• « Des enfants dorment avec leur manteau » : un foyer éducatif d’Amiens dans le viseur après un signalement - Courrier picard
    https://www.courrier-picard.fr/id576366/article/2024-11-08/amiens-des-enfants-dorment-avec-leur-manteau-un-foyer-educatif-dans-

    La structure, où vivent 13 enfants âgés de 12 à 16 ans placés par l’Aide sociale à l’enfance (#ASE), est dans le viseur des autorités après un signalement qui a abouti à une visite d’inspection en urgence. Selon plusieurs témoignages, ces jeunes sont logés dans des conditions indignes.

    [...]

    Le témoignage de ce jeune garçon âgé de 12 ans, avec lequel nous avons pu entrer en contact, est
    glaçant : « Moi tout ce que je veux, c’est qu’il tue les rats et qu’il répare la fenêtre… Parce qu’elle
    est cassée et on a trop froid à la douche… et il n’y a pas de chauffage alors dans ma chambre, je
    dors avec mes habits et mon manteau… »
    . Rats, matelas infestés de punaises de lit, moisissures sur
    les murs, douche sans fenêtre, problème de chauffage, fuites d’eau à répétition… Les photos et
    vidéos que nous nous sommes procurées accablent une nouvelle fois les services de l’Aide sociale à
    l’enfance (ASE) après un signalement visant le Foyer éducatif picard d’Amiens (FEP).

    [...]

    La structure, qui accueille 13 enfants âgés de 12 à 16 ans qui leur sont confiés par le Département au titre de l’ASE, est dans le viseur des autorités après ce #signalement, qui a abouti le 31 octobre dernier à une visite d’#inspection en urgence pour des manquements aux règles d’hygiène et de salubrité. En plus de celui de l’enfant, un témoignage anonyme d’un éducateur spécialisé du foyer, qui dit craindre des représailles et un possible licenciement, vient corroborer ceux de Nordine Khelif et de François Thibaut, qui regrettent aujourd’hui d’avoir à payer au prix fort leurs dénonciations.

    Le premier est aujourd’hui sous le coup d’une mise à pied, le deuxième a été licencié l’été dernier. « Quand ces jeunes arrivent chez nous, ils sont cassés par la vie et en grande détresse parce qu’ils ont vécu des choses extrêmement difficiles. Notre rôle en tant qu’éducateur est de les protéger et de les aider à remonter la pente, c’est d’ailleurs ce que s’imaginent leurs parents quand ils nous sont confiés. Sauf que ce n’est pas ce qu’il se passe ici », accuse Nordine Khelif. « J’ai assisté à de nombreuses scènes qui ont traumatisé les jeunes qui ont peur des rats, qui n’en peuvent plus des cafards qui sont partout, jusque dans la cuisine pendant qu’ils mangent, et des punaises de lit qui ont envahi leurs chambres et la salle télé. Un matin, pendant que nous regardions un film, un cafard est sorti du pull d’un jeune, les autres se moquaient de lui… ».

    (...) « Et quand vous essayez de proposer des choses pour améliorer leur vie, on vous dit qu’il n’y a pas d’argent… malgré les 180 euros par jour versés par enfant par le Département. Après on s’étonne que ces enfants passent leur vie à fuguer ! C’était un cas de conscience pour nous tous : on ne les aide pas, on crée du cas social ! Comment peuvent-ils avoir envie d’avancer et d’aller à l’école quand vous savez que le soir, vous allez rentrer dans ce cadre dégueulasse ?! ».

    edit témoignage plus détaillé avec une série de photo du lieu très explicites
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/je-ne-veux-pas-accuser-mais-raconter-ce-que-j-ai-vecu-p

    #enfance #enfants #aide_à_l'enfance #foyer_éducatif #jeunesse #départements

    • “IL Y AVAIT BEAUCOUP DE VIOLENCES”: LA FACE CACHÉE DES FOYERS DE L’ENFANCE DANS LES ALPES-MARITIMES
      https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/il-y-avait-beaucoup-de-violences-la-face-cachee-des-foyers-de-l-enfance-dans-

      Alors que leur rôle est d’accueillir des mineurs en danger ou en difficulté, les jeunes y sont laissés seuls, à l’abandon entre quatre murs. Tout cela sous la responsabilité de l’aide sociale à l’enfance qui est gérée par le département des Alpes-Maritimes.

      Une importante baisse des moyens octroyés

      Entre 2018 et 2023, la cour des comptes note déjà une réduction de moitié du nombre de places d’accueil disponibles, passant de 226 à 115 places en cinq ans. Avec le plan de transformation, il ne restera que 107 places disponibles en 2028.

      Le nombre de personnels aussi s’effrite : alors que 230 agents étaient en poste en 2018, ils devraient être moins de 200 en 2028. Une situation qui s’explique aussi par la diminution du nombre de sites à gérer. Il en existait auparavant 25, contre 9 aujourd’hui.

      Face à ces chiffres, la cour régionale des comptes s’interroge et s’inquiète sur la capacité du département à protéger l’ensemble des #mineurs_vulnérables. D’autant plus qu’elle révèle en parallèle une augmentation du nombre "d’événements indésirables graves", c’est-à-dire des faits qui impactent fortement la sécurité, soit des biens, soit des personnes, mineurs ou personnels encadrants.

      Cela concerne également les événements qui touchent gravement à l’organisation ou la gestion d’un établissement. Cela peut donc aller d’un simple bleu à une hospitalisation d’un mineur, par exemple.

      En 2018, une vingtaine d’enfants ont été concernés par ces faits. En 2021, ils étaient 314, et 368 un an plus tard. Ainsi, en 2022, plus d’un événement grave par jour a eu lieu dans les foyers de l’enfance azuréens.

      "Des enfants m’ont frappé"

      Pour comprendre comment se manifestent ces failles de gestion dans les foyers, BFM Nice Côte d’Azur est allée à la rencontre de familles et de jeunes, qui ont vécu la situation en foyers de l’enfance de près.

      Charly a été placé dans un foyer pendant quatre mois et demi. Auprès de sa mère Patricia, il a mis en évidence des dysfonctionnements au sein de l’établissement dans lequel il était encadré. Le jeune garçon est revenu du foyer avec des poux et un staphylocoque doré. Charly a également montré des traces de coups.

      "Il y avait beaucoup de violences des adolescents, des éducateurs et même des enfants qui m’ont frappés", confie-t-il à BFM Nice Côte d’Azur.
      "Les éducateurs m’accusaient, alors que je n’avais rien fait. Ils ne s’occupaient même pas des enfants, ou de moi." Sur des vidéos filmées au sein de son foyer, on voit Charly se faire frapper au milieu de plusieurs enfants, dans une chambre.

      « J’avais plein de bleus aux yeux »

      Elisabeth a vécu une expérience similaire. Arrivée d’Ukraine en 2023, cette adolescente a été placée en foyer, car sa mère n’a pas trouvé de travail en France et s’est retrouvée à la rue. Elle a vécu dans plusieurs foyers du département avant d’être aujourd’hui logée dans l’un des appartements gérés par les services de l’enfance des Alpes-Maritimes.

      Elle raconte à BFM Nice Côte d’Azur avoir été victime de xénophobie de la part du personnel encadrant. Plusieurs éducateurs lui ont demandé de "retourner chez elle", en Ukraine, qu’elle était "bonne à rien" et "sans avenir".

      En plus de cet non-accompagnement, elle dénonce également des actes de violences qu’elle a signalés à de multiples reprises aux éducateurs, en vain.

      [...]

      Ces violences sont encore aujourd’hui le quotidien de Kenzi. Placé dans un foyer, il échange avec sa mère une fois par semaine et lui a raconté avoir été victime d’agressions et de #viol. "Ils mettent le doigt dans le trou des fesses", explique-t-il dans un échange téléphonique avec sa mère enregistré
      par cette dernière

      #douce_France

    • « J’ai pensé à me suicider » : un jeune passé par le Foyer Saint-Remi à Reims témoigne des violences qu’il aurait subies
      https://www.lunion.fr/id656447/article/2024-10-31/jai-pense-me-suicider-un-jeune-passe-par-le-foyer-saint-remi-reims-temoigne-d

      Tout juste majeur, le Rémois Julien Nogent a porté plainte pour vol, violence et harcèlement, après avoir passé une partie de l’année 2023 au Foyer Saint-Remi. L’établissement, revenu depuis à un climat apaisé, était à l’époque en pleine crise.

      C’est un jeune homme « ressuscité » qui s’exprime, un an après les faits. Depuis, Julien Nogent a quitté en catastrophe Reims, la ville où il est né il y a 18 ans, pour Figeac (Lot), où il est hébergé par une tante. Comme beaucoup d’enfants de l’ASE (Aide sociale à l’enfance), il a grandi de foyer en foyer.
      Orphelin de père, ayant une mère atteinte de troubles psychiatriques, il a alterné « dépressions et hospitalisations », avant d’atterrir au Foyer Saint-Remi. Une première fois brièvement en 2017, puis plus longuement en 2023, époque où l’établissement traversait une crise sans précédent. Après y avoir passé huit mois, il a porté plainte, le 2 juillet, à la gendarmerie de Figeac, pour « violence,
      harcèlement et vol »
      .
      Printemps. Julien Nogent est arrivé le 2 avril 2023 à Saint-Remi, à 17 ans, en même temps que Nadège Herter, directrice recrutée après avoir enjolivé son CV. « Je l’ai trouvée bizarre. Elle pouvait être super gentille, et dans la foulée très agressive. Nadège me donnait aussi beaucoup d’argent en liquide. Je pense qu’elle voulait me mettre dans sa poche. Mais ça n’a pas duré longtemps », retrace le jeune homme.
      « Elle me disait que j’allais “finir clochard”, elle me dénigrait tout le temps. Elle criait beaucoup, contre moi mais pas seulement. Elle avait menacé d’enfermer un petit à la cave “dans le noir avec les monstres”. Elle a aussi enlevé la porte de la chambre d’un jeune pour le punir. » Ce dernier fait est confirmé par l’audit mené par le conseil départemental fin 2023.
      Automne. Les faits les plus sérieux datent de cette époque. Un soir, elle est venue me chercher à 23 heures et m’a gardé dans son bureau jusqu’à 3 heures du matin. Comme je pratiquais l’équitation, j‘avais une cravache. Elle l’a prise et donnait des coups partout, sur son bureau, sur mes jambes, sur mon dos. » Peu de temps après, « elle est venue me réveiller à 5 heures en me donnant des coups de balai et en me jetant un verre d’eau à la figure. »
      Mais ce qui a marqué le plus Julien Nogent date du 23 octobre, se souvient-il : « Je voulais sortir pour voir ma mère mais Nadège a refusé et les éducateurs m’ont maintenu par terre. On m’a tiré les cheveux, arraché les habits et j’ai eu une entorse au poignet. Je suis allé à l’hôpital et je voulais y rester, j’avais trop peur de revenir. »
      Hiver . « La pression est devenue trop forte. Nadège a été licenciée mi-décembre, et certains de ses proches au foyer ont dit que c‘était de ma faute. Je me suis senti en danger. J’ai pensé à me suicider. Je me suis scarifié les bras. Même si je n’avais pas encore 18 ans (il les a eus le 2 janvier, NDLR), j’ai appelé ma référente ASE et j’ai pu partir en urgence à Figeac le 15 décembre. En huit mois au
      foyer, j’ai l’impression d’avoir pris cinq ans… »

      Un an plus tard. Il est encore en contact avec le nouveau directeur, Josselin Parenté, arrivé en juillet, afin, dit-il, de « récupérer mes affaires et l’argent qui m’a été volé au foyer ». Dans la plainte déposée, il parle de 2 000 euros. Le nouveau président du Foyer indique que des échanges existent.
      Du côté judiciaire, le procureur confirme l’existence d’une enquête sur les faits dénoncés par Julien Nogent.
      Contactée, la directrice de l’époque, Nadège Herter, nous a répondu sèchement qu’elle n’avait « pas de temps à perdre ». Relancée, elle n’a pas donné suite. Licenciée en janvier, elle a créé, en juin à Meaux (Seine-et-Marne), une entreprise de fabrication d’objets en bois.
      Le nouveau président du Foyer Saint-Remi, François Le Bœuf, annonce que l’établissement a porté plainte contre elle pour « abus de confiance ».

    • Négligences, abus, maltraitances... Enquête sur les défaillances mortelles de l’Aide sociale à l’enfance
      https://www.parismatch.com/actu/societe/negligences-abus-maltraitances-enquete-sur-les-defaillances-mortelles-de

      TW : viol

      Après des mois d’enquête, nos reporters ont mis en lumière les failles de cet organisme ayant plus de 350 000 enfants à sa charge. Le constat est aussi révoltant que scandaleux... Indigne de notre pays.

      (...) le juge Bernand soupire : « Les foyers sont devenus un ticket pour la prostitution : les anciennes jouent les maquerelles et les proxénètes recrutent devant les grilles. Dans la majorité des établissements, il n’y a aucun projet pédagogique, aucune activité, peu d’encadrement. Résultat, résume-t-il avec une franchise désarmante, on place des jeunes dans des lieux où ils sont davantage en danger que dans leurs familles défaillantes. » Les condamnant à des destins ­scellés d’avance.

      Un constat d’échec, glaçant, que le magistrat est loin d’être le seul à faire. La protection de l’enfance, dont relèvent plus de 350 000 jeunes en France, est un « système qui craque », selon le rapport du Syndicat de la magistrature publié en mai dernier. Dispositifs ­ d’accueil saturés, manque de personnel qualifié, budgets laissés à la discrétion des départements sans aucun taux d’encadrement décidé nationalement, la liste des défaillances systémiques est longue.

      . « L’État a abandonné la responsabilité de ces enfants aux départements comme du vulgaire bâti », accuse la députée PS Isabelle Santiago, qui bataille depuis une décennie pour une refonte de l’institution, jugée « profondément dysfonctionnelle. » Le Gepso, association regroupant 700 établissements publics dans le champ de la protection des personnes, et plus particulièrement de l’enfant, estime de son côté qu’il faudrait allouer 1,4 milliard d’euros supplémentaires par an pour atteindre un taux d’encadrement minimal et proposer ainsi un suivi « à peu près satisfaisant ».

      Une petite fille de 6 ans laissée dans le même foyer que son agresseur

      « La médiocrité a gagné les rangs de l’Ase, cingle une ancienne juge pour enfants. Ses fonctionnaires n’ont ni les compétences ni l’envie d’accompagner les pères et les mères dans leur parentalité, alors que c’est précisément leur rôle. » À bout de souffle, les services sociaux, dont la mission est de protéger les plus fragiles, en broient ainsi un nombre incalculable.

      « Vous savez, un pénis dans une bouche, ce n’est pas un viol. » Ce 27 août 2020, le ciel tombe sur la tête de Cécile Mirra et Cyril Dauphin. Face à eux, la direction du foyer de l’Ase de Besse-sur-Issole (Var) tente de minimiser ce qu’a subi leur petite Rose, 6 ans. Elle est placée depuis un an. Cela fait un mois qu’elle est à Besse-sur-Issole lorsqu’elle y est violée. L’établissement s’est gardé de le signaler au commissariat, au mépris de l’article 434-3 du Code pénal, qui réprime de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende la non-dénonciation de maltraitance sur mineur. Faute de preuves, la plainte déposée par le couple a été classée sans suite, et leur petite fille, maintenue dans le même foyer que son agresseur.

      « Vous savez, un pénis dans une bouche, ce n’est pas un viol. » Ce 27 août 2020, le ciel tombe sur la tête de Cécile Mirra et Cyril Dauphin. Face à eux, la direction du foyer de l’Ase de Besse-sur-Issole (Var) tente de minimiser ce qu’a subi leur petite Rose, 6  ans. Elle est placée depuis un an. Cela fait un mois qu’elle est à Besse-sur-Issole lorsqu’elle y est violée. L’établissement s’est gardé de le signaler au commissariat, au mépris de l’article 434-3 du Code pénal, qui réprime de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende la non-dénonciation de maltraitance sur mineur. Faute de preuves, la plainte déposée par le couple a été classée sans suite, et leur petite fille, maintenue dans le même foyer que son agresseur.

      (...) le budget alloué à la protection de l’enfance est financé par les droits de mutation immobilière. En clair : les taxes notariales sur l’achat et la vente de logements. « C’est fou de se dire que l’avenir de dizaines de milliers d’enfants dépend d’un marché aussi fluctuant et soumis à d’importantes disparités selon les régions » ....

      l’apprentissage de la prédation commence de bonne heure

      #protection_de_l’enfance #petite_enfance #pouponnières #hospitalisme #Lyes_Louffok #assistants_familiaux

    • Procès des enfants placés : une plainte à venir envers le conseil départemental du Nord
      https://www.lavoixdunord.fr/1535190/article/2024-12-18/proces-des-enfants-places-une-plainte-venir-l-encontre-du-conseil-depar

      Procès des enfants placés de l’ASE du Nord, l’heure du jugement : « La page ne sera jamais complètement refermée »
      https://www.lavoixdunord.fr/1534926/article/2024-12-17/proces-des-enfants-places-de-l-ase-du-nord-l-heure-du-jugement-la-page-

  • Vous connaissez Charline Avenel ? Mathieu Billière
    (@mathieubil sur l’oiseau mort)
    https://threadreaderapp.com/thread/1703124612811210937.html

    Vous connaissez Charline Avenel ? Non ? Laissez-moi vous la présenter. Elle a été rectrice de l’Académie de Versailles de 2018 à juillet 2023. C’est donc elle qui a géré les alertes lancées par Samuel Paty 1/7
    C’est elle qui avait déclenché le recrutement par #job_dating et donc balancé dans le grand bain des gens qui n’avaient aucune expérience, et dont près de 70% ont très vite quitté le poste. 2/7
    Et c’est donc elle qui dirigeait les bureaux qui ont envoyé la lettre menaçant les parents d’un élève harcelé de poursuites judiciaires. C’est déjà pas mal non ? Attendez. 3/7

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Charline_Avenel

    #éducation_nationale #école #enseignants #recrutement #élèves #harcèlement_scolaire #menaces_de_poursuites_judiciaires #abus_de_pouvoir #enseignement_supérieur_privé #Ionis #népotisme

    • Harcèlement scolaire : l’association La Voix de l’enfant assure avoir reçu « le même type de courrier » que celui envoyé par le rectorat de Versailles à des parents
      https://www.francetvinfo.fr/societe/education/harcelement-a-l-ecole/harcelement-scolaire-l-association-la-voix-de-l-enfant-assure-avoir-rec

      La présidente de l’association La Voix de l’enfant, Martine Brousse, observe que les associations contre le harcèlement scolaire sont « rappelées à l’ordre parce qu’elles font trop de signalement après des interventions en classe ».

    • Éditorial du « Monde » : Harcèlement scolaire : la nécessité d’un sursaut
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/06/12/harcelement-scolaire-la-necessite-d-un-sursaut_6177285_3232.html

      cannibalisme à visage humain, de nouvelles avancées :

      Suicide de Nicolas : la révélation d’un courrier menaçant du rectorat met au jour les « manquements » de l’éducation nationale

      Dans ce courrier, révélé par BFM-TV, le rectorat de Versailles dit « réprouver » l’attitude des parents de Nicolas. Ces derniers avaient informé le proviseur, près de deux mois plus tôt, du lancement d’une procédure judiciaire à la suite du harcèlement subi par leur fils.
      Par Violaine Morin

      « Ce courrier est une honte ». Ainsi réagissait Gabriel Attal, samedi 16 septembre, lors d’un point presse organisé dans la foulée des révélations de BFM-TV, qui a diffusé à l’antenne un courrier adressé par le rectorat de Versailles aux parents de Nicolas. Le lycéen de 15 ans, victime de harcèlement scolaire s’est suicidé, le 5 septembre à Poissy (Yvelines).
      Dans ce courrier adressé le 4 mai 2023 par le « pôle Versailles » du service interacadémique des affaires juridiques aux parents de Nicolas, l’administration s’étonne du ton employé par la famille, au sujet du « supposé harcèlement » subi par leur fils, à l’égard du proviseur du lycée Adrienne-Bolland de Poissy, où il était scolarisé en troisième prépa professionnelle.
      « Les propos que vous avez tenus et le comportement que vous avez eu envers des personnels de l’éducation nationale, dont le professionnalisme et l’intégrité n’avaient pas à être remis en cause de la sorte, sont inacceptables. Je les réprouve de la façon la plus vive », peut-on y lire. Le rectorat rappelle ensuite aux parents de Nicolas l’article 226-10 du code pénal, qui réprouve la dénonciation calomnieuse et prévoit, pour ce délit, une peine de cinq ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Contacté par Le Monde, le rectorat de Versailles n’a pas souhaité réagir.

      Des enquêtes administrative et judiciaire
      « Mettez-vous à la place des parents de Nicolas qui ont écrit à l’institution – dont le rôle absolu est de protéger les élèves – pour les informer de la détresse vécue par leur enfant, et qui ont reçu ce type de réponse ! », s’indignait M. Attal, samedi devant les journalistes. Le ministre de l’éducation nationale a rappelé qu’il avait lancé, « dès le lendemain du drame », une enquête administrative en plus de l’enquête judiciaire ouverte par le parquet de Versailles en recherche des causes de la mort. Il a précisé qu’il en tirerait « toutes les conclusions, y compris en matière de sanctions ». Le ministre a également indiqué qu’il réunirait « dès lundi » les recteurs, pour lancer un audit dans l’ensemble des rectorats sur toutes les situations de harcèlement signalées en 2022.

      Le courrier du rectorat faisait référence à une autre lettre datée de la mi-avril, également révélée par BFM-TV, dans laquelle les parents de Nicolas s’inquiétaient auprès du proviseur du lycée de ne pas voir évoluer la situation de leur fils, après un premier rendez-vous avec la direction de l’établissement à la mi-mars. Ils reprochaient au proviseur de les avoir mal reçus, et de leur avoir signifié qu’ils ne disposaient pas de preuves tangibles du harcèlement subi par leur fils. « Il est incompréhensible que vous puissiez laisser un adolescent subir une telle violence verbale et psychologique dans votre établissement sans réagir d’une quelconque manière », écrivaient-ils. « Aussi allons-nous déposer plainte et vous considérer comme responsable si une catastrophe devait arriver à notre fils. » Une main courante a été déposée au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) le 4 mai, selon Le Parisien.

      Quelques jours plus tard, dans une réponse à cette lettre, le proviseur de l’établissement aurait évoqué les mesures prises pour suivre la situation du lycéen : des entretiens avec les élèves concernés auraient été organisés et la conseillère principale d’éducation ainsi que l’assistante sociale du lycée aurait été missionnée sur le sujet. C’est donc dans un courrier séparé, reçu une quinzaine de jours plus tard par les parents du jeune homme, que le rectorat de Versailles adopte le ton menaçant qui a heurté jusqu’à Matignon. « Il y a eu manifestement défaillance sur le type de réponse adressé à des parents qui étaient extrêmement inquiets », a réagi la première ministre, Elisabeth Borne, interrogée sur ce sujet lors des journées du patrimoine à Matignon, le 16 septembre.

      La mère du jeune homme s’est exprimée, dimanche, dans les colonnes du Jounal du dimanche, pour dénoncer la situation. Elle explique avoir lu la lettre du rectorat en présence de son fils. « Nous passions désormais pour des coupables. A partir de ce moment, Nicolas n’a plus été le même, raconte-t-elle. C’était tellement grossier et surtout injuste. »
      La mère de la victime raconte ensuite la visite de Gabriel Attal et Brigitte Macron, organisée le lendemain du drame à la mairie de Poissy, et salue le soutien des élus et de la première ministre dont une lettre manuscrite lui a été remise « en main propre » par le député de sa circonscription, Karl Olive. Le jour des obsèques de son fils, vendredi 15 septembre, Gabriel Attal lui a dit : « Nous n’avons pas été à la hauteur, il y a eu des manquements. »
      Ces développements surviennent alors qu’un grand plan interministériel de lutte contre le harcèlement scolaire est en préparation, sous l’égide de Matignon. Au cours d’une soirée spéciale consacrée au harcèlement scolaire, le 12 septembre sur M6, M. Attal a donné quelques pistes de mesures qui seront dans ce plan. Il s’agirait notamment de mettre en place un questionnaire d’autoévaluation pour que les élèves eux-mêmes repèrent et signalent les situations de harcèlement. Il a également promis une réaction plus rapide et des sanctions plus claires. Un déplacement ministériel est prévu, à la fin de la semaine du 25 septembre au Danemark, un pays qui a mis en place de « bonnes pratiques » dans l’éducation au « respect de l’autre », indique-t-on rue de Grenelle.

      Une campagne de communication à destination des adultes est également prévue, ainsi que l’élargissement du programme de lutte contre le harcèlement pHARe aux parents d’élèves. « Ce sont les adultes qui, régulièrement, sont défaillants, et ne déploient pas les moyens nécessaires de prise en charge, réagit Hugo Martinez, de l’association de lutte contre le harcèlement Hugo !. On le constate avec les derniers drames connus du grand public où les enfants ont parlé mais les adultes n’ont, à chaque fois, pas pris la pleine mesure de la situation. Demander aux enfants de s’auto-évaluer dans leur situation pour confirmer ou non le harcèlement est un non-sens. Les adultes ne sont-ils pas capables d’évaluer cela, de déployer une prise en charge ? » Le plan interministériel de lutte contre le harcèlement devrait être annoncé fin septembre.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/17/suicide-de-nicolas-la-revelation-d-un-courrier-menacant-du-rectorat-met-au-j

      la lettre du rectorat

    • « trop de signalements », 𝑺𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒊𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒆𝒓𝒔 ★𒈝 @Acrimonia1
      https://twitter.com/Acrimonia1/status/1703824359788335537

      « trop de #signalements »... ça m’est arrivé aussi qu’une assistante sociale me reproche d’avoir trop d’élèves en situation de #maltraitance familiale dans mes classes. No comment.
      Citation

      Mediavenir @Mediavenir
      🇫🇷 FLASH - L’association contre le #HarcèlementScolaire « La Voix de l’enfant » affirme avoir été menacée par l’administration scolaire de perdre son agrément pour avoir émis « trop de signalements » pour des faits de harcèlement. (BFMTV)

      UnaDonna @JustUnaDonna
      « ce n’est pas sain, madame, cette façon de prendre si à coeur le fait que S***** ingère des objets en classe, vous devriez vous demander pquoi ça vous atteint autant »

      exactement, et aussi demandez vous pourquoi les élèves se confient à vous et vous racontent comment ils ont passé la nuit à se faire exorciser jusqu’à s’évanouir et entendre que leur famille s’en va et les laisse poru morte (véridique) ou comment ils se font humilier, frapper etc
      et puis vous n’avez pas à être tenue au courant des suites éventuelles une fois que c’est dit, d’ailleurs le plus souvent il n’y en a pas, et ça ne vous regarde pas.

  • Émeutes après la mort de Nahel : 2 700 signalements ont été reçus sur la plateforme Pharos
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/info-franceinfo-emeutes-apres-la-mort-de-nahel-2-700-signalements-ont-e
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/UnpxZQ38LooIwT-EbP8yO17qhKc/1500x843/2023/08/26/64e9fb2867e75_emeut.jpg

    À partir du 27 juin, date de la mort de Nahel lors d’un contrôle policier à Nanterre, et pendant les #émeutes des jours suivants, la plateforme Pharos a reçu quelque 2 700 #signalements : des #vidéos de pillages, d’incendies ou de dégradations, repérés et dénoncés par des internautes sur cette plateforme du ministère de l’Intérieur, a appris lundi 28 août franceinfo de sources concordantes.

    Ces signalements ont permis l’interpellation de possibles émeutiers : 32 personnes ont été arrêtées ces dernières semaines, dont certaines ont déjà été condamnées à des peines de prison ou placées sous bracelet électronique. Elles ont été repérées et identifiées grâce à des signalements de #citoyens qui ont fait remonter au ministère de l’Intérieur des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, montrant des images de magasins pillés, d’écoles ou de commissariats incendiés. Au total, une centaine d’enquêtes ont été ouvertes, notamment pour les faits les plus graves.

    Près de 2 000 condamnations déjà prononcées

    En parallèle, la #police nationale déclare avoir interpellé, depuis la fin des émeutes, 350 personnes partout en France, et ce chiffre doit encore augmenter dans les prochaines semaines puisque de nombreuses enquêtes sont encore en cours.

    Ce chiffre s’ajoute aux quelque 4 000 personnes interpellées en flagrant délit pendant les émeutes. Parmi elles, près de la moitié ont déjà été jugées et condamnées à des peines lourdes : presque neuf mois de prison en moyenne.

  • L’envolée de la #censure des #livres aux États-Unis

    À l’automne 2021, l’#Association_américaine_des_bibliothèques a indiqué avoir reçu le nombre “inédit” de 330 #signalements. "Une hausse sans précédent", selon la responsable de l’association…

    Depuis plusieurs années déjà, quelques responsables politiques, une poignée d’éditorialistes, quelques intellectuels inquiets nous alertent sur les dangers d’une vague déferlante venue d’Amérique. La "cancel culture". Soit un pseudo "cancer" de la culture, par le truchement duquel des statues sont déboulonnées, des pièces de théâtre empêchées, certains classiques de la littérature passés au grill de la morale "gauchiste", "identitaire", "antiraciste".

    Et Maintenant ? Dans ce constat, une chose au moins se vérifie : les États-Unis sont rongés par la "cancel culture". Dans de nombreux comtés : enseignants, parents et militants exigent de concert la mise à l’index d’un nombre croissant de livres. Ainsi, à l’automne 2021, l’Association américaine des bibliothèques a indiqué avoir reçu le nombre "inédit" de 330 signalements. "Une hausse sans précédent", selon la responsable de l’association…

    Toutefois, contrairement à ce qu’on entend souvent, la #gauche et les #campus ne sont pas les premiers initiateurs de ce mouvement. Et la "cancel culture" est, très largement, l’œuvre et l’instrument du camp conservateur, qui s’attaque aux livres traitant de thèmes allant du #racisme à l’#identité_de_genre. Un exemple : à l’automne dernier, la commission scolaire d’un comté du Kansas a annoncé le retrait de la circulation de 29 livres dans les #bibliothèques_scolaires. Parmi eux : L’Œil le plus bleu de #Toni_Morrison, qui raconte l’histoire d’une jeune afro-américaine durant la Grande Dépression, raillée pour sa peau sombre. La Servante écarlate, dystopie de #Margaret_Atwood et symbole des luttes féministes. Et beaucoup d’œuvres dites progressistes ou qui portent un message, une sensibilité, d’une telle nature. Esther Cyna, docteure en civilisation américaine, spécialiste d’histoire de l’éducation et enseignante chercheuse à l’université Sorbonne Nouvelle, détaille cette tendance effarante.

    https://www.franceculture.fr/emissions/et-maintenant/et-maintenant-du-mercredi-30-mars-2022

    #conservateurs #racisme_anti-noirs #genre #sexe

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    #Etats-Unis #USA #cancel_culture

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    • … contrairement à ce qu’on entend souvent, la gauche et les campus ne sont pas les premiers initiateurs de ce mouvement. Et la « cancel culture » est, très largement, l’œuvre et l’instrument du camp conservateur, qui s’attaque aux livres traitant de thèmes allant du racisme à l’identité de genre.

    • Oui, d’où le fait que je trouve que c’est une mauvaise idée de reprendre le terme « cancel culture », terme inventé par les racistes, masculinistes et autre homophobes américains. C’est amusant ponctuellement d’en inverser le sens, mais le banaliser est par contre problématique, parce que je pense que ça entretient la confusion souhaitée par l’extrême-droite ricaine (ah ah là, nous on veut juste interdire ces livres qui veulent nous empêcher de dire ce qu’on pense).

  • Pédophilie : en un an, 3 600 appels au numéro national pour les personnes attirées sexuellement par les enfants
    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/pedophilie-en-un-an-3-600-appels-au-numero-national-pour-les-personnes-

    Selon elle, une grande partie de ces appelants s’engagent ensuite dans un parcours de soins, mais certains hésitent par crainte de poursuites judiciaires. Les soignants sont en effet tenus de faire un signalement lorsque des enfants sont en danger, rappelle Magali Teillard-Dirat, psychologue à Montpellier. « Les auteurs, qui sont malgré tout en souffrance et qui ont besoin de parler de ce qu’ils ont fait, se retrouvent un peu pris au piège de se dire ’si je viens le risque va être effectivement d’engager une procédure judiciaire’. »

    #CRIAVS #signalement #justice #soin #IP #Information_Préoccupante #pédophilie #pédocriminalité

  • Violences sexuelles et sexistes : les enquêtes se multiplient dans l’#enseignement_supérieur, sommé d’agir

    En publiant un vade-mecum pour les #enquêtes_administratives, l’#inspection_générale_de_l’éducation, du sport et de la recherche veut inciter les établissements à mettre un coup d’arrêt aux violences sexuelles et sexistes, objet de multiples saisines depuis plusieurs mois.

    C’est le tournant #metoo de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (#IGÉSR) : en partageant, comme un modèle, lundi 27 septembre, un #guide très détaillé sur l’art et la manière dont ils conduisent une enquête administrative susceptible de suites disciplinaires, les inspecteurs généraux veulent appeler à leurs responsabilités les chefs d’établissement de l’enseignement supérieur sur des questions longtemps considérées comme mineures ou extérieures à la vie d’un campus.

    En 2020-21, l’enseignement supérieur a représenté 50 % des activités de contrôle de l’IGÉSR, avec vingt et une enquêtes administratives sur quarante-quatre. En septembre 2021, l’inspection a été saisie de trois nouvelles missions qui s’ajoutent aux cinquante encore en cours. Parmi elles, une majorité est liée aux #violences_sexuelles_et_sexistes (#VSS), au #harcèlement_moral ou à des #agressions lors de week-ends d’intégration. Viennent ensuite le « #management_brutal et inapproprié » ou encore la carence de dirigeants qui auraient pu faire cesser un scandale, comme celui du #Centre_du_don_des_corps de l’#université_Paris-Descartes, où l’ancien président #Frédéric_Dardel a finalement été mis en examen en juin.

    A l’échelle des #universités et #grandes_écoles, les #enquêtes_administratives menées en interne par l’administration de l’établissement – sans recourir à l’IGÉSR – sont un phénomène nouveau. « Il y a quelques années, nous n’en faisions quasiment pas et, aujourd’hui, certains établissements en sont à quatre par an », illustre Delphine Gassiot-Casalas, secrétaire générale de l’Ecole nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux et présidente du réseau national des services des affaires juridiques, JuriSup, qui a publié, en juillet, un guide sur les #procédures_disciplinaires.

    Effet cathartique

    L’année 2021 a eu un effet cathartique dans la communauté universitaire et les grandes écoles. Les premiers à en faire les frais sont les #instituts_d’études_politiques (#IEP).

    Accusés d’#immobilisme voire de #complicité avec la « #culture_du_viol », ils ont été submergés en février par une déferlante de #témoignages d’étudiantes, sous le hashtag #sciencesporcs, rapportant avoir été violées ou agressées par des étudiants ou des personnels, sans qu’aucune sanction ait été prononcée. Aussitôt, Frédérique Vidal, la ministre de l’enseignement supérieur, avait diligenté une mission d’inspection, chargée de faire le tour des dix IEP et des sept campus de l’IEP de Paris.

    Remises fin juillet, les #préconisations de l’inspection invitent à dépasser la simple prise de conscience pour professionnaliser les missions de #veille et de #recueil_de_la_parole.

    Un #plan_national de lutte contre les violences sexuelles et sexistes doit être annoncé fin septembre ou début octobre par Frédérique Vidal ; il sera doté de #formations qui auront « vocation à être renforcées et pérennisées à partir de 2022 », assure le ministère. « Renforcer les cellules de veille et d’écoute est important, prévient Delphine Gassiot-Casalas. Mais il faut aussi recruter au sein des #services_juridiques, car ce sont eux qui gèrent les procédures, et nous croulons sous les affaires. »

    Qu’elle soit commise dans les locaux ou à l’extérieur, toute #agression doit faire l’objet d’un #signalement. « Au domicile d’un étudiant, il s’agit de la même communauté qui se regroupe, et le comportement déviant d’un des membres va nécessairement rejaillir sur le fonctionnement de l’établissement », appuie la présidente de JuriSup. Avec des répercussions immédiates en termes d’#image, de #réputation mais aussi d’#atteinte_à_la_santé et à la scolarité de la victime.

    « Un souci de #transparence »

    Trop longtemps tolérées, « les violences sexuelles et sexistes ne doivent plus du tout avoir cours et donc ne jamais être mises sous le tapis », affirme Caroline Pascal, chef de l’IGÉSR.

    Très régulièrement, lors de leurs missions, les inspecteurs généraux font face à des enseignants ou des responsables hiérarchiques qui ont « des habitudes de tutoiement, de bises, de contacts tactiles appuyés, qu’ils perçoivent comme des attributs de leurs fonctions, relate Patrick Allal, responsable du pôle affaires juridiques et contrôle à l’IGÉSR. Ils n’ont pas compris que le temps est révolu où l’on pouvait arriver le matin et hurler sur quelqu’un ou ne pas réagir au fait qu’un directeur de thèse impose des relations intimes à ses doctorantes ».

    A travers son #vade-mecum des enquêtes administratives, l’IGÉSR situe son action sur le volet de la #procédure. « C’est la première fois qu’une inspection générale rend publique la façon dont elle travaille, souligne Patrick Allal. Nous revendiquons un souci de transparence visant aussi à faire taire les critiques qui régulièrement entourent nos travaux : #opacité, absence de contradiction, enquêtes réalisées à charge, instrumentalisation par les ministres, etc. »

    En 2021, trois rapports ont été contestés par des personnes incriminées lors d’une enquête, soit à l’occasion de la procédure disciplinaire engagée conformément aux préconisations de la mission devant le juge administratif, soit lors des poursuites pénales faisant suite au signalement au parquet par l’inspection générale.

    « Fonctions nouvelles et chronophages »

    Le document de 65 pages détaille le déroulement d’une enquête étape par étape, de la préparation de la mission au recueil des pièces en passant par l’attitude durant l’audition des témoins et la procédure contradictoire préalable à la rédaction du rapport définitif.

    « #metoo a fait émerger une charge de travail nouvelle pour nous, sur un sujet qui était d’ordre individuel et qui devient collectif », analyse Caroline Pascal. « On s’interroge désormais sur l’amplitude de systèmes qui ont pu laisser prospérer des situations de harcèlement moral ou des violences sexuelles et sexistes, faute de réaction et de formation, avec à la clé un possible signalement au parquet », en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale, qui prévoit que tout fonctionnaire qui acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République.

    En attendant que se professionnalisent réellement les missions exercées par les cellules de veille et d’écoute au sein des universités et des grandes écoles, l’IGÉSR restera le principal recours. « Ce sont des fonctions nouvelles et chronophages pour lesquelles les établissements ne sont pas forcément très armés, même si l’on constate souvent le souci de bien faire », observe Patrick Allal. En témoigne cette mission d’inspection à l’encontre d’un professeur d’université qui vient tout juste de démarrer au sujet d’une suspicion d’agression sexuelle. L’enquête menée en interne est restée vaine : aucun témoin n’a osé s’exprimer, par manque de #confiance dans l’administration de l’établissement.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/09/27/violences-sexuelles-et-sexistes-les-enquetes-se-multiplient-dans-l-enseignem
    #sexisme #violences_sexuelles #violences_sexistes #ESR #France

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    –—

    ajouté à la métaliste sur le harcèlement sexuel dans les universités :
    https://seenthis.net/messages/863594
    Et plus précisément sur la France :
    https://seenthis.net/messages/863594#message863596

  • #Violences_sexuelles à l’#université : pourquoi les #procédures_disciplinaires sont souvent un chemin de croix pour les victimes

    Pour les victimes de violences sexistes et sexuelles qui osent se lancer dans une procédure disciplinaire contre leurs agresseurs, le parcours est souvent long et traumatisant.

    Le jour où elles ont décidé d’aller voir le doyen de la faculté de droit et de sciences politiques de Montpellier pour faire un #signalement de violences sexuelles concernant un étudiant de leur promotion, Marie* et Elise* sont arrivées avec un avantage non négligeable : elles étaient deux. Convaincues d’avoir été victimes du même agresseur, ces amies âgées de 20 ans ont décidé de faire front en faisant remonter les faits, il y a un an.

    Marie accuse ainsi le jeune homme de « lui avoir tapé la tête contre le sol d’un parking », lui causant un traumatisme crânien, assorti d’un jour d’ITT, d’après sa plainte, déposée le 22 février 2020 et que franceinfo a pu consulter, pour des faits qui se seraient produits la nuit précédente. De son côté, Elise le soupçonne de l’avoir droguée à son insu, en présence de trois autres garçons qu’il avait invités un soir chez elle. Dans sa #plainte, elle raconte avoir fait un malaise après avoir bu « deux ou trois verres » d’alcool en leur présence. Elle ajoute que l’étudiant en question l’a ensuite « saisie par les cheveux » et qu’elle s’est retrouvée sur le canapé « complètement avachie ». Elle rapporte « avoir senti des mains partout » sur elle. Quand elle s’est réveillée, les jeunes hommes étaient partis. Son débardeur était « relevé », son soutien-gorge « défait » et « la braguette de son pantalon descendue ».

    En entendant leurs récits, et conformément à l’article 40 du Code de procédure pénale, le doyen de la faculté, Guylain Clamour, informe par écrit le procureur de la République. En parallèle, il demande au président de l’université de lancer une procédure disciplinaire. Marie et Elise sont confiantes. Elles espèrent que leur agresseur présumé sera éloigné des bancs de la fac. Du lancement de la procédure à son aboutissement, dix mois plus tard, elles répondent à chaque exigence de la commission, qui leur demande de lui transmettre toutes les pièces qui pourraient appuyer leurs témoignages.

    La #formation_de_jugement, c’est-à-dire le jour où la commission auditionne les différentes parties prenantes, a lieu le 15 décembre. Chacune son tour, les deux amies sont convoquées pour une confrontation avec l’étudiant qu’elles incriminent, en présence des membres de la commission. Mais l’#audition prend la tournure d’un « #interrogatoire », assurent-elles. Elles en ressortent abattues, ayant abandonné la possibilité d’une éventuelle exclusion du jeune homme. Elles espèrent toutefois encore qu’il écopera au minimum d’un #blâme. Le jugement tombe le 22 décembre : l’étudiant est relaxé par la #commission_disciplinaire de l’université. Contactée, la présidente de cette commission n’a pas souhaité s’exprimer sur l’affaire.

    « Certaines questions posées sont scandaleuses »

    Le parcours d’Elise et Marie illustre certaines #défaillances des #procédures_disciplinaires dans l’#enseignement_supérieur en matière de violences sexistes et sexuelles. Ces commissions sont composées de deux professeurs, de deux maîtres de conférences, de représentants du personnel (et de six élus étudiants quand ce sont des usagers qui sont jugés). Elles peuvent être amenées à se prononcer sur de la tricherie aux examens, des actes de vandalisme, des propos racistes… et sur des signalements de violences sexistes et sexuelles.

    Ces sujets, particulièrement délicats, « demandent un accompagnement spécifique », explique Myriam Espinasse, de l’#Observatoire_étudiant_des violences_sexuelles_et_sexistes dans l’enseignement supérieur, une association dont le rôle est de recenser et sensibiliser sur ces #violences. Pour elle, le principal problème de ces commissions réside dans le manque de formation de leurs membres, dont peu ont assisté à des modules ou des conférences sur le sujet.

    « Enormément de #maladresses sont commises, avec des propos parfois très violents. »
    Myriam Espinasse, membre de l’Observatoire étudiant des violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur, à franceinfo

    « Certaines questions posées par ces commissions d’enquête disciplinaire sont scandaleuses. On a demandé à plusieurs victimes comment elles étaient habillées, si elles avaient consommé de l’alcool… » confirme Camille, membre du #Collectif_de_lutte_antisexiste_contre_le_harcèlement_dans_l'enseignement_supérieur (#Clasches), association créée à l’initiative de doctorantes qui souhaitent garder l’anonymat.

    Souvent, les étudiant(e)s sont contraintes de répéter les faits au cours d’entretiens préalables au jugement. Un traumatisme de plus pour les victimes, qui, à chaque fois, « revivent les violences qu’elles ont subies », analyse Myriam Espinasse. A Montpellier, Elise et Marie ont ainsi été entendues deux fois par la commission avant le jour du jugement, et ce, malgré leurs dépôts de plaintes et un témoignage écrit détaillé versé par Elise, qui auraient pu être considérés comme des pièces suffisantes pour circonstancier leurs récits. Elles disent avoir eu le sentiment de devoir se justifier, à chaque reprise, face aux membres des commissions.

    Le jour du jugement restera dans leur mémoire comme un moment traumatisant. Elise et Marie assurent s’être retrouvées en confrontation directe avec leur agresseur présumé, assis « à une chaise d’écart », se souvient la première. « La séance s’est transformée en une heure de réinterrogatoire à la fin duquel un élu étudiant [membre de la commission] m’a dit : ’Moi, je n’ai toujours pas compris pourquoi il aurait voulu vous faire du mal ? Quelle est la raison à votre avis ?’ » affirme la jeune femme. Elle raconte avoir alors fondu en larmes.

    « Aujourd’hui, je ne conseillerais à aucune victime de se lancer dans cette procédure, qui a été une violence de plus. »
    Elise, étudiante à Montpellier à franceinfo

    Difficile à affronter pour les victimes, la procédure disciplinaire pèche aussi par son #opacité. En pratique, il suffit d’une simple lettre du président de l’université à la commission pour saisir la #section_disciplinaire. Mais, dans les faits, « les sections ne sont pas suffisamment saisies », constate Delphine Gassiot-Casalas, présidente de Jurisup, le réseau des affaires juridiques de l’enseignement supérieur. Et, quand les faits remontent jusqu’au président, « il peut considérer que le dossier n’est pas suffisamment étayé pour poursuivre ».

    Des procédures longues et aléatoires

    Certains rechignent ainsi à lancer des procédures disciplinaires en l’absence de plainte au pénal, selon les associations interrogées. Pourtant, les deux procédures sont décorrélées : l’une peut être lancée sans l’autre, et vice-versa. Lise Lerichomme, déléguée à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations de genre à l’université d’Amiens, insiste sur cette distinction. « La reconstruction des étudiants peut passer par l’accompagnement de notre institution et pas forcément par celui de l’institution judiciaire, qui a son fonctionnement propre », appuie-t-elle. D’autant que le disciplinaire est censé être plus rapide que le pénal. Reste qu’en pratique, le jugement peut mettre des mois à être prononcé. « Facilement un an, tranche Myriam Espinasse. Dans la temporalité d’une victime, c’est terrible : ça veut dire qu’elle croise son agresseur tous les jours. »

    Des mesures conservatoires peuvent être prises par le président de l’université dans l’attente du jugement. A Montpellier, le président a ainsi imposé à l’agresseur présumé d’Elise et Marie de suivre les cours à distance pendant deux mois. Mais les situations peuvent être plus aléatoires. A l’université de Lorraine, où, selon nos informations, une procédure a été lancée par une étudiante en décembre 2019 contre un de ses enseignants pour des propos sexistes et dégradants à son encontre, aucune mesure conservatoire n’a été mise en place pour éloigner le professeur en question.

    Franceinfo a pu consulter plusieurs pièces du dossier dans lesquelles l’étudiante fait état d’une série de commentaires ouvertement sexuels, faisant référence à son corps et à sa tenue vestimentaire. Pendant toute la durée de la procédure, la jeune femme devait continuer à se rendre aux cours de cet enseignant, « alors qu’il était pertinemment au courant qu’elle avait fait un signalement à son encontre », assure une partie prenante du dossier, sous couvert d’anonymat. Et de souligner que l’étudiante aurait fait face à des « allusions répétées, déplacées et humiliantes » et se trouvait dans un « état psychologique grave ». A ce jour, ni la jeune femme, ni les multiples témoins – étudiants et enseignants – ayant été entendus dans cette affaire en octobre n’ont été notifiés du jugement de la commission.
    « Des relances qui restent sans nouvelles »

    Globalement, les victimes sont peu informées des différentes étapes de la procédure et de leurs droits. Dans certaines universités, « c’est un combat régulier, avec des relances qui restent sans nouvelles. On sait qu’il y a une enquête mais on ne sait pas quand elle va aboutir », regrette Camille, du Clasches.

    En outre, certains aspects fondamentaux de la procédure ne sont pas clairement expliqués aux victimes, qui commettent parfois des erreurs pouvant leur coûter cher. Ainsi, Elise et Marie affirment avoir fourni, à la demande de la commission, toutes les pièces qui pourraient appuyer leurs témoignages… sans savoir qu’elles seraient consultables par la partie adverse. Elles regrettent de ne pas avoir été informées dès le départ de ce point pourtant important.

    De même, peu de victimes savent qu’elles ont, depuis peu, le droit de venir accompagnées de la personne de leur choix, y compris un avocat, le jour de la formation de jugement, et ce, depuis la loi n°2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique. Quant aux jugements des différentes commissions, ils sont souvent difficiles à consulter. Les établissements ont l’obligation de les afficher pendant deux mois dans leurs bâtiments (de manière anonymisée dans la grande majorité des cas). Ils sont toutefois rarement disponibles sur les sites des universités, ce qui constituerait pourtant un élément d’information essentiel pour les victimes : elles pourraient ainsi comparer les procédures précédentes avant d’en lancer une elles-mêmes. Certaines universités se montrent plus transparentes que d’autres, à l’instar de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, qui a publié sur son site internet le détail de sa procédure et l’ensemble des décisions prises entre 2016 et 2019.
    « On est des juges de pacotille »

    Ce cadre est particulièrement attendu. Car, selon nos interlocuteurs, les membres des commissions disciplinaires se montrent souvent frileux dans leurs jugements et peinent à sanctionner fermement. « Les enseignants-chercheurs membres de ces commissions ne se sentent pas armés pour prendre des sanctions qui vont impacter la carrière d’un collègue qu’ils croisent tous les jours dans les couloirs », pointe Delphine Gassiot-Casalas. C’est là l’un des grands reproches formulés à ces commissions : des pairs jugent des pairs, avec toute la partialité que cela peut impliquer.

    En outre, certains professeurs et maîtres de conférences ne se sentent souvent pas assez rodés dans leur connaissance des procédures. « On est légitimes pour les affaires de triche et de plagiat, commente Didier Peltier, président de la commission disciplinaire de l’université d’Angers, mais quand on se retrouve face à des affaires de type sexuel, là, on est très mal à l’aise. Ce n’est pas notre métier : nous, on est des juges de pacotille. » Auteur d’un article sur la répression disciplinaire du harcèlement sexuel à l’université, Alexis Zarca, maître de conférences en droit public à l’université d’Orléans, milite pour que l’on accorde aux membres des commissions un temps dédié à l’instruction disciplinaire. « C’est une charge quasi bénévole pour eux et dieu sait que les universitaires assurent déjà beaucoup de missions en plus des leurs », insiste-t-il.

    Les universités prennent toutefois peu à peu conscience de la nécessité de prononcer des sanctions dissuasives et exemplaires. Certaines décisions récentes sont encourageantes, comme à l’université Jean-Jaurès de Toulouse, où deux professeurs ont été exclus définitivement de l’enseignement supérieur pour harcèlement sexuel et moral. Il aura tout de même fallu près de douze témoignages contre eux. A l’université de Lorraine, en revanche, l’enseignant visé par le signalement d’une étudiante n’a pas été sanctionné et continue d’exercer, selon nos informations, l’université ayant refusé de nous transmettre une copie de la décision.

    Du côté du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser), qui peut être saisi en appel, la tendance n’est pas non plus à la sévérité. Selon une étude de l’agence de presse spécialisée AEF info, qui a consulté les comptes-rendus des décisions du Cneser disciplinaire publiés entre janvier 2008 et juillet 2019, l’instance aurait même tendance à amoindrir la sanction. Au total, 42,3% des décisions de jugement au fond allègent la sanction d’origine.
    Dépayser les affaires les plus graves ?

    Dès lors, comment faire en sorte que la procédure disciplinaire ne soit plus un chemin de croix pour les victimes ? Certaines universités ont décidé de prendre le problème à bras le corps, comme à Amiens, qui fait preuve, depuis quatre ans, d’un volontarisme très fort en matière de violences sexistes et sexuelles. Pour faciliter la parole des victimes, un référent a été mis en place dans chaque UFR de la faculté. Un groupe de travail préalable à la commission disciplinaire complète le dispositif. Cette « cellule restreinte » se réunit dans les 48 heures en cas de signalement pour prendre connaissance de la situation et décider, ou non, de lancer une commission. Une formation sera bientôt dispensée à l’ensemble des membres du disciplinaire, avec l’objectif d’en finir avec l’idée qu’il faut absolument une confrontation de la victime avec son agresseur.

    D’autres pistes d’amélioration avaient été avancées dès 2019, lors d’un colloque de Jurisup (lien abonnés) sur les questions liées au disciplinaire dans l’enseignement supérieur. Face aux risques de partialité des commissions disciplinaires locales, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, avait proposé en 2019 (lien abonnés), à l’occasion du « Grenelle contre les violences conjugales », de « dépayser les affaires les plus sensibles pour qu’elles ne soient pas jugées au sein de leurs établissements et qu’ainsi tout soupçon de laxisme soit écarté ». Delphine Gassiot-Casalas défend, elle, la création d’une instance nationale dans laquelle des membres du personnel plus professionnalisés jugeraient les contentieux les plus sensibles. Dans le but d’avoir, enfin, des sanctions à la hauteur des faits dénoncés.

    * Les prénoms ont été modifiés

    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/enquete-violences-sexuelles-a-l-universite-pourquoi-les-procedures-disc

    #facs #ESR #sexisme

    –—

    ajouté à la métaliste sur le #harcèlement_sexuel à l’université :
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  • #France : #Castaner redoute une montée du #communautarisme

    Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a déclaré jeudi qu’il redoutait une montée du communautarisme en France à la faveur de l’épidémie de #coronavirus et des mesures de #confinement, susceptibles selon lui de provoquer un #repli_communautaire.

    “Je crains le risque de communautarisme et que le communautarisme puisse se développer”, a-t-il déclaré lors d’une audition en visioconférence devant la mission parlementaire portant sur l’impact, la gestion et les conséquences de l’épidémie de coronavirus.

    “L’organisation du renforcement communautaire dans une période où une société doute est quelque chose à laquelle tous les pays ont pu faire face”, a-t-il ajouté. “C’est un sujet qui peut provoquer du repli sur soi et peut provoquer du repli communautaire, c’est un sujet de #préoccupation que nous suivons et que nous analysons pour nous préparer à la sortie du confinement, le moment venu”.

    Christophe Castaner a également évoqué, sans donner plus de précisions, des “réseaux d’ultra droite et d’ultra gauche”, très actifs “sur les réseaux sociaux” et appelant “à préparer un certain nombre d’actes qu’ils voudraient commettre à la sortie de la période de confinement”.

    https://fr.reuters.com/article/idFRKCN21R1EB


    https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Reprise_deconfinement_Mai2020/69/5/Fiche-Replis-communautaires_1280695.pdf
    –-> attention à ne pas critiquer devant vos enfants les « mesures gouvernementales », car ielles peuvent après en parler à l’école et... tac :

    certaines questions et réactions d’élèves peuvent être abruptes et empreintes d’#hostilité et de #défiance : remise en question radicale de notre société et des valeurs républicaines, méfiance envers les discours scientifiques, fronde contre les mesures gouvernementales, etc.

    #risque #repli_communautariste #communautarisme #déconfinement #ultra_droite #ultra_gauche #extrême_droite #extrême_gauche #mesures_gouvernementales #fake-news #école #valeurs_républicaines #idéaux_républicains #France #radicalisation #complotisme #idées_radicales #mots #vocabulaire #terminologie #communauté #universalisme #intégration #cohésion_sociale #lien_social #identité #lien_positif #vigilance #peur #religion #vengeance #apocalypse #antagonismes #confusion #autorité_scientifique #science #signalement #indivisibilité_de_la_République #unicité_du_peuple_français #égalité_hommes_femmes #laïcité #esprit_critique #complotisme #socialisation_positive
    #géographie_culturelle

    ping @cede @karine4

    via @isskein

  • Allô place Beauvau ? C’est pour un bilan | Mediapart en #AccèsLibre
    https://www.mediapart.fr/studio/panoramique/allo-place-beauvau-cest-pour-un-bilan

    allo @Place_Beauvau - c’est pour un bilan (provisoire) en #AccèsLibre tout le week-end

    Novembre 2018 / #Confinement 2020 : une répression française

    909 #signalements
    3 décès
    333 blessures à la tête
    27 éborgnés
    5 mains arrachées

    #violencespolicières

  • #Enfance en danger : pour le Sénat, il faut encourager les #signalements plutôt que changer le cadre juridique
    https://www.banquedesterritoires.fr/enfance-en-danger-pour-le-senat-il-faut-encourager-les-signalem

    Deux commissions du Sénat se sont penchées sur « l’obligation de signalement par les professionnels astreints à un secret des violences commises sur les mineurs ». Leur rapport dresse un état des lieux du secret professionnel. Les choses ne sont pas simples. La pertinence d’une obligation qui s’imposerait à tous est toutefois loin d’être évidente. Une modification du cadre juridique actuel n’est donc pas préconisée.

    […] Au final, le rapport du Sénat estime que « le cadre juridique actuel, qui autorise la préservation du secret professionnel dans certains cas complexes, permet aux professionnels d’agir de la façon la plus adaptée à la santé et à la sécurité du #mineur » et n’appelle donc pas à sa modification. En revanche, il préconise certaines mesures pour faciliter les signalements des professionnels dans le cadre législatif en vigueur. Celles-ci consisteraient notamment à harmoniser la rédaction des codes de #déontologie des professions de santé pour que le devoir d’alerte protège tous les mineurs jusqu’à l’âge de 18 ans et à approfondir les connaissances sur les procédures de signalement.

    Autres mesures préconisées : un renforcement de la #formation initiale et continue des #professionnels_de_santé et des travailleurs_sociaux sur la détection des situations de maltraitance et les procédures de signalement, une meilleure diffusion des bonnes pratiques, un développement des échanges pluridisciplinaires entre professionnels, ou encore un encouragement des professionnels à s’appuyer sur des médecins référents, experts en #protection_de_l'enfance, en cas de doute sur une situation de maltraitance.

    Le rapport et sa synthèse :
    http://www.senat.fr/rap/r19-304/r19-304_mono.html
    http://www.senat.fr/rap/r19-304/r19-304-syn.pdf

  • Deux mois après le début du mouvement des Gilets Jaunes, j’ai terminé une revue de presse sur la question (dans le but d’écrire un article à l’attention de mes ami.e.s anglophones du Canada, mais je ne sais pas si ça arrivera un jour). Je sais que d’autres se sont déjà essayés à une telle revue de presse, mais tant pis, voici la mienne qui n’essaye pas du tout d’être exhaustive :

    (1) Prémices :

    Cette guerre de basse intensité contre toute forme de révolte
    Gaspard d’Allens, Reporterre, le 13 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/735614

    (2) Effets sur le commerce :
    https://seenthis.net/messages/737657
    https://seenthis.net/messages/737900
    https://seenthis.net/messages/739837
    https://seenthis.net/messages/743897
    https://seenthis.net/messages/757890
    https://seenthis.net/messages/760177
    https://seenthis.net/messages/763232
    https://youtube.com/watch?v=Jy7dWH_lpEo


    https://seenthis.net/messages/781986
    https://seenthis.net/messages/800757
    https://seenthis.net/messages/813936

    (3) Répression policière et judiciaire (et même l’armée !) :
    https://seenthis.net/messages/740633
    https://seenthis.net/messages/741161
    https://seenthis.net/messages/742416
    https://seenthis.net/messages/744081
    https://seenthis.net/messages/744104
    https://seenthis.net/messages/745931
    https://seenthis.net/messages/745953
    https://seenthis.net/messages/747535
    https://seenthis.net/messages/748646
    https://seenthis.net/messages/748751
    https://seenthis.net/messages/749045
    https://seenthis.net/messages/749187
    https://seenthis.net/messages/749847
    https://seenthis.net/messages/750174
    https://seenthis.net/messages/750538
    https://seenthis.net/messages/751050
    https://seenthis.net/messages/753445
    https://seenthis.net/messages/754296
    https://seenthis.net/messages/754760
    https://seenthis.net/messages/755068
    https://seenthis.net/messages/757535
    https://seenthis.net/messages/757893
    https://seenthis.net/messages/760228
    https://seenthis.net/messages/764568
    https://seenthis.net/messages/766096
    https://seenthis.net/messages/766691
    https://www.youtube.com/watch?v=kEcaoEfx5j8


    https://seenthis.net/messages/768609
    https://seenthis.net/messages/769398
    https://seenthis.net/messages/772281
    https://seenthis.net/messages/772883
    https://seenthis.net/messages/775318
    https://seenthis.net/messages/775805
    https://seenthis.net/messages/775817
    https://seenthis.net/messages/776093
    https://seenthis.net/messages/778632
    https://seenthis.net/messages/779451
    https://seenthis.net/messages/779660
    https://seenthis.net/messages/780071
    https://seenthis.net/messages/780252
    https://seenthis.net/messages/780574
    https://seenthis.net/messages/781429
    https://seenthis.net/messages/782428
    https://seenthis.net/messages/784260
    https://seenthis.net/messages/788763
    https://seenthis.net/messages/789641
    https://seenthis.net/messages/803102
    https://seenthis.net/messages/806673
    https://seenthis.net/messages/811718
    https://seenthis.net/messages/811830
    https://seenthis.net/messages/813152
    https://seenthis.net/messages/815290
    https://seenthis.net/messages/820930
    https://seenthis.net/messages/822598
    https://seenthis.net/messages/824100
    https://seenthis.net/messages/825451
    https://seenthis.net/messages/841684 (bilan : 909 #signalements ; 3 décès ; 333 blessures à la tête ; 27 éborgnés ; 5 mains arrachées)
    https://seenthis.net/messages/862723
    https://seenthis.net/messages/862729
    https://seenthis.net/messages/863076
    https://seenthis.net/messages/864613
    https://seenthis.net/messages/866887

    (4) Soutien et répression des lycéen.ne.s et étudiant.e.s :
    https://seenthis.net/messages/737434
    https://seenthis.net/messages/741687
    https://seenthis.net/messages/741773
    https://seenthis.net/messages/741813
    https://seenthis.net/messages/741924
    https://seenthis.net/messages/741959
    https://seenthis.net/messages/744912
    https://seenthis.net/messages/746449
    https://seenthis.net/messages/782985
    https://seenthis.net/messages/794533
    https://seenthis.net/messages/824348

    (5) Évolution du traitement syndical et médiatique :

    Gilets jaunes : ça bouge chez les syndicats
    Arthur Brault-Moreau, Regards, le 30 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/740147

    Les directions syndicales répondent à l’appel de Macron pour maintenir l’ordre contre les gilets jaunes
    Damien Bernard, Révolution Permanente, le 6 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741895

    Les Gilets jaunes se font une place dans les médias et l’agenda politique
    Brigitte Sebbah, Lucie Loubère, Natacha Souillard, Laurent Thiong-Kay, Nikos Smyrnaios, Laboratoire d’Études et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales, Axe Médias et médiations socio-numériques - Université de Toulouse, le 7 décembre 2018
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article1538

    Le traitement médiatique des Gilets Jaunes : un mois de propagande pro-Macron
    Marion Beauvalet, Le Vent se Lève, le 29 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/748043

    Gilets jaunes : "Les bavures policières, c’est l’omerta absolue"
    David Dufresne, Eric Dessons, Axel Ronde, Daniel Schneidermann et Lynda Zerouk, Arrêt Sur Images, le 18 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/754890

    Quand les médias faibles deviennent les plus forts
    André Gunthert, Médiapart, le 15 mai 2019
    https://seenthis.net/messages/781388

    Le traitement de l’information par les médias à l’heure des gilets jaunes (Fréquence Paris Plurielle)
    Acrimed, le 19 juin 2019
    https://seenthis.net/messages/788437

    Quatre syndicalistes et les « Gilets jaunes »
    Anne Giraudon, Nara Cladera, Hugo Reis et Benoît Martin, La nouvelle revue du travail, 18, 2021
    https://seenthis.net/messages/914161

    (6) Tentatives d’enquêtes sociologiques :

    Qui sont et que veulent les « gilets jaunes » ?
    Benoît Coquard, Contretemps, le 23 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/738152

    « Gilets jaunes » : une enquête pionnière sur la « révolte des revenus modestes »
    Collectif, Le Monde, le 11 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/743069

    Enquête. Les gilets jaunes ont-ils une couleur politique ?
    Collectif "Quantité critique", L’Humanité, le 19 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/746021

    Le mouvement des “gilets jaunes” est avant tout une demande de revalorisation du travail
    Sylvia Zappi, Le Monde, le 24 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/746763

    « Le mouvement des “gilets jaunes” n’est pas un rassemblement aux revendications hétéroclites »
    Jean-Yves Dormagen et Geoffrey Pion, Le Monde, le 27 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/747411

    Qui sont vraiment les « gilets jaunes » ? Les résultats d’une étude sociologique
    Tristan Guerra, Frédéric Gonthier, Chloé Alexandre, Florent Gougou et Simon Persico, Le Monde, le 26 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/755484

    Voir aussi :
    http://www.enquetegiletsjaunes.fr

    Après dix semaines de mobilisation, comment la police analyse le mouvement des « gilets jaunes »
    Elise Vincent et Nicolas Chapuis, Le Monde, le 26 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/755960

    Le fond de l’air est jaune : comprendre une révolte inédite
    Jean-Claude Monod, Etienne Balibar, Ludivine Bantigny, Louis Chauvel, Isabelle Coutant, Aurélien Delpirou, Olivier Ertzscheid, Michaël Foessel, David Graeber, Samuel Hayat, Thomas Piketty, Pierre Rosanvallon, Alexis Spire, Sophie Wahnich et Michelle Zancarini-Fournel
    Seuil, 2019
    https://seenthis.net/messages/757816

    Gilets jaunes : hypothèses sur un mouvement
    La Découverte, 2019
    https://seenthis.net/messages/757816

    Les gilets jaunes ou le retour de la lutte des classes
    Luc ROUBAN, Sciences Po CEVIPOF, janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/757831

    Rencontres aux ronds-points
    Raphaël Challier, La Vie des Idées, le 19 février 2019
    https://seenthis.net/messages/761503

    Un public éloigné des traits sociologiques des gilets jaunes
    Simon Blin, Clara Dealberto et Julien Guillot, Libération, le 14 mars 2019
    https://seenthis.net/messages/767413

    Sous un gilet jaune, il y a... (1) et les autres
    Visioncarto, mai 2019
    https://seenthis.net/messages/780220

    Quels outils pour appréhender et analyser les mobilisations de Gilets Jaunes et les données issues du Débat national
    METSEM, 5 & 6 décembre 2019
    https://seenthis.net/messages/805413

    Gilets jaunes : les racines de la colère
    Grégoire Normand, La Tribune, le 14 janvier 2020
    https://seenthis.net/messages/820776

    Femmes « gilets jaunes » en première ligne
    Olivier Fillieule, Manières de Voir, décembre 2019 - janvier 2020
    https://seenthis.net/messages/829799

    La fin des cabanes. Ethnographie de l’espace militant des ronds-points de Camon
    Loïc Bonin et Pauline Liochon, Contretemps, le 2 juin 2020
    https://seenthis.net/messages/857874

    (7) Analyses (pas le plus intéressant, mais c’est pour savoir ce que pensent les "intellectuel.le.s") :

    La couleur des gilets jaunes
    Aurélien Delpirou, La vie des idées, le 23 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/738152

    De quelle couleur sont les gilets jaunes ?
    Rafik Chekkat, Etat d’exception, le 24 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/738152

    Omar Slaouti : « Nous organiser »
    Ballast, le 28 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/739537

    Deux ou trois choses dont je suis presque certain à propos des « gilets jaunes »
    Laurent Mucchielli, The Conversation, le 4 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741173

    QUELQUES REFLEXIONS SUR LE MOUVEMENT DES GILETS JAUNES, SUR SON IMPORTANCE, ET SUR LE MÉPRIS ET L’EXTRÊME VIOLENCE À LAQUELLE ON ASSISTE AUJOURD’HUI A L’ÉGARD DES CLASSES POPULAIRES
    Edouard Louis, Facebook, le 4 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741160

    Les Gilets Jaunes, l’économie morale et le pouvoir
    Samuel Hayat, le 5 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741622

    Au sujet des « gilets jaunes », je ne sais sur quel pied danser
    Titiou Lecoq, Slate, le 7 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741978

    Gilets jaunes : le sens du face à face
    Etienne Balibar, Médiapart, le 13 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/743887

    Les Gilets jaunes et la question démocratique
    Samuel Hayat, le 24 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/746854

    Franck Lepage : « Le gilet jaune est le symbole d’une conscience de classe qui est en train de renaître »
    Kevin Amara, Comptoir, le 26 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/747198

    « Les “gilets jaunes” veulent rompre avec le sentiment de dépossession »
    Ivan Bruneau et Julian Mischi, Le Monde, le 2 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/748665

    Des « gilets jaunes » composites et des gauches embrumées
    Philippe Corcuff, Médiapart, le 3 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/752160

    Les vertus de l’inexplicable – à propos des « gilets jaunes »
    Jacques Rancière, AOC, le 8 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/749921

    Eric Fassin : « Quand on rejette l’opposition gauche/droite et la représentation politique, ça finit rarement à gauche »
    Pierre JacquemainRegard, le 14 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/752279

    Gilets Jaunes, l’urgence de l’acte
    Stathis Kouvélakis, Contretemps, le 21 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/756848

    Toni Negri : « Les gilets jaunes sont à la mesure de l’écroulement de la politique »
    Amélie Poinssot, Médiapart, le 29 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/756272

    Bruno Latour : « Les Gilets jaunes sont des migrants de l’intérieur quittés par leur pays »
    Hervé Kempf, Reporterre, le 16 février 2019
    https://seenthis.net/messages/761008

    Samuel Hayat : « Les mouvements d’émancipation doivent s’adapter aux circonstances »
    Ballast, le 20 février 2019
    https://seenthis.net/messages/761834

    Dépolitiser les gilets jaunes
    André Gunthert, Médiapart, le 22 février 2019
    https://seenthis.net/messages/763457

    Le mépris de classe des années 1930 à nos jours
    Gérard Noiriel, le 1er mars 2019
    https://seenthis.net/messages/764120

    Les gilets jaunes ont été réduits à une foule laide, haineuse et antisémite
    Edwy Plenel, RTS, le 6 mars 2019
    https://seenthis.net/messages/765147

    Fonder des territoires
    Raoul Vaneigem, Ballast, le 2 mai 2019
    https://seenthis.net/messages/778657

    Gilets jaunes  : nous ne sommes pas dupes   !
    Des personnalités du monde de la culture, Libération, le 4 mai 2019
    https://seenthis.net/messages/778817

    Pourquoi les gilets jaunes n’ont-ils pas vu la couleur des quartiers ?
    Assa Traoré, Marie-Hélène Bacqué, Azzédine Taïbi, Pierre Jacquemain, Regards (2019)
    https://seenthis.net/messages/859586

    (8) En anglais :

    The mass protests in France : A new stage in the international class struggle
    Le Comité de rédaction du World Socialist Web Site, le 3 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/740828

    The undead centre meets the shitstorm
    Richard Seymour, Patreon, le 7 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741895

    To Understand France’s Crisis, You Must First Understand Its Cheese
    Karl Sharro, BuzzFeed, le 20 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/746836

    Popular Uprising in Paris and Left’s Fear of Populism (et compilation d’articles en #anglais)
    Ranabir Samaddar, Alternatives international, le 14 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/752711

    Use of Force in France’s ‘Yellow Vest’ Protests Fuels Anger
    Elian Peltier, The New-York Times, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/756085

    10 reasons the Gilets Jaunes are the real deal
    David Studdert, Off Guardian, le 10 février 2019
    https://seenthis.net/messages/759573

    France’s class wars
    Serge Halimi & Pierre Rimbert, Le Monde Diplomatique, février 2019
    https://seenthis.net/messages/760780

    There Really Is a French Exception
    Michel Wieviorka, The New-York Times, le 15 mars 2019
    https://seenthis.net/messages/767368

    Low Visibility (excellent)
    James McAuley, The New-York Review of Books, le 21 mars 2019
    https://seenthis.net/messages/770634

    I saw children being gassed on the Champs-Elysees last week – police violence in France is out of control
    Nabila Ramdani, The Independent, le 20 juillet 2019
    https://seenthis.net/messages/793862

    (9) Ailleurs :
    https://seenthis.net/messages/816116
    https://seenthis.net/messages/816128

    (10) Audio-visuel :

    ELO#351 - Gilets Jaunes et Musique
    Dror, Entre Les Oreilles, le 12 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/743558

    Des images du Siné Mensuel de décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741364

    Après le Grand Blabla gouvernemental, retour sur quelques doléances murales
    Yves Pagès, le 29 avril 2019
    https://seenthis.net/messages/778026

    Un Gilet Jaune DJ d’enfer, le 1er mai 2019
    https://seenthis.net/messages/779963
    https://www.youtube.com/watch?v=Win2ltZ3wfA

    Dessine-moi les médias : gilets jaunes et mépris médiatique
    Mat Colloghan, Acrimed, le 20 juin 2019
    https://seenthis.net/messages/788437

    Garde A Vue
    Emilie Rolquin, 23 juillet 2019
    https://seenthis.net/messages/817215
    https://www.youtube.com/watch?v=n4fnRmLzH8E

    Gilets jaunes : deux ans debout [portfolio]
    Ballast, le 29 novembre 2020
    https://seenthis.net/messages/888931

    (11) Des livres :

    Plein le dos, 365 gilets jaunes
    https://seenthis.net/messages/823482#message823482

    La révolte des Gilets jaunes - Collectif Aouh aouh aouh
    https://seenthis.net/messages/861094

    #Gilets_Jaunes #France #Violence_policière #Violences_policières #brutalité_policière #répression #universités #lycées #syndicats #média #sociologues #intellectuels #enquêtes #analyses #droite #gauche #livres #recension

  • allo @Place_Beauvau - c’est pour un signalement


    https://twitter.com/search?f=tweets&vertical=default&q=allo+%40Place_Beauvau+-+c%27est+pour+un+

    –-> #David_Dufresne @davduf a décidé d’alerter le #Ministre_de_l'Intérieur chaque fois qu’une vidéo montre des pratiques policières qui ne sont pas conformes à la Loi et aux réglements du maintien de l’ordre. https://twitter.com/search?f=tweets&vertical=default&q=allo+%40Place_Beauvau+-+c%27est+pour+un+ … Il demande aux vidéastes et aux autres de l’aider.

    #twitter #réseaux_sociaux #dénonciation #résistance #violences_policières #police #signalement #gilets_jaunes

    ping @isskein

  • Alors-là je n’en renviens pas, je viens de faire une recherche sur seenthis, pas la moindre trace, dans ce réseau de demi savants et demie savantes, de la Loi de Hofstadter. L’ayant citée aujourd’hui en réunion, j’ai voulu en vérifier l’intitulé après-coup.

    « Il faut toujours plus de temps que prévu, même en tenant compte de la Loi de Hofstadter. »

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Hofstadter

    En revanche si j’en juge la réaction de mes opposants dans cette réunion aujourd’hui, le maniement de cette loi en open space n’est pas nécessairement conseillé. Pourtant.

    #signalement_a_la_@arno

  • Une interview de #Damien_Viel, directeur général de #Twitter France
    https://reflets.info/une-interview-de-damien-viel-directeur-general-de-twitter-france

    Lorsque les comptes @Reflets et @kitetoa ont été suspendus par Twitter après les manipulations de #Jean-Paul_Ney, nous avons souhaité interviewer le directeur général de Twitter France, Damien Viel. Sa bio Twitter était engageante : « Directeur Général / MD @twitterFrance / #JamaisSansElles / « Je désapprouve ce que vous dites, mais je me battrai à mort […]

    #Entretiens #compte_bloqué #Compte_suspendu #Fachosphère #Revenge_porn #signalement #Weber_Shandwick #Whois

  • Hérault : dans les coulisses de la lutte contre la fraude aux allocations familales
    http://www.midilibre.fr/2016/04/12/allocation-s-gare-a-la-fraude,1316135.php

    A lors que s’ouvre le procès d’un imam de Montpellier pour #fraude aux prestations sociales ce mercredi 13 avril, la #Caf de l’Hérault renforce son dispositif de contrôle sur pièces et sur place.

    Après deux renvois, c’est ce mercredi 13 avril que doit s’ouvrir le procès de l’imam Mohamed Khattabi et de sa compagne devant le tribunal correctionnel de Montpellier. Ils sont poursuivis pour escroquerie et fausses déclarations en vue d’obtenir des prestations sociales. En l’occurrence, l’#APL (aide personnalisée au logement) et l’aide pour parent isolé. La Caf (caisse d’allocations familiales) de l’Hérault détecte chaque année des fraudes. En 2015, 998 cas ont été recensés, soit une augmentation de 35 % par rapport à 2014, pour un montant estimé à 7 M€.
    Chiffre à relativiser toutefois puisque la fraude représente entre 0,7 % et 1 % du montant de l’ensemble des prestations accordées. "Le système déclaratif repose sur un contrat de confiance avec les allocataires, souligne le directeur Thierry Mathieu. On ne peut pas empêcher les gens de frauder, mais tôt ou tard, ils seront détectés." L’organisme resserre les mailles du filet grâce à deux types de contrôle : sur pièces et sur place.

    Suspension des allocations

    La Caf met en place les prestations au moment de la demande. En cas d’incohérence, un courrier est envoyé pour modifier la déclaration. Si l’allocataire ne répond pas aux courriers de la Caf dans les six mois, la prestation est suspendue. Chacun des 300 employés qui traitent les dossiers disposent d’un double écran pour croiser les données fournies par l’allocataire avec différents organismes : Pôle Emploi, impôts, Urssaf, Sécurité sociale, Carsat..

    "Pas de profil type de fraudeur"

    La création d’une sous-direction spécifique dont dépend le service du “#contrôle_sur_place ” constitue la dernière nouveauté en date. Une douzaine d’enquêteurs - ils seront 16 en fin d’année - vérifient les #signalements de tiers, les mentions “n’habite pas à cette adresse” mais surtout les dossiers classés à risques grâce au procédé de #data-mining (exploration de données informatiques). L’examen des données du demandeur permet de lui attribuer un score. La vigilance est accrue passé un certain seuil. Ces enquêteurs, à la diffférence de leurs collègues, examinent les déclarations sur le terrain.
    Avant un passage inopiné chez l’#allocataire [est ici revendiquée une #pratique_illégale, les contrôleurs doivent prévenir de leur passage, ndc] , les contrôleurs s’informent en mairie ou à l’école sur la composition du foyer. Ils sont autorisés à éplucher les comptes bancaires et consulter le fichier des cartes grises. "L’approche diffère d’un dossier à l’autre, confie l’un d’eux. Tout dépend de l’intentionnalité, il y a aussi une #fraude_de_survie. D’abord on oublie de signaler le changement, puis on s’installe dans une zone de confort. C’est une fuite en avant." Lorsque le contrôleur frappe à la porte de l’intéressé, l’accueil diffère s’il s’agit d’un simple oubli ou d’une fausse déclaration. "Il n’existe pas de profil type du fraudeur." 

    Fraude en tous genres

    Exemple avec cet ingénieur qui perçoit des allocations familiales alors que ses enfants vivent avec leur mère à l’étranger. Un salarié, depuis sept ans, qui touche le RSA sans avoir jamais rien déclaré aux impôts. Un autre qui bénéficie de l’allocation d’adulte handicapé alors qu’il paye l’impôt sur la fortune... Les contrôles aléatoires, par types de profils, permettent aussi de mettre au jour des fraudes qui n’ont fait l’objet d’aucun signalement. Le contrôleur raconte le cas de cette mère célibataire avec trois enfants qui touchait le RSA et les allocations familiales depuis des années. Sauf qu’à l’adresse indiquée dans son dossier, il tombe... chez son père.
    Vérification faite auprès de l’Académie, aucun des trois enfants n’est inscrit dans un établissement héraultais. Les comptes bancaires de la dame montrent des retraits réguliers aux États-Unis. L’enquêteur poursuit son investigation sur internet. Coup de bol : l’allocataire laisse beaucoup de traces. Les photos, glanées sur Facebook, en disent long sur son train de vie. Maison cossue en Pennsylvanie, chaussures Louboutin, escapade à New York. Mais aussi : mariage à Las Vegas, voyage de noces à Venise...

    54,7 M € recouvrés en 2015

    Son enquête achevée, le contrôleur transmet son rapport à une commission qui calcule le #trop-perçu sur deux ans, en cas d’indu, ou trois ans, en cas de fraude. Des pénalités sont appliquées. La Caf a recouvré 54,7 M€ en 2015 entre indus et fraude, soit 4,7 M€ de plus qu’en 2014. "Il ne s’agit pas de bandits de grand chemin la plupart du temps", rappelle le directeur. Ce dernier reçoit des demandes d’exonération au quotidien. "90 % du recouvrement s’effectue sur les prestations à venir." Une plainte est sytématiquement déposée si le préjudice dépasse 25 000 €.

    Chaque contrôleur mène 360 enquêtes par an. Les partenaires de la Caf, réunis au sein du Comité départemental de lutte contre la fraude, sont tenus informés. Si le montant moyen de la fraude s’élève à 7 000 €, il peut atteindre des sommes considérables. Un homme a ainsi été condamné à quatre ans de prison, en janvier dernier à Montpellier, pour avoir escroqué 81 000 € à plusieurs caisses d’allocations familiales. Il fabriquait des faux papiers dans sa cave. Il a été dénoncé car il n’habitait pas à l’adresse indiquée. Les fraudeurs éventuels sont prévenus.

    Vérification à la source et redistribution

    Plutôt que les pièces justificatives, la caisse préfère désormais le croisement des données informatiques. Les informations fournies par les allocataires sont systématiquement vérifiées. Le recueil national des bénéficiaires, mis en place en 2010, permet d’éviter les affiliations multiples. Un outil qui s’avère utile pas seulement pour détecter ceux qui voudraient s’inscrire dans plusieurs Caf à la fois. Exemple : quand un étudiant demande une aide au logement dans l’Hérault, le dossier des parents est mis à jour s’ils ne l’ont pas déjà fait. L’identité du demandeur est vérifiée grâce au numéro de Sécurité sociale (NIR). Un acte de naissance est demandé en cas d’incohérence.

    Montpellier / Béziers : la Caf est encore mieux armée contre la fraude
    http://www.midilibre.fr/2014/06/01/la-caf-est-encore-mieux-armee-contre-la-fraude,868697.php

    En 2013, la Caisse d’allocations familiales de l’Hérault a décelé quelque 888 fraudes. C’est peu au regard du volume des opérations traitées, mais cela représente une augmentation de 33,5 % par rapport à l’année précédente.
    Pour le directeur de la Caf, le Biterrois Thierry Mathieu, cela témoigne surtout de la qualité des contrôles menés par ses services suivant le procédé du data mining. Il s’agit de l’exploration des données communiquées par les candidats à une prestation sociale. (...)
    « Les contrôles sont de mieux en mieux ciblés. Avec ce #profilage, on score les dossiers et on les contrôle. Ça marche redoutablement. On est 40 % plus efficace », précise-t-il. Les résultats de l’année dernière, lors de laquelle, le data mining a été utilisé à sa pleine mesure pour la première fois, le démontrent. « Et ça va être encore plus efficace » ajoute Bernard Estournet, le responsable du contentieux de la caisse départementale.(...)
    Désormais, la Caf inscrit dans son #fichier_national_des_fraudeurs chaque personne ayant perçu une prestation indûment.

    #contrôle

  • Cartographier la radicalisation islamiste | Romain j. Garcier
    http://www.garcier.net/?p=602

    Alors entendons-nous bien. Je ne suis pas là pour donner des leçons aux gens qui ont fait ces cartes. Mais elles me posent problème parce qu’elles ne me permettent pas de comprendre ce qui se passe. Si on fait une carte, c’est pour localiser un phénomène mais aussi pour comprendre ses conditions d’émergence. Qu’est-ce que me disent ces cartes ? Qu’il faut avoir peur du noir ? Que le rose c’est mieux ? Que les jihadistes sont partout ? Je ne sais pas. Et là, tout de suite, j’ai besoin de comprendre.


    #cartographie #islamisme

    • Merci @rumor d’avoir signalé ce billet. J’ai vu cette carte il y a quelques jours et je n’ai pas vraiment osé la signaler, mais je profite de ton post pour dire quand même que j’ai été très choqué autant par l’approche graphique complètement ratée que par le thème/contenu qui n’apporte rien, qui n’explique rien, qui n’a aucun sens présenté de cette manière, sans références, sans explication, sans recherches de critères complémentaire qui pourrait - peut-être - expliquer cette répartition géographique. C’est le stéréotype même de la #carte_inutile voire même #dangereuse. J’irai même jusqu’à dire que dans le contexte de la presse qui (re)publie ce doc, c’est assez putassier.

    • Ce qui est caractéristique c’est le choix des couleurs.
      Un dégradé de couleur non signifiante jusqu’à 49, et à partir de 50 noir, très noir.
      Outre la mauvaise foi évidente, il y a l’effet de seuil, redoutable.
      Sinon, moi, la plupart du temps, je n’ai aucune information sur la signification d’une cartographie. C’est un peu comme une photo, sans contexte ni détails donnés par ailleurs, je ne peux que la trouver jolie ou moche, mais en aucun cas comprendre, quel que soit le sujet !

    • Donc il s’agit des #signalements comptabilisés par le CNAPR (Centre national d’assistance et de prévention contre la radicalisation). J’imagine qu’il s’agit pour l’essentiel des éléments portés à la connaissance du CNAPR soit par le numéro vert 0800, soit par le site stop-djihadisme.gouv.fr et éventuellement d’autres sources.

      Qu’en est-il de la réalité de la « dénonciation » ainsi effectuée ?

      D’autre part le rapport parlementaire de P. Mennucci d’où proviennent ces données (puisqu’apparemment, il n’existe pas - ou, je n’ai pas trouvé - de rapport public de l’UCLAT, mentionné comme source) est très prudent (c’est suffisamment rare pour le souligner).

      Il convient cependant d’interpréter ces chiffres avec prudence, dans la mesure où ils ne concernent que les cas de radicalisation ayant fait l’objet d’un signalement, émanant en règle générale de la famille, et comportent donc différents biais. Ainsi, la part des convertis s’y trouve surreprésentée car les familles de culture arabo-musulmane utilisent moins le dispositif de signalement, ce qui peut être lié à des différences de perception sociale de la radicalisation. La proportion importante de signalements concernant des femmes peut, quant à elle, s’expliquer par une attention plus importante des familles à leur égard.

      http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-enq/r2828.asp

      Comme l’indique R. Garcier dans son billet la carte originale du rapport (qu’il reproduit) a des choix de couleurs désastreux… mais celle de VisActu n’est pas beaucoup mieux.

      Pour être complet, on en trouve également une version réalisée par Idé Infographie pour le Figaro en juin.

    • Merci à Simplissimus de ces précisions. Effectivement, il serait intéressant d’avoir un accès à ces données brutes - pour refaire la carte, mais aussi, pour avoir une idée des « métadonnées ». Même la carte, marginalement meilleure, du Figaro pose de gros problèmes de sémiologie. Bien cordialement à toutes et à tous

  • Fraudes : la #CAF 43 recoupe ses dossiers avec ceux de la #police sur zoomdici.fr (Zoom43.fr et Zoom42.fr)
    http://www.zoomdici.fr/actualite/Fraudes-la-CAF43-recoupe-ses-dossiers-avec-ceux-de-la-police-id147485.html?

    Après le #parquet du Puy, c’est avec le commissariat ponot que la Caisse d’allocations familiales (CAF) de Haute-Loire vient de passer une convention pour lutter contre la #fraude. Objectif : recouper les dossiers entre les deux institutions, histoire de détecter des #délinquants qui toucheraient des revenus illégaux importants alors qu’ils sollicitent également des prestations sociales.

    Ce mardi 3 novembre 2015, un protocole a été signé entre la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) et la caisse d’allocations familiales de la Haute-Loire.
    Le capitaine Pascal Mazière, référent fraude au commissariat, explique la démarche : « Partant du constat que des délinquants tirent des revenus substantiels de leurs activités illégales, tout en bénéficiant, dans le même temps, de prestations et aides, alors même que leurs revenus illicites sont très nettement supérieurs aux plafonds prévus pour ces prestations, ce protocole a pour but d’organiser les signalements entre ces deux services pour permettre de lutter plus efficacement contre les fraudes à la prestation sociale. »
    Le protocole définit ainsi les modalités de mise en œuvre d’échanges d’informations entre les services de police et la caisse d’allocations familiales, échanges qui sont réglementés et autorisés en vertu du code de la sécurité sociale. « Il permet par ailleurs d’officialiser les #bonnes_pratiques qui étaient en place entre le commissariat de police du Puy et la CAF de Haute-Loire depuis déjà plusieurs années », se félicite le capitaine Pascal Mazière.

    Époque, mortellement tristes et joyeux comme un flic en plein com’ :

    #revenu #contrôle #signalement #gestion_des_illégallismes