• Cash Investigation - Nos données personnelles valent de l’or !
    https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/2450927-nos-donnees-personnelles-valent-de-l-or.html

    Le prochain numéro de Cash Investigation, intitulé « Nos données personnelles valent de l’or » est disponible en avant-première, une semaine avant sa diffusion sur France 2. Dans cette nouvelle enquête, l’équipe de Cash va vous révéler comment vos téléphones vous espionnent et collectent des données très personnelles sur votre religion, votre moral ou votre grossesse sans votre consentement. Par exemple, lorsque vous vous connectez sur des sites de santé, vous transmettez des informations qui vont être (...)

    #algorithme #smartphone #données #DataBrokers #profiling #santé

    ##santé

  • Le Conseil national veut contrôler les #téléphones_portables des réfugié·es : un empiètement massif, disproportionné et absurde sur les #libertés_individuelles

    Les libertés individuelles valent aussi pour les exilé·es

    Le Conseil national a durant la session spéciale de mai 2021 décidé que les téléphones portables et #ordinateurs des personnes en procédure pourraient être fouillés par les autorités responsables de l’#asile.

    Le #SEM a déjà le droit de fouiller les requérant·es d’asile, pour trouver des documents d’identité, des objets dangereux, des drogues ou des avoirs d’origine illicite. Les personnes réfugiées doivent déjà subir de telles #fouilles par le personnel de sécurité. Maintenant, tous les #appareils_électroniques et supports de données devraient également pouvoir être fouillés, les #données stockées – y compris les plus personnelles – devraient pouvoir être lues, stockées temporairement et analysées.
    Jusqu’à 80% des personnes demandant l’asile ne peuvent prouver leur #identité, a-t-on affirmé lors du débat. Cela contredit toute expérience. Ce chiffre peut éventuellement correspondre au début de la procédure d’asile. Lors de la phase de la préparation, tou·te·s les requérantes d’asile sont informé·es du devoir de prouver son identité. En règle générale, la plupart d’entre elles et eux obtiennent ensuite leurs documents d’identités en quelques jours.

    L’accès aux téléphones et autres supports de données est une atteinte au principe fondamental de liberté individuelle et au secret des communications. Lors du débat du 4 mai, c’était clair pour tou·te·s les parlementaires. Dans le cadre d’une procédure pénale, les supports de données à caractère personnel ne peuvent être examinés que si des infractions capitales font l’objet d’une enquête. Le projet de loi adoubé par le Conseil national assimile donc la demande d’asile à un crime grave. Il n’a même pas été possible de soumettre la fouille à une obligation d’autorisation indépendante.

    L’atteinte est disproportionnée et illégale ; il n’y a en outre pas d’intérêt public supérieur

    D’une part, l’identité de la personne réfugiée n’est pas nécessairement déterminante pour l’issue de la procédure d’asile. Ce qui est décisif, c’est de prouver une persécution dans son pays d’origine ; cela s’applique indépendamment des données personnelles.
    D’autre part, la procédure Dublin se base sur les empreintes digitales, et non les téléphones portables : la réadmission fonctionne seulement si les empreintes digitales de la personne sont enregistrées dans le système Eurodac.
    Si les #preuves_électroniques peuvent permettre de démasquer des passeurs, cela n’aura pas d’influence sur l’issue de la procédure d’asile en question. C’est la situation de persécution qui est déterminante.

    Selon les partisans du oui, l’examen des données ne pourrait avoir lieu qu’avec le #consentement des personnes concernées. Or, celles et ceux qui invoquent effectivement leur droit à la vie privée et refusent de remettre leur téléphone portable violent, selon le projet, leur devoir de coopération et mettent à mal leur #crédibilité pour la suite de la procédure. Leur refus a ainsi de graves conséquences.

    Dans cette optique, il semble plus que douteux que les mesures prévues soient nécessaires et servent à rendre la procédure d’asile suisse plus rapide et plus efficace. En outre, il est plus qu’incertain que la majorité des téléphones portables et des supports de données contiennent des informations utiles sur l’identité, la #nationalité, ou l’#itinéraire du voyage. D’autant plus que la nouvelle risque de se répandre rapidement que les autorités suisses sont autorisées à saisir et analyser les téléphones portables et supports de données. Celles et ceux qui ne souhaitent pas faire l’objet d’une enquête supprimeront facilement les données sensibles.

    Enfin, une recherche, un #stockage intermédiaire et une analyse fiables et sûrs des téléphones mobiles et des supports de données nécessitent des connaissances et une expérience spécifiques. Or, les expert·es en criminalistique informatique sont rares et donc coûteu·ses·x, et il sera probablement difficile d’employer de tel·les spécialistes dans chaque centre fédéral. La loi prévue risque d’entraîner des coûts supplémentaires massifs pour la procédure d’asile.
    Le SEM a mené un court projet pilote pour tester la fouille de supports de données de personnes réfugiées. Au terme de celui-ci, le Conseil fédéral a reconnu que « l’efficacité et l’adéquation des mesures proposées ne peuvent à l’heure actuelle pas être évaluées de manière concluante ».

    L’expérience de l’#Allemagne s’y oppose

    Celle-ci apporte un peu plus de clarté sur les #coûts et l’#efficacité de la mesure : comme l’expose le gouvernement allemand dans sa réponse à une question du groupe parlementaire de gauche, l’Office fédéral des migrations et des réfugié·es (BAMF) a fait lire plus de 10’000 supports de données de requérant·es d’asile en 2019. Dans 4’600 cas, le bureau a demandé l’accès aux données. En avril 2020, les avocates du BAMF l’avaient approuvé dans 3’400 cas. Résultat : Dans environ 58% des cas, aucun résultat exploitable n’a pu être obtenu. Dans environ 40% des cas, les déclarations des requérant·es ont été confirmés, dans 2% seulement, elles ont été réfutées. Ces chiffres peuvent vraisemblablement correspondre à la réalité suisse.
    Selon une étude de la Société allemande pour les libertés individuelles (GFF), les coûts depuis l’introduction du contrôle des supports de données à la mi-2017 jusqu’à la fin 2019 se sont élevés à 11,2 millions d’euros. Environ deux millions s’y ajouteront chaque année. Par ailleurs, la GFF soutient les actions en justice intentées par les personnes réfugiées contre cet empiètement à tous égard disproportionné sur leurs droits.

    Nous demandons au Conseil des Etats de ne pas accepter ce projet.

    Reçu via la mailing-list Solidarité sans frontières, 17.05.2021

    #Suisse #smartphones #contrôle #asile #migrations #réfugiés

  • EP15 : Mieux débattre sur le nucléaire (3/3) : le nouveau nucléaire

    https://www.youtube.com/watch?v=slItH1X1XxU

    On présente souvent le nucléaire comme une techno du passé. On s’étripe sur un nucléaire qui a plus de 50 ans. Et si on regardait en quoi le nouveau nucléaire pourrait changer notre balance bénéfice inconvénients.

    0:00 introduction
    1:32 temps de construction et besoin en capitaux
    3:07 risque d’accident
    7:23 Déchets
    12:05 Sécheresse
    12:26 Suivi de charge et backup des EnRi
    14:07 Décentralisation
    14:49 La chaleur
    16:36 Conclusion

    Quelques explications sur les petits réacteurs modulaires (SMR) en développement, notamment à sels fondus et les avantages (sécurité & déchets) qu’ils apporteraient par rapport au nucléaire actuel.

    #nucléaire #smr

  • Your Car Is Spying on You. A CBP Contract Shows the Risks.
    https://theintercept.com/2021/05/03/car-surveillance-berla-msab-cbp

    A “vehicle forensics kit” can reveal where you’ve driven, what doors you opened, and who your friends are. U.S. Customs and Border Protection purchased technology that vacuums up reams of personal information stored inside cars, according to a federal contract reviewed by The Intercept, illustrating the serious risks in connecting your vehicle and your smartphone. The contract, shared with The Intercept by Latinx advocacy organization Mijente, shows that CBP paid Swedish data extraction firm (...)

    #CBP #smartphone #voiture #migration #frontières #surveillance #écoutes

  • Développeurs, développeuses, nettoyez le Web !
    https://framablog.org/2021/04/20/developpeurs-developpeuses-nettoyez-le-web

    Voici la traduction d’une nouvelle initiative d’Aral Balkan intitulée : Clean up the web ! : et si on débarrassait les pages web de leurs nuisances intrusives ? En termes parfois fleuris (mais il a de bonnes raisons de hausser le ton) il invite … Lire la suite­­

    #Dégooglisons_Internet #Internet_et_société #Libertés_Numériques #Libres_Logiciels #AMP #Aral_Balkan #CleanupTheWeb #FLoC #Google #Nettoyons_le_web #pistage #Small_Technology_Foundation #traqueurs

  • In Mexico, a controversial new law requires cell phone users to hand over sensitive information to the government
    https://www.codastory.com/authoritarian-tech/mexico-biometric-cell-phone-law

    The law adds Mexico to a list of 18 countries globally that require biometric data registration for cell phone users Digital rights groups are sounding the alarm about a new law in Mexico that would require all cell phone users to register their personal information and biometric data in a massive government database. The legislation, signed into law by Mexican president Andrés Manuel López Obrador on April 16, adds Mexico to a list of 18 countries globally — including China, Saudi Arabia, (...)

    #smartphone #SIM #biométrie #données #législation #surveillance #AccessNow

  • Plus d’une centaine de livreurs licenciés du jour au lendemain à Genève Delphine Gianora et Céline Brichet/aes
    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/12149924-plus-dune-centaine-de-livreurs-licencies-du-jour-au-lendemain-a-geneve.

    Suite à un litige entre deux sociétés, plus d’une centaine de livreurs viennent d’être licenciés à Genève, un épisode qui démontre la vulnérabilité de ce type d’emplois en ces temps de pandémie.

    Pour répondre à la demande qui explose depuis le début de la pandémie, plusieurs centaines de livreurs ont été engagés en masse, avec des contrats souvent temporaires.

    Mais il y a trois semaines, une centaine d’entre eux ont été licenciés du jour au lendemain, victimes d’un litige entre les sociétés qui les emploient. Ils étaient en effet engagés par le sous-traitant AlloService pour le compte de la plateforme Smood.

    Interrogé au 19h30, l’un d’entre eux témoigne des conditions précaires rencontrées dans cet emploi : « Il y a beaucoup de questions sans réponses, au niveau des heures travaillées, du paiement des pourboires. On a essayé de faire des retours, mais sans avoir reçu de réponse ».

    Litige lié à l’introduction du salaire minimum.
    AlloService adapte alors ses contrats, mais aucun accord n’est trouvé avec Smood. Le sous-traitant paie donc la différence. Estimant ses pertes à plus de 120’000 francs, il rompt alors le contrat qui le lie à Smood. Une procédure de licenciement collectif est lancée.

    Smood dément toutefois l’existence de tout litige. L’entreprise a répondu par écrit à la RTS : « AlloService est un prestataire de transport qui semble connaître des difficultés. Des discussions sont en cours et Smood est dans l’attente d’un retour de ce prestataire. S’agissant des pourboires, ceux-ci sont intégralement reversés aux livreurs et une clarification est en cours ».

    Les syndicats inquiets
    Ce cas de licenciement collectif est symptomatique des problèmes de la branche. Les syndicats s’inquiètent de cette précarisation du monde du travail.

    « Notre crainte, c’est qu’en sortant de la pandémie, on ait tout une catégorie d’emplois précaires qui se soient créés au détriment d’emplois protégés par des CCT. Si c’est ça le bilan de la pandémie, il y a des catastrophes sociales qui se préparent pour l’avenir », regrette ainsi le responsable communication de l’Union syndicale suisse Benoît Gaillard.

    Dans le cas de ce licenciement collectif, les syndicats SIT et UNIA ont prévu d’ouvrir une consultation du personnel pour tenter de préserver les emplois.

    En octobre dernier, Genève adopte une nouvelle législation qui oblige tout employeur à verser un salaire minimum de 23,14 francs de l’heure.

    #deliveroo #travail #salaire #salaire_minimum #sous-traitance #licenciements #prestataire #uber #gigeconomy #ubereats #foodtech #amazon #précarité #conditions #livreurs #ubérisation #conditions_de_travail #exploitation #alloService #smood

  • Le pied de nez de Signal à Cellebrite, l’entreprise qui exploite les téléphones pour les forces de l’ordre
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/04/22/le-pied-de-nez-de-signal-a-cellebrite-l-entreprise-qui-exploite-les-telephon

    L’un des principaux développeurs de Signal, Moxie Marlinspike, a découvert une vulnérabilité dans des outils utilisés par l’entreprise israélienne. Le jeu du chat et de la souris entre les forces de l’ordre et les entreprises fournissant des services chiffrant les données de leurs utilisateurs se poursuit. La dernière manche vient d’être jouée par Signal : une messagerie sécurisée, considérée par beaucoup comme l’application la plus sûre pour y tenir des discussions, et vers laquelle beaucoup d’utilisateurs (...)

    #Cellebrite #Signal #WhatsApp #cryptage #smartphone #police #écoutes #hacking (...)

    ##surveillance

  • Police in Ogden, Utah and small cities around the US are using these surveillance technologies | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2021/04/19/1022893/police-surveillance-tactics-cameras-rtcc/?truid=a497ecb44646822921c70e7e051f7f1a

    Police departments want to know as much as they legally can. But does ever-greater surveillance technology serve the public interest?

    At a conference in New Orleans in 2007, Jon Greiner, then the chief of police in Ogden, Utah, heard a presentation by the New York City Police Department about a sophisticated new data hub called a “real time crime center.” Reams of information rendered in red and green splotches, dotted lines, and tiny yellow icons appeared as overlays on an interactive map of New York City: Murders. Shootings. Road closures.

    In the early 1990s, the NYPD had pioneered a system called CompStat that aimed to discern patterns in crime data, since widely adopted by large police departments around the country. With the real time crime center, the idea was to go a step further: What if dispatchers could use the department’s vast trove of data to inform the police response to incidents as they occurred?

    In 2021, it might be simpler to ask what can’t be mapped. Law enforcement agencies today have access to powerful new engines of data processing and association. Police agencies in major cities are already using facial recognition to identify suspects—sometimes falsely—and deploying predictive policing to define patrol routes.

    Around the country, the expansion of police technology has followed a similar pattern, driven more by conversations between police agencies and their vendors than between police and the public they serve. The question is: where do we draw the line? And who gets to decide?

    #Police #Prédiction #Smart_city

  • Tracks. Spécial « Smartphonocène »

    En compagnie du philosophe italien Maurizio Ferraris, « Tracks » explore la relation, à tendance dévorante, que nous entretenons avec nos smartphones.

    Pour le philosophe italien #Maurizio_Ferraris, auteur de #Mobilisation_totale (éd. PUF, 2016), le téléphone portable nous maintient dans un état d’alerte permanent. Mais cette arme sociale pourrait-elle aussi aider à penser un nouveau bien-être mondial ? Un an après le début de la pandémie de Covid-19, qui a consacré le règne des écrans et du télétravail, Tracks a rencontré le philosophe chez lui, à Naples.

    #Forensic_Architecture
    Fondé par l’Israélien #Eyal_Weizman, le collectif pluridisciplinaire Forensic Architecture met en lumière la violence d’État en s’appuyant, notamment, sur des #technologies architecturales et de l’#open_data.

    Anti-5G
    Un monde saturé d’ondes magnétiques pour certains, le paradis des objets connectés pour d’autres : que nous promet la 5G ? Alors que les incendies d’antennes-relais se multiplient en Europe, une partie de la gauche libertaire et écologiste s’organise pour alerter sur ses risques, à l’instar du libraire Gontalde, à Montreuil, ou de la branche française de l’organisation américaine Deep Green Resistance.

    https://www.arte.tv/fr/videos/100281-007-A/tracks

    #architecture_forensique #violence_d'Etat #traces #contre-enquête #justice #violences_policières #vérité

    voir aussi sur twitter l’extrait sur l’architecture forensique :
    https://twitter.com/ARTEfr/status/1382951390834696193

  • Australie : un tribunal sanctionne Google en matière de collecte des données
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/04/16/australie-un-tribunal-sanctionne-google-en-matiere-de-collecte-des-donnees_6

    La Cour fédérale australienne a tranché en faveur du régulateur australien de la concurrence, qui reprochait à Google de tromper les usagers d’Android. Une décision de la justice australienne pourrait coûter plusieurs millions de dollars à Google. Le 16 avril, la Cour fédérale d’Australie a considéré que la firme de Mountain View avait trompé des utilisateurs d’Android au sujet de la collecte de données. Le tribunal a donné raison à la Commission australienne de la concurrence et de la consommation (...)

    #Google #Android #smartphone #géolocalisation #procès #données #consentement

  • President of Mexico should veto the biometric mobile phone registry
    https://www.accessnow.org/mexicos-new-biometric-mobile-phone-registry

    Collecting personal biometric data in exchange for a mobile SIM card is unnecessary and dangerous. Yet, this is the stark reality the Mexican Chamber of Senators has set in motion after voting yesterday, April 13, in favor of establishing a National Register of Mobile Phone Users. Access Now and Red en Defensa de los Derechos Digitales (R3D) call on the President of Mexico, Andrés Manuel López Obrador, to veto the alarming new biometric mobile phone registry. “The president must be consistent (...)

    #smartphone #SIM #biométrie #criminalité #données #reconnaissance #empreintes #AccessNow

    ##criminalité

  • Forced Arbitration Thwarts Legal Challenge to AT&T’s Disclosure of Customer Location Data
    https://www.eff.org/deeplinks/2021/04/forced-arbitration-thwarts-legal-challenge-atts-disclosure-customer-location-da

    Location data generated from our cell phones paint an incredibly detailed picture of our movements and private lives. Despite the sensitive nature of this data and a federal law prohibiting cellphone carriers from disclosing it, repeated unauthorized disclosures over the last several years show that carriers will sell this sensitive information to almost any willing buyer. With cellphone carriers brazenly violating their customers’ privacy and the Federal Communication Commission moving (...)

    #AT&T #smartphone #géolocalisation #EFF #FCC #procès

    ##AT&T

  • Mouchards publicitaires sur Android : une plainte déposée en France contre Google
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/04/07/mouchards-publicitaires-sur-android-une-plainte-deposee-en-france-contre-goo

    L’ONG NOYB multiplie les procédures contre les « identifiants publicitaires » d’Android et d’iOS, qu’elle estime contraires au droit européen. L’ONG de défense de la vie privée NOYB a fait savoir, dans un communiqué publié ce 6 avril, qu’elle déposait plainte en France contre Google. NOYB conteste en effet la manière dont le système d’exploitation pour mobiles Android, de Google, le plus utilisé dans le monde, assigne à chaque téléphone un identifiant unique, utilisé par de nombreuses applications et autres (...)

    #Android #smartphone #iOS #consentement #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #microtargeting #publicité #NOYB #Apple (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##publicité ##Google

  • Dans les allées de la safe city - Ép. 3/4 - À l’ère de la surveillance numérique
    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/a-lere-de-la-surveillance-numerique-34-dans-les-allees-de-la-safe-city

    Même lorsque je n’utilise pas mon smartphone ou mon ordinateur, mon visage, ma démarche, mes déplacements sont scrutés par des caméras intelligentes qui alimentent des algorithmes de surveillance. La technologie peut-elle rendre les villes plus sûres ? Depuis quelques années, la vidéo surveillance automatique s’est implantée dans plusieurs villes françaises. Un mouvement de villes et d’entreprises qui espèrent rendre les cités plus sûres grâce à l’utilisation de solutions technologiques. Ce marché de la (...)

    #algorithme #CCTV #vidéo-surveillance #surveillance #LaQuadratureduNet #SmartCity #urbanisme

  • Géopolitique de la surveillance numérique - Ép. 2/4 - À l’ère de la surveillance numérique
    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/a-lere-de-la-surveillance-numerique-24-geopolitique-de-la-surveillance

    Depuis quelques temps, je regarde mon portable Huawei d’un œil soucieux. Et si les services secrets chinois s’en servaient pour m’espionner ? Ou bien les Américains ? Ou les services français ? Et d’ailleurs comment font-ils tous ces États pour surveiller internet ? Depuis l’affaire Snowden, il est devenu clair que les services de renseignement surveillent les infrastructures numériques. Les câbles et les data center par lesquels transitent nos données numériques sont devenus des enjeux (...)

    #NSA #spyware #smartphone #surveillance #LaQuadratureduNet

  • La Smart City, la ville intelligente, n’a vraiment plus la cote – mais depuis le temps qu’on le répète, on peut avoir des doutes ! Apparue il y a une bonne dizaine d’années, l’idée que les nouvelles technologies allaient fluidifier nos usages urbains semble en berne. Longtemps, les collectivités locales, soucieuses de prendre le train de l’innovation en marche, achetaient des solutions sur étagère pour entrer dans le club de la modernité. Reste qu’en même temps qu’elle déployait ses promesses, la ville intelligente a vu les critiques s’étendre, notamment autour des préoccupations relatives au respect de la vie privée, à l’image de l’annulation de l’imposant projet de Sidewalk Labs à Toronto (sur ce sujet, je renvoie aux billets de Mais où va le web – @MaisOuVaLeWeb – qui expliquait en détail en 2019 les enjeux du projet et en 2020 les enjeux de l’opposition par le collectif Block Sidewalk mené par l’activiste Bianca Wylie). Si Google/Alphabet a invoqué les effets de la pandémie pour jeter l’éponge en mai 2020, le projet d’aménagement du quartier des docks de Toronto est surtout tombé sous la pression sans faille de ses opposants.

    Après la #SmartCity, la Dark #City ? | InternetActu.net
    https://www.internetactu.net/2021/03/24/apres-la-smart-city-la-dark-city
    /assets/images/logo_ia.png

  • Les vies brisées du numérique
    https://blogs.mediapart.fr/geographies-en-mouvement/blog/240321/les-vies-brisees-du-numerique

    Distanciel, visioconférences, télétravail, tracing, 5G : des concepts qui, depuis un an, ont pris une place considérable dans notre quotidien. Ils traduisent une emprise croissante du numérique sur nos existences. Mais dans les débats, de grands absents demeurent : les travailleurs derrière l’industrie du numérique. Deux ouvrages récents jettent un peu de lumière sur le sujet. Si le numérique fait incontestablement partie des gagnants de la pandémie de covid-19, les petites mains qui le font tourner (...)

    #algorithme #smartphone #5G #écologie #manipulation #minerais #modération #addiction #GAFAM #GigEconomy #harcèlement #microtargeting #santé #télétravail (...)

    ##santé ##travail

  • En 2022, chaque Belge saura ce que l’Etat sait sur lui
    https://plus.lesoir.be/362464/article/2021-03-23/en-2022-chaque-belge-saura-ce-que-letat-sait-sur-lui

    A la Chambre, Mathieu Michel annoncera une « opération transparence » sur les données privées. Objectif : rétablir la confiance, ébranlée par de nombreux dossiers.

    La démocratie va-t-elle reprendre la main sur la manière dont l’Etat gère les données à caractère personnel des Belges, un dossier dont seuls les technocrates semblaient détenir les clés ? L’ordre du jour de la Commission Justice de ce mercredi ouvre en tout cas une belle fenêtre d’opportunités. Au menu, plusieurs dossiers révélés par Le Soir et qui, visiblement, auront permis de faire bouger les lignes, en attendant de remettre l’église du milieu du village. On y parlera donc d’Oasis (cet outil permettant de profiler les citoyens et les entreprises potentiellement coupables de fraude sociale, Le Soir du 23 mars), des données médicales stockées en Russie via l’entreprise américaine 3M (Le Soir du 22 mars). Et de « Putting data at the center », ce projet flou porté par le SPF Bosa/Appui et Stratégie (et non par la Smals, comme nous l’avions erronément écrit le 10 mars).

    Le 11 mars, à la Chambre, le secrétaire d’Etat à la digitalisation et à la protection de la vie privée, Mathieu Michel, annonçait la suspension immédiate du projet « PDC », rebaptisé entre-temps « Smart Data Services ». Comme il s’était engagé à le faire, il revient ce mercredi, en Commission Justice pour en éclaircir les contours. Entre ses mains, un rapport de 18 pages rédigé par Ben Smeets, directeur général du SPF Stratégie et Appui (également présent à la Commission). Le Soir a pu consulter ce document.

    Une idée de consultant

    Que dit-il ? Pour résumer, trois choses. Un : Bosa « ne croise pas de données » mais « se charge uniquement du transport sécurisé de données dans le cadre d’une demande justifiée d’un service public (…). Deux : « Nous sommes convaincus que nous avons abordé ce projet dans le respect du cadre légal et des procédures applicables, et que nous avons correctement identifié et traité les risques associés au projet. » Trois : l’objectif vise à créer « une vue centralisée de toutes les données détenues par les pouvoirs publics, de sorte que les utilisateurs n’aient plus besoin de savoir vers quelle source se tourner pour leurs besoins spécifiques en matière de données (…). »

    Mais encore… « Personne ne conteste l’idée de départ », relève un des juristes que nous avons consultés. « Mais le problème, c’est qu’avec les mêmes phrases, vous pouvez tout aussi bien réaliser de belles choses que des horreurs ». Les problèmes de fond demeurent. « On ne sait pas de quelles données précises on parle ni la finalité de traitement ». « Le rapport évoque un potentiel commercial, mais avec qui, comment ? Il parle d’opportunités en termes d’intelligence artificielle, mais dans quel but ? ». Le sentiment que l’administration aurait mis la charrue avant les bœufs est unanimement partagé : « Comme si elle avait voulu démontrer que quelque chose était techniquement possible sans avoir vidé les aspects juridiques et éthiques, ni même avoir concrètement identifié un usage et des utilisateurs ». En l’occurrence, comme le révèle le rapport : l’idée de « Putting data at the center » est née, en 2017, dans la tête d’un consultant externe en mission à Bosa.

    Opération « transparence »

    Et si la commission Justice de ce mercredi marquait un tournant ? C’est en tout cas le pari de Mathieu Michel. « Il faut rendre la donnée au citoyen » nous dit-il. « La première étape, c’est de rétablir la confiance en restaurant une transparence absolue. » En clair, mettre fin au « circulez y a rien à voir ». Comment ? En permettant aux Belges d’avoir une idée précise des données à caractère personnel dont l’Etat dispose et l’usage qui en est fait. Un travail de titan. « Mais qui est déjà sur les rails », expliquera le secrétaire d’Etat ce mercredi au parlement. La mise à disposition de l’outil est promise pour « début 2022 », avec, en guise d’inspiration, l’Estonie, pionnière en matière d’interactions numériques entre citoyens et administrations (« e-Estonia »).

    Première étape : dresser l’inventaire de l’ensemble des données à caractère personnel des citoyens et de leur utilisation par les institutions fédérales. Ce cadastre centralisé n’existe pas aujourd’hui, ou n’est en tout cas pas visible. Deuxième étape : permettre au citoyen d’y accéder, en permanence, via un portail Web et une application smartphone. « On peut imaginer, par après, d’aller encore plus loin en permettant au citoyen d’identifier quelle administration a cherché à accéder à ses données, quand et pour quelles raisons. Voire, vous opposer à la consultation et porter plainte ». Tout ceci n’élude pas la question de fond, insiste néanmoins Mathieu Michel, à savoir : le débat, au parlement, sur la réutilisation des données par les autorités publiques.

    Court-circuitage démocratique

    « La transparence, seule, ne résoudra pas tout le problème », compte d’ailleurs rappeler avec insistance François De Smet (Défi) lors de ses interpellations en Commission. « Le vrai souci c’est le court-circuitage démocratique. Avant de réutiliser des données il faut un débat parlementaire, une loi et un contrôle de l’Autorité de protection des données. »

    A ce titre, deux zones d’ombre entachent toujours la gestion des données personnelles par l’Etat : les conflits d’intérêts qui minent l’indépendance de l’APD et le Comité de sécurité de l’information (CSI), cet ovni institutionnel qui s’est substitué au parlement pour les autorisations de traitement. Pour rappel, ces deux points noirs ont valu à la Belgique d’être le premier pays européen à faire l’objet d’une mise en garde de la commission pour non-respect du RGPD.

    #Smals #consentement #données #fraude #santé #APD-Belgique

    ##santé

  • EU : One step closer to the establishment of the ’#permission-to-travel' scheme

    The Council and Parliament have reached provisional agreement on rules governing how the forthcoming #European_Travel_Information_and_Authorisation System (#ETIAS) will ’talk’ to other migration and policing databases, with the purpose of conducting automated searches on would-be travellers to the EU.

    The ETIAS will mirror systems such as the #ESTA scheme in the USA, and will require that citizens of countries who do not need a #visa to travel to the EU instead apply for a “travel authorisation”.

    As with visas, travel companies will be required to check an individual’s travel authorisation before they board a plane, coach or train, effectively creating a new ’permission-to-travel’ scheme.

    The ETIAS also includes a controversial #profiling and ’watchlist’ system, an aspect not mentioned in the Council’s press release (full-text below).

    The rules on which the Council and Parliament have reached provisional agreement - and which will thus almost certainly be the final text of the legislation - concern how and when the ETIAS can ’talk’ to other EU databases such as #Eurodac (asylum applications), the #Visa_Information_System, or the #Schengen_Information_System.

    Applicants will also be checked against #Europol and #Interpol databases.

    As the press release notes, the ETIAS will also serve as one of the key components of the “interoperability” scheme, which will interconnect numerous EU databases and lead to the creation of a new, biometric ’#Common_Identity_Repository' on up to 300 million non-EU nationals.

    You can find out more about the ETIAS, related changes to the Visa Information System, and the interoperability plans in the Statewatch report Automated Suspicion: https://www.statewatch.org/automated-suspicion-the-eu-s-new-travel-surveillance-initiatives

    –------

    The text below is a press release published by the Council of the EU on 18 March 2020: https://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2021/03/18/european-travel-information-and-authorisation-system-etias-council-

    European travel information and authorisation system (ETIAS): Council Presidency and European Parliament provisionally agree on rules for accessing relevant databases

    The Council presidency and European Parliament representatives today reached a provisional agreement on the rules connecting the ETIAS central system to the relevant EU databases. The agreed texts will next be submitted to the relevant bodies of the Council and the Parliament for political endorsement and, following this, for their formal adoption.

    The adoption of these rules will be the final legislative step required for the setting up of ETIAS, which is expected to be operational by 2022.

    The introduction of ETIAS aims to improve internal security, prevent illegal immigration, protect public health and reduce delays at the borders by identifying persons who may pose a risk in one of these areas before they arrive at the external borders. ETIAS is also a building bloc of the interoperability between JHA databases, an important political objective of the EU in this area, which is foreseen to be operational by the end of 2023.

    The provisionally agreed rules will allow the ETIAS central system to perform checks against the Schengen Information System (SIS), the Visa Information System (VIS), the Entry/Exit System (EES), Eurodac and the database on criminal records of third country nationals (ECRIS-TCN), as well as on Europol and Interpol data.

    They allow for the connection of the ETIAS central system to these databases and set out the data to be accessed for ETIAS purposes, as well as the conditions and access rights for the ETIAS central unit and the ETIAS national units. Access to the relevant data in these systems will allow authorities to assess the security or immigration risk of applicants and decide whether to issue or refuse a travel authorisation.
    Background

    ETIAS is the new EU travel information and authorisation system. It will apply to visa-exempt third country nationals, who will need to obtain a travel authorisation before their trip, via an online application.

    The information submitted in each application will be automatically processed against EU and relevant Interpol databases to determine whether there are grounds to refuse a travel authorisation. If no hits or elements requiring further analysis are identified, the travel authorisation will be issued automatically and quickly. This is expected to be the case for most applications. If there is a hit or an element requiring analysis, the application will be handled manually by the competent authorities.

    A travel authorisation will be valid for three years or until the end of validity of the travel document registered during application, whichever comes first. For each application, the applicant will be required to pay a travel authorisation fee of 7 euros.

    https://www.statewatch.org/news/2021/march/eu-one-step-closer-to-the-establishment-of-the-permission-to-travel-sche

    #interopérabilité #base_de_données #database #données_personnelles #migrations #mobilité #autorisations #visas #compagnies_de_voyage #VIS #SIS #EU #UE #union_européenne #biométrie

    ping @etraces @isskein @karine4

    • L’UE précise son futur système de contrôle des voyageurs exemptés de visas

      Les modalités du futur système de #contrôle_préalable, auquel devront se soumettre d’ici fin 2022 les ressortissants de pays tiers pouvant se rendre dans l’Union #sans_visa, a fait l’objet d’un #accord annoncé vendredi par l’exécutif européen.

      Ce dispositif, baptisé ETIAS et inspiré du système utilisé par les Etats-Unis, concernera les ressortissants de plus de 60 pays qui sont exemptés de visas pour leurs courts séjours dans l’Union, comme les ressortissants des Etats-Unis, du Brésil, ou encore de l’Albanie et des Emirats arabes unis.

      Ce système dit « d’information et d’autorisation », qui vise à repérer avant leur entrée dans l’#espace_Schengen des personnes jugées à #risques, doit permettre un contrôle de sécurité avant leur départ via une demande d’autorisation sur internet.

      Dans le cadre de l’ETIAS, les demandes en ligne coûteront 7 euros et chaque autorisation sera valable trois ans pour des entrées multiples, a indiqué un porte-parole de la Commission.

      Selon les prévisions, « probablement plus de 95% » des demandes « donneront lieu à une #autorisation_automatique », a-t-il ajouté.

      Le Parlement européen avait adopté dès juillet 2018 une législation établissant le système ETIAS, mais dans les négociations pour finaliser ses modalités opérationnelles, les eurodéputés réclamaient des garde-fous, en le rendant interopérable avec les autres systèmes d’information de l’UE.

      Eurodéputés et représentants des Etats, de concert avec la Commission, ont approuvé jeudi des modifications qui permettront la consultation de différentes #bases_de_données, dont celles d’#Europol et d’#Interpol, pour identifier les « menaces sécuritaires potentielles, dangers de migration illégale ou risques épidémiologiques élevés ».

      Il contribuera ainsi à « la mise en oeuvre du nouveau Pacte (européen) sur la migration et l’asile », a estimé le porte-parole.

      « Nous devons savoir qui franchit nos #frontières_extérieures. (ETIAS) fournira des #informations_préalables sur les voyageurs avant qu’ils n’atteignent les frontières de l’UE afin d’identifier les risques en matière de #sécurité ou de #santé », a souligné Ylva Johansson, commissaire aux affaires intérieures, citée dans un communiqué.

      Hors restrictions dues à la pandémie, « au moins 30 millions de voyageurs se rendent chaque année dans l’UE sans visa, et on ne sait pas grand chose à leur sujet. L’ETIAS comblera cette lacune, car il exigera un "#background_check" », selon l’eurodéputé Jeroen Lenaers (PPE, droite pro-UE), rapporteur du texte.

      L’accord doit recevoir un ultime feu vert du Parlement et des Vingt-Sept pour permettre au système d’entrer en vigueur.

      https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/190321/l-ue-precise-son-futur-systeme-de-controle-des-voyageurs-exemptes-de-visas
      #smart_borders #frontières_intelligentes

    • Eurodac, la “sorveglianza di massa” per fermare le persone ai confini Ue

      Oggi il database conserva le impronte digitali di richiedenti asilo e stranieri “irregolari”. La proposta di riforma della Commissione Ue vuole inserire più dati biometrici, compresi quelli dei minori. Mettendo a rischio privacy e diritti

      Da più di vent’anni i richiedenti asilo che presentano domanda di protezione in un Paese europeo, così come i cittadini stranieri che attraversano “irregolarmente” i confini dell’Unione, sono registrati con le impronte digitali all’interno del sistema “Eurodac”. L’acronimo sta per “European asylum dactyloscopy database” e al 31 dicembre 2019 contava oltre 5,69 milioni di set di impronte cui se ne sono aggiunti oltre 644mila nel corso del 2020. Le finalità di Eurodac sono strettamente legate al Regolamento Dublino: il database, infatti, era stato istituito nel 2000 per individuare il Paese europeo di primo ingresso dei richiedenti asilo, che avrebbe dovuto valutare la domanda di protezione, ed evitare che la stessa persona presentasse domanda di protezione in più Paesi europei (il cosiddetto asylum shopping). 

      Nei prossimi anni, però, Eurodac potrebbe diventare uno strumento completamente diverso. Il 23 settembre 2020 la “nuova” Commissione europea guidata da Ursula von der Leyen, infatti, ha presentato una proposta di riforma che ricalca un testo presentato nel 2016 e si inserisce all’interno del Patto sull’immigrazione e l’asilo, ampliando gli obiettivi del database: “Eurodac, che era stato creato per stabilire quale sia il Paese europeo competente a esaminare la domanda di asilo, vede affiancarsi alla sua funzione originaria il controllo delle migrazioni irregolari e dei flussi secondari all’interno dell’Unione -commenta Valeria Ferraris, ricercatrice presso il dipartimento di Giurisprudenza dell’Università di Torino (unito.it)-. Viene messa in atto un’estensione del controllo sui richiedenti asilo visti sempre più come migranti irregolari e non come persone bisognose di protezione”.

      “Oggi Eurodac registra solo le impronte digitali. La proposta di riforma prevede di aggiungere i dati biometrici del volto, che possono essere utilizzati per il riconoscimento facciale tramite apposite tecnologie -spiega ad Altreconomia Chloé Berthélémy, policy advisor dell’European digital rights-. Inoltre si prevede di raccogliere anche le generalità dei migranti, informazioni relative a data e luogo di nascita-nazionalità. Sia per gli adulti sia per i minori a partire dai sei anni di età, mentre oggi vengono registrati solo gli adolescenti dai 14 anni in su”. Per Bruxelles l’esigenza di aggiungere nuovi dati biometrici al database è motivata dalle difficoltà di alcuni Stati membri nel raccogliere le impronte digitali a causa del rifiuto da parte dei richiedenti asilo o perché questi si procurano tagli, lesioni o scottature per non essere identificati. La stima dei costi per l’espansione di Eurodac è di 29,8 milioni di euro, necessari per “l’aggiornamento tecnico, l’aumento dell’archiviazione e della capacità del sistema centrale” si legge nella proposta di legge. 

      Le preoccupazioni per possibili violazioni dei diritti di migranti hanno spinto Edri, il principale network europeo di Ong impegnate nella tutela dei diritti e delle libertà digitali, e altre trenta associazioni (tra cui Amnesty International, Statewatch, Terre des Hommes) a scrivere lo scorso settembre una lettera aperta alla Commissione Libe del Parlamento europeo per chiedere di ritardare il processo legislativo di modifica di Eurodac e “concedere il tempo necessario a un’analisi significativa delle implicazioni sui diritti fondamentali della proposta di riforma”. 

      “Lungi dall’essere meramente tecnico, il dossier Eurodac è di natura altamente politica e strategica”, scrivono le associazioni firmatarie nella lettera. Che avvertono: se le modifiche proposte verranno adottate potrebbe venire compromesso “il dovere dell’Unione europea di rispettare il diritto e gli standard internazionali in materia di asilo e migrazione”. Eurodac rischia così di trasformarsi in “un potente strumento per la sorveglianza di massa” dei cittadini stranieri. Inoltre “le modifiche proposte sulla banca dati, che implicano il trattamento di più categorie di dati per una serie più ampia di finalità, sono in palese contraddizione con il principio di limitazione delle finalità, un principio chiave Ue sulla protezione dei dati”.

      “Si rischia di estendere il controllo sui richiedenti asilo visti sempre più come migranti ‘irregolari’ e non come persone bisognose di protezione” – Valeria Ferraris

      Le critiche delle associazioni firmatarie si concentrano soprattutto sul possibile uso del riconoscimento facciale per l’identificazione biometrica che viene definito “sproporzionato e invasivo della privacy” si legge nella lettera. “Le leggi fondamentali sulla protezione dei dati personali in Europa stabiliscono che l’interferenza con il diritto alla privacy deve essere proporzionata e rispondere a un interesse generale -spiega Chloé Berthélémy-. Nel caso di Eurodac, l’utilizzo delle impronte digitali è sufficiente a garantire l’identificazione della persona garantendo così il principio di limitazione dello scopo, che è centrale per la protezione dei dati in Europa”. 

      “Noi siamo contrari all’uso di tecnologie di riconoscimento facciale e siamo particolarmente radicali su questo -aggiungono Davide Del Monte e Laura Carrer dell’Hermes Center, una delle associazioni firmatarie della lettera-. Una tecnologia può anche avere un utilizzo corretto, ad esempio per combattere il terrorismo, ma la potenza di questi strumenti è tale che, a nostro avviso, i rischi e i pericoli sono molto superiori ai potenziali benefici che possono portare. Inoltre è molto difficile fare un passo indietro una volta che le infrastrutture necessarie a implementare queste tecnologie vengono ‘posate’ e messe in funzione: non si torna mai indietro e il loro utilizzo viene sempre ampliato. Per noi sono equiparabili ad armi e per questo la loro circolazione deve essere limitata”. Anche in virtù di queste posizioni, Hermes Center è promotore in Italia della campagna “Reclaim your face” con cui si chiede alle istituzioni di vietare il riconoscimento facciale negli spazi pubblici.

      “La potenza di questi strumenti è tale che, a nostro avviso, i rischi e i pericoli sono molto superiori ai potenziali benefici che possono portare” – Laura Carrer

      Ma non è finita. Se la riforma verrà adottata, all’interno del database europeo finiranno non solo i richiedenti asilo e le persone intercettate mentre attraversano “irregolarmente” le frontiere esterne dell’Unione europea ma anche tutti gli stranieri privi di titolo di soggiorno che venissero fermati all’interno di un Paese europeo e verrebbe anche creata una categoria ad hoc per i migranti soccorsi in mare durante un’operazione di search and rescue. Verranno inoltre raccolti i dati relativi ai bambini a partire dai sei anni di età: ufficialmente, questa (radicale) modifica al funzionamento del database europeo è stata introdotta con l’obiettivo di tutelare i minori stranieri. 

      Ma le associazioni evidenziano come raccogliere e conservare i dati biometrici dei bambini per scopi non legati alla loro protezione rappresenti “una violazione gravemente invasiva e ingiustificata del diritto alla privacy, che lede i principi di proporzionalità e necessità”. Dati e informazioni che verranno conservati più a lungo di quanto non accade oggi: per i “migranti irregolari” si passa dai 18 mesi attuali a cinque anni.

      A complicare ulteriormente la situazione c’è anche l’entrata in vigore nel 2018 del nuovo “Regolamento interoperatività”, che permette di mettere in connessione Eurodac con altri database come il Sistema informativo Schengen (Sis) e il sistema informativo Visti (Vis), il Sistema europeo di informazione e autorizzazione ai viaggi (Etias) e il Sistema di ingressi/uscite (Ees). 

      “In precedenza, questi erano tutti sistemi autonomi, ora si sta andando verso un merging, garantendo una connessione che contraddice la base giuridica iniziale per cui ciascuno di questi sistemi aveva un suo obiettivo -spiega Ferraris-. Nel corso degli anni gli obiettivi attribuiti a ciascun sistema si sono moltiplicati, violando i principi in materia di protezione dei dati personali e diventando progressivamente sempre più focalizzati sul controllo della migrazione”. Inoltre le modifiche normative hanno esteso l’accesso a questi database sempre più integrati tra loro a un numero sempre maggiore di autorità.

      “Quello che chiediamo al Parlamento europeo è di fare un passo indietro e di ripensare l’intero quadro normativo -conclude Berthélémy-. La nostra principale raccomandazione è quella di realizzare e pubblicare una valutazione di impatto sull’estensione dell’applicazione di Eurodac per delineare le conseguenze sui diritti fondamentali o su quelli dei minori causati dalle significative modifiche proposte. Si sta estendendo in maniera enorme l’ambito di applicazione di un database, e questo avrà conseguenze per decine di migliaia di persone”.

      https://altreconomia.it/eurodac-la-sorveglianza-di-massa-per-fermare-le-persone-ai-confini-ue

  • La Chine, à l’avant-garde du contrôle social et de la surveillance numérique
    https://reporterre.net/La-Chine-a-l-avant-garde-du-controle-social-et-de-la-surveillance-numeri

    Simone Pieranni, dans « Red Mirror », explique quelle est la place du numérique dans la Chine d’aujourd’hui, une préfiguration de la société de contrôle qui pourrait s’imposer au monde entier. La Chine a longtemps été considérée comme « l’usine du monde » fabriquant pour l’Occident, grâce à sa main-d’œuvre surexploitée, les biens de consommation puis les objets technologiques conçus dans la Silicon Valley. Cette période est révolue : en développant massivement recherche, éducation et investissements, la Chine (...)

    #algorithme #CCTV #smartphone #biométrie #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance (...)

    ##surveillance

  • Steden volgen bezoekers tot in hun portemonnee
    https://www.tijd.be/ondernemen/technologie/Steden-volgen-bezoekers-tot-in-hun-portemonnee/10292453

    Wie zijn de bezoekers van uw stad, waar komen ze vandaan en hoeveel geven ze uit ? Steden voeren lang op buikgevoel, maar dat is voorbij. Met gsm-signalen en betaaldata zetten Knokke, Kortrijk en Leuven zichzelf slimmer in de markt. In het station van Luxemburg-stad hangt een reclamebanner om Knokke aan te prijzen. Dat is geen lukrake keuze, maar het resultaat van harde data die de mondaine badstad sinds 2019 over zijn bezoekers aangeleverd krijgt. ’Onze dienst toerisme heeft een intern (...)

    #MasterCard #Proximus #carte #smartphone #géolocalisation #données #DataBrokers #marketing #profiling (...)

    ##_
    https://images.tijd.be/view

  • Why you’ll be hearing a lot less about ‘smart cities’
    https://citymonitor.ai/government/why-youll-be-hearing-a-lot-less-about-smart-cities

    Growing backlash against big technology companies, combined with the pandemic, has led to diminishing enthusiasm for a term that once dominated the conversation around the future of cities. We’re not the first to argue that it may be time to retire the phrase “smart cities”, and the evidence of late suggests that the tech industry itself is waking up to the reality that it needs to rethink what and how it’s trying to sell to local governments. Smart cities surfaced as a concept more than 20 (...)

    #SidewalkLabs #Google #Amazon #algorithme #SmartCity #technologisme

  • Paleis der Natie | Een kleine oorlog in de covidmarge
    https://www.tijd.be/opinie/paleis/paleis-der-natie-een-kleine-oorlog-in-de-covidmarge/10290834.html

    Bij de Gegevensbeschermingsautoriteit (GBA) woedt een opmerkelijk conflict dat de Franstalige media bezighoudt. De inzet lijkt de machtspositie van Frank Robben, de gedelegeerd bestuurder van Smals, de ICT-arm van de overheid. Het parlement kijkt toe. Een sleutelscène in het docudrama ‘Brexit : An Uncivil War’ is een ontmoeting in Hyde Park in Londen. Dominic Cummings, de excentrieke campagneleider van het Leave-kamp, treft Zack Massingham. Hij is medeoprichter van het Canadese bedrijf (...)

    #Smals #données #élections #COVID-19 #santé #surveillance

    ##santé
    https://images.tijd.be/view