• « Macron n’aurait pas pu faire un choix plus provocateur que Thierry Solère.
    Non seulement il coche toutes les cases du politicien pourri, de la prise illégale d’intérêts à l’emploi fictif, mais en plus il est en guerre contre la justice de la République... »
    https://www.20minutes.fr/justice/2810775-20200629-affaire-thierry-solere-parquet-general-versailles-denonce

    Le parquet général de Versailles a dénoncé ce lundi les accusations « dépourvues de fondement » portées contre le parquet de Nanterre par le député LREM des Hauts-de-Seine Thierry Solère, mis en examen dans le cadre d’une enquête pour fraude fiscale. Cette rare mise au point intervient en pleine controverse sur l’indépendance du parquet dans la conduite des enquêtes politico-financières.

    Mis en examen depuis octobre 2019 pour fraude fiscale, détournement de fonds publics et trafic d’influence passif, Thierry Solère s’en est récemment pris au parquet de Nanterre qui avait demandé – et obtenu en juillet 2018 – la levée de son immunité parlementaire dans le cadre de l’enquête.

    Le rappel de l’impartialité

    Début avril, le député a envoyé au président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand un courrier demandant le rétablissement de son immunité et accusant le parquet de Nanterre d’une « succession de mensonges ». Selon lui, la demande de levée d’immunité « n’était ni loyale, ni sincère, ni sérieuse ». Des accusations balayées lundi par le procureur général de Versailles Marc Cimamonti pour qui « les mises en cause médiatiques (…) ayant récemment visé le parquet de Nanterre sont dépourvues de fondement ».

    « Le parquet général de Versailles s’attache, depuis le début de la procédure, à ce que le ministère public y concoure dans le respect de l’obligation d’impartialité qui est au cœur de sa mission en application des dispositions de l’article 31 du code de procédure pénale », poursuit-il dans son communiqué.

    Favoritisme de position

    Une audience est d’ailleurs prévue le 25 septembre à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles. Elle devra se prononcer sur la demande d’annulation de la garde à vue de Thierry Solère. Ce proche d’Édouard Philippe, ex-membre des Républicains, est notamment soupçonné d’avoir usé de sa position d’élu pour favoriser certaines sociétés pour lesquelles il travaillait, afin qu’elles obtiennent des contrats publics.

    En février 2019, il avait déposé plainte pour « faux » contre deux magistrates, accusant indirectement la procureur de Nanterre d’avoir basé sa demande de levée d’immunité parlementaire sur des informations qu’elle savait erronées. La plainte a été classée sans suite deux mois plus tard.

  • La #vidéosurveillance de Salah Abdeslam ou quand la protection de l’ordre public l’emporte sur le respect des droits de l’Homme
    http://prison.eu.org/spip.php?article15352

    S’il existait déjà des cellules équipées de caméra dites cellules de protection d’urgence (CPU) pour les détenus suicidaires, le cas de Salah Abdeslam est bien différent puisque les CPU ne peuvent être utilisées que pour une durée maximale de 24 heures consécutives. (Article 3 de l’arrêté du 23 décembre 2014 portant création de traitement de données à caractère personnel relatifs à la vidéoprotection des CPU*)
    Des mesures extraordinaires ont donc été prises sur initiative du garde des sceaux, Monsieur #Urvoas, qui expliquait ainsi dans un communiqué en date du 27 avril dernier* : « La cellule est équipée d’un dispositif de vidéosurveillance, dont les modalités d’usage ont été fixées conformément aux exigences de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du droit français de la protection des données personnelles. »
    Alors que l’avocat de Salah Abdeslam, Maître Franck Berton, entendait déjà contester cette mesure de vidéosurveillance, les récents événements sont venus précipiter les choses.

    Sécurité ou curiosité mal placée ?
    Le dispositif de vidéosurveillance doit être justifié par des motivations de sécurité et non par une éventuelle volonté d’espionner autrui. Or, en l’espèce, l’usage des caméras dans la cellule de Salah Abdeslam semble avoir récemment subi un certain détournement de son objet.
    Alors qu’il se trouvait en visite parlementaire à l’établissement de Fleury-Mérogis en compagnie de journalistes du Journal Du Dimanche (JDD), le député des Hauts-de-Seine Thierry #Solère a eu accès à ces caméras et n’a pas hésité à témoigner de tout ce qu’il avait pu voir, sans retenue, aucune. Il s’est dans un premier temps étonné dans une lettre ouverte au Ministère de la Justice que Monsieur Abdeslam ait, conformément à la loi et au Guide des droits et devoirs des personnes détenues, accès à des activités sportives comme n’importe quelle autre personne détenue. Dans un second temps, Monsieur Solère, a, avec force de détails et tel le présentateur d’une nouvelle télé-réalité grotesque, pris soin de commenter chaque geste du détenu dont il a pu être témoin, racontant notamment dans les colonnes du JDD « Abdeslam sort des toilettes, se lave les dents et les mains. »
    Ce récit déplacé n’a fait qu’interroger davantage sur le respect des droits fondamentaux de ce détenu.

    Et le droit dans tout ça ?
    Rappelons d’abord que depuis l’arrêt Kudla c/ Pologne du 26 octobre 2000, les conditions de détention doivent être compatibles avec la dignité humaine. Mais quelle dignité reste-t-il pour quelqu’un dont les moindres faits et gestes sont épiés puis retransmis à tout un pays ?
    En outre, si le ministre de la justice a affirmé de son côté que le dispositif était conforme à la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales, il est tout de même permis d’en douter. En effet, rien n’indique que la Cour Européenne des Droits de l’Homme (Cour EDH) viendrait statuer en faveur d’une conformité du dispositif aux articles 3 et 8 de la Convention.

    Un arrêté ministériel en guise de fondement juridique

    En attendant d’en être à un tel niveau, sur un plan national, la décision de placer Salah Abdeslam sous vidéosurveillance a pour le moment été prise sur la base d’un arrêté ministériel sur le fondement duquel Monsieur Urvoas est venu appliquer une mesure individuelle à Monsieur Abdeslam après avis de la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL). A l’heure où la France vit à nouveau des heures sombres, on constate ici une volonté affichée d’appliquer cette mesure non pas aux détenus suicidaires mais bien, comme rédigé dans le projet d’arrêté initial à ceux « dont l’évasion ou le suicide pourraient avoir un impact important sur l’ordre public eu égard aux circonstances particulières à l’origine de leur incarcération et l’impact de celles-ci sur l’opinion publique ». Dans sa délibération en date du 19 mai 2016*, la CNIL précise bien que le système doit faire l’objet d’un encadrement adapté et de garanties particulières… mais de quel cadre et de quelles garanties ce dispositif fait-il l’objet de la part du ministère ?

    #CNIL #mesure_individuelle #médias #journalisme #politique_française

  • alors franchement c’est à se tordre. non #Soler. mais cet #ONFRAY ! http://www.lepoint.fr/grands-entretiens/michel-onfray-jean-soler-l-homme-qui-a-declare-la-guerre-aux-monotheismes-07 ok d’accord le travail scientifique la critique des textes toussa..

    mais bon, le gamin (#ONFRAY) va nous faire croire que Evagre le Pontique, les disciples après lui de Jean, Maxime (je confesse que je lui laisse deviner lequel, ¡jeje !), Origène, Cassien, & la gang, ont pas compris depuis dès avant : juste ça : el’ putain d’texte, il a des niveaux.. #BORDEL.. el’ putain d’texte, il a des niveaux.. #pfiouuuuuu..

    & par ex dans l’article en lien cité, où M. (#ONFRAY) apologétise un #Soler qui à mon avis n’en peut mais - passons..-, & donc par ex. je cite :

    Cinquième idée reçue : le Cantique des cantiques célèbre l’amour réciproque de Dieu et du peuple juif. Faux : ce texte est tout simplement un poème d’amour.

    AH AH ! : ou, ou.. donc comme c’est un poème d’amour, ce n’est que ça. rien d’autre.

    oué mé ohh, Michel, sérieux, : le problème.. : ok poème d’amour, mais romantique OU symboliste ; et si romantique, porno-romantique ou bucolico-romantique ?

    t’es à la rue Michel. car ton truc là ça veut dire :

    à la baille, la polysémie. à la baille, la polyphonie, à la baille, LA POÉSIE, BORDEL ! à la baille, la symbolique, à la mard’, le lyrisme, à la fange, la mystique, à la tinette, la littérature.

    au-delà de ça bien sûr, à la baille, la philosophie, à la baille, la logique, m’enfin bon, faut pas trop exagérer, on va pas se tamponner le nombril ave des trucs qu’existent même pas et pis qu’y sont à la con, alors qu’il faut être austère : juste milieu et
    bonne mesure il se devrait toujours d’être connu et asséné.

    voilà.

    _
    oué pardon, oublié ce petit bout :

    S’il devait être allégorique, ce serait le seul livre crypté de la Bible.

    là je me tais car j’en peux plus.

    « la bible s’explique par elle-même. » bordel MICHEL !

    non comme le truc en soi, mais comme le garant et gagé par la plurivocité, les différents sens possibles et coexistants. et si tu rep à sa en disant ’mouèè, j’l’avais vu’.., naan, mec, t’argumente, plz siouplé.