• Soutien aux 17 personnes arrêtées par la police anti-terroriste suite à la campagne nationale d’actions contre le monde du béton

    Ce lundi 8 avril, 17 personnes ont été arrêtées en Normandie et Ile de France dans une opération menée par la Sous-Direction-Anti-Terroriste. Une partie d’entre elles a été emmenée dans les locaux de Levallois-Perret et pourrait y rester 96 heures.

    Ces arrestations font suite à la campagne d’actions contre Lafarge et le monde du béton initiée par plus de 200 organisations écologistes, syndicales, luttes locales contre l’artificialisation des terres et comités locaux des Soulèvements de la terre (appel et listes des signataires) Cette campagne avait mobilisé des milliers de personnes et abouti du 9 au 12 décembre 2023 à une cinquantaine d’actions simultanées. Des occupations, blocages, happenings, rassemblements, désarmements sur des dizaines de sites Lafarge et autres centrales à béton sont survenus majoritairement en France mais aussi en Suisse, en Belgique ou en Allemagne. Un soutien fort avait été marqué à cette occasion aux personnes mises en cause, elles aussi par l’anti-terrorisme, dans le désarmement de l’usine Lafarge Bouc-Bel-Air près de Marseille.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/11/soutien-aux-17-personnes-arretees-par-la-polic

    #france #solidarité

  • Création d’une ferme solidaire et autogestionnaire
    https://bascules.blog/2024/04/06/creation-dune-ferme-solidaire-et-autogestionnaire

    Publié le 8 octobre 2023 sur le site IAATA Invitation à nous rencontrer dans le cadre d’un chantier participatif « Le jour où Paris aura compris que savoir ce qu’on mange et comment on le produit est une question d’intérêt public ; le jour où tout le monde aura compris que cette question est infiniment plus importante […]

    #Alternatives,_imaginaires,_mondes_émergents,_possibles_désirables... #Agroécologie #Autogestion #Sécurité_Sociale_de_l'Alimentation #Solidarité


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Veilleurs de nuit

    À #Montgenèvre, station de ski idyllique, une immense « chasse aux migrants » se déploie la nuit tombée. Nuit et jour, des bénévoles se relaient pour leur porter secours. Le documentaire propose une immersion dans la maraude le temps d’une nuit.

    « Derrière les pistes de ski de Montgenèvre se cache un tout autre paysage : celui de la périlleuse traversée nocturne empruntée par de nombreux·ses migrant·e·s pour entrer sur le territoire français. Bien que la loi permette aux réfugié·e·s de demander l’asile dès leur arrivée dans le pays, en réalité, beaucoup sont renvoyé·e·s en Italie par les autorités sans même avoir eu la possibilité de déposer une demande. Afin d’exercer leurs droits fondamentaux, ils·elles empruntent des chemins de plus en plus haut dans la montagne, mettant leur vie en danger. Au sommet, des veilleur·euse·s de nuit se tiennent prêt·e·s à leur venir en aide et à les guider vers un lieu de refuge. La réalisatrice Juliette de Marcillac réalise un premier long métrage admirable qui suit le travail des bénévoles et des secouristes qu’elle accompagne lors de maraudes, de patrouilles dans la neige et de rondes en voiture. Grâce à une approche en cinéma direct, elle offre un regard subtil au plus proche de l’engagement d’un précieux réseau solidaire. »

    https://vimeo.com/814187896


    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/68075_0
    #frontière_sud-alpine #film #documentaire #film_documentaire #Alpes #maraudes #solidarité #maraudeurs #frontières #migrations #réfugiés #Hautes-Alpes #Briançonnais #France #Italie #maraudes_solidaires

  • #Christian_Estrosi voit sa #condamnation confirmée pour #diffamation envers un universitaire engagé dans une association d’aide aux migrants

    La cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé ce mercredi 20 mars la condamnation du maire de Nice pour diffamation envers un universitaire azuréen, engagé dans une association d’aide aux migrants.

    Christian Estrosi (Horizons) a vu sa condamnation pour diffamation confirmée ce mercredi 20 mars par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône.

    #Pierre-Alain_Mannoni, géographe niçois, avait été poursuivi pour avoir brièvement hébergé trois Erythréennes dans un centre de vacances français désaffecté, avant de les conduire en voiture à une gare pour qu’elles puissent être soignées à Marseille.

    Une décision de relaxe en 2017, qui a été définitivement confirmée en 2020, avait provoqué la colère du maire de Nice qui avait alors estimé que Pierre-Alain Mannoni « favorisait le travail des passeurs ».

    « Comment ces individus peuvent-ils nous certifier qu’ils ne font pas rentrer des terroristes sur notre sol en violant la loi comme ils le font ? », avait écrit l’élu sur X, anciennement Twitter. L’élu a depuis quitté ce réseau social.

    #Plainte pour diffamation

    Pierre-Alain Mannoni avait alors porté plainte pour diffamation. En première instance, en juin 2021, le tribunal correctionnel de Nice avait condamné le maire à 3.000 euros d’amende et 5.000 euros de dommages et intérêts.

    En janvier 2022, la cour d’appel d’Aix-en-Provence avait infirmé ce jugement et relaxé M. Estrosi. Mais, en juin 2023, la Cour de cassation avait invalidé cette décision et l’avait renvoyée à la cour d’appel. Mercredi, cette dernière a confirmé le jugement de première instance.

    « Justice a été faite, le maire de la cinquième ville de France a jeté mon client en pâture et il a été sanctionné. » (Maeva Binimelis, avocate de Pierre-Alain Mannoni à l’Agence France-Presse)

    L’avocat de M. Estrosi, Me Gérard Baudoux, a annoncé un nouveau pourvoi en Cassation.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/christian-estrosi-condamne-pour-diffamation-envers-un-u

    #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #solidarité #criminalisation_de_la_solidarité #justice #Alpes_Maritime

  • Elle a dardé un doigt pointu vers sa poitrine et a dit : « apporte-lui un pain... » Elle parlait d’elle-même à la troisième personne... Une schizophrénie qu l’homme adopte pour fuir une douleur intense... pensant qu’ainsi la douleur touchera l’autre et non lui-même...

    Saadawi, p. 98

    #folie #solidarité

  • DDR-Geschichte mal wieder negativ und falsch dargestellt : Neue Ausstellung im HKW Berlin
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/ddr-geschichte-mal-wieder-negativ-und-falsch-dargestellt-neue-ausst


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_des_cultures_du_monde_(Berlin)

    Quand on annonce une expo sur la vie en RDA tu peux être sûr qu’on t’y racontera une série de mensonges et demi-vérités. Là les propagandistes du capitalisme triomphant s’attaquent au sort des ouvriers du tier monde généralement bien accueillis et traités dans le premier état socialiste allemand.

    La nouvelle exposition au Haus der Kulturen der Welt à Berlin veut te faire croire le contraire. On se demande s’il y un rapport avec l’adresse de l’institution dans la rue la qui porte le nom de l’auteur de la politique de refoulement (« rollback ») de l’URSS John Foster Dulles.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Foster_Dulles

    14.03.2024 von Ulrich van der Heyden - Das Haus der Kulturen der Welt will mit seiner Ausstellung „Echos der Bruderländer“ die Lebensrealität von Migranten in der DDR abbilden. Unser Autor übt Kritik.

    Seit einigen Jahren wird die Spaltung der deutschen Gesellschaft immer deutlicher, nicht nur bemerkbar an oben und unten, sondern auch zwischen Ost und West; wobei der Frust der Ostdeutschen immer deutlicher zum Ausdruck kommt.

    Parteipolitisch artikuliert sich dieser an der Zunahme radikaler Positionen und sozial-gesellschaftlich – worauf in dieser Zeitung mehrfach hingewiesen worden ist – in der breiten Kritik an den Folgen der staatlichen Vereinigung. Die Kollegen Dirk Oschmann und Katja Hoyer haben auf die Gefahren dieser Entwicklung in ihren Büchern deutlich aufmerksam gemacht. Zumindest angesprochen wird in diesen, dass es nicht nur die bekannten Ungleichheiten zwischen Ost- und Westdeutschen auf den Gebieten der Renten, der Gehälter, des Besitzes und anderer materiell zu charakterisierenden Folgen sind, die frustrieren.

    Auch in der Repräsentanz in Politik und Wirtschaft sieht es bis heute nicht anders aus, was Desillusionierung und Enttäuschung über die mehr als dreißig Jahre andauernde „deutsche Einheit“ hervorrufen.

    Ebenso ist die Tatsache zu berücksichtigen, dass ihre Geschichte verfälscht, zu einseitig oder mit den unglaublichsten Fiktionen verquickt in Medien und Wissenschaft dargestellt wird. Zu den die ostdeutsche Bevölkerung partiell und temporär erbosenden Tatsachen gehört, dass ihnen quasi flächendeckend Rassismus in den Medien und nun auch in einer Ausstellung im Haus der Kulturen der Welt zugeschrieben wird.
    Falschdarstellungen und Fake News

    Dabei wird gern auf Falschdarstellungen und Fake News über die Beziehungsgeschichte der DDR zu den Ländern des Globalen Südens zurückgegriffen, vor allem über die Bedingungen für in die DDR gekommene Menschen aus jenen Regionen. So kann auch auf der aktuellen Website des Hauses der Kulturen der Welt festgestellt werden, wie weitab von den Fakten ein Narrativ des Lebens von Ausländern, vor allem von sogenannten Vertragsarbeitern, gezeichnet wird, welches diese letztlich beleidigt.

    Auch hier scheint sich das jahrelang mit staatlichen Mitteln alimentierte Bild von einem Kapitel der DDR-Geschichte auf Kosten der Erzählungen der Beteiligten sowie der Ergebnisse relevanter seriöser Forschungen im allgemeinen Narrativ durchgesetzt zu haben. Dabei gab es in der ersten Hälfte der 1990er-Jahre durchaus relevante Aussagen von vielen Ausländern, die sich zu dieser Frage zu Wort meldeten.
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    Solche Ego-Dokumente, Interviews und andere heute als wichtige Originalquellen zu bezeichnenden Schriftstücke werden jedoch von vielen Historikern, wie auch von den Kuratoren der Ausstellung, kaum zur Kenntnis genommen. Und so soll ein Narrativ ausgebaut werden, welches die meisten ehemaligen DDR-Bürger nicht akzeptieren können.

    Nicht umsonst berichtete die Historikerin Katja Hoyer in dieser Zeitung, dass, als sie für ihre Forschungen notwendige Fragen an ostdeutsche Interviewpartner stellte, man ihr oft entgegnete: „Wenn das Wort DDR schon fällt in irgendeiner Dokumentation, dann schalten wir weg.“

    Wie erfolgreich weithin das gepflegte Narrativ ist, macht die Website der Veranstaltungen unter der Überschrift „Echos der Bruderländer“ deutlich. Selbst eine Journalistin der Berliner Zeitung schließt sich der dort postulierten Vorstellung an. Demnach sollen die Leben von, wie es auf der offiziellen Seite heißt, „zwischen 1949 und 1990 migrierten Hunderttausende(n) Menschen“ in die DDR „bislang weitgehend unerzählt“ geblieben sein.

    Das verwundert, denn in dem aktuellsten Buch allein zu den Vertragsarbeitern aus Mosambik weisen etwa 50 Druckseiten aufgelistete Publikationen zur Thematik hin. Die Ignorierung der durchaus vorhandenen Literatur macht deutlich, dass, wenn es um Kenntnisse der DDR-Geschichte geht, das eigene Unwissen als Stand der Forschungen ausgegeben wird.

    Vertragsarbeiter aus Mosambik

    Wenn man sich der Geschichte einer der größten Gruppierungen der in der DDR zeitweilig lebenden Ausländer, der Mosambikaner, zuwendet, wird deutlich, dass über diese schon recht viel berichtet worden ist, unter anderem auch über eine von dieser Zeitung aufgedeckte Mord-Lügenstory.

    Die Palette der Unwahrheiten reicht weit. So wird immer wieder auch im Artikel der Berliner Zeitung über „Bruderland ist abgebrannt“ (1.3.24) behauptet, dass die DDR „nach Arbeitskräften“ rief oder sie gar anwarb und sich diese aus der Dritten Welt holte. Dies ist nur zu einem ganz geringen Maße zutreffend gewesen, denn Arbeitskräfte holte man sich zunächst aus den benachbarten Ländern, wie Polen und Ungarn – so wie es in modernen Gesellschaften keine Seltenheit ist.

    Die Vertragsarbeiter (der Begriff wurde erst nach der deutschen Vereinigung eingeführt, um dieses solidarische Projekt des untergegangenen Staates zu diskreditieren; in der DDR hießen sie „ausländische Arbeitskräfte“), vor allem diejenigen aus Vietnam und Afrika, kamen aus ihren Heimatländern, um dem verbrecherischen Angriffskrieg und dem Bomberterror der USA in Vietnam oder um dem von der Nato, vom südafrikanischen Apartheidstaat und den portugiesischen ehemaligen Kolonialherren unterstützten Bürgerkrieg in Mosambik zu entfliehen.

    Die konterrevolutionären Banden der Renamo, ausgestattet mit Waffenlieferungen und militärischem Know-how auch aus der Bundesrepublik, hatten schreckliche Verbrechen begangen, die heute kaum noch Erwähnung finden.

    Durch den blutigen Terror wurde der Aufbau einer eigenständigen Industrieproduktion verhindert – was u. a. von der DDR im Rahmen ihrer Möglichkeiten unterstützt wurde –, sodass die durchaus ehrgeizigen Ziele nicht umgesetzt werden konnten. Die jungen Menschen kamen also nicht nach Europa, um die DDR-Wirtschaft am Laufen zu halten oder gar zu retten (was zwischen einem viertel und maximal einem Prozent der in der Produktion eingesetzten Arbeitskräfte wohl kaum realistisch anmutet), sondern um kostenfrei einen Beruf zu erlernen, ihr Leben zu retten und ihre Familien und ihr Land zu unterstützen.

    Bis zur Wende geheim gehaltene „Nutzungsberechnungen zum Einsatz ausländischer Werktätiger in der Volkswirtschaft der DDR aus dem Jahre 1987“ besagen, „daß die erbrachten Leistungen mocambiquischer Werktätiger im Vergleich zu DDR-Werktätigen ca. 80 % betragen.“ Als der erste Vertrag, den die Regierungen der DDR und Mosambiks 1979 abgeschlossen hatten, auslief, wollte wohl nicht zuletzt aus diesem Grunde die DDR den Vertrag nicht verlängern.

    Maputo drängte mit Verweis auf das bekannte solidarische Engagement der DDR auf eine Verlängerung und schlug vor, dass nicht mehr so viele Kosten entstehen würden, wenn es keine Berufsausbildung mehr gäbe; ihre Leute könnten also als ungelernte Hilfsarbeiter beschäftigt werden. Darauf ließen sich die DDR-Vertreter nicht ein und so kam es, dass die ostdeutsche Bevölkerung, ohne dass darüber gesprochen wurde, weiterhin Solidarität übte, was im Übrigen – wie mehrere wissenschaftliche Veranstaltungen und Publikationen belegen – in der Wissenschaft nicht bestritten wird.

    Kann es da verwundern, wenn man sich über diese die Wirklichkeit verzerrenden Veranstaltungen in der großen kulturellen Einrichtung an der Spree verärgert zeigt? Auf der Website der aktuellen Ausstellung heißt es nämlich: „Obwohl die DDR die Fairness ihrer Arbeitsbedingungen und die Möglichkeiten beruflicher Weiterentwicklung hervorhob, erlebten ‚Vertragsarbeiter‘ und Migrant:innen im Allgemeinen Ausbeutung, beengte Wohnverhältnisse, Überwachung, den Entzug gewisser Freiheiten und Rechte (wie etwa das Recht, schwanger zu werden oder eine Beziehung zu führen), rassistische und fremdenfeindliche Angriffe, einbehaltene Löhne und gebrochene Versprechen sowohl der entsendenden Regierungen als auch der Führung der DDR.“

    Dazu sei nur angeführt, dass allein die Mosambikaner etwa 1500 Kinder zeugten, die Urlaubs- und Gesundheitsdienste ihrer Betriebe nutzten, es gemeinsame Freizeitveranstaltungen gab, kollegiale und familiäre Kontakte mit deutschen Kollegen gab, die Vertragsarbeiter mehr Geld verdienten als junge Wissenschaftler, Ärzte und andere Berufsgruppen in der DDR.

    Wer sich genauer mit der Thematik beschäftigt, wird feststellen, dass sich „Ehemalige“ über ihre Zeit in der DDR anders äußern, als es das hier vermittelte Bild nahelegt. Jenes sieht anders aus als Isolation, Überwachung, Entzug gewisser Freiheiten und Rechte. Auch das muss gesagt werden: Wenn mosambikanische Frauen schwanger wurden, mussten sie zwar nach Hause zurückkehren oder abtreiben.

    Aber das war nicht deshalb festgelegt worden, weil die DDR-Bonzen dies so wollten, sondern, weil dies der Wunsch der mosambikanischen Regierung war. Wer seine verblendende Anti-DDR-Sicht gegen die der afrikanischen Realität eintauscht, wird die Gründe hierfür erkennen. Die Wohnheime hatten gute Standards, in der Regel gleich oder besser ausgestattet als Arbeiter- bzw. Studentenheime. Die viel beklagte Einbehaltung eines Teils der Lohnzahlungen gab es und war den Betroffenen bekannt. Es handelte sich um einen von der mosambikanischen Regierung vorgesehenen Teil des Lohns, der bereits in den Betrieben ausgerechnet und an den mosambikanischen Staat überwiesen wurde.

    Nach Beendigung ihres Vertrages und bei Rückkehr erhielten dann die mosambikanischen Arbeiter diese Summe in ihrem Land in der Währung Metical ausgezahlt, was bis 1989 auch erfolgte. Danach, als die „ausländischen Arbeitskräfte“ auf Drängen der westlichen Berater in den zu übernehmenden Betrieben als Erste entlassen und nach Hause geschickt wurden, änderte sich dies.

    Nicht der Sympathie für den sozialistischen Staat verdächtige westdeutsche Diplomaten untersuchten diesen „Fall“ und konnten konstatieren, dass die DDR allen ihren Verpflichtungen nachgekommen war. Das hinderte jedoch nicht zwei Frauen vor einiger Zeit daran, eine Petition ins Leben zu rufen, die „Respekt und Anerkennung“ der angeblich von der DDR um ihren Lohn betrogenen Vertragsarbeiter einforderte.

    Wie seriös diese Aktion war, lässt sich daran ersehen, dass auf Anfragen des Verfassers an die Initiatorinnen des Schreibens, wie denn ihr Wissensstand zur Geschichte der Vertragsarbeiter sei, die Antwort lautete, sie haben schon einmal in einer Ausstellung ein Bild von Mosambikanern gesehen.

    Das hinderte jedoch den alarmierten Vorgesetzten, den Direktor eines zeithistorischen Instituts in Potsdam, nicht daran, der Angelegenheit freien Lauf zu lassen, sodass diese nun dem Bundestag vorliegt. Die Behandlung von Ausländern, die in der DDR gelebt haben, wird von diesen im Allgemeinen dankbar memoriert – wie mehrere Forschungen belegen. So wie kürzlich in einer Dissertation über den ANC-Exil in der DDR exemplarisch nachgewiesen werden konnte.

    Tausende Menschen aus der Dritten Welt fanden hier Schutz vor Mord, Terror, Bomben, Napalm, Rassismus, Hunger und Armut. Diese sehen das Land, das ihnen Rettung anbot, fast ausnahmslos positiv. Es bleibt die Hoffnung, dass die verschiedenen Veranstaltungen zu den „Echos aus den Bruderländern“ an die in der internationalen Wissenschaft nicht bezweifelte solidarische Grundhaltung der DDR-Bevölkerung erinnern werden.

    In Mosambik wird übrigens gerade darüber diskutiert, ob ehemals für die Vertragsverhandlungen zuständige Politiker nach Deutschland kommen sollten, um über die von der Berliner Zeitung vor einiger Zeit exemplarisch aufgedeckten Fake News über die Vertragsarbeiter aufzuklären.

    Prof. Dr. mult. Ulrich van der Heyden ist Historiker, Politikwissenschaftler und Spezialist für die Kolonialgeschichte Afrikas, tätig an FU, HU und in Südafrika sowie Autor zahlreicher Bücher.

    #DDR #histoire #solidarité_internationale #Berlin #Tiergarten #John_Foster_Dulles_Allee #HdKW #anticommunisme

  • On se demandait entre nous : pourquoi l’Etat a-t-il enfermé dans un même lieu l’intégriste musulman et l’intégriste chrétien, la gauche et la droite. Cherche-t-il ainsi à les pousser à s’entre-tuer à l’intérieur des prisons ?
    Mais ce qui est arrivé a été tout autre : l’entente s’est faite entre tous et l’union de l’opposition s’est effectuée à l’intérieur des prisons...

    #solidarité #politique #union #sororité

  • Alpinisme & anarchisme

    Né au XIXe siècle au sein de la haute société britannique, l’alpinisme n’est pas pour autant resté l’apanage des dominants. L’idée de grimper les montagnes a aussi fait son chemin parmi les exploités, à la faveur des premiers #congés_payés. Mais la montagne n’est pas qu’un terrain de jeu ou une frontière naturelle, c’est aussi un #refuge pour les opprimés, un lieu de #passage_clandestin, un terrain d’expression privilégié pour les #luttes écologiques et sociales. Un environnement qui peut sembler hostile, aussi, et qui impose que ceux qui s’y aventurent s’écoutent et s’entraident. Un monde où la #solidarité et la #liberté forment un socle de #valeurs_communes entre l’alpinisme et l’anarchisme.

    https://www.nada-editions.fr/produit/alpinisme-anarchisme

    #alpinisme #montagne #anarchisme #livre #entraide

  • L’Europe doit mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains qui aident les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants

    « Dans toute l’Europe, il est de plus en plus fréquent que des organisations et des individus soient harcelés, intimidés, victimes de violences ou considérés comme des délinquants simplement parce qu’ils contribuent à protéger les droits humains des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants. Les États européens doivent mettre fin à cette répression », a déclaré aujourd’hui la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, à l’occasion de la publication d’une Recommandation sur la situation des défenseurs des droits humains qui aident les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants en Europe.

    Cette Recommandation, intitulée Protéger les défenseurs : mettre fin à la répression des défenseurs des droits humains qui aident les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants en Europe, donne un aperçu des défis auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains et présente les mesures que les États membres du Conseil de l’Europe devraient prendre pour les protéger.

    Dans le contexte de politiques d’asile et de migration répressives, sécuritaires et militarisées, les États négligent de plus en plus leur obligation de veiller à ce que les défenseurs des droits humains puissent travailler dans un environnement sûr et favorable. En conséquence, de multiples formes de répression s’exercent sur les défenseurs qui participent à des opérations de sauvetage en mer, fournissent une aide humanitaire ou une assistance juridique, mènent des opérations de surveillance des frontières, assurent une couverture médiatique, mènent des activités de plaidoyer, engagent des procédures contentieuses, ou soutiennent par d’autres moyens encore les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants en Europe.

    La Recommandation examine les problèmes auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains, notamment :

    - des propos hostiles et stigmatisants tenus par des représentants gouvernementaux, des parlementaires et certains médias ;
    – des violences et des menaces, et le manque de réaction des autorités pour y répondre ;
    – la criminalisation du travail humanitaire ou de défense des droits humains mené auprès des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants, due à une application trop large des lois sur le trafic illicite de migrants ;
    – le refus d’accès à des lieux où il est essentiel d’assurer un suivi de la situation des droits humains ou de fournir une aide, tels que des centres de détention ou d’accueil ou des zones frontalières.

    « Les gouvernements européens devraient voir les défenseurs des droits humains comme des partenaires qui peuvent contribuer de manière déterminante à rendre les politiques d’asile et de migration plus efficaces et respectueuses des droits humains. Au lieu de cela, ils les traitent avec hostilité. Cette politique délibérée porte atteinte aux droits humains des acteurs de la société civile et des personnes auxquelles ils viennent en aide. Par extension, elle ronge le tissu démocratique des sociétés », a déclaré la Commissaire.

    Afin d’inverser cette tendance répressive, la Commissaire appelle à prendre d’urgence une série de mesures, dont les suivantes :

    - réformer les lois, politiques et pratiques qui entravent indûment les activités des défenseurs des droits humains ;
    – veiller à ce que les lois sur le trafic illicite de migrants ne confèrent le caractère d’infraction pénale à aucune activité de défense des droits humains ou d’aide humanitaire menée auprès des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants ;
    - lever les restrictions d’accès aux lieux et aux informations ;
    - mettre fin au discours stigmatisant et dénigrant ;
    - établir des procédures de sécurité efficaces pour les défenseurs confrontés à des violences ou à des menaces et veiller à ce que ces cas fassent l’objet d’enquêtes effectives.

    https://www.coe.int/en/web/commissioner/view/-/asset_publisher/ugj3i6qSEkhZ/content/id/264775174?_com_liferay_asset_publisher_web_portlet_AssetPublisherPortlet_INSTAN
    #criminalisation_de_la_solidarité #asile #migrations #réfugiés #solidarité #recommandation #conseil_de_l'Europe #répression #assistance_juridique #sauvetage #aide_humanitaire #violence #menaces #hostilité #droits_humains #rapport

  • En Serbie, rendre invisibles les exilés

    La Serbie est le dernier pays non-membre de l’Union européenne de la route des Balkans. Traversée depuis des siècles, elle l’est aujourd’hui encore par de nombreux étrangers venus de Syrie, d’Afghanistan, de Turquie, même du Maroc… Car la Serbie reste le dernier rempart de la forteresse Europe. Ce petit pays de presque 7 millions d’habitants, entouré de huit frontières dont quatre avec l’Union européenne, applique une politique migratoire orchestrée par celle-ci.

    En effet, la Serbie demande son adhésion depuis plus de dix ans.

    Depuis le mois de décembre, après un contexte politique tendu, ce pays de transit tente de rendre invisibles les exilés, déjà soumis aux passeurs et aux lois en matière d’asile et d’immigration. En plein cœur de l’hiver, reportage entre Belgrade et la frontière croate de l’Europe.

    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/grand-reportage/20240219-en-serbie-rendre-invisibles-les-exil%C3%A9s

    #emprisonnement #Serbie #asile #migrations #réfugiés #Belgrade #route_des_Balkans #Balkans #squat #opération_policière #peur #sécurité #insécurité #Sid #Šid #frontières #Croatie #transit #invisibilisation #Frontex #passeurs #frontières_extérieures #externalisation #visas #camps #solidarité #camps_de_réfugiés #refoulements #push-backs #migration_circulaire #game #the_game
    #audio #podcast

  • ℹ️ Nouveaux lauréats Fondation Afnic, nouveau serveur de nom .fr à Prague, IGP et Syreli...

    📰 La newsletter Afnic de février est en ligne http://afnic-media.fr/newsletter/20240222.html

    📩 Abonnez-vous sur https://www.afnic.fr pour recevoir les prochaines !

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    ℹ️ New Afnic Foundation winners, new .fr name server in Prague, PGIs and Syreli...

    📰 The February Afnic newsletter is out http://afnic-media.fr/newsletter/20240222-english.html

    📩 Subscribe today on https://www.afnic.fr/en to get the next ones!

    #Afnic #domains #DotFR #ccTLDs #InternetMadeInFrance #PointFR #Syreli #Solidarité #Solidarity #DNS

  • #Green_Border

    Ayant fui la guerre, une famille syrienne entreprend un éprouvant périple pour rejoindre la Suède. A la frontière entre le Belarus et la Pologne, synonyme d’entrée dans l’Europe, ils se retrouvent embourbés avec des dizaines d’autres familles, dans une zone marécageuse, à la merci de militaires aux méthodes violentes. Ils réalisent peu à peu qu’ils sont les otages malgré eux d’une situation qui les dépasse, où chacun - garde-frontières, activistes humanitaires, population locale - tente de jouer sa partition

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Green_Border
    https://www.youtube.com/watch?v=5ufcsLA7xow


    #frontières #Biélorussie #asile #migrations #réfugiés #Pologne #forêt #mourir_aux_frontières #violence #push-backs #refoulements #instrumentalisation_de_la_migration #zone_frontalière #film #cinéma #Agnieszka_Holland #solidarité #marécage #zone_interdite #état_d'urgence #zone_d'exclusion

    –---
    ajouté à la métaliste autour de la création de zones frontalières (au lieu de lignes de frontière) en vue de refoulements ou autres pratiques de contrôles migratoires :
    https://seenthis.net/messages/795053

  • This German village is embracing integration

    #Hebertshausen, a small community in southern Bavaria, has taken in five times as many refugees and migrants as required. Locals explain why Germany depends on immigration and what effective integration into a democracy should look like.

    https://www.infomigrants.net/en/post/54827/this-german-village-is-embracing-integration

    #Allemagne #accueil #migrations #réfugiés #asile #rural #intégration #solidarité #villes-refuge

    voir aussi :
    Migrationskrise ? Eine Gemeinde zeigt, wie es geht
    https://seenthis.net/messages/1023354
    via @_kg_

    –—

    ajouté à la sous-métaliste sur les #villes-refuge en #Europe...

    https://seenthis.net/messages/878327

  • Assurance-chômage : les scénarios du gouvernement pour un nouveau saccage, Cécile Hautefeuille

    L’exécutif étudie des pistes de réduction des droits au chômage, parmi lesquelles une baisse supplémentaire de 20 % de la durée d’indemnisation et un durcissement des règles concernant les seniors. Mediapart a eu accès aux chiffrages établis par la Dares, l’institut statistique du ministère du travail.

    Plusieurs scénarios pour un très mauvais film. Dans le droit fil des déclarations d’Emmanuel Macron sur un nouveau durcissement des règles d’#assurance-chômage lors de sa conférence de presse du 16 janvier, le ministère du #travail a demandé à la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques), son institut statistique, de plancher sur différentes pistes de réduction des droits et vient d’en recevoir les résultats détaillés.

    Selon ces documents que Mediapart s’est procurés, l’hypothèse d’une nouvelle baisse de la #durée_d’indemnisation a été explorée, un an tout juste après une première diminution de 25 %. La seconde salve ferait mal : 20 % de moins pour toutes et tous. La durée maximale d’indemnisation passerait alors de 18 mois à 14,4 mois pour les moins de 53 ans, de 22,5 mois à 18 mois pour les 53-54 ans et de 27 mois à 21,6 mois pour les 55 ans et plus. Comparée à la durée initiale, avant la réforme de février 2023, la baisse totale serait… de 40 %.

    Et ce n’est pas tout. En pleine négociation sur le #chômage des #seniors avec les partenaires sociaux, le ministère a demandé à la Dares de travailler sur des scénarios visant à réduire, voire à supprimer totalement, les règles plus favorables dont les 53 ans et plus bénéficient en termes de durée et de maintien de droits jusqu’à la #retraite

    Sollicité par Mediapart sur ces chiffrages, le ministère du travail, désormais piloté par Catherine Vautrin, n’a pas souhaité commenter.
    S’ils ne sont, pour l’heure, que des documents de travail, ces chiffrages donnent un sérieux aperçu des hypothèses envisagées par l’exécutif. Emmanuel Macron a exposé sa volonté en conférence de presse, puis à Davos devant les puissants de l’économie mondiale : il veut un « acte II » de la réforme du marché du travail. Il veut des règles plus sévères. Il veut un taux de chômage à 5 %.

    Sitôt exigé, sitôt exploré. Le ministère du travail détient désormais le détail des plans possibles. De belles économies en vue mais un désastre pour les #chômeurs et les #chômeuses. Sans que les effets concrets s’annoncent très positifs en termes de baisse du chômage : la Dares n’anticipe que quelques dizaines de milliers d’emplois gagnés si ces mesures entraient en vigueur.

    Fin de droits et bascules au RSA

    Selon les calculs de la Dares, une nouvelle baisse de durée d’indemnisation « précipitera la fin de droit de 400 000 allocataires supplémentaires sur une année, conduisant ainsi à 100 000 bascules supplémentaires au #RSA ou à l’#ASS [allocation de solidarité spécifique − ndlr] ». La note transmise au ministère le rappelle : la réforme de 2023 réduit déjà « la durée consommée de 1,6 million d’allocataires sur un an qui sont ainsi concernés par une fin de droit plus précoce, parmi lesquels un quart, soit 400 000, basculent au RSA ou à l’ASS sur l’année ».

    Si l’exécutif taille encore dans la durée de versement des allocations, cela devrait dégager 3 milliards d’euros d’économies par an. Les coupes dans le modèle social générées par les #réformes de l’assurance-chômage de 2021 et 2023 sont, elles, déjà chiffrées : près de 7 milliards d’euros à l’horizon 2027, dont 4,5 milliards pour la seule baisse de 25 % de la durée. Une saignée.

    Les « effets emploi » attendus − autrement dit les retours à l’emploi espérés − sont également mesurés : 40 000 selon la Dares.
    Supprimer la filière “seniors” engendrerait chaque mois 6 800 fins de droits supplémentaires (82 000 sur une année).

    Les scénarios concernant les seniors ne sont guère plus réjouissants. Trois pistes sont étudiées par la Dares. La première consiste à décaler de deux ans les « bornes d’âge » qui permettent de percevoir des allocations plus longtemps. Actuellement, ce régime d’exception commence à 53 ans. Il passerait donc à 55 ans, jetant 32 000 personnes supplémentaires par an en fin de droits.

    La deuxième piste prévoit, en plus de ce décalage de deux ans, de supprimer « la tranche intermédiaire » qui concerne actuellement les 53-54 ans. Dans ce cas, seul·es les 57 ans et plus auraient droit à une durée plus longue. Le dernier scénario, brutal, consiste à supprimer purement et simplement « la filière senior ». Selon les règles actuelles, la durée de versement maximum passerait donc à 18 mois, quel que soit l’âge. Et même à 14,4 mois si l’exécutif décide d’appliquer la baisse de 20 % et d’infliger une double peine aux seniors.

    « Supprimer la filière “seniors” engendrerait chaque mois 6 800 fins de droits supplémentaires (82 000 sur une année) pour un montant total d’économies à terme de 880 millions d’euros par an », estime la Dares. Deux mille trois cents personnes basculeraient ensuite, chaque mois, au RSA ou à l’ASS quand d’autres n’auraient… plus rien du tout. Car actuellement, souligne la Dares, chez les 55 ans et plus qui atteignent leur fin de droits, près de la moitié (46 %) ne perçoivent aucune allocation dans les six mois qui suivent. Un tiers perçoivent le RSA et l’ASS quand seul·es 21 % arrivent à recharger des droits.

    Ici, les « effets emploi » attendus seraient de « 22 000 emplois supplémentaires en cas de suppression de la “filière seniors” » contre 2 000 en cas de « simple » rehaussement de deux ans des bornes d’âge. La Dares alerte toutefois dans sa note sur « la littérature économique [qui] met en évidence un effet assez significatif de la réduction de la durée d’indemnisation sur la qualité de l’emploi repris pour les seniors ».

    Supprimer le maintien de droits jusqu’à la retraite ?

    La dernière piste explorée par l’institut statistique à la demande du ministère concerne enfin le maintien de droits jusqu’à la retraite. Ce dispositif « permet actuellement aux allocataires de 62 ans ou plus de bénéficier d’un maintien dans leur indemnisation chômage au-delà de leur fin de droits et jusqu’à l’âge de la retraite à taux plein, sous réserve notamment d’avoir été indemnisés au moins durant un an ».

    Deux scénarios de réforme sont sur la table. Un report de deux ans de l’âge d’entrée dans le dispositif, de 62 à 64 ans. Et sa suppression. Cette dernière « concernerait 20 000 allocataires et réduirait les dépenses d’assurance-chômage de 342 millions d’euros à terme », précise la Dares, qui ajoute que « ces chiffrages ne prennent pas en compte les éventuelles réformes de la filière seniors ». En cas de double, voire de triple peine pour les seniors, les économies seraient donc bien plus larges. Et les droits des seniors, réduits à peau de chagrin.

    Ces chiffrages commandés par l’exécutif ne sont pas une surprise. Le gouvernement martèle, depuis des mois, qu’il souhaite réduire la durée d’indemnisation des 53 ans et plus. Le député Renaissance #Marc_Ferracci, artisan de la première réforme de l’assurance-chômage, en a remis une couche lundi 29 janvier dans Les Échos, plaidant pour une réforme profonde du chômage des seniors et formulant des propositions qui ressemblent à s’y méprendre aux chiffrages réalisés courant janvier par la Dares. Le député y concède que « le sujet le moins consensuel » est celui de la suppression de la « filière senior ».

    Des indices, depuis fin 2022

    L’idée de baisser, encore, la durée d’indemnisation de l’ensemble des demandeuses et demandeurs d’emploi n’est pas nouvelle non plus. La loi « portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi » votée fin 2022 a ouvert la voie à la modulation des allocations-chômage, selon la santé économique du pays. C’est pour cette raison que les droits ont baissé en février 2023. La conjoncture étant jugée « favorable », un coefficient (de 0,75, soit 25 % de baisse) a été appliqué sur le calcul de la durée des droits.
    Dès l’adoption de la loi, l’exécutif a pavé le chemin d’indices démontrant sa volonté d’aller plus loin. Un projet de décret avait fait hurler les partenaires sociaux car il prévoyait, sans concertation aucune, de baisser de 40 % la durée d’indemnisation si le taux de chômage passait sous la barre des 6 %. Ce passage avait finalement été retiré, mais Mediapart l’avait pressenti : l’idée n’allait pas finir aux oubliettes. Preuve en est que c’est bien sur un coefficient réduit de 0,75 à 0,6 que la Dares vient de plancher.

    Seule nuance, et de taille, avec le projet de décret : le taux de chômage est loin de 6 %. Il a même sensiblement augmenté de 0,2 point au troisième trimestre à 7,4 %. Les derniers chiffres du chômage, portant sur le nombre d’inscrits à #France_Travail (ex-Pôle emploi) affichent également une hausse de 1 % pour les catégories A,B et C au quatrième trimestre 2023. Signe, selon la CGT dans un récent communiqué, que les réformes successives des droits des chômeurs et des chômeuses ne fonctionnent pas et que le gouvernement, en continuant ses assauts, « veut encore amplifier une politique pourtant en échec ».

    Ce mardi après-midi, Gabriel Attal précisera peut-être, lors de son discours de politique générale au Parlement, les mesures qui seront intégrées à « l’acte II » de la réforme. Tous les chiffres sont désormais sur la table, l’exécutif n’a plus qu’à choisir le scénario. Quel qu’il soit, on connaît déjà l’issue : ça finit mal pour les chômeuses et les chômeurs.

    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/300124/les-scenarios-du-gouvernement-pour-un-nouveau-saccage

    #Droit_au_chômage #tirer_sur_l'ambulance

    • Attal annonce la suppression de l’allocation de solidarité spécifique (#ASS) touchée par + de 300 000 chômeurs exclus de l’assurance chômage. C’est une baisse ou une coupure de revenu, car les critères de la familialisation sont plus durs au RSA qu’à l’ASS, et un temps de chômage qui comme le chômage non indemnisé (majorité des chômeurs) ne vaudra plus aucun trimestre pour la retraite.

      N’oublions pas un gros mot en voie d’obsolescence programmée : #solidarité

      edit : la suppression de l’ASS va représenter une grosse économie en matière de revenu des chômeurs. environ 50 balles pour ceux qui rentrent dans les clous du RSA, et un nombre qui devrait être important d’ex AsS dont lea conjoint.e dispose d’un SIMC mensuel qui elleux n’auront rien.

    • Évolution et paupérisation d’une partie des Français
      https://www.senat.fr/rap/r20-830/r20-830.html

      Selon les données fournies par la Dares, la durée moyenne d’un CDD était de 46 jours en 2017 contre 113 jours en 2001. La moitié des CDD duraient moins de 5 jours en 2017 alors que la durée médiane était de 22 jours en 2001. En 2017, près d’un tiers des CDD ne duraient qu’une journée.

      ARE rabotée ad libitum, RSA conditionné, Prime d’activité (où est le mérite, réside le steack, ou le plat de quinoa aux légumes, comme vous voudrez), voilà le triptyque qui s’impose aux chômeurs en activité à temps réduit. Et c’est à cette catégorie là qu’entre 53 et 67 ans et plus (en fonction de la précarité d’emploi antérieure), les chômeurs doivent appartenir.

      edit

      au quatrième trimestre 2023, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à France Travail et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 129 600. Parmi elles, 2 824 400 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 305 200 exercent une activité réduite (catégories B, C).

      https://statistiques.pole-emploi.org/stmt/publication#:~:text=Chômage%20et%20demandeurs%20d%27emploi.

      #chômeurs_en_activité_à_temps_réduit

    • Comme tant d’autres, nous prendrons leurs emplois à temps partiel payés au SMIC horaire. Ça permet à bien des précaires de survivre et d’esquiver le contrôle, et ça permettra à beaucoup de pensionnés à faible retraite d’échapper au 15h qu’ils n’auront de toutes façons pas les moyens de généraliser.
      Ce qui arrive avec l’inaptitude totale au travail (pathologies ou âge) est une autre question, dont la réponse se lira du côté des évolutions de l’AAH et de l’ASPA.

      #minima_sociaux #travail #précaires #précarisation

    • Fin de l’allocation de solidarité spécifique : vers une « fragilisation » des chômeurs de longue durée
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/01/fin-de-l-allocation-de-solidarite-specifique-vers-une-fragilisation-des-chom


      Gabriel Attal, le jour de sa déclaration de politique générale, à l’Assemblée nationale, le 30 janvier 2024. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

      La réforme de l’allocation de solidarité spécifique, source d’économie, serait préjudiciable à de nombreux allocataires. Les associations dénoncent le projet du gouvernement.
      Par Bertrand Bissuel

      Derrière l’opération de vases communicants, il y a un risque de casse sociale. Dans sa déclaration de politique générale prononcée, mardi 30 janvier, à l’Assemblée nationale, le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé la suppression de l’allocation de solidarité spécifique (#ASS) et « sa bascule » vers le revenu de solidarité active (#RSA). Ce scénario, envisagé à plusieurs reprises au cours des trente-cinq dernières années, avait, jusqu’à présent, été écarté car il était susceptible de pénaliser de nombreuses personnes en situation de très grande vulnérabilité. Il devient aujourd’hui réalité, suscitant une vive colère à gauche, parmi les syndicats et les associations de lutte contre l’exclusion.

      Créée en 1984, l’ASS est une prestation accordée, sous certaines conditions, aux demandeurs d’emploi ayant épuisé leurs droits à l’#assurance-chômage. Pour la percevoir, il faut avoir des ressources faibles, qui n’excèdent pas un seuil donné (près de 1 272 euros par mois pour un individu seul, au 1er avril 2023). Le montant mensuel de l’allocation peut aller jusqu’à 552 euros. Dans un cas sur deux, la somme est versée à des personnes qui sont à la recherche d’un poste depuis au moins cinq ans. Ce sont des seniors, le plus souvent, 58 % des bénéficiaires ayant au moins cinquante ans . En août 2023, elle était attribuée à quelque 261 000 femmes et hommes (contre quelque 530 000 en 1996). Chargé de la financer, l’Etat a prévu un budget de 1,65 milliard d’euros pour l’exercice 2024 .
      Mardi, M. Attal a justifié son choix de mettre fin à l’ASS en faisant valoir que cette aide « permet, sans travailler, de valider des trimestres de #retraite ». Or, a ajouté le locataire de Matignon, « la retraite doit être le fruit du #travail » . D’où la décision d’éteindre le dispositif ciblé sur les #chômeurs de très longue durée. « Chercher un modèle social plus efficace et moins coûteux, ce n’est pas un gros mot mais un impératif », a-t-il complété. Son discours obéit donc à des considérations morales et au souci de dégager des économies. Il recèle aussi l’idée sous-jacente que, en basculant vers le RSA, les publics concernés intégreront un système qui vient d’être réformé (instauration de quinze à vingt heures d’activité hebdomadaire pour les #allocataires, accompagnement renforcé dans le but de reprendre pied dans le monde du travail, etc.).

      « Economies » substantielles

      Le problème, c’est que les règles encadrant l’ASS ne sont pas identiques à celles applicables au RSA, les premières s’avérant souvent plus favorables aux individus que les secondes. Ainsi, le plafond de revenus à ne pas dépasser pour pouvoir prétendre à une aide est plus élevé pour l’ASS que pour le RSA, si bien que le nombre potentiel de bénéficiaires est plus important dans le premier cas. De plus, les ressources prises en compte et les modalités de calcul peuvent se révéler plus avantageuses, s’agissant de l’ASS. Autrement dit, la disparition de cette prestation pourrait être préjudiciable à un certain nombre de personnes. Combien ? Sollicité, le ministère du travail, de la santé et des solidarités n’a, à ce stade, pas livré de données.

      Fin 2017, dans une note confidentielle que Le Monde a pu consulter, France Stratégie, un organisme d’expertises rattaché à Matignon, avait présenté des « scénarios d’évolution du régime de solidarité chômage ». L’un d’eux tentait d’apprécier l’impact d’une « suppression sèche de l’ASS » : « 70 % des allocataires actuels seraient perdants (…), avec une [réduction] moyenne de niveau de vie de 8 % », en faisant l’hypothèse que tous les individus ayant droit au RSA et à la #prime_d’activité les réclament – ce qui n’est pas le cas, à l’heure actuelle. « La part des perdants passerait à 75 % (…), avec une baisse moyenne de niveau de vie de 16 % », si l’on retenait un « taux de recours » au RSA et à la prime d’activité équivalent « à celui estimé aujourd’hui ». En outre, l’extinction de l’ASS conduirait à des « économies » substantielles dans nos régimes de pension, puisque cette prestation octroie des trimestres de cotisation au titre de la retraite. Dans un rapport sur les #minima sociaux rendu en avril 2016, Christophe Sirugue, alors député de Saône-et-Loire, était parvenu à des constats similaires. Ses chiffrages et ceux de France Stratégie, réalisés il y a plusieurs années, nécessitent d’être actualisés, mais ils mettent en lumière les effets négatifs qui pourraient se produire, après l’annonce de mardi.

      C’est pourquoi Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, se dit « choqué » face à la déclaration du premier ministre. « Elle fragilise des personnes déjà fragiles », renchérit Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde. Pour elle, c’est un « signe grave, qui montre que, lorsque vous êtes #précaire, on vous enfonce encore plus dans la précarité ».

      Le nombre d’allocataires de l’ASS n’a cessé de baisser alors que cette allocation a pu concerner 450 000 allocataires.
      Le journaliste spécialisé réussi à ne pas parler du caractère non individuel des deux prestations.

      ASS : Contre-attaque, Figaro, Michaël Zemmour
      https://seenthis.net/messages/1039298
      https://seenthis.net/messages/1039300
      https://seenthis.net/messages/1039331

    • La réforme de l’assurance-chômage de 2019 a d’abord affecté les jeunes et les précaires
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/27/assurance-chomage-la-reforme-de-2019-a-d-abord-affecte-les-jeunes-et-les-pre

      Alors qu’un nouveau tour de vis pour les chômeurs est sérieusement envisagé par le gouvernement, le comité d’évaluation des mesures prises en 2019 a rendu son rapport intermédiaire, mitigé, mardi 27 février.
      Par Thibaud Métais

      Pendant que le gouvernement prépare l’opinion à une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, les effets des précédentes commencent à être mieux connus. La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, rattachée au ministère du travail, a publié, mardi 27 février, un rapport intermédiaire réalisé par son comité d’évaluation de la #réforme de l’#assurance-chômage lancée en 2019 et qui avait durci les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi.
      La publication de ces travaux intervient au moment où un nouveau tour de vis pour les chômeurs – ce serait le cinquième depuis 2017 – est dans les cartons de l’exécutif. Dans Le Journal du dimanche du 25 février, le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé que la durée d’indemnisation « peut encore » être réduite et qu’il est également possible d’« accentuer la dégressivité des allocations ». Si les arbitrages ne sont pas arrêtés, le locataire de Matignon a confirmé sa détermination sur RTL, mardi 27 février. « Travailler doit toujours rapporter toujours plus que ne pas travailler , a affirmé le chef du gouvernement, qui souhaite qu’on « rouvre le chantier » de l’assurance-chômage pour avoir « un #modèle_social qui incite davantage à l’activité ».

      https://seenthis.net/messages/1043484

      La volonté du gouvernement de durcir une nouvelle fois les règles d’indemnisation vise à répondre au retournement du marché de l’#emploi observé ces derniers temps. Alors que le président de la République, Emmanuel Macron, avait fait du #plein-emploi – autour de 5 % de chômage – l’objectif majeur de son second quinquennat, la possibilité de tenir cette promesse s’envole.
      Après plusieurs années de baisse continue du chômage, celui-ci est en hausse depuis plusieurs mois, passant de 7,1 % fin 2022 à 7,5 % sur le dernier trimestre de 2023. La dernière réforme de l’assurance-chômage mise en place en février 2023 et qui a réduit de 25 % la durée d’indemnisation avait pourtant comme objectif de rendre les règles plus incitatives lorsque la conjoncture est favorable et plus protectrice lorsque la situation se dégrade.

      Baisse du nombre d’ouvertures de droits
      Les changements se succèdent si rapidement que de nouvelles règles sont mises en place, sans même que les effets des précédentes soient connus. Le rapport publié mardi répond en partie à cette carence. Ces travaux s’intéressent aux conséquences de la réforme de l’assurance-chômage décidée en 2019 et mise en œuvre par étapes jusqu’à fin 2021, notamment en raison de la crise sanitaire. Les différents décrets pris par le gouvernement ont eu pour conséquence de durcir les conditions d’indemnisation.
      Les conditions d’accès au système sont devenues plus exigeantes puisque les demandeurs d’emploi doivent désormais travailler pendant six mois sur vingt-quatre (contre quatre sur vingt-huit auparavant) pour ouvrir des droits. Cette réforme a également modifié le mode de calcul du montant de l’indemnisation (et mis en place la dégressivité de l’allocation à partir du septième mois pour les chômeurs de moins de 57 ans qui avaient un salaire égal ou supérieur à 4 700 euros brut par mois). Enfin, du côté des entreprises, elle instaure le bonus-malus, qui module le taux de cotisations en fonction du nombre de salariés dont elles se sont séparées, pour réduire le recours aux contrats courts.

      Les résultats montrent une baisse significative (17 %) du nombre d’ouvertures de droits entre 2019 et 2022. « La baisse des entrées au chômage peut aussi être due à la dynamique du marché du travail à ce moment-là », nuance toutefois le président du comité d’évaluation, Rafael Lalive, faisant référence aux nombreuses créations d’emplois qui ont suivi la crise sanitaire. La diminution s’avère plus marquée chez les jeunes et les plus précaires : − 24 % pour les moins de 25 ans, – 25 % pour ceux ayant terminé un CDD et – 35 % après un contrat d’intérim.

      Retour à l’emploi peu durable

      L’allongement de la durée de travail nécessaire à l’ouverture de droits de quatre à six mois peut également priver des salariés de l’accès à l’assurance-chômage. « Cette perte de revenu peut les amener à accepter plus systématiquement les offres d’emploi qui leur sont proposées, au détriment de la qualité de l’emploi retrouvé », estiment les auteurs du rapport. L’étude souligne cependant l’effet positif et significatif de la mesure sur la probabilité de retrouver un emploi. Mais pour les plus de 25 ans, l’effet porte uniquement sur un retour à l’emploi peu durable (CDD inférieur à deux mois ou mission d’intérim).

      Le rapport met par ailleurs en lumière les possibles effets opposés sur le retour à l’emploi induits par la modification du calcul de l’allocation. « D’une part, la baisse du montant des allocations pourrait accélérer le retour à l’emploi ; d’autre part, l’allongement de la durée d’indemnisation [induite par la modification du mode de calcul] pourrait retarder ce retour », écrivent les auteurs. Quant aux entreprises, 18 000 d’entre elles ont été concernées par le mécanisme du bonus-malus, ce qui représente 6 % des sociétés des sept secteurs concernés par la mesure. 36 % d’entreprises sont en malus et 64 % en bonus.
      Il faut désormais attendre la fin de l’année pour que le comité d’évaluation rende ses travaux définitifs et pour connaître dans les détails les conséquences de la réforme de 2019 sur les comportements des demandeurs d’emploi. Même si, d’ici là, ils seront probablement soumis à de nouvelles règles d’indemnisation encore plus strictes.

  • 4-5-6 mars 2024 : #Procès en #appel concernant l’#incendie des #Tattes

    Non, ce n’est pas fini. Oui, ça fera 10 ans cette année.

    Et C. Hauswirth, responsable en 2014 de la sécurité incendie de tous les #CHC (#centres_d’hébergement_collectifs) du canton n’est toujours pas déclaré coupable ni condamné.

    Et les sinistrés (une quarantaine, dont 1 mort et 2 personnes gravement lésées dans leur santé physique et psychique) ne sont toujours pas dédommagés et n’ont toujours pas tous reçu un permis B. Parmi eux, Ayop Aziz, vous vous rappelez ? Maudet avait essayé de l’expulser vers l’Espagne quelques mois après la catastrophe où Ayop s’était gravement blessé en sautant du 3ème étage pour échapper aux flammes. Il est toujours là, avec une balafre sur le front et un « papier blanc » qui ne donne droit qu’à l’aide d’urgence (10 fr. par jour pour vivoter dans notre ville).

    (Pour rappel de ce qui s’est dit au procès de décembre 2022, voir : Procès des Tattes : 8 ans pour rendre l’injustice : https://solidaritetattes.ch/4-5-6-mars-2024-proces-en-appel-concernant-lincendie-des-tattes)

    « La lenteur de la #justice »… on se dit que c’est normal, il y a tellement de cas à traiter, les fonctionnaires ne peuvent pas faire mieux, ne peuvent pas aller plus vite. Mais la lenteur de la justice, ce n’est pas un problème de désorganisation dans les institutions qui doit susciter notre compréhension : c’est une volonté politique malhonnête qui permet à la justice de ne pas s’appliquer.

    Car comment rendre justice dans l’affaire des Tattes, après tellement d’années, pour obtenir les témoignages de personnes qui ont quitté la Suisse pour la plupart d’entre elles ? Comment rendre justice aux plaignants de Giffers qui ont subi les violences des Protectas, alors qu’après plusieurs années ils ont disparu dans d’autres pays européens, vivant dans la rue pour plusieurs d’entre eux ? Comment rendre justice, après plusieurs années, en ce qui concerne le suicide d’Ali Reza, décédé en 2019, alors que sa famille vit à l’autre bout du monde et que ses amis sont dispersés en Suisse et ailleurs ?

    4-5-6 mars 2024 : 10 ans pour rendre l’injustice.

    Réservez déjà ces dates pour venir soutenir les personnes incriminées et les avocates qui les défendent !

    reçu le 29.01.2024, via la mailing-list de #Solidarité_Tattes

    #asile #migrations #réfugiés #Suisse #Genève

    –—

    sur l’incendie des Tattes, voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/910972

    • Interview par Solidarité Tattes de Me Laïla Batou

      À la suite du procès, Viviane Luisier de Solidarité Tattes a interviewé Me Laïla Batou, avocate de cinq parties plaignantes au procès de l’incendie du Foyer des Tattes, afin d’avoir son impression sur les suites de cette affaire.

      Sol. Tattes : Cette semaine se terminait le procès des responsables de l’incendie du Foyer des Tattes devant la Cour d’Appel. Pourquoi s’agit-il d’une affaire d’intérêt public ?

      Me Laïla Batou : Il y a un enjeu humanitaire, car elle interpelle sur la façon dont Genève traite les personnes les plus vulnérables, mais aussi un enjeu démocratique, dans le fait que l’Etat se retrouve à juger l’un de ses agents. Cette procédure met en jeu la séparation des pouvoirs.

      Sol. Tattes : Dix ans après les faits, est-ce que la situation n’est pas complètement embourbée ?

      Me L.B. : Pas du point de vue de la procédure. Au contraire, on commence enfin à y voir plus clair dans le déroulement des faits et les responsabilités qu’ils révèlent. Il a été difficile d’amener le fonctionnaire en charge de la sécurité du Foyer (ci-après : le Coordinateur incendie) sur le banc des accusés. Mais c’est sur ses manquements que se sont focalisés les débats d’appel.

      Sol. Tattes : Pourquoi n’était-il pas en cause depuis le début ?

      Me L.B. : Au lendemain du drame, tout le monde est tombé sur les occupants de la chambre qui a pris feu. C’étaient les coupables idéaux : l’un et l’autre avaient des petits casiers judiciaires, ils étaient ivres au moment des faits et avaient cuisiné et fumé dans une chambre alors que c’était interdit par le règlement du foyer. Et pourtant, on pouvait légitimement s’étonner qu’un départ de feu puisse avoir de telles conséquences : deux asphyxies dont une mortelle, et une quarantaine de défenestrations… N’y avait-il pas un problème plus structurel ? La procureure Viollier, alors en charge du dossier, a accepté de se poser la question.

      Deux explications se sont alors affrontées : la nôtre, qui mettait en cause la sécurité du foyer, et celle du responsable de cette sécurité, pour qui les victimes avaient cédé à la panique pour des raisons « culturelles ». Rapidement, nous sommes parvenus à montrer que les agents de sécurité présents sur le site s’étaient comportés de façon complètement erratique, et que c’est ce qui avait donné cette ampleur au drame. Il a fallu plus de temps pour faire entendre que ces agents n’avaient peut-être pas été correctement instruits et formés, ce qui était de la responsabilité du Coordinateur incendie.

      Sol. Tattes : Quelles ont été les étapes de cette prise de conscience ?

      Me L.B. : Aussi étonnant que cela puisse paraître, après quatre incendies dévastateurs sur le site dont il était responsable, le Coordinateur incendie a d’abord été entendu comme témoin par le Ministère public. La Procureure Viollier a toutefois décidé de faire expertiser le bâtiment, et elle a eu le bon sens de confier cette tâche à des experts non-genevois. L’expertise, livrée en 2017, arrivait à la conclusion que vu son utilisation, notamment son extrême densité de peuplement, le bâtiment était si dangereux que se posait la question de sa fermeture immédiate !

      La responsabilité du Coordinateur incendie ne pouvait plus être écartée d’un revers de main. Il a donc été réentendu en procédure, non plus en qualité de témoin cette fois-ci, mais en qualité de « personne appelée à donner des renseignements », soit un possible futur prévenu. Les déclarations qu’il a faites à ce moment-là étaient particulièrement accablantes pour lui : il en ressortait que les procédures qu’il avait mises en place pour gérer l’apparition d’un sinistre étaient extrêmement confuses, même à ses propres yeux.

      Sol. Tattes : Il a donc été mis en prévention ?

      Me L.B. : Pas du tout. Malgré les conclusions de l’expertise et malgré ses déclarations complètement aberrantes, la nouvelle Procureure en charge du dossier l’a tout simplement sorti de la procédure. Elle a renvoyé en jugement les deux occupants de la chambre d’où était parti le feu et deux agents de sécurité qui avaient eu le réflexe d’éteindre le feu avant d’évacuer le bâtiment.

      Nous avons dû saisir l’autorité de recours pour forcer la Procureure à mettre en accusation le Coordinateur incendie.

      Ce n’était là qu’une étape. Car au procès de première instance, la Procureure a pour ainsi dire plaidé son acquittement dans son réquisitoire, ce qui est pour le moins inhabituel. Plus inhabituel encore : l’un des plaignants, soit l’Hospice général lui-même, présent au procès pour demander l’indemnisation de son dommage matériel, a lui aussi plaidé en faveur de ce prévenu – qui n’était autre que son propre agent !

      Sol. Tattes : Et alors, le résultat des courses ?

      Me L.B. : Le juge ne s’est pas senti contraint d’examiner sérieusement la violation, par le Coordinateur, de son devoir de diligence. Il n’a pas daigné constater que les mesures prises par le Coordinateur sur ce site à hauts risques étaient gravement insuffisantes, voire qu’elles avaient accru le danger pour les résidents. Le juge n’a pas non plus tenu compte de la désinvolture que trahissaient les déclarations confuses et contradictoires du Coordinateur tout au long de la procédure.

      C’est ainsi qu’il a condamné les deux agents de sécurité qui avaient privilégié l’extinction sur le sauvetage, et le résident de la chambre d’où le feu est parti. Il a en revanche été contraint d’acquitter l’autre résident accusé, qui n’avait fait que passer la soirée dans la chambre qui a brûlé.

      Sol. Tattes : Pourquoi dites-vous que les mesures prises par le Coordinateur ont accru le danger pour les résidents ?

      Me L.B. : Pour prévenir le risque incendie, il y a trois axes d’intervention : le constructif, le technique et l’organisationnel.

      S’agissant du constructif, le Coordinateur a fait installer des portes coupe-feu en métal qui, en cas d’incendie, ne peuvent plus s’ouvrir sans clé dans le sens de l’entrée, même avec des outils de force. Or, il a omis d’équiper ces portes de serrures SI. S’agissant du technique, il a fait installer une centrale de détection d’incendie, mais cette dernière n’était pas, ou pas encore, raccordée au SIS. Autrement dit, pour être alertés, et ensuite pour accéder au bâtiment, les pompiers dépendaient de « quelqu’un » sur le site.

      C’est une situation assez dangereuse. En tous cas, cela suppose que ce « quelqu’un » soit défini avec précision, qu’il sache exactement ce qu’il doit faire et qu’il développe des réflexes : c’est l’axe organisationnel.

      Or, les agents de sécurité présents sur le site pensaient tous que la centrale de détection avertissait directement les pompiers ! Ils ignoraient aussi que les pompiers n’avaient pas de clés permettant d’accéder aux étages.

      Sol. Tattes : Mais cela n’explique pas pourquoi les résidents se sont défenestrés…

      Me L.B. : Les agents de sécurité ont manifestement paniqué à la vue du feu. Ils ont cherché à l’éteindre avant que les pompiers aient été alertés et avant d’évacuer le bâtiment, et pour cela ils ont ouvert la chambre en feu. La fumée a envahi le chemin de fuite, bloquant les résidents encore endormis dans leurs chambres. La plupart ont été réveillés en sursaut alors que le bâtiment était déjà sens dessus-dessous. Personne n’avait jamais pris la peine de leur dire ce qu’il fallait faire en cas de feu, ni même de leur fournir le numéro de téléphone des pompiers. Personne n’était là pour leur dire quoi faire, et ils n’avaient aucune instruction à remobiliser pour calmer la panique.

      Sol. Tattes : Le Coordinateur incendie pouvait-il s’attendre à un tel mouvement de panique ?

      Me L.B. : Evidemment. D’abord, parce que les risques liés à la panique en cas d’incendie sont notoires, ce qu’il savait en tant qu’expert. Ensuite et surtout, parce que des personnes s’étaient déjà défenestrées lors de l’incendie de 2011, avec un bilan de 13 blessés dont cinq graves.

      Sol. Tattes : Mais était-il vraiment en mesure de le prévenir ?

      Me L.B. : Bien entendu. Il avait constaté depuis 2011 qu’il devait installer des consignes sur le comportement à adopter en cas d’incendie dans tous les bâtiments, et ne s’est jamais exécuté. De même, il connaissait depuis 2013 son obligation légale de procéder à deux exercices d’évacuation pour entraîner son personnel et les résidents. Non seulement il n’en a organisé qu’un seul, en avril 2014 ; mais en plus il en a exclu un bâtiment entier : celui des hommes célibataires en cours de procédure d’asile ou déboutés, dont il craignait qu’ils prennent d’assaut les bus TPG ou n’investissent le magasin IKEA situé à proximité. Le premier juge n’aurait jamais dû recevoir cet argument : le Coordinateur n’est pas garant des intérêts d’IKEA ou des TPG, c’est à la police de s’en occuper. Lui, son travail, c’est de protéger la vie et la sécurité de tous les résidents du Foyer, sans distinction de sexe ou de statut légal.

      Sol. Tattes : Et maintenant, que va-t-il se passer ? Quels sont vos pronostics ?

      Me L.B. : C’est un dossier sensible, et une page sombre de l’Histoire de Genève, mais Genève peut faire mieux, si elle accepte de se remettre en question sur la base des faits tels qu’ils se sont réellement produits. Ce n’est pas facile, pour l’Etat, d’admettre que l’Etat a fauté, mais ce dossier ne permet pas vraiment de tirer une autre conclusion. Personnellement, je continue de croire à la séparation des pouvoirs.

      reçu le 09.03.2024, via la mailing-list de #Solidarité_Tattes

  • « Ce n’est pas non plus par solidarité : il y a belle lurette que le maniement des saloperies du Service Général, les belles et les laides paroles, les abus de confiance taularde, m’ont écœurée de pratiquer, ici, le scoutisme. Ce n’est pas non plus par amitié : l’amitié, qu’elle date de toujours ou de la semaine dernière, consiste à mon sens à laisser les amis se débattre tout seuls jusqu’au moment où on les voit perdre le cigare et commencer à faire des conneries ; mais je n’ai jamais envoyé mon amitié aux demandes d’emploi.
    Jane a l’air propre, je veux dire qu’elle n’a pas l’air enculé, mais c’est tout de même une cavette. Alors ?
    Quelque chose, tout à fait distinct de la sympathie sommaire que nous nous portons, me pousse à la ménager, à la préserver, comme si elle était une manifestation de ma chance, une gangue à ouvrir, quelqu’un en somme. »

    #solidarité #amitié #solitude #scoutisme

  • « Maria et moi, c’est différent : je ne suis plus la bagarreuse solitaire, j’ai une alliée. Le combat devient ainsi moins aride, presque comique. Au fond, n’est-ce pas grandiose et burlesque de combattre l’adversité avec une visière pour heaume et un Bic pour épée ? Ce serait encore plus drôle, bien sûr, si ça faisait moins mal dans les côtelettes et les vertèbres, mais ça… »

    Partie II chapitre XIII

    #lutte #solidarité #amour #comique #humour #solitude #alliance #combat #écriture #bic

  • La Cavale, Partie II, Chapitre IX

    Une nouvelle arrivante, âgée, très sale, probablement alcoolisée.

    Simone s’en plaint, Albertine :
    « À l’unisson, je peste avec conviction, dirigeant toutefois mes imprécations vers « les salauds qui emmerdent encore les gens à cet âge-là ». »

    « Je remarque l’iris, très beau, de ce marron brillant des noisettes, et à nouveau la pitié me serre le kiki. »

    [...]

    « À sa manière de taper la paillasse, on devine que ce n’est pas la première fois ; pour déplier ses berlues, elle a retrouvé la vivacité de ses vingt ans. »

    Le matin au réveil bruit bizarre, Simone est énervée. Narration brillante, suspense, en fait c’est « Grand mère » qui se gratte.

    La vieille est très vieille et abîmée surtout ses pieds. Albertine les lui lave et lui soigne à la fin du chapitre.

    #solidarité #arrivéeenprison #autorité #antimatons #vieillesse #narration #suspense

  • Goodbye #Lénine ?... :-D :-D :-D

    #poltique #changement #société #liberté #égalité #fraternité #solidarité #laïcité #paix #monde #progrès #humanité #seenthis #vangauguin

    " Le 21 janvier sera célébré le centenaire de la mort de Lénine. Nous avons tous en tête cette figure du « dictateur » qui harangue les foules lorsqu’il prend le pouvoir, en 1917. Image fausse et monolithique puisqu’en 1921 il revient sur son « communisme de guerre » et glisse vers un socialisme économique.

    Quand Lénine prend le pouvoir, en octobre 1917, la situation de la Russie est effroyable. Les masses russes, qui vivent encore sous le joug de l’autocratie du tsar, souffrent de la faim, de la guerre contre l’Allemagne et revendiquent l’accès à la terre. Lénine leur promet du pain, la liberté, des terres. C’est dans ces conditions peu propices qu’il tente d’édifier le « communisme de guerre », assuré qu’il est d’une réussite rapide, croyant pouvoir compter sur une révolution mondiale ! (...)"

    https://www.marianne.net/agora/nouvelle-politique-economique-il-y-a-100-ans-le-21-janvier-1924-lenine-dis

  • @l_envolee
    https://twitter.com/l_envolee/status/1747549304418353528

    ♨️Le prisonnier mort à #Seysses dimanche s’appelait Rachid. Il avait 19 ans. Selon plusieurs prisonniers il venait d’obtenir 1 remise en liberté avec bracelet éléctronique d’ici qq jours. Un autre prisonnier évoque des hématomes à la sortie du #mitard et met en cause la version👇

    Du « suicide par pendaison » servie par l’AP. Une grosse partie des prisonniers ont crié « matons assassins » avant de refuser de remonter en cellule pdt 2 heures lundi aprés-midi. Des #prisonniers évoquent l’équipe de #matons du #QD de sinistre réputation restée en fonction depuis 👇

    Les morts de Jules et Jawad.
    Loin d’évoquer ces éléments, la scandaleuse @ladepechedumidi ose « Impossible pour l’heure d’affirmer que ce mouvement de contestation serait la réponse à la mort de ce jeune homme » et en profite pour donner une fois de plus la parole 👇

    À un #MatonQuiPleurt du syndicat d’extrême droite SPS qui évoque 10 suicides par an à peu prés (sic) et regrette de ne pas être assez formé à ce type de situation. Le contre feu est habituel, grossier, violent mais vain : nous continuerons à dénoncer la violence structurelle 👇

    De la #prison, du QD, de l’AP et celle, vengeresse, de surveillants en particulier. Nous donnerons des infos supp dés que possible.
    #FermetureDesMitards
    #SolidariteAvecLesPrisonniers
    #LaPrisonTue

  • DDR-Geschichte : Abenteuer mit der Freundschaftsbrigade in Afrika
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/ddr-geschichte-abenteuer-mit-der-freundschaftsbrigade-in-afrika-li.

    L’état socialiste allemand poursuivait une politique d’aide au développement solidaire. Des milliers de jeunes diplomés y participaient et construisaient des logements et d’autres infrastructures. A la fin d’un projet les partenaires locaux en prenaient la gestion autonome. L’auteure raconte son expérience personnelle .


    Fast 13.000 Lastwagen W50 lieferte die DDR nach Angola, manche rollen noch heute. Hier zwei Exemplare im Jahr 2020 in der Stadt Calulu.

    14.1.2024 von - Maritta Adam-Tkalec - Ein Weg in die Welt führte für etliche Tausend junge Leute nach Asien, Afrika und Lateinamerika – für viele Monate zur Entwicklungshilfe. Was für eine Erfahrung!

    Die Freie Deutsche Jugend musste ran, sobald die DDR Außerordentliches anging – ob der Bau einer Erdgastrasse in der Sowjetunion, des Zentralflughafens Berlin-Schönefeld, des Kernkraftwerks Lubmin oder der Umbau der alten Berliner Mitte zur repräsentativen DDR-Hauptstadt.

    Zentrale Jugendobjekte profitierten von der Allgegenwart der FDJ, die über straffe Strukturen für solche klar definierte und zeitlich begrenzte Projekte verfügte.

    Solche Großvorhaben setzten natürlich auch auf die Begeisterungsfähigkeit junger Leute, in der Anfangszeit der DDR mit Riesenerfolg. Dem Aufruf zur Aktion „Max braucht Wasser“ 1949 folgten 2400 Jugendliche und bauten eine Wasserleitung von der Saale zum Stahlwerk Maxhütte in Unterwellenborn. Die Schüler und Studenten schliefen in Güterwagen mit Kanonenöfen und legten die fünf Kilometer lange Leitung binnen 90 Tagen.

    Im Geiste dieses legendären Vorbilds zogen 1964, vor 60 Jahren, die ersten FDJ-Freundschaftsbrigaden in junge Nationalstaaten. Sie sollten Dörfer aufbauen, aber auch von der Solidarität der DDR mit den ehemals kolonial unterdrückten Völkern künden – als Botschafter im Blauhemd. Entsandt wurden keineswegs allein von Idealismus getriebene Laien, sondern qualifizierte und nach persönlicher Eignung ausgewählte Leute – SED-Mitgliedschaft erwünscht, aber es ging auch ohne.
    Freundschaftsbrigaden aus der DDR in 26 Staaten

    Die ersten reisten als Agrarberater ins 1960 unabhängig gewordene Mali, kurz darauf begann eine Brigade in Algerien mit dem Wiederaufbau eines im Unabhängigkeitskampf gegen Frankreich zerstörten Ortes. 1966 ging eine Brigade an den Aufbau eines Musterdorfes in Sansibar, samt einer Berufsschule für Schlosser, Klempner sowie Tischler und einer Moschee.

    „Über ein Vierteljahrhundert lang arbeiteten wir in 26 Staaten an mehr als 40 Standorten und halfen mit, dort aus der Jugend Tausende eigene Fachleute für die Wirtschaft auszubilden“, schreibt eine Gruppe ehemaliger Brigadisten zu Beginn des Jahres 2024 zum 60. Jahrestag an einstige Mitaktivisten.


    Straße mit DDR-Plattenbauten in Sansibar – Ergebnis der Arbeit einer FDJ-Freundschaftsbrigade imago

    Diese Einsätze in Asien, Afrika und Lateinamerika sind heute wenig bekannt. Die nach der Wende verfassten, dürftigen Studien fallen hoffnungslos einseitig aus. Zumeist fußen sie auf bürokratischen Arbeitsberichten oder auf den in der Regel als ideologischer Kulissenzauber produzierten „Brigadetagebüchern“.

    Die ehemals Beteiligten erinnern sich an Schönes und Schwieriges: „Im engen freundschaftlichen Kontakt – oft weit entfernt von den Zentren der Einsatzländer und unter komplizierten Bedingungen mit einfachen Mitteln – gaben wir mit großem persönlichem Einsatz unsere beruflichen Erfahrungen und Fähigkeiten aus dem Bauwesen, dem Handwerk, dem Gesundheitswesen und der Landwirtschaft an unsere jungen, wissbegierigen Freunde vor Ort weiter.“ Einsatzbereitschaft auch über die Aufgabe hinaus und Bescheidenheit verschafften den Brigaden hohes Ansehen – zumindest hört man das noch heute aus den Gastländern.

    In Angola arbeiteten mehr als 20 Jahre lang Hunderte Kfz-Schlosser, -Elektriker, -Klempner, Fahrschullehrer, auch einige Ärzte und Krankenschwestern. Die Autorin dieses Textes war als Dolmetscherin von Juli 1978 bis März 1979 dabei, davon fünf Monate in der südlichen Basis Lobito, eindrucksvoll gelegen zwischen Gebirge, Wüste und Atlantik. Das größte denkbare Abenteuer ihrer bis dahin 22 DDR-Lebensjahre.

    Abenteuerlust, Neugier auf die ganz andere Welt da draußen und die Aussicht, dauerhaft Reisekader zu werden – das nennt auch Roland Scholz, von 1978 bis 1988 (mit Unterbrechung) Leiter der Zentralen Einsatzleitung der Brigaden in Angola, als Hauptmotive für die Entscheidung, sich für viele Monate, ohne Familie in unkomfortable Lebensumstände zu begeben, in Mehrbettzimmer, große Hitze, meist ohne Klimaanlage, mit instabiler Wasser- und Stromversorgung – und Myriaden von Malariamücken.


    Auch nach dem Ende der DDR arbeitete das Krankenhaus Carlos Marx in Managua weiter. Es war 1985 als eines der größten Solidaritätsprojekte der DDR gegründet worden. 2008 reiste Margot Honecker aus ihrem Exil in Chile zum Besuch an.Esteban Felix/AP

    Angola wuchs zu einem der größten Einsätze von Freundschaftsbrigaden. Doch die Zuständigkeit lag bis 1986 gar nicht beim Zentralrat der FDJ, sondern in den Händen von Fachministerien (Verkehr und Maschinenbau). Auch rührte der Einsatz nicht allein aus dem Motiv, Angola nach dem Ende der portugiesischen Kolonialmacht 1975 zu helfen.

    Die DDR hatte handfeste Interessen: politische, weil sich die neue Führung Angolas für einen sozialistischen Weg offen zeigte, und wirtschaftliche. Die Kaffeepreise auf dem Weltmarkt waren 1977 extrem gestiegen, die devisenschwache DDR litt und das Volk murrte, weil es nicht genug „guten Bohnenkaffee“ gab. Angola verfügte über erstklassige Kaffeeanbaugebiete. Statt „Max braucht Wasser“ galt nun „Heinz und Erika brauchen Kaffee“.

    Als der Kaffee in der DDR plötzlich eine teure Mangelware wurde

    Reiseweltmeister DDR: Von wegen Urlaub im Zwangskollektiv

    1977 fädelte Werner Lamberz, Mitglied des SED-Politbüros, den Deal Kaffee gegen Lastwagen aus Ludwigsfelde ein, was einer Direktumwandlung von DDR-Mark in Dollar gleichkam. Allradgetriebene W50, geeignet für den Einsatz in gebirgigen Kaffeeplantagen, hatte man auf Lager – Restbestände von Militärlieferungen, ursprünglich für Verbündete in der arabischen Welt produziert, daher die saharagelbe Lackierung. Seinerzeit munkelte man, sie seien für den Einsatz im Jom-Kippur-Krieg 1973 gedacht gewesen. Das hieße: im Aggressionskrieg gegen Israel.

    Den Lkw-Service in Angola sollten die Freundschaftsbrigaden etablieren und obendrein Kaffeeschälmaschinen reparieren – alles schnell, improvisierend, kostengünstig. Wer als Brigadist nach Angola wollte, sollte neben der Fachqualifikation auch Grundwehrdienst geleistet haben, tropentauglich, verheiratet und Parteimitglied sein. In meiner Brigade erfüllten die wenigsten die letzten beiden Punkte. Auch ich nicht – ledig, parteilos.

    Westgeld für zu Hause

    Das Gehalt (plus Tropenzuschlag) wurde zu Hause gezahlt, Unterkunft und Verpflegung hatte laut Vertrag der angolanische Staat zu stellen, dazu ein Taschengeld in der Landeswährung Kwanza im Gegenwert von 90 US-Dollar pro Monat. Wer das nicht verbrauchte, konnte es als Devisengutschein nach Hause transferieren. Das machten alle. Für die Privatkasse betrieb jeder je nach Talent einen (DDR-offiziell streng verbotenen) Tauschhandel. Billige Ruhla-Armbanduhren waren der Renner.

    Zum Vorteil für alle geriet die in der „ersten Heimwerkerdiktatur auf deutschem Boden“ (so ein namhafter Historiker) antrainierte Fähigkeit zum Improvisieren. Also: mit wenig oder nur halb passendem Material kreativ umgehen und das fehlende zu „organisieren“. Für Schlosser einer Autowerkstatt in Angola waren Schrottplätze und Unfallstellen solche Quellen. Dort lagen Ersatzteile – leider auch in kurz nach der Lieferung verunfallten W50.

    Bildstrecke


    _Völkerfreundschaft live: Der kubanische Koch (Mitte) aus der Nachbarschaft hat gefüllte Tintenfische serviert. Dolmetscherin Maritta hats geschmeckt. Maritta Tkalec


    Brigadist vor FDJ-Fahne im Gemeinschaftsraum der Basis Lobito. Maritta Tkalec


    Unterkunft der FDJ-Brigade Lobito, vom Atlantikstrand aus gesehen, ehemals Wohnungen portugiesischer Postbeamter. Maritta Tkalec


    Weihnachten 1978/79 am Atlantikstrand, eine eher traurige Versammlung Maritta Tkalec


    Der Schriftsteller Jürgen Leskien, der die Arbeit der Brigade einige Monate lang begleitete, schenkt Hochprozentiges aus. Maritta Tkalec

    Ansonsten floss viel Energie in den Alltag: Sauberes Wasser herbeischaffen, Moskitonetze und Stromgenerator erzwingen, Bananenkisten durch ein paar Möbelstücke ersetzen, Kontakt zur Brauerei pflegen, denn Bier hebt die Laune in jedem Schützengraben und diente in Angola als Tauschwährung. Der Bauer des Ananasfeldes mit köstlichen Riesenfrüchten nahm gerne Bier, während der deutsche Farmer, seit Jahrzehnten ansässig im Hochland von Gabela, sich über ein Neues Deutschland freute.

    Vom Mut des jeweiligen Basisleiters hing ab, wie viel Abenteuer möglich war: Ausflüge ins Umland, in atemberaubende Landschaften, in abgelegene Dörfer, mit dem kubanischen Krabbenfischer auf den Atlantik, zur nächtlichen Festa mit Trommeln unter Palmen, der Besuch in der Zaubermittel-Apotheke eines Heilers. Wer zu Hause von solchen Erlebnissen berichten konnte, war der beneidete Star der Familienfeier.

    Für die Partei- und Jugendarbeit gab es in Luanda zwei Verantwortliche, aber Lobito lag Hunderte Kilometer weit weg. Als sie uns besuchten, hing natürlich im „Wohnzimmer“ die gebügelte FDJ-Fahne. Das Verbot, über die Arbeitskontakte hinaus keine Beziehungen in die Bevölkerung hinein zu pflegen, unterhöhlte die propagierte Grundidee von der Freundschaft der Völker, ließ sich aber umgehen.

    Roland Scholz erinnert sich an die politische Stimmung der Brigadisten: „Der Solidaritätsgedanke war nicht motivierend. Und von FDJ war da anfangs noch gar nichts.“ Dennoch: Die Bereitschaft, den angolanischen Nachbarn zu helfen, den Werkstattkollegen etwas beizubringen war groß – Ehrensache ebenso wie der reparierte Motor, auch wenn es mal über den Feierabend hinausging.


    W50 als Busersatz im kubanischen Baracoa. Auch in Kuba arbeitete eine Freundschaftsbrigade. Sarang/CC0 1.0 Universal

    Immer wieder rückten wir camaradas alemães aus zu Sonderaktionen am Wochenende oder wenn die örtliche Verwaltung ein besonders großes Problem hatte. Zu offiziellen Anlässen wie Kundgebungen an Feiertagen oder Kulturereignissen erschienen wir im Blauhemd. Man war froh über jede Abwechslung.

    Heimweh und Seelenkasper

    Und nicht jeder blieb in den langen Monaten fern von zu Hause – ohne Telefon und nur alle vier Wochen Postlieferung – psychisch stabil. Da konnten die Palmen noch so rauschen und der Atlantik in der Sonne blitzen: Zu Weihnachten kam zum Heimweh der Seelenkasper, nach reichlich Bier flossen auch die vom Vater oder Opa gehörten Landsersprüche. Ansonsten erlebten wir eine Region im Krieg. Die Rebellenorganisation der Unità überfiel Transporte, zündete Bomben vor Krankenhaus und Volksladen. Es galt nächtliche Ausgangssperre. Kubanische Militärs wohnten in der Nachbarschaft.

    In den DDR-Zeitungen, die über die Freundschaftsbrigaden berichteten, fehlte das Wort „Solidarität“ niemals – dennoch blieben die Texte überwiegend in offiziösem und emotional trockenem Tonfall. Unkontrollierte Begeisterung für Abenteuer in Afghanistan, Somalia, Guinea-Conakry oder Kuba zu wecken, lag offenbar nicht in der Absicht. Dafür bekamen wir den vermessenen Anspruch zu hören, man stehe als Brigadista gemeinsam mit den natürlichen Verbündeten in den Entwicklungsländern an „vorderster Front im Kampf für den weltweiten Übergang vom Kapitalismus zum Sozialismus/Kommunismus“.

    Gleichwohl: Die Männer der DDR-Führung meinten es mit der Botschaft der Brigaden – Internationalismus und Solidarität – ernst. Bei Begegnungen mit Vertretern junger Nationalstaaten gingen ihnen die Herzen auf. Auch die Taschen. Als Dolmetscherin habe ich das erlebt: Wenn DDR-Offizielle Afrika besuchten, brach sich sentimentale Erinnerung an die Träume der eigenen Jugend Bahn. Wirtschaftlich ertragreich arbeiteten die Freundschaftsbrigaden nicht. Doch sie brachten Renommee – wichtig in den Jahren, als die DDR um staatliche Anerkennung kämpfte, dann bei Abstimmungen in der Uno und schließlich bei der Suche nach Wirtschaftspartnern.

    Die DDR kannte sich aus im Metier Berufsausbildung; und jeder hielt das für nützlich und sinnvoll. Die Partner wussten, dass die DDR-Brigaden mit Plan und Auftrag auch in entlegenen Gegenden arbeiteten, koordiniert und nicht nach dem Gießkannenprinzip.

    Der Berliner Afrikaspezialist Professor Ulrich van der Heyden hat in seiner Studie „Freundschaftsbrigaden, Peace Corps des Ostens“ die Strategie der Berufsausbildung beschrieben: die Besten aus den Berufsausbildungszentren zur Lehrmeisterausbildung in die DDR schicken, nach deren Rückkehr Übernahme der Projekte in lokale Hände.

    Das Ziel bestand von vornherein darin, sich wieder aus dem Projekt herausziehen, statt dauerhafte Abhängigkeiten zu erzeugen. Vorbildlich im Sinne der Hilfe zur Selbsthilfe. In den wenigen Projekten, die nach der Wiedervereinigung vom DED (Deutscher Entwicklungsdienst) übernommen wurden, verloren die Ortskräfte die Verantwortung. Dies erfuhr Ulrich van der Heyden von einer DED-Mitarbeiterin. Die DDR-Erfahrung interessierte nicht mehr.

    #histoire #DDR #RDA #Angola #FDJ #tier_monde #Afrique #solidarité_internationale

  • Une directrice d’école de Toulouse convoquée au rectorat pour avoir aidé des familles sans-abri - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/une-directrice-d-ecole-de-toulouse-convoquee-au-rectorat-pour-avoir-aide-

    La directrice de l’école Simone-Veil, dans le quartier de la Reynerie à Toulouse, est convoquée ce vendredi pour « mise à l’abri d’une famille dans l’école ». Depuis décembre, plusieurs établissements ont aidé des parents et enfants qui dormaient dans la rue. (...)

    Une convocation difficile à avaler pour les enseignants du collectif « Jamais sans toit dans mon école », qui a initié ces actions avec des parents d’élèves depuis plusieurs semaines dans plusieurs écoles toulousaines. D’ailleurs, depuis mercredi 10 janvier, deux nouvelles familles sont accueillies le soir au sein de l’école Michoun, dans le quartier de la Roseraie. L’une d’entre elles est composée de huit enfants, qui dormaient dehors avec leurs parents, ou dans une voiture.

    #logement #solidarité #répression #sans-abri #enfants #école

  • #Ospiti_in_arrivo, la risposta ai bisogni delle persone migranti che raggiungono #Udine

    Lo scorso anno l’associazione ha fornito quasi 1.300 pasti tra persone stabili nella città e altre appena arrivate dalla rotta balcanica e in viaggio verso altre destinazioni. Oltre all’attività in strada, i volontari e le volontarie garantiscono l’apertura di una scuola di italiano, uno sportello per il lavoro e una costante attività di sensibilizzazione

    “Una risposta dal basso che negli anni si è fatta via via sempre più articolata e puntuale”. Così descrive le sue attività Ospiti in arrivo, associazione di Udine che giorno dopo giorno ha visto crescere l’impegno dei “suoi” soci. Garantisce supporto a chi è in transito dopo essere arrivato dalla “rotta balcanica”, dà modo a chi sceglie di restare di partecipare a una scuola di italiano e accedere a uno sportello di orientamento al lavoro. A questo si aggiungono le iniziative culturali per sensibilizzare la cittadinanza: tante attività che sono confluite in un report pubblicato a fine dicembre. “Racchiudere quanto fatto nel 2023 era fondamentale per diverse ragioni -racconta Davide Castelnovo, attivista dell’associazione nata nel 2014 in risposta all’aumento dei flussi in Friuli-Venezia Giulia delle persone provenienti soprattutto da Afghanistan e Pakistan-. Da un lato informare la cittadinanza sulla nostra attività per far capire meglio di che cosa ci occupiamo, dall’altro avere in mano dati statistici più elaborati sui flussi che interessano la nostra città”.

    Nel 2023 Ospiti in arrivo ha incontrato 762 persone, con il picco più rilevante che è stato registrato nel primo trimestre: i principali Paesi di provenienza dei transitanti sono stati Bangladesh (22,9%), Marocco (18,8%%), Afghanistan (14,9%), Pakistan (10,9%) e India (9,9%). Nel 97% dei casi si è trattato di uomini soli e quasi l’80% di loro era di passaggio. “Un dato molto interessante che sfugge alle statistiche ufficiali di questura e prefettura e non avremmo ottenuto senza il lavoro di raccolta informazioni della nostra équipe di strada”, sottolinea Castelnovo.

    I volontari e le volontarie dell’associazione si recano in diversi punti nevralgici della città, soprattutto in stazione, tre volte alla settimana: offrono un tè, un pasto caldo (in totale 1.298 in un anno) e beni di prima necessità come coperte. Solo il 20% delle persone supportate, come detto, è stabile a Udine e di queste il 14% è di nazionalità italiana. E sotto questo punto di vista, il 2023 è stato un anno di attività intense anche per l’impossibilità di accedere all’accoglienza per chi richiede asilo. “Circa 200 persone vivono per strada per l’assenza di posti e trasferimenti -prosegue l’attivista- con un grosso problema relativo anche alle condizioni di chi vive nella caserma Cavarzerani (ne abbiamo parlato qui). Nei primi mesi dello scorso anno, poi, abbiamo garantito supporto anche a chi dormiva nelle tende all’esterno del centro (Cara) di Gradisca d’Isonzo”.

    Una fetta rilevante delle energie dei circa 50 attivisti è dedicata poi alla la “Refugees public school”, una scuola di italiano gratuita avviata nel 2015 in collaborazione con il circolo Arci MissKappa che mette a disposizione i locali di via Bertaldia. Nel 2023 i numeri sono raddoppiati: 2.250 presenze, per quasi la metà di minorenni. Le lezioni si tengono due volte alla settimana e hanno la durata di due ore ciascuna: una decina di insegnanti volontari segue all’incirca 20-30 allievi che vengono suddivisi in piccoli gruppi. In totale sono state 1.440 le ore di formazione linguistica garantita soprattutto a persone provenienti da Pakistan (36,5%), Albania (23,1%), Egitto (13%), Bangladesh (10,6%) e Kosovo (6,7%).

    In seguito all’arrivo dei profughi ucraini Ospiti in arrivo ha dato avvio, grazie alla collaborazione della Ong Terre des Hommes, a corsi specificamente pensati per donne e bambini: mentre le mamme imparano la lingua italiana, i figli vengono aiutati nei compiti o in attività di gioco se in età non scolare. Sono state 1.319 le presenze in totale: principalmente persone ucraine (30%) ma via via anche di altre nazionalità. Soprattutto sudanese (30%). “Numeri elevati che dimostrano quanto sia importante l’impegno dei nostri volontari”, osserva Castelnovo. Oltre alla scuola, a partire da quest’anno l’associazione ha attivato uno sportello per supportare le persone straniere nella ricerca del lavoro: il sabato mattina, su appuntamento, i richiedenti asilo possono recarsi al circolo MissKappa dove i volontari li aiutano a compilare e inviare il curriculum.

    Ospiti in arrivo non riceve finanziamenti pubblici ma porta avanti le sue attività con l’aiuto di privati, anche coinvolgendo attivamente la cittadinanza. Ogni mercoledì, infatti, presso il circolo Arci MissKappa vengono raccolti beni di prima necessità come coperte e prodotti per l’igiene personale. Ma non solo. Un’altra colonna portante dell’impegno dell’associazione passa attraverso la sensibilizzazione e la formazione. A inizio settembre 2023 si è svolta la quinta edizione di “Diritti in festa”, festival che accende ogni anno i riflettori sul tema dei diritti umani (c’eravamo anche noi di Altreconomia). “Speriamo che il report aiuti ancor di più a capire alla città di che cosa ci occupiamo -conclude Castelnovo- perché lo facciamo e soprattutto quali sono i ‘frutti’ del nostro impegno: ogni anno sempre più intenso”.

    https://altreconomia.it/ospiti-in-arrivo-la-risposta-ai-bisogni-delle-persone-migranti-che-ragg

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