• In che modo i sindacati in Europa possono contribuire a porre fine al genocidio di Israele a Gaza
    https://www.assopacepalestina.org/2025/11/04/in-che-modo-i-sindacati-in-europa-possono-contribuire-a-porre-fin

    di Samer Jaber Al Jazeera, 2 novembre 2025 Le proteste dei lavoratori sono uno strumento potente che può interrompere le catene di approvvigionamento belliche e costringere i governi ad agire. A Gaza è in vigore un cessate il fuoco dal 10 ottobre, ma Israele non ha affatto fermato la sua brutale violenza. Nell’arco di tre ... Leggi tutto

    #Notizie #Riflessioni #manifestazioni_per_la_Palestina #sciopero_di_solidarietà_con_Gaza #sindacati_europei_contro_il_genocidio

  • Il citazionismo ha rotto gli argini dell’interpretazione
    https://scomodo.org/il-citazionismo-ha-rotto-gli-argini-dellinterpretazione

    È il 15 novembre 2023 quando viene aperta al pubblico alla Galleria Nazionale d’Arte Moderna la nuova mostra dedicata a J. R. R. #tolkien. L’evento è legato al cinquantesimo anniversario della morte dello scrittore ed era stato inaugurato dalla presidente Giorgia Meloni. L’amore della Meloni per l’opera non è nuovo e l’ossessione che lei e […] L’articolo Il citazionismo ha rotto gli argini dell’interpretazione proviene da Scomodo.

    #Avanguardie_Culturali #discorsopolitico #marx #politica #sinistra

  • Da Betlemme a Spin Time: «I palestinesi non sono soli»
    https://www.assopacepalestina.org/2025/10/25/da-betlemme-a-spin-time-i-palestinesi-non-sono-soli

    di Chiara Cruciati, Il manifesto, 25 ottobre 202. Intervista al sindaco della città palestinese, Maher Canawati: «Ho partecipato alla Marcia della Pace, incontrato decine di sindaci in tutta Italia. Sono convinto che dalla base scaleremo il vertice, fino ai decisori politici» Era presente anche Maher Canawati, sindaco di Betlemme, giovedì in Vaticano durante l’incontro di ... Leggi tutto

    #Notizie #sindaci_italiani

  • Mobilitazioni in #francia: corrispondenze dopo lo #Sciopero_Generale contro #macron@0
    https://radioblackout.org/2025/09/mobilitazioni-in-francia-corrispondenze-dopo-lo-sciopero-generale-con

    Nelle ultime due settimane in Francia sono seguite le dimissioni del governo Bayrou e del compito di forma un governo a Lecornu. In risposta a quanto sta accadendo sul piano istituzionale si sono susseguiti due giovedì di manifestazioni e scioperi di natura, risultati e composizioni differenti. Abbiamo provato a ricostruire cosa è successo nella giornata […]

    #L'informazione_di_Blackout #bloccare_tutto #sindacati
    https://radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/09/franciasciopero.mp3

  • verso il 20 e 22 settembre: giornate di mobilitazione contro il genocidio in Palestina@0
    https://radioblackout.org/2025/09/verso-il-20-e-22-settembre-giornate-di-mobilitazione-contro-il-genoci

    Continuano le mobilitazioni di piazza in tutta Italia a sostegno della Palestina, si intensificano con l’attuale escalation degli attacchi a Gaza City, e in coordinamento con la #global_sumud_flotilla. A Torino, la manifestazione di martedì 16 settembre ha visto la partecipazione di migliaia di persone. Se ne aspettano ancora di più questo sabato 20 […]

    #L'informazione_di_Blackout #piemonte #scioperi #sindacati_di_base #solidarietà_palestina #torino_per_gaza
    https://radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/09/2025_09_18_2025.09.18-10.00.00-TorinoxGazasumanif2009.mp3

  • China completes barrier belt to contain its fourth-largest desert - CGTN
    https://news.cgtn.com/news/2025-07-01/China-completes-barrier-belt-to-contain-its-fourth-largest-desert-1EECeg90KKk/p.html

    After generations’ sand control efforts over the past decades, the city has finished desertification control on about 370,000 hectares of land, pushing the desert back by about 25 kilometers.

  • À la fin, qui prendra en charge le #coût des #assurances ?

    Tempêtes qui se répètent, #primes qui s’envolent, retraits d’assureurs : à l’heure du #dérèglement_climatique, une question se pose : qui règlera, in fine, la note ?

    Des mutuelles ouvrières du XIXe siècle, créées pour amortir les coups durs du développement industriel, aux logiques actionnariales des multinationales contemporaines, l’assurance a toujours reflété les grands #risques de son époque.

    Désormais sous la pression d’événements climatiques à la fréquence et à la sévérité inédites, le secteur affronte une équation nouvelle : comment rester solvable et socialement légitime lorsque la #sinistralité (montants payés par une compagnie d’assurance pour des #sinistres) croît plus vite que les primes (encaissées) ? Entre flambée des tarifs, exclusions de garanties et menace d’#inassurabilité de territoires entiers, comment la #solidarité_assurantielle doit-elle se réinventer ?

    Chacun pour tous, et tous pour chacun

    Avant d’être une industrie financière pesant des milliards d’euros, l’assurance est née comme un simple pot commun : des membres cotisent, les sinistrés piochent, et le surplus (s’il existe) revient aux sociétaires. Des organismes de solidarité et d’#assurance_mutuelle créés dans le cadre de la #Hanse (la #Ligue_hanséatique, réseau de villes marchandes d’Europe du Nord entre le XIIIᵉ et le XVIIᵉ siècle) jusqu’aux #guildes médiévales, ces associations de personnes exerçant le même métier ou la même activité, la logique est déjà celle d’un #risk-pooling, un #partage_de_risque, à somme nulle. Chacun paie pour tous, et tous pour chacun.

    Dans les guildes du Moyen Âge, en Europe, chaque maître artisan versait un droit annuel qui finançait la reconstruction de l’atelier détruit par l’incendie ou le soutien de la veuve en cas de décès. Pour l’historien de l’économie Patrick Wallis, c’est la première caisse de secours structurée. Les chartes danoises de 1256, qui imposent une « aide feu » (ou #brandstød) obligatoire après sinistre, en offrent un parfait exemple, comme le montre le chercheur en politique sociale Bernard Harris.

    Le principe traverse les siècles. Au XIXe, les sociétés de #secours_mutuel instaurent la #ristourne, quand la sinistralité s’avère plus clémente que prévu. Aujourd’hui encore, près d’un assuré sur deux en incendies, accidents et risques divers (#IARD) adhère à une #mutuelle dont il est copropriétaire statutaire.

    L’équation financière reste fragile : lorsque le #climat transforme l’#aléa en quasi-certitude, la prime n’est plus un simple « partage de gâteau » mais une avance de plus en plus volumineuse sur des dépenses futures. Le groupe #Swiss_Re a calculé que, depuis 1990, les #pertes assurées liées aux #catastrophes_naturelles croissent de 5 % à 7 % par an – 137 milliards de dollars états-uniens en 2024, la tendance est à 145 milliards de dollars en 2025 (respectivement 118 milliards et 125 milliards d’euros).

    Le #modèle_mutualiste, fondé sur la rareté relative du sinistre et la diversification géographique, se voit contraint de réinventer sa solidarité si la #fréquence double et la #gravité explose… sous peine de basculer vers une segmentation aussi fine que celle des assureurs capitalistiques.

    Tarification solidaire et optimisation actionnariale

    À partir des années 1990, la #financiarisation injecte un nouvel impératif : la prime doit couvrir les sinistres, financer le marketing, rémunérer les fonds propres et, à l’occasion, servir de variable d’ajustement pour les objectifs trimestriels. L’#optimisation_tarifaire, popularisée sous le vocable de #price_optimisation, décortique des milliers de variables de comportements (nombre de clics avant signature, inertie bancaire, horaires de connexion) afin d’estimer le prix de réserve individuel, soit le prix minimum qu’un vendeur est prêt à accepter, ou qu’un acheteur est prêt à payer, lors d’une transaction.

    Autrement dit, on estime non plus seulement la prime la plus « juste » actuariellement (l’actuaire étant l’expert en gestion des risques), au sens que lui donnait Kenneth Arrow en 1963, mais aussi la prime la plus élevée que l’assuré est prêt à payer. La prime juste étant le coût moyen attendu des sinistres, le montant que l’assureur pense payer l’an prochain pour des risques similaires.

    L’Institut des actuaires australiens dénonce, dans son rapport The Price of Loyalty, une pénalisation systématique des clients fidèles, assimilée à un impôt sur la confiance. Au Royaume-Uni, le régulateur Financial Conduct Authorities (FCA) a frappé fort. Depuis le 1er janvier 2022, la cotation à la reconduction doit être identique à celle d’un nouveau client à risque égal ; l’autorité évalue à 4,2 milliards de livres l’économie réalisée pour les ménages sur dix ans.

    Cette bataille réglementaire va bien au-delà du prix. En reléguant la logique de mutualisation au second plan, l’optimisation comportementale renforce les indicateurs socioéconomiques indirects – comme l’âge, la fracture numérique ou la stabilité résidentielle –, qui finissent par peser davantage que le risque technique pur dans la détermination du tarif.

    Désormais l’assureur a accès à des #data_lakes (données brutes) privés, où l’assuré ignore ce qui rend sa prime plus chère. Par nature, les contrats restent rétifs à toute comparaison simplifiée. L’un affiche une #franchise de 2 000 euros, l’autre un plafond d’#indemnisation plus bas ou des #exclusions reléguées dans de minuscules clauses, de sorte qu’il faut un examen quasi juridique pour aligner réellement les offres, comme le soulignait un rapport de la Commission européenne.

    #Refus d’un dossier sur deux

    La montée des #événements_extrêmes illustre brutalement ces dérives. En Australie, trois phénomènes climatiques dans la première moitié de l’année 2025, dont le cyclone Alfred, ont généré 1,8 milliard de dollars australiens (AUD), soit 1 milliard d’euros, de demandes d’indemnisation. L’Insurance Council prévient que les primes habitation verront des augmentations à deux chiffres et certains contrats pourraient atteindre 30 000 dollars autraliens par an (ou 16 600 euros par an) dans les zones les plus exposées.

    Aux États-Unis, la Californie cumule #résiliations et refus de prise en charge. Un rapport mentionné par le Los Angeles Times montre que trois grands assureurs ont décliné près d’un dossier sur deux en 2023. Une action collective accuse de collusion 25 compagnies d’assurance dans le but de pousser les sinistrés vers le FAIR Plan, pool d’assureurs de dernier ressort aux garanties réduites.

    Vers l’« inassurabilité » systémique

    Le phénomène n’est pas marginal. Les assureurs réduisent leur exposition. Les assureurs états-uniens State Farm et Allstate ont cessé d’émettre de nouvelles polices en Californie, dès 2023. En Floride, parce qu’il intervient lorsque aucun assureur privé n’accepte de couvrir un logement à un prix raisonnable, l’assureur public de dernier ressort Citizens a vu son portefeuille grossir jusqu’à environ 1,4 million de polices au pic de la crise, puis repasser sous le million, fin 2024, grâce aux transferts (takeouts) vers des acteurs privés – un progrès réel, qui révèle toutefois un marché encore fragile. Au niveau mondial, Swiss Re compte 181 milliards de dollars états-uniens de pertes 2024 restées à la charge des victimes ou des États, soit 57 % du total.

    https://www.youtube.com/watch?v=ghkT9aLhqNU

    Face à ces écarts de protection croissants, les assureurs réduisent leur exposition. Cette contraction de l’offre rejaillit sur la finance immobilière : l’économiste Bill Green rappelle dans une lettre au Financial Times que la moindre défaillance d’assurance provoque, en quelques semaines, l’annulation des #prêts_hypothécaires censée sécuriser la classe moyenne états-unienne. Lorsque les assureurs se retirent ou lorsque la prime devient inabordable, c’est la #valeur_foncière qui s’effondre et, avec elle, la stabilité de tout un pan du système bancaire local.

    Refonder le #contrat_social_du_risque

    Des pistes se dessinent néanmoins. Le Center for American Progress propose la création de #fonds_de_résilience cofinancés par les primes et par l’État fédéral, afin de financer digues, toitures renforcées et relocalisations dans les zones à très haut risque.

    En Europe, la France conserve un régime #CatNat fondé sur une surprime obligatoire uniforme – 20 % en 2025 – pour un risque réassuré par la #Caisse_centrale_de_réassurance (#CCR). Ce mécanisme garantit une #indemnisation illimitée tout en mutualisant les catastrophes sur l’ensemble du territoire national. Combinés à une tarification incitative (franchise modulée selon les mesures de prévention), ces dispositifs peuvent préserver l’#assurabilité sans faire exploser les primes individuelles.

    Reste à traiter l’amont : limiter l’exposition en gelant les permis dans les zones inconstructibles, conditionner le financement bancaire à la compatibilité climat et pérenniser, à l’échelle nationale, une surtaxe de prévention climatique progressive qui financerait les adaptations structurelles tout en lissant les chocs tarifaires.

    À ce prix, l’assurance redeviendrait un #bien_commun : ni pur produit financier ni simple pot commun, mais une infrastructure essentielle où la société, et non plus le seul assureur, choisit sciemment la part de la facture climatique qu’elle accepte de supporter.

    https://theconversation.com/a-la-fin-qui-prendra-en-charge-le-cout-des-assurances-261610
    #coûts #changement_climatique #climat
    via et de @freakonometrics
    et aussi signalé par @sombre : https://seenthis.net/messages/1131842

  • Piracy and armed robbery surge in the straits of Malacca and Singapore – report | Singapore | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2025/aug/26/piracy-straits-of-malacca-singapore

    Singapore
    Piracy and armed robbery surge in the straits of Malacca and Singapore – report

    In the first six months of this year there were 80 incidents of piracy and armed robbery in the strategic waterways
    Ima Caldwell
    Tue 26 Aug 2025 01.46 CEST

    Incidents of piracy and armed robbery in the straits of Malacca and Singapore have nearly quadrupled in the strategic waterways this year, according to a new report from an anti-piracy monitoring group.

    In the first six months of this year there were 80 incidents of piracy and armed robbery in the straits, according to ReCAAP’s Information Sharing Centre (ISC). In the same period last year there were 21 incidents.

    The strait of Malacca, a narrow but key stretch of water located between Singapore, Malaysia, and Indonesia, is essential for global trade. It serves as a crucial maritime corridor between the Indian Ocean to the Pacific, via the South China Sea.

    #piraterie_maritime #piracy #malacca #singapour

  • Ray Kurzweil : "Wir müssen mit KI verschmelzen, um nicht beherrscht zu werden"
    https://www.zeit.de/2025/32/ray-kurzweil-kuenstliche-intelligenz-zukunft-technologie

    RK est drôle. Si je n’avais pas renoncé à l’alcohol, j’aimerais bien passer une soirée arrosée de bière ou de vin avec lui. Vous savez, on se dit au revoir quand on est trop ivre ou trop fatigué pour inventer encore une blague.

    Sérieusement, je n’ai guère d’estime pour les philosophes qui trichent sur les paramètres décisifs qui déterminent les conditions de leur pensée. Toute réflexion sur l’avenir qui dépasse les prochains mois ou, à la rigueur, les prochaines années, doit tenir compte du changement climatique et au moins mentionner d’autres facteurs fondamentaux pour la vie humaine.

    RK ne le fait pas plus que les autres « penseurs » américains. Il raconte de belles histoires sur son sujet préféré. Très divertissant.

    30.7.2025 von Kerstin Kohlenberg - Ray Kurzweil: „Mit der KI zu verschmelzen, ist der einzige Weg, nicht von ihr beherrscht zu werden“

    DIE ZEIT: Herr Kurzweil, Sie sind einer der weltweit renommiertesten Erforscher der künstlichen Intelligenz. Für unser Treffen heute haben Sie die öffentliche Bibliothek in Newton in der Nähe von Boston gewählt. Würden Sie eine Prognose wagen, wie lange es noch gedruckte Bücher geben wird?

    Ray Kurzweil: Bücher haben viel mit Tradition zu tun, mit Gefühlen, mit Nostalgie. Da sind Prognosen schwierig. Eigentlich dürfte es Bücher schon heute nicht mehr geben, die Inhalte kann man alle digital lesen. Trotzdem gibt es noch Bücher. Die Menschen hängen an ihnen, ich auch, ich liebe Bücher. Ich wünsche mir sehr, dass Bücher überleben. Darf ich eine kurze Anekdote erzählen?

    ZEIT: Gern.

    Kurzweil: Vor Kurzem habe ich eine künstliche Intelligenz gebeten, eine Zusammenfassung meiner Autobiografie zu erstellen. Das Interessante dabei ist: Es gibt diese Autobiografie noch gar nicht, ich schreibe sie gerade erst. Aber natürlich hat die KI im Netz reichlich Material über mich gefunden. Ich bekam blitzartig die Zusammenfassung eines Buches, das es noch gar nicht gibt. Und was soll ich sagen? Sie war wunderbar. Die KI hat das geschrieben, was ich erst noch schreiben werde. Ich war beeindruckt. Eigentlich könnte ich die KI bitten, mein Buch zu schreiben.

    ZEIT: Und?

    Kurzweil: Ich glaube, ich kann es doch noch etwas besser. In drei, vier Jahren aber wird das nicht mehr so sein.

    Ray Kurzweil schaltet sein Handy ein. Er spielt die erste Minute eines Podcasts vor. Ein Gespräch über Kurzweils im vergangenen Jahr herausgekommenes Buch „The Singularity Is Nearer“ (auf Deutsch unter dem Titel „Die nächste Stufe der Evolution“ im Piper Verlag erschienen). Man hört eine männliche und eine weibliche Stimme: „Bereit für einen tiefen Tauchgang? Wir beschäftigen uns heute mit Ray Kurzweil und seinem neuen Buch ›The Singularity Is Nearer‹. Dieses Buch – wow – bringt einen dazu, über die Zukunft von allem nachzudenken.“

    Kurzweil: Das sind keine menschlichen Stimmen, aber man hört es nicht. Gut, oder? Ich hatte die KI gebeten, einen elf Minuten langen Podcast zu meinem Buch zu produzieren. 40 Sekunden später hatte ich dieses Ergebnis. Das wäre vor zwei Monaten nicht möglich gewesen.

    ZEIT: Was ist heute noch alles möglich, was vor wenigen Monaten unmöglich war?

    Kurzweil: Bis vor Kurzem scheiterte die künstliche Intelligenz an jeder Form von Humor. Das ist vorbei. Es gibt inzwischen eine KI, die wirklich lustige und originelle Werbeslogans produziert. Das wird die Werbeindustrie revolutionieren. Lange konnte die KI auch bestimmte Zusammenhänge nicht begreifen. Es gibt da eine Filmaufnahme: Ein Zimmer, in der Mitte steht ein leeres Tischchen, davor liegt eine zerbrochene Blumenvase. Kein Mensch ist zu sehen, aber ein Hund läuft herum. Die KI konnte nicht sagen, warum die kaputte Vase auf dem Boden liegt. Heute liefert sie sofort die richtige Antwort: Der Hund ist der Täter!

    Ray Kurzweil: 1941: Der erste Computer wird von Konrad Zuse in Berlin-Kreuzberg vorgestellt.
    1941: Der erste Computer wird von Konrad Zuse in Berlin-Kreuzberg vorgestellt. © Deutsches Museum

    ZEIT: Warum werden die Ergebnisse so schnell besser?

    Kurzweil: Die Rechenleistung der Computer hat enorm zugenommen. Als der Deutsche Konrad Zuse 1941 den allerersten Computer vorstellte, schaffte der Rechner für einen Dollar 0,000007 Berechnungen. Das war langsam und teuer. Heute liefern die Computer eine halbe Billion Berechnungen zum Preis eines Dollars. Und das in nur einer Sekunde! Diese unglaubliche Steigerung der Rechenleistung sorgt für die Revolution der künstlichen Intelligenz.

    Der Wissenschaftler, Erfinder, Unternehmer und Autor Ray Kurzweil ist 77 Jahre alt, schmal, sein Markenzeichen, die breiten, von Hand bemalten Hosenträger, fehlt auch an diesem Tag in der Bibliothek nicht. Zwei Frauen begleiten ihn zum Interview, beide langjährige Mitarbeiterinnen. Eine von ihnen koordiniert Kurzweils Termine mit seinen Ärzten. Sein durchaus besonderer Umgang mit der Medizin wird auch Thema dieses Gesprächs sein. Kurzweil ist Träger von rund 20 Ehrendoktortiteln. Bill Gates hat einmal über ihn gesagt: „Ich kenne niemanden, der besser geeignet ist, die Zukunft von KI vorherzusagen, als Ray Kurzweil.“

    ZEIT: Ihrer Ansicht nach steht die Menschheit vor dem grundlegendsten Wandel ihrer Geschichte: In wenigen Jahren werde die künstliche Intelligenz die menschliche Intelligenz übertreffen.

    Kurzweil: Ich nenne das die Singularität ...

    ZEIT: ... angelehnt an den Begriff aus der Mathematik, der einen Punkt bezeichnet, an dem normale Gesetzmäßigkeiten versagen.

    Kurzweil: Nach meinen Berechnungen wird die künstliche Intelligenz die menschliche Intelligenz im Jahr 2029 erstmals übertreffen.
    Der Aufstieg der KI

    Ray Kurzweil: 1996: Ray Kurzweil entwickelt ein Programm zur Texterkennung, das beim Lesen hilft.
    1996: Ray Kurzweil entwickelt ein Programm zur Texterkennung, das beim Lesen hilft. © privat

    ZEIT: Computer und Maschinen wären dann also in allem besser, schneller und billiger als wir. Egal, ob es sich um geistige oder manuelle Fähigkeiten handelt: das Bauen von Autos, das juristische Argumentieren, das Schreiben von Texten ...

    Kurzweil: ... das Besiegen von Krebs.

    ZEIT: Das würde doch aber auch bedeuten, dass superintelligente Computer sich selbst programmieren und sich unabhängig von uns Menschen immer weiter verbessern können. Besteht da nicht die Gefahr, dass sie die Kontrolle über uns, über die Welt übernehmen?

    Kurzweil: Wenn wir nicht aufpassen, kann das passieren.

    ZEIT: Sie sagen das so ruhig. Warum ist der Aufstieg künstlicher Intelligenz nicht überall das Thema Nummer eins? Warum diskutiert die Öffentlichkeit stattdessen über vergleichsweise unwichtige Dinge wie zum Beispiel hier in den USA gerade über den Fall Jeffrey Epstein?

    Kurzweil: Ich glaube, viele Menschen spüren, dass große Veränderungen bevorstehen, aber sie wollen sich damit nicht auseinandersetzen. Vielleicht fühlen sie sich hilflos. Es ist tatsächlich nur eine kleine Gruppe, die sich intensiv mit künstlicher Intelligenz beschäftigt.

    ZEIT: Eine Tech-Elite?

    Kurzweil: Menschen, die das Thema verstanden haben, Wissenschaftler, Biologen, Unternehmer, auch manche Politiker. Sie haben begriffen, dass wir spätestens in zwei Jahrzehnten in einer völlig anderen Welt leben werden, als wir sie bislang kennen.

    Ray Kurzweil: Sam Altman, CEO von OpenAI, der Firma, die den Chatbot ChatGPT herausgebracht hat
    Sam Altman, CEO von OpenAI, der Firma, die den Chatbot ChatGPT herausgebracht hat © AFP via Getty Images

    ZEIT: Sie sind Teil einer Gruppe im Silicon Valley, die man auch „Transhumanisten“ nennt. Menschen wie der mächtige Investor und PayPal-Co-Gründer Peter Thiel gehören dazu, Elon Musk, der reichste Mann der Welt, und der Chef von OpenAI, Sam Altman, der ChatGPT herausgebracht hat und gerade gigantische Rechenzentren in Amerika baut. Sie alle gehen davon aus, dass der Mensch bald mit der künstlichen Intelligenz verschmelzen wird.

    Kurzweil: Ja, es wird wunderbar werden!

    Ray Kurzweil hat schon an künstlicher Intelligenz gearbeitet, als den Begriff noch kaum jemand kannte. Mitte der Siebzigerjahre, mit Ende zwanzig, erfand er die „Kurzweil Reading Machine“, die gedruckte Texte für Sehbehinderte in akustische Signale verwandelte, sie ihnen also vorlas. Diese Erfindung gilt bis heute als Meilenstein bei der gesellschaftlichen Integration blinder Menschen. 1982 gründete er eine Firma, die Synthesizer mit einem möglichst perfekten Klang herstellte – zur damaligen Zeit eine Pionierleistung. Entscheidend bei dieser Firmengründung war seine Freundschaft mit dem blinden Musiker Stevie Wonder. Seit 2012 ist Kurzweil bei Google, inzwischen mit dem Titel „AI Visionary“.

    ZEIT: Ihre Eltern sind vor den Nazis aus Österreich in die USA geflüchtet. Beschäftigen Sie sich deshalb mit Maschinen, die die Menschen klüger machen sollen?

    Kurzweil: Ich habe großen Respekt vor Wissen. Die Familie meiner Urgroßmutter hat zum Beispiel in Wien eine Schule gegründet, die Frauen aus ganz Europa eine höhere Bildung anbot. Meine Großmutter, eine der ersten Frauen, die in Österreich einen Doktor in Chemie machten, hat diese Schule fast 30 Jahre lang geleitet, bis 1938. Dann floh sie vor den Nazis. Meine Tante, die Schwester meiner Mutter, hat drei Bücher über den Holocaust geschrieben. Die Verarbeitung von Wissen war in meiner Familie immer sehr wichtig.

    ZEIT: In Ihrem Buch über die Singularität danken Sie Ihren Eltern für die langen Waldspaziergänge. Was ist im Wald passiert?

    Kurzweil: Ich ging oft mit meiner Mutter spazieren und erzählte ihr dabei, welche Ideen ich hatte, und sie war immer begeistert. Sie gab mir das Selbstvertrauen, das ich für meine Erfindungen brauchte. Selbstvertrauen ist ein sehr wichtiger Aspekt, um erfolgreich zu sein.

    ZEIT: Sie sind in den Fünfzigerjahren im New Yorker Stadtteil Queens aufgewachsen. Da gab es noch nicht so viele Computer. Wie fing Ihre Liebe zu den Maschinen an?

    Kurzweil zeigt auf ein Bild auf seinem Handy.

    Kurzweil: Das bin ich mit dreieinhalb.

    ZEIT: Was ist das in Ihrer Hand?

    Kurzweil: Eine Art Fahrzeug, ich habe Maschinen immer geliebt. Als ich sechs Jahre alt war, zeigte mir meine Großmutter ein Buch, das sie gerade geschrieben hatte. Das hat mich kaum interessiert, fasziniert war ich aber von der Schreibmaschine, auf der sie es getippt hatte. Ich habe Radios und alles, was ich in der Nachbarschaft fand, auseinandergenommen. Ich musste wissen, wie sie gebaut waren. Danach dachte ich immer, jetzt kann ich jedes Problem lösen.
    Die Maschinenmenschen

    Ray Kurzweil: 1997: Garri Kasparow während einer Partie mit dem Schachcomputer Deep Blue
    1997: Garri Kasparow während einer Partie mit dem Schachcomputer Deep Blue © imago

    ZEIT: Sie waren ein Nerd.

    Kurzweil: Ich denke schon. Die Mädchen waren auf jeden Fall wenig beeindruckt. Mit zwölf Jahren entdeckte ich dann den Computer. Damals, 1960, gab es nur etwa ein Dutzend Computer in ganz New York City, aber mein Onkel arbeitete für das Forschungszentrum einer großen Telefongesellschaft. Er erklärte mir die Grundlagen der Computerwissenschaft und sorgte dafür, dass ich an einem Computer der New York University arbeiten konnte. Mit 15 schrieb ich dann mein erstes Computerprogramm. Es konnte Muster klassischer Musikkompositionen erkennen und Stücke im Stil verschiedener Komponisten schreiben. Ein anderer Onkel von mir war Psychologe und arbeitete an einem Regierungsprojekt, das die Bildungschancen von Kindern aus einkommensschwachen Familien verbessern sollte. Er vermittelte mir den Job, eine Analyse der gesammelten Daten zu erstellen.

    ZEIT: Viele Politiker hofften damals, Computer könnten dabei helfen, die Gesellschaft gerechter zu machen. Der progressive New Yorker Bürgermeister John Lindsay zum Beispiel ließ Ende der Sechzigerjahre Daten aus seiner überschuldeten, von Streiks, Korruption und Rassenkonflikten erschütterten Stadt von Supercomputern analysieren und setzte ihre Sparvorschläge dann tatsächlich um.

    Kurzweil: Wir verbanden große Hoffnungen mit der Technik. Der Rechner, mit dem ich arbeitete, hatte eine Art Frontscheinwerfer. Wenn er mit einer Rechenaufgabe fast fertig war, begann das Licht zu flackern. Das sah so aus, als würde er denken. Mit 16 Jahren schrieb ich ein Programm, das Gymnasiasten helfen sollte, die richtige Hochschule zu finden. Man musste 300 Fragen beantworten, und das Programm empfahl daraufhin passende Unis.

    ZEIT: Es ging bei Ihnen also weiterhin ums Wissen.

    Kurzweil: Das Programm war so erfolgreich, dass ich es an ein großes Unternehmen verkaufte. Mit dem Geld konnte ich das College bezahlen und meine Eltern unterstützen. Mein Vater hatte damals bereits einen Herzinfarkt gehabt und konnte nicht mehr arbeiten.

    ZEIT: Wir wollen in diesem Gespräch die Welt verstehen, in der die ersten Entwickler der künstlichen Intelligenz lebten. Einen der Begründer der Forschungsrichtung, Marvin Minsky, haben Sie persönlich kennengelernt.

    Kurzweil: Minsky war mein großer Förderer. Er hat 1956 auf einer Konferenz den Begriff „künstliche Intelligenz“ zum ersten Mal öffentlich benutzt. Er hat dem Forschungsbereich seinen Namen gegeben und war Mitbegründer der Abteilung für KI am Massachusetts Institute of Technology. Nach der Highschool habe ich ihn einfach angeschrieben. Er lud mich zu sich nach Boston ein, und es begann eine fünfzigjährige Freundschaft.

    ZEIT: Wie muss man sich diese Freundschaft vorstellen?

    Kurzweil: Minsky liebte es, zu philosophieren. Wir sprachen darüber, was die KI einmal leisten könnte, was Bewusstsein ist und ob auch Maschinen sich einmal ihrer selbst bewusst sein werden. Oder darüber, wie man zwischen einer hochentwickelten KI und einem Menschen unterscheiden kann. Ich konnte stundenlang mit ihm reden. Er war sehr, sehr intelligent und sehr einfallsreich. Sein Buch The Society of Mind ist eines meiner Lieblingsbücher. Darin beschreibt er, wie menschliche Intelligenz, Bewusstsein, Sprache, Erinnerung entstehen und sich entwickeln, wie Lernen funktioniert und was der freie Wille ist. Das Buch ist wie ein Gedicht.

    Die Idee, eine Maschine zu erfinden, die dem Menschen ähnelt, ihn übertrifft und womöglich sogar mit ihm verschmilzt, ist eigentlich uralt. Schon im weit über tausend Jahre alten jüdischen Golem-Mythos taucht ein aus Lehm geschaffenes Wesen auf, stärker und leistungsfähiger als der Mensch. Auch später kommt das Motiv der Menschmaschine immer wieder in der Literatur und der Mystik vor. Dabei war lange nicht klar, ob die Frankenstein-artige Verschmelzung aus der Biologie und Medizin kommen würde oder aus der Mathematik und Robotik. Erst mit der Erfindung des Computers ist sie wirklich real geworden.

    Ray Kurzweil: Frankensteins Monster, nach dem Roman von 1818: die Kreatur eines Forschers
    Frankensteins Monster, nach dem Roman von 1818: die Kreatur eines Forschers © Imago

    ZEIT: Minsky schreibt 1985: „Die meisten Menschen glauben immer noch, dass eine Maschine niemals ein eigenes Bewusstsein haben wird oder Ehrgeiz, Eifersucht oder Humor zeigen kann.“ Minsky wollte der Welt das Gegenteil beweisen.

    Kurzweil: Er glaubte, dass Computer Wissen mit neuronalen Netzen erzeugen könnten, so wie das menschliche Gehirn. Der Computer ersetzt die menschlichen Neuronen durch mathematische Formeln, die Informationen zusammenfassen und gewichten, um eine Aussage zu treffen. Auf diese Weise lernen die Netze, bestimmte Muster zu erkennen, und können immer schneller reagieren. Aber die einfachen neuronalen Netze der Anfangszeit funktionierten nicht sehr gut. Sie konnten zum Beispiel nicht erkennen, ob zwei weiße Flächen miteinander verbunden sind oder hintereinanderliegen. Minsky bekam plötzlich große Zweifel an seiner Forschung. Er glaubte, er habe sich verrannt. Und weil er der Vater der KI war, also die unangefochtene Autorität auf dem Gebiet, fror dieser Zweifel die KI-Forschung für lange Zeit ein.

    ZEIT: Ein anderer großer Computerwissenschaftler, Alan Turing, schrieb 1950, die größte Frage in der Geschichte der Wissenschaft sei, ob Maschinen denken können. Glauben Sie, sie können auch fühlen?

    Kurzweil: Die Maschine wird an einen Punkt kommen, an dem sie so viel weiß, dass wir das nicht mehr mit Sicherheit sagen können. Es wird daher eine Zeit kommen, in der die Leute denken, dass die Maschine ein Bewusstsein hat.

    ZEIT: Werden Maschinen dann auch so etwas wie Menschenrechte haben?

    Kurzweil: Es gibt da einen großen Unterschied. Eine Maschine kann man ausschalten, und drei Tage später kann man sie wieder einschalten. Das kannst du mit einem Menschen nicht machen. Wir Menschen haben Angst, ausgeschaltet zu werden. Wir versuchen am Leben zu bleiben, wir haben einen Drang zum Leben.

    ZEIT: Wenn die Maschine aber aus allem menschengemachten Wissen der Welt besteht, wird sie dann nicht, wie wir Menschen, irgendwann auch einen gewissen Widerstand gegen das Ausschalten entwickeln?

    Kurzweil: Nicht wenn wir Menschen mit der KI verschmelzen. Das ist der einzige Weg, um mit einer immer intelligenteren KI mitzuhalten und nicht von ihr beherrscht zu werden. Die Verschmelzung wird sich in mehreren Schritten vollziehen. Ich rechne damit, dass wir in vier Jahren, 2029, in der Lage sein werden, die rund 20 Milliarden Neuronen des Neokortex unseres Gehirns in direkte Verbindung mit einem Computer zu bringen. Durch Implantate zum Beispiel.
    Die Zukunft des Denkens

    ZEIT: Der Neokortex ist was noch mal?

    Kurzweil: Der evolutionsmäßig jüngste Teil des Gehirns, verantwortlich für höhere kognitive Funktionen wie Denken, Planung und Sprache.

    ZEIT: Und dort sollen dann Implantate eingepflanzt werden?

    Kurzweil: Mit diesen Implantaten wird es wie selbstverständlich zu Interaktionen zwischen unseren Gehirnen und der Technik kommen. Das hört sich an wie Science-Fiction, aber man muss sich das so vorstellen, wie wir heute mit unseren Handys agieren: Wenn uns etwas nicht einfällt, schauen wir auf unserem Handy nach. Das Handy ist nicht in unserem Körper – wobei, wenn ich mir anschaue, wie die Menschen heute schon mit ihrem Handy gewissermaßen verschmolzen sind ... In wenigen Jahren wird das, was heute das Handy ist, ein Chip in uns drin sein. Wenn man nach einem Datum oder einem Namen sucht, wird man nicht mehr sagen können, ob die Antwort aus dem eigenen Gehirn oder dem KI-Assistenten auf dem Chip stammt. Das mag heute seltsam klingen, aber es wird so kommen. Mit den simulierten Neuronen können wir den Neokortex aufstocken, und so wird eine immer größere kognitive Leistung möglich. Die Größe des Gehirns wird nicht mehr dadurch begrenzt sein, was durch den Geburtskanal passt.

    ZEIT: Dann können wir aufhören, unsere Kinder dazu zu bringen, sich Wissen durch Lesen anzueignen?

    Kurzweil: Das wird eine große Herausforderung werden. Als ich aufs College ging, hatten wir eine ähnliche Debatte mit den Taschenrechnern. Und tatsächlich beherrschen die Menschen heute die lange Division nicht mehr, also wie man große Zahlen dividiert. Natürlich wollen wir den Menschen das Lesen beibringen, es gibt einige Bücher, von denen wir möchten, dass man sie liest. Wie dieses Buch. (Er zeigt auf sein eigenes und grinst.) Und doch wird die Tendenz, diese Dinge nicht mehr zu lernen, zunehmen.

    Wenn wir die Enge unseres Schädels verlassen und zusätzlich mit einem Implantat arbeiten, kann unsere Intelligenz sich millionenfach ausdehnen.

    Ray Kurzweil

    ZEIT: Ist das nicht ein Problem?

    Kurzweil: Wenn wir die KI mit unserem eigenen Gehirn verbinden, wird das kein Problem mehr sein, die KI hat jetzt schon ungefähr eine Million Bücher gelesen. Sie wird uns eine ganz neue Art des kulturellen Reichtums eröffnen. Das ist der Kern meiner Definition von Singularität. Wenn wir die Enge unseres Schädels verlassen und zusätzlich mit einem Implantat arbeiten, das Millionen Mal schneller ist als unser biologisches Gewebe, kann und wird unser Bewusstsein exponentiell wachsen und unsere Intelligenz sich millionenfach ausdehnen.

    ZEIT: Was wird diese Technologie am Ende mit uns anstellen?

    Kurzweil: Das bereitet mir keine Sorgen. Die Entwicklung von Technik und Technologie ist Teil dessen, was uns Menschen ausmacht. Jede Technik ist aus uns geboren, das Resultat unserer Kreativität und unseres Erfindungsreichtums. Das ist so, seitdem wir die primitivsten Maschinen verwenden, die KI ist einfach nur der neueste Stand dessen, was Technologie leisten kann. Es ist nicht wie eine außerirdische Invasion intelligenter Maschinen vom Mars. Sie wurde von uns Menschen entwickelt.

    ZEIT: Können Sie verstehen, dass auch wir beiden Interviewer vor einer solchen Vorstellung vor allem eins haben: Angst?

    Kurzweil: Ich für meine Person kann es tatsächlich nur bedingt verstehen. Der Fortschritt hat das Leben der Menschen fast immer verbessert. Sie können hinschauen, wohin Sie möchten, Medizin, Ingenieurskunst, Biologie.

    ZEIT: Die Erfindung der Atombombe?

    Kurzweil: Wir können uns gerne auch dieses Beispiel anschauen. Was gab es nicht alles für Untergangsszenarios! Die Atomwaffen werden die Erde vernichten. Bislang haben sie es nicht getan. Wir haben vor achtzig Jahren zwei Atombomben innerhalb kurzer Zeit abgeworfen und dann nie wieder. Die Menschen haben gelernt und sich angepasst. Ich habe ein Grundvertrauen in die Menschen, sie werden die Dinge der Zukunft so regeln, dass sie eben nicht das Ende der Welt bedeuten.

    ZEIT: Sie sind ein Optimist.

    Kurzweil: Nein, ich bin kein Optimist, ich bin Realist. Ich schaue mir den Verlauf des Fortschritts an und stelle nüchtern fest: Es ist besser geworden. Armut, Kriege, Hunger, Lebensalter, Schmerzen. Aber weil Sie vorhin danach fragten: Ich kann schon nachvollziehen, warum Sie vor der Zukunft Angst haben. Das hat einen psychologischen Grund: Es gibt dieses tief verankerte Gefühl, das viele Menschen denken und fühlen lässt, die Vergangenheit sei besser gewesen. Wir denken an das Positive von früher und vergessen die oft brutalen Probleme, die es damals gab. Nur ein Beispiel: Es ist nicht viel mehr als hundert Jahre her, da existierten keinerlei staatliche Programme für Menschen in Not, sie verhungerten buchstäblich, weil sie kein Geld für Essen hatten. Die Erinnerung daran ist weg. Das nostalgische Gefühl „Ach, wie friedlich haben wir damals doch gelebt“ aber ist noch da.

    Kurzweil krempelt den Ärmel hoch und zeigt auf eine Plastikkapsel an seinem Oberarm.

    Kurzweil: Ich habe seit 40 Jahren Diabetes, meine Bauchspeicheldrüse gibt nicht genügend Insulin ab. Das hier ist eine künstliche Bauchspeicheldrüse. Sie misst die Glukose in meinem Arm und berechnet, wie viel Insulin ich alle fünf Minuten brauche. Eine zweite, etwas größere Kapsel an meinem Körper enthält Insulin, die gibt dann die genaue Menge ab. Sie funktioniert wie eine echte Bauchspeicheldrüse. Gesteuert wird sie allerdings von meinem Telefon. Diese Erfindung gibt es erst seit ungefähr sechs Monaten und nur deshalb, weil Computer immer schneller große Datenmengen auswerten können. Der wissenschaftliche Fortschritt schreitet so sehr voran, dass Sie heute etwa vier Monate für jedes gelebte Jahr zurückbekommen. Du lebst also ein Jahr, bekommst aber vier Monate zurück. Tatsächlich altern Sie jedes Jahr also nur acht Monate. Ich bin gerade 77 geworden. Wir werden an einen Punkt kommen, an dem wir nicht mehr wirklich am Alter sterben werden.

    ZEIT: Sie haben einmal gesagt, dass Sie jeden Tag etwa 80 Nahrungsergänzungsmittel zu sich nehmen.

    Kurzweil: Das sind alles Dinge, die medizinisch akzeptiert sind. Ich habe zwei Assistentinnen, die mir dabei helfen und meine Termine mit den Ärzten koordinieren. Mein LDL liegt bei zehn.
    „Wir müssen das Gefühl verbreiten, dass wir diese Revolution steuern“

    Ray Kurzweil: 2015: Ein Google-Rechenzentrum in Council Bluffs im Bundesstaat Iowa
    2015: Ein Google-Rechenzentrum in Council Bluffs im Bundesstaat Iowa © Google

    ZEIT: Was ist LDL?

    Kurzweil: Schlechtes Cholesterin. Früher dachte man, es soll nicht zu niedrig sein. Jetzt hat man herausgefunden, dass es tatsächlich gut ist, LDL auf null zu reduzieren. Mein HDL, das ist gutes Cholesterin, liegt bei 64, ist also etwa sechsmal so hoch wie mein LDL. Das ist ungewöhnlich gut.

    ZEIT: Überprüfen Sie Ihre Werte jeden Morgen, wie Börsenkurse?

    Kurzweil: Nicht jeden Morgen, aber regelmäßig.

    ZEIT: Sie sagen, Sie freuen sich auf die Zukunft mit ihren fantastischen Erfindungen. In den USA aber sind schon ganz alltägliche medizinische Leistungen für viele Menschen unerschwinglich. Dazu kommt jetzt noch die Gefahr, dass durch die KI und Roboter unzählige Jobs verloren gehen.

    Kurzweil: Wir werden tatsächlich ein großes Problem bekommen. Wir müssen all die Leute, die ihren Job verlieren, motiviert halten. Wir müssen ihnen das Gefühl geben, dass sie weiterhin einen Wert als Mensch haben. Ich gehe davon aus, dass irgendwann alle Menschen ihr Handy gegen ein KI-Implantat austauschen werden. Denn die werden so günstig sein, dass sich das jeder wird leisten können.

    ZEIT: Weil sie sonst von einer KI-getriebenen Gesellschaft einfach komplett abgehängt sind?

    Kurzweil: Ich denke schon.

    ZEIT: Ein Gegenbeispiel: Der technische Fortschritt hat es ermöglicht, dass wir in der Covid-Pandemie innerhalb kürzester Zeit einen Impfstoff hatten. Dennoch haben viele Menschen diesem Impfstoff nicht vertraut und sich nicht impfen lassen. Wie wollen Sie diese Menschen dazu bringen, sich ein Implantat einsetzen zu lassen?

    Kurzweil: Die Leute werden das irgendwann aus reiner Bequemlichkeit tun.

    ZEIT: Oder sie werden Chipfabriken anzünden, so wie sie Tesla-Autos und Tesla-Fabriken angezündet haben, aus Protest gegen Elon Musk.

    Kurzweil: Verstehen Sie mich nicht falsch. Ich glaube auch, dass wir vor großen Herausforderungen stehen. Ich gehe zum Beispiel davon aus, dass die KI in kürzester Zeit ganze Branchen in weiten Teilen überflüssig machen wird. Die Versicherungsbranche, die Banken, ich könnte da noch einiges aufzählen. Ich fürchte, diese Welle wird uns ziemlich unvorbereitet treffen. Es wird schnell zu einer hohen Arbeitslosigkeit kommen. Möglicherweise führt das zu sozialen Unruhen.

    Das Ende der Arbeit wurde schon vor längerer Zeit vorausgesagt. 1995 prognostizierte der amerikanische Ökonom Jeremy Rifkin, die digitale Revolution werde Millionen von Arbeitsplätzen zerstören. Die Menschen müssten sich an einen ganz neuen Arbeitsmarkt gewöhnen, einen, der hauptsächlich aus gemeinnütziger Arbeit bestehe. Die meisten Experten widersprachen Rifkin damals. Er sei zu pessimistisch, schrieben sie, Technologie vernichte zwar Jobs, erschaffe aber auch neue Berufe. Ein Ende der Arbeit werde daher nie kommen. Und tatsächlich haben sich die Arbeitsmärkte bislang lediglich verschoben, so als würde man eine Decke im Park immer wieder aus dem Schatten in die Sonne ziehen. Die Frage ist, ob das auch weiterhin so sein wird.

    ZEIT: Manche KI-Forscher glauben, dass durch die KI nicht nur einige, sondern fast alle Menschen ihre Jobs verlieren werden. Wie sehen Sie das?

    Kurzweil: Wir kennen das aus früheren industriellen Revolutionen: Man kann nur schwer vorhersagen, welche neuen Arbeitsfelder nach den Umwälzungen entstehen werden. Aber ich denke, sie werden entstehen. Bis das erkennbar wird, wäre ein Grundeinkommen hilfreich, vielleicht nur für eine bestimmte Übergangszeit. Wir müssen das Gefühl verbreiten, dass wir diese Revolution steuern.

    ZEIT: Es bleibt das Motivationsproblem. Glauben Sie, dass ein Automechaniker, eine Bankerin oder eine Werbegrafikerin glücklich mit einem Grundeinkommen sind?

    Kurzweil: Wenn man sich die Geschichte ansieht, dann hat der Reichtum auf der ganzen Welt stetig zugenommen, der Grund dafür ist die Technologie. Die Entwicklung der Computerleistung ist in einer steilen Kurve angestiegen. Der Zweite Weltkrieg? Keine Auswirkung. Der Ölschock? Keine Auswirkung. Die Finanzkrise? Keine Auswirkung. So eine Entwicklung kann man nicht aufhalten.

    ZEIT: Die Herstellung von KI-Implantaten, einer KI wie ChatGPT oder einer KI, die in der Rüstungsindustrie eingesetzt wird, sollte gewissen ethisch-moralischen und auch juristischen Richtlinien folgen. Kann unsere eher langsam arbeitende Demokratie eine Technologie, die so leistungsfähig und so schnell ist, überhaupt kontrollieren?

    Kurzweil: Das Beste, was man mit der KI tun kann, ist, sie von großen Unternehmen entwickeln zu lassen. Denn die sind motiviert, Fehler zu vermeiden, für die sie haften müssten.
    „Die Weiterentwicklung der KI ist ein weltweiter Wettbewerb“

    Ray Kurzweil: Peter Thiel, Investor bei Firmen, die künstliche Intelligenz entwickeln
    Peter Thiel, Investor bei Firmen, die künstliche Intelligenz entwickeln © Getty Images

    ZEIT: Sie wollen also, dass sich Unternehmen in einer solch wichtigen Frage selbst regulieren? Was KI-gesteuerte Waffen tun können und was nicht?

    Kurzweil: Ich glaube, dass wir keine andere Wahl haben. Die Weiterentwicklung der KI ist ein weltweiter Wettbewerb, wenn wir da nicht mitmachen, machen es andere Länder.

    ZEIT: China zum Beispiel?

    Kurzweil: Ja. Es gab in den USA den Vorschlag, die KI-Entwicklung sechs Monate lang zu stoppen. Aber nach sechs Monaten wären Unternehmen wie Microsoft und Google raus aus dem Geschäft.

    ZEIT: Eine Person, die Sie offenbar stark beeinflusst haben, ist der Investor und Trump-Unterstützer Peter Thiel.

    Kurzweil: Ich habe früher viel mit ihm gesprochen.

    ZEIT: Peter Thiel glaubt, dass die Demokratie uns bremst, weil ihre Prozesse zu komplex sind und sie zu viel Konformität erzeugt.

    Kurzweil: Unterschiedliche Menschen haben unterschiedliche Ansichten, und es ist schwer zu sagen, welche richtig und welche falsch sind. Ich glaube an eine demokratische Regierungsform. Ich denke, dass unsere Demokratie trotz aller Bedenken stark bleiben wird.

    ZEIT: Warum glauben Sie das?

    Kurzweil: Wir haben es zum Beispiel geschafft, die Sklaverei zu beenden. Der Prozess war manchmal langwierig. Aber wir haben es geschafft. Und denken Sie daran, was die Technologie uns alles bringen wird. In fünf Jahren werden Städte wie New York oder Berlin ihren Stromverbrauch theoretisch allein mit Sonnenenergie decken können. Die Technik wird da sein, und die Kosten für Solaranlagen werden so niedrig sein, dass es rein betriebswirtschaftlich keine Alternative mehr gibt. Die großen Energiekonzerne werden allerdings noch etwas länger für die Umstellung brauchen.

    Ray Kurzweil will sich seine Zuversicht durch nichts nehmen lassen. Er ist der Prophet, nicht der Zweifler. Um ein Bild zu bemühen: Er baut den Wolkenkratzer bis zum Mond. Der einzige Einwand, den er zulässt, lautet: Brauchen wir vielleicht doch ein paar zusätzliche Stahlträger?

    ZEIT: Sie waren im Podcast von Joe Rogan, dem meistgehörten Podcast der Welt. Rogan hat Sie gefragt, ob es in Zukunft vorstellbar sei, dass es KI-Kopien von Donald Trump geben könnte, also Chatbots, die mit allen verfügbaren Informationen über Trump gefüttert werden und genauso agieren, sprechen, quasi denken wie er.

    Kurzweil: Das ist absolut machbar.

    ZEIT: Kann die KI am Ende nicht zu einer elitären Sache verkommen? Reiche Menschen produzieren Kopien von sich selbst.

    Kurzweil: Nein, nein, so eine Kopie ist nicht wirklich teuer. Für ein paar Hundert Dollar ist das möglich. Ich weiß, wovon ich spreche. Ich habe eine Kopie meines Vaters erstellt, der war Komponist und ist früh gestorben. Ich habe alles von ihm aufgehoben.

    ZEIT: Und wie hat man sich die Vater-Kopie vorzustellen?

    Kurzweil: Ich kann mit ihm jetzt reden, als wäre er noch lebendig. Auf die Fragen, die ich in die KI tippe, erhalte ich Antworten, die genau wie mein Vater klingen.

    ZEIT: Wenn Sie ihn fragen würden, was er von KI hält, was würde er sagen?

    Kurzweil: Er mochte keine Maschinen. Er sagte immer, Maschinen machen die Menschen klein.

    #intelligence_artificielle #apocalypse #singularité

  • Sénégal : l’armée intercepte 201 migrants en partance pour l’Espagne dans le delta du Sine Saloum - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/65683/senegal--larmee-intercepte-201-migrants-en-partance-pour-lespagne-dans

    Sénégal : l’armée intercepte 201 migrants en partance pour l’Espagne dans le delta du Sine Saloum
    Par RFI Publié le : 10/07/2025
    Dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 juillet, 201 migrants ont été interceptés dans le delta du Sine Saloum, une zone devenue depuis un an un point de départ privilégié pour les candidats à l’émigration clandestine depuis le Sénégal.
    Au Sénégal, 201 candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés par la marine juste avant de prendre la mer pour l’Espagne depuis les eaux du Sine Saloum. Ce delta formé par la confluence de deux fleuves, situé à environ 170 km au sud de Dakar, concentre une grande partie des départs vers la Canaries depuis un an. L’interpellation s’est déroulée dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 juillet. Alors qu’un petit bateau de la marine sénégalaise patrouille dans la zone, celui-ci tombe sur un groupe de 69 personnes rassemblées à terre. Composé d’une majorité d’hommes, il compte aussi quelques femmes et des enfants, selon un communiqué de l’armée sénégalaise.
    Cent trente-deux individus étaient quant à eux cachés dans une pirogue qui se trouvait juste à côté, prête à partir en direction des îles Canaries. Composé d’une myriade de bras de fleuves - les bolongs - qui mènent directement à l’océan Atlantique et transforme la zone en un vrai gruyère potentiellement plus difficile à surveiller, le parc naturel du Sine Saloum est devenu, depuis un an, l’un des points de départ privilégiés des candidats à l’émigration clandestine depuis le Sénégal. Dans une nouvelle tentative de mettre fin à l’hémorragie qui touche l’ensemble des côtes sénégalaises et notamment les zones de pêche selon l’ONG de protection des migrants Horizons sans frontières, la marine sénégalaise avait fait installer l’an dernier une station de surveillance à Foundiougne, l’une des villes situées à l’entrée du parc.

    #Covid-19#migration#migrant#senegal#routemigratoire#migrationirrreguliere#canaries#foundiougne#sinesaloun#sante

    • sans paywall : https://archive.ph/4Xrnb

      oAnth :

      Compte tenu de l’omniprésence de la numérisation dans la vie quotidienne, l’article ne présente guère de détails surprenants pour quelqu’un qui a suivi les discussions sur cette thématique des 15 dernières années, y compris dans le domaine de l’éducation et du développement cognitif des enfants et des adolescents.

      En outre, il est bien évident qu’une personne qui s’est penchée sur l’histoire de l’art et les théories esthétiques de ses époques, même de manière limitée, ne peut que secouer la tête devant les prétentions que les milieux transhumanistes attribuent à l’IA.

      Il est d’autant plus grave que l’on se sente obligé de revêtir un manteau scientifique pour des vérités traditionnelles aussi fondamentales ; manifestement, les géants des télécommunications veulent se préserver une marge de manœuvre pour faire avancer l’homogénéisation sans résistance de la société dans le système scolaire et de formation, ainsi dans le système universitaire, sans parler des médias. Les critiques ultérieures à l’encontre de cette approche ne sont accueillies qu’avec un sourire fatigué.

      #hégémonie (Gramsci, Chomsky et al.)

  • Gaza : 22 pays exigent d’Israël une « reprise complète de l’aide, immédiatement »
    Publié le : 19/05/2025 - 21:01 Par : RFI avec AFP
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250519-gaza-22-pays-exigent-d-isra%C3%ABl-une-reprise-compl%C3%A8te-de-l-aide-

    L’ONU et les organisations humanitaires « ne peuvent pas soutenir » le nouveau modèle pour la livraison de l’aide à ce territoire palestinien décidé par le gouvernement israélien, ont écrit les services diplomatiques de ces pays dans une déclaration commune transmise par le ministère allemand des Affaires étrangères.

    Neuf camions d’aide humanitaire des Nations unies ont été autorisés à entrer dans la bande de Gaza lundi 19 mai. « Une goutte d’eau dans l’océan », a réagi le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, après l’entrée selon Israël de cinq camions d’aide de l’ONU dans le territoire palestinien assiégé et affamé. Le gouvernement de Benyamin Netanyahu avait auparavant annoncé qu’il autoriserait l’entrée de camions transportant de la nourriture pour bébé, après un blocus de plus de deux mois.

    La population de la bande de Gaza « fait face à la famine » et « doit recevoir l’aide dont elle a désespérément besoin », exhortent les ministères des Affaires étrangères de l’Australie, du Canada, du Danemark, de l’Estonie, de la Finlande, de la France, de l’Allemagne, de l’Islande, de l’Irlande, de l’Italie, du Japon, de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, du Portugal, de la Slovénie, de l’Espagne, de la Suède et du Royaume-Uni. L’Union européenne est aussi signataire, via la cheffe de sa diplomatie Kaja Kallas. (...)

    #sinon

  • Using #neural_networks for Geometric Representation
    https://gpuopen.com/learn/using_neural_networks_for_geometric_representation

    AMD GPUOpen - Graphics and game developer resources Explore how Neural Intersection Functions (NIF) and the enhanced #LSNIF are poised to reshape ray tracing by replacing traditional #BVH traversal with efficient, GPU-friendly neural networks for accelerated performance and high-fidelity imagery.

    #Article #Drivers #Single_Blog #NIF #Raytracing

  • #raspberry_pi Compute Module 4 Gets a Price Cut
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/05/raspberry-pi-compute-module-4-price-cut

    Raspberry Pi has reduced the price on all 4GB and 8GB Compute Module 4 boards by $5-10, making embedded projects more affordable to try out. You’re reading Raspberry Pi Compute Module 4 Gets a Price Cut, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without permission.

    #Hardware #News #arm #Single_Board_Computers

  • Boosting GPU #radix Sort performance: A memory-efficient extension to Onesweep with circular buffers
    https://gpuopen.com/learn/boosting_gpu_radix_sort

    AMD GPUOpen - Graphics and game developer resources Discover a high-performance, memory-efficient extension to Onesweep radix sort on GPUs, featuring circular buffers and advanced optimization techniques that reduce global memory access and improve #sorting throughput.

    #Article #News #Single_Blog

  • « Nous avons toujours la #montagne ». Les #monts_Shengal ou la survie du peuple yézidi

    À partir de deux romans graphiques — Shingal de Mikkel Sommer et Tore Rorbaek (2020) et No sleep till Shengel de Zerocalcalcare (2023) -, et de l’essai La montagna sola. Gli ezidi e l’autonomia democratica di Şengal1 co-signé par Rojbîn Berîtan et Chiara Cruciati (2022), ce texte propose de mettre en avant le rôle que les auteurices attribuent à la figure de la montagne. Les monts #Shingal ou Shengal (en kurde) ou #Sinjar (en arabe), qui s’érigent au milieu de la Plaine de Ninive, territoire contesté entre l’Irak fédéral et le Kurdistan irakien (Calvaillé, 2024), sont le lieu duquel est originaire le peuple yézidi, d’où il a été chassé au nom de l’#ingénierie_démographique mise en place par l’État irakien sous #Saddam_Hussein (années 1970), et où il cherche à se reconstruire en puisant dans les principes et valeurs du #confédéralisme_démocratique.

    1Les images satellites montrent une des spécificités des monts Shengal2 : ils s’érigent, seuls, au milieu du désert dénommé la #Plaine_de_Ninive (Figures 1, 2 et 3). Ils font 100 kilomètres de long et 15 de large, et culminent à 1462 mètres d’altitude, nous dit Wikipedia3.

    2Sur la page en français de l’encyclopédie en ligne, les informations sur cette chaîne de montagnes sont succinctes. Deux articles « détaillés » et connexes sont toutefois consacrés à des événements qui s’y sont déroulés : le « massacre de Sinjar » (3-15 août 2014) et la « bataille de Sinjar » (3 août 2014-13 novembre 2015).

    3Ces articles font référence au massacre du peuple yézidi par l’État islamique en août 2014, qui a été qualifié de génocide par l’ONU en mai 20214.

    4Une bande dessinée de Mikkel Sommer et Tore Rorbaek (2020) raconte, de manière romancée mais fondée sur des faits réels, cette histoire à partir des vicissitudes de deux frères et leurs familles.

    5Dans cet album, à côté de la population yézidie il y a un autre protagoniste : la montagne. En effet, quand les signes annonciateurs de l’attaque de Daech sur la population se font plus présents, celles et ceux qui peuvent fuient dans les montagnes. En quelques jours 50 000 Yézidi·es y trouvent refuge, d’autres, empêché·es par les soldats de Daech, subissent exécutions de masse, enlèvements, viols et esclavage sexuel. La montagne sera assiégée par les djihadistes et les rescapé·es se retrouvent ainsi sans vivres, sans eau, et dans un environnement où la température peut atteindre 50°C (Figure 5).

    6L’auteur de bande dessinée #Zerocalcare, qui a accompagné #Rojbîn_Berîtan et #Chiara_Cruciati sur le terrain à #Shengal, et dont il sera question plus tard, a résumé dans une planche parue dans son album No sleep till Shengal cette fuite pour la survie.

    7C’est le 64e génocide dans l’histoire du peuple yézidi, nous apprend le roman graphique. L’aide humanitaire occidentale et irakienne est larguée depuis le ciel. Des hélicoptères évacuent les femmes et les enfants. 50 000 personnes seront sauvées via un corridor humanitaire mis en place par les Kurdes de Syrie ; il permettra aux survivant·es de s’installer dans des camps de réfugié·es dans la région. D’autres resteront sur place, pour combattre les islamistes et protéger leur territoire ; dans ce groupe il y a des femmes, qui ont pris les armes et créé des unités d’autodéfense, les Unités des femmes d’Êzîdxan. Une des leurs membres, Viyan Hebabî, déclare : « [L’agression de Daech avait] l’objectif d’effacer les Yézidis de la surface de la Terre. Pour cette raison ils ont ciblé les femmes, les fondements de la société. La réaction a été la naissance des Unités des femmes d’Êzîdxan. Une armée de femmes pour venger les Yézidies. Les Unités des femmes d’Êzîdxan sont la promesse de la vengeance, la réponse au 64e ferman5 » (p. 152).

    8Les mots prononcés par un des deux pères, protagonistes de la BD, sont prémonitoires : « Jusqu’à aujourd’hui, personne n’a jamais pu nous débusquer chaque fois que nous nous sommes réfugiés dans les montagnes. […] La montagne nous protégera toujours, comme elle l’a fait tant et tant de fois par le passé » (p. 69). Une montagne-refuge qui rappelle la figure-concept de « zomia », théorisée par James C. Scott, récemment disparu, et à qui le JAR|RGA a rendu hommage dans un texte co-signé par Emmanuel Peyvel et Bernard Debarbieux6. Ainsi, quand le district de Shingal est libéré de Daech en novembre 2015, une autre histoire commence, une histoire de résistance, où la montagne joue, une fois de plus, le rôle de protagoniste.

    9C’est d’ailleurs l’élément choisi pour le titre d’un essai, co-écrit par Rojbîn Berîtan, interprète et médiatrice culturelle, et Chiara Cruciati, journaliste, et dont la couverture est illustrée par Zerocalcare : La montagna sola (la montagne seule, de l’arabe Al Jabal Wahid). La monographie est consacrée, pour une bonne partie, à expliquer les origines, l’histoire, les rites, la sociologie, la culture et la religion du peuple yézidi (chapitres 1 à 3). Les quatrième et cinquième chapitres relatent le massacre de 2014 et la résistance des femmes. Les deux derniers racontent la libération de Shingal et la mise en place de l’autonomie yézidie selon les principes et valeurs du confédéralisme démocratique, théorisé par Abdullah Öcalan, fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui le définit ainsi : « Font partie de la nation démocratique toutes les personnes qui cohabitent sur la base de trois piliers fondamentaux : démocratie, liberté des femmes et écologie, et qui s’organisent à travers un auto-gouvernement et une auto-défense où chaque identité est représentée et organisée » (p. 32). Des normes éthiques et morales structurent la vie collective : abolition de la peine de mort, des prisons, des mariages précoces, de la polygamie et du travail des enfants. Le système prévoit en outre la propriété publique des ressources naturelles et des moyens de production (p. 193).

    10La montagne apparaît centrale dès le début du livre, dans son introduction : l’expérience d’autonomie et de résistance à l’État a été rendue possible par la montagne, un « instrument tangible de défense » (p.18), disent les autrices. « C’est la montagne qui a protégé le peuple yézidi des persécutions et des massacres », rappellent-elles quelques pages plus loin (p. 27).

    11Le #retour des Yézidi·es sur leurs montagnes s’inscrit dans une histoire qui date d’avant le massacre de 2014. Les autrices s’arrêtent longuement sur les événements de 1975, quand, sous la vice-présidence de Saddam Hussein, « Baghdad a ordonné la destruction des villages yézidis de montagne et a contraint 250 000 personnes, dont la majorité yézidies, à se transférer dans la vallée dans onze townships construits ad hoc, selon un style urbanistique étranger à la tradition yézidie, mais utile au contrôle social par l’armée » (p. 40). Pendant la « réforme de la terre » (p.126), 148 villages furent détruits à Shengal et 38 à Shexka, vidés de leur population remplacée par des arabophones. Les communautés yézidies furent séparées, leurs terres confisquées, et des processus d’arabisation et islamisation entamés. Un processus qualifié de « dilution ethnique » par UN-Habitat (2019, p. 6). Avec la chute de Saddam Hussein, et jusqu’en 2014, les Yézidi·es furent gouverné·es par l’autorité régionale du Kurdistan.

    12Or, comme on l’a vu plus haut, la montagne a permis en 2014 à celleux qui ont réussi à fuir de survivre, individuellement mais aussi collectivement, au massacre : « Si, après le massacre de Daech, les Yézidis n’avaient pas choisi la route vers la montagne, leur peuple aurait été oublié par l’histoire, dispersé et éloigné de ses terres, victime d’un génocide culturel, séparé de ses propres origines et éloigné d’un mouvement de libération – le mouvement kurde – défini par certains comme terroriste, mais qui a sacrifié des vies pour l’aider à survivre » (p. 30). Une femme âgée yézidie témoigne :

    "La première chose que chaque Yézidi a pensé était de rejoindre la montagne. Nous préférons mourir sur les montagnes plutôt que d’aller sur la terre de quelqu’un d’autre. Pour nous, le Mont Shengal est honneur et dignité. Ceux qui ont abandonné les montagnes ont accepté l’éradication. Nos vieux, qui l’avaient prévu, nous disaient : « Quand arrivera le grand ferman, réfugiez-vous sur les montagnes, n’allez nulle part ailleurs. Cela arrivera, mais si vous tombez loin des montagnes, il ne restera plus rien du yézidisme. Nous, Yézidis, nous n’avons ni amis ni refuge si ce n’est les montagnes, ne considérez aucun autre lieu comme votre patrie » (p. 110)."

    13Et… « de la tragédie est né le retour » (p.128), et ceci grâce à la « première graine du mouvement de libération » (p.113) apporté par les Kurdes du Rojava. En effet, les Yézidi·es qui sont retourné·es sur les montagnes se sont approprié les « instruments matériels et idéologiques […] d’une nouvelle forme d’organisation politique » (p. 42). Ainsi, ce retour a permis au peuple yézidi de « retrouv[er] ses racines dans le yézidisme des origines » (p. 42), celui d’avant le processus d’« ingénierie démographique » (p. 125) qui a conduit à l’arabisation et l’islamisation forcées de la population yézidie.

    14Toutefois, la #reconquête de l’#autonomie n’est pas sans obstacle : l’armée irakienne a construit un mur haut de quatre mètres « pour mettre les Yézidis sous pression et les isoler » (p. 209) ; l’aviation turque bombarde régulièrement Shengal (p. 212). Pourtant, les Yézidi·es continuent de défendre leur montagne, seuls, en s’opposant aux armées, en se formant dans les académies et les assemblées populaires ; c’est leur contre-attaque politique (p. 213). Une contre-attaque fondée sur l’autonomie « de facto construite autour de la montagne et protégée par la montagne » (p. 216). Ainsi, la montagne protège les Yézidi·es, mais les Yézidi·es, en retour, protègent la montagne, en la réhabitant avec un projet politique « autre, de #liberté et #démocratie_participée » (p. 215).

    https://journals.openedition.org/rga/14851
    #shameless_autopromo #livre #recension #BD #bande-dessinée
    #yézidis #Irak #génocide #histoire #Etat_islamique #Kurdistan #Kurdistan_irakien #refuge #persécution #montagne_refuge #religion

  • Missing Link : « Der große Plan »
    https://www.heise.de/hintergrund/Missing-Link-Der-grosse-Plan-10349992.html?seite=all

    Sans mentionner Ayn Rand cet article décrit quelques notions essentielles à l’origine des projets des techno-fascistes de la Silicone Valley. Les idées farfelues de la vieille anticommuniste se dessinent dans l’ombre des multinationales géantes .

    13.4.2025 von Dr. Wolfgang Stieler, Dr. Volker Zota - Elon Musk gilt als Prototyp des egomanischen und skrupellosen Tech-Unternehmers. Doch hinter seinen Eskapaden steckt wahrscheinlich eine toxische Ideologie.

    – Die Rolle von Ideologie
    – Singularität durch Superintelligenz
    – Der digitale Erlöser
    – Intelligenz
    – Eugenik
    – Transhumanismus
    – Catastrophic Risk: Die Obsession mit dem Weltuntergang
    – Effektiver Altruismus und Earn to Give
    – Longtermism: Existenz der Menschheit sichern
    – Relevanz der Ideologie heute

    Den meisten Menschen wird das Akronym TESCREAL vermutlich nicht viel sagen. Dabei hat dieser Komplex aus Transhumanismus, Effektivem Altruismus, Singularität, Catastrophic Risk (Katastrophenrisiken), Eugenik, Artificial Intelligence und Longtermism die Eliten des Silicon Valley vermutlich entscheidend geprägt, allen voran Elon Musk. Es handelt sich um eine interpretative Perspektive auf verschiedene technologische und philosophische Strömungen, die zwar im Valley präsent sind, aber nicht zwangsläufig als einheitliche Weltanschauung verfolgt werden.

    Der Philosoph Émile Torres hat den Begriff TESCREAL gemeinsam mit der KI-Kritikerin Timnit Gebru entwickelt, um deutlich zu machen, dass viel der schillernden, angesagten Ideologien aus dem Silicon Valley einen gemeinsamen Kern haben: Den tief verankerten Glauben an die angebliche Überlegenheit einer technologischen Elite gegenüber den minderwertigen Massen. Und obwohl es so aussieht, als ob die Tech-Bros im Moment vollkommen damit ausgelastet sind, die USA auszuplündern, spielt diese Ideologie noch immer eine wichtige Rolle.

    Die Rolle von Ideologie

    Ideologie zu analysieren, mag auf den ersten Blick sehr akademisch wirken – zumal ein Teil der darin enthaltenen Konzepte ein wenig bizarr sind. Es ist jedoch aus zwei Gründen wichtig: Zum einen dient Ideologie immer der Selbstversicherung und Rechtfertigung des eigenen Tuns nach Außen. Zum anderen ist Ideologie auch immer eine Art geistiger Filter, der hilft, Sinn und Struktur in die Welt zu bringen und Unwichtiges von Wichtigem zu unterscheiden. Jemandes Ideologie zu verstehen, bedeutet also auch immer, zu verstehen, wie er oder sie „die Welt sieht“. Werfen wir also einen Blick auf die unterschiedlichen Elemente von TESCREAL.
    Singularität durch Superintelligenz

    Die Anhänger der Idee einer technischen Singularität gehen davon aus, dass der technische Fortschritt der Menschheit sich im Laufe der Geschichte immer weiter beschleunigt hat. Bereits in Kürze wären die Menschen also in der Lage, eine KI zu bauen, die sich selbst verbessern kann. Ab diesem Zeitpunkt – der Singularität – sei der weitere Verlauf der technischen Entwicklung nicht mehr vorherzusagen. Aus der KI werde sich dann eine übermenschliche „Superintelligenz“ entwickeln, die im schlimmsten Fall die Menschheit vernichtet.

    Die Idee der Singularität wurde in den 1990er Jahren durch einen Artikel des Mathematikers Vernor populär und später von Ray Kurzweil weiterentwickelt. Sie fand besonders im Silicon Valley Anklang, wo sie durch Organisationen wie das Singularity Institute (heute MIRI) institutionalisiert wurde. Es ist jedoch wichtig anzumerken, dass die Singularitätstheorie zwar diskutiert wird, aber es keine empirischen Beweise für ihre unmittelbare Realisierbarkeit gibt.

    Timnit Gebru vermutet hinter dem Vorhaben keine technische, sondern eine politische Agenda. Gemeinsam mit Torres zieht sie eine historische Linie von den amerikanischen Eugenikern über die Transhumanisten zu den führenden Köpfen von OpenAI, in der es nie um die Zukunft und das Wohl der gesamten Menschheit ging, sondern darum, alles Unnütze und Überflüssige auszusortieren.

    Der digitale Erlöser

    Künstliche Intelligenz nimmt in der TESCREAL-Ideologie eine Doppelrolle ein: Sie ist gleichzeitig die größte Bedrohung und die ultimative Erlösung. Diese paradoxe Position erklärt sich aus dem fast religiösen Glauben an die transformative Kraft der Technologie im Silicon Valley.

    Bezeichnend ist, wie sich die KI-Sicherheitsforschung entwickelt hat: Statt sich auf konkrete Probleme wie Diskriminierung durch Algorithmen zu konzentrieren, beschäftigen sich prominente Forscher mit hypothetischen Szenarien einer Superintelligenz. Das von Musk mitgegründete OpenAI startete als Non-Profit-Organisation für „sichere KI“, verwandelte sich aber später in ein gewinnorientiertes Unternehmen mit Microsoft-Kooperation.

    Die Ironie: Unter dem Vorwand, eine sichere KI zum Wohle der Menschheit zu entwickeln, entsteht eine neue Machtkonzentration in den Händen derselben Tech-Elite. Wie Gebru betont, gehen die größten unmittelbaren Gefahren der KI nicht von einer hypothetischen Superintelligenz aus, sondern von ihrer Nutzung zur Verstärkung bestehender Ungleichheiten.
    Intelligenz

    Tatsächlich ist Gebru nicht die erste, die auf das schwierige Erbe der Intelligenzforschung verweist: Bereits 1981 kritisierte der Biologe Stephen Jay Gould in seinem Buch „Der falsch vermessene Mensch“ das Konzept „Intelligenz“ als objektive Messlatte für allgemeine kognitive Fähigkeiten. Dieses Konzept und die zugehörigen Tests wurde ganz wesentlich von Forschern wie Charles Spearman vorangetrieben, einem hochrangigen Mitglied der britischen Eugenischen Gesellschaft. Die statistischen Methoden, die Spearman entwickelte, entwickelte Frank Rosenblatt dann später für das erste künstliche neuronale Netz weiter.
    Eugenik

    Wie sein Lehrer, der britische Naturforscher Francis Galton war Spearman davon überzeugt, dass man durch politische Eingriffe dafür sorgen müsse, dass intelligente Menschen sich stärker vermehren als der Rest – eine Idee, die letztendlich zur Rassenlehre der Nazis führte. Doch auch nach dem Ende des zweiten Weltkriegs war die Eugenik nicht restlos diskreditiert.

    Transhumanismus

    In den 1990er Jahren entwickelte sich in den USA mit dem Transhumanismus eine Ideologie, die den Grundgedanken der Eugenik aufgriff, aber nicht mehr auf Biopolitik, sondern auf individuelle Verbesserungen durch KI oder Gentechnik setzte.

    Für Transhumanisten geht die Evolution des Menschen mithilfe von Technologie weiter. Sie glauben, dass Menschen immer stärker mit Technologie zusammenwachsen und schließlich auch ihren Geist in Computer hochladen können, um unsterblich zu werden. Viele moderne Transhumanisten distanzieren sich jedoch ausdrücklich von der Eugenik und betonen stattdessen individuelle Wahlfreiheit und ethische Verantwortung.

    Catastrophic Risk: Die Obsession mit dem Weltuntergang

    Die Beschäftigung mit existenziellen Risiken – im Jargon der Szene „xrisks“ genannt – hat sich seit den frühen 2000er Jahren zu einem eigenen Forschungsfeld entwickelt. Institutionen wie das Future of Humanity Institute in Oxford widmen sich ausschließlich der Frage, welche Ereignisse die Menschheit auslöschen könnten.

    Bemerkenswert ist die Priorisierung: Während der Klimawandel als „lediglich“ zivilisationsgefährdend eingestuft wird, gelten hypothetische Szenarien wie eine außer Kontrolle geratene KI als existenziell bedrohlich. Diese Gewichtung erklärt sich aus der Logik des Longtermism: Ein Ereignis, das die Menschheit auslöscht, verhindert die Existenz aller potenziellen zukünftigen Menschen.

    Diese Fokussierung hat konkrete Auswirkungen: Milliardäre wie Dustin Moskovitz oder Jaan Tallinn investieren Millionen in die Erforschung von KI-Risiken, während unmittelbarere Bedrohungen für lebende Menschen als weniger dringlich betrachtet werden.
    Effektiver Altruismus und Earn to Give

    Einige Transhumanisten, wie etwa Nick Bostrom, entwickelten die Philosophie des „Effektiven Altruismus“ (EA). Der Name leitet sich daraus her, dass es im Kern darum geht, so zu handeln, dass der Nutzen für die gesamte Menschheit maximiert wird — allerdings unter der Prämisse einer neoliberalen Ökonomie. Die Grundannahme: Das „knappe Gut“ Hilfe muss möglichst „gewinnbringend“ eingesetzt werden.

    Daraus folgt unter anderem das Prinzip „Earn to Give“: Weil jeder Mensch nur begrenzte Zeit und Energie hat, ist es ethisch geboten, so schnell wie möglich viel Geld zu machen, um einen Teil davon zu spenden. Traditionelle ethische Überlegungen werden von diesem Prinzip übergeregelt.

    Ein prominentes Beispiel ist Sam Bankman-Fried, der Gründer der kollabierten Kryptowährungsbörse FTX. Er folgte explizit dem „Earn to Give“-Prinzip und wurde zum Milliardär, bevor sein Unternehmen unter Betrugsverdacht zusammenbrach.

    Es sollte jedoch angemerkt werden, dass die EA-Bewegung vielfältiger ist, als oft dargestellt. Während einige Vertreter existenzielle Risiken priorisieren, konzentrieren sich viele EA-Initiativen auf aktuelle Probleme wie globale Gesundheit oder Armutsbekämpfung.

    Longtermism: Existenz der Menschheit sichern

    Während sich die EA-Bewegung zunächst auf „evidenzbasierte“ Hilfsprojekte konzentrierte, gewann zunehmend ein ideologischer Zweig an Bedeutung, der „Longtermism“ genannt wird. Die Idee: Weil in der Zukunft bedeutend mehr Menschen leben werden als bisher, bedeutet die Maximierung des menschlichen Glücks zunächst mal, die Existenz der Menschheit zu sichern.

    Longtermism darf jedoch nicht mit langfristigem Denken verwechselt werden. Wer glaubt, dass sich aus dem Nachdenken über existenzielle Risiken ein entschiedener Kampf gegen den Klimawandel ableiten lässt, der irrt. Da der Klimawandel voraussichtlich nicht zum Aussterben der Menschheit führen wird, gilt er in EA-Kreisen nicht als existenzielle Bedrohung. Ein Atomkrieg, eine von Menschen verursachte Pandemie, der Ausbruch eines Supervulkans, kaskadierendes Systemversagen und natürlich auch eine außer Kontrolle geratene Super-Intelligenz gehören dagegen ganz sicher zu den existenziellen Krisen, und sind somit auf jeden Fall zu vermeiden – wenn die Menschheit es denn schafft. Laut KI-Pionier Geoffrey Hinton könne und werde eine entsprechend intelligente KI Menschen so manipulieren, dass sie mehr Autonomie erlangt, eine Idee, die aus dem sogenannten AI-Box-Experiment stammt, das in xrisk-Kreisen seit den 2000ern diskutiert wird.

    Daraus folgt – wenig überraschend: EA hat sich seit Anfang der 2000er vorwiegend im Silicon Valley zu einer Bewegung entwickelt, die über viel Geld und Einfluss verfügt, weil sie Tech-Bros wie Peter Thiel, Elon Musk oder Sam Bankman-Fried angezogen hat. Thiel hat öffentlich erklärt, dass er nicht mehr glaube, Freiheit und Demokratie seien miteinander vereinbar – eine persönliche politische Überzeugung, die jedoch nicht notwendigerweise die Haltung aller mit TESCREAL assoziierten Personen darstellt.

    Befürworter dieser Ideologien argumentieren, dass sie rational versuchen, die größten Herausforderungen der Menschheit zu bewältigen. Kritiker wie Gebru und Torres hingegen weisen darauf hin, dass diese scheinbar rationalen Ansätze oft bestehende Machtverhältnisse reproduzieren und drängende Probleme wie Klimawandel oder soziale Ungerechtigkeit vernachlässigen.

    Relevanz der Ideologie heute

    Auf den ersten Blick scheint es so, als ob all dieser ideologischen Elemente keine Rolle mehr spielen würden. Stattdessen konzentrieren sich die Tech-Eliten jetzt auf die neoliberale Erzählung vom unfähigen und ineffizienten Staat, den man abschaffen und durch eine dynamische Struktur nach dem Vorbild eines Hightech-Unternehmens ersetzen müsse.

    Die praktischen Auswirkungen dieser Ideologie sind weitreichend: Sie beeinflussen Investitionsentscheidungen in Milliardenhöhe und prägen die Entwicklungsrichtung von Zukunftstechnologien. In der Praxis führt sie oft zu einer Privatisierung gesellschaftlicher Zukunftsfragen, bei der demokratische Prozesse durch die Visionen einzelner Tech-Milliardäre ersetzt werden. Diese Einschätzung spiegelt allerdings eine bestimmte kritische Perspektive wider, die nicht universell anerkannt ist.

    Musks Engagement spiegelt diese Ideologie in vielfältiger Weise wider: Seine Raumfahrtfirma SpaceX verfolgt mit dem Mars-Kolonisierungsprojekt die transhumanistische Vision einer multiplanetaren Menschheit, Neuralink zielt auf die direkte Verbindung von Gehirn und Computer ab, und seine KI-Aktivitäten folgen der Logik des Longtermism.

    „Was hat Musk wirklich vor?“, fragt Torres. „Ich denke, dass die offensichtlichen Antworten zwar wahr, aber unvollständig sind. Offensichtliche Antworten sind zum Beispiel: Man wird nicht zum Milliardär, wenn man nicht diese Art von größenwahnsinniger Selbstwahrnehmung hat, in der man sich in jeder Hinsicht überlegen fühlt. Und diese Leute sind extrem gierig. Wenn sie sich mit der Trump-Regierung anfreunden, ist das gut für das Geschäft, für die weitere Festigung ihrer Macht.“

    "Aber ich denke, für Leute wie Musk, und ich würde wahrscheinlich dasselbe für Jeff Bezos sagen, gibt es ein höheres Ziel. Musk hat so viele Hinweise darauf gegeben, dass Macht nicht das Endziel ist. Sogar in dieser Rede, die er gehalten hat, der sehr kurzen Rede nach der Amtseinführung von Trump, in der er den Hitlergruß zeigte. In dieser kleinen Rede sagt er: „Dank Ihnen ist die Zukunft der Zivilisation gesichert.“ Und so denke ich, dass es ein sehr starkes Argument dafür gibt, dass hinter all dem sein tieferes Ziel steht, seine transhumanistischen Projekte zu verwirklichen."

    #USA #TESCREAL #impérialisme #technocratie #fascisme #eugénisme #singularité #transhumanisme

  • Pour la reconnaissance du #génocide des #Roms et des Voyageurs

    https://contre-attaque.net/2025/04/11/pour-la-reconnaissance-du-genocide-des-roms-et-des-voyageurs

    FOISNEAU Lise, Le Génocide des « nomades » : figures du déni, revue L’homme, 2024

    https://shs.cairn.info/revue-l-homme-2024-1-page-113?lang=fr

    La question politique qui reste désormais en suspens est celle de savoir pourquoi certains historiens ont décidé de refuser aux Roms, #Sinti, #Manouches, #Gitans, #Yéniches et #Voyageurs le statut de victimes d’un génocide sur le sol français. Il reste aussi à s’interroger sur le choix de l’État de soutenir un projet de musée-mémorial qui nie la portée raciale et génocidaire de la persécution des « Nomades ». En 2024, les descendants ayant résisté à la sédentarisation forcée initiée après-guerre ne peuvent toujours pas choisir librement leurs lieux de vie et demeurent enfermés dans un réseau d’aires d’accueil. Ce dispositif fonctionne grâce à l’identification d’un groupe donné – les « gens du voyage » – qui est encore fiché par les services de police et de gendarmerie, mais aussi par le biais de terrains désignés, d’un monitorage de leurs activités économiques et d’une surveillance de leurs pratiques éducatives. Le débat autour de la qualification des persécutions de la Seconde Guerre mondiale n’est donc pas réservé aux historiens : la manière dont il est posé détermine, en partie, les relations que nous entretenons aujourd’hui avec les Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Yéniches et Voyageurs.

    #anti-tsiganisme

  • Bilinear interpolation on a #quadrilateral using #barycentric coordinates
    https://gpuopen.com/learn/bilinear-interpolation-quadrilateral-barycentric-coordinates

    AMD GPUOpen - Graphics and game developer resources A new algebraic method for hardware-accelerated bilinear interpolation on convex quadrilaterals is presented, using the Barycentric coordinate feature of modern GPUs.

    #Article #Single_Blog #bilinearsamplingdata #maths

  • #Sénégal : le #maire de #Dionewar poursuivi pour participation à un réseau de passeurs de migrants

    Le scandale fait grand bruit au Sénégal : arrêté samedi 15 mars à la suite de l’interception de 241 migrants au large des côtes sénégalaises, #Lansana_Sarr a été déféré mardi 18 mars devant le pool judiciaire financier de Dakar. Le maire de la commune de Dionewar est soupçonné d’avoir été un membre actif d’un vaste réseau de passeurs.

    Arrêté samedi 15 mars à la suite de l’interception de 241 migrants au large des côtes sénégalaises qui tentaient de rejoindre les îles Canaries, selon la presse sénégalaise, Lansana Sarr, le maire de Dionewar, une île du #Sine_Saloum, est poursuivi pour #association_de_malfaiteurs, #trafic_de_migrants, #mise_en_danger_de_la_vie d’autrui et #escroquerie.

    Six complices présumés sont entendus avec lui au pool judiciaire financier de Dakar : maçons, #pêcheurs ou ouvriers, eux aussi auraient participé à l’organisation des départs pendant plusieurs années.

    Alors que Lansana Sarr est suspecté d’avoir reçu 2 millions de Franc CFA d’un convoyeur, chacun des candidats à l’émigration lui aurait également versé entre 300 000 et 400 000 Franc CFA - l’équivalent d’environ 600 euros - pour la traversée. L’enquête devra déterminer s’il était ou non à la tête du réseau, ou simplement l’un de ses acteurs.

    De son côté, l’édile se défend en expliquant que les sommes reçues des migrants étaient destinées à leur chercher des avocats si leur voyage se soldait par un échec.

    Dans la commune et aux alentours, beaucoup d’habitants sont très surpris car il s’agit d’une première : jamais encore une autorité locale n’avait été impliquée dans ce genre d’affaire, bien que la région soit un lieu de départ massif pour les embarcations à destination des #Canaries. En 2024, près de 10 000 personnes ont disparu en mer en essayant de gagner l’archipel espagnol.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/63467/senegal--le-maire-de-dionewar-poursuivi-pour-participation-a-un-reseau
    #migrations #réfugiés #passeurs #route_atlantique

    ping @6donie

  • New AMD Radeon™ #Raytracing Analyzer (RRA) v1.8 adds support for AMD Radeon™ RX 9000 Series GPUs and more
    https://gpuopen.com/learn/radeon_raytracing_analyzer_v1-8_support_for_rx9000_series_gpus_and_more

    AMD GPUOpen - Graphics and game developer resources Explore Radeon Raytracing Analyzer v1.8, now supporting Radeon RX 9000 Series GPUs with enhanced BVH formats, including oriented bounding boxes and expanded node capacity.

    #News #Product_blogs #Release #RRA #Single_Blog #Tools #rdna_4

  • Hardware #crash Analysis with AMD Radeon™ GPU Detective
    https://gpuopen.com/learn/hardware-crash-analysis-with-radeon-gpu-detective

    AMD GPUOpen - Graphics and game developer resources Unlock deeper insights into GPU crashes with #Radeon_GPU_Detective v1.4’s new Hardware Crash Analysis feature. Identify in-flight shaders and pinpoint crash culprits faster, streamlining your debugging process.

    #News #Product_blogs #Release #RGD #Single_Blog #Radeon_GPU_Detective_RGD_1.0_tutorial