• Blog gaulliste libre : Coalition Merkel-SPD : l’Allemagne avant tout
    http://www.gaullistelibre.com/2013/12/coalition-merkel-spd-lallemagne-avant.html

    Le principal élément est l’accord pour mettre fin à l’absence de salaire minimum. Les deux partenaires se sont entendus pour mettre en place un SMIC à 8,5 euros l’heure en 2015 (contre 9,43 euros en France en 2013), applicable à l’ensemble des salariés en 2017, après deux années où les partenaires sociaux de chaque filière conserveront une certaine liberté. Pas moins de 17% des salariés sont edéloyale allemande. Autre point de l’accord, comme en France, les salariés qui ont cotisé assez longtemps (45 ans outre-Rhin), pourront partir à la retraite dès 63 ans, au lieu de 67 ans aujourd’hui.

    La réaction de The Economist est plus que révélatrice. L’hebdomadaire des élites néolibérales condamne de manière outrancière l’accord, parlant de « retour en RDA » et annonçant « une grosse stagnation ». Il trouve le niveau du SMIC « relativement élevé, notamment pour l’Est » annonçant des conséquences négatives pour l’emploi. Mais son raisonnement est aussi absurde que dogmatique. Avec un budget équlibré, Berlin peut faire un geste pour ses retraités. Et la mise en place du SMIC permettra de baisser le niveau très préoccupant de pauvreté (supérieur à celui de la France), ce qui, bien au contraire de ses prévisions, générera une croissance de la demande interne par les bas salaires.

    #Allemagne
    #Angela-Merkel
    #euro
    #SMIC
    #SPD
    #The-Economist

  • #smic en #Allemagne : les abattoirs voient rouge
    http://fr.myeurop.info/2013/12/04/smic-en-allemagne-abattoirs-voient-rouge-12653

    Delphine Nerbollier

    Salaires horaires à cinq euros et absence de protection sociale sont le revers des records d’exportations allemandes. Dans la #filière_viande, un nombre croissant de salariés détachés subissent les abus de la sous-traitance. Le prochain smic changera-t-il la donne ?

    En Allemagne, l’emploi de plus en plus important et parfois abusif de lire la suite

    #Société #Économie #Europe #emploi_abusif #salaire_minimum #salariés_détachés_en_Allemagne #sous-traitance_en_Allemagne

  • La Suisse à gauche de Mélenchon ? | Geopolis

    http://geopolis.francetvinfo.fr/la-suisse-a-gauche-de-melenchon-25661

    Mélenchon en rêvait, les Suisses vont-ils le faire ? Les citoyens helvétiques sont appelés à voter le 24 novembre 2013 sur un texte proposant que, dans une entreprise, la rémunération la plus haute ne puisse pas être plus de douze fois supérieures au salaire le plus bas.

    En France, un tel texte instituerait un salaire maximum équivalent à 12 fois le smic, soit 17.160 euros environ. Mélenchon demandait un plafonnement des salaires à 20 fois le SMIC. Mais ce texte de référendum d’initiative populaire, appelé « 1:12 » n’a pas été déposé en France mais dans la très prospère Suisse.

    « Le salaire le plus élevé versé par une entreprise ne peut être plus de douze fois supérieur au salaire le plus bas versé par la même entreprise. Par salaire, on entend la somme des prestations en espèces et en nature (argent et valeur des prestations en nature ou en services) versées en relation avec une activité lucrative », dit notamment le texte soumis aux citoyens, par les jeunes socialistes.

    Selon les socialistes suisses, entre 2000 et 2010, « le revenu disponible des plus hauts salaires a augmenté de 23.700 francs tandis que les revenus moyens ont diminué de 300 francs ». Et les « juso » (jeunes socialistes) de donner quelques exemples : le CEO du Crédit Suisse toucherait 7,8 millions de francs par an. « Qu’un chef gagne 30, 40 ou 100 fois plus que ses employé-e-s n’est plus une rareté », affirment-ils. Actuellement, le « high-management » toucherait en moyenne 73 fois plus que les salariés en bas de l’échelle, selon les jeunes socialistes. Toujours selon eux, « seul 0,3% des entreprises sont touchées par l’initiative 1:12, c’est-à-dire 12.000 managers ».

    (...)

    Et si cette votation du « 1:12 » est rejetée, ce qui est probable, les Suisses devront bientôt se prononcer sur une autre proposition. Les syndicats suisses (USS) demandent qu’un salaire minimum de 4.000 francs (environ 3.200 euros) soit imposé dans le pays. C’es Mélenchon qui serait content… lui qui demande un SMIC à 2.000 euros.

    #économie #justice #salaires #Suisse #Mélenchon #SMIC #politique #Gauche #changement

  • Blog gaulliste libre : Bretagne : plan de soutien conjoncturel pour problèmes structurels
    http://www.gaullistelibre.com/2013/10/bretagne-plan-de-soutien-conjoncturel.html

    Des problèmes structurels

    Les problèmes de la filière agro-alimentaire ne sont pas récents. Les céréaliers s’en tirent bien aujourd’hui du fait du haut niveau des prix mondiaux. Mais en revanche, le reste de la filière souffre de prix souvent trop faibles en France pour permettre aux agriculteurs de gagner leur vie. De plus, nous affrontons de plus en plus la concurrence déloyale de l’Allemagne. En effet, notre voisin d’outre-Rhin dispose de deux armes majeures, bien décryptées par François Lenglet : l’absence de SMIC et l’emploi d’immigrés rémunérés 3 à 5 euros par heure, quand le SMIC horaire est de 10 euros en France.

    Bref, notre voisin d’outre-Rhin nous taille des croupières sur certaines filières, notamment la filière porcine, qui est une spécialité de la Bretagne, comme l’a expliqué François Lenglet sur RTL. La France, qui était le 2ème exportateur mondial de produits agricoles et le 1er en Europe, est tombé au 5ème rang mondial, derrière les Pays-Bas et l’Allemagne. Mais du coup, il est clair que nos problèmes sont structurels et ne vont pas se régler demain car l’avantage coût de l’Allemagne (mais aussi des pays de l’Est) ne va pas disparaître. Les faillites risquent donc de continuer dans les années à venir.

    #économie
    #Bretagne
    #filière-porcine
    #Agriculture
    #Jean-Marc_Ayrault
    #Allemagne absence de #SMIC et l’ #emploi-d’immigrés rémunérés 3 à 5 euros par heure, quand le SMIC horaire est de 10 euros en #France

  • Olivier Berruyer : Le pouvoir d’achat - les dépenses publiques - le SMIC allemand, dans les experts - 18/10
    http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness/les-experts/olivier-berruyer-pouvoir-dachat-depenses-publiques-smic-allemand-experts-18-1

    Le 18 octobre, Olivier Berruyer est intervenu sur le pouvoir d’achat, les dépenses publiques, le SMIC allemand dans Les experts présentés par Nicolas Doze, sur BFM Business. BFMBusiness, première chaîne d’informations économiques en France. Retrouvez toute l’actualité économique et financière sur BFMBusiness.com. Pour ne rien manquer de nos vidéos, rendez-vous sur : http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness

    #pouvoir-d'achat
    #dépenses-publiques
    #smic-allemand

  • #Smic : contre les idées reçues, par Sophie Hancart
    http://www.actuchomage.org/2013032324802/Social-economie-et-politique/smic-contre-les-idees-recues.html

    le reproche fait au Smic d’être la cause de la stagnation des salaires des classes moyennes : une façon comme une autre de liguer moins pauvres contre pauvres... Pas un mot, en revanche, sur la cause du boom des grosses rémunérations, qui n’est évidemment pas lié à l’existence et aux revalorisations du Smic mais au bon vouloir des employeurs. Car ce sont eux qui, sauf erreur, décident de geler les salaires de la majorité de leurs « collaborateurs », non ? N’est-ce pas eux également qui décident d’embaucher majoritairement sous contrat précaire ? Franchement, en quoi le Smic serait-il responsable de l’explosion du sous-emploi ?

  • Revalorisation du #SMIC : vers une amélioration du mode de calcul (Miroir Social)
    http://www.miroirsocial.com/actualite/8354/revalorisation-du-smic-vers-une-amelioration-du-mode-de-calcul

    Quant à l’#inflation, qui était mesurée pour « les ménages dont le chef de famille est ouvrier ou employé, hors tabac », elle le sera dorénavant pour « les ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie, c’est-à-dire les 20 % des ménages ayant les revenus les plus faibles ».

    Cela pour permettre de prendre en compte le poids des dépenses contraintes, comme le #loyer ou l’#énergie. Présenté à la sous-commission des salaires, le projet de décret a reçu l’avis favorable de la confédération.

    Marie-Alice Medeuf-Andrireu souligne : « Depuis des années, FO se bat pour cette amélioration du mode de calcul du SMIC, socle à partir duquel peut et doit s’engager la revalorisation de toutes les grilles de salaires ». Un regret toutefois : le législateur n’est pas allé jusqu’à retenir l’IPCH, indice des prix harmonisé, qui permet de prendre également en compte le déremboursement des médicaments.

  • La prison refuse de le payer 1,88 euro #Travail #Prison
    http://www.europe1.fr/Faits-divers/La-prison-refuse-de-le-payer-1-88-euro-1408577

    Pas question pour la maison d’arrêt de Mulhouse de payer les 55 centimes de l’heure en plus dus à l’un de ses détenus. Durant près de six mois, Mathieu a travaillé à la bibliothèque de la prison pour 1,33 euro de l’heure. Une somme non conforme à la loi pénitentiaire adoptée en 2009 et qui impose une rémunération au moins supérieure ou égale à 20% du Smic, soit 1,88 euro de l’heure. Au final, le détenu en question que 112 euros par mois alors qu’il aurait dû toucher 158 euros.

    A sa sortie de prison, Mathieu a pris connaissance de la réglementation et a réclamé la somme qui lui était due. « Mais la direction de l’établissement a refusé de faire droit à sa demande arguant que ’la rémunération ne se fait pas en heure mais sur la base d’une journée de travail’ », indique un communiqué de l’Observatoire international des prisons. Sauf que cet argument se réfère à l’ancienne législation.

    #smic #PPP #oip

  • Retour aux temps anciens de la #charité publique
    http://www.marianne.net/Retour-aux-temps-anciens-de-la-charite-publique_a225323.html

    Traduction : cessons de majorer le #Smic, qui pèse sur les entreprises, ne majorons plus que le #RSA, qui est à la charge de l’Etat ! Cessons de légiférer en matière de travail et laissons l’Etat apporter des aides aux plus pauvres ! Brûlons même le code du travail et contentons-nous de prévoir un système d’aide pour les plus déshérités ! Voilà en résumé le nec plus ultra du libéralisme revisité par le socialisme version Hollande : un marché du travail bien déréglementé mais des bonnes œuvres bien organisées.

  • Smic : un salaire de misère toujours trop élevé pour les ultralibéraux, par Sophie Hancart
    http://www.actuchomage.org/2012120623482/Social-economie-et-politique/smic-un-salaire-de-misere-toujours-trop-cher-pour-les-ultraliberaux.htm

    Le « groupe d’experts sur le #Smic », constitué d’adeptes de la déflation salariale, recommande à François Hollande de n’accorder aucun coup de pouce au salaire minimum le 1er janvier prochain. Gageons qu’ils seront écoutés...

    Ce « groupe d’experts » est piloté par Paul Champsaur, haut fonctionnaire marqué à droite. Depuis mai 2009, lui et ses acolytes [1] — des idéologues fort bien payés et à mille lieues de savoir ce que signifie vivre avec 1.117 € net par mois —, se chargent de pondre des rapports annuels régurgitant l’affirmation fallacieuse selon laquelle augmenter le Smic détruirait des emplois dans un contexte de « coût du travail » déjà beaucoup trop élevé... Une imposture qu’il faut impérativement dénoncer.

    Ce qui nuit à l’emploi, c’est le manque d’activité

  • Ces salariés condamnés à gagner le Smic - Capital.fr
    http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/ces-salaries-condamnes-a-gagner-le-smic-770755#xtor=EPR-226

    Les smicards sont-ils condamnés à rester toute leur vie au salaire minimum ? Pour tenter de répondre à cette question, l’Insee a étudié l’évolution des émoluments de personnes touchant le Smic entre 1995 et 2007. Bilan : la fiche de paie de nombreux smicards plafonne.

    À cause du chantage au chômage, les salariés sont contraints de courber l’échine. Qu’ils ne comptent pas sur « l’État » pour changer le cours des choses mais plutôt sur leurs propres forces, entre autres, leur nombre.
    #SMIC

  • A l’encontre » France : la question des salaires est posée !
    http://alencontre.org/europe/france/france-la-question-des-salaires-est-posee.html

    Un pouvoir d’achat en baisse de 1,2%, du jamais vu depuis 1984. Une revalorisation du #SMIC [Salaire minimum interprofessionnel de croissance] de 21,50 € par mois. La consommation finale des ménages qui se dégrade. Des prix à la consommation qui, à mai 2012, avaient augmenté de 2% sur les douze derniers mois. La moitié des salarié·e·s qui ont un salaire net inférieur à 1675 euros, quand ils sont à temps plein. Un #salaire médian qui n’a progressé que de 0,3% en 2010 après inflation. Plus de 4 millions de femmes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté et plus de 2 millions d’hommes (revenus inférieurs à 60% du revenu médian), hors Dom-Tom (Départements d’outre-mer ; Territoires d’outre-mer)

    Et tout cela serait « normal » ! Normal du fait de la crise, normal parce que les entreprises ne peuvent pas mettre en péril leur compétitivité, normal parce que l’Etat lui-même ne peut pas faire mieux pour ses agents, normal parce que les PME ont le couteau sous la gorge, normal parce que le taux de charges sociales surenchérirait exagérément le coût salarial, normal parce que les entreprise ont d’abord besoin d’investir…Vraiment normal ?

  • Pour une véritable et forte hausse du #SMIC – Le blog de Gérard Filoche
    http://www.filoche.net/2012/06/28/pour-une-veritable-et-forte-hausse-du-smic

    Si nous sommes talonnés par la récession, c’est parce que les salariés ne peuvent pas consommer, et parce qu’ils sont alors livrés au crédit sur lequel les banques spéculent sans limites et sans contrôle. Augmenter nos salaires aura d’abord un effet positif sur la consommation intérieure, nos concitoyens les plus démunis pourront à nouveau manger de la viande, acheter des livres, partir en vacances, faire rénover leur logement, se soigner. Et toutes les entreprises en profiteront, de la plus petite à la plus grande

  • Slovar les Nouvelles : Salaires : Pour Martin Hirsch mieux vaut augmenter le RSA que le SMIC !
    http://slovar.blogspot.fr/2012/06/salaires-pour-martin-hirsch-mieux-vaut.html

    Recourir au RSA, plutôt qu’à un coup de pouce dilué sur le SMIC, c’est prendre le parti des femmes et de la parité des revenus, là où il se pose de la manière la plus aiguë, en bas de l’échelle des salaires (...) »

    Étonnant non comme raisonnement ? D’autant plus que ce qu’oublie Martin Hirsch c’est qu’avec sa démonstration il n’y aurait que 445.000 foyers concernés alors qu’une augmentation du SMIC concernerait directement plus de 2,5 millions de salariés nous explique L’Expansion

    Ajoutons à cela la très pertinente remarque de FO qui signale que le : « niveau actuel, 1.100 euros net, n’est pas bien éloigné du seuil de pauvreté, 954 euros »

    Mais le problème de Martin Hirsch n’est pas de s’occuper des salariés qui touchent le #SMIC, il est plutôt de montrer du doigt son augmentation au fait qu’elle : « (...) surenchérit le coût du travail des personnes les moins qualifiées, celles qui sont le plus menacées par le chômage (...) » Ce qui est à priori faux puisque : 2,7 millions de salariés sont payés au Smic en France, dont 500.000 dans la Fonction publique et ne sont pas dans leur grande majorité peu ou pas qualifiés !

  • Rattrapage du #Smic : la doxa ultralibérale à l’œuvre
    http://www.actuchomage.org/2012052520942/Social-economie-et-politique/rattrapage-du-smic-la-doxa-ultraliberale-a-luvre.html

    Alors que le sujet revient sur le tapis, on peut admirer les manœuvres de certains éconocrates, freinant des quatre fers pour en limiter la revalorisation et martelant à qui veut bien les croire qu’une hausse du Smic jouerait contre l’emploi.

  • Je republie ici un commentaire posté initialement sur #Rue89 en réponse à un article de Jean Matouk à propos des conséquences économiques du #smic à 1700€.
    http://blogs.rue89.com/comment/2752499#comment-2752499

    Jean #Matouk écrit :

    27,5% du total des biens de consommation manufacturés sont importés [...] cette hausse portera sur des biens manufacturés à fort taux d’importation que la France, hélas, ne produit plus.

    C’est bien connu quand on achète un ordinateur à 1 000€ et « produit en #Chine », 1 000€ vont dans la poche des chinois et pas un seul centime dans les caisses de l’état (la TVA à 19,5% n’existe pas, la taxe pour copie privée non plus) pas un centime ne rémunère les ingénieurs européens qui ont conçut les logiciel, l’ordinateur etc ou pour les vendeurs du magasin du coin. D’ailleurs l’ordinateur n’a pas été importé en passant par des ports français ni transportés par des camions en France. Nan que dale ! Tout va pour les chinois ! Salauds de Chinois.

    D’ailleurs qui propose d’augmenter les taxes douanières en fonction des normes sociales et écologiques du pays producteur ?
    Bah ouais, si ça n’était pas produit dans des dictatures avec des rapports de force patron-salariés que même Serge Dassault n’ose rêver (en fait si, il le désir même), et que c’était produit en France dans les mêmes conditions, on appelerait ça la mafia. Mais pour les économistes de la trempe de Jean Matouk on appelle ça la concurrence et la #mondialisation.

    Au fait, Jean Matouk, combien de points de ces 27,5% vont dans des pays européens ?

    Au bah tien ! En 2 clic j’ai trouvé la réponse :
    Aperçu du commerce extérieur de la France (données de référence : Février 2012)
    http://lekiosque.finances.gouv.fr/appchiffre/etudes/tableaux/apercu.pdf

    http://pix.toile-libre.org/?img=1334325876.png

    58% du total des importations viennent d’Union Européenne (l’Allemagne représente 17% de nos importations)
    42% d’ « Autre » dont :
    – 37% d’Asie -> donc 15% du total des importations
    – 22% d’Europe hors UE -> 9% du total des importations
    – 19% d’Amérique -> 8% du total des importations
    – 12% d’Afrique -> 5% du total des importations

    Donc en gros 16 points de vos 27% d’importations viennent d’Union Européenne (et 4,5 du Reste de l’Europe et des Amériques.)

    voici la liste des importations par pays (à partir du même document) :

    http://pix.toile-libre.org/?img=1334326011.png

    – 17% Allemagne
    – 8% Chine+Hong-Kong
    – 8% Belgique
    – 7% Italie
    – 6% Espagne
    – 6% États-Unis
    – 5% Royaume-Unis
    – 4% Pays-Bas
    – 3% Suisse
    – 2,5% Japon
    – 1,5% Pologne
    – Puis à moins de 1% Norvège, Irlande, Suède, République Techèque, Turquie, Kazakstan, Portugal, Inde

    Conclusion :
    faire au niveau de l’Union Européenne la même politique d’augmentation des salaires.
    Ça tombe bien c’est dans le programme du Front de Gauche.

    Conclusion bis :
    si les libéraux de votre tranche n’étalaient/imposaient pas leurs idées partout dans le monde, tout irait mieux.

  • Hollande fluctue avec le CAC | Equipe Véritomètre
    http://owni.fr/2012/03/08/hollande-fluctue-avec-le-cac

    Aujourd’hui, François Bayrou décroche la lanterne rouge sur le Véritomètre d’OWNI-i>TÉLÉ, alors que Eva Joly conserve la tête du classement. Chaque jour, les data-journalists d’OWNI mesurent la crédibilité des candidats à la présidentielle et établissent leur classement grâce aux bases de données de l’application.

    #Chronique #Politique #Pouvoirs #CAC_40 #françois_hollande #Jean-Luc_Mélenchon #Marine_Le_Pen #patrons #rémunération #SMIC #véritomètre

  • Un usage du SMIC contre le salaire : le cas des centres d’appels | Nicolas Castel (pdf, IES)
    http://www.ies-salariat.org/spip.php?article130

    En s’appuyant sur une analyse de la formation des salaires dans les centres d’appels, Nicolas Castel montre la manière dont le SMIC a profondément changé de signification : de plancher, il est devenu plafond des rémunérations des employés. Parce qu’il permet de s’exonérer de deux institutions constitutives du salaire - la qualification et les cotisations sociales - le SMIC devient l’horizon d’une carrière salariale et non son point de départ. Cette garantie minimale que constitue le SMIC réduit cependant la rémunération à une logique de besoins à couvrir et nie la qualification des travailleurs ou de leur poste que le salaire est censé reconnaître. En ce sens, on peut lire dans les pratiques de rémunérations et de négociation salariale qui tendent au mieux à égaler le SMIC, encouragées en cela par les politiques publiques d’exonérations de cotisations sociales, un usage du SMIC contre le salaire. (...) Source : pdf, IES

    • Oui, je suis bien d’accord avec ce principe. À l’origine, le SMIC, c’est le salaire minimum du débutant non qualifié. Donc, dès qu’on a de l’expérience, des compétences, des formations, on doit définitivement quitter le marécage du SMIC pour ne plus y revenir.
      Au lieu de cela, c’est devenu le plafond de verre pour beaucoup de monde et on peut rester coller au SMIC toute la vie.
      Cependant, le problème n’est pas le SMIC, que le patronat aimerait bien faire sauter prétextant justement de son effet collant, mais bien le fait que l’usage du SMIC, lui, n’est pas encadré, alors qu’il devrait y avoir un ensemble de lois qui interdit de ne pas tenir compte des compétences, de l’expérience, des formations...

    • En fait, le SMIC est devenu aussi une voiture balai : des tas de gens avaient eu une carrière, avec des salaires montants, se retrouvent, sous prétexte de la crise, avec des salaires stagnants dont le seul espoir de simple indexation sur les prix repose sur l’idée d’être rattrapé par le bas par le SMIC. Sachant que le SMIC lui-même n’est plus indexé sur les prix, l’autre partie de l’équation, c’est que mois après mois, les SMICards s’appauvrissent.
      Exemple simple : en 4 ans, ma facture énergétique a juste doublé. Et notre revenu a légèrement régressé. Faites les comptes !

    • Le #SMIC était une réponse capitaliste (1967) aux #luttes-ouvrières sur le #salaire (cf. Le Salaire, Nanni Ballestrini, http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5301, Les principes de 1969. La force d’une thèse honnie : le salaire variable indépendante, Paolo Virno, http://www.lyber-eclat.net/lyber/virno/virno-salaire.html).
      Son ancêtre le SMIG indexait le salaire minimum interprofessionnel garanti sur un panier de biens, évolutif en fonction de normes de consommation (du prix du charbon à l’après guerre à celui de « biens d’équipement des ménages », tels l’électroménager, par exemple durant les 60’) mais sa valeur était réévaluée en fonction de l’#inflation. Le C de SMIC renvoie à « croissance » et sanctionnait le fait que les salariés dans leur ensemble, y compris les moins payés, se voyaient reconnaître institutionnellement une contribution à la croissance économique d’ensemble, admettant ainsi que la productivité est sociale et non pas individuelle.

      Vicissitudes du rapport de forces, avec la #restauration post 68 (perdre n’est pas gratuit...), le poisson a pourri par la tête et une toute autre conception s’est imposée. L’idéologie du « mérite » a fait flores et l’individualisation des salaires a explosée au cours des années 80, puis les inégalités de revenu durant les années 90.
      C’est dès les années 70 que la #précarisation de la main d’oeuvre a consisté dans le retournement de l’usage ouvrier de la mobilité (fuir les bas salaires, les mauvaises conditions de travail, ne pas voir honte de chômer mais considéré cela comme un droit, et même un gauche asséné à la face du patron, une revanche contre le destin d’exploité) en un contrôle capitaliste de la mobilité.

      Depuis les années 80, le SMIC ne désigne plus tant un minimum MENSUEL mais un minimum HORAIRE. Atteindre le SMIC mensuel supposerait des emplois constants pour une durée égale à la durée légale, hors les #temps_partiels et la #discontinuité_de_l'emploi se sont généralisées. Et la défense des professions et de la qualification prônée par des universitaires de gauche qui se voudraient théoriciens du syndicalisme, c’est à dire d’une meilleure cogestion, n’y changeront rien.

      #SMIC_horaire

  • Fillon ment encore sur le #Smic – Le blog de Gérard Filoche
    http://www.filoche.net/2011/06/18/fillon-ment-encore-sur-le-smic

    Si le Smic est réajusté de 2 % le 1er juillet ou août par rapport à l’indice des prix, mécaniquement, 78 nouvelles branches rejoindront les 48 qui étaient dans le rouge, rattrapées faute d’une marge suffisante dans leur dernière négociation.

    126 branches, 75 % des branches, seront alors en infraction et couvriront alors 8,5 millions de salariés. Un record – qui rend les propos de Fillon ridicules, discréditant celui qui les a tenus.

  • Réhabiliter la #solidarité

    Quiconque a fréquenté les lieux dans lesquels nos concitoyens viennent demander le #RSA, raconter leur détresse, se faire évaluer, se faire lire leurs droits et obligations, se faire convoquer aux entretiens, voir leur allocation suspendue en cas de non-respect des obligations, se rendre aux stages, aux forums emploi, à Pôle emploi, sait que la quasi-totalité de ces personnes veut travailler. Mais que l’#emploi est rare, voire inexistant pour elles, du moins l’emploi normal, l’emploi décent, celui qui procure un #revenu au moins égal au #smic, et même les miettes d’emploi, désormais monnaie courante.

    Ce qui est grave, c’est que le RSA, aujourd’hui tant critiqué par le président du club Droite sociale, était déjà le produit de ces mêmes préjugés. La commission présidée par Martin Hirsch et à laquelle participait le ministre des affaires européennes, Laurent Wauquiez, qui en 2005 proposa ce qui allait devenir la mesure miracle adoptée sans délai par tous les candidats à la présidentielle de 2007, le RSA, avait déjà fait sienne cette doxa : si les RMistes ne travaillent pas, c’est parce qu’ils ne gagnent pas assez lorsqu’ils reprennent un emploi, ces calculateurs rationnels !

    S’il faut supprimer le honni RMI, c’est parce que la société n’en peut plus de la solidarité et parce que les travailleurs au smic n’en peuvent plus de ceux qui sont si proches d’eux, et ne font rien (ce que la commission appelle pudiquement l’incompréhension sociale). Si les RMistes ne retournent pas à l’emploi, c’est parce qu’ils n’ont pas compris que l’emploi, aujourd’hui, ce n’est plus un emploi à plein-temps mais un mi-temps, voire un quart-temps, bientôt une heure.

    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/chroniques-articles-section/chroniques/1181-rehabiliter-la-solidarite

  • Il faut revaloriser le Smic !

    Sarkozy a bloqué le Smic pendant cinq ans. Cinq ans !

    C’est si long, si dur que 10% des salariés ont été rajoutés aux 8 millions de travailleurs #pauvres. On ne peut pas vivre décemment à ce prix.

    Pire, il démantèle le principe même du Smic ! Déjà, le 28 février 2010 à Blois, Fillon s’était autocritiqué « d’avoir cautionné une hausse trop rapide du Smic » et depuis, le gouvernement a baissé sciemment les bas #salaires :

    1) Ils ont fixé le taux du #Smic au 1er janvier au lieu du 1er juillet, pour mieux peser par le bas sur la négociation de branche ou d’entreprise qui a lieu en début d’année.

    2) La fixation se fait désormais au plus bas niveau sur les propositions d’une « commission d’experts » prétendue indépendante, selon le souhait de Laurence Parisot.

    3) La COE — Commission d’orientation de l’emploi — va mettre en œuvre une désindexation du Smic, en conformité avec le « pacte de compétitivité » de Merkel/Sarkozy.

    4) Le gouvernement a supprimé jusqu’en 2013 les sanctions éventuelles applicables aux entreprises bénéficiant d’exonérations de cotisations (à hauteur de 20 milliards entre 1 et 1,3 fois le Smic) qui ne respecteront pas le Smic.

    5) Les branches dont le salaire minima conventionnel est inférieur au Smic ont obtenu l’autorisation d’y rester pendant 2 ans.

    6) Le Medef pousse à l’annualisation du Smic et sa régionalisation. Ce qui aurait définitivement pour double effet de le rendre incontrôlable et de le supprimer comme instrument d’une politique nationale des salaires.

    7) L’inflation a repris et c’est avec retard, sans rattrapage, que le Smic sera réajusté de 2% par la loi le 1er juillet 2011.

    Actuchômage
    http://www.actuchomage.org/2011053115902/Mobilisations-luttes-et-solidarites/il-faut-revaloriser-le-smic.html
    Hé oui, un certain « ressenti » du pouvoir d’achat...

  • Salaud de très pauvres ! | Causeur
    http://www.causeur.fr/salaud-de-tres-pauvres,9885

    Reste le vrai problème, celui que veut soigneusement cacher Laurent Wauquiez derrière cette charge inélégante : l’apparition en France du phénomène des « working poor » qui devrait tout de même choquer les élites sarkozistes qui ont placé la valeur-travail au centre de la morale sociale. Oui, il y a en France, comme en Angleterre depuis Thatcher, des gens qui travaillent et ne peuvent pas décemment vivre de leur travail.

    Ensuite, si cette faible différence choque tant cela monsieur Wauquiez, pourquoi ne pose-t-il pas le problème dans l’autre sens ? En effet, ce qui est choquant finalement ce n’est pas que des allocations ressemblent à un salaire, c’est qu’un salaire, le smic en l’occurrence, ressemble à une allocation. Mais parler d’augmentation des salaires, par les temps qui courent, c’est comme se promener nu en public, c’est indécent.

    Il n’empêche que les Français se font de moins en moins avoir par ces discours de division. Ils ont bien compris que lorsqu’il s’agit de sauver des banques, on parle en milliard d’euros, alors que pour la politique de l’emploi, l’unité est au mieux le million d’euros. Et il ne leur a pas échappé non plus qu’en comparant allocations et salaires minimum, on cherchait à dresser les citoyens les uns contre les autres pour des différences se montant à quelques centaines, voire quelques dizaines d’euros. Question d’échelle. Quant à la préférence pour le terme « assistanat » au détriment de « solidarité », elle n’est qu’une question de vocabulaire. Mais le choix des mots dit tout de la conception que l’on a de la société.

    #pauvreté #assistanat #Wauquiez #minima_sociaux #SMIC

  • abolissons le précariat

    "« Le samedi 30 avril 2011, comme chaque fin de mois, ça fera déjà dix jours que nous serons à découvert. Nous sommes salarié-e-s au #SMIC, en CDD, en intérim, à temps partiel, en Contrat Unique d’Insertion, stagiaires de longue durée à 30% du SMIC, bac + 5 en Service Civique à 540€ par mois, auto-entrepreneurs, #pigistes, intermittents, #chômeurs en intérim, travailleuses au black au #RSA, travailleurs au black, jeunes n’ayant pas droit au RSA, saisonniers, étudiants-salariés… Nous galérons pour trouver un emploi et un logement, pour payer le loyer. Nous galérons pour remplir le caddie chez ED. »" (...)

    "« Privés de stabilité et soumis à la #flexibilité, notre avenir est hypothéqué. “C’était mieux Avant”, on finit par le croire. Parce que nous refusons cette fatalité, nous ne nous laissons pas abattre par ce manque de perspective. Nous sommes des millions ! On se croise tous les jours dans la rue, dans le métro, au boulot, dans les facs, à Pôle Emploi ou à la CAF, ou à l’heure de l’apéro. Nous sommes éparpillé-e-s et isolé-e-s. Le samedi 30 avril, rassemblons-nous. »"

    "« Le samedi 30 avril, rassemblons-nous. A défaut de se payer notre brin de muguet du 1er mai, célébrons le pissenlit pour ne pas le manger par la racine. Avant la fête des travailleurs, retrouvons-nous pour la journée du Pissenlit, fête des précaires. Ce jour là, rendons nos galères visibles. Quelles que soient vos convictions, vos revendications, votre situation, rejoignez nous. En écho à l’énorme mobilisation des précaires portugais le 12 mars, nous vous donnons rendez-vous à Paris tout au long de la rue de Lisbonne, pour un défilé festif, pacifique et non-partisan contre la #précarité. »"

    - des pas perdus
    http://www.despasperdus.com/index.php?post/2011/04/27/abolissons-le-précariat