Toujours plus de travailleuses pauvres
▻https://www.alternatives-economiques.fr/toujours-plus-de-travailleuses-pauvres/00087480
Toujours plus de travailleuses pauvres
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Enfin, Oxfam estime que les chiffres fournis par Eurostat – unique indicateur mesurant la répartition de la pauvreté au travail par genre – sous-estiment la réalité de la pauvreté des femmes qui travaillent, par rapport aux hommes. Car cet indicateur adopte notamment une approche de la pauvreté par ménage, supposant ainsi à la fois une distribution égale des ressources et leur égale répartition. Pour l’ONG, il est urgent de disposer d’indicateurs complémentaires.
Violences policières. « On va te violer, on va venir chez toi, on va venir à la Sorbonne vous exterminer toi et tes collègues »
►http://www.revolutionpermanente.fr/Violences-policieres-On-va-te-violer-on-va-venir-chez-toi-on-va
Il vient d’arriver cela à un collègue enseignant à Paris-1 (ça n’est pas moi !). Une scène horrible et impensable il y a quelques années. Le discours anti-flic primaire me fatigue. Mais à un moment il faut ouvrir les yeux.
"Je sortais d’une gare de banlieue avec une copine, en fin de journée. Au moment de passer les tourniquets, on entend des hurlements. Pas un cri normal, mais un cri de douleur, intense, et l’on comprend immédiatement qu’il se passe quelque chose. Comme tous les autres à côté de nous, mon regard est capté par la scène qui se déroule sur notre gauche. Une femme noire d’une cinquantaine d’années est menottée, et c’est elle qui hurle que les menottes lui broient les mains, qu’elle n’en peut plus. Entre elle et le petit attroupement d’habitants qui s’est formé, une trentaine de policiers équipés, avec un chien d’assaut. Il y a la sûreté ferroviaire et la police nationale.
Les gens sont inquiets, l’ambiance est très tendue, tout le monde demande ce qui se passe, pourquoi ils torturent cette femme en pleine rue. La scène est marquante, elle ressemble à cet été après l’assassinat d’Adama, ou aux images de la mobilisation aux Etats-Unis : une rangée de policiers, face à une autre rangée d’habitantes et habitants noirs de la ville. Ces derniers sont clairs, ils n’ont aucune confiance. Un homme raconte comment son frère a été interpellé sans raison, mis en garde à vue et violenté. Les flics nous disent de « nous casser ».
J’avais peur pour la victime de cette interpellation, peur de cette scène raciste, je voyais la police déraper à tout moment. J’ai sorti mon téléphone pour filmer, en me disant que cela pourrait cadrer les choses, faire baisser le niveau d’impunité. Ça n’a pas duré plus d’une minute. L’un des flics m’attrape par l’épaule gauche et me fait pivoter : « celui-là on lui fait un contrôle d’identité ». Je demande pourquoi, il m’arrache mon téléphone. Je lui dis qu’il n’a pas le droit de le consulter sans mandat de perquisition.
Mais tout s’accélère : dès qu’ils ont réussi à me tirer de leur côté du cordon formé par leurs collègues, ils se mettent à deux sur moi, chacun me faisant une clé à l’un des bras. Une douleur énorme me traverse les articulations. J’ai les deux bras torsadés dans le dos, avec ces deux hommes dans des positions qu’ils ont apprises, qui pèsent de toute leur force pour me plaquer contre le mur. A plusieurs reprises, ils m’écartent un peu et me rebalancent, pour que je me cogne. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait juste de m’intimider et de me mettre à l’écart. Mais ils ne relâchent pas. J’ai le souffle coupé et je ne proteste plus, je me dis qu’ils vont m’embarquer pour « outrage » ou « rébellion », et sont en train de chercher à créer des faits de toutes pièces.
Le pire en réalité n’était pas la douleur. Les deux flics qui sont sur moi sont surexcités. Et ils se lâchent. Crânes rasés, les yeux brillants, j’ai du mal à croire que la scène qui suit est réelle. « On va te tuer, tu es mort, on va te défoncer, je te crève là sur place dans dix minutes ». Et au fur et à mesure que les cartilages s’étirent sous la torsion, ils remontent mes poignets dans mon dos, et augmentent la torsion. Celui de gauche me met la main sur les fesses. « T’as cru que t’allais jouer avec la police ? Regarde comme on va jouer avec toi ». Et il me met une première béquille. Puis il remet sa main sur mes fesses. Avec les clés de bras, je ne peux plus respirer normalement. Nouvelle béquille. « On va te violer, ça te plaît ça ? Je vais te violer et on va voir si après tu filmeras la police ».
Ça continue. « Tu soutiens Daesh c’est ça ? ». « Quand ils vont venir tu feras quoi ? Tu vas les sucer ? ». « Faudra pas pleurer et demander qu’on te protège ». Je n’ai réalisé que plus tard qu’ils étaient en train de parler de Daesh...pour justifier leur attitude face à une femme racisée qui avait oublié son pass navigo.
Ils ouvrent mon sac et prennent mon portefeuille, le vident dans mon dos. Ils me prennent mes clopes en me disant de m’asseoir dessus. Ils trouvent ma carte de prof précaire à la fac. « T’es prof ? Quand l’Etat islamique viendra à la Sorbonne tu vas les regarder en te branlant ? ». Celui de gauche : « Regarde-moi sale pédé. Sale pute. Tu habites là-bas hein ? (il montre mon immeuble). Je vais venir chez toi, je vais mettre une cagoule et je vais te violer ». Je suis vraiment abasourdi, je pense qu’il a répété les mêmes menaces une bonne vingtaine de fois en tout. J’ai affaire à des flics politisés, des flics de l’état d’urgence permanent, qui se vivent comme en guerre contre Daesh, un Daesh qu’ils assimilent à toute personne racisée, et avec qui j’aurais pactisé en me solidarisant de leur victime du jour.
Ils montent encore d’un cran. « Maintenant on va te mettre des coups de tazer, tu vas voir comment ça pique ». Et, toujours celui de gauche, m’envoie une décharge dans le bras. Je sursaute, et je me mets à trembler. J’essaie de ne pas le montrer, je ne dis rien, mais la pensée qui me vient à ce moment est que la situation va peut-être déraper encore plus. Qu’ils vont me faire une autre clé, ou me frapper avec leur tonfa avant de m’embarquer. « Tu vas crever ». « Je vais t’enculer ». Avec toujours les attouchements. Et la douleur est telle dans les bras, les épaules, le dos, que je me dis que je dois me préparer à ce qu’une de mes articulations lâche.
Derrière, j’entends la copine avec qui j’étais qui crie, qui leur dit de me lâcher. Je voudrais lui dire de laisser tomber. J’ai une boule au ventre : qu’est-ce que ces tarés lui feront s’ils l’interpellent ? Mais entre-temps, l’attroupement a probablement un peu grossi, et le groupe de policiers doit savoir qu’il ne peut pas faire durer indéfiniment la situation. Celui qui me torsade le bras droit me dit : « Il faut qu’on chope la meuf, on la charge pour appel à rébellion ».
J’entends qu’ils discutent entre eux. Un des deux hommes me lâchent le bras et me dit : « Tu regardes le mur, si tu te retournes, si tu bouges, on t’ouvres le crâne ». Je ne bouge pas. « On va venir à la Sorbonne, on va vous exterminer toi et tes collègues, sale gauchiste ». Puis ils me retournent et je me retrouve devant les yeux exorbités du flic qui me tenait le bras gauche. « T’es contractuel sale bâtard ? On va te faire un rapport salé, ta titu tu peux te la mettre ». Je ne dis rien. Ils m’appuient sur la poitrine. « Maintenant tu déverrouilles ton téléphone et tu effaces la vidéo ». Je m’exécute, en me disant que c’est dans ma tête et pas sur ces images de l’attroupement statique que ce qui vient de se passer est gravé. Il m’arrache l’appareil, et ouvre le dossier photo, commence à tout regarder.
Puis tout à coup, le reste de leur groupe charge les habitants qui s’étaient regroupés. C’est rapide et extrêmement violent. Je vois leur chien se jeter sur les gens, et eux avec les gazeuses et les tonfas. Tout le monde fuit, en panique, y compris les personnes âgées. Les deux policiers qui m’ont agressé me jettent mon portefeuille et son contenu à la figure et partent en courant. Je craint pour mon amie, je ne la vois pas. Mais je l’aperçois finalement qui revient, elle avait réussi à s’échapper. Rien à faire d’autre que rentrer chez nous, la rage au ventre, et tout le torse ankylosé et douloureux. Je me dis que cette police raciste serait allée encore plus loin si j’étais racisé. Un homme nous explique que c’est comme ça dans toute la ville depuis ce matin. « Vous voyez on ne fait rien, mais ils tabassent des gens au hasard pour susciter des troubles ». On se réconforte mutuellement, se souhaite bon courage. Il en faudra ; mais on n’en manque pas."
Source originale : ►https://www.facebook.com/guillaume.mazeau.1/posts/1116184055140521
déjà là :
►https://seenthis.net/messages/527062
avec une discussion sur la crédibilité de cette histoire
J’ai publié à part, parce que je donne la source première de l’histoire.
Comment sais-tu que la page facebook précède l’article sur revolutionpermanente.fr ?
la source première n’est pas la page facebook mais la victime de cette interpellation musclée et son témoignage ahurissant.
Tellement ahurissant qu’il est anonyme.
Alors effectivement, si on retrace, Guillaume Mazeau, prof à la Sorbonne, a reçu ce message sur une liste de diffusion de l’Université Paris 1 via un autre collègue (toujours pas celui à qui c’était arrivé), puis il l’a publié sur facebook :
►https://www.facebook.com/guillaume.mazeau.1/posts/1116184055140521
C’est repris ensuite par Libé, Médiapart...
On voit dans les commentaires sur facebook que l’article de Révolution Permanente précède le post facebook. Mais on voit aussi que, suite à des suggestions, et via ce collègue, il finit par « identifier » la personne concernée. Donc c’est anonyme, mais « sourcé », et la personne en question est, dit-il, en train de porter plainte et de faire reconnaître ses blessures.
Donc peut-être qu’il faut arrêter de dire ou de propager les commentaires qui doutent systématiquement de la crédibilité de ce genre de témoignage « #incroyable », #abominable, #ignoble, #horrible, #ahurissant, #hallucinant, #sidérant, #écoeurant, #honteux...
@sinehebdo Tous les commentaires ne doutent pas de ce post FB ; Certains.es trouvent cela d’une gravité extrême. Je n’ai pas le courage de relire les commentaires (je me suis limité, hier, à ceux de médiapart et de révolution permanente)
Même si la justice est plus prompte à défendre les forces de l’ordre (#état_d'urgence oblige). Les propos et voies de fait de ces 2 flics méritent une sanction exemplaire et au minimum une allocution de leur ministre de tutelle - l’impassible Cazeneuve.
C’était donc vrai.
La victime, Guillaume Vadot, a révélé son identité aujourd’hui au cours d’une conférence de presse en présence de son avocat et de Johanna Siméant, sa directrice de thèse. Il va déposer une plainte pour violences, menaces de mort, de viol, attouchements et abus d’autorité.
De façon pitoyable, et sous la pression des flics probablement, facebook a supprimé le message contenant la publication initiale « car elle n’est pas conforme aux standards de la communauté Facebook. »
►http://www.arretsurimages.net/breves/2016-09-26/Facebook-censure-un-temoignage-de-victime-de-violence-policiere-id20
En revanche, entre temps, Guillaume Vadot a retrouvé une vidéo supprimée par les policiers sur son téléphone...
►http://www.liberation.fr/france/2016/09/26/je-vais-te-violer-et-on-va-voir-si-apres-tu-filmeras-la-police_1511411
►http://www.marianne.net/apres-violences-menaces-viol-prof-part-guerre-contre-policiers-100246644.h
►http://www.huffingtonpost.fr/2016/09/26/violences-policieres-professeur-porte-plainte_n_12196088.html
►https://twitter.com/Assma_MD/status/780403561867927552
il y a ceci qui tente de cerner la violence politique
▻http://www.liberation.fr/debats/2016/09/27/affaire-guillaume-vadot-ils-pensent-avoir-gagne_1512415
je ne sais quoi en dire, ça m’interpelle quand même si je ne suis pas d’accord avec le dernier mot
Lorsque des situations arbitraires se produisent et que les voies de recours sont bouchées, lorsque des individus se retrouvent humiliées, rejetés, stigmatisés, assignés à des positions précaires toute leur vie et intériorisant avec violence diverses formes de ressentiment, c’est toute la société qui est perdante, y compris les dominants.
les dominants sont toujours gagnants au jeu du #diviser pour mieux régner.
Dimanche, me promenant à vélo dans des ruelles qui sont mixtes vélos/voitures, je me suis fait insultée sur mon apparence physique et le gars qui conduisait a voulu m’écraser en accélérant et en me fonçant dessus. Je m’en fous, je survivrai aux cons (enfin, je l’espère), mais je m’interroge avec inquiétude sur comment on peut avoir envie de distiller une telle violence.
Ça lâche de la frustration de vie de tout côté, du malheur d’être à n’en plus pouvoir, ce pauvre type n’aura jamais que le pouvoir de son accélérateur pour pourrir de sa testostérone, lui et son entourage, mais le flic il a aussi la paye et les ordres qui vont avec.
Vous aviez vu la fin de cette histoire ?
Menacé de mort, de viol et tazé par deux policiers : la plainte est classée sans suite
Guillaume Vadot, Révolution Permanente, le 31 mars 2017
►https://seenthis.net/messages/596671
Hier, j’ai été contrôlé par la police Violences policières. « On va te violer,vous exterminer toi et tes collègues » ►http://www.revolutionpermanente.fr/Violences-policieres-On-va-te-violer-on-va-venir-chez-toi-on-va …
▻https://twitter.com/RevPermanente/status/779206233513455616
Hier, j’ai été contrôlé par la police Violences policières. « On va te violer,vous exterminer toi et tes collègues » ►http://www.revolutionpermanente.fr/Violences-policieres-On-va-te-violer-on-va-venir-chez-toi-on-va …
commentaires relevés sur : ►http://www.revolutionpermanente.fr/Violences-policieres-On-va-te-violer-on-va-venir-chez-toi-on-va
- Lou Bruant, merci pour ton commentaire. En effet, à chaque fois que je lis un article de « Révolution Permanente », j’ai l’impression d’être dans un film au mauvais scénario. Alors autant dire que je lis et partage désormais ces articles avec beaucoup de précaution ! Je suis conscient que les bavures policières existent mais il faudrait en effet plus de preuves pour que l’article soit crédible. Au moins un lieu, une heure ou les faits se sont déroulés. Un témoignage d’une personne à visage couvert ! Et le must serait une vidéo !
- Oula, bizarre cette histoire. Aucune vidéo / plaintes avec tout les « gens » qu’il y avait ? Genre les flics. « ils tabassent des gens au hasard » on dirait le scenario d’Orange Mécanique.
D’autres semblent ne pas mettre en doute ce témoignage, en particulier un collègue du témoin sur Médiapart :
►https://blogs.mediapart.fr/christian-salmon/blog/230916/chronique-de-la-folie-policiere-ordinaire
Et la nouvelle est reprise sur le site de Libé :
▻http://www.liberation.fr/direct/element/on-va-te-tuer-tu-es-mort-le-recit-dun-homme-violente-par-la-police-pour-a
Guillaume Mazeau, Maître de conférences en Histoire et civilisations à la Sorbonne vient de partager sur son compte FB le témoignage ahurissant d’un enseignant à Paris 1 victime d’une interpellation policière…
c’est parti d’un compte facebook et sans remettre en cause la crédibilité de cette histoire, ce ne serais pas la première fois que libé ou médiapart re-twitte n’importe quoi !
à confirmer ! il y a longtemps que je ne crois plus ce que raconte les journaux.
@sinehebdo
Je suppose, peut etre a tort, que Guillaume Mazeau connait la personne en question, et qu il ne nomme pas...
Dans le même temps :
Béziers : La police des polices saisie après la mort d’un homme (de 43 ans) suite à son interpellation
Nicolas Bonzom, 20 Minutes, le 22 septembre 2016
▻https://seenthis.net/messages/527084
D’après les premiers éléments de l’enquête, la mort serait « d’origine naturelle » !!!
Alors effectivement, si on retrace, Guillaume Mazeau, prof à la Sorbonne, a reçu ce message sur une liste de diffusion de l’Université Paris 1 via un autre collègue (toujours pas celui à qui c’était arrivé), puis il l’a publié sur facebook :
►https://www.facebook.com/guillaume.mazeau.1/posts/1116184055140521
C’est repris ensuite par Libé, Médiapart...
On voit dans les commentaires sur facebook que l’article de Révolution Permanente précède le post facebook. Mais on voit aussi que, suite à des suggestions, et via ce collègue, il finit par « identifier » la personne concernée. Donc c’est anonyme, mais « sourcé », et la personne en question est, dit-il, en train de porter plainte et de faire reconnaître ses blessures.
Donc peut-être qu’il faut arrêter de dire ou de propager les commentaires qui doutent systématiquement de la crédibilité de ce genre de témoignage « #incroyable », #abominable, #ignoble, #horrible, #ahurissant, #hallucinant, #sidérant, #écoeurant, #honteux...
On a l’impression en lisant ce témoignage que les voyous se recyclent dans la police pour donner libre cours à leurs bas instincts
#policiers_voyous
Tous les commentaires ne doutent pas de ce post FB ; Certains.es trouvent cela d’une gravité extrême. Je n’ai pas le courage de relire les commentaires (je me suis limité, hier, à ceux de médiapart et de révolution permanente)
Même si la justice est plus prompte à défendre les forces de l’ordre (#état_d'urgence oblige). Les propos et voies de fait de ces 2 flics méritent une sanction exemplaire et au minimum une allocution de leur ministre de tutelle - l’impassible Cazeneuve.
Conférence de presse en ce moment même. Guillaume V. doctorant à la Sorbonne raconte l’agression dont il a été victime
►https://www.facebook.com/guillaume.mazeau.1/posts/1119112714847655
Autre discussion ici même :
▻https://seenthis.net/messages/527865#message528003
Vous aviez vu la fin de cette histoire ?
Menacé de mort, de viol et tazé par deux policiers : la plainte est classée sans suite
Guillaume Vadot, Révolution Permanente, le 31 mars 2017
►https://seenthis.net/messages/596671
Geneva Conventions laws of war ’need fixing’ - BBC News
▻http://www.bbc.com/news/world-europe-35023029?ocid=socialflow_twitter
David Rodin, a moral philosopher and co-director of the Oxford Institute for Ethics, Law and Armed Conflict, points out that “if you look historically at where the law of armed conflict came from, it’s about mutually advantageous reciprocity, it’s in the interests of both to have some restraint”.
He adds: “So what do you do when you have a foe who is not interested in that reciprocity? There’s no benefit to us in behaving well if the enemy doesn’t.”
This might be a seductive line of argument for countries engaged in the so-called “war on terror”.
Il est quand même extraordinairement fabuleux de prendre comme prémisse le fait que les armées dites régulières, notamment occidentales, sont respectueuses des conventions de Genève, notamment vis-a-vis des combattants et des civils non occidentaux.