• Donald Trump et la Silicon Valley, «c’est compliqué» | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060317/donald-trump-et-la-silicon-valley-c-est-complique?onglet=full

    Lorsque l’homme d’affaires a affiché son soutien à Donald Trump, beaucoup s’attendaient à ce que Mark Zuckerberg rompe tout lien avec lui, ne serait-ce que pour une question d’image. Il n’en a rien été. Au mois d’octobre dernier, peu après la polémique de Y Combinator, le site Hacker News a révélé une note interne envoyée par le PDG de Facebook pour justifier le maintien de Peter Thiel. « Nous ne pouvons pas créer une culture qui prétend se préoccuper de la diversité et qui exclut près de la moitié du pays parce qu’il soutient un candidat politique », expliquait Mark Zuckerberg à ses salariés.

    Le cas de Peter Thiel n’est pas le seul événement à avoir fait débat au sein de Facebook durant la campagne présidentielle. Un vent de rébellion a même soufflé l’année dernière après la diffusion sur le réseau social de plusieurs posts de Donald Trump ayant choqué de nombreux salariés. Un message notamment, datant du 7 décembre 2015 et dans lequel le candidat républicain s’engageait à « empêcher l’immigration musulmane », a mis le feu aux poudres. Dans ce texte, depuis modifié, le futur président américain détaillait son fameux projet de « muslim ban » dans une version encore plus radicale que la mesure finalement adoptée. Donald Trump ne limitait pas, à l’époque, l’interdiction d’entrée sur le territoire aux ressortissants de pays « suspectés de terrorisme » mais tout simplement à l’ensemble des musulmans, quelle que soit leur origine.

    Ce « post » a été massivement signalé aux services de modération de Facebook où un débat interne s’est engagé, raconte le Wall Street Journal. Sur le service de messagerie instantanée, des employés ont plaidé pour une suppression du texte, en raison des violations évidentes des règles de bonne conduite du réseau social. Ce sont leurs supérieurs qui leur auraient donné l’ordre de ne pas le supprimer. La directrice « du management de la politique globale » de Facebook, Monika Bickert, aurait même justifié cette décision dans un mémo interne expliquant que le réseau social se devait de rester neutre durant la campagne.

    Malgré des demandes de ses salariés, Mark Zuckerberg a décidé, au mois de décembre 2015, que les posts de Donald Trump ne seraient pas censurés. Cette décision personnelle du fondateur de Facebook avait ouvert une véritable crise au sein de la société, raconte le Wall Street Journal.

    En dehors de l’aide active de Peter Thiel, et de celle plus passive de Mark Zuckerberg, Donald Trump a pu compter durant la campagne sur d’autres soutiens qui, le plus souvent, ont tout fait pour rester discrets. Le 23 septembre, le site Daily Beast a révélé l’activisme pro-Trump de Palmer Luckey, le fondateur de la société de réalité virtuelle Oculus Rift, revendue à Facebook en 2014 pour 2 milliards de dollars. Le jeune multimillionnaire de 24 ans a donné quelques milliers de dollars à une organisation baptisée Nimble America ayant pour objectif affiché de mettre en ligne des détournements, des « mèmes », des blagues sur Hillary Clinton et de les faire circuler. Palmer Luckey a lui-même mis la main à la pâte via un compte, « NimbleRichMan », ouvert pour lui sur le réseau social Reddit.

    Les entreprises du numérique ont à la fois trop à gagner à travailler avec l’administration Trump, et trop à perdre à s’y opposer. Outre les avantages que peuvent espérer les entreprises d’un président ultralibéral, elles peuvent également craindre les éventuelles conséquences d’une opposition frontale. Même aux États-Unis, le pouvoir exécutif dispose de pouvoirs économiques non négligeables, désormais entre les mains d’un milliardaire aux méthodes souvent brutales. Durant la campagne, Donald Trump avait ainsi menacé le PDG d’Amazon, Jeff Bezos, de « problèmes » en raison du « monopoly » que constituerait son entreprise et de son organisation fiscale.

    L’un des premiers à avoir ouvertement brisé le tabou depuis l’élection est Gary Shapiro, président de l’influente Consumer Technology Association (CTA), une entité cumulant à la fois les fonctions de syndicat professionnel pour l’industrie électronique grand public, lobby pour la diffusion des nouvelles technologies et organisme de standarisation. C’est elle notamment qui organise, chaque année à Las Vegas, le Consumer Electronics Show, la grand-messe du high-tech.

    J’aime beaucoup celle-là :

    Comme le résumait Gary Shapiro, la question qui se pose aujourd’hui aux patrons de la Silicon Valley est celle-ci : « Êtes-vous plus préoccupés par ce que le président Trump peut faire avec un tweet ou êtes-vous plus préoccupés par ce que peuvent faire vos clients ? »

    Entre digital labor et salariat hyper-qualifié

    La mobilisation des salariés est révélatrice du pouvoir que ces derniers détiennent au sein de certaines entreprises du high-tech. Celles-ci ont en effet réussi à réunir certains des meilleurs informaticiens, mathématiciens ou développeurs du monde, en leur faisant miroiter des conditions de travail idylliques, mais également des valeurs telles que l’ouverture d’esprit, la méritocratie, une responsabilité sociale… Aujourd’hui, c’est cette ressource humaine qui constitue la réelle richesse des sociétés de la Silicon Valley. Le site Wired rappelle par exemple qu’un employé de Facebook génère en moyenne 1,9 million de dollars par an, pour une compensation moyenne de 150 000 dollars. « Le retour sur investissement d’un employé est plus haut que le trafic de drogue », commentait un spécialiste des ressources humaines de l’université de San Francisco, John Sullivan. « Dans la Silicon Valley, la pression sur les entreprises pour qu’elles agissent à 100 % politiquement correct est constante et puissante », poursuivait-il. « Le taux de turnover est déjà tellement haut dans des sociétés comme Google, qu’il serait absurde de faire quoi que ce soit qui mette en colère ne serait-ce qu’une petite portion de votre force de travail. »

    #Silicon_Valley #Trump #politique

  • Apple raffole des start-ups israéliennes
    http://www.actuj.com/2017-03/israel/4834-apple-raffole-des-start-ups-israeliennes

    Après avoir déboursé près de 765 millions de dollars pour y mettre 3 start-ups israéliennes, le géant américain vient d’en rajouter une 4e à dans son panier. Après Anobit, le fabricant de mémoire flash en 2011, la société PrimeSense et son capteur 3D en 2013, LinX concepteur de caméras pour mobiles en 2015, la marque à la pomme vient d’acquérir RealFace, une 4ième start-up israélienne pour 1,9 million d’euros. Créée en 2004 par Gidi Littwin et Aviv Mader, deux anciens étudiants de l’Université de Tel-Aviv, (...)

    #Apple #biométrie #facial

  • #Donald_Trump et la #Silicon_Valley, « c’est compliqué »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060317/donald-trump-et-la-silicon-valley-c-est-complique

    Donald Trump et #Peter_Thiel, le 14 décembre 2016 © Reuters Après avoir fait ouvertement campagne contre le candidat républicain, les entreprises du #Numérique doivent maintenant composer avec la nouvelle administration. Malgré les oppositions à la politique migratoire, certains plaident déjà pour des relations plus apaisées au nom du réalisme économique. D’autres, comme le PDG de PayPal, ont depuis longtemps rejoint le camp Trump et placent leurs pions.

    #International #Fil_d'actualités #Facebook #Mark_Zuckerberg #Palanthir

  • Des intelligences artificielles au milieu des conversations numériques

    Facebook algorithms ’will identify terrorists’
    http://www.bbc.com/news/technology-38992657

    Facebook founder Mark Zuckerberg has outlined a plan to let artificial intelligence (AI) software review content posted on the social network.
    In a letter describing the plan, he said algorithms would eventually be able to spot terrorism, violence, bullying and even prevent suicide.

    He admitted Facebook had previously made mistakes in the content it had removed from the website.

    But he said it would take years for the necessary algorithms to be developed.

    The announcement has been welcomed by an internet safety charity, which had previously been critical of the way the social network had handled posts depicting extreme violence.
    Errors

    In his 5,500-word letter discussing the future of Facebook, Mr Zuckerberg said it was impossible to review the billions of posts and messages that appeared on the platform every day.

    “The complexity of the issues we’ve seen has outstripped our existing processes for governing the community,” he said.

    He highlighted the removal of videos related to the Black Lives Matter movement and the historical napalm girl photograph from Vietnam as “errors” in the existing process.

    Facebook was also criticised in 2014, following reports that one of the killers of Fusilier Lee Rigby spoke online about murdering a soldier, months before the attack.

    "We are researching systems that can read text and look at photos and videos to understand if anything dangerous may be happening.

    “This is still very early in development, but we have started to have it look at some content, and it already generates about one third of all reports to the team that reviews content.”

    “Right now, we’re starting to explore ways to use AI to tell the difference between news stories about terrorism and actual terrorist propaganda.”

    Mr Zuckerberg said his ultimate aim was to allow people to post largely whatever they liked, within the law, with algorithms detecting what had been uploaded.

    Users would then be able to filter their news feed to remove the types of post they did not want to see.

    “Where is your line on nudity? On violence? On graphic content? On profanity? What you decide will be your personal settings,” he explained.

    "For those who don’t make a decision, the default will be whatever the majority of people in your region selected, like a referendum.

    "It’s worth noting that major advances in AI are required to understand text, photos and videos to judge whether they contain hate speech, graphic violence, sexually explicit content, and more.

    “At our current pace of research, we hope to begin handling some of these cases in 2017, but others will not be possible for many years.”

    The plan was welcomed by the Family Online Safety Institute, a member of Facebook’s own safety advisory board. The charity had previously criticised the social network for allowing beheading videos to be seen without any warning on its site.

    “This letter further demonstrates that Facebook has been responsive to concerns and is working hard to prevent and respond to abuse and inappropriate material on the platform,” said Jennifer Hanley, Fosi’s vice president of legal and policy.

    “I also really like the ability for users to customise their own experiences with these developments. It’s important to give users power over their online experiences, and additional tools and controls will be helpful.”

    Read Kamal Ahmed’s interview with Mark Zuckerberg

    « On y arrive : les algos justiciers », commente @arouvroy.

    Et puis aussi #Jigsaw :

    #Modération des #commentaires : Google propose un coup de pouce de l’intelligence artificielle
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/02/23/moderation-des-commentaires-google-propose-un-coup-de-pouce-de-l-intelligenc

    Les messages agressifs et haineux pullulent en ligne, et polluent, entre autres, les fils de commentaires de nombreux sites. Jigsaw, une organisation appartenant à Google et dont le but affiché est de « rendre le monde plus sûr grâce aux technologies », devait annoncer jeudi 23 février la mise à disposition de tous en open source d’une technologie censée aider à assainir les fils de discussion.

    Perspective, c’est son nom, a été testée plusieurs mois sur le site du New York Times. Il s’agit d’une technologie d’intelligence artificielle, ou plus précisément de #machine_learning (apprentissage des machines), capable d’évaluer, sur une note de 1 à 100, le degré de « toxicité » d’un commentaire. Pour y parvenir, elle a analysé des millions de commentaires du New York Times – mais aussi de Wikipédia – et scruté la façon dont ils étaient traités par l’équipe de modération du site. Le programme a ainsi appris à repérer les commentaires problématiques, en se basant sur l’expérience des humains qui l’ont précédé à cette tâche.

    Cet outil permet donc d’évaluer un commentaire bien plus rapidement qu’un humain – et pour un coût bien moindre. Mais n’a pas pour autant vocation à remplacer les modérateurs. Et pour cause : « Cette technologie est loin d’être parfaite », reconnaît volontiers Jared Cohen, le fondateur de Jigsaw, soulignant qu’il ne s’agit que « des premiers pas » de ce programme : « Plus l’outil sera utilisé, plus il s’améliorera. »

    Les sites peuvent d’ailleurs l’utiliser comme bon leur semble : ils peuvent par exemple faire en sorte que les commentaires repérés comme étant les plus problématiques soient envoyés en priorité aux modérateurs humains. Ils peuvent aussi donner la possibilité aux internautes de classer les commentaires en fonction de leur degré de « toxicité ». Ou pourquoi pas, propose Jigsaw, afficher un message au commentateur lui-même, au moment où il s’apprête à publier un message détecté comme violent ? Avec cette dernière méthode, « il est possible de réduire ce genre de discours de façon impressionnante », assure Jared Cohen, en référence à une expérimentation du même type menée par Riot Games, l’éditeur du jeu vidéo très populaire « League of Legends ».

    Jigsaw espère ainsi permettre à ces sites « d’héberger des conversations de meilleure qualité », explique Jared Cohen, mais aussi de créer un environnement plus sain pour faire revenir les personnes n’osant plus participer aux discussions. Outre le New York Times, plusieurs médias comme le Guardian ou The Economist se sont montrés intéressés. Pour l’instant, la technologie fonctionne en anglais, mais sera bientôt accessible dans d’autres langues.

    Et puis donc #silicon_army #terrorisme #surveillance #répression

  • Chauffeurs Uber : au volant avec les prolétaires 2.0, « entrepreneurs » pour 3,5 euros de l’heure
    http://www.bastamag.net/Chauffeurs-Uber-quand-les-proletaires-2-0-sont-au-volant

    Ils travaillent plus de 60 heures par semaine et gagnent moins que le Smic. Ce sont les chauffeurs VTC. Ils seraient autour de 20 000 en France. L’arrivée de la plateforme numérique Uber a suscité espoirs et vocations pour de nombreux exclus du marché du travail. Et la marque a tout fait pour attirer de nouveaux « partenaires ». Derrière les promesses d’autonomie et d’activités rémunératrices, beaucoup découvrent la précarité, le salariat déguisé sans protection sociale, l’endettement et, au final, une (...)

    #Résister

    / A la une, #Transformer_le_travail, #Conditions_de_travail, Emploi , #Ma_vie_au_travail, #Classes_populaires, Protections (...)

    #Emploi_ #Protections_sociales

    • Excellent article !

      Le lundi 16 janvier 2017, les Amis du Monde Diplomatique de Lille organisaient une conférence débat à Villeneuve d’Ascq : « Uber, Airbnb, Blablacar... : l’économie de l’avenir ? » avec la participation de Stéphane Sirot et Matthieu Lietaert.

      Pour l’écouter : http://www.campuslille.com/index.php/entry/uber-airbnb-blablacar-l-economie-de-l-avenir-stephane-sirot-matthieu-li

      Quoi de commun entre Uber, Airbnb, Blablacar ou Drivy ?
      Ces plateformes sont les fleurons de ce qu’on appelle l’« économie du partage » ou « collaborative ».

      Ces pratiques économiques en vogue ont été rendues possibles par les nouvelles technologies : Internet et les réseaux sociaux. Est-ce qu’elles ne représentent pas l’avenir à la fois souhaitable et inévitable, de telle façon qu’il faudrait simplement les réguler ? D’ailleurs, est-ce qu’elles ne vont pas dans le sens de l’intérêt des consommateurs : souplesse, réactivité, « convivialité », et même caractère écologique ? Pourtant, des problèmes importants se posent, de deux types, au moins : d’abord, quelles sont les conditions de travail et les droits de ceux qui travaillent, sans statut, pour certaines plateformes ? Il semble qu’elles font plutôt penser au passé qu’à l’avenir...
      Ensuite, une société fonctionne aussi grâce aux impôts qui permettent l’existence de services publics, qui eux-mêmes rendent possible l’activité économique. Or, qu’en est-il de ces nouvelles formes d’activité économique au regard de l’impôt ? Bref, avant de se précipiter vers tout ce qui est « moderne », « nouveau », « numérique », il faut sans doute réfléchir, examiner, faire le tri pour voir quel est le meilleur parti que l’on peut tirer des progrès techniques, des opportunités qu’ils offrent, et éviter les régressions qu’ils peuvent favoriser.

      STÉPHANE SIROT, historien français, enseignant l’histoire politique et sociale du XXe siècle à l’Université de Cergy-Pontoise et l’histoire et la sociologie du syndicalisme et des relations sociales à l’Institut d’administration des entreprises de l’Université de Nantes

      et
      
MATTHIEU LIETAERT, docteur en sciences politiques, coréalisateur du film The Brussels Business, co-fondateur de l’habitat groupé L’Echappée et co-fondateur du supermarché participatif BEES Coop, auteur de Homo Coopérans 2.0 – Changeons de cap vers l’économie collaborative.

      + Les débats des Amis du Monde Diplomatique, c’est gratuit et c’est du sérieux, on en a de la chance à Villeneuve d’Ascq.

      PREUVE A propos d’Uber, le débat auquel vous avez échappé :

      Les débats de l’ULB, avec cultures d’europe - l’ubérisation du monde va-t-elle bouleverser nos vies ?
      
C’était le 23 février 2017 à 20h au Campus du Solbosch, bâtiment K, amphithéâtre Henri La Fontaine.
      
Avec Luc Ferry, essayiste et philosophe, ancien ministre de l’Éducation nationale français.
      "Cette "infrastructure du monde" qu’est le Web a permis l’apparition d’une économie dite "collaborative", celles que symbolisent des applications comme Uber, Airbnb ou BlaBlaCar. Selon l’idéologue Jeremy Rifkin, elles annoncent la fin du capitalisme au profit d’un monde de gratuité et de souci de l’autre.
      N’est-ce pas, tout à l’inverse, vers un hyper-libéralisme, vénal et dérégulateur, que nous nous dirigeons ? Certaines perspectives ouvertes par les innovations techno-scientifiques sont enthousiasmantes, d’autres effrayantes." (L. Ferry).
      Il est urgent de débattre de ces questions qui engagent l’avenir de nos sociétés démocratiques.
      
Le débat sera animé par Guy Haarscher, philosophe et professeur émérite de l’ULB.

      Prix d’entrée : Extérieurs : 10 EUR - Membres ULB, UAE, CEPULB, Extension ULB, Seniors, Demandeurs d’emploi (sur présentation de la carte) : 5 EUR - Étudiant·e·s (sur présentation de la carte) : GRATUIT - Les tickets d’entrée sont disponibles le soir même de l’événement
Source : http://www.ulb.ac.be/debats
      _ Luc Ferry ? Sur le travail ? Ouaf ! _

    • https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-02-28/in-video-uber-ceo-argues-with-driver-over-falling-fares

      “I don’t know if you remember me, but it’s fine,” Kamel says. The pair begin talking shop, and Kalanick explains that they’re going to cut down on the number of black cars, which will reduce competition and should be good for Kamel.

      Then Kamel says what every driver has been dying to tell Kalanick: “You’re raising the standards, and you’re dropping the prices.”

      Kalanick: “We’re not dropping the prices on black.”

      Kamel: “But in general the whole price is—”

      Kalanick: “We have to; we have competitors; otherwise, we’d go out of business.”

      Kamel: “Competitors? Man, you had the business model in your hands. You could have the prices you want, but you choose to buy everybody a ride.”

      Kalanick: “No, no no. You misunderstand me. We started high-end. We didn’t go low-end because we wanted to. We went low-end because we had to because we’d be out of business.”

      Kamel: “What? Lyft? It’s a piece of cake right there.”

      Kalanick: “It seems like a piece of cake because I’ve beaten them. But if I didn’t do the things I did, we would have been beaten, I promise.”

      The two bat that idea around, and Kamel brings the conversation back to his losses.

      Kamel: “But people are not trusting you anymore. … I lost $97,000 because of you. I’m bankrupt because of you. Yes, yes, yes. You keep changing every day. You keep changing every day.”

      Kalanick: “Hold on a second, what have I changed about Black? What have I changed?”

      Kamel: “You changed the whole business. You dropped the prices.”

      Kalanick: “On black?”

      Kamel: “Yes, you did.”

      Kalanick begins to lose his temper. “Bullshit,” he says.

      Kamel: “We started with $20.”

      Kalanick: “Bullshit.”

      Kamel: “We started with $20. How much is the mile now, $2.75?”

      Kalanick: “You know what?”

      Kamel: “What?”

      Kalanick: “Some people don’t like to take responsibility for their own shit. They blame everything in their life on somebody else. Good luck!”

      Kamel: “Good luck to you, but I know [you’re not] going to go far.”

      The door slams. Kamel drives away. Later, the Uber driver app prompts him to rate Kalanick, as he does all his riders. Kamel gives him one star.

  • Is Apple Over ? - Shelly Palmer
    http://www.shellypalmer.com/2017/02/is-apple-over

    There were so many Apple devices in our offices, someone once said, “It looks like Steve Jobs threw up in here.”

    That was then.

    What malevolent force could entice me to seriously consider a PC? What wickedness could tempt me to contemplate a transitioning back to Windows? What could possibly lure me to the dark side? Only Apple itself has such power.

    #Apple #disruption-overkill #mouhahaha

  • Du Silicon dans ta Valley : pourquoi cela ne marche pas toujours ? – Mondes Sociaux
    http://sms.hypotheses.org/8971

    Les réseaux susceptibles de générer des innovations et les imposer sur les marchés sont ceux qui combinent deux propriétés singulières : une propriété de hiérarchie des degrés, allant de la présence d’acteurs centraux, aptes à coordonner les processus systémiques d’innovation, jusqu’à des acteurs faiblement centraux, pourvoyeurs de connaissances « fraiches » ; ainsi qu’une propriété de corrélation négative des degrés, traduisant une plus forte propension des acteurs centraux à se connecter à des acteurs faiblement centraux (et vice et versa).

    #réseaux #silicon_valley

  • Fake news is ’killing people’s minds’, says Apple boss Tim Cook
    https://www.theguardian.com/technology/2017/feb/11/fake-news-is-killing-peoples-minds-says-apple-boss-tim-cook

    Apple chief calls on governments and technology companies to crack down on misinformation in public discourse

    Diantre. On apprend donc que tout d’un coup les Gafam se soucient de nos cerveaux menacés. Bien… Sauf qu’il y a cette inquiétante formule :

    He said: “All of us technology companies need to create some tools that help diminish the volume of fake news. We must try to squeeze this…

    Apple rejoint donc les initiatives convergentes entre géants des médias (groupes Niel et Drahi par ex.) et mastodontes des technologies (Google, Facebook…) déjà annoncées cette semaine. La remise en question de la liberté d’expression voire d’une certaine neutralité du net n’est même plus cachée. On notera la petite précaution d’usage qui ne mange pas de pain mais qui est révélatrice :

    … without stepping on freedom of speech and of the press, …

    Surtout suivie de l’injonction :

    … but we must also help the reader.

    Je ne sais pas vous, mais je sais pas si j’ai envie (ou besoin) qu’Apple m’aide à choisir les infos que je lis.

    #fake_news #journalisme #silicon_army

  • Série de vieux liens en vrac.

    – Beauté #transgenre
    https://usbeketrica.com/article/tendance-transgenre-ou-la-beaute-sans-frontieres
    #Sadin / Figaro / #Siliconisation
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/01/06/31001-20170106ARTFIG00338-eric-sadin-la-silicolonisation-du-monde-nous-mene
    – Hooked on our #smartphones
    https://www.nytimes.com/2017/01/09/well/live/hooked-on-our-smartphones.html
    #santé
    – Theaster Gates - #Chicago #Arts
    https://www.theguardian.com/artanddesign/2017/jan/12/theaster-gates-interview-poor-race-regen-projects-review

    – Top 10 #books about wild #women
    From a 17th-century sci-fi utopia to an autobiographical vampire novel, all these great books were written by women who busted boundaries social, personal and literary
    https://www.theguardian.com/books/2017/jan/11/top-10-books-about-wild-women

    – Trouble dans les études de #genre
    http://www.liberation.fr/debats/2017/01/15/trouble-dans-les-etudes-de-genre_1541586

    – France : n’être ni fille ni garçon
    http://info.arte.tv/fr/france-netre-ni-fille-ni-garcon

    – A la découverte des #danses « post-internet »
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-numerique-et-nous/la-decouverte-des-danses-post-internet

    – Le Black Mountain College, il était une fois une #utopie culturelle
    http://www.slate.fr/tribune/86537/histoire-black-mountain-college

    « Nous avons eu tort de vous faire croire que la #maternité est un lieu de délices »
    http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20170126.OBS4404/nous-avons-eu-tort-de-vous-faire-croire-que-la-maternite-est-un

  • Why Some Silicon Valley Tech Executives Are Bunkering Down For Doomsday
    http://www.npr.org/2017/01/25/511507434/why-some-silicon-valley-tech-executives-are-bunkering-down-for-doomsday

    Max Levchin who was a co-founder of PayPal, is the CEO of Affirm, a lending startup, who is opposed actually to this trend of survivalist thinking but is surrounded by it. He said what people worry about is, to use Max’s word, “the pitchforks,” and by that he means the idea that the sort of tension that we saw with the Occupy movement a few years ago would take on a wider, more virulent form.

    [...]

    To give you an example, he said, “The food that’s on the shelves in our grocery stories depends on a supply chain that depends on GPS and GPS, the Global Positioning System, depends to some degree on the Internet, and the Internet depends to some degree on another system known as DNS, and each one of those is vulnerable in its own way.”...

    He’s a highly rational person. ... He said, “Look, I’m not rushing out and declaring that the end of the world is near, but what I am saying is that it is,” in his view, “logically rational to talk about the fragility of these digital and electrical systems, which are really second nature and largely unexamined as we go about our daily lives.”

    https://16553.mc.tritondigital.com/NPR_381444908/media-session/baec9d8b-055b-4a34-83ce-f08d4950f04a/anon.npr-podcasts/podcast/381444908/511658475/npr_511658475.mp3

    Ou comment quelques pontes de la Silicon Valley se préparent au « doomsday », doutant entre autre de la solidité du système technique qu’ils dirigent face aux conséquences de la destruction du système politique et social que d’une certaine manière ils organisent.

    L’article original du New Yorker (Evan Osnos) :
    http://www.newyorker.com/magazine/2017/01/30/doomsday-prep-for-the-super-rich

    Le Survival Condo :
    http://survivalcondo.com

    #Donald_Trump #Numérique #Politique #Silicon_Valley #Survivalisme #États-Unis

  • Silicon Valley exploits time and space to extend frontiers of capitalism | Evgeny Morozov | Opinion | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2015/nov/29/silicon-valley-exploits-space-evgeny-morozov


    La frontière électronique a repoussé les limites du capitalisme en lui permettant d’occuper une partie grandissante de notre cerveau, corps et temps. Avec ce vecteur d’omniprésence touchant aux limites de son expansion c’est à l’espace interstellaire de reprendre le relais pour les fantaisies de croissance illimitée. Bienvenu dans le far-ouest de l’espace.

    The US Congress quietly passed an important piece of legislation this month. The Space Resource Exploration and Utilisation Act – yet to be signed by Barack Obama – grants American companies unconstrained rights to the mining of any resources – from water to gold. The era of space exploration is over; the era of space exploitation has begun!

    While the 1967 Outer Space Treaty explicitly prohibits governments from claiming planets and other celestial resources, as their property, Congress reasoned that such restrictions do not apply to the materials found and mined there.

    The bill’s timing might, at first, seem surprising – after all, Nasa, the US space agency, is almost constantly fighting against budget cuts – but is easily explained by the entrance of new space explorers on to the scene, namely the Silicon Valley billionaires who are pouring millions into “disrupting” space, Nasa, and the space programme of yore. From Google’s Eric Schmidt and Larry Page to Amazon’s Jeff Bezos and Tesla’s Elon Musk, Silicon Valley’s elites have committed considerable resources to the cause.

    And while the long-term plan – to mine asteroids for precious metals or water, which can then be used to fuel spaceships – might still be a decade or more away, Silicon Valley has a very different business proposition in mind. Space, for these companies, offers the most cost-effective way to wire the unconnected parts of the globe by beaming internet connectivity from balloons, drones and satellites.

    Morph’s Outpost on the Digital Frontier
    http://morphsoutpostonthedigitalfrontier.blogspot.de
    On arrive de loin. A l’époque de la space shuttle les limites du cyber-espace étaient encore inconnues et illimitées.

    Wired wrote briefly about Morph’s Outpost in the September/October 1993 issue, online at
    http://www.wired.com/wired/archive/1.04/streetcred.html?pg=8

    Morph’s Outpost - By Will Kreth

    Don’t knock programmers. Contrary to popular belief, many of them do have lives and look nothing like the bespectacled, pasty-faced, Jolt-cola- slurping traitorous overweight hacker depicted in Jurassic Park (personally, I was thrilled when he got eaten in the Jeep). Some of them ride mountain bikes, kayak, play alto sax and read books by Peter Matheissen. Some of them were never interested in programming until HyperCard, while others have been working on PC’s since the birth of the Altair in the ’70s. Until recently, they’ve been stuck wading through various patently dull programming magazines for the information they needed to stay on the edge.

    The rise of interactive multimedia has given birth to a new crop of programmers, and they’re starving for deep technical information about their current (albeit over-hyped) obsession. Now they have a new magazine dedicated to their cause. Morph’s Outpost on the Digital Frontier is the brainchild of Craig LaGrow, a founder of the popular Computer Language, and Editor-in-Chief Doug Millison. Augmenting the magazine’s seriously technical treatment of authoring environments and the like is a whimsical cartoon character named (what else?) Morph, who runs his Outpost on the boundary between cyberspace and the digital jungle. He’s the silicon- surfing Sherpa who’ll outfit you with the “intel” you need to make the right decisions on hardware, software, scripting tricks, and marketing your creations. Morph, who looks as if he just came out of a graffiti-artist’s spray-paint can, has assembled several notable names within the industry to contribute to the Outpost on a regular basis - like Rockley Miller (publisher and editor of Multimedia and Videodisc Monitor), Richard Doherty (editor of Envisioneering), Tony Bove (publisher and editor of the Macromedia User Journal and the Bove & Rhodes Inside Report), and Michael Moon (of the market research firm Gistics, Inc.). Do you know your XCMDs from CLUTs? Script-X from a 3:2 pull-down ratio for mastering a videodisc? Then Morph’s Outpost on the Digital Frontier is a must-read for all you seasoned media fanatics surfing the Digital Pipeline.

    Digital Work CyberTrends
    http://people.duke.edu/~mccann/q-work.htm
    Un an après la catastrophe de la Challenger l’espace sans fin du monde digital se traduisait en job opportunities sans limites.

    Work in Cyberspace
    Rise of the Personal Virtual Workspace
    Rise of the American Perestroika
    The Demise of the Job
    Rise of Entreployees
    Rise of the Movable Job
    Demise of the Department
    Rise of the Project
    Demise of the Hierarchy
    Rise of Multimedia in Corporations
    Big Business in Your Little PC
    Rise of the Digital Wealthy
    Devolution of Large Entities
    Rise of the Individual
    Rise of the Video Communications
    Rise of Internet Collaboration
    Rise of the Virtual Office
    Rise of Soft Factories
    Dematerialization of Manufacturing
    Put Your Knowledge to Work
    Rise of New Organizational Structures
    Demise of the Branch
    Rise of Document-centric Computing
    Rise of Intranet
    Rise of Knowledge Worker Hell
    Rise of a New Life in the Web
    Rise of Business Ecosystems
    Death of Competition
    Rise of New Industry Definitions
    Rise of Intellectual Mobility
    Rise of the Internet Job Engine
    Rise of Coordination-Intensive Business
    Rise of the Internetworked Business Structures
    Rise of Global Networks
    Rise of Globalization
    Rise of the Underdeveloped
    Rise of Free Agent, USA

    InfluenceHR | The Shift From Wellness to Well-being : Empowering a Workforce with a Whole-employee Approach
    http://influencehr.com/sessions/the-shift-from-wellness-to-well-being-empowering-a-workforce-with-a-who
    Depuis on chasse du cerveau dans la silicon valley , alors il faut faire des efforts pour en attirer les meilleurs.

    Speaker:
    Dr. Michael M. Moon, CEO and Principal Analyst, ExcelHRate Research and Advisory Services
    Workplace wellness is undergoing a transformation from a limited view of employee physical wellness to a more holistic view that also includes employees’ emotional, mental, and financial well-being — inside and outside the workplace. To really engage employees, employers need to provide the right balance of resources, programs, tools, and technology to enable employees to own and manage their well-being along with building a culture that supports these initiatives. The HR vendor community has a tremendous opportunity in helping employers to empower their employees to own their well-being through innovative technologies that deliver personalized learning, feedback, and targeted interventions.

    Michael Jay Moon - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Jay_Moon#Awards_and_associations
    C’est l’occasion pour les vieux hippies et les habitants de première heure de la vallée de silicone de vendre quelques conférences.

    Moon was a contributing editor for Morph’s Outpost from 1993-1995, launching the magazine and writing a monthly column. A technical publication on emerging multimedia design technology, it was based on the design of ’60s underground newspapers. He was a blogger for Customer Engagement Agencies, DAM for Marketing and Engagement Marketspace. In 2000, he co-authored Firebrands: Building Brand Loyalty in the Internet Age with Doug Millison. The book is now available in 13 languages.

    Closing the Digital Frontier - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2010/07/closing-the-digital-frontier/308131
    Une chosequi ne change jamais dans le monde capitaliste est l’incertitude. Où trouver the next big thing (#TNBT), commen investir, comment survivre. Alors les spécialistes annoncent des vérités assez simples pour plaire aux décervelés de la finance.

    The era of the Web browser’s dominance is coming to a close. And the Internet’s founding ideology—that information wants to be free, and that attempts to constrain it are not only hopeless but immoral— suddenly seems naive and stale in the new age of apps, smart phones, and pricing plans. What will this mean for the future of the media—and of the Web itself?

    Michael Hirschorn July/August 2010 Issue

    Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft : Which Will Fall First ?
    http://www.forbes.com/sites/quora/2017/01/06/google-apple-facebook-amazon-microsoft-which-will-fall-first

    Which company will fall first, Google, Apple, Facebook, Amazon, or Microsoft? originally appeared on Quora: the knowledge sharing network where compelling questions are answered by people with unique insights.

    Answer by Terrence Yang, Angel investor, on Quora:

    I own stock in Google, Apple, Facebook, Amazon and Microsoft, but if I had to pick which tech giant I think will fall first, I would pick Facebook.

    That being said:

    Zuckerberg’s latest moves include:
    Keeping control of Facebook even after he donated almost all his Facebook stock to charity. Facebook shareholder suit alleges secret texts from Marc Andreessen to Mark Zuckerberg.
    Being the only public company CEO to skip Trump’s tech summit. I bet most shareholders wanted him to attend.
    Making his 2017 resolution “to have visited and met people in every state in the US by the end of the year. After a tumultuous last year, my hope for this challenge is to get out and talk to more people about how they’re living, working, and thinking about the future.” Mark Zuckerberg - Every year I take on a personal... Maybe he is sincere in trying to better understand America, given that Facebook, together with Google, account for almost all the online ad revenue. Google and Facebook are booming. Is the rest of the digital ad business sinking?
    Zuckerberg said he is no longer an atheist and that religion is very important (hat tip Hunter Johnson). (Mark Zuckerberg says he’s no longer an atheist, believes ‘religion is very important’.)
    All of these moves are more consistent with someone laying the groundwork for a possible run for political office someday than with someone singularly focused on growing the Facebook empire. What would Steve Jobs do?
    People have speculated before about Zuckerberg’s aspirations to run for President. (Does Mark Zuckerberg Want To Run For President?)
    I believe his actions are an investment risk factor. At the margin, his latest moves drove some investors to sell Facebook stock (raising its cost of capital) and possibly providing cheaper capital to the Facebook’s competitors (if investors sell Facebook and buy Snap, for example).
    Facebook’s metrics are wrong, though others (Google?) may have the same issue. It’s not just Facebook: Digital advertisers say internet metrics are often wrong Facebook Says It Found More Miscalculated Metrics.
    Robert Scoble says spatial computing will dominate, meaning you will be able to physically walk around in the real world and see virtual items placed on them. Scobleizer - Entrepreneur in Residence.
    Scoble said he would ask Zuckerberg this: “How are you going to compete with a “mixed reality” release of the iPhone that’s coming in 11 months? I expect that iPhone will sell 60 million in first weekend…"
    Scoble goes on to say: “That’s more VR sold than all others combined. In one weekend … If I were at Facebook I’d get the entire Oculus team to pivot. Toward mixed reality glasses. Why? Microsoft’s execs already told me they are betting 100% on mixed reality (with its Microsoft HoloLens product). The strategy at Microsoft is “Cloud + Hololens.” That’s it. The entirety of a $455 billion company is betting on mixed reality.” Apple Strategy 2017. Very important change to iPhone coming (hat tip to Leo Harsha).
    Oculus headset sales are low. VR is taking longer to take off than some guessed. VR headset sales by device 2016 | Statista.
    Instagram is doing a great job copying Snap’s popular features and avoiding the unpopular ones (fast follower). But they don’t have anything like Spectacles yet. Instagram’s Best Move in 2016? Copying Snapchat — The Motley Fool Snapchat vs. Instagram: Who’s Copying Whom Most?
    Even Zuckerberg’s write-up and videos about Jarvis home AI reveals Facebook’s weaknesses. While Amazon, Google and Apple can combine hardware and software to give you a better, more seamless experience via Echo/Alexa or the Google and Apple equivalents. To date Facebook only has software.
    Some others cite Microsoft or Apple as the most likely to fail. I disagree.

    SILICON VALLEY (THE BIG FIVE) RULEZ

    Tech Companies Are Dominating the Stock Market as Never Before (July 29 2016)
    http://www.slate.com/blogs/moneybox/2016/07/29/the_world_s_5_most_valuable_companies_apple_google_microsoft_amazon_facebook.

    Tech’s ‘Frightful 5’ Will Dominate Digital Life for Foreseeable Future ( JAN. 20, 2016)
    https://www.nytimes.com/2016/01/21/technology/techs-frightful-5-will-dominate-digital-life-for-foreseeable-future.html?_r

    The Big 5 are Apple, Google, Microsoft, Amazon, Facebook
    (August 2, 2016)
    http://www.greenm3.com/gdcblog/2016/8/2/the-big-5-are-apple-google-microsoft-amazon-facebook

    The Big 5 Year in Review : Apple, Google, Microsoft, Amazon, and Facebook (December 29, 2015)
    https://stratechery.com/2015/the-big-5-year-in-review-apple-google-microsoft-amazon-and-facebook

    #silicon_valley #capitalisme #technologie #disruption

  • Les Hommes du progrès
    par Emmanuel Sanséau,
    paru dans CQFD n°150 (janvier 2017).
    http://cqfd-journal.org/Les-Hommes-du-progres

    C’est que le mariage du « Parti du peuple » et des classes privilégiées tient de la conversion du premier aux évangiles du libre marché et du « capitalisme éclairé. » Dès le tournant des années 1970, une nouvelle génération de démocrates se prenait de passion pour le « travail créatif » et les quêtes existentielles. « Les gens éclairés ne se souciaient plus de salaire minimum et de droits des travailleurs. Mais les sottises sur l’authenticité et l’accomplissement personnel – le topo des “jeunes existentialistes” – cela ferait gagner des élections », écrit Thomas Frank [3]. Voilà que le travailleur à la chaîne, aliéné et peu sophistiqué, basculait de base électorale à force d’opposition au changement. Les Nouveaux Démocrates ont ainsi fait du renoncement une philosophie politique – nul ne peut s’opposer à « l’économie post-industrielle » – pour devenir le parti de la « classe du savoir », des « travailleurs connectés », des « innovateurs disruptifs »…

    #Boston, #Silicon_Valley, #CQFD, #Massachusetts, #GAFA

  • « La cinquième bulle » : un petit lexique de la #Silicon_Valley | Stuart Grabler, Le Monde, 26/10/2016 (manque #disruption)
    http://lemonde.fr/idees/article/2016/10/26/la-cinquieme-bulle-un-petit-lexique-de-la-silicon-valley_5020607_3232.html

    La crise des sociétés d’investissements immobiliers cotées (Real Estate Investment Trust, REIT) de 1974-1975 aux Etats-Unis fut la première de l’après-guerre. Chacune des décennies suivantes connut sa bulle, et son krach.

    Dans les années 1980, les razzias de corporate raiders (les « prédateurs d’entreprise ») gonflaient la LBO bubble (bulle des OPA à effet de levier), la vente de junk bonds (obligations pourries) finançait le rachat de poids lourds de la cote. Cette vogue prit fin lors du krach d’octobre 1987, emportant dans son sillage les Caisses d’épargne américaines (Savings & Loans) précarisées par la surenchère hypothécaire.

    La décennie suivante vit l’essor de la bulle Internet (dotcom bubble). Porté par les start-up et les stock options, l’indice Nasdaq de valeurs technologiques toucha un plus haut en mars 2000... avant de perdre 78 % en trente et un mois.

    Pendant ce temps, la quatrième bulle, celle des subprimes (crédits hypothécaires immobiliers), se formait déjà. A la différence des précédentes, hautement médiatisées, celle-ci se développait dans un huis clos financier où se titrisaient à coups d’algorithmes des prêts hypothécaires accordés à des clients peu solvables. Quand, dans la foulée de la faillite de la banque d’affaires Lehman Brothers en 2008, la bulle éclata, elle faillit entraîner toute la planète finance.

    Et ce n’est pas fini, puisque la cinquième bulle, dont l’épicentre est la Silicon Valley, enfle à vue d’œil. En voici une brève description, à travers un petit lexique de la novlangue anglo-saxonne de rigueur.

    Unicorn (licorne) : jeune pousse technologique valorisée au moins 1 milliard de dollars, sur la base du placement initial de ses backers.

    Backer (soutien) : investisseur pionnier dans une unicorn en herbe. Au tout début, un projet plus ou moins ingénieux suffira pour le séduire. Une fois opérationnelle, l’entreprise mettra les bouchées doubles pour accroître le nombre de ses utilisateurs/clients, décuplant ainsi sa capacité à réussir des tours de table supplémentaires. Stratégie en conformité parfaite avec Metcalfe’s Law.

    Metcalfe’s Law (la loi de [Robert] Metcalfe) : une augmentation arithmétique des utilisateurs d’un réseau suscite une croissance exponentielle de son utilité et, par extrapolation comptable, de sa cote. Rouage-clé de cet engrenage vertueux : le giveaway.

    Giveaway (cadeau) : service dispensé sans contrepartie, ou article vendu à prix coûtant, dans le but d’appâter clients ou utilisateurs. C’est le seul but qui vaille à ce stade précoce ; de sorte que les unicorns en devenir sont souvent dépourvues d’un vrai business model.

    Business model (mode opérationnel) : censé transformer un service gratuit en pièces sonnantes et trébuchantes, il se présente généralement comme une plate-forme où des internautes (Facebook, Twitter), passagers (Uber), voyageurs (Airbnb), auditeurs (Spotify, Deezer) ou prêteurs (LendingClub) sont mis en relation avec des annonceurs, chauffeurs, logeurs, maisons de disques ou emprunteurs. Exception : des unicorns industrielles (Tesla, GoPro) emploient un modèle plus classique. Certaines unicorns (Snapchat, Magic Leap) cherchent toujours le leur, ce qui les empêche de monetize leur activité.

    Monetize (monétiser) : à ne pas confondre avec « rentabiliser » ! Car on a beau traduire son activité en chiffre d’affaires, celui-ci n’est pas synonyme de profits. Hors Facebook, exception qui confirme la règle, peu d’unicorns sont véritablement rentables. Naguère surnommée « la nouvelle Facebook », Twitter s’enfonce toujours dans le rouge. Déficitaire de 470 millions de dollars en 2014 et de 1,27 milliard au premier semestre 2016, Uber est champion de la perte opérationnelle. Montent également au podium Airbnb et Tesla. En Europe, le suédois Spotify, le français Deezer et l’allemand Rocket ne sont pas en reste. Conséquence inéluctable de ces flots d’encre rouge : un énorme cash burn.

    Cash burn (consumation de liquidités) : carburant d’une croissance déficitaire, ces fonds partent en fumée. UberChina, avant de jeter l’éponge face à son rival chinois, perdait 1 milliard par an. Dans l’attente de son rachat par Tesla, Solar City (panneaux solaires) brûle 6 dollars pour chaque dollar de revenu. Heureusement, il existe un moyen d’éteindre le feu : le cash out.

    Cash out (décaissement) : exercice qui, conjugué à une levée de fonds, permet aux fondateurs, aux backers et aux dirigeants dotés de stock options de monétiser, moyennant dilution, leurs parts. Pour ce faire, lancer une IPO (introduction en Bourse) était le parcours indiqué. Mais, échaudés par les unicorns s’envolant lors de l’IPO pour plonger ensuite en dessous de la mise à prix, les investisseurs boudent et les IPO se tarissent. Faute d’une IPO, l’unicorn enchaînera les tours de table, sollicitant, contre participation, de l’argent frais, dont une partie finira dans la poche des ayants droit. Sinon, elle pourra se vendre à un géant technologique craignant que la start-up ne l’éclipse un jour (Google/YouTube, Facebook/Instagram), ou alléché par d’éventuelles synergies (Microsoft/LinkedIn), ou cédant au chantage de la start-up qui, vendant à perte sans payer de TVA, lui soutire des parts de marché (Walmart/Jet.com). Mais pour optimiser sa cash-out stratégie, rien ne vaut le creative accounting.

    Creative accounting (comptabilité créatrice) : quitte à publier des résultats conformes aux normes comptables, une unicorn peut aussi communiquer sur une version enjolivée non conforme. Ainsi, Lending Club avait annoncé des bénéfices de 56,8 millions de dollars... et une perte de 5 millions selon les normes. Manipulation qui n’abusera que les initiés imbus de la crédulité symptomatique d’un Ponzi scheme.

    Ponzi scheme (pyramide de Ponzi) : locution apte à qualifier la cinquième bulle, où la haute technologie est mise au service non pas d’une rentabilité pourvoyeuse d’emplois, mais de l’élaboration d’expédients permettant le cash out avant le souffle fatidique du krach...

    • La haute technologie n’était déjà plus pourvoyeuse d’emplois dès la première bulle évoquée, mais il est vrai que cela devient de plus en plus évident avec chaque nouvelle étape

      cf. https://seenthis.net/messages/541433#message549597 et https://seenthis.net/messages/541433#message550356

      Comment expliquer alors la (très) forte valorisation des GAFAM ? Justement par le fait qu’ils opèrent dans la phase renversée du capitalisme où la création de valeur a été remplacée par sa simulation comme moteur de l’économie (y compris « réelle »). Leur valorisation n’est pas le reflet de leur capacité à produire de la valeur, mais à être des « porteurs d’espoirs » pour la production de titres financiers. Cette production doit toujours en effet avoir un point de référence dans « l’économie réelle » (Un indice quelconque corrélé à un espoir de production de valeur et projeté dans le futur). Dans le cas des plateformes numériques, ce point de référence, c’est l’accumulation permanente de données dont tous les acteurs de la sphère financière s’accorde à dire qu’elles sont les ressources pour de futures activités marchandes. Certes, ces activités seront marchandes, mais la quantité de valeur qu’elles produiront sera toujours décevante et il faudra donc se projeter encore dans de nouvelles simulations...

  • They Have, Right Now, Another You
    http://www.nybooks.com/articles/2016/12/22/they-have-right-now-another-you

    Stephen Crowley/The New York Times/Redux Peter Thiel speaking at the Republican National Convention, Cleveland, July 2016. Thiel, the first outside investor in Facebook and a cofounder of #PayPal, is a founder of #Palantir, a #Silicon\Valley firm funded by the #CIA, whose algorithms allow for rapid analysis of voluminous data that it makes available to intelligence agencies and numerous police forces as well as to corporations and financial institutions.

    Advertisements show up on our #Internet browser or #Facebook page or #Gmail and we tend to think they are there because some company is trying to sell us something it believes we want based on our browsing history or what weʼve said in an #e-mail or what we were searching for on #Google. We probably donʼt think they are there because we live in a particular neighborhood, or hang out with certain kinds of people, or that we have been scored a particular and obscure way by a pointillist rendering of our lives. And most likely, we donʼt imagine we are seeing those ads because an algorithm has determined that we are losers or easy marks or members of a particular ethnic or racial group.

    As OʼNeil points out, preferences and habits and zip codes and status updates are also used to create predatory ads, “ads that pinpoint people in great need and sell them false or overpriced promises.” People with poor credit may be offered payday loans; people with dead-end jobs may be offered expensive courses at for-profit colleges. The idea, OʼNeil writes, “is to locate the most #vulnerable people and then use their private #information against them. This involves finding where they suffer the most, which is known as the ‘#pain_point.

    #algorithme #délétère #données #data

  • Demain, la Silicon Valley ira embrasser la bague de Trump - ElectronLibreElectronLibre
    http://electronlibre.info/demain-silicon-valley-ira-embrasser-bague-de-trump

    Peter Thiel - le libertarien fondateur de Pay-Pal et seul dans la Valley à avoir soutenu Trump avant son élection - qui aurait aidé l’équipe de Trump à organiser le meeting. Parmi les présents, Tim Cook d’Apple, Sheryl Sandberg de Facebook ou encore Elon Musk de Space X. On connait l’agenda de Donald Trump : il souhaite offrir un taux d’imposition très bas à la Valley pour qu’elle rapatrie aux États-Unis son cash gagné pour l’essentiel en Europe. En échange, il veut que ces sociétés créent des emplois aux États-Unis, en y implantant des usines par exemple. Publiquement, la Valley tente de garder ses distances avec Donald Trump, mais fera, on n’en doute pas, ce qu’il faut pour plaire au nouvel homme le puissant de la planète.

    #silicon_valley #évasion_fiscale #États-Unis

  • Les #algorithmes de la #surveillance israélienne en Cisjordanie
    http://lemonde.fr/international/article/2016/11/25/les-algorithmes-secrets-de-la-surveillance-israelienne-en-cisjordanie_503799

    Selon plusieurs sources interrogées par Le Monde, l’#armée israélienne dispose d’un système de détection du risque et de prévention reposant sur des algorithmes. Il a été perfectionné depuis un an. « Tout dépend des impératifs du moment, explique un responsable de l’appareil sécuritaire. Les critères de recherche changent si l’on s’intéresse aux “loups solitaires” ou aux groupes armés locaux, qui, eux-mêmes, se divisent entre Hamas et djihadistes salafistes. Ce système émet plusieurs alertes par jour. Il aide au processus de décision, mais l’ordinateur ne remplace pas l’agent de renseignement. » Selon ce responsable, « plusieurs centaines d’attaques ont pu être ainsi évitées, même si on ne peut être sûr à 100 % que toutes les personnes interpellées allaient commettre une attaque imminente ».

    Ce système est conçu comme une pyramide à trois étages. A la base figure la quasi-totalité des Palestiniens de Cisjordanie (environ 2 millions, sur un total de 2,9 millions d’individus). Puis sont appliqués des critères démographiques et géographiques permettant d’affiner les recherches. Au deuxième niveau se trouvent tout au plus quelques dizaines de milliers de personnes. Au troisième et dernier niveau, il y a les individus considérés à hauts risques, suivis pas à pas, voire neutralisés au plus vite. C’est à ce stade que leur identité complète apparaît. « L’algorithme est créé pour scanner cette population sur la base d’informations administratives, en provenance d’Internet, du renseignement humain classique et de signaux téléphoniques, explique une source familière de ce dispositif. Parfois, il s’agit de données pures, sans signification en soi, qu’il faut croiser. C’est comparable, dans le secteur privé, à l’application #Waze qui propose au conducteur un itinéraire dans la circulation. »

    #silicon_army cc @opironet

  • Trump : les 5 échecs des nouvelles technologies
    http://www.internetactu.net/2016/11/15/trump-les-5-echecs-des-nouvelles-technologies

    Le séisme de l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis est d’autant plus fort que personne n’avait vraiment prévu un tel résultat. Jusqu’à la veille au soir, les sondeurs et prévisionnistes étaient confiants dans la victoire démocrate. Or, la réalité ne s’est pas conformée aux données. Que s’est-il passé et qu’est-ce (...)

    #Articles #Enjeux #big_data #économie_de_l'attention #Médias #politique #politiques_publiques #Silicon_Valley

  • List of #Silicon_Valley episodes
    https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Silicon_Valley_episodes

    Silicon Valley is an American television sitcom created by Mike Judge, John Altschuler and Dave Krinsky. The series focuses on six young men who found a startup company in Silicon Valley.

    les locaux disent que c’est « très ressemblant »… entre les blagues sur le financement, la #propriété_intellectuelle, les coups tordus, le recrutement, le racisme, le sexisme, etc, ça reste de la #sitcom pipi-caca

  • Uganda Court Orders Closure of 63 Schools Backed by Mark Zuckerberg and Bill Gates
    http://www.newsweek.com/uganda-court-orders-closure-63-schools-backed-mark-zuckerberg-and-bill-gat

    a September report by global trade union Education International found that Bridge International schools in Uganda were failing to uphold the national curriculum, using under-qualified teachers and that the schools’ facilities were inadequate. The report found that Bridge International’s “profit-driven, cost-cutting, standardized and internet-based approach to education delivery involves a number of critical shortcomings.”

    The Ugandan education ministry ordered the closure of the schools in July, but they had remained open following a High Court injunction in September

    #philanthrocapitalisme #éducation #afrique #néo-colonialisme #informatique #silicon_valley

  • De Thomas More à Michel Foucault, la longue histoire du revenu universel
    Née au XVIe siècle, l’idée d’un revenu pour tous a été régulièrement reprise par des chercheurs et des universitaires.

    En France, plusieurs mouvements ont repris à leur compte l’idée d’un #revenu_d’existence. Le philosophe André #Gorz, un des principaux théoriciens de l’écologie politique et de la décroissance, plaide pour un « #revenu_d’autonomie » qu’il conçoit comme un moyen de s’affranchir de l’#aliénation du #travail. Pour Michel #Foucault, ce #revenu versé inconditionnellement permettrait de se libérer du #contrôle_social étatique et aliénant attaché à la vérification des #droits_sociaux.

    #revenu_garanti #revenu_universel

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/10/19/de-thomas-more-a-michel-foucault-la-longue-histoire-du-revenu-universel_5016

  • Inside Silicon Valley’s Culture of Spin
    https://www.fastcompany.com/3059761/inside-silicon-valleys-culture-of-spin

    Exaggerating claims. Glossing over failures. Fudging numbers. Getting loose with knowable facts. These things are all commonplace in #Silicon_Valley and other tech hubs, where dozens of startups are selling a dream to investors and the press in the hopes of breaking through the pack. Health-tech entrepreneurs, who raked in more than $4 billion in 2015 alone, are among the worst offenders.

    #manipulateurs

  • Le tsunami numérique (1) : prologue
    http://www.zeroseconde.com/2016/10/le-tsunami-numerique-1-prologue

    Voici le 1er épisode de la « saga » du plan numérique. Pour cette saison, je retrace les prémices du plan numérique et de la « 4e révolution industrielle », pour voir en quoi consiste cette affirmation qu’un tsunami numérique s’apprête à déferler sur nous. Pour vous abonner sur iTunes. Podcast à la sauce geek Cet épisode, je l’ai monté […]

    #M2

    • Elle a l’air vraiment super cette saga, je viens d’écouter le Prologue, et j’ai bien aimé le montage. Cette #saga mériterait d’être entendue par le plus grand nombre - y compris les professionnels de la politique - peu habitués à se poser des questions sur les enjeux numériques. Surtout que le tsunami risque d’impacter assez profondément la vie des citoyens...

      Dans le plan numérique du québec, je verrais bien une partie du financement allant à de nouvelles infrastructures de #bigdata et de fouille de données pour davantage de surveillance du citoyen.

      #silicon_valley #québec #morozov #questions_éthiques

  • Inside the ape cage with Antonio Garcia Martinez, author of Chaos Monkeys | TechCrunch
    https://techcrunch.com/2016/07/09/inside-the-ape-cage-with-antonio-garcia-martinez-author-of-chaos-monkeys

    If you’re in a startup or even plan to sue one, Chaos Monkeys is the book to read. Antonio Garcia Martinez is a former physics major turned Wall Street quant turned startupper and he’s an amazing writer, able to encapsulate in a few words an era of greed, avarice, and ridiculous button-down-shirt/sweater vest combos.
    ...
    His vision of the future is a little dark, to be sure, but he’s found the perfect solution to a surveillance society. He’s pulled up stakes and now lives on a boat on Orcas Island. No one, he said, can spy on him there. They barely have Internet.

    Ex-Facebook-Manager Antonio García Martínez: „Zuckerberg schaut einem nie in die Augen“ - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/weltspiegel/sonntag/ex-facebook-manager-antonio-garca-martnez-zuckerberg-schaut-einem-nie-in-die-augen/14524732-all.html


    Photo: https://www.flickr.com/photos/ivydawned
    Flickr

    Sie mussten später bei Facebook noch härtere Stillschweigeklauseln unterzeichnen. Jetzt packen Sie in Ihrem Buch aus, nennen Namen, Summen, Interna. Fürchten Sie keine Klagen?

    Das kann jederzeit passieren.

    Noch mal zu Ihrem Vorstellungsgespräch ...

    Erst mal gab es einen Tag lang Prüfungen, ein Meeting nach dem anderen. Persönlichkeitsscreening, Logiktests, sie überprüften meine Vereinbarkeit mit der Facebook-Kultur.

    Das klingt wie bei vielen dieser Unternehmen.

    Zwischendurch ging ich mal auf die Toilette. Da hörte ich ein komisches Klackern. Ich kannte das Geräusch, eine Tastatur. Da war jemand am Programmieren. Als ich mir die Hände wusch, sah ich im Mülleimer eine ganze Menge gebrauchter Einwegzahnbürsten. Die wurden vom Unternehmen gestellt und offensichtlich auch genutzt.

    About Antonio García Martí­nez | Antonio García Martínez
    http://www.antoniogarciamartinez.com/about-antonio-garcia-martinez

    I learned how online advertising worked, specifically its new, lightning-fast, real-time variants. As a ‘research scientist’ I tortured every piece of data until it confessed, and used it to predict user behavior, value of media purchased, and optimal bids in the largest ad auctions in the world. Dull stuff you might say, but it’s what pays for the Internet, and it would set me light-years ahead of anyone inside Facebook Ads, when the time came.

    #USA #business #silicon_valley #capitalisme #publicité