• Je n’irai pas chez Enthoven | Le Club de Mediapart
    1 juin 2018 Par Jeanne Guien Blog : Le blog de Jeanne Guien

    Lettre ouverte à M. Raphaël Enthoven, suite à mon invitation à son émission Philosophie(s).
    https://blogs.mediapart.fr/jeanne-guien/blog/010618/je-nirai-pas-chez-enthoven

    Monsieur Enthoven,

    je vous écris pour annuler ma venue à votre émission Philosophie(s) sur Arte, dont le tournage devait avoir lieu ce jour.

    Invitée par votre équipe en mars dernier à y discuter de mon sujet de recherche, la réduction de la durée de vie des objets, j’avais accepté dans l’espoir d’y trouver un espace de dialogue philosophique authentique, de production rigoureuse et collaborative d’un savoir critique utile. La lecture et l’écoute de vos diverses productions m’ont cependant convaincue que cet espoir était vain.

    Ne connaissant pas, il y a trois mois, votre travail, j’ai en effet découvert depuis qu’il était malheureusement semblable à celui des quelques rares autres « philosophes » représentés dans les médias dominants : un déploiement précieux et allusif de culture légitime, mis au service de la reproduction à l’identique des préjugés sociaux et politiques les plus caricaturaux. Immaturité du mouvement étudiant, mysandrie des féministes, paresse des abstentionnistes, communautarisme des anti-racistes ou encore antisémitisme des antisionistes : il n’est pas un seul des partis pris les plus réducteurs et abêtissants de la droite décomplexée auquel vous ne vous empressiez d’apporter votre soutien, à grand renfort de raccourcis historiques, de coupes et pseudo-concessions à l’adversaire, de citations à l’emporte-pièce et d’invocations toutes faites à la démocratie et la liberté de pensée - qu’il est peu étonnant de voir conduire, infailliblement, au moralisme le plus vide. (...)

  • Les tendances 2018 du marketing sur les #réseaux_sociaux | Europages

    http://corporate.europages.fr/actualites/les-tendances-2018-du-marketing-sur-les-reseaux-sociaux

    Si Facebook reste sans surprise la plateforme numéro 1 pour le marketing sur les réseaux sociaux pour les marketeurs, d’autres tendances se dégagent pour 2018 dans ce domaine. Analyse des principales tendances, selon une étude menée par Buffer et Social Media Week auprès de 1 700 professionnels du marketing.

    Une étude réalisée auprès de 1 700 professionnels. L’étude a été réalisée auprès de 1 700 professionnels du marketing répartis dans les principaux secteurs d’activités suivants : marketing et publicité (23%), médias et éditeurs (11%), éducation (8%), produits de consommation (8%), technologies de l’information et services (6%), et logiciels (5%). Concernant la taille des sociétés interrogées, 49% sont des TPE (moins de 10 employés), 13% des entreprises employant de 11 à 25 personnes et 4% un échantillon de sociétés employant entre 501 et 1000 personnes. Quant à la taille de l’équipe marketing, une grande partie (41% des personnes interrogées) est constituée d’une seule personne, tandis que 38% travaillent dans une équipe de 2 à 5 collègues, 9% dans une équipe comprise entre 6 et 10 personnes et 11% des sociétés interrogées comptent plus de 11 personnes.

    #buzz #marketing #société_du_spectacle

  • Why Journalists Need to Think Like Designers - Global Investigative Journalism NetworkGlobal Investigative Journalism Network

    https://gijn.org/2018/01/24/design-thinking

    On se demande.

    I had a terrifying realization during the first semester of art and design school. It happened during one of the first group critiques of my work. I had made a sculpture out of found objects, to make a point about about throwaway consumer culture.

    One professor said, “This might be better realized as a large, immersive installation.”

    Actually,” said another professor, “I would prefer it as a design book with a series of pages with flattened objects.”

    “I see it more as a performance,” said a fellow student.

    At that point it dawned on me that my idea could possibly take on an infinite number of forms. It could be a sculpture, a room, a book or a performance. This was both a daunting and a dazzling moment of revelation.

    #journalisme #design #marketing #société_du_spectacle

  • #De_Haas-Lahaie : quand l’esprit #Twitter rencontre la complexité
    https://reflets.info/de-haas-lahaie-quand-lesprit-twitter-rencontre-la-complexite

    #BalanceTonPorc continue de faire l’actualité. De plus en plus violemment depuis que la tribune des 100 femmes du Monde a été publiée. Polémique. Scandale. Femmes contre femmes. Femmes Twittos contre « femmes du vieux monde » (selon […]

    #Tribunes #BalanceTonPorc #Délation #Facebook #feminisme_2.0 #Lahaie #militantisme_aveugle #problèmes_de_société #société_totalitaire

  • C’est pas parce qu’on rit… Le devoir - 15 janvier 2018 - Michel Saint-Laurent
    http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/517565/c-est-pas-parce-qu-on-rit

    L’importance exagérée donnée à l’humour par les grands réseaux éclipse les autres formes d’art

    De toutes les contrées sur la planète, je doute qu’il y en ait une qui, jour après jour, se bidonne plus que le Québec. Au Québec, le rire est roi ! Nos humoristes, par centaines, se produisent à longueur d’année sur toutes les scènes, petites et grandes. Ils et elles ont leur propre festival, voire bientôt un deuxième. Ces professionnels du rire sont les mieux payés dans ce qu’on appelle, néolibéralisme oblige, l’industrie culturelle (sic). Je veux bien que le rire soit « le propre de l’homme », comme disait Rabelais, mais là, je pense que la dose est un peu forte.
     
    Il y a toutes ces émissions à la télévision telles Infoman, Info, sexe et mensonges, Ici Laflaque, PaparaGilles, Like-moi, Les appendices, SNL Québec, Piment fort, Silence on joue, Le tricheur, Les pêcheurs, sans oublier Le Bye Bye, messe récurrente du jour de l’an. D’ailleurs, le 31 au soir dernier, il n’y avait à peu près rien d’autre que l’humour à se mettre sous la dent.

     

    Il y a aussi le Gala de l’humour et tous les Galas comédie. Même la batterie d’émissions de cuisine est truffée d’ingrédients loufoques tout autant que de sel et de poivre… Pensons à ces « recettes pompettes » avec le tristement célèbre Éric Salvail, clown déchu.
     
    À la radio, les émissions À la semaine prochaine, Parasol et gobelets, Pouvez-vous répéter la question, La soirée est (encore) jeune, Si j’ai bien compris éclatent, semaine après semaine, de ces gros rires gras dans une entreprise visant à faire en sorte que les Québécois se dilatent la rate, sans relâche. Puis, il y a aussi tous ces « shows de chaises », comme Marina Orsini, Deux filles le matin, Les enfants de la télé, Deux gars en or et l’ineffable Tout le monde en parle, où les invités, sous l’oeil du fou du roi, rivalisent d’ardeur pour en pousser une bonne et nous faire tomber de notre chaise, bien assis que nous sommes, croupissant de rire… D’ailleurs, tous les politiciens et grands de ce monde, invités à ces émissions, sont morts de rire, car ils savent qu’ils ne risquent rien et qu’ils n’auront aucun compte à rendre en se présentant sur ces plateaux. On s’attendra plutôt à ce qu’eux aussi nous lâchent des blagues. LOL !
     
    Rire pour ne pas pleurer ?
    On pourra certes m’accuser d’être un triste rabat-joie, un sérieux personnage sans sens de l’humour, un handicapé de l’hilarité, ce que je ne crois pas être, mais je me questionne sur ce qu’il y a derrière cette propension à rire et à se moquer de tout. Qu’est-ce qui se cache derrière tout ça ? Rions-nous pour ne pas pleurer ? N’est-il pas un tantinet disproportionné que les chaînes publiques que sont Radio-Canada et Télé-Québec investissent tant de l’argent de nos impôts dans ces productions ? Pourraient-elles en mettre un peu plus à couvrir et à investiguer de grands dossiers politiques et sociaux ? En riant de tout, sans arrêt, souvent dans des termes bassement orduriers, dans le style « pipi caca », qui plus est dans un français bancal, les humoristes et animateurs de tout acabit ne jouent-ils pas, même à leur corps défendant, le rôle d’éteignoirs d’une prise de conscience citoyenne autrement plus pertinente ? N’est pas Yvon Deschamps qui veut !
     
    Je sais bien que les humoristes rient, à l’occasion, des frasques de nos politiciens et des membres de notre élite dirigeante, mais après qu’on en a ri un bon coup, que reste-t-il ? Que faisons-nous en sortant du théâtre ou en éteignant la télévision ? Sommes-nous plus aptes à jouer notre rôle de citoyen éclairé ? Les Québécois s’aventurent-ils hors de leurs chaumières pour aller se dilater la rate et après, penauds, retournent-ils chez eux, satisfaits que quelque humoriste se soit bien payé la tête de nos ineptes dirigeants ? Ces moments de réjouissance programmés, cette dérision contrôlée nous dédouanent-ils de toute action collective probante afin de rectifier le tir des abus de l’oligarchie possédante et d’améliorer la vie en société ? Ce rire devient-il alors un genre d’anesthésiant qui nous insensibilise la fibre citoyenne ? La question, sérieuse j’en conviens, ne se pose-t-elle pas ?
     
    De plus, l’importance surdimensionnée accordée à l’humour nous fait voir, en contrepartie, le peu de place que les grands réseaux accordent à d’autres formes d’art, tout aussi importantes dans une société, me semble-t-il. Au Québec de la farce « mur à mur », le théâtre, la littérature, la danse, les arts visuels n’ont qu’une portion congrue, quand ils en ont une, du temps d’antenne. Il n’y a peut-être que la musique qui puisse rivaliser, un tant soit peu, avec l’humour bien que, souvent, ce ne soit que pour mettre en compétition jeunes et moins jeunes dans ces concours de rivalité, style La voix, Star académie et Virtuose. Tous ces artistes aspirant à la célébrité instantanée font les frais d’une entreprise de création de vedettes de l’heure qui, le plus souvent, ne dureront que le temps d’un printemps, et au suivant…
     
    Il semblerait ainsi que cet humour, ultra-présent, participe à ce que d’aucuns ont appelé « la société du spectacle ». L’été venu, le Québec entier devient une immense scène où les festivals et spectacles de toutes sortes se succèdent ? J’oserais dire que cette mise en scène boursouflée concourt à nous immuniser contre quelque volonté de brasser la cage et de remettre en question l’état des lieux. Nous nous contentons, assez bêtement, de rire des frasques des humoristes. La culture, une certaine culture consensuelle, au ras des pâquerettes, l’humour en particulier, devient ainsi un exutoire… stérile. C’est la part « des jeux » du duo « du pain et des jeux ». Pendant que la planète s’échauffe, dans tous les sens du mot, les petits Néron que nous sommes se gavent de spectacles. Peu nous chaut, aussi longtemps qu’on peut se bidonner… C’est pas parce qu’on rit que c’est drôle…

    #humour #rire #société_du_spectacle #télévision #spectacle #jeux #médias #culture #élites #Quebec #exutoire #pipi-caca #dérision #Radio-Canada #Télé-Québec

  • À #Gaillac (Tarn), certains refusent de prendre les vessies pour des lanternes.

    Tourisme, métropole et néant existentiel
    https://lundi.am/Tourisme-metropole-et-neant-existentiel

    Quelle différence existe-t-il pour un enfant entre grandir à côté d’une forêt de chênes et de châtaigniers où il peut aller et venir librement, courir, se cacher, découvrir les bruits de la forêt, les champignons, construire une cabane... et habiter en face d’un parc impeccablement tondu et désherbé, peuplé de joggeurs en tenue fluo et écouteurs aux oreilles, dont l’accès est contraint et qui est de surcroît transformé en parc d’attractions la moitié de l’année avec un prix d’entrée exorbitant qui vient en sanctionner l’accès ?

    Le communiqué du collectif « Abats les lanternes » :
    https://lundi.am/IMG/pdf/abatsleslanternes.pdf

    La page de com’ de « Tourisme-Tarn » :
    http://www.tourisme-tarn.com/2017/09/11/festival-lanternes-a-gaillac

    #tourisme #société_du_spectacle #tittytainment

  • « Secret », « scandaleux », « révolutionnaire »... quand #Debord pitchait « La Société du spectacle »

    https://www.franceculture.fr/philosophie/debord-expliquait-soci%C3%A9t%C3%A9-du-spectacle

    Le truc le mieux aujourd’hui. Guy Debord rules.

    « La #Société_du_spectacle » de #Guy_Debord paraissait en 1967. Dans un silence religieux des médias et des intellectuels, même si le bréviaire situationniste a très vite circulé dans la gauche radicale. Ce n’est que 20 ans plus tard qu’il deviendra pratiquement une icône glamour. Retour sur sa sortie.

  • #Guerre_aux_pauvres sur Arte à 20h30
    Hier, 09/11/2017, à une heure de grande écoute, 28 minutes consacre une émission entière pour traiter les pauvres d’assistés et plaindre les riches qui sont mal aimés. Une des protagonistes jamais interrompue, affirme même que les pauvres sous conditions de ressources coutent 97 milliards d’aide social.

    (voir à 34mn)

    Luchini (FL)
    – Pas un média, pas un plateau télé ou on ne vend pas le pauvre comme un éblouissement … à part TF1 …
    – Est-ce qu’il faudrait encore plus payé pour que les gens ne soient plus pauvres ?
    Agnès Verdier-Molinié (AVM)
    – Mais c’est ça le sujet ! ce qui n’est pas dit c’est que la France est dans les pays les plus géééénéreux au moooonde
    – FL : Et ça c’est vrai ?
    – mais les plus généreuuux au mooonde.
    – FL : Et c’est vrai ou pas ?
    – AVM : Mais oui, on a ,on a (là Luchini ouvre la bouche estomaqué) plus de 97 milliards de dépenses de protection sociale, d’aide sociale, qui sont versés sur critères de reeessources.
    Elisabeth Quin, présentatrice qui intervient à peine
    – Et pourtant 9 millions de français sont sous le seuil de pauvreté
    – Arrêtons de culpabiliser les français, ça coute très cher cette protection sociale

    #pauvrophobie qu’explique Nadia sous le regard goguenard des invités qui est la seule à être outrée et se moquer du terme cancer de l’assistanat qui semble commun à ce « débat ».
    Luchini (invité spécial) est quant à lui absolument infect, mais tout à fait dans la peau de ses #acteurs_français qui squattent l’espace cinématographique/politique (maintenant que les deux ne valent plus rien) de leur morbidité et en font renoncer plus d’un·e à aller au cinéma.

    Fabrice Luchini est rejoint pour ce débat par Agnès Verdier-Molinié, économiste et directrice du think tank libéral iFRAP, Éric Heyer, économiste à l’OFCE, et l’essayiste Pascal Bruckner.

    https://www.arte.tv/fr/videos/075223-054-A/28-minutes

    #consternation #arte #lamentable #goebels #mais_pourquoi_je_tombe_que_sur_des_merdes #nombril_des_riches #morale_de_droite

    • https://data.oecd.org/fr/socialexp/depenses-sociales.htm

      Les dépenses sociales couvrent les prestations en espèces, les biens et services fournis directement et les allègements fiscaux à visées sociales. Les prestations peuvent être ciblées sur les ménages à #faibles_revenu, les #personnes_âgées, les #handicapés, les personnes #malades, les #chômeurs ou les #jeunes. Un programme social se caractérise par une redistribution des ressources entre les ménages ou une participation obligatoire. Les #prestations_sociales sont qualifiées de publiques lorsque les administrations publiques (administrations centrale et locales, administrations d’États fédérés et de sécurité sociale) contrôlent les flux financiers correspondants. Toutes les prestations sociales non fournies par les administrations publiques sont considérées comme privées. Les transferts privés entre ménages ne sont pas considérés comme sociaux et ne sont pas inclus ici. Les dépenses sociales nettes totales englobent les dépenses publiques et privées, et prennent en compte les effets de la fiscalité directe et indirecte et des allègements fiscaux à visées sociales. Cet indicateur est mesuré en pourcentage du PIB ou en Dollars US par habitant.

      2017 Dépenses sociales de la France : 11,5 milliards d’euros

    • @touti , tu leur en fait de la publicité !
      J’ai regardé une partie du machin, c’est vrai, ils sont dans la fosse, au plus bas, sans@touti , tu leur en fait de la publicité !
      J’au regardé une partie du machin, c’est vrai, ils sont dans la fosse, au plus bas, sans scepticisme.

      Des parisiens #hors_sol , qui ne peuvent faire que semblant d’être avec les moyens fournis par l’argent public, ici arte, la chaine germano francophone.

      Fabrice Luchini rappelle la collaboration d’alain finkielkraut (l’éructeur) à ce qu’il qualifie de spectacle.
      Des répugnants en marche vers l’insignifiance.

      Pour rappel, finkielkrau bave le Samedi matin sur rance culture avec l’argent des contribuables, on n’est pas obligé d’écouter non plus.

      Ce ne sont pas les seuls, je cite :
      Les capitales sont bien en rupture avec le reste de leur territoire national. Un article de Juin 2016
      « Indépendance » de Paris et Londres : réponse d’un géographe à Sadiq Khan et Anne Hidalgo
      http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/06/29/31002-20160629ARTFIG00322-independance-de-paris-et-londres-reponse-d-un-geo

      Anne Hidalgo, directrice du Travail et de primes de conseillère de cabinet. 116 000 euros pour un soit disant travail à a Mairie.
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/11/08/25001-20171108ARTFIG00117-selon-le-canard-hidalgo-a-beneficie-d-une-double-

      Attention, la #morale_de_droite c’est pour ceux qui n’ont pas de rolex.

    • @bce_106_6 tu m’accuses de leur faire de la pub alors que je dénonce ces pourritures ?
      en ce moment je lis le petit pamphlet génial de @aude_v #egologie je me moque aussi de ces ’militants’ qui ne veulent parler que des trucs cools qui ne perturbent pas le monde …
      Il faut faire honte à ces « répugnants en marche vers l’insignifiance » ! et je le fais pour les jeunes qui étaient avec moi hier et qui ne décryptaient pas de suite l’aspect dégueulasse du discours.
      Et je ne fais pas de confusion à la tous pourris, je montre clairement ceux qui profitent de leur position de dominants pour la renforcer. Ces sortes d’émission sont clairement là pour justifier la guerre sociale menée contre les pauvres, ce n’est pas un jeu, les conséquences de ces campagnes de propagande sont gravissimes.

    • Bonsoir @Touti !
      Du calme, du calme, je suis entièrement d’accord avec toi sur leur suffisance astronomique.

      Ton billet m’a fait prendre comprendre que Fabrice Lucchini était bon pour la poubelle, il est vrai que je ne suivais pas trop ce qu’il faisait.
      Il radotent comme d’habitude sur les Privilèges des prolos, afin de cacher les leurs.
      De moins en moins de gens y croient, la propagande, ça a des limites.
      En faisant mes courses, j’entends des propos dignes d’anarchistes entre clients ou caissières, dans les beaux quartiers des hauts de france.

      Ces « répugnants en marche vers l’insignifiance » , ne veulent qu’une seule chose, qu’on leur fasse de la réclame, c’est leur gagne pain à ces #baltringues.

      Une seule chose les terrifie , qu’on les montre dans leur réalité (L’inspirateur de Lucchini, chroniqueur sur rance Culture).
      https://www.youtube.com/watch?v=4lydlc16K0o

      Leur classe sociale semble avoir gagné, mais leur société est en train de s’effondrer, ça les rend obscènes, haineux, ils sont sans limites.

      Je suis souvent étonné de la violence des réactions sur seenthis, entre membres qui partagent 99 % de leurs idées.

    • Oui @touti, c’est à vomir.
      Ce petit entre soi, ultra libéral, décomplexé, la présentatrice (Elisabeth Quin) toujours aussi servile.
      Luchini pitoyable, caricature de lui même, beaucoup d’effet mais pas d’intelligence.
      Et l’autre propagandiste, Verdier Molinié, abonnée aux plateaux télé et à Radio Courtoisie, qui vient répandre son venin libéral.

      Il n’y a que Nadia Daam dans cette émission qui a tous les jours du recul et une vraie liberté de ton.

      Et encore, ça c’est sur Arte.
      Sur les autres chaines, y compris du service public, c’est pire (je pense aux émissions de Ruquier par exemple).

      #société_du_spectacle #guignols

  • Les Inrockuptibles et Cantat ; de l’#impunité face aux #féminicides - Crêpe Georgette
    http://www.crepegeorgette.com/2017/10/10/cantat-feminicide

    Oh les hommes français, qu’ils soient de gauche ou de droite, aiment à corner qu’ils aiment les femmes en grands poètes de l’amour courtois qu’ils sont.
    Les femmes françaises se bercent de cette douce illusion et chacun de croire que c’est de l’amour si typiquement français que d’infliger tant de coups que le visage devient violet, que le nez éclate, qu’on finisse dans le coma, qu’on meure.
    Chacun finit par croire à la fable de l’homme brisé qui a voulu mourir tant il regrettait. Il ne regrettait pas au point de ne pas qualifier Marie Trintignant d’"hystérique" pendant le procès toutefois. Il ne regrettait pas au point de ne pas inventer une fable où il l’aurait poussée et où elle aurait heurté un radiateur ; thèse que le rapport d’autopsie a mise à mal. Il ne ne regrettait pas au point de ne pas laisser ses avocats fouiller dans le passé de Marie Trintignant afin de voir si elle n’avait pas le crâne fragilisé ce qui aurait pu expliquer qu’elle meure sous ses coups. Il ne regrettait pas au point de ne pas écrire de minables chansons sur le sujet pour chouiner sur son sort. Il ne regrettait pas au point de ne pas avoir la décence de taire son chagrin qu’il est bien le seul à avoir provoqué. Mais nous vivons dans un monde si tolérant envers les violences faites aux femmes qu’on en vient à plaindre un homme qui dit souffrir après avoir massacré sa compaagne. Et on parle bien ici de massacre, le mot n’est pas trop fort.

  • VIDEO - ONPC : Comment Angot et Moix ont violemment voulu réduire Sandrine Rousseau au silence
    https://www.marianne.net/societe/video-onpc-comment-angot-et-moix-ont-violemment-voulu-reduire-sandrine-rou

    https://www.dailymotion.com/video/x62q1im

    Je suis tombé sur des articles parlant de la sortie du livre de Sandrine Rousseau et la manière dont elle a été recu chez Ruquier.
    En plus du #male_gaze de Moix qui ne trouve pas violent d’écouter le récit de ce qu’a subit Sandrine Rousseau, la haine des victimes de Angot est incroyable. Cette émission est un concentré de la récéption de la parole des femmes. On reproche à Rousseau de ne pas dire les choses dignement cad comme le dirait un agresseur et non une victime ou, comme le dirait un écrivain et pas une écrivaine. En tout cas celui qui n’est pas poussé aux larmes et engueulé à la TV par Angot et Moix, c’est Baupin.

    #viol #culture_du_viol #victime #victime_blaming #domination_masculine

    • Je suis en train de lire cette défense du comportement d’Angot par un homme qui me file bien la haine :

      Peut-on hiérarchiser les souffrances ? On peine à s’en défendre. L’inceste est un trou noir. La violence que Sandrine Rousseau décrit semblait jadis bénigne, un outrage qu’une gifle suffirait à résoudre. Ce ne fut pas seulement un point de vue d’homme. En 1969, Chantal Ackerman réalisait le film féministe le plus vif de l’époque, quand s’ébrouait le MLF. Il s’appellait La fiancée du pirate. Bernadette Lafont y jouait une scandaleuse des campagnes, orpheline superbe et un peu sorcière, qui vendait ses charmes et tourneboulait un village moisi, et (à 1 heure et 4 minutes de projection) se débarrassait d’un mâle aviné d’un coup de genou bien placé. Le film célébrait la liberté d’une femme, sur une chanson écrite par Moustaki, Moi j’m’en balance, que chantait Barbara. Barbara évidemment, qui avait su ce que souffrir signifiait, étrange soeur d’Angot, rescapée d’un inceste, et qui n’avait pas pleuré…

      http://www.slate.fr/story/151976/il-ne-faut-pas-condamner-christine-angot-pour-les-larmes-de-sandrine-rousseau

      Ce bitard joue à donner des médailles de bonne et mauvaise victime aux différentes femmes. Angot, Barbara sont des bonnes victimes et Rousseau est une mauvaise victime. Et ce Askolovitch c’est une bonne ordure.

    • Interview d’une violence hallucinante où Christine Angot (qui n’a pas lu le livre ou pas au delà de la page 56 comme elle le dit), écrivaine qui si j’ai bien compris a largement écrit sur les viols que son père lui a fait subir, reproche à Sandrine Rousseau d’avoir cherché à lire d’autre récits de femmes racontant leur vécu, leur expérience, après avoir parlé publiquement des viols ou d’agressions sexuels qu’elles ont subit.

      Christine Angot : Est-ce que c’est pour autant que vous comprenez vous-même ce que c’est le viol. Ou ce que c’est que UN viol ! Car ça n’existe pas LE viol. [...] Et vous vous parlez DU viol et de la parole sur LE viol alors que ça n’existe pas.

      Sandrine Rousseau : Mon livre ne parle absolument pas du viol. Et je ne parle absolument pas du viol dans le livre. Absolument pas, je n’évoque pas du tout ça. Le livre porte uniquement sur le parcours une fois qu’on a déposé plainte et les bouleversements que ça génère.

      Laurent Ruquier (coupe la parole à Rousseau) : pardon je dois préciser qu’une agression sexuelle ne va pas forcément jusqu’au viol. Voilà c’est important de le préciser.

      Sandrine Rousseau : Bah non c’est deux juridictions différentes.

      Laurent Ruquier : Voilà, non mais c’est bien de le rappeler.

      Sandrine Rousseau : Et moi je ne prétend pas voler la parole à d’autre, au contrainte. Ce que je dis c’est qu’à partir du moment où on a dénoncé ça, on ne sait pas ce qui s’ouvre à nous. Et moi j’ai eu l’impression quand-même d’un bouleversement et d’une révolution très dérangeante. J’ai cherché des livres pour m’expliquer si ce que je ressentais était normale ou pas, si c’était commun ou pas, s’il y avait d’autres femmes qui ressentaient ça ou pas. Et je n’en ai quasiment pas trouvé. Il y a assez peu d’écrit sur ce parcours.

      Laurent Ruquier : Sur ce qu’on vit après en fait.

      Sandrine Rousseau :Oui ce qu’on vit après et ce qu’on vit après dans la parole. Parce que ce qu’on vit avant la parole c’est encore différent. Et là je pense que ce livre il est vraiment fait pour tendre la main à celles qui le veulent, à celles qui en ont envie. Pour dire « préparez-vous quand même un peu à cela ». Mais ce n’est pas du tout une injonction.

      Christine Angot : Mais pourquoi vous cherchez un exemple à coté ? Pourquoi vous cherchez dans un livre ? Pourquoi pour comprendre ce que vous ressentez vous cherchez un livre où quelqu’un aurait expliqué ce qu’il a ressenti ? Vous cherchez à l’extérieur de vous la réponse de ce qu’il y a à l’intérieur de vous ?

      Sandrine Rousseau :Je ne m’attendais pas à la violence de ce qu’on a subit une fois qu’on parle. Ça vraiment pour moi ça a été une surprise et plus qu’une surprise... enfin je ne sais pas comment dire autrement qu’un bouleversement. Je ne m’attendais pas à être confronté à cette violence là après la prise de parole.

      Tout dans ce passage montre que Ruquier et son équipe cherchent à délégitimer tout discours sur le viol, toute réflexion qui mettrait en relation les différents viols et les viols avec les agressions sexuelles.

      Dans la première partie de l’émission (qui commence à 40min30s et finie à 56min) Christine Angot et Yann Moix sont au moins aussi agressifs que dans la seconde partie mise en avant par Ruquier sur Youtube.

    • #société_du_spectacle : tout part de là, indirectement, Debord avait déjà tout dit. Même si ce n’est pas tout à fait l sujet de sa thèse, il me semble que des émissions poubelles comme ONPC font parti d’un système essentiellement destiné à faire du fric. Il faudrait simplement refuser de participer à ce cirque, Sandrine Rousseau, son récit et les propositions qu’elle porte méritent beaucoup mieux comme plateforme de débat que ces deux crapules, et ces plateformes existent. Mais elle a peut-être été poussée par la maison d’édition via l’attaché·e de presse qui voit dans cette émission la possibilité de buzz et de promotion. Je trouve que c’est déprimant, et cette histoire comme les autres fout le bourdon.

    • Angot / « On se débrouille » : le gouvernement saisit le CSA - Arrêt sur images
      https://www.arretsurimages.net/breves/2017-10-02/Angot-On-se-debrouille-le-gouvernement-saisit-le-CSA-id20869

      Ouverture d’une enquête au CSA. Après la séquence qui a opposé l’ancienne députée EELV Sandrine Rousseau à l’écrivaine et chroniqueuse Christine Angot dans l’émission On n’est pas couché samedi 30 septembre, la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa a adressé ce lundi 2 octobre un signalement auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Dans la lettre, que s’est procurée France Inter, la secrétaire d’État dit trouver « éminemment regrettable qu’une victime ayant le courage de briser le silence autour des violences sexuelles soit ainsi publiquement humiliée et mise en accusation ».

    • Cet histoire en dit long sur la haine retourné contre soi et ses semblables qui détruit tant de femmes et de victimes.
      Au passage on ne parle plus que d’Angot et Moix s’en tire à bon compte alors que son attitude était aussi gerbante.

    • Marlène Schiappa cite une phrase de Guy Debord dans sa lettre

      « Le spectacle n’est pas un ensemble d’images, mais un rapport social entre des personnes médiatisé par des images »

      Le rapport social a été coupé au montage, Sandrine Rousseau se souviendra longtemps de son passage à #ONPC. Le seul point positif de ce buzz, pour l’auteure, serait qu’il fasse grimper les ventes de son livre. Guy Debord écrivait qu’il importe peu, à l’ère du spectacle, que l’on croie le mensonge auquel on se trouve continuellement exposé, l’essentiel étant qu’il soit la seule chose à laquelle on ai droit.
      http://www.gouvernement.fr/ministre/marlene-schiappa

    • Ce qui me taraude, c’est que beaucoup de femmes pensent en ces termes exprimés par Angot : « Je ne suis pas une victime, je suis une personne. » Comme s’il fallait choisir. Une personne victime dans une situation donnée n’est pas une victime à vie, en toutes circonstances. Victime, ce n’est pas une identité en soi. Etre renvoyée au miroir de la victime, à des schémas sociaux, est difficile, douloureux, révoltant. Mais je crois que cette étape de la reconnaissance de l’asymétrie entre les hommes et les femmes, donc de l’inégalité et des violences spécifiques, est un passage collectif nécessaire pour qui rêve d’égalité et de liberté. Je sais que les féministes sont de ce fait parfois accusées de porter un « discours victimaire », comme si nous voulions enfermer les femmes dans le rôle de victimes, les amalgamer dans un tout homogène, une « brochette », en niant les réalités individuelles évidemment si diverses, les chemins que chacune s’invente pour survivre, vivre dans le monde tel qu’il est. Que des femmes arrivent à se débrouiller toutes seules, tant mieux. Mais nous avons le devoir de tendre la main à celles, si nombreuses, qui en ont besoin. Nous devons modifier l’ordre existant pour que reculent les violences faites aux femmes, pour que ce ne soit plus « comme ça », pour que le désir masculin sorte d’un modèle prédateur. Ce que nous voulons, c’est que la société mesure, comprenne et déjoue les mécanismes à l’œuvre. Si nous voulons combattre le viol, le harcèlement sexuel, nous ne pouvons échapper à une entreprise de changement des normes.

      sur les victimes par C.Autain

    • Ce qui est pénible avec Angot c’est qu’elle refuse de voir le sexisme et la culture du viol comme un problème culturel et sociétal à combattre. Elle ne propose absolument rien pour faire reculer ce fléau, tout ce qu’elle répète c’est : « c’est comme ça, un point c’est tout. » Aucun argument ! Elle a trouvé refuge elle dans la littérature et ce faisant, elle voudrait faire de son cas une généralité. Mais tout le monde n’a pas les mêmes ressorts face à ces violences et de toute façon, ce combat doit être mené individuellement ET collectivement.

    • Angot à une posture ultra individualiste très viriliste et patriarcale. Elle est forte comme un homme avec des grosses couilles d’auteur-écrivain et elle s’en sort elle (le résultat est pas fabuleux pourtant) et si les autres victimes ne s’en sortent pas c’est leur faute à elles d’avoir subit une agression et Angot se fera une devoir de les agressée à son tour. Les agresseurs par contre pas de pbl, surtout si ils ont une belle plume comme Céline qui fait tellement bander les littérateurs.

      @aude_v je suis désolé pour ce que tu as enduré, mais ca fait pas de Rousseau une bonne ou mauvaise victime. Une femme victime de misogynie n’a pas été solidaire 100% du temps avec 100% des femmes. C’est pas cool mais ca n’a pas sa place ici.
      #procès_de_la_victime #sororité

    • Désolé @aude_v d’avoir été blessante et d’avoir minoré le harcelement et son déni que tu as enduré. Je te fait mes excuses. Je vais édité les parties qui donnent des infos par rapport à ton témoignage puisque tu l’as enlevé.

    • @aude_v : Les informations que tu donnes sur Rousseau sont intéressantes, si on souhaite juger Rousseau, mais en effet, je suis d’accord avec ce qu’exprime mad_meg, à savoir que les faits ONPC dépassent le cas particulier de Rousseau. Je doute que Moix et Angot se soient défoulés sur Rousseau parce qu’ils étaient au courant des faits que tu as subis ou de faits équivalents dont Rousseau serait coutumière (faits que personne ne remet en cause d’ailleurs, en tout cas pas moi).
      Ils se sont défoulés sur cette femme parce que femme.

    • Après Angot : la télé publique, c’est vraiment « comme ça » ? - Arrêt sur images
      https://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=10205

      Le message délivré par la télévision publique, par la chroniqueuse de la télévision publique, aux victimes d’agressions sexuelles, notamment de la part des puissants, et sans aucune atténuation de l’animateur sur le plateau, restera donc : face aux agressions sexuelles, « on se débrouille, c’est comme ça ». Autrement dit, rien à faire. Personne à qui parler, Aucune instance à laquelle s’adresser. Aucun recours. Aucune aide, aucune solidarité à attendre, aucun espoir. Rien. La soumission à la loi du mâle est immémoriale, pourquoi ça changerait ? Si tu en es capable, tu fais un livre. Sinon tu te débrouilles. C’est comme ça.

    • je consulte rarement slate.fr sauf parfois quand il est indiqué ici sur @seenthis J’ai trouvé ce lien sur tumblr ici : http://lechatfeministe.tumblr.com
      ce résumé me semble tellement juste que je le repost intégrale (sans les liens interne qui ne manque pas d’intérêts aussi)

      source : http://m.slate.fr/story/152003/christine-angotsandrine-rousseau-pas-clash

      Ne réduisons pas l’échange Christine Angot-Sandrine Rousseau à un vulgaire clash télé
      Le piège était grossier. On a pourtant sauté dedans avec entrain.
      Samedi soir, dans « On n’est pas couché », a eu lieu une « altercation » entre #Sandrine_Rousseau, qui accuse l’ex-député #Denis_Baupin d’agression sexuelle, et l’écrivain et chroniqueuse #Christine_Angot. Dès la veille, la « séquence », comme on dit désormais, était largement teasée dans la presse avec force ellipses…

      Pendant deux jours, nous avons été abreuvés d’articles écrits non sans gourmandise annonçant qu’un « violent clash » –une « violente altercation »– avait eu lieu lors de l’enregistrement de l’émission entre Sandrine Rousseau et Christine Angot. Que cette dernière a quitté le plateau, et que la première a pleuré.

      L’Express, avant même la diffusion de l’émission, concluait l’article ainsi :

      « Sans jamais que le mot d’“inceste” soit prononcé, la réaction épidermique de Christine Angot, qui est d’ailleurs citée dans le livre de Sandrine Rousseau, tient sans doute à son histoire personnelle. Mais cela autorisait-il la chroniqueuse à prendre à partie une invitée, victime elle-aussi d’une agression ? »

      « Je pensais presque qu’Angot avait pété les plombs et tapé sur Rousseau »

      La production, elle, a bien pris soin de tirer une autre grosse ficelle, en prévenant que le moment où Angot quitte le plateau a été coupé au montage, pour faire « faire preuve d’élégance » à l’égard de sa chroniqueuse –pourquoi, d’ailleurs, avoir pris soin de le dire ici, quand tant d’autres émissions ont été également coupés sans que cela fasse l’objet d’un communiqué de la prod’ ? L’élégance, cela aurait été de ne pas chauffer le téléspectateur à blanc, de ne pas dire que le départ d’Angot n’apportait « rien sur le fond » et donc vider de son sens la réaction de l’écrivain. L’élégance aurait et de ne pas scénariser en amont un échange qui avait déjà tout de tragique pour le rabaisser au niveau d’un vulgaire clash comme la télé sait les organiser. Avec en plus, cette façon de sous-entendre qu’un désaccord entre deux femmes est au mieux une simple bataille de chiffonière. Les termes « harpies », « hystériques » et « folles » n’auront d’ailleurs pas tardé.

      On s‘attendait donc à assister à une scène d’une violence inouïe. À une mise à mort. Un ami me confiait : « Je pensais presque qu’Angot avait pété les plombs et tapé sur Rousseau. » Mais en regardant l’échange –long, ample, fourni, et ne se résumant certainement pas à quelques phrases tirées de leur contexte qui ont permis à plusieurs sites web de continuer à faire leur beurre–, on réalise que ça n’est ni un clash, ni une altercation, et certainement pas un « bad buzz ». On a assisté à la rencontre de deux souffrances. Et constaté qu’une douleur + une douleur, ça ne s’annule pas.

      Ici, Claude Askolovitch écrit pourquoi « il ne faut pas condamner Angot pour les larmes de Rousseau ». Que ce sont bien deux souffrances, mais aussi deux manières de les intellectualiser qui se trouvent confrontées, sans jamais se rejoindre.

      Pas une grande communauté de victimes

      Pour Rousseau, il faut « parler ». Pour Angot, il faut se « débrouiller ». Et il y a, je crois, eu un grand malentendu sur l’emploi de ce verbe : « se débrouiller ». Angot n’impose pas, elle constate. Que quand on a été victime d’une agression sexuelle, on est seul, on se démerde. C’est terrible oui, mais c’est comme ça. Elle n’intime pas à Rousseau l’ordre de se taire, elle lui dit de lui foutre la paix, et à elle, et à toutes les autres victimes (Angot a été victime d’inceste paternel). De ne pas appeler à former une grande communauté de victimes, car chacun(e) doit se débrouiller. En écrivant des livres, en militant, en ne faisant rien…

      Tout cela est trop compliqué et trop peu commode : ça va beaucoup plus vite de décréter qu’il y a de bonnes et de mauvaises victimes. De décider que certaines sont audibles et légitimes, et d’autres trop dures

      Elle essaie aussi de nous dire quelque chose, et on est passés à côté. « Parler » n’est pas nécessairement moins violent que « se débrouiller ». Il y a, sur ces questions des violences faites aux femmes, une injonction à dire. Il suffit de voir ce que les femmes victimes de viols et d’agressions entendent systématiquement : « Porte plainte ! il ne faut pas se taire ! Sinon, cela arrivera à d’autres et cela sera de ta faute. » Voilà comme on passe de victime à coresponsable, simplement parce qu’on a préféré se taire, pour les raisons que ne devraient appartenir qu’à nous.

      Rousseau, elle, croit au collectif. Elle est optimiste, ou en tout cas, y met toutes ces forces. Elle veut que la parole se libère. Et dit comme ça, on ne peut qu’être d’accord. D’ailleurs, je suis d’accord avec les deux. Je comprends Angot et je comprends Rousseau. Même s’il est vrai, qu’après avoir vu l’échange, j’ai ressenti une peine immense pour Sandrine Rousseau, davantage que pour Angot, que je sens et sait plus costaude.

      Choisir son camp, pourquoi ?

      La question est de savoir qui nous a demandé nos avis. Pourquoi devrait-on choisir ? Pourquoi devrait-on élire notre victime préférée et disqualifier l’autre ? Peu importe que Sandrine Rousseau elle-même ait pris soin de préciser que ce n’est pas Angot qui l’a fait pleurer. Tout cela est trop compliqué et trop peu commode : ça va beaucoup plus vite de décréter qu’il y a de bonnes et de mauvaises victimes. De décider que certaines sont audibles et légitimes, et d’autres trop dures. Que leurs traits, leur rage, ne collent pas avec l’idée qu’on se fait d’une femme abusée. Nécessairement démolie mais vaillante.

      On a le sentiment aussi que l’imaginaire collectif veut décréter la sororité obligatoire. Que la solidarité féminine doit aller de soi. Et qu’une femme qui s’en prend à une autre femme est une traitresse. Un homme admonestant une femme sera bien souvent moins accablé. Une femme qui crie sur une femme, et c’est une faute morale, un canif dans le contrat qui ferait des femmes des sœurs unies dans la douleur. Contrat qu’on a jamais signé. Il est sidérant aussi de constater que les auteurs –supposés ou non– des violences dont Angot et Rousseau parlent, ont été eux, extraordinairement épargnés par les commentateurs.

      L’ironie de la chose, c’est que ceux qui se sont découverts une fibre féministe (coucou Rémi Gaillard) se sont pourtant acharnés sur Angot avec fiel et sexisme.

      Torrents de haine

      Il existe sur Facebook un événement « Cours de self contrôle avec Christine Angot ». Je m’y suis abonnée pour voir. Et c’est bien ce que je redoutais : blagues misogynes, remarques odieuses sur le physique, posts débiles sur Angot « qui a ses règles », des « Christine sera notre punching-ball ». Pour de nouveaux hérauts de la lutte contre les violences faites aux femmes, c’est assez cocasse.

      Pour finir, ce moment n’a rien a voir avec « TPMP » ou « Salut les Terriens », monuments de dégueulasserie cathodique. Ce moment est un crève-cœur, parce qu’on est impuissant face à tant de souffrances. Il est aussi symptomatique de notre besoin de choisir un camp, de façon forcément binaire : il faut être #TeamQuelquechose. C’est finalement la façon dont les femmes doivent réagir à la violence qui a été commentée ; pas les auteurs de violences. Ce qui donne tristement raison à Angot : « C’est tellement compliqué de parler. »

    • https://www.franceculture.fr/emissions/la-chronique-de-jean-birnbaum/la-chronique-de-jean-birnbaum-jeudi-5-octobre-2017

      Moi qui aime profondément Angot et ses textes, et qui supporte mal les attaques obscènes dont elle est la cible depuis si longtemps, je me suis souvenu d’un échange que nous avions eu, au cours duquel je lui avais demandé pourquoi elle n’avait jamais porté plainte contre son père qui avait abusé d’elle sexuellement. Elle m’avait révélé qu’en réalité elle avait porté plainte, juste avant ses 28 ans, avant la prescription. Elle avait été bien reçue par un commissaire qui lui avait expliqué que, vu l’ancienneté des faits, son père ne serait sans doute pas condamné. Angot avait donc renoncé et des années plus tard, me racontant cette scène, elle avait conclu, je la cite : « Je vous le dis, il n’y a qu’une seule chose de valable, c’est la littérature. La justice, la police, ce n’est rien. Il n’y a pas de vérité hors de la littérature ».

    • Sauver Angot ! Après l’essorage de Sandrine Rousseau par Christine Angot et Yann Moix chez Ruquier, après le cyber-lynchage consécutif d’Angot, ils sont deux à tenter de sauver l’écrivaine, sur le site Slate.

      D’abord, Claude Askolovitch, de la revue de presse de France Inter. Puis Nadia Daam (notamment chroniqueuse sur Europe 1). Ils disent sensiblement la même chose. Oui, Sandrine Rousseau a souffert, mais Christine Angot aussi. Souffrance contre souffrance. Que n’ont-elles réussi à se parler ! D’ailleurs, le terrible "on se débrouille, c’est comme ça" d’Angot, n’est pas vraiment un "on se débrouille, c’est comme ça", tente d’expliquer Daam. On l’aura mal comprise. Alors reprenons.

      Oui, Angot a souffert. Et elle en a fait un très grand livre, "L’inceste" (paru en 1999), suivi d’un autre, "Une semaine de vacances", paru en 2012. Oui, Angot est (à mon sens) un écrivain français majeur d’aujourd’hui. Mais parmi tous ceux qui auront vu l’agression insensée (et incompréhensible, après montage-charcutage) dont a été victime Sandrine Rousseau sur le plateau de Ruquier, qui l’auront vue en direct, en replay, dans les videos promotionnelles, qui en auront entendu parler dans les buzz préalables orchestrés par la prod de l’émission, combien SAVENT qui est Christine Angot ?

      Combien l’ont lue ? Un sur dix ? Un sur cinq ? Ce serait déjà énorme. Pour eux, cette personne hystérique est une snipeuse de Ruquier comme avant elle Salamé, Polony ou Pulvar. C’est une voix de la télé publique, rien de plus, rien de moins. Le message délivré par la télévision publique, par la chroniqueuse de la télévision publique, aux victimes d’agressions sexuelles, notamment de la part des puissants, et sans aucune atténuation de l’animateur sur le plateau, restera donc : face aux agressions sexuelles, "on se débrouille, c’est comme ça".

      Mission de la télé publique

      Autrement dit, rien à faire. Personne à qui parler, Aucune instance à laquelle s’adresser. Aucun recours. Aucune aide, aucune solidarité à attendre, aucun espoir. Rien. La soumission à la loi du mâle est immémoriale, pourquoi ça changerait ? Si tu en es capable, tu fais un livre. Sinon tu te débrouilles. C’est comme ça. Ce message est d’abord profondément de droite. Le "c’est comme ça", c’est la plus pure définition de la droite (la définition de la gauche étant par exemple "et si ça pouvait être autrement ?").

      Comme le dit très bien Clémentine Autain, si nous aspirons à être sujets de nos vies, c’est précisément pour que ce ne soit plus « comme ça ». Le point de vue politique est celui qui n’accepte pas la résignation et qui, loin de laisser chaque femme se débrouiller seule avec le violeur, entend fonder une réponse collective". Au moins, le "c’est comme ça" est-il cohérent avec la récente évolution vallso-macronienne d’Angot.

      Mais le "c’est comme ça" est surtout profondément incivique. Le harcèlement sexuel est puni par la loi. Non, le crime organisé, c’est pas "comme ça". La haine raciale, c’est pas "comme ça". La torture, c’est pas "comme ça". La fraude fiscale, c’est pas "comme ça". Il y a des lois nationales, des lois de la guerre, du droit international. La mission de la télévision publique est-elle d’en proclamer l’inefficacité radicale et absolue ? Le CSA a été saisi par le gouvernement. A lui de dire si la télé, "c’est comme ça".

      http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20171003.OBS5457/le-on-se-debrouille-c-est-comme-ca-d-angot-profondement-inciviq

    • Pour celleux qu’auraient pas compris, je conseille de passer en mode essorage rapide sur RTL.
      http://www.rtl.fr/emission/les-grosses-tetes

      N°1 en France, RTL affiche une audience confortable de 12,2% avec une durée d’écoute élevée de 2H25 en moyenne, faisant mentir ceux qui prédisaient la chute de la maison de la Rue Bayard avec le vieillissement de son auditoire. Le meilleur exemple de sa recette gagnante est le rajeunissement des « Grosses Têtes » qui se sont appuyées sur l’arrivée de Laurent #Ruquier pour renouveler avec succès la formule de l’émission culte de Philippe Bouvard.

      Pas de doute, on est bien en France !

  • #Attentats : tels des lapins pris dans les phares
    https://reflets.info/attentats-tels-des-lapins-pris-dans-les-phares

    A chaque « attentat islamiste », le même scénario se répète. Les chaînes d’information télévisées se mettent à l’heure de l’information en continu et des centaines de millions d’européens assis devant leurs poste regardent des images de […]

    #Société #hypnose #neuromarketing #société_du_spectacle #Télévision #Terrorisme #traitement_de_l'information

  • Une discussion avec Aude Lancelin sur l’état (désastreux) de la presse hexagonale - VICE
    https://www.vice.com/fr/article/interview-aude-lancelin-le-monde-libre

    On est passé du grand patron de presse à l’idéologie bien affirmée à des actionnaires voraces, en fait. Des mecs fascinés par « le progrès » et tout ce qui dissimule le néolibéralisme le plus classique.

    Absolument. Ces gens-là ont un tout autre rapport à la presse qu’un Robert Hersant ou un Serge Dassault, qui ont pourtant longtemps fait pousser des cris d’orfraie à la gauche. Il ne s’agit plus de s’offrir un titre pour soutenir tel ou tel camp, on est passé à un autre âge de la propagande, plus insaisissable, plus dangereux par conséquent. Au sens large, il s’agit en effet d’imposer une vision libérale du monde, où la casse sociale la plus sordide se voit réenchantée en modernité ubérisée, de promouvoir un monde fluide, pseudo-innovant, sans alternative. Il s’agit également d’infuser dans le milieu du journalisme de nouvelles méthodes de « management », importées d’autres univers, comme celui de la banque. Personnellement je parlerais de saccage.
    […]
    À terme, je ne pense pas que Le Monde puisse être une réussite économique, même si pour le moment, jouer la carte « quotidien de référence » s’avère bien sûr un recours efficace. À cet égard, sa dernière innovation, le #Décodex

    Ça, je comptais vous en parler.

    Personnellement, ça m’a beaucoup fait rire. Comment les journalistes d’un groupe appartenant à deux milliardaires issus du luxe et des télécoms et un banquier d’affaires peuvent-ils se penser bien placés pour décerner des points de bonne conduite intellectuelle à qui que ce soit ? Comment peut-on notamment attendre d’un tel titre qu’il promeuve des idées dérangeantes ?

    Le cas des Crises, l’un des rares sites alternatifs en ce qui concerne les affaires internationales, est particulièrement évocateur. Son approche de la crise ukrainienne, à rebours de celle du Monde qui est plus ou moins réglée sur celle d’un Bernard-Henri Lévy, lui a sans doute valu cette mise à l’index. Ne peut-on pourtant dire que ce dernier, #BHL, est l’un des principaux propagateurs de #fake_news des vingt dernières années en France ? Souvenez-vous du nombre d’erreurs factuelles relevées par la presse américaine dans Qui a tué Daniel Pearl ?, souvenez-vous des contrevérités brandies par ce personnage pour justifier une intervention guerrière en Libye.

    • Au-delà du cas Joffrin, la #critique des #médias n’est pas un sport très répandu chez mes confrères. Ça passe souvent pour un manque de « #confraternité ». On entend souvent ce terme-là, que je n’ai pour ma part jamais compris. Si vous êtes charcutier, devez-vous vous sentir solidaire d’un confrère qui mettrait de la viande avariée dans ses saucisses ? C’est très curieux comme idée. Personnellement, je ne me sens nullement solidaire de David Pujadas, de Ruth Elkrief ou d’Arnaud Leparmentier. Nous ne faisons tout simplement pas le même métier, eux et moi. En réalité, la « confraternité » est bien souvent une façon de se serrer les coudes, de défendre des positions de pouvoir. Aussi bien Guy Hocquenghem que Karl Kraus ou George Orwell, tous journalistes à leur façon, ont insisté sur la nécessité, pour les journalistes, de mener une critique impitoyable de leur propre profession.

      #journalisme

    • Pas vraiment le temps mais oui, moi aussi, j’ai des réserves sur les positions d’Aude Lancelin même si je trouve certaines de ses positions vraiment pertinentes et parfois courageuses (mais d’une certaine manière elle est aussi un produit de ce système, et elle y est intégrée). Une autre chose me gêne, mais c’est peut-être le média « Vice » qui l’a imposé, c’est ces grands portraits d’elle. D’un côté elle critique les cultes de la personnalité, le spectacle affligeant de ces « journalistes paillettes », de l’autre elle ne refuse pas d’apparaître comme ceux qu’elle critique. Ce n’est pas l’essentiel, juste un symbole ici. Le plus important c’est bien sur les idées et les constats. Je garde en réserve pour développer plus tard, j’aurai sans doute envie d’y revenir.

  • Gérard Chaliand : « Une menace terroriste surévaluée »
    http://www.davduf.net/gerard-chaliand-une-menace-terroriste-surevaluee

    Pour cet expert de longue date des conflits, nous ne sommes pas en guerre. Ceux qui prétendent le contraire produisent des enflures verbales, juge-t-il. « Si on était en guerre, il y aurait une censure de guerre. Quand on est en guerre, il y a cela : on la boucle ! Or, nous, on est plutôt dans la société du spectacle. Il y a des gens qui se font de l’argent ou du capital en vendant de l’angoisse, dans un jeu pervers. » Il faut relativiser, dit-il, ce qu’on nous présente sans cesse comme une menace (...)

    #Veille_techno

    / #Terrorisme

  • La spettacolarizzazione del dolore del bambino nell’epoca della bulimia delle immagini

    Quanti bambini feriti e fragili, bombardati e affamati, schiavi e moribondi sono stati esibiti e inghiottiti dal nostro sguardo bulimico che tutto ingerisce e subitaneamente rigetta senza andare oltre la nostra ormai abitudinaria fruizione distratta, estetica o superficiale? Urge una riflessione sullo statuto dell’immagine e delle emozioni

    http://www.vita.it/it/article/2016/08/27/la-spettacolarizzazione-del-dolore-del-bambino-nellepoca-della-bulimia/140516
    #photographie #spectacularisation #enfants #enfance #douleur #société_du_spectacle
    cc @albertocampiphoto

  • Compilation de liens critiques envers les #panamapapers :

    – les documents auraient dû être tous publiés, le temps passé par les journalistes sélectionnés à analyser les documents est du temps perdu pour d’autres personnes qui auraient eu besoin des mêmes données
    https://twitter.com/anatolium/status/716730645104488448

    – les documents auraient dû être tous publiés, ç’aurait été analysé plus vite
    https://twitter.com/alexjc/status/716733836982362112

    – les documents auraient dû être tous publiés, ne pas publier les documents c’est de la complicité
    https://twitter.com/vincib/status/716727252583596032

    – Les journaux "font leur petit business" des révélations au compte-goutte
    – On ne voit pas d’Américains
    – On parle d’Assad mais c’est ses cousins
    – Pourquoi avoir dessiné Ahmadinejad et pas Cameron
    – Tout ça est financé par les oligarques US (Soros, USAID)
    – La fuite provien(drai)t de “US Intel” (selon Pepe Escobar)
    http://seenthis.net/messages/476514

    – les journaux occidentaux choisis orientent les révélations dans le sens qui conforte leur vision du monde (par Craig Murray, ancien diplomate britannique)
    https://www.craigmurray.org.uk/archives/2016/04/corporate-media-gatekeepers-protect-western-1-from-panama-leak

    – On parle d’Assad mais c’est ses cousins
    – Les révélations sont biaisées, sélectivement choisies (“framed”)
    – la mise en scène ridicule du Guardian
    https://www.youtube.com/watch?v=A3uCs7ebHTI

    – la mise en scène ridicule du Guardian
    – l’implication de Poutine n’est pas démontrée (variante sur “c’est ses cousins”)
    – pourquoi un dessin de Poutine et pas de Cameron ?
    http://off-guardian.org/2016/04/03/panama-papers-cause-guardian-to-collapse-into-self-parody

    – où sont les Américains et les Britanniques ?
    http://www.thecanary.co/2016/04/04/media-leaving-significant-home-truths-panama-papers-report

    – pourquoi parler de Poutine et pas des Américains ?
    https://www.rt.com/news/338439-panama-papers-icij-leak-russia

    – des documents volés en guise de source, c’est pas bien (par grumpy Pierre Péan)
    http://www.rts.ch/info/monde/7624319--des-revelations-sur-la-base-de-documents-voles-cela-pose-probleme-.html

    – les révélations sont orientées selon l’agenda occidental dominant
    – ces infos secrètes qui circulent créent des opportunités de chantage et de revente (savoir ce qu’il y a sur toi ou sur tes concurrents…)
    – ICIJ est ridicule
    – Tout ça est financé par les oligarques US (Soros, USAID)
    – les journaux sélectionnés sont tous des soutiens de l’establishment
    – la fuite a “probablement” été obtenue par les services secrets US
    http://www.moonofalabama.org/2016/04/selected-leak-of-the-panamapapers-creates-huge-blackmail-potential.ht

    (avec un merci spécial à C.)

    Disclaimer : j’ai travaillé sur cette enquête, à un très très modeste niveau (assistance éditoriale). Je partage certaines des critiques référencées, mais certainement pas toutes.

  • Je me demande si je ne commence pas à avoir un vrai problème avec les oeuvres réalisées avec des gilets de sauvetage, en grande partie parce qu’elles ne disent rien d’autre que le signalement (d’autant plus du fait de l’orange fluorescent).

    Donc des gilets de sauvetage entourent les colonnes ioniques de la salle de concert de Berlin, j’agite en tous sens les différents signifiants de cette affaire pour tenter de dégager un discours, quelque chose qui serait autre chose que de rappeler aux personnes qui vont aller au concert ces prochains jours que de nombreux réfugiés se noyent pour venir en Europe et par ailleurs ceux qui y parviennent ne sont sans doute pas accueillis comme ils le mériteraient, ce qu’ils n’ignorent pas par ailleurs, et ce dont ils sont a priori surentraînés pour en détourner le regard. Et donc un artiste qui dit une chose aussi évidente produit-il une oeuvre ? quelque chose qui ne serait pas #monosémique ?

    Du coup cette oeuvre qui n’est que ce rappel, somme toute inutile, quelle est sa portée ? Elle ne peut pas prétendre raisonnablement à édifier les consciences (c’est sans doute son but déclaré en pleine inconscience à la fois de l’inefficacité et de l’obscénité même d’un tel geste, tellement limité), qui pourrait encore croire à l’efficacité de tels procédés ? Plus exactement ces procédés dépassés d’agit prop bien compris et bien entendus ont fini par se fondre dans le langage commun et c’est un danger qui n’est pas sans conséquence, parce qu’il agit désormais comme une dispense, on peut désormais dire, oui, je suis allé voir la dernière oeuvre de Aï Wei Wei (to Hell) avec des gilets de sauvetage avec la satisfaction d’un devoir citoyen accompli.

    L’artiste qui continue de produire de telles oeuvres sans s’apercevoir qu’il marque des buts contre le camp qu’il est supposé défendre n’est pas un artiste précisément parce qu’il ne créée pas de formes. De surcroît il dépossède ceux qui n’ont plus rien de leur dernier bien à la manière d’un Andres Serrano envoyant ses assistants dans New York pour acheter, sans dire à quel prix, les pannonceaux de cartons des clochards dans lequels ces derniers demandent un nickel ou une dime . C’est obscène.

    De cette même obscénité que des photographies des champs de mine d’or à ciel ouvert par Salgado, désormais exposées dans le monde entier, c’est la même obscénité, moindre mais tellement symbolique, d’un Depardon qui continue de refuser à l’ancien jeune punk berlinois s’étant juché à califourchon sur le mur de Berlin en 1989 tout partage, c’est un art de droite, un art du côté du pouvoir.

    Et la dispense agit désormais aussi pour l’artiste, il a produit une oeuvre à propos des réfugiés, de leur traversée périlleuse, de leur noyade ou de leur accueil rendu impossible, le voilà désormais dispensé de la véritable nécessité de réfléchir à la question en artiste. Et ça c’est nettement plus difficile qu’un simple détournement qui est avant tout un geste de publicitaire. Le détournement est facile, l’art est nettement plus difficile.

    Les véritables chefs d’oeuvre sur le sujet seront des oeuvres silencieuses, leurs auteurs n’étant même pas conscients d’être des artistes, ce seront des associations et des personnes qui trouveront des solutions inédites pour venir en aide aux réfugiés, ici et maintenant.

    A propos d’Andres Serrano et de l’oeuvre à laquelle je pense : http://www.desordre.net/blog/?debut=2014-01-12#3065

    Salgado :

    Depardon, mais est-ce que cette image est vraiment de lui ?, il me semble que l’artiste dans le cas présent est le jeune homme sur le mur, nettement moins le photographe

    • Je suis d’accord avec cette approche. La seule chose, tu dis deux fois « crise des réfugiés » et je pense que ce que nous vivons n’est pas une « crise de réfugiés » mais une « crise politique européenne » profonde, la crise d’une organisation regroupant les pays les plus riches au monde, avec un système de gouvernance et des infastructures au top du top et qui sont lamentablement en train de sombrer dans un tourbillon d’égoïsme et d’obscénité. Tu pointes très justement l’obscénité des images de certaines vedettes de la photos, il y a aussi une obscénité des expressions véhiculée par les médias (aussi frappes au lieu de bombardement par exemple) et que nous reprenons sans parfois même y faire attention. Je tombe aussi souvent dans ce piège.

      Les mots sont (si) importants :)

    • @reka tu as mille fois raison. Je vais réfléchir à une meilleure formulation, déjà je pensais que crise des réfugiés était meilleur que crise des migrants . Si j’avais le temps j’aimerais bien une mauvaise fois pour toutes tordre le cou à cette notion d’obscénité. Cela fait plusieurs fois que je bute sur ce sentiment en ayant bien du mal à décrire son origine. Or dans l’oeuvre d’Aï Wei Wei pour moi c’est absolument frappant, comme cela avait été frappant lors de l’exposition de Serrano en janvier 2014.

      Et pour ce qui est de ce que tu décris de la crise politique, c’était ma question une autre fois à propos des poids démographiques des continents : combien de temps allons-nous encore maintenir à nos portes deux milliards de personnes avec tellement peu de ressources quand nous, Européens ne sommes que 500 millions et des ressources infiniment supérieures ? (Je ne me souviens plus de ton billet, mais tu y montrais des cartes où toute l’Afrique en superficie contenait à la fois toute l’Europe et les Etats-Unis et je te demandais si une telle carte était possible démographiquement ?)

    • @reka Merci pour ton insistance, j’ai repris le (court texte plus haut et je l’ai corrigé aux endroits qui effectivement étaient problématiques. Je le fais d’autant plus volontiers que ce sera peut-être plus tard l’encouragement nécessaire à écrie plus longuement sur ce sujet des oeuvres pseudo engagées et celles qui le sont vraiment, une sorte de Salgado versus Jarr. Mais cela va demander du temps et des exemples bien choisis.

    • L’obscénité c’est que le monde soit présenté, représenté, filmé, englué de morve artistique, sur le podium de l’information.
      À force de mépris de l’autre, ils ont perdu le droit d’être respecté, et là, on sent bien qu’ils puent la mort à s’autophotographier habillés en couverture de survie dorée, miroir de leur décrépitude mentale. Ils ne survivent pas, ils sont morts dans leur âmes, plus encore que tous les cadavres qui jonchent les plages et ils ne voient rien que la valse de leurs rires pédants, au chaud, gavés de petit four. Persuadés qu’il faut être au sommet de l’indigence politique (surtout ne rien faire que d’être premier sur la scène et s’auto regarder sans jamais être acteur d’un mieux collectif) est bien le summum de ces vies de conforts de merde ornées d’or et de bouffe débordante d’animaux crevés, d’esclaves noyées. L’ordre hiérarchique du divertissement, l’objectif de la caméra toujours détourné de ceux qui souffrent et meurent et à qui on confisque vies et paroles, au profit unique de l’égo du pouvoir qui se fraye un passage obscène pour ne pas lâcher son poste d’avant-garde. Qu’ils crèvent. Je ne sais pas où est l’art, dans l’humilité dans le vrai, pas dans ces mascarades honteuses de gros porcs ventrus.
      #société_du_spectacle

    • De cette même obscénité que des photographies des champs de mine d’or à ciel ouvert par Salgado, désormais exposées dans le monde entier, c’est la même obscénité, moindre mais tellement symbolique, d’un Depardon qui continue de refuser à l’ancien jeune punk berlinois s’étant juché à califourchon sur le mur de Berlin en 1989 tout partage, c’est un art de droite, un art du côté du pouvoir. @philippe_de_jonckheere
      Je ne connaissais pas cette anecdote à propos du cliché de #Depardon sur le mur de Berlin. C’est comme l’histoire du baiser de l’hôtel de ville. A savoir si l’art est de gauche ou de droite, ce n’est pas ce que je regarde en premier.

    • @vanderling Le baiser de l’hôtel de ville est en fait une histoire assez compliquée qui a été rendue d’autant plus compliquée par la gentillesse de Robert Doisneau qui dans un premier temps ne voulait pas décevoir le couple qui a cru se reconnaître. C’est, en fait, pas très comparable.

      Pour ce qui est de l’art de droite, c’est naturellement vite dit et cela mériterait sans doute un développement plus conséquent. Il faudrait s’entendre sur une définition de l’art (est-ce que l’art n’est qu’advention ?) et pour ce qui est de la droite et de la gauche, peut-être se référer à l’Abécédaire de Deleuze, coaxer ces définitions et je pense que l’on obtiendrait quelque chose d’assez monstrueux mais néanmoins pas sans force, à savoir que l’art ne peut pas être de droite, par définition.

      @aude_v Aude, comme toi l’affaire de la petite Colombienne prisonnière d’un glissement de terrain a agi comme repoussoir pour moi de façon quais initiatique d’autant plus qu’alors j’apprenais le métier de photographe au milieu de photographes de presse. Dans le cas présent il s’agit de journalisme, je ne dis pas que c’est plus excusable, mais je vais reconnaître au journalisme une plus grande marge pour ce qui est de se tromper. Dans le cas de la récupération par des artistes de thèmes douloureux, il s’agit à mon avis d’un autre sujet. Sur lequel je tente depuis quelques temps de réfléchir. Je n’ai pas beaucoup de pistes pour le moment. La seule direction dans laquelle je parviens à entrevoir un début de réflexion est la suivante et elle est fragile, c’est souvent par manque de culture que les artistes pèchent dans de telles oeuvres. Il leur manque bien souvent la compréhension des rouages.

      Je te donne un exemple. Yannick Haenel et son Jan Karski qui est à gerber, Jonathan Littel et ses Bienveillantes qui sont un grand délire, Le fils de Saul de Lazlo Nemes qui est un œuvre toxique, sont des exemples de types qui se documentent sur le sujet (je choisis cet exemple parce qu’il est extrême, mais il n’est pas sans solution, je parle de la destruction des Juifs d’Europe), l’effort de reconstitution est réel, mais il n’est pas louable dans ce qu’il oublie la plupart du temps les victimes qui de viennent quantité négligeable de la même façon que les figurants qui jouent les poursuivants dans un film de James Bond meurent et n’ont de seule fonction que celle de la chute graphique de leur corps, cela devient décoratif.
      Je viens de lire, sur ce sujet, un livre nettement plus intelligent, beaucoup plus modeste et qui est un chef d’œuvre, il s’agit d’Une île une forteresse d’Hélène Gaudy, à propos du vrai faut ghetto-camp de concentration de Terezin livre dans lequel, loin de l’idée d’une reconstitution spectaculaire, l’auteure prend le parti d’une reconstitution patiente à partir des vestiges aussi ténus soient-ils, des archives en les interprétant avec mille précautions, en faisant part de ses doutes dans de telles interprétations, et à la fin du livre, tu comprends que même dans une œuvre de propagande il y a quelques étincelles de véracité (il n’est jamais question de vérité dans le livre d’Hélène Gaudy, seulement de vraisemblance) et que dans les témoignages fussent-ils de première main, il y a des tas et des tas d’éléments qui clochent. Du grand art. De la littérature majeure.

      Par rapport aux réfugiés, pour ce qu’ils représentent un sujet d’actualité, je ne pense pas a priori qu’un artiste puisse parvenir à produire une œuvre qui soit juste. En tout cas Wei Wei est aux antipodes de ce qui pourrait être juste, lui est clairement du côté de l’obscénité. Il faudrait dans un premier temps de poser la question de la nécessité d’une telle œuvre et ce qu’elle apporterait.

      Bien que n’en éprouvant pas la nécessité moi-même, ne me sentant pas du tout légitime à produire une telle œuvre, en tant qu’artiste je peux tenter de me poser la question de ce que je ferais si j’étais sommé de produire une œuvre sur un tel sujet et si je refusais pas (si on me le proposait, je refuserais) qu’est-ce que je ferais. Il me semble qu’il y a deux directions possibles, l’une d’elles qui regarderait dans la direction des performances de Chris Burden dans les années septante aux Etats-Unis, de ces œuvres dans lesquelles il se met en situation de détresse au beau milieu d’une galerie ou d’un musée et attend une réaction de la part des visiteurs, la performance prenant fin dès qu’un visiteur s’enquiert de savoir s’il peut porter secours à l’artiste, ou une autre direction, celle que prennent des quidams qui ne sont pas a priori des artistes et qui prennent sur eux, parfois contre les lois en vigueur dans leur pays, de porter secours et accueil aux réfugiés.

    • @aude_v Je note la référence de la Séduction du Bourreau , merci. J’avais écrit une chronique à propos des Bienveillantes : http://www.desordre.net/blog/?debut=2010-08-01#2577

      Je ne suis pas certain que les oeuvres silencieuses et a priori celles qui se mettent ne tête de créer de l’inconfort soient une garantie de succès, ce sont des approches prudentes mais qui peuvent tout à fait taper à côté. Ca peut même être très décoratif.

    • L’autre partie du jeu, prolongation du découpage, consiste à s’approprier des personnages « qu’il intègre à son noyau psychique intime afin de créer ce qu’il appellera plus tard un moi mythologique ». Ainsi s’est-il bâti, avance Apostolidès, un « moi mythologique », fait d’absorptions, de récupération, d’emprunts à des personnalités comme Lautréamont, Fu Manchu, Saint-Just… Leur origine ne compte pas. « Debord ne lit jamais un livre pour lui-même, il ne voit jamais un film pour comprendre l’univers fictif d’un artiste. Chaque œuvre est appréciée en fonction de sa capacité d’enrichir le moi mythologique. » Ce qui compte, c’est ce qui est produit, à travers les détournements, les sédimentations et qui édifie une image pour les autres et une œuvre originale. C’est aussi une façon de ne pas prendre la société au sérieux et d’avoir prise sur elle.

      Cette façon de faire présentée comme une tare, m’apparaît au contraire comme une façon très saine de faire et de vivre. Mais j’ai bine compris que ce n’était pas le seul reproche qu’Apostolidès faisait à Debord, mais j’y vois quand même beaucoup une histoire de point de vue, le bien d el’un pouvant devenir le mal de l’autre.

    • Entre le propos radicalement non-comprenant d’un auteur charognard comme Apostolidès, et celui d’un authentique révolutionnaire défendant son passé et son héritage, (qui, au détour d’un jubilatoire démontage du premier, ne manque pas de donner à voir, comme tant d’autres, combien un vrai révolutionnaire de ce temps là se doit aujourd’hui de trébucher lourdement sur la « gender theory » et de ne pas comprendre que les mœurs de son temps, y compris les siens, ou d’autres plus anciens soient critiquables et critiqués :

      C’est bien anti historique que de juger à la lumière sinistre du « #politically_correct » ou de la « #gender_theory » le siècle précédent, ou la position radicalement conflictuelle qui nous animait. Si Apostolidès lisait la riche correspondance de Machiavel, où il est lourdement question de femmes et de pédérastes, de pédophiles et de prostituées, etc., de la vie telle quelle en fait, il serait bien scandalisé, et il écrirait un gros tome pour nous avertir que Machiavel n’était pas « un grand homme ». On le laisse volontiers à ses opinions adipeuses et poisseuses, mais elles ne nous instruisent que sur lui-même.

      )... il me semble heureusement y avoir largement la place pour une critique actuelle .
      Ne serait-ce que parce que la vie du temps de Machiavel, comme lui-même la raconte (pour ma part, avoir lu la correspondance de Machiavel ne m’a pas fait mépriser l’homme, quoi que j’ai pu penser de ce qu’il relatait), pas plus que la vie de quelque autre temps n’a jamais été cette étonnante fiction idéale d’une « vie telle quelle » à propos de quoi il n’y aurait rien à dire : sinon regretter sa disparition et conspuer, en son nom, quiconque y ose porter le fer.

      Il faut donner à César ce qui est à César, et à Brutus ce qui est à Brutus : il faut reconnaître que sans la théorie du spectacle élaborée par Debord ce monde resterait parfaitement incompréhensible et incertain, comme ceux qui le dominent voudraient qu’il soit, et comme il le reste effectivement pour Apostolidès.

      Le passage qui suit immédiatement la pauvre sortie de Sanguinetti contre la « théorie du gender » et le « politiquement correct » (sans s’apercevoir de combien il s’abaisse ainsi) peut aussi bien se détourner : il faut reconnaître que sans le mouvement féministe et la théorie du genre qui en est issue, le monde de Machiavel, avec ses pédérastes, ses pédophiles et ses prostituées, comme celui des situationnistes resterait parfaitement incompréhensible et incertain : comme les hommes qui le dominaient et le dominent encore voudraient qu’il le soit, et comme il le reste effectivement pour Sanguinetti. A qui, dans l’affaire, la balourdise d’un Apostolidès s’avère ici bien opportun.
      Ajoutons à cela que, dans le discours de ces dominants, l’existence du genre et l’espèce d’ incertitude (en quel terme ces choses-là sont elles dites !) qui en résulte pour la part non-masculine de l’humanité se nomme benoîtement « la vie telle qu’elle est ».

      Avoir été de leur temps particulier n’enlève pourtant rien ni à Machiavel, ni à Debord, ni à Sanguinetti, ni à Bernstein ni aucun révolutionnaire vieillissant.
      Mais personne ne peut être meilleur que le sien, ni même se croire à l’abri d’une critique postérieure, qu’ellil ne saura comprendre.

      #theorie_du_gender
      #révolutionnaire_vieillissant

  • Fin de la #société_de_consommation : le FN, un passage obligé ?
    https://reflets.info/fin-de-la-societe-de-consommation-le-fn-un-passage-oblige

    Il y a différentes manières d’analyser le résultat du premier tour des #élections régionales de 2015. La première consiste à appliquer le filtre du 20ème siècle qui estime que la montée des partis populistes est causée par de mauvaises politiques des partis de gouvernement et une peur d’une partie de la population. Ces peurs sont […]

    #France #Politique #Tribunes #Front_National #mutation_économique #société_du_spectacle #Télévision