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C cool pour les socialistes dyslexiques !
#socialisme #dyslexie #marxisme #audiobook #Hörbuch #livre_audio
4-5-6 mars 2024 : #Procès en #appel concernant l’#incendie des #Tattes
Non, ce n’est pas fini. Oui, ça fera 10 ans cette année.
Et C. Hauswirth, responsable en 2014 de la sécurité incendie de tous les #CHC (#centres_d’hébergement_collectifs) du canton n’est toujours pas déclaré coupable ni condamné.
Et les sinistrés (une quarantaine, dont 1 mort et 2 personnes gravement lésées dans leur santé physique et psychique) ne sont toujours pas dédommagés et n’ont toujours pas tous reçu un permis B. Parmi eux, Ayop Aziz, vous vous rappelez ? Maudet avait essayé de l’expulser vers l’Espagne quelques mois après la catastrophe où Ayop s’était gravement blessé en sautant du 3ème étage pour échapper aux flammes. Il est toujours là, avec une balafre sur le front et un « papier blanc » qui ne donne droit qu’à l’aide d’urgence (10 fr. par jour pour vivoter dans notre ville).
(Pour rappel de ce qui s’est dit au procès de décembre 2022, voir : Procès des Tattes : 8 ans pour rendre l’injustice : ▻https://solidaritetattes.ch/4-5-6-mars-2024-proces-en-appel-concernant-lincendie-des-tattes)
« La lenteur de la #justice »… on se dit que c’est normal, il y a tellement de cas à traiter, les fonctionnaires ne peuvent pas faire mieux, ne peuvent pas aller plus vite. Mais la lenteur de la justice, ce n’est pas un problème de désorganisation dans les institutions qui doit susciter notre compréhension : c’est une volonté politique malhonnête qui permet à la justice de ne pas s’appliquer.
Car comment rendre justice dans l’affaire des Tattes, après tellement d’années, pour obtenir les témoignages de personnes qui ont quitté la Suisse pour la plupart d’entre elles ? Comment rendre justice aux plaignants de Giffers qui ont subi les violences des Protectas, alors qu’après plusieurs années ils ont disparu dans d’autres pays européens, vivant dans la rue pour plusieurs d’entre eux ? Comment rendre justice, après plusieurs années, en ce qui concerne le suicide d’Ali Reza, décédé en 2019, alors que sa famille vit à l’autre bout du monde et que ses amis sont dispersés en Suisse et ailleurs ?
4-5-6 mars 2024 : 10 ans pour rendre l’injustice.
Réservez déjà ces dates pour venir soutenir les personnes incriminées et les avocates qui les défendent !
reçu le 29.01.2024, via la mailing-list de #Solidarité_Tattes
#asile #migrations #réfugiés #Suisse #Genève
–—
sur l’incendie des Tattes, voir aussi :
▻https://seenthis.net/messages/910972
Interview par Solidarité Tattes de Me Laïla Batou
À la suite du procès, Viviane Luisier de Solidarité Tattes a interviewé Me Laïla Batou, avocate de cinq parties plaignantes au procès de l’incendie du Foyer des Tattes, afin d’avoir son impression sur les suites de cette affaire.
Sol. Tattes : Cette semaine se terminait le procès des responsables de l’incendie du Foyer des Tattes devant la Cour d’Appel. Pourquoi s’agit-il d’une affaire d’intérêt public ?
Me Laïla Batou : Il y a un enjeu humanitaire, car elle interpelle sur la façon dont Genève traite les personnes les plus vulnérables, mais aussi un enjeu démocratique, dans le fait que l’Etat se retrouve à juger l’un de ses agents. Cette procédure met en jeu la séparation des pouvoirs.
Sol. Tattes : Dix ans après les faits, est-ce que la situation n’est pas complètement embourbée ?
Me L.B. : Pas du point de vue de la procédure. Au contraire, on commence enfin à y voir plus clair dans le déroulement des faits et les responsabilités qu’ils révèlent. Il a été difficile d’amener le fonctionnaire en charge de la sécurité du Foyer (ci-après : le Coordinateur incendie) sur le banc des accusés. Mais c’est sur ses manquements que se sont focalisés les débats d’appel.
Sol. Tattes : Pourquoi n’était-il pas en cause depuis le début ?
Me L.B. : Au lendemain du drame, tout le monde est tombé sur les occupants de la chambre qui a pris feu. C’étaient les coupables idéaux : l’un et l’autre avaient des petits casiers judiciaires, ils étaient ivres au moment des faits et avaient cuisiné et fumé dans une chambre alors que c’était interdit par le règlement du foyer. Et pourtant, on pouvait légitimement s’étonner qu’un départ de feu puisse avoir de telles conséquences : deux asphyxies dont une mortelle, et une quarantaine de défenestrations… N’y avait-il pas un problème plus structurel ? La procureure Viollier, alors en charge du dossier, a accepté de se poser la question.
Deux explications se sont alors affrontées : la nôtre, qui mettait en cause la sécurité du foyer, et celle du responsable de cette sécurité, pour qui les victimes avaient cédé à la panique pour des raisons « culturelles ». Rapidement, nous sommes parvenus à montrer que les agents de sécurité présents sur le site s’étaient comportés de façon complètement erratique, et que c’est ce qui avait donné cette ampleur au drame. Il a fallu plus de temps pour faire entendre que ces agents n’avaient peut-être pas été correctement instruits et formés, ce qui était de la responsabilité du Coordinateur incendie.
Sol. Tattes : Quelles ont été les étapes de cette prise de conscience ?
Me L.B. : Aussi étonnant que cela puisse paraître, après quatre incendies dévastateurs sur le site dont il était responsable, le Coordinateur incendie a d’abord été entendu comme témoin par le Ministère public. La Procureure Viollier a toutefois décidé de faire expertiser le bâtiment, et elle a eu le bon sens de confier cette tâche à des experts non-genevois. L’expertise, livrée en 2017, arrivait à la conclusion que vu son utilisation, notamment son extrême densité de peuplement, le bâtiment était si dangereux que se posait la question de sa fermeture immédiate !
La responsabilité du Coordinateur incendie ne pouvait plus être écartée d’un revers de main. Il a donc été réentendu en procédure, non plus en qualité de témoin cette fois-ci, mais en qualité de « personne appelée à donner des renseignements », soit un possible futur prévenu. Les déclarations qu’il a faites à ce moment-là étaient particulièrement accablantes pour lui : il en ressortait que les procédures qu’il avait mises en place pour gérer l’apparition d’un sinistre étaient extrêmement confuses, même à ses propres yeux.
Sol. Tattes : Il a donc été mis en prévention ?
Me L.B. : Pas du tout. Malgré les conclusions de l’expertise et malgré ses déclarations complètement aberrantes, la nouvelle Procureure en charge du dossier l’a tout simplement sorti de la procédure. Elle a renvoyé en jugement les deux occupants de la chambre d’où était parti le feu et deux agents de sécurité qui avaient eu le réflexe d’éteindre le feu avant d’évacuer le bâtiment.
Nous avons dû saisir l’autorité de recours pour forcer la Procureure à mettre en accusation le Coordinateur incendie.
Ce n’était là qu’une étape. Car au procès de première instance, la Procureure a pour ainsi dire plaidé son acquittement dans son réquisitoire, ce qui est pour le moins inhabituel. Plus inhabituel encore : l’un des plaignants, soit l’Hospice général lui-même, présent au procès pour demander l’indemnisation de son dommage matériel, a lui aussi plaidé en faveur de ce prévenu – qui n’était autre que son propre agent !
Sol. Tattes : Et alors, le résultat des courses ?
Me L.B. : Le juge ne s’est pas senti contraint d’examiner sérieusement la violation, par le Coordinateur, de son devoir de diligence. Il n’a pas daigné constater que les mesures prises par le Coordinateur sur ce site à hauts risques étaient gravement insuffisantes, voire qu’elles avaient accru le danger pour les résidents. Le juge n’a pas non plus tenu compte de la désinvolture que trahissaient les déclarations confuses et contradictoires du Coordinateur tout au long de la procédure.
C’est ainsi qu’il a condamné les deux agents de sécurité qui avaient privilégié l’extinction sur le sauvetage, et le résident de la chambre d’où le feu est parti. Il a en revanche été contraint d’acquitter l’autre résident accusé, qui n’avait fait que passer la soirée dans la chambre qui a brûlé.
Sol. Tattes : Pourquoi dites-vous que les mesures prises par le Coordinateur ont accru le danger pour les résidents ?
Me L.B. : Pour prévenir le risque incendie, il y a trois axes d’intervention : le constructif, le technique et l’organisationnel.
S’agissant du constructif, le Coordinateur a fait installer des portes coupe-feu en métal qui, en cas d’incendie, ne peuvent plus s’ouvrir sans clé dans le sens de l’entrée, même avec des outils de force. Or, il a omis d’équiper ces portes de serrures SI. S’agissant du technique, il a fait installer une centrale de détection d’incendie, mais cette dernière n’était pas, ou pas encore, raccordée au SIS. Autrement dit, pour être alertés, et ensuite pour accéder au bâtiment, les pompiers dépendaient de « quelqu’un » sur le site.
C’est une situation assez dangereuse. En tous cas, cela suppose que ce « quelqu’un » soit défini avec précision, qu’il sache exactement ce qu’il doit faire et qu’il développe des réflexes : c’est l’axe organisationnel.
Or, les agents de sécurité présents sur le site pensaient tous que la centrale de détection avertissait directement les pompiers ! Ils ignoraient aussi que les pompiers n’avaient pas de clés permettant d’accéder aux étages.
Sol. Tattes : Mais cela n’explique pas pourquoi les résidents se sont défenestrés…
Me L.B. : Les agents de sécurité ont manifestement paniqué à la vue du feu. Ils ont cherché à l’éteindre avant que les pompiers aient été alertés et avant d’évacuer le bâtiment, et pour cela ils ont ouvert la chambre en feu. La fumée a envahi le chemin de fuite, bloquant les résidents encore endormis dans leurs chambres. La plupart ont été réveillés en sursaut alors que le bâtiment était déjà sens dessus-dessous. Personne n’avait jamais pris la peine de leur dire ce qu’il fallait faire en cas de feu, ni même de leur fournir le numéro de téléphone des pompiers. Personne n’était là pour leur dire quoi faire, et ils n’avaient aucune instruction à remobiliser pour calmer la panique.
Sol. Tattes : Le Coordinateur incendie pouvait-il s’attendre à un tel mouvement de panique ?
Me L.B. : Evidemment. D’abord, parce que les risques liés à la panique en cas d’incendie sont notoires, ce qu’il savait en tant qu’expert. Ensuite et surtout, parce que des personnes s’étaient déjà défenestrées lors de l’incendie de 2011, avec un bilan de 13 blessés dont cinq graves.
Sol. Tattes : Mais était-il vraiment en mesure de le prévenir ?
Me L.B. : Bien entendu. Il avait constaté depuis 2011 qu’il devait installer des consignes sur le comportement à adopter en cas d’incendie dans tous les bâtiments, et ne s’est jamais exécuté. De même, il connaissait depuis 2013 son obligation légale de procéder à deux exercices d’évacuation pour entraîner son personnel et les résidents. Non seulement il n’en a organisé qu’un seul, en avril 2014 ; mais en plus il en a exclu un bâtiment entier : celui des hommes célibataires en cours de procédure d’asile ou déboutés, dont il craignait qu’ils prennent d’assaut les bus TPG ou n’investissent le magasin IKEA situé à proximité. Le premier juge n’aurait jamais dû recevoir cet argument : le Coordinateur n’est pas garant des intérêts d’IKEA ou des TPG, c’est à la police de s’en occuper. Lui, son travail, c’est de protéger la vie et la sécurité de tous les résidents du Foyer, sans distinction de sexe ou de statut légal.
Sol. Tattes : Et maintenant, que va-t-il se passer ? Quels sont vos pronostics ?
Me L.B. : C’est un dossier sensible, et une page sombre de l’Histoire de Genève, mais Genève peut faire mieux, si elle accepte de se remettre en question sur la base des faits tels qu’ils se sont réellement produits. Ce n’est pas facile, pour l’Etat, d’admettre que l’Etat a fauté, mais ce dossier ne permet pas vraiment de tirer une autre conclusion. Personnellement, je continue de croire à la séparation des pouvoirs.
reçu le 09.03.2024, via la mailing-list de #Solidarité_Tattes
La Cavale :
« Mon cigare est plus embrouillé que les écheveaux de ma boîte à couture : j’en arrive à redouter les rangements, à reculer la pensée, et je me dope. Je me drogue, avec les corvées du service, avec le mouvement régulier de l’aiguille entraînant le fil, avec le poste – n’importe ce qu’il gueule, l’essentiel est qu’il gueule –, je voudrais vivre soûle… Et, comme j’ai honte de cet état de camée, je soupire bien haut après le dimanche « enfin, je vais pouvoir lire un peu », et je maudis poliment le boulot qu’on m’impose, « c’putain de linge, on n’a jamais fini ».
Je sais bien que, dimanche, je ne lirai pas, que je bâclerai le courrier officiel qui, depuis qu’on biftonne, fait double emploi ; et que mon unique progrès, au soir de ce dimanche que je simule studieux en déballant autour de moi toute une librairie-papeterie, sera de pouvoir soupirer : « Ouf, encore un de mort… »
Je veux me casser, car j’ai tiré de la taule tout ce qu’il était possible d’en tirer.
À essayer d’épuiser la taule, c’est moi qui m’épuiserais : elle est de ces sujets qu’on croit avoir longés d’un bout à l’autre, et qui se révèlent être cycliques : à l’autre bout[…] »
Vivez vegan
▻https://laviedesidees.fr/Vivez-vegan
La vaste anthologie concoctée par Renan Larue révèle l’histoire longue du régime végétal, de ses militants comme de ses détracteurs. À propos de : Renan Larue, Anthologie végane. 100 textes essentiels, Puf
#Société #véganisme
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240129_vegans.pdf
▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240129_vegans.docx
Un essai contre les sciences sociales ?
▻https://metropolitiques.eu/Un-essai-contre-les-sciences-sociales.html
Poursuivant sa lecture critique de La France d’après, Jean Rivière s’intéresse aux références universitaires mobilisées par Jérôme Fourquet, qui préfère un discours culturaliste à un ensemble de travaux conduits par des chercheurs en sciences sociales. Pour explorer plus avant l’univers proposé par ce Tableau, une approche plus académique consiste à explorer sa bibliographie, et à « se demander quels sont les alliés et les points d’appui des auteurs, avec qui et contre qui ils débattent » (Offerlé 2023). Les #Commentaires
/ #vote, #territoire, #géographie, #politique, #sondages
Ils sont gentils à Marianne...
Quand le #Conseil_Constitutionnel ne dit rien, il est à la botte.
Quand il s’exprime, il est vilain, #pabo. :-D :-D :-D
#Loi_immigration : « Neuf juges peuvent donc balayer d’un revers de manche un énorme travail parlementaire »
Ça s’appelle la #séparation_des_pouvoirs, et c’est pas trop mal comme ça... :-D :-D :-D
#politique #société #France #loi #régulation #régularité #seenthis #vangauguin
▻https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/loi-immigration-neuf-juges-peuvent-donc-balayer-dun-revers-de-manche-un-en
Top du tas de #fumier, les cons qui croient que le monde ne va pas tourner sans eux
"Anti-écolo, anti-FNSEA : la #Coordination_rurale de mon cul, le syndicat qui attise la colère agricole
Courtisée par l’extrême droite, la Co. ru. est un des acteurs de la mobilisation en cours. Elle se bat contre la mondialisation et les mesures écologiques, avec des méthodes parfois violentes. Les appels à bloquer Paris lundi se multiplient. (...)) #OMG
Vous étiez où, les #culs_terreux, avec les #Gilets_Jaunes ?
:-D :-D :-D Au boulot, les #bouseux #politique #agricole #France #souveraineté #nombril #seenthis #vangauguin
►https://www.mediapart.fr/journal/politique/280124/anti-ecolo-anti-fnsea-la-coordination-rurale-le-syndicat-qui-attise-la-col
Un monde différent ne naît pas de Bisounours...
« Centenaire de la mort de #Lénine : un siècle de #violences et d’#espoirs #révolutionnaires
Cent ans après sa disparition, Lénine reste l’un des personnages les plus controversés du XXe siècle, continuant de susciter féroce détestation ou nostalgie de l’élan révolutionnaire. Deux récents ouvrages se partagent cette dichotomie sur #Vladimir_Ilitch #Oulianov. (...) »
#politique #histoire #société #monde #changement #communisme #bolchevisme #révolution #progrès #social #seenthis #vangauguin
▻https://www.politis.fr/articles/2024/01/centenaire-de-la-mort-de-lenine-un-siecle-de-violences-et-despoirs-revolutio
CE QUI EST SYMPA SUR #SEENTHIS, C’EST LE #COPINAGE...
SI TU ES CO-OPTE PAR BIDULE MACHIN, ON TE PARTAGE, SINON, ON TE SNOB... CONTINUEZ COMME CA, LA PETITE CLIQUE DE PSEUDO-GEO-POLITICOLOGUES, LE SUCCES EST POUR BIENTOT
#médias #réseautage #combines #humour #humanité #on_va_pas_refaire_le_monde #société #magouillle #gag #vangauguin
#Israel_Uber_Alles... La vaste #fumisterie du gentil #sionisme #fanatique...
« #Israël en procès pour #génocide à La Haye, une #parodie de #justice »
Quelle #honte pour #Marianne, cet article larmoyant sur la verrue hébreuse...
Paix aux pauvres #juifs, honte et infamie aux spéculateurs sur la #misère, la #geignardise, et les #mémoires corrompues.
#politique #international #société #propagande #sioniste #basta #seenthis #vangauguin
▻https://www.marianne.net/monde/proche-orient/israel-en-proces-pour-genocide-a-la-haye-une-parodie-de-justice#utm_source
Pendant ce temps, il faut arrêter de nous #casser_les_couilles avec #Israël, #Gaza et la #Palestine. Non, ça n’est pas le #centre_du_monde. Merci
#politique #international #propagande #intox #sioniste #société #ailleurs #seenthis #vangauguin
#Macron, le #pantin qui veut jouer le #marteau sans #maître... #guignol #tartuffe
« Dans une #oligarchie, on ne demande pas de comptes aux #intouchables de la #caste » #Europe #Union_Européenne
#politique #France #en_même_temps #langue_de_pute #société #monde #opportuniste #lèche_couilles #président #seenthis #vangauguin
« Dans une oligarchie, on ne demande pas de comptes aux intouchables de la caste »
▻https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/dans-une-oligarchie-on-ne-demande-pas-de-comptes-aux-intouchables-de-la-ca
«Des militant(e)s #écologistes aspergent de #soupe la vitre blindée de #La_Joconde»
#L_écologie_pour_les_Nuls #société #bouillon #vomir #politique #bercé_trop_près_du_mur #artivisme #guignols #ta_mère_en_burqa #France #culture #dégénérés #seenthis #vangauguin
Oui, mais c’était de la soupe bio! :-D :-D :-D #neuneu
▻https://francais.rt.com/france/109111-militants-ecologistes-aspergent-soupe-vitre-joconde
Les nouvelles du samedi 20:42
▻https://framablog.org/2024/01/27/les-nouvelles-du-samedi-2042
Pour achever cette semaine, deux nouvelles de 2042 concoctées avec amour par les participant⋅es des ateliers #solarpunk #UPLOAD de l’Université Technologique de #Compiègne (UTC). En 2042, on rénove et on en profite pour faire autrement, que ce soit à la … Lire la suite
#Communs_culturels #Enjeux_du_numérique #UPLOAD #Agriculture #amiante #atelier #bâtiment_passif #briques #désamiantage #durabilité #écriture #empreinte_carbone #éolien #ferme #fromage #hangar #high-tech #LowTech #nouvelle #PMR #rénovation #solaire #Solarpunk #urbanisme_durable #UTC
La nouvelle du vendredi 20:42
▻https://framablog.org/2024/01/26/la-nouvelle-du-vendredi-2042
Chaque jour de cette semaine, à 20:42, une nouvelle de 2042 concoctée avec amour par les participant⋅es des ateliers #solarpunk #UPLOAD de l’Université Technologique de Compiègne (UTC). Aujourd’hui à l’UPLOAD c’est la rentrée… mais la sortie d’un bâtiment « sécurisé » est … Lire la suite
« Ce n’est pas non plus par solidarité : il y a belle lurette que le maniement des saloperies du Service Général, les belles et les laides paroles, les abus de confiance taularde, m’ont écœurée de pratiquer, ici, le scoutisme. Ce n’est pas non plus par amitié : l’amitié, qu’elle date de toujours ou de la semaine dernière, consiste à mon sens à laisser les amis se débattre tout seuls jusqu’au moment où on les voit perdre le cigare et commencer à faire des conneries ; mais je n’ai jamais envoyé mon amitié aux demandes d’emploi.
Jane a l’air propre, je veux dire qu’elle n’a pas l’air enculé, mais c’est tout de même une cavette. Alors ?
Quelque chose, tout à fait distinct de la sympathie sommaire que nous nous portons, me pousse à la ménager, à la préserver, comme si elle était une manifestation de ma chance, une gangue à ouvrir, quelqu’un en somme. »
« Maria passera aux Assises de janvier ; elle aura peut-être, non, pourquoi peut-être, elle aura certainement le sursis ; nous nous retrouverons et nous ferons ensemble de beaux voyages, en attendant de pouvoir aller cueillir nos hommes à la porte, car pour eux aussi ce jour vient tous les jours un peu plus. »
La Cavale fin de la partie II
Maroc : « Le drapeau rouge frappé d’un pentagramme vert est le fruit de longues tractations avec la France »
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/01/24/maroc-le-drapeau-rouge-frappe-d-un-pentagramme-vert-est-le-fruit-de-longues-
Dans son nouveau livre, l’historien Nabil Mouline retrace les origines de l’étendard marocain. Un emblème qui a évolué avec l’histoire du royaume chérifien.
Propos recueillis par Alexandre Aublanc (Casablanca), 24 janvier2024
De quoi le drapeau rouge frappé d’une étoile verte est-il le symbole ? Du Maroc, assurément. Mais encore ? Que nous raconte cet emblème de l’histoire du royaume et quelle est la part de vérité dans les polémiques qui entourent sa construction ? Ces questions sont au cœur de Drapeaux du Maroc, le dernier ouvrage de Nabil Mouline, chercheur au CNRS, avec lequel Le Monde s’est entretenu à distance.
Vous expliquez qu’il existait jusqu’au XIXe siècle une grande variété d’emblèmes au Maroc, avant que les puissances européennes ne décrètent le drapeau rouge comme unique étendard. Pourquoi ?
L’évolution des drapeaux au Maroc est étroitement liée aux tumultes politiques, religieux et économiques qui ont marqué la trajectoire du pays depuis l’émergence de l’Etat marocain avec les Almoravides, au XIe siècle. En tant que « regalia » [objets symboliques de royauté], ces instruments de pouvoir ont incarné les aspirations de chaque dynastie à travers leurs formes, leurs couleurs et leurs inscriptions. Noir au départ, l’étendard impérial devient blanc entre le XIIe et le XVIIe siècle. Puis la monarchie adopte deux nouveaux emblèmes entre le XVIIe et le XIXe siècle. Alors que le vert exprime son autorité religieuse, le rouge révèle son pouvoir politique.
Simultanément, en Europe, les évolutions vers la formation d’Etats-nations engendrent une transformation dans la conception des drapeaux. Chaque communauté politique doit désormais arborer son propre emblème, qui ne symbolise plus la centralité de la maison régnante, mais davantage les valeurs et les ambitions de la nation. L’Europe, en raison de sa supériorité idéologique et organisationnelle, impose petit à petit cette conception au reste du monde. Au Maroc, cette influence s’est manifestée par la consécration graduelle du drapeau rouge en tant que symbole étatique à partir des années 1870. D’abord indifférentes, les élites du sultanat, influencées par les idées européennes, finissent par l’adopter.
L’origine du drapeau actuel fait débat. Sa paternité revient-elle au premier résident général du protectorat, Hubert Lyautey ?
Depuis le début des années 1870 jusqu’en 1915, le drapeau étatique du Maroc est rouge, uniquement rouge. Mais après l’instauration du protectorat en 1912, un changement advient progressivement. En 1913, les employés de la douane imposent aux embarcations marocaines d’arborer un drapeau tricolore sur l’angle duquel se trouve un petit rectangle rouge chargé d’une étoile à cinq branches. Cette nouvelle marque distinctive déplaît profondément aux Marocains, car elle ne respecte pas la souveraineté théorique du pays. Pour éviter un conflit inutile, cette « innovation » est rapidement retirée.
Commencent alors de longues tractations entre l’administration française et le Makhzen. Les deux parties finissent par trouver un terrain d’entente : maintenir l’emblème rouge en y ajoutant un pentagramme vert. Le sultan Youssef entérine ce changement en promulguant un rescrit impérial [dahir] le 17 novembre 1915. En réalité, les autorités n’ont fait qu’officialiser en quelque sorte le choix des douaniers, qui n’ont eux-mêmes fait que reprendre un symbole bien connu dans l’espace social marocain depuis des siècles. Comme le montrent les sources disponibles, Hubert Lyautey a joué un rôle mineur dans ce processus, mais certains mythes ont la peau dure.
L’étoile présente sur le drapeau marocain est elle aussi sujette à polémique. Est-il vrai qu’elle était à l’origine à six branches, mais qu’elle a été remplacée par un pentagramme afin de se dissocier d’un symbole juif ?
Les étoiles, particulièrement le pentagramme, l’hexagramme et l’octogramme, constituent l’un des piliers de l’art décoratif marocain depuis de longs siècles. Appelées indistinctement « sceau de Salomon », elles figurent sur différents supports, notamment à partir du VIIIe siècle. Si des étoiles à six branches et à huit branches ont été brodées sur des bannières et des fanions secondaires depuis au moins le XIIe siècle, elles n’ont jamais figuré sur le principal étendard des différentes dynasties. Lyautey ne pouvait donc pas modifier quelque chose qui n’avait aucune existence préalable.
En réalité, ce mythe découle de ce qu’on appelle une confusion symbolique. Seuls quelques rares témoignages visuels nous permettent en effet de voir des drapeaux rouges étatiques portant des hexagrammes, après la promulgation du rescrit de 1915. D’ailleurs, l’usage de l’étoile à six branches, considérée jusqu’alors comme un symbole musulman, se perpétue tout au long de la première moitié du XXe siècle, particulièrement sur les pièces de monnaie. Ce n’est que quelques années après l’éclatement du conflit israélo-arabe que ce symbole disparaît des artéfacts marocains.
S’il est l’héritier d’une longue tradition impériale, le drapeau du Maroc doit, selon vous, toute sa popularité au mouvement nationaliste.
L’instauration du protectorat a engendré des transformations profondes au sein de la société marocaine. A partir des années 1920, le nationalisme surgit dans une partie de la jeunesse urbaine. Des organisations politiques émergent et cherchent, dès 1933, à exprimer et célébrer l’ancienneté, l’unité et la solidarité de la nation marocaine.
Pour symboliser sa quête d’indépendance, c’est le drapeau rouge frappé d’un pentagramme vert qui va être choisi, notamment à travers la Fête du trône, le premier rituel national et séculier au sens moderne du terme. Cette manifestation politique incontournable va jouer un rôle primordial dans la popularisation de cet objet. Grâce à ce processus de réinvention et d’appropriation, l’insigne étatique lointain devient un véritable emblème national, surtout après son adoption définitive par l’institution monarchique en 1947.
Drapeaux du Maroc, de Nabil Mouline, éd. Sochepress, 172 pages, 120 dirhams
Geneviève Pruvost, Entretien avec Veronika Bennholdt-Thomsen, 2023
▻https://sniadecki.wordpress.com/2024/01/25/pruvost-vbt
Alors que l’écoféminisme connaît un regain en France depuis les années 2010-2020, il est resté centré sur un corpus principalement anglophone et n’est pas immédiatement rattaché aux études intersectionnelles et décoloniales. Or il existe un versant allemand du féminisme matérialiste des années 1970-1990 qui a pour singularité d’avoir placé le travail paysan, le travail domestique et l’appropriation du monde vivant au cœur des exploitations patriarcales.
#interview #Veronika_Bennholdt-Thomsen #sociologie #anthropologie #féminisme #subsistance #perspective_de_subsistance #Geneviève_Pruvost
La #nouvelle du jeudi 20:42
▻https://framablog.org/2024/01/25/la-nouvelle-du-jeudi-2042
Chaque jour de cette semaine, à 20:42, une nouvelle de 2042 concoctée avec amour par les participant⋅es des ateliers #solarpunk #UPLOAD de l’Université Technologique de #Compiègne (UTC). Aujourd’hui, sous le regard étonné des enfants de 2042, une exposition sur Compiègne … Lire la suite
#Communs_culturels #Enjeux_du_numérique #UPLOAD #atelier #Democratie #écriture #indices #LowTech #oligarchie #PIB #Politique #représentation #RIP #Sante #soin #Solarpunk #UTC #Voitures
« Toutes les filles avec lesquelles je me plaisais s’en vont, une à une : Mado, Nadine, Mona… Mona a reçu, un après-midi, l’ordre brutal et hâtif : emballuchonnez, vous partez. On descendit de l’étagère son grand carton, pas le petit vanity-case qui vous suit jour et nuit, l’autre, plus spacieux, où sont les pulls et les réserves de toutes sortes ; tout le monde se précipita vers le sien, pour en sortir quelque chose à donner à Mona : elle avait l’aura de la Centrale, elle écopa de linge, de savon, de bas ; ça pleuvait dans le carton : « Prends ça, ma poule, en souvenir de moi. Ça te servira là-bas. » Et, dans la hâte de l’exode, Mona partit avec des godasses à moi aux pieds et une partie de mes épingles-neige dans son chignon. L’image de Mona partant nu-pieds et les cheveux sur les épaules vers son destin était vraiment trop poignante : je ne lui réclamai rien.
Activez, activez, la bise à la sauvette, et la porte se referma ; adieu, adieu, Mona, moi je n’oublierai jamais… non, Mona est partie, oublier Mona. »
II CHAPITRE XVI
« Au milieu d’un effectif réduit, mais toujours bien assez vaste pour moi, je poursuis ma solitude.
Tu avais raison, mon amour, on est toujours seul. Mais jusqu’ici, les liens de la misère et de la présence obligatoire m’empêchaient de scier ces attaches sans consistance, ces bavardages sans effet ni cause. Dinguerie, désespoir, indifférence : je n’irai plus vers ces abîmes étoilés : je serai seule, bientôt. »