• 🔴 Israël, refuser la guerre — La Déferlante

    Dans un pays diri­gé par l’extrême-droite et impré­gné de culture mili­ta­riste, les objecteur·ices de conscience, relégué·es à la marge de la socié­té, tentent d’incarner une solu­tion de sor­tie à la guerre contre les Palestinien·nes (...)

    #Israel #Palestine #Paix #servicemilitaire #Tsahal #antimilitarisme #Paix #Refuznik #ObjectionDeConscience #Solidarité...

    ⏩ Lire l’article complet...

    ▶️ https://revueladeferlante.fr/israel-refuser-la-guerre

  • ★ Un voile sur la cause des femmes - @PartageNoir

    La question du #voile revient de façon récurrente sur le devant de la scène #politique et #médiatique. C’est la première mesure que prennent les #religieux pour asseoir leur #autorité, leur présence, leur influence. Les #femmes en sont toujours les premières #victimes - même si certaines veulent défendre les marques de leur oppression - et les luttes féministes des années 1970 ont du mal à entrer en résonance avec les préoccupations des jeunes filles des années 2000. Il s’agit donc de déconstruire le modèle idéologique religieux sur lequel se fonde l’#oppression des femmes. La question de l’#islamisme et du #féminisme est ici posée...

    ▶️ https://www.partage-noir.fr/+un-voile-sur-la-cause-des-femmes+

    • @rastapopoulos

      Merci pour le lien... perso, nous n’avons aucune envie de nous « écharper » sur ces sempiternels sujets... c’est usant et sans fin.

      A nos yeux, il n’y a pas de "religion des opprimés", seulement des religions qui oppriment.

      Pour résumer, notre point de vue :
      L’anarchisme est anticlérical, rationaliste et athée.
      L’anarchisme est contre toutes les religions, pas contre les croyants dans leur liberté individuelle.

      > C’est aussi "simple" que cela et, pour notre part, nous ne changerons pas d’opinion... même pour une "place au paradis" ! :-))

      ////////////

    • Hello, quelques précisions :

      A nos yeux, il n’y a pas de « religion des opprimés », seulement des religions qui oppriment.

      Personne n’a parlé de ça (ici). :)

      L’anarchisme est anticlérical, rationaliste et athée.

      Ça tout le monde est plutôt d’accord (même si ya des exceptions discutables, Ellul, etc), mais donc ce n’est pas le sujet pour moi.

      En revanche

      L’anarchisme est contre toutes les religions, pas contre les croyants dans leur liberté individuelle.

      C’est ce point là précis, et uniquement ce point là, qui fait débat dans cette affaire récente.

      C’est à dire la (grosse) différence entre des positions abstraites de principes affirmés (le mantra « contre les religions mais pas contre les croyants »), et la réalité concrète du terrain où dans de très nombreux cas il y a une focalisation fortement exacerbée sur les croyants et leurs pratiques individuelles, bien au-delà de l’aspect clergé/systémique (qui est aussi critiqué bien sûr).

      Ce n’est pas une nouveauté, la manière de faire est débattue depuis le 19ème déjà, d’où mon lien initial sur l’autre discussion, qui comportait justement un rappel explicite du sieur Bakounine (vers la fin).

      nous ne devons pas provoquer nous-mêmes de tels entretiens. Nous ne devons pas mettre la question religieuse au premier plan de notre propagande dans le peuple. Le faire équivaut, nous en avons la conviction, à trahir sa cause.

      Le peuple n’est ni doctrinaire ni philosophe. Il n’a ni le temps ni l’habitude de s’intéresser à plusieurs questions à la fois. En se passionnant pour une, il oublie les autres. D’où l’obligation pour nous de poser devant lui la question essentielle dont, plus que de toute autre, dépend son affranchissement. Or, cette question est indiquée par sa propre situation et par toute son existence, c’est la question économico-politique : économique dans le sens de la révolution sociale ; politique dans le sens de l’abolition de l’État. Amuser le peuple avec la question religieuse, c’est le détourner du problème essentiel, c’est trahir sa cause. Cette cause consiste uniquement à réaliser l’idéal du peuple en le corrigeant éventuellement selon les aspirations de celui-ci et en suivant, parce qu’elle sera la meilleure, la direction plus directe et plus courte que le peuple lui-même dictera.

      C’est un débat qui n’est absolument pas que venant de critiques externes (religieuses ou autre) du mouvement anarchiste (et qui aurait pour conséquence une ouinouinterie « tout est bon pour taper sur nos idées » et basta on n’en parle plus :p), mais bien un débat interne au mouvement, et qui existe depuis le début. Non pas le débat sur Dieu, sur la religion, mais bien le débat sur la hiérarchie des sujets et la manière de dialoguer avec les personnes extérieures au mouvement et les autres composantes du mouvement social.

      (Obligé d’insister mais c’est dit dans l’autre fil : cela vaut tout autant pour d’autres de ces composantes, comme le mouvement queer, chez qui beaucoup n’ont aussi aucune appétence pour le dialogue réel et le débat argumenté avec les gens extérieur.)

    • Hello @rastapopoulos

      En préambule, on dira que ce n’est pas sur un réseau social, dans le virtuel où les quiproquos et humeurs pullulent, que l’on peu approfondir véritablement tel ou tel sujet. ;-)
      Nos réactions sont aussi le fruit de notre (modeste) expérience sur ces réseaux depuis des années, on connaît souvent par avance les réactions sur certains sujets "sensibles".

      Ce que l’on a écrit est, bien évidemment, un tout petit résumé de ce que l’on pense. C’est bien pour cela que l’on a créé notre Blog qui est la "base" de notre travail pédagogique. Et nous invitons nos visiteurs-euses a le parcourir pour approfondir beaucoup de sujets loin des rumeurs, on-dit sur nos idées.

      "A nos yeux, il n’y a pas de « religion des opprimés », seulement des religions qui oppriment." : c’est nous qui le disons... on dira pourquoi un peu plus loin.

      Nombre de positions et d’invariants anarchistes font polémiques depuis toujours... normal dans un environnement sociétal toujours très conformiste.
      Perso, j’ai moi-même mis des années avant de comprendre et assimiler beaucoup de ces positions.

      Dans nos sociétés formatées (mais c’était également vrai dans les siècles précédent mais autrement), il y a des tabous ancestraux.

      Les religions font partie intégrantes de ces tabous avec lesquels il faut "prendre des pincettes", sinon c’est à coup sûr un déferlement de réactions outrées.
      "Malheureusement", toute notre histoire libertaire est justement un cheminement pour bousculer et dénoncer tous les conformismes et tabous.

      Des gens ou mouvements peuvent se dirent contre les religions, cela n’a souvent peu de rapports avec nos positions. Notre anticléricalisme, notre rationalisme, notre combat contre les religions, etc. sont anarchistes.
      Tout comme notre communisme est anarchiste...
      Et cela change "tout".

      Il y a certainement des priorités de choses à dénoncer mais pas, à nos yeux, de "hiérarchie".
      Nous sommes anticapitalistes, antiétatistes principalement mais aussi antimilitaristes et antireligions, par exemple.
      C’est un tout, sinon pas d’anarchisme.
      Un certain nombre d’anarchistes ont oublié les luttes contre les religions ou l’antimilitarisme, car ce n’est soi-disant "plus important" ou "plus dans l’air du temps" : c’est une grossière erreur.

      Depuis pas mal d’années maintenant, dénoncer les religions chrétiennes ne pose pas de problème (sauf auprès des culs-bénits bien évidemment) c’est même presque "tendance", cela fait sourire... d’où notre phrase il n’y a pas de « religion des opprimés », seulement des religions qui oppriment... mais le hic arrive avec l’islam !
      Là, pas touche... le tabou est là.
      Les accusations tombent : "islamophobie", "intolérance" et même des détours vers un "racisme" caché, sous-jacent... fantasmagorique... cette dernière accusation ou insinuation, nous ne l’accepterons jamais car c’est insultant et nous répondrons en conséquence (> on vire sans préavis !)

      Ceci dit, on a quand même eu droit sur un autre réseau à l’accusation de "cathophobie" !
      On critique le judaïsme, on est "antisémite", etc.
      Critiquer l’islam, (d’un point de vue anarchiste, on le répète) devient du "racisme" avec un savant confusionnisme entre origine et religion.
      OUI nous critiquons l’islam, comme toutes les religions, et nous sommes antiracistes... nous dénonçons aussi les persécutions contre les croyants.

      Et là il faut sans cesse se justifier comme dans un tribunal de l’Inquisition... MAIS en quel honneur ?

      > Nous exposons nos idées : elles plaisent ou ne plaisent pas. Nous n’allons pas sur les nombreuses pages ou sites de croyants pour leur demander des comptes sur leurs promesses d’enfer à notre encontre et ils ne s’en privent pas !
      Mais toujours ces tabous qu’il ne faut surtout pas toucher au "sacré", cela peut heurter les croyants et tutti quanti.
      Les premiers anarchistes étaient autrement plus critiques envers les religions que l’on ne peut le faire... des critiques acerbes qui feraient bondir plus d’un croyant de nos jours.

      Nous dialoguons avec des croyants, il n’y a aucun souci.
      Nous respectons leur liberté tant qu’elle devient pas une inquisition.
      Perso, dans ma vie j’ai rencontré et échangé avec beaucoup de pasteurs (’ethnologiquement’ je suis protestant... une marque indélébile), de prêtres, des moines/moniales, des rabbins, etc. j’ai lu la Bible et nombre de livres religieux.

      Mais nous ne mettrons jamais en sourdine nos convictions... pour que les choses soient claires.

       ;-) On pourrait noircir des centaines de pages, mais on n’a pas le temps... ni l’envie...

      " [...] La religion est une folie collective, d’autant plus puissante qu’elle est une folie traditionnelle et que son origine se perd dans l’antiquité la plus reculée. "

      Dieu et l’État - Mikhaïl Bakounine - 1882

    • 🔴 Juste pour info et avant que des cris d’effroi jaillissent... ou pas

      > Nous sommes depuis assez peu de temps sur SeenThis et pour la deuxième fois depuis cette arrivée, nous avons supprimé des commentaires insultants et/ou outrageants.

      > Comme sur tous les autres réseaux « sociaux » où nous sommes présent, ce genre de comportements de personnes sont inadmissibles à nos yeux et ils seront systématiquement bloqués, nous n’avons pas de temps à perdre... et il est parfaitement inutile de se ridiculiser, de geindre en criant à la "censure" 😂 et au "fascisme" 🤣... inutile d’invoquer la « liberté d’expression », vous n’êtes pas des « vrais libertaires » et bla-bla-bla et bla-bla-bla, cela ne changera rien... A bon entendeur...

      ▶ Les échanges doivent être corrects, cordiaux, ouverts, respectueux, sans calomnies, sans anathèmes, ni procès d’intention ! Merci ! !

    • Salut @socialisme_libertaire je m’apprêtais à migrer sur ce troisième thread (traitant à peu près du même sujet) pour compléter la remarque de @rastapopoulos et vous répondre ainsi qu’à @colporteur

      Et je découvre que vous avez fait le ménage du seen de @touti sous prétexte qu’elle considère que l’anarchisme est une religion.

      Ce n’est pas mon point de vue mais je trouve que la remarque est très intéressante.

      Il m’arrive souvent de dire que le marxisme-léninisme, tel qu’il s’exprimait chez certains militants des années 60 et 70, s’apparentait, pour moi, à une pratique religieuse. Je ne rentrerai pas ici dans les détails pour lesquels je pense toujours cela, mais je ne vois pas au nom de quoi la même observation ne pourrait pas s’appliquer aussi à l’anarchisme.

      Où est le problème ? Pourquoi ne pas avoir demandé à @touti d’expliciter sa remarque ? Est-ce que cela justifie-t-il la censure ?

      Vous ne vous attendiez pas quand même à ce que votre message sur ce livre Un voile sur la cause des femmes passe sur cet espace de partage et de dialogue comme une lettre à la poste, sans aucun commentaire, sans aucune contradiction.

      D’ailleurs, si tel était le cas, quel en serait l’intérêt ?

      Votre but ne consiste qu’à placarder des annonces ? Vous supportez mal les graffitis ?

      Ce message n’est pas un cri d’effroi mais une protestation fraternelle mais néanmoins ferme pour exprimer la protestation d’un militant s’estimant libertaire et qui vous fait remarquer que, depuis deux semaines, je défends le principe que la FA, puisse afficher sa propagande, quel que soit le contexte, quel que soit le contenu sans avoir à subir la censure :

      https://seenthis.net/messages/1014311

      et, là, l’air de rien...ben vous me faites couillon.

       :-((

    • Salut @cabou

      Tu ne fais que retranscrire ce que cette personne affirme partialement et que "tout le monde suit" aveuglément... et que tu as aussi gentiment partagé... l’équité aurait voulu que les 2 points de vue soient diffusé par ces "bonnes consciences" : sans surprise, ce n’est pas le cas ! Mais bon, on s’en fout des "flics de Seenthis".

      Cette personne nous traite insidieusement de "racistes" (!), nous amalgame à "riposte laïque" (!) etc. avec des commentaires calomnieux que nous virons ici ou ailleurs : la gerbe ! Faudrait surement en plus lui dire "merci" ! ? ! C’est quoi cette mentalité pourrie ?

      Des insultes, des calomnies ? => c’est simple on vire, sans état d’âme... basta. C’est clair pour les mous du bulbe locaux ??

      > JAMAIS on se permettrait d’avoir une attitude aussi minable sur les autres pages.

      Rien à voir avec cette stupidité d’assimilation "religieuse".
      On a fait des réponses, mais la calomnie et le lynchage virtuel a été crescendo.
      On fait des réponses aux personnes qui ne nous invectivent pas et ne salissent pas nos idées, c’est pourtant simple. On se l’applique nous-mêmes, on attend la même chose des autres.
      Quelle ambiance détestable...

      > On constate que cela amuse la galerie, avec le crétin de service :

      " Olaf il y a 40 minutes

      @cabou a frappé - on verra combien de temps sa réponse va tenir :-) "

      >> Super drôle... super pathétique. Ce petit clan se croit tout permis. On a autre chose à foutre que de répondre à toutes ces inepties, aux inquisiteurs. On constate qu’il y a autant de connards (shocking pour les BCBG locaux) ici que sur les autres réseaux tant décriés MDR ! Bref !

      >> Nous sommes passé à autre chose de + intéressant que ces péripéties de caniveaux, genre procès de Moscou...

      Notre "version" est là, même si l’on sait que cela n’intéresse pas grand monde du sérail :

      🔴 Juste pour info et avant que des cris d’effroi jaillissent... ou pas

      > Nous sommes depuis assez peu de temps sur #SeenThis et pour la deuxième fois depuis cette arrivée, nous avons supprimé des commentaires insultants et/ou outrageants.
      Si nos publications ne plaisent pas, c’est très simple : passez votre chemin, les inquisiteurs et autres anti-anarchistes primaires... idem.
      Certain-e-s vont même jusqu’à plaindre et soutenir en s’autocongratulant ceux qui viennent nous insulter... un comble. Cela dénote une mentalité nauséabonde 💩 🤮 pathétique. Qu’ils se délectent de leurs immondices, restent entre eux dans leur petit club nombriliste et nous laissent tranquille.

      > Comme sur tous les autres réseaux « sociaux » où nous sommes présent, ce genre de comportements de personnes sont inadmissibles à nos yeux et ils seront systématiquement bloqués, nous n’avons pas de temps à perdre... et il est parfaitement inutile de se ridiculiser, de geindre en criant à la "censure" 😂 et au "fascisme" 🤣... qui adorent se faire plaindre sur leur page... inutile d’invoquer la « liberté d’expression », vous n’êtes pas des « vrais libertaires » et bla-bla-bla et bla-bla-bla, cela ne changera rien...
      A bon entendeur...

      ▶ Les échanges doivent être corrects, cordiaux, ouverts, respectueux, sans calomnies, sans anathèmes, ni procès d’intention ! Merci ! !

    • @cabou

      > On te cite (citation venue d’ailleurs...) :

      « Concernant l’attitude inacceptable de socialisme_libertaire hier ici-même, (en dépit de leur non-réponse) je n’ai rien de plus à dire que ce que je leur ai laissé et qui a été noyé, depuis ce matin, par un flot discontinu de placards publicitaires. » (sic)

      1) Notre « attitude inacceptable » :

      Donc pour toi, supprimer des commentaires diffamatoires par une personne arrogante et agressive que l’on avait jamais vu auparavant, c’est « inacceptable »... il y a vraiment une ambiance délétère dans ce petit coin du réseau.
      Donc, n’importe qui peut débarquer sur ta page, te traiter de tous les noms et tu vas dire « amen »... c’est du masochisme ? Tu trouves ça normal ? Dans le virtuel c’est autorisé ? Tu as le droit, tu fais ce que tu veux sur ta Page... mais ici c’est Niet !
      Si l’on supprime un commentaire, c’est l’exception et sans gaité de cœur, c’est qu’un cap intolérable a été franchi.

      On le redit, pour la centième fois, on ne refuse pas les débats (il y en a eu pas mal sur notre Page) quand il sont respectueux. On en a quasiment tous les jours sur les nombreux réseaux où nous sommes présent et cela se passe très bien même avec les détracteurs... tant que cela se passe dans le respect.

      > Notre Page n’est pas un défouloir ni un paillasson.

      On le redit aussi, personne ne trouvera ici ou ailleurs une pareille attitude de notre part.
      On a beau le dire et le redire, mais le petit carré « VIP » de SeenThis avec sa mentalité de flic, n’en a rien à foutre visiblement.
      C’est leur problème. On ne discute pas avec des cons même (et surtout) s’ils se prennent pour des « intellectuels » _con_descendants... pas plus qu’on ne va taper la discute avec un négationniste de la Shoah.

      Que qq ne soit pas d’accord avec l’opuscule de notre Camarade ne nous pose strictement aucun problème.

      Sur le fond, pour nous, prendre la défense des nervis écervelés fascistoïdes qui ont sévi à la réunion anarchiste - dans le haut lieu historique de l’anarchisme qu’est Saint-Imier- c’est détestable. On trouvera les mêmes qui vont dénoncer avec virulence la Brav-M ! Mais ils ont la même mentalité... avec un autre drapeau : c’est vraiment à chier !

      C’est facile de verser sa bile en nous traitant de « racistes » plutôt que de dénoncer l’extrême-droite qui monte partout, ils sont où ces crétins qui brûlent des livres, à la Goebbels, quand les néo-fascistes défilent un peu partout ??

      Colporter ces immondices dénotent une mentalité puante et le connard qui se fait appeler « vide » (avec un vrai vide sidéral au niveau du cerveau) n’a visiblement rien d’autre à foutre que de venir cracher sa haine crasse contre les anarchistes sur notre Page.
      C’est qui ce type ? un journaliste de C-News ? un émule de Darmanin ? qui va surement bientôt nous traiter d’ « anarcho-terroristes-racistes »... eh bien vas-y connard, c’est dans l’air du temps ! et en prime tous les mous du bulbe du coin t’applaudiront en te soutenant.

      Mais c’est peine perdu, bien au contraire, cela nous motive encore plus !

      Notre anticléricalisme antireligieux existe depuis la naissance de l’anarchisme moderne... certains, qui ne connaissent pas grand chose à l’anarchisme, font semblant de le découvrir... !

      2) « Non réponse » : Ah bon ?, elle est pas mal celle-là !... c’est notre deuxième réponse ici-même...

      3) « un flot discontinu de placards publicitaires » : on ne sait pas de quoi tu parles.

      Nous clôturons définitivement ce non évènement.

    • Je me permets de dire que je plussoie. Tout ce qui prétend dévoiler les femmes au nom d’une idée dévoyée de la laïcité et/ou d’une quelconque supériorité de « nos valeurs » se fourvoie et statistiquement est plus souvent du côté de ce que je perçois comme des ennemis politiques que des amis. Et quand ça abuse du mot connard tout en prétendant débattre en produisant autant d’aphorismes supposément démonstratifs d’un éventuel débat, que dire d’autre en effet que le débat est effectivement clôturé, faute d’avoir pu commencer.

      Au point de départ, ceci dit, il y a cette façon pénible de prendre pour soit ou pour son organisation, à laquelle on se sent doctrinalement lié, une critique d’idées, sans doute rude, mais que tout adulte se devrait de savoir entendre autrement que comme une mise en cause personnelle ou institutionnelle.

      A l’arrivée, il est évident que ce n’est pas l’anarchisme qui est écorné, ni le socialisme, mais bien l’auteur de ces élucubrations agressives et épuisantes.

      Nous clôturons définitivement ce non évènement.

    • @BigGrizzly

      On ne sait en quelle langue il faut parler ici, puisque visiblement tu n’as rien compris à nos réponses.
      Vous allez venir chacun votre tour pour nous faire la leçon ?

      >>> Bis repetita : venir nous insulter en traitant l’anarchisme et les anarchistes de "racistes" (sic) et de "religion" (sic), etc., eh bien oui on le prend pour nous ("désolé" !).
      C’est un comble que l’on vienne nous demander "des comptes" à nous... pourquoi pas des excuses ?? 😅
      Le premier qualificatif est bel et bien une insulte, le deuxième est tellement débile que cela ne vaut pas la peine de s’y attarder.

      On confirme donc le qualificatif de #connard à cette personne arrogante et agressive qui a droit à des éloges... puisque personne ne lui dit, sauf nous... et a contrario, on soutient ce connard.

      > On attend avec curiosité que vous alliez tous lui dire d’être correct et respectueux des autres sur ce RS : n’inversez pas les rôles ! Que ce connard (oui, oui) aille traiter de racistes les fachos et les racistes au lieu de baver sur nous.

      " Tout ce qui prétend dévoiler les femmes au nom d’une idée dévoyée de la laïcité et/ou d’une quelconque supériorité de « nos valeurs » " (sic)

      > Encore et toujours ces fantasmes sur l’anarchisme... des "poseurs de bombes", des "semeurs de chaos", des "terroristes" etc. maintenant on est "raciste", "dogmatique", etc.
      On attend avec impatience celle ou celui qui passera le pas pour dévoiler que nous sommes en fait des "illuminatis" ! Pourquoi pas ?! Patience, patience ça va arriver.

      En attendant, on veut "forcer les musulmanes à se dévoiler"... où s’arrêtera la vendetta ? Allez un scoop : on mange les petits enfants... à diffuser d’urgence. 😅

      La surenchère pour nous discréditer s’emballe partout : le(s) pouvoir(s) en place (dans le peloton de tête), les marxistes orthodoxes, les bourgeois (petits ou gros), les fachos, les culs-bénis, les crétins sur les RS, les complotistes écervelés, etc. allez-y tous en chœur !

      Alors, oui on navigue en plein délire et dans la connerie crasse.
      Il est vrai que pas mal de gens adoooorent ça.

      > RDV au prochain donneur de leçon pour nous livrer, sur le canapé, ses angoisses et fantasmes vis-à-vis des anarchistes et qui s’emmerde dans la vie... au suivant !

      –------------------------------------------------------

      " Quand ils sont tout neufs,
      Qu’ils sortent de l’œuf,
      Du cocon,
      Tous les jeun’s blancs-becs
      Prennent les vieux mecs
      Pour des cons.
      Quand ils sont d’venus
      Des têtes chenu’s,
      Des grisons,
      Tous les vieux fourneaux
      Prennent les jeunots
      Pour des cons.
      Moi, qui balance entre deux âges,
      J’ leur adresse à tous un message :

      Le temps ne fait rien à l’affaire,
      Quand on est con, on est con.
      Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père,
      Quand on est con, on est con.
      Entre vous, plus de controverses,
      Cons caducs ou cons débutants,
      Petits cons d’ la dernière averse,
      Vieux cons des neiges d’antan.
      Petits cons d’ la dernière averse,
      Vieux cons des neiges d’antan.
      Vous, les cons naissants,
      Les cons innocents,
      Les jeun’s cons
      Qui, n’ le niez pas,
      Prenez les papas
      Pour des cons,
      Vous, les cons âgés,
      Les cons usagés,
      Les vieux cons... "

      ★ Brassens, le célèbre libertaire raciste 😅

      >>>> pour ceux qui s’emmerdent, il y a une vraie cause à dénoncer (introuvable sur SeenThis, comme de bien entendu !) et à porter même si cela concerne des vilains-pas-beaux anarchistes :

    • Bah ya même pas à donner des leçons, les faits parlent pour eux-mêmes sans rien ajouter : dire qu’on accepte le débat tant que c’est pas insultant et qu’on vire les gens insultants tout en traitant les gens de connard, c’est… d’une logique implacable. 😅
      (Rappel : d’un côté l’insulte c’est penser l’idée que le milieu anar peut avoir un comportement religieux/doctrinaire et raciste, de l’autre c’est traiter de connard 15 fois de suite.)

      Par ailleurs il ne vient jamais à l’esprit que la personne qui a affirmé ça, que « ce connard », puisse être une femme ? Bel angle mort.

      (Dénoncer le racisme « partout », c’est le dénoncer à l’extrême-droite et ailleurs. L’un n’empêchant pas l’autre, on peut parfaitement le dénoncer chez les fachos, et dans nos milieux anar, gauche, mouvement social, etc. Ya aucune contradiction. Exactement comme pour le sexisme qui prévaut partout aussi.)

    • @rastapopoulos

      Allez... On en remet une couche ?

      Pinaillons, pinaillons... tergiversons sans fin on a du temps à perdre... on sent que l’on va y passer la semaine.

      Cherchons les erreurs de syntaxes et les virgules inutiles.

      Mettre ce #connard ou cette #connasse (ça va te faire plaisir, ah mais c’est bien sûr... nous sommes sexistes également... suis-je #con) sur le même plan que nous, c’est jouissif ??

      Partager une « ouinouinterie » (comme tu dis si bien) puante du fameux et désormais célèbre connard/connasse sur ta page, ça participe surement au « débat » !

      On va organiser un concours de « ouinouinterie » et du meilleur connard ou connasse sur SeenThis...

      > Bizarre, bizarre : On répond un peu trop pour des affreux anarchistes, qui passons notre temps à censurer, à ne pas répondre aux gentils BCBG de la nomenklatura du microcosme de SeenThis... 😅

    • Je te rappelle que :
      Nous clôturons définitivement ce non évènement.

      Mais cela faisait longtemps que je n’avais pas eu l’opportunité de lire toutes les manifestations du troll bête qui s’ignore (pléonasme, je sais). De mon côté, il y a longtemps que je ne me fais plus d’illusion sur ce que je produis. Mais si ma participation à ce fil pouvait avoir au moins l’intérêt de t’éclairer, j’aurais l’impression de ne pas m’être réveillé aujourd’hui trop inutilement.

    • C’est vrai, c’est vrai : on a besoin d’être « éclairé » !

      😆😂🤣🙃

      Tu es sérieux/sérieuse (attention à l’angle mort dirait Rastatopoulos) là ?

      > Au fait... as-tu pensé à faire la leçon au fameux #connard / #connasse de SeenThis ? Il y a un éclairage d’enfer à faire d’urgence.

      Bah, on répond sinon toutes les bonnes âmes vont dire encore que l’on ne répond pas ou que l’on censure 😂 on tiens à notre réputation sur SeenThis ! 😂

    • ▶️ @cabou

      ▶️ @BigGrizzly

      ▶️ @rastapopoulos

      >>> « Allez les fous, soyez pas mous ! »
      (réplique culte de « One Flew Over the Cuckoo’s Nest »...)

      >>>>>> A partager : ... Yallah, yallah  !!

      #Anarchisme #persécution #Iran #mollahcratie #anticléricalisme #Liberté #DroitsHumains #solidarité ✊✊ #13livesatrisk

      🛑 ★ EXIGEONS LA LIBÉRATION DE NOTRE COMPAGNON ANARCHISTE AFCHINE BAYMANI EN GRÈVE DE LA FAIM ET DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES EN IRAN !

    • Je te rappelles, cher camarade, que je n’attends que tu me tapes l’épaule pour relayer un communiqué de la FA, alors que je ne suis même pas membre de cette organisation :

      https://seenthis.net/messages/1014311

      Maintenant, si tu souhaites vraiment que d’autres personnes partagent cette info spécifique sur le sort du compagnon iranien, peut-être serait-il préférable de la mettre sur un message spécifique... mais bon, ce n’est qu’une suggestion.

      Souhaitant sincèrement une désescalade

      Salutations libertaires

    • @Cabou

      Cher Camarade... ;-) on a pas « attendu que tu nous tapes sur l’épaule » pour publier (il y a maintenant + de 6 heures) ce communiqué de la FA sur la répression en Iran. ;-)

      « Désescalade » : on ne demande pas mieux, nous ne sommes pas ici pour être dans une baston permanente, ce que l’on écrivait d’ailleurs il y a 3 jours, au tout début de ce "Règlements de comptes à O.K. Corral".

      Cette dernière publication, sous forme de boutade, pour « secouer le cocotier », pour dire qu’il y a plus grave sur cette satanée planète, pour tourner en dérision cette polémique stérile et parler des vrais problèmes.

      Bonne soirée et salutations libertaires. 🏴

  • Opinion | One Thing Not to Fear at Burning Man - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2023/09/03/opinion/columnists/one-thing-not-to-fear-at-burning-man.html

    Sept. 3, 2023
    Two people walk through gray mud at a flooded campground with recreational vehicles.
    Credit...Trevor Hughes/USA Today Network, via Reuters
    Two people walk through gray mud at a flooded campground with recreational vehicles.

    By Zeynep Tufekci

    Opinion Columnist

    The news that thousands of Burning Man festival goers were told to conserve food and water after torrential rains left them trapped by impassable mud in the Nevada desert led some to chortle about a “Lord of the Flies” scenario for the annual gathering popular with tech lords and moguls.

    Alas, I have to spoil the hate-the-tech-rich revelries. No matter how this mess is resolved — and many there seem to be coping — the common belief that civilization is but a thin veneer that will fall apart when authority disappears is not only false, the false belief itself is harmful.

    Rutger Bregman, who wrote a book called “Humankind: A Hopeful History,” had read “Lord of the Flies” as a teenager like many, and didn’t doubt its terrible implication about human nature. However, Bregman got curious about whether there were any real-life cases of boys of that age getting stranded on an island.

    Bregman learned of one that played out very differently,

    In 1965, six boys from 13 to 16, bored in their school in Tonga, in Polynesia, impulsively stole a boat and sailed out, but became helplessly adrift after their sail and rudder broke. They were stranded on an island for more than a year. Instead of descending into cruel anarchy, though, they stayed alive through cooperation. When one of them broke his leg, they took care of him.

    Some of the most memorable weeks of my life were spent helping out with rescues and aid in the aftermath of the 1999 earthquake in Turkey that killed thousands of people. The epicenter was my childhood hometown, so I was very familiar with the place, and I rushed to help, unsure of what I would find. Instead of the chaos and looting that was rumored, the people had been mostly sharing everything with one another. Intrigued, I dived into the sociology of disasters and found that this was the common trajectory after similar misfortune.

    Rebecca Solnit’s book “A Paradise Built in Hell: The Extraordinary Communities That Arise in Disaster” documents many such experiences — people altruistically cooperating in the aftermath of earthquakes, hurricanes and other catastrophes — and how the authorities often assume the opposite, and go in to restore law-and-order, but end up doing real harm.

    One of the most egregious recent examples of this involved rumors of conditions after Hurricane Katrina in the Superdome in New Orleans — where tens of thousands of people unable to evacuate earlier had gathered. The police chief told Oprah Winfrey that babies were being raped. The mayor said, “They have people standing out there, have been in that frickin’ Superdome for five days watching dead bodies, watching hooligans killing people, raping people.” There were reports that rescue helicopters were being shot at.

    The reality was that even as the situation deteriorated in the Superdome, as Rebecca Solnit’s book documents, many people kept each other alive, especially taking care of the elderly and the frail under very stressful conditions.

    But the demonization of the overwhelmingly Black population of New Orleans fueled true ugliness: Some aid was delayed and resources diverted to prevent “looting,” and refugees from the city trying to escape on foot were shot at by residents in the mostly white suburbs.

    What about the terrible side of humanity: the wars, the genocides? And what about survival of the fittest?

    In his book “Blueprint: The Evolutionary Origins of a Good Society,” Nicholas Christakis, a sociologist as well as a physician, explains that people are cooperative and social animals, not lone wolves. Humans have survived not because they were the animals with the sharpest claws and strongest muscles, but because they had smarts and they had one another.

    Christakis looked at shipwrecks from 1500 to 1900 and found that survivors often managed by cooperation and that violence and ugliness was far from the norm.

    This is not a rosy-eyed view that ignores the terrible aspects of human behavior. Groups can also be organized politically and socially against each other. That’s the basis of wars and genocides. But far from being elements of true human nature that are revealed once the thin veneer of civilization is worn off, such atrocities are organized through the institutions of civilization: through politics and culture and militaries and sustained political campaigns of dehumanization.

    The institutions of civilization can also be enlisted to resist this dehumanization. The European Union may not be perfect, but it has helped to largely suppress the sorts of conflicts that wracked the continent for centuries.

    I would venture that many of the thousands trapped in the Nevada mud are mostly banding together, sharing shelter, food and water.

    If tech luminaries and rich folks are among those suffering in the mire, instead of gloating about their travail, let’s hope this experience reinforces for them the importance of pulling together as a society.

    We can help them along by passing laws that make tax havens illegal, create a more equitable tax structure and a strong international framework for stopping the laundering of gains of corruption, force technology and other companies to deal with the harms of their inventions and overcome the current situation where profits are private but the fallout can be societal.

    Human nature isn’t an obstacle to a good society, but it needs help from laws and institutions, not thick mud, to let the better angels have a chance.

    #Burning_Man #Zeynep_Tufekci #Communs #Solidarité

  • Les épreuves de la frontière
    Cours du 05 avril 2023 : #Rencontres

    Les 3 rencontres, le récit avec une triple voix :

    - un exilé :
    Une famille de #réfugiés_afghans, dont Fassin retrace tout le parcours depuis l’#Afghanistan jusqu’à #Briançon, en passant par la Grèce et les Balkans

    - un policier : (à partir de la min 26’40)
    Fassin raconte l’habitude que les forces de l’ordre ont de demander aux chauffeurs du bus qui fait Oulx-Claviere combien de migrants sont descendus du bus à Claviere. Fassin raconte la militarisation de la frontière (2 escadrons de la #gendarmerie_mobile, 140 militaires + 30 hommes des forces armées sentinelles + 25 réservistes de l’#opération_limes —> presque 200 en plus des policiers). « A quoi sert ce qu’ils font ? » (dès min 29’45) Réponse : « tous les migrants finissent par passer. (...) Ce n’est pas un secret, tout le monde le sait » (min 30’04)... Quel intérêt donc ? (min. 30’28) : « faire du chiffre ». « C’est ce que leur demande le commandant, c’est ce que leur demande la préfète, parce que ce sont des #statistiques qu’on fait remonter au Ministre de l’Intérieur qui peut ensuite s’en féliciter publiquement. C’est beaucoup plus facile d’arrêter des migrants que des passeurs, alors comme son collègue il se satisfait des non-admissions. Quand leur nombre augmente, on les complimente et à la fin de l’année ils ont une meilleure prime ; quand il diminue on les convoque, on les réprimande, on exige de meilleurs résultats ». Fassin observe que pas tout le monde n’est pas satisfait de la situation, il évoque le #suicide d’un brigadier qui commandait une équipe de nuit (min 31’02) : « Un homme gentil, respectueux modeste, correct avec les migrants. La version officielle c’est qu’il avait des problèmes conjugaux, qu’il était séparé de sa femme, qu’il voyait moins ses enfants, qu’il faisait une dépression. C’est surement pas faux, mais il a vu comment son collègue était affecté par la dégradation de l’ambiance au sein de l’institution, les attentes de résultats quantifiés par leur hiérarchie ont généré une compétition entre les équipes à qui ferait le plus d’interpellations. Il avait entendu dire le brigadier que ’plus que la qualité du travail, c’était la quantité qui comptait désormais, quitte à tordre les données. Il n’ignore pas que les performances de l’autre équipe valaient sans cesse à son chef des brimades et des humiliations. D’ailleurs, il a entendu dire qu’avant de se suicider, le brigadier avait laissé une lettre dans laquelle il expliquait les raisons de son geste, évoquant les pressions de sa hiérarchie, qu’il ne supportait plus. Beaucoup le pense, au fond, c’est la #politique_du_chiffre qui l’a tué. La mort de son collègue lui a laissé un goût amer, un vague sentiment de culpabilité, ’n’aurait-il pas fallu se montrer plus solidaires entre eux au lieu d’exacerber la concurrence ?’ (...) N’aurait-il pas fallu comprendre quand il répétait qu’il ne trouvait plus de sens à son travail ? »
    Au poste-frontière de Montgenèvre, la scène d’un médecin (probablement de Médecins du Monde, qui entre pour demander de libérer au de reconduire à la frontière les deux adultes interpellés, car leurs enfants ont été entre temps déjà amenés à Briançon (35’28) : Le policier « accuse le médecin d’organiser comme les autres volontaires des opérations hasardeuses pour aider les migrants à franchir la frontière en les amenant à emprunter des chemins dangereux, ils ne font pas de la mise à l’abri, comme ils le disent, ils les exposent à des risques inconsidérés. Ce sont eux, les policiers et les gendarmes, qui protègent les migrants, déclare-t-il ».
    Min 37’50 : les policiers « pestent contre les maraudeurs » "qui sont en réalité des passeurs" —> la présence de maraudeurs et du refuge comme éléments de l’#appel_d'air

    - le maraudeur (à partir de la min 39’18)

    –—

    Deuxième partie de la conférence (à partir de la min 53’00), Fassin explique comment il a construit la narration avec les trois personnages :

    https://www.youtube.com/watch?v=rkOJJ9jYT8Y


    #conférence #vidéo #Didier_Fassin #frontière_sud-alpine #ethnographie #asile #migrations #réfugiés #parcours_migratoire #Briançonnais #Italie #France #Hautes-Alpes #forces_de_l'ordre #militarisation_des_frontières #opération_sentinelle #pression_des_résultats #refus_d'entrée #PAF #police_aux_frontières #solidarité

  • Covid : solidarité, humanité, responsabilité

    _Un fil de Jacques Caplat publié sur twitter https://twitter.com/nourrirlemonde/status/1696080159911100741 et sur mastodon https://piaille.fr/@JacquesCaplat@eldritch.cafe/110966999186302514
    enregistrement via @karacole à venir_

    « Lors de mes conférences et réunions, la plupart des participant·e·s s’étonnent de me voir porter un masque. J’en suis extrêmement déçu et préoccupé, venant de militant·e·s paysan·ne·s et écolo. »

    Explications cruciales 🔽​🔽​🔽​

    Je vais commencer par un peu d’anthropologie, avant de revenir à l’épidémiologie et à la responsabilité politique.

    1) Ce qui fonde l’humain

    Depuis notamment les travaux du paléoanthropologue kenyan Richard Leakey, il est admis que l’un des facteurs clefs dans l’évolution du primate vers Sapiens a été le soin solidaire : le groupe prend soin des plus faibles, des malades, des blessés, des bébés, des vieux. J’insiste : la vie en société et la solidarité envers les plus faibles est un des préalables au développement de l’humanité en tant que telle, c’est consubstantiel à l’humain. Cela n’a pas à être « expliqué » puisque c’est un facteur initial, une condition préalable.

    Sans solidarité envers les vulnérables, nous perdons notre humanité.

    Or cette solidarité signifie par définition refuser la simple « sélection naturelle ». Permettre aux myopes d’avoir une vie normale grâce à des lunettes, et donc d’avoir des familles et des enfants, c’est refuser que les myopes soient éliminés de l’humanité. Permettre aux bébés malades de survivre aux maladies infantiles (raison principale de « l’augmentation de l’espérance de vie » qui est une moyenne), c’est refuser que certains profils génétiques soient éliminés de l’humanité.

    Il faut donc le dire clairement : celleux qui pensent qu’il faut laisser mourir les personnes vulnérables à telle ou telle maladie se placent, fondamentalement et par définition, en dehors de l’humanité. C’est précisément pourquoi l’eugénisme est une abomination.

    2) Le Covid est actuellement endémique

    Du fait de l’irresponsabilité insoutenable de la plupart des gouvernements, particulièrement en France, le Covid s’est installé profondément.

    Je sais qu’un grand nombre d’entre vous pensent qu’il est maintenant mineur. Soyez honnêtes : si vous le pensez, vous vous mentez à vous-même pour éviter de changer vos habitudes de vie (exactement comme le font les climatonégationnistes : même mécanisme de déni). Car qui peut réellement et sérieusement penser que supprimer le thermomètre suffirait à éliminer la fièvre ?!? Soyez honnêtes (bis) : vous savez bien que tous les indicateurs de suivi du Covid ont été éliminés (quasiment plus de tests PCR, plus de remontées statistiques) et que c’est la SEULE raison de sa disparition du paysage médiatique.

    En acceptant cette mystification, vous jouez le jeu du gouvernement, que le Covid dérange à la fois parce qu’il montre son incompétence gravissime et parce qu’il perturbe l’économie.

    Les médias partagent une responsabilité, en acceptant de ne plus parler du sujet, en jouant le jeu de son invisibilisation artificielle.

    La réalité, très facile à vérifier via les publications scientifiques ou le suivi de la présence du SARS-Cov-2 dans les eaux usées (indicateur indiscutable et édifiant), est que le Covid continue à circuler constamment à un haut niveau – et en plus avec une nouvelle « vague » qui débute. Le Covid n’est pas une maladie saisonnière comme la grippe, il circule toute l’année.

    Et la rentrée scolaire va amplifier la nouvelle vague actuelle, puisque le brassage des enfants à l’école est le premier facteur de diffusion (ce fait, totalement admis et évident dans la littérature scientifique mondiale depuis deux ans, a été nié en France par les irresponsables qui nous dirigent : ce déni français est un motif supplémentaire de colère extrême).

    3) Les conséquences sanitaires et humaines du Covid

    Bien sûr, le Covid tue, et ce fait suffit déjà à ce que nous mettions en œuvre tous les moyens possibles pour le limiter. Mais c’est d’une certaine façon bien pire : il handicape à un taux très supérieur à sa létalité. S’il ne tue que 0,1% des personnes atteintes, il laisse des séquelles gravissimes chez 5 à 10% (voire 20%) des malades. Ces séquelles (notamment neurologiques et cardiaques) sont très bien documentées par les épidémiologistes et virologues à l’échelle mondiale, mais scandaleusement étouffées en France, selon la logique de déni que j’évoquais précédemment.

    Ce que l’on appelle les « Covid-longs » touchent environ 2 millions de personnes en France, provoquant plusieurs centaines de milliers d’arrêts de travail prolongés – ce qui explique d’ailleurs l’apparente baisse actuelle du chômage, qui correspond en fait tout simplement au remplacement des salarié·e·s en arrêts-maladie !
    https://www.nature.com/articles/s41579-022-00846-2

    Le Covid se transmet par la respiration (aérosols) mais ce n’est pas une maladie « respiratoire » comme on l’a cru au tout-début : c’est une maladie qui s’installe dans l’organisme entier et dont les affections les plus graves touchent le cœur et le système nerveux (notamment le cerveau).

    Par ailleurs, du fait de ces séquelles, les systèmes immunitaires fragilisés sont plus sensibles à d’autres maladies. À moyen et long terme, de nombreuses morts vont être attribuées à des « grippes », « crises cardiaques », « maladies auto-immunes », « AVC », etc., alors qu’elles ne seraient pas advenues sans une infection préalable de la personne par le Covid. Ça n’apparaît pas dans les statistiques des « morts du Covid » mais c’est bien une mortalité due au Covid !

    Pour votre info, plus souvent vous attrapez le Covid, plus vous risquez de telles fragilisations immunitaires et un Covid-long.

    Certains ici vont hausser les épaules et grogner « catastrophisme » alors que je cite les travaux internationaux indiscutables et faisant consensus. Si vous poussez ce soupir condescendant, vous réagissez exactement comme les climatonégationnistes.

    4) Un virus aéroporté

    Il n’y a plus aucune discussion scientifique sur la transmission du Covid : il est aéroporté.

    Oubliez les consignes simplistes de 2020 sur la « distanciation », car nous ne parlons pas ici de gouttelettes projetées à un mètre (postillons, toux, éternuements). Ces projections sont certes concentrées en SARS-Cov-2 et doivent être évitées, mais elles sont dérisoires par rapport au mode principal de transmission : la respiration.

    Les aérosols de respiration se diffusent comme la fumée de cigarette. Même si le malade vous tourne le dos, même s’il est à 20 mètres de vous à l’autre bout de la salle, ses aérosols finiront par vous atteindre si vous restez plusieurs dizaines de minutes dans la même pièce fermée.

    Dès lors, la protection ne s’obtient pas par la distanciation mais par l’aération et par le port d’un masque.

    Dans un monde idéal où le gouvernement serait responsable et compétent, un grand programme d’aération des salles publiques aurait été lancé depuis deux ans (écoles, hôpitaux, restaurants, cinémas, salles de réunion, EHPAD…). En l’absence d’une telle aération, il n’y a qu’une seule solution pour éviter de diffuser le Covid dans une pièce fermée : porter un masque. Et par pitié : un masque FFP2, car les masques chirurgicaux protègent très peu (uniquement si 100% des gens le portent, et très rigoureusement ajusté).

    Est-il vraiment nécessaire de rappeler que les trois-quart des porteurs du Covid sont asymptomatiques ? Est-il vraiment nécessaire de rappeler que même si vous n’avez aucun symptôme vous pouvez en être porteur et qu’il faut donc que VOUS portiez un masque même si vous ne pensez pas être malade ?

    5) Les « vulnérables » n’ont plus de vie sociale

    En l’absence de politique partagée de protection solidaire contre le Covid, les personnes dites « vulnérables » sont en danger de mort. En effet, les personnes immunodéprimées (notamment du fait des soins contre un cancer, ou ayant bénéficié d’une greffe, etc.), avec handicap génétique, dialysées, avec grave affection cardiaque, âgées, etc., ont un risque considérable de mourir si elles développent un Covid. Elles doivent donc absolument éviter de l’attraper. La question de la transmission est cruciale.

    Dans une salle fermée, si ces personnes vulnérables portent un masque mais que tous les autres n’en portent pas, il n’y a pas de protection suffisante. Pour que les masques protègent les vulnérables, il faut que tout le monde porte un masque.

    L’argument « portez le masque si vous avez peur mais laissez moi ne pas en porter » est une ignominie. D’une part parce qu’il place sur le terrain de la « peur » le fait de ne pas vouloir mourir (c’est abject), ensuite parce qu’il s’agit d’une insulte à l’épidémiologie et à la responsabilité médicale. Non, il ne suffit pas que les vulnérables portent un masque. Il faut que nous portions tou·te·s un masque.

    Comme ce n’est pas le cas, les personnes vulnérables n’ont pas d’autre solution que de s’interdire toute vie sociale. Iels ne peuvent plus aller au ciné, au restaurant, dans des réunions, dans des conférences, à des concerts, etc.

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/face-au-covid-19-la-vie-en-pointille-des-immunodeprimes-ca-fait-trois-a

    6) Être humains et responsables

    Admettre cet état de fait, c’est abdiquer notre humanité. Ne pas porter de masque, c’est soit considérer comme « normal » que les personnes vulnérables n’aient plus de vie sociale, soit encore pire et considérer comme « pas grave » qu’une partie de l’humanité meurt alors qu’on pourrait facilement l’éviter. 😱​

    Car nous ne parlons pas ici d’un dilemme du tramway. Il ne s’agit pas de choisir entre « X morts » ou « Y morts ». Il s’agit juste de choisir entre « X morts » ou « mon confort personnel ». Celleux qui osent invoquer leur « liberté de ne pas porter de masque » placent leur confort personnel devant les vies humaines. Iels disent explicitement préférer que des gens meurent plutôt que de faire un effort qui ne coûte pourtant presque rien. C’est juste intolérable, inexcusable. C’est très précisément se placer en dehors de l’histoire humaine (cf. mon point 1 ci-dessus).

    Incidemment, ces cyniques sont très mal placés pour donner la leçon sur l’inaction climatique puisqu’iels font exactement la même chose : préférer « ne rien changer à nos habitudes de vie » plutôt que faire preuve de solidarité humaine. Nous aimerions tou·te·s que « la crise climatique soit finie ». Nous aimerions tou·te·s que « le Covid soit fini ». Mais nier la crise climatique ou le Covid ne servira à rien.

    7) Pallier l’inaction politique

    Alors bien sûr, les premiers irresponsables sont les gouvernements populistes, à commencer par le gouvernement français.

    Début 2022, Emmanuel Macron a promis un grand programme d’aération des écoles et lieux public. Depuis : rien, rien, rien.

    En 2020, le gouvernement avait nié l’importance des masques pour ne pas avoir à affronter sa responsabilité dans leur pénurie en France à l’époque, et cette turpitude a encore des conséquences aujourd’hui par la minimisation de l’importance des masques.

    Depuis un an, les hôpitaux n’imposent plus le masque, y compris dans des services dont les malades sont particulièrement vulnérables au Covid (cardiologie) : c’est un niveau d’irresponsabilité effroyable et criminelle.

    D’une manière générale, pour le Covid comme pour la crise climatique, le gouvernement cherche à culpabiliser les Français·es et à leur demander des efforts individuels (voire à les brimer), au lieu d’assumer sa responsabilité politique.

    OK. Mais cette critique politique ne nous autorise pas à la politique du pire, ne nous autorise pas à ne rien faire et laisser mourir les vulnérables.

    Certains réseaux anarchistes et syndicaux agissent heureusement et mettent en place des procédures sanitaires responsables. C’est le cas par exemple ici de « Révolution permanente » (cf. image).

    Des comptes et sites partagent les ressources sur « l’autodéfense sanitaire » pour lutter contre les maladies aéroportées, tels @/arra ou @/cabrioles

    L’aération des lieux publics limiterait considérablement la transmission et permettrait donc une vie sociale pour tou·te·s, mais aurait également un effet d’atténuation des vagues et du « niveau endémique constant », ce qui réduirait le taux de mutation (plus on laisse circuler le virus avec le mythe délirant de « l’immunité collective » qui signifie en fait « abjection eugéniste », plus on favorise le nombre de mutations et la vitesse d’apparition de nouveaux variants) et qui réduirait progressivement la pandémie jusqu’à l’éteindre peu à peu.

    À défaut d’une telle action politique collective, nous avons une responsabilité humaine élémentaire : porter un masque dans les lieux clos. Cela ne se discute pas, sauf à nier toutes les valeurs humaines.

    #Covid #OuiAuMasque #AutoDéfenseSanitaire #CovidIsAirborne #CovidIsNotOver
    archivage https://web.archive.org/web/20230829205538/https://eldritch.cafe/@JacquesCaplat/110966999112891150

  • Abirsabir. La sfida al regime delle frontiere

    Nagi Cheikh Ahmed, giornalista mauritano emigrato in Italia dal 2016, e Gustavo Alfredo García Figueroa, sociologo venezuelano emigrato in Italia dal 2018, in quanto soggetti migranti e razzializzati, hanno viaggiato lungo la frontiera alpina tra l’Italia e la Francia per condurre una ricerca collaborativa tra l’Università degli Studi di Padova e Radio Melting Pot chiamata “nuovi immaginari politici e solidarietà antirazzista” (1).

    La ricerca evidenzia sia i processi di razzializzazione delle persone in transito su questo confine, e sia le esperienze di solidarietà che nascono tra i soggetti razzializzati e con le altre persone con background migratorio che operano sulla frontiera. Lo scopo è quello di rendere visibile il loro protagonismo che contrasta la violenza strutturale delle frontiere e delle politiche migratorie dell’UE con pratiche di solidarietà, resistenza e sfida in questo spazio complesso, poroso, senz’altro ostile con le persone del sud globale.

    Un podcast in cui gli autori parlano della politica migratoria dell’Unione europea basata sul razzismo strutturale, l’esternalizzazione dei confini e il loro controllo, ma allo stesso tempo andando oltre a tutto ciò; in cui si raccontano le esperienze di solidarietà e resistenza di giovani nordafricani che provano, anche al prezzo di mettere a rischio la vita, a sfidare l’esistenza dei confini.

    (1) La collaborazione di ricerca nasce all’interno del progetto di interesse nazionale PRIN-MOBS che indaga la produzione di nuovi immaginari politici attraverso le pratiche della solidarietà antirazzista con i migranti. La Responsabile Scientifica dell’unità locale è la prof.ssa Annalisa Frisina, Associata di Sociologia presso il Dip. FISPPA dell’Università di Padova

    https://www.meltingpot.org/2023/06/abirsabir-la-sfida-al-regime-delle-frontiere/#

    #Abirsabir (à partir de la min 2’38) :

    «Parola in arabo che esprime l’idea di una persona che viaggia con l’intenzione di non residere in un luogo fisso ma di attraversare un altro paese transitando in un paese o diversi paesi in cui non ha nessun legame concreto. E per fare questo viaggio praticamente non ha nulla addosso, niente da portare, niente da usare per il suo percorso. Abisabir, il #passante, si caratterizza per essere una persona leggera, con poco carico, veloce, silenzioso, che cammina molto e dorme poco.»

    –-> ajouté à la métaliste sur les #mots de la migration :
    https://seenthis.net/messages/414225
    #vocabulaire #terminologie #passant

    #podcast #audio #frontières #migrations #réfugiés #asile #frontière_sud-alpine #France #Italie #racialisation #solidarité #violence_structurelle #résistance #Hautes-Alpes #Val_de_Suse #obstacles #rêve #parcours_migratoire #itinéraire_migratoire #danger #route_des_Balkans #Balkans #espoir #maraudeurs #maraudes

    • L’informazione di Blackout. La voce di chi passa il confine alpino tra Italia e Francia

      Una ricerca collaborativa tra l’Università degli Studi di Padova e Radio Melting Pot ha portato #Nagi_Cheikh_Ahmed, giornalista mauritano in Italia dal 2016, e Gustavo Alfredo Garcìa Figueroa, sociologo venezuelano emigrato in Italia nel 2018, ad attraversare la frontiera posta sullo spartiaque alpino tra Italia e Francia per raccogliere le testimonianze di chi è costretto a passare illegamente questo confine.

      “La ricerca evidenzia sia i processi di razzializzazione delle persone in transito su questo confine, e sia le esperienze di solidarietà che nascono tra i soggetti razzializzati e con le altre persone con background migratorio che operano sulla frontiera. Lo scopo è quello di rendere visibile il loro protagonismo che contrasta la violenza strutturale delle frontiere e delle politiche migratorie dell’UE con pratiche di solidarietà, resistenza e sfida in questo spazio complesso, poroso, senz’altro ostile con le persone del sud globale.”

      Questa è la descrizione che si può trovare sul sito di Melting Pot Europa, dove è stato pubblicato il primo frutto della ricerca: il podcast Abir Sabir. La sfida al regime delle frontiere.

      Ne abbiamo parlato con uno degli autori, Nagi Cheikh Ahmed.

      https://radioblackout.org/2023/07/la-voce-di-chi-passa-il-confine-alpino-tra-italia-e-francia

  • Des Mask Blocs se forment partout | Austin Fisher
    https://cabrioles.substack.com/p/des-mask-blocs-se-forment-partout


    Des membres d’un #Mask_Bloc manifestent pour garder les masques dans les lieux de soin à Los Angeles. Sur la banderoles et les pancartes on peut lire “Les masques dans les hopitaux sauvent des vies”, “Maintenez les masques dans les lieux de soins”, “Donnez des soins, pas le Covid”.

    MaskBlocABQ est un groupe anticapitaliste qui cherche à sensibiliser les gens à la pandémie en cours, alors que le gouvernement, les entreprises et les médias complices déclarent qu’elle est terminée. Pour résister à l’érosion de l’empathie, nous devons inviter les gens à participer à des actes de soin, de défense et de secour mutuel. Nous devons normaliser les actes d’entraide au milieu de la crise quotidienne du capitalisme et intégrer ces mécanismes dans notre travail d’organisation. Mais il s’agit également d’une question de sécurité sur le lieu de travail et d’une question de droit du travail.

    Austin Fisher est un journaliste basé à Santa Fe. Il a travaillé pour des journaux au Nouveau-Mexique et dans son État natal du Kansas, notamment le Topeka Capital-Journal, le Garden City Telegram, le Rio Grande SUN et le Santa Fe Reporter. Depuis qu’il a commencé une carrière à temps plein dans le journalisme en 2015, il vise à utiliser le journalisme pour faire entendre des voix qui ne sont généralement pas entendues dans les débats publics sur les inégalités économiques, le maintien de l’ordre et le racisme environnemental.

    · Nous aimerions dédier cette publication aux formidables camarades du Mask Bloc Paris qui s’organisent pour distribuer gratuitement des masques de qualité (FFP2) devant des établissements de santé et lors d’évènements militants (comme la Pride des Banlieues), et exiger le retour de ce geste collectif de protection mutuelle qu’est le port du masque dans les lieux de soin ·

    #covid #masques #RDR #solidarité

  • 🛑 🛑 LA DISSOLUTION DES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE EST SUSPENDUE ! Contre Attaque

    « Une bonne nouvelle dans la morosité ambiante. Le 21 juin dernier, après avoir réprimé dans le sang la mobilisation de Sainte-Soline, le gouvernement enfonçait le clou en prononçant la dissolution des Soulèvements de la Terre. C’était une offensive inédite : pour la première fois, les autorités utilisaient cette procédure d’exception contre une immense coalition écologiste réunissant des centaines de collectifs et des dizaines de milliers de membres (...) »

    🌍 #soulevementsdelaterre #écologie #anticapitalisme
    ⚡️ #Darmanin #macronie #dissolution #répression #autoritarisme
    #onnedissoutpasunsoulèvement #solidarité

    ⏩ Lire l’article complet...
    https://contre-attaque.net/2023/08/11/la-dissolution-des-soulevements-de-la-terre-est-suspendue

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  • Le Covid n’a pas disparu, mais l’empathie, le soin et la solidarité oui | Tithi Bhattacharya
    https://cabrioles.substack.com/p/le-covid-na-pas-disparu-mais-lempathie

    Les effets à long terme de cette culture de plus en plus répandue de la malveillance décontractée se feront sentir pendant longtemps, inhibant l’empathie, l’attention et la solidarité dans de nombreux domaines de la vie sociale.

    Tithi Bhattacharya est professeure d’histoire de l’Asie du Sud à à la Purdue University (USA). Elle est l’autrice de The Sentinels of Culture : Class, Education, and the Colonial Intellectual in Bengal (Oxford University Press, 2005) et l’éditrice de l’étude désormais classique, Social Reproduction Theory : Remapping Class, Recentering Oppression (Pluto Press, 2017). Elle a récemment co-écrit le populaire Féminisme pour les 99% : Un Manifeste (La Découverte, 2019) qui a été traduit dans plus de 30 langues. Elle écrit beaucoup sur la théorie marxiste, le genre et l’islamophobie. Ses travaux ont été publiés dans le Journal of Asian Studies, South Asia Research, Electronic Intifada, Jacobin, Salon.com, The Nation et la New Left Review. Elle est membre du comité de rédaction des revues Studies on Asia et Spectre. Plusieurs de ses articles ont été traduits en français par la revue Contretemps, dont deux sur la pandémie de Covid-19.

    Tout au long des années 2020-2021, j’ai écrit de nombreux articles sur le COVID pour tenter de souligner à la fois la gravité de la maladie et l’incapacité des gouvernements capitalistes à assurer la santé et la sécurité de leurs citoyen·nes, en particulier les plus vulnérables d’entre elleux, face à une pandémie mondiale. J’ai également publié une série intitulée « Dépêches depuis les premières lignes de soins », dans laquelle j’ai essayé de faire entendre la voix des travailleur·euses essentiel·les pendant la pandémie. Mais j’ai aussi une autre histoire à partager, différente à la fois en termes de registre et de nature. La différence entre tous les autres travaux que j’ai réalisés sur le COVID et ce que vous lirez ci-dessous est la même qu’entre une ordonnance et une plaie ouverte.

    Printemps 2021 : Au moins, j’ai...

    Je retourne au travail, à contrecœur, doublement masquée, doublement vaccinée. Ma demande de pouvoir enseigner en ligne de manière formelle a été refusée par mon université. Je dois maintenant utiliser des idées et des stratégies vagues, à demi formées, pour me protéger et protéger mon enfant. Je souffre d’asthme sévère et mon pneumologue m’a récemment dit que ma capacité pulmonaire n’était que de 40 %.

    Première humiliation : partager mes antécédents médicaux intimes avec une classe remplie d’étudiant·es de première année, pour la plupart âgé·es de 18 ans.

    #toctoc #empathie #attention #solidarité #covid #santé #travail #RDR #masques

  • 🛑 Depuis trente ans, des familles réclament la vérité sur les disparitions forcées en Turquie - Basta !

    Dans les années 1980 et 1990, des centaines de personnes ont été enlevées en Turquie, au cours du conflit qui a opposé le PKK et les forces armées. Depuis, leurs familles manifestent chaque samedi pour demander justice malgré les interdictions.

    #Turquie #Kurdistan #répression #torture #disparitions #DroitsHumains #solidarité

    ⏩ Lire l’article complet…
    ▶️ https://basta.media/depuis-trente-ans-des-familles-reclament-la-verite-sur-les-disparitions-for

  • Criminalising the Facilitation of Freedom of Movement: Introduction

    Over the past two decades, from Palermo to Dover, from Lesvos to Berlin, anyone facilitating freedom of movement and operating outside of governmental structures has been facing various forms of criminalisation.

    Both in the Global South and the Global North, the means to travel have been the target of states’ criminalisation efforts in their attempt to control mobilites: from the person facilitating the journey, interpreters and mediators, or people who provide aid, food or shelter to their communities along the routes, to the means of transportation, including boats or trucks.

    Whilst most of the attention is placed on the criminalisation of European - often white - people acting in solidarity with people on the move, the ‘migrant saviours’, ‘solidarians’ and ‘rescuers’, including search-and-rescue boat captains and crews, little attention is given to people, often on the move themselves, facilitating freedom of movement and often acting in solidarity with one another (Dadusc and Mudu, 2021).

    Whilst often they are approached as separate issues, with the first becoming the object of solidarity campaigns aimed at decriminalisation of human right defenders, we cannot understand one without the other. The criminalisation of these differentiate groups is part of the same continuum of violence; both deflect attention from the structural violence of borders and are embedded in the formation of a racial apartheid in Europe and beyond. Differentiating between those criminalised for their solidarity with people on the move and people on the move themselves perpetuates power structures and white saviourism, where white people’s lives and freedom are placed above, and valued more, than others.

    The criminalisation of solidarity towards and between people on the move is a key component of border violence. People on the move are facing extremely long prison sentences based on arbitrary trials. Accused of ’smuggling’ or ’facilitating illegal entry’, they are the first targets of the carceral violence of the border regime facing charges between 6 months to life in prison. This is the case for boat drivers, amongst others, who find themselves risking their lives when driving precarious dinghies across the Mediterranean Sea, the Aegean Sea, the English Channel or the Atlantic Ocean. Yet, they are rarely supported by demonstrations and campaigns, as much as white EU activists who face criminalisation for sea rescue or solidarity acts.

    Placing the focus on facilitation as the ‘practice’ that becomes the object of criminalisation rather than on the actors, brings to light that most forms of facilitation are a product of, and a necessity derived from, the creation of borders and the consequent criminalisation of migration. Whilst each of these actors is affected by criminalisation differently, the notion of facilitation allows us to reflect on this continuum of criminalisation, without fabricating differentiations between the migrant activist, the host, the sea rescuer or the lorry or boat driver.

    Associations and civil society organisations including Captain Support, ARCI Porco Rosso, Watch-the-Med Alarm Phone, borderline-europe, Legal Centre Lesvos, Clinica Legale Roma Tre, Aegean Migrant Solidarity and El Hiblu Campaign, are conducting research to analyse practices of criminalisation of people on the move and of boat drivers particularly. This research is based on active engagement with migrant communities, and produces both theoretical analysis and practical knowledge to support criminalised individuals, including legal aid and advice as well as distributing useful information to prevent criminalisation. In this themed series, in collaboration with the above associations that currently form the Captain Support Network, we seek to deconstruct how the facilitation of migration is mostly understood through state-centred frameworks. In these interventions, we seek to address the multiple implications of the politics of criminalisation of facilitation, such as the discursive, political and legal implications both on a local and on a European level. We collectively provide a counter-narrative to the one of violence and coercion on the side of allegedly violent and profit-seeking smugglers against people labelled as vulnerable victims who, according to this logic, should be protected by the state through the creation of stronger borders.

    Borders and border regimes are punitive and carceral institutions; they require the criminalisation and exploitation of people on the move to create regimes of immobility. Whilst we acknowledge that people encounter interpersonal violence in their journeys, this needs to be contextualised within the violence and coercion of global inequality and immobility regimes. The construction of facilitation as a violent crime is the result of punitive and carceral border regimes that blame facilitators as those guilty for border violence, thereby obscuring the politics of those practices which pose themselves in transgression, refusal, defiance and un-compliance of the logic of the border regime.

    Drawing on critical research on the criminalisation of people on the move acting in solidarity with one another or facilitating each other’s journeys (Spener 2011, Sanchez 2017, Keshavarz and Khosravi 2022, Mengiste 2018, Sanchez 2017) we re-frame facilitation as a service, either paid or unpaid, provided by skilled community actors or heterogenous networks in the context of a violent border regime. Rather than a violent practice, facilitation can be intended as a set of informal and often illegalised practices and strategies based on sharing knowledge or resources which support people in navigating militarised and dangerous routes (Mengiste 2018). Alternatively known as pilots, captains, drivers, co-travellers or agents/brokers, facilitators are often perceived by the communities of people on the move as service providers, expert guides, friends, people in mutual solidarity and sometimes heroes, rather than violent criminals who profit on migrants whose vulnerability is constructed around racialized and gendered categories (Achilli 2018, Spener 2011, Zhang et al 2018).

    The claim of innocence is often a central part of the legal struggle defending boat drivers and other facilitators from criminalisation. The narrative of innocence versus guilt can be legally useful in the defence of individuals who might face years in prison, but it can be problematic from a broader legal and political perspective. Politically, assuming that there are either innocent or guilty facilitators means adopting the gaze and the logic of the border regime. This legitimises the violent intervention of European states and authorities, and erases their responsibility and accountability for producing violence, death and suffering through the very creation of borders. Moreover, the process and continuum of criminalisation is not only a tool of incarceration, but also an attempt to depoliticise struggles against borders, as well as to weaken any form of migrant self-organisation and solidarity. From this perspective, we seek to take distance from an evaluation of guilt/innocence, or deserving/undeserving of criminalisation.

    From here, we aim to then create alliances and solidarities across all those who facilitate freedom of movement and who are criminalised for it, rather than internalising differentiations between good and bad facilitators. From this perspective we can build a decolonial and abolitionist analysis where the abolition of borders becomes the necessary process for the decriminalisation of any form of facilitation of migration.

    https://blogs.law.ox.ac.uk/border-criminologies-blog/blog-post/2023/06/criminalising-facilitation-freedom-movement
    #liberté_de_mouvement #criminalisation #passeurs #smugglers #frontières #migrations #réfugiés #solidarité #Captain_Support_Network #scafisti #captain_support

    ping @_kg_

  • Angela Davis : eine Amerikanerin in der DDR
    https://www.mdr.de/geschichte/ddr/kalter-krieg/angela-davis-amerikanerin-solidaritaet-briefe-100.html

    La solidarité internationale était une des raisons d’être de l’état est-allemand. C’était un sujet où ses dirigeants étaient entièrement d’acord avec la majorité des citoyens ordinaires. Ma famille de la DDR m’a étonné quand ils continuaient après 1989 à collecter des dons et les envoyer au Vietnam par cargaison de conteneur EVP et par coli postal pour les dons individuels. Chez nous à l’Ouest la solidarité internationale se limitait (et c’est toujours comme ça) aux cartes postales de noël pour Amnesty.

    Angela Davis était alors considérée comme symbole de la lutte contre l’oppression et la ségrégation raciste de l’impérialisme américain. Ce mouvement prenait une ampleur que les historiens et journalistes de droite n’ont jamais compris. Ils essayent toujours de le dénoncer comme campagne organisée sous des contraintes généralisées alors que c’est faux. Va savoir pourquoi. Depuis les raisons pour les réactionnaires de l’acabit de Pécresse de haïr Angela n’ont fait qu’augmenter. La célèbre professeure d’université s’est muée du personnage du parti communiste des États Unis le mieux connu en militante de la cause féministe et gay.

    Aujourd’hui au contraire de ses camarades communistes qui ont perdu leur influence avec la disparition du bloc de l’Est Angela Davis ne cesse de représenter les causes actuelles de la lutte contre l’oppression par les élites capitalistes . C’est la raison pour l’acharnement de la droite contre elle.

    Angela Davis ist eine schwarze Bürgerrechtlerin, die von 1970 bis 1972 unschuldig hinter Gittern sitzt. Sie ist des Mordes, Menschenraubes und der Verschwörung angeklagt. Aus der DDR erreichen sie in dieser Zeit mehr als eine Millionen Briefe und Postkarten. 1972 wird sie in allen Punkten freigesprochen und sagt: „Diese Briefe haben meine Gefängniszelle aufgeschlossen“. Als Angela nach ihrem Freispruch die DDR bereist, um sich bei ihren Unterstützern zu bedanken, warten sehnsüchtig Tausende in Berlin, Magdeburg und Leipzig auf die Ankunft der jungen Frau.
    Angela Davis’ Kampf

    Bereits im jungen Alter ist Angela Davis politisch aktiv. Nach ihrem Erststudium der französischen Literatur in Massachusetts und Paris zieht sie nach Frankfurt am Main, um Philosophie und Soziologie zu studieren. Dort wird sie Mitglied im Hochschulverband der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands und nimmt an ersten Protestaktionen teil. Nach ihrer Rückkehr in die USA verstärkt sich Angelas politisches Engagement. Vordergründig setzt sie sich nun für die schwarze Bürgerrechtsbewegung ein und wird Mitglied der „Black Panther Party“. Angela engagiert sich für die Freilassung von schwarzen Gefangenen. Einer der Haftinsassen ist George Jackson. Jonathan Jackson, Georges Bruder, versucht ihn im August 1970 aus einem Gerichtssaal zu befreien. Doch der Versuch missglückt. Es kommt zu einer Schießerei und vier Toten. Eine der verwendeten Waffen ist auf Angela Davis zugelassen. Das FBI setzt die untergetauchte Angela Davis auf die Liste der zehn meistgesuchten Verbrecher der USA. Einige Wochen später, am 13. Oktober, wird sie verhaftet.
    Solidaritätskampagne für Angela

    Bis zu ihrem Prozess im Jahr 1972 entwickeln sich weltweit Kampagnen und Proteste für Davis. Viele Menschen glauben, dass die Vorwürfe konstruiert sind, um die Stimme der jungen Frau und Black Power-Aktivistin mundtot zu machen. Die Ungerechtigkeit stößt besonders in der DDR auf Gegenwehr. Die Solidarität, die Bürgerrechtlerin Davis dort erhält, ist beispiellos. Mit Briefen, Postkarten, gemalten Rosen und Buttons mit dem Aufdruck „Free Angela“ stehen sie Davis bei.

    Diese Eigendynamik führte dazu, dass wirklich aus dem letzten Dorf und aus der letzten kleinen Dorfschule die Post abgeschickt worden ist. Ich hab das in den USA selbst gesehen. Ich bin in einer LKW-Kolonne durch San Francisco gefahren. Auf den LKWs waren Säcke über Säcke mit Solidaritätspost für Angela Davis.
    (Klaus Steiniger Ehemaliger Korrespondent „Neues Deutschland“)

    Nach zweijähriger Prozessdauer wird Davis am 4. Juni 1972 in allen Punkten der Anklage freigesprochen. Nach ihrer Freilassung reist sie in die DDR, um ihre Unterstützer persönlich zu treffen. Die DDR-Presse betitelt die Reise als „Triumphtour“. In Berlin, Magdeburg und Leipzig macht Angela Halt, um sich zu bedanken. Allein in Leipzig kommen 200.000 sehnsüchtige Besucher, die gemeinsam mit ihr feiern und jubeln wollen. Auch in Berlin sammeln sich am 10. September 1972 50.000 Bürger am Flughafen Berlin Schönefeld. Auf die Frage einer Reporterin, was der Empfang von Davis für die Unterstützer bedeutet, antwortet eine junge Frau:

    Wir haben gerade gesagt, dass der heutige Empfang von Angela Davis vielleicht ein Stück Geschichte für uns ist. Wir haben diesen Kampf alle gemeinsam geführt und es ist für uns praktisch ein Triumph, dass wir Angela Davis empfangen können.
    Junge DDR-Bürgerin kurz vor der Ankunft von Angela Davis

    Zum Beginn der Solidaritätskampagne wird eine Broschüre mit dem Titel „Freiheit für Angela Davis“ verteilt. Das Heft wird über 500.000 Mal gedruckt und für den Betrag von Zwei Mark in der ganzen DDR verkauft. Der Erlös fließt dem zentralen „Solidaritätskonto“ der DDR zu.

    Diese halbe Millionen Exemplare gelangten in alle Betriebe, in alle Ecken des Landes. Schon zu diesem Zeitpunkt hat Angela Davis viel Post bekommen. Aber jetzt wurde voll aufgedreht.
    (Klaus Steiniger Ehemaliger Korrespondent „Neues Deutschland“)

    Die Broschüre wird auch ins Englische übersetzt und in Amerika verlegt. Als Herausgeber der Heften wird das DDR-Komitee für Menschenrechte sowie der Friedensrat der DDR genannt. Historiker Dr. Stefan Wolle schaut kritisch auf die Solidaritätskampagne, die die DDR für Davis inszenierte.

    Das war organisiert bis ins Letzte. Also wenn die DDR etwas verstanden hat, dann die Organisation von Kampagnen. Und das wurde sehr, sehr gründlich gemacht. Da blieb kein Auge trocken.
    (Dr. Stefan Wolle Historiker)

    Historiker Prof. Wolle ist der Meinung, dass sich die DDR mit Davis als eine der wenigen westlichen Ikonen schmückte. Seine Erklärung für Menschenmassen, die sich beim Empfang von Davis in Leipzig, Magdeburg oder Berlin sammelten, liegt in dem „freiwilligen Zwang“, den die DDR-Bürger verspürten.

    In der DDR war jeder an den freiwilligen Zwang gewöhnt. Es war alles formal freiwillig. [...] Das heißt wer sich dem verweigert, der hatte mehr oder weniger schon große Schwierigkeiten. Und so ähnlich war das auch mit den ständigen Solidaritätskampagnen.
    Dr. Stefan Wolle Historiker

    Durch ihre Verhaftung und den späteren Freispruch wurde Angela Davis weltweit zu einer Symbolfigur der Bewegung für die Rechte von politischen Gefangenen in den USA. Seit September 1972 trägt sie die Ehrendoktorwürde, die ihr von der Karl-Marx-Universität, jetzt Universität Leipzig, verliehen wurde. Noch heute ist Angela Davis eine der bekanntesten Gesichter der Black-Power-Bewegung.

    https://commons.m.wikimedia.org/wiki/File:Angela_Yvonne_Davis_Wanted_Poster.jpg


    ADN-ZB-Franke-26.11.71-ku-Berlin : Solidarität - Prof. Werner Klemke signierte am 26.11.71 in der Ausstellung des Friedensrates der DDR « Freiheit für Angela » Reproduktionen seiner Davis-Porträtzeichnung zur Aktion « Eine Million Rosen für Angela »."


    Berlin 1972, Erich Honecker empfängt Angela Davis

    Way : Lycée Angela Davis (522038422)
    https://www.openstreetmap.org/way/522038422#map=16/48.9139/2.3643

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Angela_Davis

    #DDR #Allemagne #solidarité_internationale #USA #gauche #communisme #racisme #histoire

  • #Emmanuel_Lechypre, journaliste à BFM Business :

    « L’#échec des #politiques_de_la_ville, une quinzaine de #plans_banlieues depuis 1977. 100 milliards d’euro sur la table, et pas de résultats. La réalité c’est que la situation est bien plus difficile pour ces 7,5% de la population qui vivent dans les #banlieues que pour le reste du pays. Le taux de #chômage y est 2 fois plus élevé. La moitié des jeunes n’y a pas d’emploi, 4 habitants sur 10 n’ont aucun #diplôme, c’est le double de la moyenne nationale, et le taux de #pauvreté est 3 fois plus élevé que dans l’ensemble du pays.
    Quand vous regardez, est-ce que les habitants des #quartiers_pauvres reçoivent plus de #transferts_sociaux que les autres ? Non, en France métropolitaine on est à 6800 euros en moyenne par an. Là c’est 6100 euros dans les banlieues.
    Est-ce que ces territoires, plus pauvres, reçoivent beaucoup plus de la #solidarité_nationale qu’ils ne contribuent ? Ce n’est pas vrai. La Seine-Saint-Denis est le 3ème département en France le plus pauvre de France, et pourtant c’est le 8ème contributeur en termes de #cotisations_sociales.
    Est-ce que les quartiers pauvres sont mieux traités par l’Etat que la France périphérique ? Non, si on regarde les chiffres en matière de #santé, les quartiers populaires comptent moins de 250 professionnels offrant des #soins de proximité. C’est 400 en moyenne en France. Et même quand l’Etat dépense plus, les chiffres sont trompeurs. C’est vrai sur le coût moyen d’un élève accueilli en #éducation_prioritaire, il est plus élevé, sauf que la qualité de l’#enseignement qui est dispensé est moins bonne. »

    https://twitter.com/Laurent_Potelle/status/1675463787221008387
    https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/good-morning-business/emmanuel-lechypre-banlieues-trop-peu-d-argent-trop-mal-depense-30-06_VN-20230
    #chiffres #statistiques #préjugés #idées_reçues #quartiers_populaires #réalité #Nahel #politique_de_la_ville

    ping @karine4 @isskein @cede

    • Violences en banlieue : la politique de la ville, une cible trop facile

      Depuis la mort de Nahel, l’extrême droite s’indigne des milliards qui auraient irrigué en vain les quartiers populaires. Mais avec des plans banlieues délaissés depuis des années, le problème semble surtout résider dans les rapports entre la jeunesse et la police.

      C’est une petite musique qui monte, après cinq nuits d’émeutes qui laissent le pays groggy. Une rage de justice, pour venger la mort de Nahel, 17 ans, tué par un tir policer le 27 juin, qui a tout emporté sur son passage : mairies, commissariats, écoles, centres des impôts ou de santé, médiathèques, boutiques et centres commerciaux, voitures et mobilier urbain. Jusqu’à cette tentative de mettre le feu à la mairie de Clichy-sous-Bois, tout un symbole : foyer des précédentes violences de 2005, la ville a longtemps été dirigée par l’actuel ministre de la Ville, Olivier Klein.

      Cette petite musique, le Rassemblement national la fredonne depuis des années, mais c’est Eric Zemmour qui l’a entonnée vendredi sur Twitter : « On a dépensé 40 milliards d’euros pour reconstruire ces quartiers avec le #plan_Borloo, 40 milliards ! Vous voyez le résultat aujourd’hui ? » Un discours démagogique : le #programme_national_de_rénovation_urbaine (#PNRU, 2004-2021), créé par la loi Borloo du 1er août 2003, n’a pas coûté 40 milliards, mais 12. Lesquels ont été financés aux deux tiers par #Action_Logement, l’organisme paritaire qui collecte le 1 % logement, un prélèvement sur la masse salariale. Le reste par les collectivités locales et l’Etat. Ces 12 milliards d’euros ont généré 48 milliards d’euros de travaux, une manne qui a surtout profité au BTP. En outre, le PNRU a généré 4 milliards de TVA, 6 milliards de cotisations et 40 000 emplois pendant dix ans. Merci la banlieue. Un deuxième programme, le #NPNRU (N pour nouveau), est en route. D’un montant identique, il court jusqu’en 2030.

      « Plus grand chantier civil de l’histoire »

      Trop d’argent aurait été déversé pour les quartiers populaires ? « Franchement, vous n’imaginez pas à quoi ressemblait leur #état_d’abandon, de #misère, l’#enfermement : la police ne rentrait pas dans ces quartiers, les poubelles n’étaient pas ramassées, personne n’y rentrait ! » s’énervait #Jean-Louis_Borloo mardi 27 juin. Avant d’engueuler Libération, qui l’interrogeait sur son bilan  : « A quoi ça a servi ? Avant le PNRU, qui est quand même le plus grand chantier civil de l’histoire de France, il y avait des émeutes sporadiques dans les quartiers, quasiment tous les jours, jusqu’au grand embrasement de 2005. »

      C’était quelques heures avant que Nanterre ne s’embrase. Hasard cruel du calendrier, le père de la #rénovation_urbaine se trouvait à la Grande Borne à Grigny (Essonne), dans le cadre d’un déplacement censé donner le coup d’envoi des « célébrations » des 20 ans de l’#Agence_nationale_pour_la_rénovation_urbaine (#Anru) et à quelques jours d’un Comité interministériel des villes présidé par Elisabeth Borne, qui devait enfin dévoiler le contenu du plan « Quartiers 2030 ». Issue de la loi la loi Borloo, l’Anru est aujourd’hui présidée par Catherine Vautrin, présidente LR du Grand Reims, qui a succédé à Olivier Klein.

      Si le plan Borloo a permis de pacifier les banlieues, il a été par la suite « victime de son succès ». « Quand ça a commencé à aller mieux, on a arrêté de s’occuper des banlieues, ce n’était plus un problème », explique l’ex-maire de Valenciennes. Il aura fallu l’« appel de Grigny » en 2017 suivi d’un rapport également signé par Borloo en 2018 et une déambulation d’Emmanuel Macron en Seine-Saint-Denis, en plein Covid, pour que le chef de l’Etat ne se décide enfin à lancer l’acte II de la rénovation urbaine.

      Entretemps, une génération aura été sacrifiée. « Les 15-17 ans qui constituent le gros des émeutiers, ce sont les oubliés de la politique de la ville, estime un ex-préfet de Seine-Saint-Denis. Ce mouvement doit engendrer une révolution des dispositifs permettant d’appréhender socialement cette classe d’âge, dont personne ne s’occupe, de Toulouse à Sevran. » L’éducation y joue un rôle central, et l’annonce faite le 26 juin par le chef de l’Etat à Marseille d’étendre les heures d’ouverture des collèges a été saluée par les acteurs de la politique de la ville, qui ne se résume pas à la rénovation urbaine.

      « La question, c’est la police, la police, la police »

      On en fait trop pour les banlieues, vraiment ? Quelques chiffres récents compilés par l’Insee : dans les 1 514 « quartiers prioritaires de la politique de la ville » (QPV), où vit 8 % de la population, le taux de pauvreté est trois fois plus élevé (43 %) que dans le reste des unités urbaines et le revenu médian plafonne à 13 770 euros par an et par foyer. Avec un taux de chômage de 18,6 %, plus du double du niveau national. Bref, « dans les QPV, les communes ont plus de besoins mais moins de ressources : 30 % de capacité financière en moins », rappelait Borloo dans son plan de « réconciliation nationale ». La politique de la ville n’est pas la charité, ou une faveur faite aux plus précaires.

      Dans ces quartiers, plus de la moitié des enfants vivent en situation de pauvreté : 57 %, contre 21 % en France métropolitaine. Ils grandissent la rage au ventre à force de se faire contrôler : dans ces quartiers dont souvent un quart des habitants ne sont pas nés en France, un jeune homme noir ou arabe a une probabilité vingt fois plus élevée d’être contrôlé que l’ensemble de la population, selon un rapport du Défenseur des droits de 2017. Pour le sociologue Renaud Epstein, on se trompe donc en imputant la révolte actuelle à l’échec de la rénovation urbaine. « La question, c’est la police, la police, la police, et éventuellement la justice. La rénovation urbaine n’a rien à voir là-dedans. Si ça chauffe à Pablo-Picasso [le quartier de Nanterre où vivait Nahel, épicentre des violences, ndlr], ce n’est pas parce qu’on va leur enlever leur mosaïque pour pouvoir rénover les tours Nuages ! »

      Elu municipal à Bobigny (Seine-Saint-Denis) et infatigable militant des quartiers populaires, Fouad Ben Ahmed peut dater la bascule au jour près. Le 3 février 2003, quand Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, se rend à Toulouse et lance : « La police n’est pas là pour organiser des tournois sportifs, mais pour arrêter les délinquants, vous n’êtes pas des travailleurs sociaux. » Dans la foulée, le directeur de la police toulousaine est limogé. « Dès lors, la police n’a plus été là pour protéger les jeunes, mais pour les interpeller. » L’élu socialiste n’oublie pas non plus la dimension économique des violences actuelles, qu’il qualifie d’« émeutes du pouvoir d’achat ». Ce dont témoignent les pillages de supermarchés de hard discount comme Aldi. A Grigny, le maire, Philipe Rio, le rejoint : « Depuis 2005, la pauvreté a explosé à Grigny, et la crise du Covid et l’inflation ont été un accélérateur d’inégalités et d’injustices. »

      Alors que Mohamed Mechmache, figure des révoltes urbaines de 2005 à travers son association ACLeFeu, réclamait ce dimanche « un vrai Grenelle pour les quartiers », certains craignent que ces émeutes ne plantent le dernier clou dans le cercueil de la politique de la ville. En clair : il n’y aura pas de PNRU 3 ni de 18e plan banlieue. « Vu l’état de sécession de la jeunesse, et en face la force de l’extrême droite, il n’y aura plus un sou pour les quartiers, c’est mort », confie un militant. Rencontrée samedi soir à Bobigny, Nassima, qui condamne les violences mais comprend la colère, le dit avec ses mots et la sagesse de ses 15 ans : « Déjà qu’on était délaissés, mais on va l’être encore plus car les Français vont se dire : “Ces gens, on les aide, pour qu’au final ils pillent.” »

      https://www.liberation.fr/societe/ville/violences-en-banlieue-la-politique-de-la-ville-une-cible-trop-facile-2023

    • Trop d’argent public dans les banlieues ? « Un vaste mensonge à des fins racistes et anti-pauvres »

      Après les révoltes urbaines, des commentateurs ont accusé les banlieues d’engloutir les #fonds_publics. La réalité ce sont plutôt des #services_publics moins bien dotés qu’ailleurs, et des travailleurs essentiels plus nombreux dans ces quartiers.

      Les banlieues seraient « gorgées d’#allocations_sociales », a dit Éric Zemmour. Ou bien encore seraient dépendantes du « trafic de drogues », a affirmé le patron du Medef au sujet de la Seine-Saint-Denis, avant de s’excuser. « Quand on regarde la réalité de près, le fantasme des milliards d’argent public déversés, d’habitants qui seraient gorgés de subventions est un vaste #mensonge », réagit Stéphane Troussel, président, socialiste, du département en question. La Seine-Saint-Denis, « c’est un département dans le top 10 des créations d’entreprises, en 20 ans, l’emploi y a bondi de 30 %», met par exemple en avant l’élu pour contredire les #préjugés.

      « Je ne suis ni angélique ni naïf, je sais aussi les difficultés, le niveau de chômage, le nombre d’allocataires du RSA, le taux de délinquance et de criminalité élevé, ajoute-t-il. Mais les clichés et caricatures exploités par les réactionnaires et l’extrême droite le sont à des fins politiques, à des fins racistes et anti-pauvres, pour exacerber le clivage entre ce que nous représentons en Seine-Saint-Denis, qui est un peu l’emblème des banlieues, et le reste de la France. »

      Des quartiers de travailleuses et travailleurs

      Les affirmations discriminatoires de quelques figures politiques depuis les émeutes qui ont secoué les quartiers populaires sont en grande partie contredites par la réalité. Dans la symbolique Seine-Saint-Denis, la population dispose « du plus faible niveau de vie de la France métropolitaine », pointait un rapport parlementaire en 2018. Le département présente aussi le taux de #chômage le plus élevé de la région Île-de-France : à 9,8% contre 5,4 % à Paris début 2023. Mais la Seine-Saint-Denis est aussi le département d’Île-de-France, « où la part des travailleurs clés dans l’ensemble des actifs résidents est la plus élevée », relevait l’Insee dans une étude en 2021.

      Les « #travailleurs-clés » de Seine-Saint-Denis sont entre autres aides à domicile, caissières et caissiers, ou encore vendeurs de commerces essentiels. Des #métiers dont tout le monde a perçu l’importance vitale pendant les confinements. L’atelier parisien d’urbanisme s’est aussi demandé où vivent les actifs des professions essentielles d’Île-de-France : personnel hospitalier, caissiers, ouvriers de la logistique, de la maintenance, aides à domicile, personnel de l’éducation…

      Sans surprise, du fait des prix de l’immobilier, elles et ils sont peu à vivre à Paris et beaucoup plus dans les départements des banlieues populaires. Les auxiliaires de vie, par exemple, résident plus fréquemment en Seine-Saint-Denis. Les livreurs sont sous-représentés à Paris, dans les Hauts-de-Seine et dans les Yvelines, mais surreprésentés dans les autres départements franciliens, principalement en Seine-Saint-Denis, dans le Val-d’Oise et le Val-de-Marne.

      Justice, police : #sous-dotation à tous les étages

      « Tous ceux qui ont étudié un peu la situation et essayé de la regarder objectivement ont constaté le #sous-équipement de notre département, notamment en termes de grands services publics, en matière de #justice, de #police, d’#éducation, de #santé », dit aussi Stéphane Troussel. L’élu cite le rapport parlementaire « sur l’évaluation de l’action de l’État dans l’exercice de ses missions régaliennes en #Seine-Saint-Denis » rédigé en 2018 par un élu du parti de Macron et un élu LR.

      Le rapport pointe notamment l’inégalité d’accès à la justice. Par exemple, la durée de traitement des affaires au tribunal d’instance est de 8,6 mois en moyenne en Seine-Saint-Denis, contre moins de 5 mois pour ceux du 18e arrondissement ou du 15e arrondissement de Paris. La Seine-Saint-Denis dispose aussi de beaucoup moins d’officiers de police judiciaire, ceux et celles chargés d’enquêter, que Paris et les Hauts-de-Seine.

      « La police, dans un département populaire comme le nôtre, n’est pas assez dotée en moyens, qu’ils soient humains ou immobiliers, estime Stéphane Troussel. L’état des commissariats est scandaleux. » L’élu pense aussi qu’il faut changer la police. « Il faut un débat sur la doctrine d’intervention, les contrôles aux faciès, les conséquences des modifications législatives de 2017 [sur l’usage de leur arme par les policiers en cas de refus d’obtempérer, ndlr], sur la formation des policiers… Mais en attendant, je suis pour une police qui est un service public, qui rassure et protège d’abord les plus fragiles et les plus modestes, les femmes seules, les enfants et les jeunes, les personnes âgées. Aujourd’hui, je considère que la police n’a pas les moyens de cette action dans un département comme le nôtre. »

      Éducation : des milliers d’heures de cours perdues

      La situation n’est pas meilleure dans l’éducation. Il existe en Seine-Saint-Denis « une forme subie d’#exclusion_scolaire : l’absence d’enseignant devant les élèves », pointait le rapport parlementaire de députés LR et LREM. « En dépit des postes créés depuis cinq ans, la continuité de l’enseignement n’est toujours pas assurée en Seine-Saint-Denis, pour une raison “mécanique” qui tient à l’inefficacité du dispositif de remplacement des absences de courte durée », ajoutaient les deux parlementaires.

      L’an dernier, Mediapart avait comptabilisé 259 heures perdues en un mois dans un collège de Seine-Saint-Denis faute d’enseignants pour faire cours. Dans les Hauts-de-Seine, la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) recensait ce printemps déjà plus de 800 heures de cours perdues à Bagneux, commune populaire des Hauts-de-Seine.

      Pourtant, nombre d’établissements scolaires des banlieues populaires d’Île-de-France sont classés « réseau d’éducation prioritaire », Rep ou Rep+. Ce qui devrait signifier des moyens supplémentaires. 58 % des écoliers et 62 % des collégiens de Seine-Saint-Denis sont inscrits dans un établissement de ce type.

      « Dans les établissements Rep et Rep+, les moyens ne sont absolument pas à la hauteur des besoins, accuse Fatna Seghrouchni, professeure de français en collège dans le Val-d’Oise et cosecrétaire de la fédération Sud Éducation. « On entasse les élèves dans les classes, on surcharge les classes. » Quand elle est arrivée dans son collège il y a 17 ans, l’enseignante avait « 20 à 22 élèves par classe », témoigne-t-elle. « Alors que mon collège n’était pas encore classé #Rep. Aujourd’hui, on est à 26-28 tout en étant classé Rep. Cinq élèves en plus par classe, c’est oppressant pour les élèves eux-mêmes. Et l’établissement n’est pas fait pour accueillir autant d’élèves. »

      La responsable syndicale salue les programmes de soutien pour les établissements classés prioritaires, d’aides aux devoirs, les enveloppes budgétaires pour proposer des activités culturelles et sportives. Mais tout cela reste « du saupoudrage, dit-elle. Nous, nous demandons surtout moins d’élèves dans les classes, plus d’établissements scolaires, pour mieux accueillir tous les élèves, plus d’enseignants, plus de personnel en général, et une meilleure rémunération de tous les personnels. »

      Des grands projets qui ne profitent pas aux habitants

      Au cours des nuits de tensions fin juin et début juillet, Yohan Salès, conseiller municipal à Pierrefitte-sur-Seine pour la France insoumise, a arpenté les rues de sa ville à la rencontre des jeunes et des médiateurs. « On a discuté des débats des plateaux télé des derniers jours. Ce que disent les gens, c’est que l’argent de la politique de la ville, on ne le voit pas, rapporte-t-il. Dire que la Seine-Saint-Denis engloutit des millions d’argent public, c’est une lubie de la droite. L’investissement est en fait largement insuffisant. »

      Pour lui, beaucoup des grands projets menés par l’État dans le département de Seine-Saint-Denis ne profitent pas à la population des quartiers. « La vérité, c’est que sur la Plaine-Saint-Denis par exemple, que l’État veut transformer en un nouveau quartier d’affaires, il n’y a pas de volonté politique pour que les habitants du département puissent y travailler. Le chantier d’un site des Jeux olympiques (JO) a brûlé à Aubervilliers, mais ces JO ne vont pas profiter aux habitants du département ! Aucun habitant ne pourra se permettre le prix du billet d’un événement sportif de ces Jeux. » Le premier tarif démarre à 24 euros pour les JO et 15 euros pour les Jeux paralympiques, pour les places avec le moins de visibilité. Les tarifs vont jusqu’à frôler les 1000 euros pour les meilleures places.

      Comment se payer des places, même à quelques dizaines d’euros, quand « une situation de détresse alimentaire frappe les habitants » des banlieues, comme l’alertaient quelques semaines avant la mort de Nahel et les émeutes, des dizaines d’élus locaux des quartiers populaires de différents horizons politiques ? « Les banlieues sont au bord de l’#asphyxie », leurs habitants ont « le sentiment d’être abandonnés par la République », écrivaient aussi ces édiles. Face à cette situation, le président de la Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel en appelle à « une action publique de remise à niveau qui porte un choc structurel d’égalité. Sans cela, ma crainte, c’est que les écarts ne cessent de s’accroître ». Dans son département, en Île-de-France, et au-delà.

      https://basta.media/trop-d-argent-public-dans-les-banlieues-un-vaste-mensonge-a-des-fins-racist

      ici aussi :
      https://seenthis.net/messages/1010259

  • 🛑 60 ans d’actions violentes : faut-il pour autant dissoudre la FNSEA ? - Basta !

    Depuis les années 1960, le syndicat agricole #FNSEA multiplie les destructions de biens publics, blocages, opérations coups de poing, menaces contre des militant·es écologistes et des élu·es. Chronologie de 60 ans d’actions violentes.
    « Le citoyen que je suis se félicite qu’on ait mis un coup d’arrêt aux violences et exactions commises auprès des biens et des personnes. » C’est ainsi qu’a réagi Arnaud Rousseau, le nouveau président de la FNSEA, premier syndicat agricole, au lendemain de la présentation en Conseil des ministres du décret de dissolution des Soulèvements de la Terre, le 21 juin. Une semaine plus tôt, le président de la FNSEA avait appelé le gouvernement à dissoudre les Soulèvements de la Terre, disant que « les agriculteurs sont toujours restés dans le cadre républicain ».
    En mars dernier, c’est sa prédécesseuse Christiane Lambert, qui condamnait « les violences inouïes » à Sainte-Soline. La violence est pourtant caractéristique de nombreuses actions de la FNSEA ces soixante dernières années. basta ! dresse ici une chronologie documentée de ces actions, qui pourra être complétée dans les semaines à venir (...)

    🌍 #soulevementsdelaterre #écologie #anticapitalisme
    ⚡️ #Darmanin #macronie #dissolution #répression #autoritarisme
    #onnedissoutpasunsoulèvement #solidarité

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    ▶️ https://basta.media/chronologie-60-ans-d-actions-violentes-faut-il-pour-autant-dissoudre-la-FNS

  • L’#utopie de la #décroissance

    For economist #Timothée_Parrique, our survival depends on our ability to change our economic model to degrowth towards a post-growth economy.
    A researcher in ecological economics at Lund University in Sweden, his thesis “The political economy of degrowth” (2019) has been adapted into a mainstream book: “Slow down or perish. The economics of degrowth” (September 2022). In it, he explains the urgent need for a great slowdown of production in rich countries, the overcoming of the mythology of growth, and the dismantling of capitalism. This talk was given at a TEDx event using the TED conference format but independently organized by a local community.

    https://www.youtube.com/watch?v=Gfulzow1LGU


    #TedX #conférence #croissance_verte #croissance #décarboner #empreinte_écologique #économie #récession #limites_planétaires #green-washing #responsabilité #PIB #bien-être #justice_sociale #transition #contentement #post-croissance #capitalisme #post-capitalisme #solidarité #entraide #crise #écocide #économie_du_futur

    • The political economy of degrowth

      Qu’est-ce que la décroissance et quelles sont ses implications pour l’économie politique ? Divisée en trois parties, cette thèse explore le pourquoi, le quoi, et le comment de la décroissance.La première partie (De la croissance et des limites) étudie la nature, les causes, et les conséquences de la croissance économique. Chapitre 1 : Comprendre la croissance économique répond à plusieurs questions : Qu’est-ce qui croît exactement ? À quelle vitesse ? Quand et où est-ce que ça croît ? Comment est-ce que ça croît ? Et pourquoi est-ce que ça devrait croître ? Les trois chapitres suivants développent une triple objection à la croissance économique qui n’est plus possible (Chapitre 2 : Limites biophysiques de la croissance), plausible (Chapitre 3 : Limites socioéconomiques de la croissance), et souhaitable (Chapitre 4 : Limites sociales à la croissance).La deuxième partie (Éléments de décroissance) porte sur l’idée de la décroissance, en particulier son histoire, ses fondements théoriques, et ses controverses. Le Chapitre 5 : Origines et définitions retrace l’histoire du concept de 1968 à 2018. Le Chapitre 6 : Fondements théoriques présente une théorie normative de la décroissance comme déséconomisation, c’est-à-dire une réduction de l’importance de la rationalité et des pratiques économiques. Le Chapitre 7 : Controverses passe en revue les attaques reçues par le concept. Si la première partie a diagnostiqué la croissance économique comme étant le problème, cette partie propose une solution. L’argument principal est que la décroissance n’est pas seulement une critique mais aussi une alternative complète à la société de croissance.La troisième partie (Recettes de décroissance) concerne la transition d’une économie de croissance à une société de décroissance. La partie s’ouvre sur un inventaire des politiques mobilisées par les décroissants jusqu’à aujourd’hui (Chapitre 8 : Stratégies de changement). Les trois chapitres suivants, sur la propriété (Chapitre 9 : Transformer la propriété), le travail (Chapitre 10 : Transformer le travail) et l’argent (Chapitre 11 : Transformer l’argent) passent de la théorie à la pratique et transforment les valeurs et les principes de la décroissance en stratégies de transition. Le Chapitre 12 : Stratégie de transition décrit une méthode pour étudier l’interaction entre plusieurs politiques de décroissance, et cela pour mieux planifier la transition. Le message central de cette troisième partie est que la décroissance est un outil conceptuel puissant pour réfléchir à une transition vers la justice sociale et écologique.

      https://www.theses.fr/2019CLFAD003
      #économie_politique #thèse #PhD

  • ★ Face aux attaques de l’État : Nous sommes les Soulèvements de la Terre - UCL

    Le conseil des ministres examine la dissolution des Soulèvements de la terre, sur proposition de Darmanin. On ne dissoudra pas la révolte contre la catastrophe climatique qu’engendre le capitalisme. L’UCL est signataire de la tribune de soutien que nous relayons ici (...)

    🌍 #soulevementsdelaterre #écologie #anticapitalisme
    ⚡️ #Darmanin #macronie #dissolution #répression #autoritarisme
    #onnedissoutpasunsoulèvement #solidarité

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Face-aux-attaques-de-l-Etat-Nous-sommes-les-Soulevements

    • Dissolution des Soulèvements de la Terre par le gouvernement : « Le recours à la violence n’est pas légitime »

      La dissolution du mouvement écologiste a été prononcée en Conseil des ministres autour d’Emmanuel Macron ce mercredi 21 juin à l’Elysée.

      par Juliette Delage et Pauline Moullot
      publié aujourd’hui à 11h35
      (mis à jour le 21 juin 2023 à 11h41)
      https://www.liberation.fr/politique/soulevements-de-la-terre-le-gouvernement-acte-la-dissolution-en-conseil-d

      La mesure a finalement été prononcée ce mercredi 21 juin en Conseil des ministres. Le mouvement écologiste des Soulèvements de la terre (SLT) a été dissous par la Première ministre, après proposition de Gérald Darmanin. « Le recours à la violence n’est pas légitime dans un Etat de droit et c’est bien cela qui est sanctionné », a justifié le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, à la sortie de la réunion hebdomadaire autour d’Emmanuel Macron.

      « Sous couvert de défendre la préservation de l’environnement », les Soulèvements de la Terre « incitent à la commission de sabotages et dégradations matérielles, y compris par la violence », justifie le gouvernement dans le décret de dissolution, en listant une série d’actions du collectif ayant entraîné des « destructions matérielles » et « des agressions physiques contre les forces de l’ordre ».

  • 🌍 Menace de dissolution : La Confédération paysanne soutient les Soulèvements de la Terre | Confédération Paysanne

    Le mouvement des Soulèvements de la Terre a contribué en l’espace de deux ans à visibiliser davantage la nécessité vitale de protéger la terre des activités humaines destructrices. Préserver le vivant et lutter contre l’agro-industrie sont des objectifs que nous partageons avec ce mouvement. C’est pourquoi nous avons été côte-à-côte dans plusieurs actions d’envergure pour défendre la terre et l’eau, et sommes déterminés à nous battre pour la répartition équitable de ces communs. Face à l’urgence sociale et climatique que le monde agricole vit de plein fouet, la Confédération paysanne s’est logiquement engagée, comme elle l’a fait tout au long de son histoire, à œuvrer collectivement avec des militant.es citoyens pour protéger les terres agricoles, nos droits sociaux et déployer l’indispensable transition agroécologique de notre agriculture.
    Dès qu’un mouvement écologique s’attaque aux intérêts de l’agro-industrie, dès qu’un mouvement social lutte pour préserver ses conquis, il est aujourd’hui systématiquement criminalisé et durement réprimé. Ces derniers mois, la violence d’Etat apparaît davantage à nu, en s’abattant sur les militant.es du mouvement social et écologique. Le vrai visage du néolibéralisme se révèle en effet brutalement lorsque des intérêts capitalistes puissants sont menacés par un légitime désir de justice sociale et climatique, de plus en plus prégnant parmi la jeunesse (...)

    🌍 #soulevementsdelaterre #écologie #anticapitalisme
    ⚡️ #Darmanin #macronie #dissolution #répression #autoritarisme
    #onnedissoutpasunsoulèvement #solidarité

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    ▶️ https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=13527