• CAMPAGNE DE SOCIOFINANCEMENT D’UN SOUTIEN AUX FEMMES VICTIMISÉES PAR UN TRANSACTIVISTE EN COLOMBIE-BRITANNIQUE
    Adaptation d’un appel du #SISTER_SOLIDARITY_FUND
    https://tradfem.wordpress.com/2019/07/22/campagne-de-sociofinancement-dun-soutien-aux-femmes-victimisees-p

    Au printemps 2018, plusieurs femmes ont été nommées dans une plainte déposée au Tribunal des droits de la personne de la C-B pour avoir refusé d’épiler à la cire des organes génitaux masculins. Certaines des plaintes ont été abandonnées après un règlement financier à la satisfaction du plaignant ; d’autres l’ont été dès que les intimées ont retenu les services d’un avocat.

    En juillet 2019, le Tribunal a commencé à faire comparaître les femmes restantes à la barre pour défendre leurs droits. Elles sont représentés bénévolement par un cabinet d’avocats à but non lucratif, le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF)(http://JCCF.ca).

    Beaucoup de ces femmes sont des immigrantes à faible revenu, travaillant à partir de chez elles pour joindre les deux bouts. Tout en maintenant leur confidentialité, nous aimerions partager leurs propres points de vue :

    – SP de Clayton Heights a expliqué qu’elle n’avait aucune formation en épilation d’organes génitaux masculins. Elle a allégué s’être sentie harcelée par JY après lui avoir refusé ce service.

    – MDS a refusé cette demande de service parce qu’elle craignait pour sa sécurité ; elle a fermé son entreprise après l’échange avec JY.

    – BH a refusé pour des raisons de sécurité et de religion. Cette immigrante sikhe travaille chez elle, où vivent aussi ses jeunes enfants.

    – SG, immigrante punjabi qui a également refusé d’effectuer ce service pour des raisons religieuses et de sécurité, se rendait chez ses clientes en voiture et le domicile de JY se situait en dehors de son rayon de travail. Elle a expliqué qu’elle pourrait se perdre. Depuis le début de l’affaire, elle souffre d’épilepsie et éprouve des difficultés émotionnelles .

    #solidarité_féministe #identité_de_genre #justice

  • #Claire_Heuchen : Qu’on le voie comme binaire ou comme un spectre, le genre demeure une hiérarchie
    https://tradfem.wordpress.com/2017/09/17/quon-le-voie-comme-binaire-ou-comme-un-spectre-le-genre-demeure-u

    Qu’est-ce que le genre ?

    Le genre est une fiction créée par le patriarcat, une hiérarchie imposée par les hommes pour assurer leur domination sur les femmes. L’idée d’une structure binaire de genre a été créée dans le but de justifier la subordination des femmes en décrivant notre oppression par les hommes comme un état naturel, résultant de la façon dont se manifestent des caractéristiques innées prêtées aux hommes et aux femmes. La présentation du genre comme naturel ne sert pas seulement à dépolitiser la hiérarchie, elle recourt à l’idéologie essentialiste pour convaincre les femmes de la futilité de toute résistance radicale au genre comme mécanisme de notre oppression. Le désespoir engendre l’apathie, laquelle entrave le changement social plus efficacement que toute répression manifeste. Si l’abolition du genre (et donc le démantèlement du patriarcat) est un objectif non réalisable, nous les femmes n’avons d’autre choix que d’accepter notre statut de citoyennes de deuxième classe dans le monde. Traiter le genre comme inhérent à la nature humaine équivaut à accepter un modèle patriarcal comme conception de la société.

    Le genre est moins comme ceci que comme cela…

    Le genre est une hiérarchie qui permet aux hommes d’être dominants et conditionne les femmes à l’état de servitude. Comme le genre est un élément fondamental du patriarcat capitaliste de la suprématie blanche (hooks, 1984), je trouve particulièrement déconcertant de voir des éléments du discours queer soutenir que le genre n’est pas seulement inné mais sacro-saint. Loin d’être une alternative radicale au statu quo, le projet de « queerer » le genre, avec son caractère essentialiste, n’a pour effet que de reproduire les normes établies par le patriarcat. Une interprétation queer ne défie pas le patriarcat de manière significative : plutôt que d’encourager les gens à résister aux normes établies par le patriarcat, il leur offre un moyen de s’y rallier. La politique queer a moins contesté les rôles traditionnels de genre qu’elle ne leur a insufflé une nouvelle vie, et c’est là que se trouve le danger.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://sisteroutrider.wordpress.com/2017/09/05/binary-or-spectrum-gender-is-a-hierarchy

    #queer #genre #sister_outrider #black_feminism #trans

  • #Claire_Heuchan : Le sexe, le genre et le nouvel essentialisme
    http://tradfem.wordpress.com/2017/02/16/le-sexe-le-genre-et-le-nouvel-essentialisme

    Le patriarcat dépend de la hiérarchie du genre. Pour démanteler le patriarcat – l’objectif de base du mouvement féministe – il faut aussi abolir le genre. Dans la société patriarcale, le genre est ce qui fait du masculin la norme de l’humanité et du féminin, l’Autre. Le genre est ce pourquoi la sexualité féminine est strictement contrôlée – les femmes sont qualifiées de salopes si nous accordons aux hommes l’accès sexuel à nos corps, et de prudes si nous ne le faisons pas – alors qu’aucun jugement de ce type ne pèse sur la sexualité masculine. Le genre est la raison pour laquelle les femmes qui sont agressées par des hommes sont blâmés et culpabilisées – elle « a couru après » ou « elle l’a provoqué » – alors que le comportement des hommes agresseurs est couramment justifié avec des arguments comme « un homme, c’est un homme » ou « c’est fondamentalement quelqu’un de bien ». Le genre est la raison pour laquelle les filles sont récompensées de penser d’abord aux autres et de rester passives et modestes, des traits qui ne sont pas encouragés chez les garçons. Le genre est la raison pour laquelle les garçons sont récompensés de se montrer compétitifs, agressifs et ambitieux, des traits qui ne sont pas encouragés chez les filles. Le genre est la raison pour laquelle les femmes sont considérées comme des biens, passant de la propriété du père à celle du mari par le mariage. Le genre est la raison pour laquelle les femmes sont censées effectuer le travail domestique et émotionnel ainsi que la vaste majorité des soins, bien que ce travail soit dévalué comme « féminisé » et par la suite rendu invisible.

    Le genre n’est pas un problème abstrait.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://sisteroutrider.wordpress.com/2017/02/07/sex-gender-and-the-new-essentialism
    #patriarcat #Julie_Bindel #sister_outrider #genre #queer #cisgenre

  • ▶ Sister Nancy, « Bam Bam »

    https://www.youtube.com/watch?v=qXnT3LFTc-s

    Sister Nancy, ou Muma Nancy, de son vrai nom Ophlin Russell-Myers, (née Ophlin Russell, le 2 janvier 1962 à Kingston, Jamaïque) est une chanteuse et DJ de reggae, et plus précisément de dancehall. Elle est mondialement célèbre pour avoir été la première femme DJ et a été décrite comme une « voix féminine dominante pendant plus de deux décennies » sur la scène dancehall.

    #Sister_Nancy #Dancehall #JA

  • La sécurité pour qui ?
    http://www.politis.fr/La-securite-pour-qui,22054.html

    On vit vraiment dans un monde merveilleux, où on se sent formidablement protégés ! La preuve en deux histoires révélatrices de l’insécurité que nous font subir ceux supposés nous en protéger.

    La première se passe dans le Tennessee et est à l’image de cette Amérique caricaturale et excessive, arc-boutée sur la défense de ce qu’elle considère être les libertés individuelles, et ivre de foi religieuse parfois jusqu’à la transe hallucinatoire. L’affaire est minutieusement racontée par Dan Zak du Wahshington Post. En résumé : Le 28 juillet 2012, trois activistes pacifistes – Sister Megan Gillespie Rice, bonne-sœur, 83 ans, Michael Robin Walli, vagabond, 64 ans, et Gregory Irwin Boertje-Obed, peintre en bâtiment, 57 ans – ont réussi à s’introduire en découpant plusieurs grillages dans le périmètre ultra-sécurisé d’Y-12, une usine de fabrication d’armes nucléaires. Ils ont passé plus de quatre heures à crapahuter et ont pu bombé leurs slogans anti-armes nucléaires, sans que les systèmes d’alarme ne se mettent à hurler, ni que personne ne les intercepte. Le superdispositif de protection d’Y-12 a failli, et tout le monde – eux compris – en est resté abasourdi.......

    #Y-12 #Sister_megan #antinuke #fouilles_corporelles #prison #droit-à-la-dignité #marre-des-politiques-insécuritaires