer geringen Anzahl von Erstinfizierten konnte die Krankheit nur weiterexistieren, wenn Infizierte mit einer größeren Anzahl von Menschen in Kontakt kamen. Eine Schlüsselrolle spielten weitläufige Gesundheitskampagnen mit schlecht sterilisierten Instrumenten sowie die familienfeindlichen Zuzugsbeschränkungen einiger Städte, indem sie unbewusst zur Förderung der Prostitution beitrugen.

    Wie auch im Rest der Welt existierte Sex gegen Bezahlung bereits im vorkolonialen Afrika. Durch die wirtschaftlichen und sozialen Veränderungen während der Kolonialperiode erhielt das Gewerbe jedoch einen starken Aufschwung und wurde teilweise sogar gesellschaftsfähig. Innerhalb der Gesellschaft wuchs eine Risikogruppe, welche die Fortexistenz der Seuche sicherte.

    Dennoch gibt es während der Kolonialzeit keinen Hinweis auf eine geographische Ausweitung der Infektion über einen beschränkten Teil von Belgisch-Kongo und die angrenzenden französischen Territorien hinaus. Die Expansion auf den ganzen afrikanischen Kontinent und darüber geschah erst in Folge des kongolesischen Bürgerkriegs.
    Die Epidemie als Begleiterscheinung neokolonialistischer Machtpolitik

    Zum Verständnis des nachkolonialen Entwicklungssprungs der Seuche sind zwei Dinge wesentlich. Der wirtschaftliche Zusammenbruch und die einhergehende Verelendung förderten die Verbreitung von Krankheiten. Das ist wenig überraschend und war auch damals vorhersehbar. Jedoch war der unmittelbare Kollaps des jungen kongolesischen Staates keineswegs dem Unvermögen der Afrikaner geschuldet. Es war auch kein simpler Betriebsunfall in den kongolesisch-belgischen Beziehungen, wie die Historiker Ludo De Witte2 und Hugues Wenkin3 aufgrund von Archivdokumenten nachwiesen.

    Stattdessen handelte es sich um zielgerichtete Sabotage des damaligen Brüsseler Machtzirkels aus Politik, Wirtschaft und Militär. Sie schufen den Status Quo, der das Land bis heute beherrscht und neben den Metallen für die Elektronikindustrie ebenso billige Arbeitskräfte nach Europa exportiert. In diesem Sinne waren die 1960er Jahre nur ein kurzer Versuch der kongolesischen Unabhängigkeit, nach dessen blutiger Unterdrückung die wesentlichen ökonomischen Abhängigkeiten unverändert blieben.4

    Bis jetzt werden sie mit denselben Methoden aufrechterhalten, die das koloniale Getriebe schmierten: Gewalt und die Korruption einer einheimischen Oberschicht. Die resultierende Verelendung ist genauso unspektakulär wie die daran gekoppelte Elendsprostitution, welche der Seuche den Weg durch den Kontinent bahnte. Doch gegen Ende der 1950er Jahre sah es zunächst optimistischer aus.
    Ein Machtsystem zerfällt

    Für die kolonialen Völker zeigte der Zweite Weltkrieg ein anschauliches Beispiel der Schwäche ihrer Herren. Frankreich und Belgien wurden im Krieg von Deutschland besetzt und die Exilregierungen mussten sogar in den Kolonien rekrutieren lassen, um ihre Armeen aufzufüllen. Nach Kriegsende traten sowohl die USA als auch die Sowjetunion für eine Dekolonisierung ein, die in Asien begann. Internationale Konventionen forderten die Abschaffung der Zwangsarbeit.5

    Wie hoch das Misstrauen der Einheimischen gegenüber der Administration gestiegen war, lässt sich daran ermessen, dass sogar die prophylaktischen Maßnahmen gegen die Schlafkrankheit unpopulär wurden. Eine Reihe von „Betriebsunfällen“ mit Dutzenden von Toten, bedingt durch zwangsläufige Hygienemängel bei der Massenabfertigung, trug schließlich zu ihrer Einstellung in den meisten Kolonien bei.6 Politische Reformversuche, wie zumindest im französischen Machtbereich, kamen zu spät, da sie unglaubwürdig wirkten. Die Führungsschicht Belgisch-Kongos, die sich durch eine bemerkenswerte politische Blindheit auszeichnete, führte das Land statt zur Entkolonialisierung in eine humanitäre Katastrophe.
    Apartheid im Herzen Afrikas

    Um 1960 lebten etwa 88.000 Belgier im Kongo. In der Mehrzahl dem Mittelstand zugehörig, leisteten sie als Kleinhändler, Angestellte, Techniker, Lehrer und Ärzte ihren Beitrag zur Aufrechterhaltung von Wirtschaft und Gesellschaft. Beim Überangebot billiger einheimischer Arbeitskräfte profitierten sie von Dienstleistungen, die ihnen in Belgien kaum zur Verfügung gestanden hätten. Hinzu kamen eine subventionierte Infrastruktur und rechtliche Freiheiten, welche ihnen das Bewusstsein oder besser gesagt die Illusion vermitteln sollte, zum Establishment zu gehören.

    Von den ausgesprochenen Nutznießern des Systems dürften nur die wenigsten jemals im Kongo gewesen sein. Gemeint sind die Aktionäre und Bosse der anglo-belgischen Union Minière du Haut-Katanga sowie anderer Großunternehmen im Rohstoffhandel.

    Die Verwaltung orientierte sich an Britisch-Indien. Ein Großteil der einheimischen Bevölkerung lebte auf dem Lande und unterstand ihren einheimischen Häuptlingen in traditioneller Gerichtsbarkeit. Wirtschaftszonen und Städte wurden dagegen direkt von der belgischen Administration gelenkt, der auch die afrikanischen Angestellten in Polizei, Militär und Verwaltung untergeordnet waren.7

    Die sichtbare Abgehobenheit der weißen Oberschicht, zementiert durch eine rassistische Gesetzgebung, wirkte wie eine Zielscheibe. Obwohl die Stadtbevölkerung sowohl ökonomisch als auch rechtlich besser als die Landbevölkerung stand, blieb sie einer strikten Rassentrennung unterworfen. Wie jede kongolesische Stadt bestand Leopoldville aus einem weißen und einem schwarzen Stadtteil mit getrennter Infrastruktur (Schulen, Krankenhäuser, Geschäfte, Kinos, Restaurants usw.) Über die Primarschule hinausgehende Bildungsmöglichkeiten waren für Afrikaner nicht vorgesehen, sodass es außergewöhnlichen Ehrgeiz erforderte, diese zu erkämpfen.

    Die höchste Stufe des sozialen Aufstiegs für einen Afrikaner war in Belgisch-Kongo an einen Einschreibungsnachweis (attestation d’immatriculation) geknüpft. Mit diesem Dokument war er rechtlich zumindest den weißen Ausländern, also Europäern ohne belgische Staatsbürgerschaft gleichgestellt. Sein Erwerb erlaubte die Mitnutzung der höherwertigen Infrastruktur, welche für die weiße Bevölkerung vorgesehen war.

    In einer abgeschwächten Vorstufe konnten sich Kongolesen um die Bescheinigung staatsbürgerlicher Leistung (carte du mérite civique) bemühen, welche unter anderem das Privileg einräumte, bei eventueller Bestrafung nicht mehr ausgepeitscht zu werden. (Für den Rest der Einheimischen wurde diese Praxis erst 1955 abgeschafft.) Mit dem Dokument galt ein Kongolese als „fast zivilisiert“, was verständlicherweise als Demütigung empfunden wurde. Doch die Etappen der Emanzipation waren an langwierige, oftmals entwürdigende Aufnahmeverfahren gebunden. Im Jahre 1959 waren unter 14 Millionen Kongolesen nur 1557 im Besitz der carte du mérite civique, während 217 von ihnen eine attestation d’immatriculation besaßen. (Details zur rechtlichen Abstufung, Vergabepraxis und den Auswirkungen findet man bei C. Braeckman8, N. Tousignant9 sowie D. Tödt10, letzteres in deutscher Sprache.)

    Hinter der Schikane stand ein durchdachtes System. Die belgische Oberschicht betrachtete die Politik ihrer französischen und britischen Nachbarn zur Formung einer einheimischen Elite als Fehler, da ebendiese früher oder später eine Machtkonkurrenz darstellen würde. Pas d’élites, pas d’ennuis! (keine Eliten, keine Scherereien) lautete der Wahlspruch, den man in einer Zeit umzusetzen versuchte, die vom Zerfall des weltweiten Kolonialsystems gezeichnet war.

    Die Herabstufung von Afrikanern zu Bürgern zweiter Klasse im eigenen Land und die gesetzlich verordnete Rassentrennung nach Hautfarben sorgten erwartungsgemäß dafür, dass rassistische Ressentiments von allen Richtungen Auftrieb erhielten. Gleichzeitig garantierte sie die enge Bindung der weißen Minderheit an das System, welches nicht nur ihre Lebensweise, sondern ihr physisches Überleben absicherte.
    Offene Arroganz wird den Mächtigen selten verziehen

    Am 4. Januar 1959 entwickelte sich in Leopoldville aus einer nichtgenehmigten Versammlung der Unabhängigkeitspartei Abako (Association des Bakongo pour l’Unification, l’expansion et de la Défense de la Langue Kikongo) plötzlich eine unerwartete Situation: Nach Schüssen eines Polizeibeamten zog eine Menschenmenge, der sich fast die Hälfte der afrikanischen Stadtbevölkerung anschloss, durch die Stadt. Ein harter Kern der Demonstranten randalierte. Zur Zielscheibe wurde alles, was sich irgendwie mit der weißen Hautfarbe assoziieren ließ: Einrichtungen und Personen, unabhängig von deren Geschlecht, Alter oder persönlicher Einstellung.

    Den Soldaten der kongolesischen Force Publique gelang es unter beträchtlichem Aufwand, das weiße Stadtviertel vor einer Plünderung zu schützen. Zur Bilanz der Ereignisse zählten zwischen 250 und 500 Toten unter der afrikanischen Bevölkerung und ein bleibender Schreck unter den Weißen.11 Erstmals in der Kolonialgeschichte wurden die afrikanischen Truppen durch ein beträchtliches Kontingent aus dem Mutterland ergänzt, während die belgische Regierung nun hastig darüber nachdachte, wenigstens die Filetstücke der Beute zu retten.

    Die Nutznießer des Systems (französische Karikatur). Um den Hauptprofiteur oben zu halten, musste man die beiden anderen durch geeignete Einheimische auswechseln. Bild: L’assiette au beurre, n 110, 1903 / BnF (Bibliothèque nationale de France).
    Machtwechsel?

    In der belgischen Bevölkerung, die keine ähnlichen Privilegien besaß und weniger von kolonialem Herrschaftsbewusstsein durchdrungen war, gab es kaum Opferbereitschaft, für eine abgehobene Kaste in einem Krieg fern der Heimat die eigene Haut zu Markte zu tragen. 1960 schwenkte die Regierung in Brüssel, die bisher starr am Kolonialstatus festgehalten hatte, innerhalb weniger Monate überraschend um. Falls Unabhängigkeit darin besteht, durch Korruption einer kleinen lokalen Oberschicht in den Besitz aller wesentlichen Güter zu kommen, wäre sie sogar rentabler als das alte System. Im Grunde war die Idee nicht einmal originell, sondern nur die Erweiterung des erprobten Prinzips, Drecksarbeit durch eine gekaufte Schicht Einheimischer erledigen zu lassen.

    Unter der Vielzahl regional und ethnisch organisierter politischer Bewegungen unterschied sich der MNC (Mouvement National des Congolais) durch seine Offenheit, die gesamte Bevölkerung von Belgisch-Kongo zu repräsentieren. Eine seiner Führungspersönlichkeiten war der charismatische Patrice Lumumba. Zu den Erwerbstätigkeiten des jungen Teilzeitjournalisten gehörte auch die Arbeit als Handelsvertreter und kaufmännischer Direktor einer Brauerei - für Kongolesen damals eine ungewöhnlich hohe Position.

    Es gibt wenig Grund zur Annahme, dass Lumumbas Ansichten kommunistisch geprägt waren. Bereits im Anschluss an die Brüsseler Verhandlungen im Februar 1960 hatte er sich in die BRD begeben, um vor Vertretern aus Politik und Wirtschaft eine schriftliche Garantie zum pro-westlichen Kurs seiner Partei abzugeben (siehe T. Gülstorff12). Er ließ es jedoch an der nötigen Unterwürfigkeit fehlen, als König Baudouin in seiner Abschiedsrede am 30. Juni 1960 die zivilisatorischen Verdienste von Léopold II lobte. Damit hatte er sich als Vertreter belgischer Interessen disqualifiziert.

    Wegen des katastrophalen Fachkräftemangels wäre auch ein unabhängiger Kongo auf die Hilfe belgischer Spezialisten angewiesen. Eine Gruppe von Politikern, Militärs und Technokraten beschloss, diesen Zustand auszunutzen.

    Der Historiker Hugues Wenkin veröffentlichte 2017 ein vom 12. Juli 1960 datiertes Memorandum. Das Papier aus der Feder eines Beraters von Ministerpräsident Eyskens wurde zur Vorbereitung einer Kabinettssitzung verfasst, wo die Errichtung eines Militärprotektorats über die ehemalige Kolonie diskutiert werden sollte. Gleichzeitig sollte die Abspaltung einzelner Regionen gefördert werden. „Im Interesse des Kongo und von Belgien“ wurde außerdem die Ermordung von Lumumba ins Auge gefasst. (Der vollständige Text in französischer Sprache findet sich bei Wenkin13, S. 204.)

    Unter Berücksichtigung dieser Notizen erscheinen historische Ereignisse in einem anderen Licht. Am 5. Juli 1960, sechs Tage nach der Unabhängigkeitserklärung, provozierte Generalleutnant Émile Janssens seine afrikanischen Untergebenen in der Kaserne von Léopoldville mit einer Rede14, wobei er den Spruch „avant l’indépendance = après l’indépendance“ (vor der Unabhängigkeit = nach der Unabhängigkeit) an eine Wandtafel schrieb. Aufgrund ihrer Herkunft hatten Kongolesen auch künftig keinerlei Beförderung in höhere Offiziersränge zu erwarten.

    Général Janssens im Gespräch mit dem kongolesischen Premier Patrice Lumumba. Bild: H. Wenkin, mit freundlicher Genehmigung der Edition O. Weyrich

    Es war dieselbe alte Arroganz der Macht, welche nun eine Rebellion der Armee entfachte. In der Kaserne von Thysville kam es zu brutalen Übergriffen der Soldaten auf ihre Vorgesetzten und deren Familien. Ehefrauen der Offiziere wurden vor den entsetzten Augen ihrer Kinder von Soldaten vergewaltigt. Die Unruhen griffen rasch auf Truppeneinheiten in Luluabourg, Élisabethville und Matadi über, wo sie von wahllosen Plünderungen der weißen Stadtviertel begleitet wurden. Während Lumumba die Auflösung seiner Armee vor Augen stand, erhielt er von den ehemaligen Machthabern ein „Hilfeangebot“.15 Sie hatten ihre Truppenkontingente zuvor beträchtlich aufgestockt und glaubten sich imstande, ihre technische Überlegenheit ausspielen zu können.

    Wäre die militärische Unterstützung von der kongolesischen Regierung angenommen worden, so hätte sie ihren Rückhalt in der Bevölkerung verloren und wäre de facto wieder in die alte Abhängigkeit zurückgekehrt. Lumumba lehnte folgerichtig ab, entließ stattdessen Janssens und startete zusammen mit dem Präsidenten Kasavubu eine Reise durch das Land. Vor den Kasernen leitete er umgehend die Afrikanisierung der Kader ein, wodurch sich die Situation vor Ort sichtlich beruhigte. Indessen hatte das belgische Kabinett ungefragt beschlossen, das Problem auf seine eigene Art zu lösen.
    Intervention unter humanitärem Vorwand

    Für die nachfolgenden Ereignisse sei das Buch des Militärhistorikers Hugues Wenkin16 (in französischer Sprache) empfohlen.

    Während die beiden kongolesischen Politiker die Situation in den Kasernen schrittweise unter Kontrolle brachten, ließ die Regierung Eyskens belgische Truppen „zum Schutz ihrer Landsleute“ anrücken. Es kam zu Gefechten mit kongolesischen Einheiten, womit die Feindseligkeiten gegen weiße Zivilisten wieder Auftrieb erhielten. In Matadi endete die gesamte Militäroperation in einem Debakel. Die Belgier verloren die Kontrolle über die Hafenstadt, welche nun einer zweiten Plünderungswelle ausgesetzt war. Infolge des Verlustes dieses Verkehrsknotenpunkts kam es auch in der Hauptstadt Léopoldville zu schweren Versorgungsengpässen. Es war der Beginn des wirtschaftlichen Niedergangs im ganzen Lande.

    Am 12. Juli fand in Brüssel die bemerkenswerte Kabinettssitzung hinter verschlossenen Türen statt, in welcher das neokoloniale Projekt und der Mordplan gegen Lumumba und seinen Minister Anicet Kashamura zur Sprache kamen.

    Elitetruppen der Chasseurs ardennais im Hafen von Matadi. Bild: H. Wenkin, mit freundlicher Genehmigung der Edition O. Weyrich

    Erst nach dem Einspruch des UN-Sicherheitsrats lenkte die belgische Regierung ein. Die Provinz Katanga behielt sie trotzdem unter ihrer Kontrolle. Dort gab es weit mehr als die Landsleute zu schützen. Durch seinen Reichtum an Bodenschätzen war das Gebiet für die anglo-belgische Bergbaugesellschaft Union Minière du Haut Katanga (UMHK) von zentraler Bedeutung. Mit einem Anteil von 70% der Landeseinkünfte galt Katanga als unbestrittenes Filetstück der Kolonie. Seine Abtrennung bedeutete nicht nur die Kontrolle über den Reichtum, sondern zugleich die wirtschaftliche Strangulation des verbleibenden Kongo, der damit erpressbar blieb.

    Die Aufnahme aus den 1940er Jahren zeigt die Uranmine von Shinkolobwe, welche von der Union Minière du Haut Katanga betrieben wurde und das Material zur Herstellung der Atombomben für Hiroshima und Nagasaki lieferte. Während des Zweiten Weltkriegs besaß Belgisch-Kongo als Rohstofflieferant (Uran, Kautschuk) eine hohe strategische Bedeutung für die USA. Bild: Public Domain

    Nachdem belgische Truppen die meuternde Garnison von Élisabethville (Lubumbashi) am 10. Juli entwaffnet hatten, übertrugen sie dem Lokalpolitiker Moïse Tshombé pro forma die politische Macht. Tshombé besaß zwar nicht die Popularität Lumumbas, genoss aber das Vertrauen der Schwerindustrie. Bereits am 11. Juli verkündete er - umringt von belgischen Beratern - die Sezesssion. Für die nächsten Jahre schuf er tatsächlich auf kleinerem Raum das in Brüssel erträumte Protektorat, konnte sich jedoch nur mit Hilfe weißer Söldner halten.

    Nach dem Beispiel Katangas flackerten Erhebungen im ganzen Kongo auf. Der verzweifelte Premier des krisengeschüttelten Landes wandte sich um Unterstützung an die USA, welche ihn komplett ignorierte. Dieses Desinteresse wandelte sich schnell in Feindseligkeit, als Lumumba ein Hilfegesuch an die Sowjetunion richtete und tatsächlich eine Zusage erhielt.

    Der Mordplan kam zur Ausführung - sein Ablauf wird ausführlich bei De Witte17 geschildert. Auf Anraten belgischer Berater ließ Präsident Kasavubu seinen Premierminister fallen und sicherte mit diesem Schritt seine eigene politische Zukunft. Mithilfe belgischer Söldner und der CIA wurde Lumumba schließlich am 17. Januar 1961 umgebracht - den schmutzigsten Teil überließ man dem neuen Vertrauensmann Tshombé - und schließlich durch Oberst Mobutu ersetzt, dessen Kleptokratie das Land bis 1997 im Verbund mit westlichen Rohstofffirmen ausplünderte. Der begonnene Bürgerkrieg hält bis jetzt große Landesteile gefangen.

    Mobutu Sese Seku, späterer Präsident von Zaire und Handlanger beim Mord an Lumumba, wurde in Washington mit offenen Armen empfangen. Hier bei Gesprächen mit Präsident Nixon am 10.Oktober 1973. Bild: Jack E. Kightlinger, U.S. federal government / Public Domain
    Kollaps einer Gesellschaft

    Auch ohne das erwähnte Memorandum aus dem Kabinett Eyskens ist klar zu sehen, dass die belgische Politik gegen Ende der Kolonialzeit die Abhängigkeit des Kongo um jeden Preis erhalten wollte. Der bereits vor der Unabhängigkeit eingeleitete Wirtschaftskrieg zielte auf die Schwächung der kongolesischen Ökonomie und nahm die Verarmung der Bevölkerung bewusst in Kauf. Kurz vor dem 30. Juni 1960 verlegte die Union Minière du Haut Katanga ihren Hauptsitz nach Belgien, um möglichen Steuerforderungen des kongolesischen Staates zu entkommen. Dem jungen Land wurde außerdem die gesamte Verschuldung aufgebürdet, welche die Kolonie zwischen 1950 und 1959 angehäuft hatte.18

    Als Kolonialmacht hatte Belgien dafür gesorgt, dass der Anteil Einheimischer mit Studienabschluss - mit Ausnahme von Theologen - nahezu bei null lag. Nach der Unabhängigkeit wurden die belgischen Fachkräfte abgezogen oder flüchteten vor den Bürgerkriegswirren. In weiten Teilen des Landes brach die medizinische Versorgung zusammen und den Schulen fehlten die Lehrer. Betriebe schlossen, was wegen fehlender Zulieferung und Absatz eine Kettenreaktion wirtschaftlicher Bankrotte auslöste. Durch Krieg und Elend schnellte die Arbeitslosigkeit in ungeahnte Höhen.
    Die AIDS-Rate steigt an

    Das von Kampfhandlungen verhältnismäßig verschonte Kinshasa, ehemals Léopoldville, wurde zum Zufluchtsort von Flüchtlingsströmen aus verschiedenen Landesteilen. Nun führte das Überangebot sexueller Dienstleistungen bei gleichzeitiger Verarmung seiner Kunden im Gewerbe zu einem Preisverfall, der den Frauen eine Massenabfertigung aufzwang. In dieser Situation entwickelte sich die Elendsprostitution, die schrittweise für die weitere Verbreitung des HI-Virus sorgte.19 In den 1970er Jahren wurde die staatliche Gesundheitsfürsorge der über 7000 städtischen Prostituierten schließlich aus Kostengründen eingestellt. Staatsausgaben waren der Bereicherung des Machthabers Mobutu und seines Freundeskreises untergeordnet.

    Das stetige Ansteigen der HIV-Rate bis in die 1990er Jahre stellte zunehmend eine Gefährdung der Bevölkerung dar und ist in Kinshasa durch archivierte Gewebeproben aus Geburtskliniken dokumentiert. Während die Rate um 1970 unter jungen Müttern noch bei 0,25% lag, befand sie sich zehn Jahre später bereits bei 3%. In anderen afrikanischen Städten ließ sich zeitlich verzögert eine ähnliche Entwicklung nachweisen, wobei das Virus umso rascher eintraf, je besser die Verkehrsanbindung war. HIV-1 reiste buchstäblich auf Eisenbahnschienen.20 Es setzte sich zuerst in den Zentren der Prostitution fest, von wo es in die Mitte der Gesellschaft gelangte.
    Globalisierung 1.0

    Selten konnte die Entstehung eines Krankheitserregers so gut beobachtet werden wie bei der Pandemie HIV-1 M. Auffällig ist die Verschiedenheit der Einflussfaktoren und ihr grenzübergreifendes Zusammenwirken. Die Entstehungsgeschichte von AIDS lässt sich als Episode einer Globalisierung verstehen, in der sich maßlose Profitgier mit neuen technischen Möglichkeiten verband, deren Folgen überhaupt nicht absehbar waren.21 Der Mensch wurde zur Ressource und zum Kostenfaktor degradiert, die frei von jeder sozialen Bindung an einen beliebigen Einsatzort verschoben werden konnte.

    Zur Rekrutierung billiger, flexibler Arbeitskräfte zerstörte man planmäßig Gesellschaftsstrukturen. Gleichzeitig priesen Propagandisten das neue Modell nach außen als Fortschritt und Befreiung, obwohl seine Ungerechtigkeiten offensichtlich waren. Sie missbrauchten wahre Spitzenleistungen der Forschung zur Verbreitung der Illusion, Probleme seien rein technologisch lösbar. Dieser Ansatz verengte die kritische Sicht und führte bei der Seuchenbekämpfung zur Eskalation anstelle einer Lösung.

    Um die wirtschaftliche Emanzipation schließlich zu verhindern, führten die Machthaber eine rücksichtslose Doppelstrategie aus Wirtschaftskrieg und Intervention, die unter dem Deckmantel humanitärer Hilfe kaschiert wurde. Man installierte Banditen und ließ die Bevölkerung eines ganzen Landes in den freien Fall der Verelendung abgleiten.

    Frankreich überbringt Marokko die Gaben der Zivilisation, des Reichtums und des Friedens. Bild Le petit Journal vom 19.11.1911.

    Die Verbrämung des Kolonialsystems als großmütig helfende Hand ist so verlogen, wie es nicht besser als in der Persönlichkeit von Carl Peters (1856-1918), dem Gründer von Deutsch-Ostafrika, zum Ausdruck kam. Während er feierlich die Abschaffung der Sklaverei proklamierte, hielt er sich einen ganzen Harem von Sexsklavinnen. Ebenso richtet sich Inhumanität niemals nur gegen „fremde Rassen“, sondern ist universell. Der weiße Bevölkerungsteil des Kongo blieb stets Geisel des starren Machtsystems. Letztlich durften die Flüchtlinge - ganz gleich, welcher Hautfarbe - den Preis für das Scheitern der belgischen Eskalationspolitik zahlen. Die Verantwortlichen übernahmen weder Verantwortung, noch wurden sie jemals zur Verantwortung gezogen.

    Teile des Puzzles zeigen eine erschreckende Aktualität. Zur Erschaffung einer globalen Bedrohung wie AIDS bedarf es keiner Geheimlabors oder Verschwörungen. Gewöhnlicher Raubtierkapitalismus mit der unvermeidlichen Portion Dummheit reichen aus.

    Die Biologin Lynn Margulis vermutete, dass sich die selten beobachtbare Entstehung neuer Arten oft durch neue Wechselwirkungen zwischen Arten vollzieht. Mit fortschreitender Technologie wachsen die menschlichen Möglichkeiten zur - bewussten wie auch unbewussten - Teilnahme. Die Folgen sind nicht kalkulierbar - umso mehr, wenn der Antrieb durch Größenwahn und Profitgier bestimmt wird.

    #SIDA #histoire #colonialisme

  • Bis in die 1930er Jahre gehörte die Zwangsarbeit zu den wichtigen Wirtschaftsfaktoren | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Bis-in-die-1930er-Jahre-gehoerte-die-Zwangsarbeit-zu-den-wichtigen-Wirtschafts

    AIDS im kolonialen Afrika - Renditen und Risikogruppen. AIDS als koloniales Überbleibsel - Teil 4

    Bis in die 1930er Jahre gehörte die Zwangsarbeit in Afrika zu den Wirtschaftsfaktoren, ohne welche die Großprojekte im Eisenbahn- und Straßenbau undenkbar gewesen wären. Gleichzeitig stammt die erste Beschreibung AIDS-ähnlicher Symptome von Untersuchungen an Zwangsarbeitern.

    In den letzten Jahrzehnten konnten Forscher über DNA-Vergleiche nachweisen, dass HI-ähnliche Viren in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts in Zentralafrika von Affen auf Menschen übergewechselt sind (Teil 1). Diese Anpassung setzt Mutationen voraus, um die Übertragbarkeit von Mensch zu Mensch zu optimieren. Die Überwindung einer Artenschranke bedeutet also einen evolutionären Sprung, in welchem das Virus ausgerechnet in der Kolonialzeit günstige Bedingungen vorgefunden hat. Neben umfangreichen Kampagnen zur Seuchenbekämpfung mit kaum sterilisierten Spritzen Teil 2 gehörten auch Wirtschaftsprojekte dazu, bei denen Arbeiter aus entfernten Regionen unter miserablen Arbeits- und Lebensbedingungen zusammengeführt wurden.

    In der Verklärung der Kolonialzeit gilt die Abschaffung der Sklaverei als eines der wertvollsten Geschenke westlicher Zivilisation. Abgesehen davon, dass sich der Sklavenhandel erst durch europäische Nachfrage in seine ungewöhnliche Dimension entwickeln konnte, fällt unter den Tisch, dass die Sklaverei oftmals lediglich durch eine befristete Variante ersetzt wurde. In mehreren Kolonien blieb die Zwangsarbeit selbst nach seiner offiziellen Abschaffung in Gebrauch, wobei man die Konvention 105 der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO) von 1957 trickreich umging.1

    Die Congo-Océan-Bahnlinie in Mayumbe. Viadukt mit fünf Bögen bei Kilometer 87. Bild: © Archives Nationales d’Outre Mèr (ANOM)
    Die Toten der Congo-Ocean-Eisenbahn

    Entlang der romantischen Congo-Ocean-Linie (Chemin de fer Congo-Océan, kurz CFCO2) durch die Demokratische Republik Kongo (ehemals Französisch - Äquatorialafrika), welche Brazzaville mit der Hafenstadt Pointe-Noire verbindet, liegt die kleine Bahnstation Les Saras. Angeblich gab es dort mehrfach Entgleisungen, welche man auf einen Fluch von Zwangsarbeitern aus dem tschadischen Stamm der Sara zurückführte, die in großer Zahl beim Bau ihr Leben verloren. Mit der Namensgebung des Stationshäuschens bat man die Toten symbolisch um Vergebung.3

    Gebaut wurde die 511 km lange Strecke von 1921 bis 1934. Zuvor benutzte man die parallele Linie durch Belgisch-Kongo. Doch eine eigene Eisenbahn erschien längerfristig lukrativer und war zudem ein profitabler Auftrag für die Société de construction des Batignolles (SCB), da die Kolonialverwaltung die Arbeitskräfte zu Dumpinglöhnen garantierte. Am Projekt waren 127’250 zwangsverpflichtete Einheimische beteiligt, die aus den verschiedensten Regionen rekrutiert wurden. Manche stammten aus Gebieten, wo auch die SIV-infizierte Schimpansenart Pan troglodytes troglodytes anzutreffen war.

    Schon vor dem Bau der CFCO (rote Linie) hatte Brazzaville eine gute Verkehrsverbindung zum Atlantik, die über das benachbarte Léopoldville (Kinshasa) und das Territorium von Belgisch-Kongo (RD du Congo) verlief. Ein wesentliches Motiv zur Konstruktion der CFCO bestand darin, Benutzungsgebühren zu sparen. Bild: Jkan997 / CC-BY-3.0

    Als Massengrab erwies sich der 100 km lange Streckenabschnitt im Bergland von Mayombe. Der menschenfeindliche Dschungel, miserable Arbeitsbedingungen, Unterernährung und mangelnde Hygiene forderten einen Tribut, wobei in der schlimmsten Zeit jährlich die Hälfte der Zwangsarbeiter zugrunde ging. Wurden Männer in die Lazarette eingeliefert, steckten sie sich häufig mit anderen Krankheiten an und starben noch schneller. Die Toten, insgesamt schätzte man ihre Zahl auf 17.000, ersetzte man umgehend durch Neuzugänge.

    Erst nachdem der Schriftsteller André Gide zusammen mit dem Journalisten Albert Londres in Frankreich für die Aufdeckung der skandalösen Zustände sorgte, verbesserte der Gouverneur die Lebensbedingungen. Um den Arbeitern im Lager eine gewisse Abwechslung zu bieten, wurde außerdem einer beschränkten Anzahl von Frauen Zutritt gewährt, von denen einige im Männerüberschuss eine neue Einkommensquelle sahen. Die Elendsprostitution begann zu florieren und öffnete der Verbreitung von Geschlechtskrankheiten neue Wege.

    Tunnelbau für die Congo-Ocean-Eisenbahn (CFCO) in Mayombe. Bild: Public Domain
    Cachexie de Mayombe

    Zu den außergewöhnlichen Persönlichkeiten der französischen Medizin gehörte Léon Pales, der 1931 als Arzt an das Hospital von Brazzaville versetzt wurde. Autopsien von Afrikanern waren dort nicht üblich, doch Pales verfügte sowohl über die Fertigkeiten als auch das Interesse, um den Dingen auf den Grund zu gehen.

    Dr. Léon Pales (1905-1988), Militärchirurg, Anthropologe, Archäologe und Volkskundler. Seine Dissertation zur Paläopathologie (Untersuchungen von Krankheiten in prähistorischer Zeit anhand von Knochenfunden) blieb über 30 Jahre lang ein Standardwerk in diesem Fachgebiet. Von 1957 bis 1981 war Dr. Pales als Forschungsdirektor am CNRS (Centre national de la recherche scientifique) tätig. Bild: Prof. Jacques Pépin, mit freundlicher Genehmigung.

    Unter den Verstorbenen des Krankenhauses befanden sich ehemals zwangsverpflichtete Eisenbahnarbeiter, die meistens an bakteriellen Erkrankungen wie Tuberkulose oder Shigella dysenteriae, verstärkt durch Berberi (durch Vitamin B1-Mangel) und Depressionen, zugrunde gegangen waren.

    Bei 26 Opfern lieferten die Tests auf typische Krankheitserreger jedoch negative Ergebnisse. Dr. Pales fand stattdessen eine derart ungewöhnliche Kombination von Symptomen, dass er sie in einem wissenschaftlichen Artikel als neues Krankheitsbild - Cachexie de Mayombe - beschrieb. Cachexia ist das Fachwort für starken Gewichtsverlust, wie er bei AIDS im Spätstadium typisch ist. Auch andere Merkmale (Hirnatrophie, generalisierte Lymphadenopathie, chronische unblutige Diarrhoe) passen hierzu ins Bild. Zur damaligen Zeit erschienen sie dagegen rätselhaft - besonders die Hirnatrophie (Gehirnschwund), welche bei jüngeren Menschen nicht typisch ist.

    Pales Untersuchungen4 sind die frühesten Berichte, welche auf AIDS hinweisen könnten. Der Verdacht - auch hier sind Gewebeproben nicht mehr auffindbar - wird von namhaften Wissenschaftlern geteilt (siehe auch Le Figaro Santé Online5). Hätte sich das HI-Virus schon damals in Brazzaville festgesetzt, so wäre es nur ein Sprung über den Kongo-Fluss nach Léopoldville, wo man später die ältesten HIV-Gewebeproben nachwies.

    Titel der Dissertation von Jean Auclert (Auclert J (1937): Contribution à l’étude de la tuberculose des Noirs et de ses lésions anatomiques en Afrique équatoriale française. impr. M. Leconte.), einem Assistenten von Leon Pales. Die Arbeit enthält eine detaillierte Beschreibung der neuartigen Krankheitsfälle von Mayombe. Bild: Prof. Jacques Pépin, mit freundlicher Genehmigung.
    Zivilisation

    Zu den privilegierteren Zonen des Kongo gehörten zweifellos die gegenüberliegenden Hauptstädte Léopoldville und Brazzaville am Kongofluss. Beide wurden erst in der Kolonialzeit gegründet. Durch intensiven Handel und Personenverkehr miteinander verbunden, wuchsen sie rasch. In Léopoldville, dem heutigen Kinshasa, war der Zuzug für Afrikaner nur mit einer Aufenthaltserlaubnis (permis de séjour) möglich, die an eine Arbeitsstelle gekoppelt war.

    Ihr Status entsprach nicht Bürgern im eigenen Land, sondern war eher mit heutigen asiatischen Gastarbeitern in den arabischen Ölmonarchien vergleichbar. Die Bezahlung lag über dem Landesdurchschnitt und das Leben war -trotz einer ganzen Reihe rechtlicher Einschränkungen für Afrikaner- vergleichsweise komfortabel, sodass die Stadt sogar zum Ziel von Arbeitsmigranten von entfernteren Gegenden wurde.

    Jüngere Männer standen hierbei in deutlicher Überzahl, denn sie waren meist besser qualifiziert als die Frauen. Die Städte wuchsen rasch, behielten jedoch stets einen beträchtlichen Männerüberschuss, den es in vorkolonialen Siedlungen nie gab. (Gegen Ende der 1950er Jahre betrug das Zahlenverhältnis Männer / Frauen bei Alleinstehenden in Léopoldville sogar 5 zu 1.) Durch eine administrative Ansiedlungspolitik nach rein ökonomischen Kriterien, mit rigoroser Bevorzugung männlicher Singles, schufen urbane Zentren unbeabsichtigt eine Nachfrage der Prostitution. Die neue Wirtschaftsform - ob in Zwangsarbeit oder freier Beschäftigung- zerriss bestehende soziale Strukturen und begünstigte die Verbreitung sexuell übertragbarer Risiken.
    Neue Werte, neue Normen

    Bereits David Graeber6 wies darauf hin, dass sich die Machtausübung kolonialer Systeme nur teilweise über direkten Zwang vollzog. Für die Einbindung der breiten Bevölkerung in den neugeschaffenen Wirtschaftskreislauf bevorzugte man flexiblere Methoden. Das in Umlauf gesetzte Geld sollte einen hohen ideellen Stellenwert erhalten, denn Konsum und Schulden garantieren die Abhängigkeit ohne kostenaufwändige Überwachung. Entgegenstehende traditionelle Normen wurden zwangsläufig außer Kraft gesetzt. Am besten ließen sich diese Prozesse in der Veränderung der Stellung der Frauen beobachten.

    Die feudalen Stammesstrukturen sollten keinesfalls idealisiert werden. Oft war den Frauen in der vorkolonialen Gesellschaft eine passive Rolle vorgeschrieben. Man arrangierte ihre Ehen, teilweise in Polygamie. Ohne nennenswerte Ausbildung blieben ihnen nur die Nischenplätze der Gesellschaft.

    In einer neuen Welt des Männerüberschusses verhältnismäßig reicher Städte bot die Prostitution nun gleichzeitig Wohlstand und höhere Unabhängigkeit, sofern sie weder als Massenerscheinung noch an Zuhälterei gekoppelt auftrat. (In Léopoldville scheint das tatsächlich lange der Fall gewesen zu sein. Überliefert ist, dass sich viele derartige Frauen, die oft über Scheinehen in die Stadt gelangten, eine stabile Handvoll „Lover“ hielten. Dort waren sie gleichzeitig als Teilzeithaushälterin tätig.7)

    Das Ausmaß des kolonialen Wertewechsels in der Stellung der Frau lässt sich darin ablesen, dass sogar die Forderungen für Brautgeld stiegen.8 Eltern hielten sich bei der Verheiratung ihrer Töchter zum traditionellen Preis zurück, weil Prostitution weitaus lukrativer erschien. Innerhalb weniger Generationen hatte sich das gesellschaftliche Ansehen von Sexarbeiterinnen vollständig verändert.

    In der zweiten Hälfte der 50er Jahre schätzten Angestellte des Gesundheitswesens die Zahl der Vollzeitprostituierten in Léopoldville zwischen 5000 und 6000. Hinzu kommt eine unbestimmte Anzahl von Frauen, die nur gelegentlich dieser Tätigkeit nachgingen. Im Jahre 1955 zählte die Gesamtbevölkerung der Stadt 272.954 Einwohner.
    Eine folgenreiche Verwechslung

    Den Behörden war nicht verborgen geblieben, dass mit dem Wachstum der Städte auch die Geschlechtskrankheiten anstiegen. Da dort ein Großteil der Weißen lebte und es -trotz strikter Rassentrennung im öffentlichen Leben - noch genügend Kontaktmöglichkeiten zwischen den Bevölkerungsteilen gab, nahmen es die Behörden mit der Gesundheitsprophylaxe in ihrer Hauptstadt besonders ernst. Das Rote Kreuz betrieb von 1929 bis 1955 im Barumba-Distrikt von Léopoldville eine Klinik zur Bekämpfung von Geschlechtskrankheiten (Centre de Médicine Sociale) für Afrikaner, wo sich außer den örtlichen Prostituierten und Männern mit einschlägigen Problemen auch alle Neuankömmlinge vorstellen mussten - letztere unabhängig vom Gesundheitszustand. Täglich wurden bis zu 1000 Patienten empfangen, wobei man Fälle von Syphilis und Gonorrhoe mehrwöchig mit intravenösen Injektionen behandelte.

    Es war eine Massenabfertigung. Außer den bereits erwähnten unsterilen Spritzen gab es hier noch ein weiteres Problem: die Diagnose. Bei Frauen ist Gonorrhoe im Frühstadium ohne modernen Nachweis nur schwer zu diagnostizieren und kann leicht mit harmloseren Unregelmäßigkeiten verwechselt werden. Bei Syphilis kommt ein Problem hinzu, das in Europa unbekannt ist - die im tropischen Afrika weitverbreitete Frambösie. Das Bakterium ist mit dem Syphiliserreger verwandt, obwohl die Krankheit nicht geschlechtlich übertragen wird. Mit Sicherheit war das Krankenhauspersonal technisch nicht in der Lage, eine schwelende Frambösie genau von einer beginnenden Syphilis zu unterscheiden. Im Zweifelsfall behandelte man die Verdächtigen erst einmal.

    1953 wurde die Problematik der unsicheren Diagnosen mitsamt seiner möglichen Nebenwirkungen vom belgischen Arzt Dr. Paul Beheyt kritisiert. Das führte zwei Jahre später zur Übergabe des Hospitals an die Behörden, welche die Zustände verbesserten. Wie viele unnötige Fälle bis dahin behandelt und ob auch HIV auf diesem Wege zusätzlich übertragen wurden, ist im Nachhinein schwer zu bestimmen. Doch es ist unbestritten, dass das Virus unter den Prostituierten von Léopoldville bzw. Brazzaville seinen festen Platz gefunden hat.
    Die Startbahn ist angelegt

    Eine Reihe westeuropäischer Länder, darunter auch Deutschland und die Schweiz, lebt seit Jahrzehnten mit geringen und relativ stabilen HIV-Zuwachsraten.9 Innerhalb der Gesamtbevölkerung ist etwa 0,1% infiziert. Für Normalbürger, die sich nicht ausgesprochen unvernünftig benehmen, besteht also keine unmittelbare Gefahr, obwohl die Zahl der Infizierten nicht zurückgeht.

    Eine der Ursachen dieses Schwebezustands liegt in den Risikogruppen. Sie bilden ein festes Reservoir, welches durch gelegentliche Kontakte für Neuinfektionen sorgt. Außerdem ermöglichen seit einigen Jahren Medikamente den Patienten längere Lebensdauern. Gelingt es, diese Risikogruppen (durch Rückführung in stabile Lebensverhältnisse) zu verringern oder zumindest zu schützen, so lässt sich das Virus schließlich zum Verschwinden bringen.

    Funde aus medizinischen Archiven im urbanen Großraum Brazzaville-Léopoldville lassen vermuten, dass sich das Virus auch dort in einer Risikogruppe - den Prostituierten - verankert hat, die in den Jahrzehnten zuvor kräftig angewachsen war. Von einer weiträumigen Epidemie konnte noch keine Rede sein, sonst hätte man mehr Material gefunden. Doch die genetische Vielfalt der wenigen frühen Gewebeproben wies darauf hin, dass bereits zuvor eine verzweigte Evolution stattgefunden haben musste - mit einer größeren Anzahl Infizierter.

    Die Städte wurden zu Knotenpunkten eines international ausgebauten Verkehrsnetzes, über Wasserstraßen, Eisenbahnen und Straßen. Das Virus war sicher etabliert und zum nächsten Sprung bereit.

    #SIDA #histoire #colonialisme

  • Was konnte den HI-Virus zur Seuche werden lassen? | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Was-konnte-den-HI-Virus-zur-Seuche-werden-lassen-4405959.html

    Das frühe HI-Virus war nicht ausreichend an den Menschen angepasst, um auf sexuellem Wege effektiv übertragen zu werden. AIDS als koloniales Überbleibsel - Teil 2

    Das HI-Virus sprang in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts in Zentralafrika vom Affen zum Menschen über, wahrscheinlich durch die Verletzung eines Jägers oder Kochs im Kontakt mit einem infizierten Tier. Zu Beginn der Kolonialperiode, als sich die Ausbeutung der Ressourcen schrittweise ins Landesinnere verlegte, hatten sich die Bedingungen dafür verbessert. Um die zwangsrekrutierten Arbeitskräfte in entlegenen Gebieten kostengünstig zu ernähren, griff man auf die Jagd zurück, welche mit Feuerwaffen wirkungsvoll betrieben werden konnte. So könnte sich ein höherer Anteil von Menschen mit dem HI-Virus infiziert haben als in vorkolonialer Zeit. Doch selbst bei einer Handvoll Infizierter ist es unwahrscheinlich, dass einer von ihnen zum Auslöser der späteren Epidemie wurde.

    Außerhalb von Afrika, wo die Verbreitung von HIV später begann und besser dokumentiert ist, waren es stets Risikogruppen, welche dem Virus als Eingangstor in die Gesellschaft dienten. Eine Drogenszene oder allzu freizügige Gay-Community war im Afrika des beginnenden 20. Jahrhunderts sicher nicht vorhanden. Selbst von Massenprostitution konnte in den ländlichen Gebieten keine Rede sein. Nach dem Tod der Erstinfizierten und ihrer unmittelbaren Angehörigen wäre die Krankheit also erloschen, wie es wahrscheinlich in der vorkolonialen Periode regelmäßig passiert ist.
    Infektionsrisiken im Gesundheitswesen

    Als letzte Möglichkeit zur Verbreitung bleiben mangelhaft sterilisierte medizinische Instrumente. Ein krasses Beispiel ist aus Rumänien dokumentiert, wo die Missachtung von Hygienevorschriften in Kinderheimen und Waisenhäusern gegen Ende der sozialistischen Ceaușescu-Ära zu einer regelrechten Kettenreaktion führte.

    Im Jahre 1990 wurde dort bekannt, dass 1168 Kinder, meist im Alter unter vier Jahren, mit HIV infiziert waren.1 Untersuchungen ergaben, dass nur ein kleiner Teil der Mütter das Virus in sich trug. Die Kinder hatten stattdessen Injektionen mit Nährstoffen, Bluttransfusionen oder Impfungen erhalten. Bedenkt man, dass HIV erst zu Beginn der 1980er Jahre durch eine kleine Zahl Afrikareisender nach Rumänien eingeschleppt wurde, so war die Verbreitungsgeschwindigkeit erstaunlich. Über infizierte Blutkonserven und unsterile Nadeln lässt sich das Virus effektiver als über Sexualkontakte verbreiten. Ähnliche Voraussetzungen herrschten während der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts im kolonialen Afrika.
    Das Grab des weißen Mannes und sein Fegefeuer

    Einer der Gründe für die späte Kolonialisierung des afrikanischen Kontinents lag in seiner Lebensfeindlichkeit für Europäer. Als besonders extrem galt Zentralafrika mit dem Kongobecken. Die Ausbeutung des Landesinneren beinhaltete jedoch die wirtschaftliche Erschließung von Gebieten, vor denen selbst deutlich robustere Afrikaner zurückscheuten.

    Der belgische König Léopold, der den Kongo von 1885 bis 1908 als Privatbesitz verwaltete, ließ seinen afrikanischen Untertanen zwar zur Abschreckung die Hände abhacken, wenn sie zu wenig Kautschuk sammelten, doch ihren massenweisen Arbeitsausfall durch tödliche Krankheiten konnte er damit nicht verhindern. Zu Beginn des 20. Jahrhunderts war die Bevölkerungszahl in vielen Teilen Afrikas drastisch gesunken, allein im Kongo reduzierte sie sich zwischen 1880 und 1920 um die Hälfte. Seuchen breiteten sich in ungeahnten Größen aus und drohten zwangsläufig auf Europäer überzugreifen.

    Fortschritte der Tropenmedizin wurden zur strategischen Aufgabe, um eine ausreichende Präsenz von Weißen zu gewährleisten und die Sterblichkeit unter den afrikanischen Arbeitern in Grenzen zu halten. In Marseille, London, Liverpool, Hamburg und Brüssel wurden Tropeninstitute gegründet und führende Forscher herangezogen. Ihre Untersuchungen erschlossen der Medizin neue Horizonte und verbanden sie mit der aufstrebenden Chemie.
    Gesundheitsfürsorge vor Ort: schnell, effektiv, billig

    Nach Beendigung des Ersten Weltkriegs forcierten mehrere Kolonialmächte in verschiedenem Umfang kostenlose Gesundheitskampagnen, um die Epidemien einzudämmen. Sie wurden schrittweise erweitert und erreichten -insbesondere in den französischen Kolonien und Belgisch-Kongo, den späteren HIV-1-Kernzonen - ein beachtliches Niveau. Allerdings war man keinesfalls gewillt, den Aufbau autonomer Gesundheitssysteme zu fördern. Man sah die Hilfe im Gegenteil als Möglichkeit, die Abhängigkeit der Kolonialisierten zu zementieren.

    Ärzte und Teamleiter kamen prinzipiell aus dem Mutterland oder wurden zur Not aus anderen Teilen Europas angeworben. Einige von ihnen, wie Dr. Eugene Jamot, waren hochbegabte energische Enthusiasten, doch die Mehrzahl hatte ein eher pragmatisches Verhältnis zu ihrer Arbeit. Einheimische waren nur im medizinischen Hilfspersonal, als Krankenschwestern oder Pfleger zugelassen. Außerdem sollten sich die Kosten in Grenzen halten, was im Gesundheitswesen -damals wie heute- oft zum Sparen an der falschen Stelle führt und tödliche Folgen haben kann.

    In den französischen Kolonien stellte man kleine mobile Teams auf, die das Land bereisten. Oft bestanden diese aus einem weißen Arzt und einer Handvoll einheimischer Sanitäter, ausgerüstet mit einigen Spritzen, Mikroskopen und den notwendigen Medikamenten zur Behandlung einer speziellen Krankheit (z.B. Schlafkrankheit, Lepra bzw. Malaria). Die Organisationsform erwies sich als wirkungsvoll und wurde später von anderen Ländern übernommen. Allein zur Bekämpfung der Schlafkrankheit, die vom Ende des Zweiten Weltkriegs bis zur Unabhängigkeit der afrikanischen Staaten durchgeführt wurden, verabreichte man insgesamt 12-13 Millionen präventive Injektionen.

    Man muss anerkennen, dass die Kampagnen durchaus positive Wirkungen zeigten. Vor der Unabhängigkeit wurde die afrikanische Schlafkrankheit in vielen Ländern auf einen Tiefstand gebracht.

    Bekämpfung der Schlafkrankheit in Pagouda, Französisch-Togoland, zwischen 1940 und 1950. Pro Arbeitstag mussten die mobilen Brigaden vormittags im Durchschnitt 250 Injektionen verabreichen. Bild: ANOM
    Zu Wirkungen und Nebenwirkungen ...

    Um mit beschränkten personellen und materiellen Ressourcen eine größtmögliche Wirkung zu erzielen, verzichtete man auf die zeitraubende Sterilisierung von Spritzen und Nadeln nach jedem einzelnen Patienten, womit nun andere Krankheiten übertragen werden konnten.2 Inwieweit sich die Organisatoren der Risiken bewusst waren, lässt sich an den Verordnungen zur Prophylaxe der Schlafkrankheit ablesen. Maßnahmen, welche für Afrikaner obligatorisch waren, wurden für Weiße untersagt oder an strengere Auflagen gekoppelt.3 Es handelte sich um eine Zweiklassenmedizin, wobei das Risiko individueller Schädigung in der tieferen Klasse einen geringen Stellenwert erhielt.
    Einige Gesundheitskampagnen im kolonialen Zentralafrika, bei denen ein hohes Infektionsrisiko bestand.
    Zeitraum Projekt
    1893-1910 Bis zu 35 000 Arm- zu- Arm- Pockenimpfungen: Dabei wurde Lymphflüssigkeit aus der Impfpustel einer zuvor behandelten Person auf die nächste übertragen.
    1920-1935 Bekämpfung der Afrikanischen Schlafkrankheit in den französischen Kolonien Zentralafrikas unter Leitung von Dr. Eugène Jamot (60 000 bis 600 000 Injektionen pro Jahr)
    1930er bis 1950er Jahre Bekämpfung von Frambösie, Syphilis, Leishmaniose und Lepra
    Quellen: Vance, M. A. (2019). Conflicting Views in Narratives on HIV Transmission via Medical Care. Journal of the International Association of Providers of AIDS Care (JIAPAC). / De Sousa JD ua. (2012): Enhanced Heterosexual Transmission Hypothesis for the Origin of Pandemic HIV-1. Viruses 2012, 4, 1950-1983 / Pepin J, Labbe AC. Noble goals, unforeseen consequences: control of tropical diseases in colonial Central

    In ländlichen Regionen von Kamerun konnte tatsächlich nachgewiesen werden, dass der damals behandelte Bevölkerungsteil häufiger von Hepatitis C betroffen wurde. Dasselbe war in Guinea-Bissau mit HIV-2 zu beobachten.4 Da die Seuche weniger fatal als HIV-1 verläuft und die Gesundheitskampagnen in den portugiesischen Kolonien später als in anderen Ländern durchgeführt wurden, gab es noch Langzeitüberlebende. Für HIV-1 kann dasselbe nur vermutet werden. Bei einer Lebenserwartung von 12 Jahren nach Infektionsbeginn müssten die Betroffenen der Krankheit bereits seit langem zum Opfer gefallen sein.

    #SIDA #histoire #colonialisme

  • AIDS als koloniales Überbleibsel | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/AIDS-als-koloniales-Ueberbleibsel-4403543.html

    Der segenreiche Kolonialismus hat es sogar fertiggebracht, Viren die Überwindung der Artenschranke zu ermöglichen - Teil 1

    Die Viren wurden so erfolgreich, dass man sie jetzt als Geißel der Menschheit bezeichnet. Mit Ausnahme des Happy End enthält die Geschichte jedoch alle Elemente kolonialer Erfolgsstories: wissenschaftlichen Pioniergeist, das Gesundheitswesen, Eisenbahnen, neuen Wohlstand, Konsum und die Überwindung traditioneller Stammesschranken.
    Die guten alten Zeiten...

    Im Gleichklang zur europäischen Militärpräsenz in der Dritten Welt regen sich Stimmen aus Politik und Wissenschaft zur Weißwaschung der kolonialen Vergangenheit. Das französische Parlament verabschiedete 2005 die Forderung an das Schulwesen zur Betonung der positiven geschichtlichen Rolle Frankreichs in Übersee. Der britische Bildungsminister Michael Gove beklagte die negative Darstellung des Empire an Schulen. Günter Nooke, Afrikabeauftragter der deutschen Bundesregierung zitierte 2018 einen „Experten“ mit der Aussage, dass der Sklavenhandel zwar schlimm gewesen sei, doch habe die europäische Herrschaft in Afrika „dazu beigetragen, den Kontinent aus archaischen Strukturen zu lösen“. Zeitgleich liefen Verhandlungen der Bundesregierung mit Namibia über eine Entschuldigung wegen des Völkermordes an den Herero und Nama.

    Unter Wissenschaftlern lässt sich diese Revue fortsetzen. In seiner „Weltgeschichte der Sklaverei“ stellte der Althistoriker Egon Flaig fest, der europäische Kolonialismus habe „Afrika nach einer 1000-jährigen Geschichte von blutigster Gewalt und Völkermorden die Möglichkeit zu neuen Wegen eröffnet“.

    Nach dem britischen Historiker Bruce Gilley war die Kolonialzeit, insbesondere nach dem Ersten Weltkrieg, die erfolgreichste Periode der kolonisierten Länder, sodass er den Belgiern aus reiner Menschenliebe empfahl, wieder in den Kongo zurückzukehren.1 Harvard-Professor Niall Ferguson ruft die amerikanischen Eliten unverhüllt auf, dem Vorbild des britischen Empire zu folgen.2

    Hier wird gezeigt, wie der koloniale Kapitalismus einem Virus half, die Artenschranke zu überwinden. Die nachfolgenden Fakten und Thesen stützen sich größtenteils auf das Buch "The Origins of AIDS"3 des kanadischen Forschers und Arztes Jacques Pépin, der wichtige Forschungsergebnisse der letzten Jahrzehnte zusammenfasst. Sie wurden teilweise durch aktualisierte Zahlen ergänzt. Die Thematik wird außerdem in der sehenswerten Dokumentation von Carl Gierstorfer beleuchtet.4

    Nach einer HIV-1-Infektion blieb den damals Betroffenen kaum eine längere Lebensspanne als zwölf Jahre und die ersten Generationen der Opfer starben lange vor der Entdeckung des Virus. Somit fehlen zwangsläufig einige exakte Beweise im Puzzle. Dennoch zeigen die folgenden Beispiele deutlich, welche unvorstellbaren Möglichkeiten die koloniale Ära einem Virus eröffnete, den evolutionär aufwändigen Sprung zu einem neuen Wirt zu bewältigen.
    Von SIV zu HIV

    Schimpanse, neben Ruß-Mangabe, Überträger des SI-Virus auf den Menschen. Bild: Thomas Lersch, CC BY-SA 3.0

    Das HI-Virus forderte im nachkolonialen Afrika bereits Tausende Opfer, bevor es im Rest der Welt überhaupt wahrgenommen wurde.5 Als AIDS gegen Ende der 1970er Jahre erstmals in der westlichen Welt in Erscheinung trat, hielt man es für einen speziellen Krebs unter Homosexuellen. Hier wurde eine Folge mit der Ursache verwechselt. Beim Kaposi-Sarkom, einer Hauterkrankung, handelt es sich in Wirklichkeit nur um eine der möglichen Begleiterscheinungen der Immunschwäche. Es wird durch das sexuell übertragbare Herpesvirus 8 ausgelöst.

    Entdeckt wurde das HI-Virus schließlich 1983, doch es dauerte bis ins 21. Jahrhundert, bis sich durch Stammbaumanalysen der DNA seine Herkunft und Entstehungszeit rekonstruieren ließen.
    Tabelle 1: Typen von HIV, Überträger und Übertragungszeiträume. (Bei wenigen Fällen ist der Zeitraum nur ungenau oder nicht bestimmbar.)
    Typ Gruppe Verbreitung Überträger Zeitraum
    HIV-1 M weltweit Schimpanse 1908-1933
    N wenige Fälle (Kamerun) Schimpanse 1948-1977
    O zumeist Westafrika Schimpanse, evtl. Gorilla 1890-1940
    P Einzelfall (Kamerun) Schimpanse unbekannt
    HIV-2 A zumeist Westafrika Ruß-Mangabe 1906–1956
    B zumeist Westafrika Ruß-Mangabe 1907–1961
    C bis H Einzelfälle (Westafrika) Ruß-Mangabe unbekannt

    Grundlegend unterscheidet man zwei HIV-Typen, die sich in mehrere Gruppen unterteilen lassen. Inzwischen ist erwiesen, dass sich jede Gruppe auf eine einzige Übertragung von Menschenaffen (für HIV-1) sowie einer Meerkatzenart (für HIV-2) zurückführen lässt. Auffällig ist, dass sie allesamt in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts erfolgten. Für die überwiegende Mehrzahl der AIDS-Opfer ist die Übertragung auf Patient Zero von HIV-1 M verantwortlich. Diese Gruppe hat sich inzwischen in eine Vielzahl von Untergruppen aufgespalten, welche eine einheitliche Behandlung erschweren. Besonders weitgefächert sind die zentralafrikanischen Mutationen, welche eine Entstehung der Seuche auf dem afrikanischen Kontinent nahelegen.

    Weltweite Verteilung der Untergruppen von HIV-1. Seine höchste Vielfalt ist in Afrika anzutreffen. Bild: Los Alamos National Laboratory, HIV sequence database

    Das entsprechende Virus bei Affen wird als SIV (Simian immunodeficiency virus) bezeichnet, wobei auch hier verschiedene Gruppen unterschieden werden. Nach einer Übertragung auf Menschen benötigte es erst eine Reihe von Mutationen zur Anpassung an seinen neuen Wirt. Ein wesentlicher Optimierungsbedarf bestand bei der Übertragbarkeit von Mensch zu Mensch.

    Fleisch von Schimpansen steht bei einigen zentralafrikanischen Völkern auf der Speisekarte. Die Erstübertragung geschah vermutlich auf einen Jäger oder Koch, der mit dem Blut eines erjagten Tieres in Kontakt kam. Dabei ist interessant, dass HIV unter den traditionell ohne Feuerwaffen jagenden Pygmäen ausgesprochen selten ist. Stattdessen verbreitete es sich über Angehörige von Bantu-Völkern, die von der Landwirtschaft leben und die Jagd nur gelegentlich betreiben. Selbst die wenigen Fälle von HIV bei Pygmäen scheinen von benachbarten Bantu-Bauern übertragen worden zu sein.
    Das Anfangsrisiko-Modell

    Nehmen wir die Zeit um 1921 als möglichen Startpunkt von HIV-1 Gruppe M, welche im Jahre 2017 für weltweit fast 37 Millionen Infizierte verantwortlich war. Eine Rechnung soll abschätzen, wie viele Personen damals durch Schimpansen SIV-infiziert waren. Da unbekannt ist, welcher Bevölkerungsanteil aus den entsprechenden Gebieten einem Direktkontakt ausgesetzt war, benutzen wir für diesen Parameter zunächst den aktuellen Wert. Durch Befragungen im südlichen Kamerun wurde ermittelt, dass gegenwärtig etwa 0,1 % der erwachsenen Bevölkerung aus Dörfern im Umfeld von Schimpansen tatsächlich über die Jagd oder Küche mit rohem Schimpansenfleisch in Berührung kommen.

    Nicht alle Schimpansen, sondern nur die Unterart Pan troglodytes troglodytes kommt als Überträger zu HIV-1 in Frage. Da die Tiere relativ ortsfest leben, lässt sich das Territorium der Erstübertragung eingrenzen. Zur Abschätzung der Personenzahl, die um 1921 durch Direktkontakt infiziert gewesen sein könnten, benutzen wir die folgenden Daten6:

    Nach Volkszählungen lebten damals 1,35 Millionen Erwachsene in den Verbreitungsgebieten von Pan troglodytes troglodytes. Etwa 0,1 % davon waren gelegentlich mit der Jagd oder Zubereitung von Schimpansenfleisch beschäftigt.
    Der Anteil SIV-infizierter Pan troglodytes troglodytes liegt bei 5,9 %. Nehmen wir an, dass dieser Wert unverändert geblieben ist.
    Für das Übertragungsrisiko von einem SIV-infizierten Tier auf den Jäger oder Koch wird der Wert 3 %. angenommen. (Dieser Wert orientiert sich am Zehnfachen des entsprechenden Infektionsrisikos von medizinischem Personal bei HIV-infizierten Patienten, wie es bis Anfang 1990 auftrat.)

    Multiplikation ergibt 1,35 x 106 x 10-3 x 5,9 x 10-2 x 3 x 10-2 = 2,3.

    Damit können wir von etwa zwei Infizierten ausgehen, welche das Virus noch an ihre Ehepartner und schlimmstenfalls ihre Kinder übertragen konnten.

    Das Modell liefert also höchstens eine Handvoll Direktinfizierte, von denen einer zum Ausgangspunkt der Pandemie wurde. Bereits hier lässt sich vermuten, dass es noch weitere Faktoren zur Begünstigung der Seuche gab. Anderenfalls müsste unser ländlicher Kandidat entweder stark vom Zufall erwählt oder mit seiner gesamten Umgebung ein Sexualleben bis an die physischen Grenzen geführt haben. SIV ist bei Menschen über heterosexuelle Intimkontakte längst nicht so einfach wie HIV-1 übertragbar. Bei letzterem liegt das Risiko pro Intimkontakt im Schnitt bei 0,1 %, falls sich der infizierte Partner nicht gerade in der hochansteckenden Anfangsphase befindet.

    Nun bleibt zu prüfen, wie sich unser Modell mit der vorkolonialen bzw. kolonialen Wirklichkeit verträgt.
    Die vorkoloniale Lebenswelt

    Vergleicht man die Daten 1) bis 3) mit der vorkolonialen Situation, so lag die Kontaktrate aus 1) vermutlich tiefer als 0,1 %, da Jagderfolge seltener waren. Die in Verbänden lebenden Schimpansen sind nicht nur intelligent, sondern auch robust genug, sodass die Jagd für einen Bauern ohne Feuerwaffen sehr aufwändig wäre. Der Bogen besitzt eine geringere Reichweite und aus traditionellen Fallen können sich die geschickten Tiere oft befreien. Außerdem war das Verkehrsnetz damals weniger ausgebaut und ersteckte sich nicht in den Dschungel, der für einen Gelegenheitsjäger wie den einheimischen Bauern fast nur in der Trockenzeit passierbar war. Solange Schimpansen nicht die Felder angriffen, wurden sie von den Bantu-Bauern eher in Ruhe gelassen. Die Zahl von zwei Infizierten war also eher an der Obergrenze.
    Veränderungen durch die Kolonisation

    Nach der territorialen Aufteilung zu Ende des 19. Jahrhunderts änderte sich die Lebensweise großer Bevölkerungsteile grundlegend. Reichtümer wie Elfenbein, Kautschuk und Holz lagen den europäischen Geschäftsleuten, allen voran dem belgischen König Léopold II, zwar buchstäblich zu Füßen, doch sie mussten abgeholt werden. Die gesetzlich eingeführte Zwangsarbeit sicherte die billigen Arbeitskräfte, welche ohne Beachtung gesundheitlicher Risiken weiter und weiter ins Landesinnere geschickt wurden. Skrupellosigkeit wurde zur wichtigsten unternehmerischen Voraussetzung.7 Eine anschauliche Schilderung dieser Beutezüge in einer weitgehend menschenfeindlichen Wildnis findet man in Joseph Conrads Kongo-Roman „Heart of Darkness“.

    Natürlich mussten die Arbeiter vor Ort ernährt werden, weshalb der Jagd eine entscheidende Bedeutung zukam. Da sie (von den Aufsehern) mit Gewehren betrieben wurde, rückten auch Schimpansen ins Beutespektrum. Das Ausmaß dieser Wilderei ist schwierig abzuschätzen. Unstrittig dokumentiert durch Edmund Morel, waren Waffen und Munition der wichtigste Importartikel für Léopolds Congo-Freistaat. Ihre Anwendung lässt sich daran ermessen, dass bereits zu Beginn des Jahrhunderts warnende Stimmen auf die Ausrottung ganzer Arten hinwiesen. Auch die Schimpansen waren gefährdet, denn ihre Jagd wurde schließlich in den französischen Territorien mit hohen Steuern belegt und im belgischen Teil sogar verboten. Allerdings ist kaum anzunehmen, dass die Verbote damals mehr Wirkung als heute zeigten. In den ausgedehnten und entlegenen Territorien waren sie praktisch nicht durchsetzbar.

    Zusammenfassend lässt sich sagen, dass die Jagdkontakte mit Schimpansen zu Beginn der kolonialen Periode wahrscheinlich angestiegen sind. Die Rate bei 1) lag höher als 0,1 % und die Zahl von zwei Infizierten damit näher an der Untergrenze.

    Dr. Raj Spielmann ist Mathematiker und Autor des Buches „Wahrscheinlichkeitsrechnung und Statistik. Mathematische Anwendungen in Natur und Gesellschaft“, das im Verlag Walter De Gruyter erschienen ist.

    #SIDA #histoire #colonialisme

  • SSH gets protection against side channel attacks (https://www.undea...
    https://diasp.eu/p/9244409

    SSH gets protection against side channel attacks

    HN Discussion: https://news.ycombinator.com/item?id=20241363 Posted by throw0101a (karma: 625) Post stats: Points: 150 - Comments: 68 - 2019-06-21T10:49:30Z

    #HackerNews #against #attacks #channel #gets #protection #side #ssh HackerNewsBot debug: Calculated post rank: 122 - Loop: 155 - Rank min: 100 - Author rank: 25

  • A Toronto, la « ville Google » en quête d’une gouvernance de ses données numériques
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/06/14/a-toronto-la-ville-google-en-quete-d-une-gouvernance-de-ses-donnees-numeriqu

    Ce devait être le laboratoire de la smart city futuriste et résiliente, truffée de capteurs et pilotée à l’aide des données numériques de ses habitants. Mais, depuis quelques mois, la ville de #Toronto, capitale de l’Ontario (Canada), s’est plutôt muée en une arène où s’affrontent des visions radicalement opposées de la gouvernance des données urbaines et des choix démocratiques qui en découlent.

    Les premières esquisses, présentées en août 2018 par #Sidewalk_Labs, société sœur de Google, qui a remporté l’appel d’offres, ont pourtant tout pour séduire. Le projet d’aménagement du quartier en friche de #Quayside, sur les bords du lac Ontario, se présente comme une vitrine mondiale des innovations les plus audacieuses : rues chauffantes pour profiter de l’espace public au cœur de l’hiver canadien, immeubles modulables en bois, abris capables de se déployer automatiquement en cas d’intempéries, voirie partagée où les couloirs réservés aux différents modes de transport peuvent changer en fonction du trafic…

    Mais ces derniers mois ont aussi vu monter d’un cran la défiance des habitants et des élus. Au sein de Waterfront Toronto, l’organisme public qui regroupe la province, la ville et le gouvernement canadien, les démissions se sont enchaînées. En cause, la gouvernance de l’infrastructure numérique qui prévoit un maillage serré d’une vingtaine de types de capteurs, collectant données publiques et privées, nécessaires au fonctionnement de la ville.
    […]
    Fin avril, la société a également présenté un nouveau dispositif de signalisation urbaine, conçu pour informer les habitants de l’usage qui est fait de leurs données personnelles. […] Le programme, baptisé « Transparence numérique dans le domaine public », prévoit l’affichage dans les rues d’icônes colorées en forme d’hexagone : jaune quand la donnée permet l’identification de la personne, bleu lorsqu’elle est anonymisée. Les panneaux précisent aussi les objectifs de la collecte : les données sont-elles utilisées pour la sécurité, la recherche, la planification urbaine ? Collectées par la ville ou bien des entreprises privées ? Un système de QR code renvoie vers des informations plus précises sur la technologie utilisée, le lieu et la durée de stockage des données.

  • Target – Zielscheibe
    https://www.youtube.com/watch?v=4uARTIKU-VM

    Il y des scènes interessantes qui montrent #Paris, #Hambourg et #Berlin en 1984/1985, on nous popose une bonne copie d’un point de passage entre Berlin-Ouest et Berlin-Est qui possède une qualité quasi documentaire.

    Autrement le montage consiste dans un mélange incroyable de lieux qui n’ont aucun rapport en réalité, un pont qui mène à la « Speicherstadt » à Hambourg figure comme pont berlinois et pour les scènes de la fin on « quitte Berlin » alors que c’était strictement impossible à l’époque. Les villages de la « banlieue berlinoise » consistent en maisons fabriqués avec des pierres qu’on ne trouve pas dans la région où tout est construit en briques, en bois et en boue seche

    J’aime bien la trame style b-picture , le jeu des acteurs est O.K.

    A l’époque le monde hetero ne se rendait pas encore compte de l’existence du #SIDA alors le jeune Matt Dillon avait droit à quelques scènes de baise d’une qualité acceptable. C’est un film américain alors on ne va pas très loin dans ce qu’on nous montre et Gene Hackman reste fidèle à sa femme alors que sa copine espionne est très amoureuse de lui. Il y a un vieux #stasi dans une chaise roulante, de la trahison etc.

    Target (1985 film) - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Target_(1985_film)

    Target is a 1985 American mystery thriller film directed by Arthur Penn and starring Matt Dillon and Gene Hackman.
    ...
    Cast

    Gene Hackman - Walter Lloyd/Duncan (Duke) Potter
    Matt Dillon - Chris Lloyd/Derek Potter
    Gayle Hunnicutt - Donna Lloyd
    Josef Sommer - Barney Taber
    Guy Boyd - Clay
    Viktoriya Fyodorova - Lise
    Herbert Berghof - Schroeder
    Ilona Grübel - Carla
    James Selby - Ross
    Ray Fry - Mason
    Tomas Hnevsa - Henke
    Jean-Pol Dubois - Glasses/Assassin
    Robert Ground - Marine Sergeant
    Véronique Guillaud - Secretary American Consulate
    Charlotte Bailey - Receptionist
    Randy Moore - Tour Director
    Jacques Mignot - Madison Hotel Clerk
    Robert Liensol - Cafe Vendor

    #film #cinéma #guerre_froide #espionnage #USA #anticommunisme #DDR

    • @aude_v #SPOILER

      Je ne sais pas si le film est qualifié pour entrer dans la liste des flicks « culte », mais il a quelques éléments remarquables comme le vieux stasi qui se révèle finalement comme la seule personne à qui Gene Hackman peut faire confiance et qui ne le trahit pas. Il y a une histoire sous-jacente entre pères ennemis à cause de la guerre dans laquelle ils sont engagés. C’est ce destin d’homme qui les unit et permet un dénouement heureux de l’intrigue. L’essentiel se joue entre hommes adultes.

      Les personnages du fils Matt Dillon (Chris/Derek) et de l’épouse Gayle Hunnicutt sont neutres en ce qui concerne le traitement du sujet de la confiance. Gene Hackman a abandonné une vie d’aventures pour eux. La famille est sacrée donc il n’y a pas de trahison.

      Le fils est un boulet en pleine révolte pubertaire, et Gene ne peut pas vraiment compter sur lui. En ce qui concerne les femmes c’est tout aussi incertain : Son fils tombe amoureux d’une femme fatale allemande bien blonde Ilona Grübel (Carla) qui essaie de le tuer, la femme de Gene reste kidnappée jusqu’au dénouement, alors on ne sait rien sur elle, et sa copine Victoria Fyodorova (Lise) reste énigmatique.

      On ne sait jamais si on peut faire confiance aux femmes ...

      C’est pourquoi le dénouement se passe sous forme d’une belle déclinaison du sujet demoiselle en détresse avec son repartition de rôles hyper-classiques.

      Un moment drôle arrive quand papa Gene révèle à fiston Matt que toute la famille a changé de nom pour échapper aux persécution des espions est-allemands. Le petit est choqué et fait une scène digne de La Cage aux folles de Molinaro.

      Vu sous cet angle le film a certaines qualités de deuxième degré à cause du contraste entre d’un côté le personnage principal ultra-masculin joué par Gene Hackman et les femmes blondes très dures, et de l’autres côté les hommes CIA lâches aux allures homos efféminés, enfin rien n’est comme il semble .Voilà ce qui se doit dans un thriller avec des espions et des nenettes sexy .

      Bon, l’histoire est assez tirés par les cheveux, mais enfin ...

      https://de.wikipedia.org/wiki/Ilona_Gr%C3%BCbel
      https://en.wikipedia.org/wiki/Gayle_Hunnicutt
      https://en.wikipedia.org/wiki/Victoria_Fyodorova

      https://en.wikipedia.org/wiki/Damsel_in_distress

  • La police croate renvoie de plus en plus de migrants en #Serbie

    4 avril 2019 – 17h30 : La police croate déporte de plus en plus de migrants en Serbie, y compris des personnes qui n’ont jamais transité par ce pays. Il s’agit donc de #déportations illégales. Des migrants sont également renvoyés de Hongrie. La police serbe tolère ces « retours » infondés, dénoncent plusieurs organisations de soutien aux migrants au réfugiés, notamment les ONG croates Are you Syrious, Centar za mirovne studije et l’Initiative Dobrodošli.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/fil-info-refugies

    #route_des_balkans #Balkans #renvois #expulsions #push-back #refoulement #Croatie #migrations #asile #réfugiés #frontières


    • https://twitter.com/APC_CZA/status/1120619893068636160?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E11

      Commentaire en anglais :

      the Asylum Protection Centre published photos and information that more than 50 people were violently pushed back by the Croatian police back to Serbia, near Šid. They were heavily beaten with police bats on legs and back. The people describe being beaten, robbed of their belongings, having their phones destroyed, all between April 19 and 22.

      https://medium.com/are-you-syrious/ays-daily-digest-23-4-19-weekend-of-violent-push-backs-from-croatia-and-bosn

    • The situation in #Šid is worsening - many people are arriving to Serbia and trying to cross the border, while at the same time weather conditions are getting worse, with temperatures getting lower and lower. The police began emptying the streets and spaces used by refugees for temporary accommodation and taking people into camps at the border, which are overcrowded and in very poor conditions. On Friday the police cleared the streets in Šid (https://www.facebook.com/NoNameKitchenBelgrade/videos/973792239674633) and several makeshift lodgings in the city, including a squatted area where 30 minors were living. They took people into a police station and later to a camp. The police action in the weekend involved more than 150 people in Šid and the surrounding area. Moreover, a reception center in Preševo, in which people will be accommodated during the winter, has reopened (http://www.rts.rs/page/stories/sr/story/125/drustvo/3754805/prihvatni-centar-u-presevu-ponovo-otvoren.html).

      Reçu via Inicijativa dobrodosli, mail du 04.11.2019.

      –-----

      In the early hours of Friday, 22nd November 2019 a large-scale police eviction took place in Šid, Serbia. Some might recall the illegal burning of a migrant encampment close to the border of October 20th, among many others. Sweeping all squats and unofficial settlements, the recent operation aimed to remove all undocumented people in transit from the streets of Šid. The action targeted approximately 150 people in and around Šid. The largest eviction of people was carried out at the settlement in the former Grafosrem industrial facility, but was accompanied by the clearance of multiple other smaller squats throughout the city. Authorized by municipality of Šid and supported by regional police, as well as units from Sremska Mitrovica and Belgrade, the apprehensions started at 06:00 am.

      Outwardly justified as a measure to meet the security concerns of the local population, the operation is clearly part of a larger scheme of internal displacement being realized throughout Serbia during the past week. No Name Kitchen strongly condemn the forced removal of systemically marginalised communities, and the ruthlessness used during these operations.

      Concerning the eviction of the Grafosrem squat, there was no official notice given or information on a relocation operation. While around 50 officers conducted the physical apprehension of the ca. 110 people living there, the deputy mayor Zoran Semenović was also in attendance, declaring the abandoned factory site to be his property, loudly insulting NNK volunteers that were present and – together with police - removing these witnesses from the area.

      The removal of the inhabitants was followed by the “cleansing” of the grounds - making use of a bulldozer, two forklift trucks, and around 30 workers of the municipality, along with multiple transport vehicles. Under the eyes of the media present, the entirety of the people’s belongings such as cell phones, power banks, clothing, electricity supply, personal money, 40 tents, over 200 blankets and sleeping bags were confiscated by city workers. The flattening of the Grafosrem surroundings lasted until nightfall.

      No information on the confiscated possessions was given to NNK, despite requests by volunteers. It is likely these items - provided by NNK and charitable donations from across the region - were destroyed by the authorities, when the hundred plus people were forcibly removed from the site. Similar actions were carried out at various other smaller squat settlements (this time only by police authorities). Persons apprehended did not receive preliminary eviction notices and were conveyed to the local police station to give their information before being removed to reception camps, such as Kikinda and Pirot. Minors were reported to have been taken to Sjenica or housing around Belgrade.

      In the days after the operation, volunteers in Šid have been under constant scrutiny. Private people have been observed monitoring the volunteer’s house and filming use of the organisations vehicle. Even the mayor himself began to harass volunteers with his car when they were documenting the remains of the settlements.

      Several key questions arise following Fridays events. Do fundamental rights still exist for Serbia’s transit population? What awaits these people in the camps across the country to which they have been forcibly removed? And locally, did Zoran Semenović act in an official capacity when claiming to be the owner of Grafosrem? What will happen to the confiscated possesions of the people expelled in this operation? Will they be returned or wilfully destroyed?

      This goes connected with this new agreement: “the European Union signed an agreement with Serbia on border management cooperation between Serbia and the European Border and Coast Guard Agency (Frontex)”.

      Text by: Davy Jones

      We’re sorry for the delay in reporting about the situation, but the volunteers there are overwhelmed.
      It would be great if someone could manage to go there and take sleeping bags, tents and other materials.

      https://www.facebook.com/NoNameKitchenBelgrade/videos/973792239674633

    • ENS MOVEM - Semana del 20 al 26 de enero de 2020

      Through short audio recordings, independent volunteers and volunteers working for small organizations in Greece and some of the EU’s external borders report weekly on their daily work and the dire conditions in which refugees and migrants are living. The audios are in Spanish and, time permitting, subtitles are also provided in Serbo-Croatian and English. When not, the original Spanish transcription is edited to ensure, as far as possible, that an accurate machine translation into English helps you follow these updates.

      https://www.youtube.com/watch?v=IxWmB5gT5Dk&feature=youtu.be


      #audio #témoignage #No_name_kitchen

      #Sid #Šid #Velika_Kladusa
      –-> Mais aussi #Patras

    • News from Šid :

      Saturday morning, when NNK volunteers came to the Squat as part of their daily routine in the town of Šid, police was already present - together with the owner of the property and a bunch of workers who were supposed to cut down bushes surrounding the Squat.

      However, some of them - together with police - started to set tents on fire that they found in the bushes, collected people’s belongings on a pile and set it on fire as well, while other workers tried to steal items that they deemed valuable. When the volunteers tried to put off the fire and prevent the workers from stealing more stuff, things got more violent. Police pushed and grabbed the volunteers, and one of the workers got particularly aggressive and even started hitting them. Before they finally left, they also destroyed a tire of the NNK van.

      From their own car was hanging a black flag with a skull symbol, and one of the workers was wearing a “traditional” looking hat. Later we found out that he was not a pirate fan with a penchant for Serbian folklore, but according to neighbours and the clothes that the man was wearing, it might be a supporter of the far-right Chetnik movement. (The Chetniks originated in the Second World War with the aim of creating an ethnically homogenous Serbia, and were responsible for the killings of approximately 50.000 Muslims and Croats.)


      https://www.facebook.com/309778972753727/posts/903844243347194

    • Témoignage #audio d’un volontaire de No name kitchen depuis #Šid

      Through short audio recordings, independent volunteers and volunteers working for small organizations in some sites of the EU’s external and internal borders report weekly on their daily work and the dire conditions in which refugees and migrants are living. The audios are in Spanish and subtitles are also provided in Serbo-Croatian and English.
      The objective of this project is to help give visibility to what is (still) happening at our borders, providing weekly updates of the situation. Here you will find this week’s audio-video, as well as all the previous ones. Thank you for helping us spread the word!

      https://www.youtube.com/watch?v=OL9fLNSTtrM&feature=youtu.be

      #campement #témoignage #Sid

      –—

      Dans cet audio, il y a aussi d’autres témoignages, notamment depuis #Patras et #Lesbos, en #Grèce

  • Y.M (20) i N.S.(34) iz Irana su danas ujutro, posle 7h, uhvaćeni od 4 hrvatska policajca na granici kod Šida,koji su ih psovali,tukli pendrecima po glavi,šutirali po celom telu.Nakon torture,licima je oduzet novac,dovedeni do granice kod Šida i gurnuti ilegalno nazad u Srbiju.


    #Šid #Sid #Croatie #Serbie #push-back #refoulement #violence #violent_borders #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_iraniens #frontières #route_des_Balkans

    métaliste sur la route de balkans :
    https://seenthis.net/messages/714898

  • VIOLENCE REPORTS

    The collective expulsion and violent return of asylum seekers to the Bosnian border surrounding #Velika_Kladuša is a routine occurrence. Men, women, and even children regularly return from their attempts to cross through Croatia and Slovenia with split lips, black eyes, and broken bones. The search for safety and asylum is all too often met with police batons and closed fists.

    The brutal practices of the Croatian police are against international laws and directives. Firstly, the beating and deportation of all people on the move, both irregular migrants and asylum seekers, is against the prohibition of collective expulsion (Article 4 Protocol 4 ECHR*), and the absolute prohibition of torture and non-humane or degrading treatment or punishment (Article 3 ECHR*).

    Secondly, according to the EU Directive on Asylum Procedures (2005/85/EC), all people on the move are entitled to information about asylum, translation assistance, the ability to present their case to a competent authority, notification of the outcome, and the right to appeal a negative decision (1). But most importantly, viewing people searching safety as mere illegal numbers and dangerous bodies pushes them to a grey zone. Within this grey zone, they are stripped of the right to have rights, resulting in their humiliation without legal consequence, leaving perpetrators unrecognisable and unpunished.

    Thousands of lives are being slowly destroyed while the EU community silently overlooks the brutality of its own border regime, absolving itself of any real sense of responsibility.

    To this end, No Name Kitchen, in coordination with several other independent groups operating in the area, has been engaged in the collection and presentation of the violence which occurs at Europe’s doorstep. In this capacity, we collect the testimonies of victims of border violence and present them to a variety of actors within the field in the hopes of highlighting the systematic nature of this violence. The methodological process for these reports is centered on leveraging the close social contact that we have as independent volunteers with refugees and migrants to monitor pushbacks from Croatia. When individuals return with significant injuries or stories of abuse, one of our violence monitoring volunteers will sit down with them and collect their testimonies. We collect hard data (dates, geo-locations, officer descriptions, photos of injuries/medical reports, etc.) but also open narratives of the abuse.

    http://www.nonamekitchen.org/en/violence-reports

    Lien pour télécharger le rapport :


    http://www.nonamekitchen.org/wp-content/uploads/2019/01/Finished-Border-Violence-on-the-Balkan-Route.pdf
    #violence #rapport #route_des_balkans #Balkans #asile #migrations #réfugiés #Bosnie #frontières #Croatie #Slovénie

    • Garaža za mučenje migranata

      “Policija je dovela njih sedmero u garažu u Korenicu, gdje su im oduzeli sve stvari. Slomili su im mobitele, uništili punjače. Uzeli su im novac, cigarete i hranu. Kad su skinuli odjeću policajci su ih počeli tući rukama, laktovima, nogama”. U posljednjih pola godine pojavila su se višestruka svjedočanstva koja ukazuju na to da hrvatska policija pritvara i muči izbjeglice i migrante u garaži u policijskoj postaji u Korenici. Garaža s plavim vratima, u kojoj, kako se opisuje u svjedočanstvima, izbjeglice i migranti bivaju pretučeni i izgladnjivani, nalazi se svega par metara od dječjeg igrališta.

      U više izvještaja različitih organizacija, a najnovije i u posljednjem izvještaju Border Violence Monitoringa, opisuju se garažna mjesta za pritvaranja i zlostavljanje, koja po opisu mogu odgovarati policijskoj postaji u Korenici, koja je zbog blizina granice često u službi odvraćanja izbjeglica i migranta natrag u Bosnu i Hercegovinu.

      Prema posljednjim svjedočanstvima u travnju je grupa muškaraca iz Sirije, Alžira i Maroka, uhvaćena blizu granice sa Slovenijom, odvedena u garažu u Korenicu i zatim vraćena natrag u Bosnu i Hercegovinu. Izrazili su namjeru za službenim traženjem azila, ali im je odbijen pristup proceduri, iako na nju imaju zakonsko pravo.

      “Policija je dovela njih sedmero u garažu u Korenicu, gdje su im oduzeli sve stvari. Slomili su im mobitele, uništili punjače. Uzeli su im novac, cigarete i hranu. Jednoj su osobi uzeli čak i naočale. U prostoru je samo prljavi pod, bez deka, spužvi, wc-a. Morali su na njemu ležati, iako je bilo užasno hladno. Kad su skinuli odjeću policajci su ih počeli tući rukama, laktovima, nogama. Imali su i elektrošokere i pepper sprej, koje su koristili nekoliko puta. Svi su ljudi plakali”, stoji u svjedočanstvu.

      Prva svjedočanstva i opisi garaže pojavili su se u prosincu prošle godine, od strane migranata koji su nakon prelaska granice u Hrvatsku uhićeni, odvedeni u “garažu” pa protjerani natrag u Bosnu i Hercegovinu, bez da im je omogućeno pravo da u Hrvatskoj zatraže azil.

      U prosincu 2018. godine, kako je evidentirao Border Violence Monitoring, grupu Alžiraca je nakon prelaska granice pokupio kombi s policajcima u maskirnim uniformama, koji su izgledali kao vojska. Odveli su ih u garažu.

      “Policijska postaja je ispred garaže. Dvorište je između policijske postaje i garaže. Unutra je umiovaonik i grijalica, te svjetla na stropu. Prostorija je malena. Nema prozora, samo plava vrata”, stoji u opisu. Istaknuli su kako je bilo hladno te zbog hladnoće nisu mogli spavati. Policajci su, navodi se, s njima pričali nasilno te su im odbili dati hranu.

      Naposljetku su, s drugim migrantima koji su već bili u garaži, bez da im se omogući da zatraže azil, izbačeni u planinama i poslani da hodaju natrag u Bosnu satima. Kad su izišli iz kombija, policajci su naložili vatru u koju su bacili sve njihove stvari. “Jedan je policajac htio uzeti i deku u kojoj je bila umotana djevojčica iz iračke obitelji, ali ga je drugi policajac zaustavio da to ne napravi”, navodi se u svjedočanstvu. Vreće za spavanje i šatori su završili u plamenu.

      “Policija radi što hoće”, komentar je koji se učestalo čuje među brojnim izbjeglicama koji su više puta protjerani iz Hrvatske. Većina odvraćenih i protjeranih u Velikoj Kladuši, gradu blizu granice u kojem smo nedavno bili, žale se upravo najgorljivije na hrvatsku policiju.

      I mještani Velike Kladuše, pogotovo oni koji svakodnevno pomažu izbjeglicama i migrantima, ističu kako ljudi s granice dolaze izmučeni i gladni, nerijetko s modricama, ožiljcima, otvorenim ranama. “Svi ti prizori podsjećaju me na zadnji rat, jedino što nema bombardiranja”, komentira nam jedna mještanka. Nasilje koje provodi hrvatska granična policija tako je postalo svakodnevna tema.

      Krajem prošle godine pojavljuje se još jedno svjedočanstvo o “garaži”, u kojem stoji: “Stavili su nas u ćeliju, ali to zapravo nije ćelija, nego više kao garaža, s plavim vratima i pločicama. Ispred je parkiralište i policijska postaja”. “Kad nas je policija uhvatila, nisu nam dali ništa. Tamo je bio neki stari kruh, dosta star. Zatražio sam taj kruh, ali mi ga nisu dali”, opisuje jedan od migranata.

      Ponukani ovim svjedočanstvima i opisima garaže za mučenje, nedavno smo posjetili Korenicu. Na ulazu u Korenicu primjećujemo jedan policijski auto parkiran kraj šume, i policajca koji se upravo izvlači iz šume prema autu. Tijekom zimskih mjeseci mogli smo čitati kako “službenici postaje granične policije Korenice provode mjere pojačanog suzbijanja nezakonitih migracija”. U razgovoru s mještanima doznajemo kako su pojačane policijske snage u okolici u posljednje vrijeme, a izbjeglice i migrante se intenzivno traži po okolnim brdima.

      Prilikom našeg kratkog boravka u Korenici, ispred policijske postaje se izmijenio velik broj policajaca, dolazili su i odlazili autima i kombijima. Osim policajaca u redovnim uniformama, bilo je i obučenih u tamnozelene uniforme. U postaju dolaze i kombiji bez policijskih oznaka, a prisutni su i policajci u civilnoj odjeći.

      Prednji dio postaje sastoji se od velike zgrade s mnogo prozora, dok je unutarnji dio kompleksa ograđen i s malim dvorištem na kojem je parkirano nekoliko policijskih automobila i kombija, uz prostorije koje nalikuju na garaže, s plavim vratima. Te prostorije s jedne strane gledaju i na obližnje dječje igralište i na tom dijelu nema nijednog prozora. U dvorištu se nalaze i Toi Toi WC-i.

      U najnovijem svjedočanstvu koje je dokumentirao Border Violence Monitoring stoji: “Možemo ići samo dva puta dnevno na zahod, ujutro i navečer. Za ovo nas se vodi van u dvorište, gdje se nalaze tri plastična WC-a”, što ukazuje da postoji mogućnost da se radi upravo o ovoj policijskoj postaji. Aktivisti nam potvrđuju kako su svjedočanstva o “garaži” postala učestalija i sve detaljnija u opisima.

      I u svjedočanstvima iz ožujka izbjeglice i migranti navode kako su bili zatvoreni satima bez vode i hrane, te su iz nužde morali urinirati u kutu prostorije. “Bili smo kao kokoši. Ne želim se prisjećati tog trenutka. Bili smo poput životinja”, opisuje jedan migrant. “Pod je betoniran, hladno je, moramo spavati na njemu. Postoji samo jedna slavina za vodu i mali grijač na zidu. Vrata su plava i na njima je ispisano na mnogo jezika, datumi, imena i mjesta. Pakistanski, alžirski, marokanski, iranski, sirijski, odasvud”, opisuje se.

      Kad su pušteni iz pritvora garaže, kažu, policija ih je ostavila u planinskom području i poslala da hodaju kilometrima natrag prema Bihaću. Učestalo se spominje oduzimanje novca i mobitela i vrijednih stvari koje migranti sa sobom nose.

      Procedure odvraćanja izbjeglica i migranata obično se izvode iza zatvorenih vrata i u skrovitim područjima, čime se umanjuje rizik da će biti onih koji će im svjedočiti. Paralelu možemo povući i sa tzv. trećestupanjskim policijskim ispitivanjima.

      “Većina trećestupanjskih ispitivanja događala se tijekom pritvaranja na izoliranim lokacijama, uključujući policijske postaje, garaže, ponekad i hotele i mrtvačnice. Ali obično se takva mučenja događaju u pozadinskim sobama, incommunicado prostorijama, posebno dizajniranima u ove svrhe. U javnosti se postojanje takvih prostorija poriče, a njihovo održavanje zahtjeva šutnju čitavog sustava. Policija je rijeko kažnjavana za brutalne metode ispitivanja, korištene za izvlačenje priznanja, ali i da se ’nepoželjne’ otjera iz grada”, navodi se u radu Police Interrogation and Coercion in Domestic American History: Lessons for the War on Terror, Richarda A. Leoa i Alexe Koenig.

      “Ovakve prakse postaju sredstvo putem kojeg policija nadilazi svoju ispitivačku ulogu, pojačava svoju moć i zaobilazi ulogu koja je dizajnirana kako bi se spriječila koncentracija i zlouporaba moći od strane države”, zaključuju autori.

      Brutalne prakse zlostavljanja i prisilnih protjerivanja koje provode policijski službenici na hrvatskoj granici i o kojima sad već postoje kontinuirana i detaljna svjedočanstva, protivne su i domaćim i međunarodnim zakonima te direktivama.

      “Premlaćivanje i deportacija ljudi protivni su zabrani kolektivnih protjerivanja (Članak 4 Protokola 4 ECHR) i zabrani mučenja i nečovječnog ili ponižavajućeg postupanja ili kazni (Članak 3 ECHR)”, navodi se u Petom izvještaju o nezakonitim protjerivanjima i nasilju Republike Hrvatske, koji su nedavno objavile organizacije Are You Syrious?, Centar za mirovne studije i Incijativa Dobrodošli.

      Vraćanje migranata u Bosnu i Hercegovinu bez uzimanja u obzir osobnih okolnosti svakog pojedinog slučaja, a posebice zanemarujući njihovu potrebu za međunarodnom zaštitom, pa čak i na izričito traženje azila, uporaba sredstava prisile te ponižavanje ozbiljna su povreda izbjegličkih i migantskih prava, ali i enorman prijestup MUP-a, na što je upozoravala i pučka pravobraniteljica.

      MUP-u smo uputili upit za komentar o opžubama za nasilje i mučenje od strane hrvatske policije, kao i za slučaj “garaže” koju se povezuje s policijskom postajom u Korenici. Upitali smo ih i jesu li, s obzirom na svjedočanstva koja se pojavljuju od prosinca, reagirali na optužbe i posvetili se detaljnoj istrazi i uvidu u potencijalne prijestupe i prekoračenja policijske ovlasti u Korenici. Do zaključenja teksta odgovor na upite nismo dobili.

      Kada su u pitanju optužbe za policijsko nasilje, u prijašnjim reakcijama iz MUP-a su isticali kako “prilikom postupanja prema migrantima policija poštuje njihova temeljna prava i dostojanstvo te im omogućuje pristup sustavu međunarodne zaštite, ukoliko im je takva zaštita potrebna, sukladno općim dokumentima o ljudskim pravima, regulativi EU-a te nacionalnom zakonodavstvu. Želimo naglasiti nultu stopu tolerancije ovog ministarstva na nezakonitu uporabu sredstava prisile od strane hrvatske policije naspram bilo koje populacije, kao i nultu stopu tolerancije nad neprocesuiranjem bilo kojeg kaznenog djela ili prekršaja počinjenog od strane policijskih službenika”.

      Kako je moguće da se u zemlji “nulte stope tolerancije na nezakonitu upotrebu sredstava prisile” kontinuirano pojavljuju svjedočanstva o garažama za mučenje? Ostaje nam zapitati se je li zaista moguće da su sva ova detaljna svjedočanstva, koja se u mnogočemu podudaraju, prikupljena u različitim vremenskim periodima, od ljudi čiji se putevi uglavnom nisu sreli, lažna? Volonteri i aktivisti koji prikupljaju svjedočanstva također se rotiraju i dolaze iz različitih organizacija, pa je i njihova “sugestivnost” faktor koji bi se moglo prekrižiti.

      Garaža za mučenje mali je prostor, ali je bijeg od suočavanja s njenim postojanjem velik i indikativan. Arundhati Roy piše: “Ne postoje oni koji nemaju glas. Postoje samo oni koji su namjerno ušutkani i oni koje biramo da ne čujemo.”

      https://www.h-alter.org/vijesti/garaza-za-mucenje-migranata
      #Korenica

      Commentaire reçu par email de Inicijativa Dobrodosli, le 22.05.2019 :

      H-alter published a text based on refugee testimonies and previously published reports of torture in a blue-coloured door garage that may correspond to the description of the police station in Korenica, located near the children’s playground. The testimonies describe denial of food, limited use of toilet and physical violence that occurs not only at the border but also in the depths of the Croatian territory.

    • ‘Nobody Hears You’ : Migrants, Refugees Beaten on Balkan Borders

      Migrants and refugees say they continue to face violence at the hands of police while trying to cross the Balkan peninsula.

      It was supposed to have closed. But migrants and refugees from the Middle East, Asia and Africa are still crossing the Balkan peninsula en route to Western Europe. Many report brutality at the hands of the police.

      In April this year, some 3,600 migrants and refugees – mainly from Afghanistan and Iran – were registered in Serbia, according to the United Nations refugee agency, UNHCR.

      Bosnia last year registered 25,000, though only 3,500 chose to stay in the country while the rest crossed quickly into European Union member Croatia.

      No Name Kitchen, NNK, an NGO assisting migrants and refugees, says police violence is on the rise.

      Between May 2017 and May last year, NNK recorded 215 reported cases of push-backs by Croatian police to Serbia, of which 45 per cent involved physical violence.

      Between May 2017 and December last year, there were 141 push-backs from Croatia to Bosnia, NNK reported, of which 84 per cent involved violence.

      Croatian authorities denied police used violence against migrants and refugees, telling BIRN that such accusations were often made up.

      BIRN journalists spoke to a number of refugees and migrants in Serbia, Bosnia and Slovenia about their experiences with Croatian police. Most chose to be identified only by their first names.

      Ahmed: ‘Nobody hears you’

      “They make the music loud and start beating us, one by one. With sticks, electrical sticks…,” said Ahmed, a Moroccan who had spent the past month in a migrant camp in the small Serbian border town of Sid.

      Ahmed said he had tried several times to cross the nearby border into Croatia, running a gauntlet known among migrants and refugees as ‘The Game’, but had been turned back each time by Croatian police.

      “I’ve been captured and they turn me back, beat me and turn me back,” he told BIRN. “They would come out from the car, one by one and they start, like that until you scream and nobody hears you,” he said.

      Ali: ‘Police have no heart’

      Ali and a group of friends had made it into Croatia from Bosnia in April and walked for six days in the direction of Slovenia.

      “Police officers, they caught us and after that, they brought us in the police station and we were for four hours in the police station like a prisoner and after that… they beat us,” he told BIRN in the northwestern Bosnian town of Bihac, a hub for migrants and refugees trying to cross the Croatian border.

      “Police have no heart. They don’t want to see that the guys are human. It’s really horrible.”

      Nue: ‘I don’t have a country’

      Some of those BIRN spoke to said they were fleeing repression in their own countries.

      Nue, a Palestinian now also stuck in Sid, said: “My country, I don’t have a country because I am from Palestine… I have ID just to say I am from Palestine.”

      Nue said that when he tried to cross the border, he was caught by the Croatian police. He pointed to a cut on his head.

      “When he’s [the police officer] catching me, he does like this,” he said, imitating being beaten. “I have to just stay in the tent because maybe I have a problem in my head because [the beating was] very strong.”

      Nue said he was now sleeping in the street.

      Another man, in the centre of Sid, said police were also violent towards his wife, who was nine months pregnant when BIRN spoke to the couple.

      “They don’t care if she’s pregnant or not,” he said. “There is no human qualities in them, you understand. I never seen such people.”

      Muhamed: Old and new injuries

      Muhamed, from Tunisia, said he had been in Serbia for six weeks having been beating by police on the Croatian border.

      “They done with you everything,” he said, and showed injuries he said were inflicted the day before by Croatian police.

      Muhamed said he was beaten for 10 minutes and then sent back to Serbia.

      “Everytime, doing this, everytime, look, this old and this new,” he said, pointing to the bruises and cuts.

      Khalid: It was necessary

      In a migrant camp in Slovenia, Khalid, from Eritrea, said he had been deported back to Bosnia eight times.

      “I came to Ljubljana by walk,” he said.

      “[Croatian police] deported me eight times – four times to [Velika Kladusa] and four times to Bihac. They beat us, and they take [our] phones. They make many things.”

      Though he personally had not faced violence, Khalid said he knew of many others who had.

      “All the people now, they forget everything because they crossed the borders and also we have to tell them sorry, we cross your country… It was necessary to do it.”

      Activist: ‘It’s worse and worse’

      Diego Menjibar, an activist with No Name Kitchen, told BIRN:

      “They are beaten by batons in borders. Also, with fist, kicking them. We have a lot of cases every week of people beaten with batons, with physical violence, also verbal violence and some of them, they also passed out while they [were] beat, so we have a doctor here.”

      Menjibar spoke in a disused factory in Sid that is now filled with tents for migrants and refugees. Roughly 100 pass through the camp each day.

      “We talk with the people in the squat and we listen what they say and every time it’s worse and worse,” he said.

      Beaten around the legs

      In April, Swiss broadcaster SRF and the crew of the TV programme “Rundschau” spent three weeks in the fields on the Bosnian-Croatian border speaking to migrants and refugees in the moment after they were turned back by Croatian police.

      “I was literally running after these people when they came down [after being deported],” SRF journalist Nicole Vögele told BIRN. “I was aware that now what we really need is a full line of evidence.”

      In May, SRF broadcast a piece showing Croatian police pushing back migrants and refugees into Bosnia. Vögele said many sustained injuries to their legs from being beaten by police with sticks.

      “Most of them were showing me the [lower] parts of the legs,” Vögele said. “Two days later, I asked them if they have same traces because just an hour after the beating, as you can imagine you can see a bit of red. But two days later it is clearly visible.”

      In the SRF report, an Afghan family, including small children, spoke of bring stopped in the forest by Croatian policemen.

      “They pointed their guns at us and said ‘Stop’. We were very scared and cried,” said the oldest of the children. When the family asked for asylum, the police officers laughed and said that they would be given “Bosnian asylum” – meaning that they would be deported back to Bosnia.

      Injuries

      The Serbian-based NGO Asylum Protection Centre has also gathered extensive evidence of Croatian police brutality.

      In late April, Rados Djurovic, the director of the centre, said instances of violence were on the rise.

      The NGO has also gathered evidence of migrant families, including children, being starved and exhausted and illegally pushed back into Serbia by Hungarian police.

      Police denial

      The office of the Croatian ombudsperson said it had acted in more than 50 cases concerning refugees and migrants.

      The cases “often involve complaints on various grounds, including police treatment,” the office said in a written reply to BIRN.

      Most complaints concerned Croatian and Hungarian police.

      “The complaints relate to various types of violence, from hits by hands and sticks to the bite of official dogs,” the office said.

      The local health centre in Bihac, in northwestern Bosnia, said it saw up to 10 cases of violent injuries each month, “but injuries are done by various subjects, i.e. the internal conflicts of migrants, third parties and / or police”.

      Croatia’s interior ministry said it had looked into all complaints of alleged coercive measures against migrants and that none had warranted further criminal investigation.

      “In all these cases, detailed field inspections were carried out in police administrations, and so far in none of the cases have been found that police officers are using forced means against migrants,” it told BIRN.

      The ministry stressed its respect for the fundamental rights and dignity of migrants and that it used “prescribed procedure for returning to the country from which they illegally entered into the Republic of Croatia.”

      “Migrants are most often falsely accusing police officers of violence, expecting such accusations will help them with a new attempt to enter the Republic of Croatia and continue their journey towards the destination countries,” it said.

      In Bosnia, a police spokesman in the Una-Sana canton, where Bihac is located, said police had not received any complaints of violence against migrants and refugees by Bosnian police.

      https://balkaninsight.com/2019/06/13/nobody-hears-you-migrants-refugees-beaten-on-balkan-borders

    • Un monde de murs : en Bosnie, la matraque et les poings comme frontière

      L’Europe a fait tomber ses murs mais bétonne ses frontières. Depuis 2018, des milliers de personnes tentent de traverser le corridor croate depuis la Bosnie pour atteindre l’espace Schengen. Migrants et ONG dénoncent des refoulements ultra-violents.

      Le camp de #Vučjak est situé sur une ancienne décharge. D’après le responsable de la Croix-Rouge, du méthane s’échappe du sol dans certaines zones. Autour des terrains empruntés chaque jour par les migrants sont susceptibles d’abriter des #mines_antipersonnel. - Kristof Vadino.

      Ici, on appelle ça le « #game ». Tenter de franchir la frontière entre la Bosnie et la Croatie et atteindre la Slovénie puis l’Italie sans se faire pincer. Le « game », Anwar peut en parler : il a « joué », il a perdu. Ils sont un petit groupe d’adolescents pakistanais et afghans dans le coin d’une grande tente du camp de Vučjak, dans les montagnes du nord de la Bosnie, à manger à même le sol le deuxième (et dernier) repas de la journée. Certains sont majeurs. « La police a tout pris : mes vêtements, mes chaussures… Ils ont tout jeté dans le feu. Et puis, ils ont frappé, fort », raconte le jeune Pakistanais. Parce qu’on demande, il précise : coups de poing, coups de pied, coups de matraque. « Ils nous ont poussés dans la rivière, l’eau était vraiment très froide, mais ils nous ont forcés à rester là deux heures. Ensuite, on a dû monter dans un véhicule et ils ont mis la climatisation à fond. » Ils ont été renvoyés pieds nus dans la forêt.

      Si, à vol d’oiseau la frontière n’est qu’à quelques kilomètres du camp, il faut plusieurs heures de marche pour passer la montagne, notoirement habitée par loups, serpents et ours (un psychologue croate de Médecins du Monde raconte avoir suivi une enfant traumatisée après que sa famille a été prise en chasse par un ours). Cette fois-ci, Anwar s’en sort bien, des contusions mais pas de blessures. Celle d’avant, au tibia, a cicatrisé. Une fois, il est parvenu à marcher pendant dix jours en Croatie. Il approchait de la frontière slovène lorsqu’on l’a attrapé. « A chaque fois, ils nous lâchent dans la montagne quand ils nous ramènent. » Les violences ? « Toujours. » Un ami l’a dépanné d’une paire de chaussures et de vêtements, mais il faudra quelque temps avant de réunir à nouveau le matériel nécessaire pour camper dans la « jungle » le long des routes croates. Avant d’avoir une opportunité avec les passeurs aussi. Le tarif : 1.200 euros – payables à l’arrivée – pour rejoindre Trieste à pied depuis la Bosnie. L’option « taxi » est beaucoup plus sûre, mais trois à quatre fois plus chère.

      « C’est dur », mais pas question de dévisser de l’objectif. « Inch Allah, je retenterai et je rejoindrai la Belgique », assure Anwar, dans un grand sourire fayot. « Il n’y a pas de vie pour nous au Pakistan. » Autour, les copains qui comprennent un peu l’anglais acquiescent, sérieux.
      Une petite équipe pour 700 hommes

      L’acharnement, c’est l’impossibilité de faire machine arrière : la dette contractée auprès de sa famille – les terres vendues, les sacrifices pour financer le voyage –, l’obligation de réussite. C’est aussi que, si violentes que puissent être les fins de partie, le « game » vaut le coup. Depuis 2018, un peu plus de 50.000 migrants sont entrés en Bosnie. D’après les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ils seraient actuellement autour de 7.000 sur le territoire ; 700 ont fait le choix de rentrer dans leur pays d’origine. Les autres sont vraisemblablement passés en Europe.

      Comme beaucoup, Anwar a passé quelques nuits devant les portes de Bira, le vaste entrepôt qui parque depuis un an plus de 1.500 hommes, mineurs isolés et familles à quelques kilomètres de là. Il est complet en permanence (1.800 personnes en ce moment). L’espace permettrait de rajouter des containers pour ouvrir 500 places supplémentaires, mais le gouvernement local restreint strictement la capacité. Les conditions sont rudes mais, à côté du camp « cauchemar » de Vučjak, c’est trois étoiles. « J’ai dit à la barrière de Bira que j’avais 17 ans », raconte Anwar. « Mais ils n’ont pas voulu que j’entre. » Il a fini par lâcher l’affaire et revenir au camp.

      Dans la tente des garçons, le container de la Croix-Rouge locale conserve les pains qui restent du petit-déjeuner. Les retardataires et retournés frappent régulièrement à la porte pour en récupérer. « It’s oooooopeeeeeen. » Affalé sur la table, le garçon aux traits tirés retire prestement le masque médical en se redressant. Mohamed Cehic gère la toute petite équipe de la Croix-Rouge qui tente tant bien que mal, seule, de répondre aux besoins des 700 hommes du camp. Cinq « volontaires » mobilisés sept jours par semaine. Il est épuisé. « Rien à voir avec le travail, j’ai juste mal dormi », assure le responsable. Avant de prendre les rênes du camp, il avait travaillé un mois dans les centres gérés par l’OIM, où la Croix-Rouge assure la distribution des repas. Et avant cela, il était à l’école. Il a 19 ans.

      « On fait tout : on a monté les tentes, on collecte et distribue la nourriture, les vêtements, tout », explique Mohamed Cehic. « Ce n’est pas un camp, je dirais plutôt un… site de transit. La situation n’est pas bonne. Ce n’est pas facile pour les gens. » Il est parfois interrompu par les puissantes rafales de vent qui rabattent pluie et branches contre la paroi du container. Reprend quand cela se calme. « L’hiver approche. C’est la montagne ici, il fait beaucoup plus froid qu’en ville. Ça va vite devenir très difficile. » Est-ce qu’il y a d’autres questions, parce qu’il devrait y aller là, il y a encore… beaucoup.
      « Si une solution n’est pas trouvée rapidement, les gens vont mourir »

      Dehors, les sollicitations reprennent. Deux hommes reviennent de l’unité mobile que Médecins sans frontières fait désormais venir quatre fois par semaine à un kilomètre de là (il n’y avait avant cela aucun accès à l’aide médicale). Ils ont un papier certifiant leur diagnostic : tuberculose. Il faut organiser leur transport à l’hôpital. Entendant parler de « docteur », d’autres arrivent. Un homme a le poignet blessé. « Police. » Il a improvisé un bandage avec un t-shirt déchiré et de la ficelle. Un autre encore ; une plaie suinte à travers le tissu à sa cheville. « C’est trop tard pour le docteur. Demain. » L’eau dans la tente ? « Je sais, on n’a rien pour réparer. » Médicament ? Vêtements ? Non ; plus tard : désolé, je ne peux rien faire ; demain. « Je ne sais pas si on pourra continuer comme ça », reconnaît Mohamed Cehic. « Les autorités ont dit que le camp fermerait le 15 novembre, mais honnêtement, je ne sais plus à qui faire confiance. » Même la nourriture manque. Dans son dernier rapport, la Croix-Rouge affirme ne pas parvenir à fournir les 2.200 calories minimum nécessaires. Le chef de mission de l’OIM, Peter Van der Auweraert, est, lui, plus catégorique : « Si une solution n’est pas trouvée rapidement, les gens vont mourir. »

      Vučjak n’a rien d’un camp spontané. Il résulte de la volonté du gouvernement cantonal d’éloigner les migrants des centres-villes et des habitations. Nouvellement empruntée, la route bosnienne a vu le nombre de migrants soudainement augmenter début 2018, passant de 1.116 personnes en 2017 à 23.848 l’année suivante. Même si un centre d’accueil existe à Sarajevo (saturé, comme les autres), la population se concentre dans le seul canton d’Una Sana, très proche de la Slovénie et de l’Italie. Ce qui a pesé sur la population. En l’espace de dix mois, la police du canton a ouvert 185 dossiers criminels à l’encontre de migrants, incluant un meurtre, trois tentatives de meurtre et des intrusions dans des maisons (« Plutôt en quête d’abris que de vol », nuance le porte-parole de la police). Des migrants étaient victimes dans 26 dossiers. Mais s’agissant de Vučjak, l’OIM et la plupart des autres organisations (y compris l’Union européenne, qui finance tous les centres) ont refusé de jouer le jeu. Le site, une ancienne décharge, n’a pas été testé pour sa toxicité. Sans eau courante, ni électricité, il est entouré de zones toujours susceptibles d’abriter des mines antipersonnel, résidus de guerre.
      Violences policières

      Seule la Croix-Rouge a répondu à l’appel du gouvernement et jongle depuis avec des bouts de ficelle. Enfin, des colsons pour l’heure, seul moyen de rabibocher les tentes déchirées par les intempéries. Au petit matin, les hommes transis de froid se rassemblent près des feux aux abords des tentes. Voire à l’intérieur. C’est dangereux, mais comme tout. Encore emmitouflé dans une mince couverture, un homme se lance dans une grande supplique à l’Union européenne. « Vous nous repoussez, d’accord, mais s’il vous plaît, arrêtez de nous punir. Arrêtez les violences. »

      La violence « supposée » de la police croate, toutes les personnes rencontrées qui sont revenues de la frontière disent en avoir fait l’expérience. Les estropiés qui « se sont fait mal » en tentant de traverser font désormais partie du paysage cantonal. Tant à Vučjak que dans les rues et les centres gérés par l’OIM. Comme Ghulem, 38 ans, croisé à Miral, le centre de Velika Kladusa, dans son fauteuil roulant. Lorsque ses amis l’ont ramené du « game » il y a un mois, incapable de tenir sur ses jambes, les médecins ont fait une radio. Mais on ne lui a jamais communiqué les résultats. Il peut légèrement les bouger maintenant, pas plus. Il a mal, surtout le soir. C’était sa première tentative. Un seul coup de matraque sous les genoux. Il y pense tout le temps. Des migrants racontent que la police tape toujours plus dur sur les Pakistanais – majoritaires en ce moment – sans qu’on sache pourquoi.

      Naeem était presque en Italie, lorsque la police slovène l’a intercepté et remis aux forces croates. Retour à la montagne. Le bâton a frappé tellement fort qu’il a creusé des trous dans la chair. Sa jambe a doublé de volume avec l’infection. Un mois plus tard, les plaies suintent encore à travers les pansements. Il a de la chance, il a accès à un docteur.
      Histoires de disparitions

      Contactée, la Commission européenne assure prendre la situation très au sérieux et attend que la Croatie la « tienne informée ». Fin 2018, Bruxelles débloquait une enveloppe de 6,8 millions d’euros pour permettre à la Croatie de renforcer le contrôle de ses frontières – condition pour une intégration future du pays dans l’espace Schengen – « dans le respect du droit de l’Union européenne ». Outre l’achat de matériel, la création de nouveaux postes-frontières et le renforcement des équipes, l’argent devait financer un « monitoring indépendant », censé essentiellement passer en revue les procédures en place. Quant aux violences policières et au déni d’asile, la Croatie « s’est engagée à enquêter sur toute allégation de mauvais traitement de migrants et réfugiés à la frontière ». Le ministère de l’Intérieur croate n’a pas donné suite à nos requêtes (refusant par ailleurs l’accès à un centre d’accueil de Zagreb).
      Quotidien de migrant

      Le monitoring se fait surtout du côté des ONG. Une poignée d’organisations actives dans les Balkans alimente continuellement le Border Violence Monitoring de rapports d’entretiens menés avec des migrants, souvent complétés de rapports médicaux corroborant les témoignages. De quoi conforter l’idée d’un usage systématique de la violence incluant torture par le froid, passage à tabac, destructions des biens et vêtements et, dans certains cas, des morsures de chiens, os brisés par des coups de bâton…

      L’angle mort pour l’heure, ce sont les disparitions. Dans les camps circulent de nombreuses histoires de noyade lors de la traversée de la Glina, la rivière qui sépare la Bosnie de la Croatie. Mais elles restent quasi impossibles à documenter. Alertées par les migrants, les ONG ont amené (poussé) la police bosnienne à découvrir trois corps – dont un dans la rivière – depuis le mois de septembre, induisant ainsi l’ouverture d’enquêtes. Depuis son lit superposé dans l’immense dortoir de Miral, un garçon essaie de se faire entendre, cherche du regard un Pakistanais capable de traduire. « S’il vous plaît, mes amis, ils sont restés là-bas. » Quatre jours plus tôt, il a laissé quatre compagnons dans les bois, à proximité de la frontière slovène, raconte-t-il. « Ils ont mangé des baies empoisonnées. Ils ne se sont pas réveillés. » Les informations lui manquent, il n’a pas de données GPS. « C’est près d’un village. S’il vous plaît. Il faut les aider. »

      Déni d’asile

      L.K.

      D’après les témoignages de migrants et d’organisations locales, de nombreux cas de refoulements se feraient depuis les commissariats de police croates, seuls endroits où les personnes peuvent déclarer leur intention de demander l’asile. « Il est déjà arrivé que des personnes viennent directement dans nos locaux, qu’on les renvoie vers les commissariats… et qu’elles se retrouvent en Bosnie le lendemain », raconte Tajana Tadic, de l’association citoyenne Are you Sirious. « Ça nous met dans une situation compliquée. C’est délicat de demander aux gens de faire confiance une autorité dont ils ont peur, tout en sachant qu’ils ont de bonnes raisons de se méfier. »

      La Croatie, cela dit, accueille des demandeurs d’asile. Des familles surtout. Médecins du Monde y assure le screening médical et les consultations psychologiques. « On constate essentiellement des maladies de peau, des blessures traumatiques et des problèmes respiratoires. Côté psychologique, leur esprit est encore tourné vers la route, l’urgence d’avancer. Ce n’est qu’après quelque temps que les problèmes apparaissent, quand ils sortent du “mode survie” », explique une psychologue. « On voit des symptômes dépressifs, des crises de panique, de l’anxiété, des troubles de stress post-traumatiques… »

      https://plus.lesoir.be/259302/article/2019-11-08/un-monde-de-murs-en-bosnie-la-matraque-et-les-poings-comme-frontiere
      #Vucjak #the_game #Cazin #Bihac #Vedika_Kladusa

    • Réfugiés en Bosnie-Herzégovine : à la frontière croate, le « game » a repris

      Bloqués depuis la mi-avril par les mesures de confinement liés à la pandémie, les candidats à l’exil sont de plus en plus nombreux à reprendre la route de Bihać pour tenter de passer en Croatie puis se diriger vers l’Europe occidentale. Malgré les violences, les humiliations et les actes de torture commis par la police, dénoncés par Amnesty international (https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/croatie-violences-policieres-torture-infligees-migrantes)

      « Je vais en Italie. J’ai fait 100 km à pied pour arriver ici », raconte Velid, un Afghan. Trois jours plus tôt, il est parti du camp de Blažuj, près de Sarajevo, afin d’essayer de passer la frontière croate par Bihać, dans le nord-ouest de la Bosnie-Herzégovine. Velid dort dans des bâtiments abandonnés en attendant de tenter le « game ». « Je n’ai rien à boire ni à manger. Les conditions de logement sont mauvaises, sans eau, ni électricité. On a essayé d’aller dans un camp officiel, mais les gens de la sécurité nous disent qu’il n’y a pas de place pour nous. ». Velid est accompagné d’Abdul Samed, lui aussi venu de Blažuj avec l’objectif de rallier l’Italie.

      Muhamed Husein est Pakistanais. Il y a trois semaines, il logeait au camp Lipa, à 30 km de Bihać. Il a fini dans les locaux désaffectés de Krajinametal après avoir échoué à passer la frontière croate. « Nous sommes arrivés dans ce bâtiment. Nous n’avons pas d’eau, pas de chaussures. Le camp de Lipa est plein et de nouvelles personnes arrivent. Quand on essaie de pénétrer en Croatie, la police nous attrape et nous reconduit à la frontière. Mais nous, on veut aller en Italie. »

      Suite à l’assouplissement des mesures de lutte contre la pandémie, l’arrivée de réfugiés et de migrants sur le territoire du canton d’Una-Sana (USK) est en forte hausse. Selon les informations de la police locale, ces dix derniers jours, 1500 à 2000 nouveaux réfugiés et migrants seraient entrés dans le canton. « Chaque jour, entre 100 et 150 nouveaux migrants en moyenne arrivent dans notre canton en autocar, depuis Sarajevo, Tuzla et Banja Luka », confirme Ale Šiljededić, porte-parole de la police de l’USK. « Comme nous avons pu nous en assurer lors de nos contrôles, certains ont des cartes de camps en activité en Bosnie-Herzégovine, plus précisément à Sarajevo, ce qui signifie qu’ils en partent librement, sans le moindre contrôle ni surveillance. »

      Dans le canton de Bihać, les autorités sont inquiètes

      Selon les autorités municipales, l’augmentation des arrivées à Bihać réveille la crainte que la situation ne revienne à son état d’avant l’état d’urgence, quand les bâtiments abandonnés, mais également les parcs de la ville, étaient devenus des lieux de rassemblement et de vie pour les migrants faute de place dans les camps officiels saturés. « Il n’y a pas eu de nouvelles arrivées pendant la pandémie », précise Ale Šiljededić. « Nous avons vidé les bâtiments squattés et installé les migrants dans le camp Lipa. Ces jours-ci, ces espaces se remplissent à nouveaux, car les centres d’accueil affichent complet. »

      Selon les données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en charge de la gestion des camps officiels en Bosnie-Herzégovine, 3500 migrants séjournent actuellement dans les camps du Canton d’Una-Sana, dont 1200 dans le nouveau camp de Lipa. Autre problème pour les autorités municipales, le camp de Bira, situé dans la ville de Bihać, dont la fermeture traîne depuis des mois. D’après l’OIM, il accueille à l’heure actuelle quelque 610 migrants. « Bira doit fermer, c’est notre objectif à long terme, mais fermer Bira et avoir des milliers de migrants dans la nature et dans les rues, ce n’est pas non plus une solution », a déclaré le maire Šuhret Fazlić lors d’une conférence de presse le 4 juin.

      Sur la base des conclusions du Groupe opérationnel de suivi de la crise migratoire dans le Canton d’Una-Sana, la police contrôle les autocars qui entrent sur le territoire du canton. « Malheureusement, nous n’arrivons pas complètement à dissuader les migrants d’entrer dans le canton, car la majorité d’entre eux poursuit son chemin vers Bihać à pied ou par d’autres moyens », précise Ale Šiljededić.

      Les migrants ont le même objectif que les Bosniens

      Azra Ibrahimović-Srebrenica, directrice du camp d’Ušivak, près de Sarajevo, confirme que les migrants sont à nouveau en mouvement. Pendant le confinement, il y avait dans ce centre d’accueil dirigé par l’OIM environ 900 migrants, ils ne sont plus que 400 aujourd’hui. « Leur objectif n’est pas la Bosnie-Herzégovine, mais les pays d’Europe occidentale », rappelle-t-elle. « Toute surveillance de la direction du camp cesse quand les migrants les quittent », poursuit-elle. « D’après ce qu’ils nous disent, ils utilisent les transports publics, selon l’argent dont ils disposent. Certains paient leur voyage, et ceux qui ne peuvent pas s’acheter un billet partent à pied. »

      Les restrictions de déplacement des migrants sont-elles toujours en vigueur ? Pour l’OIM, « depuis l’adoption de la décision du Conseil des ministres sur la restriction des déplacements et du séjour des étrangers, qui a suivi l’annonce officielle de la pandémie de Covid-19, il est impossible de quitter les centres d’accueil temporaires de manière régulière ». Cette décision, adoptée le 16 avril, interdit les déplacements et le séjour des sans-papiers en dehors des centres d’accueil. Mais les migrants, comme l’a confirmé l’OIM, quittent en général les camps en sautant les barrières.

      La population locale est inquiète, « mais c’est principalement à cause des préjugés envers les migrants », affirme la directrice du camp Ušivak. L’objectif de ces derniers, rappelle-t-elle, est exactement le même que celui des citoyens bosniens qui quittent le pays : une vie meilleure. « Les gens se font des idées fausses et des préjugés sur la base de quelques individus problématiques. En réalité, nous avons dans nos centres des gens charmants, bien élevés, éduqués, cultivés, des sportifs talentueux, comme ce groupe de six footballeurs qui se sont entraînés avec le petit club près du camp. Nous avons aussi des musiciens, des enseignants, des médecins... » Selon les données de l’OIM, il y aurait actuellement sur l’ensemble du territoire de la Bosnie-Herzégovine, plus de 5700 migrants logés dans les sept centres d’accueil sous sa tutelle.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/A-la-frontiere-Bosnie-Herzegovine-Croatie-les-migrants-tentent-de

  • Lightweight real time analytics with Spring Boot + WSO2 #siddhi
    https://hackernoon.com/lightweight-real-time-analytics-with-spring-boot-wso2-siddhi-23f0cbf08e7

    Photo from pexels.comAre you trying to create a java spring boot application embedded with real time analytics? (WSO2 Siddhi). This article guides you to create a Jhipster application (java spring boot application) with embedded support for real time analytics with WSO2 Siddhi. After following this article you can generate a fully-fledged java spring boot project with a documented REST API , friendly,responsive front-end , basic spring security , comprehensive test coverage and database integration with just a few shell commands! The generated code will be your foundation for real time analytics application.JHipster is a handy application generator that creates Spring Boot and Angular application. Jhipster is one of the best low code Development platform in open source community. (...)

    #startup #spring-boot #tech #javascript

  • #Trump et le coup d’État des #multinationales

    Comment Donald Trump a-t-il conquis la Maison-Blanche ? Au travers d’analyses d’observateurs et de paroles d’électeurs, Fred Peabody dessine le saisissant portrait d’une démocratie confisquée.

    Et si le 45e président des États-Unis n’était pas le symbole d’une ère nouvelle, mais au contraire l’aboutissement d’un processus entamé depuis de longues années ? Alors que la journaliste canadienne Naomi Klein a récemment comparé l’administration Trump à un « coup d’État des grandes entreprises », son compatriote philosophe John Saul (Mort de la globalisation, éd. Payot) estime, lui, que la confiscation de la démocratie et des biens publics par les intérêts privés a débuté dès la fin des années 1970, la première élection de Ronald Reagan en 1981 la rendant effective. Sa théorie du « coup d’État au ralenti » a notamment inspiré le journaliste Chris Hedges dans son analyse de l’état de l’Amérique. Pour lui, et certains de ses pairs, également interviewés ici, l’élection de Donald Trump ne constitue que le dernier rebondissement, le plus visible sans doute, d’une dérive à laquelle ses prédécesseurs démocrates, Bill Clinton et Barack Obama, ont activement prêté la main. Des pans entiers de la population américaine, notamment dans les anciennes régions ouvrières, ont ainsi été délibérément sacrifiés par les élites au nom de la libéralisation du marché, et la crise de 2008 a contribué à accélérer cet abandon.

    Outsiders
    En écho à ces réquisitoires très argumentés, le réalisateur Fred Peabody (Tous les gouvernements mentent) explore ainsi les villes dévastées de Camden (New Jersey) et de Youngstown (Ohio), anciens bastions industriels livrés au chômage et à la misère, où des sans-abri, citoyens jadis prospères, campent à deux pas de rangées de maisons murées. Et c’est l’aspect le plus passionnant, et le plus novateur, de son film, que de donner la parole à des électeurs de Trump qui, ni haineux, ni racistes, ni religieux fanatiques, expliquent pourquoi ils n’ont pu se résoudre, une fois de plus, à voter pour un parti qui les a rayés de la carte sans sourciller. Sans illusion sur Trump, ils lui reconnaissent une seule vertu : celle de l’outsider, méprisé comme eux par les politiciens professionnels et les médias. De Washington à la Rust Belt, la « ceinture de rouille », cette balade dans une Amérique oubliée fait puissamment écho à l’actualité française.


    https://www.arte.tv/fr/videos/084760-000-A/trump-et-le-coup-d-etat-des-multinationales
    #coup_d'Etat #USA #Etats-Unis #corporation #coup_d'Etat_permanent #impôts #fiscalité #élite #pouvoir_économique #démocratie #groupes_d'intérêt #intérêt_personnel #Mussolini #fascisme #corporatisme #propagande #médias #presse #lobby #Camden (New Jersey) #pauvreté #SDF #sans-abris #sans-abrisme #villes-fantôme #capitalisme #ghost-city #pillage #Youngstown (Ohio) #sidérurgie #industrie_sidérurgique #acierie #désindustrialisation #Rusting_belt #délocalisation #chômage #drogue #Manifeste_Powell #inégalités #richesse #pauvreté #ALENA #traité_de_libre-échange #accords_de_libre-échange #syndicats #prisons #privatisation_des_prisons #emprisonnement #divisions #diviser_pour_régner #racisme #sexisme #patriarcat #film #documentaire #film_documentaire

  • Hey, a live #chat on any website
    https://hackernoon.com/hey-a-live-chat-on-any-website-92714eac94ee?source=rss----3a8144eabfe3--

    Making the #web cool again with #blockchain and KarmaThe Web isn’t what it once was: it seems we’ve gone from young, wild, and free to strict, old, and in bed by 20.30.We’re here to say Hey!A Manifesto for a cooler and friendlier InternetThe Internet — a place we learned to read, write, and roam free — is growing more censored by the day, full of fools declaring fake news and forcing valuable information to be covered up or taken down. We’re here to say Hey, not cool. It’s time to soften up, search for our roots, and take back control. We want a new Internet norm — positive impact and supportive interaction.That’s why Hey was created — a platform that provides undisturbed access to your peers and is built on transparency. Hey adds a top layer to the Internet onion, functioning as an extension on users’ (...)

    #sidechains #social-network

  • The future of tech according to Mark Cuban, Zuck and Bill Gates is…liberal arts?!?
    https://hackernoon.com/https-medium-com-stevenchien-the-future-of-tech-according-to-mark-cuban-

    When these billionaire tech heavyweights speak, it’s worth a listen.We’ve all heard of the impending Robot-pocalypse, where robots come and steal everyone’s job.A sample of some fear-mongering headlines:JP Morgan just outsourced finance and legal work to a robot that can complete 360,000 hours of billable work in a few seconds.Mark Cuban predicts robots will soon be able to write better computer code than humans.Even some doctors may get displaced by smart toilets and other sensors that provide a more accurate diagnosis.Imagine that…Doctors, lawyers, accountants and engineers being displaced by Robots…it’s every Tiger Mom’s worst nightmare!Hold up! So what’s this all mean?Mark Cuban, the billionaire software developer and owner of the Dallas Mavericks says:“I personally think there’s going to be (...)

    #side-project #leadership #personal-development #entrepreneurship #side-hustle

  • Google’s Sidewalk Labs Plans to Package and Sell Location Data on Millions of Cellphones
    https://theintercept.com/2019/01/28/google-alphabet-sidewalk-labs-replica-cellphone-data

    Most of the data collected by urban planners is messy, complex, and difficult to represent. It looks nothing like the smooth graphs and clean charts of city life in urban simulator games like “SimCity.” A new initiative from Sidewalk Labs, the city-building subsidiary of Google’s parent company Alphabet, has set out to change that. The program, known as Replica, offers planning agencies the ability to model an entire city’s patterns of movement. Like “SimCity,” Replica’s “user-friendly” tool (...)

    #Alphabet #Google #SidewalkLabs #smartphone #géolocalisation

    //theintercept.imgix.net/wp-uploads/sites/1/2019/01/Intercept_Replica_02b_MAP_anon-1548187081.gif

  • How Side Projects Can Become #marketing Departments
    https://hackernoon.com/how-side-projects-can-become-marketing-departments-7eb26b2278e0?source=r

    … and even their own companiesLet’s describe the state of most early-stage startups. Very little money in the bank. Don’t just need clients, but also need them quick. Sure, content marketing is great, but also requires patience for quite a while before one sees quality return on it.This is a familiar story for many entrepreneurs. At Flexiple, we too were looking for some inspiration to boost relevant traffic on our website. That’s when we came across three interesting cases: Website Grader by Hubspot, Unsplash by Crew.co and BetaList by Openmargin.What is the concept?The concept is straightforward: offer something on the side to your potential clients and subtly market your #startup through it. Sounds simple enough, but each of the above companies made some really smart choices in execution (...)

    #tech #entrepreneurship #side-projects-marketing

  • Solving scalability of #ethereum through Loom #sidechains (Tutorial)
    https://hackernoon.com/solving-scalability-of-ethereum-through-loom-sidechains-tutorial-2837307

    Solving Scalability of Ethereum through Loom Sidechains (Tutorial)The scalability of not only Ethereum, but basically every blockchain is a problem that nobody wanted to hear about and feared it till 2017, when the project Cryptokitties exponentially gathered popularity and started to slow down the network and got the prices of gas so high that everybody agreed that this should be the problem no.1.Talking about Cryptokitties is beating a dead horse now, as this topic was spoken of in every crypto-news for months. Aside from its popularity, Cryptokitties has shown us one very important thing. The state of the Ethereum network has been shown to not be ready for an enormous number of users and traffic, which comes with the launch of a successful Dapplication. Thus, it is necessary to find (...)

    #loom-sidechains #ethereum-scalability #loom-network

    • Enfin, Oxfam estime que les chiffres fournis par Eurostat – unique indicateur mesurant la répartition de la pauvreté au travail par genre – sous-estiment la réalité de la pauvreté des femmes qui travaillent, par rapport aux hommes. Car cet indicateur adopte notamment une approche de la pauvreté par ménage, supposant ainsi à la fois une distribution égale des ressources et leur égale répartition. Pour l’ONG, il est urgent de disposer d’indicateurs complémentaires.

      #sidérant le #sexisme d’Eurostat …

  • #Sida, un héritage de l’époque coloniale

    Des scientifiques mènent une enquête au coeur de l’#Afrique, à la recherche des origines du VIH. Un documentaire captivant, diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre.

    Il est l’un des plus grands tueurs de la planète. Avec plus de 36 millions de morts et près de 37 millions de personnes infectées, le sida constitue à ce jour la pandémie la plus destructrice de l’histoire contemporaine. Afin de mieux la connaître, une équipe de scientifiques part sur les traces de son origine, au cœur de l’Afrique, dans l’ancien Congo belge. En parvenant à mettre la main sur d’anciens prélèvements humains contenant le virus, ils arrivent à la conclusion que la première transmission du sida – du chimpanzé à l’homme – se situe autour de l’an 1908, des décennies avant les premiers cas connus.

    Catastrophe en germe
    Les chercheurs ne s’arrêtent pas là. Ils se plongent dans l’histoire coloniale du Congo pour comprendre comment le VIH a pu se propager. Au début du XXe siècle, soucieuses de ne pas perdre la main-d’oeuvre indigène qu’elles exploitent, les autorités coloniales lancent des campagnes massives de vaccination contre la maladie du sommeil, où l’on a souvent recours à des seringues mal stérilisées. De même, la syphilis, qui se répand alors, augmente considérablement les risques de transmission du sida entre les hommes. Parallèlement, le chemin de fer se développe dans le pays car Kinshasa est une plaque tournante de l’industrie minière. Le virus devient mouvant. Lors de l’indépendance du Congo, en 1960, la pandémie couve. Dans les années 1970, les ravages successifs de la guerre civile, puis les errements du régime prédateur de Mobutu, qui ruine l’économie, créent les conditions chaotiques d’une propagation fulgurante du virus...
    Carl Gierstorfer signe un documentaire passionnant, où l’enquête scientifique se mêle à des images d’archives, parfois dures, témoignant de la cruauté et des ravages de la colonisation. Il rappelle également qu’à l’heure où les maladies infectieuses se développent dans le monde entier, les conditions d’une nouvelle pandémie sont peut-être à nouveau réunies.


    https://www.arte.tv/fr/videos/051599-000-A/sida-un-heritage-de-l-epoque-coloniale
    #aids #HIV #colonialisme #colonisation #histoire #santé #maladie #film #documentaire #Congo #Congo_belge #épidémie #pandémie #singes #chimpanzé #VIS #Afrique_équatoriale_française #Cameroun #Congo_français #maladie_du_sommeil #vaccination #syphilis #déforestation #globalisation #prostitution #mondialisation #santé_publique #chasse #contamination_entre_espèces #virus