• Deepfakes pornographiques : quand l’intelligence artificielle sert à humilier
    https://www.nextinpact.com/article/72477/deepfakes-pornographiques-quand-lintelligence-artificielle-sert-a-humili

    Avec les progrès de l’IA, notamment générative, il n’a jamais été aussi simple de créer des deepfakes, ces manipulations d’images qui peuvent impliquer des personnes réelles. Certains s’en servent pour créer des montages pornographiques. Premières victimes de cette dérive : les femmes.

    « Ah, je viens de tomber sur un truc horrible ! » Le 6 août, la youtubeuse Lena Situations publie l’un de ses habituels vlogs d’août (chaque année, elle publie une vidéo par jour pendant le mois d’été). À la huitième minute de sa vidéo, on la suit, en route pour aller rencontrer une copine, quand elle tombe sur un deepfake pornographique. À Marcus, l’ami qui l’accompagne, elle explique : « C’est des gens qui font des montages, ils mettent ta tête sur le corps d’une femme nue. (…) Et y a tellement de meufs sur internet qui vivent ça. C’est horrible. C’est dégueulasse. »

    Si les prouesses d’un ChatGPT et des concurrents ont de quoi épater, si les progrès de l’intelligence artificielle tiennent largement en haleine, ces progrès technologiques apportent aussi leur lot d’usages négatifs. En matière de génération d’images, depuis 2018 au moins, des alertes se multiplient sur la question des deepfakes, aussi nommés hypertrucages, notamment à caractère pornographique.

    #deep_fake #cyberharcèlement #slut_shaming #women_hating

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Slut-shaming

  • Isabelle Clair : « Les ados se raccrochent à la norme du couple »
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/isabelle-clair-les-ados-se-raccrochent-a-la-norme-du-couple-20230310_NGEE

    Ils sont loin d’être non binaires, tentés par la fluidité sexuelle, le polyamour ou l’homosexualité. Ou alors pas encore, dans longtemps peut-être… A l’#adolescence, on rêve d’être en #couple, les #filles ont peur de passer pour des « putes », les #garçons pour des « pédés ». Le premier baiser, le rapprochement vers l’autre sont autant de moments d’excitation intense que d’angoisse profonde, de confusion aussi. La sociologue au CNRS #Isabelle_Clair appelle ces premières amours les Choses sérieuses, dans un livre enquête publié cette semaine au Seuil. La chercheuse a passé vingt ans à écouter des adolescents (de 15 à 20 ans) sur le thème de l’#amour et de la #sexualité, dans des cités de Seine-Saint-Denis, des villages de Sarthe ou des quartiers aisés parisiens. Un travail de recherches inédit qui déjoue les idées reçues sur les amours adolescentes.

    Comment expliquer que le couple soit si central dans les premières expériences amoureuses ?

    La norme conjugale n’arrive pas avec l’âge adulte, le mariage ou l’installation à deux. A 14 ans, les jeunes deviennent célibataires. C’est ainsi qu’ils se définissent… quand bien même ils étaient déjà seuls avant ! Mais ce que ce mot vient révéler, c’est le changement de statut, d’enfant à célibataire, ressenti comme un manque : le célibat est vécu comme quelque chose de déficitaire. Ce n’est que plus tard, au cours de la vingtaine, que la sexualité bouge et explore davantage, avec une remise en cause du couple et parfois une pluralité assumée des expériences sexuelles. Les ados, eux, sont plus balbutiants. Ils ont tendance à se montrer très conformes aux modèles amoureux classiques. L’inexpérience est plus paralysante que vraiment audacieuse, particulièrement durant les années collège. Un glissement intervient à partir du lycée.

    Vous dites que, dans l’enfance et en début d’adolescence, les filles et les garçons vivent « ensemble séparés »…

    L’expression du sociologue Erving Goffman décrit bien leur relation à cet âge : on se côtoie sur les bancs de l’école, mais assez peu dans les cours de récréation. Même si la mixité à l’école existe depuis plus de cinquante ans, la construction des garçons et des filles reste fondée sur la différence, de la façon de s’habiller aux loisirs. Pendant l’enfance et au début de l’adolescence, on apprend surtout à ne pas côtoyer « l’autre sexe » avec lequel il est attendu qu’on prenne ses distances quand on est un garçon, et dont il est difficile d’être proche quand on est une fille. Les premières rencontres amoureuses doivent donc dépasser la peur et l’angoisse de désirer l’autre de qui, jusque-là, on était éloigné : faire le premier pas pour les garçons et ne pas dire oui trop vite, sans non plus faire attendre trop longtemps, pour les filles. C’est pour cela que les ados se raccrochent aux normes, comme celle du couple. Elle rassure mais elle est aussi anxiogène, étouffante. Revient souvent dans les propos des adolescents la difficulté de se conformer à la norme, d’autant qu’elle prend racine et justifie sa reproduction dans la « nature ». Ainsi les filles seraient naturellement sentimentales, les garçons naturellement sexuels… ce qui veut dire qu’à un niveau subjectif individuel, on est à peu près sûr de ne jamais se sentir normal. On a souvent l’impression qu’individuellement on n’est pas raccord avec ce qu’on devrait être, ce qui crée un malaise.

    Mais le couple valorise aussi, rend désirable…

    Etre en couple donne le pouvoir de s’afficher, procure la possibilité d’être choisi ou de choisir quelqu’un : cela veut dire qu’on est désirable, qu’on a de la valeur, qu’on est populaire, beau, belle. C’est lié au désir et à la sexualisation qui survient à cet âge-là. Elle affecte les garçons et les filles de manière différenciée. Les filles entrent dans le radar de cette sexualisation dès qu’elles commencent à avoir un peu de poitrine, qu’elles se transforment physiquement. Elles doivent en permanence donner des gages pour ne pas passer pour des « putes ». Le couple leur assure une forme de protection, non dénuée de violence aussi, il leur donne une respectabilité.

    Vous citez cette jeune fille qui n’est pas amoureuse de son petit copain, mais elle a couché avec lui dès la première soirée et s’oblige donc à rester avec lui plusieurs semaines…

    Elle a eu une relation sexuelle à l’occasion d’une soirée et ne le vit pas très bien au réveil. Elle nourrit une forme de culpabilité, typique des filles, et s’invente un couple. Elle se force, donne le change et se rassure sur elle-même en tentant de respecter cette norme. La morale amoureuse pour les filles doit lier trois éléments : désir sexuel, sentiments et conjugalité. Il faut aimer et être en couple pour pouvoir coucher, le couple servant de preuve et de cadre. C’est cela qu’on attend d’elles. Les garçons, eux, sont plutôt encouragés à savoir dissocier ces trois aspects de la morale amoureuse. A mettre à distance le sentiment amoureux. Pour les garçons, l’enjeu est de devenir « grand », un « vrai mec » c’est-à-dire de ne pas passer pour un « pédé ». Beaucoup de garçons qui auront à partir du lycée ou plus tard une trajectoire sexuelle gay passeront, au collège, par des expériences conjugales avec des filles pour brouiller les pistes.

    A quoi ressemblent ces couples adolescents ?

    Cela peut être simplement un « veux-tu sortir avec moi ? ». Cela dure deux jours, un peu de parades dans la cour et quelques serments. Il y a des caresses aussi, le premier rapport sexuel vers 14 ans est très minoritaire. Le premier baiser arrive autour de 13 ans et le premier rapport sexuel autour de 17 ans, un âge qui ne bouge pas vraiment depuis des décennies. Bien sûr, il n’y a pas de cohabitation, il y a quelque chose de l’ordre de l’artifice en fait. Les couples adolescents sont en tension : « C’est du sérieux », disent-ils souvent, mais ils sentent bien qu’il y a une inadéquation, qu’ils n’arrivent pas complètement à coller au modèle. Cela sonne faux.

    Il y a beaucoup de jalousie ?

    La conjugalité, même à cet âge, c’est l’exclusivité sexuelle, particulièrement pour les filles. C’est aussi un espace de contrôle pour les autres, public et visible. Celle qui déroge à la frontière du couple est dénoncée, jugée. La jalousie est donc fréquente, surtout dans les classes populaires où elle est davantage valorisée comme signe d’amour. Les garçons sont beaucoup plus inhibés sur l’expression de l’amour. Ils n’ont pas intérêt à avoir l’air d’être trop amoureux, signe de dépendance et d’infériorité par rapport aux filles. La jalousie leur permet une forme d’expressivité affective. Les filles le prennent pour une preuve d’attachement, quand bien même cela peut les exposer à de la violence, à du contrôle, à de la remontrance dont elles souffrent assez souvent. Dans la bourgeoisie en revanche, la jalousie est plus souvent mal perçue : c’est de l’enfantillage. Etre pris au sérieux, c’est plutôt arriver à maîtriser ces sentiments.

    Le fantasme est aussi une façon de traverser l’instabilité sentimentale de cette période…

    Beaucoup de filles traversent l’adolescence en fantasmant des relations… Il suffit parfois de peu – un regard, un premier rendez-vous qui n’a pas abouti, pour monter une histoire dans sa tête, qui peut durer plusieurs années, parfois une adolescence entière, parfois de manière très intense, sans que rien ne se passe jamais. Je me souviens d’une jeune fille qui m’a confié un jour qu’elle était amoureuse depuis deux ans d’un garçon dont elle ne savait quasiment rien. Un amour secret. Elle se rendait souvent au garage où il travaillait juste pour l’apercevoir… Elle en avait un peu honte, mais ces relations fantasmées sont aussi une forme de liberté. Ces amours seulement dans la tête peuvent être des pis-aller, faites de peurs et d’échecs, des relations que ces jeunes filles n’arrivent pas à réaliser. Mais pas seulement. C’est aussi le vertige du fantasme. Cela procure du plaisir. Les garçons que j’ai rencontrés pour mon enquête ne m’ont jamais confié ce genre d’histoires. Elles étaient probablement encore plus difficiles à raconter que pour les filles, surtout à une femme.

    De manière plus générale, l’homosexualité n’est toujours pas bien acceptée chez les jeunes que vous avez rencontrés…

    L’homosexualité est très disqualifiée, dans les classes populaires davantage que dans la bourgeoisie progressiste où la gayfriendliness est devenue une « morale de classe », un enjeu de distinction sociale. Mais nulle part, les couples de garçons ne s’affichent dans les espaces scolaires, et la rencontre se fait sur les réseaux sociaux, pas dans les soirées du samedi soir qui sont une extension du milieu scolaire. Parmi les jeunes parisiens aisés que j’ai rencontrés, les garçons homosexuels pouvaient afficher des vêtements ou des goûts musicaux ouvertement gays au lycée, en tout cas en filière littéraire, alors qu’ils ne le faisaient pas au collège. Certains ont brouillé les pistes au collège en formant des couples avec des filles, mais plusieurs sont entrés dans la sexualité génitale directement par l’homosexualité sans passer par l’hétérosexualité, un phénomène qu’on voyait jusqu’alors très rarement.

    Et l’homosexualité féminine ?

    Dans les milieux populaires où j’ai enquêté, il n’en était pas question. Ça ne voulait pas dire qu’il n’y en avait pas, mais on n’en parlait pas. Plusieurs filles issues de milieux bourgeois m’ont en revanche expliqué être entrées dans la sexualité avec des filles. Surtout, certaines s’affichent comme des couples de filles, y compris à l’école ou sur Instagram. Elles ne s’identifient jamais comme lesbiennes. Aucune. A leurs yeux, c’est péjoratif. Elles se disent que si elles passent pour lesbiennes, les garçons ne voudront plus d’elles.

    Vous notez que la notion de consentement est très présente dans tous les milieux.

    L’école, même si elle participe aussi à la reproduction du genre, a beaucoup fait sur la question du consentement, très intériorisée chez les garçons comme chez les filles. Ceci dit, la question du consentement était déjà posée depuis longtemps à travers l’idée qu’une fille « bien » doit faire attendre les garçons, et que le garçon doit attendre qu’elle soit « prête »… Il y a déjà bien une vieille histoire de consentement dans cette transaction. Mais alors comment savoir où est le consentement réel ? Les filles disent à un moment « je suis prête ». Mais elles ne disent pas, contrairement aux garçons, « j’ai envie ». Dans toute cette négociation avec elles-mêmes, avec ce qu’on attend d’elles socialement, la question de leur propre désir passe après. D’abord il y a l’amour, la respectabilité sexuelle… Les enquêtes de grandes échelles sur la sexualité montrent d’ailleurs que les femmes devenues adultes sont très nombreuses à regretter leur « première fois » : ce n’était pas la bonne personne, c’était trop tôt…

    Comment se passe la rupture, chez ces jeunes couples ?

    Elle peut être synonyme de chagrin et de perte pour celui qui est quitté. Le chagrin peut prendre la forme de la colère de manière plus acceptée chez les garçons. Une partie de la conjugalité reste construite sur l’idée d’appropriation des filles par les garçons, et quand elles les quittent, ils peuvent continuer à se sentir propriétaires d’elles, à les insulter, à se sentir avilis si elles couchent avec d’autres. Mais une chose surprend souvent les jeunes quand ils rompent, c’est de ne rien ressentir, à part le monde qui s’ouvre à nouveau. Les garçons, plus que les filles, évoquent le sentiment d’enfermement conjugal, sans doute aussi parce qu’il est plus légitime pour eux de parler du couple comme d’un problème. Je pense qu’en réalité, beaucoup de filles se sentent enfermées elles aussi, mais ne le formulent pas ainsi. Et par ailleurs, pour elles, la rupture est plus coûteuse. D’une part parce qu’elle peut être l’occasion d’une décharge de violence de la part des garçons. Et de l’autre parce que, « seules », en dehors de tout lien d’appropriation, elles sont à nouveau exposées au stigmate de la "pute".

  • LE MYTHE DE LA LIBIDO FEMININE FAIBLE

    Récapitulons : les femmes sont génitalement mutilées, lapidées, fémicidées, individuellement et collectivement violées, stigmatisées, slut shamed si elles prétendent prendre le contrôle de leur sexualité. Elles sont utilisées comme instrument masturbatoire disposable, soumises dans les rapports sexuels à des pratiques pornographiques dégradantes et dangereuses (étranglement, tirage de cheveux, etc.), privées de toute possibilité d’expérimenter une sexualité gratifiante par leur réduction au rôle de simples auxiliaires de la jouissance des dominants. Et vivent sous la menace toujours présente de leur violence. A cela s’ajoute la fatigue de la double journée, l’exaspération et le ressentiment envers un conjoint qui vous laisse assumer 80% des tâches domestiques et familiales, la charge mentale, les tue-le-désir des chaussettes sales qui traînent et autres promiscuités quotidiennes qui désérotisent le partenaire. Et on s’étonne—si même elles ne simulent pas un orgasme pour ménager l’ego masculin—qu’elles ne manifestent pas un enthousiasme démesuré pour les rapports sexuels standard ? Attribuer aux femmes des pulsions sexuelles faibles, c’est un peu comme de remplir la gamelle de son chat de navets, lui envoyer une décharge électrique à chaque fois qu’il s’en approche et en déduire qu’il n’a pas faim.

    Toutes les sociétés patriarcales sont obsédées par le contrôle de la sexualité des femmes, et toute manifestation d’autonomie sexuelle de leur part y est vécue comme menaçant leur existence même. Cette sexualité a donc toujours été férocement réprimée depuis des millénaires dans la quasi-totalité des cultures–ce qui fait d’elle une terra incognita.

    On ne peut donc pas avoir la moindre idée de ce que serait une sexualité féminine absolument libre—parce que, au moins dans les temps historiques, elle ne l’a jamais été. Nonobstant les slogans des 70s, la libération de la sexualité féminine—celle où les femmes feraient exactement ce qu’elles veulent sexuellement et surtout ne feraient pas ce qu’elles ne veulent pas–n’a toujours pas eu lieu : avec l’omniprésence du porno, on a de nouveau changé de norme, les femmes sont désormais tenues de « s’éclater » sexuellement mais le projet patriarcal qui sous-tend ces injonctions contradictoires est toujours le même : l’image de la « chaudasse » pornifiée et celle de la bonne mère asexuée ne sont que les deux faces d’une même entreprise immémoriale de répression de toute forme autonome de sexualité féminine.

    #féminisme #hétérosexualité #mâle-alphisme #viol #culture_du_viol #male_gaze #parasitisme #excision #slut_shaming #harem #éthologie #libido #harcelement

  • « Bon, voilà, la "nouvelle" est tombée, François Hollande aurait une liaison avec une autre femme que sa compagne dite "officielle". Je ne sais pas comment font les gens qui écrivent les articles qui parlent de ça parce que moi, rien que d’écrire cette phrase, je me dégoûte un peu. C’est-à-dire que je ne vois pas du tout en quoi cela nous concerne. Et qu’en plus, il y a derrière cette annonce une telle hypocrisie. »

    https://www.nouvelobs.com/notre-epoque/20201113.OBS36051/si-j-etais-francois-hollande-mais-je-suis-moi-voila-ce-que-je-ferais-main

    Pour reprendre un commentaire très drôle « Un point de vue que j’épouse totalement. »

    #sexualité #adultère #infidélité #slut_shaming


    • Dessins de Chereau et Deligne pour #Urtikan.net

      Les concurrents se pressent en rangs serrés.
      Il y a le candidat macroniste à la mairie de Paris qui se conduit comme un garçon de bureau, et couine qu’on « s’en prend à sa famille » (sic) parce que la photo de sa bite atterrit sur les « réseaux sociaux ».
      Il y a le performeur russe en transit, manipulé ou mal conseillé, ou spontanément assez niais pour penser que ce qui serait « très grave », c’est qu’un homme qui trompe sa femme soit élu maire de Paris. (D’accord il arrive du dix-neuvième siècle, à peine sorti des glaces, mais tout de même !)
      Il y a la grande cohorte des crétins de base qui échangent leurs estimations sur la taille et la circonférence de la teub du garçon de bureau.
      Et puis il y a les éditorialistes qui affirment sans rire que la sottise du performeur russe ajoutée à l’imprudence du crétin macroniste « mettent en danger la démocratie ». (Ben alors, qu’elle crève le plus vite possible, hein !)
      Impossibles de les départager.
      Tous ex aequo.

      Claude Guillon
      https://lignesdeforce.wordpress.com/2020/02/15/concours-du-pire-cretin-le-vainqueur-est

    • J’aurais rêvé d’écrire le discours de Benjamin Griveaux pour sa conférence de presse de vendredi matin. Cela aurait pu donner quelque chose dans ce genre : "Je vous le confirme, il s’agit bien de ma bite. Je n’ai rien fait d’illégal. En revanche, je compte bien poursuivre ceux qui ont fait circuler ces photos, parce que la loi m’y encourage. Et parce que la honte doit changer de camp. Solidarité avec toutes les victimes de revenge porn qui, habituellement, sont dans une situation moins privilégiée que la mienne." Drop the mic. »

      Ovidie

  • Oise : subvention annulée pour la fête qui célèbre la pureté des jeunes filles
    http://www.leparisien.fr/salency-60400/salency-la-mairie-annule-la-subvention-accordee-a-la-fete-de-la-rosiere-2

    « J’ai reçu 150 mails en deux jours, des messages qui m’ont blessé, relate Hervé Delplanque, maire (SE) de Salency. Je suis impliqué dans cette polémique sans en être l’organisateur. » Initialement prévu mi-septembre, le conseil municipal de Salency s’est réuni ce mercredi soir et a voté à l’unanimité l’annulation de la subvention de 1 800 € accordée en mars à la fête de la Rosière.

    Une nouvelle délibération doit être prise prochainement pour décider définitivement de l’avenir de cette manifestation qui, en 2019, entendait mettre à l’honneur « la réputation vertueuse » des jeunes filles.

    Mais depuis l’annonce du retour de cette fête née à Salency au Ve siècle, les réactions hostiles se sont multipliées. Des associations et collectifs féministes ont fustigé une « fête révoltante », « rétrograde et insultante ». « Tout le contraire », ne cesse de se défendre Bertrand Tribout, qui n’a pas souhaité commenter la décision des élus ce mercredi.

    Sur Internet, 37 000 signatures contre l’événement

    Avant le vote ce mercredi soir, l’opposition s’est surtout jouée sur Internet, à grand renfort de pétition et contre pétition. Ce mercredi, celle lancée par la Confrérie de Saint-Médard, qui réclame « le maintien de la tradition et du patrimoine du village » totalisait près de 600 signataires. Loin des 37 000 signatures recueillies par ses opposants.

    Une mobilisation qui a pris de court la municipalité salencienne, qui craint notamment « la venue massive de mouvements féministes et anticléricaux ». Le village s’est en effet soudainement retrouvé au centre de l’attention médiatique. La fête, qui n’a plus été organisée depuis 1987, a été évoquée par la BBC, la radio publique britannique, ou encore La Vanguardia, un des principaux quotidiens espagnols.
    En attente d’un avis du ministère de l’Intérieur

    Reste à savoir aujourd’hui si la fête verra tout de même le jour dans un an. Ghyslain Chatel, le sous-préfet de l’arrondissement de Compiègne-Noyon reste très réservé : « Il y a aujourd’hui une opposition qui risque de créer des troubles à l’ordre public, explique-t-il. Mais d’ici un an, on a le temps de voir venir. »

    La préfecture a récemment saisi la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques, rattachée au ministère de l’Intérieur. Il s’agit désormais pour elle de « faire une analyse juridique des événements ». Un avis consultatif qui permettra de se prononcer ultérieurement sur l’annulation, ou non, de la fête.

    #misogynie #sexisme #catholicisme #culture_du_viol #vierge #slut_shaming #féminisme #hommage

    Dans le même esprit de « rendre hommage aux lâfâme » :
    L’élection de Miss Cagole fait son retour à Marseille.

    « On ne fait pas ça pour se moquer. A aucun moment ce n’est péjoratif. Au contraire, même : c’est un hommage ! »

    https://www.20minutes.fr/insolite/2324127-20180822-video-election-miss-cagole-fait-grand-retour-marseille-id

  • Une amie m’a envoyé cette drole d’image


    et je cherche d’ou ca sort.
    ici il y a d’autres images manifestement issu du meme manuscrit
    http://manuscriptminiatures.com/search/?manuscript=4937
    il semble conservé en Belgique http://belgica.kbr.be/fr/coll/ms/ms9961_62_fr.html
    et la reconnaissance d’image de gogol me renvoi à la chanson de geste « Raoul de Cambrai »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_de_Cambrai
    mais je reconnais pas d’épisode de femmes combattantes dans le resumé dispo sur Wikipédia.

    voici le texte entier pas encor lu.
    https://fr.wikisource.org/wiki/Raoul_de_Cambrai/Texte_entier

    il y a aussi des éléphants très minions


    du gore

    des zombis

    dont Jesus mais du coup je voie pas ce qu’il fait dans l’histoire de Raoul de Cambrai


    Et du coup je suis pas sur que ca soit les images du geste de Raoul de Cambrai.

    Je sais pas @simplicissimus si ca te dit quelquechose mais si c’est le cas je suis interéssée.

  • Sexisme à l’école, silence dans les rangs - L’Express
    https://www.lexpress.fr/education/sexisme-a-l-ecole-le-grand-tabou_2005156.html

    Partout, dans les établissements scolaires, les filles sont victimes de violences sexistes. Dans un mutisme assourdissant.

    Une ado de 15 ans plaquée contre le mur des toilettes du lycée professionnel Gallieni de Toulouse et victime d’attouchements de la part de trois agresseurs. Des élèves de terminale du lycée Camille Pissarro de Pontoise (Val d’Oise) qui, parce qu’elles seraient trop court-vêtues, doivent affronter des camarades masculins hilares, mimant des actes pornos et les injuriant sans retenue - « sale pute », « gros cul », « t’es bonne »...

    La vidéo d’une toute jeune fille ayant des rapports sexuels avec deux garçons qui circule de téléphone en téléphone, sans le consentement bien sûr de l’intéressée, auprès de ses pairs du lycée d’Alembert, dans le XIXe arrondissement parisien. Ce « tu suces ? » jeté au visage d’une élève du lycée Jacques-Prévert, à Savenay, près de Nantes, pour avoir eu l’"audace", encore une fois, de porter une jupe avec des chaussettes hautes et des souliers à talons. Mais aussi, parce que désormais le sexisme prend de nouvelles formes, des garçons qui refusent de s’asseoir à côté de leurs homologues féminines au collège Versailles de Marseille...

    LIRE AUSSI >> N’abandonnons pas les filles

    Ces anecdotes, glanées à travers toute la France, sont très loin d’être des cas isolés. Et les établissements cités ci-dessus ne sont pas forcément les plus « difficiles » ou les plus laxistes en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.
    « Si les parents savaient... »

    Parmi eux, beaucoup, comme le lycée d’Alembert par exemple, ont même le mérite de dénoncer haut et fort ce qui se cache ailleurs. Mais voilà, entre l’accès à la pornographie - facilité par Internet, les smartphones et les tablettes -, la violence et le harcèlement pratiqués à grande échelle sur les réseaux sociaux, les stéréotypes de genre intégrés dès le plus jeune âge et, enfin, le développement de la radicalité religieuse dans certains établissements, c’est bien toute l’Education nationale qui doit faire face à une très inquiétante situation.

    #discrimination #misogynie #sexisme #viol #culture_du_viol #violence_masculine #sexisme_d'etat #violences_sexuelles #mixité #harcelement_sexuel #école #éducation #deni #backlash #pornographie #prostitution #enfance #harcelement #facebook #snapchat #slut_shaming #grossophobie

    • Article nauséabond qui sous couvert de dénoncer la violence sexuelle désigne l’adversaire à abattre ...

      Les « grands frères »

      A la lecture de ce récit d’une très grande force, il est possible de discerner trois « types de filles » : les « ultraféminines » au maquillage et aux tenues très sexuées ; celles qui, au contraire, reprennent les codes vestimentaires et verbaux des garçons, qui parlent dru et cru et s’habillent en jeans ou en joggings ; et celles qui portent le voile... Bon nombre de ces dernières mettent en avant leur libre choix.

      Mais Bernard Ravet, cet ancien proviseur de Marseille, qui a dénoncé dans un récent livre l’influence de l’extrémisme (Principal de collège ou imam de la République ?, éd. Kero), n’est pas si certain de cette liberté revendiquée et évoque même une forme de pression exercée par les grands frères qui se battent pour que les jeunes filles n’enlèvent leur voile qu’une fois à l’intérieur de l’école et pas devant la grille. Il y a aussi ces certificats médicaux qui fleurissent quand, en sport, vient le temps de la natation. Pour lui, il ne fait aucun doute qu’il s’agit là de certificats de complaisance pour échapper à la piscine et aux maillots de bain. « Il m’est arrivé de contacter plusieurs fois les médecins en question pour obtenir des explications, mais je me suis heurté à chaque fois au secret médical », explique Bernard Ravet.

      En 2005, alors qu’il était à la tête du collège Versailles de la cité phocéenne, il demande aux enseignants de remplir un questionnaire destiné à préparer la venue d’inspecteurs généraux, envoyés par le ministère de l’Intérieur. Thème de leur visite : « l’incidence de la montée des communautarismes sur les relations garçons-filles et les problèmes de mixité ». Les réponses que L’Express a pu se procurer sont édifiantes : « insultes particulièrement crues », « jugements péremptoires de la part des garçons sur les habitudes vestimentaires des filles », « propos injurieux dès qu’une fille se met en jupe », « très rares relations amoureuses voire même amicales », « certains estiment que le traitement cruel des femmes dans certains pays est normal si c’est leur religion », « certains élèves peuvent avoir du mal à accepter les remarques d’un professeur femme »...

      C’était il y a treize ans, mais Bernard Ravet doute que la situation ait évolué favorablement. « Récemment, une maman d’élève évoquait le cas de ce gamin de maternelle qui refusait de prendre la main d’une maîtresse parce que c’était une femme... », soupire l’ancien proviseur. Des faits difficiles à évoquer par les enseignants qui craignent d’être taxés de « racistes » par les uns ou de faire, malgré eux, le jeu des extrêmes. Faut-il pour autant s’interdire de parler et abandonner certaines de ces élèves à leur sort ?

  • Planquez-vous, les filles !

    Vaste débat que la #tenue_vestimentaire des filles. Une école de #Vallorbe vient de s’y lancer, par un #code_vestimentaire qui réserve la majeure partie de ses attentions aux tenues féminines. Il insiste sur les leggings, les trous au-dessus des genoux, les dos nus, les ventres nus, les décolletés devant ou derrière... Un code non genré indiquant tant aux filles qu’aux garçons que laisser trop de chair apparaître à un âge où les hormones sont en ébullition n’aurait-il pas été préférable ?

    La conclusion de la journaliste dans son édito :

    Un code vestimentaire ne sert à rien s’il n’est pas accompagné d’un décryptage de la sexualisation des corps des filles dans la société.

    https://www.lecourrier.ch/152124/planquez_vous_les_filles
    #habits #vêtements #habillement #genre #filles #femmes #école #Suisse

    • A l’école, code vestimentaire !

      A Genève et ailleurs en Suisse romande, les écoles imposent des codes vestimentaires aux élèves. Régulation plutôt que réflexion, règlement plutôt que pédagogie ; lorsque l’école importe les litiges des adultes et qu’elle le fait mal...
      Angélique, mère de famille, menant le combat contre ces « codes vestimentaires » à l’école.

      http://audioblog.arteradio.com/post/3080876/a_l_ecole__code_vestimentaire_

      #code_vestimentaire

    • «Qui a tabassé les cinq femmes?»

      La réponse à cette question ne peut être réduite ni à l’identité ni aux motivations des agresseurs. Nous ne savons que peu de chose sur cet acte de #violence, mais le fait qu’il ait opposé plusieurs hommes à cinq femmes à la sortie d’une boîte de nuit laisse imaginer que ces dernières ont dû refuser des avances agressives, celles dont toute femme fait l’expérience. Je connais moi aussi les violences sexistes dans nos rues. Un jour, un homme s’est masturbé devant moi dans le train – j’avais à peine 16 ans. Je suis restée paralysée, incapable d’agir. Au début, lors de ce type d’incident, je me suis interrogée : était-il trop tard ? Ma jupe était-elle trop moulante ? Mais plus tard, lorsqu’un homme m’a agressée en se déshabillant intégralement alors que j’étais enceinte de sept mois, j’ai compris que ces agressions avaient un nom : le sexisme.

      Une loi contre le sexisme est devenue indispensable

      Pour l’instant, nous fermons les yeux sur la violence sexiste. Pourtant, celle-ci ravage et détruit la vie des femmes partout dans le monde, d’autant plus depuis la crise économique et financière de 2008. En Suisse, elle tue une femme toutes les deux semaines. Elle a un coût humain, mais aussi financier, que le Bureau fédéral de l’égalité évalue à 2 milliards de francs suisses. Toutefois, nous disposons de trop peu d’informations sur le sexisme en Suisse. Les bureaux cantonaux de l’égalité devraient avoir plus de pouvoir et plus de ressources en la matière. Et les réponses politiques demeurent jusqu’à ce jour insuffisantes.

      À Genève, par exemple, le nombre d’heures d’éducation sexuelle à l’école est dérisoire et les élèves apprennent trop peu sur leur désir et leur droit de disposer librement de leur corps. Les publicités réduisant les femmes à des objets de désir prolifèrent sur tous les supports. La Ville et le Canton de Genève ne prennent pas assez en compte les besoins spécifiques des femmes dans leurs différentes dépenses publiques, tel l’éclairage dans la Vieille-Ville, là où les cinq femmes ont été tabassées. Il n’y a aucune unité de police spécialisée en cas de violence sexiste. Lorsqu’une femme ose appeler la police après un viol, elle risque de se voir répondre par le policier que sa détresse est une « histoire de filles », comme cela est arrivé à une amie. Il est tragique que 80% des plaintes pour viol en Suisse soient abandonnées à cause des coûts juridiques élevés et faute de soutien psychologique. Les juges condamnent majoritairement les agresseurs pour « contrainte sexuelle », réduisant ainsi leur peine à une amende, alors que la prison est obligatoire en cas de viol. Les associations qui défendent les victimes de violence et les droits des femmes comblent souvent les lacunes de l’État tout en essayant de survivre avec trop peu de moyens.

      Ainsi, ce ne sont pas seulement ces hommes dont on ne sait encore rien qui ont tabassé ces cinq femmes mais l’ensemble de notre société sexiste, qui partage la responsabilité. Pour l’assumer, il nous faut réfléchir sur le vivre-ensemble, reconnaître l’égalité de toutes et tous et protéger nos vies. À l’image du racisme, le sexisme n’a pas sa place en Suisse ni ailleurs. Une loi contre le sexisme est devenue indispensable. Elle ne doit pas seulement protéger l’intégrité de la personne mais aussi offrir un cadre légal et normatif contre les discriminations et les violences sexistes. Une loi contre le sexisme devrait avoir pour but d’agir en faveur des victimes contre la haine, les insultes et la violence sexiste verbale, psychologique et physique dans l’espace public, privé et virtuel ; elle devrait prévoir des sanctions en cas de discrimination sexiste au travail, l’accès à la santé et au logement. Une telle loi serait un outil essentiel pour forger une société dans laquelle nous pouvons toutes et tous vivre dignement.

      Le sort de ces cinq femmes est de notre responsabilité collective, à nous de l’assumer. Dans tous les cas, je fais partie de ces nombreuses femmes qui refusent aujourd’hui que l’on nie leur liberté et leur égalité, et que leur vie soit menacée. Aujourd’hui nous nous organisons, nous parlons en notre nom et nous allons continuer à exiger un monde plus juste, sans sexisme ni racisme.

      https://m.tdg.ch/articles/5b744046ab5c37105d000001
      #agression

  • (1) La BD pour enfants « Max et Lili » est-elle sexiste ? - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/livres/2017/04/19/la-bd-pour-enfants-max-et-lili-est-elle-sexiste_1562601

    L’une des premières à s’en alerter, c’est Rachel Gosselin, bibliothécaire du XIIIe arrondissement de la capitale. « Un de mes collègues est tombé sur l’un des albums et m’a dit "y’en a un qui est limite". » Sur l’image en question, issue de Lili ne veut plus se mettre toute nue, Valentine (sa meilleure copine) lui dit : « Dis donc, il est sexy ton cousin Victor. » Et Lili de rétorquer : « Avec ton ventre à l’air, tu n’as aucune chance ! Il n’aime pas les filles dévergondées ! » Interloquée, la bibliothécaire décide alors, avec l’aide de ses collègues, de passer en revue tous les ouvrages.

    Une nouvelle fois, elle est choquée par un dessin de Lili se faisant courser par une horde de garçons en dessous duquel est noté : « Comprends-tu qu’on ne peut pas s’habiller en classe comme à la plage ? Et que s’habiller sexy, c’est provocant ? » « Les enfants assimilent très vite, et ça peut avoir un impact important sur eux. C’est du conditionnement pur et simple. La société est déjà sexiste, ça porte l’enfant à se stéréotyper et amène une culpabilisation tacite de la jeune fille. En somme : "Si tu t’habilles trop court, attention à toi !" C’est dramatique pour le droit des femmes et la vision qu’ont les femmes d’elles-mêmes », déplore la jeune femme. Cette fois, Rachel Gosselin décide d’adresser un mail aux responsables jeunesse des bibliothèques municipales parisiennes. Le mail provoque peu de retombées mais sur la Toile, les images incriminées suscitent de nombreuses réactions.
    « C’est le rôle des parents de dire à ses enfants de ne pas s’habiller sexy »

    Libération s’est rendu le 12 avril à la bibliothèque Andrée Chedid, dans le XVe arrondissement de Paris, pour y rencontrer l’auteure de Max et Lili, invitée face à son jeune public. Sur place, Dominique de Saint Mars plaide l’humour. « C’est un faux procès car je suis une féministe dans l’âme », dit-elle. Et la bibliothécaire présente à ses côtés d’approuver. Le terme « dévergondé » ? « C’était pour dire un truc drôle et désuet. Lili est tout simplement jalouse de sa copine Valentine et la dénigre », argue-t-elle tout en mentionnant qu’il faut lire toute la BD pour comprendre.

    Sexy, c’est provocant ? « C’est le rôle des parents de dire à ses enfants de ne pas s’habiller sexy […]. Il faut laisser les enfants être des enfants, être dans son âge de latence. Car ça peut provoquer des réactions aussi bien chez les copains, chez les copines que chez des adultes malveillants. On a envie de protéger ses enfants », dit-elle.

    Dans l’album Max ne pense qu’au zizi, certains internautes ont relevé le dialogue entre Max et son père. « C’est vrai papa que les filles c’est pas du gâteau ?! » Réponse : « Surtout depuis qu’elles ont décidé d’être nos égales… » Ici, Dominique de Saint Mars plaide une nouvelle fois la dérision tout en précisant « que ce n’est pas si simple pour un homme de ne plus être le dominant. Y’a 2 000 ans d’histoire, il faut respecter l’évolution de l’humanité et leur laisser un temps d’adaptation ».

    #slut_shaming #sexisme #enfance #renversionnite #inversion_patriarcale

  • Genre et jeux vidéo
    http://lille1tv.univ-lille1.fr/videos/video.aspx?id=55028cfe-e270-4297-ab8f-a147ecaf020f

    Femmes et jeux vidéo, sexisme et jeux vidéo, genre et jeux vidéo... Toutes ces questions font, depuis quelque temps, couler beaucoup d’encre, sur le net notamment, et sont loin d’être simples. Après un rappel en images de l’évolution des représentations masculines et féminines en vidéoludie seront évoquées les pratiques des joueurs et des joueuses ainsi que quelques « affaires » qui ont récemment secoué l’actualité. Après une rapide revue de la littérature scientifique traitant de ce double sujet seront présentées la problématique et la structure de l’ouvrage collectif Genre et jeux vidéo (2015).

    Page personnelle : (...)

    • Oui, ça m’a attristé également @mad_meg. Ceci dit, ce sont des jeunes étudiant·es, elles et ils apprennent et s’ouvrent à d’autres points de vues à travers ces conférences. C’est déjà bien que quelques un·es étaient dans la salle.

      Il manque peut être une mise en perspective plus détaillée ou visuelle du sexisme en terme de volume (pour 1 femme qui harcèle*, combien se font harceler…). La conférencière a tenté d’en parler sur la fin avec l’analogie des femmes violeuses… mais le message semble avoir du mal à passer.

      * Sur l’exemple de la femme dans un groupe de travail « qui met une mauvaise ambiance », si harceler c’est justement dénoncer un certain sexisme, effectivement on n’est pas sorti de l’auberge, et effectivement c’est souvent mal perçu. J’interprète peut être mal sa phrase ceci dit (j’imagine que le terme était peut être pour ça, mais c’est pas certain ; on sait pas trop à ce moment là ce que cette étudiante souhaitait exprimer à travers son propre exemple, ou quel était le non-dit).

    • Ce procès d’intention au début de la vidéo, ou alors c’est juste qu’elle ne connait pas PacMan.
      Ms PacMan est apparue parce que Namco ne voulait pas vendre les droits à Midway qui avait déjà réalisé illégalement le portage sur Atari. Alors, dans le flou juridique, ce concurrent a inventé Ms PacMan. C’est devenu un jeu officiel uniquement après, quand Namco a pris conscience du succès.

      La suite de son discours est moins truffé de raccourcis.

      PS : j’ai lu son livre et j’aime bien. Je n’aime juste pas trop les raccourcis historiques au profit d’un discours. Je préfère opter pour le révisionnisme.

    • @sandburg Heu, ça change quelque chose par rapport au « design » rouge à lèvre de Ms PacMan ? (je ne connais pas du tout l’histoire donc…). Mais ils auraient pu imaginer PacWoman du coup… si c’était un problème de droits… tant qu’à faire…

    • A mon avis ces jeunes qui bossent dans le jeu vidéo sont venu à cette conférence pour poser leur « questions » à la fin et n’ont rien écouté ni compris à la conférence. Le fait qu’illes ne comprennent pas que la conférencière parle de sexisme autour du genre est quant même énorme.
      Par rapport au prétendu harcèlement que ferraient les femmes qui portent des décolletés sur les platforme video de JV pour avoir de bonus c’est aussi un grand retournement. Perso en tant que gameuses, les seuls que j’ai vu faire ce genre de choses sont des hommes avec un avatar de femme et de toute façon si des femmes faisaient ca je verrai pas le problème. J’ai rien contre les prostituées, mon problème est avec ceux qui consomment de la prostitution. Les garçons et hommes qui vont sur ces vidéos de joueuses à grand décolleté viennent y chercher ces décolletés. Voire un décolleté quant on le recherche et qu’on est prêt à faire des cadeaux pour les voire, c’est pas subir du harcelement sexuel. A ce que je sache les vidéos de joueuses en décolletés plongeant ne viennent pas de force sur les écrans de ces joueurs. Mettre ca en symétrie aux agressions que subissent les joueuses qui veulent venir jouer tranquillement et qui se font traité de tous les noms pour pas un rond c’est pas possible. Personnellement que ca soit des jeunes ca me déprime encore plus. Heureusement la conclusion est donné à la mention du sexisme crasse du forum 15-25 ans de jeux-video.truc et c’est deja bien de pas finir sur cet étalage de #male_tears #putophobie, misogynie et slut-shaming.

      Il y a un intervention qui aurais du être plus develloppé, le joueur qui explique qu’on lui reproche toujours dans les jeux de mettre la mauvaise ambiance car il relève les remarques sexistes, homophobes, racistes...
      A mon avis la mauvaise ambiance que mettent les femmes c’est qu’elles ne disent pas merci quant on les traitent des salopes. Ca correspond en tout cas à mon expérience du jeu de role et des MMORPG.

    • Par rapport au prétendu harcèlement que ferraient les femmes qui portent des décolletés sur les platforme video de JV

      Ill·es parlaient de Twitch.tv et effectivement il y avait eu quelques ban de femmes pour quelque nichon montré. Cela dit je n’ai pas souvenir d’hommes qui se serait fait ban en se montraint torse nu… cela m’étonnerait… donc là encore… Maintenant il semblerait que Twich ait interdit les tenues torse nu ou « sexy » comme on interdirait à d’autres endroits le voile… Ces hommes se font provoquer pour un rien quand même !

    • A mon avis la mauvaise ambiance que mettent les femmes c’est qu’elles ne disent pas merci quant on les traitent des salopes.

      Oui, ou qu’elles ne rigolent pas aux blagues lourdes, ou ne font pas la bise en souriant à tout le monde le matin, … tant de raisons possibles de recevoir des quolibets.

    • @marcimat
      Oui, ils auraient pu l’appeler autrement.

      D’autant que le personnage s’appelle Ms PacMan dès le début, alors que dans l’histoire, elle n’est pas encore en relation avec Mr du même nom. (à moins d’y voir un mariage en famille)
      Je dirais qu’ils ont joué la carte du clone au titre le plus approchant. Pour piéger de client, titres sur le packaging plus proches.

    • Durant les questions, la femme qui évoque des nanas qui mettent la mauvaise ambiance et/ou profitent de privilèges… ça fait penser à un passage du livre de Natacha Henry, Les Mecs lourds ou le paternalisme lubrique.
      http://lille.cybertaria.org/biblio/spip.php?article3111
      Où une extrême minorité de femmes adaptées aux codes du paternalisme sexiste en jouent à souhait. Mais Natacha Henry dit bien que c’est une minorité de femmes de pouvoirs (bourgeoises voire grandes-bourgeoises), et que c’est un jeu difficile à tenir au quotidien.

      Pour moi, c’est aussi une adaptation au système machiste (adaptation subie). Les réponses qui arrivent ensuite sont adaptées. Et on pourrait rebondir aussi sur le Slut Shaming, qui démontre d’une morale de contrôle machiste. Là, en plus, c’est une femme qui fait du Slut Shaming, sans la juger, elle me semble sous emprise, et sûrement dans un questionnement inconscient (je ne suis pas dans sa tête). Ça relève de l’intégration dans son groupe de potes. Si la communauté était féminisée, pas sûr que les quelques décolletés, tétons, lèvres qui dépassent et autres pipes en live ne soient autant slut shamés…
      Twitch est a critiquer, mais dans son rôle. Ils ont intégré le slut banning dans leur règles pour se prémunir de procès. (Ils font pareil avec les insultes, violence physiques, etc…) C’est pas vraiment la règle de Twitch, mais la règle des utilisateurs de Twitch. Ces règles sont le reflet de la société.

      Mais on sent bien dans l’assistance une vague de fans qui trouve qu’on touche un peu trop à leur chasse gardée en venant observer leurs pratiques sous l’œil du genre.

  • Kim Kardashian et les tontons braqueurs : faut le professionnel pour rester de marbre
    http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2017/03/27/kim-kardashian-et-les-tontons-braqueurs-faut-le-professionnel-pour-rester-de

    T’as beau avoir scruté les photos, observé le client sous presque toutes les coutures vu qu’elle a pas l’air trop farouche avec les photographes, quand la mère Kim apparaît, ça fait un choc. Jolie comme un cœur, à oilpé sous un peignoir qui crie un peu grâce au niveau du poumon, un valseur en conséquence qui te fait regretter d’avoir pas pris de cours de tango. Et avec ça, effrayée comme une biche quand tu lui colles un calibre en bon acier sur ses mèches folles, faut le professionnel pour rester de marbre et pas péter une durite.

    Le bon vieux cliché du viol de la bourgeoise valorisé et mis en scène de manière humoristique sur l’e-monde.fr.
    #culture_du_viol #misogynie #slut_shaming #haine #prédation

    sur le sujet du fantasme de viol des bourgeoises lire ce texte excellent de Christine Delphy : http://lmsi.net/Quand-la-haine-des-femmes-se

  • Brain Magazine - Page Q - Le POV d’Ovidie : Le féminisme pro-sexe est-il mort ?
    http://www.brain-magazine.fr/article/page-q/35922-Le-POV-d-Ovidie-le-feminisme-pro-sexe-est-il-mort

    Chacune a développé ses propres idées, pour ma part les miennes étaient très inspirées d’Annie Sprinkle, travailleuse du sexe durant 18 ans, réalisatrice, artiste « post-porn moderne », activiste éco-sexuelle et j’en passe. Je croyais surtout mordicus à son désormais célèbre « the answer to bad porn isn’t no porn, it’s to try to make a better porn ». Et j’y ai tellement adhéré que cela fait 17 ans que je réalise mes propres films et que je répète tel un mantra les préceptes du féminisme pro-sexe. Sauf que depuis quelques temps je les répète avec de moins en moins de conviction. Certains discours du type « la sexualité libère » me font royalement chier. Non la sexualité ne libère pas. Au mieux elle est un facteur personnel d’épanouissement, au pire elle est un facteur supplémentaire d’oppression. Il est indispensable que chacune d’entre nous puissions gérer notre sexualité comme nous l’entendons. Si nous jouissons, tant mieux, grand bien nous fasse. Si nous ne jouissons pas, il est éventuellement intéressant de questionner notre environnement social afin de détecter son influence éventuelle négative. Mais croire qu’on peut faire la révolution au lit est une aberration.

    #féminisme #mea_culpa #sex_war #sexualité #pornographie #violences_sexuelles #domination_masculine #prostitution

    • Ok @aude_v je t’appellerais sur certains sujet qui m’inspirent des discussions et suceptibles de t’interessé. Mais je ne suis pas très présente en ce moment, je dessine à fond.
      Par rapport à cet article, de mon coté c’est Ovidie qui a permis que je ravise mon enthousiasme concernant le féminisme pro-sexe vers les années 2000. Je trouve pas que ca soit une mauvaise nouvelle qu’Ovidie change de jugement sur ce sujet. C’est sur que c’est déprimant par rapport à l’ampleur du travail à faire vis à vis de la sexualité, mais il me semble que ce disours par Ovidie peut avoir un impacte positif.
      La semaine dernière j’écoutais cette conférence de Nathalie Bajos :
      https://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs_au_lycee/la_sexualite_chez_les_adolescents_nathalie_bajos.6865
      Nathalie Bajos y explique que le seul domaine ou les représentations par rapport à l’egalité n’ont absolument pas été modifiés c’est la sexualité. Et elle dit que c’est là qu’il faut agir. Je suis pas d’accord a ce sujet sur la conclusion de Ovidie « Mais croire qu’on peut faire la révolution au lit est une aberration. »
      En fait si on peu et on doit faire la révolution au lit ou en tout cas dans la sexualité (pas forcement dans un lit), mais pas avec le porno. Le porno c’est pas la sexualité (c’est de la prostitution avec une camera).
      Nathalie Bajos dit que c’est justement sur les représentations de la sexualité qu’on trouve les racines du sexisme.

    • Désolée, je n’ai jamais cru à un porno féminin ou « meilleur » porno.
      A partir du moment où on est conscient-e que quoi qu’on fasse, dans quelque domaine que ce soit, il sera récupéré, washé, par le fric essentiellement, mais pas seulement (religions, et autres intérêts de puissance, petite ou grande), il faut, avant d’entamer une réflexion ou d’agir, anticiper ce que sera le washing.
      Dans le porno il est transparent, évident, sans ambiguïté. Les hommes vont toujours récupérer la mise en image de relations sexuelles.
      La véritable révolution, du grain de sable, c’est la contestation, la résistance, individuelle, qui est souple, et qui ne permet pas à l’argent de s’organiser pour récupérer.
      Car ce qui est de l’ordre de nos émotions, nos envies, nos désirs est mouvant, divers, et non formaté.
      Dès qu’on commence à le mettre en forme, c’est l’autoroute pour une récupération.
      Valable pour tous les sujets.
      La sexualité c’est avant tout du fonctionnement personnel. Et interpersonnel. Personnel, donc multiple et varié, dépendant aussi du jour, de l’ambiance, de sa journée, sa vie, quotidienne et générale.
      Interpersonnel, c’est ça puissance deux (si on est deux, trois si on est trois, etc.).
      On a donc, à la base, un nombre quasi infini de vivre sa sexualité.
      Si on se base sur cette ligne, personne ne peut faire un montage pour récupérer ça.
      Le libertaire, vraiment appliqué, est irrécupérable par quelque puissance que ce soit.

    • A l’époque ou je croyais à ces théories pro-sexe via le porno féministe, il me semblait que ca serait tout de même un moyen de changer les représentations et les imaginaires de manière collective. Et que c’etait des experiences qui pourraient apporté une amélioration. C’etait un peu naïf, mais je pense qu’a l’époque je ne voulais pas encore reconnaitre a quel point l’hétérosexualité posait problème. Le truc c’est qu’a l’époque aussi je faisait la même confusion que Ovidie entre sexe et pornographie. Je n’avais pas encore identifié le lien entre la pornographie et la prostitution.

      Je pense que le travail de Nathalie Bajos est aussi une manière d’agir sur les représentations et imaginaires de la sexualité sans pour autant passé par la pornographie ni par la pratique de la sexualité elle même. Nathalie Bajos a fait par exemple une très grande étude sur la sexualité en France et ce genre d’étude a aussi du potentiel pour faire comprendre certaines choses. Elle fabrique des outils de comparaisons qui permettrons peut être de trouver des réponses et solutions à ce conservatisme sexuel.
      https://clio.revues.org/9780

      Édit : par rapport a l’utilisation de #seenthis et au web francophone. A mes yeux seenthis n’est pas qu’un espace de discutions. Ca peut l’être mais il y a plein d’autres maniere d’apprécier et d’utiliser seenthis. Je m’en sert beaucoup pour mon archivage, parfois je m’amuse toute seule sur un sujet, pour garder une trace de certaines trouvailles sur le web. C’est vrai que parfois j’ai envie de discuter et il y a personne de disponible (et pas que sur seenthis) et d’autres fois j’ai trouvé beaucoup une agréable compagnie pour mes nuits blanches et je pense en particulier à @tintin ( merci à toi). Par rapport au fait de tourner en rond sur seenthis (ou sur le web francophone), j’ai pas cette perception mais c’est probablement parce qu’en ce moment je vais bien alors l’aspect positif des choses m’apparaît. Ca m’arrive aussî d’avoir la sensation de tourner en rond sur le web mais Ca reflete plutot mon état de tourner en rond dans ma tete que lè fait que le web soit trop limité en lui meme. C’est comme ne rien trouver à lire à la BNF, c’est pas que la BNF n’aurais rien d’intéressant a lire, c’est que ce jour la rien ne m’intéresse.

    • https://seenthis.net/messages/390481
      https://seenthis.net/messages/383979
      Le sexe, l’art et la morale
      http://www.lamusardine.com/P7891-la-liberte-d-offenser-ogien-ruwen.html

      Contrôle plus strict des images ou des écrits à caractère « pornographique », censure à tout va sous prétexte de protéger « la jeunesse », les « sentiments des croyants » ou la « dignité humaine »...

      Désormais, faute de pouvoir s’attaquer directement aux pratiques sexuelles des individus, les nouveaux croisés de l’ordre sexuel s’en prennent à leurs représentations littéraires et artistiques. En partant de questions simples, #Ruwen_Ogien propose un ensemble d’arguments en faveur de la liberté d’offenser : Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ? Et pourquoi donc exiger des œuvres sexuellement explicites des qualités artistiques qu’on ne demande pas aux œuvres d’autres genres ? Le mauvais goût est-il un crime ? À qui profite vraiment la critique des morales du consentement ?

      Une très riche bibliographie pour cette liberté d’offenser, dont :
      The Culture of Radical Sex, Second Edition by Pat Califia
      http://www.popmatters.com/review/public-sex
      https://www.puf.com/sites/default/files/styles/ouvrage_couverture/public/9782130568810_v100.jpg?itok=zsYVfwla
      https://www.puf.com/content/Penser_la_pornographie


      Censure-moi - Histoire du classement X en France Christophe Bier - L’Esprit Frappeur -

      De Draguse ou le manoir infernal (1973) à Baise-moi (2000), en passant par Fais jaillir ton pétrole ou Tourne ton cul, que je marque un but, la loi X a frappé près de mille films en France. Depuis vingt-cinq ans, la loi X ne se contente pas de « protéger » les mineurs elle pénalise très lourdement ceux qui fabriquent, produisent et émettent des images interdites. Du coup, tout un genre cinématographique a disparu. Il a fallu que Baise-moi, un film « d’auteur », un « vrai » film tiré d’un gros succès de librairie, tombe sous son coup pour qu’on s’émeuve enfin sérieusement d’une loi qui soulève une question essentielle, celle de la liberté ou non de toute expression, qu’on la partage ou pas. #Christophe_Bier, l’un des meilleurs spécialistes du #cinéma_porno, retrace l’histoire de cet ultime dispositif de la censure d’État : aspects légaux, fonctionnement et, pour la première fois, les commentaires du comité de censure et la liste intégrale des films classés X.

    • Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ? Et pourquoi donc exiger des œuvres sexuellement explicites des qualités artistiques qu’on ne demande pas aux œuvres d’autres genres ? Le mauvais goût est-il un crime ? À qui profite vraiment la critique des morales du consentement ?

      Je trouvè qu’il n’y a que des mauvaises question si dessus. Lè porno c’est pas ce qu’on est libre de faire, car dans la prostitution il n’y a pas de liberté et la prostitution n’est pas autorisé partout. D’autre part la pornographie ne fait pas que filmé ce qu’on est libre ou autorisé à faire, cf pornographie impliquant des enfants, des animaux, des viols...
      Pour la question deux, lè porno c’est pas une oeuvre d’art. C’est pas une fiction. Il y a pas d’effets spéciaux pour les scènes de cul, la seul chose qui est simulé dans le porno c’est le plaisir sexuel des femmes et encor si lè real ne prefere pas qu’elle hurle de douleur. Lè porno lè seul genre auquel on peu lè comparé c’est le snuffmovie puisque la aussî on ne fait pas semblant.
      La question du bon gout est ridicule. J’ai jamais vu d’attaque contre lè Porno a ce sujet chez les feministes.
      Croire que la dénonciation de la culture du viol c’est de la moral Ca me fait bien mal au coeur. A qui profite le consentement ? Bah Ca peut profiter aux personnes dont on se passe du consentement.

      Confondre les feministes abolitionnistes avec les cathos et la moral puritaine c’est refusé toute mise en cause de la sexualité patriarcale.

      Il a l’air vraiment nul ce livre sur le porno comme offense.

    • Ok je connaissais pas ce masculiniste. Merci @rastapopoulos
      @vanderling je ne comprend pas trop pourquoi tu conseil ce bouquin dans cette discutions. Ce livre semble assimilé toute critique du porno à du puritanisme et vu qu’il y a une question sur « la morale du consentement » c’est bien que l’auteur est au courant des théories féministes sur la culture du viol et les assimile aux sexistes de la manifs pour tous.

    • Sur la première question : « Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ? »
      Prenons le film porno le plus « artistique ». Pour les plus puritains, c’est un mélange absolument intolérable de tous les vices si on l’envisage dans toutes ses dimensions : fabrication, diffusion, consommation.
      – Fabrication
      Les acteurs et les actrices pornos, outre le fait qu’ils sont des victimes surexploitées et humiliées par des producteurs véreux, mafieux, dégoûtants, sont aussi des déviants moraux
      parce qu’ils « baisent pour de l’argent » et parce qu’ils s’exhibent sans honte devant l’équipe technique puis à l’écran. Ce sont des « putes » et des « exhibitionnistes ».
      – Diffusion
      Les rues sont envahies d’images pornos. Les écrans de télé aussi. On nous oblige à voir ce qu’on ne veut pas voir. C’est complètement écoeurant. On est en « état de viol permanent »
      – Consommation
      Le consommateur d’images pornos, à la télé ou sur le net, contribue indirectement à la prospérité d’une industrie esclavagiste et à engraisser des producteurs véreux, mafieux, dégoûtants. Il est, lui aussi, un déviant sexuel répugnant : certainement « voyeur » et très probablement, masturbateur.

      Mais l’exhibitionnisme et le voyeurisme sexuels n’ont absolument rien d’immoral si, comme dans le cas des acteurs/actrices et des consommateurs.ces de porno, ils sont le fait d’adultes consentants.

      R.Ogien

      Le discours d’Ovidie est d’autant plus intéressant qu’elle est passé derrière la caméra. Et si je ne suis pas un fervent admirateur de ses films, il me semble quand même qu’elle revendique une certaine qualité et esthétique face au "porno crade". « the answer to bad porn isn’t no porn, it’s to try to make a better porn »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ovidie#En_tant_que_r.C3.A9alisatrice
      Sinon, si R.Ogien est un gros libéral. Brain Magazine m’a tout l’air du magazine à t’offrir un mug avec ton abonnement.

    • @mad_meg
      parce qu’il était dans mes étagères et qu’il a été proposé de faire ce livre à R.Ogien par Sarah Chiche : directrice de la collection érotique « L’Attrape-corps » aux éditions de La Musardine, dont Ovidie est l’un des auteurs-phares.
      La musardine qui à réédité, en format poche, son Porno Manifesto.

    • C’est bien la citation précédente est l’exemple typique d’amalgame entre la critique de la marchandisation et exploitation, et le puritanisme sans argument autre que c’est pas bien c’est de la déviance. Or Ogien est un philosophe, cultivé, qui a beaucoup lu. Donc il le fait sciemment. Donc c’est un salaud, CQFD.

    • Les rues sont envahies d’images pornos. Les écrans de télé aussi. On nous oblige à voir ce qu’on ne veut pas voir. C’est complètement écoeurant. On est en « état de viol permanent »

      ah mais quel bloubigoulba ce discours. D’un coté il dit le porno c’est de l’art et de l’autre il dit etre ecœuré par sa version soft (cf la pub) et en profite pour galvaudé le mot viol.
      Si la pub utilise le registre du porno c’est bien que le porno se banalise. Utilisé cet argument pour défendre le porno ca dépasse mon entendement.

    • @mad_meg @rastapopoulos
      Je précise que je n’ai pas encore lu entièrement ce bouquin.
      l’extrait cité plus haut est l’introduction au 5 ème chapitre qui en comporte 11 :
      – Avant propos : L’exception littéraire et artistique
      – Qu’est-ce que la liberté sexuelle négative ?
      – Notre liberté d’expression vaut-elle plus que leur indignation ?
      – Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ?
      – Pourquoi parler de « censure » ?
      – Les juges ont-ils le droit de juger les oeuvres de l’esprit ?
      – Faut-il punir l’intention de provoquer des réactions « lascives » ?
      – Regarder est-il un crime ?
      – Le mauvais goût est-il un crime ?
      – Conclusion : Offenses et préjudices
      – Bibliographie
      – Remerciements

      Mais l’exhibitionnisme et le voyeurisme sexuels n’ont absolument rien d’immoral si, comme dans le cas des acteurs/actrices et des consommateurs.ces de porno, ils sont le fait d’adultes consentants. (1)
      (1) La question de savoir s’ils.les sont « pervers » au sens ou l’entend telle ou telle théorie psychologique est d’une nature complètement différente : elle ne m’intéresse pas ici. Je mets aussi de côté la question, souvent évoquée dans les attaques contre le porno, du consentement suffisant des acteurs dans un contexte de surexploitation. Ce n’est pas un problème spécifique au porno. Il est commun à un très grand nombre d’activités économiques aujourd’hui dans le monde : celles ou des enfants sont contraints de travailler pratiquement comme des esclaves, entre autres. Les critiques qui m’intéressent, sont celles qui admettent que les acteurs.ices sont consentants.es dans tous les sens raisonnables de ce terme et jugent néanmoins que ce qu’ils.elles font est répugnant.

    • oui d’ou le bloubigoulba mais c’est peut etre une expression un peu daté ...

      En fait dans cette petite phrase il mélange beaucoup de chose :
      – les attaques puritaines contre le porno à base de #slut_shaming et #putophobie
      – le discours intello théorique sur la différence entre erotisme et porno qui se joue en fait surtout sur le bon gout et les difference de domination sexuelle masculine selon les classes. Parceque les textes littéraires erotico-porno que j’ai pu lire n’etaient pas mieux au niveau du sexisme des représentations. Et par rapport à la pub dans la rue, même si elle a une influence du porno on n’y voie pas de sexe explicite comme dans le porno.
      – les attaques masculinistes qui défendent les agresseurs sexuels en disant qu’ils sont agressé par la vision des femmes (dans la pub, dans la rue, dans le porno). Son expression de « viol permanent » me renvoie à ce contexte.
      – un pseudo discours anti-pub mais creux et opportuniste. C’est à dire que le mec défend une grosse industrie du proxenetisme international tout en se moquant de la pub. Mais le porno aussi il fait de la pub et on va pas dire que cette ndustrie le fait dans le respect du désir des gens. Et si dans les kiosques de rue on se tape la une de hot magazine qui reste assez soft ou même si gucci s’est inspiré d’un scenario de viol à la base du porno, dans les boites mail, les sites de streaming, à coté du dernier Disney tu as une pub beaucoup plus explicites que celles de la rue et celle là, l’industrie du porno ça la déranger pas de la mettre sur une page de streaming qui s’adresse à des gosses.
      – La mention du viol qui est ici tout à fait malvenue vu le contexte et qui jette la confusion sur ce mot, confusion dont on a franchement pas besoin.
      – et tout ca dans une parfaite invisibilité des questions de genre, comme si femmes et hommes étaient interchangeables dans cette industrie. Comme si c’était les hommes qui étaient sexualisé dans la rue avec la banalisation du porno et comme si c’était les hommes qui subissaient un viol permanent.
      Il manque aussi le tag #inversion_patriarcale et #renversionite du coup :)
      Et puis il mérite bien un petit #phallosophe quant même ce monsieur ^^

    • C’est vrai que j’ai un peu évacué ici la pression d’être sollicité sexuellement par la pub. Mais j’ai entendu cet argument utilisé par des hommes pour excusé des comportement sexistes vis à vis de femmes, du harcelement de rue ou du slut-Shaming du coup je suis assez suspicieuse sur cette histoire. En plus les femmes sont autant scollicitées par ces pubs d’un point de vue sexuel et leur malaise se place à un autre niveau en plus de cela, car ces pubs peuvent les mettre dans des situations très inconfortable. Par exemple attendre à un arret de bus la nuit à coté d’une pub d’inspiration porno-chic perso ca augmente mon malaise.

      Et par rapport à ton amie et son père. C’est clairement une agression sexuelle à caractère incestueuse. Exposer des enfants à de la pornographie c’est une agression sexuelle et c’est en principe condamné par la loi. Je reviens avec un lien là dessus. Si tu pouvais mettre un « #TW inceste » sur cette partie @aude_v parceque j’ai vecu ca et ca me met un peu mal de voire remonté ce souvenir.

      Et pour la question du bon gout (et du dégout) je suis d’accord que c’est franchement hors sujet et in-interessant. Surtout qu’il a aucune approche politique, et que le gout c’est à mes yeux une affaire d’appartenance de classe. En fait il aborde le sujet par tous les moyens qui lui permettent d’éviter une approche politique.

      edit sur l’exposition de mineur à la pornographie et au droit j’ai trouvé ceci qui donne un peu de détail : http://www.legadroit.com/droit-du-sexe.html

    • Il est écrit comme ça @mad_meg et qu’il soit publié aux éditions de La Musardine n’est pas un hasard. Je n’ai jamais mis les pieds dans leur librairie (sise rue du chemin vert à Paris) Cette maison d’édition/librairie est assez paradoxale et mieux vaut savoir séparer le bon grain de l’ivraie avant d’en franchir le seuil ou de visiter son site.

      @aude_v Évidemment que c’est violent, en faire une question de bon goût est malhonnête.
      bon ou mauvais goût, là n’est pas la question. Je penche plutôt pour le mauvais genre. Ou par exemple : Daddy’s girl de Debbie Dreschler.

      #Daddy’s_girl n’est pas un album dont on peut dire qu’il est bon ou qu’il est beau . Si l’impact émotionnel de ce livre est si fort c’est qu’il aborde ce sujet grave qu’est l’inceste, ceci sans sensationnalisme, avec une simplicité et une honnêteté dans la narration peu commune : l’émotion n’étant ni provoquée ni imposée. Le dessin de #Debbie_Drechsler tout en rondeur et en douceur s’accorde totalement au point de vue de la narratrice, une fillette de douze ans.

      http://www.du9.org/chronique/daddy-s-girl

    • La notion même de virginité est extrêmement sexiste, androcentré et hétéro sexiste. C’est un mot qui n’a existé qu’au féminin en français avant qu’on lui fabrique un masculin peu utilisé.
      – La vierge est la femmes ou la fille qu’aucun penis n’a pénétré. C’est une femme qui n’a pas encore été vendu par son propriétaire (le père) à un autre homme.
      – C’est le penis des hommes qui définit une femme son identité et sa valeur. La femme pas encore colonisé par un penis masculin à plus de valeur.
      – Virginité veux dire « sans tache, pure, propre... » et cette expression implique qu’une femme pénétré par un penis est « taché, impure, sale » et on retrouve ce qu’on appel le slut shaming. Elle implique l’idée que la sexualité est sale, vile...
      #virginité

  • Madonna révèle avoir été violée dans un formidable discours contre le sexisme
    http://mobile.lesinrocks.com/2016/12/13/musique/madonna-revele-ete-violee-formidable-discours-contre-sexisme-1188

    Sacrée « #Femme de l’année » aux Billboard Women in Music le 9 décembre, #Madonna s’est fendue d’un discours défonçant le #sexisme dans l’#industrie_musicale.

    Preuve de plus que la #pop fait bien de s’emparer du féminisme : invitée à recevoir le prix de Femme de l’année lors de la cérémonie des #Billboard’s Women in Music le 9 décembre, Madonna, 58 ans, s’est employée à dénoncer le sexisme auquel elle a été confrontée dans l’industrie musicale durant sa longue carrière dans un discours d’une justesse incroyable.

    ...

    Avant d’exposer ces règles :

    “Si vous êtes une #fille, vous devez jouer le jeu. Vous avez le droit d’être jolie, mignonne et sexy. Mais n’agissez pas de façon trop maligne. N’ayez pas un avis qui dérange. Vous avez le droit d’être réifiée par les hommes et de vous habiller comme une salope, mais ne soyez pas maîtresse de votre côté salope. Et ne partagez, je répète ne partagez surtout pas vos fantasmes sexuels avec le monde. Soyez ce que les hommes veulent que vous soyez, et encore plus important, agissez de façon à ce que les femmes se sentent en confiance même si vous êtes entourée d’hommes. Et pour finir ne vieillissez pas. Vieillir est un péché. Vous serez critiquée, calomniée, et vous ne passerez plus à la radio.”

    “On me traitait de pute et de #sorcière

    #viol #violences_sexuelles

  • Slut shaming et prude shaming sont les 2 faces d’une même pièce
    Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps slut shaming comme prude shaming font partie de la culture du viol.
    Et je trouve dommage que dans pas mal de discussions féministes assez généralistes, on ne parle que d’une de ces faces et pas de l’autre.
    Certes, la culture du viol ne s’exerce pas de la même manière mais les deux restent intrinsèquement liés .
    Au sexisme s’ajoute souvent d’autres oppressions.
    On peut donc devenir soi-même oppressifve en remettant en question la capacité d’agir(certes dans un contexte patriarcal) et de choisir de la personne.
    De toute façon, quelque soit le choix que nous faisons,les oppresseurs s’en prendront à nous .

    Certains hommes cisgenres vont me dire qu’iels subissent ce genre de pressions qui ressemblerait à du prude shaming et slut shaming mais je trouve étrange(non) que ce genre d’arguments soit sur des sites connus pour leur masculinisme (assumé ou non) .
    Cependant, la pression est réelle et fait partie du continuum de la masculinité toxique.
    Mais la plupart du temps, dans les deux cas, les victimes du patriarcat trinquent.
    http://viedelamia.canalblog.com/archives/2016/09/05/34189259.html
    #consentement #oppressions #prude_shaming #slut_shaming #victim_blaming #violences_sexuelles

  • Les 400 culs - Peut-on aimer le sexe sans avoir à s’en cacher ? - Libération.fr
    http://sexes.blogs.liberation.fr/2011/05/19/peut-on-aimer-le-sexe-sans-avoir-a-sen-cacher

    Pour « accrocher » les lectrices et les rendre plus dépendantes, les magazines féminins disposent d’ailleurs d’une arme redoutable : la double-contrainte (double-bind), une technique qui consiste à mettre les gens dans une position intenable. Exemple : Essayer de plaire mais sans en avoir l’air. Assumer ses rondeurs, sans être grosse. Aimer le sexe, sans passer pour une pute. Il y a une forme de perversité dans ces messages contradictoires. Perversité parfois si flagrante qu’il est presqu’impossible de ne pas réagir à une couverture au fond très banale, stupidement banale. Désespérément banale. Presque tous les magazines féminins nous répètent depuis des années que nous ne devons pas avoir l’air de putes, ni de salopes. Comme si les femmes devaient avoir honte de leurs désirs et les dissimuler sous un vernis glamour. Comme si les hommes ne pouvaient respecter que les « filles difficiles ».

    #féminisme #domination_masculine #sexisme #hétérosexualité #patriarcat #culture_du_viol #injonction_paradoxal #double_blind #double_contraire #putophobie #Slut_shaming et #male_tears

  • Buffy, partie V : les relations affectives et les agressions ordinaires
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/buffy-partie-v-les-relations-affectives-et-les-agressions-ordin

    La première partie traite de la façon dont la série renverse un trope sexiste en présentant une jeune fille blonde errant dans des cimetières la nuit pour tuer des monstres. La deuxième partie traite du racisme de la série. La troisième partie analyse l’intrication entre sexisme, classisme et psychophobie, qui se cristallise dans une opposition […]

    #Séries #amitié #famille #féminisme #slut_shaming #violences #violences_intrafamiliales

  • Désexualisation et violence contre les femmes en situation de handicapes
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/131416801137/une-des-attitudes-sociales-communes-est-de

    Une des attitudes sociales communes est de considérer que les personnes handicapées ne sont pas sexuelles - que leur handicap les dépouille de leurs pulsions sexuelles, et qu’en plus le handicap rend les gens intrinsèquement indésirables sexuellement, donc ce n’est pas comme si ils allaient trouver des partenaires qui allaient bien vouloir d’eux. Ces considérations sont de notoriété publique, malgré le fait qu’elles créent des attitudes et des structures sociales extrêmement néfastes.
    Persister à dire que les personnes handicapées ne sont pas sexuelles, par exemple, joue un rôle direct dans le refus de voir l’abus sexuel et la violence commise à l’égard de ces personnes(1). Après tout, clament les gens, ces comportements sont ancrés dans la sexualité (la raison pour laquelle cette croyance continue malgré toutes les évidences du contraire me dépasse), et vu que les personnes handicapées n’ont pas de sexualité, cela signifie qu’ils ne peuvent pas être agressés sexuellement ou abusées - c’est presque comme si les gens croyaient sincèrement que les personnes handicapées sont comme des poupées, avec un grand vide là où leurs organes génitaux devraient être. (On se demande ce qui arrive aux gens qui deviennent handicapé-e-s sur le tard.)

    There’s a common social attitude that disabled people are not sexual — that something about disability strips people of their sex drive, and that, moreover, disability makes people inherently sexually unappealing, so it’s not like they could find partners even if they wanted them. This is accepted as common knowledge, despite the fact that it creates some extremely harmful social attitudes and social structures.
    The insistence that disabled people are not sexual, for example, plays directly into the denial of sexual abuse and violence committed against disabled people. After all, people claim, these behaviours are rooted in sexuality (why this belief persists despite all evidence to the contrary is beyond me), and since disabled people have no sexuality, this means they can’t be assaulted or abused — it’s almost as though people genuinely believe that disabled people are like children’s dolls, with a great big void where their genitals would be. (One wonders what they think happens to people who acquire disabilities later in life.)

    (1)J’en profite pour rappeler quelques statistiques (source) : en France 70% des femmes handicapées seraient victimes de violence, et en Europe les femmes handicapées ont entre 1,5 et 10 % plus de risques d’être maltraitées que les femmes valides.

    –----------
    La note sur les statistiques n’est pas de moi mais de la traductrice du site « prennez ce couteau ». Selon d’autres sources moins fiable et moins recommandables ( http://madame.lefigaro.fr/societe/le-chiffre-de-la-honte-4-femmes-handicapees-sur-5-victimes-de-violen ) ca serait 80% des femmes handicapées qui seraient victimes de violence. Mais de toute facon 70% c’est tellement ahurissant qu’on est pas à 10% près !

    Par rapport au texte, les femmes en général sont traité en objet sexuels mais pas en sujet (sexuel), elles sont déjà dépouillées de pulsion sexuelles. Une femme sur trois subira une agression sexuelle au cours de sa vie et les femmes qui ont des pulsions sexuelles sont durement réprimées avec le mot salope #slut_shaming. Le handicape semble faire un effet démultiplicateur sur ce phénomène (on passe de 1/3 à 7/10 victimes d’agressions sexuel !!!).

    #violence #discrimination #domination #sexualisation #désexualisation #femmes #validisme #handicap

  • Agression à Reims : cinq filles rouent de coups une fille en maillot de bain
    http://www.madmoizelle.com/agression-reims-maillot-bain-401839

    Si ça vous choque enfin, quelque part, c’est une bonne nouvelle. Tâchez de garder cette indignation à l’esprit la prochaine fois que vous serez tentés de juger une personne, homme ou femme confondues, sur la base de sa tenue. Que vous trouviez ça trop long, trop court, trop couvrant, pas assez couvert, trop vulgaire, abstenez-vous de commenter, et souvenez-vous : ce n’est pas à vous, ce n’est jamais à vous de juger de la décence d’une tenue vestimentaire.

    C’est juste une tenue. Ce ne sont que des vêtements, une insuffisance ou une absence de vêtements, c’est tout. Ça vous plait pas ? Ça vous surprend, vous interpelle ? C’est VOTRE problème. Vous ne serez jamais en droit d’aller voir une personne avachie dans un parc public pour lui dire que sa tenue vous incommode.

  • La salope : un problème de classe sociale | GQ
    http://www.gqmagazine.fr/sexactu/articles/la-salope-un-problme-de-classe-sociale/14422

    Remplacez « salope » par « vulgaire » ou par « cagole », remplacez le mot « pauvre » par « banlieusarde », et nous sommes dans la même situation. Une riche en minijupe est libertine. Une pauvre en minijupe n’est qu’une petite pétasse – parce que nous ne nous reconnaissons pas dans ses codes, parce que son maquillage ne nous revient pas.

    #féminisme #slut_shaming #classisme

    • d’accord avec toi @James, c’est très USAcentré et le critère de salope me semble différent en fRance. D’abord le fait que ca soit les femmes qui se traitent de salope pour se stigmatisé les unes les autres me semble misogyne et tout à fait faux. Les femmes peuvent bien sur se désigner ainsi mais de mon expérience c’est un outil de contrôle masculin. Par exemple dans le cadre du harcèlement de rue, ce sont les hommes qui qualifie ainsi les femmes afin de contrôler leurs déplacements et leurs tenus vestimentaire.

      Ensuite pour l’aspect classe sociale les mots « cagole » et « vulgaire » apportent justement des nuances qui ne sont pas dans « salope ». Toute femme est traitable de salope en français et dans n’importe quel contexte et classe sociale, cf l’expression « toutes des salopes, sauf ma mère » montre qu’il ne s’agit pas de classes sociales mais de sexe et de genre. L’idée c’est que la sexualité est avilissante pour les femmes et que les femmes n’ont pas a aimer le sexe ni a le pratiquer sauf avec un homme exclusif qui est leur propriétaire et sans manifester trop de plaisir ni d’intérêt.

      La notion de « vulgarité » est par contre toute à fait classiste et désigne une salope de classe prolétarienne et de Provence pour la « cagole ».

    • @James - Ce qui est pas mal aussi dans #Véronica_Mars c’est qu’elle est élevée par son père avec en très arrière plan une relation œdipienne assez intéressante.

      Pour rebondir sur le propos de @mad_meg, pour bosser dans un milieu quasi exclusivement féminin, je peux témoigner que les femmes ne sont pas en reste pour se traiter de salope, même si je ne suis pas sure que se soit pour qualifier les rapports sexuels de la femme visée mais plus pour qualifier un comportement « déloyal » (je trouve pas d’autre mots, là tout de suite) au groupe.
      De même, je constate ce genre d’insulte entre femmes dans les conflits dans le métro, le bus, le tram... même dans les files d’attente au supermarché...
      Mais là encore, je ne sais pas s’il faut y entendre une qualification sexuelle ?

    • oui les femmes s’insultent aussi et avec les mots patriarcaux dont elles disposent. Mais je refuse de dire qu’elles sont pires que les hommes comme le dit l’auteure de l’article de QG.
      En français on peut aussi qualifier un homme de salope, c’est une aggravation dans l’insulte et ca ne vise pas à dénoncer l’hyperactivité sexuelle d’un mâle mais sa déloyauté.

      Et pourquoi la salope est deloyale ?
      La salope c’est la femme sans propriétaire, celle qui n’est pas loyal a son maître, celui qui l’a deviergé avec son phallus. Une fois la femme pénétrée elle change d’état, elle deviens une madame et plus une mademoiselle, elle n’est plus une fille mais deviens une femme et on n’est plus vièrge (qui veut dire littéralement sans-tache) on deviens une salope (litteralement un sale oiseau sale) et est le trophée d’un homme et d’un seul. La pénétration en patriarchie c’est une acte de propriété, une femme qui est pénétré par plusieurs hommes ne mérite plus le respect d’aucun (et d’aucune) tellement elle est sale et loin d’etre vierge et sera marquée du stigmate de la saloperie car en etant à personne elle est à tout le monde et dans le monde patriarco-capitaliste on ne respecte pas ce qui n’est pas régit par la propriété. et en patriarquie les femmes sont des objets pas des personnes. Tout comme une femme même fidèle à son dévièrgeur mais qui avoue aimer la sexualité sera aussi atteinte par le stigmate de la salope. En patriarchie, l’homme marié doit aller aux putes pour trouver du plaisir sexuelle car les épouses ne sont pas sensé aimé telle pratique sexuelle juger avilissante ou les époux disent ne pas pouvoir respecter leur épouse si elle aimait le sexe de manière non biblico-compatible. La patriarchie n’aime pas non plus les femmes qui prennent du plaisir sans homme, les lesbiennes et les masturbatrices sont aussi potentiellement des salopes et les sex-toys sont vecu comme des menaces par les machistes (cf rage mag et son article puritain sur les godmiché l’année dernière)

      Les femmes sont salissable par le sexe et les hommes sont salissants avec leur sexe (ils ont ce pouvoir de pouvoir changer des êtres avec leur verge, les salir, les blesser, les dominer). Les hommes ont un sexe qui leur confère force et courage (avoir des couilles) et les femmes sont un sexe (le beau ou le faible selon l’humeur dula macho qui s’exprime).

      Aussi ca me fait pensé à tous les dérivés du con, conne, connasse, enculé·e, pute, putain, bordel et autre se faire baisé / se faire enculer/ se faire mettre... qui sont tous des variantes utilisé couramment par des hommes et des femmes qui n’ont pas toujours l’intention directe de renforcer les idées sexistes et homophobes mais le font au passage (moi y compris malgré ma vigilance). Par exemple « se faire baiser » est synonyme de « se faire avoir » qui veut dire aussi « se faire escroquer/arnaquer/dominer » quant on utilise cette expression on entérine le fait que les personne qui sont sexuellement pénétrée sont escroquer/arnaqué/dominé et donc que la sexualité pénétrative c’est de l’escroquerie/arnaque/domination. Alors on a pas tout cela en tête quant on utilise l’expression mais qu’on le veuille ou non en utilisant cette expression on valide ce systhème de pensé pénétration=appropriation

      je repasserais mettre les liens plus tard et corriger quelques fautes bonne journée à toutes et tous

      #femme-objet

  • La vérité sur les vraies salopes - Drôles D’images
    http://www.drolesdimages.fr/a-lire-la-verite-sur-les-vraies-salopes-regardez

    Je suis une salope. Une salope de salope, salope. Ils sont beaucoup à le dire. Ceux qui lisent mon blog et sont en désaccord avec son contenu. Ceux qui ne m’aiment pas. Les femmes qui pensent que le sexe est répugnant. Les types qui veulent des femmes bonnes à présenter à leurs mères et se disent que, parce que je parle ouvertement de sexe, je n’aime pas les dîners familiaux ou les mamans.

    #femmes #slut_shaming

  • La #pudeur : une valeur à ne pas jeter au panier | Famille sens dessus dessous
    http://famille.blog.lemonde.fr/2013/07/28/la-pudeur-une-valeur-a-ne-pas-jeter-au-panier

    Mais si les adolescents sont pudiques dans la réalité de leur espace familial, il semble qu’il n’en soit pas de même dans leur communication virtuelle, via internet. Combien de photos impudiques postées sur les réseaux sociaux, de vidéos où le fait de s’exhiber semble être un but en soi…Comme si l’écran leur faisait oublier qu’il s’agissait bien d’eux et que des centaines et des centaines de regards allaient se poser sur leurs corps ainsi exposés. Une jeune fille de 15 ans que je recevais après qu’elle ait posté des photos d’elle dans des postures très impudiques, sur un réseau social, et à qui je demandais si elle aurait eu les mêmes attitudes chez elle devant des copains, sembla interloquée de ma question saugrenue. « Ben non » me dit- elle furieuse, me confirmant cependant que les notions de pudeur et d’intimité étaient bien vagues, voire perdues de vue, quand les ados naviguaient sur la toile.

    Il faut donc désormais, non seulement apprendre aux enfants combien ces valeurs sont importantes et les protègent, mais il faut inlassablement le leur rappeler, quelques années plus tard, quand ils sont lâchés devant leurs écrans.

    #enfance #adolescence

    • c’est un peu confu entre nudité et sexualié. Et dommage que l’exemple choisi pour le web soit une fille, ca fait un peu #slut_shaming et #culture_du_viol (cad elever les filles dans l’idée qu’elles serons violer si elles n’adoptent pas une posture « pudique »).
      Ce que le blog appel « posture impudique » veut dire « posture sexualisé » ou peut-etre « pornifier ». D’un coté le blog se défend de faire le puritain et de l’autre il y a un choix de vocabulaire assez hypocrite.
      Avec ce flou, je me demande de quoi ce blog veut exactement « protéger » les enfants. De la nudité non érotisé (exemple du père et du garçon de 5ans au début de l’article), de l’érotisme, de la sexualité entre ados ou entre enfants, de la sexualité des adultes, de la pornographie, du stigmate de la salope, du viol ? Je ne dit pas qu’il ne faut pas apprendre aux gens (jeunes ou pas) à contrôler leur image sur le web, mais la manière dont ce texte le justifie me semble douteuse.