• « Tout était pourri ! » : ces bricoleurs qui aident à retaper les logements
    https://reporterre.net/Tout-etait-pourri-ces-bricoleurs-qui-aident-a-retaper-les-logements

    La camionnette jaune Bricobus sillonne les routes de la communauté de communes du Val d’Ille-Aubigné, située au nord de Rennes, depuis 2018. Ce dispositif, créé en 2017 par l’association des Compagnons bâtisseurs, existe dans la plupart des régions de France. « L’objectif initial du #Bricobus est de répondre au mal-logement, explique Frédérick Renault, animateur technique aux Compagnons bâtisseurs d’Ille-et-Vilaine. Nous sommes financés par la collectivité territoriale et venons en aide aux locataires et propriétaires en difficulté financière ou technique. »

    Les compagnons interviennent souvent dans les situations d’urgence telles que des problèmes de sécurité électrique, des fuites d’eau ou encore l’absence d’eau chaude. Mais ils apportent aussi leur aide dans le cadre de l’« autoréhabilitation accompagnée aux propriétaires occupants ». C’est ainsi qu’Élise peut bénéficier de leur assistance pour l’isolation de sa maison. Même si « des chantiers comme celui-là, nous n’en réalisons qu’un ou deux par an maximum, en fonction des financements qu’on reçoit de la part des collectivités territoriales et parfois d’autres structures, comme le Fonds de solidarité logement », précise Frédérick.

    #logement #rénovation #isolation #solidarité

  • Ingénieurs Sans Frontières – Ingénieur·es Citoyen·nes, pourquoi ça existe ? Pourquoi c’est la même chose ?

    Si vous découvrez ISF cette année, c’est sûrement une question que vous allez vous poser. Pourquoi une association « sans frontières » porte un programme « Former l’Ingénieur·e Citoyen·ne » qui semble plutôt éloigné des questions de solidarité internationale. Ce à quoi on pourrait vous répondre « pourquoi pas ? », après tout ISF est une association où de nombreuses thématiques qui n’ont pas forcément de liens directs avec la solidarité internationale sont abordées (l’alimentation, le féminisme, l’écologie par exemple). Et peut-être que ça satisfera les moins curieux·ses d’entre vous. Si cela ne vous suffit pas, voilà un petit historique.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/17/ingenieurs-sans-frontieres-ingenieur·es-citoye

    #solidarité

  • À LA FRONTIÈRE, L’accueil des réfugié·es en Suisse, 1940-1945

    1940. À mesure que la guerre en Europe s’amplifie, des réfugié·es par milliers convergent vers les #frontières_suisses. Faut-il les accueillir ? Les repousser ? En 7 épisodes, A la frontière raconte comment, jusqu’à 1945, une dualité de comportement a déchiré un pays partagé entre #fermeté́ de l’État, #tradition_humanitaire et #résistance_solidaire.

    https://www.chahut.ch/alafrontiere

    #frontières #Suisse #réfugiés #WWII #migrations #seconde_guerre_mondiale #humanité #solidarité
    #podcast #audio

  • Bangladesh : Un appel urgent pour les victimes des inondations

    Nous publions ci-dessous un appel urgent en faveur des victimes des inondations qui ont touché une partie du Bangladesh. La situation ne cesse de s’aggraver. Les inondations touchent désormais 4 districts supplémentaires et le nombre total de districts touchés s’élève à 12. Le nombre total de personnes touchées est aujourd’hui de 5,6 millions. ESSF.

    Le 23 août 2024 à 16 heures, la Bangladesh Krishok Federation (BKF) a tenu une réunion d’urgence dans son bureau central, situé au 27/11/1-A, 2e étage, Segunbagicha, Dhaka.

    Lors de cette réunion, la situation des crues soudaines dans le pays a été discutée.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/27/bangladesh-un-appel-urgent-pour-les-victimes-d

    #bangladesh #solidarité

  • 40 manteaux et un bouton

    Été 1942. Quarante enfants juifs débarquent à la gare de #Nonantola, dans la province de Modène. Ils ont fui l’Allemagne nazie grâce à une organisation d’#entraide. Accueillis dans une vaste propriété, la #villa_Emma, ces jeunes déracinés se lient d’amitié et se créent un monde moins menaçant que la réalité.

    Natan est l’un d’eux. Rongé par le souvenir de son père arrêté une nuit d’hiver, de sa mère et son jeune frère qu’il a dû abandonner à Berlin, ce garçon sauvage ne parvient pas à renoncer à sa méfiance. Pourtant, ici, il n’y a ni étoiles jaunes, ni ghetto, ni rafles. C’est un lieu où les paysans partagent leur nourriture, où un menuisier construit les lits qui manquent aux pensionnaires, où chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. Mais le 8 septembre 1943, les troupes nazies atteignent Nonantola, et les occupants de la villa Emma doivent fuir à nouveau. Cette fois, ils ne sont plus seuls : un village entier est prêt à se battre pour eux.

    Inspiré de faits réels, un magnifique récit d’#héroïsme_collectif et de #solidarité vu à travers les yeux d’un enfant.

    https://www.albin-michel.fr/40-manteaux-et-un-bouton-9782226473080

    #livre #Italie #WWII #seconde_guerre_mondiale #réfugiés #sauvetage #histoire #résistance

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    voir aussi:
    Maria Bacchi e Nella Roveri, L’età del transito e del conflitto. Bambini e adolescenti tra guerre e dopoguerra 1939-2015, Il Mulino


    https://seenthis.net/messages/566930

    • 40 cappotti e un bottone

      Estate 1942. A Nonantola, Modena, arrivano quaranta ragazzi e bambini ebrei. Sono scappati dalla Germania nazista e, grazie all’organizzazione di Recha Freier, stanno cercando di arrivare in Palestina. Ora, sistemati a Villa Emma, sembra che il peggio sia passato. Tra di loro c’è anche Natan, che inizialmente vede tutta questa attenzione con sospetto. Bruciano ancora il ricordo del padre trascinato via nella notte, l’addio della madre e del fratello più piccolo. Eppure, qui sembra di essere in un mondo completamente nuovo. Finché con l’otto settembre del 1943, a Nonantola iniziano ad accamparsi le truppe naziste e per i ragazzi di Villa Emma c’è una nuova fuga da organizzare. Questa volta, però, non sono soli, hanno un intero paese a lottare per loro. Ivan Sciapeconi è insegnante di scuola primaria a Modena. Ha pubblicato libri di narrativa per bambini (Zezè e Cocoricò, Raffaello Editore; Un dicembre rosso cuore, Einaudi Ragazzi; Come mettere il mondo a testa in giù, Giunti) e testi per la scuola (Erickson Edizioni, Rizzoli). 40 cappotti e un bottone è il suo primo romanzo.

      https://www.edizpiemme.it/libri/40-cappotti-e-un-bottone

    • « 40 manteaux et un bouton », des villageois italiens au secours d’#enfants_juifs allemands

      Pendant la guerre en Italie, les habitants de Nonantola ont permis l’exfiltration vers la Suisse d’enfants juifs venus d’Allemagne et d’Autriche. Ivan Sciapeconi consacre à cet épisode héroïque de l’Histoire un premier roman

      (#paywall)

      https://www.letemps.ch/culture/livres/40-manteaux-et-un-bouton-des-villageois-italiens-au-secours-d-enfants-juifs-

  • A Como c’è uno scontro sulla solidarietà: «Basta dare colazioni ai senzatetto»

    Il sindaco attacca i sacerdoti che aiutano i più poveri. Dura replica delle opposizioni che hanno ricordato che il primo a dare cibo agli indigenti fu don Roberto Malgesini.

    Una polemica inaspettata, divampata a margine del Consiglio comunale di Como nel quale si discuteva del Regolamento di Polizia locale per dotare alcuni agenti del taser, la pistola a impulsi elettrici. La consigliera di minoranza Patrizia Lissi (Pd), nel dibattito, ha portato in aula una riflessione condivisa con don Giusto Della Valle, parroco della comunità pastorale di Rebbio-Camerlata, da sempre impegnato nell’accoglienza di migranti e persone in difficoltà: «per rendere le città più sicure sarebbe utile intervenire sulle cause dell’insicurezza», a partire da povertà e marginalità. Da qui la replica del sindaco #Alessandro_Rapinese, che ha indicato in don Giusto l’esempio di un’accoglienza indiscriminata, che non si interroga su chi abbia i titoli per stare in Italia. A Como, ha osservato, «gli arresti da metà aprile a oggi» interessano persone che «nemmeno dovrebbero stare qui». E, tornando a don Giusto, il sindaco si è chiesto perché «distribuire le colazioni ai senza dimora», creando assembramenti che poi mettono in difficoltà i residenti. Immediata la reazione delle minoranze: accoglienza e colazioni sono due percorsi separati e la parrocchia di Rebbio è un rifugio per chi non ha dove andare. Senza dimenticare che le colazioni sono un servizio nato con don Roberto Malgesini, ucciso 4 anni fa proprio mentre stava per portare cibo ai senza dimora e al quale l’amministrazione Rapinese ha assegnato, alla memoria, la massima onorificenza cittadina, l’Abbondino d’Oro.

    All’indomani delle polemiche i primi a voler spegnere ogni focolaio sono proprio coloro che, quotidianamente, stanno accanto alle marginalità di Como. Il gruppo delle colazioni, che ha raccolto il testimone dalle mani di don Malgesini, è composto da una quarantina di persone. I punti di distribuzione, in città, sono due: uno in piazza San Rocco, dove abitava don Roberto, l’altro a Porta Torre. In ogni ritrovo convergono una quarantina di persone: senza dimora, italiani e stranieri, ma anche chi una casa ce l’ha e fatica ad arrivare a fine mese (le colazioni e la mensa solidale di Casa Nazareth diventano l’unico modo per poter mangiare). Riusciamo a raggiungere telefonicamente don Giusto: è con un gruppo di giovani disoccupati. Li ha accompagnati nei boschi alla periferia di Como dove stanno tagliando legna per conto di una piccola realtà del territorio. «Ho solo letto qualche titolo», confida. Nel frattempo, è arrivata un’ordinanza urgente dal Comune che intima alla società proprietaria di un’area dismessa a ridosso del cimitero, dove una volta c’era un supermercato, di rendere inaccessibile l’area, visto che, nelle ultime ore, lì sono state sgomberate una dozzina di persone (9 stranieri, 3 italiani). «Como ha bisogno di strutture di bassa soglia – è la riflessione di Marta Pezzati, dell’associazione “Como Accoglie” –. Per cinque sere alla settimana usciamo e incontriamo i senza dimora che sono in città (si calcola almeno 350 – ndr), distribuiamo cibo, beni di prima necessità, ma soprattutto relazioni».

    C’è la consapevolezza che il problema non è di immediata risoluzione. «Ci sono persone psicologicamente fragili o con dipendenze importanti – riconosce Pezzati – ma ci sono anche tanti giovani con ottime risorse. Incontriamo ragazzi con buoni contratti di lavoro che non hanno una casa, perché a Como è ormai difficile per chiunque affittare un appartamento, ancora di più se sei straniero». Nel frattempo, gli sgomberati del supermercato si sono spostati in piazza San Rocco e un sacerdote spiega: «noi continueremo ad aiutare le persone bisognose, perché la carità è il nostro primo compito».

    https://www.avvenire.it/attualita/pagine/como-scontro-colazioni

    #Côme #Italie #migrations #réfugiés #frontière_sud-alpine #solidarité #criminalisation_de_la_solidarité #SDF #sans-abri #urban_matter #villes #espace_public #anti-pauvres #nourriture #distribution_de_nourriture

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    malheureusement, ce n’est pas nouveau, voir 2018 et 2017:
    https://seenthis.net/messages/748276

  • Refugee Law Clinic Berlin e.V.
    Rechtsberatung für Geflüchtete
    https://www.rlc-berlin.org

    Die Refugee Law Clinic Berlin e.V. ist ein Verein an der Humboldt-Universität zu Berlin.

    Wir bieten kostenlose und unabhängige Rechtsberatung für migrierende, geflüchtete und asylsuchende Personen in Berlin an.
    ...
    Wir helfen unter anderem bei Fragen

    zum Asylverfahren,

    zum Dublin-Verfahren,

    zu Aufenthaltstiteln,

    zu Bleibemöglichkeiten außerhalb des Asylsystems,

    Familienzusammenführung und

    zum Umgang mit den Behörden wie BAMF, LAF, Ausländerbehörde und Jobcenter.

    #Allemagne #Berlin #droit #réfugiés #asyle_politique #solidarité

  • Liberté, égalité, #gratuité dans les #transports_en_commun

    Ce mercredi 10 avril, il pleut. Alors le Niçois peut rester au chaud en regardant PSG-Barça à la télé entre potes, ou en fêtant l’Aïd-el-Fitr en famille. Autre solution : assister à la réunion publique organisée par ViVA ! sur les transports gratuits. « A n’importe quelle heure, sans se soucier de quoi que ce soit d’autre que de la destination à laquelle on se rend. Peinard. Et libre d’aller ».

    Pour qu’on nous explique tout bien comment un truc aussi dingue pour nos imaginaires peut être possible, les membres du collectif citoyen niçois #ViVA ! ont accueilli Magali Giovannangeli et Mariano Bona, respectivement conseillère municipale d’Aubagne et membre du collectif #Union_pour_la_Gratuité_et_le_Développement_des_Transports_Publics à Grenoble. Tous les deux ont une bonne expertise sur la question et une expérience solide, cumulées au fil des années dans leurs coins respectifs.

    Gratuité = développement du réseau

    La gratuité des transports en commun, il faut s’y préparer, elle va s’accompagner du doublement, voire du triplement de la #fréquentation de ces transports. Et donc, forcément, ça implique un développement important des #infrastructures, tant du côté de ce qui roule (bus, tramway, métro, etc.) que de celui des installations (voies, arrêts, stations, etc.). La gratuité, c’est donc carrément #repenser_la_ville, établir des connexions et des possibilités qui n’existaient pas. Comme celle de bouger de son quartier pour aller voir ailleurs si on y est. Et ça nous parle ça, à nous, les Niçoises et les Niçois. Disons-le clairement, notre ville est belle, mais Nissa la Bella, c’est pas pour tout le monde. Le centre-ville et les jolies plages peuvent sembler loin quand on est coincé en haut de notre colline, au fond de notre quartier ou dans l’arrière-pays, de l’autre côté de la carte postale.

    La bagnole au garage pour un air plus sain

    La gratuité, c’est aussi et surtout moins de bagnoles en ville, dans une des métropoles les plus polluées de France. Il n’existe pourtant pas d’industrie lourde dans les Alpes-Maritimes, mais un nombre de trucs qui roulent, qui flottent et qui volent incalculables sur ce tout petit territoire très touristique, sans vent pour dégager les particules de toutes sortes. Ici, 55% de la #pollution_de_l'air viennent des #transports, et 40% des trajets en #voiture font moins de 3 km sur Nice. Il y a une #urgence_écologique que plus personne ne peut nier. Au rythme actuel, et dans le meilleur des cas, la neutralité carbone arrivera dans la région PACA en 2070. On le sait, les dégâts climatiques coûtent cher et vont coûter de plus en plus cher si on ne prend pas le problème à bras le corps. Et la gratuité des transports en commun fait partie de tout un panel de solutions préventives qui coûtent beaucoup moins cher.

    On ne peut donc pas écarter d’un revers de la main un débat sur la gratuité dans un coin qui compterait 500 morts prématurées par an dues à la #pollution_atmosphérique. Et encore moins dans un pays où le gouvernement semble vouloir nous préparer à vivre avec une hausse des températures de 4°C quand les experts du GIEC, déjà bien flippés, nous supplient de tout faire pour ne pas dépasser les 2°C. Le but est de passer d’une utilisation massive de la voiture à une utilisation massive des transports en commun qui doivent être nombreux, fiables et confortables pour devenir une solution de #remplacement acceptable et enviable pour le plus grand nombre.

    Qui paye ?

    La gratuité, c’est l’#écologie et aussi la #solidarité dans une ville qui compte 21% de personnes sous le seuil de pauvreté, contre 14% dans toute la France. Ce qui représente quand même 1/5 des Niçoises et des Niçois. Mais alors, “qui qui paye dans tout ça ?” / “Non mais, vous avez vu la dette de la métropole ?” / “Je suis contre parce que ça va se répercuter sur nos #impôts, vu que rien n’est gratuit”. Autant d’arguments qu’il va falloir détricoter. C’est plus que nécessaire, parce que quoi que l’on en pense, c’est ce que l’on entend très souvent en parlant de ce sujet autour de nous. Alors oui, une dette bien calibrée peut être un investissement bénéfique pour la collectivité sur le long terme. Mais le truc principal à comprendre et à intégrer, c’est que la gratuité des transports en commun n’est absolument pas synonyme d’une augmentation des impôts.

    Car on fait confiance à nos représentants politiques locaux pour mettre de l’huile sur le feu sur ce sujet précis. Eux qui hurlent régulièrement contre “l’écologie punitive” en nous parlant plutôt d’incitations foireuses pour noyer le poisson. Alors quoi ? La gratuité ? C’est pas de l’#incitation peut-être ? Et pas qu’un peu… Ce n’est pas une incitation à couper l’eau du robinet quand on se lave les dents dont il s’agit, mais bien d’un projet ambitieux, culotté et révolutionnaire étant donné notre rapport aux transports dans les Alpes-Maritimes et en région PACA. Un projet qui a fait ses preuves dans de nombreux endroits comme #Bordeaux, #Aubagne, #Dunkerque ou #Montpellier, où la plupart du temps, la gratuité a d’abord été testée les week-ends, le temps de réadapter les usages et le réseau et pour se donner les moyens de réussir cette utopie concrète.

    La loi de finances 2024 autorise le triplement de la taxe de séjour pour l’Île-de-France. C’est-à-dire la taxe que paient les touristes de passage dans la région. Pour parler concrètement, c’est sur ce levier qu’il faut s’appuyer principalement dans la métropole Nice Côte d’Azur, victime de son sur-#tourisme. Juste retour des choses, les vacanciers qui viennent par paquets en avion, en train et en voiture, mettront la main à la poche pour permettre aux habitant·es de la métropole de se passer de leur bagnole, tout en utilisant des transports de qualité. À elle seule, l’augmentation de la #taxe_de_séjour suffirait à financer l’indispensable extension du réseau. En quelques chiffres, pour bien se rendre compte du truc, rien qu’à Nice, c’est 5 millions de visiteurs par an, 12 000 chambres d’hôtel, dont 38% en 4 et 5 étoiles et 6 000 fiches actives sur Airbnb. Il est donc temps de se servir là où il y a des sous pour faire baisser la pression au niveau du CO2.

    La gratuité limite aussi les #accidents_de_la_route (chouette !) et le coût global de l’ensemble des heures passées dans les #embouteillages (youpi !). Finalement, la gratuité coûte beaucoup moins cher à l’ensemble des collectivités et des entreprises. On lance ça comme ça, à l’attention de nos camarades patrons et patronnes qui, même s’ils et elles devront subir une augmentation de la #taxe_mobilité, n’auront plus à prendre en charge le remboursement des abonnements de transports de leurs salarié·es qui circuleront sur un réseau fiable.

    Plus d’emplois pour une ambiance apaisée

    Partout où la gratuité est passée, on a observé une amélioration des #conditions_de_travail des salarié·es des régies de transports. Alors que la CGT à Dunkerque était contre le projet initialement, elle a totalement changé d’avis par la suite, en constatant que la gratuité avait généré 25% d’#emplois en plus dans le secteur. Par exemple, les #contrôleurs peuvent faire de l’accompagnement de voyageurs. Moins de coups de pression, plus de #médiation ! À Aubagne, ça a considérablement amélioré l’#ambiance sur l’ensemble du réseau, #agent_de_médiation étant quand même un métier bien plus gratifiant que contrôleur. Et puis, fini les campagnes anti-fraude culpabilisantes à la con, la fuite en avant sécuritaire et au final, la mise en danger du personnel.

    Ce n’est pas la gratuité qui crée des pertes d’emplois, que ce soit clair ! Les automates, la suppression des guichets, les chef·fes de gare en moins, les stations fermées partout en France. Tout ça, c’est la réalité que l’on connaît depuis bien trop longtemps maintenant, sur un réseau pourtant payant, dégradé et de plus en plus cher. Comme pour la transition écologique dans le monde paysan, le mieux-vivre ne pourra se concrétiser qu’avec une hausse importante de main-d’œuvre. Davantage de présence humaine, une ambiance apaisée et rassurante pour les usager·es. Voilà l’avenir.

    La mobilité comme #droit_universel

    La dernière augmentation des tarifs de Lignes d’Azur a été très mal vécue par la population qui a eu la sensation de s’être fait berner par des annonces de tarifs dégressifs fallacieuses, avec le prix du ticket et de l’abonnement qui ont augmenté et la carte “10 voyages”, la plus populaire du réseau, qui a été supprimée. Plus les transports sont chers, moins ils sont utilisés par les usagers et moins il est nécessaire de les développer. À méditer quand on sait que Nice Côte d’Azur est la seule métropole dont le tram ne dépasse pas les frontières de sa ville principale. L’augmentation des tarifs est donc une manière de réguler le développement à la baisse. A contrario, accepter la gratuité, c’est accepter la nécessité du développement nécessaire des transports en commun.

    Et à la remarque “Ce qui est gratuit n’a pas de valeur !”, on pourrait répondre que “ce qui est gratuit n’a pas de prix”. Les transports en commun gratuits et la possibilité de se déplacer librement doivent être considérés comme un service universel, au même titre que le droit à la santé ou à l’éducation. Dans les faits, l’école publique est ouverte à tout le monde, et ce, quel que soit le niveau de revenu des familles. Sur le même modèle, tout le monde devrait être à égalité face à la mobilité.

    Le futur, tranquillou…

    Considérer la gratuité des transports en commun est très ambitieux et ne peut pas s’envisager autrement que comme un projet de vie collective plus global, qui inclut aussi le logement, la répartition sur le territoire et la façon dont les un·es et les autres s’approprient la ville de par leurs déplacements. Pensons aux personnes âgées isolées, aux piéton·nes, aux cyclistes ou encore aux enfants qui subissent le tout-voiture partout et tout le temps. Ce paradigme du tout-voiture des années 50 est voué à disparaître, alors il va falloir accompagner tout cela. Pour que la modernité, ce ne soit plus se la raconter dans une berline électrique face à la mer et à fond sur la Prom’, mais bien sauter dans le premier bus ou tram venu à Carros, à la Trinité, à l’Ariane ou place Garibaldi, n’importe quel jour et à (presque) n’importe quelle heure, sans se soucier de quoi que ce soit d’autre que de la destination à laquelle on se rend. Peinard. Et libre d’aller.

    https://blogs.mediapart.fr/mouais-le-journal-dubitatif/blog/020624/liberte-egalite-gratuite-dans-les-transports-en-commun
    #transports_publics #mobilité

  • A Sliver of Hope on the Deadly Route to the Canary Islands

    In Western Sahara, one local aid association has pioneered new ways to keep migrants from making the journey.

    “Papa Africa, Papa Africa,” calls a voice in an alleyway in Laayoune, Western Sahara’s largest city, as #Abdelkebir_Taghia walks past fish stalls. Since 2005, this Moroccan of Sahrawi origin, now in his 50s, has devoted all his free time to helping and protecting migrants who try to reach Europe by crossing the murderous Atlantic Ocean from the Sahara region to the Canary Islands. In the process, he gained his nickname and established himself as one of the few indispensable direct observers of migration in this area. Official data is scarce here, hampered by a lack of access to migrants’ points of departure in a huge and sparsely populated region where one of Africa’s longest-running conflicts, over the status of Western Sahara, rumbles on.

    In 2023, “The Atlantic route to the Canary Islands was once again the deadliest migratory region in the world,” according to #Caminando_Fronteras, a Spanish nongovernmental organization that defends human rights in border regions. It reports that just over 6,000 people died on the “Canary route” over the year, including hundreds of children and many on makeshift boats that disappeared without a trace. Taghia cooperates with Caminando Fronteras to try and count the number of victims and missing persons who leave from the Sahara coast. An estimated 1,418 of those who died during the crossing in 2023 set off from this stretch of coastline, on a route mostly taken at the end of a long and often violent migration process.

    Since 2017, the number of migrants from sub-Saharan Africa, Palestine, Syria and Yemen seeking to cross the ocean here has continued to rise, as the authorities have increased controls at the usual crossing points in northern Morocco. Migration is documented mainly on the arrivals side, by the Spanish Ministry of the Interior, which counts almost 40,000 migrants as having landed in the Canary Islands in 2023. In January 2024 alone, more than 7,270 migrants arrived in the archipelago, according to data from the Spanish authorities, over 10 times the number in January 2023.

    Over many years, and with modest resources, Taghia has set up the only migrant aid association in #Laayoune, covering the whole region. It raises awareness of the dangers of crossing and offers an alternative, facilitating integration into the local society and organizing discussion workshops for migrant women. “In the Sahara, Rabat, Marrakech or Tangiers, everyone knows me as Papa Africa. Since 2014, with my team, I’ve been able to help 7,000-8,000 people in the region. Looking back, I can’t believe it,” says Taghia, who is always the first to open the door of his association in the morning. The premises were set up in 2016, in a working-class district of the city near to the ocean, helped by the Catholic charity federation Caritas Internationalis and subsidies from the Moroccan government. The main hall, where a poster reads “Solidarity is not a crime, it’s a duty!” is crowded all day long. “We chose to be in the immediate vicinity of where the migrants live. Our aim has always been to focus on the most vulnerable population. It’s important to give them a place to express themselves, with all that they have endured during their migration,” he explains.

    Historically, the region is a crossroads of cultures and peoples, and in the surrounding area the local population rubs shoulders with Wolofs, Peuls, Mauritanians and Ivoirians. “We’ve always been used to seeing Black people here. There is less racism than in the north of the country. The locals rent flats to migrants, which is not the case elsewhere in Morocco,” Taghia says, as he sips a Touba coffee from Senegal, the only one to be found in the neighborhood. Pointing to several flags of African and Middle Eastern countries on a shelf in the main room, the humanitarian estimates that between 15,000 and 18,000 migrants are currently in Laayoune.

    The desert area of Western Sahara is bordered to the east by a front line between Morocco and the Sahrawi nationalist Polisario Front, known as the “wall of sands,” and to the west by the Atlantic Ocean. The varied and shifting behavior of migrants in this area makes it hard to ascertain their numbers: Some decide to settle and make Morocco their home, some make the crossing and others wait to cross. And the crossings depart from a wild coastline — a sort of no-man’s-land — stretching as far as the eye can see, for more than 680 miles. This expanse offers illegal immigrants a multitude of possible departure zones when night falls, as they hope to reach the Canary Islands, the small Spanish archipelago that has become the new gateway to the European Union.

    Throughout the year, Taghia roams the coastline of dunes falling into the ocean, from Tarfaya in the north to Dakhla in the south, reaching out to migrants preparing to cross and making them aware of the dangers of the ocean. “We don’t encourage them to make the crossing because it’s too dangerous. They think that the Canaries are not far away, but the weather conditions are difficult, hence the many shipwrecks,” he says.

    The vastness of the coastal strip facilitates the departure of makeshift boats from scattered crossing points. In places, it is sometimes possible to see the lights coming from the Spanish islands on a fine day. At the closest point, in the Tarfaya region, the Moroccan coast is 62 miles from the Canaries — a mere stone’s throw, but across some of the world’s most dangerous waters for migrants.

    As Caminando Fronteras outlines in its recent report, migrants’ chances for survival on this route are strongly affected by relations between Morocco and Spain. Morocco has sought to use its willingness to oversee migration routes to gain recognition for its control of the region and its waters, and in 2023 the Spanish search and rescue agency Salvamento Maritimo did effectively recognize Moroccan control of the route by distributing maps drawn up by the kingdom. Rescues are delayed as the Spanish authorities encourage Morocco to take responsibility for migrants at sea, adding to the dangers faced by those making the crossing.

    The flow of migrants taking the route from both Western Sahara and from the West African coast in general to the Canaries began in the 1990s and intensified in 2006 with the “pirogue crisis,” when thousands attempted the crossing from the coasts of Senegal and Mauritania to the Canaries, spurred by conflicts in several countries, tightening border controls at Ceuta and Melilla and the collapse of traditional fisheries under pressure from intensive fishing practices. This period coincided with the start of Taghia’s humanitarian involvement. “My commitment began some 20 years ago, when I was drinking coffee with friends here in this local cafe. At the time, next to this cafe, there was a detention center where migrants were held after being rescued at sea. They had just come out of the water, still wet, and they were going to be sent straight back to Mauritania at that point,” he remembers, adding: “I couldn’t stand by and do nothing. At the beginning, in 2005, I started to help by simply collecting and distributing clothes and food. It wasn’t as structured as it is today with the association premises. There was no help for immigrants, and nobody understood why we were helping them.”

    From 2017, the association was able to observe an increase in the arrival of migrants seeking to cross to the Canaries. “First, the Moroccan authorities blocked departures in northern Morocco. Then, in Libya, migrants are victims of rape and human trafficking. And recently, in Tunisia, the authorities abandoned them in the desert. More and more migrants are leaving here, despite the risks of the fatal ocean,” he explains. But these are not the only reasons that people continue to come. “The flow increased enormously during and after the COVID crisis. With the problem of building sites and shops closing all over the world, and particularly in Africa, this has led to a loss of jobs,” he adds. With the number of crossings on the increase, the watchword at the association’s office is “raising awareness” of the dangers involved.

    Taghia has surrounded himself with volunteers: two women, Aicha Sallasylla and Diara Thiam, and two men, Aboubakar Ndiaye and Abdou Ndiaye, all from Senegal. This team is a symbol of what Taghia has achieved over the past 20 years. Some of those now working with him considered the crossing to Europe themselves. It was after meeting Taghia that they decided to stay in Laayoune to help prevent further deaths and to try to help others envisage a future in Morocco like their own.

    Every morning, the group gathers in the meeting room to plan the tasks ahead and take stock of the weather situation, worrying about the survival of any migrants who might take to the ocean. “When we are confronted with dozens of corpses, regularly, we have to take the lead. We must raise awareness among young people so that they take the necessary measures. People’s lives are important, which is why we turn to community leaders. But some of them are smugglers, so our message doesn’t always get through,” says Taghia, who organizes the monthly awareness campaigns with Thiam. According to Taghia, nearly 1 in 10 of the boats run aground. Sallasylla, a volunteer with the association who wanted to cross in the past, says: “Clandestine migration is financed by family investments. Relatives sell their land to get to Europe, hoping to be able to pay off the journey. By the time they get here, it’s often too late, because they’ve already taken out a loan with a bank or their family.” “Cross or die” is the migrants’ motto. In debt or under family pressure, migrants feel they have no choice but to continue their journey. “All this encourages people to leave. And we can only convince two or three people out of 10,” she admits.

    Not far from Laayoune, Taghia and Abdou walk along an endless sandy beach. They usually come here when there is a risk of shipwreck, hoping to find survivors. They are close; Taghia saved Abdou from his attempted crossings. Abdou, 38, has since become a volunteer with the association. “This beach was a starting point, but now the gendarmes are on the lookout,” he says, pointing to soldiers on patrol. The two men watch the sunset over the Atlantic Ocean, worried.

    Over the last few days, as is often the case, dozens of people have gone missing in the open sea. Abdou shows a message on his phone: “SOS in the Atlantic! We were alerted to the presence of a boat with 47 people in distress coming from Tarfaya. We lost contact 42 hours ago. To date, we’ve had no news.” It was sent by Alarm Phone, a group of volunteers offering telephone assistance to people in distress in the Mediterranean, the Aegean Sea and the Atlantic Ocean, with whom the association works. Testimonies from families and alerts from civilians in the departure areas are vital to the rescue operation. “When we receive these alerts, we share the GPS coordinates of the last known positions with the Moroccan maritime forces,” Taghia explains.

    On the beach, Abdou discusses the mechanisms of clandestine migration in the light of his own story, under Taghia’s benevolent gaze. Abdou has tried to cross three times. He entered Morocco illegally in 2012 and for three years he worked in fish-freezing factories. Every year, at the time of Eid el-Kebir, a public holiday, Abdou traveled to Tangiers with friends, with a single goal in mind: the crossing to Europe. Each time they arrived in northern Morocco, Abdou and his friends tried to find a so-called “captain” to take them out to sea. “The captains are often sub-Saharan fishermen who want to immigrate. The fishermen don’t pay for the journey, and in exchange, they guide us out to sea. It’s a win-win situation,” Abdou confides, adding: “In the north of Morocco, we can’t use motorboats, because we don’t want to make noise and be spotted. So, we paddle.” Abdou was arrested twice in a forest before he had even touched water, and the third time at sea.

    In 2015, Abdou found a new job in a factory in El Marsa, a few miles from Laayoune: “That’s where I heard about Papa Africa. Since then, it has given meaning to my life, by giving me the opportunity to help people,” Abdou says, looking out over the ocean. Taghia, moved, replies: “You have to have love and desire. You must know how to live for others.” Since then, Abdou has decided to save lives alongside Papa Africa, a commitment that has earned him respect and turned him into an unofficial leader of the Senegalese community in Laayoune.

    hile the association works to save lives, others take advantage of the “European dream” and turn it into a business. “There are two kinds of prices for the Canaries: the ‘classic pack’ for which you pay $550 on departure and $2,100 on arrival. And then there’s the ‘guaranteed’ option, which costs $3,200 if you arrive at your destination,” explains Abdou. It’s a financial windfall for the local mafia and the smugglers. A small 9-meter Zodiac inflatable boat carrying 58 people can make $150,000. According to our information, the people at the head of the networks are Moroccan nationals. They never physically move. They organize the clandestine crossings from their homes and instruct the sub-Saharan smugglers to bring the Zodiacs to the beach.

    For Taghia and Abdou, this illegal business is distressing: “It hurts us to see people dying. We are eyewitnesses to these tragedies. We regularly see inanimate bodies washed ashore. Families with no news contact me to find out if their loved ones are still alive,” Abdou says. To facilitate the search, Abdou visits the local morgues. “The family sends me a passport photo and a photo of the missing person taken in everyday life. The last time, I was able to identify a corpse in a morgue thanks to a scar on the forehead,” says Abdou.

    The association’s goal of saving lives is ultimately at odds with the smugglers’ activities, and when asked if he has experience of pressure from the mafia, Taghia replies: “Not directly. But I hear things here and there.” Hundreds of criminal networks involved in migrant smuggling and human trafficking are dismantled every year by the Moroccan authorities, sponsored since 2019 by the EU and the United Nations Office on Drugs and Crime, with a budget of 15 million euros allocated over three years for Morocco and the rest of North Africa (Egypt, Libya, Algeria and Tunisia).

    In Abdou’s view, the smugglers are not the only ones responsible for the human tragedies in the Atlantic: “The European Union is guilty of these deaths. It allocates large subsidies to third countries to combat immigration. Instead of externalizing its border protection, the EU could fund humanitarian development projects or vocational training centers in the countries of departure,” he says, adding: “In Senegal, it’s mainly the fishermen who are leaving. There are no fish left because of the fishing contracts signed with China and South Korea, which practice industrial overfishing. They’ve taken everything.” According to a report published by the Foundation for Environmental Justice, almost two-thirds of Senegalese fishermen say that their income has fallen over the last five years. One of the causes of this decline is overfishing, notably the destruction of breeding grounds following the arrival of foreign industrial fishing fleets off the Senegalese coast. “In five to 10 years’ time, there won’t be any young people left in Senegal,” Abdou says.

    In June 2023, the European Commission presented an EU action plan on the migratory routes of the Western Mediterranean and the Atlantic, supporting the outsourcing of border management and strengthening “the capacities of Morocco, Mauritania, Senegal and the Gambia to develop targeted actions to prevent irregular departures.” To prevent migrants from organizing themselves to make the crossing to the Canary Islands, Morocco is deploying measures to keep them away from the departure areas and move them to other towns.

    In support of integrated border and migration management, Morocco received 44 million euros from the EU between December 2018 and April 2023. Yet for Taghia, the tactics funded in this way are inadequate. “Morocco has a duty to limit departures under bilateral agreements. The financial aid granted by the EU is mainly distributed to the Moroccan coast guards and security services. They mustn’t take an exclusively security-oriented approach. We need to have a long-term humanitarian vision, aimed at vocational training and the integration of migrants in their countries of origin or when they arrive here,” he says. “In Laayoune at the moment, there are arrests everywhere, because recently, following several shipwrecks that left many dead and missing, the authorities have arrested and moved migrants all over the Sahara, to keep them away from the departure areas.”

    According to some witnesses in the region interviewed by New Lines, migrants are regularly subjected to police violence and forced displacement in efforts to keep them away from the departure points and dissuade them from taking to sea. New Lines was able to visit a migrants’ hostel to gather testimonies from direct victims of police violence and view several videos documenting human rights violations against migrants. To protect the victims, we will not give details of their identities or backgrounds.

    A man who testified that he had been subjected to police violence on several occasions said: “During the day, we hide to avoid police raids. When the police arrive at the houses to arrest us, some of us jump off the roofs to try and escape, and some of us break a leg.” Several victims told of how these “displacement” operations to move migrants away from the departure zones are carried out. “Often, the police are in civilian clothes. When we ask to see their identity papers or badges, they hit us,” one person said. “They force us into vans or buses, then take us to a center outside Laayoune. We remain detained in unsanitary conditions for a few days until we can fill a bus with 40 to 50 people to take us to other Moroccan towns.” Measures are different for migrants rescued at sea or arrested by coastguards at the time of crossing, who are systematically incarcerated in detention centers and released after several days. “I left my country because of a political crisis, so I wanted to take refuge in Morocco. I had no intention of crossing, but the violence here might force me to take the risk,” a young woman from Ivory Coast told New Lines in tears.

    Taghia has just returned from Dakhla, where he met with the Senegalese consul, installed in the coastal town in April 2021, to obtain permits for access to the detention center in Laayoune, in the hope of finding Senegalese migrants reported missing after shipwrecks or rescues, and providing news to their families. According to our information, there are four detention centers in the area: one on the outskirts of Laayoune, two in Dakhla and one in Tan-Tan.

    “Morocco is caught between the African countries and the European Union,” Taghia says. The Cherifian Kingdom does not wish to carry out mass expulsions of sub-Saharan immigrants to their countries of origin, which could jeopardize its strategic and diplomatic relations with the rest of Africa. In this context, from 2014 the Moroccan government adopted a new comprehensive national strategy called “immigration and asylum,” aimed at regularizing the situation of irregular migrants present on Moroccan territory and facilitating their social integration. This initiative, partly funded by the European Union, is one of the policy levers intended to reduce the migratory flow to Europe. In January 2024, the UNHCR estimated that there were 10,280 refugees and 9,386 asylum seekers from 50 different countries in Morocco. “In Laayoune, in 2015, a Migrant Monitoring Commission was set up to facilitate access to healthcare, and regularization. But we don’t have the exact figures for the number of migrants regularized in the region, because they are not public data. The Regional Human Rights Commission and the Wilaya have helped to integrate migrants. Today, migrant children can enroll in school. And doors have started to open for humanitarian projects,” Taghia says.

    “We don’t stop migration at the last minute. If someone has traveled from Guinea to Algeria and then on to Morocco, you can’t ask them to stop along the way. So, we must meet their economic needs by giving them a professional perspective here,” he says. Taghia is aware that the situation of migrants remains fragile and precarious across the region. “We would like to be able to obtain grants from the European Union to help us develop humanitarian projects like the ones we are currently setting up,” he points out. He perseveres, using his own contacts and seeking support from the Catholic Church in Laayoune. He regularly crisscrosses the city to convince companies to recruit migrants. “We’ve become a sort of employment agency,” he says with a smile. “This year, we managed to find work for 25 people who were already qualified in their country of origin. Today, they are working, for example, in gardening, mechanics or catering.”

    Since 2023, he has been trying to create partnerships with local schools to provide vocational training for migrants, making it more likely that they choose to stay and avoid tragedy at sea. Amie Gueye, 28, is one of them. A Senegalese mother, she came to Morocco with her husband and two children. In the salon where she is training to become a hairdresser, she explains that the association helped to find her the opportunity.

    Day after day, Abdou’s phone keeps ringing. One morning, he listens to an audio message — “I’ve arrived in Spain” — looking reassured. Abdou confides: “He’s a Burkinabe who’s had a problem with his leg since he was born. He wanted to go to Spain for treatment because, despite several operations in Burkina Faso, it wasn’t getting any better,” adding, “Like Papa Africa, my days are focused on the needs of migrants. My phone even rings at night. Yesterday, I took a woman who was about to give birth to the hospital by taxi at 3 in the morning.” The needs are regularly medical, and the association activates its personal networks to take care of the migrants. Sometimes there are happy days, like this time with the new baby, and Taghia decides to drive his team to the hospital. A rock fan, he puts on a song by an artist he likes; Sallasylla starts humming to the tune of Dire Straits’ “Sultans of Swing.” The volunteers arrive enthusiastically with gifts for the mother and baby Abdou has helped. Sallasylla dances as she enters the room, Taghia shouts “Congratulations,” while Thiam takes the newborn in her arms and exclaims: “He looks just like his brother.”

    https://newlinesmag.com/reportage/a-sliver-of-hope-on-the-deadly-route-to-the-canary-islands

    #Canaries #îles_Canaries #migrations #réfugiés #Papa_Africa #solidarité #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #route_Atlantique #Espagne #contrôles_frontaliers #Sahara_occidental #Maroc #dissuasion

  • Klare Kante gegen Grundrechte |
    https://www.unsere-zeit.de/klare-kante-gegen-grundrechte-4792242

    La persécution des personnes qui se déclarent solidaires avec la Palestine fait partie des mesures pour la transformation de l’état de droit dans une machine de guerre. La transformation du système politique allemand menera vraisemblablement vers un état bonapartiste qui ressemblera à un système fasciste dans quelques régions. Le temps de la liberté d’expression est terminé. On nous prépare une confiiguration de la société qui empêchera les protestations contre les actes de guerre à venir.

    24.5.2024 von Vincent Cziesla - .Verbote, Razzien und Repression – gemeint sind wir alle

    Es war 6 Uhr morgens, als die Durchsuchungen begannen. Kurz zuvor war die Gruppe „Palästina Solidarität Duisburg“ verboten worden, nun wurden die mutmaßlichen Mitglieder und ihre Familien von der bewaffneten „Staatsräson“ heimgesucht, schikaniert und vorgeführt. Einen Tag lang konnte sich Nordrhein-Westfalens Innenminister Herbert Reul (CDU) dank bundesweiter Berichterstattung im Lichte der eigenen Rechtschaffenheit sonnen. „In vielen Fällen verbirgt sich hinter der Solidarität mit Palästina nichts anderes als Judenhass“, hatte es in seiner Presseerklärung geheißen. Auf Belege dafür wurde verzichtet. Man habe „heute klare Kante gegen Extremismus“ gezeigt, so Reul.

    Es fällt nicht leicht, mit den Verdrehungen in der deutschen Nahost-Politik mitzuhalten. Ausgerechnet im Land der pseudointellektuellen „Faktenchecker“ und „wehrhaften Demokraten“ wird mit aller Macht die dümmste aller Erzählungen durchgesetzt: die Gleichsetzung des Staates Israel mit dem Judentum. Und gerade die, die für die Unterscheidung kämpfen, werden als „Antisemiten“ abgestempelt. Solidarität mit Palästina, Widerstand gegen Besatzungspolitik und Völkermord? „Judenhass!“, tönt es in der bürgerlichen Presse und aus den staatlichen Institutionen. Es ist, als lebe man in einem antideutschen Fiebertraum. Doch dahinter steckt keine kollektive Psychose, sondern ein gezielt vorangetriebener reaktionärer und militaristischer Umbau des bürgerlichen Staates.

    Dass es inzwischen nicht mehr notwendig ist, politischen Aktivisten Gewalt vorzuwerfen, um sie für ihre abweichende Meinung zu verfolgen, hatte schon der erzwungene Abbruch des Palästina-Kongresses in Berlin bewiesen. Solche Aktionen sollen nicht nur einschüchternd auf die Betroffenen wirken, sondern auch die restliche Gesellschaft auf Linie bringen. Ausgrenzung, Jobverluste und die Zerschlagung von Grundrechten sollen hingenommen werden, solange es nur „die Richtigen“ trifft. Wer es wagt zu widersprechen, findet sich schnell selbst auf der „falschen“ Seite wieder. So entsteht ein Klima, in dem Kundgebungen an Universitäten brutal aufgelöst werden können, in dem Menschen für ihre Meinung vor Gericht landen und in dem sich selbsternannte „Journalisten“ berufen fühlen, auf Demonstrantinnen loszugehen.

    Medien und Politiker, die diese Stimmung anheizen, stören sich nicht am offensichtlichen Widersinn ihrer moralisch begründeten Politik. Die „Palästina Solidarität Duisburg“ wurde verboten, weil sie „sich gegen den Gedanken der Völkerverständigung“ gerichtet haben soll, während Vernichtungsfantasien gegen Russland schon fast zum guten Ton gehören. Die Ministerin, die „Russland ruinieren“ will, bleibt ebenso im Amt wie diejenigen, die russische Gebiete mit Marschflugkörpern angreifen wollen. Dabei ist das Gewese, das die Kriegstreiber in den letzten zwei Jahren um die eigene Interpretation des Völkerrechts veranstalteten, etwas leiser geworden – es verträgt sich nicht gut mit der „Staatsräson“.

    Was haben Scholz, Baerbock und Co. wohl gedacht, als zu Wochenbeginn das Porträt Netanjahus auf allen großen Nachrichtenseiten prangte? Erkannten sie sich selbst wieder im Gesicht des hofierten Kriegsverbrechers, gegen den ein internationaler Haftbefehl beantragt wurde? Am Ende des Tages ist das bedeutungslose Küchentischpsychologie. Denn die Bundesregierung hat sich längst entschieden und das eigene Schicksal an die Verteidigung einer untergehenden ausbeuterischen Weltordnung gekettet. Im Streben danach, eine militärische „Führungsmacht“ zu werden, geht sie bewusst über Leichen – ob in Gaza oder in der Ukraine. In Anbetracht dessen erscheint die schrittweise Beseitigung des „Rechtsstaates“ und seiner vermeintlich garantierten Grundrechte als kleines Opfer für die Interessen des deutschen Monopolkapitals. Das werden auch noch diejenigen erfahren, die sich derzeit voller moralischer Entrüstung für den Kriegskurs einsetzen.

    #Allemagne #Palestine #solidarité #persécution #sionisme #fascisme #bonapartie #impérialisme

  • Rome : #Freedom_of_Movement_Solidarity_Network for migrants launched

    A new alliance between NGOs operating on the mainland and at sea to support migrants, called the Freedom of Movement Solidarity Network, was presented in Rome on May 15.

    The Freedom of Movement Solidarity Network is a new alliance that includes groups operating along migration routes — on the road, in forests, at sea, and on mountain trails — to help people on the move.

    Promoters of the network presented on May 15 in Rome at the Foreign Press Association included the following associations: Baobab Experience, Bozen Solidale, Collettivo Rotte Balcaniche Alto Vicentino, Como senza frontiere, Linea d’Ombra, No Name Kitchen, On Borders, Refugees In Lybia, ResQ - People saving people, Rete Milano, Sea-Watch, Small Axe, as well as individuals like Father Massimo Biancalami, Loredana Crivellari, Father Giusto Della Valle, Francesco Delli Santi, Filippo Lombardo Tiziano Rossetti and Tommaso Stella.

    International gathering in June in Rebbio

    “Today, a network for the freedom of movement sees the light after two years of meetings in Rebbio, between Como and the Swiss border, during which experiences, opinions and discussions were shared on how to bring solidarity to migrants,” said the president of Baobab Experience, Andrea Costa.

    Costa added that this network will not lead to the dissolution of its members, but rather represents a “step forward towards joint action and a way to operate involving everyone, regardless of the group they belong to.”

    The president of Baobab Experience stressed that the new network has been presented “after the approval of the EU pact on migration and before upcoming European elections that appear to design a Europe that is even less friendly towards migrant people.”

    He also announced that an international assembly will be held on June 29-30 in Rebbio with Italian associations and their counterparts operating in other European countries.

    “We are presenting the network in the name of a collective choice to stand with people on the move,” explained Piero Gorza, a member of On Borders.
    EU questioned over ’securitarian policies’

    All participants accused the EU of promoting “securitarian policies and rampant externalization, a model launched in 2017 with the memorandum of understanding between Italy and Libya by then-interior minister Marco Minniti,” denounced Luca Morelli, member of Sea-Watch, who joined the meeting via video link from Lampedusa.

    “We have to create another model against that of deportations, create a common front to support the journey of people in movement,” he continued, highlighting a “protection system torn apart,” citing as examples Italy’s Cutro law including controversial restrictions to the country’s protection regime and the new EU pact on migration and asylum.

    David Yambio, spokesman of Refugees in Libya, said “the situation in Tunisia and Libya is the direct consequence of European policies.”

    “The accords scrap freedom of movement, Tunisia has become hell” after an agreement was forged between the Italian government of Premier Giorgia Meloni and Tunisian President Saied, he claimed.

    Yambio said he is in contact with thousands of people in Libya, Tunisia, Algeria and Morocco who don’t have access to information and are abandoned or treated like criminals.

    Trafficking the product of borders and barriers - Baobab

    Alice Basiglini, spokesperson of Baobab Experience, recalled that aid facilities on the mainland and rescue vessels at sea can also monitor the situation “constantly, safeguarding the security of people in movement.”

    “We recognize freedom of movement as a universal right”, she said, citing the Universal Declaration of Human Rights, and called for grassroots action against the “current policies of the EU and member States forcing people to undertake increasingly dangerous journeys.”

    According to Basiglini, “human trafficking is the product of present borders and barriers, thanks lately to the Migration pact. We are opposed to policies of flows, people are not goods and they cannot enter in relation to the needs of the labor market”.

    She also expressed opposition to the “Libyan model created in 2017 and then replicated by Egypt, Tunisia and Albania”.

    “We are in favour of safe passages under the light of the sun, which is why we are denouncing our action in support of people in movement”, she concluded.

    https://www.infomigrants.net/en/post/57150/rome-freedom-of-movement-solidarity-network-for-migrants-launched

    #alliance #migrations #asile #réfugiés #solidarité #liberté_de_mouvement #Rebbio #Rete_Rebbio

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  • Acquitté, Mimmo Lucano rêve de propager le modèle d’accueil de son village à travers l’Europe

    Lourdement condamné en septembre 2021 pour « association de malfaiteurs aux fins d’immigration irrégulière », l’ancien maire calabrais Mimmo Lucano a été presque totalement blanchi par la justice le 12 avril. Il salue une « #victoire_morale » et se présente aux élections municipales et européennes qui se tiendront en juin.

    L’ancienL’ancien maire de Riace garde le sourire, malgré le véritable « périple judiciaire » qu’il a dû traverser ces dernières années. Domenico Lucano, que tout le monde surnomme « Mimmo », insiste : sa propre personne ne compte pas. Il regrette surtout que l’image de Riace, petite commune de Calabre où il vit, et dont il a été le maire entre 2004 et 2018, ait été entachée par les accusations dont il a fait l’objet.

    À travers son acquittement récent, et quasi total, il estime que l’accueil de l’autre est enfin reconnu « comme une solution et une renaissance », notamment pour les terres désertées par la population. « C’est avant tout une victoire morale », souligne-t-il. Ce modèle vertueux d’accueil et de solidarité, ce « Village global » qu’il a contribué à développer au fil des ans, Mimmo Lucano aimerait le voir élargi à toute l’Europe, à l’heure où celle-ci tend plutôt à se barricader.

    Pour tenter d’y parvenir, il a choisi de se présenter aux prochaines élections municipales, à Riace, qui se tiendront en même temps que les élections européennes, pour lesquelles il est également candidat sur une liste d’alliance entre les Verts et la gauche italienne. « Ce qu’on voudrait, c’est une nouvelle Europe qui deviendrait le salut du monde. Pas celle des barbelés, dont les politiques ont provoqué la mort de dizaines de milliers de personnes », dit-il. Entretien.

    Mediapart : Vous sortez d’un sacré feuilleton judiciaire…

    Domenico Lucano : Oui. Un périple judiciaire. C’est mon histoire, mais c’est surtout celle d’une petite communauté, celle de Riace. Un petit bout de la périphérie européenne, avec sa mer Méditerranée, une sorte d’autoroute des pays arabes vers l’Europe. Mais c’est aussi la mer de la tragédie du monde. La Méditerranée a malheureusement changé de couleur, passant du bleu, du vert, au rouge, la couleur du sang. Le sang de beaucoup d’hommes et de femmes qui ne sont pas arrivés au bout de leur chemin. La mer est devenue un piège à leur tentative de bonheur. Elle a pris la couleur de la mort. Au cœur de l’histoire de Riace, il y a surtout un combat, devenu très médiatique, pour l’accueil de l’autre et pour un idéal politique différent.

    Beaucoup de réfugiés afghans fuyant les talibans sont arrivés en Calabre. Je pense aussi à cette tragique nuit d’hiver, le 26 février 2023, durant laquelle les secours ne sont pas venus. Le ministère de l’intérieur a organisé l’arrivée de la douane plutôt que celle des gardes-côtes, qui avaient pourtant les moyens de les sauver. Quatre-vingt-quatorze personnes ont perdu la vie, après avoir passé cinq jours en mer, dont beaucoup d’enfants. En 2022, l’actuel ministre de l’intérieur a utilisé ces mots terribles s’agissant des migrants : il s’agit de « charges résiduelles ». Le gouvernement italien fêtait l’anniversaire de Salvini pendant que les familles pleuraient leurs morts. C’est sans doute le moment le plus déplorable. Il ne sert à rien d’être parmi les grandes puissances mondiales ou de surveiller sa croissance économique quand on est capables d’un tel cynisme face à la vie humaine. La droite a montré son vrai visage.

    La droite et l’extrême droite ?

    Je crois qu’il n’y a pas de différence en Italie. « Extrême » est un adjectif, mais la droite est le lieu commun de la déshumanisation. On a vu différentes tentatives du ministère de l’intérieur pour empêcher les migrants de débarquer en Italie. Le paradoxe, c’est de constater qu’un gouvernement indigne, qui s’illustre par son inhumanité, grimpe dans les sondages. Faire face à ce gouvernement en Italie, en usant d’une parole libre, ne provoque en retour que des coups de matraque. C’est du jamais-vu. Il y a une dérive de la droite en Italie.

    Ce contexte politique vous a aussi valu une lourde condamnation en 2021 – 13 ans de prison et 500 000 euros d’amende, pour « association de malfaiteurs aux fins d’immigration irrégulière ». Comment l’avez-vous vécue ?

    Le 4 octobre 2018, à l’aube, j’ai vu des voitures arriver chez moi pour m’arrêter. Cela a marqué le début d’une histoire hallucinante, qui a duré presque sept ans. Quand j’ai été condamné en première instance le 30 septembre 2021, le sentiment qu’il s’agissait d’un procès politique s’est vite propagé en Italie. On m’a contraint à m’éloigner de Riace durant onze mois, alors que j’avais donné ma vie pour cette terre. Il y a eu une manifestation d’ampleur à Rome, un ex-sénateur a lancé une collecte de fonds destinée à régler l’amende dont je faisais l’objet.

    La collecte a rencontré un succès fou. Mais je lui ai dit que je n’en voulais pas. Je voulais simplement continuer d’accueillir les réfugiés à Riace, et on a construit le « Village global », avec une crèche pour 12 enfants immigrés et plein d’activités. On a tout fait pour continuer de faire exister ce monde-là. J’ai donc vécu cette condamnation avec sérénité, parce que j’ai pu profiter de la solidarité de la population italienne et du reste du monde, qui se raccrochait à la seule perspective de la fraternité.

    Je suis conscient que le fait qu’un petit village de Calabre puisse devenir un exemple pour l’accueil des personnes exilées a beaucoup gêné. Le modèle « Riace » a fait peur au système néolibéral. Mais l’ennemi n’est pas l’étranger ou celui qui lui vient en aide : ce n’est autre que cette nouvelle vague de fascisme qu’il y a en Europe et dans le monde, qui ne cherche qu’à fermer les frontières et à créer des forteresses. Je regrette d’avoir vu après tant d’années de propagande une forme d’égoïsme s’installer dans l’esprit des gens, tel un consensus politique.

    Comment vous sentez-vous aujourd’hui, après cette réhabilitation par la justice ?

    Je vais bien. Deux de mes enfants sont à Rome, le troisième habite avec mon épouse, et je suis seul à Riace. La plupart de mes proches ont vécu l’acquittement comme une libération. Au niveau local, il y a eu une solidarité immédiate, y compris de la part de personnes qui ne partageaient pas ma vision politique. Mais le plus merveilleux dans cette fin de feuilleton, ce n’est pas l’acquittement en soi, ce sont les motivations des juges. Ces derniers ont attendu 90 jours pour les rendre publiques et signifier au reste de monde qu’on ne touchera pas au message politique pour lequel je me suis battu.

    Ils ont rétabli la vérité et confirmé que je n’avais pas pensé à profiter une seconde du système d’accueil que j’avais mis en place à Riace, ni que j’avais pu m’enrichir par ce biais. Ce n’est donc pas un acquittement technique ou juridique. C’est un acquittement moral. Et pour la première fois dans l’histoire des migrations, l’immigration en Italie peut enfin être regardée sous une lumière totalement opposée à celle proposée par certains politiciens. L’accueil de l’autre est enfin reconnu comme une solution et une renaissance. C’est avant tout une victoire morale, et cela vaut plus que tout.

    Vous avez fait le choix de revenir en politique, en vous présentant aux municipales à Riace mais aussi aux européennes, sur la liste des Verts et de l’Alliance de gauche (Alleanza Verdi e Sinistra) – élections qui se tiendront toutes deux les 8 et 9 juin prochains. Est-ce que votre acquittement a joué dans votre décision ?

    Non, car je n’ai jamais perdu ce désir d’engagement politique. La politique, pour moi, se résume à l’espoir, et je n’ai jamais été fatigué à l’idée de continuer d’espérer. Dès le départ, le Village global a été conçu comme un laboratoire politique au niveau local. Cela a d’ailleurs été l’opportunité de multiples réunions, prises de décision collectives et autres activités communes. C’est dans cette démarche que nous avons donc voulu réunir la gauche au-delà du Parti démocrate (Partito Democratico), dont Elly Schlein est la secrétaire.

    Ça n’a pas été facile. Les responsables du parti n’en ont pas tenu compte, alors on a trouvé une coalition a gauche du Parti démocrate. Les Verts et l’Alliance de gauche italienne m’ont demandé si je voulais participer aux européennes. Et avec tous les camarades de Riace, on a dit oui. C’était une envie partagée, parce que les positions qu’ils défendent contre la guerre, en faveur de l’accueil des exilés ou encore pour une loi pour le salaire minimum en Italie correspondaient à mes choix politiques. Un jour, j’aimerais qu’il y ait un panneau « Village de l’accueil » un peu partout dans les communes d’Europe !

    Mais force est de constater que l’on observe plutôt une politique de rejet en Europe…

    À Riace, on a réussi à l’échelle d’une toute petite réalité. Un village de quatre cents habitants est désormais connu pour sa politique d’accueil. À l’échelle européenne, nous ne serons peut-être plus là pour observer ce changement de paradigme. Mais je suis persuadé que d’une petite chose peut naître une grande chose. Je suis heureux que figure sur notre liste la candidate Ilaria Salis, arrêtée par Viktor Orbán en Hongrie pour son engagement contre le fascisme. Nous avons une histoire similaire, elle se bat pour le respect des droits humains. Lorsque j’ai vu les images d’elle à la télévision, la montrant menottée, j’ai été fier de la savoir à mes côtés dans cette aventure au niveau européen.

    Le pacte migratoire européen a été adopté dans la douleur il y a peu. Êtes-vous inquiet de voir cette politique de repli concrétisée à l’échelle européenne à travers ces textes ?

    Ce pacte est absurde. Je n’en partage pas les objectifs, évidemment. On voit partout des tentatives d’affaiblir le droit d’asile, y compris en Italie, ou de créer des sortes de voies de déportation vers des pays tiers comme l’Albanie, où le respect des droits humains n’est pas garanti. C’est triste quand on voit ce qu’on a été capables de faire à notre petite échelle. Je pense que la droite souffre d’un syndrome de la peur de l’être humain. C’est ce qu’on observe en Italie mais aussi en Europe. Ce qu’on voudrait, c’est une nouvelle Europe qui deviendrait le salut du monde. Pas celle des barbelés, dont les politiques ont provoqué la mort de dizaines de milliers de personnes.

    Pourquoi vous présenter à deux élections, à deux échelles différentes ?

    C’est une question redoutable (rires). Je ne veux pas devenir un bureaucrate. Je mettrai la même conviction à l’échelle européenne et je ne ferai de concession à personne : les profits de la politique ne m’intéressent pas. Et j’ajouterai que paradoxalement, je suis d’accord avec la manière dont Matteo Salvini m’a défini un jour, lorsqu’une personne lui a demandé ce qu’il pensait de moi. Il a répondu : « Il vaut zéro. » Ça me convient assez bien, je considère que je ne suis personne. Ce qui est sûr, c’est que j’ai à cœur de poursuivre mon engagement au niveau local et européen. En Italie, la loi permet d’être à la fois maire et député européen.

    Alors, bien sûr, les possibilités sont multiples : je peux être élu maire de Riace, être élu député européen ou les deux, ou pas élu du tout. Je continuerai dans tous les cas à développer le modèle Riace, et j’aimerais élargir ce modèle d’accueil à d’autres communes en Italie, et à d’autres États en Europe, un modèle en faveur de l’accueil qui permet aussi de contrer le déclin démographique. Et pour aller plus loin, j’aimerais également créer une collectivité de communes qui partagerait une monnaie unique, pour nous permettre de sortir de ce néolibéralisme, qui détruit notre économie et notre démocratie, tout en valorisant le travail fourni au sein de la communauté.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/040524/acquitte-mimmo-lucano-reve-de-propager-le-modele-d-accueil-de-son-village-

    #Riace #Mimmo_Lucano #Domenico_Lucano #accueil #réfugiés #migrations #Italie #Calabre #justice #acquittement #entretien #interview #solidarité #criminalisation_de_la_solidarité #villes-refuge #périple_judiciaire #condamnation #réhabilitation #libération #acquittement_moral #engagement_politique

    –—

    Ce fil de discussion est la suite de celui-ci :
    11 octobre 2023, verdict en cour d’appel pour le #procès contre #Mimmo_Lucano, ancien maire de #Riace
    https://seenthis.net/messages/1020950

    signalé par @olaf ici :
    https://seenthis.net/messages/1052451

    ping @_kg_

  • Manifestations étudiantes en soutien à Gaza : les Nations Unies s’alarment pour la liberté d’expression
    https://academia.hypotheses.org/56100

    lGuerre à Gaza : la liberté d’expression en question dans un contexte de répression sur des campus universitaires ONU Infos, 29 avril 2024 Aux États-Unis, des universités sont accusées de réprimer les étudiants qui protestent contre la guerre d’Israël à … Continuer la lecture →

  • The pact kills : l’istituzionalizzazione della fine del diritto d’asilo nell’UE

    Un documento dell’Associazione #Open_Your_Borders di Padova sul nuovo patto europeo sulla migrazione e l’asilo.

    Il 10 aprile il Parlamento europeo ha approvato il Nuovo Patto sulla Migrazione e l’Asilo, frutto di un lungo negoziato cominciato nel 2020 tra Parlamento, Consiglio e Commissione.

    Prima di entrare in vigore, dovrà essere votato anche dal Consiglio dell’UE, l’organo in cui risiedono i rappresentanti dei governi dei 27 stati membri, la cui votazione è attesa entro la fine di aprile.

    In sintesi, questo Nuovo Patto prevede una serie di riforme del sistema di gestione dei flussi migratori e della richiesta di protezione internazionale nel territorio dell’Unione Europea e, in particolare, raccoglie al suo interno dieci proposte di legge che vanno brutalmente a rafforzare l’approccio securitario della ormai consolidata “fortezza Europa”, costituita dalle 27 nazioni, sulle 43 + 7 dell’Europa geografica.

    È evidente che i tempi e i contenuti di questa mossa hanno chiare motivazioni elettoralistiche in vista delle elezioni Europee, con il riposizionamento dei vari partiti nazionali in funzione sia della propria affermazione locale che della futura riaggregazione in probabili inedite coalizioni. Infatti “il Patto” è stato approvato trasversalmente con 301 voti favorevoli, 269 contrari e 51 astensioni.

    La coalizione di centrodestra governativa guidata da Giorgia Meloni è risultata non omogenea, con lo spostamento di Fratelli d’Italia (attualmente all’opposizione in Europa) a favore e con la Lega che ha confermato il proprio voto contrario, probabilmente perché considera la linea adottata troppo moderata e poco sovranista.

    Con motivazioni opposte, si sono schierati contrari anche il PD (che è organico dell’attuale maggioranza in UE) e il Movimento 5 stelle.

    Si rincorrono i toni trionfalistici per la “decisione storica” presa, dipinta come “un enorme risultato per l’Europa”, “un solido quadro legislativo su come affrontare la migrazione e l’asilo nell’Unione europea” e per una fantomatica e propagandistica “vittoria italiana” sottolineata da Meloni, nonostante il tanto criticato Regolamento di Dublino (per cui è il paese di primo ingresso l’unico responsabile di esaminare le richieste di protezione internazionale e di gestire e trattenere al suo interno le persone migranti) sia stato di fatto rafforzato.

    Noi, in questa giornata buia per il diritto d’asilo europeo e per la libertà di movimento internazionale, vediamo solo un consolidamento di pratiche di violazione dei diritti umani, che sono già attuate e condivise da parecchio tempo, sia alle frontiere che nei territori degli Stati dell’Unione Europea, in vista di quello che si prospetta come un inasprimento e allargamento del conflitto mediorientale e di una sempre maggiore instabilità di tutta l’area del Sahel (testimoniato da 7 colpi di Stato in pochi anni e dalla guerra solo apparentemente interna in Sudan che continua nell’indifferenza generale) dove si stanno giocando gli interessi egemonici in Africa dei due blocchi politici ed economici contrapposti, con Stati Uniti e Francia su tutti da un lato, e paesi Brics (Russia, Cina, India, ecc.) dall’altro.

    Con l’Unione Europa dal peso politico inconsistente tra le due parti e i suoi Stati membri che si percepiscono (erroneamente) come meta di approdo per tutti i movimenti di fuga delle popolazioni, i confini esterni dell’Unione diventano in primis la rappresentazione materiale da blindare assolutamente a scopo preventivo.

    Di seguito, analizziamo nello specifico le nuove norme per noi più critiche e problematiche.
    1) Procedure accelerate e sommarie per la richiesta di protezione internazionale

    Il Nuovo Patto divide in maniera importante i percorsi di richiesta di protezione internazionale, con l’applicazione di una procedura accelerata e generalizzata basata soprattutto sulla provenienza geografica legata alla classificazione dei cosiddetti “Stati sicuri” e non sulla storia individuale delle persone.

    Il testo prevede che tali procedure accelerate – che dovrebbero durare al massimo 12 settimane – siano svoltedirettamente nelle zone di frontiera, con il trattenimento di migliaia di persone in centri di detenzione posizionati ai confini degli Stati dell’Unione Europea.

    Lo svolgimento dell’esame approssimativo delle richieste sulla base della nazionalità porterà quindi ad un aumento generalizzato delle espulsioni, limitando la possibilità di richiesta di asilo, in violazione del principio internazionale del non respingimento, ma anche, ad esempio, al diritto alle cure mediche e al ricongiungimento familiare.

    Il criterio basato sullo Stato di provenienza è già stato eccezionalmente usato per velocizzare l’ingresso e l’integrazione diffusa delle persone rifugiate ucraine – però limitato a donne, bambin* e anzian*. Tale applicazione, causata dal conflitto Russia-Ucraina, che evidentemente ci tocca da vicino sia per posizione geografica che etnica, ha però contestualmente escluso l’evacuazione di tutti gli altri “non bianchi” presenti in quel territorio per motivi di lavoro, di studio o in transito migratorio. Anche per questo motivo, utilizzare solamente il criterio di provenienza geografica di origine senza considerare le specificità delle persone nelle procedure accelerate è funzionale alla negazione dell’asilo, in quanto arbitraria e strumentale da parte degli Stati.
    2) Un nuovo regolamento di screening (ovvero l’esercizio della bio-politica)

    Le persone richiedenti asilo non possono scegliere se seguire una procedura tradizionale (che richiede molti mesi) o accelerata, ma vengono divisi e indirizzati in base al loro profilo, stilato attraverso un nuovo e uniforme regolamento di screening obbligatorio inserito nell’Eurodac, creando così una enorme banca dati comune: questa “procedura di frontiera” preliminare, da farsi entro 7 giorni dall’arrivo, comprende identificazione, raccolta dei dati biometrici, controlli sanitari e di sicurezza, controllo di eventuali trasferimenti e precedenti, il tutto a partire dai 6 anni di età. Questa procedura sarà adottata principalmente per le persone richiedenti asilo che per qualche motivo vengono considerati un “pericolo” per i paesi dell’Unione, per coloro che provengono dai paesi considerati “sicuri” e per chi proviene da paesi che, anche per altri motivi, hanno un tasso molto basso (sotto il 20 per cento) di domande d’asilo accolte.
    3) Introduzione del concetto di “finzione del non ingresso”

    Il patto introduce il concetto di “finzione giuridica di non ingresso”, secondo il quale le zone di frontiera sono considerate come non parte del territorio degli Stati membri. Questo interessa in particolare l’Italia, la Grecia e la Spagna per gli sbarchi della rotta mediterranea, mentre sono più articolati “i confini” per la rotta balcanica. Durante le 12 settimane di attesa per l’esito della richiesta di asilo, le persone sono considerate legalmente “non presenti nel territorio dell’UE”, nonostante esse fisicamente lo siano (in centri di detenzione ai confini), non avranno un patrocinio legale gratuito per la pratica amministrativa e tempi brevissimi per il ricorso in caso di un primo diniego (e in quel caso rischiano anche di essere espulse durante l’attesa della decisione che li riguarda). In assenza di accordi con i paesi di origine (come nella maggioranza dei casi), le espulsioni avverranno verso i paesi di partenza.

    Tale concetto creadelle pericolose “zone grigie” in cui le persone in movimento, trattenute per la procedura accelerata di frontiera, non potranno muoversi sul territorio né tantomeno accedere a un supporto esterno. Tutto questo in spregio del diritto internazionale e della tutela della persona che, sulla carta, l’UE si propone(va) di difendere.
    4) L’istituzione di un meccanismo di “solidarietà obbligatoria” e l’esternalizzazione dei confini

    All’interno di una narrazione in cui le persone in movimento sono un onere da cui gli Stati Europei cercano di sottrarsi, viene istituito un meccanismo di “accettazione obbligatoria” di ricollocamento e trasferimento delle persone migranti, ma solo in caso di non precisate impennate di arrivi. Gli Stati potranno però scegliere se “accettare” un certo numero di migranti o, in alternativa all’accoglienza, fornire supporto operativo al paese d’arrivo, inviando del personale o mezzi, oppure pagare una quota di 20mila euro per ogni richiedente che si rifiutano di accogliere, da versare in un fondo comune dell’Unione Europea.

    I soldi versati in questo fondo comune, oltre a poter essere redistribuiti tra i paesi di frontiera (come l’Italia), potranno essere utilizzati per sostenere e finanziare «azioni nei paesi terzi o in relazione ad essi che hanno un impatto diretto sui flussi migratori verso l’UE» ossia paesi, come Libia e Tunisia da cui le persone migranti partono per raggiungere l’Europa.

    Un meccanismo disumanizzante e che trasforma le persone e le garanzie dei diritti umani in merci barattabili con un compenso economico destinabile a rafforzare i confini ancora più esternamente.

    Un ulteriore sviluppo è dato dalla delocalizzazione della zona di frontiera, attraverso la creazione di hotspot al di fuori dei confini nazionali, come nel caso dei futuri centri italiani in Albania.

    L’adozione di questo Nuovo Patto – non ancora definitivo, si ricorda – dimostra come i valori di accoglienza e “integrazione” e il diritto alla libertà di movimento, previsto dall’art. 12 della Dichiarazione Universale dei Diritti Umani, vengano sgretolati di fronte ad una sempre più marcata diffidenza, chiusura e difesa della sovranità nazionale.

    Con la recrudescenza dei nazionalismi negli Stati Europei e la loro incapacità di agire con una lungimiranza alternativa e una visione decolonializzata nello scacchiere geopolitico, la tutela degli individui e della dignità umana viene “semplicemente” sostituita da inquietanti concetti privi di senso legati alla purezza della nazione e dell’etnia e alla difesa, in modalità securitaria e repressiva, della patria e della tradizione, che si traducono in istituzionalizzazione e normalizzazione dell’agire violento ai confini della UE e in una crescente esternalizzazione della frontiera attraverso il respingimento delle persone razzializzate nell’ultimo Paese di partenza, con l’intento dichiarato di voler scoraggiare la mobilità verso l’Europa.

    https://www.meltingpot.org/2024/04/the-pact-kills-listituzionalizzazione-della-fine-del-diritto-dasilo-nell
    #pacte #asile #migrations #réfugiés #droit_d'asile #procédure_accélérée #pays_sûrs #rétention #frontières #rétention_aux_frontières #screening #Eurodac #procédure_de_frontière #biométrie #fiction_juridique #zones_frontalières #solidarité_obligatoire #externalisation #relocalisation #fiction_légale #legal_fiction

    –-

    ajouté à la métaliste sur #Pacte_européen_sur_la_migration_et_l’asile :
    https://seenthis.net/messages/1019088

    ajouté à la métaliste autour de la Création de zones frontalières (au lieu de lignes de frontière) en vue de refoulements :
    https://seenthis.net/messages/795053

  • Soutien aux 17 personnes arrêtées par la police anti-terroriste suite à la campagne nationale d’actions contre le monde du béton

    Ce lundi 8 avril, 17 personnes ont été arrêtées en Normandie et Ile de France dans une opération menée par la Sous-Direction-Anti-Terroriste. Une partie d’entre elles a été emmenée dans les locaux de Levallois-Perret et pourrait y rester 96 heures.

    Ces arrestations font suite à la campagne d’actions contre Lafarge et le monde du béton initiée par plus de 200 organisations écologistes, syndicales, luttes locales contre l’artificialisation des terres et comités locaux des Soulèvements de la terre (appel et listes des signataires) Cette campagne avait mobilisé des milliers de personnes et abouti du 9 au 12 décembre 2023 à une cinquantaine d’actions simultanées. Des occupations, blocages, happenings, rassemblements, désarmements sur des dizaines de sites Lafarge et autres centrales à béton sont survenus majoritairement en France mais aussi en Suisse, en Belgique ou en Allemagne. Un soutien fort avait été marqué à cette occasion aux personnes mises en cause, elles aussi par l’anti-terrorisme, dans le désarmement de l’usine Lafarge Bouc-Bel-Air près de Marseille.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/11/soutien-aux-17-personnes-arretees-par-la-polic

    #france #solidarité

  • Création d’une ferme solidaire et autogestionnaire
    https://bascules.blog/2024/04/06/creation-dune-ferme-solidaire-et-autogestionnaire

    Publié le 8 octobre 2023 sur le site IAATA Invitation à nous rencontrer dans le cadre d’un chantier participatif « Le jour où Paris aura compris que savoir ce qu’on mange et comment on le produit est une question d’intérêt public ; le jour où tout le monde aura compris que cette question est infiniment plus importante […]

    #Alternatives,_imaginaires,_mondes_émergents,_possibles_désirables... #Agroécologie #Autogestion #Sécurité_Sociale_de_l'Alimentation #Solidarité


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Veilleurs de nuit

    À #Montgenèvre, station de ski idyllique, une immense « chasse aux migrants » se déploie la nuit tombée. Nuit et jour, des bénévoles se relaient pour leur porter secours. Le documentaire propose une immersion dans la maraude le temps d’une nuit.

    « Derrière les pistes de ski de Montgenèvre se cache un tout autre paysage : celui de la périlleuse traversée nocturne empruntée par de nombreux·ses migrant·e·s pour entrer sur le territoire français. Bien que la loi permette aux réfugié·e·s de demander l’asile dès leur arrivée dans le pays, en réalité, beaucoup sont renvoyé·e·s en Italie par les autorités sans même avoir eu la possibilité de déposer une demande. Afin d’exercer leurs droits fondamentaux, ils·elles empruntent des chemins de plus en plus haut dans la montagne, mettant leur vie en danger. Au sommet, des veilleur·euse·s de nuit se tiennent prêt·e·s à leur venir en aide et à les guider vers un lieu de refuge. La réalisatrice Juliette de Marcillac réalise un premier long métrage admirable qui suit le travail des bénévoles et des secouristes qu’elle accompagne lors de maraudes, de patrouilles dans la neige et de rondes en voiture. Grâce à une approche en cinéma direct, elle offre un regard subtil au plus proche de l’engagement d’un précieux réseau solidaire. »

    https://vimeo.com/814187896


    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/68075_0
    #frontière_sud-alpine #film #documentaire #film_documentaire #Alpes #maraudes #solidarité #maraudeurs #frontières #migrations #réfugiés #Hautes-Alpes #Briançonnais #France #Italie #maraudes_solidaires

  • #Christian_Estrosi voit sa #condamnation confirmée pour #diffamation envers un universitaire engagé dans une association d’aide aux migrants

    La cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé ce mercredi 20 mars la condamnation du maire de Nice pour diffamation envers un universitaire azuréen, engagé dans une association d’aide aux migrants.

    Christian Estrosi (Horizons) a vu sa condamnation pour diffamation confirmée ce mercredi 20 mars par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône.

    #Pierre-Alain_Mannoni, géographe niçois, avait été poursuivi pour avoir brièvement hébergé trois Erythréennes dans un centre de vacances français désaffecté, avant de les conduire en voiture à une gare pour qu’elles puissent être soignées à Marseille.

    Une décision de relaxe en 2017, qui a été définitivement confirmée en 2020, avait provoqué la colère du maire de Nice qui avait alors estimé que Pierre-Alain Mannoni « favorisait le travail des passeurs ».

    « Comment ces individus peuvent-ils nous certifier qu’ils ne font pas rentrer des terroristes sur notre sol en violant la loi comme ils le font ? », avait écrit l’élu sur X, anciennement Twitter. L’élu a depuis quitté ce réseau social.

    #Plainte pour diffamation

    Pierre-Alain Mannoni avait alors porté plainte pour diffamation. En première instance, en juin 2021, le tribunal correctionnel de Nice avait condamné le maire à 3.000 euros d’amende et 5.000 euros de dommages et intérêts.

    En janvier 2022, la cour d’appel d’Aix-en-Provence avait infirmé ce jugement et relaxé M. Estrosi. Mais, en juin 2023, la Cour de cassation avait invalidé cette décision et l’avait renvoyée à la cour d’appel. Mercredi, cette dernière a confirmé le jugement de première instance.

    « Justice a été faite, le maire de la cinquième ville de France a jeté mon client en pâture et il a été sanctionné. » (Maeva Binimelis, avocate de Pierre-Alain Mannoni à l’Agence France-Presse)

    L’avocat de M. Estrosi, Me Gérard Baudoux, a annoncé un nouveau pourvoi en Cassation.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/christian-estrosi-condamne-pour-diffamation-envers-un-u

    #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #solidarité #criminalisation_de_la_solidarité #justice #Alpes_Maritime

  • Elle a dardé un doigt pointu vers sa poitrine et a dit : « apporte-lui un pain... » Elle parlait d’elle-même à la troisième personne... Une schizophrénie qu l’homme adopte pour fuir une douleur intense... pensant qu’ainsi la douleur touchera l’autre et non lui-même...

    Saadawi, p. 98

    #folie #solidarité

  • DDR-Geschichte mal wieder negativ und falsch dargestellt : Neue Ausstellung im HKW Berlin
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/ddr-geschichte-mal-wieder-negativ-und-falsch-dargestellt-neue-ausst


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_des_cultures_du_monde_(Berlin)

    Quand on annonce une expo sur la vie en RDA tu peux être sûr qu’on t’y racontera une série de mensonges et demi-vérités. Là les propagandistes du capitalisme triomphant s’attaquent au sort des ouvriers du tier monde généralement bien accueillis et traités dans le premier état socialiste allemand.

    La nouvelle exposition au Haus der Kulturen der Welt à Berlin veut te faire croire le contraire. On se demande s’il y un rapport avec l’adresse de l’institution dans la rue la qui porte le nom de l’auteur de la politique de refoulement (« rollback ») de l’URSS John Foster Dulles.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Foster_Dulles

    14.03.2024 von Ulrich van der Heyden - Das Haus der Kulturen der Welt will mit seiner Ausstellung „Echos der Bruderländer“ die Lebensrealität von Migranten in der DDR abbilden. Unser Autor übt Kritik.

    Seit einigen Jahren wird die Spaltung der deutschen Gesellschaft immer deutlicher, nicht nur bemerkbar an oben und unten, sondern auch zwischen Ost und West; wobei der Frust der Ostdeutschen immer deutlicher zum Ausdruck kommt.

    Parteipolitisch artikuliert sich dieser an der Zunahme radikaler Positionen und sozial-gesellschaftlich – worauf in dieser Zeitung mehrfach hingewiesen worden ist – in der breiten Kritik an den Folgen der staatlichen Vereinigung. Die Kollegen Dirk Oschmann und Katja Hoyer haben auf die Gefahren dieser Entwicklung in ihren Büchern deutlich aufmerksam gemacht. Zumindest angesprochen wird in diesen, dass es nicht nur die bekannten Ungleichheiten zwischen Ost- und Westdeutschen auf den Gebieten der Renten, der Gehälter, des Besitzes und anderer materiell zu charakterisierenden Folgen sind, die frustrieren.

    Auch in der Repräsentanz in Politik und Wirtschaft sieht es bis heute nicht anders aus, was Desillusionierung und Enttäuschung über die mehr als dreißig Jahre andauernde „deutsche Einheit“ hervorrufen.

    Ebenso ist die Tatsache zu berücksichtigen, dass ihre Geschichte verfälscht, zu einseitig oder mit den unglaublichsten Fiktionen verquickt in Medien und Wissenschaft dargestellt wird. Zu den die ostdeutsche Bevölkerung partiell und temporär erbosenden Tatsachen gehört, dass ihnen quasi flächendeckend Rassismus in den Medien und nun auch in einer Ausstellung im Haus der Kulturen der Welt zugeschrieben wird.
    Falschdarstellungen und Fake News

    Dabei wird gern auf Falschdarstellungen und Fake News über die Beziehungsgeschichte der DDR zu den Ländern des Globalen Südens zurückgegriffen, vor allem über die Bedingungen für in die DDR gekommene Menschen aus jenen Regionen. So kann auch auf der aktuellen Website des Hauses der Kulturen der Welt festgestellt werden, wie weitab von den Fakten ein Narrativ des Lebens von Ausländern, vor allem von sogenannten Vertragsarbeitern, gezeichnet wird, welches diese letztlich beleidigt.

    Auch hier scheint sich das jahrelang mit staatlichen Mitteln alimentierte Bild von einem Kapitel der DDR-Geschichte auf Kosten der Erzählungen der Beteiligten sowie der Ergebnisse relevanter seriöser Forschungen im allgemeinen Narrativ durchgesetzt zu haben. Dabei gab es in der ersten Hälfte der 1990er-Jahre durchaus relevante Aussagen von vielen Ausländern, die sich zu dieser Frage zu Wort meldeten.
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    Solche Ego-Dokumente, Interviews und andere heute als wichtige Originalquellen zu bezeichnenden Schriftstücke werden jedoch von vielen Historikern, wie auch von den Kuratoren der Ausstellung, kaum zur Kenntnis genommen. Und so soll ein Narrativ ausgebaut werden, welches die meisten ehemaligen DDR-Bürger nicht akzeptieren können.

    Nicht umsonst berichtete die Historikerin Katja Hoyer in dieser Zeitung, dass, als sie für ihre Forschungen notwendige Fragen an ostdeutsche Interviewpartner stellte, man ihr oft entgegnete: „Wenn das Wort DDR schon fällt in irgendeiner Dokumentation, dann schalten wir weg.“

    Wie erfolgreich weithin das gepflegte Narrativ ist, macht die Website der Veranstaltungen unter der Überschrift „Echos der Bruderländer“ deutlich. Selbst eine Journalistin der Berliner Zeitung schließt sich der dort postulierten Vorstellung an. Demnach sollen die Leben von, wie es auf der offiziellen Seite heißt, „zwischen 1949 und 1990 migrierten Hunderttausende(n) Menschen“ in die DDR „bislang weitgehend unerzählt“ geblieben sein.

    Das verwundert, denn in dem aktuellsten Buch allein zu den Vertragsarbeitern aus Mosambik weisen etwa 50 Druckseiten aufgelistete Publikationen zur Thematik hin. Die Ignorierung der durchaus vorhandenen Literatur macht deutlich, dass, wenn es um Kenntnisse der DDR-Geschichte geht, das eigene Unwissen als Stand der Forschungen ausgegeben wird.

    Vertragsarbeiter aus Mosambik

    Wenn man sich der Geschichte einer der größten Gruppierungen der in der DDR zeitweilig lebenden Ausländer, der Mosambikaner, zuwendet, wird deutlich, dass über diese schon recht viel berichtet worden ist, unter anderem auch über eine von dieser Zeitung aufgedeckte Mord-Lügenstory.

    Die Palette der Unwahrheiten reicht weit. So wird immer wieder auch im Artikel der Berliner Zeitung über „Bruderland ist abgebrannt“ (1.3.24) behauptet, dass die DDR „nach Arbeitskräften“ rief oder sie gar anwarb und sich diese aus der Dritten Welt holte. Dies ist nur zu einem ganz geringen Maße zutreffend gewesen, denn Arbeitskräfte holte man sich zunächst aus den benachbarten Ländern, wie Polen und Ungarn – so wie es in modernen Gesellschaften keine Seltenheit ist.

    Die Vertragsarbeiter (der Begriff wurde erst nach der deutschen Vereinigung eingeführt, um dieses solidarische Projekt des untergegangenen Staates zu diskreditieren; in der DDR hießen sie „ausländische Arbeitskräfte“), vor allem diejenigen aus Vietnam und Afrika, kamen aus ihren Heimatländern, um dem verbrecherischen Angriffskrieg und dem Bomberterror der USA in Vietnam oder um dem von der Nato, vom südafrikanischen Apartheidstaat und den portugiesischen ehemaligen Kolonialherren unterstützten Bürgerkrieg in Mosambik zu entfliehen.

    Die konterrevolutionären Banden der Renamo, ausgestattet mit Waffenlieferungen und militärischem Know-how auch aus der Bundesrepublik, hatten schreckliche Verbrechen begangen, die heute kaum noch Erwähnung finden.

    Durch den blutigen Terror wurde der Aufbau einer eigenständigen Industrieproduktion verhindert – was u. a. von der DDR im Rahmen ihrer Möglichkeiten unterstützt wurde –, sodass die durchaus ehrgeizigen Ziele nicht umgesetzt werden konnten. Die jungen Menschen kamen also nicht nach Europa, um die DDR-Wirtschaft am Laufen zu halten oder gar zu retten (was zwischen einem viertel und maximal einem Prozent der in der Produktion eingesetzten Arbeitskräfte wohl kaum realistisch anmutet), sondern um kostenfrei einen Beruf zu erlernen, ihr Leben zu retten und ihre Familien und ihr Land zu unterstützen.

    Bis zur Wende geheim gehaltene „Nutzungsberechnungen zum Einsatz ausländischer Werktätiger in der Volkswirtschaft der DDR aus dem Jahre 1987“ besagen, „daß die erbrachten Leistungen mocambiquischer Werktätiger im Vergleich zu DDR-Werktätigen ca. 80 % betragen.“ Als der erste Vertrag, den die Regierungen der DDR und Mosambiks 1979 abgeschlossen hatten, auslief, wollte wohl nicht zuletzt aus diesem Grunde die DDR den Vertrag nicht verlängern.

    Maputo drängte mit Verweis auf das bekannte solidarische Engagement der DDR auf eine Verlängerung und schlug vor, dass nicht mehr so viele Kosten entstehen würden, wenn es keine Berufsausbildung mehr gäbe; ihre Leute könnten also als ungelernte Hilfsarbeiter beschäftigt werden. Darauf ließen sich die DDR-Vertreter nicht ein und so kam es, dass die ostdeutsche Bevölkerung, ohne dass darüber gesprochen wurde, weiterhin Solidarität übte, was im Übrigen – wie mehrere wissenschaftliche Veranstaltungen und Publikationen belegen – in der Wissenschaft nicht bestritten wird.

    Kann es da verwundern, wenn man sich über diese die Wirklichkeit verzerrenden Veranstaltungen in der großen kulturellen Einrichtung an der Spree verärgert zeigt? Auf der Website der aktuellen Ausstellung heißt es nämlich: „Obwohl die DDR die Fairness ihrer Arbeitsbedingungen und die Möglichkeiten beruflicher Weiterentwicklung hervorhob, erlebten ‚Vertragsarbeiter‘ und Migrant:innen im Allgemeinen Ausbeutung, beengte Wohnverhältnisse, Überwachung, den Entzug gewisser Freiheiten und Rechte (wie etwa das Recht, schwanger zu werden oder eine Beziehung zu führen), rassistische und fremdenfeindliche Angriffe, einbehaltene Löhne und gebrochene Versprechen sowohl der entsendenden Regierungen als auch der Führung der DDR.“

    Dazu sei nur angeführt, dass allein die Mosambikaner etwa 1500 Kinder zeugten, die Urlaubs- und Gesundheitsdienste ihrer Betriebe nutzten, es gemeinsame Freizeitveranstaltungen gab, kollegiale und familiäre Kontakte mit deutschen Kollegen gab, die Vertragsarbeiter mehr Geld verdienten als junge Wissenschaftler, Ärzte und andere Berufsgruppen in der DDR.

    Wer sich genauer mit der Thematik beschäftigt, wird feststellen, dass sich „Ehemalige“ über ihre Zeit in der DDR anders äußern, als es das hier vermittelte Bild nahelegt. Jenes sieht anders aus als Isolation, Überwachung, Entzug gewisser Freiheiten und Rechte. Auch das muss gesagt werden: Wenn mosambikanische Frauen schwanger wurden, mussten sie zwar nach Hause zurückkehren oder abtreiben.

    Aber das war nicht deshalb festgelegt worden, weil die DDR-Bonzen dies so wollten, sondern, weil dies der Wunsch der mosambikanischen Regierung war. Wer seine verblendende Anti-DDR-Sicht gegen die der afrikanischen Realität eintauscht, wird die Gründe hierfür erkennen. Die Wohnheime hatten gute Standards, in der Regel gleich oder besser ausgestattet als Arbeiter- bzw. Studentenheime. Die viel beklagte Einbehaltung eines Teils der Lohnzahlungen gab es und war den Betroffenen bekannt. Es handelte sich um einen von der mosambikanischen Regierung vorgesehenen Teil des Lohns, der bereits in den Betrieben ausgerechnet und an den mosambikanischen Staat überwiesen wurde.

    Nach Beendigung ihres Vertrages und bei Rückkehr erhielten dann die mosambikanischen Arbeiter diese Summe in ihrem Land in der Währung Metical ausgezahlt, was bis 1989 auch erfolgte. Danach, als die „ausländischen Arbeitskräfte“ auf Drängen der westlichen Berater in den zu übernehmenden Betrieben als Erste entlassen und nach Hause geschickt wurden, änderte sich dies.

    Nicht der Sympathie für den sozialistischen Staat verdächtige westdeutsche Diplomaten untersuchten diesen „Fall“ und konnten konstatieren, dass die DDR allen ihren Verpflichtungen nachgekommen war. Das hinderte jedoch nicht zwei Frauen vor einiger Zeit daran, eine Petition ins Leben zu rufen, die „Respekt und Anerkennung“ der angeblich von der DDR um ihren Lohn betrogenen Vertragsarbeiter einforderte.

    Wie seriös diese Aktion war, lässt sich daran ersehen, dass auf Anfragen des Verfassers an die Initiatorinnen des Schreibens, wie denn ihr Wissensstand zur Geschichte der Vertragsarbeiter sei, die Antwort lautete, sie haben schon einmal in einer Ausstellung ein Bild von Mosambikanern gesehen.

    Das hinderte jedoch den alarmierten Vorgesetzten, den Direktor eines zeithistorischen Instituts in Potsdam, nicht daran, der Angelegenheit freien Lauf zu lassen, sodass diese nun dem Bundestag vorliegt. Die Behandlung von Ausländern, die in der DDR gelebt haben, wird von diesen im Allgemeinen dankbar memoriert – wie mehrere Forschungen belegen. So wie kürzlich in einer Dissertation über den ANC-Exil in der DDR exemplarisch nachgewiesen werden konnte.

    Tausende Menschen aus der Dritten Welt fanden hier Schutz vor Mord, Terror, Bomben, Napalm, Rassismus, Hunger und Armut. Diese sehen das Land, das ihnen Rettung anbot, fast ausnahmslos positiv. Es bleibt die Hoffnung, dass die verschiedenen Veranstaltungen zu den „Echos aus den Bruderländern“ an die in der internationalen Wissenschaft nicht bezweifelte solidarische Grundhaltung der DDR-Bevölkerung erinnern werden.

    In Mosambik wird übrigens gerade darüber diskutiert, ob ehemals für die Vertragsverhandlungen zuständige Politiker nach Deutschland kommen sollten, um über die von der Berliner Zeitung vor einiger Zeit exemplarisch aufgedeckten Fake News über die Vertragsarbeiter aufzuklären.

    Prof. Dr. mult. Ulrich van der Heyden ist Historiker, Politikwissenschaftler und Spezialist für die Kolonialgeschichte Afrikas, tätig an FU, HU und in Südafrika sowie Autor zahlreicher Bücher.

    #DDR #histoire #solidarité_internationale #Berlin #Tiergarten #John_Foster_Dulles_Allee #HdKW #anticommunisme

  • On se demandait entre nous : pourquoi l’Etat a-t-il enfermé dans un même lieu l’intégriste musulman et l’intégriste chrétien, la gauche et la droite. Cherche-t-il ainsi à les pousser à s’entre-tuer à l’intérieur des prisons ?
    Mais ce qui est arrivé a été tout autre : l’entente s’est faite entre tous et l’union de l’opposition s’est effectuée à l’intérieur des prisons...

    #solidarité #politique #union #sororité

  • Alpinisme & anarchisme

    Né au XIXe siècle au sein de la haute société britannique, l’alpinisme n’est pas pour autant resté l’apanage des dominants. L’idée de grimper les montagnes a aussi fait son chemin parmi les exploités, à la faveur des premiers #congés_payés. Mais la montagne n’est pas qu’un terrain de jeu ou une frontière naturelle, c’est aussi un #refuge pour les opprimés, un lieu de #passage_clandestin, un terrain d’expression privilégié pour les #luttes écologiques et sociales. Un environnement qui peut sembler hostile, aussi, et qui impose que ceux qui s’y aventurent s’écoutent et s’entraident. Un monde où la #solidarité et la #liberté forment un socle de #valeurs_communes entre l’alpinisme et l’anarchisme.

    https://www.nada-editions.fr/produit/alpinisme-anarchisme

    #alpinisme #montagne #anarchisme #livre #entraide