#slow_web

  • Slow web : Tariq Krim explique comment fuir les techniques des GAFA
    https://www.ladn.eu/entreprises-innovantes/transparence/grandes-plateformes-junk-food-pensee

    Star du Web français dans les années 2000 avec son site Netvibes, Tariq Krim n’hésite pas à dénoncer les techniques obscures des géants de la tech pour nous influencer.

    Le design persuasif, c’est l’ensemble des techniques utilisées par les acteurs de la technologie pour nous scotcher un maximum de temps sur nos écrans. Surabondance de choix, notifications à tout-va, validation sociale... tout le monde est, aujourd’hui, soumis à ces pièges numériques au moindre clic.

    Le principe n’a rien de glorieux : les experts étudient les comportements des internautes et se débrouillent pour concevoir des sites, des services et des applications qui les rendent complètement accros. La bonne nouvelle, c’est que la résistance s’organise. En France, l’entrepreneur Tariq Krim propose notamment avec dissident.ai une plateforme qui permet de naviguer à bonne distance des algorithmes des GAFAM.
    Aux États-Unis, on justifie l’utilisation du design persuasif au nom du bien commun : on influence les utilisateurs, mais on fait des miracles en termes de santé prédictive, par exemple…

    Tariq Krim : Concevoir un logiciel est une responsabilité importante. Il est tellement facile d’exploiter une certaine forme de crédulité que les gens ont vis-à-vis de la technologie... Il y a trente ans, on imaginait l’ordinateur comme une machine neutre et infaillible. Désormais, on apprend qu’il peut nous mentir. Sauf qu’on a su cacher ce mensonge derrière des buzzwords marketing.

    T. K. : Le Slow Web pose les bases de l’intrusion d’un logiciel dans notre intimité. Ses trois règles sont :

    la transparence. Une action de l’utilisateur et ses implications doivent être compréhensibles. Aujourd’hui, si tu « likes » une photo sur Facebook, 50 paramètres de ton profil publicitaire vont changer sans que tu en sois informé.
    l’attention. Il faut des interfaces neutres, qui n’essaient pas de nous orienter dans une direction ou une autre.
    la privacy. Il ne s’agit pas de mieux gérer les données, mais de pouvoir stopper l’écoute ou l’analyse du logiciel dès que l’utilisateur le souhaite. Rendre le logiciel inerte. Une chose aussi intime que d’écouter de la musique ne doit pas devenir un outil de profilage politique, sexuel ou médical.

    #Plateformes #Tariq_Krim #Slow_web

    • Comment ça pourrait suffire, puisque justement il y a désormais plein (vraiment plein) de flux importants pour chaque, comme les événements de ta salle de concert préféré, les expos de ta ville, les dernières vidéos de Lama Faché, etc, qui ne sont PAS accessibles par un flux public standard, mais bien uniquement en événement Facebook, en API Youtube, etc. Dans un monde idéal tous ces services devraient avoir un flux Atom comme c’était le cas à un époque, mais justement ça fait plusieurs années qu’on est dans une phase de fermeture, donc faut bien arriver les rendre accessible dans un outil externe plus libre.

  • The Slow Web – Jack Cheng
    http://blog.jackcheng.com/post/25160553986/the-slow-web

    This is a tremendously important distinction between Slow Web and Fast Web. Fast Web is destination-based. Slow Web is interaction-based. Fast Web is built around homepages, inboxes, and dashboards. Slow Web is built around timely notifications.

    Ça demande réflexion… ça vient en écho de toute cette réflexion en cours sur la déconnexion, la gestion plus raisonnée de l’usage du web etc.

    • #Real-time interactions happen as they happen. Timely ones, on the other hand, happen as you need them to happen. Some real-time interactions, like breaking news about an earthquake, can be timely. But not all timely interactions are real-time. I’d argue that most are not. And where the Fast Web is built around real-timedness, the Slow Web is built around timeliness.

      #temps #slow_web