• Drame au Testet : un mort. Premier récit - Reporterre - Grégoire Souchay et Isabelle Rimbert (Reporterre)
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6494

    Plus de cinq mille personnes étaient présentes ce week-end au Testet, dans le Tarn, pour s’opposer à la construction du barrage de Sivens. Alors que le rassemblement était festif et joyeux, une personne est morte dans les affrontements qui ont opposé des opposants radicaux aux forces de police, dans la nuit de samedi à dimanche.

  • #Sivens : Témoignage depuis la #ZAD du #Testet :

    « Voici mon propre bilan de la journée (29/09), sûrement pour évacuer un peu tout ça car malheureusement je ne peux pas rester soutenir les copains ce soir...
    Depuis hier soir, j’étais dans l’une des voitures qui servait de barrage à la D132, et la journée commença par l’attaque en force à 6h30 des GM et du PSIG qui nous ont délogés à coups de matraques dans les vitres, dont des éclats ont blessé un copain à l’oeil.
    Tout s’est passé super rapidement, en 15min les voitures ont été écartées à l’aide d’un tracteur, des affaires perquisitionnées et aucun moyen de se faire entendre...
    Pendant qu’ils délogeaient les voitures, les personnes assises pacifiquement à côté se sont fait taper dessus, ont reçu des tirs tendus de lacrymos dans le dos et la tête, et certains se sont fait matraquer au sol.
    Dès que l’on a pu récupérer les voitures, nous sommes retournés à la Métairie. Sur la route on ne voyait qu’un gros nuage de fumée en lieu et place de la Zad et, arrivés sur place, les GM étaient déjà arrivés sur le camp de Gazade, en ayant massacré les camps Lascars et la Chtouille sur leur passage, détruisant tout effet personnel, nourriture, outils qui s’y trouvaient, et j’ai une grosse pensée pour les copains qui ont perdu quand même une partie de leurs vies lors de ces attaques là ...
    La suite de la journée c’est des dizaines de lacrymos, bombes aux poivres et autres merdes qui nous arrivaient dessus et les GM qui n’arrêtaient pas d’avancer en nous faisant reculer souvent par la force, que ce soit personnes âgées, blessées, pacifistes ou autre, ou alors par des provocations verbales bien dégradantes.
    Ce fut après au tour de Gazade de passer sous les coups de pelle mécanique, d’incendies et de pression de la part des GM. Des tentes, du bois, des instruments de musiques ont été saccagés, et ils continuèrent de nous escorter jusqu’au fossé entre la Métairie et le parking, toujours sous la pression.
    Après avoir encore une fois enfumé les champs et fait partir du monde par la peur ; ce fut à nous de les raccompagner vers là où ils étaient venus, tout en contemplant le désastre encore une fois qui était sous nos yeux...
    Actuellement
    Voilà ma journée ; voilà une autre journée où grâce aux copains mobilisés et solidaires face à l’injustice, je ne perds pas encore toute foi en l’humanité... Et ça serait cool si les gens qui ont des photos et vidéos (sans visages) de la journée d’aujourd’hui les partage au max »

  • Stopper les 1000 vaches, Sivens, NDDL, EuropaCity pour laisser place aux alternatives citoyennes

    L’actualité est frappante. Les protestations contre une série de projets inutiles et imposés, et le déploiement du processus Alternatiba, invitent à imaginer et construire le monde de demain, tandis que quelques-uns, dont le gouvernement, essaient de faire perdurer à tout prix le siècle passé.

    blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/170914/stopper-les-1000-vaches-sivens-nddl-europacity-pour-laisser-place-aux-alternatives-citoyennes#comment-5325885

    #1OOOvaches #action #alternatiba #BanKi-moon #Climat #climate_smart_agriculture #Europacity #financiarisation #Gonesse #mobilisation_citoyenne #NDDL #NewYork #ONU #Sivens #Transition
    @rezo

  • Crash on Demand: Welcome to the Brown Tech Future
    http://permaculturenews.org/2014/01/16/crash-demand-welcome-brown-tech-future

    My argument is essentially that radical, but achievable, behaviour change from dependent consumers to responsible self reliant producers (by some relatively small minority of the global middle class), has a chance of stopping the juggernaut of consumer capitalism from driving the world over the climate change cliff.

    [...] this could happen by reducing consumption and capital enough to trigger a crash of the fragile global financial system. This provocative idea is intended to increase understanding while taking the risk that the argument could turn people away from permaculture as positive environmentalism, and brand me a lunatic, if not a terrorist.

    #David_Holmgren
    #permaculture #climat #énergie

    • Brown tech; Here and now

      So, a decade after our “debate” I have to concede that Peter Harper was right about the climate emergency, and that so far, Peak Oil has accelerated GGE through the rapid development of coal, non-conventional oil and gas along with the biofuel fiasco. (9) Maybe those discussions with Peter had a substantial influence on Future Scenarios because only 5 years after I wrote the scenarios I have come to the conclusion that the Brown Tech world (of Severe climate change but Slow decline in energy ) is already emergent.

      Pour rappel :

      Brown Tech Scenario

      The political system could be described as Corporatist or Fascist (which Mussolini described as a merger of state and corporate power).

      The tendency in existing systems for massive centralised investment by corporations and governments, give priority to getting more energy out of lower grade non-renewable resources (eg. tar sands, coal and uranium) and biofuels from industrial agriculture and forestry. “Breakthrough” technologies provide the constant promise of a better future but much of the investment in energy harvesting accelerates global warming, at least in the short term.

      http://www.futurescenarios.org/content/view/28/48/index.html

    • La nécessité d’utiliser des masses considérables pour réaliser d’urgence le maximum de puissance crée dans l’armée moderne une société d’un type nouveau, société massive et organisée qui n’obéit qu’à des fins pratiques. Que le système militaire s’étende à la vie civile, et la société totalitaire est née : or, le propre de la guerre moderne est de s’étendre à tout. L’obligation et la volonté d’être efficace y imposent une mobilisation grandissante des hommes et des biens. Cette tâche, chaque jour plus considérable et complexe, absorbe les esprits dans l’immédiat, au moment où la décadence des religions déchaîne une soif d’action pratique que la guerre peut seule apaiser. Ainsi la guerre va jusqu’au bout de l’espace et du temps, jusqu’au bout de la société, jusqu’au bout de la morale. Sous la pression, et dans le culte de la nécessité, elle centralise tous les pouvoirs entre les mains d’une seule direction politique ; afin d’obtenir un rendement maximum elle substitue au libre jeu de la société le plan et l’organisation méthodique de toutes les fonctions.

      http://seenthis.net/messages/285552

  • « Pour vraiment contrôler les frontières, il faudrait un policier tous les 100 mètres »

    Les dernières semaines ont été marquées par deux drames qui ont bouleversé l’Europe : le naufrage de Lampedusa qui a fait plus de 360 morts et le décès de près de 100 migrants, au Niger. Directrice de recherche au CNRS, affectée au Centre d’études et de recherches internationales (CERI) à Paris, et spécialiste des questions migratoires, #Catherine_Wihtol_de_Wenden décrypte la mécanique des #flux_migratoires en #Afrique.

    Pourquoi les pays européens et africains n’arrivent-ils pas à mettre un terme à des tragédies commes celles de Lampedusa ou du Niger ?

    On croit qu’en contrôlant les frontières cela va résoudre les choses. Mais si on veut vraiment contrôler, il faut mettre un policier tous les 100 mètres. Or on oublie que la majorité des migrants n’arrivent pas illégalement en Europe et encore moins par la mer. La plupart viennent avec des documents en règle, comme étudiants, travailleurs saisonniers ou touristes et restent ensuite en situation irrégulière.

    Que faudrait-il faire ?

    Il faudrait d’abord plus de volonté politique. Aujourd’hui, on ne parle migrations ni au G8 ni au G20. La gestion ne se fait plus que par l’opinion, à coups de sondages. Or il faut ouvrir les frontières à plus de catégories de gens, car nous sommes dépendants démographiquement et économiquement de l’#immigration. Il faut permettre de voyager tant aux très qualifiés qu’aux peu qualifiés. Les pays ne disent jamais qu’ils ont besoin de ces derniers. Il faut aussi développer la #mobilité_pendulaire. Beaucoup de gens du Maghreb aspirent à ce genre de vie. Mais pour cela, il faut ouvrir l’accès aux titres de séjour de longue durée et à la double nationalité.

    Pourquoi y a-t-il toujours en Afrique cette envie d’émigrer ?

    Les gens qui partent sont issus de pays où l’âge médian est de 25 ans et où la population est de plus en plus scolarisée et urbaine. Mais elle n’a pas de #travail. Du coup, elle est branchée toute la journée sur la télévision, les téléphones portables, et n’a pas de sentiment d’avenir, y compris dans les Etats qui ne sont pas si pauvres.

    Il y a aussi un sentiment de « risque » permanent, environnemental, sanitaire ou politique. Au Maroc, plus de 50 % des jeunes veulent partir à l’étranger. Contrairement aux idées reçues, le développement n’est pas un facteur de stabilisation. Ce ne sont jamais les plus pauvres qui partent, sauf en cas de catastrophe.

    Comment une personne prend-elle la décision de partir ?

    Souvent, il s’agit d’un jeune qui habite la campagne. Il va d’abord à la ville. Il voit que ses amis ont accès à la monétarisation de l’économie. Cela lui crée des #besoins qu’il ne peut assouvir facilement : montre, ordinateur, téléphone, etc. Et très vite, il y a une dépendance à la #migration.

    Dans certaines régions, on sait que la migration crée la migration. Sur les 400 milliards de dollars (296 milliards d’euros) envoyés chaque année par les migrants dans leur pays d’origine, environ 15 % sont pour l’Afrique. Les familles sont très favorables au départ. Elles réunissent de l’argent, mettent en contact avec les passeurs. Depuis les années 1990, les gouvernements ont par ailleurs compris qu’ils avaient intérêt à laisser sortir les gens. Il est donc très facile d’aller chercher un passeport.

    La traversée de la #Méditerranée ne fait-elle toujours pas peur ?

    Non, il n’y a pas d’hésitations. En général, les #passeurs logent les migrants dans des baraquements en attendant que la mer soit bonne. La plupart des gens ont droit à trois tentatives. Il suffit qu’un seul réussisse pour que tous les autres pensent qu’ils ont leur chance. Beaucoup se disent : « Si je ne meurs pas en mer, je suis de toute façon mort chez moi. »

    Comment les #réseaux_de_passeurs se sont-ils construits ?

    On trouve parmi eux beaucoup de « ratés » du passage. Des gens qui ont échoué plusieurs fois. Ils ont pu être reconduits dans leur pays d’origine ou dans un pays par lequel ils avaient transité. Là ils sont devenus des spécialistes du voyage. Les passeurs peuvent aussi être en uniforme. Beaucoup de douaniers sont corrompus. Mais on trouve aussi beaucoup de #pêcheurs qui ont perdu leur travail et ont vu là une opportunité lucrative.

    Combien coûte une traversée de la Méditerranée ?

    Entre 3 000 et 4 000 euros. Cela peut être les réserves d’une famille entière. Cela coûte moins cher quand le passeur n’emmène pas la personne jusqu’en Europe et qu’elle s’arrête en route, pour travailler et gagner de l’argent. C’est ainsi que des pays comme la Tunisie, la Turquie ou la Mauritanie sont devenus malgré eux des pays d’immigration « sas », avec toute une population qui ne sait plus très bien si elle veut rester ou continuer la route. C’est dans ce contexte que le #Maroc a annoncé, il y a peu, une grande opération de régularisation.

    Quelles sont les principales routes migratoires du continent ?

    Pour l’Afrique de l’Ouest, il y a deux voies. La première passe par #Nouadhibou, en #Mauritanie. Ceux qui l’empruntent espèrent aller jusqu’au Maroc pour franchir la frontière de l’enclave espagnole de #Ceuta et #Melilla. L’autre voie passe plus à l’est, par le #Niger (#Agadez). De là, les migrants entrent en #Libye. Certains tentent de rejoindre l’île italienne de #Lampedusa, tandis que d’autres préfèrent faire le tour par la #Grèce.

    Pour l’Afrique de l’Est, les Somaliens, les Erythréens passent surtout par le #Soudan, qui est aussi un pays d’émigration, avant de gagner la Libye ou l’#Egypte. Enfin, il y a ceux qui se dirigent directement vers le #Yémen ou les #pays_du_Golfe.

    Ces routes ont-elles évolué récemment ?

    Oui, car elles sont de plus en plus contrôlées. Jusqu’au début des années 2000, l’un des principaux points de passage était le détroit de Gibraltar. Mais depuis l’arrivée de #Frontex et de #SIVE , cet endroit est devenu très verrouillé. Les gens ont donc rallongé leurs trajets. Les #Sénégalais, qui migraient avant vers l’#Espagne en passant par la #Mauritanie puis le Maroc, font désormais des milliers de kilomètres pour passer par les #îles_Canaries. L’autre voie de contournement est la #Turquie. Beaucoup de gens se concentrent désormais à #Istanbul avant de tenter leur chance. Cela fait de très longs voyages, de quelques mois à plusieurs années.

    Ce #verrouillage des frontières a-t-il modifié les migrations intra-africaines ?

    Non, pas particulièrement. L’Afrique a ses propres pôles migratoires où le facteur d’attractivité qui prévaut est le dynamisme économique. C’est le cas de l’Afrique du Sud, du Nigeria, du Maroc, et, plus récemment, de l’Angola. Ce sont des pays qui demandent beaucoup de main-d’oeuvre, notamment dans le tourisme, la construction ou l’agriculture. La seule chose qui a évolué, c’est que le Golfe est devenu la troisième zone de migration au monde. Beaucoup d’Africains s’y rendent. Il est relativement facile d’y accéder. Mais les droits y sont très peu protégés et il n’y a pas de possibilité de regroupement familial.

    Quel a été l’impact des « #printemps_arabes » ?

    Cela a engendré un pic, car des points de passage traditionnels comme #Zarzis, sur la côte tunisienne, n’étaient plus contrôlés comme du temps de Ben Ali. Pour autant, ceux qui sont partis avaient, pour la plupart, déjà le projet de migrer. Les « printemps arabes » n’ont pas donné envie de migrer à toute la population, au contraire. Ce qui a changé, en revanche, c’est la façon dont sont appliqués les #accords_bilatéraux que l’#Italie avait signés avec la Tunisie et la Libye. Il y a moins de zèle de la part des nouveaux régimes car ces accords sont mal vus par leurs opinions.

    Y a-t-il une évolution des profils des migrants ?

    Oui et non. Certains pays comme le Cameroun fournissent traditionnellement plutôt des élites. Le Sénégal et l’Egypte envoient, eux, plutôt des flux mixtes, tandis que le Mali et la Mauritanie laissent partir une main-d’oeuvre moins qualifiée. Mais il y a aussi de plus en plus de pays du Sahel ou de la Corne de l’Afrique qui sont des viviers de migrants. C’est en partie lié à l’évolution des transports, à la multiplication des réseaux de passeurs et aux conflits. L’autre nouveauté, c’est la #féminisation_des_flux et l’arrivée de #mineurs.

    Les vieux schémas migratoires de l’Afrique vers l’ancienne puissance coloniale sont-ils en train de changer ?

    En partie. Les flux traditionnels vers l’Europe continuent, mais les schémas migratoires se sont diversifiés pour aller, par exemple, vers des pays qui se découvrent riches, comme l’Angola. La carte des conflits a aussi beaucoup changé. Plus de 15 millions d’Africains se sont installés dans un autre pays du continent, en 2010, et un Africain sur deux migre aujourd’hui vers un pays qui n’est pas en Europe.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/11/27/pour-vraiment-controler-les-frontieres-il-faudrait-un-policier-tous-les-100-

    #migration #frontière #politique_migratoire #pêcheurs_tunisiens

  • Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du TESTET - Tentative de démarrage des travaux !
    http://www.collectif-testet.org/actualite-128-tentative-de-demarrage-des-travaux.html

    Tentative de démarrage des travaux !

    Aujourd’hui 13 novembre, la CACG a missionné 3 naturalistes chargés de capturer des espèces protégées en tant que mesure environnementale obligatoire avant le déboisement qui serait donc planifié fin novembre.

    Des opposants au barrage de Sivens, extérieurs au Collectif, ont réussi à empêcher la capture de manière non-violente et calme.

    #midi-pyrénées #tarn #écologie

  • Claire Rodier : « La gestion des frontières sert bien d’autres intérêts que ceux qu’elle prétend défendre »
    http://www.article11.info/?Claire-Rodier-La-gestion-des

    Auteur de Xénophobie Business, Claire Rodier porte un discours sans concession sur les politiques migratoires européennes et sur leurs fondements. Le nerf de la guerre (aux migrants) ? L’argent, le jeu diplomatique et la manipulation politique. Un cocktail que l’on retrouve à Melilla, forteresse de l’Europe au Maroc, récemment visitée par votre serviteur. Entretien. (...) Source : (...)