#Bigbrother a face hybride #Hollande/#Cazeneuve? #Sivens: gendarmes disculpent gendarmes ▻http://www.marianne.net/Drame-de-Sivens-les-gendarmes-disculpent-les-gendarmes_a243184.html
#Bigbrother a face hybride #Hollande/#Cazeneuve? #Sivens: gendarmes disculpent gendarmes ▻http://www.marianne.net/Drame-de-Sivens-les-gendarmes-disculpent-les-gendarmes_a243184.html
Climat : les 10 mesures urgentes et concrètes que François Hollande n’a pas prises
Lors de la conférence environnementale, François Hollande a indiqué qu’il espérait « laisser sa trace » dans l’histoire en obtenant un « accord historique » en 2015. Peut-être ferait-il bien de commencer par ces dix mesures urgentes. Pour passer aux actes et ne plus se payer de mots.
▻http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/011214/climat-les-10-mesures-urgentes-et-concretes-que-francois-hollande-na
#Chambarans
#charbon
#Climat
#Conférence_environnementale
#EDF
#énergies_fossiles
#énergies_renouvelables
#financements
#François_Hollande
#gaz_de_schiste
#gdf
#grands_projets_inutiles
#Lima
#Manuel_Valls
#NDDL
#négociations
#ONU
#Sivens
#TTF
#Varsovie
LA VOIX DES RROMS : De Ferguson à Paris : Christiane Taubira, une indignation à géographie variable
▻http://rroms.blogspot.fr/2014/11/de-ferguson-paris-christiane-taubira.html
La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a fait une sortie remarquée sur les réseaux sociaux, mardi 25 novembre, pour fustiger la décision, aux Etats-Unis, du grand jury populaire de ne pas poursuivre le policier blanc qui a tué Michael Brown, 18 ans, à Ferguson. Cette décision, qui a provoqué de nouvelles émeutes dans cette ville du Missouri, intervient après la mort d’un adolescent noir Tamir Rice, 12 ans, qui jouait avec un pistolet factice, dans un square de Cleveland. Cette indignation de la Garde des Sceaux, des proches de victimes de violences policières la partagent, dont Chloé Fraisse, la sœur de Rémi Fraisse, mais elle leur fait mal et s’en expliquent dans cette lettre ouverte publiée sur Saphirnews.
#police #justice #démocratie #gouvernance #état et merci touti d’avoir signalé ce post intéressant
TANT QU’IL Y AURA DES BOUILLES… La ZAD de Sivens dans le Tarn, une expérience libertaire
▻http://inventin.lautre.net/contributions.html#bouilles
La jeunesse enthousiaste de la majorité des bouilles n’a d’égal que sa maturité et son courage dans l’initiative permanente et l’effort quotidien de lutter à armes inégales contre un pouvoir ultraviolent et suréquipé.
Barrage de #Sivens : pourquoi Bruxelles ouvre une procédure d’infraction contre la France
►http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/26/barrage-de-sivens-bruxelles-va-ouvrir-une-procedure-d-infraction-contre-la-f
La Commission européenne a annoncé, mercredi 26 novembre, l’ouverture d’une procédure d’infraction contre la France pour non-respect de la législation européenne dans le projet controversé du barrage de Sivens dans le Tarn.
La Commission a pris cette décision car, « sur la base des informations dont elle dispose, les autorités françaises ont lancé le projet nonobstant la détérioration de l’état écologique de la masse d’eau qu’il est susceptible d’entraîner ». Dit autrement, les règles européennes, à savoir la directive-cadre sur l’eau de 2000, stipulent qu’on doit favoriser le plus possible le bon état de l’eau. Or un barrage, comme d’autres ouvrages, contrarie l’écoulement naturel d’une rivière et contribue donc à la détérioration de sa qualité.
En conséquence, le projet de retenue d’eau ne peut être envisagé que pour de solides raisons d’intérêt général. Au vu de la législation communautaire, il n’est pas simple de justifier une retenue d’eau destinée essentiellement à desservir quelques dizaines d’agriculteurs.
Alternatives au #barrage de #Sivens : elles existent, bien sûr ! - Reporterre
▻http://www.reporterre.net/spip.php?article6609
L’étude des solutions alternatives a enfin officiellement commencée. En fait, les alternatives sont étudiées et proposées de longue date par les opposants. Ce qu’elles annoncent : une meilleure #agriculture locale, adaptée au changement climatique et créatrice d’emploi.
Tuer pour la croissance
▻http://jefklak.org/?p=1308
Tribune pour une organisation entre les ZAD et contre les violences policières
Au lendemain de la mort de Rémi F., Thierry Carcenac a eu cette phrase stupéfiante : « Mourir pour des idées, c’est une chose mais c’est quand même relativement stupide et bête. » À cette fripouille, nous rétorquons : « Tuer pour ses intérêts et pour la croissance, c’est abject, même si c’est relativement banal, à l’échelle de la planète. »
Car s’il faut voir dans cette mort la conséquence d’une idée, c’est de celle qui anime obsessionnellement tous les gestionnaires du monde, du cadre de PME aux chefs d’État en passant par le moindre élu local : la croissance à tout prix ; l’emploi même s’il est inutile ou nuisible ; le développement infini, pour rester ou devenir plus attractif que le voisin et consolider leur pouvoir.
Le même jour, Carcenac a aussi poussé ce cri du cœur : « Si tous les chantiers qui déplaisent doivent être protégés ainsi, où va–t-on ? ». Effectivement, où va-t-on si les gens se mêlent de leurs affaires et que les représentants ne peuvent plus s’en occuper à leur place, en s’en mettant plein les poches avec leurs petits copains entrepreneurs ? C’est la crainte qui se répand ces jours-ci dans l’oligarchie française : qu’il ne soit plus possible d’engager des travaux d’infrastructure industrielle dans le pays sans que surgissent des opposants informés, déterminés et librement organisés. Qu’il ne soit plus possible de faire tourner la machine à cash sans que de simples citoyens posent bruyamment les questions qui fâchent : ce projet, pour quoi faire ? au profit de qui ? et avec quelles retombées sur notre milieu de vie ?
C’est pour cela qu’il est si important, pour l’État, qu’un mouvement de jeunesse n’émerge pas, qui mettrait en question à la fois les moyens (policiers) et les finalités (capitalistes) de son action. Où irait-on si lycéens et étudiants réclamaient le désarmement de la police, en dénonçant de concert les crimes racistes commis ordinairement dans les banlieues et la répression sauvage des manifestations anti-capitalistes ? Où irait-on si les différentes Zones à Défendre contre les projets industriels et commerciaux scélérats continuent de se relier, de se coordonner, de se fédérer, en paroles et en actes ? Difficile pour sûr de savoir où cela nous mènera, mais s’engager sur ce chemin est la plus belle chose qui puisse nous arriver.
Cazeneuve, la haine et l’insulte
▻http://www.europe1.fr/politique/cazeneuve-denonce-la-haine-du-patron-des-deputes-ecologistes-2295141
« Je n’ai vu dans vos propos depuis des semaines que de la haine et de l’insulte aux commissures des lèvres », a lancé Bernard #Cazeneuve. Le ministre s’exprimait lors du débat sur la réforme territoriale, mais faisait référence à des propos de François de Rugy à son égard après la mort de Rémi Fraisse à Sivens.
Et côté haine et insulte, on peut dire qu’il sait de quoi il parle, lui qui déclarait après l’assassinat de Rémi Fraisse :
Non, il ne s’agit pas d’une bavure.
ou encore
sans les casseurs, Rémi Fraisse ne serait pas mort.
L’Europe lance une enquête sur le #barrage de #Sivens
La Commission européenne a lancé une enquête sur le projet controversé. Les militants seraient à l’origine de la saisine.
Révélations sur les conversations des gendarmes lors de la mort de Rémi Fraisse
►http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/12/revelations-sur-les-conversations-des-gendarmes-lors-de-la-mort-de-remi-frai
Lors de cette nuit, les militaires, équipés de jumelles à vision nocturne, voient un manifestant s’effondrer juste après le jet d’une grenade offensive, entre 1 h 40 et 1 h 50 du matin. A 1 h 53, un militaire ordonne : « Stop pour les F4 ! Il est là-bas le mec. OK, pour l’instant, on le laisse. » [...] Au milieu des cris, un autre gendarme tente de se rassurer : « C’est bon, il va se relever ! Il va se relever, c’est bon ! » Rémi Fraisse ne se relève pas. Sept minutes passent. A 2 heures, « On y va ! »
Le commandant de la gendarmerie de se justifier :
« Je tiens à préciser que le préfet du Tarn nous avait demandé de faire preuve d’une extrême fermeté vis-à-vis des opposants »
#Rémi_Fraisse #Sivens #mensonge_d'état #répression #violences_policières #guerre_aux_écolos
Révélations sur les conversations des #gendarmes lors de la mort de Rémi #Fraisse
►http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/12/revelations-sur-les-conversations-des-gendarmes-lors-de-la-mort-de-remi-frai
L’enquête sur la mort de Rémi Fraisse, le jeune #manifestant de 21 ans, tué par une #grenade_offensive lancée par un gendarme lors des affrontements entre des opposants au projet de barrage de #Sivens (Tarn) et des #militaires, dans la nuit du 25 au 26 octobre, se révèle de plus en plus embarrassante pour les autorités.
Selon des informations du Monde, les gendarmes ont tout de suite eu conscience de la gravité de la situation face à laquelle ils se trouvaient. C’est ce que révèle un procès-verbal daté du 29 octobre auquel nous avons eu accès, qui retranscrit les conversations des militaires sur place, enregistrées par la caméra d’un gendarme qui filme les affrontements.
Lors de cette nuit, les militaires, équipés de jumelles à vision nocturne, voient un manifestant s’effondrer juste après le jet d’une grenade offensive, entre 1 h 40 et 1 h 50 du matin. A 1 h 53, un militaire ordonne : « Stop pour les F4 ! Il est là-bas le mec. OK, pour l’instant, on le laisse. » Les F4 désignent les grenades #lacrymogènes instantanées (GLI), dont l’usage a été aussi suspendu depuis par Beauvau.
« IL EST DÉCÉDÉ LE MEC ! LÀ, C’EST VACHEMENT GRAVE »
Au milieu des cris, un autre gendarme tente de se rassurer : « C’est bon, il va se relever ! Il va se relever, c’est bon ! » Rémi Fraisse ne se relève pas. Sept minutes passent. A 2 heures, « On y va ! », un peloton fait une sortie pour récupérer le blessé. Sur procès-verbal, les enquêteurs de la section de recherches de Toulouse relèvent alors que le chef de l’unité demande à un de ses hommes « de soutenir ceux qui sont allés chercher le manifestant », sans préciser en quoi cela consiste.
Les militaires ramènent le corps inerte de Rémi Fraisse. « Il respire ou quoi ? », s’inquiète le supérieur. L’infirmier de l’escadron tente alors les gestes de premiers secours. A 2 h 03, un gendarme s’écrie : « Il est décédé, le mec ! Là, c’est vachement grave… Faut pas qu’ils le sachent ! »
Cette dernière phrase prononcée dans le feu de l’action vise les manifestants, selon la thèse avancée par le service de #communication_de_la_gendarmerie, contacté mardi 11 novembre. « Il fallait éviter que ceux qui agressaient les gendarmes ne redoublent d’ardeurs en apprenant la mort de Rémi Fraisse. » En aucun cas, affirme-t-on, il ne s’agirait d’une volonté d’étouffer l’affaire, la gendarmerie avançant pour preuve que le #parquet a été avisé dans les minutes suivantes et une enquête judiciaire diligentée dans l’heure.
Les rentranscriptions des conversations des gendarmes au moment du décès de Rémi Fraisse jettent cependant une nouvelle ombre dans un dossier où les autorités ont – au minimum – failli dans leur communication. Le ministre de l’intérieur, #Bernard_Cazeneuve, a notamment été critiqué pour être resté silencieux pendant plus de quarante-huit heures.
Un article de médiapart retraçant la chronologie des faits démontrait déjà que l’on avait bien affaire une politique délibérée d’#occultation des faits (premiers constats médicaux sur le corps deux heures après concluant à l’effet dune grenade, etc)
►http://seenthis.net/messages/309739
Chaque escadron est en effet doté d’une « cellule image ordre public » (CIOP). Durant une opération de maintien de l’ordre, un gendarme est chargé de filmer à l’aide d’une caméra tandis qu’un second, muni d’un bouclier, assure la protection du cadreur.
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/12/il-est-decede-le-mec-la-c-est-grave_4522249_3224.html
Dans la vidéo, lors de l’enquête de flagrance, le chef d’escadron interrogé :
Je tiens à préciser que le préfet du Tarn nous avait demandé de faire preuve d’une extrême fermeté vis-à-vis des opposants.
Petit rappel (interview et article du 9/11) :
Le préfet du Tarn « assume » avoir laissé les forces de l’ordre sur le site du barrage de Sivens - France 3 Midi-Pyrénées
▻http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/11/09/le-prefet-du-tarn-assume-avoir-laisser-les-forces-de-l-
« Je n’ai donné aucune consigne de sévérité aux forces de l’ordre ».
#droit_de_tuer #responsabilité_politique #socialistes
Et aussi, c’est pas une bavure, c’est marqué dans le constitution européenne.
Aujourd’hui lors de la manif parisienne, la seule intervention policière active a été le fait du S.O (payé par ?) SOS racisme qui a tenté d’empêcher le cortège de sortir du parcours officiel, en gazant, matraques télescopiques à la main, avant de se faire balayer par la manif....
Si il y eu « #bavure » à Sivens, c’est du fait que ce soit un jeune « intégré », écologiste, fils d’élu qui est mort. La victime aurait eu le moindre antécédent policier ou judiciaire, il aurait été possible de jouer la classique #séparation « manifestant démocratique » / « casseur » (reprise par l’intello flic Morin dans Le Monde, et tant d’autres). On ne peut pas tout programmer, parfois les catégories politiques dominantes ne fonctionnent pas. Voilà d’où vient une bonne part du trouble actuel, la grenade a tué quelqu’un qui n’aurait pas « dû » l’être. On a déjà vu ça dans les affaires de flash ball mutilant : il a des situations ("basanés", quartiers) où les faits peuvent être « naturalisés », sembler découler d’une évidence ( celle de la répression des classes dangereuses) et d’autres, où c’est plus compliqués de jouer d’un assentiment tacite...
Le Billet de Sophia Aram : « La grenade est dans le pré » - Vidéo Dailymotion
▻http://www.dailymotion.com/video/x29rh5b_le-billet-de-sophia-aram-la-grenade-est-dans-le-pre_fun?start=1
• Mathieu Burnel : « L’insurrection est arrivée »
Et puis là, comme ça, on retrouve du sens, des pistes de réflexion, un souffle, une énergie, on aurait juste envie d’ajouter à l’adresse des cacochymes « cours, camarade, le vieux monde est derrière toi ! » :
▻http://www.dailymotion.com/video/x291xlr_mathieu-burnel-l-insurrection-est-arrivee-csoj-31-10-2014_tv?st
• Après le drame de Sivens : « Une société qui refuse la conflictualité se condamne à l’affrontement » par Miguel Benasayag
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141029.OBS3510/apres-le-drame-de-sivens-une-societe-qui-refuse-la-conflictuali
• Rémi Fraisse, victime d’une guerre de civilisation par Edgar Morin
►http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/11/04/remi-fraisse-victime-d-une-guerre-de-civilisation_4517856_3232.html
Morin ?
►http://larotative.info/larrouturou-sur-le-testet-le.html
Il a d’ailleurs emboîté le pas à Pierre Larrouturou en signant une tribune dans le Monde dans laquelle il hurle avec les loups en dénonçant la violence des « casseurs » et joue la division entre gentils écolos pacifistes et méchants « violents se disant anarchistes ». On peut notamment y lire qu’ « à part les violents se disant anarchistes, enragés et inconscients saboteurs, les protestataires, habitants locaux et écologistes venus de diverses régions de France, étaient, en résistant à l’énorme machine, les porteurs et porteuses d’un nouvel avenir. » ou encore que « ce ne sont pas les lancers de pavés et les vitres brisées qui exprimeront la cause non violente de la civilisation écologisée dont la mort de Rémi Fraisse est devenue le symbole, l’emblème et le martyre. » Au passage, Edgar Morin ne se gêne pas pour conclure que Rémi Fraisse était un « communiste candide » (autre façon de dire un rêveur idiot ?).
Oui la violence devient l’impensé de toute pensée politique aujourd’hui. La refuser à-priori empêche d’avoir une réflexion complète. Comme si la violence était extérieure à l’Homme…
Elle doit être réintégrée pour la comprendre (d’autant qu’elle vient plus souvent du pouvoir en place que de ses opposants), et ensuite, on voit si on l’utilise ou pas.
Des forces de l’ordre très bleu marine
▻http://www.regards.fr/web/des-forces-de-l-ordre-tres-bleu,8037
La mort de Rémi Fraisse est une conséquence logique des politiques de répression actuelles, fondées sur l’impunité des forces de l’ordre – mais aussi aggravées par la radicalisation de celles-ci, de plus en plus séduites par l’extrême droite. Source : Regards
L’emprise de l’extrême droite au sein de la police et de l’armée n’est pas une donnée totalement nouvelle. Il existe sans doute un tropisme particulier qui pousse les amateurs d’ordre, d’autorité à vouloir l’incarner professionnellement.
Assertion que je confirme au vu d’exemples concrets dans mon entourage (on ne choisit pas sa famille).
Les forces de l’ordre, mais d’une certain ordre.
Terre à Terre de Ruth Stégassy
Territoires sans ménagement (3) - Barrage de Sivens - Information - France Culture
▻http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-territoires-sans-menagement-3-barrage-de-sivens
Echos des journées de mobilisation contre le barrage de Sivens
Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du TESTET
►http://www.collectif-testet.org
Faut pas pucer - Le Batz
81140 Saint-Michel-de-Vax
fautpaspucer-at-laposte.net
▻http://rf.proxycast.org/958123916067348480/10867-08.11.2014-ITEMA_20688526-0.mp3
Mort de #rémi_fraisse : l’Etat a bien menti, selon Mediapart
►https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/11/07/mort-de-remi-fraisse-letat-a-bien-menti-selon-mediapart
Dimanche 26 octobre, quelques heures après la mort de Rémi Fraisse sur le site du futur barrage de #sivens, « l’Etat sait déjà tout ou presque du drame, mais va choisir de feindre l’ignorance et de minimiser pendant 48 heures », affirme … Continue reading →
#ACAB #CAPITALISME #LUTTES #SOCIAL_TRAITRISE #flics #flicsporcsasssassins #france #gendarle #manifestation #meurtre #occupation_policière #répression #testet #zad
Mort de #rémi_fraisse : l’Etat a bien menti, selon Mediapart
►http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/11/07/mort-de-remi-fraisse-letat-a-bien-menti-selon-mediapart
Dimanche 26 octobre, quelques heures après la mort de Rémi Fraisse sur le site du futur barrage de #sivens, « l’Etat sait déjà tout ou presque du drame, mais va choisir de feindre l’ignorance et de minimiser pendant 48 heures », affirme … Continue reading →
#ACAB #CAPITALISME #LUTTES #SOCIAL_TRAITRISE #flics #flicsporcsasssassins #france #gendarle #manifestation #meurtre #occupation_policière #répression #testet #zad
Enfin une carte des grands projets citoyens et utiles à la société !
▻http://www.bastamag.net/Enfin-une-carte-des-projets-d
Barrage de Sivens, aéroport de Notre-Dame-des-Landes, projet de ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin... Autant de projets critiqués pour leur inutilité sociale, leurs conséquences néfastes sur l’environnement et leur caractère « imposé », sans véritable concertation démocratique. Mais qu’en est-il des propositions alternatives ? Des idées d’infrastructures en matière d’énergie ou de gestion de l’eau portées par les citoyens eux-mêmes, loin des lobbies industriels, des intérêts privées et des risques de (...)
En bref
/ #Alternatives_concrètes, Des grands projets... inutiles ?
Sivens : la faute des gendarmes, le mensonge de l’Etat
▻http://www.mediapart.fr/journal/france/061114/sivens-la-faute-des-gendarmes-le-mensonge-de-letat?onglet=full
L’État l’a su immédiatement et l’a caché : c’est bien une grenade offensive qui a tué sur le coup dans la nuit du 25 au 26 octobre Rémi Fraisse. D’après les premiers éléments de l’enquête et des témoignages de gendarmes mobiles, une longue chaîne de responsabilités a abouti à la mort de l’étudiant écologiste. Le gouvernement a tenté durant quarante-huit heures de brouiller les pistes. Source : Mediapart
Maintenant, imaginons que l’information brute puisse être copyrightée comme le sont les oeuvres de l’esprit ? Que se passerait-il ?
C’est le présupposé de la nouvelle d’anticipation « Le monde, tous droits réservés » de Claude Ecken, qui figure dans un recueil éponyme que je vous recommande vivement.
►http://scinfolex.com/2009/05/23/et-si-linformation-pouvait-etre-copyrightee
Dans un futur proche, la loi a consacré la possibilité de déposer un copyright sur les évènements, d’une durée de 24 heures à une semaine, qui confère un droit exclusif de relater un fait, sans qu’aucun concurrent ne puisse le faire sans commettre un plagiat. Alors qu’aujourd’hui, les dépêches des agences de presse, type Reuters ou AFP, sont par excellence des objets « de libre parcours » que tous les médias peuvent reprendre librement pour alimenter leurs actualités, dans ce monde, les organes de presse se livrent à une lutte sans merci pour être les premiers à dénicher un scoop sur lequel elles pourront déposer un copyright.
L’intérêt de la nouvelle est de développer dans le détail les implications juridiques et économiques d’un tel mécanisme. Les témoins directs d’un évènement (la victime d’une agression, par exemple) disposent d’un copyright qu’elles peuvent monnayer auprès des journalistes. Lorsqu’une catastrophe naturelle survient, comme un tremblement de terre, c’est cette fois la municipalité ou le pays où l’évènement s’est produit qui détient les droits sur l’évènement, qu’elle vendra à la presse pour financer les secours et la reconstruction.
Et immanquablement, cette forme d’appropriation génère en retour des formes de piratage de l’information, de la part de groupuscules qui la mettent librement à la disposition de tous sous la forme d’attentats médiatiques, férocement réprimés par le pouvoir en place (ça ne vous rappelle rien ?).
"Serge Halimi dans les Nouveaux chiens de garde s’était fait un malin plaisir de citer un entretien où Edwy Plenel présentait ainsi la transformation, hautement significative, du service « Economie » du Monde en service « Entreprises » : c’est « un choix dénué d’ambiguïtés : la microéconomie, les marchés, la finance, sans complexe, sans ce rapport trouble, voire hypocrite, au monde de l’argent qui nous a parfois handicapés » [4]. « Un choix dénué d’ambiguïté »"
►http://blog.mondediplo.net/2012-07-19-Corruptions-passees-corruptions-presentes
Cause commune : l’information entre bien commun et propriété ►http://paigrain.debatpublic.net/?page_id=160
L’information, clef de la démocratie. ▻http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1951_num_1_1_392070
Il aurait fallu noter, quand après que l’information eu circulé sur les circonstances réelles de la mort de Rémi Fraysse, tué par la gendarmerie lors d’une manifestation , le nombre de fois ou france-inter comme d’autres #médias_de_garde l’ont réduit à « Rémi Fraysse, mort dans une manifestation ».
Oui, et toutes les variantes de l’euphémisation, de la falsification. Là, je journal de France cul vient d’annoncer qu’il y a des manifs et qu’elles sont interdites à Rennes et Toulouse, sans même citer une autre ville.
Un suivi sur la manif du jour à Paris :
Violences Policières, Riposte Populaire : manifestations pour Rémi samedi
▻http://paris-luttes.info/violences-policieres-riposte
Mais il y a quand même des choses fort claires qui sont dites et diffusées : Ce n’est pas une bavure , Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur, le 28 octobre 2014, à propos de la mort de Rémi Faisse.
►http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/10/27/la-tension-est-a-son-comble-dans-le-tarn-apres-la-mort-d-un-manifestant_4512
En attendant, des sources proches de l’enquête assurent qu’une seule grenade offensive aurait été lancée par les gendarmes
▻http://danactu-resistance.over-blog.com/2014/11/mort-de-remi-a-sivens-la-faute-des-gendarmes-et-le-men
Mais cette nuit du 25 au 26 octobre, dans la forêt de Sivens, environ 40 grenades de type OF sont lancées par les militaires, sur un total de plusieurs centaines d’engins divers utilisés.
▻http://www.leparisien.fr/faits-divers/drame-de-sivens-23-grenades-lancees-selon-le-patron-de-la-gendarmerie-08-
Non, c’est inexact. Entre minuit et 3 heures du matin, ce sont 23 grenades qui ont été lancées.
Voila comment « une seule grenade lancée » devient « 40 grenades » puis aujourd’hui 23 … comme si la gendarmerie ne savait pas compter son #artillerie de guerre !
Nous voila donc en plein #ministère_de_la_vérité (#Miniver) de #1984 d’Orwell qui distille de fausses informations dans tous les sens pour jeter le doute et le discrédit et #noyer_le_poisson …
Un relevé des conversations des gendarmes au moment de la mort de Rémi Fraisse démontre à nouveau que les gendarmes, leurs supérieurs et responsables savaient pertinemment ce qu’ils avaient fait
Barrage de #Sivens : « Une violence extrême ... contre une retenue vitale »
Et c’est la France Agricole qui le dit ...
SANS AUCUNE RETENUE
FORÊT DE SIVENS
les 7 numéros du bulletin quotidien (semaine du 25 octobre 2014)
▻http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/sivens-sans-retenue
Les zones humides, on n’en a rien à foutre
ou
Comment, après avoir dévasté la nature, la société industrielle et écologiste achève de la détruire en « l’aménageant »
"Les passionnés de la nature sont à l’avant-garde de sa destruction."
Bernard Charbonneau, Le Jardin de Babylone
1. Ce bulletin, qui paraîtra quotidiennement pendant sept jours, tiendra sur le projet d’aménagement d’une retenue d’eau sur la rivière Tescou, dans la forêt de Sivens, des propos qui seront, justement, sans retenue et sans ménagement. Y seront posées certaines questions que le mouvement esquive : des tendances technocratiques de l’écologie à la question de la violence comme méthode de lutte.
2. Les arbres tombent, les opposants restent. À la fin du déboisement, la résistance au barrage du Testet a pris un nouveau cours. Pourtant, elle parle toujours le même langage : celui du moratoire et de la contre-expertise, tenu par les écologistes légalistes du collectif « Sauvegarde du Testet ». Ce collectif a vu disparaître, avec la zone humide, son argument principal de protection et de conservation de la nature. Pourtant, la lutte continue : et au-delà de l’écologie, sur quoi se fonde t-elle ?
Un barrage contre le pacifisme
Dialogue (Première partie) (extrait, troisième bulletin)
Oui, j’ai vu des arbres que je fréquente depuis des années être abattus par les machines de mort, j’ai vu les gens y grimper à l’aube pour les protéger, j’ai vu les tentatives de ralentir les robocops avec des barricades et des cocktails Molotov – quelle naïveté, vu comment ils sont équipés.
Tu penses que nous ne sommes pas assez « équipés » ? Moi, je suis pour la résistance active, mais sans moyens violents. Je suis pacifiste.
Pourquoi te sens-tu obligé de me dire cela, et d’un ton si supérieur ? Aurais-tu du mépris pour celles et ceux qui, comme moi, ne se définissent pas comme « pacifistes » ?
Non, aucun mépris, excuse-moi. Je pense même qu’il s’agit d’une composante indispensable de la lutte. Tu me confonds peut-être avec d’autres gens, ceux qui se disent « légalistes », cherchent à négocier avec les autorités et se démarquent des « occupants » et des « violents ». En ce qui me concerne, je n’hésite pas à violer la loi pour défendre mes idées. Mais si je combats la violence de ce système, c’est parce que je m’oppose à toute forme de violence. Je suis donc pacifiste.
Je trouve bizarre la manière dont tu te définis et dont tu parles des autres composantes de ta lutte. Nous, dans la Résistance, nous ne nous divisions pas en légalistes, pacifistes et violents. Il y avait les maquisards qui vivaient armés dans la clandestinité, la population qui nous soutenait matériellement et les gens qui, au sein de l’administration, faisaient les faux papiers et transmettaient certaines informations – c’est grâce à l’union de ces trois composantes qu’il y a eu de la résistance en France, et il aurait été désastreux de se dissocier de l’une. Votre distinction – car tu n’es pas le seul à parler en ces termes – a forcément pour effet de stigmatiser ce qu’il faudrait soutenir en priorité : celles et ceux qui prennent le risque de menacer le bon déroulement du programme de destruction concocté par les autorités.
Soit, mais nos situations n’ont rien à voir – et il faut s’y adapter. On ne peut comparer le nazisme et ce que je combats : Carcenac est un escroc, mais ce n’est pas un Hitler qui assassine à tour de bras. Les gendarmes mobiles commettent des exactions, mais ils ne tirent pas à balles réelles.
C’est vrai, mais tu m’as dit toi-même que les logiques économiques et politiques qui poussent à faire ce barrage, elles menacent la vie et donc l’humanité. Et tu vois bien que ce barrage, il est fait contre vous. Contre votre monde, vos idéaux et vos pratiques pacifistes. Si vous n’arrêtez pas le chantier, vous allez sortir de cette lutte affaiblis, collectivement et individuellement. Il faut donc résister, tous ensemble. A chacun de faire ce qu’il peut en fonction de ce qu’il sait et se sent capable. Pour gagner un combat, de toute façon il faut de tout et ne pas reculer devant l’épreuve de force. L’essentiel, c’est de ne pas se dissocier des autres – çà, c’est faire le boulot du pouvoir : « diviser pour mieux régner ».
Il faut de tout, certes, mais tout n’est pas toujours possible ensemble – quand des gens lancent de loin des cailloux sur les flics qui encerclent les militants pacifistes enterrés, c’est stupide et dangereux. De toute façon, je ne pense pas qu’il soit possible de battre l’Etat sur son propre terrain. Je ne pense même pas qu’il soit souhaitable d’entrer dans ce jeu-là, nous n’avons rien à y gagner.
Vu le rapport de force, tu as peut-être raison. Mais je crois tu ne m’as pas bien comprise : pour moi, le problème n’est pas de savoir si on est prêt ou pas à recourir à la violence – ça, c’est une question personnelle, qui dépend de notre histoire, de l’Histoire aussi, des circonstances, etc. Mon propos n’a jamais été de dire que seuls les maquisards avaient fait le bon choix. Le problème à mes yeux, c’est que tu te définisses d’une manière qui donne le mauvais rôle à certains de tes camarades ; c’est que les adjectifs définissant les différentes branches de la lutte sont des catégories policières qui aboutissent, en te posant comme innocent, à montrer implicitement du doigt les autres comme criminels. Là, tu fais le jeu du pouvoir, qui cherche toujours à discréditer ses opposants comme « violents », voire « terroristes ». Dis moi seulement, d’où vient cette question de la « violence » ?
Un pacifiste contre le barrage ?! (extrait, quatrième bulletin)
A Sivens on s’enterre, on « prend racine » pour barrer le chemin aux machines ; on replante, dans la forêt changée en lit de copeaux, de jeunes arbrisseaux. Ces pratiques pacifistes portent en leur sein le souci de donner aux médias qui la relaient une « bonne image » de la lutte, mélangé de considération morale quant à l’usage de la violence. Nous vivons dans une société en état de paix ; c’est à dire où la violence emprunte des voies tellement détournées qu’elle parvient à ne plus être identifiée sous ce nom, et que l’emploi de sa forme la plus brute et matérielle – caillou & flashball – nous terrifie. Cet effet de répulsif moral que suscite tout emploi de la violence directe, matérielle n’est qu’un exemple de la prédominance, là comme partout, de la représentation sur la réalité. Mais qu’on se le dise : qui se bat par les images aura de l’influence dans un monde d’images, et contribuera à renforcer ce monde, contre lequel par ailleurs nous luttons.
L’influence par le symbole est peut-être nécessaire, aussi, à la lutte ; mais lorsqu’elle demeure si négligeable et si parallèle qu’elle échoue à enrayer une destruction bien réelle, il n’est plus possible de s’en tenir là. Alors se repose la vieille question des moyens et des fins. Toute l’équivoque vient de ce que nous souhaitons obtenir des conséquences pratiques par des moyens symboliques : faire cesser le travail des machines en infléchissant à notre égard l’opinion publique, qui ainsi gagnée à la cause infléchira elle-même le gouvernement, qui par crainte de la « mauvais presse » qui découlerait de leur obstination ordonnera aux différents acteurs économiques et politiques du projet de cesser les travaux. Nous voulons être indirectement efficaces. Mais il y a là une contradiction dans les termes. Est efficace ce qui va au but par les moyens les plus directs. Notre but est de faire cesser les travaux du barrage. La réprobation morale de la violence doit laisser place à une stratégie d’ensemble. Tous les fronts de tous les mondes doivent être occupés. Celui des images, éminemment contemporain, en est un. Beaucoup plus désuet, comme tout ce qui s’exerce sans médiation, le sabotage en est un autre.
On ne mesure pas la force et la justesse d’une lutte aux moyens employés, qu’ils soient violents ou non. Il faut laisser l’image de la résistance pacifiste populaire contre la violence d’État comme modèle de la lutte aux journalistes amateurs de clivages simples. On considérera peut-être les chances de réussite d’une lutte à sa capacité à ne jamais se laisser réduire à un principe – à une image –, mais à occuper tous les principes et toutes les images – et donc à les subvertir. Cessons de nous enfermer dans des identités figées et pensons plutôt à comment agir de conserve, divergentes méthodes pour un objectif identique : l’abandon immédiat et définitif du projet de barrage, l’expropriation du Conseil Général et la réappropriation de la forêt de Sivens.
Protéger la croissance
Recréer la nature (extrait, sixième bulletin)
En agriculture, par exemple, la campagne est désormais mesurée et chiffrée dans ses moindres détails. Depuis quelques années, l’ensemble des terres agricoles (champ cultivé, prairie, bois, causse, estives, etc.) est photographié par vue aérienne. Ces photos sont numérisées et chaque agriculteur doit déclarer tous les ans ce qu’il fait sur ses terrains (quelle culture ? quelles bêtes ? combien ?). Ces déclarations sont enregistrées dans des bases de données de l’administration. Un pré devient alors un « îlot », un arbre devient un « élément paysager », et un troupeau qui pâture devient un « chargement » qu’il convient de maîtriser dans un « plan de gestion pastorale ». Il n’y a plus un bout de paysage auquel on n’attribue pas une valeur, une réalité augmentée, quelque part dans l’ordinateur d’un bureaucrate : un potentiel agronomique, un atout touristique ou une biodiversité remarquable. Cette façon de simplifier et d’appauvrir la réalité, de tout transformer en chose, permet de comparer n’importe quel endroit avec n’importe quel autre et d’en faire ce que l’on veut. On peut ainsi échanger tel endroit contre tel autre, on peut même détruire telle « zone humide » pour la « recréer » artificiellement ailleurs.
Cet univers technocratique, c’est la violence normale du monde moderne. Quelle que soit la taille d’un projet d’aménagement, que la destruction à laquelle on assiste soit petite ou grande, tout ce que l’on peut dire, si l’on n’utilise pas le langage des gestionnaires, est considéré comme irrationnel, subjectif, emprunt de sentiments intempestifs. On ne décide plus de nos conditions de vie (là où on habite, comment on travaille, comment on vit avec nos voisins, etc.). Les décisions qui ont le plus de conséquences sur nos vies dépendent d’experts et de programmes nationaux ou européens. Ainsi, le mode de vie moderne exige de ne pas trop s’attacher à ce qui nous entoure et de s’adapter sans cesse aux évolutions de ce monde et aux exigences de la relance de l’économie.
Le Jardin de Babylone ►http://seenthis.net/messages/273520
Langue sauce piquante | Le blog des correcteurs du Monde.fr
►http://correcteurs.blog.lemonde.fr
Devenu pour l’administration un décédé, Rémi Fraisse, violemment, est avant tout mort, “vraisemblablement touché par l’explosion d’une grenade lancée par un gendarme”, écrivait hier Le Monde.print, au sujet de cet opposant au projet de barrage de Sivens. “Certes, la zone à défendre (ZAD) du Testet a retrouvé un semblant de tranquillité depuis le décès de Rémi Fraisse (...)”, pouvait-on lire au début de l’article.
Décès : Dr., admin. ou euphémisme. Mort naturelle (d’une personne) (Dictionnaire culturel en langue française, Le Robert). Bien peu naturelle, dirait-on, cette mort que recouvre de quelques pelletées de terre un terme éteint, fade, délavé : dé-cès.
Barrage de Sivens : Ségolène Royal exclut un abandon total du projet
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/04/barrage-de-sivens-segolene-royal-exclut-un-abandon-total-du-projet_4518153_3
La rencontre de tous les acteurs du projet très controversé de barrage de Sivens s’est conclue sur un nouveau constat d’échec, mardi 4 novembre. A la sortie de la réunion convoquée au ministère de l’écologie par Ségolène Royal, la ministre a expliqué que « des divergences demeurent », mais a toutefois exclut l’abandon total du projet. « Il y aura une solution, un ouvrage qui sera fait », a prévenu Ségolène Royal, sans donner plus de détails sur sa nature.
Barrage de Sivens : un dossier entaché de conflits d’intérêts
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/03/barrage-de-sivens-un-dossier-entache-de-conflits-d-interets_4517419_3244.htm
(...) Question d’habitude : les élus de la région ont coutume de s’en remettre à la CACG [ la Compagnie générale des coteaux de Gascogne]. Dans le cas de Sivens par exemple, c’est elle qui a réalisé en 2001 les études concluant à la nécessité de construire une retenue de 1,5 million de mètres cubes. Elle qui les a mises à jour en 2009, alors que le Tarn lui avait déjà concédé cet équipement de service public l’année précédente, sans savoir exactement combien d’agriculteurs seraient intéressés pour acheter de l’eau. Elle, encore, qui en est maître d’ouvrage. Elle, enfin, qui devait devenir gestionnaire de la ressource par la suite.
« AUCUN APPEL D’OFFRES »
« La CACG s’est auto-désignée, il n’y a eu aucun appel d’offres, accuse Alice Terrasse, avocate du Collectif antibarrage et de plusieurs associations environnementales. Nous dénonçons depuis deux ans ces conflits d’intérêts. La délégation d’utilité publique qui lui revient est un summum d’incompétences, d’imprécisions et de contournements de la loi. » L’avocate cite d’autres exemples de conventions publiques d’aménagement pour des ouvrages de restitution d’eau refusées a posteriori par la cour administrative d’appel de Bordeaux.
« La CACG a besoin de 30 millions d’euros par an pour fonctionner , rapporte pour sa part Gérard Onesta, vice-président (EELV) du conseil régional de Midi-Pyrénées. Sur ce barrage, comme sur d’autres, elle est à la fois juge et partie. C’est contraire au droit européen. Il faut une nouvelle loi pour remettre à plat ces fonctionnements. »
Sivens : un barrage à contretemps
Par Jacques Caplat , le 1 Novembre 2014
▻http://www.changeonsdagriculture.fr/sivens-un-barrage-a-contretemps-a113051086
(...) Avant de parler d’agronomie, il me faut bien revenir sur les évènements récents, leur source et leur déroulement. Il éclairent en effet les conditions du « choix » imposé actuellement par les élus tarnais.
En premier lieu, il est utile de savoir que le projet de barrage du Testet est la copie conforme d’un barrage déjà réalisé dans la même région à Fourogue. Or, le coûteux et surdimensionné barrage de Fourogue est aujourd’hui un gouffre financier, et se voit relégué dans l’illégalité suite à l’annulation de sa déclaration d’intérêt général. Une logique sous-tend par conséquent la construction du barrage du Testet depuis son démarrage : réitérer le tour de passe-passe réussi à Fourogue, en mettant tout le monde devant le fait accompli avant que la justice ne puisse arrêter les travaux.
Autre fait troublant : l’organisme chargé de la « maîtrise d’ouvrage déléguée » et de la concession d’aménagement du barrage du Testet, la CACG (compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne), est le même qui a été chargé de l’étude d’impact ! Cette situation ne correspond-elle pas étrangement à ce que le droit appelle habituellement un conflit d’intérêt ? Comment s’étonner, dans ces conditions, que l’étude préalable ait écarté les objections et ait surdimensionné le chantier ?
(...)
Vallée du Testet en août 2014Sur un plan comptable, le projet revient donc à investir 8,5 millions d’euros pour 20 fermes, soit plus de 400.000 euros par agriculteur. Et encore ce calcul ne prend-il pas en compte les coûts de fonctionnement, estimés à 600.000 euros par an, soit 30.000 euros par an supplémentaire « offerts » sur fonds publics à chaque ferme concernée. La même somme investie dans la conversion à l’agriculture biologique (riche en emplois) permettrait de faire vivre des centaines de fermes et de créer considérablement plus d’activité ! Le choix politique du barrage est par conséquent totalement contraire aux attentes exprimées par la société, et représente une authentique gabegie.
Ce n’est pas un hasard si l’expertise demandée par le ministère de l’écologie dénonce le manque de justification du projet et son surdimensionnement.
Vallée du Testet en octobre 2014 - Photo « collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet » (...)
(...)
Aujourd’hui je pense à Rémi, à sa famille, à ses proches... quel gâchis ... 21 ans !
Demain nous resterons en veille active.
J’ai une grande admiration pour les Zadistes avec qui j’ai pu échanger : Jeunes, avec des convictions, engagés, courageux, non-violents (contrairement à ce que les médias et les politiques essaient de faire croire), imaginatifs et créatifs, festifs, désintéressés (il n’ont rien à perdre) etc ...... je rêve de voter un jour pour un homme ou une femme ayant ces qualités.
Reportage en #photos sur la manifestations contre le barrage de #Sivens à Nantes, à lire sur
►http://www.reporterre.net/spip.php?article6522
Notamment, un policier arborant un masque à tête de mort...
La police se déguise de plus en plus en « casseurs », dont l’image violente est utilisée ensuite par les médias. Samedi après-midi, une nouvelle manifestation s’est tenue à Nantes suite à la mort de Rémi Fraisse. Les provocations policières ont rapidement donné lieu à des affrontements, alors que la manifestation était majoritairement pacifique. Et les policiers en civil, déguisés en manifestants, jouent un rôle trouble.
@vslonskamalvaud wow, bravo pour ce reportage au cœur de la meute…
pour se détendre un peu et puisqu’on est à Nantes :
►http://www.youtube.com/watch?v=6n3WFvM1FuU
et #merci @vslonskamalvaud pour ces preuves ; je remets un lien vers ton site avec cette légende sur la photo que tu mets à la une :
Un policier pointe son Flash-Ball (LBD 40) à très courte distance sur les manifestants le 1er novembre 2014 à Nantes. Ce geste a déclenché les premiers affrontements de la manifestation. L’utilisation de cette arme peut tuer à distance rapprochée.
Merci à tous pour vos messages et vos ajouts !
Tu as quelque chose contre les putes colporteur ?
#raclure_de_merde_puante ce serait pas mieux ?
▻http://seenthis.net/messages/266603#message267168
#touti, non, raclure de merde puante me parait pas « mieux », c’est beaucoup plus littéral et « vrai » mais c’est tout autre chose. Donc je vais m’enferrer, être trop long pour commenter un jeu de mots, sorry.
J’ai vu sur un écran cette phrase taguée à Rennes, et l’ai entendu gueuler, et je la trouve plutôt extra, j’insiste, inouïe en fait.
L’avantage de la formule, il me semble, c’est sa puissance de déstabilisation, quelque chose toute à fait opposé au fait d’être « contre les putes » (mais on ne la perçoit visiblement pas pareil, et cette fois, sur toi, ça a pas du tout marché). Ce jeu de mots subvertit précisément le « fils de pute », bien trop courant et « évident ». Il met en branle une espèce de jeu dans cette expression de mépris qui vient chez beaucoup mécaniquement, faute d’autres mots aussi, parce qu’on est pris par la langue (autre exemple, tout le monde sait bien que le mot « enculé » ne décrit pas une pratique mais impose une signification, il suffit de s’être posé la question en constatant l’étonante fréquence de l’usage de cette expression).
Primo, être « fils de » n’entraine pas mécaniquement qq chose, deuxio, « flic de pute », ça signifie non seulement « flic », une insulte en soi (sauf dans des milieux très restreints), mais ça laisse aussi entendre, malgré le singulier à « pute », un « qui flique les putes », et là, il y a encore une brèche dans la signification établie, ça n’a rien à voir avec les automatismes en vigueur, ça les bouscule, les fait vaciller, et si on force le trait, c’est toute une éducation qui tangue à le lire (sur un mur par exemple). Bref, l’effet péjoratif, est loin de porter ici sur « la pute ». Toute la péjoration est dans le « flic ».
▻http://img.20mn.fr/qxaLR32QTuW9N2y1MPwV9g/648x360_certains-murs-rennes-portent-stigmates-nuit-violence-31-octobre-201
mouais, pas convaincue.
D’autant que tout ces évènements sentent déjà un peu trop la testostérone.
M’est avis que tu peux prendre cette posture face à « flic de pute » car tu n’es toi même pas une pute. Peut être que c’est aux putes de savoir si elles se prennent l’effet péjoratif dans leur tronche, et qu’à moins d’aller faire un sondage exhaustif, on peut juste s’éviter ça en ne prononçant pas l’insulte ?