• Éthique du #care ou pacte de solidarité ?
    https://laviedesidees.fr/Ethique-du-care-ou-pacte-de-solidarite.html

    À propos de : Marie Gaille, En soutien à la vie. Éthique du care et #médecine, Vrin. Depuis les années 1980, l’accompagnement des patients est considéré comme une forme de soin à part entière. Cette « éthique du care », devenue une notion-clé en philosophie, est pourtant incluse dans le pacte de solidarité qui régit l’État-providence français.

    #Société #solidarité #éthique

  • Électricité « 50 ou 100% » gratuite pour les boulangers : la CGT énergie lance une action de solidarité
    https://www.revolutionpermanente.fr/Electricite-50-ou-100-gratuite-pour-les-boulangers-la-CGT-energ

    Ce lundi, les boulangers manifestent contre les conséquences de la crise énergétique et une hausse du coût de l’énergie qui les étouffe et menace de nombreux établissements de fermetures et des travailleurs de licenciement.

    A cette occasion, la CGT énergie a décidé de lancer une opération de solidarité avec les boulangers. Comme l’explique Renaud Henry, secrétaire général CGT Énergie Marseille, à RMC : « Concrètement, c’est une manipulation sur le compteur pour que les boulangers puissent avoir un tarif soit 50% soit 100% gratuit. »

    #boulangeries #cgt #solidarité #électricité

  • #Allemagne : à la recherche de solutions durables pour le logement de réfugiés en séjour long

    En 2022, Berlin a accueilli plus de 100 000 réfugiés. Des arrivées qui ont encore plus mis en lumière la #crise_du_logement que traverse la capitale allemande depuis de nombreuses années. Venus en grande majorité d’Ukraine, 90% d’entre eux ont déposé une demande de séjour long. Si à l’instar d’autres grandes villes du pays, Berlin a tout d’abord compté sur la #solidarité de ses habitants et mis en place près de 30 000 places d’#accueil_d'urgence, elle doit désormais construire et trouver des #solutions_durables pour faire face à ces nouveaux arrivants partis pour rester.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/46053/allemagne-a-la-recherche-de-solutions-durables-pour-le-logement-de-ref
    #accueil #réfugiés #asile #migrations #Berlin #logement #séjour_long #long_séjour #réfugiés_ukrainiens #temps_long #temporalité #hébergement

    ping @karine4

  • #Grèce : 24 travailleurs humanitaires devant la justice pour un procès très #politique
    https://www.rfi.fr/fr/europe/20230109-gr%C3%A8ce-24-travailleurs-humanitaires-devant-la-justice-pour-un-proc%

    Aujourd’hui, par peur des représailles judiciaires, plus aucune ONG ne patrouille au large de Lesbos. Dissuader les actions de #solidarité à la frontière, c’était bien là, semble-t-il, l’objectif de ces poursuites peu probantes qu’Human Rights Watch décrit comme « motivées politiquement » et qu’Amnesty International qualifie d’ « injustes et sans fondements ».

    #sans_vergogne

  • A Briançon, les migrants laissés sans Refuge  ?

    En cinq ans, le centre associatif d’#accueil_d’urgence de la ville, point de passage depuis l’Italie, a hébergé plus de 20 000 migrants. Faute de #financement public, ce lieu, qui fonctionne grâce à la ténacité de ses bénévoles, pourrait avoir des difficultés à passer l’hiver.

    Franck arrache ses bottes, ses chaussettes et plonge ses pieds frigorifiés dans une bassine d’eau tiède teintée de Bétadine. Dehors, dans les rues enneigées de Briançon, il gèle en ce début de soirée de décembre. Avec deux compagnons guinéens, l’Ivoirien de 24 ans vient de débarquer au Refuge solidaire, centre associatif d’accueil d’urgence des migrants de la ville. Franck a des engelures aux orteils et des crampes dans les cuisses. Il arrive d’Italie, par la montagne et le col de Montgenèvre : « On est passé par la forêt, pour éviter les policiers. On a marché cinq heures, de la neige jusqu’aux genoux… C’était difficile. » La frontière passée, les trois Africains ont rejoint la route. Un automobiliste les a embarqués et déposés au Refuge.

    Franck pianote désespérément sur son téléphone. Son ami Félix, resté derrière lui dans la montagne, ne répond pas : « Je suis inquiet pour lui. » Submergé par le stress accumulé, il craque. Il pleure en silence, le visage entre les mains. Les bénévoles et salariés du Refuge le réconfortent, attentifs et graves, avec une efficacité remarquable. En moins d’une heure, Franck aura englouti un plat chaud, pris une douche, reçu des vêtements secs, avant de rejoindre un lit aux draps et couvertures propres. Il apprendra un peu plus tard que son ami Félix a fini par faire demi-tour. Le lendemain, à tête reposée, il sera écouté, soigné si besoin, conseillé et orienté pour la suite de son périple ou une demande d’asile. L’équipe du refuge est rodée : depuis 2017, début du passage des migrants par les cols du Briançonnais, elle a accueilli plus de 20 300 d’entre eux…

    Si au départ, il s’agissait presque exclusivement de jeunes Africains, les quelque 4 000 migrants passés cette année par le refuge sont à 39 % afghans, à 22 % marocains et à 18 % iraniens. Leur accueil, exemplaire, n’est assuré que par la solidarité citoyenne, locale aux débuts, et devenue nationale. La mairie de Briançon et la communauté de communes du Briançonnais (CCB) ont lâché les solidaires : après son élection en 2020 à la mairie et à la tête de la CCB, #Arnaud_Murgia, ex-LR rallié à Emmanuel Macron, a décidé d’expulser le refuge de l’ancienne caserne de CRS, trop petite et vétuste, mise à disposition par l’ancien maire ex-PS Gérard Fromm.

    Pour #Murgia, c’est à l’Etat de mettre les moyens pour l’accueil des migrants. Mais les demandes d’aides répétées du refuge sont toujours restées lettre morte. La préfecture des Hautes-Alpes tranche auprès de Libération : « Chacun se trouve dans son rôle : l’Etat doit veiller à la sécurité du territoire et donc assurer le contrôle des frontières ; les associations œuvrant dans l’humanitaire apportent une aide aux personnes en situation de grande précarité. »

    « On fait un travail que personne ne veut faire »

    La préfecture souligne qu’elle offre 239 places d’hébergement aux demandeurs d’asile et finance 180 places en hébergement d’urgence, accessibles via le 115. Les solidaires rient jaune : les migrants qui descendent de la montagne en pleine nuit et ont besoin d’être pris en charge immédiatement sont encore loin du statut de demandeur d’asile, tandis que le 115, avec au mieux 10 places toujours occupées à Briançon, n’est en rien une solution lorsque 20 ou 30 exilés débarquent en quelques heures… « On fait un travail que personne ne veut faire et qui est éminemment nécessaire : répondre à un appel au secours, abriter les gens en urgence et sans condition, tranche Jean Gaboriau, guide de haute montagne et l’un des administrateurs de l’association qui gère le refuge. La #mise_à_l’abri défendue par l’Etat et le Président pour les SDF s’arrête aux migrants… »

    Les solidaires de Briançon ont pris le taureau par les cornes pour trouver un nouveau local et les fonds pour le faire tourner. Une SCI créée début 2021 a été dotée d’1,24 million d’euros grâce à l’engagement de grands patrons philanthropes (900 000 euros, amenés via le fonds de dotation Riace France, la fondation Arceal et la société Herovara) et de centaines de citoyens. Un projet ambitieux, dans un ancien centre de santé pour enfants de la commune voisine de Villar-Saint-Pancrace, visait à réunir au sein d’un tiers-lieu le refuge, des chantiers d’insertion, du maraîchage, un restaurant associatif, une radio locale, une maison médicale… La municipalité a préféré préempter le bâtiment avant de le brader à un promoteur.

    Les solidaires ont en urgence trouvé un bâtiment plus petit mais disponible, les Terrasses, ancien sanatorium aux allures de navire, accroché à la pente dans la partie haute de Briançon, qu’ils ont pu acquérir et remettre aux normes sur les deux tiers de ses 1 600 m². Une association, les Terrasses solidaires, a été créée pour gérer le lieu qui accueille depuis l’été 2021 le refuge mais aussi Médecins du monde, partenaire de longue date, qui assure avec l’hôpital de Briançon une précieuse permanence d’accès au soin quotidienne sur place, le mouvement citoyen Tous Migrants, le collectif Maraudes et EKO ! association d’insertion des réfugiés autour d’ateliers de savoir-faire techniques, manuels et écologiques. Les ambitions de #tiers-lieu sont en berne : un tiers du bâtiment restant non utilisable, faute de moyens, l’essentiel des surfaces disponibles a dû être mis à disposition du refuge.

    50 000 euros pour passer l’hiver

    En passant des 35 places de l’ancien refuge à 65 places, voire 81 en utilisant le réfectoire comme dortoir, le refuge a gagné en espace, en salubrité (avec plus de sanitaires et une vraie cuisine) et en sécurité. Il reste pourtant régulièrement bondé. « Cet été et cet automne ont été tendus : pour 70 % des nuits, nous étions entre 65 et 81 personnes, et pour 20 % au-dessus », confirme Jean Gaboriau. Ces soirs de grande affluence, salariés et bénévoles sont sous pression. Emma Lawrence, Briançonnaise d’origine irlandaise, salariée chargée de l’accueil au refuge, insiste : « C’est très inconfortable pour les exilés, il y a beaucoup de stress. On fait appel aux 25 familles locales qui se tiennent prêtes à accueillir chez elles personnes vulnérables et femmes enceintes ou avec des enfants, on remplit la salle paroissiale, on encourage les exilés à repartir dès que possible… »

    Budgétairement et humainement, le refuge est en permanence sous tension. Il tient grâce aux sept indispensables salariés, notamment les pros de l’accueil de nuit, poste le plus éprouvant, aux 16 bénévoles permanents logés dans une annexe des Terrasses, volontaires venus de tout le pays qui se relaient – plus de 400 sur la seule année 2022 – et enfin aux dizaines de bénévoles locaux, Briançonnais mobilisés pour certains depuis des années… Si denrées et vêtements ne manquent pas grâce à la générosité des locaux, particuliers, commerçants, Secours catholique, Secours populaire, le bâtiment peine à être entretenu et le #budget de fonctionnement 2022-2023 du seul refuge, 500 000 euros, n’est pas assuré. Près d’un quart du financement est pérenne, ce sont les dons des particuliers, le reste est assuré par convention avec Emmaüs France, la Fondation de France, la fondation Abbé-Pierre, Caritas et bien d’autres, mais il manque 50 000 euros au refuge pour passer l’hiver.

    L’association s’apprête à intégrer le mouvement Emmaüs, pour gagner en solidité et en perspective de #financements_publics, et réfléchit à développer une activité d’hébergement de tourisme social dans les étages des Terrasses… Il le faut bien. « On est là, on est indispensable, conclut Jean Gaboriau. Nous n’avons d’autre choix que de trouver les moyens de continuer. »

    https://www.liberation.fr/societe/a-briancon-les-migrants-laisses-sans-refuge-20221228_IU3HFCVUQJFPXFCYVH5Z

    #Refuges_solidaires #Refuge_solidaire #Terrasses_solidaires #Briançon #Hautes-Alpes #réfugiés #migrations #asile #accueil #solidarité #frontière_sud-alpine

    –—

    ajouté à la métaliste sur la situation dans le #Briançonnais :
    https://seenthis.net/messages/733721
    et plus précisément ici : https://seenthis.net/messages/733721#message983461

  • Avant propos à Ukraine, solidarité syndicale en temps de guerre

    Le présent ouvrage vise à transmettre les témoignages recueillis auprès de syndicalistes confronté∙es à la guerre déclenchée en Ukraine par l’invasion militaire russe. Des cheminot·es, des mineurs, des infirmiers et infirmières, des étudiantes et étudiants, des travailleur·euses d’une centrale nucléaire, certain·es qui se sont engagé·es dans la Défense territoriale et sont sur le front, des militantes et militants de syndicats indépendants, de la Fédération des syndicats d’Ukraine (FPU) et de la Confédération des syndicats libres d’Ukraine (KVPU) et de l’ex-Confédération révolutionnaire des anarcho-syndicalistes (RKAS). La plupart des messages ainsi transmis sont issus de délégations qui se sont rendues sur place, celle du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine et surtout celles des convois syndicaux vers l’Ukraine : de l’intersyndicale française et du Réseau syndical international de solidarité et de luttes. Ce dernier est « un réseau du syndicalisme combatif, de luttes et démocratique, autonome, indépendant des patrons et des gouvernements, anticapitaliste, féministe, écologiste, internationaliste, construisant le changement par les luttes collectives, combattant toutes les formes d’oppression (machisme, racisme, homophobie, xénophobie, etc.) ». Depuis l’agression russe, fin février 2022, le Réseau syndical international de solidarité et de luttes publie régulièrement des informations sur la situation sur place, sur les résistances en Ukraine, mais aussi au Bélarus et en Russie. À l’occasion de la rencontre internationale du Réseau, en avril, un pas supplémentaire a été franchi, avec l’envoi d’une délégation syndicale internationale en Ukraine. Deux motions ont été adoptées.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/13/avant-propos-a-ukraine-solidarite-syndicale-en

    #international #ukraine #solidarité #syndicat

  • Santiago, Italia

    Le documentaire rend compte à travers des documents d’époque et des témoignages, de l’activité de l’ambassade Italienne à Santiago lors des mois qui ont suivi le coup d’état de Pinochet le 11 septembre 1973 mettant fin au régime démocratique de Salvador Allende2. L’ambassade a donné refuge à des centaines d’opposants au régime du général Pinochet, leur permettant ensuite de rejoindre l’Italie3.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Santiago,_Italia
    #film #documentaire #film_documentaire

    #Chili #Santiago #Unidad_Popular #Allende #histoire #mémoire #socialisme_humaniste_et_démocratique #marxisme #cuivre #nationalisme #prix_bloqués #médias #démocratie #coup_d'Etat #dictature #témoignage #terreur #climat_de_peur #peur #enfermement #MIR #torture #stade #Villa_Grimaldi #disparitions #ambassade_d'Italie #ambassades #réfugiés #réfugiés_chiliens #solidarité

  • Valle di Susa, occuparono degli spazi per aiutare i migranti: tutti assolti

    La Procura aveva chiesto 19 condanne, riconoscendo però come attenuante che si era trattato di un’azione per scopi umanitari

    È finito con il proscioglimento di tutti i 19 imputati a Torino il processo per il caso degli edifici occupati in Alta Valle di Susa da gruppi di anarchici e antagonisti, nel 2018, per prestare assistenza e soccorso ai migranti diretti verso la Francia. Per la casa cantoniera di Oulx il tribunale ha sancito la «tenuità del fatto»; per i locali di pertinenza di una parrocchia a Claviere ha stabilito il non luogo a procedere per mancanza di querela. 

    La procura aveva chiesto 19 condanne riconoscendo però, come attenuante, che si era trattato di una azione per scopi umanitari. «Siamo soddisfatti parzialmente - è il commento di uno dei difensori, l’avvocato Danilo Ghia - perché, alla luce di quanto ha dimostrato il processo, bisognava arrivare a una assoluzione per «stato di necessità», in quanto gli imputati agirono per salvare la vita a delle persone».

    https://torino.corriere.it/notizie/cronaca/22_dicembre_07/valle-di-susa-occuparono-degli-spazi-per-aiutare-i-migranti-tutti-as

    #casa_cantoniera #Oulx #justice #Chez_Jesuoulx #Val_de_Suse #frontière_sud-alpine #Italie #France #frontières #solidarité #acquittement #migrations #asile #réfugiés #Alpes #humanitaire

  • Occupation de l’Association Française des Entreprises Privées (AFEP) suite à une autoréduction, reçu par mel

    Nous étudiantes et étudiants, chômeuses et chômeurs, travailleuses et travailleurs, et individus en lutte contre la précarité, occupons en ce moment le siège de l’AFEP, Association Française des Entreprises Privées – club très sélect et surtout très confidentiel du grand patronat français. Nous pensions y trouver Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, que nous cherchons désespérément depuis des mois. Encore loupé. Nous négocions actuellement avec le personnel pour établir un contact avec lui, mais ce contact nous est pour l’instant refusé.
    Pourquoi nous sommes nous lancé·e·s dans cette périlleuse entreprise ?

    Le 14 octobre 2021, son groupe a obtenu la condamnation de deux de nos camarades pour « vol en réunion ». Pour ces faits, il et elle doivent désormais verser 38.000 euros de dommages et intérêts au Groupe Carrefour.

    Nous ne laisserons pas nos camarades verser un centime à cette multinationale, Carrefour doit renoncer à cette somme et retirer sa plainte.

    « Vol en réunion », voilà leur version et celle de la justice. Voici la nôtre.

    Le 30 janvier 2021, après plusieurs mois de confinements, couvre-feux et autres restrictions, nous étions une soixantaine à avoir mené une #autoréduction au #Carrefour Market de la rue Nationale à Paris. Riz, pâtes, huile, lait bio, couches de qualité pour bébé, serviettes hygiéniques… Des chariots ont été remplis pour fournir des #cantines et des distributions solidaires. Avec ces caddies pleins de victuailles, bien meilleures que des boîtes de conserve premier prix, nous avons bloqué les caisses du magasin et demandé à rencontrer le patron pour obtenir son accord de partir avec tout ou partie de la marchandise. Des représentants du groupe sont venus et ont accepté de nous céder les biens considérés comme « de première nécessité ». La police a contrôlé deux des soixante participant·e·s à cette autoréduction et les a retrouvé·e·s. Malgré son engagement à donner ces produits, le groupe Carrefour a décidé de porter plainte. Eux y voient un vol, nous y voyons une juste réappropriation en contrepartie des bénéfices accumulés jalousement par la grande distribution.

    Nous avons presque tout tenté pour retrouver Alexandre Bompard. Nous avons tracté dans de nombreux Carrefour de France à maintes reprises, occupé le siège du groupe à Massy en mars dernier, nous nous sommes même incrusté·e·s à un gala où il était invité. Jamais nous n’avons été entendu·e·s. Si nous ne pouvons pas le rencontrer chez lui, nous avons décidé d’aller chez ses amis de l’AFEP, dans les quartiers bourgeois de l’Ouest parisien, où lui et les patrons du CAC40 s’organisent des petits-déjeuners. Mais à l’AFEP, on ne boit pas seulement du jus d’orange pressé avec Bolloré ou le patron de Total. Entre deux macarons, on réfléchit à comment agir en coulisse pour défendre les intérêts de ceux qui ont déjà tout : la fin de l’ISF, le maintien du crédit d’impôt recherche, la non-taxation des jets privés ou des superprofits.

    Et Carrefour a pleinement profité de ces manigances. Nous ne pouvons pas laisser ce monstre de la grande distribution réclamer 38.000 euros à nos camarades, alors qu’il fait un milliard de bénéfices en 2021. Le modèle de Carrefour bâti par Bompard consume la forêt amazonienne, selon le rapport d’une ONG. Carrefour, « partenaire premium » des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, partenaire de toujours plus de gentrification, bétonisation et techno-surveillance de notre monde. Leurs profits creusent notre tombe. Quand nous subissons l’inflation, c’est la rémunération des patrons du CAC 40 qui explose : elle a bondi de 52% en 2021 (un « record historique », selon le rapport annuel de Proxinvest publié le 22 novembre).

    Il est temps de perturber ces espaces où les puissants se sentent depuis bien trop longtemps à l’aise.

    Nous ne paierons pas. Carrefour, retire ta plainte.

    Paris, le 2 décembre 2022
    Contact : contact14octobre [at] riseup.net

    partis vu le déséquilibre des forces, les occupants ont été nassées par la police dans le métro, ont refusé de donner leurs papiers, deux d’entre eux ont été embarqués, a priori pour une vérification d’identité. à suivre...

    https://seenthis.net/messages/980351
    https://seenthis.net/messages/980224
    https://seenthis.net/messages/953032
    le procès de novembre 2021 :
    https://seenthis.net/messages/937094
    https://seenthis.net/messages/932624
    https://seenthis.net/messages/931234
    https://seenthis.net/messages/899354

    #toctoc ? (ça passera pas en presse) #solidarité #justice #grande_distribution

  • #Kropotkine #anarchisme #expropriation #anticapitalisme #autogestion #prolétariat #travail #partage #solidarité

    ★ KROPOTKINE : L’EXPROPRIATION, extrait de La Conquête du pain (1892)......

    « On raconte qu’en 1848, Rothschild, se voyant menacé dans sa fortune par la Révolution, inventa la farce suivante : - » Je veux bien admettre, disait-il, que ma fortune soit acquise aux dépens des autres. Mais, partagée entre tant de millions d’Européens, elle ne ferait qu’un seul écu par personne. Eh bien ! je m’engage à restituer à chacun son écu, s’il me le demande. « Cela dit et dûment publié, notre millionnaire se promenait tranquillement dans les rues de Francfort. Trois ou quatre passants lui demandèrent leur écu, il les déboursa avec un sourire sardonique, et le tour fut joué. La famille du millionnaire est encore en possession de ses trésors (...)  »

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/11/kropotkine-l-expropriation.html

    ★ Kropotkine : L’expropriation, extrait de La Conquête du pain (1892). I. « On raconte qu’en 1848, Rothschild, se voyant menacé dans sa fortune par la Révolution, inventa la farce suivante : - " Je veux bien admettre, disait-il, que ma fortune soit acquise...

  • #Kropotkine #anarchisme #anticapitalisme #autogestion #prolétariat #travail #partage #solidarité

    ★ KROPOTKINE : LES VOIES ET LES MOYENS, extrait de La Conquête du pain (1892)...

    « Qu’une société, cité ou territoire, assure à tous ses habitants le nécessaire (et nous allons voir comment la conception du nécessaire pourra s’élargir jusqu’au luxe), elle sera forcément amenée à s’emparer de tout ce qui est indispensable pour produire, c’est-à-dire du sol, des machines, des usines, des moyens de transport, etc. Elle ne manquera pas d’exproprier les détenteurs actuels du capital pour le rendre à la communauté.
    En effet, ce que l’on reproche à l’organisation bourgeoise, ce n’est pas seulement que le capitaliste accapare une grande partie des bénéfices de chaque entreprise industrielle et commerciale, lui permettant de vivre sans travailler ; le grief principal, comme nous l’avons déjà remarqué, est que toute la production a pris une direction absolument fausse, puisqu’elle ne se fait pas en vue d’assurer le bien-être à tous : là est sa condamnation (...)
     »

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/10/kropotkine-les-voies-et-les-moyens.html

    ★ Kropotkine : Les voies et les moyens, extrait de La Conquête du pain (1892). I. « Qu’une société, cité ou territoire, assure à tous ses habitants le nécessaire (et nous allons voir comment la conception du nécessaire pourra s’élargir jusqu’au luxe),...

  • ’Police come for us at night’: Belgrade, a crucial but hostile layover city for migrants on the Balkan route

    Serbia’s capital Belgrade serves as a layover for many migrants on the Balkan route. However, the hundreds of Syrian, Afghan or Moroccan migrants passing through every day only have two accommodation options: an overcrowded and remote camp, or the streets and parks of the city.

    Achraf takes a pinch of tobacco from the plastic wrapper. Carefully, he spreads it on a thin, translucent sheet of paper, and moistens the edges. The cigarette is rolled then lit, he takes a long puff, which forms a halo of white smoke around him. His gaze lands haphazardly on the horizon. The young man from Casablanca looks exhausted. It has been two years since he fled Morocco, three months since he left Turkey and two days since he arrived in Belgrade. A large hole on each one of his sneakers reveals his black socks.

    In the Serbian capital Belgrade, he kills time with three other Moroccan migrants, Mohsen, Osman and Amine, on the concrete stairs of the old main train station which has long been falling into disuse. Once the small group has collected some money, which they say will be “soon”, they plan to take the road to northern Serbia in order to reach countries in Central Europe, from where will go to France or Spain.

    The Balkan route, which for many migrants begins in Turkey, has seen an spike this year. According to estimates by the Belgrade-based NGO Klikaktive, almost 90,000 people have entered Serbia since the beginning of 2022, compared to 60,338 for all of 2021, according to combined data from UN refugee agency UNHCR and the Commissariat for Refugees and Migration of the Republic of Serbia (KIRS).

    For the migrants who have chosen to cross Serbia rather than Bosnia, another country along the Balkan route, Belgrade is a necessary layover city because of its central location. Taxis or buses coming from the south stop in the capital, while others go north toward the Hungarian and Romanian borders. The layover allows migrants to pause from their journey for a few days and plan the rest of their trip.
    ’Slapping, kicking and bludgeoning’

    The capital, however, is not a good place to rest. The only reception center in the region, located 30 kilometers away in the city of Obrenovac, is at capacity. On October 13, more than 300 people were camping in front of the center, including 16 unaccompanied minors. Numerous migrants prefer the rare green spaces of Belgrade, like the small park next to the old train station and the bus station.

    At dusk, small groups of people settle with their backpacks on the withered grass before spending the night there. No one lies down on the benches which line the small path, some of which are missing wooden pallets. A small newspaper stand at the park’s entrance offers migrants the possibility to recharge their phones for a few Serbian dinars.

    To eat and drink, Achraf and his traveling companions rely on locals, who gave them some food yesterday. “The police come for us at night, so we return here. At the station, they leave us alone.” It is impossible for the young Moroccans to find refuge inside the station: The doors of the imposing yellow building, which the municipality wishes to transform into a museum, is kept locked.

    Sleeping outside is an additional ordeal for these migrants, who are weakened by the first part of their journey. Before arriving in Belgrade, many became victims of violence on the borders of Europe: between Greece and Turkey, or between Serbia and Bulgaria. “When the police catch people there, they beat them up. A friend of mine was hit so hard on his head, he later went crazy,” says Achraf.

    Migrants and NGOs regularly denounce the violent pushbacks at the Bulgarian border with Turkey. Last May, Human Rights Watch reported that “Bulgarian authorities beat, rob, strip and use police dogs to attack Afghans and other asylum seekers and migrants, and then push them back to Turkey without any formal interview or asylum procedure”.

    At the end of 2021, the Bulgarian branch of the Helsinki Committee recorded 2,513 pushbacks from Bulgaria, involving almost 45,000 people. Many pushbacks have also occurred further south, on the border between Serbia and North Macedonia, where Serbia built a barbed wire fence in 2020.

    According to the latest data published by authorities on the subject, Serbia prevented more than 38,000 crossing attempts at its southern border in the same year. The deportations were “often very violent” and included “slaps, kicks, blows with rubber sticks, insults and threats”, says Nikola Kovačević, a human rights lawyer.

    ’People come every day’

    In order to find solace in the Serbian capital, migrants stop at the Wash Centre, located five minutes away from the bus station. Opened in 2020 by the Collective Aid association, it allows migrants to take a shower, wash their belongings and drink a cup of tea or coffee. On this cool and sunny October morning, about 15 people have gathered in front of the small building. Seated inside, Karim, a former police officer from Kabul with his hair in disarray, rubs his eyes before picking up a plastic cup of steaming tea.

    Today, he came to pick up a few clothes that Collective Aid donates to migrants when the NGO has enough in stock. “I don’t have any money at the moment, so I’m glad they gave me this today,” Karim says, pointing to his gray jogging pants.


    “It’s busy all day here at the moment,” Claudia Lombardo, who runs the Wash Centre with three other volunteers, told InfoMigrants. “Since June, between 70 and 80 people come to take a shower every day, and we run 30 washing cycles.” The center also offers visitors a small place where people can shave and clean themselves. Sanitary products for women are also provided. Moreover, migrants can take a shower every afternoon for an hour.

    At a small counter in front of the washing machines, which are stacked on top of one another, a tall young man opens a canvas backpack and pulls out some clothes. Mohamed, 30, has come to Belgrade for the second time in six weeks.

    The young Syrian tried to enter Romania from Majdan in the North of Serbia six times. Each time, the Romanian border guards violently pushed him back and stole his savings, he said. “I couldn’t stand the situation there anymore so I came back here to rest a little.” He has been sleeping at the Obrenovac camp the last two nights, where “the mattresses are infested with insects.”

    During the day, he comes to the Wash Centre, a place he knows well. “I discovered this place during my first visit to the city. When I arrived here [after leaving Turkey and crossing Greece, Albania and Kosovo], I was exhausted and sick. I wanted to buy medicine but no pharmacy would let me in,” he recalls, as his green eyes are widening.

    “I was wandering in the street when I came across the Wash Centre by chance. I found showers there and people I could talk with. It was liberating. They took care of me a little bit.”

    http://www.infomigrants.net/en/post/44311/police-come-for-us-at-night-belgrade-a-crucial-but-hostile-layover-cit
    #hostile_environment #hostile_city #migrations #asile #réfugiés #villes #environnement_hostile #ville_hostile #Serbie #Balkans #route_des_Balkans #SDF #sans-abri #Wash_Centre #Collective_Aid #solidarité

    ping @karine4

  • ­Pour les autoréductions et contre Carrefour - expansive.info
    https://expansive.info/Pour-les-autoreductions-et-contre-Carrefour-3566

    En janvier 2021, après presqu’un an de confinement, 60 militant·es et précaires, certain·es impliqué·es dans des collectifs de solidarité, ont procédé à une autoréduction au #Carrefour_Market de la rue Nationale à Paris. L’objectif était de s’approprier des biens de première nécessité pour des cantines et distributions solidaires. Des caddies ont été remplis de produits alimentaires et hygiéniques, les caisses ont été bloquées, des tracts distribués et des banderoles déployées. Une heure plus tard, la direction et le siège de Carrefour ont accepté de laisser sortir les marchandises. Deux personnes ont été contrôlées à la sortie, puis poursuivies par Carrefour malgré son engagement à ne pas porter plainte. Pour avoir participé à cette autoréduction, ces deux camarades ont été condamné·es à verser au groupe Carrefour plus de 38 000 euros. Iels ont décidé de faire appel. On ne paiera pas !

    Nous invitons celles et ceux pour qui la solidarité en actes fait sens à participer du 28 novembre au 4 décembre à une semaine d’action contre Carrefour et la #grande_distribution et pour la défense des inculpé·es. Agir contre Carrefour pour qu’ils retirent leur plainte avant le procès en appel, c’est lutter pour la relaxe, ne pas faire porter une action collective sur deux personnes et tenter d’empêcher la criminalisation des #autoréductions. Alors que tout augmente – biens de « première nécessité », tarifs du gaz et de l’électricité, loyers – ne nous laissons pas dicter la manière dont la solidarité doit s’exprimer.

  • Italy’s government is targeting NGOs saving people at sea. It is nothing new.

    I was there the first time around – and so were many journalists. At @open_migration we told the story of the dirty war waged against NGOs saving lives.

    This story starts on Easter weekend, 2017.
    During that weekend, 8,300 people were rescued in the Mediterranean: 1,300 by Frontex and the others by several NGOs in coordination with the Italian Coast Guard.

    @Giu_Bertoluzzi was on board of one of the ships – this is her logbook:
    https://openmigration.org/en/analyses/the-eight-thousand-migrants-saved-at-easter-logbook-of-a-rescue-missi

    “Too smart for their own good” (Renzi, then Italy’s PM), “Taxi cabs for migrants” (Di Maio).

    That weekend marked the start of the smear campaign against NGOs: @Lorenzo_Bagnoli @FraFloris made sense of the mix of unfounded claims and accusations:
    https://openmigration.org/en/analyses/accusations-against-ngos-at-sea-what-is-false-or-misleading-in-that-s

    It was also the start of the infamous “pull factor” claim, coming – no surprise – from Fabrice Leggeri, then executive director of Frontex.

    He would become a central figure in this political game - this is the last we heard of him:
    https://www.spiegel.de/international/europe/fabrice-leggeri-s-resignation-the-final-days-of-the-frontex-chief-a-a238224a

    That summer the Mediterranean was the scene of a brutal political game, with the Italian government working to delegitimize NGOs.

    “They have been forced to back away from, sometimes even renounce, their role in rescuing migrants” explained @alaskaHQ.
    https://openmigration.org/en/analyses/eight-things-we-have-learnt-from-the-papers-on-the-iuventa

    A main feature was of course the Minniti-sponsored code of conduct for NGOs.

    This legitimized the idea that they were acting in anarchy before this measures, while all the while they had been working under the Rome command of the Italian Coast Guard.
    https://openmigration.org/en/analyses/what-is-changing-in-the-med-five-things-you-must-know

    The militarisation of the Mediterranean continued throughout 2018, with a critical point with the seizure of Open Arms and accusations of criminal conspiracy and aiding illegal immigration.

    @alaskaHQ @Lorenzo_Bagnoli and @clatorrisi reported:
    https://openmigration.org/en/analyses/the-prosecutors-case-against-the-rescue-ship-open-arms

    Accusations were dropped and one month later the Open Arms was free to sail again.

    (Meanwhile Frontex was relaunching fears of terrorist attacks while introducing its new programme to secure European borders)
    https://openmigration.org/en/analyses/the-open-arms-case-continued-new-documents-and-malta

    I’d like for this story to have an end but there isn’t one.

    In 2017, Easter weekend marked the start of a dirty, dirty war that has claimed thousand of lives. NGOs were witnesses that the EU and the Italian government did not want around.
    And that is still the case.

    #chronologie #criminalisation_du_sauvetage #sauvetage #migrations #asile #réfugiés #Méditerranée #mer_Méditerranée #taxi #taxi_del_mare #pull_factor #facteur_pull #rhétorique #solidarité #Di_Maio #Luigi_Di_Maio #Matteo_Renzi #Renzi #Italie #rhétorique #accusations #Leggeri #Fabrizio_Leggeri #Frontex #codice_di_condotta #Minniti

    • J’ai été formée à peser la douleur et la souffrance, à les mesurer et à déterminer laquelle est la pire et laquelle est digne de mon attention. On m’a appris à me sentir coupable de tous les « privilèges » que j’avais et à croire que je les avais aux dépens de ciels qui étaient plus marginalisé·e·s que moi. Personne ne s’est vraiment arrêté pour m’expliquer pourquoi c’était le cas, ou d’où venait ce manque. Personne ne m’a expliqué pourquoi le fait que j’aie un endroit où vivre signifierait que quelqu’un d’autre n’en ait pas, ou pourquoi le fait que mon humanité soit reconnue signifierait que celle de quelqu’un d’autre ne le soit pas, ou encore pourquoi le fait que je ne vive pas (plus) dans une pauvreté abjecte signifierait que je devais « rendre ce que j’avais ».

      #identité #privilège #capitalisme #solidarité

    • incroyable le nombre d’épisodes du podcast de fuckingcancelled... mais en anglais. Quelqu’un connait des émissions sur le même thème en français ?

  • Non, le sauvetage des migrants en mer n’entraîne pas d’“#appel_d’air

    L’arrêt, fin 2014, de l’opération italienne Mare Nostrum[1] de sauvetage des migrants en mer Méditerranée a en partie résulté de critiques selon lesquelles ces sauvetages créeraient un « appel d’air ». Les ONG qui ont pris la relève ont été et sont régulièrement sous le feu des mêmes critiques. Mais qu’en est-il au juste ? Décryptage.

    La théorie de l’appel d’air, appliquée aux opérations de sauvetage en mer, voudrait dire que les flux des migrants sont la conséquence de ces opérations. Autrement dit, il n’y aurait pas de migrants (ou il y en aurait moins), s’il n’y avait pas de navires de sauvetage des naufragés en mer Méditerranée. Par conséquent, d’après ces discours, les naufragés sont des victimes de ces opérations de sauvetage. SOS Méditerranée, une des ONG engagées dans ces opérations, et qui sont ciblées par les critiques, a documenté les « fake news » qu’elles comprennent. Elle rétablit les faits à travers un « dossier thématique »[2]

    Francis Vallat, le directeur de cette organisation humanitaire déplore : “Ce qui est grave, c’est qu’elle (cette théorie) a toutes les apparences du bon sens, ce qui la rend dangereuse et perverse car elle sert de base à toutes sortes de manipulations vis-à-vis de personnes crédules ou trop pressées pour approfondir”[3].

    Un bref aperçu sur ces opérations de sauvetage et sur leur suspension contredit largement l’argument du supposé appel d’air.

    L’arrêt des sauvetages n’a pas tari le flux migratoire méditerranéen

    Avec la fin de #Mare_Nostrum, les personnes exilées qui tentaient de traverser la Méditerranée étaient livrées à elles-mêmes. Si l’idée qui sous-tendait cet arrêt était de contenir les flux migratoires, les faits auront toutefois témoigné d’un effet boomerang. Les tentatives de traversée de la Méditerranée par les migrant•es se sont poursuivies voire amplifiées à leurs risques et périls.

    Début 2016, des ONG s’engagent en Méditerranée à la rescousse de milliers de migrant·es qui s’y noient régulièrement. Il fallait “sauver des vies face à l’urgence humanitaire”, soutient Francis Vallat, car “la Méditerranée s’était retrouvée sans aucun moyen dédié au sauvetage en haute mer après la fin de l’opération Mare Nostrum” [4].

    La fin des sauvetages dans le cadre de Mare Nostrum n’avait pas freiné les flux migratoires, bien au contraire, et les cas de noyade de migrants s’intensifiaient. Le HCR, qui réclamait une “opération mare nostrum européenne”[5] déplorait une “hécatombe jamais vue en Méditerranée”. Au premier trimestre 2015, l’Organisation internationale des migrations avait rapporté en effet quelque 480 migrants morts en Méditerranée contre 50 dans la même période l’année précédente d’après un article du Monde[6].

    Les naufrages se sont multipliés par 30 en 2015, en comparaison avec l’année précédente, sans que cela ne dissuade pour autant de nouveaux migrants à s’engager en Méditerranée. En avril, soit 5 mois après la fin de l’opération italienne, entre 500 et 1000 migrants traversaient quotidiennement la Méditerranée en provenance d’Afrique du Nord et des centaines perdaient régulièrement la vie car les embarcations de fortune chaviraient systématiquement. Les arrivées en Europe en 2015 seront 5 fois plus élevées qu’en 2014[7].

    Il paraît clair que les flux migratoires ne sont pas la conséquence ou un effet de la présence des sauveteurs en mer. L’opération humanitaire italienne n’a pas précédé ces flux, c’est plutôt l’inverse, comme ils n’ont pas cessé à sa fin. Loin d’être un frein aux flux, la suspension des sauvetages entraîne simplement l’augmentation des naufrages. De même, comme en Méditerranée, la fermeture des frontières franco-anglaises, à travers notamment les accords du Touquet, n’empêche pas les flux migratoires vers le Royaume Uni, elle conduit à la multiplication des cas de noyade. Les traversées de la Manche par des small boats se multiplient encore aujourd’hui, les naufrages aussi.

    Notes
    Notes ↑1 L’opération Mare Nostrum est une opération lancée par la marine italienne en octobre 2013 pour venir au secours des navires en détresse de migrants traversant la Méditerranée. Elle prit fin en octobre 2014. Pour les détails, voir https://bit.ly/3AFUL0U
    ↑2 SOS Méditerranée, « Fake News, rétablir les faits sur le sauvetage en Mer ». URL : https://bit.ly/3LRKanGv
    ↑3 « SOS Méditerranée : ne pas lâcher l’humanité », Sens-Dessous, vol. 24, no. 2, 2019, p. 46.
    ↑4 « SOS Méditerranée : ne pas lâcher l’humanité », Sens-Dessous, vol. 24, no. 2, 2019, pp. 46
    ↑5 UNHCR, “Le HCR appelle à intensifier l’opération de recherche et sauvetage en Méditerranée”, 2015. Publié sur https://bit.ly/3vPAPpJ
    ↑6 Le Monde, “Plus de 5 600 clandestins sauvés en trois jours en Méditerranée”, 2015. Publié sur https://bit.ly/3KcFR5E
    ↑7 OIM (2016), “L’OIM recense 3 771 décès de migrants dans la Méditerranée en 2015”, publié sur https://bit.ly/3A9784g

    https://www.icmigrations.cnrs.fr/2022/09/29/desinfox-28-non-le-sauvetage-des-migrants-en-mer-nentraine-pas-dap

    #asile #migrations #frontières #rhétorique #afflux #invasion #sauvetage #sauvetage_en_mer #solidarité

    voir aussi :
    https://seenthis.net/tag/appel_d%E2%80%99air

  • 🛑 #Iran

    ❤️💜🖤 #MahsaAmini #JinaMahsaAmini
    #solidarité

    #intégrisme #obscurantisme #patriarcat #domination
    #anticléricalisme
    #féminisme #IranProtests
    #droitsdesfemmes #DroitsHumains #Liberté

    Le cri de l’Iran : “Parlez de nous !”

    " S’il est une demande des femmes, des jeunes et de tous ceux qui descendent dans la rue contre le régime en Iran, c’est bien celle-là. “Parlez de nous, ne laissez pas le silence s’installer avec la répression”.

    Voilà quinze jours déjà que Jina (Mahsa) Amini, jeune femme de 22 ans, a succombé aux coups des forces iraniennes, dont la brigade des mœurs, qui l’avaient arrêtée, pour sa mèche de cheveux qui dépassait. Voilà plus de dix jours que ce meurtre a catalysé une révolte politique contre le régime des Mollahs, avec aux premiers rangs les femmes, jeunes et moins jeunes.

    Toutes les contestations de ces dernières années, éparses et très durement réprimées, ont trouvé là une raison de se rejoindre dans la rue (...) "

    https://www.kedistan.net/2022/09/28/iran-parlez-de-nous

  • En un an, le prix du papier a doublé pour les imprimeurs. Les petites maisons d’éditions, comme la scop les éditions du Commun, sont les premières touchées :
    « Confronté·es à une situation économique périlleuse, les éditions du commun lancent un appel à soutien. Par souci de transparence, et parce que ce qui se joue pour nous renvoie aux questions politiques que nous soulevons depuis des années, nous avons souhaité revenir ici plus en détails sur cette situation. »
    https://www.editionsducommun.org
    #éditions #crise du papier 2022 #crise économique #solidarité

  • ★ La lutte de classe au quotidien

    #anarchie #anarchisme #anarchosyndicalisme #anticapitalisme #lutte-de-classe #émancipation #solidarité

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/08/la-lutte-de-classe-au-quotidien.html

    « Selon certains intellectuels à la mode, les classes sociales n’existent plus et donc à fortiori la lutte des classes. Les classes sociales seraient remplacées par les identités et la lutte des classes par la lutte des identités : lutte des "blancs"...

  • Podcast : Manifiesta 2022 !

    Ce Mercredi 7 Septembre 2022, c’était L’Heure de l’mettre, sur Radio Campus Lille, 106,6 Mhz, https://www.campuslille.com

    C’était aussi la Saint Conseil National de la Refondation.
 
Comme toujours, à pareille époque, nous recevions des camarades du Parti du Travail de Belgique, le PTB.

    Il était question de l’édition 2022 de Manifiesta, la Fête de la Solidarité ces 17 et 18 Septembre à l’hippodrome d’Ostende. https://www.manifiesta.be/fr

    Le lien afin d’écouter, de télécharger l’émission => https://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/Chdm220907.mp3

    INVITES :
    Ahed Tamimi
    
Jeremy Corbyn

    Elke Kahr
    
Adeline Dieudonné
    
tom lanoye
    
Jim Irvin
ana kolotova
    
Mariam Dhawale

    Raoul Hedebouw

    Laurent Brun
    
Chris Mitchell
    
Els Torreele 
Mitzi
    Tan
Peter Mertens

    MUSIQUE :

    Magic System

    Stikstof
    
HK
    
L’or du commun
    
Postmen
    
Eme Alfonso

    Ana Tijoux
    
Belgian asociality
    
Supafly collective
    
bobalicious
    
Bizkit Park
    
Shoreline collective
    
mystère
the 925

    #Belgique #Nord #Pas_de_Calais #Pays_Bas #PTB #Fête #Solidarité #Travail #Politique #Ostende #balado_diffusion #Podcast #Musique #Concerts

  • #Nioro_du_Sahel, une ville sous tension

    #Nioro du Sahel. Une ville du #Mali isolée à la frontière mauritanienne, à près de 500 kilomètres de pistes de Bamako, Bref, Nioro n’est pas une priorité économique et n’a jamais été électrifiée par l’État malien. Le soir venu, les Niorois s’organisent... et les familles aisées se distinguent au bruit de leur groupe électrogène. Le courant, lui, suit les liens de parenté et de voisinage.
    Mais, depuis quelques années, une équipe de Français s’est lancée dans l’électrification de la ville. Au-delà des câbles et des poteaux, le réseau électrique révèle rapidement son enjeu social et politique. Le projet dépasse alors « l’objet technique » des Français et dévoile de profondes tensions...

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/5046_1

    Un film intéressant qui permet de se rendre compte de ce qui se passe quand on fait une intervention technique sans prendre en compte les rapports sociaux et les enjeux de pouvoir...

    A partir de la minute 18’18 (part 2) :

    Quand les électriciens français se rendent compte que probablement les habitants n’auront pas l’argent pour se payer l’électricité dans leurs foyers...
    Electricien 1 :

    « Il faut savoir se remettre en question. Est-ce qu’ils l’ont bien compris ? »

    Electricien 2 :

    « C’est pas eux qui ont été demandeurs, c’est nous qui avons voulu améliorer leur vie. Est-ce qu’en faisant comme ça nous n’avons pas fait une mauvaise approche ? Parce que eux, ils ne demandaient rien, ils voulaient bien avoir un peu de courant pour avoir un peu de télévision »

    #film #film_documentaire #électricité #électrification #coopération_au_développement #aide_au_développement #développement #documentaire #Nioro-du-Sahel
    #groupe_électrogène #jumelage #solidarité_internationale #EDF #club_CODEV #Limours #bénévolat #coût #prix #incompréhension #inégalités #rapports_de_pouvoir

  • Manifeste Tangping. Dictature de l’économie contre désertion en Chine - tousdehors
    https://tousdehors.net/Manifeste-Tangping-Dictature-de-l-economie-contre-desertion-en-Chine

    L’origine exacte du texte que nous traduisons aujourd’hui est difficile à situer. Il semble qu’il ait été en premier lieu posté le 1er juin 2021 sur WeChat (une application de messagerie populaire en Chine), puis partagé sur des plateformes en langue chinoise qui échappent au contrôle du Parti communiste chinois (PCC) . Bien que sa source soit difficilement identifiable et que son auteur·rice demeure anonyme, il est important de comprendre le contexte dans lequel il est apparu.

    Écrasé par la culture de travail du "996", [nom donné à la journée de travail moyenne chinoise qui dure de 9h à 21h, 6 jours par semaine], Luo Huazhong a pris la décision radicale de déserter. Dans une série de publications rapidement censurées sur les réseaux sociaux, Luo Huazhong (dont le pseudonyme signifie "Voyageur au coeur tendre") a décrit les contours d’un autre type de vie qu’il a appelé le Tangping. Terme métaphorique qui signifie s’allonger et laisser les gens se moquer, le Tangping décrit une forme de vie centrée sur le refus d’être esclave de l’ordre économique. Il s’oppose aux "ciboules" qui, dans le langage de l’internet chinois, désignent ces personne qui s’épuisent au travail et perdent leur vie à la gagner.

    Le mode de vie Tangping correspond à une culture du voyage et de la désertion, qui consiste à passer le moins de temps possible au travail. Sur les réseaux chinois, le hasthag sert à raconter comment, plutôt que de s’épuiser à répondre aux impératifs de la culture dominante et de consommer, on peut éviter de se tuer au travail. (...)

    –-------------

    1. Le grand refus

    Certain·es jeunes, écoeuré·es par ce qui se déroule autour d’eux·elles, vont de l’avant. Plutôt que de se laisser écraser par une vie sinistre, ils·elles font le choix de se laisser porter par leur instinct. Leur attitude ne révèle pas une conception renouvelée du repos, du sommeil, de la maladie et de la mort, mais constitue un refus de l’ordre du temps lui-même.

    L’appel du XXe siècle qui aspirait à convertir toute vie en énergie combustible, qui poussait autrefois si violemment ses citoyens à aller de l’avant, n’est plus qu’une mouche irritante qui bourdonne à nos oreilles. Voici poindre une époque dans laquelle une ancienne magie échoue dans sa visée alors qu’une autre revient à la vie.

    En réalité, sans ce récent rappel des Tangpingistes, nous serions presque sur le point d’oublier ce que le mot « justice » signifie. De la même manière que les salarié·es exploité·es tentent de récupérer le temps qu’ils·elles ont perdu à travailler en pratiquant le toucher de poissons[1], les Tangpingistes empruntent le chemin du refus. Ils·elles exigent des compensations pour tous les préjudices qu’ils·elles ont subi dans le passé. L’adoption du Tangping requiert une réduction des besoins afin survivre en consommant le moins possible, ceci dans le but de travailler le moins possible. Il traduit un désir plus large, qui traverse toute la société : celui de se réapproprier le temps et l’espace - de sorte que la position couchée devienne une pratique répandue.

    #travail

    • Nous cherchons à défendre la propriété collective. Nous cherchons à taxer nos collecteur·rices de loyers et nos propriétaires pour qu’ils·elles nous rendent enfin ce qu’ils nous ont volé par le passé. Nous cherchons à créer un grand atelier qui réparera les tonneaux. Nous cherchons des technologies qui accélèrent le Tangping plutôt que l’esclavage, pour que les réductions de travail soient tout de suite payantes. Nous cherchons des maisons de soins et des garderies communautaires. Nous cherchons à supprimer les frontières pour que chacun puisse se déplacer librement entre toutes les régions autonomes qui émergeront. En particulier nous cherchons à faire attention à celles et ceux qui sont dans le besoin – à fournir des soins à celles et ceux qui ont souffert physiquement et mentalement ou qui sont en situation de handicap, à fournir de l’argent à celles et ceux qui sont endetté·es, à ouvrir des espaces pour celles et ceux qui ont enduré la discrimination, la stigmatisation et l’injustice…

      #solidarité #propriété_collective

  • Comment l’auto-production populaire de purificateurs d’air sauve des vies | Douglas Hannah
    https://cabrioles.substack.com/p/comment-lauto-production-populaire

    L’histoire de la boîte Corsi-Rosenthal s’inscrit dans une histoire plus large, celle de la réponse populaire à la pandémie de #Covid-19. Les premiers jours de la #pandémie n’ont pas seulement fait des ravages sur la population. Ils ont également galvanisé un effort collectif massif, des dizaines de milliers de citoyen·nes se prêtant au jeu pour concevoir et produire les fournitures médicales et les équipements de protection individuelle dont on avait soudainement besoin.

    Douglas Hannah, Professeur assistant de strategie et d’innovation à la Boston University.

    Un après-midi, une douzaine d’étudiant·es de l’université d’État de l’Arizona se sont réuni·es pour passer la matinée à découper du carton, coller des ventilateurs et assembler des filtres dans le but de fabriquer 125 purificateurs d’air portables pour les #écoles locales. Le même matin, le personnel d’un refuge pour sans-abri de Los Angeles installait 20 purificateurs faits maison, tandis qu’à Brookline, dans le Massachusetts, un autre purificateur d’air artisanal ronronnait tranquillement au fond d’une crèche pendant que les enfants jouaient.

    Dans ces trois cas, la technologie utilisée - une simple construction de carton et de ruban adhésif connue sous le nom de boîte Corsi-Rosenthal - joue un rôle important dans la lutte contre le Covid-19. L’histoire de sa création en dit long sur les communautés, en tant que sources d’innovation et de résilience face aux catastrophes.

    Une technologie simple avec de grands effets

    Lorsqu’il est devenu évident que le Covid-19 se propageait par voie aérienne, les gens ont commencé à porter des masques et les gestionnaires d’immeubles se sont empressé·es d’améliorer leurs systèmes de ventilation. Cela signifiait généralement l’installation de filtres HEPA à haute efficacité. Ces filtres fonctionnent en capturant les particules chargées de virus : L’air est forcé de pénétrer dans un tapis poreux, les contaminants sont filtrés et l’air propre le traverse.

    L’efficacité du système de ventilation d’un bâtiment est toutefois régie par deux facteurs, et pas seulement par la qualité des filtres. La quantité d’air déplacée par les systèmes de ventilation est également importante. Les expert·es recommandent généralement cinq à six renouvellements d’air par heure dans les espaces partagés, ce qui signifie que le volume total d’air d’une pièce est remplacé toutes les 45 minutes. Les systèmes de nombreux bâtiments anciens ne peuvent cependant pas gérer ce volume.

    Les filtres à air portables sont une option pour renforcer les systèmes de ventilation, mais ils coûtent généralement des centaines de dollars, ce qui les met hors de portée des écoles et autres espaces publics soumis à des contraintes budgétaires.

    C’est là qu’intervient la boîte Corsi-Rosenthal. Il s’agit d’un cube composé de quatre ou cinq filtres de four du commerce, surmonté d’un ventilateur standard soufflant vers l’extérieur. Une fois scellé avec du ruban adhésif, il peut être posé sur le sol, une étagère ou une table. Le ventilateur aspire l’air par les côtés du cube et le fait sortir par le haut. Ces unités sont simples, durables et faciles à fabriquer, et sont plus efficaces que le simple fait de placer un filtre unique devant un ventilateur. Il suffit généralement de 40 minutes, de compétences techniques minimales et de 60 à 90 dollars de matériaux, disponibles dans n’importe quel magasin de bricolage.

    Malgré cette simplicité, ces unités artisanales sont extrêmement efficaces. Utilisées dans un espace partagé comme une salle de classe ou un service hospitalier, elles peuvent compléter la ventilation existante et éliminer les contaminants en suspension dans l’air, notamment la fumée et les particules chargées de virus. Un grand nombre de recherches évaluées par des pairs récentes ont montré que les #purificateurs_d'air_portables peuvent réduire considérablement la transmission par #aérosols. D’autres prépublications et études en cours d’examen ont trouvé que les #boîtes_Corsi-Rosenthal sont aussi performantes que les unités professionnelles pour un coût bien moindre.

    au pays du « système D », eh bien on s’en carre

    #DIY #solidarité #prévention #réduction_des_risques #air #aération

    • Students, Faculty and Staff Assemble Do-It-Yourself Air Filtration Boxes that Fight COVID-19 Spread

      Filters will be used in campus classrooms, lecture halls and labs throughout campus, and donated to The Preuss School UC San Diego

      Throughout the pandemic, UC San Diego has led with science, using the campus as a living laboratory and collaborating with experts to find solutions and put best practices in place. Our award-winning Return to Learn plan applies multiple layers of defense—masking, daily symptom and exposure screening, testing and vaccination—and has highlighted the importance of air filtration in academic and research settings.

      Last week, as students returned to in-person classes, dozens of UC San Diego students, faculty and staff gathered on campus in one of the outdoor classrooms to build 250 do-it-yourself air filters to support our Return to Learn program. The filters will be used in various campus classrooms, lecture halls and labs throughout campus, and also donated to The Preuss School UC San Diego.

      The undergraduate and graduate students gathered to assemble the air filters noted the value to the campus. Nikki Mercer, a graduate student studying Biology said, “Cleaner air benefits the university and its students, so I wanted to play my part in keeping our health predicament in check.” Ellie Peterson, an undergraduate student studying Biochemistry, also appreciated the initiative, “It’s a great opportunity to improve our general situation. I am excited to be back on campus attending in-person classes.”

      The effort was spearheaded by atmospheric chemist Kimberly Prather, who has become a national expert on aerosol transmission of SARS-CoV-2. Prather, who is a distinguished professor at Scripps Institution of Oceanography and the Department of Chemistry and Biochemistry, has spent the past year focused on communicating the latest scientific evidence about the major role of aerosol transmission in silently spreading the SARS-CoV-2 virus.

      “Once it is acknowledged the virus travels in the air, it becomes a very fixable problem. We need to focus on cleaning the air through multiple layers of protection,” said Prather. “These air filters add one more layer the university is implementing to protect our campus community.”

      A team from several campus departments—Academic Affairs, Biological Sciences, Business & Financial Services, Halıcıoğlu Data Science Institute, Resource Management & Planning, Scripps Institution of Oceanography and Student Affairs—learned about the innovative filters and created a cross-campus action plan to put them in use.

      Division of Biological Sciences Dean Kit Pogliano said of the event, “This event and the boxes will raise awareness of the importance of indoor air quality. Masks, open windows and air filters can dramatically reduce the transmission of this disease, and these simple air filters also remove harmful pollutants, including wildfire smoke, from indoor air.”

      The air filter, named the Corsi-Rosenthal Box, is low-cost, easy to assemble and effective. It was first created when Richard Corsi, Dean of the Engineering School at UC Davis, suggested the idea on Twitter, and Jim Rosenthal, owner of Tex-Air Filters, built the first box in response. The materials—a box fan, 4 or 5 MERV-13 filters and duct tape—cost somewhere between $70 and $120, and the box is designed to last six months.

      The air filters supplement the existing efforts UC San Diego has in place to monitor the air quality and keep the campus as safe as possible. With the understanding of how the virus is spread through aerosols, UC San Diego regularly monitors air quality in campus buildings, assessing air volume and adjusting the airflow. “This is something we have done in our labs for years, but this is technology that we took out of the labs and applied to general buildings,” said Gary Matthews, Vice Chancellor of Resource Management & Planning. “We updated HVAC system filters to mirror what is used in a hospital, and now use outside fresh air to flush the buildings around the clock.”

      https://ucsdnews.ucsd.edu/pressrelease/students-faculty-and-staff-assemble-do-it-yourself-air-filtration-box

    • Contre la Covid-19 : la Corsi-Rosenthal Box
      CINQ À DIX FOIS MOINS CHER QUE LES PURIFICATEURS D’AIR DU COMMERCE
      https://www.precisement.org/blog/Contre-la-Covid-19-la-Corsi-Rosenthal-Box.html#forum5324

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Boîte_Corsi-Rosenthal

      en mars 2021, déjà, sur francetvinfos
      https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vrai-ou-fake-covid-19-les-purificateurs-d-air-sont-ils-efficaces-contre

      un tuto pour la fabrication
      https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=37DxuVFt1Qo

      le souci majeur, ici, outre le désintérêt apparent, outre le fait qu’il est plus dur de trouver des ventilos carrés, c’est le prix des filtres hépa (filtres MERV13 de 40-50cm), bien plus élevé qu’aux USA

      une alternative (sur laquelle se renseigner davantage), les « filtrete »
      https://twitter.com/Trematomus/status/1570365001747271681

      16x25 pouces (40x62,5cm), même surface que les 20x20 recommandés pour les boîtes de Corsi-Rosenthal mais une forme qui me semble plus simple à adapter/caser. On verra bien. Commande chez digikeys, 15 jours entre commande, 27 euros pièce/10.

      il y a 9 mois...
      https://seenthis.net/messages/943381