• Le #monde_d’après : les #États-Unis « courent au précipice », avertit Noam Chomsky
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/202005/25/01-5274889-le-monde-dapres-les-etats-unis-courent-au-precipice-avertit-noam

    Q. : De nombreux pays utilisent la #technologie pour #surveiller leur population afin de combattre le #virus. Sommes-nous dans une nouvelle ère de #surveillance #numérique ?

    R : Il y a des sociétés qui développent des #technologies qui permettent aux employeurs de voir ce que leurs employés ont sur leur écran d’ordinateur, de vérifier vos frappes sur le clavier, et, si vous vous éloignez de votre écran, de comptabiliser ça comme une pause. L’« #internet_des_choses » est en marche. Tout objet domestique contient de l’électronique. C’est pratique […], mais l’information va aussi à Google, Facebook et au gouvernement. Cela donne un potentiel énorme de #contrôle et de #surveillance, et c’est déjà là, ce n’est pas dans le futur.

    Si on laisse ces géants technologiques contrôler notre vie, c’est ce qui se passera. Ça ressemblera à la Chine, où il y a des systèmes de +crédits+ sociaux, de la technologie de reconnaissance faciale partout. Tout ce que vous faites est surveillé. Vous traversez au mauvais endroit, vous pouvez perdre des crédits. 

    Ce n’est pas inévitable, de même que le changement climatique n’est pas inévitable. On peut laisser ça se produire, ou l’arrêter.

    #GAFA #silicon_valley

  • How Coronavirus Will Disrupt Future Colleges & Universities
    https://nymag.com/intelligencer/2020/05/scott-galloway-future-of-college.html

    [Scott] Galloway, a #Silicon_Valley runaway who teaches marketing at NYU Stern School of Business, believes the pandemic has greased the wheels for big tech’s entrée into higher education. The post-pandemic future, he says, will entail partnerships between the largest tech companies in the world and elite universities. MIT@Google. iStanford. HarvardxFacebook. According to Galloway, these partnerships will allow universities to expand enrollment dramatically by offering hybrid online-offline degrees, the affordability and value of which will seismically alter the landscape of higher education. Galloway, who also founded his own virtual classroom start-up, predicts hundreds, if not thousands, of brick-and-mortar universities will go out of business and those that remain will have student bodies composed primarily of the children of the one percent.

    At the same time, more people than ever will have access to a solid education, albeit one that is delivered mostly over the internet. The partnerships he envisions will make life easier for hundreds of millions of people while sapping humanity of a face-to face system of learning that has evolved over centuries. Of course, it will also make a handful of people very, very rich. It may not be long before Galloway’s predictions are put to the test.

    [...]

    What’s going to happen to campuses?
    I worry they’ll still exist, but they’ll be just filled with rich people. A four-year liberal-arts-campus experience is going to become something that’s largely relegated and positioned to the children of rich people.

    I want to be clear: There is some social good to this. You’re going to have a lot of good education, dispersed to millions and tens of millions of people who otherwise wouldn’t have access to computer science or Yale’s class on happiness. When I got into UCLA, about one in three, or 40 percent of students, got in. Now it’s something like one in seven. More kids are going to get into great schools. But just like any other space big tech enters, there’s going to be a reduction in humanity. Just as we’re on Instagram and we’re more socially connected, we’re definitely more isolated and more lonely.

    #éducation #études #GAFA

  • #Covid-19 has blown apart the myth of #Silicon_Valley #innovation | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2020/04/25/1000563/covid-19-has-killed-the-myth-of-silicon-valley-innovation

    The pandemic has made clear this festering problem: the US is no longer very good at coming up with new ideas and technologies relevant to our most basic needs. We’re great at devising shiny, mainly software-driven bling that makes our lives more convenient in many ways. But we’re far less accomplished at reinventing health care, rethinking education, making food production and distribution more efficient, and, in general, turning our technical know-how loose on the largest sectors of the economy.

    #progrès #éducation #santé #alimentation

  • Starlink, LSD et Sillicon Valley
    https://lundi.am/Starlink-LSD-et-Sillicon-Valley

    Quelle est cette drôle de constellation d’étoiles qui a traversé le ciel picard à la queue leu-leu dans la nuit du samedi 18 avril ? Y a-t-il le moindre rapport entre l’invention du LSD, la Sillicon Valley et la privatisation en cours du cosmos ? Le projet Starlink de l’entreprise SpaceX fondée par le créateur de Paypal Elon Musk, est il en train de remplir nos ciels étoilés de (12 000) satellites de basse altitude afin de déployer l’internet dans et depuis l’espace ? Si vous aussi, vous vous posez ces questions, cette enquête est pour vous !

    .../...

    Starlink : l’interconnexion entre les machines, partout. Neuralink : la connexion de la machine à l’humain. Starlink et Neuralink : l’accomplissement de l’humain en tant qu’être connecté, amplifié, révélé. La grande vision de la Silicon Valley.

    Car le réseau, la connexion, le contrôle, dans l’inconscient collectif de la vallée, c’est le projet des projets. Google rend l’information disponible. Facebook connecte les gens. Burning man se définit d’abord comme un réseau d’individus éveillés. Le terme “hive mind”, littéralement “esprit de ruche”, était naguère utilisé par les hippies pour décrire les connexions transcendantales atteintes dans leurs transes collectives. Il réapparaît aujourd’hui pour décrire la conscience collective qui émerge de communautés online telles que Twitter. Alors, Elon : cynique ou apprenti sorcier ?

    Une enquête en sept points par Jonathan Bourguignon, relayée par @lundimatin

    1- les constellations convulsives
    2- Silicon Messiah
    3- Acide, communes et Internet
    4- Le schisme
    5- La Guerre des Étoiles
    6- Hackers
    7- Réseau et contrôle

    Jonathan Bourguignon : https://medium.com/@jonbou

    #Silicon_Valley #Elon_Musk #starlink #SpaceX #Neuralink #astronomie

  • « La Silicon Valley sauvée par le coronavirus ? »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/10/la-silicon-valley-sauvee-par-le-coronavirus_6032434_3232.html

    Chronique. Vive le coronavirus ! Dans la Silicon Valley, on n’en est pas là, mais si les géants des technologies voulaient se refaire une vertu, ils ne s’y prendraient pas autrement. Oubliées les réticences à censurer les contenus haineux au nom de la liberté d’expression, à refuser de soumettre au fact-checking les publicités mensongères des partisans de Donald Trump. Le coronavirus est une affaire de salut public. Il n’y a qu’un « bon » côté, non politique : celui de la prévention et de la protection des populations.

    Avec une célérité exceptionnelle, Facebook a interdit les publicités proposant des masques de protection ou des recettes miracles contre le virus. Idem pour les messages des groupes complotistes attribuant l’épidémie à une constellation d’ennemis (la Chine, les démocrates, Big Pharma : l’industrie pharmaceutique). Mark Zuckerberg a offert à l’Organisation mondiale de la santé un nombre illimité de publicités gratuites sur le réseau social. Twitter et YouTube renvoient aux Centers for Disease Control, l’autorité de santé américaine, dès qu’un usager cherche le mot « coronavirus ».

    « Les inventeurs du tout-viral ont anticipé l’époque du virus »

    Plus largement, la technologie peut se flatter d’une contribution qui tombe à pic. Grâce aux outils qu’elle a donnés au monde, plus besoin de se déplacer. Tout ou presque peut s’effectuer à distance : s’éduquer, travailler, échanger, consommer. En fait, cela fait des années que la tech prépare la société à sa « mise en quarantaine », écrit dans la revue The Atlantic le game designer Ian Bogost. Les inventeurs du tout-viral ont anticipé l’époque du virus, en quelque sorte.

    Inégalités et « techlash »

    L’épidémie va peut-être aussi pousser la Silicon Valley à corriger les injustices entre les seigneurs du logiciel et les petites mains qui font fonctionner l’économie des plates-formes : livreurs, chauffeurs, cuisiniers, manutentionnaires. Si le virus se propage, il faudra bien, pour alimenter les intellectuels du télétravail, que les soutiers payés à la tâche se risquent dans le monde réel où rôde la contagion. D’ores et déjà, Uber, DoorDash et Instacart ont annoncé la mise en place d’un fonds d’indemnisation pour leurs intermittents. Microsoft, Facebook, Google et Twitter ont promis la lune : des congés maladie payés !

    Et le coronavirus survient justement à un moment où la Silicon Valley a des états d’âme. Le merveilleux engin de croissance est en surchauffe, si on en croit le rapport annuel « State of The Valley », présenté le 14 février à San Jose par Russell Hancock, le directeur du cercle de réflexion Joint Venture Silicon Valley. Certes, le document met en avant la prospérité extraordinaire de cette étroite bande de terre qui s’étend sur 80 kilomètres au sud de San Francisco : neuf ans de croissance ininterrompue, 29 000 emplois créés en un an, 821 000 en dix ans – l’équivalent de la ville de San Francisco –, 41 milliards de dollars investis en capital-risque, 18 000 brevets déposés, 44 nouvelles « licornes » (compagnies valorisées à plus de 1 milliard de dollars), 126 000 millionnaires, 5 000 nouvelles chambres d’hôtel. « Il n’y a pas un endroit sur la planète avec des chiffres pareils, a affirmé M. Hancock. C’est Florence à l’époque de la Renaissance. »

    Mais le rapport fait aussi état du sentiment que le monde ne tourne pas rond. Quelque 13 % de la population dispose de 75 % des richesses : les inégalités n’ont « jamais été aussi prononcées ». La pénurie de logements ronge la prospérité comme un cancer. Pour cinq nouveaux emplois, il ne se construit qu’un logement. On dénombre dans la Vallée 100 000 « méga-commuters », ces employés qui font plus de 3 heures de transport par jour pour aller travailler. En dix ans, le taux de mortalité par hypertension y a augmenté de 270 %… A quoi s’ajoute le « techlash », le retour de bâton contre les plates-formes, accusées de mettre en danger la démocratie. Florence se sent « assiégée », a dit Russell Hancock. A l’épreuve du virus, la Silicon Valley espère se rattraper.

    Corine Lesnes(San Francisco, correspondante)

    #Silicon_Valley

  • L’utopie des technopoles radieuses – Revue Z
    https://www.zite.fr/technopoles-radieuses

    Le modèle technopolitain fondé sur la recherche-innovation s’est imposé à toutes les grandes villes. À l’origine conçues comme un moyen de dépasser les contradictions d’une économie fondée sur la consommation de masse et la destruction de la nature, ces « villes de la connaissance » en sont devenues le principal moteur. Comment passe-t-on du « small is beautiful » au nouveau gigantisme industriel ?

    Texte : Celia Izoard
    Illustrations : Florent Grouazel

    Il ne se passe pratiquement pas une semaine sans qu’une ville française annonce un projet de technopole scientifique. Les technopoles suscitent un intérêt égal dans les administrations centrales ou décentralisées, les collectivités locales, les chambres de commerce… La fièvre s’est emparée de tous ces acteurs qui ne rêvent plus que de fertilisation croisée. » Voici ce que l’on pouvait lire dans un article consacré aux technopoles en … 1985. Dans le même numéro de la revue Autrement1, le journaliste Philippe Merlant publie un petit lexique du jargon technopolitain : pépinière, synergie, transfert, incubateur, fertilisation, brassage, réseau… Tous les mots qui comptent triple aujourd’hui, mots qui justement renvoient à tout sauf au passé, évoquant plutôt une course échevelée vers l’avenir ou la science-fiction, sont déjà présents dans leur sens actuel. À l’entrée « innovation », le journaliste écrit que le terme est « déjà un has been ».

    Has been, l’innovation ? Trente ans plus tard, le mot est dans toutes les bouches. Elle est devenue l’autre nom du développement, le maître-mot de la restructuration des territoires. L’innovation est sacro-sainte. L’innovation est le nom de ce qu’il faut faire. Le modèle de la technopole, loin d’être une simple mode, s’est imposé comme avatar quasi hégémonique du capitalisme. Un peu partout, avec les mêmes mots d’ordre et les mêmes moyens, on reconvertit les « bassins » industriels en « vallées » de la connaissance.

    Dans les années 1970, la technopole a fait figure d’utopie née de la critique de la société industrielle : critique de la bureaucratie, de la hiérarchie, de l’urbanisation galopante et de la pollution. Quand Pierre Lafitte, ingénieur général des mines, sénateur des Alpes-Maritimes, fonde en 1968 la première technopole française, Sophia-Antipolis, ce grand campus verdoyant au large de Nice se veut « un Quartier latin aux champs, un lieu de réflexion, de création, mais aussi de défoulement où scientifiques et ingénieurs côtoient les artistes2 ». On ne travaillerait plus à la chaîne, on « créerait » dans l’ambiance décontractée de campus ombragés, véritables « zones vertes pour matière grise ». Libérés de l’asphyxie des grands groupes, les citoyens deviendraient de petits entrepreneurs libres de s’associer et de s’entraider sur des « projets ».

    C’est au début des an–nées 1980 que le modèle de la Silicon Valley voit consacrée sa victoire économique et idéologique en France. Philippe Merlant note que l’idée de la technopole bénéficie, pour réconcilier toute une génération de soixante-huitards avec l’entreprise, de sa « filiation avec les mythes californiens des années 1970 ». « Faut-il s’étonner, écrit-il, que cette génération, nourrie de l’idéologie gauchiste et massivement reconvertie dans les secteurs de la com’, ait été le principal vecteur médiatique de l’intérêt des technopoles ? »

    Étrange ironie. On constate aujourd’hui que l’essor de ce modèle fondé sur la micro-électronique et l’informatique, loin de permettre une sortie par le haut du capitalisme industriel, lui a au contraire permis de prendre une ampleur inégalée. Loin de conduire à une sortie du travail à la chaîne, cette nouvelle étape lui donne au contraire une impulsion inouïe : sur toute la surface du globe, les usines se multiplient pour produire puces électroniques, i-Pad et autres i-Phone « développés » par les chercheurs et les entrepreneurs de toutes les Silicon Valley du monde. L’observateur des technopoles est, à bien des égards, du « bon côté » de la division internationale du travail : il y a longtemps qu’on ne produit plus de puces de silicium dans la baie de San Francisco et que la mine de Mountain Pass, en Californie, ne lui fournit plus de terres rares. En partie invisibilisées par cette conversion des anciennes puissances industrielles à la soi-disant « économie immatérielle », l’exploitation et la pollution intrinsèques à ce modèle n’ont jamais été aussi générales et aussi démesurées.

    #Technopoles #Silicon_Valley

  • Visages de la Silicon Valley, Fred Turner et Mary Beth Meehan -
    http://danactu-resistance.over-blog.com/2019/04/visages-de-la-silicon-valley-fred-turner-et-mary-beth-

    A l’automne dernier les éditions C&F, basées à Caen, ont publié un ouvrage d’une grande originalité, intitulé Visages de la Silicon Valley, un essai signé Fred Turner avec des photographies et récits de Mary Beth Meehan.

    Quand on lit ou entend ces deux mots , Silicon Valley, formant un lieu géographique célèbre en Californie, aussitôt l’on pense, technologies de pointe, Google, IBM, Microsoft, Facebook, et autres Apple, Tesla. Les gros bataillons de la super start-up nation nord-américaine que Macron voudrait bien installer en France. Certes sont bien là, le soleil, les innovations qui nous changent, parfois, la vie et les symboles de la réussite économique, concentrés sur quelques kilomètres carrés.

    Pourtant comme le savent les cinéphiles, depuis Quai des brumes (Carné, Prévert) il est utile de voir les choses cachées derrière les choses. Voilà pourquoi ce livre, Visages de la Silicon Valley, à la fois un superbe livre de photographies et un ensemble de textes, nous a particulièrement surpris. Que se cache-t-il derrière les mythes de la Silicon Valley où semblerait se construire le futur de notre monde, ou du moins de leur monde ? Quels sont les visages cachées derrière ceux des grands dirigeants des multinationales, diffusés en boucle dans tous les médias du monde ?

    S’il nous semble difficile de qualifier d’essai, l’introduction en une demi-douzaine de pages de Fred Turner, le livre nous offre, dans un beau format, un superbe reportage photos de Mary Beth Meehan. Chaque cliché est accompagné d’un petit récit le contextualisant. Photographe indépendante, son travail a été publié et exposé dans le monde entier. Nominée deux fois pour le prestigieux prix Pulitzer, elle anime aussi des conférences et ateliers à l’Université de Brown ou à l’école de Design de Rhode Island. Cela débute par Cristobal,vétéran de l’armée américaine durant sept ans, dont trois dans l’Irak en guerre, aujourd’hui agent de sécurité chez Facebook, il gagne une vingtaine de dollars de l’heure, et vu le prix de l’immobilier dans la Silicon Valley, il vit dans un abri au fond d’une cour à Mountain View ! Il constate que les immenses richesses des grandes entreprises ne ruissellent pas vraiment.

    Victor, 80 ans, qui survit dans une petite caravane, au milieu d’autres, non loin du magnifique campus de Google. Ni électricité, ni eau. Et aussi Mary, venue d’un village en Ouganda où elle enseignait l’anglais dans toute l’Afrique, venue rejoindre sa fille, et qui voudrait bien repartir : « C’est la solitude ici, tellement de solitude. »

    Ainsi se succèdent les portraits, magnifiques photographies et textes édifiants, matérialisme partout, spiritualité nulle part, argent coulant à flots mais pas pour tous. Précarité, pauvreté, invisibilité, et parfois peur, l’envers terrible de ce que l’on appelait jadis, le rêve américain !

    Dan29000

    Visages de la Silicon Valley
    Mary Beth Meehan, Fred Turner
    Éditions C&F
    2018 / 112 p / 25 euros

    #Mary_Beth_Meehan #Fred_Turner #Visages_Silicon_Valley #Silicon_Valley

  • Tech Company Free Meals Beget a Lot of Leftovers. Meet the Man on a Mission to Rescue Them. – Mother Jones
    https://www.motherjones.com/environment/2019/11/leftover-food-tech-lunches-google-juul-linkdin-food-runners-pantry-wast

    Marisa Endicott

    I meet Les Tso on a corner in San Francisco’s SoMa district on a wet Thursday afternoon. He pulls his silver Isuzu SUV into an alley. “Today because it’s the first rain, people are going to be driving cluelessly—there are a lot of Uber and Lyft drivers that come from out of the area,” Tso warns me. “Makes it more exciting, I guess.”

    Ride along with Les Tso on the latest episode of Bite podcast:

    Tso works as a driver for Food Runners, a nonprofit that picks up leftover food from grocery stores, companies, events, and restaurants and brings it to organizations working to feed the hungry. For four hours every weekday, Tso braves the worst of Bay Area traffic to makes his 80 to 90 pickups (an average of 16 a day), primarily from tech companies—including Google, Juul, and LinkedIn—that have become an omnipresent force in the city.

    #gaspillage_alimentaire #Silicon_Valley

  • Sacha Baron Cohen’s Keynote Address at ADL’s 2019 Never Is Now Summit on Anti-Semitism and Hate | Anti-Defamation League
    https://www.adl.org/news/article/sacha-baron-cohens-keynote-address-at-adls-2019-never-is-now-summit-on-anti-sem

    A propos de la logique marchande délétère, meurtrière des #GAFAM.

    I’m just a comedian and an actor, not a scholar. But one thing is pretty clear to me. All this hate and violence is being facilitated by a handful of #internet companies that amount to the greatest propaganda machine in history.

    The greatest propaganda machine in history.

    Think about it. #Facebook, #YouTube and #Google, #Twitter and others—they reach billions of people.

    [...]

    ... when discussing the difficulty of removing content, Zuckerberg asked “where do you draw the line?” Yes, drawing the line can be difficult. But here’s what he’s really saying: removing more of these lies and conspiracies is just too expensive.

    [...]

    ... if you pay them, Facebook will run any “political” ad you want, even if it’s a lie. And they’ll even help you micro-target those lies to their users for maximum effect. Under this twisted logic, if Facebook were around in the 1930s, it would have allowed Hitler to post 30-second ads on his “solution” to the “Jewish problem.”

    [...]

    Maybe it’s time to tell Mark Zuckerberg and the CEOs of these companies: you already allowed one foreign power to interfere in our elections, you already facilitated one genocide in Myanmar, do it again and you go to jail.

    #fake_news #silicon_valley

  • #Twitter fueled attacks on Muslim candidates in 2018, study finds - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/business/economy/twitter-fueled-attacks-on-muslim-candidates-in-2018-study-finds/2019/11/04/be0bf432-ff51-11e9-9518-1e76abc088b6_story.html

    “It has become clear that these platforms do not take seriously their role providing a platform for white nationalist hate and dangerous misinformation in this country,” Omar said. “We as a nation need to think seriously about ways to address online threats to our safety and our democracy.”

    #complicité #silicon_valley #violence #islamophobie

  • Former #Twitter employees charged with spying for Saudi Arabia by digging into the accounts of kingdom critics - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/national-security/former-twitter-employees-charged-with-spying-for-saudi-arabia-by-digging-into-the-accounts-of-kingdom-critics/2019/11/06/2e9593da-00a0-11ea-8bab-0fc209e065a8_story.html

    The Justice Department has charged two former Twitter employees with spying for Saudi Arabia in a case that raises concerns about the ability of #Silicon_Valley to protect the private information of #dissidents and other users from repressive governments.

    #arabie_saoudite

  • Le #Pentagone attribue un contrat de 10 milliards à #Microsoft
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/10/26/le-pentagone-attribue-un-contrat-de-10-milliards-a-microsoft_6016976_3234.ht

    Malgré le vent de critiques soufflant sur la #Silicon_Valley à propos des #collaborations avec l’#armée ou la #police, Microsoft et Amazon avaient, peu après le retrait de Google, défendu leur participation à l’appel d’offres. « Tous ceux qui vivent dans ce pays dépendent de la puissance de sa défense », avait écrit dans un billet de blog Brad Smith, le président de Microsoft. Le patron d’Amazon Jeff Bezos avait estimé de son côté que le pays serait « en difficulté » si « les grandes entreprises de technologie tournaient le dos au ministère de la défense américain ».

    #GAFAM

  • Germany shooting livestreamed despite efforts by tech firms
    https://www.msn.com/en-us/news/world/germany-shooting-livestreamed-despite-efforts-by-tech-firms/ar-AAIxxj2

    The news come after the deadly New Zealand mosque shooting livestreamed on Facebook in March, which prompted governments to press social networks to prevent the airing of violent acts on their platforms.

    [...]

    “Filtering algorithms so far have not been very good at detecting violence on livestream,” noted Jillian Peterson, a professor of criminology at Hamline University, who suggested that social media firms may end up being “held accountable” for their role in spreading violent and hateful content.

    Research by Peterson and others suggest shooters may be affected by contagion when they see similar attacks.

    “In many ways, these shootings are performances, meant for all of us to watch,” Peterson said.

    “Social media — and now livestreaming services --- have given perpetrators a larger stage and wider audience. Perpetrators are looking to show their grievance to the world, and livestreaming gives them the means to do it.”

    Hans-Jakob Schindler of the Counter Extremism Project, a group seeking to curb online violence, said the latest livestream highlights a need for stronger actions against social platforms.

    “Online platforms need to step up and stop their services being used and in turn, parent companies need to hold them accountable,” Schindler said.

    “Amazon is just as much to blame as Twitch for allowing this stream online. This tragic incident demonstrates one more time that a self-regulatory approach is not effective enough and sadly highlights the need for stronger regulation of the tech sector.”

    #algorithmes #filtres #régulation versus #censure #surveillance #GAFA #silicon_valley #violence

  • Culture numérique pour milliardaires dégénérés, par Evgeny Morozov (Les blogs du Diplo, 13 septembre 2019)
    https://blog.mondediplo.net/culture-numerique-pour-milliardaires-degeneres

    Pourtant les choses auraient pu se passer différemment. En 1991, John Brockman, l’agent littéraire le plus en vue dans le domaine du numérique, et dont j’étais le client jusqu’à peu, annonçait l’émergence d’une « tierce culture » qui substituerait enfin aux intellectuels littéraires technophobes des intellectuels issus du monde de la science et de la technologie. « L’émergence d’une “tierce-culture” introduit de nouveaux modes de discours intellectuel et réaffirme la prééminence des États-Unis dans le monde des idées », écrivait-il dans un essai controversé.

    Les « nouveaux modes de discours intellectuel » chers à M. Brockman résultaient en fait principalement d’une mutation commerciale, les entreprises technologiques passant de contrats militaires sans âme pendant la guerre froide au monde branché de l’informatique personnelle. L’entreprise Apple, portée par un Steve Jobs considéré comme un apôtre de la contre-culture, avait besoin de la mystique consumériste de la « tierce culture », contrairement à IBM et Hewlett-Packard, bloqués dans la mentalité des années 1950. De même, la « prééminence des États-Unis dans le monde des idées » n’était que le résultat de sa domination économique et militaire, qui empêchait d’autres pays de créer des alternatives dynamiques à Hollywood ou à la Silicon Valley.

    Si la « tierce-culture » est aussi avancée que la culture classique, comment se fait-il que la plupart de ses membres officiels, des scientifiques connus devenus des noms de marque grâce à l’empire Brockman, soient impliqués dans l’affaire Epstein ? Il n’est pas rare que les intellectuels servent d’idiots utiles aux puissants de ce monde, mais dans le cadre de la tierce-culture, c’est presque dans leur fiche de poste.
    "
    Lire aussi Ingrid Carlander, « Le Media Lab aux avant-postes du cybermonde », Le Monde diplomatique, août 1996. "

    Cette culture qui implique la prostitution de l’activité intellectuelle lors de « dîners de milliardaires » en vaut-elle la peine ? Peut-on faire confiance à ce que les intellectuels de la « tierce-culture » ont à dire, compte tenu de ce qu’ils ont à vendre ?

    Les réponses à ces questions vont de soi. Néanmoins, s’il est aisé de s’en prendre aux brebis galeuses comme Joi Ito ou Nicholas Negroponte, une transformation radicale passera par des mesures de plus grande envergure : fermer le Media Lab du MIT, mettre un terme aux conférences TED, refuser l’argent des milliardaires de la technologie et boycotter les agents comme John Brockman. Sans ces changements drastiques, le puissant complexe industrialo-de-mes-deux qu’est la « tierce-culture » restera intact et pourra servir de couverture au prochain Epstein.

    Evgeny Morozov

    #Culture_numérique #Silicon_Valley #MIT #TED #John_Brockman

  • #Silicon_Valley is terrified of California’s privacy law. Good. | TechCrunch
    https://techcrunch.com/2019/09/19/silicon-valley-terrified-california-privacy-law

    Since the law passed, tech giants have pulled out their last card: pushing for an overarching federal bill.

    In doing so, the companies would be able to control their messaging through their extensive lobbying efforts, allowing them to push for a weaker statute that would nullify some of the provisions in California’s new privacy law. In doing so, companies wouldn’t have to spend a ton on more resources to ensure their compliance with a variety of statutes in multiple states.

    Just this month, a group of 51 chief executives — including Amazon’s Jeff Bezos, IBM’s Ginni Rometty and SAP’s Bill McDermott — signed an open letter to senior lawmakers asking for a federal privacy bill, arguing that consumers aren’t clever enough to “understand rules that may change depending upon the state in which they reside.”

    #vie_privée

  • The Lonely Work of Moderating Hacker News | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/news/letter-from-silicon-valley/the-lonely-work-of-moderating-hacker-news

    The site’s now characteristic tone of performative erudition—hyperrational, dispassionate, contrarian, authoritative—often masks a deeper recklessness. Ill-advised citations proliferate; thought experiments abound; humane arguments are dismissed as emotional or irrational. Logic, applied narrowly, is used to justify broad moral positions. The most admired arguments are made with data, but the origins, veracity, and malleability of those data tend to be ancillary concerns. The message-board intellectualism that might once have impressed V.C. observers like Graham has developed into an intellectual style all its own. Hacker News readers who visit the site to learn how engineers and entrepreneurs talk, and what they talk about, can find themselves immersed in conversations that resemble the output of duelling Markov bots trained on libertarian economics blogs, “The Tim Ferriss Show,” and the work of Yuval Noah Harari.

    People have been trying to outsmart one another on Internet forums for as long as there have been Internet forums. Still, Hacker News has an unusually wide influence. Landing a blog post or personal project on the front page is a badge of honor for many technologists, and the site has become a regional export: ninety per cent of its traffic comes from outside the Bay Area, and a third of its users are in Europe. The site is now a portal to tech culture for millions of people. At the same time, it has become a punch line and a punching bag for tech workers and engineers who see it as a locus of hubris, myopia, and exclusivity. A word that comes up frequently among its critics is “toxic.”

    Un exemple de travail de modération surnun site plutôt difficile à gérer.

    “It’s allowed in the sense that people are allowed to be wrong and/or ignorant because that’s what most of us are on most topics,” Gackle replied. “We can’t stop that any more than King Canute”—the ancient king of the North Sea who demonstrated the limits of his power by trying, in an ironic spirit, to command the sea—“could stop the waves. The important question is, what’s the best way to handle it if we want to have an internet forum that doesn’t suck? Experience teaches that the answer is: the patient supply of correct information by people who do know about a topic.”

    I thought about the relentless patience and good faith that this style of moderation work required. I pictured Bell and Gackle as swimmers in a resistance pool, doing slow crawls against the currents of online discourse. I hoped the project of Hacker News was worth the effort. I wondered if their work might show that tech really does need humanism—that better online communities can be built one relationship at a time. Then my eyes moved down the thread, where a third user had left a new comment. It read: “King Canute was supposed to stop the tide, you couch alluder.”

    #Hacker_News #Silicon_Valley #Modération #Forum

  • #Gig economy workers are struggling financially - Vox
    https://www.vox.com/policy-and-politics/2019/5/28/18638480/gig-economy-workers-wellbeing-survey

    Finding a job in the US is pretty easy these days. Finding a good one isn’t. And the gig economy is partly to blame.

    [...]

    Here is one of the most shocking statistics: 58 percent of full-time gig workers said they would have a hard time coming up with $400 to cover an emergency bill — compared to 38 percent of people who don’t work in the gig economy. Both numbers are alarming, but the gap suggests that this informal economy is far more destabilizing than #Silicon_Valley investors care to admit.

    #emploi #etats-unis #précarité

  • Visages de la Silicon Valley, Fred Turner et Mary Beth Meehan -
    http://danactu-resistance.over-blog.com/2019/04/visages-de-la-silicon-valley-fred-turner-et-mary-beth-

    A l’automne dernier les éditions C&F, basées à Caen, ont publié un ouvrage d’une grande originalité, intitulé Visages de la Silicon Valley, un essai signé Fred Turner avec des photographies et récits de Mary Beth Meehan.

    Cela débute par Cristobal,vétéran de l’armée américaine durant sept ans, dont trois dans l’Irak en guerre, aujourd’hui agent de sécurité chez Facebook, il gagne une vingtaine de dollars de l’heure, et vu le prix de l’immobilier dans la Silicon Valley, il vit dans un abri au fond d’une cour à Mountain View ! Il constate que les immenses richesses des grandes entreprises ne ruissellent pas vraiment.

    Victor, 80 ans, qui survit dans une petite caravane, au milieu d’autres, non loin du magnifique campus de Google. Ni électricité, ni eau. Et aussi Mary, venue d’un village en Ouganda où elle enseignait l’anglais dans toute l’Afrique, venue rejoindre sa fille, et qui voudrait bien repartir : « C’est la solitude ici, tellement de solitude. »

    Ainsi se succèdent les portraits, magnifiques photographies et textes édifiants, matérialisme partout, spiritualité nulle part, argent coulant à flots mais pas pour tous. Précarité, pauvreté, invisibilité, et parfois peur, l’envers terrible de ce que l’on appelait jadis, le rêve américain !

    #Visages_Silicon_Valley #Mary_Beth_Meehan #C&F_éditions #Silicon_Valley

  • Dans la #Silicon_Valley, le retour des #drogues #psychédéliques | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/dans-la-silicon-valley-le-retour-des-drogues-psychedeliques-1006461

    Tous les matins, c’est le même #rituel. « Je me lève, je bois un thé vert, je prends ma #dose, puis je médite un peu. Sous la douche, déjà, je commence à sentir les bénéfices, j’ai plein d’idées qui apparaissent. » Lové dans un fauteuil de l’hôtel Rosewood Sand Hill, le QG officieux de la crème de la Silicon Valley, à deux pas du siège de Facebook, l’entrepreneur #Cory_McCloud admet ne pas pouvoir fonctionner sans sa « microdose » de #LSD . « Je prends un dixième d’une dose normale, parfois deux dixièmes selon les jours, détaille ce quadra, qui a vendu, au tournant des années 2000, sa première start-up d’édition en ligne à Martin Eberhard, le cofondateur de Tesla. Je le fais de façon quasi quotidienne depuis plusieurs années. Avec le temps, j’ai optimisé mon protocole. Ca m’aide à concevoir des systèmes dans ma tête, à imaginer les architectures dont j’ai besoin pour mes projets. Il y a un effet ’Eureka’. 

    Certains estiment pourtant que le LSD a été à la Silicon Valley ce que la cocaïne a été à Wall Street. « L’iPhone n’aurait jamais existé sans LSD », assure Cory McCloud, qui cite, comme beaucoup d’autres, Steve Jobs. »

  • Excavating Calabazas Creek : An Inefficient Route Through Silicon Valley, by Jenny Odell
    https://medium.com/@the_jennitaur/excavating-calabazas-creek-an-inefficient-route-through-silicon-valley-8f6d0

    Magnifique enquête (ou déambulation) #cartographique dans l’#histoire de la #Silicon_Valley, à la recherche d’un vieil arroyo qui passe sous le nouveau « campus » d’#Apple.

    #photographie #mémoire #industrialisation #lieux

  • Visages de la Silicon Valley
    Mary Beth Meehan (photographies et récits)
    et Fred Turner (essai)
    C&F éditions, octobre 2018.
    https://cfeditions.com/visages

    Cet ouvrage pourrait être qualifié de "sociologie par l’image" : en présentant des portraits et des récits de vie, en les insérant dans des photos de l’environnement (dégradé) de la Valley, il s’agit de comprendre le type d’inquiétude qui traverse tous les habitants de cette région.

    Alors que pour le monde entier, la Silicon Valley est associée à la richesse, à la liberté et à l’innovation, pour celles et ceux qui y vivent, c’est plutôt un monde stressant. En s’intéressant aux personnes qui font vivre la région, mais n’en tirent pas les bénéfices des milliardaires des licornes, on mesure les inégalités, mais aussi la dégradation de l’environnement, parmi les plus pollués des États-Unis.

    Mais c’est en photographiant les personnes qui s’en sortent bien que Mary Beth Meehan sait encore mieux montrer le caractère anxiogène et l’insécurité qui façonnent ce coin de terre.

    En reprenant la parabole des premiers "pilgrims" voulant construire en Amérique une "cité idéale", Fred Turner donne des clés prises dans l’histoire et la culture des États-Unis pour appréhender le "mythe" de la Silicon Valley.

    Mais au delà de la sociologie, c’est aussi à des rencontres très fortes que les photographies nous conduisent. Tous ces gens qui témoignent les yeux dans l’appareil photo d’un rêve devenu dystopie.

    A mettre dans toutes les mains.

    Bonne lecture,

    Quelques articles sur ce livre :

    Les ombres de la Silicon Valley | Portfolios | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/les-ombres-de-la-silicon-valley

    Les invisibles de la Silicon Valley
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/06/les-invisibles-de-la-silicon-valley_5393357_3232.html

    « La Silicon Valley nous montre à quoi ressemble le capitalisme déchaîné »
    https://usbeketrica.com/article/silicon-valley-capitalisme-dechaine

    Des histoires ou des expériences cachées et l’histoire publique d’un lieu | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/12/12/des-histoires-ou-des-experiences-cachees-et-lhistoire-p

    Silicon Valley : une artiste photographie ses communautés oubliées
    https://www.ladn.eu/mondes-creatifs/oublies-silicon-valley

    Visages de la Silicon Valley | Cultures de l’Information
    https://cultinfo.hypotheses.org/407

    #Fred_Turner #Mary_Beth_Meehan #Visages_Silicon_Valey #Silicon_Valley #Photographie #C&F_éditions

  • Hey Google, What’s a Moonshot?: How Silicon Valley Mocks Apollo, by Thomas Haigh | January 2019 | Communications of the ACM
    https://cacm.acm.org/magazines/2019/1/233518-hey-google-whats-a-moonshot/fulltext

    For Alphabet today, two years of revenue would be over $200 billion. Yet its “moonshot captain” had to kill what he claims was a highly promising project, just because an initial investment of $200 million was unworkable. Poor Astro was three zeros and one comma away from being able to live up to that ridiculous job title.

    #google #tesla #silicon_valley #lol

  • Réseaux sociaux toxiques : on a trouvé la solution, elle était là depuis le début.

    Plein de choses qui font beaucoup réfléchir dans cette interview de Caterina Fake, co-fondatrice du site de partage de photos Flickr : malgré une vision systématiquement mercantile de « La solution », oubliant au passage des expériences comme #Wikipedia, elle insiste sur ce qui est pourtant sa base fondamentale (comme celle de #seenthis !) : la gestion communautaire.
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/reseau-sociaux-lente-derive-web-caterina-fake

    On peut prendre au pied de la lettre ce que disait Lawrence Lessig - un juriste américain fondateur des #Creative_Commons : « Le code est la loi ». La loi, comme le code, crée la manière dont les gens interagissent les uns avec les autres. L’ancien responsable de la communauté de Flickr disait une chose très juste : « Ce que vous tolérez indique ce que vous êtes vraiment ». Donc si votre code tolère le sexisme, vous êtes une plateforme sexiste. Si votre code tolère les suprématistes blancs, vous êtes une plateforme qui soutient le suprématisme blanc.

    Je pense surtout que l’approche très libertarienne qui imprègne la #Silicon_Valley est en train de montrer ses limites. Malgré leurs promesses, toutes ces compagnies ont échoué à s’auto-réguler et c’est un terrible bilan pour l’ensemble de la communauté tech. Les entrepreneurs des nouvelles technologies avaient la liberté nécessaire pour proposer un autre modèle de société, mais il suffit de regarder l’exemple récent de Facebook et sa gestion catastrophique de l’après #Cambridge_Analityca pour se rendre compte que c’est un échec. À cause de ce scandale, les médias sociaux vont subir une nouvelle forme de régulation.

    Article trouvé en lisant celui de #Olivier_Ertzscheid : Si c’est pourri c’est que t’es pas le bon produit (ma réponse à #Mark_Zuckerberg.)
    https://www.affordance.info/mon_weblog/2019/01/si-cest-pourri-tes-pas-le-bon-produit.html

    Mark Zuckerberg vient de se lancer dans une grosse campagne de communication en publiant une tribune simultanément dans plusieurs très grands journaux dont Le Monde ou le Wall Street Journal. Elle est intitulée : « Je souhaite clarifier la manière dont Facebook fonctionne. »
    Il y rappelle avec raison une première vérité qui est que le métier de #Facebook n’est pas de vendre des données personnelles à des annonceurs mais de permettre à des annonceurs d’accéder à un ciblage très fin d’audience pour l’affichage de leurs publicités. La nuance est de taille et je le dis sans aucune ironie.
    Mais pour le reste, comment dire...