#sodomie

  • Homosexualité : La bataille au grand jour | Inkyfada
    https://inkyfada.com/2015/05/homosexualite-bataille-au-grand-jour-tunisie

    Alors que la communauté LGBT est longtemps restée discrète en Tunisie, elle prend ses quartiers dans l’espace public et se lance dans la défense de ses droits, à haute voix.

    Ali Bousselmi, président de l’association Mawjoudin – We exist, explique : « L’idée de départ c’était de faire des pancartes et de manifester une ou deux heures dans le cadre du FSM. Mais avec des activistes d’autres associations de Tunis et d’ailleurs, mais aussi, avec l’aide des militants du Maroc, nous avons réfléchi à organiser plus d’activités : Free hugs, marche, distributions de flyers… le Forum a permis de gagner en visibilité et de lancer des discussions. »

    Les photos du rassemblement font rapidement le tour des réseaux sociaux et sont diffusées dans la presse. Le débat est lancé publiquement. Dans un pays où l’homosexualité est taboue et où la sodomie est passible de 3 ans de prison, manifester publiquement est un acte de bravoure.

    Code Pénal, article 230 - http://www.jurisitetunisie.com/tunisie/codes/cp/cp1200.htm

    Le printemps 2015 marque un changement dans la bataille pour les droits LGBT en Tunisie (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels). Ali raconte comment le groupe a décidé de tenir un stand au sein du campus du Manar, pour y inviter les gens à discuter de l’homosexualité. « On a installé des feuilles et des stylos sur le stand et on a demandé aux gens de réagir par écrit : qu’ils soient d’accord ou pas avec l’homosexualité on voulait créer du dialogue. Tout allait bien au début, mais à un moment donné des gens ont réagi violemment : avec des insultes et des coups. Une réaction qui était prévisible… »

    #Tunisie #Homophobie #Homosexualité #LGBT #luttes #sodomie

  • DSK et le procès pour #sodomie | Le ticket de Metro d’Ovidie
    http://www.metronews.fr/blog/ovidie/2015/02/12/dsk-et-le-proces-pour-sodomie

    Je serai claire, s’il y a encore des personnes qui minimisent ce dont on accuse DSK, c’est parce que ces #femmes n’étaient pas du même rang social. Si on apprenait par exemple qu’une personne du même milieu que lui avait été un jour neutralisée sur un lit pendant que celui-ci la sodomisait de force, croyez-moi que les réactions auraient été différentes. Alors qu’une domestique, des putes, ma foi, pas de quoi fouetter un chat. On se rappelle à titre d’exemple du très élégant « troussage de domestique » de Jean-François Kahn. Toutes ces histoires révèlent avant tout le problème de l’impunité, du pouvoir de l’argent, et de la #domination d’une #classe sociale sur une autre.

    #viol

  • Les deux conseils sexo que me demandent les hommes | Le ticket de Metro d’Ovidie
    http://www.metronews.fr/blog/ovidie/2013/08/21/les-deux-conseils-sexo-que-me-demandent-les-hommes
    Ovidie fait ici un constat intéressant, sans aller jusqu’à chercher une variable explicative, mais la simple existence de ce constat est extrêmement révélatrice d’une sexualité orientée autour de la #domination de la femme.

    Mais ce qui m’étonne est la répétition à l’infini de la structure de cette demande de conseils, où seule varie l’orthographe :

    Bonjour,

    ma partenaire refuse de :

    1, pratiquer la #sodomie

    Ou

    2, me laisser éjaculer dans sa bouche

    Comment puis-je la convaincre ?

    Croyez-le ou non, j’ai reçu ce type de messages plusieurs centaines de fois. La première fois, on répond. Au bout de plusieurs dizaines, on s’interroge. Au bout de plusieurs centaines, on s’inquiète sincèrement.

    Il n’est pas question ici de jouer les Mère La Pudeur et de condamner ces pratiques. Il n’existe pas de manière politiquement correcte de vivre sa #sexualité. Mais ce qui me terrifie dans ce type de mail, outre la lourde insistance, est la #pauvreté dont il témoigne. Car la quasi totalité de ces demandes sont focalisées uniquement sur ces deux pratiques : sodomie, éjaculation faciale. Rien, absolument rien, sur le reste de la sexualité.

    « Non » signifie « non », même dans le cadre d’une relation affective

    Ce qui me dérange le plus dans ce type de courrier est l’idée qu’un homme puisse insister lourdement auprès de sa partenaire jusqu’à ce qu’elle finisse par accepter à contre-coeur une pratique qu’elle a déjà refusé. « Non » signifie pourtant bien « non », même dans le cadre d’une relation affective. Et ce « non », ne semble pas entendu.

    • Sexualité orientée autour de la #domination de la femme, c’est sûr, mais concrètement l’obsession pour ces deux pratiques ne tombent pas du ciel, c’est juste une norme dictée par la culture du porno. Si le porno décrétait que le must du plaisir sexuel masculin était de se faire lécher les pieds par une femme, Ovidie recevrait des centaines de lettres de mecs qui se demandent comment inciter leurs nanas à leur lécher les pieds...

    • Certains prétendront, sans doute hâtivement, que la pornographie a peut-être détraqué l’univers fantasmagorique masculin, au point de le réduire à ces deux pratiques. Mais on peut se demander qui de la poule ou de l’oeuf est à l’origine. Ces deux pratiques ont-elles été systématisées et sur-représentées parce qu’elles correspondaient à une demande de la part des spectateurs ? Ou est-ce l’offre qui a créé le besoin, et la « norme » ? Et limiter l’ensemble de l’influence qu’exerce notre environnement culturel à la pornographie ne serait-il pas simpliste ?

    • @mad_meg : Oui bien sur il y a la poule et l’œuf et je suis d’accord pour dire que le porno n’a pas sorti ça du chapeau. Parmi la multitude de pratiques relayées par le porno, le fait que ces deux pratiques soient devenues une norme dans la scénographie autant que dans l’esprit des mâles contemporains n’est sans doute pas le fruit du hasard et on doit pouvoir l’expliquer de façon assez rationnelle.

      Pour autant, pour avoir grandi en passant par des vestiaires de mecs, une caserne de pompier et un régiment de paras, mon intuition nourrie par mon seul vécu me dit que sans la culture pornographique comme édicteur de normes, il y aurait moins de mecs à se demander de quoi ils sont coupables ou incapables pour mériter une sexualité sans sodomie ou fellation, ou pourquoi ils sont tombés sur une nana qui leur refuse ça. Bref il y aurait moins de souffrance dans les couples, et de souffrance d’autant plus idiote que cette frustration comme tant d’autre est crée de toute pièce par une norme sociale totalement inutile, comme toutes les normes comportementales.

      Bien sûr que ce n’est pas la pornographie qui a rendu le mâle idiot dans l’alcôve, et je comprends que pour Ovidie ce soit difficile à accepter tant le porno est pour elle quelque chose de plaisant, mais on est typiquement dans un problème de « morale publique ». C’est à dire qu’on en est à remettre en cause des libertés (création et consommation de porno) à cause des conséquences sociales, et c’est pas agréable. Un peu comme le bobo (dont je suis) qui a du mal à admettre que la consommation du cannabis est globalement nocive pour la population et que la dépénalisation ne coule pas de source.
      Je ne suis à priori pas pour la prohibition, mais au moins pour qu’on se donne le courage de regarder en face les effets de toutes pratiques controversées afin de chercher à en atténuer les conséquences malignes.

      Bon comme je disais je n’ai pas d’autres moyen d’étayer mon intuition que mon propre vécu, il existe sans doute des tas d’études sur l’influence réelle de la pornographie sur les pratiques sexuelles, aussi je vais essayer de motiver mon amie @salambo pour qu’elle veuille bien nous éclairer sur ce genre de questions.. :-)

    • Merci pour ta sollicitation bien que la réponse ne soit pas facile. En fait, d’après les études sérieuses sur la sexualité en France, la fellation était une pratique de la prostitution qui a été progressivement introduite dans le mariage au moment (à partir des années 70) où celui-ci a été conçu comme devant être le cadre d’une « sexualité épanouie » (et pas seulement de la reproduction). Pour ce qui est de l’éjaculation faciale, elle vient directement de la culture pornographique : c’est pour que le spectateur voit qu’il y a véritablement éjaculation (que le mec jouit vraiment). Pour ce qui est de la sodomie, je n’en sais rien... Mais probablement qu’il s’agit à la fois d’une pratique de la prostitution importée dans le domaine amoureux et d’une « tendance » créée par la culture porno. Mais la sodomie a une histoire particulière dans le sens où il s’agit d’un tabou majeur dans les cultures judéo-chrétiennes. En espérant que mes lumières éclairent la discussion :-)

    • Les politiques préventives sont forcément éducatives, via l’école, la publicité, voire un dialogue avec l’industrie du porno (pourquoi pas)...
      Ovidie doit-elle tenir seule à bout de bras le conseil et le soutien à des couples mal barrés, elle qui dit qu’elle reçoit des questions que les gens n’osent pas poser à leur gynéco ?

      Je trouverais dommage qu’entre le monde universitaire où des sociologues peuvent réfléchir à la question, et les autres instances publiques au contact de la population (enseignants, assistantes sociales, psychologues scolaires), il n’y ait pas de passerelle pour lutter contre des phénomènes sociaux dévastateurs tels que celui ci...

  • Les #couilles du capitaine | Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Les-couilles-du-capitaine

    Si aucun jugement moral ne s’impose à nos yeux sur la pratique de la #sodomie ni sur le fait de la pratiquer dans les toilettes (cela va sans dire, mais peut-être mieux en le disant), en revanche la formule « à la hussarde » suscite une perplexité certaine… et un profond haut-le-coeur. De quoi s’agit-il exactement ? Un nouvel euphémisme, après « troussage de domestique », pour parler du #viol ? Nous ne voyons pas, à vrai dire, de quoi d’autre il peut s’agir puisque le Hussard est, initialement, un cavalier de l’armée hongroise, et que le dictionnaire nous dit qu’au sens figuré, « à la hussarde » signifie : « brutalement, sans retenue ni délicatesse ».

  • Copuler avec un chien peut s’avérer très dangereux :

    Woman died from allergic reaction to sex with dog
    http://www.thejournal.ie/woman-died-from-allergic-reaction-to-sex-with-dog-172620-Jul2011

    En effet, en Irlande, après un rapport consenti avec un berger allemand, une femme succombe pour cause d’allergie à son sperme. Pour autant, l’affaire ne s’arrête pas là. En effet, son maître (du chien !) est poursuivi pour sodomie (au sens anglo-saxon), sur la base d’une loi remontant à 1861 et jamais appliquée depuis lors. Il risque la prison à vie.

    #faits_divers #allergie #sexe #rapport_sexuel #chien #irlande #insolite #justice #sodomie