Land cover change over time
sur une période de 3 000 ans
Cette carte est dans Global soil biodiversity atlas
#sols #agriculture #cartographie
Land cover change over time
sur une période de 3 000 ans
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#sols #agriculture #cartographie
Warming soils bad for #atmosphere - Climate News NetworkClimate News Network
▻http://climatenewsnetwork.net/warming-soils-bad-atmosphere
Rising #temperatures could cause soils to release carbon on a scale that has the potential to accelerate climate change, reports 26-year study.
Soil #microbes' contribution to the carbon cycle in a warming world | EurekAlert! Science News
▻https://www.eurekalert.org/pub_releases/2017-10/uoma-smc100417.php
Over the course of the 26-year experiment still ongoing, the warmed plots lost 17 percent of the carbon that had been stored in organic matter in the top 60 centimeters of soil.
Article original:
Long-term pattern and magnitude of soil carbon feedback to the climate system in a warming world
J. M. Melillo, S. D. Frey, K. M. DeAngelis, W. J. Werner, M. J. Bernard, F. P. Bowles, G. Pold, M. A. Knorr, A. S. Grandy, Science 358:101-105, 2017
►http://science.sciencemag.org/cgi/doi/10.1126/science.aan2874
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Ajouter à la compilation :
►https://seenthis.net/messages/499739
Impunité des multinationales : les victimes de ProSavana au Mozambique (...) - CCFD-Terre Solidaire
▻https://ccfd-terresolidaire.org/infos/rse/traite-onu/impunite-des-5949
Erika Mendes, est chargée de plaidoyer à Justiça Ambiental au Mozambique, organisation partenaire du CCFD-Terre Solidaire. Elle sera présente à Genève du 23 au 27 octobre 2017 pour défendre un #traité onusien contre l’impunité des #multinationales. Elle suit de près le projet #ProSavana et nous livre son témoignage en avant-première.
Le projet ProSavana a été lancé en 2009 par les gouvernements du #Mozambique, du Brésil et du Japon. Il a été présenté comme un moyen de moderniser l’#agriculture au #Mozambique. Pourtant, quelques années plus tard, les violations des droits humains sont nombreuses.
#Expropriations et #pollution
Financé par le Brésil et le Japon, ce projet doit se déployer le long du « Corridor de #Nacala » dans le centre et le nord du pays. Dans cette région vivent de nombreuses communautés de paysans, soit 4 millions de familles, qui pratiquent l’agriculture familiale. L’arrivée d’investisseurs souhaitant développer l’agriculture industrielle suscite de nombreuses craintes. Les paysans ont peur d’être expropriés au profit de la mise en culture de parcelles dédiées à la #monoculture. Pour la plupart d’entre eux, une expropriation les priverait de moyens d’existence.
Le processus a déjà commencé dans la province de Nampula. L’usage intensif des #pesticides et #fertilisants_chimiques a parallèlement entraîné la pollution des ressources en #eau et une dégradation des #sols.
Les sols, ces méconnus
On ne peut pas les respirer ni les boire, et pourtant ils sont le fondement de notre vie : les sols nous nourrissent, nous abritent, nous protègent. Pourquoi leur importance est-elle encore si peu reconnue de nos jours ?
▻http://www.cipra.org/fr/nouveautes/les-sols-ces-meconnus
#sols
cc @odilon
Degree of hemeroby (naturalness) of the overall landscape in EU 27 countries, 1996-2005
▻https://www.reddit.com/r/MapPorn/comments/71s83p/degree_of_hemeroby_naturalness_of_the_overall/?st=J7Y7RQJE&sh=ee8aae9c
▻http://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Agri-environmental_indicator_-_landscape_state_and_diversity
bon courage !
(j’ai juste survolé:-)
Votre école est-elle toxique ? | Robin des Bois
▻http://www.robindesbois.org/votre-ecole-est-elle-toxique
Depuis 2012, une campagne nationale est déployée sous la responsabilité du Ministère de l’écologie pour mieux connaître l’empreinte des activités industrielles et commerciales du XIXème et XXème siècle sur les bâtiments accueillant des enfants et des adolescents.
Dans ces diagnostics, les polluants ne sont pas systématiquement nommés. Les trois grandes familles sont les polluants métalliques au premier rang desquels le plomb, les hydrocarbures au premier rang desquels le benzène, le toluène, l’éthylbenzène et le xylène et les solvants chlorés.
Dans certains cas, des lettres d’accompagnement ont été envoyées par les DREAL (Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) aux chefs d’établissement et sont plus explicites que les diagnostics. Quand elles nous ont été transmises – cas particulier de la région PACA – elles ont été jointes aux diagnostics publiés par Robin des Bois et apportent des précisions intéressantes sur les teneurs et l’identité des polluants.
Les dossiers scolaires des Hauts-de-France et de Provence-Alpes-Côte d’Azur sont passionnants. Ils permettent de faire une plongée dans l’archéologie industrielle de chaque région.
Les écoles et autres lieux d’accueil des enfants ont souvent été construits sans tenir compte des pollutions historiques des sols et de la dispersion des déchets, effluents et remblais coutumière des XIXème et XXème siècle.
La scolarisation s’est installée sans frais et sans soucis sur la désindustrialisation.
Il revient aux enseignants, aux parents et aux élèves de s’assurer que toutes les recommandations émises par les services de l’Etat ont été appliquées et continueront à l’être pendant toute la durée de vie de l’établissement.
Il leur revient aussi d’examiner régulièrement la conformité de ces recommandations à l’évolution de la connaissance des risques sanitaires et de la réglementation. La plupart des polluants incriminés sont considérés sans seuils d’effets – autrement dit, ils peuvent être nuisibles pour la santé des enfants à de très petites doses – et l’objectif doit être de réduire avec constance leurs concentrations à un niveau aussi bas que possible.
Robin des Bois a réalisé un résumé de chaque diagnostic en y apportant des commentaires et des liens supplémentaires et éventuellement des illustrations. Par précaution, le mode conditionnel a parfois remplacé le mode indicatif employé par les bureaux d’étude quand ils décrivent les risques. Des expressions en langue de bois ont parfois été remplacées par les mots qui conviennent (exemple : « les sols ont été pollués par les activités industrielles » au lieu de « les sols ont été influencés par les activités industrielles »).
Les dossiers scolaires d’autres régions seront publiés dans les semaines qui viennent.
Stockez du carbone ! - Institut de recherche pour le développement (IRD)
▻http://www.ird.fr/la-mediatheque/dossiers-thematiques/desertification-et-degradation-des-terres/a-lire/stockez-du-carbone
Afin d’apporter une approche factuelle et scientifique à cet engagement, les initiateurs de l’étude « Soil Carbon 4 per mille » [1] ont sélectionné 20 pays possédant des bases de données disponibles. « L’ Afrique du Sud présente un potentiel élevé de #séquestration_de_carbone dans les #sols. Ses stocks sont en effet fortement dégradés du fait de la mauvaise gestion des #pâturages couvrant 50 % de la surface du pays,souligne le pédologue à l’IRD, Vincent Chaplot. Auparavant, un équilibre existait de par le broutage par les troupeaux qui se déplaçaient constamment. Mais l’homme a rompu cette harmonie en cloisonnant et brûlant ces espaces, ce qui a conduit à un appauvrissement du sol et des émissions massives de gaz à effet de serre vers l’atmosphère. »
La dégradation de ces zones de pâturage a ainsi généré une perte pouvant aller jusqu’à 90 % du stock de carbone. A l’échelle du pays, la mise en place du pâturage intensif éphémère – passage dense d’herbivores durant une courte période – augmenterait le stock de carbone de 80 millions de tonnes à 110 millions de tonnes par an. Soit un accroissement de 35 pour mille par an, pour un objectif mondial de 4 pour mille.
Outre cette nouvelle pratique de pâturage, l’apport d’amendements organiques (+ 0,5 tonne de carbone par hectare par an), la rotation des cultures (+ 0,2 tonne de carbone par hectare par an), le
reboisement (+0,6 tonne de carbone par hectare par an) et la diminution du labour (+0,3 tonne de carbone par hectare par an) sont autant d’outils en réponse à l’initiative « 4 pour mille ».
Soil carbon 4 per mille
▻http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0016706117300095
Vincent Delargillière (Dairy) livre ses techniques de pâturage tournant
▻http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/alimentation/article/dairy-devoile-ses-techniques-pour-realiser-des-economies-grace-a-l-herbe-11
« Grand Calife » du forum de Web-agri depuis près de dix ans, celui qui se fait surnommer « Dairy » sur la toile est éleveur non loin de Beauvais dans l’Oise. Avec son père et son frère, Vincent Delargillière élève 85 vaches laitières, une trentaine de bœufs et cultive 200 hectares, dont 75 ha de prairies.
En 1999, Vincent effectue son stage six mois dans une ferme de 700 vaches en Nouvelle-Zélande : pas de stabulation, des vaches dehors toute l’année, pas de concentré, des lactations synchronisées avec la saison de l’herbe et parfois jusqu’à 50 vêlages dans la même journée. Avec un lait payé moins de 200 €/t, les Néo-zélandais parvenaient à tirer un revenu. Vincent retient les enseignements : ce qui compte ce n’est pas tant la production par vache, mais bien la marge sur coût alimentaire et le nombre de litres de lait par hectare d’herbe.
[…]
« L’objectif, c’est d’avoir un fort chargement instantané avec toujours de l’herbe fraîche disponible au bon stade. J’utilise environ 80 ares d’herbe par 24 heures avec 85 vaches. Au total, cela représente 25 ares d’herbe accessibles par vache, ce n’est pas énorme, mais le #pâturage_tournant_intensif permet de vraiment valoriser l’herbe disponible. Ça ne coûte quasiment rien, quelques abreuvoirs et du fil électrique, par contre on a beaucoup à y gagner, en argent comme en temps de travail ! » En avril par exemple, avec de l’herbe de qualité, le troupeau a produit 60.000 litres de lait avec moins de 3 tonnes de tourteau de colza acheté au prix fort à 340 €/t. Alors qu’en hiver avec du maïs et de l’enrubannage, la consommation avoisine plutôt les 15 tonnes de tourteau par mois pour un litrage équivalent.
En Afrique du Sud, ils aimeraient bien manger à leur faim. Les inciter à stocker du carbone, je ne sais pas s’ils comprennent.
Tiens, au fait, où va l’argent de la taxe carbone ?
L’Afrique du Sud n’est pas un pays souffrant de la faim si ce n’est à cause des inégalités mais pas par manque de ressources. C’est un gros producteur de viande dont une partie est destinée à l’exportation. Le ranching qui est pratiqué a détruit les sols, ce n’est donc pas un luxe de mieux gérer ces sols, de les restaurer, c’est une nécessité...
Healthy soils can boost food security and climate resilience for millions (commentary)
▻https://news.mongabay.com/2017/09/healthy-soils-can-boost-food-security-and-climate-resilience-for-mill
Drylands take centre stage this week as world leaders gather in Ordos, in the Inner Mongolia region of China, for the thirteenth session of the Conference of the Parties to the UN Convention to Combat Desertification (UNCCD COP13).
The health of many dryland ecosystems has declined dramatically over recent decades, largely due to unsustainable farming methods, increasing drought, deforestation, and clearance of natural grasslands.
Changing the way drylands are farmed to conserve life underground is the only way of restoring these ecosystems and the agricultural outputs they sustain.
This post is a commentary. The views expressed are those of the author, not necessarily Mongabay.
Photo : Horses in Mongolia. Credit : Gośka Bonnaveira.
(chargée de communication de l’UICN (IUCN en anglais) à Gland
et auteuse, avec son futur mari, d’un tour d’Asie centrale à vélo, 16000 km de juillet 2007 à juillet 2008
ces billets ▻http://rouencitejeunes.free.fr/spip.php?auteur4 )
Grizzly bears go vegetarian due to climate change, choosing berries over salmon
▻http://www.telegraph.co.uk/news/2017/08/25/grizzly-bears-go-vegetarian-due-climate-change-choosing-berries
The study found that during the unusually warm summer of 2014, the bears, which would traditionally kill up to 75 percent of the salmon, were nowhere to be seen near the streams.
Instead, they were in the hills busy munching on berries, which contain less protein and therefore take less energy to break down, causing them to gain weight more quickly.
Biologists warned that changes caused by a warming planet were behind the bears’ unusual behavior and could affect the entire ecosystem.
The researchers found that the forests around the streams suffered because the bears’ fish carcasses were no longer there to enrich the soil.
“Bears switched from eating salmon to elderberries, disrupting an ecological link that typically fertilizes terrestrial ecosystems and generates high mortality rates for salmon,” the study said.
On average, red elderberries are said to be ripening two and a half days earlier every decade.
If the pattern continues, they will regularly overlap with the salmon by 2070.
The study was published in the Proceedings of the National Academy of Sciences.
#climat #alimentation #ours #écosystème #sols
L’ours #grizzly est en train de devenir végétarien à cause du changement climatique
▻https://fr.metrotime.be/2017/08/31/actualite/lours-grizzly-train-de-devenir-vegetarien-a-cause-changement-climatique
J’ai du mal à croire que des baies permettent de prendre plus de poids que des saumons
L’ours des cavernes, qui était en moyenne plus gros, était quasi végétarien (bon espérons que le grizzly ne disparaisse pas comme son ancêtre).
Oui mais il y a plein d’aliments végétaux plus caloriques que les baies
Pendant ce temps, les humains :
Why I gave up being vegan
Jennifer Scott, BBC News, le 5 septembre 2017
▻https://seenthis.net/messages/632442
Les pressions environnementales progressent en #Nouvelle-Zélande - OCDE
▻http://www.oecd.org/fr/nouvellezelande/les-pressions-environnementales-progressent-en-nouvelle-zelande.htm
L’#agriculture est à l’origine de 49 % des émissions, un record dans l’#OCDE. [...]
Du fait de l’expansion de la production laitière intensive, les concentrations d’#azote dans les #sols et les #eaux de surface et souterraines ont progressé. Entre 2000 et 2010, le bilan azoté (écart entre les éléments nutritifs entrant dans le système et ceux qui en sortent) s’est détérioré dans des proportions plus importantes que dans tous les autres pays de l’OCDE.
Consciente du besoin de protéger la qualité de l’#eau, la Nouvelle-Zélande a engagé un processus de réforme de la politique nationale sur l’#eau_douce en publiant en février un programme pour la propreté de l’eau, dont les propositions répondent à certaines des recommandations de l’OCDE. L’administration centrale devra accroître son soutien pour aider les autorités locales à fixer des objectifs rigoureux et à accélérer la mise en œuvre.
Why are New Zealand’s waters so polluted ? | New Zealand | Al Jazeera
▻http://www.aljazeera.com/blogs/asia/2017/08/zealand-waters-polluted-170831090454283.html
Every litre of milk produced requires about 1,000 litres of water. The most irrigated region of New Zealand is Canterbury, on the east coast of the country’s South Island. It has seen significant economic growth on the back of dairy farming but, over the same period of time, has also seen a drastic decline in the quality of its waterways.
How the Pentagon’s Handling of Munitions and Their Waste has Poisoned America
▻https://www.propublica.org/article/military-pollution-open-burns-radford-virginia
Internal #EPA records obtained by ProPublica show that the Radford plant [i.e. the nation’s largest supplier of propellant for artillery and the source of explosives for almost every American bullet fired overseas] is one of at least 51 active sites across the country where the Department of Defense or its contractors are today burning or detonating munitions or raw explosives in the open air, often in close proximity to schools, homes and water supplies. The documents — EPA PowerPoint presentations made to senior agency staff — describe something of a runaway national program, based on “a dirty technology” with “virtually no emissions controls.” According to officials at the agency, the military’s open burn program not only results in extensive contamination, but “staggering” cleanup costs that can reach more than half a billion dollars at a single site.
[...] Our examination found that open burn sites are just one facet of a vast problem. From World War I until today, military technologies and armaments have been developed, tested, stored, decommissioned and disposed of on vast tracts of American soil. The array of scars and menaces produced across those decades is breathtaking: By the military’s own count, there are 39,400 known or suspected toxic sites on 5,500 current or former Pentagon properties. EPA staff estimate the sites cover 40 million acres — an area larger than the state of Florida — and the costs for cleaning them up will run to hundreds of billions of dollars.
The truth is that those materials litter the American landscape like no other industry or source of pollution ever has. “The Pentagon is the most prolific and profound polluter on the planet,” said Jeff Ruch, the executive director of Public Employees for Environmental Responsibility, a national whistle-blower support organization that has chronicled insider reports of pollution and failed cleanups on military sites for decades.
Dangerous Pollutants in Military’s Open Burns Greater Than Thought, Tests Indicate
▻https://www.propublica.org/article/heath-threat-of-militarys-open-burns-greater-than-thought-tests-indicate
The report details results from air sampling done [for the first time since burning there began in the 1940s] last September and October at the Radford plant above an open field where piles of waste from the manufacture of weapons explosives are set afire daily. The plumes drift directly towards an elementary school and residents a little more than a mile away, but the Army and regulators have long maintained that the pollution level is safe, based on its computer-modeled estimates.
Now, it turns out, some of those estimates were wrong.
Les #algues jouent un rôle insoupçonné dans l’écologie... des #sols !
Elles ne vivent pas que dans les mers et les lacs ! Les plus petites algues, réfugiées dans de minuscules poches d’eau douce, fourmillent sous les prairies et les cultures, où elles nourrissent des prédateurs aussi microscopiques qu’elles.
La dégradation des #sols, un problème planétaire qui affecte deux milliards d’êtres humains
▻http://theconversation.com/la-degradation-des-sols-un-probleme-planetaire-qui-affecte-deux-mil
Par dégradation des terres, il faut entendre un processus conduisant à une perte permanente de la productivité biologique et économique des #écosystèmes ; celle-ci est due à l’érosion du vent et de l’eau, à la perte de la capacité des sols à stocker l’eau, à la chute de leur fertilité, à l’absence de toute végétation. La #désertification représente son stade ultime.
Dans les pays concernés, les trois quarts des pâturages et la moitié des surfaces cultivées sont ainsi menacés, provoquant inévitablement la détérioration des conditions de vie des populations et l’augmentation de la #pauvreté.
Planète sable - La Chine en guerre contre le « dragon jaune »
►http://www.arte.tv/fr/videos/053446-001-A/planete-sable
La #Chine est menacée. Ses #déserts anciens, apparus il y a longtemps dans le nord et le centre du pays, continuent de s’étendre. De nouveaux sont en formation. Les zones arides et semi-arides couvrent désormais la moitié de son gigantesque territoire. Elles grignotent peu à peu les terres arables, dont le recul force de nombreuses populations villageoises à se déplacer. Les barrières végétales naturelles qui se dressent aux confins des déserts ne sont ni assez nombreuses ni assez puissantes pour retenir le sable qui s’envole et retombe sur Pékin. À chaque printemps, la capitale chinoise et sa région sont noyées, durant des jours entiers, dans les #tempêtes_de_sable. Mêlant sédiments et poussières de #sable, ce « #dragon_jaune » contre lequel les autorités se mobilisent affecte directement plus de deux cent cinquante millions de personnes. Et bien davantage encore si l’on ajoute les zones touchées au-delà des frontières de l’Empire du Milieu, jusqu’en Corée ou au Japon. Engagée contre l’avancée inexorable de ces déserts, une armée de trente-deux mille « faiseurs de pluie » se bat quotidiennement. Des équipes scientifiques sont également à pied d’œuvre pour réintroduire des espèces végétales dans les sols appauvris. Une « #muraille_verte », aussi longue que la mythique Grande Muraille, commence à sortir de terre pour faire barrage à l’ennemi.
#désertification #végétalisation #pluie_artificielle #cyanobactérie #lichen #salinisation
Dans la même veine, j’ai regardé un docu d’ARTE sur l’assèchement de la mer d’Aral.
Celui sur l’Australie est ahurissant
Ils savent que le #ranching ont détruit sols et paysages mais ils persistent dans cette voie !
▻http://www.arte.tv/fr/videos/053446-004-A/planete-sable
L’Australie est frappée par de nombreux fléaux : tempêtes de sable, feux de brousse, inondations, températures extrêmes et disparition des #terres_arables. Après des décennies d’#élevage intensif, les #sols piétinés par le #bétail sont devenus stériles. Introduits au début du siècle dernier pour le transport des charges, les #chameaux et #dromadaires, livrés à eux-mêmes, ont depuis proliféré, causant eux aussi d’immenses dégâts. Face à l’urgence, le gouvernement envoie des scientifiques pour dialoguer avec les #Aborigènes et apprendre de leur savoir-faire dans une nature inhospitalière.
#pâturage #surpâturage #colonisation puisque c’est l’origine des destructions
Dans « Aralkum », on apprend que cette mer intérieure a été soumise à d’importantes fluctuation de niveau au cours des âges. On en parle ici également :
▻https://www.novastan.org/fr/kazakhstan/les-vies-multiples-de-la-mer-daral
Le problème avec ces documentaires, c’est qu’on nous laisse l’impression que « ce n’est pas si grave » vu qu’on arrive quand même à réparer les dégâts. Et si l’opinion a besoin d’être rassurée, c’est pourtant notre mode de vie consumériste basée sur une production industrielle « insoutenable » qui est à l’origine de ces catastrophes environnementales. Par sa soi-disant expertise technique, la #géoingénierie ne fera que donner bonne conscience aux nantis qui habitent cette planète et restera un alibi pour que les dirigeants puissent continuer à prendre leurs décisions mortifères.
Je ne crois pas que nos écosystèmes soient figés ; ils ont évolué alors que l’action humaine n’était pas aussi présente. Toutefois, la « civilisation » (en commençant par l’apparition de l’agriculture) est un facteur d’accélération des dégradations et plus nos sociétés s’en remettront à l’expertise des techno-scientistes qui proposera des solutions à tout nos maux (surtout ceux que nous causons), plus ce facteur d’accélération pèsera dans l’évolution des écosystèmes.
La civilisation ne s’effondrera peut-être pas comme on pourrait l’envisager mais l’humanité se condamne à vivre « hors-sol », sur une planète complètement assistée techniquement. L’humanité se fourvoie dans une dépendance de plus en plus prégnante vis à vis de la « haute technologie ». C’est aussi pour cela que nous sommes condamné-es à vivre dans un monde de plus en plus totalitaire.
(Enfin, je crois que je parle à une convaincue).
Tiens c’est marrant @sombre, notre perception de ces reportages est totalement opposée. L’idée générale qui s’en dégage je trouve, c’est que les humains détruisent les écosystèmes en un rien de temps alors que la restauration demande énormément de temps et des moyens colossaux pour de maigres résultats et dans certains cas, le renoncement. Pour la mer d’Aral, par exemple, les efforts se concentrent pour préserver seulement la petite mer, c’est-à-dire, que tchi. On ne s’efforce pas de restaurer les paysages mais de limiter les tempêtes de sable, c’est très différent.
Oups, je n’avais pas vu ta réponse vu que j’étais en train de modifier (laborieusement) la mienne. Donc, euh ... peut-être qu’avec mes modifications, notre perception n’est au final pas si opposée ?
Le sable - Enquête sur une disparition
De Bombay à la Bretagne en passant par Dubaï, Tanger ou les Maldives, cette passionnante enquête écologique dévoile une urgence planétaire : la menace qui pèse sur le sable, ressource vitale dont le pillage s’accélère pour les besoins de la construction en béton. Avec pour conséquence principale l’érosion des littoraux.
Agriculture. Le #soja ruine les sols argentins
Dans les régions de culture intensive de soja, des #inondations à répétition provoquent d’importants dégâts. La faute aux changements climatiques, assurent les autorités. Mais nombre d’experts accusent le modèle agro-industriel.
#elevage aussi car ce soja est destiné à nourrir les bêtes dont les humains mangent la viande.
Du calme @sombre :
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Agriculture. Le soja ruine les sols argentins
Environnement
Argentine
Página 12 - Buenos Aires
Publié le 27/03/2017 - 09:23
Dessin d’Alex, paru dans Liberté, Fribourg.
Dans les régions de culture intensive de soja, des inondations à répétition provoquent d’importants dégâts. La faute aux changements climatiques, assurent les autorités. Mais nombre d’experts accusent le modèle agro-industriel.
Nos services
Tout commence par la pluie et les inondations, puis le secteur agricole rejette la faute sur le climat, les pertes économiques atteignent des millions, le gouvernement accorde des aides et promet des travaux. Et ce cycle redémarre dès l’orage suivant. Il se répète périodiquement et, début janvier, il a frappé les provinces de Córdoba, Santa Fe et Buenos Aires [dans le centre du pays].
Pourtant, le fautif “n’est pas le climat, mais le modèle qui régit l’agriculture et l’élevage”, objecte l’ONG argentine de protection de l’environnement Naturaleza de Derechos. D’autres organisations militantes abondent dans ce sens et rappellent que le business agro-industriel fait de l’Argentine le leader mondial du défrichement. Et que des études démontrent les conséquences du changement d’affectation des sols.
À lire aussi Agriculture. Les producteurs de soja disent merci au réchauffement
Ainsi, en une heure, une forêt naturelle absorbe 300 millimètres d’eau, un pâturage traditionnel (consacré au bétail) 100 millimètres et un champ de soja à peine 30 millimètres. C’est ce que détaille un rapport de l’Instituto Nacional de Tecnología Agropecuaria (Inta, Institut national des techniques d’agriculture et d’élevage) relayé par le magazine Página 12 en avril 2016, après les inondations dans les zones de Córdoba et de Buenos Aires.
L’un des auteurs, Nicolás Bertram, qui travaille au centre de recherche Marcos Juárez de l’Inta à Córdoba, note que :
les trop-pleins d’eau ne sont pas dus au manque de travaux ni à l’excès de pluies, mais plutôt au développement des activités agricoles depuis les années 1990.”
À lire aussi Salvador. La bête noire des forêts
Nicolás Bertram a cosigné avec un autre universitaire, Sebastián Chiacchiera, une étude intitulée Remontée des nappes dans la région des pampas : augmentation des précipitations ou nouveaux emplois des terres ? Les deux chercheurs ont analysé les pluies depuis les années 1970 à nos jours, ainsi que les changements apportés au modèle de l’agriculture et de l’élevage, marqués par le développement de la culture du soja et l’éviction du bétail, entre autres variables.
“Un tsunami venu du ciel”
Dans les zones étudiées, “la nappe, qui se trouvait à 10 mètres de profondeur, est aujourd’hui à moins de 1 mètre de la surface, souligne Nicolás Bertram. Les sols sont saturés et ne peuvent plus rien absorber. C’est comme si on avait autrefois un grand pot de fleurs où l’on versait un seau d’eau. Maintenant, le pot est dix fois plus petit mais on y jette la même quantité d’eau.”
À lire aussi Environnement. Macabre marée rouge au large des côtes chiliennes
En 2015, lors des inondations dans la province de Córdoba, le gouverneur de l’époque, José Manuel de la Sota, a accusé les intempéries : “C’est un tsunami qui est venu du ciel.” De même, en janvier dernier, les chefs d’entreprise du secteur de l’agroalimentaire et des OGM regroupés au sein d’une association (Aapresid) ont évoqué une “catastrophe climatique et des inondations dues à un orage, qui ont placé le secteur agricole en alerte rouge”.
De son côté, Horacio Brignone, un militant qui participe à la campagne Paren de Fumigar [“Stop aux pesticides”] dans la région de Santa Fe, reproche aux autorités d’avoir pour seuls interlocuteurs les responsables du secteur agricole : “Le gouvernement accorde des subventions à ceux-là mêmes qui sont responsables des inondations. Tous autant qu’ils sont, ils pensent retenir l’eau avec des aides, des exportations et la ‘production’. Ils font la même chose à chaque fois en espérant obtenir des résultats différents.”
L’Argentine, parmi les 10 pays qui déboisent le plus
Dans un communiqué, le Centre de protection de la nature [Cepronat, une ONG née en 1977, qui édite une revue écologiste], qui participe à la campagne Paren de Fumigar, dénonce : “Le modèle biotechnologique agricole aggrave les inondations. Les OGM, les pesticides et l’ensemencement direct ont provoqué la remontée des nappes phréatiques. La monoculture du soja et les produits chimiques qui y sont associés entraînent l’imperméabilisation des sols. Par conséquent, l’eau ne pénètre pas dans la terre et n’est pas absorbée. Elle se répand et inonde, tout simplement.”
Carlos Manessi, du Cepronat, reproche aux entreprises et à la sphère politique de n’invoquer que le changement climatique ou le phénomène El Niño.
À lire aussi Brésil. Revivre un an après la pire catastrophe écologique du pays
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a classé l’Argentine parmi les 10 pays qui ont le plus déboisé depuis le début des années 1990 – 7,6 millions d’hectares, soit une moyenne de 300 000 hectares par an. “Tous les ans, nous sommes témoins de grandes inondations, affirme Hernán Giardini, de Greenpeace. Ce n’est ni le hasard ni un phénomène naturel.” Il développe :
C’est dû à l’absence de politique environnementale nationale pour protéger nos forêts et zones humides contre les incendies, contre le défrichement lié à la progression du soja, l’élevage intensif et la promotion immobilière.”
La localité de Chabás, dans le sud de la province de Santa Fe, est l’une des plus touchées par les inondations. Les habitants ont dressé un barrage sur la RN 33 pour exiger des travaux d’infrastructure, des canaux et des pompes pour drainer l’eau. “Chabás est au milieu d’une mer de soja. L’eau a commencé à venir des champs sans qu’il pleuve au village. En deux heures, 70 % des rues étaient noyées” souligne un riverain, Miguel Fabrro.
Córdoba est l’une des provinces qui subit le plus de crues. “Quelle coïncidence”, fait observer Darío Avila, avocat spécialiste du droit de l’environnement et membre de l’Assemblée permanente des droits de l’homme : “Ce ne sont que des zones où domine l’agriculture industrielle, au cœur de la culture du soja.” Pendant ce temps, le gouvernement de la province de Córdoba prépare une loi pour défricher de nouvelles régions et poursuivre le développement du complexe agro-industriel.
Darío Aranda
Lire l’article original
Alerte sur l’Amazonie
En vingt-cinq ans, “la production de soja a dévoré les forêts vierges et la savane du Mato Grosso à une allure stupéfiante”, écrit le site Mongabay spécialisé dans l’information sur l’environnement.
Le Mato Grosso, un État amazonien de plus de 900 000 km2 situé à l’ouest du Brésil, est l’une des zones de la planète les plus riches en biodiversité. Il est aussi l’une des régions du pays les plus exposées aux appétits agro-industriels, et notamment à la production de soja, indique Mongabay.
Entre 1991 et 2016, les surfaces consacrées au soja dans cet État sont passées de 1,2 à 9,4 millions d’hectares. Un moratoire a pourtant été signé en 2006 (Amazon Soya Moratorium) par l’industrie agroalimentaire brésilienne, les ONG et le gouvernement. Les signataires s’engagent à ne pas acheter de soja provenant de forêts amazoniennes défrichées.
Malgré tout, le jeu des réformes agraires ainsi que le rachat de terres aux indigènes par des propriétaires terriens parviennent à accroître les surfaces dédiées à cette légumineuse.
Dans cette région, les pratiques illégales et la corruption demeurent. Le gouvernement de Michel Temer fait aussi peser une menace sur les forêts du Mato Grosso, estime Mongabay. Le ministre de l’Agriculture – et ancien gouverneur du Mato Grosso –, Blairo Maggi, est surnommé “le roi du soja” : il dirige le plus important groupe de soja au monde, Amaggi. Et le Brésil ambitionne de prendre le leadership mondial de la production de cet oléagineux.
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Página 12
Buenos Aires
La quotidienne
20 000 exemplaires
espagnol
www.pagina12.com.ar/
Lancé en 1987, Página 12 est devenu dans les années 1990 le quotidien de gauche le plus important de Buenos Aires. Avec son fondateur Jorge Lanata, il était très critique à l’égard du gouvernement du péroniste Carlos Menem, qui, entre 1989 et 1998, a privatisé une très grande partie des entreprises publiques argentines.
A l’époque percutant et bien informé, il prenait position pour les droits de l’homme, s’attaquait à la corruption et dénonçait l’impunité en ressortant les affaires de l’époque des dictatures.
Son esprit critique et son indépendance ont disparu avec l’arrivée au pouvoir des Kirchner (Néstor Kirchner de 2003 à 2007 puis Cristina de 2007 à 2015). Pour ses détracteurs, Página 12 était ainsi devenu un “communiqué de presse” du gouvernement.
Avec l’arrivée au pouvoir du président de droite Mauricio Macri en décembre 2015, le statut de la presse argentine a changé. L’une des premières décisions prises par M.Macri a été de limoger par décret les présidents des institutions de régulation des médias audiovisuels et de télécommunications, qui avaient été nommés par Cristina Kirchner. Il a également modifier la loi sur les médias datée de 2009, que le nouveau pouvoir jugeait trop favorable aux médias kirchneristes.
Faisant une grande place à l’actualité culturelle (littérature, cinéma…), Página 12 propose le week-end des suppléments avant-gardistes. Célèbre pour ses unes délirantes qui, par des montages astucieux, mettent en scène des hommes politiques, il cherche à toucher essentiellement le jeune public.
Le site, fondé en 1997, donne théoriquement accès à la majeure partie des papiers de l’édition du jour et permet une recherche dans les éditions antérieures.
Excusez-moi pour ce mouvement d’humeur mais je trouve frustrant de se heurter au « mur du paiement » quand on veut lire un article intéressant. Merci @reka pour cette mise en ligne.
Une question que je me pose : risque-t-on des ennuis quand on divulgue le contenu d’un article payant ? Met-on également @seenthis en porte-à-faux par rapport aux dispositions légales sur le #copyright ?
Tout à fait @sombre Personnellement quand on met en ligne un article soumis au « mur de paye » (Médiapart, Courrier international...) et donc réservé aux abonnés je ne partage pas et je remercie ceux et celles qui les mettent à la disposition de tous.
@sombre en fait je sais pas. Je le fais spontanément de temps en temps quand la communauté en a besoin. Si on m’écrit sur des bases juridiques pour m’expliquer qu’il ne faut plus le faire, on verra à ce moment là comment réagir.
Le Diplo a foutu toute ma collection cartographique sous paywall, alors que lorsque nous l’avions conçu, c’était clairement pour la mettre à disposition du public gratuitement. Je trouve simplement révoltant qu’ils aient pris cette décision (mais ces gens sont tellement obtus) et de m’attache maintenant à tout republier ailleurs pour que l’accès à ces archives soient de nouveau gratuite.
Les décideurs locaux continuent à promouvoir l’#artificialisation des #sols
▻https://reporterre.net/Les-decideurs-locaux-continuent-a-promouvoir-l-artificialisation-des-sol
Mais tout cet arsenal ne semble pas infléchir le goût du béton des décideurs locaux. Les surfaces artificialisées ont été estimées entre 3 et 5 millions d’hectares de 1981 à 2012, soit une progression de 1,64 % par an et un rythme d’artificialisation moyen de 67.000 ha/an.
Certes, la consommation d’espace liée à l’habitat tendrait à diminuer au cours des dernières années, mais celle liée aux activités augmente continuellement depuis 2009.
L’Autorité environnementale contate que la consommation d’espaces naturels et agricoles reste forte dans les documents d’urbanisme, y compris dans les territoires en déprise.
Soils could release much more carbon than expected as climate warms
▻https://www.sciencedaily.com/releases/2017/03/170309142136.htm
Soils could release much more carbon dioxide than expected into the atmosphere as the climate warms, according to new research. Their findings are based on a field experiment that, for the first time, explored what happens to organic carbon trapped in soil when all soil layers are warmed, which in this case extend to a depth of 100 centimeters.
UNH Research: Microbial Traits, not Plants, Determine Abundance of Soil Organic Matter | New Hampshire Agricultural Experiment Station
▻https://colsa.unh.edu/nhaes/article/2016/12/soilorganicmatter
Healthy soil is rich in organic matter, but scientists have yet to fully understand exactly how that organic matter is formed. Now a team of University of New Hampshire scientists have uncovered evidence that microbial pathways – not plants – are the chief originator of the organic matter found in stable soil carbon pools.
The new insight provides promise for designing agricultural systems that promote microbial communities to optimize soil organic matter formation.
The research was conducted by Cynthia Kallenbach, former UNH graduate student now at Colorado State University, her advisor, Stuart Grandy, associate professor of natural resources at UNH, and Serita Frey, professor of natural resources at UNH. Their results were published in the paper “Direct evidence for microbial-derived soil organic matter formation and its ecophysiological controls” in the journal Nature Communications, and comes from work supported by the NH Agricultural Experiment Station.
In the paper, UNH scientists suggest that soil organic matter accumulates from inputs of dead microbial cells and microbial byproducts formed when microbes eat plant roots and residues, rather than from plants themselves, as previously thought.
La longue nuit de Noël
▻http://romy.tetue.net/la-longue-nuit-de-noel
De ce que l’on m’a transmis de Noël, je retiens surtout l’arbre toujours vert et les fruits qui préfigurent le printemps, la noirceur de la nuit que l’on repousse par des lumières, le froid que l’on combat en se réchauffant les uns contre les autres, autour de la plus grosse bûche qui doit crépiter toute la nuit…
Restoring degraded land could mean big financial gains for Latin America
▻https://news.mongabay.com/2016/11/restoring-degraded-land-could-mean-big-financial-gains-for-latin-amer
The report finds that the restoration of even 20 million hectares of this degraded land could bring in $23 billion. WRI chose to focus on that number in pursuit of Initiative 20×20, a multinational effort to restore 20 million hectares in Latin America by 2020.
“Degraded, unproductive land is a drag on local farmers and national economies alike,” Walter Vergara, Senior Fellow at WRI and lead author of the report, said in a statement. “But it also represents a tremendous opportunity. WRI’s economic analysis of restoration shows for the first time that if we can bring productivity back to underperforming land, restoration not only pays for itself, but it creates billions of dollars of additional value, brings in environmental co-benefits and represents a major opportunity for carbon storage and therefore to efforts in climate change mitigation.”
#dégradations_des_sols #sols #restauration_des_sols #climat #cartogragraphie
10 million hectares a year in need of restoration along the Great Green Wall
▻http://www.fao.org/news/story/en/item/452701/icode
A groundbreaking map of restoration opportunities along Africa’s Great Green Wall has been launched at the UN climate change conference, based on collection and analysis of crucial land-use information to boost action in Africa’s drylands to increase the resilience of people and landscapes to climate change.
“The Great Green Wall initiative is Africa’s flagship programme to combat the effects of climate change and desertification,” said Eduardo Mansur, Director of FAO’s Land and Water Division, while presenting the new map at the COP22 in Marrakech.
“Early results of the initiative’s actions show that degraded lands can be restored, but these achievements pale in comparison with what is needed,” he added during a high-level event at the African Union Pavilion entitled: “Resilient Landscapes in Africa’s Drylands: Seizing Opportunities and Deepening Commitments”.
En français
▻http://www.fao.org/news/story/fr/item/452739/icode
The Great Green Wall of the #Sahel
Environmental degradation and climate change are threatening the livelihoods of local communities living near the #Sahara. An ambitious greening plan aims to prevent the spread of desertification in the region.
▻http://www.dw.com/en/the-great-green-wall-of-the-sahel/a-37709247
#grande_barrière_verte
Global Soil Biodiversity Atlas - ESDAC - European Commission
▻http://esdac.jrc.ec.europa.eu/content/global-soil-biodiversity-atlas#tabs-0-description=0
The JRC and the Global Soil Biodiversity Initiative (GSBI) publish the first-ever Global Soil Biodiversity Atlas that maps the soil biodiversity of the entire planet. This unique Atlas pays tribute to soil – the silent engine that keeps the planet alive – by providing a detailed analysis of soil organisms and the threats to soil biodiversity at global scale. The Atlas was launched by the JRC and GSBI at the 2nd UN Environment Assembly (UNEA) in Nairobi on 25 May 2016.
Une expérience de réhabilitation des terres : l’effet catalytique des Clubs Dimitra au #Niger
Genre : Idées
▻http://www.fao.org/gender/gender-home/gender-insight/gender-insightdet/fr/c/447282
Les membres des Clubs Dimitra de Tinkirana ont abordé les problèmes liés à la diminution des pluies et à la dégradation des sols auxquels ils sont confrontés. Ils se sont accordés sur l’importance des techniques de réhabilitation des terres pour lutter contre la dégradation des sols et accroitre la disponibilité de terres agricoles. Ensuite, ils ont mobilisé les membres de la communauté pour travailler ensemble sur un projet « test » ou projet pilote. Ils savaient que si l’expérience réussissait, elle servirait d’exemple pour le reste du village, et permettrait de sensibiliser la communauté aux techniques de réhabilitation des terres et leurs avantages.
Ensemble, ils ont choisi un lopin de terre fort dégradé aux abords du village et ont labouré et préparé le terrain en créant une série de demi-lunes dans le sol. Cette technique de récolte d’eau utilise des remblais de terre semi-circulaires pour recueillir et stocker l’eau de pluie et éviter le ruissellement. C’est un moyen simple mais innovant pour remettre en état des terres dégradées et améliorer la production agricole dans les zones à faible pluviométrie.
Le terrain choisi par les membres du Club Dimitra était celui d’Idrissa. Et grâce à ce « test » parfaitement réussi, la récolte de mil d’Idrissa est passée de 150 à 800 bottes - sans utilisation d’engrais chimiques ou organiques.
▻http://www.fao.org/dimitra/accueil/fr
Le programme Dimitra de la FAO est fondé sur une approche efficace de transformation des relations hommes-femmes, développée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les Clubs #Dimitra sont des groupes de femmes et d’hommes vivant en milieu rural. Ils se réunissent régulièrement pour discuter les problèmes auxquels ils sont confrontés dans leur vie quotidienne, pour prendre des décisions et passer à l’action afin de les résoudre par leurs propres moyens. Les #radios_solaires à manivelle et les téléphones portables que les clubs reçoivent permettent de partager les expériences. Depuis 2006, 1500 Clubs Dimitra de la FAO ont été mis en place au Burundi, en République Démocratique du Congo, au Ghana, au Niger et au Sénégal.
Situation des forêts du monde 2016 | FAO | Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
▻http://www.fao.org/publications/sofo/2016/fr
Stabilisateurs des #sols et du #climat, régulateurs des cours d’#eau, dispensateurs d’ombrage et d’abris ainsi que d’un habitat pour les #pollinisateurs et les ennemis naturels des ravageurs d’importance agricole, les #forêts et les #arbres sous-tendent la durabilité de l’agriculture. Source appréciable de nourriture, d’énergie et de revenu, ils contribuent également à la sécurité alimentaire de centaines de millions de personnes. L’#agriculture demeure cependant le principal moteur de la #déforestation dans le monde, et les politiques agricoles, forestières et foncières sont souvent en conflit les unes avec les autres.
La Situation des forêts du monde 2016 montre, exemples à l’appui (Costa Rica, Chili, Gambie, Géorgie, Ghana, Tunisie et Viet Nam), qu’il est possible tout à la fois d’accroître la productivité agricole, de renforcer la #sécurité_alimentaire et d’arrêter – voire de faire reculer – la déforestation. L’équilibre à trouver entre les utilisations des #terres passe par une planification intégrée, s’appuyant sur des outils d’intervention appropriés de nature à favoriser la durabilité des forêts comme celle de l’agriculture.
Pourquoi il faut réhabiliter le #haricot
▻http://www.alterecoplus.fr/environnement/pourquoi-il-faut-rehabiliter-le-haricot-201607211623-00006130.html
Marie-Hélène Jeuffroy, agronome (et agricultrice), rappelle les vertus des #protéagineux : « Ces plantes captent l’azote de l’atmosphère. Elles n’ont donc pas besoin d’être fertilisées par des apports d’azote de synthèse, à l’origine d’un dixième des émissions de gaz à effet de serre de notre pays. En plus, ces plantes enrichissent le sol en azote via leurs pailles et leurs racines. Du coup, faire des rotations en intercalant entre deux saisons des protéagineux réduit l’usage des fertilisants pour les cultures suivantes. Ce qui est bon pour le climat l’est également pour l’environnement local : moins d’azote dans des systèmes de culture bien gérés, c’est moins de nitrates dans les nappes et les cours d’eau. »