• #Wikipédia, #démocratie_rhétorique

    Depuis quelques années, des discussions ont lieu dans la version francophone de Wikipédia pour essayer d’aboutir à des conventions de styles relatives à la #transidentité, comme dans la version anglophone. Début 2024, un #sondage interne à Wikipédia a été ouvert à propos de la mention du nom de naissance pour les personnes trans. Ce sondage a suscité presque immédiatement la #polémique. L’affaire a été beaucoup discutée sur Mastodon et s’est retrouvée dans la presse.

    Jusque-là, mon rapport à Wikipédia était assez banal : consultation fréquente (plusieurs fois par semaines, voire par jour) mais pas de contribution. Il faut dire que j’avais retenu la leçon vécue par Marc Jahjah : il vaut mieux s’être bien renseigné sur le fonctionnement de Wikipédia avant de contribuer, car c’est rempli de patrouilleurs indélicats. Et pour présenter rapidement Wikipédia en cours, une compréhension de surface suffit.

    Arrive cette controverse sur le nom des personnes trans. Parce que je connais quelques universitaires impliqués dans les débats, j’ai commencé à parcourir les pages de discussion, par curiosité. Et parce qu’il est indispensable de se renseigner sur le fonctionnement de Wikipédia pour décoder ces discussions, notamment tous les sigles employés, je me suis mis à parcourir toutes les pages qui décrivent le projet Wikipédia, notamment sa hiérarchie des #normes (#principes_fondateurs, #règles et #recommandations).

    Dans la foulée, quelques personnes ont publié des analyses : « contradiction entre volonté de #transparence et d’#entre-soi »  ; « désillusion de l’#intelligence_collective »… c’est là que les roues se sont mises à tourner à toute vitesse dans ma tête.

    Attention : ce qui suit, ce sont mes élucubrations personnelles. Si je les partage, c’est parce qu’elle ne recoupent pas ce que j’ai pu lire ailleurs. Coïncidence, ces jours-ci sort un livre de Sana Boussetat intitulé La formule Wikipédia . Je vois dans la table des matières que quelques pages portent sur le débat participatif et la gestion des conflits, il va en être question dans ce billet… En m’exprimant sur un sujet qui n’est pas ma spécialité, je risque un peu la sortie de piste, donc je préfère le signaler dès ici. Si besoin, je mettrai mon billet à jour.

    #Communs

    Wikipédia fait partie des #biens_communs, plus spécifiquement de la catégorie des #biens_communs_informationnels, ou #communs_de_la_connaissance. Quand on parle de « #communs » tout court, on entend généralement des espaces « collectivement construits et administrés ».

    Wikipédia fait le pari de l’intelligence collective. Or Tam Kien Duong résume justement la controverse actuelle comme une « désillusion de l’intelligence collective ». Pour qu’il y ait #désillusion, il faut qu’il y ait illusion. Alors voici une hypothèse : on a pensé que les communs de la connaissance seraient vertueux par essence.

    #Utopie :

    « Le fruit des rencontres entre les biens et les personnes peut être aussi bien positif que négatif ou quelque part entre les deux. Dans l’arène intellectuelle, le concept des biens communs est souvent brandi comme un étendard synonyme de liberté d’expression, d’accès libre et universel, et d’autogestion […] Cela peut être constructif, d’ailleurs cela donne souvent de l’élan aux actions collectives autour des communs. Mais un commun n’est pas chargé de valeurs. Son impact peut être bon ou mauvais, durable ou non ».

    Les effets produits par les communs de la connaissance dépendent donc de la manière dont ils sont collectivement construits et administrés.

    Comme pour chaque autre catégorie de biens communs, concevoir des communs de la connaissance implique des difficultés spécifiques. Et dans le cas de Wikipédia, il y en a une qui s’est avérée particulièrement aiguë : la tension entre l’idée d’une encyclopédie qui doit être une source de savoir contrôlé, et le principe d’une encyclopédie ouverte, dont tout le monde peut parler, que tout le monde peut rejoindre.
    Démocratie

    Quand on utilise le nom « Wikipédia », on peut désigner l’encyclopédie mais aussi l’organisation qui produit cette encyclopédie. La nature de l’encyclopédie est clairement expliquée sur la page Wikipédia est une encyclopédie : c’est une collection d’articles qui présentent chacun une synthèse des connaissances sur un sujet. En revanche, la nature de l’organisation est un peu moins simple à appréhender.

    La page Principes fondateurs définit dans les grandes lignes « Wikipédia et les conditions de son élaboration ». Elle parle aussi d’un « projet collaboratif ». La page Ce que Wikipédia n’est pas mentionne une « communauté ». Pour mieux cerner cette organisation, il faut donc creuser. On découvrira progressivement que le fonctionnement de Wikipédia est organisé suivant une hiérarchie des normes :

    - principes fondateurs (fondement intangible)  ;
    - règles (issues d’une prise de décision, c’est-à-dire d’un vote)  ;
    - recommandations (élaborées par consensus)  ;
    - essais (propositions relatives au fonctionnement de l’encyclopédie).

    Comment qualifier ce fonctionnement  ? Démocratique  ? Bureaucratique  ? Si on en croit Wikipédia, ni l’un ni l’autre. D’abord, ce ne serait pas « un projet politique » :

    « La communauté s’est dotée de certaines règles, mais il ne faut pas perdre de vue qu’elles n’existent que pour le but auquel la communauté aspire : construire une encyclopédie de qualité. Par extension, Wikipédia n’est ni une démocratie, ni une dictature, ni une anarchie, ou toute autre tentative de réalisation d’un projet politique quelconque. »

    Ce passage a de quoi étonner. Le terme « démocratie » est ramené à une définition historique – « tentative de réalisation d’un projet politique » –, ce qui permet d’affirmer ensuite que Wikipédia ne correspond pas à la définition. Or cette dernière est contestable. On peut arguer du fait que la démocratie n’est pas un processus historique mais sociologique : Raymond Aron par exemple définit la démocratie comme l’organisation pacifique de la compétition pour le pouvoir, et cela s’applique très bien à Wikipédia.

    #Consensus

    Wikipédia a donc un fonctionnement démocratique, que Dominique Cardon résume ainsi : « Wikipédia possède une sorte de Constitution, dont les principes, les règles et les recommandations permettent de trancher en cas de litige ». Concrètement, il y a du vote à certains niveaux mais pas partout : le mécanisme central est en fait le consensus. Celui-ci repose sur les règles suivantes :

    - il y a toujours un consensus pré-établi, qu’il soit tacite ou manifeste  ;
    – si vous voulez modifier quelque chose, « cherchez une modification judicieuse mariant les idées de chacun »  ;
    – si vous êtes en désaccord, « trouvez un compromis »  ;
    – si le désaccord persiste, on revient au consensus précédent.

    Le consensus est un processus dialectique : on exprime des avis  ; on interprète l’ensemble de ces avis  ; on exprime des accords ou désaccords à propos de cette interprétation. Or ce processus n’a qu’un ensemble limité de règles, qui se concentrent sur la mise en forme, la politesse et la traçabilité. Il n’y a pas de règlement politique du consensus. Et pour moi, une dialectique sans règles politiques dégénère immédiatement en rhétorique.
    Bureaucratie

    Wikipédia est parfois qualifiée de bureaucratie. L’encyclopédie elle-même affirme ressembler à une bureaucratie mais ne pas en être une :

    « Bien que Wikipédia rassemble de nombreux éléments d’une bureaucratie, elle n’est pas régie par les lois : ce n’est pas un organisme quasi-judiciaire, et les règles ne sont pas le but final de la communauté. Bien que certaines règles puissent être appliquées, les règles écrites ne fixent pas l’usage accepté. Elles se contentent plutôt de documenter les consensus communautaires existants concernant ce qui doit être accepté et ce qui doit être rejeté. »

    On retrouve le même problème qu’avec « démocratie » : le terme est défini de manière très spécifique pour pouvoir dire ensuite que Wikipédia ne correspond pas à la définition. Pour moi, l’affirmation ci-dessus ne permet pas de dire que Wikipédia n’est pas une bureaucratie, circulez, y’a rien à voir. Tout ce qu’elle fait, c’est déplacer le centre de gravité du fonctionnement bureaucratique vers le consensus, qui est un processus tout à fait formalisé – il est même représenté sous la forme d’un schéma décisionnel.

    Sachant qu’on revient toujours au consensus précédent si un nouveau consensus ne peut pas être trouvé, le système tend au statu quo, en raison d’un paradoxe empirique : un consensus peut s’obtenir très facilement (soit parce qu’il est tacite, soit parce qu’il est produit par une toute petite poignée de contributeurs) mais un nouveau consensus peut être très difficile à obtenir, parce qu’il implique un dilemme social (la remise en question d’un consensus) et que le dépassement de ce dilemme génère une friction énorme.

    En effet, et contrairement à l’un des principes essentiels de conception des communs – créer des mécanismes de résolution des conflits dont le coût soit peu élevé –, l’élaboration du consensus sur Wikipédia contient plusieurs sources de frictions majeures.

    Il y a d’abord ce parasitage de la dialectique par la rhétorique, que j’ai évoqué un peu plus tôt. Certaines personnes le dénoncent parfois, en accusant des contributeurs favorables au statu quo d’étirer les discussions à dessein pour épuiser leurs contradicteurs, qui finissent par jeter l’éponge. Selon moi, Wikipédia souffre ici d’un déficit de régulation. Dans l’espace public politique, il n’y a pas que les suffrages qui soient réglementés : la parole l’est aussi. Ce n’est pas pour rien que l’Assemblée nationale fonctionne avec des temps de parole et un agenda. Une discussion sans limite de temps ou de signes, sans contrainte basée sur la représentativité des interlocuteurs, c’est une discussion qui favorise naturellement les esprits procéduriers et vétilleux.

    Il y a ensuite l’effet « aiguille dans une botte de foin » : un sujet passe facilement sous les radars, du fait de l’immensité de l’encyclopédie. Les personnes qui pourraient y contribuer utilement ne sont donc pas forcément au courant, malgré des mécanismes comme le Bistro – la page d’actualités quotidienne de Wikipédia en français.

    Autre source de frictions, la prime à l’ancienneté : considérer que ceux qui contribuent suffisamment et régulièrement à Wikipédia sont plus légitimes que les autres pour décider de son fonctionnement. Cette idée a un versant positif, aligné avec la notion de biens communs en général : les communs doivent être administrés par la communauté concernée. Mais elle a aussi un versant négatif, quand on conçoit cette communauté comme structurée en cercles concentriques hermétiques. Pour réduire la tension entre l’envie d’ouvrir l’encyclopédie et la nécessité de protéger son fonctionnement interne, les contributeurs utilisent par exemple des critères de participation aux sondages (nombre de contributions total, nombre de contributions récentes). Ceci permet de se protéger de manœuvres visant à détourner le projet encyclopédique en faveur d’intérêts particuliers. Mais cela empêche aussi des groupes de voir leurs intérêts représentés dans le processus, ce qui les repousse vers des mécanismes externes de résolution des conflits, comme les systèmes médiatique et judiciaire.

    Certaines recommandations de Wikipédia comme Ne mordez pas les nouveaux visent à éviter la discrimination envers les novices  ; j’ai mentionné en introduction le cas de Marc Jahjah, eh bien le contributeur qui l’avait si mal accueilli a été sanctionné. La prime à l’ancienneté est une forme plus subtile de cette même logique, qui permet paradoxalement de reconstituer des enclosures à l’intérieur du bien commun.

    Ces différents phénomènes compliquent la résolution des conflits les plus difficiles. Et à cela viennent s’ajouter deux notions qui m’ont l’air de causer beaucoup de problèmes : la neutralité et la bonne foi.

    #Neutralité

    L’un des #Principes_fondateurs de Wikipédia est la Neutralité de point de vue. Il ne s’agit pas de faire émerger un « point de vue neutre » mais de restituer la pluralité des points de vue de manière neutre, c’est-à-dire de manière équitable, en contextualisant les différents points de vue, et en citant des sources.

    La neutralité pose des difficultés car son sens dérive vite. Sur la page de discussion du fameux sondage, on peut lire plusieurs commentaires qui opposent « la communauté Wikipédia » à des « communautés militantes », qui ne seraient pas « neutres ». C’est oublier que la neutralité de Wikipédia n’est pas la recherche d’un point de vue neutre mais d’une pluralité de points de vue. C’est surtout croire qu’il existerait une séparation magique entre une communauté Wikipédia qui serait non militante et des communautés extérieures militantes.

    Militer consiste à « agir pour faire reconnaître et triompher ses idées » (source : TLF). Sachant que la frontière qui séparerait Wikipédia du reste de la société n’existe en fait pas, il est inévitable que des personnes militantes s’impliquent sur Wikipédia. Si une personne militante agit en opposition au principe de neutralité, par exemple en effaçant les idées contraires aux siennes, ses modifications (qui peuvent s’apparenter à du vandalisme) seront retoquées. Mais si elle respecte les règles de Wikipédia, par exemple en faisant représenter ses idées aux côtés d’idées antagonistes, alors son militantisme n’est pas un danger pour Wikipédia. De fait, nombre de contributeurs sur Wikipédia sont « militants » de quelque chose et l’encyclopédie s’en porte très bien.

    Qualifier les militants de « non neutres », c’est donc confondre les actions concrètes de personnes militantes et leurs objectifs supposés, c’est-à-dire leur faire un procès d’intention. Et c’est ici qu’intervient l’hypocrisie de la « bonne foi ».

    #Bonne_foi

    Supposez la bonne foi est une recommandation importante dans Wikipédia. Elle implique deux choses :

    « Quand vous pouvez supposer raisonnablement qu’une erreur faite par quelqu’un est née d’une bonne intention pour atteindre les objectifs du projet, corrigez-la sans la critiquer. »

    « Quand vous n’êtes pas d’accord avec quelqu’un, rappelez-vous qu’il est probable qu’il souhaite et croit sincèrement contribuer à Wikipédia. »

    La bonne foi est ainsi définie comme le souhait sincère de faire progresser l’encyclopédie, de ne pas la dégrader ni lui nuire. En d’autres termes, cela consiste à respecter les principes fondateurs, et notamment le deuxième – la neutralité de point de vue.

    Que la bonne foi existe chez certains, c’est une certitude. En revanche, la présomption systématique de bonne foi me semble constituer un principe naïf, ce que Frédéric Lordon appellerait une « anthropologie enchantée ». Présumer la bonne foi n’implique pas que les gens soient réellement de bonne foi. Et au risque d’enfoncer des portes ouvertes, rien ne permet de présumer que la communauté Wikipédia est constituée exclusivement de gens parfaitement informés et toujours bienveillants : tout indique au contraire qu’elle peut être un haut lieu d’ignorance et d’intolérance, et qu’en cela elle s’inscrit malheureusement assez bien dans l’histoire de l’encyclopédisme et de l’organisation des connaissances.

    Dans la discussion à propos du fameux sondage, il y a quelques personnes qui me semblent d’une mauvaise foi crasse, évidente, assumée  ; des personnes dont tout le monde peut voir qu’elles utilisent sciemment les règles pour orienter le cours des choses dans le sens qu’elles veulent. « Mais non, pensez-vous, je ne fais que m’en tenir aux principes de notre encyclopédie. » Il suffit de lire leur page utilisateur pour découvrir une adhésion revendiquée à des écoles de pensée et des familles idéologiques. L’hypocrisie dont je parlais est là : dire qu’il faut présumer de la bonne foi, se récrier face à toute accusation de parti pris idéologique, et faire des procès d’intention à ceux qui s’opposent à nous.

    Cela va donc sembler un peu violent, surtout pour les personnes attachées à ce principe, mais je crois que la présomption de bonne foi est à la fois une friction et une fiction. C’est un piètre paravent, qui empêche de forcer tout un chacun à jouer cartes sur table dans la résolution des conflits. Elle grippe l’élaboration du consensus. Elle aiguise la duplicité de ceux qui masquent leurs intentions tout en dénonçant celles des autres. Elle permet à certains de jouir d’un pouvoir légitimé par des règles qu’il est très difficile de faire évoluer, par inertie ou effet de majorité  ; des gens qui feront tout pour écœurer les personnes opposées à la reconduction de l’existant, et qui n’hésiteront pas à affirmer ensuite que ce sont ces opposants qui ont déserté (comme on peut le lire dans le Bistro du 6 mars).

    À ce stade de l’écriture, je fais une pause pour boire un verre d’eau et me calmer un peu afin de finir sur une note un peu plus maîtrisée. Pas simple car en lisant des pages de discussion Wikipédia, on attrape vite un syndrôme d’exaspération par procuration.

    #Information

    Suite au sondage, la controverse a fait tache d’huile et atteint désormais de nombreuses pages de discussion, comme celle d’Elliot Page, Chelsea Manning ou encore Laverne Cox. Certaines personnes questionnent le choix des informations données, leur forme, leur place. D’autres résistent, avec plus ou moins de… bonne foi.

    Le désaccord porte sur la tension entre la volonté d’informer et celle de « ne pas nuire », cette dernière faisant partie des recommandations de Wikipédia concernant les Biographies de personnes vivantes. J’ai dit que Wikipédia est une encyclopédie et une organisation, il manquait donc un troisème élément : le lectorat. C’est essentiel car la controverse porte sur l’acte d’informer, qui est la fonction de l’encyclopédie. La neutralité de point de vue, par exemple, est pensée non pas pour elle-même mais pour le bénéfice des lecteurs.

    Or, et c’est une autre difficulté intrinsèque à l’usage du mot « neutralité », certains sur Wikipédia croient qu’il est possible d’informer de manière neutre. Il y aurait une équivalence entre respecter la pluralité des points de vue et informer le lectorat de façon neutre. Voilà qui sonne à mes oreilles comme une résurgence du modèle de la communication chez Shannon : un tuyau qu’on optimise jusqu’à ce que le bruit disparaisse. C’est impossible : informer/s’informer, c’est un processus communicationnel qui implique réception et feedback. C’est toujours situé, toujours soumis à diverses subjectivités, toujours parasité – jamais neutre.

    Si je devais le dire avec d’autres concepts d’info-com, je dirais qu’il y a une poussée ces jours-ci sur Wikipédia pour tenir compte de l’expérience informationnelle des personnes documentées dans l’encyclopédie. C’est un rejet de la tyrannie de la majorité, version encyclopédique. Et je dirais aussi que cela relève d’une chose plus générale : la volonté de tenir compte des valeurs portées par les processus/systèmes d’organisation des connaissances et des effets qu’ils produisent – ce que Birger Hjørland appelle une épistémologie « pragmatique » de l’organisation des connaissances. C’est ce courant de pensée qui produit aujourd’hui des recherches sur l’invisibilisation de certains groupes sociaux dans les archives et les encyclopédies, par exemple.

    #Universalisme

    Dans le fonctionnement de Wikipédia, les dilemmes sociaux qui ne peuvent être tranchés débouchent sur des compromis. Il n’y a pas d’autre issue au dissensus que le consensus. Pourquoi  ? Parce que Wikipédia est conçu pour afficher toujours le même contenu pour chaque lecteur.

    Dans un article de Wikipédia, on peut lire deux sections qui présentent des idées contradictoires. Mais on ne peut pas lire deux articles différents sur le même sujet, qui développent chacun leur lecture de ces contradictions. C’est le principal grief envers Wikipédia de mon co-directeur de thèse, l’historien Bertrand Müller, qui travaille sur le développement d’encyclopédies documentaires numériques capables de représenter le dissensus d’une autre manière. C’est en discutant de ce genre de chose que je me suis mis à faire des fiches de la forme « Concept (Auteur) » pour documenter des variantes de concepts par auteurs, et qu’à la fin on s’est retrouvés avec Cosma.

    Dans un article de Wikipédia, on peut lire qu’une personne stylise son nom d’une certaine manière, tout en minuscules par exemple. Mais on ne peut pas cocher une option qui permette d’afficher l’article dans cette convention de style. Il en résulte des bizarreries : on a un article « bell hooks » mais un article « Danah Boyd ».

    Dans un article de Wikipédia, on peut lire qu’une personne souffre de voir certaines informations divulguées, comme un nom de naissance. Mais on ne peut pas lire une version de cet article où ce nom est caché par défaut. Cela ne concerne pas que des personnes ayant fait une transition mais aussi des artistes dont le nom d’origine fuite et se retrouve relayé par Wikipédia (j’ai un exemple en tête mais par politesse je ne le citerai pas).

    Bref, Wikipédia est à la fois très innovante et pas innovante du tout. En tant qu’organisation éditoriale, c’est une nouveauté (et une réussite) indéniable. Le modèle encyclopédique, lui, est beaucoup plus classique, surtout au regard de ce qu’on pourrait faire avec le Web, les ontologies, le balisage sémantique… À quand Wikipédia multiformats  ?

    –-

    Pour clore ce billet bien trop long, je tiens à exprimer un petit message de soutien (sans les nommer) aux collègues qui s’investissent dans Wikipédia. Ils et elles se reconnaîtront. J’admire leur courage et leur patience. Si j’ai qualifié Wikipédia de démocratie rhétorique, disserté sur l’illusion de la présomption de bonne foi et les confusions autour de la neutralité, imaginé des rebonds parmi les concepts de ma discipline, eh bien c’est d’abord parce qu’il y a des collègues qui travaillent dur en première ligne et qui font connaître leurs efforts. Alors on s’y intéresse, on découvre de nouvelles choses, on élabore ses propres idées. Mais surtout l’enjeu c’est de propager l’idée centrale des communs : l’auto-organisation des personnes concernées. Au-delà des éléments précis abordés dans ce billet, c’est surtout cette idée-là qui me semble importante et intéressante.
    Bibliographie
    Bruce, Davis, Hughes, Partridge et Stoodley (dir.). Information experience : approaches to theory and practice. Emerald, 2014. 978-1-78350-815-0.
    Buckland, Michael. « Information as thing ». Journal of the American Society for Information Science. 1991, Vol. 42, n° 5, p. 351‑360. https://doi.org/10.1002/(SICI)1097-4571(199106)42:5<351::AID-ASI5>3.0.CO;2-3.
    Cardon, Dominique. Culture numérique. Presses de Sciences Po, 2019. Les petites humanités. 978-2-7246-2365-9.
    Gorichanaz, Tim. « Information and experience, a dialogue ». Journal of Documentation. 2017, Vol. 73, n° 3, p. 500‑508. https://doi.org/10.1108/JD-09-2016-0114.
    Hess et Ostrom (dir.). Understanding knowledge as a commons : from theory to practice. MIT Press, 2007. 978-0-262-08357-7.
    Hjørland, Birger. « Classification ». Knowledge Organization. 2017, Vol. 44, n° 2, p. 97‑128. https://doi.org/10.5771/0943-7444-2017-2-97.
    Lévy, Pierre. L’intelligence collective : pour une anthropologie du cyberspace. La Découverte, 1997. 978-2-7071-2693-1.
    Merzeau, Louise. « De la communication aux communs ». InterCDI. 2016, n° 261, p. 29‑30. http://www.intercdi.org/de-la-communication-aux-communs.
    Shannon, Claude E. « A Mathematical Theory of Communication ». Bell System Technical Journal. 1948, Vol. 27, n° 3, p. 379‑423. https://doi.org/10.1002/j.1538-7305.1948.tb01338.x.
    Wiener, Norbert. Cybernétique et société : l’usage humain des êtres humains. Trad. par Ronan Le Roux et Pierre Yves Mistoulon. Seuil, 2014 [1954]. 978-2-7578-4278-2.
    Wiener, Norbert. La cybernétique : information et régulation dans le vivant et la machine. Trad. par Ronan Le Roux, Robert Vallée et Nicole Vallée-Levi. Éditions du Seuil, 2014 [1948]. 978-2-02-109420-6.

    https://www.arthurperret.fr/blog/2024-03-08-wikipedia-democratie-rhetorique.html

    • #Sana_Boussetat, La Formule Wikipédia

      À l’heure où Wikipédia est entrée dans sa deuxième décennie et où les générations nées après les années 2000 n’auront pas connu d’avant Wikipédia, cet ouvrage propose de revenir sur l’œuvre qui est parvenue à dépoussiérer la norme et les usages bien pensés d’une tradition séculaire. Désormais, il est indéniable que l’avènement de Wikipédia a permis de franchir un cap vers une ère nouvelle où la connaissance et l’information ne s’écrivent plus exclusivement entre experts mais par le concours de rédacteurs bénévoles. Bouleversante, Wikipédia a osé modifier notre façon de rechercher la connaissance et, plus généralement, notre rapport au savoir. Mais sait-on vraiment ce qui se cache derrière un principe en apparence simple, celui d’une encyclopédie publiée sous licence libre et gratuite ? D’où nous vient ce concept hors norme ? Quels sont les fondements qui le régissent ? Comment s’organisent ses activités ? À quels rôles et quels moyens peut-on prétendre en rejoignant la communauté des wikipédiens ?

      Pensé comme un guide, cet ouvrage propose de revenir sur cette formule pionnière pour en offrir une description détaillée et un décryptage précis. Une entreprise indépendante dont l’unique but est d’aider le lecteur à appréhender un outil déjà bien installé dans les habitudes d’un grand nombre d’entre nous et qui façonne au quotidien notre information et notre connaissance du monde.

      https://www.fabula.org/actualites/119359/sana-boussetat-la-formule-wikipedia.html
      #livre

  • Un essai contre les sciences sociales ?
    https://metropolitiques.eu/Un-essai-contre-les-sciences-sociales.html

    Poursuivant sa lecture critique de La France d’après, Jean Rivière s’intéresse aux références universitaires mobilisées par Jérôme Fourquet, qui préfère un discours culturaliste à un ensemble de travaux conduits par des chercheurs en sciences sociales. Pour explorer plus avant l’univers proposé par ce Tableau, une approche plus académique consiste à explorer sa bibliographie, et à « se demander quels sont les alliés et les points d’appui des auteurs, avec qui et contre qui ils débattent » (Offerlé 2023). Les #Commentaires

    / #vote, #territoire, #géographie, #politique, #sondages

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_jriviere4.pdf

  • Geheim und totgeschwiegen : Meinungsforschung in der DDR
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/geheim-und-totgeschwiegen-meinungsforschung-in-der-ddr-li.2177359

    La RDA avait son institut de sondages qui fournissait des informations pertinentes sur les opinions de la population du petit pays. Quand le vent commencait à tourner et les retours montraient des indices pour l’éloignement de la population du parti et du gouvernement l’institut fermait ses portes - sur ordre du grand chef Erich Honnecker. J’ai pu constater à ce moment même au sein de la nomenklatura une impression d’impuissance face à la sclérose politique causée par les vieux combattants antifascistes. Il avaient encore dix ans jusqu’à la défection du peuple et l’effondrement de leur oeuvre historique.

    19.1.2024 von Heinz Niemann - Es hat sie wirklich gegeben, Meinungsforschung zwischen 1964 und Ende 1978. Das Institut für Meinungsforschung (IfM) wurde auf Initiative Ulbrichts gegründet.

    Ein Institut wie das zur Meinungsforschung war im ganzen Osten ein Unikat. Zwar war das IfM nicht völlig geheim geblieben, zumindest der Spiegel vermeldete in seiner Ausgabe vom 15. Mai 1965 seine Gründung, wobei der Verfasser sich belustigt über „Schmerzen der Wende in der ideologischen Massenarbeit“ mokierte, weil „die Volksbefrager sich an der neuen Perspektive stießen: Bislang darauf dressiert, Ulbrichts Untertanen auf Staatskurs zu scheuchen, fühlten sie sich wie Wachhunde, die plötzlich Pfötchen geben sollten.“ Denn jetzt war die Meinung der Leute nicht mehr nur auszuspähen, sie musste ihnen auch gelassen werden.

    So mahnt denn ein Merkblatt, das an die Meinungsforscher verteilt wurde, nachdrücklich: „Du musst … beachten, dass jede Beeinflussung zu unterbleiben hat, die die Antwort der Befragten in eine bestimmte Richtung lenken könnte.“

    Meinungen über „politisch-ideologische Probleme“

    Um auch bei den involvierten Funktionären alle Unklarheiten auszuräumen, folgte ein Beschluss des Politbüros vom 10. August 1965 an die Ersten Sekretäre der Bezirks- und Kreisleitungen, der hervorhob: „Das Institut hat die Aufgabe, mit den Mitteln der soziologischen Forschung für die Parteiführung möglichst exakte Informationen über die Meinung der Bevölkerung der DDR zu wichtigen politisch-ideologischen Problemen des umfassenden Aufbaus des Sozialismus in der DDR und der nationalen Politik in beiden deutschen Staaten zu liefern.“ Doch die Öffentlichkeit erfuhr nichts mehr von diesem Institut; ausgenommen die Befragten.

    Befragt – ausschließlich schriftlich in VEB mit der „Klumpen-Auswahl“ (ganze Betriebsbereiche einbeziehend) und postalisch repräsentativ ausgewählte Bevölkerungsgruppen – wurden im Laufe der Jahre rund eine halbe Million Probanden, was 268 Berichte erbrachte, als Geheime Dienstsache in limitiertem Umfang von 25 Exemplaren den Mitgliedern und Kandidaten des Politbüros übermittelt.

    Deren mit seriöser Methodik und meist fast 85-prozentiger Rücklaufquote (durch Gruppenbefragung) erfasste Quellen führten zu validen Daten, die nach Bekanntwerden 1993 in Medien fast durchweg heftig bestritten und von der etablierten Wissenschaft rasch totgeschwiegen wurden. Dies war nicht überraschend, denn für den Zeitraum von etwa 1965 bis 1976/77 ließen sie unter anderem den Schluss zu, dass es in der Bevölkerung eine über 80 Prozent liegende Zustimmung zu den Grundlinien der Partei- und Staatspolitik gegeben hat.

    Das auf den Aufbau des Sozialismus ausgerichtete SED-Regime hatte nur zwei Jahrzehnte nach dem Zusammenbruch des nazistischen Dritten Reichs und trotz meist nicht sehr friedlichen Wettstreits mit einem ökonomisch überlegenen System im reicheren Teil Deutschlands eine historisch beachtliche Leistung vollbracht. (Eine ganze Reihe von Umfragen unterschiedlicher Einrichtungen, darunter auch die des Instituts für Jugendforschung aus Leipzig, haben nach dem Fall der Mauer mit meist über 50 Prozent liegenden positiven Ergebnissen diese generelle Stimmungslage bestätigt.)

    Es war naheliegend, darauf hinzuweisen, dass ein System mit klarer Akzeptanz und mehrheitlicher Zustimmung des Volkes ein hohes Maß an historisch-politischer Legitimität erfährt, weil – um es mit Hume zu sagen: All governments rest on opinion!

    Das war natürlich ein Angriff auf das Herzstück des öffentlichen Diskurses zur Delegitimierung des SED-Regimes und wurde mit sarkastischen Hinweisen auf Millionen Flüchtlinge, auf eine völlig auszuschließende seriöse Arbeitsweise des Instituts und mit der „Klarstellung“ beantwortet, dass die unter dem Zwang des Regimes stehenden befragten Probanden es niemals gewagt hätten, offen und ehrlich zu antworten.

    Als sich bei abgewickelten, aber nicht ganz zum Schweigen gebrachten Gesellschaftswissenschaftlern Widerspruch regte, waren die Verfechter des öffentlichen Narrativs empört. Allein nach Unterschieden von Legalität und Legitimität zu fragen, könne man nur als apologetische Klimmzüge von Leuten verstehen, die ihr Versagen, ihre Mittäterschaft und ihre Schuld nicht eingestehen wollen.

    Ein verkehrtes Gesamturteil?

    Die geltende Verfassungstheorie und das Recht machen die Legitimität eines Staates allein von den Ergebnissen legaler Wahlen abhängig. Legalität wird der DDR damit erst nach den Wahlen vom März 1990 zuerkannt, womit sie für die Zeit davor ohne Probleme zum Unrechtsstaat deklariert werden kann. Die geretteten Berichte stützen zumindest bedingt ein entgegengesetztes Gesamturteil, dass das gesellschaftliche System der DDR mehrheitlich – um mit Habermas zu sprechen – alles in allem für „anerkennungswürdig“ gehalten wurde, da es perspektivisch die Realisierung seiner (sozialen und humanistischen) Ideen versprach.

    Die Validität der Zahlen in den Berichten des IfM ausführlich darzustellen, würde hier den Rahmen sprengen. Paradoxerweise ist schließlich sogar das Ende der Meinungsforschung dafür ein Beleg. Als nach dem IX. Parteitag der SED 1976 statt eines Aufschwungs die Umfragen zunehmend negative Ergebnisse lieferten, ließ Honecker beschließen, das Institut unter fadenscheinigen Begründungen aufzulösen. Gegen alle bestehenden gesetzlichen Vorschriften für den Umgang mit solchen Akten befahl er, dass alle Unterlagen der Mitarbeiter einzusammeln und restlos zu vernichten seien.

    Nur 41 seinerzeit von einzelnen leitenden Mitarbeitern im ZK-Apparat nicht zurückgegebene Berichte wurden bisher aufgefunden. In dem riesigen Konvolut der Archivalien des ehemaligen Parteiarchivs dürften noch weitere überlebt haben und stünden der Forschung – wenn gewollt – zur Verfügung. An wenigen Beispielen soll in gebotener Kürze ihr Wert demonstriert werden, der auch durch die Tatsache gestärkt wird, dass es sich um Probanden handelte, die aufgrund des verbreiteten Empfangs westdeutscher Medien nicht durch ein herrschendes Informationsmonopol einseitig manipulierbar waren.

    Im Mai/Juni 1965 wurden in acht Bezirken der DDR 2367 Fragebogen an Einwohner verschickt und von Interviewern eingesammelt. Gefragt wurde nach einigen Problemen der nationalen Politik in beiden deutschen Staaten. Der Rücklauf betrug 1185, also rund 52 Prozent. Eine Quote, von der heutige Umfragen nur träumen können.

    Auf die Frage, welche der beiden existierenden Regierungen das Recht hätte, im Namen des ganzen deutschen Volkes aufzutreten, sprachen sich 55,5 Prozent für die DDR, 2,3 Prozent für die BRD, 19,2 Prozent für beide Regierungen und 18,6 Prozent für keine von beiden aus.

    Die Frage, ob die Ansicht der Bundesrepublik richtig sei, dass die DDR kein souveräner Staat wäre, beantworteten 80,6 Prozent mit Nein und 7,1 Prozent mit Ja. Für die Entwicklungstendenz ist die Beachtung der Verteilung nach Altersgruppen wichtig. Bis 25 Jahre lag der Nein-Anteil bei 85,8 Prozent, bei den über 50-Jährigen sank er bis auf 77,8 Prozent.

    Ende Juli, Anfang August 1966 wurden zu Problemen der westdeutschen Politik in sechs Großbetrieben, 403 Kreisstädten und fünf Bezirken 3219 Fragebogen eingesetzt, von denen 2324 ausgewertet werden konnten. Die Frage, ob der Alleinvertretungsanspruch der westdeutschen Regierung gerechtfertigt sei, wurde von 92,6 Prozent verneint. Auf die Frage, welches Ziel damit verfolgt würde, meinten 80,6 Prozent, um ihren Machtbereich auf die DDR auszudehnen, nur 13,4 Prozent erwarteten die Vereinigung Deutschlands auf (westlicher) demokratischer Grundlage.

    Verbesserung sozialer Lage begünstigt Stimmungswandel

    Für den Stimmungswandel spielte die Verbesserung der sozialen Lage eine wesentliche Rolle. Eine Umfrage zu Problemen der Wirtschaft und Politik vom Februar 1967 in zehn VEB im Bezirk Halle mit 1954 ausgegebenen und 1626 auswertbaren Bögen erbrachte zur Frage nach den persönlichen wirtschaftlichen Verhältnissen mit 37,1 Prozent „sehr gut/gut“, 50,3 Prozent „teils-teils“ und 9,6 Prozent „nicht gut/schlecht“ ein Ergebnis, das bei einem Anteil von 75 Prozent Produktionsarbeitern als positiv zu bewerten war. Bei der Frage, wo es mehr soziale Sicherheit für den Arbeiter gebe, blieb der Westen mit 3,6 Prozent gegenüber 89,9 Prozent im Osten geschlagen. Fast deckungsgleiche Ergebnisse wurden im Bezirk Erfurt gemessen.

    In gewissem Sinne stellten der Verlauf und das Ergebnis des Volksentscheids über die neue Verfassung von 1968 ein besonders gewichtiges Indiz für die Legitimierung des ostdeutschen Staates dar. Bisher einmalig in der deutschen Geschichte konnte ein Volk über die Verfassung seines Staates befinden, vorbereitet durch eine ebenfalls noch nie dagewesene breite Aussprache über ihren Entwurf. Das IfM war gleich zweifach im Einsatz.

    Auf Ulbrichts Ersuchen waren im Vorfeld vier Umfragen mit 5368 Probanden gemacht worden, die ein sehr positives Abstimmungsergebnis erwarten ließen. Zwischen 50 und 60 Prozent hatten danach den Entwurf gründlich gelesen, rund 20 Prozent zumindest überflogen. Die wahrscheinliche Zustimmungsrate lag zwischen knapp 80 und 85 Prozent, was sich am Wahltag weitgehend bestätigte. Bei einer Wahlbeteiligung von 98,05 Prozent gab es 94,49 Prozent Ja-Stimmen, 409.733 Nein-Stimmen, der Rest (24.353) war ungültig. In der Hauptstadt gab es 90,96 Prozent Ja-Stimmen. Das IfM hatte in einigen Wahllokalen zum Beispiel in Dresden veranlasst, dass alle Wähler die Kabinen aufsuchen sollten, wofür allerdings kein Bericht aufgefunden wurde. Kolportiert wurde seinerzeit, dass es dort bei „Kabinenzwang“ vier bis fünf Prozent weniger Ja-Stimmen gegeben hätte. Bei Honecker mussten es dann wieder 99,9 Prozent sein.

    Als Fazit kann festgehalten werden: Die Charakterisierung der DDR als zweite Diktatur, als Unrechtsstaat von Anfang bis Ende, wird der Entwicklung und dem historischen Platz der DDR in der gesamtdeutschen Geschichte in keiner Weise gerecht.

    Sicherlich wird es auch in weiterer Zukunft noch Differenzen und wissenschaftlichen Streit um die Beurteilung verschiedenster Tatbestände und Prozesse zwischen den Fachleuten und politischen Kombattanten wie im gesellschaftlichen Diskurs geben, aber eine Trennlinie könnte sie weiterhin in zwei Lager teilen, und diese Grenze wird durch die jeweilige Antwort auf die Frage nach der historisch-politischen Legitimität der DDR als einer von zwei politisch-moralisch gerechtfertigten Alternativen nach Nazi-Faschismus und Weltkrieg markiert sein.

    #DDR #histoire #socialisme #politique #statistique #sondage

  • Un récit anxiogène adossé à une géographie inventive
    https://metropolitiques.eu/Un-recit-anxiogene-adosse-a-une-geographie-inventive.html

    Dans son essai La France d’après, Jérôme Fourquet propose une analyse territoriale des comportements électoraux français. Facilement accessible au grand public, l’ouvrage articule cartes, #sondages et références culturelles, mais conforte un certain sens commun plus qu’il ne le déconstruit. Dans un article intitulé « La carte, le #territoire et la #politique », un journaliste fin connaisseur des sciences sociales relevait à l’occasion d’une discussion croisée des essais La France périphérique (Guilluy #Commentaires

    / #vote, #élections, territoire, #géographie, politique, sondages

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_jriviere3.pdf

  • The Guardian rips Microsoft for distasteful generative AI poll about death
    https://www.axios.com/2023/10/31/guardian-microsoft-generative-ai-poll-death

    Sara Fischer (Axios Media Trends)

    Screenshot of the poll, which was removed Monday, Oct. 31.

    The Guardian Media Group is demanding that Microsoft take public responsibility for running a distasteful AI-generated poll alongside a Guardian article about a woman found dead at a school in Australia, according to a letter from The Guardian CEO Anna Bateson to Microsoft president Brad Smith, obtained by Axios.

    The poll, which ran within Microsoft’s curated news aggregator platform Microsoft Start, asks the reader what they think the cause was of the woman’s death featured in the article.

    Why it matters: While Microsoft did eventually remove the poll, the damage was already done.

    Readers slammed The Guardian and the article author in the poll’s comments section, whom they assumed were responsible for the blunder.

    Details: “This is clearly an inappropriate use of genAI by Microsoft on a potentially distressing public interest story, originally written and published by Guardian journalists,” Bateson wrote.

    “This application of genAI by Microsoft is exactly the sort of instance that we have warned about in relation to news, and a key reason why we have previously requested to your teams that we do not want Microsoft’s experimental genAI technologies applied to journalism licensed from the Guardian.”

    Between the lines: Bateson urged Microsoft to add a note to the poll, arguing there’s a strong case for Microsoft to take “full responsibility for it.”

    She also asked for assurance from Microsoft that it will not apply “experimental technologies on or alongside Guardian licensed journalism” without its explicit approval.
    She accused Microsoft of failing to “substantively respond” to the Guardian’s request to discuss how Microsoft intends compensate news publishers for the use of their intellectual property “in the training and live deployment of AI technologies within your wider business ventures.”

    Microsoft didn’t immediately respond to request for comment.

    The big picture: Newsrooms have been grappling with ways to leverage artificial intelligence responsibly while ensuring they don’t compromise their editorial content.

    Many are currently pushing tech firms to pay them to use their content to train AI models.

    What to watch: Following an embarrassing publishing experiment from CNET earlier this year, more media companies are including disclosures of the use of AI in their editorial products.

    In her letter to Smith, Bateson asked that Microsoft always make it clear to users “wherever genAI is involved in creating additional units and features as they apply to third party journalism from trusted news brands like the Guardian.”

    #Intelligence_artificielle #The_Guardian #Microsoft #Journalisme #Sondage

  • « Le pourcentage de ceux qui estiment qu’il y a “trop” d’immigrés est en forte baisse depuis plusieurs années »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/08/29/le-pourcentage-de-ceux-qui-estiment-qu-il-y-a-trop-d-immigres-est-en-forte-b

    « Le pourcentage de ceux qui estiment qu’il y a “trop” d’immigrés est en forte baisse depuis plusieurs années »
    Louis Maurin Directeur de l’Observatoire des inégalités
    En France, 45 % de la population estime qu’« il y a trop d’immigrés », selon une enquête Kantar (ex-Sofres) de décembre 2022. L’affaire semble entendue : l’« opinion » rejette les immigrés. Ce chiffre, médiatisé à outrance, est un élément d’explication de la xénophobie ambiante d’une partie du personnel politique, notamment l’alignement du discours du parti Les Républicains sur celui du Rassemblement national. C’est aussi en partie pour cela que le gouvernement propose une énième loi sur l’immigration.
    L’unanimisme sur ce sujet mérite quelques nuances. Ce pourcentage global rassemble le camp des « tout à fait d’accord » et celui des « plutôt d’accord ». Dans le sondage Kantar, les premiers représentent 20 % de la population, les seconds 25 %. Parmi ces derniers, une bonne partie suit le sens du débat médiatique, pense : « Après tout, puisqu’on nous le dit, c’est sans doute vrai… », ou estime que, dans certains quartiers, la ségrégation est trop grande. Résumer l’« opinion » à une seule question a peu de sens. Ainsi, en même temps, plus de 60 % des Français trouvent que « l’immigration est une source d’enrichissement culturel », selon les enquêtes de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH).
    De plus, les commentateurs des sondages ne soulignent jamais que le pourcentage de ceux qui estiment qu’il y a « trop » d’immigrés est en forte baisse depuis plusieurs années. Il était de 63 % en 2005 et même de 74 % en 1995… La part des « tout à fait d’accord » était de 45 % en 1994, plus de deux fois supérieure au niveau d’aujourd’hui. La part de ceux qui pensent que « l’immigration est une source d’enrichissement culturel » n’était que de 45 % au début des années 1990.
    Les sondages ne valent que pour ce qu’ils sont : un clic sur Internet au milieu de dizaines de questions sans rapport les unes avec les autres. Une réponse à une question qu’on ne se posait pas forcément, du moins en ces termes. Les sondages « hument » l’air du temps, ils ne représentent que l’ombre des valeurs. Le clic sur le « oui » au « trop d’immigrés » est la conséquence de l’amplification à outrance de la parole xénophobe (que l’on pourrait qualifier de « xénophobisme »).
    Il traduit aussi un ras-le-bol des classes populaires et moyennes. Les niveaux de vie des catégories populaires stagnent depuis le début des années 2000. Répondre à un sondeur qu’il y a « plutôt » trop d’immigrés, c’est une manière de dire son sentiment de ne pas être écouté face à la violence de la précarité croissante du travail, des pertes de pouvoir d’achat et des inégalités scolaires, pour ne citer que quelques exemples. Pour les classes moyennes, c’est aussi l’impression d’être le dindon de la farce de politiques qui se concentrent sur les plus pauvres et nourrissent l’épargne des riches à force de baisses d’impôts.
    Le succès de l’extrême droite ne corrobore-t-il pas les sondages ? Interrogeons-nous un instant. Celui qui, en 2022, a placé dans l’urne un bulletin Marine Le Pen – comme celui qui s’est abstenu – est responsable de son vote. Est-il raciste ? Pour partie, sans doute. Dans la dernière enquête de la CNCDH, 3 % des Français se disent « plutôt » racistes et 15 % « un peu » (contre respectivement 12 % et 31 % en 2000). Cette explication est cependant trop courte, car ce vote traduit beaucoup de choses. Par exemple, la peur de la fin d’un monde pour les catholiques. Leur part dans la population est passée de 70 % en 1981 à 32 % en 2018, selon l’enquête Arval sur les valeurs. Les mariages religieux et les baptêmes ont chuté, les églises se vident, le nombre d’ordinations de prêtres n’a jamais été aussi bas. Le « remplacement » n’a rien à voir avec l’islam, qui représente 6 % de la population, mais avec les non-croyants, dont la part a plus que doublé (de 26 % à 58 %)… Les musulmans sont les boucs émissaires d’un autre phénomène.
    Le vote pour l’extrême droite exprime surtout le rejet de forces politiques qui ne parlent plus aux classes populaires. Dont les mots et les programmes, forgés par notre élite scolaire, sont inintelligibles et inadaptés à ses besoins, à droite comme à gauche. Dans le secret de l’isoloir, l’électeur inquiet sacrifie l’immigré sur l’autel du coup de gueule et de l’appel à l’aide sans réponse depuis des années.
    Suivre ce raisonnement n’empêche en rien de débattre des difficultés posées par la concentration d’immigrés dans certaines cités, par l’expression du radicalisme religieux, quel qu’il soit, et des solutions concrètes à mettre en œuvre. Les premières victimes en sont souvent les immigrés eux-mêmes. Ce même raisonnement devrait surtout conduire la classe politique à une cure de désintoxication aux sondages afin de sortir de l’ivresse dans laquelle elle se trouve. Elle doit quitter au plus vite cette bulle de communication qui la tue à petit feu et qui menace nos valeurs démocratiques. Sauf à imaginer qu’ils se moquent, au fond, de l’avènement d’un régime autoritaire, les partis politiques responsables devraient mener une réflexion sur les motivations profondes des électeurs et sur la fracture sociale qui mine le pays, sur les programmes capables de répondre aux besoins sociaux concrets des classes populaires et moyennes, notamment dans le domaine de l’école, du logement, ou des transports. Plutôt que de restreindre sans fin leurs droits, ils devraient faciliter l’insertion des étrangers vivant en France, en particulier sur le marché du travail.
    Louis Maurin est directeur de l’Observatoire des inégalités. Il a notamment publié « Encore plus ! Enquête sur ces privilégiés qui n’en ont jamais assez » (Plon, 2021).

    #Covid-19#migrant#migration#france#immigration#politiquemigratoire#xenophobie#sondage

  • Pendant ce temps-là, Marine Le Pen « rallie la France du travail » et « fait une percée chez les retraités »…montrent trois #sondages. (Les Échos)

    A l’heure qu’il est, #Marine_Le_Pen est la grande gagnante politique de la #réforme_des_retraites. Elle s’est tue, n’a pas pris de risque ? Pour l’instant, son silence paie. Elle profite du rejet des 64 ans, sans être abîmée par les violences et outrances qui l’ont accompagné.

    Trois sondages, Ifop,Elabe, Opinionway, posent la question sous un angle différent : pour qui voteriez-vous si la présidentielle de 2022 était à refaire, si la prochaine présidentielle avait lieu aujourd’hui, et si des législatives étaient organisées ? A chaque fois le même bond : Marine Le Pen largement en tête, à 29-36 % au premier tour.

    « Elle connaît une vraie dynamique électorale. Elle a pris dans son giron la France du travail », observe Frédéric Dabi pour l’étude Ifop - Fiducial - « Figaro magazine » - Sud radio, ce que Laurent Berger (CFDT) n’a cessé de mettre en avant pour faire plier l’exécutif. « Elle est en tête chez les actifs ; or se mettre à dos le monde du travail est très problématique pour le pouvoir », poursuit Bernard Sananès pour Elabe-BFM. L’ex-candidate RN obtient même 20 % chez les retraités, ceux qui se déplacent le plus pour voter, rappelons-le, et qu’elle ne réussissait pas jusqu’ici à séduire. « C’est devenu un vote attrape-tout », poursuit Frédéric Dabi. […]

  • Réseaux sociaux : Il est toujours aussi facile de manipuler des sondages Twitter laf - REUTERS
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/toujours-aussi-facile-de-manipuler-des-sondages-twitter-652604720115

    Il suffirait d’une centaine de dollars pour fausser les résultats de l’outil du réseau social dont le patron Elon Musk est friand.

    Elon Musk n’a pas réglé le problème des robots qu’il avait mis en avant pour ne pas honorer sa promesse d’achat de Twitter. Selon l’organisation Accountable Tech, on peut louer les services de bots pour influencer le résultat d’un sondage sur la plateforme. En dépensant moins d’une centaine de dollars, il serait possible de faire valoir des dizaines de milliers de votes. « Non seulement les bots fleurissent sous Musk, mais il est maintenant plus facile que jamais d’utiliser des bots pour manipuler les sondages Twitter », a déclaré Nicole Gill, cofondatrice de l’organisation à but non lucratif.

    Les sondages sont devenus pour Elon Musk un outil décisionnel en cas de controverse, notamment pour la réintégration de Donald Trump sur le réseau social ou son propre maintien en tant que patron. « Tant que Musk continuera de mettre les décisions majeures de la plate-forme entre les mains de n’importe qui avec quelques dollars et un peu de temps libre, Twitter est dangereux et ouvert à la manipulation par de mauvais acteurs, y compris les gouvernements étrangers », s’est encore inquiétée Nicole Gill. L’autorité des sondages est également contestée par certains qui estiment qu’ils ne sont pas représentatifs de la base d’utilisateurs de Twitter.

    Purge compliquée
    Récemment, Elon Musk avait pourtant fanfaronné dans un tweet, en insinuant que les heures des bots étaient comptées.
    Il n’avait pas précisé quelle était la surprise. Mais dans les heures qui ont suivi, Twitter a bloqué le trafic d’environ 30 opérateurs de téléphonie mobile dans le monde, coupant ainsi l’accès à des centaines de milliers de comptes, principalement dans la région Asie-Pacifique, notamment dans de vastes étendues en Russie, en Indonésie, en Inde et en Malaisie. Mais les plaintes n’ont pas tardé d’affluer, a rapporté le média Platformer. Des utilisateurs légitimes se sont vus refuser l’accès au réseau social et Elon Musk a été contraint de mettre un terme à sa « surprise ».

    Idem #youtube #blog #WhatsApp #facebook #méta et les autres #réseaux_sociaux #manipulation #médias #commentaires #sondages

  • Un quartier de Marseille classé parmi les 10 « plus cool du monde »
    https://www.lefigaro.fr/voyages/en-france-ce-quartier-est-classe-dans-le-top-10-des-plus-cool-du-monde-2022

    Qui a dit qu’il fallait voyager loin pour découvrir des lieux à l’atmosphère détendue et dépaysante ? D’après le magazine Time Out , il suffit d’aller à Marseille et visiter le Cours Julien, quartier situé dans le centre de la cité phocéenne. Le lieu, qui abritait jusque dans les années 1970 un marché de vente de fruits et légumes en plein air, est selon le média anglais un véritable « foyer créatif ». Fresques de street art, magasins de vêtements vintage ou encore rues colorées sont des éléments qui font de ce quartier un endroit où il fait bon vivre selon le magazine, qui le classe dixième dans sa liste de 2022.

    #gentrification
    Les commentaire des lecteurs du Figaro sont assez savoureux.
    Sinon :

    Pour l’établir, le magazine a recueilli les votes de plus de 20.000 citadins du monde en entier via un sondage. Ils devaient répondre à une simple question : « quel est le quartier le plus cool de leur ville de résidence ? »

    Ça rappelle le classement des villes les plus dangereuses déjà vanté par lefigaro.
    #sondages_pourris

  • La plus grande enquête sur le vol de #Vélo en #france
    http://carfree.fr/index.php/2022/10/03/la-plus-grande-enquete-sur-le-vol-de-velo-en-france

    Triste chiffre que celui de 300 000 vélos volés chaque année… Or, le phénomène est mal connu au-delà du nombre de plaintes déposées ou de quelques estimations. Pourtant, mieux connaître Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #cyclistes #sondage #vol_de_vélo

  • Legislatives : un raté de plus pour les sondeurs ?
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/legislatives-un-rate-de-plus-pour-les-sondeurs-S3NQzbnLQre7Nji15u_l0w

    Depuis plusieurs semaines, les sondeurs s’enchaînent sur les plateaux de télévision pour présenter leurs estimations du nombre de députés par parti à l’Assemblée nationale. Mais aucun n’a su prévoir cette "percée historique du Rassemblement…

    #Elections_Législatives #Sondages
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-legislatives-un-rate-de-plus-pour-les-sondeurs-S3

  • MACRON 2 ou la violence légitimée. BiBi
    https://www.pensezbibi.com/categories/pensees-politiques/macron-2-ou-la-violence-legitimee-22348


    On les retrouvera, plus violents qu’avant.
    1. Qu’on en soit persuadé : ces images ne sont rien en comparaison de ce qui nous attend.

    2. Rappel à ceux qui voulaient me persuader que la Police sous Mélenchon aurait été semblable en violence en tous points à celle de Darmanin . Bien sûr, il s’agit d’une croyance contre une autre croyance. Sauf que. Sauf qu’un certain 19 mars 2021, les Insoumis n’ont pas défilé à l’invitation d’ Alliance , syndicat néo-fasciste de la Police. Au contraire des autres partis de Gauche.
    Et cela est un fait. Pas une croyance.

    3. Peu importe de chercher à savoir qui sera le vainqueur de ces élections : le MEDEF est déjà le grand gagnant de ces élections. Ses réformes liberticides auront toute la légitimité électorale d’un Macron 2. Avec toute la violence qui va avec pour les imposer.

    4. On a tort de ne pas souligner le rôle de cette racaille de Sarkozy . Il a continué à animer ses réseaux pendant cette campagne.
    1. Pour placer Pecresse (qu’il n’a pas soutenue) à la tête de son Parti, sachant que la pov’ candidate ne serait pas suivie par ses adhérents et par ses votants habituels.
    2. En sachant que ces derniers iraient défendre Macron . Ce qui fut fait et bien fait, Macron ayant ainsi pu siphonner les voix LR .

    5. A Tourcoing , soi-disant « fief » de Darmanin , la population lui a envoyé sa réponse.


    A retenir :
    1. L’abstention est à 26,31 % des inscrits.
    2. Le vote pour Roussel (PCF) représente 2,31 % des inscrits.
    3. L’écart entre Mélenchon et Marine Le Pen est de 1,20% (soit 421.420 voix).

    6. Jérôme Fourquet (ce collaborateur de Jérôme Cahuzac pour l’écriture d’un livre sur « l’euro » et l’Europe) d’ IFOP Opinion était l’invité de France Inter ce lundi à 13 h. Bien entendu, cet enfoiré de sondeur ne dira pas que son dernier « rolling » (on ne dit plus « sondage ». Rolling c’est plus chic) donnait Mélenchon à 16% et que ses foutues fabrications quotidiennes de l’opinion n’ont jamais situé l’ EELV de Jadot à 4,5 % et le LR de Pécresse à 4 %.


    Le dernier rolling d’IFOP

    7. Le problème avec certain(e)s camarades du PCF , c’est qu’ils argumentent le déni de leur désastre électoral ( 2,31 % ) par une accusation contre les Insoumis : ils se plaignent que ces derniers les insultent. Cette superbe place de _ « victime d’ insultes  » _ est aussi très recherchée par les écologistes de Jadot.

    8. Il faut en rire ? Bien sûr ! Rire des pleurnicheries conjuguées de Pécresse et de Jadot qui vont devoir faire appel aux dons des Français pour renflouer les caisses de leurs Partis respectifs. Voilà qui me fait, perso, beaucoup rire, s’agissant de personnes qui n’ont cessé de culpabiliser-mépriser-hurler contre ces satanés pauvres qui ne foutent rien et qui vivent d’ assistanat . On attendra leurs inserts publiciataires d’appels aux dons dans ces trois journaux.


    9. Dans La Dépêche du Midi , la « journaliste » Christelle Bertrand écrit : «  La candidate du RN, elle, peut compter sur une partie de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon  ». Les sources ? Elles sont bien entendu introuvables. Le «  pas une voix à Marine LePen  » du leader des Insoumis n’a pas été entendu. Fallait le redire encore une fois, Jean-Luc ! Cinq fois n’est pas assez pour ces dures de la feuille (de chou).

    10. Ces élections seront l’image parfaite du Paradoxe  : on entrera dans une » Macronie 2 » pour cinq terribles années supplémentaires alors que Macron reste le président le plus détesté de tous les présidents et qu’il suscite une haine incroyable dans les couches populaires.


    11. Un communiste dépose un tweet en soulignant la «  magnifique campagne  » de Roussel . Pas de doute : le camarade inclut dans les «  Jours Heureux  » ce 10 avril 2022 où les 2 % de son candidat ont manqué à Mélenchon pour passer la rampe du second tour.

    12. Un autre communiste écrit que « _ les pourcentages ne s’additionnent pas. Derrière les candidats, il y a des dynamiques de campagne qui autrement n’auraient pas existé ¨ ». Aveuglement et déni : les dynamiques, si elles avaient été unies derrière Mélenchon auraient entraîné, en 2022, un élan exponentiel et donc probablement gagnant. Comme pour l’élan 2017 et cette dynamique qui porta le leader Insoumis – AVEC le concours du PCF – à 19,58 %.

    13. Portons le regard sur la fascisation rampante d’En Marche s’alignant sur les positions nauséabondes de la fachote de Marine Le Pen  :


    14. Les crevards de Paris-Match  :
    1. Avant le 10 avril, ils dédiabolisaient Marine Le Pen et s’émerveillaient de son beau sourire pour la porter au second tour.
    2. Après ce 10 avril, Marine Le Pen redeviendra la méchante, très méchante fachote et notre bon Macron ne perdra pas une minute pour nous chanter à nouveau le refrain du barrage à l’extrême-droite.

    15. Le barrage Macron 2017 a entraîné la naissance puante d’un Eric Zemmour et un gain de voix de Marine-la-fachote. Tout ça avec la complicité des Médias et des amis de Macron. Par exemple, ce Xavier Niel qui ouvrit ses colonnes du Monde à Marine Le Pen en très joli blouson gestapiste, à la rubrique « Mode » . Sans oublier le trio ci-dessus Bolloré, Drahi et Lagardère (entre autres).

    #Assistanat, #communiste, #darmanin, #dépêche_du_Midi, #EnMarche, #Ifop, #Insoumis, #jadot, #jérôme_Fourquet, #Jour_Heureux, #macron, #marine_lepen, #MEDEF, #Mélenchon, #PCF, #pécresse, #police, #rolling, #roussel, #sarkozy, #sondage, #sondages, #tourcoing, #xavier_niel, #zemmour

  • Sondages : un exécutif très attentif aux humeurs de l’opinion

    300 sondages commandés par le service d’information du gouvernement retracent les interrogations d’un pouvoir particulièrement soucieux de son image et de la perception de son action.

    Il est des questions plus instructives que les réponses qu’elles appellent. Particulièrement lorsqu’il s’agit des sondages commandés par l’exécutif pour s’enquérir de l’opinion des Français. « Pensez-vous [qu’un événement analogue à l’invasion du Congrès américain par les partisans du candidat perdant, Donald Trump] pourrait survenir en France à la suite d’une élection ? » Concernant « la démission [du ministre de l’intérieur] Gérard Collomb, diriez-vous qu’elle affaiblit (…) le président de la République ? » Edouard Philippe est-il « un homme de droite » ?
    Ces interrogations figurent, parmi des milliers d’autres, dans les quelque 300 sondages commandés entre juin 2017 et mars 2021 par le service d’information du gouvernement (SIG) et dont Le Monde a obtenu la copie, fin février.

    Questionnements sur l’actualité, prospection sur de futurs projets de loi, coups de sonde sur l’image du pouvoir… Ces études confidentielles, jusqu’alors jamais publiées, retracent, en creux, les obsessions et les inquiétudes d’un exécutif particulièrement soucieux de la perception de son image et de son action.

    A dix jours du premier tour de l’élection présidentielle, ils racontent aussi l’appétit pour les remontées de terrain d’un pouvoir qui, à force de cultiver la verticalité, s’est en partie coupé d’autres thermomètres permettant de mesurer l’état d’esprit des Français, comme les élus locaux ou les syndicats.

    [...]
    Pour obtenir ces quelque 300 sondages, [le journal] a fait plusieurs demandes auprès du service d’information du gouvernement (SIG) à partir d’août 2019, en invoquant la loi du 17 juillet 1978 qui accorde à toute personne un droit d’accès aux documents de l’administration. S’il a fourni dès le départ les baromètres mensuels de « suivi de l’action gouvernementale », le SIG s’est longtemps refusé à transmettre les sondages hebdomadaires couvrant l’actualité au nom du « secret des délibérations du gouvernement ».

    Un argument qui n’a pas convaincu la Commission d’accès aux documents administratifs (#CADA). Dans un avis daté de décembre 2020, cette autorité indépendante a estimé que les études d’opinion commandées en amont des projets de réforme ne relevaient pas de ce secret, « sauf circonstances particulières, non invoquées en l’espèce ».

    Malgré cet avis favorable, le SIG a poursuivi son obstruction et nous avons dû saisir le tribunal administratif. En février, alors que le tribunal ne s’était pas encore prononcé, une partie des documents nous a été transmise. Le reste, concernant principalement les retraites et le Covid-19, ainsi que les documents postérieurs à février 2021, ne nous a toujours pas été communiqué.

    https://justpaste.it/8i6dl

    On sait maintenant qu’il y a eu des McKinsey aux réunions d’un « conseil de défense » supposé composé exclusivement de responsables d’État. La loi sur le secret des affaires (cf, le rapport public sur Orpéa non publié) montre le chemin.

    #SIG #sondages #gouvernement #accès_aux_documents_administratifs #gilets_jaunes #covid-19 #retraites #pauvreté

  • France : un train de céréales arrêté par des manifestants en Bretagne - RTBF - AFP _
    https://www.rtbf.be/article/france-un-train-de-cereales-arrete-par-des-manifestants-en-bretagne-10958414

    Un train transportant des céréales destinées à la fabrication d’aliments pour bétail a été immobilisé samedi matin près de Pontivy par une cinquantaine de manifestants et une partie de son chargement déversé sur les voies, a constaté un photographe de l’AFP.

    « Le système d’élevage hors-sol va droit dans le mur, nous devons mettre l’agro-industrie à terre », ont affirmé dans un communiqué les manifestants, réunis à l’appel du Collectif « Bretagne contre les fermes usines ».


    Les militants ont édifié un mur en travers des voies ferrées, a observé le photographe, afin de symboliser « un mur en travers des voies de l’agro-industrie », ont-ils expliqué.

    « En déversant ces céréales destinées à l’alimentation d’une partie du cheptel breton, nous symbolisons le lien au sol à recréer dans notre agriculture, le lien à la terre bretonne, cette même terre qui ne peut pas supporter les incidences de l’élevage d’un si grand nombre d’animaux », ont-ils expliqué sur leur page Facebook.

    « La terre ne peut plus se regénérer ; c’est le dépassement de ses limites qui oblige les importations massives de protéines (dont les tourteaux de soja d’Amérique du sud, ndlr) et les exportations d’azote et de phosphore vers des terres moins saturées », ont-ils écrit, en référence au transport, notamment vers d’autres régions de France, de fumier provenant d’élevages bretons, utilisé comme engrais.

    Nous nous battrons pour que disparaisse un système destructeur

    « Nous continuerons d’agir. Ce sont les vies d’agriculteurs et d’agricultrices qui sont en jeu (...) Le dernier rapporte du GIEC indique clairement un manque de volonté politique » de faire évoluer la situation, ont-ils estimé.

    Le Collectif prône « une agriculture paysanne, vivante, agroécologique, territorialisée, créatrice d’emplois et rémunératrice ».

    « Nous nous battrons pour que disparaisse un système destructeur, nous nous battrons pour qu’éclose une véritable agriculture nourricière, joyeuse et vivante », affirme encore le Collectif.

    La cargaison était destinée à Sanders, filiale du groupe Avril, selon les manifestants. Plusieurs filières de l’agriculture bretonne, première région agricole française où domine l’élevage, traversent une crise profonde et induisent des éffets négatifs sur l’environnement, y compris sur la qualité de l’air.

     #agriculture #élevage #alimentation #terres #pesticides #travail #france #eau #santé #quelle_agriculture_pour_demain_ #environnement #ogm #écologie #élevage #agrobusiness #sanders #avril #agriculture_paysanne #agroécologie #agro-industrie

    • Les Français n’ont jamais été aussi heureux depuis 2012 ouest france
      https://www.ouest-france.fr/societe/les-francais-n-ont-jamais-ete-aussi-heureux-depuis-2012-cc82370a-a775-1
      Les plus heureux du monde sont cette année les Finlandais, qui caracolent en tête du classement annuel de World Happiness Report, sponsorisé par les Nations Unies, depuis plusieurs années. Mais les Français n’ont pas dit leur dernier mot. Ils remontent dans le classement : ils n’ont même jamais été aussi heureux depuis 2012.
      . . . . .
      L’Hexagone se classe en effet à la vingtième place du classement des pays où l’indice de bonheur est le plus élevé au monde. Si la France peut sembler assez loin derrière la Finlande, le pays le plus heureux pour la cinquième année consécutive, il faut noter qu’elle a gagné une place par rapport à l’an passé. Et surtout que c’est son meilleur classement depuis que l’étude existe, à savoir depuis 2012.


      Il faut également noter que c’est une évolution positive quasi unique en Europe. En effet, de nombreux pays voisins ont perdu des places au palmarès du bonheur plutôt que l’inverse. C’est le cas de l’Allemagne qui perd un rang et se place à la 14e place. Le Royaume-Uni stagne quant à lui : il conserve sa 17e place de l’an passé.

      Pour arriver à ces résultats, la World Hapinness Report se base principalement sur des sondages Gallup demandant aux habitants leur propre niveau de bonheur, croisé avec le Produit intérieur brut (PIB) et des évaluations concernant le niveau de solidarité, de liberté individuelle et de corruption, pour aboutir à une note globale.

      Les pays qui surfent avec le haut du classement, juste derrière la Finlande sont le Danemark, l’Islande, la Suisse et les Pays-Bas. Quant aux trois plus fortes progressions, elles ont été enregistrées par la Serbie, la Bulgarie et la Roumanie.
      . . . . .
      #sondages #bonheur #france #EnMarche

    • Je dirais même depuis Clovis …

      Quand je pense qu’il suffisait d’une bonne pandémie et 5 ans de déconnade avec Macron pour être heureux … !

      On est vraiment cons de pas y avoir pensé plus tôt !

  • Sur Twitter, responsables et journalistes politiques déconnectés des sujets de préoccupation des Français
    https://www.franceculture.fr/politique/sur-twitter-responsables-et-journalistes-politiques-deconnectes-des-su

    L’institut BVA et le cabinet Uptowns spécialisé dans l’ethnographie digitale ont voulu vérifier si les candidats à la Présidentielle, et les journalistes politiques, étaient concentrés sur les sujets de préoccupation des Français, et des jeunes en particulier. C’est loin d’être le cas.

    #Politique #Sondages #Numérique #RéseauxSociaux #EMI #EMC

    • « À chaque élection, on veut connaître le résultat avant même que les Français aient voté. Cette année où l’on est allé jusqu’à imaginer convoquer les sondeurs pour désigner les candidats, on atteint des sommets », déplore François-Xavier Lefranc, rédacteur en chef de Ouest-France.

      Pourquoi consulter les citoyens alors qu’il est si simple d’attendre les sondages ? Pourquoi se casser la tête à bâtir un programme politique alors que pour quelques milliers d’euros, des sondages vous diront ce qu’attendent les gens ? Pourquoi s’enquiquiner à débattre avec les militants politiques pour désigner un candidat alors que les sondages peuvent s’en charger ?

      #élections #présidentielle #sondage

    • [L]e recours systématique aux sondages pour éviter de se pencher sérieusement sur les programmes des candidats (ou pour pallier l’absence de programme) nous paraissant dangereux pour la démocratie, Ouest-France ne réalisera aucun sondage sur le sujet avant l’élection.

  • Quelques twitts
    https://twitter.com/NaphtalineLeBon

    Pourquoi j’irai obtenir un pass sanitaire pour aller voir des artistes qui applaudissaient nos soignants à 20h et maintenant ne réagissent pas devant leurs licenciements ? 

    Septembre 2020 ; Même positifs les soignants DOIVENT travailler !
    Septembre 2021 : Même négatifs ils sont INTERDITS de travailler !

    Je n’ai jamais vu des gouvernants déployer autant d’énergie et de violence pour fourguer au peuple un produit censé lui faire du bien.
    D’habitude , quand un produit est bon , ils le gardent pour eux ..

    https://twitter.com/EricMassaud/status/1440605137651724289
    Suite à un sondage récent où l’on voit macron en tête au premier tour, je tiens à rappeler qu’en l’état actuel des choses, macron est surtout à la tête des instituts de #sondages

  • En #Allemagne... deux nouvelles qui se télescopent...

    1ère nouvelle:

    Deutschland braucht 400.000 Migranten pro Jahr

    Deutschland braucht viel mehr Zuwanderer. Aber qualifiziert sollten sie sein, sagt BA-Chef Scheele, um den Fachkräftemangel auszugleichen.

    –-> L’Allemagne a besoin de 400’000 migrant·es par an
    https://www.dw.com/de/deutschland-braucht-400000-migranten-pro-jahr/a-58962209

    2ème nouvelle, un sondage:

    80% of Germans think Afghanistan could unleash another wave of refugees heading their way like in 2015. Fascinatingly, though a clear majority - 62% still think “#Wir_schaffen_das

    https://twitter.com/tomescritt/status/1431183175129223170
    https://www.zdf.de/nachrichten/politik/politbarometer-bundestagswahl-union-spd-gleichauf-100.html?slide=1630041666725

    #accueil #réfugiés_afghans #travail #main-d'oeuvre #migrations #asile #réfugiés #marché_du_travail #sondage

    un hasard?

    #pragmatisme allemand?

    ping @isskein @karine4 @_kg_

  • Ethique journalistique - Il y a bien une « insécurité » qui augmente en France… mais pas celle que vous croyez
    https://www.frustrationmagazine.fr/insecurite

    On se tue deux fois moins en France qu’il y a 20 ans… Mais la société « s’ensauvage »

    Les #médias aiment particulièrement faire grossir le phénomène. Le JDD remporte la palme avec un article épatant cette semaine. Son titre ? « #SONDAGE. Pour 86% des Français, la lutte contre l’insécurité sera importante dans leur vote en 2022 ». Quand on ouvre l’article, que découvre-t-on ? Que la #santé et l’#éducation de leurs enfants sont les deux sujets prioritaires pour les sondés, suivi en 3e position par la « sécurité », quasiment à égalité avec le chômage et la précarité. Le chiffre de 86% a été ensuite repris par le reste de la presse, dont le Sud-Ouest. Encore une belle leçon d’#éthique #journalistique.

  • –-#MEDIAS

    –-2008 -... : Les médias et la « crise » économique - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/-2008-Les-medias-et-la-crise-economique-

    Il est vrai que les résultats époustouflants des politiques de dérégulation financières, de libre-échange et d’austérité constatés depuis 2007 permettent au moins aux orthodoxes de faire l’économie de l’humilité...

    –-
    Les disqualifiés, par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, novembre 2008)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/LORDON/16500

    -Favilla (Les Echos) : « Toute voix dissonante, fût-elle timidement sociale-démocrate, en rappelant les vertus d’un minimum de régulation publique, passait pour rescapée de Jurassic Park. Et voici que tout à coup la vérité apparaît. L’autorégulation du marché est un mythe idéologique. » ;

    –Joffrin : « Depuis plus d’une décennie, les talibans du divin marché financier ont rejeté tous les avertissements, méprisé tous les contradicteurs et récusé toute tentative de régulation (8). » ;

    –"Il est vrai qu’en matière de « réalité » [Elie] Cohen est un expert : « Dans quelques semaines, le marché se reformera et les affaires reprendront comme auparavant », écrit-il le 17 août 2007" ;

    –"De tout cela finalement, qui se soucie ? Les girouettes tournent folles mais empêchées par rien. A de rarissimes exceptions près, tous ces gens que Favilla, dans son éditorial bizarrement éclairé, nomme « chefs d’entreprise, universitaires, éditorialistes, responsables politiques » ont organisé leurs débats entre eux et sans que la moindre contradiction sérieuse ne s’y immisce. Il faudrait bien de la naïveté, dans ces conditions, pour s’étonner qu’il n’y ait nulle part dans le système la moindre force de rappel, pas même un commencement de régulation de la décence, la plus petite possibilité de sanction pour de si formidables contradictions, ni de ridicule pour de si gigantesques bouffonneries, dès lors que tous en sont convaincus et choisissent logiquement de s’en absoudre collectivement.

     Et contradictoirement pourtant, ayant dit cela que la lucidité impose de toute manière, il faut bien de la tempérance pour ne pas s’ahurir de l’état de cette chose si dégradée qu’ils persistent, par une ironie sans doute involontaire, à appeler « la démocratie », et pour résister à la violente impulsion de leur demander ce que la dignité leur commanderait, s’ils en avaient deux sous : prendre des vacances. Et peut-être même disparaître."

    Mille gosiers pour une penséepar Samuel Gontier, lundi 29 novembre 2021
    https://www.acrimed.org/Mille-gosiers-pour-une-pensee

    Europe : DiEM perdidi, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 16 février 2016)
    http://blog.mondediplo.net/2016-02-16-DiEM-perdidi

    -"Fidèle à la tradition oulipienne, on pourrait généraliser l’exercice et demander de faire une phrase en interdisant certains mots ou groupes de mots (lipolexe ? liporème ? liposyntagme ?). Par exemple demander à Yves Calvi de faire une phrase sans « réforme », ou à Laurent Joffrin sans « moderne », Christophe Barbier sans « logiciel » (« la gauche doit changer de logiciel » – on notera au passage cet indice du désir constant de l’éditocratie que la gauche devienne de droite que jamais personne n’enjoint la droite de « changer de logiciel »), etc.(...) La langue altereuropéiste elle aussi fait face à ses propres défis lipolexiques. Qu’il ne lui soit plus permis de dire « repli national » et la voilà à son tour mise en panne." ;
    –"La « catastrophe », voilà alors le destin systématiquement promis à ceux qui oseraient.

    À DiEM, pas moins qu’ailleurs, on n’est pas feignant de l’évocation apocalyptique – « le cataclysme qu’entrainerait la sortie de l’euro », prophétise l’économiste Julien Bayou . Il n’est pas une année depuis le début de leur crise où l’on n’ait averti les Grecs du « désastre » qui les attendait si jamais leur venait l’idée de s’extraire. Mais au juste, comment pourrait-on nommer la situation où ils ont été rendus selon les règles européennes… sinon un désastre ? 25% d’effondrement du PIB, 25% de taux de chômage, plus de 50% chez les moins de 25 ans, délabrement sanitaire, misère, suicides, etc., est-ce que ce ne serait pas par hasard le portrait-type du désastre ?" ;

    "La grande force de l’ordre en place, c’est qu’il tolère les désastres accomplis dans les règles, selon ses conventions, et qu’en réalité le pire désastre n’y recevra jamais la qualification de désastre – celle-là on la réserve à toute expérience alternative et à la première difficulté qu’elle rencontrera. L’ordre en place peut avoir échoué pendant des décennies, on n’en réclamera pas moins de la politique qui rompt avec lui qu’elle réussisse dans le trimestre, sous le regard distordu des médias bien sûr, certificateurs asymétriques des « désastres »." ;

    –"Le travail politique a aussi pour effet de le déplacer, en faisant voir comme anormal ce que l’idéologie en place donne pour normal, comme… désastreux ce qu’elle donne pour habituel, comme contingent ce qu’elle donne pour naturel. Et surtout comme possible ce qu’elle donne pour impossible.

    On n’a d’ailleurs jamais si belle attestation du mensonge de l’impossibilité que lorsque c’est l’ordre en place lui-même qui, pour se sauver de l’écroulement, révoque d’un coup ses propres partages allégués du faisable et de l’infaisable. Ainsi à l’automne 2008, où l’on ne compte plus les choses faites qui quelques mois à peine auparavant auraient été déclarées délirantes – procédures extraordinaires des banques centrales, nationalisations flash et massives, oubli soudain du droit européen des aides d’Etat, etc. Mais si tout peut de nouveau être envisagé quand il s’agit pour le système de se sauver lui-même, pourquoi tout ne pourrait-il pas l’être quand il s’agit de le congédier ?"


    –-Les médias et la crise (2) : Après « Vive la crise ! », c’est « Vive l’Etat ! » - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Les-medias-et-la-crise-2-Apres-Vive-la-crise-c-est-Vive-l-Etat

    -"Septembre 2008. A la veille de la plus grosse crise financière que le capitalisme ait connue, les commentateurs des médias sont unanimes : les caisses de l’Etat sont vides, les impôts sont encore trop lourds et les fonctionnaires trop nombreux. Dès le début de la pandémie les mêmes sont de nouveau unanimes : cet Etat-là doit sauver le capitalisme. Mais comment le pourrait-il puisque les caisses sont vides, et les impôts déjà trop lourds ? C’est à n’y plus rien comprendre…" ;

    –"La Cour des comptes, qui trouve que l’Etat ne va pas assez loin, note dans son « rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques » présenté le 25 juin 2008, que la réduction des effectifs à raison du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite est une rustine : « Le gain net [à l’horizon 2011] pour les finances publiques serait donc limité à 1,8 Md€ » (p.80). A mettre en parallèle avec le même rapport qui précise que « les baisses d’impôts intervenues depuis 2004 font perdre chaque année 22 Md€ à l’Etat » (p.36). La prétendue gabegie de la fonction publique a bon dos..." ;

    –"Récapitulons. « Les caisses sont vides », l’Etat trop « obèse » ne peut pas se permettre de les remplir en s’endettant ou en augmentant les impôts, car « trop d’impôts tue l’impôt », et doit inéluctablement procéder à « une diminution drastique » du nombre de fonctionnaires. Merci à tous. Mais ne partez pas.
    Politique de sauvetage : vive l’Etat !...
    En pleine bourrasque financière, les gardiens médiatiques de la pensée, toujours les mêmes, ont la tête qui tourne. Ils sont obligés de se résigner et en appellent aujourd’hui à l’intervention massive de l’Etat pour sauver le marché dont ils acclament l’autorégulation bienfaitrice depuis des lustres." ;

    –"Pour résumer, l’Etat social, celui des politiques publiques, coûte toujours trop cher, mais l’Etat pompier, celui qui sauve les sociétés financières, n’est jamais assez riche. Emprunter ou augmenter les impôts pour mener une politique de relance keynésienne : non. Emprunter ou augmenter les impôts pour sauver des banquiers malveillants : oui. Trois fois oui."

    #Médias #Orthodoxie #Discours_orthodoxes

    Ces débats médiatiquement corrects, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, mars 1999)
    http://www.monde-diplomatique.fr/1999/03/HALIMI/2851

    -"La censure à laquelle ils s’adonnent, ce n’est plus le silence, mais la noyade de l’intelligence sous les flots de l’insignifiance." ;
    –"Il n’existe pas un espace ouvert à tous ceux qui le veulent, mais des agents qui décident en fonction des lois propres de fonctionnement du champ journalistique, ce qui mérite ou non d’être porté à la connaissance de publics" ;
    –"Admettons cependant que l’intervenant dissident consente au risque de caution démocratique d’un système journalistique moulé par l’arbitraire de quelques gardes-barrière. Comment pourra-t-il résumer une pensée non conforme s’il est interrompu par ceux-là mêmes qui bénéficient d’un accès permanent au forum médiatique ? Car, quand l’orthodoxie s’exprime, elle le fait sans vis-à-vis." ;
    –"Presque chaque matin, le directeur de la rédaction d’un grand quotidien parisien se croyait ainsi en mesure d’éditorialiser sur un sujet différent, comme s’il disposait d’une compétence sacrée lui permettant de dire le sage et le vrai." ;
    –"Quand, moins formés à l’art de contourner par des périphrases l’expression de la violence, certains manifestants pro-nucléaire de la Cogema, chasseurs et agriculteurs exprimèrent leur point de vue avec rudesse, ils établirent néanmoins que l’ère du débat décontracté n’avait pas sonné pour tout le monde. Et là les folliculaires marquèrent un dégoût unanime, une révulsion dont on eût cherché en vain la trace lorsque l’écrivain mondain précédemment évoqué aligna, mais avec une distinction prétendument littéraire, des injures que ne motivaient, dans son cas, ni la peur ni la colère." ;
    –" Son registre est celui des affrontements dérisoires, de l’impertinence onctueuse, des engagements sans risque."

    –-"Médias : continuons la concentration !" - Politis
    http://www.politis.fr/Medias-continuons-la-concentration,32570.html

    "Le Figaro", "Libé", "l’Obs"... qui possède la presse française ? - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/infographies/20151015.OBS7723/le-figaro-libe-l-obs-qui-possede-la-presse-francaise.html

    Niel, Pigasse et Capton vont lever 500 millions d’euros pour racheter plusieurs médias
    http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/9799-medias-pigasse-capton-lever-millions-euros-racheter.html

    Médias : quelques îlots résistent…, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, novembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/HALIMI/54154

    L’étrange silence de Nicolas Beytout : qui finance L’Opinion ? - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2013/05/14/letrange-silence-nicolas-beytout-finance-lopinion-242289

    Libération, L’Opinion, et les enquêtes sur les actionnaires de presse - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/breves/2014-06-19/Liberation-L-Opinion-et-les-enquetes-sur-les-actionnaires-de-presse-

    Slate : actionnaires riches, discrets... et proches de Bolloré ? (BFMTV) - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/breves/2016-01-16/Slate-actionnaires-riches-discretset-proches-de-Bollore-BFMTV-id1961

    L’ère de l’info Bonux, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, juin 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/RIMBERT/55726

    Médias français : qui possède quoi, par Marie Beyer & Jérémie Fabre (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/ppa


    http://www.acrimed.org/Medias-francais-qui-possede-quoi
    #Médias #Ploutocratie #Médias_propriété

    Le pouvoir d’influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse française - Basta ! PAR AGNÈS ROUSSEAUX
    https://www.bastamag.net/Le-pouvoir-d-influence-delirant-des-dix-milliardaires-qui-possedent-la-pre

    Histoire de l’asphyxie de l’audiovisuel public : « la honte »… pour qui ? - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Histoire-de-l-asphyxie-de-l-audiovisuel-public-la
    #Services_Publics #Austérité #Discours_orthodoxes #Orthodoxie

    « Une stratégie du démantèlement, consistant à détruire patiemment [1], pour ensuite crier au scandale en clamant que rien ne fonctionne. Une stratégie inéluctable, étant donné les contraintes financières ? Certainement pas ! Il existe en effet des alternatives. Dont celles que défend Acrimed. »

    –-Jeudi d’Acrimed : « Les médias et la crise », avec Frédéric Lordon, 5 février - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Jeudi-d-Acrimed-Les-medias-et-la-crise-avec-Frederic-Lordon-5-fevrier

    "J’ai théorisé ma condition de cocu de l’histoire" - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2152

    Critique des médias, critique dans les médias, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, août 2009) #Médias
    http://blog.mondediplo.net/2009-08-17-Critique-des-medias-critique-dans-les-medias


    Dassault n’aime pas la dette (mais les subventions, si) - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/breves/2016-01-02/Dassault-n-aime-pas-la-dette-mais-les-subventions-si-id19567

    « Chaque entreprise doit pouvoir décider de ses horaires avec ses salariés, en fonction de son carnet de commandes (les heures supplémentaires intervenant après 39heures), sans que les syndicats politisés puissent s’y opposer. »

    Il va de soi que S.Dassault n’est pas politisé mais fait partie de cette aristocratie de sages-éclairés-réalistes-courageux-briseurs-de-tabous etc etc

    ""Quant à notre dette, nourrie par un déficit budgétaire galopant, elle a augmenté de 71milliards cette année et dépasse maintenant les 2100milliards, soit 97,6% du PIB. (...) Voilà où mène le manque de courage et de lucidité !"
    Serge Dassault oublie de rappeler qu’en certaines occasions, la dépense publique est utile à ses intérêts. D’abord, l’industriel ne précise pas quelle part de cette dette est imputable à des dépenses publiques dans le domaine de la défense, qu’il connaît bien : en 2015, la mission « Défense » était la quatrième politique publique la plus coûteuse en ressources étatiques.
    Dassault omet ensuite de dire que s’il n’aime pas la dette, il n’est pas contre les subventions (ainsi que le rappellent de manière grinçante certains twittos). Cela fait en effet deux ans de suite (en 2013 puis 2014) que Le Figaro est classé premier de la liste des publications qui reçoivent le plus d’aides financières de l’État français."

    Cet avion qui émerveille « Le Figaro », par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/HALIMI/55236

    "Son travail est ingrat : annoncer les bonnes nouvelles, même quand elles sont mauvaises ; faire reluire les comptes de l’entreprise ; minorer le poids de l’argent public et du favoritisme politique dans les résultats d’un avionneur milliardaire, sénateur de l’Essonne, qui ne cesse néanmoins, comme Le Figaro, de vilipender à la fois les dépenses de l’Etat et le poids de l’« assistanat »."

    "au fil des mois, le contrat s’évanouit. Le reste de la presse relève l’échec commercial de l’avion à l’exportation et le coût croissant qu’il représente pour le budget français, obligé de se substituer aux acheteurs étrangers défaillants. Même le quotidien économique Les Echos, propriété de M. Arnault, bien disposé envers M. Dassault, annonce en septembre 2010 : « Rafale : l’absence de contrat à l’étranger va coûter 800 millions au budget de l’Etat »."

    La plume dans la paie, par Serge Halimi & Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/HALIMI/55951

    Serge Dassault - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/+-Serge-Dassault-+

    Lire : Éditocrates sous perfusion : les aides publiques à la presse, trente ans de gabegie, de Sébastien Fontenelle - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Lire-Editocrates-sous-perfusion-les-aides-publiques-a-la-presse-trente-ans-

    Éditocrates sous perfusion : une gabegie « oubliée » par les médias dominants - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Editocrates-sous-perfusion-une-gabegie-oubliee-par-les-medias-dominants

    Aides à la presse, un scandale qui dure, par Sébastien Fontenelle (Le Monde diplomatique, novembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/FONTENELLE/50945

    C’est officiel : Le Point renonce aux aides à la presse… - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/C-est-officiel-Le-Point-renonce-aux-aides-a-la-presse

    Assisté par l’État, Le Point dénonce le « scandale » des assistés - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Assiste-par-l-Etat-Le-Point-denonce-le-scandale-des-assistes

    Combien Le Point coûte-t-il à la nation française ? - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Combien-Le-Point-coute-t-il-a-la-nation-francaise

    « Closer » écrase « Le Monde diplomatique » (Le Monde diplomatique, 19 décembre 2013)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-12-19-aides

    Aides à la presse : qui touche le plus ?
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/05/06/aides-a-la-presse-qui-touche-le-plus_4411883_4355770.html
    http://s1.lemde.fr/image/2006/02/03/644x322/737527_3_b522_u

    « Le Monde diplomatique » disparaît… (Le Monde diplomatique, 9 mai 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2014-05-09-le-diplo-disparait

    Aides à la presse : le poids des euros, le choc des critères, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, novembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/HALIMI/50948

    Attends, Christophe Barbier : Tu Donnes Des Leçons D’Économie Au Monde Entier Et Tu Accumules 86 Millions D’Euros De Déficit En Huit Ans ? - Politis
    http://www.politis.fr/Mais-Dis-Donc-Christophe-Barbier,32559.html
    http://www.politis.fr

    Le clan des milliardaires accapare les aides à la presse
    par Frédéric Lemaire, lundi 5 juillet 2021
    https://www.acrimed.org/Le-clan-des-milliardaires-accapare-les-aides-a-la

    –-Hommage aux gens courageux qui osent "briser des tabous" au risque de leur vie :

    "France 2 en campagne contre le Code du travail et l’impôt progressif"
    http://television.telerama.fr/television/france-2-en-campagne-contre-le-code-du-travail-et-l-impot-progre

    "Loi El Khomri : les médias contre les mouvements sociaux" (en vidéo) - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Loi-El-Khomri-les-medias-contre-les-mouvements

    "Horreur : des « pas concernés » sont dans la rue contre la loi El Khomri !" - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Horreur-des-pas-concernes-sont-dans-la-rue-contre

    « Pas concernés », par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, avril 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/04/RIMBERT/58533

    "« Mais vous n’êtes pas menacé, puisque ce sera pour les futurs embauchés », rétorque à un délégué Solidaires, unitaires, démocratiques (SUD) l’éditorialiste Éric Brunet — auteur d’Être riche, un tabou français (« Radio Brunet », RMC, 14 mars)."

    "Offensive contre le code du travail
    Combien de pages valez-vous ?"
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/BALBASTRE/50961

    Nada-info.fr » épandage #13
    http://nada-info.fr/site/epandage-13

    "À « C dans l’air », on assume (enfin) son parti-pris ultra-libéral" - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/A-C-dans-l-air-on-assume-enfin-son-parti-pris-ultra-liberal

    "Philippe Légé : « Le pouvoir politique a intériorisé les demandes du Medef »"
    http://www.regards.fr/web/article/philippe-lege-le-pouvoir-politique

    Comment se trahir soi même :" Un « argument » reposant exclusivement sur les résultats d’un sondage : pratique trop connue pour ne pas être questionnée, voire dénoncée, tant on sait que les sondages de ce type agrègent des opinions fort disparates (« réformer le code du travail » peut ainsi signifier plus ou moins de droits pour les salariés) et construisent des « opinions » mobilisables en fonction des objectifs des sondeurs et/ou des commentateurs." ;

    "pour « C dans l’air », si Badinter, l’Institut Montaigne et Terra Nova sont d’accord, alors c’est que « droite » et « gauche » sont d’accord. Et si droite et gauche sont d’accord, c’est – évidemment – que le peuple français est d’accord. CQFD.

    Haro sur le statut de la fonction publique dans les JT de France 2 - par Denis Perais, Joachim Lé Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Haro-sur-le-statut-de-la-fonction-publique-dans-les-JT-de-France-2
    #Médias

    Michel Sapin confirme que la dégressivité des indemnités chômage n’est pas un "tabou". Par Jean-Baptiste Duval. #PS
    http://www.huffingtonpost.fr/2016/02/01/indemnite-chomage-michel-sapin-degressivite-pole-emploi_n_9129706.htm

    France 2 et BFMTV font la course à la compétitivité - Ma vie au poste - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/france-2-et-bfmtv-font-la-course-a-la-competitivite,138542.php

    Ce "totem" qui serait intouchable et responsable de nombreux maux :
    35 heures : la loi El Khomri, dernière d’une longue série d’assouplissements. Par Valentin Pasquier et Anne-Aël Durand
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/02/19/35-heures-la-loi-el-khomri-derniere-d-une-longue-serie-d-assouplissements_48

    « Si les 35 heures, instaurées par la gauche à travers deux lois, en 1998 et 2000, n’ont cessé d’être décriées par la droite et le patronat »

    ... et de nombreux commentateurs.

    -"Il y a d’abord eu la loi d’orientation et d’incitation relative à la réduction du travail, dite loi Aubry I, votée le 13 juin 1998 :
    elle fixe à 35 heures la durée légale du travail hebdomadaire au 1er janvier 2000 pour les entreprises privées de plus de vingt salariés" ; "le vote, dix-huit mois plus tard, de la loi Aubry II relative à la réduction négociée du temps de travail :
    cette loi fixe le cadre de la semaine des 35 heures, obligatoire dans toutes les entreprises au 1er janvier 2002" ; "Le 15 octobre 2002, un décret assouplit et unifie le régime des heures supplémentaires, et relève le contingent annuel de 130 heures par an et par salarié à 180 heures, ce qui permet aux entreprises de faire travailler leurs salariés plus de 39 heures par semaine." ; "Toujours sans toucher à la durée légale, le gouvernement Fillon, avec la loi sur la démocratie sociale et la réforme du temps de travail, adoptée le 20 août 2008 (qui modifie aussi les règles de représentativité des syndicats), renforce l’autonomie des entreprises en matière de gestion du temps de travail" ; "L’avant-projet de loi, tel qu’il a été présenté au Conseil d’Etat, instaure notamment :
    un poids accru de la négociation au sein des entreprises au détriment des accords de branche ;
    une durée du travail, qui pourra passer de 10 à 12 heures par jour, et donc aller jusqu’à 60 heures par semaine en cas de « circonstances exceptionnelles » ;
    des forfaits jours encore étendus pour les petites entreprises ;
    des majorations pour les heures supplémentaires qui ne seront plus décidées par un accord de branche, et pourront être réduites à 10 %."

    Travailler plus et gagner moins | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/social/travailler-plus-et-gagner-moins-201602252029-00003101.html

    Le Stagirite : #Documentaires #Vidéos
    "Briser les tabous : pesanteurs et privilèges"
    https://www.youtube.com/watch?v=ASR010T4drs

    "Briser les tabous : le politiquement correct"
    https://www.youtube.com/watch?v=2AIREsYtwsc

    #Novlangue #Discours_orthodoxes

    Les Résistants ne s’accordant aucun jour de repos :
    "Université : NKM pour augmenter les frais de scolarité et la sélection à l’entrée"
    http://actu.orange.fr/france/universite-nkm-pour-augmenter-les-frais-de-scolarite-et-la-selection-a-l

    "Dans cette tribune intitulée « Libérons l’Université française de ses tabous »"

    "Lire : Les briseurs de tabous", de Sébastien Fontenelle - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Lire-Les-briseurs-de-tabous-de-Sebastien-Fontenelle

    –-
    Naturalisation, technicisation, euphémismes, dépolitisation, transformation du sens des mots... les coproducteurs de "l’actu" rabâchent le discours orthodoxe en permanence depuis un bout de temps : "baisser les dépenses", "déficits" ; "coût du travail" ;"re-baisser les dépenses", "compétitivité", "flexibilité", "les réformes structurelles", "sérieux budgétaire", "réalisme" ; "pragmatisme" ; "compétitivité" ; "LA réforme", "TINA", "assistanat", "avantages acquis", "re-re-baisser les dépenses parce que TINA qu’on t’as dit !!", "état-mama" etc etc. Mais visiblement, se victimiser en se faisant passer pour minoritaires et entourés de médias bobo-gaucho-socialo-trotsko-crypto-cocos est assez répandu chez des groupies de Brunet, VA, Sarko, Copé, l’UMP and co (il faut entretenir l’illusion). Je suppose que P.Lamy, M.Valls,P.Moscovici, DSK, Delors, Hollande, sont de dangereux communistes aussi... Rien que le TSCG et le traité transatlantique prouvent le contraire, sans parler des conseillers comme E.Macron ou L.Boone par exemple.

    Illustrations de cette novlangue :

    Lexique pour temps de grèves et de manifestations (version 2010) - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Lexique-pour-temps-de-greves-et-de-manifestations-version-2010

    Lexique pour temps de grèves et de manifestations - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Lexique-pour-temps-de-greves-et-de-manifestations

    Lexique médiatique pour mauvais temps politique - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Lexique-mediatique-pour-mauvais-temps-politique

    Langues de bois #1 - Faire de la pédagogie - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=1kBy0NhalGw


    Langues de bois #2 - Les réformes nécessaires - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Mb_OtDoMybg

    TINA, by Orthodoxes (avertissement, il faut avoir un doctorat pour maîtriser ce discours sophistiqué, complexe, nuancé, réaliste, pragmatique, raisonnable, responsable, de vérité et courag... m... mais... put.. mer.. je m’enflaaaamme !!! Je n’aurais pas dû me frotter à ce savoir supérieeeur !!!)
    There is no alternative, florilège de la pensée unique - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/there-is-no-alternative-florile

    Mr Propagande - [EXTRAIT] Requiem For The American Dream...
    https://www.facebook.com/Mr.Propagande.page/videos/783506321832569/?hc_ref=ARQtYSiuMvbvNNPFfgCn_a633aV3zVZSO-WRoM4ccg70AJpjlAJwlNiEN4AHZ4DJFa
    https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t15.0-10/22733257_783522871830914_5660757464379817984_n.jpg?oh=12d6
    https://www.facebook.com/Mr.Propagande.page/videos/783506321832569
    #Austérité_Privatisations #Privatisations #Discours_orthodoxes_TINA_La_Boucle

    Langues de bois #6 - Le dialogue social - YouTube #Novlangue
    https://www.youtube.com/watch?v=KXVu-5qTW6I

    Click to Watch > LDB #7 - Te plains pas, au moins tas un travail in HD
    http://yt2fb.com/ldb-7-te-plains-pas-au-moins-tas-un-travail

    LDB #8 - Y’en a marre d’être pris en otage ! - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=E4kpR8NLFXQ

    « Cadeau fiscal » : un langage d’ « ultra-gauche » selon Éric Brunet - Acrimed | Action Critique Médias Pauline Perrenot 13 Septembre 2018
    https://www.acrimed.org/Cadeau-fiscal-un-langage-d-ultra-gauche-selon

    "L’enjeu de la bataille médiatique réside précisément dans la naturalisation de la doxa libérale dans la bouche des éditocrates, et, plus largement, des dominants. Que dire des désormais canoniques « plans sociaux » ou « plans de sauvegarde de l’emploi » ? Du fameux « dialogue social », de la « masse salariale », du « coût du travail » et autres « charges sociales » ? Autant d’expressions largement connotées qui se sont imposées comme les seules possibles – tout à la fois normales et neutres – à force d’avoir été rabâchées dans les médias dominants et qui, par leur omniprésence, ont contaminé les discours et les représentations du monde social"

    Une notion omniprésente… et si commode
    Résilience partout, résistance nulle part
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/05/PIEILLER/63082

    « La grogne » : dans le bestiaire des mobilisations sociales - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/La-grogne-dans-le-bestiaire-des-mobilisations

    Réforme de la SNCF (1) : premiers tirs de barrage médiatiques - Acrimed | Action Critique Médias par Frédéric Lemaire, Pauline Perrenot
    http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-1-premiers-tirs-de-barrage

    "Comme à l’accoutumée, le quotidien – qui fait mine de découvrir l’eau tiède – use d’un ton solennel pour justifier la suite de son argumentation : puisque « nul ne peut plus ignorer » cet état de fait, il faut réformer. Mais réformer selon ce que dit le gouvernement : il n’y a pas d’autre voie… Et de brandir l’étendard de la dette et de la dépense publique (nous y reviendrons également) comme autant d’arguments d’autorité qui justifient qu’« il-ne-peut-en-être-autrement »"

    Réforme de la SNCF (2) : débats télévisés ou guets-apens pour syndicalistes ? - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-2-debats-televises-ou-guets
    Réforme de la SNCF (3) : quand les « Grandes Gueules » s’en mêlent - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-3-quand-les-Grandes-Gueules-s
    Réforme de la SNCF (5) : la valse des sondages à gages - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-5-la-valse-des-sondages-a

    « Moins de 2 % des habitants de province utilisent régulièrement les trains régionaux TER car en province la majeure partie des déplacements se font en voiture. Du coup, un certain nombre de ces trains TER circulent presque à vide. Pourtant ces trains TER coûtent chaque année aux régions 4 milliards d’euros, c’est-à-dire presque autant que le budget consacré aux lycées. Certains disent qu’il vaudrait alors mieux remplacer les lignes ferroviaires de TER qui ont très peu de trafic par des lignes d’autocars, ce qui permettrait de réduire fortement les impôts régionaux. Vous-même y seriez-vous favorable ? (sic !) »

    Réforme de la SNCF (7) : les gardiens du consensus sont de retour - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-7-les-gardiens-du-consensus

    "Quant aux rentiers de la presse, profitant des aides publiques qui maintiennent artificiellement à flot les titres qui les font vivre, Pierre-Antoine Delhommais n’a pas un mot pour eux…"

    "Giesbert ne dit pas autre chose : « Ce qui est intéressant, c’est la désinformation."

    La réforme de la SNCF jugée salutaire à l’unanimité des éditorialistes - Télévision - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/television/la-reforme-de-la-sncf-jugee-salutaire-a-lunanimite-des-editorialistes,n5504

    "Au nom d’un remarquable principe, l’égalité : il serait trop injuste que les cheminots ne puissent jouir de la précarité des salariés du privé."

    « Il faut aller vite et éviter qu’il y ait un enlisement du conflit, répète Brice Teinturier. Quand Emmanuel Macron dit au Salon de l’agriculture : “Y a des agriculteurs qui n’auront pas de retraite et des cheminots qui ont des régimes spéciaux et ce n’est pas normal”, là, il cible juste. »

    "« Les syndicats menacent de nous prendre en otage dans des conditions scandaleuses, uniquement pour défendre leur statut et pas pour défendre le service public. » Une prise d’otage, passe encore, on est habitué, mais dans des conditions scandaleuses, c’est… « C’est scandaleux de même envisager de prendre les Français en otage. » Le seul fait d’y penser devrait valoir la prison."

    " « 45 millliards de dette, ça fait beaucoup. » Là, ce sont les mots de Bernard Vivier. « Rapporté à chaque Français, ça fait 700 euros. »"

    "« Comme il y a eu des ordonnances pour la réforme du droit du travail, plaide Irène Inchauspé, je trouve assez normal que si le privé, qui en prend tout le temps plein la tronche, le privé, il faut qu’il soit mobile, qu’il soit agile, il est délocalisé, on licencie… » Irène Inchauspé sait de quoi elle parle, elle est elle-même salariée du privé. « … Et on ne touche jamais au secteur public. Donc s’il fait des ordonnances pour le secteur public, c’est un peu d’équité sociale. »"

    "« Le 14 mars, note Carl Meeus, les Français ne seront plus en vacances. Il ne va pas y avoir de prise d’otages de Français sur des lieux de vacances et qui ne pourraient pas en revenir. »"

    SNCF : la grève, c’est mauvais pour la santé - Télévision - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/television/sncf-la-greve,-cest-mauvais-pour-la-sante,n5561357.php

    « Quand on voit effectivement ce qui s’est passé, les gens qui rentrent par les fenêtres, les deux blessés, vous dites : on est prêt à faire trente-six jours de cette grève-là ?

    –« Enfin, s’étonne Christophe Barbier, il est quand même curieux de voir les cheminots se battre pour un statut qu’ils vont conserver, qui ne leur sera pas appliqué, et de voir des étudiants bloquer des facs pour une sélection qui ne leur sera pas appliquée puisqu’ils sont déjà en fac ! » Ces gens sont vraiment des demeurés, ils se battent pour des principes, par solidarité avec leurs futurs pairs… Ils ne pourraient pas plutôt cultiver leur intérêt privé, à l’instar de leur tuteur ?

    –Hervé Gattegno a une idée : « ll faut expliquer cette réforme aux Français. Il y a une grande perplexité des Français, qui vient d’une insuffisance de pédagogie du gouvernement. »

    Autre florilège de leur #Novlangue, un jour sans fin...
    Les temps modernes (2/2), par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 17 avril 2016)
    http://blog.mondediplo.net/2016-04-17-Les-temps-modernes-2-2

    Le Monde maquille un interrogatoire de Philippe Martinez. Par par Frédéric Lemaire - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Le-Monde-maquille-un-interrogatoire-de-Philippe
    #Discours_orthodoxes #Novlangue

    "Jean-Pierre Elkabbach : « Il y a deux stratégies, la vôtre et celle de la CFDT. D’un côté il y a la négociation, le compromis, la recherche des réformes, et la contestation de rue, qui va l’emporter ? Pourquoi ne pas aller vers le compromis et la réforme ? Pourquoi ne pas faire de la CGT un syndicat réformiste, qui ne considère pas que la minorité a toujours raison sur la majorité ? »"

    Le Monde ("La Réalité") selon les "Réalistes"
    « Benoît Hamon le rêveur » : un cauchemar pour les éditorialistes - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Benoit-Hamon-le-reveur-un-cauchemar-pour-les
    #Discours_orthodoxes #Novlangue

    Roland Barthes le défricheur, par Anthony Burlaud (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/BURLAUD/54391

    "En revanche, celui de la décennie 1950, sarcastique, brechtien, ouvertement politique, semble relégué à l’arrière-plan. C’est dommage : subtil et irrévérencieux, il s’employait à écailler les mythologies sociales, à ruiner les fausses évidences qui cadenassent la pensée (8). Ennemi déclaré du « langage un peu poisseux de la doxa, du naturel, de l’évidence, du bon sens, du “cela va de soi” (9) », il aurait encore fort à faire aujourd’hui."

    Le téléspectateur est-il otage de la pensée néolibérale ? / France Inter
    http://www.franceinter.fr/emission-l-instant-m-le-telespectateur-est-il-otage-de-la-pensee-neolibe

    Démontage de l’a-pensée orthodoxe dont la qualité est inversement proportionnelle à sa prétention (et dont des questionnements basiques d’un enfant athée suffisent à démontrer l’indigence).

    « Les Bourses mondiales dévissent. C’est obscur, mais ça fait les titres du matin. Quoique, si on y réfléchit, tous les jours, nos journaux s’achèvent par un tour à la Bourse de Paris. C’est ainsi. Les marchés ont droit au dernier mot de l’info. Et pas que. Dette, gabegie, productivité, prix, pouvoir d’achat, cour des comptes, coût du travail sont autant de vocables servis à longueur de JT et de Magazines. Bref, on se fait engueulé toute la journée parce que la France s’enfonce, qu’on ne peut la réformer et qu’on entrave sa compétitivité.

    Un catéchisme néolibéral, trompeur, dévastateur, selon Eloi Laurent. »

    Flexibilité, compétitivité... Les quatre mythologies économiques de la “loi travail” - Idées - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/idees/flexibilite-competitivite-les-quatre-mythologies-economiques-de-la-loi-trav

    "Comme la loi Macron avant elle, la loi El Khomri propose au fond de sacrifier une partie du bien-être des salariés pour relancer une croissance économique poussive par des « réformes structurelles » présentées comme bienfaisantes. On mesure l’inversion vertigineuse qui est à l’œuvre : il ne s’agit plus de mettre la croissance économique au service du bien-être au travail mais de faire exactement l’inverse. Il est donc urgent d’abandonner le PIB comme étalon de l’action publique et d’adopter comme indicateur final le bien-être humain, ce qui évitera ce genre de confusion."

    « C’est confirmé : je suis plus utile au chômage » - Basta !
    http://www.bastamag.net/C-est-confirme-je-suis-plus-utile-au-chomage

    -"Notre société est obnubilée par un seul objectif : le plein emploi. Qu’importe si les activités créées sont utiles ou pas à la société, voire nuisibles. Donner du sens au travail semble devenu très secondaire. « Du point de vue des gens "modernes" comme monsieur Macron, je suis actuellement un poids, je ne produis pas, je suis une charge qui vit aux crochets d’un système trop généreux. C’est bizarre, il me semble pourtant n’avoir jamais autant servi notre société », explique Jérôme Choain, un ingénieur qui a décidé de vivre et travailler autrement." ;
    –"J’ai essayé d’imaginer des façons d’exercer ce type d’activité tout en pouvant en vivre dans le système actuel. Je n’ai pas trouvé. Je pense notamment à l’éducation populaire au numérique qui me semble un chantier astronomique et essentiel. C’est évidemment sans espoir. On va vers une fermeture de notre bureau de Poste, l’école est menacée de perdre une classe, partout les budgets sont restreints, il parait qu’il faut être « réaliste », alors mes lubies d’émancipation citoyenne, ce n’est pas exactement une priorité."

    #Médias #Discours_orthodoxes #Novlangue #Orthodoxie #Médias_Discours_orthodoxes #Documentaires #Vidéos

    –"Tabous" : http://zinc.mondediplo.net/messages/7395

    « Crise des dettes » ? « Notre hymne à la rigueur », par les experts médiatiques - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Crise-des-dettes-Notre-hymne-a-la-rigueur-par-les-experts-mediatiques

    Le Figaro/Coe Rexecode (http://zinc.mondediplo.net/messages/4161) :
    https://www.facebook.com/Monde.diplomatique/photos/a.102820101687.103444.34398236687/10153219200626688/?type=3
    https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xfp1/v/t1.0-9/12651290_10153219200626688_6307843808575247224_n.png?oh=12
    La surtaxation du capital mine l’économie française
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/02/08/20002-20160208ARTFIG00363-la-surtaxation-du-capital-mine-l-economie-francai

    « Après avoir dénoncé en 2010 le retard de compétitivité pris par la France par rapport à l’Allemagne, l’institut économique COE-Rexecode a souhaité mettre la question de la surtaxation tricolore du capital, largement taboue, sur la table à l’approche de la présidentielle. »

    Encore un tabou.

    Ces mots qui font accepter l’inacceptable, par François Brune (Le Monde diplomatique, mai 1995)
    http://www.monde-diplomatique.fr/1995/05/BRUNE/6268
    #Novlangue

    "il s’agit d’un langage qui empêche de prendre conscience d’un ordre sociopolitique dont l’analyse pourrait conduire à la révolte. « L’orthodoxie, c’est l’inconscience », disait George Orwell (3).

    Très généralement, la dépolitisation par le discours s’effectue selon trois modalités : le langage de la nature, le langage de la morale, le langage de la fonction."

    "Présenter les choses comme naturelles est un moyen éprouvé pour dissimuler leur caractère politique"

    " Le recours à la « nature », comme Roland Barthes l’a montré dans son essai Mythologies (4), est un artifice idéologique qui vise à innocenter des réalités qui n’ont rien de naturel.

    Cette naturalisation du politique s’effectue souvent par le biais des métaphores."

    "Le discours technocratique, quant à lui, traduit ses options, dont les conséquences sont toujours humaines, en termes d’autant plus inattaquables qu’ils semblent purement fonctionnels. Déréglementation, délocalisation, logique économique, flexibilité, restructuration et, plus généralement, les termes propres à l’économisme ambiant ont pour objet d’enfermer les choix politiques, les réalités sociales, dans une vision technicienne du monde."

    "A ce langage appartiennent les chiffres, les statistiques, les pourcentages qui dépossèdent les citoyens de ce qu’on peut appeler une conscience existentielle de la situation politique. On peut en dire autant de l’abus des sigles en tous genres, qui déréalisent les choses humaines en alignant des lettres abstraites ?"

    Néfastes effets de l’idéologie politico-médiatique, par François Brune (Le Monde diplomatique, mai 1993)
    https://www.monde-diplomatique.fr/1993/05/BRUNE/45324

    "L’exagération médiatique des « contraintes » qui interdiraient d’agir et la fabrication d’une réalité télévisée sans rapport avec la vie des téléspectateurs ont accéléré la dépolitisation de l’opinion. Comment réagir quand l’occultation de l’essentiel et l’amplification de l’accessoire conjuguent leurs effets narcotiques ?"

    "La soumission à l’événement et à l’époque est le premier effet idéologique. La chaîne des événements, la rythmique dominante dans laquelle leur avalanche nous entraîne, produisent un « effet d’époque » qui nous rend purement spectateurs"

    "les lanceurs de produits, les créateurs de spectacles, les acteurs sociaux le savent : ils jouent tous à l’événement, pour s’imposer comme réalité du jour, de la semaine ou du mois."

    "Deuxième effet, la dépossession du réel, paradoxalement, s’inscrit dans la logique de cette surabondance."

    "Cette dépossession du réel induit un effet global de perte des repères. Tantôt le citoyen désarmé réagira par l’abstention et le dégoût ; tantôt il se ralliera à ce qu’on lui dit être l’"opinion de tous".

    "L’idéologie publicitaire est à l’origine de cette vision des choses. C’est elle qui apprend à ne juger du produit que par le spectacle du produit et, à partir de là, apprend à l’enfant à ne juger du monde que par le spectacle du monde. [...] C’est elle encore qui apprend à tout consommer aux uns, comme elle ordonne aux autres de ne penser qu’à « se vendre »"

    "S’y ajoutent deux grands sophismes dont nos responsables n’ont cessé d’abuser : le sophisme de l’inéluctable et l’intimidation majoritaire."

    "La plupart des sondages sont commandés ou commentés par des payeurs qui veulent dégager (artificiellement) des opinions majoritaires, pour rallier les indécis, les isolés. La télévision en amplifie les résultats ; ceux-ci sont ensuite brandis devant les hommes politiques et devant les citoyens comme étant la vox populi."

    "« Les Français estiment que » (8). Coup de force sémantique, chaque jour, la minorité est enrégimentée contre son gré dans ce qui est présenté comme le choix de tous."

    Petit guide de déradicalisation économique à usage électoral | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/eric-berr/blog/260217/petit-guide-de-deradicalisation-economique-usage-electoral

    L’interrogatoire de trois syndicalistes par Jean-Pierre Elkabbach (avec vidéo) - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/L-interrogatoire-de-trois-syndicalistes-par-Jean-Pierre-Elkabbach-avec-vide

    Grève à la SNCF : les usagers des médias pris en otage par les éditocrates - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Greve-a-la-SNCF-les-usagers-des-medias-pris-en-otage-par-les-editocrates?re

    35 heures : décryptons le décrypteur. Par Jérôme Latta - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/35-heures-decryptons-le-decrypteur

    -"lui et ses semblables peuvent psalmodier leurs mantras et les présenter comme la seule "réalité" qui vaille, la seule vérité disponible dans le débat public. Leur discours bénéficie de l’infaillibilité des textes sacrés, le crédit qu’on leur accorde est celui des "experts" qui condescendent à nous délivrer la bonne parole (et dieu sait que les écritures sont confuses, sans l’intercession des ministres du culte). Écoutez avec quelle onction, quelle bienveillance ils parlent à leurs ouailles." :
    –"Dans un monde qui rendrait un minimum justice au débat contradictoire, à l’examen critique des arguments, jamais la chronique de Vincent Giret ne pourrait s’appeler "décryptage". Au mieux, on la baptiserait "opinion", "tribune", voire "sermon".

    Mais voilà, quand on est assis du côté de l’opinion dominante, l’idéologie, c’est toujours les autres. Vincent Giret le dit d’ailleurs en introduction de la chronique en question : « Tentons de nous situer au-delà de vieilles querelles idéologiques »." ;
    –"Pour ceux qui l’ignoreraient, la "fin de l’histoire" a atteint l’économie avant toutes les autres sciences humaines – ni la politique ni l’histoire n’y ont plus de place."

    Distinguer les voeux de #Multinationales des #Discours_orthodoxes d’éditorialistes et autres experts habitués de #Médias n’est pas toujours chose aisée.

    Davos : "Il faut lutter contre l’idée qu’un emploi précaire est mauvais", estime Maurice Lévy, patron de Publicis
    http://www.rtl.fr/actu/economie/davos-il-faut-lutter-contre-l-idee-qu-un-emploi-precaire-est-mauvais-estime-maur

    -""Tout le monde est affolé à cause des emplois précaires. Mais quand on regarde ce qu’il se passe en Angleterre, aux États-Unis et en Allemagne, on constate que le taux de chômage de ces pays est entre 4,5 et 5,5%. J’aime quand il y a beaucoup d’emplois précaires plutôt que quand il y a beaucoup de chômage. il faut lutter contre l’idée qu’un emploi précaire est mauvais, mais plutôt se dire qu’il peut devenir stable. Il y a plusieurs France, celle qui agit et avance et celle qui est conservatrice"" ;
    –""Les syndicats commettent l’erreur de dire ’je protège ceux qui ont des droits’ au lieu de se dire ’je vais participer à l’effort national"""

    "je vais participer à l’effort national"...
    Pourquoi Publicis Omnicom group choisit les Pays-Bas - La Croix
    http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Pourquoi-Publicis-Omnicom-group-choisit-les-Pays-Bas-2013-07-29-992360 #Fraude/Evasion_fiscale

    –-Voir le récit dominant, voire unique au moins les premières années post-subprimes, disant que le problème en zone euro ce sont l’endettement et les déficits excessifs résultant de dépenses publiques trop dispendieuses.

    Idem sur la campagne anti-grecs visant à légitimer le crime de « l’austérité » commis dans ce pays.
    Les gens qui crient aux médias gauchos prouvent malgré eux la faible présence des hétérodoxes de gauche, alter-mondialistes ou autres dans ces médias (en fait les médiacrates co-producters de l’"actu" ; qui ne sont que la minorité ultra-visible des « journalistes »), puisqu’ils ne semblent pas connaître ces « gauches ». C’est mignon cette victimisation, quand on se rappelle du traitement des « actualistes » (hormis les reportages donc, que ceux-là ignorent, l’actu les considérant comme ne méritant pas d’être relayés ?) des suites de la faillite de L.Brothers et des subprimes, des sauvetages bancaires puis des soi-disant crises des dettes publiques, de l’austérité imposée au mépris de la démocratie et des droits fondamentaux. Si les plateaux étaient remplis de gens gauche, il est sûr que les débats et les thématiques faisant « l’actu » n’auraient absolument rien eu à voir avec ce qu’il en a été. Non, vraiment c’est drôle. (Ca aurait pu donner plus de débats réels comme celui-ci : http://rutube.ru/video/5696dd70668de863d5fd6ae6ca749144 )

    – Mais beaucoup de gens ont beau jeu de dire que tout ce qui est un peu "soixante-huitard sur le "sociétal" est de gauche, et veulent donc faire croire que les médias de masse sont de gauche. Victimisation de Valeurs Actuelles ou de Sarkozy qui prétendent être contre "la pensée unique". Bon, que dire à ce niveau.
    – La « crise » financière et celles qui lui ont succédé auraient dû ouvrir un boulevard aux « Indignés », au lieu de ça, c’est un Tea Party qui apparaît comme le courant émergeant et défendant le « petit peuple » de la « dictature socialiste », se payant le luxe de se faire passer comme rebelle contre la « pensée unique » des médias « bobo-gaucho-trotsko-socialo-communistes ».
    – Et on pourrait ajouter tous les sujets magnifiquement ignorés par "l’actu". Il y a des reportages peut-être classables à gauche, sur Arte, France 5 ou France TV comme "cash investigation" ou un reportage comme "Le Monde selon Monsanto", ou Brussel Business", mais tout cela ne fait jamais les "unes", n’est pas débattu chez Calvi et autres plateaux d’éditocrates ou dans les jt (sauf catastrophes et exceptions isolées). On peut aussi évoquer le cas des "économistes à gages" évoqués dans "Les Nouveaux Chiens de Garde" notamment. http://www.monde-diplomatique.fr/2012/03/LAMBERT/47476 http://www.acrimed.org/article3916.html

    –-« Valeurs actuelles », le cabinet noir de la droite dure
    par Ali Watani
    https://www.lesinrocks.com/actu/valeurs-actuelles-cabinet-noir-droite-dure-114267-12-11-2013

    France Télévisions : un management qui prétend faire mieux avec moins - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/France-Televisions-Un-management-qui-pretend-faire-mieux-avec-moins
    #Médias_télévision_publique #Médias

    Encore un comble :
    VOS MÉDIAS PRÉFÉRÉS FONT PASSER DES PUBS POUR DES ARTICLES
    Bienvenue dans le monde de la "publicité native"
    https://www.arretsurimages.net/articles/vos-medias-preferes-font-passer-des-pubs-pour-des-articles

    Maux médiatiques : « Polémique ». par Pauline Perrenot, Philippe Merlant, Sophie Eustache, vendredi 5 novembre 2021
    https://www.acrimed.org/Maux-mediatiques-Polemique

    • #Economie #Orthodoxie #Discours_orthodoxes #Bêtisier

      –"Conflits d’intérêts et connivences médiatiques
      https://seenthis.net/messages/906111

      "Une planète grisonnante
      Tuez-les tous"
      http://www.monde-diplomatique.fr/2013/06/A/49159

      "Les Français trop payés ?"
      http://www.valeursactuelles.com/economie/les-francais-trop-payes-38678

      "Le Monde a son chroniqueur esclavagiste"
      http://www.humanite.fr/le-monde-son-chroniqueur-esclavagiste-583585

      "Les joies de l’écriture automatique"
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/RIMBERT/52912

      La crème (avec modération) :

      Leparmentier : -"un SMIC trop élevé, des salaires qui progressent trop, des prud’hommes lents et imprévisibles, une Cour de cassation « rouge », une formation professionnelle gaspillée, des indemnités de chômage trop longues. Il faudrait que le marché du travail redevienne un marché, où l’on peut embaucher, licencier et retrouver un emploi rapidement"

      L’Huma : "(Leparmentier) appelle en renfort Patrick Artus, économiste en chef chez Natixis pour lui faire dire ceci sans autre précision : « le SMIC est à 63% du salaire médian. S’il était à 43%, ce qui correspond à la moyenne internationale, on augmenterait de moitié l’emploi non qualifié"

      David Victoroff (V.Actuelles) : "en appellent au contraire à notre courage pour nous inciter à davantage de sacrifices. Parmi ceux-ci, Huw Pill, chef économiste de Goldman Sachs, suggère une solution radicale : « La France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers »" ; " En suggérant une diminution de la masse salariale d’un tiers, l’économiste ne fait que constater la nécessité de remédier à la perte de compétitivité de l’économie française."

      DIPLO Facebook
      https://www.facebook.com/lemondediplo/photos/a.102820101687.103444.34398236687/10153687405141688/?type=3&theater
      https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/14192678_10153687405141688_6697813388961258313_n.png?oh=fc

      Mort pour 60 euros d’économies chez Orange | L’Humanité
      http://www.humanite.fr/mort-pour-60-euros-deconomies-chez-orange-632126

      –-
      Radios Médef - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
      http://www.fakirpresse.info/Radios-Medef-846.html

      -"je mesurais toute la puissance de leur appareil idéologique, tous les bastions qu’ils détiennent pour faire la pluie et le beau temps dans les cerveaux.
      Car cette loi, je ne la découvrais pas via une interview du député. Pas davantage grâce à un journaliste, qui en aurait détaillé le contenu. Encore moins par le billet d’un rédacteur d’Alternatives économiques, par exemple, qui en approuverait la logique fiscale.
      Non, cette loi, je la découvrais d’emblée par ses adversaires.
      Par un porte-voix du capital.
      Par sa face supposée noire – plutôt que par ses raisons d’être.
      La partie, dans les esprits, était sinon perdue, du moins mal engagée."

      Partage de la valeur ajoutée : le hold-up tranquille - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
      http://www.fakirpresse.info/Partage-de-la-valeur-ajoutee-le.html

      -"Depuis 1983, l’INSEE évalue à 9,3 % du PIB les richesses qui ont glissé de la poche des salariés à celle des actionnaires"

      –"Même avec des estimations basses, le seuil des cent milliards d’euros est largement dépassé. Soit plus de dix fois le « trou » de la Sécurité sociale en 2007 (dix milliards, l’année d’avant la crise), cinq fois celui de 2009 (22 milliards d’euros, crise oblige). Une vingtaine de fois celui des retraites (7,7 milliards d’euros). Des « trous » amplement médiatisés, tandis qu’on évoque moins souvent celui, combien plus profond, creusé par les actionnaires dans la poche des salariés…"

      La part des salaires dans la valeur ajoutée baisse depuis 30 ans - 07/12/2012 - ladepeche.fr
      http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/07/1508738-la-part-des-salaires-dans-la-valeur-ajoutee-baisse-depuis-30-ans.h

      Partage des richesses, la question taboue, par François Ruffin (Le Monde diplomatique, janvier 2008)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2008/01/RUFFIN/15507

      Les Voleurs de débat (1) : François Lenglet. Par Adrien Levrat, Franck Dépretz, François Ruffin, 29/02/2012 , N°54 (mars-avril 2012) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
      http://www.fakirpresse.info/Les-Voleurs-de-debat-1-Francois.html

      -"La Banque des Règlements Internationaux, qui réunit les banquiers centraux, note ainsi : « La part des profits est inhabituellement élevée à présent (et la part des salaires inhabituellement basse). En fait, l’amplitude de cette évolution et l’éventail des pays concernés n’a pas de précédent dans les 45 dernières années » (Working papers, juillet 2007). Et les chercheurs poursuivaient sur les « hauts niveaux de la part du profit inhabituellement répandus aujourd’hui », sur cette « marge d’une importance sans précédent », sur cette « preuve à la fois graphique et économétrique d’un fait particulier concernant le partage des revenus dans les pays industrialisés : une poussée à la hausse de la part des profits au milieu des années 80, ou son pendant : une poussée à la baisse de la part des revenus » et ainsi de suite sur vingt-trois pages.

      De même, qui redoute le pire ? « J’ai attendu et j’attends encore quelque normalisation dans le partage du profit et des salaires », car « la part des salaires dans la valeur ajoutée est historiquement basse à l’inverse d’une productivité qui ne cesse de s’améliorer », et « ce découplage entre faibles progressions salariales et profits historiques des entreprises fait craindre […] une montée du ressentiment, aux États-Unis comme ailleurs, contre le capitalisme et le marché. » C’est Alan Greenspan, l’ancien directeur de la Fed aux USA, qui livre ses inquiétudes au Financial Times, et repris par La Tribune.

      Cette évidence, François Lenglet s’applique à la nier. Et ce, sur une question majeure, centrale, décisive : le partage de la richesse" ;

      –"le travail est, en moyenne, grevé aux alentours de 50 % – contre la moitié, 25-30 % pour le capital." ;

      –"Malgré son parti-pris, ses erreurs volontaires, ses approximations toujours dans le même sens – qui vaudraient aussitôt à un anti-libéral le discrédit –, les médias en faisaient une « nouvelle star » (Marianne2). Et l’intronisaient en expert quasi-neutre "

      Les Voleurs de débat (2) : Yves Calvi - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
      http://www.fakirpresse.info/Les-voleurs-de-debat-2-Yves-Calvi.html

      -"le journaliste Stéphane Paoli lance cette tirade sur France Inter : « La question, elle est très intéressante et très complexe, avons-nous d’autre choix ? Je veux dire, avons-nous d’autre choix qu’une certaine forme de rigueur ? Une certaine forme de retour, 1, au réel, arrêter de croire à des choses qui n’existent pas, et 2, de rigueur dans la gestion au quotidien ? Est-ce qu’on peut encore échapper à ça ? Comme si la croissance ne passait pas aussi par une certaine forme de rigueur, comme si on ne pouvait pas concilier les deux ? »" ;

      –"« Le grand problème français, c’est celui de la compétitivité. »
      C’est Jean-Marie Colombani, diplômé de Sciences-Po Paris, qui lâche ce poncif, ce dimanche matin, sur France Inter.(...) « Quiconque a jamais dirigé une entreprise sait que le niveau des charges sociales est un obstacle à l’emploi, et cet obstacle, il faut le déverrouiller, sinon on va être à la fin de l’année 2012 dans une situation de chômage beaucoup plus grave… »
      À ses côtés, Dominique Reynié, politologue, diplômé de Science-Po Paris et enseignant à Science-Po Paris, approuve : « La TVA sociale est possiblement une voie plus juste.
      – C’est objectivement une arme pour restaurer la compétitivité, confirme Jean-Marie Colombani. L’Allemagne, qui l’a fait, qui l’a augmentée de trois points, en a tiré un bénéfice de compétitivité… »" ;

      –"Comme dans les traités européens, la quête de « compétitivité » est posée comme un préalable, un dogme que partagent tous les intervenants." ;

      –"« Il est des réformes incontournables sur lesquelles il ne devrait pas y avoir de débat ».
      Le Cercle des économistes – dont les membres, Jean-Hervé Lorenzi (Rotschild), Patrick Artus (Natixis), Olivier Pastré (ImBank), etc. squattent les plateaux de LCI, les studios de Radio France, les colonnes de Libération, voire conseillent François Hollande – affiche avec franchise son ambition (...) « La rigueur n’est pas un choix »… « La priorité, c’est de réduire la dépense, et ce de manière enfin radicale » … « Les difficultés économiques de la France » sont dues « aux rigidités introduites par le poids d’un État omniprésent »…
      La crise est « l’occasion de renoncer aux illusions sur l’État protecteur et de faire enfin le pari audacieux en faveur du marché »… Dans notre pays,
      « il y a un problème d’offre (coûts salariaux excessifs, profitabilité insuffisante, pertes de parts de marché) ».
      Et sur tous ces points, donc, « il ne devrait pas y avoir de débat ».

      En voilà, au moins, que la campagne en cours ravit. Car sur ces orientations décisives, sur les traités européens, sur la compétitivité, sur le règlement de la dette, etc., Nicolas Sarkozy (ancien maire de Neuilly et passé par Science-Po) et François Hollande (lycéen à Neuilly et diplômé de Sciences-Po) ne se déchirent pas..." ;

      –"rien de tout cela ne sera évoqué. Le présentateur cite trois sondages en moins de deux minutes. Une heure durant, ses invités vont se chicaner sur « François Hollande ne cesse de décliner, et le Président a sans doute besoin de pousser son avantage au moment où son adversaire ressent quelques faiblesses, etc. »
      Du vide." ;

      –"on s’est habitués à cette vacuité."

      #Médias #Austérité #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #Sondages

      Medef : la croissance comme évidence (4) Par Antoine Dumini, François Ruffin, 18/04/2014 , N°56 (juillet-septembre 2012) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
      http://www.fakirpresse.info/Medef-la-croissance-comme-evidence.html

      -"C’est l’indice d’une victoire : le langage courant a fusionné avec la langue patronale. « C’est le propre du discours dominant : il a un effet anesthésiant, remarque Josette Lefèvre." ;
      –" « Quand vous lisez ça, remarque la chercheuse, la croissance n’est pas interrogée. C’est un bien en soi. C’est presque un être vivant. Et ça pourrait être un titre du Medef. En quelques lignes, vous avez un concentré des renoncements... »"

      Les Etats européens ont versé 1600 milliards d’euros d’aides aux banques depuis la crise - L’Express L’Expansion
      http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-etats-europeens-ont-verse-1600-milliards-d-euros-d-aides-aux

      -"Les aides d’Etat accordées au secteur financier dans l’Union européenne se sont élevées au total à 1.600 milliards d’euros entre le début de la crise en octobre 2008 et fin décembre 2011 selon un document publié vendredi par la Commission européenne. Cette somme représente 13% du PIB de l’UE, selon le tableau de bord des aides d’Etat portant sur 2011. La grande majorité, soit 67%, était constituée de garanties publiques sur le financement des banques."

      "Europe : 1 600 milliards d’euros d’aides pour le secteur financier entre 2008 et 2011" | Mediapart
      http://www.mediapart.fr/journal/international/211212/europe-1-600-milliards-d-euros-d-aides-pour-le-secteur-financier-entre-
      #Médias #Ploutocratie #Sauvetages_bancaires

      CAC 40 : les dividendes des actionnaires ont augmenté trois fois plus vite que les salaires - Basta ! PAR ANNE-SOPHIE SIMPERE
      https://www.bastamag.net/CAC-40-les-dividendes-des-actionnaires-ont-augmente-trois-fois-plus-vite-q

      2019 : France 2 célèbre les dividendes record du CAC40 - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/france-2-celebre-les-dividendes-record-du-cac40,n6086841.php
      #Discours_orthodoxes #Bêtisier

      "« C’est la question de la redistribution qui se pose forcément. » « Eh oui, voilà, soupire Eric de Riedmatten. On s’imagine que ça va faire causer sur les rond-points des Gilets jaunes. Parce qu’une entreprise qui est bénéficiaire, c’est formidable, c’est très bien. » Mais les Gilets jaunes sont trop bêtes pour le comprendre. « Les entreprises réinvestissent, rachètent des actions… » Pour près de 11 milliards, c’est merveilleux, car « cela permet de faire grimper leur valeur », rapporte Anne-Sophie Lapix… sans préciser les risques et les nuisances de cette pratique, assimilable à une destruction de valeur. « Mais la lecture qui sera faite par ceux qui ne comprennent pas ce principe du capitalisme, regrette le chroniqueur de CNews, c’est que ces résultats n’ont pas permis de créer d’emplois suffisamment pérennes ni d’augmenter suffisamment les salaires. » Il faut vraiment ne rien comprendre aux principes du capitalisme pour se plaindre du niveau des salaires ou de celui du chômage."

      Oxfam s’est trompé, les inégalités sont un bienfait pour l’humanité - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/oxfam-sest-trompe,-les-inegalites-sont-un-bienfait-pour-lhumanite,n6102388.

      « Dernier élément, intime Pascal Perri, allez visiter ce site, Philanthropy. C’est The Giving Pledge, ce sont les promesses de dons de toutes les personnes ou des familles qui ont une immense fortune et qui se sont engagés à en céder plus de la moitié pour des causes économiques, humanitaires, éducatives, tout ce que vous voulez. » Au lieu de réclamer la justice fiscale, mieux vaut miser sur le retour en grâce de la charité. « La particularité de ces milliardaires américains, c’est aussi qu’ils sont très généreux. » Pourvu que leurs patrimoines continuent à augmenter, leur générosité n’en finira plus de ruisseler.

      –Les disqualifiés, par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, novembre 2008)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/LORDON/16500

      –2008 -... : Les médias et la « crise » économique - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/-2008-Les-medias-et-la-crise-economique-

      –Les médias et la crise (2) : Après « Vive la crise ! », c’est « Vive l’Etat ! » - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-medias-et-la-crise-2-Apres-Vive-la-crise-c-est-Vive-l-Etat
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4352
      http://zinc.mondediplo.net/messages/2775
      http://zinc.mondediplo.net/messages/1775
      http://zinc.mondediplo.net/messages/10678
      http://zinc.mondediplo.net/messages/9951
      http://zinc.mondediplo.net/messages/2838
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3965
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4159
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4161
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3866#message4118
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4352#message10163
      #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #Austérité

      Le téléspectateur est-il otage de la pensée néolibérale ? / France Inter
      http://www.franceinter.fr/emission-l-instant-m-le-telespectateur-est-il-otage-de-la-pensee-neolibe

      Démontage de l’a-pensée orthodoxe dont la qualité est inversement proportionnelle à sa prétention (et dont des questionnements basiques d’un enfant athée suffisent à démontrer l’indigence).

      « Les Bourses mondiales dévissent. C’est obscur, mais ça fait les titres du matin. Quoique, si on y réfléchit, tous les jours, nos journaux s’achèvent par un tour à la Bourse de Paris. C’est ainsi. Les marchés ont droit au dernier mot de l’info. Et pas que. Dette, gabegie, productivité, prix, pouvoir d’achat, cour des comptes, coût du travail sont autant de vocables servis à longueur de JT et de Magazines. Bref, on se fait engueulé toute la journée parce que la France s’enfonce, qu’on ne peut la réformer et qu’on entrave sa compétitivité.

      Un catéchisme néolibéral, trompeur, dévastateur, selon Eloi Laurent. »

      #Vidéos

      https://www.facebook.com/infocomcgt/videos/vb.457316367752668/711849198966049/?type=2&theater

      « Eloi Laurent, économiste, professeur à Sciences Po et à Stanford, dans son nouvel ouvrage, détruit 15 mythes économiques qui gouvernent les politiques. »

      Flexibilité, compétitivité... Les quatre mythologies économiques de la “loi travail” - Idées - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/idees/flexibilite-competitivite-les-quatre-mythologies-economiques-de-la-loi-trav

      "Comme la loi Macron avant elle, la loi El Khomri propose au fond de sacrifier une partie du bien-être des salariés pour relancer une croissance économique poussive par des « réformes structurelles » présentées comme bienfaisantes. On mesure l’inversion vertigineuse qui est à l’œuvre : il ne s’agit plus de mettre la croissance économique au service du bien-être au travail mais de faire exactement l’inverse. Il est donc urgent d’abandonner le PIB comme étalon de l’action publique et d’adopter comme indicateur final le bien-être humain, ce qui évitera ce genre de confusion."

      « C’est confirmé : je suis plus utile au chômage » - Basta !
      http://www.bastamag.net/C-est-confirme-je-suis-plus-utile-au-chomage

      -"Notre société est obnubilée par un seul objectif : le plein emploi. Qu’importe si les activités créées sont utiles ou pas à la société, voire nuisibles. Donner du sens au travail semble devenu très secondaire. « Du point de vue des gens "modernes" comme monsieur Macron, je suis actuellement un poids, je ne produis pas, je suis une charge qui vit aux crochets d’un système trop généreux. C’est bizarre, il me semble pourtant n’avoir jamais autant servi notre société », explique Jérôme Choain, un ingénieur qui a décidé de vivre et travailler autrement." ;
      –"J’ai essayé d’imaginer des façons d’exercer ce type d’activité tout en pouvant en vivre dans le système actuel. Je n’ai pas trouvé. Je pense notamment à l’éducation populaire au numérique qui me semble un chantier astronomique et essentiel. C’est évidemment sans espoir. On va vers une fermeture de notre bureau de Poste, l’école est menacée de perdre une classe, partout les budgets sont restreints, il parait qu’il faut être « réaliste », alors mes lubies d’émancipation citoyenne, ce n’est pas exactement une priorité."

      La loi Travail : un débat historique ? - Ce soir (ou jamais !) - 04/03/16 (1/5) - YouTube
      https://www.youtube.com/results?search_query=La+loi+Travail+%3A+un+d%C3%A9bat+historique+%3F+-+Ce+s

      Le mythe du “petit patron qui galère” ou comment le “soutien au TPE-PME” sert le grand patronat – Intouchables entreprises privées, épisode II
      https://www.frustrationmagazine.fr/le-mythe-du-petit-patron-qui-galere-ou-comment-le-soutien-au-tpe

      « #Dette Covid » : faites ce que vous voulez, mais remboursez !par Pauline Perrenot, Philippe Merlant, vendredi 21 mai 2021
      https://www.acrimed.org/Dette-Covid-faites-ce-que-vous-voulez-mais

      "Un chômeur indemnisé touche entre 15.000 et 20.000 euros par an" ? | France info
      http://www.franceinfo.fr/emission/le-vrai-du-faux/2015-2016/un-chomeur-indemnise-touche-entre-15-000-et-20-000-euros-par-14-01-2016-1

      La leçon d’économie de Patrick Artus et Jean-Hervé Lorenzi. GÉRARD LE PUIL | L’Humanité
      http://www.humanite.fr/la-lecon-deconomie-de-patrick-artus-et-jean-herve-lorenzi-594843

      "« La fiscalité des produits à risques, notamment des actions, doit être sensiblement inférieure à celle des revenus du travail et à celle des revenus de l’investissement sans risque », plaident les deux avocats de la spéculation permanente. L’Humanité de ce même 6 janvier dénonce la directive européenne qui autorise les banques à piocher dans les comptes de leurs clients après avoir spéculé de manière irresponsable. Artus et Lorenzi proposent que l’on augmente aussi les impôts payés par les honnêtes gens pour récompenser les traders et leurs employeurs malhonnêtes chaque fois qu’ils prennent des risques insensés."

      #Discours_orthodoxes #Ploutocratie #Finance #Multinationales

      Médias et travail : le journalisme social en miettes (4/4)par Pauline Perrenot, Sophie Eustache, lundi 22 novembre 2021
      https://www.acrimed.org/Medias-et-travail-le-journalisme-social-en-6407

      Leçons médiatiques de disqualification économique, par Maxime Friot, mercredi 8 décembre 2021
      https://www.acrimed.org/Lecons-mediatiques-de-disqualification-economique

      Quand le Medef coanime une émission sur la présidentielle, par Sophie Eustache, jeudi 9 décembre 2021
      https://www.acrimed.org/Quand-le-Medef-coanime-une-emission-sur-la

      Effet miroir : "Aides publiques : ne sachant plus quoi faire de son argent, le CAC40 rachète en masse ses propres actions, 30 novembre 2021 par Mélissandre Pichon, Olivier Petitjean"
      https://basta.media/Allo-Bercy-entreprises-aides-publiques-le-cac40-rachete-ses-propres-actions

    • Médias : Personnalisation politicienne au quotidien... et "erreur" de transcription.
      "Libération et la Fête de l’Huma : petites manipulations, le retour" - Acrimed |
      http://www.acrimed.org/Liberation-et-la-Fete-de-l-Huma-petites-manipulations-le-retour

      "À ce propos, il n’est pas inintéressant de relire ce que nous écrivions il y a déjà dix ans :

      « Le temps qu’il fit, les menus qu’on y servit, les incidents qu’on y découvrit : c’est à peu près tout ce que les médias dominants préfèrent retenir chaque année de la Fête de L’Humanité. Ce n’est pourtant pas faire preuve d’une allégeance particulière à ce journal et au parti qui le soutient que de constater que cette fête est d’abord un gigantesque rassemblement populaire qui mêle des publics aux motivations variées et où se mènent d’innombrables débats : ceux-là mêmes que les « grands » journalistes préfèrent ignorer, convaincus que le débat démocratique est exclusivement celui qu’ils orchestrent. Cette année encore, la fête de trois jours a fait l’objet d’une couverture médiatique « exemplaire ». Et Libération s’est surpassé. »"

      #Médias

      « Sommet pour un Plan B en Europe » : morgue et mépris médiatiques.par Mathias Reymond - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Sommet-pour-un-Plan-B-en-Europe-morgue-et-mepris-mediatiques

      -"les rares journaux et sites qui en ont parlé résument les rencontres en quelques lignes avant de ne s’intéresser qu’à ce qui les préoccupe : l’élection présidentielle et la candidature de Jean-Luc Mélenchon." ;
      –"Les thèmes des discussions ? Les sujets des tables rondes ? Il n’en est pas question. Les autres invités présents ? On n’en dira rien. En revanche, on glose sur l’absence de l’ancien ministre grec des Finances, qui préoccupe le quotidien vespéral : « Yanis Varoufakis a fait faux bond »." ;
      –"Les années passent et rien ne change dans le microcosme du journalisme politique… qui se passionne encore et toujours pour les « grands » candidats des « grands » partis, ostracise les « petits », et privilégie le jeu politique (avec la personnalisation à outrance) au détriment des enjeux politiques."

      Des "journalistes" font mumuse avec le marronnier remaniement : http://zinc.mondediplo.net/messages/8648#message14199

      Retour vers le Futur :
      (Ne suivant pas "l’actu" à cette époque, je suis... sur le cul de voir à quel point les éléments de langages des gardiens du temple orthodoxe n’ont pas bougé d’un iota. Pour des gens qui se veulent modernes ça la fout mal quand même, c’en est presque gênant pour eux.)
      "Les médias et les gueux", par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, janvier 1996)
      http://www.monde-diplomatique.fr/1996/01/HALIMI/5159
      #Discours_orthodoxes #Novlangue #Médias #Orthodoxie

      "Juppé, forcément... : le retour" - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Juppe-forcement-le-retour

      Quand la presse hebdomadaire favorise la quête de popularité d’un candidat à l’élection présidentielle... Illustration visuelle de la construction médiatique de « l’incontournabilité » d’Alain Juppé.

      L’art d’ignorer les pauvres, par John Kenneth Galbraith (Le Monde diplomatique, octobre 2005)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2005/10/GALBRAITH/12812

      -"la compassion pour les pauvres, affichée au coup par coup, masque mal que de tout temps des penseurs ont cherché à justifier la misère – en culpabilisant au besoin ses victimes – et à rejeter toute politique sérieuse pour l’éradiquer." ;

      –"Ce n’est là que l’application d’une loi de la nature" ;

      –"Des quatre ou peut-être cinq méthodes en cours pour garder bonne conscience en la matière, la première est le produit d’un fait incontestable : la plupart des initiatives à prendre en faveur des pauvres relèvent, d’une manière ou d’une autre, de l’Etat. On fait alors valoir qu’il est par nature incompétent, sauf quand il s’agit de gérer le Pentagone et de passer des marchés publics avec des firmes d’armements. Puisqu’il est à la fois incompétent et inefficace, on ne saurait lui demander de se porter au secours des pauvres : il ne ferait que mettre davantage de pagaille et aggraverait encore leur sort." ;

      –"Nous vivons une époque où les allégations d’incompétence publique vont de pair avec une condamnation générale des fonctionnaires, à l’exception, on ne le dira jamais assez, de ceux travaillant pour la défense nationale.(...) en particulier dans les activités relevant de la protection sociale. Nous avons de grandes bureaucraties d’entreprises privées, regorgeant de bureaucrates d’entreprise, mais ces gens-là sont bons. La bureaucratie publique et les fonctionnaires sont mauvais." ;

      –"la condamnation actuelle de toute action et administration gouvernementales est en réalité l’un des éléments d’un dessein plus vaste : refuser toute responsabilité à l’égard des pauvres." ;

      –"La deuxième méthode (...) consiste à expliquer que toute forme d’aide publique aux indigents serait un très mauvais service à leur rendre." ;

      –"Troisième méthode (...) : affirmer que les aides publiques ont un effet négatif sur l’incitation à travailler. Elles opèrent un transfert de revenus des actifs vers les oisifs et autres bons à rien(...). L’économie dite de l’offre est la manifestation moderne de cette thèse. (...) Mais qui peut croire que la grande masse des pauvres préfère l’assistance publique à un bon emploi ? Ou que les cadres dirigeants des grandes entreprises – personnages emblématiques de notre époque – passent leur temps à se tourner les pouces au motif qu’ils ne sont pas assez payés ? Voilà une accusation scandaleuse contre le dirigeant d’entreprise américain, qui, de notoriété publique, travaille dur. "

      ...Dans une version plus démagogique, dans l’hexagone : http://www.valeursactuelles.com/sites/default/files/styles/va-article/public/valeurs4037_001.jpg?itok=8IqSgikS

      Ou encore, pour le plaisir : http://www.acrimed.org/Assiste-par-l-Etat-Le-Point-denonce-le-scandale-des-assistes ; http://www.acrimed.org/Assiste-par-l-Etat-Le-Point-denonce-le-scandale-des-assistes

      Voir évidemment les discours moralisateurs enjoignant à la soumission ("assistanat", "grévistes preneurs d’otages" etc vs bons travailleurs discrets et silencieux) quand cela arrange les docteurs ès pragmatismes, les mêmes qui, pour certains, raillent une gauche moralisatrice et lui reprochent de vouloir le nivellement par le bas. Le tout en y ajoutant un simplisme économique démagogique (indigne du réalisme et du sérieux de ces thuriféraires de l’ordo-libéralisme et d’autres innovations financières dont la crise dite des dettes publique démontre le génie) amenant à décrire ; pardon à décrypter et à analyser ; des aides sociales ramenées à un coût, une économie réduite à de la comptabilité et à des additions/soustractions, sans tenir compte, par exemple, des interactions entre acteurs, ou de l’existence de systèmes.

      http://blogs.mediapart.fr/blog/jolemanique/170414/syndrome-du-larbin

      -"La liberté, c’est le droit de dépenser à sa guise, et de voir l’Etat prélever et dépenser le minimum de nos revenus. Ici encore, le budget de la défense nationale mis à part. Pour reprendre les propos définitifs du professeur Milton Friedman (1), « les gens doivent être libres de choisir »." ;

      –" quand il s’agit des pauvres, on n’établit plus aucune relation entre leurs revenus et leur liberté" ;

      –"Chacun conviendra pourtant qu’il n’existe pas de forme d’oppression plus aiguë, pas de hantise plus continue que celles de l’individu qui n’a plus un sou en poche. On entend beaucoup parler des atteintes à la liberté des plus aisés quand leurs revenus sont diminués par les impôts, mais on n’entend jamais parler de l’extraordinaire augmentation de la liberté des pauvres quand ils ont un peu d’argent à dépenser. "

      #Utilitarisme #Discours_orthodoxes

      #Médias #Capitalisme
      Derrière la subjectivité des journalistes, par Alain Accardo (Le Monde diplomatique, mai 2000)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2000/05/ACCARDO/2288

      Les Petits Soldats du journalisme de François Ruffin (présentation par l’auteur) - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-Petits-Soldats-du-journalisme-de-Francois-Ruffin-presentation-par-l-aut

      "« On s’en fout du fond », « Tant pis si c’est de la merde », « On vend du papier comme on vend des poireaux », « Imaginez un magazine en fonction du marché publicitaire »." ; "je m’étais concocté un sujet de rechange : le nucléaire. « Vendant » cette idée, je la raccroche tant bien que mal à l’actualité : dans trois jours doivent défiler des manifs, à Paris, Lille, Lyon, Rennes, Marseille, Bordeaux. « C’est trop tôt par rapport à l’actu, tranche l’intervenant (de France Info). De toute façon, les grèves, tous les autres vont en parler. On ne peut pas faire l’impasse dessus, l’AFP sort déjà des "urgents"." ; "« Quand même, quand même, tu aurais pu faire un effort... je viens d’écouter LCI, eh bien y avait des gens qui se plaignaient. Qui se sentaient pris en otage ». Une autre prof, de France Info, conseillera à un camarade : « Tu aurais dû dire à tes voyageurs : "Bon, maintenant on le refait, mais vous êtes en colère" »."

      (Dé)formation de journalistes : le programme consternant d’un stage du CFPJ, par Blaise Magnin - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/De-formation-de-journalistes-le-programme-consternant-d-un-stage-du-CFPJ

      "la formation consiste en réalité en une série de leçons de marketing éditorial qui visent à « adapter ses angles et son écriture à la cible jeune ». Sur ces bases, le programme du stage alterne les questionnements les plus saugrenus (« Économie : faut-il que la crise soit drôle pour qu’elle intéresse les jeunes ? »), des propositions de sujets les plus rebattus par un certain journalisme faisant commerce de sa frivolité (« sujets de société décalés »)" ; "Mais c’est surtout à un journalisme de divertissement et d’opinion, superficiel et standardisé, qui abdique toute ambition pour gagner un public supposé abêti, que renvoie la présentation du stage : « écrire court, dense et simple pour une génération habituée aux messages express », « une écriture privilégiant la mise en scène et la forme », « les genres prisés par les jeunes : ceux qui favorisent le processus d’identification et permettent de raconter une histoire », « Vocabulaire : mêler "parler jeune" et autorité du discours journalistique », « goût pour des angles éditorialisants ou impliquant la subjectivité », ou encore, last but not least, « focus sur le gonzo journalisme »"

    • Hmmm... c’est donc ça qu’ils appellent liberté ? Ou bien est-ce l’esprit Charlie ?

      "CANAL+ : DOCUMENTAIRE CENSURÉ PAR BOLLORÉ (SOCIETY/MEDIAPART)"
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-07-29/Canal-documentaire-censure-par-Bollore-Society-Mediapart-id19112

      "Enquête censurée par Canal + : le réalisateur nous raconte ce qui fait peur au Crédit mutuel" - Télévision - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/enquete-censuree-par-canal-le-realisateur-nous-raconte-ce-qui-fa

      "Canal #Bolloré a (aussi) enterré une enquête sur la BNP" - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/articles/2015-10-19/Canal-Bollore-a-aussi-enterre-une-enquete-sur-la-BNP-id8140

      ""Direct Matin" (Bolloré) adore le nouveau "Grand Journal" sauce Bolloré"
      http://www.ozap.com/actu/-direct-matin-bollore-adore-le-nouveau-grand-journal-sauce-bollore/478377

      Et pour rire :

      Son arrivée au « Grand Journal » cette saison après quatre années au « Supplément » le dimanche « marque l’entrée de la journaliste dans la cour des grands ».

      ====>"Ariane Massenet au « Grand journal » de Canal + : le degré zéro de l’interview politique" http://www.acrimed.org/Ariane-Massenet-au-Grand-journal-de-Canal-le-degre-zero-de-l-interview?rech
      #Médias #Ploutocratie

      La garde à vue de Bolloré ? Silence radio sur CNews
      https://www.arretsurimages.net/articles/la-garde-a-vue-de-bollore-silence-radio-sur-cnews
      Mise en examen de Bolloré : la fin de “Vincent Tout-Puissant” ?
      https://www.courrierinternational.com/article/mise-en-examen-de-bollore-la-fin-de-vincent-tout-puissant

      La macronie en marche pour mettre les médias au pas - Acrimed | Action Critique Médias #Macron
      http://www.acrimed.org/La-macronie-en-marche-pour-mettre-les-medias-au

      "BOLLORÉ : ET MAINTENANT, MAÏTENA BIRABEN..."
      Par Daniel Schneidermann
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-09-25/Bollore-et-maintenant-Maitena-Biraben-id19287

      Médias le Mag, l’interview l Fabrice Arfi : "Maïtena Biraben ne dit pas la vérité"
      http://www.ozap.com/actu/medias-le-mag-l-interview-l-fabrice-arfi-maitena-biraben-ne-dit-pas-la-verite/479016

      Témoignage sur la censure :
      "Bolloré et Hollande ont un intérêt conjoint à étouffer l’investigation" - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/emissions/2016-02-12/Bollore-et-Hollande-ont-un-interet-conjoint-a-etouffer-l-investigati

      Reporters sans frontières dénonce le système Bolloré
      https://basta.media/reporters-sans-frontieres-denonce-le-systeme-bollore

      GATTEGNO VIRÉ : ARRÊTER BOLLORÉ !
      https://www.arretsurimages.net/chroniques/gattegno-vire-arreter-bollore

      Humour noir sur la guerre à France Inter : sacrilège dans le temple du Bien - Rue89 - L’Obs
      http://rue89.nouvelobs.com/2016/02/19/humour-noir-guerre-a-france-inter-sacrilege-temple-bien-263208

      "La lourde mainmise des industriels sur les médias mainstream, et l’explosion virale du complotisme en ligne, ne sont pas simplement deux événements concomitants. Ils sont étroitement liés. C’est parce que la presse des oligarques français se soumet de plus en plus au « circulez, y a rien à voir », que se développent dans les marges le Cercle des volontaires, et les autres. Plus se restreindront les espaces d’investigation professionnelle, plus les citoyens se tourneront vers les alternatives les plus douteuses. Pourtant, a-t-on entendu un politique, un seul, s’indigner de ce que révélait Rivoire sur notre plateau ? A-t-on entendu une phrase, une seule, s’inquiéter de cet attentat contre la liberté de l’information ? En a-t-on entendu un seul écho dans la bande de Patrick Cohen, si angoissée de la montée du complotisme ? Poser la question, c’est y répondre."

      #Vidéos (à actualiser ?) avec des sources en lien sur : Bolloré, son empire en 10 minutes : Françafrique, médias, censure et petits papiers - Blabla #08 - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=VbGmUWHMIcg


      #Médias #Multinationales

      Complément d’enquête - Vincent Bolloré un ami qui vous veut du bien - 7 avril 2016 - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=S5Xede2FhRE


      #Documentaires

      Grève à i-Télé : la brutalité de Vincent Bolloré et de ses affidés - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Greve-a-i-Tele-la-brutalite-de-Vincent-Bollore-et

      "le cas de Vincent Bolloré est à ce titre exemplaire [5], les médias ne sont pas le « cœur d’activité » de ces « capitaines d’industrie », qui leur appliquent des logiques strictement comptables et des méthodes de management inspirées de leurs autres sphères d’activité, quitte à avoir recours à des cost killers sans aucune connaissance du travail journalistique, et qui vont jusqu’à considérer « leurs » médias comme une simple vitrine pour le groupe"

      –Aude Lancelin virée de L’Obs : un chef-d’œuvre de management très politique. Par Henri Maler - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Aude-Lancelin-viree-de-L-Obs-un-chef-d-oeuvre-de

      -« Quand on respecte son lecteur, on ne lui impose pas d’idées. Aude Lancelin donne la parole à Nuit debout ! Cela la regarde, mais ce n’est pas la ligne du journal ». ;

      –"- Claude Perdriel s’exprime à son tour pour flatter, s’insurger et menacer : « Aude Lancelin a beaucoup de talent, il faut bien le dire. J’ai une grande estime pour sa culture, et une admiration certaine pour son intelligence. C’est une journaliste reconnue. Elle pourrait même m’intéresser. Mais là, elle est en faute avec la charte qu’elle a signée en arrivant à L’Obs. Notre journal est d’inspiration sociale-démocrate. Or, elle publie des articles anti-démocratiques dans ses pages. Je ne resterai pas actionnaire d’un journal qui défend des idées, une éthique, une morale, qui me cassent le cœur. »
      – Pierre Bergé enfonce le clou : « Il faut respecter la ligne de ce journal, qu’il arrive que je ne reconnaisse plus. »
      Les actionnaires, c’est dit, sont donc les garants de « la ligne » !
      Jusqu’alors manquaient les preuves irréfutables du licenciement politique. Mais désormais la cause est entendue : le parti de la presse dominante se renforce en s’épurant ! C’est du moins ce que semblent croire ses tenanciers."

      –Envoyé spécial : le bras de fer continue - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-09-07/Envoye-special-le-bras-de-fer-continue-id20130

      Lactalis obtient l’interdiction de rediffusion d’une partie d’un reportage d’« Envoyé spécial »
      http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2016/10/27/lactalis-obtient-l-interdiction-de-rediffusion-d-une-partie-d-un-reportage-d

      Chantage médiatique contre NDA : “Quel intérêt de nous dire ça ?”
      http://www.les-crises.fr/chantage-mediatique-contre-nda-quel-interet-de-nous-dire-ca/#!prettyPhoto

      Canal+ : le patron du Zapping bientôt évincé ? (PureMédias) - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-10-16/Canal-le-patron-du-Zapping-bientot-evince-PureMedias-id19370

      Le groupe Bolloré acquiert la totalité de l’institut de sondage CSA- 15 juillet 2008 - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/medias-pouvoirs/20080710.OBS2328/le-groupe-bollore-acquiert-la-totalite-de-l-institut-de-sondage

      Direct Matin, Autolib et Bolloré, une année d’autopromotion. Par Vincent Bollenot - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Direct-Matin-Autolib-et-Bollore-une-annee-d-autopromotion


      #Conflits_d'intérêts #Bêtisier

      –-
      La presse indépendante en danger - Politis
      http://www.politis.fr/La-presse-independante-en-danger,32938.html

      Mediapart et Arrêt sur images dans la tourmente
      http://www.acrimed.org/Mediapart-et-Arret-sur-images-dans-la-tourmente

      Qui veut la peau de la presse libre ?
      http://www.acrimed.org/Qui-veut-la-peau-de-la-presse-libre

      Tentative de bâillonner la critique des sondages : un observatoire menacé - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Tentative-de-baillonner-la-critique-des-sondages-un-observatoire-menace
      #Médias #Sondages

      Quand Bolloré veut faire taire Bastamag (et la presse) | Politis
      http://www.politis.fr/articles/2016/02/quand-bollore-veut-faire-taire-bastamag-et-la-presse-34085
      #UE #Multinationales

      "Le groupe français est coutumier des procès contre la presse, alors que l’on parle d’introduire le fameux « secret des affaires » au niveau européen."

      Loi travail : les médias contre les libertés, par Serge Halimi & Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/HALIMI/55956

      "Les médias de masse n’accordent leur bienveillance qu’aux mouvements qui consentent à ne jamais franchir un certain nombre de lignes rouges préalablement tracées par eux : ne pas faire grève (ou alors sans déranger personne), ne pas interrompre des examens, ne pas bloquer les transports, les ports, les raffineries, ne pas troubler l’ordre public, les représentations théâtrales, le Tour de France… ."

      "Mais que représentent au juste Giesbert, Elkabbach, Aphatie ? Peut-on réduire le journalisme à ses chefferies, elles-mêmes mises en place et maintenues par les actionnaires, alors que la profession compte officiellement près de 36 000 praticiens ?"

      " le rapport de forces s’est à ce point infléchi en faveur du propriétaire qu’on ne compte plus les dirigeants éditoriaux désavoués par une majorité écrasante de leurs équipes et néanmoins maintenus à leur poste par l’actionnaire. Rien qu’entre le 11 mai et le 10 juin 2016, les directions de L’Obs, de France Télévisions et d’i-Télé ont essuyé une motion de défiance. Sans aucun effet. En octobre 2015, la rédaction de L’Express, titre fraîchement racheté par M. Patrick Drahi, retirait massivement sa confiance à son directeur Christophe Barbier. En dépit d’un bilan accablant, celui-ci est toujours en place. En 2011, Nicolas Demorand avait également été confirmé par le propriétaire de Libération malgré un vote de rejet des journalistes."

      " le sénateur de droite Serge Dassault s’était déjà assuré que ses démêlés avec la justice soient traités avec discrétion (voire pas du tout), que la signature de ses contrats d’armements soit saluée avec émotion (11) et que les États acheteurs de Rafale soient ménagés — « Nous n’avons plus le droit de parler en mal des pays dans lesquels Dassault fait du business », avouait un journaliste"

      "Alors que Croissandeau parle d’une « décision managériale », M. Perdriel la justifie politiquement. Il laisse échapper que Lancelin, trop proche du mouvement Nuit debout, aurait transgressé la ligne « sociale-démocrate » du journal qu’il a fondé en publiant dans les pages dont elle avait la charge des « articles antidémocratiques »"

      "Bas les masques (16). On savait les médias acquis aux priorités néolibérales ; on mesure à l’accueil chaleureux qu’ils réservent au démantèlement du code du travail (17) que cette adhésion sera réitérée perinde ac cadaver (18), aussi étendus que puissent être les désastres politiques et sociaux occasionnés par de telles orientations. On savait les médias français peu soucieux de démocratie sitôt que le suffrage populaire contrarie leurs desseins fédéralistes européens. Avec leur accompagnement bienveillant de l’état d’urgence, avec leur nonchalance devant la mise en cause, inédite depuis plus d’un demi-siècle, du droit des principales confédérations syndicales à manifester dans la capitale, une étape supplémentaire vient d’être franchie."

      Informer librement, disent-ils, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/HALIMI/54372

      -"le New York Times publiait une enquête sur l’état des médias espagnols. Un éditorialiste d’El País y confiait que les dettes accumulées par la presse créaient « une situation de dépendance qui portait un tort considérable au crédit des médias »." ;
      –"Le quotidien L’Opinion, au tirage confidentiel mais aux moyens importants"

      ...et disposant d’une exposition télévisuelle importante, exposition respectant en revanche une pudeur touchante quant à la rétention d’information que fait ce "journal" (y compris en contournant l’esprit du droit si je me souviens bien) à propos de l’origine des fonds ayant appuyé sa création. http://zinc.mondediplo.net/messages/4159#message9505

      –-
      Les Dassault fêtent la vente du Rafale. par Jérémie Fabre- Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-Dassault-fetent-la-vente-du-Rafale

      Valls s’acharne contre Dassault. r François d’Orcival | Valeurs actuelles
      http://www.valeursactuelles.com/politique/valls-sacharne-contre-dassault-43055

      Libération condamné par la justice après ses propos contre Serge Dassault | Valeurs actuelles
      http://www.valeursactuelles.com/politique/liberation-condamne-par-la-justice-apres-ses-propos-contre-serge-d

      Valeurs actuelles - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/+-Valeurs-actuelles-+
      http://zinc.mondediplo.net/messages/14428#message14428

      Les Inrocks - "Valeurs actuelles", le cabinet noir de la droite dure
      http://www.lesinrocks.com/2013/11/12/actualite/valeurs-actuelles-cabinet-noir-droite-dure-11443114

      -"Yves de Kerdrel, l’homme qui titrera plus tard “L’invasion qu’on cache”, préconise une solution choc : “relancer l’immigration qui est source de richesses et donc de croissance”. Six ans plus tard, Jacques Attali garde le souvenir d’un “garçon ultralibéral tant du point de vue économique que social”. Yves de Kerdrel nous assure aujourd’hui que tous ses amis sont des sociaux-démocrates, et qu’il est proche d’Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de la présidence de la République.

      Une simple étude marketing

      Le renouveau du titre part d’une simple étude marketing, la première action qu’a menée Yves de Kerdrel à la tête de son nouveau journal." ;
      –"Yves de Kerdrel hésite pendant trente longues secondes quand on lui présente la une de Minute “L’Arbre rom qui cache la forêt arabe”. Aurait-il fait la même ? Trente secondes de gêne pendant lesquelles on mesure la porosité entre les deux titres. “Nous sommes sur une ligne de crête, reconnaît de Kerdrel. Il ne faut pas basculer dans l’excès mais en même temps, il faut être suffisamment attractif, séduisant.”"

      –Poursuite bâillon : l’Observatoire des sondages suspend son activité - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/poursuite-baillon-l-observatoire-des-sondages-suspend-son

      -"Ce n’était toutefois pas l’IFOP mais le financier de son baromètre politique, Fiducial, première entreprise française de conseil fiscal et son patron Christian Latouche, qui déposaient une plainte" ;
      –"L’Observatoire s’interrogeait sur le sens d’une association entre sondeur et entreprise. En l’occurrence, le patron de cette dernière était signalé comme ayant des « affinités idéologiques avec l’extrême droite ». Pour cette assertion, Christian Latouche avait déjà assigné Rue89 et avait été débouté. Le grief fut d’ailleurs abandonné au cours de l’audience. La plainte ne se basait plus que sur l’accusation d’avoir « truqué » un sondage. Grief d’autant plus absurde que la société Fiducial n’est pas un sondeur." ;
      –"L’incriminé - dont la vérité des propos a été établie – a donc dû payer personnellement 4200 euros pour avoir « contribué à l’intérêt général » (substitut du Procureur de la République). Il est ainsi facile pour une entreprise riche ou un particulier fortuné de faire taire un chercheur."

      –Le retour de bâillon, par Alain Garrigou (Les blogs du Diplo, 28 janvier 2016)
      http://blog.mondediplo.net/2016-01-28-Le-retour-de-baillon

      « Je ne veux pas parler des polémiques parfois assourdissantes qui défraient l’actualité mais de libertés élémentaires, si petites qu’elles n’attirent pas beaucoup l’attention. La menace prend d’autres formes, plus subtiles et, une fois encore, habitué à reprendre les vieux et bruyants combats, on est souvent aveugle aux nouvelles formes que prennent les menaces. Il faut donc les exposer. »

    • Ma vie au poste, le blog de Samuel GontierSur CNews, Jean-Pierre Elkabbach et Frédérique Vidal s’allient contre les islamo-gauchistes
      https://www.telerama.fr/ecrans/sur-cnews-jean-pierre-elkabbach-et-frederique-vidal-sallient-contre-les-isl

      « Islamo-gauchistes » : une chasse aux sorcières médiatiquepar Frédéric Lemaire, Maxime Friot, Pauline Perrenot, vendredi 30 octobre 2020
      https://www.acrimed.org/Islamo-gauchistes-une-chasse-aux-sorcieres

      Zemmour : un artéfact médiatique à la Une. par Pauline Perrenot, mardi 5 octobre 2021
      https://www.acrimed.org/Zemmour-un-artefact-mediatique-a-la-Une

      Blanchir Zemmour : mode d’emploi médiatique
      https://www.acrimed.org/Blanchir-Zemmour-mode-d-emploi-mediatique

      Sandrine Rousseau, la candidate qui n’a pas plu aux médias. par Sophie Eustache, lundi 4 octobre 2021
      https://www.acrimed.org/Sandrine-Rousseau-la-candidate-qui-n-a-pas-plu

    • « Critique des médias sur France Culture : la parole est (encore) à l’Ifrap » par Martin Coutellier
      http://www.acrimed.org/Critique-des-medias-sur-France-Culture-la-parole-est-encore-a-l-Ifrap

      « Agnès Verdier-Molinié, une ultra-libérale de choc » PAR YVES FAUCOUP
      http://blogs.mediapart.fr/blog/yves-faucoup/160415/agnes-verdier-molinie-une-ultra-liberale-de-choc

      -"On réservera toutefois la palme de la mauvaise foi à Brice Couturier, qui, à Daniel Schneidermann remarquant qu’Agnès Verdier-Molinié n’était pas exactement « tricarde dans tous les médias », répondit : « Elle vend 40 000 exemplaires de son bouquin, donc peut-être c’est normal à un moment que les médias s’y intéressent. »"

      –"Ainsi, après avoir précisé « on a l’impression en ce moment que ça devient un sujet très très très important, mais je crois pas que ce soit vraiment quelque chose qui puisse faire bondir », et après avoir pris le soin de saluer les médias « absolument incroyables » que sont devenus BFMTV, BFMBusiness et RMC depuis leur rachat par Alain Weil, ainsi que le « sauvetage » de plusieurs médias par de grands patrons, Agnès Verdier-Molinié établit que « l’indépendance des rédactions, c’est ça le sujet ». Et son diagnostic est sans surprise, et sans appel : « J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de choses qu’on ne peut pas dire sur l’État, sur la gestion publique »."
      #Bêtisier
      –""Pour travailler au quotidien avec la presse économique je vois bien que quand on veut leur mettre sous le nez des difficultés budgétaires, le fait qu’on continue à augmenter la dépense publique, le fait que sur les impôts on est pas du tout au bout de nos peines des augmentations, que sur la baisse des dotations on va avoir aussi des augmentation de taxes locales etc., c’est très difficile à faire passer, donc il y a aussi une autocensure..."

      Ah, l’auto-censure des journalistes économiques tremblant de s’attaquer à la Dépense publique !"

      –"D’abord, Agnès Verdier-Molinié se fait passer pour économiste, ce qu’elle n’est pas. "

      –"’elle prétende ne pas être "militante libérale", disant croire ni à la droite ni à la gauche, mais seulement en ceux qui veulent réformer."

      –" Non seulement elle ne conteste jamais les libéralités de l’Etat en faveur du grand patronat (tout en faisant l’impasse sur le CICE et le Pacte de responsabilité), mais elle en réclame davantage. Bien évidemment, il ne lui vient pas à l’idée qu’il y a quelque contradiction à militer pour cet "assistanat" des entreprises dans un système qui se voudrait libéral, et alors qu’elle ne cesse de stigmatiser les bénéficiaires d’aides sociales."

      –" c’est ainsi que, dans son livre, elle répète que partout des pontes lui confieraient qu’ils comptent sur l’iFrap pour dire tout haut ces vérités qu’ils n’osent pas aborder publiquement."

      Agnès Verdier-Molinié, l’économiste atterrante - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/agnes-verdier-molinie-l-economiste-atterrante,156764.php
      https://www.youtube.com/watch?v=TX72JIJf5qc

      « son think tank libéral est aussi financé... par l’argent public »

      L’Ifrap : think tank ultra-libéral à l’aise sur France 2, et ailleurs. Par Martin Coutellier
      https://www.acrimed.org/L-Ifrap-think-tank-ultra-liberal-a-l-aise-sur-France-2-et-ailleurs

      L’iFRAP : Reconnue d’inutilité publique
      http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/68-reconnue-d-inutilite-publique

      L’Ifrap d’Agnès Verdier-Molinié : faux institut de recherche et vrai lobby ultra-libéral. Par Étienne Girard

      "Sur son site, l’Ifrap se targue de ne recevoir aucun subside public, ce qui renforcerait son indépendance : « la Fondation Ifrap est intégralement financée par la générosité privée ; ceci la rend totalement libre de parole, de ses axes de recherche et de ses propositions de réformes »"

      "l’Ifrap ne donne aucune indication sur ses mécènes"

      "Grâce à la reconnaissance d’"utilité publique" accordée par un décret de François Fillon en 2009, ces mystérieux financeurs peuvent même soutenir ce lobby... tout en bénéficiant d’une remise de 66% de leurs dons sur leurs impôts sur le revenu ou de 75% de leur IFI (le nouvel ISF). A la différence d’un parti politique, ces dons ne sont d’ailleurs aucunement limités à 7.500 euros par an."

      L’iFRAP fait-elle de la recherche scientifique ? 06.11.2011 par Franck Ramus
      http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/lifrap-de-recherche-scientifique

      « Puisque les chercheurs de l’IFRAP détiennent la vérité sur les inégalités de revenu aux USA, puisqu’ils ont raison contre Piketty et Saez, pourquoi ne cherchent-ils pas à faire progresser la science pour le bénéfice de tous, pourquoi ne portent-ils pas leurs analyses à la connaissance de tous les économistes du monde, en publiant leurs travaux dans le seul forum pertinent pour cela, celui des revues scientifiques à comité de lecture ? »

      « On ne voit donc pas pourquoi l’iFRAP ne devrait pas être évaluée de la même manière que tout autre institut de recherche. A fortiori lorsqu’elle se permet de critiquer des travaux publiés dans une revue internationale d’économie, il serait anormal que les auteurs de la critique ne soient pas soumis aux mêmes exigences de rigueur scientifique et aux mêmes critères d’évaluation que les auteurs de l’article ciblé. »

      Sur France 2, une économiste ultralibérale refuse son contradicteur. Par Luc Peillon
      http://www.liberation.fr/ecrans/2015/03/10/sur-france-2-une-economiste-ultraliberale-choisit-son-contradicteur_12179

      ISF : SEUX, ET L’ÉCLAT DE RIRE DES SPÉCIALISTES
      https://www.arretsurimages.net/chroniques/chronique/isf-seux-et-leclat-de-rire-des-specialistes

    • Pierre Bourdieu : L’opinion publique n’existe pas, 1972.
      http://www.homme-moderne.org/societe/socio/bourdieu/questions/opinionpub.html
      Le 1 hebdo - L’opinion publique n’existe pas
      http://le1hebdo.fr/numero/126/l-opinion-publique-n-existe-pas-1864.html

      Sondologie et sondomanie : Sondages en tous genres - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/-Sondologie-et-sondomanie-Sondages-en-tous-genres

      Observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org

      Micro-trottoirs - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/+-Micro-trottoirs-+

      Pénombre, dossier : Palmarès et classements
      http://www.penombre.org/34/index.htm

      La consternante passion des médias pour les « palmarès » en tous genres - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/La-consternante-passion-des-medias-pour-les-palmares-en-tous-genres

      Le classement de Shanghai des universités : une pernicieuse addiction médiatique - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Le-classement-de-Shanghai-des-universites-une

      Pierre Bourdieu un hommage : Publications de Pierre Bourdieu : à propos des Sondages (L’opinion publique n’existe pas)
      http://pierrebourdieuunhommage.blogspot.fr/2012/02/en-ligne-pierre-bourdieu-propos-des.html

      -"Le sondage d’opinion est, dans l’état actuel, un instrument d’action politique ; sa fonction la plus importante consiste peut-être à imposer l’illusion qu’il existe une opinion publique"

      –"On sait que tout exercice de la force s’accompagne d’un discours visant à légitimer la force de celui qui l’exerce"

      –"L’équivalent de « Dieu est avec nous », c’est aujourd’hui « l’opinion publique est avec nous ». Tel est l’effet fondamental de l’enquête d’opinion : constituer l’idée qu’il existe une opinion publique unanime, donc légitimer une politique et renforcer les rapports de force qui la fondent ou la rendent possible."

      –"effet de consensus. La première opération, qui a pour point de départ le postulat selon lequel tout le monde doit avoir une opinion, consiste à ignorer les non-réponses."

      –"il n’existe pratiquement pas de problème omnibus ; pas de question qui ne soit réinterprétée en fonction des intérêts des gens à qui elle est posée, le premier impératif étant de se demander à quelle question les différentes catégories de répondants ont cru répondre. Un des effets les plus pernicieux de l’enquête d’opinion consiste précisément à mettre les gens en demeure de répondre à des questions qu’ils ne se sont pas posées. "

      Les sondages sont-ils fiables ? Tout comprendre en 10 minutes - Blabla #18 - Osons Causer - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=MUJFKcr4bFY&feature=iv&src_vid=Qw8hhv-rHSY&annotation_id=annotation

      Sondages : qui s’en sert, leurs effets, quels antidotes ? - Blabla #21 - Osons Causer - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=Qw8hhv-rHSY


      #Sondages #Médias_Sondages #Vidéo

      Fillon/ Le Pen : quand les sondages nous coûtent
      https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-economique/fillon-le-pen-quand-les-sondages-nous-coutent


      #Dette #Dette_publique_France

      Un reportage du magazine Envoyé spécial (France 2) révèle qu’en 2016, près de la moitié des…
      http://zinc.mondediplo.net/messages/59636
      #Bêtisier
      Envoyé spécial - Secrets de sondages - 13 avril 2017 France 2 - YouTube #Documentaires
      https://www.youtube.com/watch?v=zxRlJTmxunY

      Un tout petit monde - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/un-tout-petit-monde
      #Conflits_d'intérêts #Sondages

      Les sondologues, piliers de l’éditocratie - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-sondologues-piliers-de-l-editocratie

      « Un pognon de dingue » : les médias tombent dans le panneau de la communication élyséenne - Acrimed | Action Critique Médias
      https://www.acrimed.org/Un-pognon-de-dingue-les-medias-tombent-dans-le

      "« Pour éviter que les oppositions se coagulent contre les économies budgétaires, il était prévu qu’aucune donnée chiffrée ne devrait sortir avant que l’opinion soit préparée par des sondages opportuns et par une communication gouvernementale justifiant par avance ces mesures. Au nom de l’efficacité et de la nécessaire réforme. »"

      "Dans notre article « Le pouvoir des médias : entre fantasmes, dénis et réalités », nous pointions certains des pouvoirs que les médias exercent réellement. Parmi ceux-ci, nous relevions le pouvoir d’agenda, puisqu’ « en déterminant quelles informations sont dignes d’être traitées, les médias définissent les événements qui font ’’l’actualité’’, suggérant au public non pas ce qu’il doit penser, mais ce à quoi il faut penser » ; et le pouvoir de cadrage découlant du fait que « les médias ont le pouvoir de suggérer sous quel angle doivent être abordées les questions dont ils traitent et comment il faut y penser »."

      Quand Valeurs actuelles et L’Opinion publient sciemment un faux sondage - par Jérémie Fabre, Julien Salingue Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Quand-Valeurs-actuelles-et-L-Opinion-publient-sciemment-un-faux-sondage

      "Régionales 2015 : l’intox continue" - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/regionales-2015-l-intox-continue

      -"Comme tout sondage d’intentions de vote, en France les déclarations des sondés ne sont jamais publiées en tant que telles. Les intentions publiées subissent avant publication un "traitement" du sondeur (propre à chaque entreprise de sondage) traitement que les sondeurs refusent toujours de rendre public avec la bénédiction de la commission des sondages et du Conseil d’Etat.

       Aucune trace d’abstention. Personne ne peut croire sérieusement qu’une élection à part dans les régimes autoritaires, mobilise la totalité du corps électoral. C’est devenu pourtant une habitude bien ancrée chez les sondeur, qui justifient, parfois, cette absence par la difficulté de l’évaluation. Autrement dit quand le problème est difficile à mesurer on le fait disparaître." ;

      –"Le pourcentage des sondés refusant d’indiquer leur intention de vote s’établit selon les régions testées entre 29% (Ile de France et Paca) et 39%" " ;

      –"Chaque semaine un sondage sensationnel est censé nous surprendre. Les éditorialistes en piaffent d’impatience, comme Yves Thréard jeudi 22 octobre sur I>télé annonçant « en avant-première » des chiffres " ;

      –" titres sensationnalistes"

      Fonctionnaire : l’éternel tête de Turc - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/fonctionnaire-l-eternel-tete-de-turc

      -"le couple de doxosophes renoue encore avec la logique du ressentiment primaire du « pourquoi eux et pas nous ? » (OpinionWay-Le figaro, 23 septembre 2015)."

      –"On obtient forcément un avis favorable escompté - les fonctionnaires étant minoritaires dans l’échantillon - comme n’importe quel autre groupe social sur lequel on aurait interrogé en évoquant quelque chose que "les autres" n’ont pas. Mais si on ne le fait pas pour "les autres", on le fera et le refera pour les fonctionnaires."

      #Sondages

      Sonder des ignorants, pourquoi ? - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/sonder-des-ignorants-pourquoi

      Même les estimations étaient fausses - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/meme-les-estimations-etaient-fausses

      « Ce n’est pas très grave sinon pour les commentateurs qui ont bavardé sur des chiffres faux. De toute façon, c’est déjà oublié. »

      Plus c’est gros, plus ça passe :

      "Odoxa : un nouvel OpinionWay" - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/odoxa-un-nouvel-opinionway

      ""Sondage : les réformes ne font pas peur aux Français", titre Le Parisien (3 avril 2015)."

      "SONDAGE. Les Français favorables à une accélération des réformes"- 6 novembre 2014 - L’Obs #Novlangue
      http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20141106.OBS4294/sondage-les-francais-favorables-a-une-acceleration-des-reformes

      Près de deux Français sur trois veulent une baisse de la dépense publique
      http://www.lesechos.fr/journal20161025/lec1_france/0211426188734-pres-de-deux-francais-sur-trois-veulent-une-baisse-de-la-depe
      http://www.lesechos.fr/medias/2016/10/25/2037619_0211426751443_web.jpg

      Encore un bel exemple de rigueur et de professionnalisme. En posant la question, "Que vous soyez favorable ou opposé à ces mesures, quelles sont celles qui auraient selon vous le plus d’impact sur l’économie ? ».", la "journaliste" en déduit que "Près de deux Français sur trois veulent une baisse de la dépense publique", et d’ajouter que "Les Français sont demandeurs dans leur grande majorité d’une baisse substantielle de la dépense publique. C’est l’un des principaux enseignements d’un sondage Odoxa pour « Les Echos » et Radio Classique. Selon cette enquête, pour 62 % des sondés, la baisse du budget de l’Etat est la mesure qui aurait le plus de répercussions économiques."

      Soyez généreux, pour les fêtes, offrez un dictionnaire.

      "Sondage : 40% des Français favorables à un gouvernement autoritaire" | Valeurs actuelles
      http://www.valeursactuelles.com/societe/sondage-40-des-francais-favorables-a-un-gouvernement-autoritaire-5

      -"les Français qui réclament du changement et seraient davantage enclins à remettre leur destin entre les mains d’un gouvernement « d’experts », plus technocratique. Ainsi, deux tiers d’entre eux (67%) voudraient que la direction du pays soit confiée à des experts non élus qui réaliseraient les réformes nécessaires mais impopulaires. « Ce regard sur l’urgence de mener des réformes impopulaires se voit aussi dans les sondages qui disent que les hommes politiques ne sont pas courageux », abonde Jérôme Fourquet, directeur du département opinion publique à l’Ifop."

      "40% des Français seraient tentés par un gouvernement autoritaire"
      http://www.lefigaro.fr/politique/2015/11/03/01002-20151103ARTFIG00077-40-des-francais-seraient-tentes-par-un-gouverneme

      "De belles questions pour promouvoir la dictature"
      http://www.observatoire-des-sondages.org/de-belles-questions-pour-promouvoir-la-dictature

      http://www.odoxa.fr/wp-content/uploads/2015/12/Odoxa-pour-le-Parisien-Aujourdhui-en-France-Sondage-post-r%C3%A9gionales.pdf

      « Si la gauche, le centre et la droite parlementaire (Les Républicains et l’UDI) se rapprochaient pour faire des propositions communes pour notre pays, diriez-vous plutôt que ce serait : » -Une mauvaise chose car
      les partis perdraient leur identité ; Une bonne chose car ce serait une démarche constructive

      94% des Français pour la déchéance de nationalité des terroristes binationaux
      http://www.bfmtv.com/politique/sondage-elabe-bfmtv-94percent-des-francais-pour-la-decheance-de-nationalite-d

      -"L’opinion publique verrait toutefois d’un bon oeil la constitution d’un gouvernement d’union nationale." ;
      –"L’unité nationale règne dans l’opinion publique française." ;
      –"94% des Français soutiennent la proposition de déchoir de la nationalité française les personnes condamnées pour terrorisme. A condition qu’elle dispose d’une autre nationalité. 78% des sondés se disent même « tout à fait favorables » à cette disposition." ;
      –"La mesure permettant d’assigner à résidence ceux qui reviendraient de Syrie ou d’Irak, votée jeudi dans le cadre du projet de loi prolongeant l’état d’urgence, obtient le même nombre d’opinions favorables." ;
      –"88% sont également favorables à la prolongation de l’état d’urgence, 87% à une révision de la Constitution pour créer un « régime civil d’état de crise »." ;
      –"77% des personnes interrogées se disent « favorables » à un gouvernement d’union nationale regroupant tous les partis de gauche, du centre et de droite. Les plus enclins à la mise en place d’un tel dispositif sont les sympathisants de la droite et du centre (81%). 75% des partisans du Parti socialiste approuvent également cette idée."

      Déchéance de nationalité - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/decheance-de-nationalite

      -"De qui ? Des Français bien sûr selon les sondeurs qui ont besoin de le croire malgré les récurrentes critiques sur la représentativité de leurs échantillons en ligne" ;
      –"était-il besoin d’interroger des gens dont on pouvait attendre un score soviétique en ce climat de peur du terrorisme ? Dans ces sondages pousse-au-crime on sait que l’émotion, la peur, la colère font fi de toute considération minimalement informée sur les aspects sérieux, juridiques, politiques et même éthiques, bref sur toute compétence et réflexion. Réponse massive à question d’évidence. Dans un autre siècle, on disait que c’était la foule qui s’exprimait ainsi (Gustave Le Bon, Gabriel Tarde). Pas un peuple."

      Juppé, forcément... : le retour - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Juppe-forcement-le-retour?recherche=jupp%C3%A9
      Juppé candidat préféré des Français pour 2017 selon un sondage - leJDD.fr
      http://www.lejdd.fr/Politique/Juppe-candidat-prefere-des-Francais-pour-2017-selon-un-sondage-756407

      Alain Juppé, seul candidat pour 2017 souhaité par une majorité de Français
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/01/02/alain-juppe-candidat-2017-sondage-majorite-francais_n_8904218.html

      « Alain Juppé est la seule personnalité politique dont les Français souhaitent majoritairement qu’il soit candidat (56% contre 42%). A noter qu’il est en tête chez les sympathisants de droite hors FN (71%, devançant de 20 points Nicolas Sarkozy) mais aussi chez ceux de gauche (62%) »

      D’un côté, si ces sondeur classent Valls et Moscovoci à gauche, faut-il s’en étonner ?

      Puis, Macron, forcément ? (=>http://zinc.mondediplo.net/messages/11330#message14295)

      « les Français souhaitent qu’il y ait un renouvellement du personnel politique (56%), actuellement insuffisant à leurs yeux (88%). Le jeune ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, est celui qui incarne le mieux le renouvellement en politique, selon 55% des personnes interrogées (contre 43%). Il est le seul à obtenir une approbation majoritaire, aussi bien à gauche qu’à droite hors FN. »

      Donc, 56% des français souhaitent un renouvellement des têtes (quant aux idées et aux pratiques, pas de questions ?) , 55% pensent que Macron incarne le mieux ce renouvellement (pourquoi ?) et 56% des français souhaitent tout de même que Juppé se présente (quels motifs expliquent leurs choix ?). Les sondeurs et journalistes en mal de sujet intéressants dans ce monde si monotone s’amusent toujours en 2016, merci pour eux.

      Quand Valeurs actuelles et L’Opinion publient sciemment un faux sondage - par Jérémie Fabre, Julien Salingue Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Quand-Valeurs-actuelles-et-L-Opinion-publient-sciemment-un-faux-sondage

      "En résumé, Valeurs actuelles et L’Opinion ont sciemment publié un faux sondage, avant de bénéficier de la clémence de la Commission des sondages – qui ne cherche même pas à connaître l’identité du payeur et qui n’a pris aucune sanction contre les deux titres. Sur leurs sites, Valeurs actuelles et L’Opinion se sont contentés – sans retirer l’article et les « résultats » du sondage bidon – de cette « mise au point » : « En application de la loi du 19 juillet 1977, et en l’absence de tout élément permettant d’établir l’existence de ce sondage et, a fortiori, de contrôler la qualité des méthodes retenues pour obtenir les résultats diffusés, la commission des sondages, saisie par un militant écologiste et par le Parti socialiste, appelle l’attention de l’opinion publique sur l’absence de fiabilité de ces résultats ».
      Même pas un mea culpa, en somme, ce qui confirme que cette grossière manipulation médiatique jette une lumière crue sur l’état de la déontologie de certaines rédactions et sur les ravages de la folie sondagière."

      –2016 : Qui pour jouer un rôle politique ? - CQFD - Ce Qu’il Fallait Décrypter – iTELE
      http://www.itele.fr/magazines/cqfd-ce-quil-fallait-decrypter/2016-qui-pour-jouer-un-role-politique-148042

      Les "décrypteurs"-sondologues font mumuse au fil de leurs questions débiles, et finissent en beauté : "Avec qui aimeriez-vous passer le réveillon ?"

      –J’imagine les rédactions trépignant d’impatience à l’idée de spéculer sur le futur "casting" et de commenter le style vestimentaire des ministres lors du défilé de prise de fonctions.
      Les Français veulent un nouveau gouvernement, mais avec Valls
      http://www.latribune.fr/economie/france/les-francais-favorables-a-un-remaniement-ministeriel-mais-avec-valls-54529 #Idiocracy #Idiocratie
      (surprise... Hulot, Aubry etc le jeu a déjà commencé depuis plusieurs jours, peut-être même plus, et, souvent, tout est centré sur les jeux politiciens, quant aux très éventuelles conséquences sur le fond, ça ne les intéresse pas, comme ici, pour ne rendre qu’un exemple au hasard en plongeant simplement la main sous l’eau : http://www.bfmtv.com/politique/hollande-et-valls-annulent-des-deplacements-en-fin-de-semaine-949983.html)

      –Les Français et leur envie de lire Sarkozy
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/01/23/97001-20160123FILWWW00069-les-francais-et-leur-envie-de-lire-sarkozy.php

      -"1 Français sur 10 aurait envie de lire le nouveau livre de Nicolas Sarkozy La France pour la vie et 86% pensent que le souhait de l’ex-chef de l’Etat de revenir sur le terrain est un « coup de communication », selon un sondage Odoxa pour iTélé et Paris Match." ;
      –"Quant à sa volonté de revenir sur le terrain, 86% des Français estiment qu’il s’agit d’un « ’coup de communication’ visant à améliorer sa cote de popularité » contre 12% pour qui au contraire il s’agit d’une « démarche sincère, visant à mieux connaître l’état d’esprit des Français ». "

      Ah oui quand même, il existe des gens pour répondre ça...

      –Le JDD publie des sondages sur les préjugés ethniques et religieux qui font hurler les internautes
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/01/31/jdd-sondage-prejuges-ethnique-religieux-_n_9124722.html

      Sondage : le JDD se prend les pieds dans les préjugés - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-02-01/Sondage-le-JDD-se-prend-les-pieds-dans-les-prejuges-id19643

      "Une formulation abrupte, et des réponses orientées par les choix possibles : pas de catégorie « athées », ni de « personnes d’origine française », sans même parler de la catégorie des « Ne répond pas » ; un mélange hasardeux entre origines géographiques et confessions, et au final une question à laquelle, en pratique, il est à peu près impossible de répondre (il est rare de demander à son agresseur de décliner ses origines et sa confession)."

      –Bavardage sur sondage : à propos du « Baromètre » sur la « confiance dans les médias ». par Denis Souchon, Henri Maler - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Bavardage-sur-sondage-a-propos-du-Barometre-sur-la-confiance-dans-les-media

      -"Rien n’a changé depuis la publication de l’article que nous avions consacré à ce sondage en 2001 : « Le baromètre “Confiance dans les médias” ou l’arroseur arrosé ». Ce « baromètre » est tout sauf scientifique : sa fabrication aboutit à une transformation des taux d’audience des différents médias en taux de satisfaction de ces mêmes médias au moyen de l’extorsion de réponses à des sondés auxquels TNS Sofres pose des questions qu’ils ne comprennent pas tous de la même manière et qu’ils ne se posaient pas nécessairement avant d’être contactés par cette entreprise (à but lucratif) de sondages." ;
      –"Qu’importe alors si ce baromètre n’est même pas en mesure d’indiquer le temps qu’il fait : l’essentiel, c’est qu’il offre l’occasion de parler de la pluie et du beau temps, d’opiner sur des agrégats d’opinions hétérogènes, de réaliser un micro-twittoir et de consoler un journaliste." ;
      –"Il faut le souligner : ce sondage n’est pas un sondage de comportement qui, portant sur des pratiques effectives, pourrait fournir de précieux indices, mais un sondage d’opinion qui agrège des « réponses » dont les significations sont hétérogènes. (...) Ainsi, le sondage soulève des questions si générales que chercher une signification aux « réponses » n’a guère de sens. Et que dire de la surenchère qui consiste, pour les besoins du commentaire, à donner des interprétations générales, à partir d’agrégats de « réponses » (parfois incommensurables entre elles tant la compréhension d’une question peut connaître de fortes variations d’un sondé à l’autre) générales et à attribuer une opinion aux « Français » ou à globaliser les médias ou certains d’entre eux" ;
      –"Les sommets de l’insignifiance et du grotesque sont atteints quand Thomas Sotto, visiblement à cours de questions, ponctue l’entretien par la lecture à l’antenne de tweets d’auditeurs, qui ne sont que l’expression de mouvements d’humeur (parfois sans le moindre lien avec le « thème » de l’interview), et ne peuvent qu’alimenter un flot de propos de comptoir " ;
      –"Thomas Sotto : « Parce qu’on peut nous reprocher d’être de mauvais journalistes, mais on est indépendants, on fait ce qu’on veut, on dit ce qu’on veut, on le fait peut-être mal et chacun a le droit de l’apprécier, mais c’est quand même un fantasme qui est très répandu… »"

      =>http://zinc.mondediplo.net/messages/8099#message8164

      -"Je pense qu’il y a une vision fausse en France de la figure du journaliste, on pense que le journaliste est surpayé, alors on pense que le journaliste dîne tous les soirs avec les grands patrons."

      "Les commentaires de ce sondage ressemble à s’y méprendre aux débauches de bavardages qui accompagnent les résultats d’un scrutin quand on prétend y découvrir, en parlant à leur place, les « messages » adressés par les électeurs."


      –Sondage - Centrafrique : 64% des Français contre l’intervention de l’armée française – metronews
      http://www.metronews.fr/info/sondage-centrafrique-64-des-francais-contre-l-intervention-de-l-armee-francaise/mmlf!7XRcCogzA6k

      "Enfin, « les Français connaissent peu la Centrafrique et les enjeux de cette intervention », note le sondeur."

      D’où l’intérêt journalistique de créer une opinion sur le sujet...

      "Après avoir séduit ses homologues africains, « papa Hollande », comme le surnommait la presse malienne, doit encore, chez lui, user de sa pédagogie."

      https://www.scribd.com/fullscreen/189875105?access_key=key-1daf8j7ketec269d2ays&allow_share=true&escape=false&

      « Etes-vous (...) favorable (...) à une intervention (...) en Centrafrique ? »

      Et c’est là que j’ai vraiment envie de rire : NSP...1%.

      Centrafrique : moins d’un Français sur deux soutient l’intervention militaire - L’Express
      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/centrafrique-moins-d-un-francais-sur-deux-soutient-l-intervention-militaire
      Sondage. Centrafrique : un Français sur deux soutient l’intervention
      http://www.ouest-france.fr/monde/centrafrique/sondage-centrafrique-un-francais-sur-deux-soutient-lintervention-253904

      –Lu sur l’Express.fr : popularité sondagière de Valls et Hollande à la fois en hausse et en baisse - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Lu-sur-l-Express-fr-popularite-sondagiere-de
      #Bêtisier

      –« Grand entretien » d’Emmanuel Macron : misères de la sondologie - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Grand-entretien-d-Emmanuel-Macron-miseres-de-la

      –"Huit Français sur 10 complotistes" : pourquoi ce sondage est problématique
      https://www.marianne.net/societe/huit-francais-sur-10-complotistes-pourquoi-le-sondage-de-l-ifop-est-proble
      #Médias #Sondages #Bêtisier

      "Même chose pour le jugement sur la « compromission des médias » : les Français estimant que les médias ont « une marge de manœuvre limitée » car subissant « des pressions du pouvoir politique et de l’argent », ou ceux jugeant que « travaillant dans l’urgence, ils restituent l’information de manière déformée et parfois fausse », se retrouvent au beau milieu d’une enquête où l’on demande par ailleurs si les traînées blanches des avions relèvent d’un complot chimique… Un parallèle qui a mis en rage le chercheur Frédéric Lordon. Dans Le Monde diplomatique, lui critique une « étude qui accole les 75% de la population manifestant une défiance envers les médias avec le reste de la benne à complotistes, l’idée étant de suggérer, comme il se doit, que douter des médias et battre la campagne conspirationniste, c’est tout un »."

      Les « Fake News » : un problème lourd pour les Français qui attendent une loi sur le sujet - Odoxa : Odoxa
      http://www.odoxa.fr/sondage/fake-news-probleme-lourd-francais-attendent-loi

      "Assez logiquement dès lors, 8 Français sur 10 (79%) jugent que la loi contre les Fake News est une bonne initiative

      Emmanuel Macron, pourrait en profiter pour ne pas avoir « la main qui tremble » et légiférer fortement sur le sujet car rarement une loi n’aura bénéficié d’un contexte d’accueil aussi favorable dans l’opinion."

      Encore du très très lourd... :
      « Tribune des généraux » : LCI et la construction sondagière de « l’opinion publique »par Pauline Perrenot, vendredi 14 mai 2021
      https://www.acrimed.org/Tribune-des-generaux-LCI-et-la-construction

      –Parisot ne veut pas céder l’Ifop
      http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/09/24/97002-
      Ifop - L’IFOP en quelques lignes
      http://www.ifop.com/?option=com_in_brief
      Europe 1 et RTL s’offrent des patrons - Acrimed | Action Critique Médias. Par Denis Perais
      http://www.acrimed.org/Europe-1-et-RTL-s-offrent-des-patrons

      "Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef intègrent ainsi l’équipe de « polémistes » de l’émission « On refait le monde » sur RTL ; la troisième réussissant le tour de force de se faire aussi embaucher par Europe 1, pour une chronique hebdomadaire le samedi"

      Sondages : http://zinc.mondediplo.net/messages/8648

      #Sondages ou emplois fictifs ?
      Sarkozy est déjà en campagne, selon les Français - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/sarkozy-est-deja-en-campagne-selon-les-francais-10-06-2016-2045908_20.php

      « Sarkozy est déjà en campagne, selon les Français
      Un sondage Odoxa montre qu’une grande majorité de Français pense que le président des Républicains a entamé sa campagne pour la primaire de la droite. »

      BVA - Sondages : LES FRANÇAIS FACE À LA MENACE TERRORISTE - JUILLET 2016
      http://www.bva.fr/fr/sondages/questions_d_actualite_bva_-_orange_-_itele/les_francais_face_a_la_menace_terroriste_-_juillet_2016.html

      « 78% considèrent ainsi que même si on s’en donne les moyens, on ne peut pas empêcher tous les attentats.
      Un Français sur cinq (21%) estime toutefois que si on s’en donne vraiment les moyens, on peut empêcher de tels actes. »

      Après « Ouest-France », d’autres médias ont-ils renoncé à participer à « la grande manip » des sondages ?. 2021
      https://www.liberation.fr/checknews/apres-ouest-france-dautres-medias-ont-ils-renonce-a-participer-a-la-grand

    • Pourquoi « le sujet le plus important du monde » ne fait presque jamais la une des newsmagazines français - Basta !
      http://www.bastamag.net/Pourquoi-le-sujet-le-plus-important-du-monde-ne-fait-presque-jamais-la-une

      "L’engouement médiatique pour les discours « climato-sceptiques » déborde largement vers la presse « social-démocrate » : Le Nouvel Observateur du 3 décembre 2009 qui, bien que placé sous le patronage de Daniel Cohn-Bendit, le montre bien à travers un article hallucinant de trois pages intitulé : « l’Église de Sciencécologie ». On y apprend que « l’écologie est devenue la nouvelle religion », celle « des Khmers verts et des talibios, des bonimenteurs et des climastrologues », « prophètes du réchauffement climatique [qui] nous promettent l’apocalypse ». Face à eux, tout « pourfendeur de l’écologiquement correct » est condamné comme « hérétique »… L’inquisition écolo règne."

      " moins d’une centaine de multinationales portent à elles seules la responsabilité de deux tiers des émissions cumulées de gaz à effet de serre depuis le début de la révolution industrielle"

      "Bien loin de l’engagement éditorial du Guardian, à chaque fois que les hebdomadaires français ont publié un dossier consacré au climat, ils ont permis à des géants de la pollution d’y intercaler des pages de publicités vantant leurs « innovations » et autres « initiatives » en faveur de la planète. Si ce greenwashing est possible, s’il ne choque pas le lecteur, c’est parce que les contenus éditoriaux contribuent eux-mêmes largement à dépolitiser les enjeux liés au changement climatique."

      #Environnement #Climat #Médias

    • Les discours démago anti-impôts, anti fonctionnaires et anti-état martelés dans les médias prouvent certainement que ceux-ci sont "gauchos"... Comme lorsqu’ils évoquent les coûts des services publics sans évoquer les coûts privés qui les remplaceraient en cas de privatisation par exemple. Sans parler de leur unanimité dans la condamnation des « prises d’otages » des grévistes, ou dans leur participation au concert de louanges suite à la mort de De Margerie. Idem quant au silence assourdissant de « l’actu » (bien qu’il y ait des articles dessus), sur, par exemple, TAFTA, CETA, TISA et les mécanisme ISDS, ou sur x situations de conflits d’intérêts ou de collusions scandaleuses vues dans des reportages (joyeusement ignorés par ceux qui font l’actu, et donc l’agenda du débat politique), depuis x années.
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4221
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3645
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4161
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4159
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3622

    • "RSA : deux parlementaires veulent sanctionner les fraudeurs et obliger les bénéficiaires à travailler" | Public Sénat
      http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/rsa-deux-parlementaires-veulent-sanctionner-fraudeurs-obliger-beneficiai

      Dans l’esprit des deux parlementaires de droite, ceux qui ont fraudé devront « rembourser ». Ils pourront même payer « des pénalités ». L’exposé des motifs de la PPL parle « d’amendes réellement dissuasives, car proportionnées au montant de la fraude. (…) Plus la fraude est élevée, plus la sanction doit être sévère ».

      « Le non recours aux prestations sociales est bien supérieur à la fraude » - Philippe Warin (politologue)
      http://www.lagazettedescommunes.com/137865/%C2%AB-le-non-recours-aux-prestations-sociales-est-bien-superi

      « Quelles sont les causes de ce non recours ?
      Il y a tout d’abord la stigmatisation des publics qui ont recours aux prestations sociales. Un discours ambiant a véhiculé une norme sociale culpabilisatrice. Toute demande d’aide est perçue comme une preuve de faiblesse. »

      La face cachée de la fraude sociale, par Philippe Warin (Le Monde diplomatique, juillet 2013)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2013/07/WARIN/49351

      « Un scandale d’autant plus grand que ceux qui renoncent à leurs droits les financent néanmoins »

      Alerte à la fraude aux cotisations sociales
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/09/16/alerte-a-la-fraude-aux-cotisations-sociales_4488438_823448.html

      "Selon ces nouveaux chiffres, ce sont près de 5 % des recettes de la « Sécu » qui manqueraient chaque année dans les caisses. Il faut rappeler que le « trou » de la Sécu devrait être de 13,4 milliards d’euros en 2014. Résoudre la fraude aux prélèvements permettrait donc de résorber immédiatement le déficit.

      Le problème est que la lutte contre la fraude est dramatiquement insuffisante, alors que celle-ci ne cesse de se développer. « La fraude transnationale, la sous-traitance en cascade, les faux statuts, les circuits de financement occultes compliquent la tâche des agents chargés du contrôle des cotisations »"

      =>http://zinc.mondediplo.net/messages/11053

      La face cachée de la fraude sociale par Philippe Warin
      https://www.monde-diplomatique.fr/2013/07/WARIN/49351

      #Chômage, le mythe des emplois vacants
      https://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/CLOUET/52623par Hadrien Clouet

      « Il suffit de traverser la rue… » : la ritournelle des emplois non pourvus
      https://theconversation.com/il-suffit-de-traverser-la-rue-la-ritournelle-des-emplois-non-pourvu

      Thomas Guénolé sur la mixité sociale : "La... - Ce soir ou jamais

      « La question identitaire est un piège à cons pour les pauvres ».

      https://www.facebook.com/439831852701846/videos/1091329567552068/?pnref=story

      Faux privilégiés, vrais nantis, par Pierre Bitoun (Le Monde diplomatique, mars 2002)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2002/03/BITOUN/8805

      -"Pour ces riches et ultra-riches, le traitement médiatique s’avère singulièrement moins vindicatif que pour les fonctionnaires. Certes, on dénonce bien leur suffisance, leurs prébendes, leurs gains boursiers phénoménaux ou l’on met en cause les plus corrompus d’entre eux. Mais en même temps, à coups de portraits flatteurs du « manager de l’année » ou de reportages télévisés sur leurs habitudes de luxe, on entretient, par-dessus tout, la fascination de l’opinion pour leur argent et leurs privilèges. On cultive également le leurre de la transparence, sans autre effet que la transparence elle-même. Enfin on sait omettre, quand il le faut, quelques données particulièrement gênantes.

      Tel est le cas des cumuls de postes de direction et d’administration des grandes entreprises. Régulièrement abordé par la presse, grand public ou spécialisée, le sujet peut sembler rebattu. Or il n’en est rien car la présentation journalistique ne fournit jamais que la partie émergée de l’iceberg (5)."

      (L’émission "Capital" sur M6 avait traité le sujet des cumuls dans les conseils d’administration il y a peut-être une décennie de ça. )

      –-
      Un autre classique du diviser pour mieux régner :
      Le nivellement par le bas au nom de l’équité (et même de l’égalité), tellement génial ! Haro sur les fonctionnaires nantis et égoïstes, les musulmans sanguinaires, les roms mendiants, les chômeurs assistés, les grév...euh preneurs d’otage : ces personnes veulent votre perte braves gens !! Ecoutez CAC 40 Télé, TINA qu’on vous dit !! Etc etc. Les médias de masse ont réussi à bien rentrer l’orthodoxie, le fatalisme et la haine de certains autres dans le crâne des spectateurs. C’est quand même consternant de voir des gens suivre ces médias dans ces haines en imaginant les membres du Siècle ou de l’European Round Table se tordre de rire face à ce spectacle. Personnellement je me demande pourquoi tous les travailleurs français ne devraient pas avoir le même traitement que ceux de Chine, d’Ethiopie ou du Bangladesh. Bah oui quoi, c’est quoi ces privilèges bande de feignasses privilégiées ?!
      Un autre fait marrant est que l’on entend beaucoup moins certaines personnes se scandaliser de situation de conflits d’intérêts et de pantouflages, des milliards de la fraude fiscale, ou de la mise en concurrence de modèles sociaux. Quant aux agissements de grandes entreprises vis-à-vis des droits humains ou de la démocratie, c’est à croire qu’ils n’existent qu’en infime quantité. Non vraiment la fixation systématique sur l’AME plutôt que sur ces sujets découle probablement d’un malheureux hasard....

      RSA vs Smic : non, on ne gagne pas autant sans travailler, comme le prétend « Valeurs actuelles » - Libération
      http://www.liberation.fr/desintox/2016/08/31/rsa-vs-smic-non-on-ne-gagne-pas-autant-sans-travailler-comme-le-pretend-v

      « Première remarque : il semble que Valeurs Actuelles ait du mal à lire son propre tableau. »

      VALEURS ACTUELLES N°4161 - Anciens Numéros
      http://abo.valeursactuelles.com/anciens-numeros/valeurs-actuelles-n-4161.html
      VALEURS ACTUELLES N°4159 - Anciens Numéros
      http://abo.valeursactuelles.com/anciens-numeros/valeurs-actuelles-n-4159.html

      Lettre ouverte de la présidente d’ATD Quart Monde au directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles – ATD (Agir Tous pour la Dignité) Quart Monde
      https://www.atd-quartmonde.fr/lettre-ouverte-de-claire-hedon-presidente-datd-quart-monde-a-yves-de-

      "Vous écrivez que la CMU-C est « fréquemment piratée ». Savez-vous que la fraude à la CMU-C s’élève à 700 000 euros par an selon le Fonds CMU, pour environ 5 millions de bénéficiaires ? Cela équivaut à une fraude annuelle moyenne de 14 centimes par bénéficiaire. Vous parlez de fraude « massive »…"

      "Des allégations telles que « la France est devenue la patrie mondiale de l’assistanat », « les prestations sociales encouragent à gagner plus en travaillant moins », « la France, championne du monde de la création d’impôts et de taxes », « les bénéficiaires ont des droits mais aucun devoir », « un assisté peut dissimuler un fraudeur », « une telle générosité attire les plus démunis de la planète », « les demandeurs d’asile sont choyés » et « des étrangers qui n’ont jamais travaillé en France touchent des retraites plus élevées que des millions de petits retraités » sont des discours erronés que nous décortiquons en détail, aux côtés de 109 autres, dans notre livre En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté, dont je me permettrai de vous adresser la troisième édition à la fin de ce mois."

      Tout en étant consciente, je suppose, que son destinataire n’en a que faire, étant donné qu’il s’agit plus probablement pour lui de vendre ses abrutis de lecteurs à des annonceurs, et/ou son torchon à ses lecteurs, l’info étant le cadet de ses soucis.

      Quels pauvres types, les riches ! par Politis | Politis
      http://www.politis.fr/articles/2016/09/quels-pauvres-types-les-riches-35354

      "Cette affaire n’est pas sans rappeler la passe d’armes entre ATD et Le Point, qui avait publié le 24 octobre 2013 un dossier du même acabit : « Les assistés. Comment la France les fabrique ». Les préjugés ont la peau dure. ATD aussi."

      –David Pujadas et LCI s’impatientent de la disparition des fonctionnaires
      https://www.telerama.fr/ecrans/david-pujadas-et-lci-simpatientent-de-la-disparition-des-fonctionnaires-686

    • #Bêtisier, stratégie du choc, inclassable ?
      Attentats : Gattaz appelle à « ne pas laisser partir à vau-l’eau les dépenses publiques »
      http://www.20minutes.fr/economie/1732225-20151117-attentats-gattaz-appelle-a-ne-laisser-partir-a-vau-l-eau-

      « Mais il faut absolument continuer l’optimisation de la sphère publique. On ne peut pas laisser partir à vau-l’eau les dépenses publiques », a-t-il ajouté.
      « Il faut faire des économies par ailleurs, faire mieux avec moins », a-t-il insisté.
      « Il faut être vigilant sinon on va de nouveau asphyxier l’économie française, je dis attention », a encore déclaré le numéro un du Medef, qui s’est dit « pas à l’aise » avec les propos de François Hollande qui a dit lundi que « le pacte de sécurité (l’emportait) sur le pacte de stabilité » budgétaire.
      M. Gattaz a appelé à « ne pas perdre de vue » l’objectif de baisser les dépenses publiques de 57% du produit intérieur brut à 50% d’ici à 2020.

      –La couverture des attentats dans les journaux télévisés : compassion ou voyeurisme ? par Mathias Reymond - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/La-couverture-des-attentats-a-la-television-compassion-ou-voyeurisme

      -"Et force est de constater que la télévision française ressemble de plus en plus à celle des États-Unis où la mise en scène spectaculaire des images violentes (le sang, les fusillades, les poursuites) et des émotions (larmes des proches, angoisse des passants, recueillement) relèvent souvent du voyeurisme, mais surtout évincent toute analyse : le commentaire de l’action primant sur la réflexion." ;
      –"Où est le journalisme quand le récit du drame se transforme en une succession de scènes de désarroi ? La presse est-elle dans son élément quand la légitime compassion se métamorphose en voyeurisme ?" ;
      –"La première chaîne revint ensuite « sur le film des évènements », en décrivant le parcours des terroristes dans les rues de Paris à la manière… d’un film." ;
      –"Mais surtout, ce voyeurisme médiatique ne serait pas possible sans l’exhibition numérique." ;
      –"Les aspects les plus contestés des réseaux sociaux déteignent ainsi sur les grands médias : rapidité des flux (avec Twitter) et étalage de la vie privée (avec Facebook). La précipitation et le racolage sont les deux mamelles du journalisme « en temps réel ». "

      –« Avec nous, ou avec les terroristes » : les éditorialistes-faucons sont de retour, par Colin Brunel - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Avec-nous-ou-avec-les-terroristes-les-editorialistes-faucons-sont-de-retour

      -"Les « islamo-gauchistes », les « amis de Daech » ou encore les « crétins », sont en fait, selon Franz-Olivier Giesbert des « marxo-pétainistes ». L’éditorialiste du Point développe sa réflexion (19 novembre 2015) : « En état de soumission devant l’ennemi, ils se prononcent contre toute mesure "sécuritaire" et tentent de terroriser tous ceux qui sortent des clous. » Drôle de vision des choses, quand on voit la difficulté que peuvent avoir certains à exprimer un point de vue dissonant… Puis, pour rendre complète son analyse, Giesbert ajoute que « ces maîtres-censeurs [sont] (…) les meilleurs alliés de Marine Le Pen. » Nous avions compris." ;
      –"réfléchir, comprendre, expliquer, ce n’est pas justifier. Il serait temps que certains le comprennent pour ne pas répéter éternellement les mêmes erreurs en faisant régner une terreur intellectuelle qui, sous couvert de défense de la liberté, tend à ruiner encore un peu plus les conditions élémentaires du débat démocratique."

      –Etre ou ne pas être « Charlie » ?, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, février 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/RIMBERT/52660

      -"Voici chacun sommé non seulement de choisir son camp, mais surtout d’accepter l’évidence de cette ligne de démarcation." ;
      –"L’écart vertigineux entre ce qu’« être Charlie » signifiait pour les uns (la concorde universelle) et pour quelques autres (les Arabes dehors !) ôtait toute consistance à la catégorie si l’on y réfléchissait un peu. Mais peut-on réfléchir en régime d’information continue ?" ;
      –"La bataille s’engage non plus après mais pendant l’événement, pour en fixer le sens." ;
      –"la « communauté des éditeurs » de presse constituée de dix syndicats patronaux déclare solennellement qu’elle « ne cédera jamais aux menaces et aux intimidations faites aux principes intangibles de la liberté d’expression » ; le même jour, le milliardaire Patrick Drahi, déjà copropriétaire de Libération, confirme son intention d’acquérir les magazines L’Express et L’Expansion." ;
      –"Nicolas Baverez entonnait un air bien connu : « L’union nationale doit être prolongée pour lutter contre l’islamisme mais aussi pour mettre en œuvre les réformes économiques et sociales », au nombre desquelles « la libéralisation du marché du travail, qui a fait ses preuves partout ailleurs »"

      –Attentats du 13 novembre : « Des paroles et des actes » se penche sur « la France d’après », par Benjamin Lagues, Olivier Poche - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Attentats-du-13-novembre-Des-paroles-et-des-actes-se-penche-sur-la-France-d

      –« A force de lantiponner... », par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/RIMBERT/54367

      « Chez les professionnels de la raison, de la rigueur et du recul, les digues ont parfois cédé après les massacres perpétrés à Paris le 13 novembre dernier. »

      –L’art de la guerre imbécile, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/HALIMI/54355

      "Bernard-Henri Lévy expliquait : « La Libye, contrairement à ce qu’annonçaient les Cassandres, n’a pas éclaté en trois entités confédérées. (…) La loi des tribus n’a pas prévalu sur le sentiment d’unité nationale. (…) Pour l’heure, le fait est là : la Libye, comparée à la Tunisie et l’Egypte, fait figure de printemps réussi — et ceux qui l’ont aidée peuvent être fiers de ce qu’ils ont fait (6). »"

      –Etat d’urgence éditoriale, par Pierre Rimbert (toujours au top) (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/RIMBERT/54452

      "Les pays européens où l’on compte le plus de candidats au djihad sont aussi très précisément ceux qui consacrent le plus d’argent aux dépenses sociales », observe Pierre-Antoine Delhommais, éditorialiste au Point (3 décembre 2015)"

      –Loi Macron, obscur objet du désir, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, mars 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/03/RIMBERT/52714

      "A en croire l’extralucide Nicolas Baverez, cette pulsion impérieuse serait même le véritable motif des manifestations. « Le 11 janvier 2015, écrit-il, les Français ont adressé au monde et à leurs dirigeants un message de dignité et de courage, dont l’esprit est clair : sortir du déni, lever les tabous, passer des paroles aux actes. Ces principes (...) ne seront crédibles que s’ils s’appliquent aussi à la réforme économique et sociale » (Le Point, 12février 2015). Sur les pancartes « Je suis Charlie », il fallait en réalité lire « Je suis Macron ».

      Profiter d’un événement traumatique pour imposer des décisions impopulaires : cette « stratégie du choc » séduit aussi Pierre-Antoine Delhommais. L’éditorialiste a déjà planifié l’étape suivante. « Le gouvernement de Manuel Valls se retrouve aujourd’hui en position de force pour passer outre aux braillements des frondeurs, aux lamentations des syndicats et de tous ceux qui s’opposent aux réformes d’envergure dont la France a besoin pour vaincre ses archaïsmes et débloquer son économie, par exemple touchant à l’organisation du marché du travail ou aux trente-cinq heures. Pour renforcer ce souffle libéral qui a inspiré la loi Macron et pour aller bien plus loin (...). Il faut seulement souhaiter pour la France que M. Valls ne laisse pas passer cette “chance” économique unique que la tragédie des attentats terroristes lui offre » (Le Point, 5 février 2015)"

      –Lapasset : « les attentats ne sont pas un frein à Paris 2024 » - Fil infos - JO 2024 - Jeux Olympiques
      http://sport24.lefigaro.fr/jeux-olympiques/jo-2024/fil-infos/lapasset-les-attentats-ne-sont-pas-un-frein-a-paris-2024-788295

      http://zinc.mondediplo.net/messages/11012#message11013 => voir #Terrorisme #Stratégie_du_choc sur l’exécutif Hollande-Valls

      –Retours sur une grande hypocrisie : http://blog.mondediplo.net/2015-01-12-D-etranges-defenseurs-de-la-liberte-de-la-presse
      https://www.les-crises.fr/indecense-rendons-hommage-a-charlie
      https://blogs.mediapart.fr/patricjean/blog/100115/refusons-cette-manifestation-hypocrite
      http://www.politis.fr/Ils-ont-ete-Charlie,33588.html
      http://zinc.mondediplo.net/messages/2838#message3625
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3029#message3048
      http://zinc.mondediplo.net/messages/8099#message8164

      –Et puisqu’"on" en est là, ou plutôt qu’ils en sont là : La sociologie excuse-t-elle les terroristes ? | AlterEco+ Alterecoplus
      http://www.alterecoplus.fr/en-direct-de-la-recherche/la-sociologie-excuse-t-elle-les-terroristes-201512011020-00002614.html

      –Les Inrocks - Pourquoi Philippe Val est l’ennemi de la sociologie. par Jean-Marie Durand
      http://www.lesinrocks.com/2016/01/04/idees/les-regles-de-la-methode-sociologique-11795583

      “La sociologie provoque la colère de tous ceux qui ont intérêt à faire passer des vessies pour des lanternes : des rapports de forces et des inégalités historiques pour des états de fait naturels, et des situations de domination pour des réalités librement consenties.”

      Confondant recherche des causes et attribution des fautes, ces discours anti-sociologiques font appel au bon sens (ce sont les terroristes qui sont responsables des attentats ; qui oserait les contredire ?). Or, si comprendre n’est pas juger, “juger (et punir) n’interdit pas de comprendre”. ;
      –"Elle tend à cet éclaircissement à travers une triple opération : “contextualiser, historiciser, relier”. C’est ainsi que la sociologie aide à “rompre avec les fausses évidences”. Elle historicise des états de faits tenus pour naturels ; elle “déssentialise” les individus qui ne sont devenus ce qu’ils sont que “reliés à toute une série d’autres individus, de groupes et d’institutions” ; elle compare et met en lumière les transformations de phénomènes considérés comme éternels ou invariants. La sociologie pense au fond “relationnellement” ce qui est généralement pensé “substantiellement” par la perception préscientifique du monde. Bref, elle défait les discours d’illusion."

      #Sciences_humaines_Sociologie #Média #Terrorisme

      Au passage, le 28/12/2015, répondant à Claude Askolovitch sur I-Télé, Florian Philippot dit à sa manière que ceux qui sont contre la déchéance de nationalité veulent aider des terroristes, propos qui se retrouvent aussi sur les réseaux sociaux, c’est dire si ces manoeuvres visent exclusivement le "cerveau reptilien".
      Un point positif peut-être à long terme : le PS risque de ne bientôt plus avoir aucune branche à laquelle se raccrocher pour encore prétendre être de gauche.

      –94% des Français pour la déchéance de nationalité des terroristes binationaux
      http://www.bfmtv.com/politique/sondage-elabe-bfmtv-94percent-des-francais-pour-la-decheance-de-nationalite-d

      -"L’opinion publique verrait toutefois d’un bon oeil la constitution d’un gouvernement d’union nationale." ;
      –"L’unité nationale règne dans l’opinion publique française." ;
      –"94% des Français soutiennent la proposition de déchoir de la nationalité française les personnes condamnées pour terrorisme. A condition qu’elle dispose d’une autre nationalité. 78% des sondés se disent même « tout à fait favorables » à cette disposition." ;
      –"La mesure permettant d’assigner à résidence ceux qui reviendraient de Syrie ou d’Irak, votée jeudi dans le cadre du projet de loi prolongeant l’état d’urgence, obtient le même nombre d’opinions favorables." ;
      –"88% sont également favorables à la prolongation de l’état d’urgence, 87% à une révision de la Constitution pour créer un « régime civil d’état de crise »." ;
      –"77% des personnes interrogées se disent « favorables » à un gouvernement d’union nationale regroupant tous les partis de gauche, du centre et de droite. Les plus enclins à la mise en place d’un tel dispositif sont les sympathisants de la droite et du centre (81%). 75% des partisans du Parti socialiste approuvent également cette idée."

      –Déchéance de nationalité - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/decheance-de-nationalite
      #Sondages
      #OEI #Médias #Terrorisme #Médias_Idiocracy #Bêtisier #Médias_Idiocratie #Médias_Indécence #Le_Point

      –Journalisme au rabais pendant les soldes Par Olivier Poche, Thibault Roques - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Journalisme-au-rabais-pendant-les-soldes

      la presse ne ménage pas ses efforts pour exhorter le lecteur à profiter des « bonnes affaires ».

      Et le vainqueur toutes catégories :

      "- Les Français ont-ils la tête à dépenser ? Est-ce que cela leur fera du bien après une année 2015 éprouvante ?

      […] Je ne pense pas que les Français n’ont pas la tête à dépenser. C’est un moyen cathartique de passer à autre chose. Oui, je pense que cela leur fera du bien. Après les attentats, on culpabilise, même si ce n’est pas notre faute. Consommer permet d’accéder à ce phénomène de « rebirth » [de renaissance] cher aux Britanniques, qui permet de renaître après avoir vécu un traumatisme. […]

      – Est-ce que la consommation est une forme de résistance ? Une consolation ? La preuve que l’on existe ?

      Ce sont les valeurs qui caractérisent l’acte même de consommer."

      Attentat de Nice : la nuit où la télé française a sombré | Slate.fr
      http://www.slate.fr/story/121065/attentat-nice-nuit-tele-francaise-sombre
      Attentat de Nice : France 2 dérape (et s’excuse) - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-07-15/Attentat-de-Nice-France-2-derape-et-s-excuse-id20041

      "France 2. Quelques minutes plus tard, la chaîne diffuse l’interview (dont une partie est visible ici) d’un homme, assis à côté du cadavre de sa femme. « C’est fini pour moi, mon fils est mort. J’ai perdu les deux d’un coup. Ma femme et mon fils sont venus voir la fête. Voilà, c’est ça la fête. »"



      –Etat d’urgence
      Ce que nous pouvons, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 30 novembre 2015)
      http://blog.mondediplo.net.rockhe.com/2015-11-30-Ce-que-nous-pouvons

      –Des fiches pour tout le monde | Le blog d’un odieux connard
      http://unodieuxconnard.com/2015/11/30/des-fiches-pour-tout-le-monde

      –L’indignité nationale | Le blog d’un odieux connard
      http://unodieuxconnard.com/2016/01/13/lindignite-nationale

      –De mieux en mieux... Je commence à comprendre pourquoi ce type veut assimiler toute réflexion à de la complicité à l’égard du terrorisme.
      Manuel Valls veut prolonger l’état d’urgence « jusqu’à ce que nous soyons débarrassés de l’EI » http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/01/22/manuel-valls-s-alarme-du-danger-que-fait-peser-sur-l-europe-la-crise-des-mig
      #PS
      – [C’étaient les Guignols] LA PEUR (“Nos attentats, c’est votre sécurité”)
      http://www.les-crises.fr/cetaient-les-guignols-la-peur-nos-attentats-cest-votre-securite

      –’Une loi veut supprimer l’égalité de temps de parole des candidats à la présidentielle, Par Eugénie Bastié
      http://www.lefigaro.fr/politique/2015/12/16/01002-20151216ARTFIG00146-une-loi-veut-supprimer-l-egalite-de-temps-de-paro

      Afin d’en finir avec des règles héritées de vieilles idées allant dans le sens de la démocratie, deux membres du PS endossent généreusement un sacerdoce et partent en croisade contre les archaïsme baroques en vue de répandre la sagesse et les lumières de leur modernité : 

      -"Une proposition de loi déposée par Bruno Le Roux et Jean-Jacques Urvoas sur la « modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle »" ;
      –" La fin de l’égalité stricte de temps de parole
      Au cœur de la proposition, cette mesure veut mettre fin « aux règles baroques » (Urvoas)(...) . Selon la règle en vigueur, tous les candidats, de Nicolas Sarkozy à Jacques Cheminade, doivent avoir le même temps de parole médiatique cinq semaines avant l’élection. « Quand Jacques Cheminade fait 0,25 % des voix au moment du vote décisif (de l’élection présidentielle de 2012, Ndlr), il ne me paraît pas anormal qu’il n’ait pas exactement le même traitement » a argumenté Jean-Jacques Urvoas (...).
      En février 2012, neuf directeurs de rédaction de chaînes de radio et de télévision avaient adressé une lettre ouverte au président du Conseil constitutionnel pour demander que la période de stricte égalité du temps de parole soit réduite à deux semaines. Cette proposition avait été reprise par la Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique, présidée par l’ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin en 2012.
      La règle d’égalité stricte sera donc remplacée par un « principe d’équité », fondée sur « la représentativité de chaque candidat » et sa « contribution à l’animation du débat électoral ». La règle d’égalité stricte sera réservée aux deux dernières semaines avant l’élection."

      Prime au statut-quo et aux candidats ayant déjà accès aux "grands" médias donc. C’est Aphatie et consorts qui vont être soulagés.

      "La loi prévoit également de « ramener d’un an à six mois la période pendant laquelle les candidats à l’élection présidentielle doivent faire figurer leurs recettes et leurs dépenses électorales dans leur compte de campagne ». Une mesure qui devrait avantager les gros candidats, qui bénéficieront de structures partisanes conséquentes pouvant prendre en charge la campagne avant cette période de six mois. En réalité, cette proposition pourrait permettre de doubler les budgets de campagnes des gros candidats."

      #PS #Démocratie #PS_Démocratie
      La Transition - Ça suffit !
      http://la-transition.fr/Actualite/Fiche/item/ca_suffit__-20
      modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle. Proposition de loi et proposition de loi organique de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle - Panorama des lois - Actualités - Vie-publique.fr
      http://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-discussion/proposition-loi-proposition-loi-organique-modernisation-regles-applicab

      Présidentielle 2017 : c’est (mal) parti. Par Olivier Poche - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Presidentielles-2017-c-est-mal-parti

      –Le CSA vole au secours d’Alain Finkielkraut : un exemple à suivre - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/le-csa-vole-au-secours-d-alain-finkielkraut-un-exemple-a-suivre,

      « La semaine dernière, les conseillers du CSA ont donc adressé à France 2 un salutaire rappel à l’ordre, reprochant aux journalistes de l’émission Des paroles et des actes du 21 janvier de n’avoir pas précisé qu’une intervenante, Wiam Berhouma, était liée à un groupuscule islamo-gauchiste – les Indigènes de la République –, David Pujadas l’ayant présentée comme une enseignante musulmane sans affiliation partisane. »

      ... ==> http://zinc.mondediplo.net/messages/4159
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4161
      Nuit debout : Micro-bavard tendu à Véronique Genest - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Nuit-debout-Micro-bavard-tendu-a-Veronique-Genest

      –Autre gardien du #Pluralisme et de la déontologie :
      Brice Couturier, gardien de la « diversité intellectuelle » à France Culture - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Brice-Couturier-gardien-de-la-diversite

      -"Brice Couturier, au cours d’une émission dans laquelle il officie chaque matin depuis des années, considérant qu’il lui est impossible de s’exprimer dans les conditions qui lui sont proposées, le signale et quitte le plateau. Attitude parfaitement respectable… ou plutôt qui le serait si elle témoignait d’une position de principe que Brice Couturier aurait à cœur de respecter en tout temps, sur tous les sujets, valable pour lui-même comme pour ses invités." ;
      –"Le 7 mars dernier, l’émission recevait Gilles Finchelstein, publicitaire chez Havas et directeur général de la Fondation Jean Jaurès (« boîte à idées » du PS), Pierre Cahuc, économiste intervenant « en tant que scientifique pour soutenir le projet de loi El Khomri » [9] et Benjamin Lucas, du mouvement des Jeunes Socialistes, seul critique du projet de loi présent jour-là. Subtilement titrée « Loi El Khomri : la gauche se trahit-elle en réformant ? », l’émission se déroulait donc à 2 contre 1, et même à 3 contre 1 en comptant … Brice Couturier" ;
      –"Cette fois encore, Brice Couturier ne semble pas avoir trop souffert du consensus qui se dégageait de la discussion, « entre gens raisonnables ». L’expression utilisée ici par Brice Couturier"

      #Médias_pluralisme

      L’éditocratie unanime : haro sur les grèves ! par Frédéric Lemaire - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/L-editocratie-unanime-haro-sur-les-greves

      -"Le JT de France 2 débute sur une note moins caricaturale. Un sujet fait le point sur les blocages, il est conclu par un David Pujadas à la mine sombre : « Et nous apprenons à l’instant que le personnel du terminal pétrolier du Havre, qui représente 40% de nos importations, vote pour la grève. » Allons-nous en savoir plus sur les enjeux ou les revendications de ces grèves ? Non" ;
      –"Nathalie Saint-Cricq, responsable du service politique de France 2, tient son explication [1]. Elle dénonce « une radicalisation tous azimuts » de la CGT, qui « paralyse un pays" ;
      –"Éric Brunet, dont la fureur confine au délire. L’éditorialiste explique que la CGT, minoritaire, n’aurait pas été capable de bloquer les raffineries sans « envoyer des élus CGT, parfois des élus de la fonction publique payés avec l’argent du contribuable, des permanents, des salariés de la CGT ». Et de conclure que « ça n’est pas une grève et c’est illégal ». C’est Jean-Jacques Bourdin qui tentera de lui faire entendre raison (!) : les salariés ont bien voté la grève, par exemple au Havre. « Un cas singulier » répond l’éditocrate avec une mauvaise foi confondante.
      Laurent Neumann n’est pas en reste : « La CGT ne défend pas les salariés : elle défend la CGT. » Il évoque le tract présenté par Nathalie Saint-Cricq, sur lequel figure un bâton de dynamite : « Est-ce que c’est de bon goût, en plein état d’urgence, après la séquence attentat que la France a vécu en novembre dernier ? » En revanche l’évocation d’une « prise d’otage » du pays par Manuel Valls, Michel Sapin et Myriam El Khomri ne semble pas lui poser problème – il est vrai que ce vocabulaire, qui surprenait Gilles Bouleau dans la bouche d’un « gouvernement de gauche », fait depuis longtemps partie du lexique éditocratique par temps de grève. Moins courante – mais peut-être promise à un bel avenir – l’inculpation des grévistes pour « terrorisme social », selon le titre de l’éditorial figaresque de Gaëtan de Capèle (23 mai), n’a pas non plus suscité l’indignation de nos experts en « bon goût »."

      « La grogne » : dans le bestiaire des mobilisations sociales - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/La-grogne-dans-le-bestiaire-des-mobilisations

      Quand Causeur et Valeurs actuelles s’essaient à la critique des médias - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Quand-Causeur-et-Valeurs-actuelles-s-essaient-a

      Pénurie de carburant ou pénurie d’information(s) ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Penurie-de-carburant-ou-penurie-d-information-s

      Pour France 2, la “radicalisation” de la CGT est vouée à l’échec - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/pour-france-2-la-radicalisation-de-la-cgt-est-vouee-a-l-echec,14

      -"« Alors, qui contrôle ces barrages ?, interroge David Pujadas. S’agit-il uniquement des salariés des dépôts ou des raffineries ? » J’espère bien, sinon, ce ne serait pas du jeu. Le reportage démarre sur l’image d’une femme en train de faire la quête aux abords d’un blocage de site pétrolier indéterminé. « Elle n’a rien à voir avec l’industrie pétrolière. » Non, pas possible ? « C’est une retraitée, ancienne aide-soignante, elle participe au blocage. » Scandale ! Une usurpatrice ! « Je suis une militante syndicale, je suis retraitée et je suis là pour mes enfants, mes petits-enfants. » Incroyable ! Si tout le monde manifeste avec n’importe qui, c’est la chienlit." ;
      –"« Je ne cache pas mon souci face à la dérive de la CGT », estime le Premier ministre, qui parle aussi de « radicalisation »… Un peu comme un présentateur du JT."

      Journaliste de France 2 ou éditorialiste du Figaro ? Nathalie Saint-Cricq face à la CGT - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Journaliste-de-France-2-ou-editorialiste-du

      Tribunaux médiatiques pour syndicalistes « radicalisés ». par Frédéric Lemaire, Julien Salingue - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Tribunaux-mediatiques-pour-syndicalistes

      Trois mois de couverture médiatique des mobilisations contre la « Loi Travail ».par Julien Salingue, Lundi 6 Juin 2016 - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Trois-mois-de-couverture-mediatique-des

      Stigmatisation des grèves et des manifestations : France info appelle l’Europe à la rescousse - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Stigmatisation-des-greves-et-des-manifestations

      -"Ce qui est le plus frappant ici, c’est la prétention à présenter le « point de vue allemand ». La journaliste de la ZDF représente-t-elle toute l’Allemagne ? Et, question subsidiaire : les Allemands pensent-ils tous la même chose ? Deux problèmes qui ne semblent pas gêner la journaliste de France info, qui considère peut-être que l’Allemagne est un « paradis » sur Terre où tout le monde pense miraculeusement la même chose, et où les désaccords sont aussi fréquents qu’une licorne en liberté." ;
      –" le problème n’est pas ici le parti pris des deux journalistes (qui ont le droit de penser ce qu’elles veulent), mais le fait qu’elles soient présentées comme les représentantes, voire même les porte-parole, de pays entiers."

      Loi travail : les médias contre les libertés, par Serge Halimi & Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/HALIMI/55956

      "La France est soumise aujourd’hui à deux menaces qui, pour être différentes, n’en mettent pas moins en péril son intégrité : Daech et la CGT. »"

      "Comme l’admet Giesbert, les médias n’observent pas : ils mènent un « combat ». Et agissent comme une force politique."

      (note perso : donner le twitter d’Aphatie à FOG)

      "« Démagogie debout » (27 avril), « Rétablir l’ordre » (18 mai), « Terrorisme social » (24 mai), « Dictature cégétiste » (26 mai), « Les vandales de la République » (18 juin) : que les éditoriaux du Figaro"

      "Nathalie Saint-Cricq perçoit dans l’exercice somme toute ordinaire du droit de grève une " radicalisation tous azimuts""

      "Dans son ouvrage Le Degré zéro de l’écriture (1953), le sémiologue Roland Barthes observait à propos de la logomachie stalinienne que « l’écriture a finalement pour fonction de faire l’économie d’un procès » ; elle vise « à donner le réel sous sa forme jugée, imposant une lecture immédiate des condamnations »"

      "« Une partie de ces casseurs, chauffés à blanc par la haine et encouragés par l’impunité judiciaire, pourra être tentée de basculer dans le terrorisme, prévient l’écrivain Pascal Bruckner. Nous devons nous inquiéter de leur jonction éventuelle avec les fous de Dieu »"

      "Bas les masques (16). On savait les médias acquis aux priorités néolibérales ; on mesure à l’accueil chaleureux qu’ils réservent au démantèlement du code du travail (17) que cette adhésion sera réitérée perinde ac cadaver (18), aussi étendus que puissent être les désastres politiques et sociaux occasionnés par de telles orientations. On savait les médias français peu soucieux de démocratie sitôt que le suffrage populaire contrarie leurs desseins fédéralistes européens. Avec leur accompagnement bienveillant de l’état d’urgence, avec leur nonchalance devant la mise en cause, inédite depuis plus d’un demi-siècle, du droit des principales confédérations syndicales à manifester dans la capitale, une étape supplémentaire vient d’être franchie."

      Le Monde maquille un interrogatoire de Philippe Martinez. Par par Frédéric Lemaire - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Le-Monde-maquille-un-interrogatoire-de-Philippe
      #Discours_orthodoxes #Novlangue

      -"Jean-Pierre Elkabbach : « Il y a deux stratégies, la vôtre et celle de la CFDT. D’un côté il y a la négociation, le compromis, la recherche des réformes, et la contestation de rue, qui va l’emporter ? Pourquoi ne pas aller vers le compromis et la réforme ? Pourquoi ne pas faire de la CGT un syndicat réformiste, qui ne considère pas que la minorité a toujours raison sur la majorité ? »" ;
      –"Françoise Fressoz : « La violence est partout, on l’a vu en Grande-Bretagne avec le débat sur le Brexit qui se termine par un mort. Est-ce que vous, vous dites il faut arrêter, avec un mort on ne peut pas continuer comme ça [sic]. »"

      Faut-il limoger François Lenglet (et David Pujadas) ? - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/faut-il-limoger-francois-lenglet-et-david-pujadas,143322.php

      Avec, notamment, ce grand classique de la "pédagogie" :

      "Brice Teinturier, brillant sondologue de l’Ifop, livre une analyse aussi pertinente que celle du journaliste du JT : « Cette loi est rejetée parce qu’elle n’est pas comprise… » Traduction : les gens sont trop cons pour comprendre. « … Parce qu’elle suscite des inquiétudes [irrationnelles, ndlr]"

      -"Affirmer que « 67 % des Français ont une mauvaise opinion de Philippe Martinez » s’apparente donc à une grossière manipulation. Mais ça prenait trop de temps de dire : « Si l’on retire les 32 % de Français qui ne se prononcent pas, 67 % ont une mauvaise opinion de Philippe Martinez. »" ;
      –"Alors, quand un micro-trottoir a pour objet de vérifier auprès des « Français » les opinions exprimées dans les sondages par les « Français », c’est le degré zéro au carré."

      « 67% des Français ont une mauvaise opinion de Philippe Martinez », vraiment ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/67-des-Francais-ont-une-mauvaise-opinion-de

      –Pierre Cahuc : « il faut dépolitiser les débats économiques »
      http://bfmbusiness.bfmtv.com/observatoire/pierre-cahuc-il-faut-depolitiser-les-debats-economiques-1034440.h

      "Avec son collègue du CNRS André Zylberberg, l’économiste Pierre Cahuc publie « Le négationnisme économique », véritable pamphlet conte la prise en otage de la théorie économique par les idéologies."

      ""En France il y a la culture de l’intellectuel sartrien anticapitaliste qui pense qu’il est nécessaire de critiquer l’idéologie dominante, ce qui pollue le débat", répond Pierre Cahuc. « On le voit bien, dès qu’il y a un débat sur un sujet il faut qu’il y ait quelqu’un de gauche et quelqu’un de droite. Il faut dépolitiser les débats économiques »"

      ""Aujourd’hui tous les travaux empiriques sur le sujet montrent qu’augmenter le coût du travail au niveau des bas salaires a des effets négatifs sur l’emploi. On peut même le quantifier"

      Quant aux dumpings sociaux organisées : passez votre chemin bande d’idéologues !

      Ces "négationnistes" qui ruinent la science économique - Le Point
      http://www.lepoint.fr/economie/ces-negationnistes-qui-ruinent-la-science-economique-02-09-2016-2065348_28.p

      "s’en prennent au « négationnisme économique »*. Comprendre des contre-vérités économiques pourtant reprises par nombre d’observateurs et médias"

      On pense aux mêmes ?

      « Les baisses de charges, oui, mais uniquement sur les bas salaires »

      Qui a parlé de trappes ? Qu’il ou elle se dénonce !

      « À coups de descriptions d’expériences économiques scientifiques, Pierre Cahuc et André Zylberberg dénoncent ainsi nombre d’idées reçues, complaisamment relayées par les journalistes guidés par leur souci d’équilibrer leurs articles entre tous les points de vue. Des nuisances supposées de la finance aux bénéfices du partage du travail, nombre d’affirmations portées par les Économistes atterrés sont passées à la moulinette. »

      Mort aux médias gauchos !

      « Le consensus économique sur l’opportunité d’une relance par l’augmentation des dépenses publiques ou d’une taxe sur les transactions financières, réclamée par les Économistes atterrés, est moins tranché. »

      Consensus observable dans C Dans L’Air ?

      « Oui, un tel prélèvement est possible, mais il ne doit pas être un prétexte pour lever des fonds pour de nobles causes comme la lutte contre le sida en Afrique »

      "prétexte" ??

      « Quant aux dépenses publiques, elles peuvent bel et bien servir à relancer la croissance, mais pas à n’importe quelles conditions : il faut que la politique monétaire facilite l’accès au crédit, que ces dépenses soient cantonnées à des domaines très précis (infrastructure, transferts vers les plus défavorisés), mais il faut aussi que l’appareil productif puisse . En d’autres termes, elles ne dispensent pas des fameuses réformes structurelles (marché du travail, etc.) honnies par les Économistes atterrés. »

      "En d’autres termes", "s’adapter à l’augmentation des commandes" égal "réformes structurelles" : nickel.

      "Confrontés à la critique de la faillite des économistes à prévoir la crise financière de 2008 [c’est vrai qu’il eut été facheux d’oublier ce point de détail de l’histoire], les auteurs ne se démontent pas : « Le fond du problème est de nature différente : la science économique n’est simplement pas capable de prévoir le futur d’un monde très complexe, où une multitude de facteurs interagissent, en particulier lorsqu’il s’agit d’événements rares ne survenant qu’une ou deux fois par siècle. De la même manière, la médecine n’est pas capable de prévoir la prochaine grande pandémie et même s’il y en aura une. »"

      (Liste des crises monétaires et financières — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_crises_mon%C3%A9taires_et_financi%C3%A8res)

      "Négationnisme économique" : ce pamphlet est ignoble. C’est un appel direct à l’épuration. Par Henri Sterdyniak - le Plus
      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1558440-negationnisme-economique-ce-pamphlet-est-ignoble-c-est-un-

      « Cahuc et Zylberberg n’hésitent pas à assimiler les économistes critiques à des scientifiques dévoyés soumis à des lobbies. Ils oublient complètement qu’une partie importante des économistes mainstream sont effectivement financés par des industriels ou par la finance.
       
      Ils oublient que certains des travaux appelant à réduire toujours plus les cotisations sur le salaire minimum ont été financés par la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution ou par la Fédération professionnelle des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre opérationnelle. Ils oublient que des économistes sont financés par des assurances pour soutenir la retraite par capitalisation contre la répartition. Ils oublient le développement des chaires universitaires financées par des entreprises, des banques, des assurances.

      Cahuc et Zylberberg croient pertinent de dénoncer les quelques interventions des économistes critiques dans les médias. Les grands médias sont aujourd’hui entre les mains de sept groupes financiers ou industriels. Ils font intervenir massivement des économistes non universitaires, qui n’ont jamais rien publié dans des revues scientifiques, à la solde des banques ou des industriels, ou des journalistes travaillant dans des journaux économiques destinés aux milieux d’affaires.

      Cela ne gêne pas nos deux inquisiteurs. Non, ils dénoncent des interventions d’économistes universitaires, qu’ils veulent déconsidérer car ils ne partagent pas leur aveuglement scientiste. »

      Quand Messieurs Cahuc et Zylberberg découvrent la science | AlterEco+ Alterecoplus
      http://www.alterecoplus.fr/quand-messieurs-cahuc-et-zylberberg-decouvrent-la-science/00012139

      L’économie « pure », nouvelle sorcellerie, par Samir Amin (Le Monde diplomatique, août 1997)
      https://www.monde-diplomatique.fr/1997/08/AMIN/4886

      De l’art d’ignorer le peuple, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/ROBERT/56457

      "On est loin des préoccupations comptables qui obsèdent jusqu’à l’absurde la classe dirigeante actuelle. Combien de pays du tiers-monde, du Kenya à la Côte d’Ivoire, ont-ils d’ailleurs sombré dans le chaos peu après avoir reçu leur brevet de « bonne gouvernance » de la part des institutions financières internationales ? On se souvient également de M. Dominique Strauss-Kahn, alors directeur général du Fonds monétaire international, saluant la Tunisie de M. Zine El-Abidine Ben Ali en 2009 par des mots qui laissaient peu entrevoir la révolution de janvier 2011"

      "Symbole, passé relativement inaperçu, de ce hiatus : le 19 janvier 2006, le Parlement européen avait voté une résolution demandant qu’on trouve un moyen de contourner les #référendums français et néerlandais sur le traité constitutionnel européen…"

      #Reéférendum
      C Dans l’Air http://zinc.mondediplo.net/messages/4221

      Le Monde ("La Réalité") selon les "Réalistes"
      « Benoît Hamon le rêveur » : un cauchemar pour les éditorialistes - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Benoit-Hamon-le-reveur-un-cauchemar-pour-les
      #Discours_orthodoxes #Novlangue

      Sur BFM TV, la percée « irrationnelle » de Mélenchon et l’« irrespect » de Poutou
      https://www.vivelacri.se/Sur-BFM-TV-la-percee-irrationnelle-de-Melenchon-et-l-irrespect-de-Poutou

      « Sur l’aspect affaires, je n’ai pas grand chose à dire [...] c’est sur son comportement tout au long du débat, à la fois on a l’impression que c’est un candidat qui a un pied dedans un pied dehors, qui va voir ses supporters pendant le débat, qui refuse d’être sur la photo, qui emploie des mots lorsqu’il parle de la police "qui fait chier les jeunes", je trouve que c’est un candidat qui par moment n’a pas le respect pour être candidat à la présidence. »

      "Il y a un irrespect dans sa posture de bout en bout, et une forme d’indignité par rapport à la solennité d’un débat présidentiel"

      "c’est vrai que ce qui apparaît comme paradoxal, c’est que son projet maintenant deviendrait presque à l’égal de celui d’Emmanuel Macron, et même devant celui de François Fillon, comme le meilleur projet ! Je pense que beaucoup de français n’ont pas totalement regardé le projet... ou alors la société française est en train de basculer vraiment vers l’envie d’une sixième république, l’envie d’idées assez... mais peut-être, hein, je m’interroge sur cette forme d’irrationnalité qui fait que la forme prend le pas sur le fond"

      Copé préconise de baisser les dépenses sociales pour financer l’"effort de guerre" - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/cope-preconise-de-baisser-les-depenses-sociales-pour-financer-l-effort-de-gu

      Humour umpiste :

      -"Augmenter la dette, c’est [...] mettre en cause notre souveraineté financière, puisque la majorité de nos créanciers sont étrangers"

      - « Nous devons structurellement réorienter le budget de l’État vers le financement de sa mission première : assurer la protection de nos concitoyens. J’assume de dire qu’il faut plus de régalien et moins de social », développe-t-il. L’« effort de guerre » ne doit « être financé ni par le déficit ni par les impôts, mais par plus de travail et moins de dépenses sociales [qui représentent 32 % de notre PIB] »

      #MEDEF #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #Multinationales #Lobbying #Dette_publique #Dette_publique_France #Dette #Austérité #UMP

      Gattaz, Sophie De Menton, et les #Paradis_Fiscaux. #MEDEF
      Insoumis France - A chaque fois qu’une banque gagne 4 euros, il y...
      https://www.facebook.com/insoumisfrance/videos/1416228588435654/?fref=mentions

      Florilège de leur #Novlangue, un jour sans fin...
      Les temps modernes (2/2), par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 17 avril 2016)
      http://blog.mondediplo.net/2016-04-17-Les-temps-modernes-2-2

      "Une planète grisonnante
      Tuez-les tous"
      http://www.monde-diplomatique.fr/2013/06/A/49159

      "Les Français trop payés ?"
      http://www.valeursactuelles.com/economie/les-francais-trop-payes-38678

      "Le Monde a son chroniqueur esclavagiste"
      http://www.humanite.fr/le-monde-son-chroniqueur-esclavagiste-583585

      "Les joies de l’écriture automatique"
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/RIMBERT/52912

      La crème (avec modération) :

      Leparmentier : -"un SMIC trop élevé, des salaires qui progressent trop, des prud’hommes lents et imprévisibles, une Cour de cassation « rouge », une formation professionnelle gaspillée, des indemnités de chômage trop longues. Il faudrait que le marché du travail redevienne un marché, où l’on peut embaucher, licencier et retrouver un emploi rapidement"

      L’Huma : "(Leparmentier) appelle en renfort Patrick Artus, économiste en chef chez Natixis pour lui faire dire ceci sans autre précision : « le SMIC est à 63% du salaire médian. S’il était à 43%, ce qui correspond à la moyenne internationale, on augmenterait de moitié l’emploi non qualifié"

      David Victoroff (V.Actuelles) : "en appellent au contraire à notre courage pour nous inciter à davantage de sacrifices. Parmi ceux-ci, Huw Pill, chef économiste de Goldman Sachs, suggère une solution radicale : « La France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers »" ; " En suggérant une diminution de la masse salariale d’un tiers, l’économiste ne fait que constater la nécessité de remédier à la perte de compétitivité de l’économie française."

      DIPLO Facebook
      https://www.facebook.com/lemondediplo/photos/a.102820101687.103444.34398236687/10153687405141688/?type=3&theater
      https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/14192678_10153687405141688_6697813388961258313_n.png?oh=fc
      Oups ! => http://zinc.mondediplo.net/messages/4352#message10163
      http://zinc.mondediplo.net/messages/12237

      Le « journalisme post-politique » éparpillé façon puzzle par Frédéric Lordon - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Le-journalisme-post-politique-eparpille-facon
      Politique post-vérité ou journalisme post-politique ?, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 22 novembre 2016)
      http://blog.mondediplo.net/2016-11-22-Politique-post-verite-ou-journalisme-post

      "Tout y est, et notamment que « la presse » ne se reconnaît aucune responsabilité depuis vingt ans dans la consolidation idéologique des structures du néolibéralisme, qu’elle n’a jamais réservé la parole à ceux qui en chantaient les bienfaits, qu’elle n’a jamais réduit à l’extrême-droite tout ce qui, à gauche, s’efforçait d’avertir de quelques inconvénients, de la possibilité d’en sortir aussi, qu’elle n’a jamais fait de l’idée de revenir sur le libre-échange généralisé une sorte de monstruosité morale, ni de celle de critiquer l’euro le recommencement des années trente, qu’elle n’a jamais pédagogisé la flexibilisation de tout, en premier lieu du marché du travail, bref qu’elle n’a jamais interdit, au nom de la « modernité », du « réalisme » et du « pragmatisme » réunis, toute expression d’alternative réelle, ni barré absolument l’horizon politique en donnant l’état des choses comme indépassable — oui, celui-là même qui produit de la Rust Belt dans tous les pays développés depuis deux décennies, et fatalement produira du Trump avec. Mais non, bien sûr, la presse n’a jamais fait ça."

      "On sait qu’on se rapproche de ces points lorsque, résultat nécessaire de la prohibition des différences, la confusion s’accroît, nourrie par le commentaire médiatique, lui-même de plus en plus désorienté"

      –Les enseignants aux bons soins du patronat, par Renaud Lambert & Sylvain Leder (Le Monde diplomatique, novembre 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/LAMBERT/56790
      #UE #Grèce #Lobbying #Conflits_d'intérêts

      "les enseignants ne seront pas seuls : « En complément de votre action, l’entreprise a une contribution majeure à apporter pour défendre et illustrer les bienfaits de l’Europe, qui n’est pas seulement un projet économique, mais bel et bien un projet politique, un projet de société. » Lequel ? Il faudra le déduire des mérites de Bruxelles célébrés à la tribune. Ainsi, son intervention auprès de la Grèce aurait, selon le directeur du Trésor à la Commission, M. Benjamin Angel, démontré la capacité de l’Union à la « solidarité »"

      "[...]quand on se plaint de la façon dont l’école fait les yeux doux aux patrons, on s’entend répondre : “Il faut bien préparer les enfants au monde de l’entreprise ! Vous, vous ne créez que des chômeurs”, comme nous l’a répliqué l’ancien directeur de l’académie de Paris, Claude Michelet, il y a deux ans. »"

      "De retour dans l’amphithéâtre, on retrouve la préoccupation des intervenants pour l’Europe. Une Europe menacée par « la recrudescence de la menace terroriste, la montée des populismes et des discours protectionnistes », selon M. Huillard, qui met tous ces « dangers » sur un pied d’égalité"

      "Son unique échec ? L’Europe politique. Car le Vieux Continent souffrirait d’un excès de démocratie. L’eurodéputée Sylvie Goulard s’en amuse"

      Heureux les pauvres (Le Monde diplomatique, septembre 2017)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/A/57882
      #Allemagne #Sociaux-Démocrates

      « Nous fournissons aux employeurs un matériel humain bon marché. »

      Sur France 2, le JT a 70 ans et tous les talents - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/sur-france-2,-le-jt-a-70-ans-et-tous-les-talents,n6295731.php

      Des élus de droite ne veulent pas de Greta Thunberg à l’Assemblée
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/07/22/des-deputes-de-droite-protestent-contre-la-venue-de-greta-thunberg-a-l-assem

      "Liaisons dangereuses avec Taubira" : Plainte d’Anticor contre Le Figaro - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-11-10/Liaisons-dangereuses-avec-Taubira-Plainte-d-Anticor-contre-Le-Figaro

      Juste pour rire :

      #Le_Figaro veille à la "transparence", et contre "la confusion des genres". Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, se serait quant à lui fait le défenseur du principe de séparation des pouvoirs (oui, oui).

      Le foutage de gueule du Figaro - Le Petit Journal du 11/11 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1329463
      (à partir de 30mn)

      "Cris de joie dans le 93" : encore une intox...
      http://www.marianne.net/cris-joie-93-encore-intox-100238061.html

      « Je n’ai pas de source personnelle, c’est un tweet d’un journaliste de Montpellier », explique de son côté @luciole4064, auteur de messages similaires. Ce journaliste, Alexandre Mendel, qui a notamment collaboré à Valeurs actuelles, a en effet tweeté ce message à 23h46 : « cris de joie dans les banlieues du 94 (Vitry, Ivry...) et du 93 ». A-t-il entendus lui-même ces fameux « cris de joie » ? Peu probable, puisqu’il habite à Montpellier, comme indiqué sur son profil Twitter. Contacté, il n’a pas répondu à nos sollicitations.

      Valeurs Actuelles porte plainte contre les aides à la presse françaises | EurActiv.fr
      http://www.euractiv.fr/sections/societe-de-linformation/valeurs-actuelles-porte-plainte-contre-aides-la-presse-francaises

      -"Deux conditions : ne pas dépasser les 300.000 exemplaires et ne pas avoir été condamné pour racisme, antisémitisme ou incitation à la haine ou à la violence au cours des cinq dernières années." ;
      –"Le groupe Valmonde, éditeur de Valeurs Actuelles, a adressé lundi « une plainte formelle » contre la France « pour aide d’État incompatible avec le Traité de l’Union européenne », et qui causerait un « préjudice grave, massif et immédiat » à l’hebdomadaire." ;
      –"Cette aide d’État « procure un avantage sélectif à certaines entreprises » et « faussera gravement la concurrence du fait de la fragilité du secteur de la presse politique », selon la lettre envoyée par Valmonde au commissaire à la concurrence, la Danoise Margrethe Vestager."

      Sur les aides à la presse, «  Valeurs actuelles  » s’oppose à Fleur Pellerin. Par Alexis Delcambre et Alexandre Piquard
      http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/11/20/fleur-pellerin-et-valeurs-actuelles-s-opposent-sur-le-terrain-des-aides-a-la

      -"Le fait que ce renforcement des aides directes ne touche pas les titres ayant fait l’objet de condamnation a fait rapidement réagir. Mardi 17 novembre, Valeurs actuelles s’en est pris au système d’aide dans sa globalité en indiquant avoir « adressé une plainte formelle contre la France pour aide d’Etat incompatible avec le Traité de l’Union européenne dans le secteur de la presse d’information politique et générale de diffusion nationale »." ;
      –"le ministère rappelle que cette aide au pluralisme ne représente qu’une faible partie de l’ensemble des aides directes et indirectes (via les aides postales notamment). En 2014, un titre d’extrême droite comme Présent a touché 362 745 euros d’aides au total (dont 226 888 euros d’aides directes). Valeurs Actuelles a touché 961 026 euros d’aides à son transport postal mais zéro aide directe. Minute et Rivarol n’ont rien touché."

      Pellerin veut priver Valeurs actuelles et Minute d’aides à la presse. Louis Hausalter
      http://www.marianne.net/pellerin-veut-priver-valeurs-actuelles-minute-aides-presse-100237730.html

      Le Point, canard anti-système, a trouvé son poulain révolutionnaire. (C’est le 1er avril tous les jours avec certains).
      La bibliothèque - Le Point
      http://www.lepoint.fr/versions-numeriques

      Emmanuel Macron, star d’un « événement » organisé par Challenges et Sciences et Avenir - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Emmanuel-Macron-star-d-un-evenement-organise-par

      Le candidat des #Médias, par Marie Bénilde (Le Monde diplomatique, mai 2017)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/BENILDE/57494
      #Novlangue #Discours_orthodoxes

      "Après « La bombe Macron » en septembre 2014, L’Express inaugurait sa nouvelle formule, en mars 2016, avec ce titre : « #Macron : “Ce que je veux pour 2017” ». « C’est lui qui incarne le plus l’esprit de réforme en France aujourd’hui, avec modernité », insistait Christophe Barbier"

      "Le Point a multiplié les couvertures : « Et pourquoi pas lui ? », « L’homme qui dérange »"

      "Mais l’avantage accordé par la presse à M. Macron tient moins à ce qui se dit qu’à ce qui se tait. Dans le domaine des « affaires » — les 120 000 euros de frais de bouche à Bercy, l’impôt sur la fortune ou l’évaluation de son patrimoine révélés par Le Canard enchaîné"

      Pour Emmanuel Macron, la télé cultive sa déférence - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/pour-emmanuel-macron-la-tele-cultive-sa-deference,157896.php

      "« Le politique s’est exprimé, progressiste, social et libéral en même temps. » Ça, c’est fait. « Mais l’homme reste une énigme. » La politique ayant été évacuée d’une phrase, parlons maintenant du vrai sujet : sa personnalité."

      Et c’est ainsi qu’Emmanuel Macron est grand - Ma vie au poste - Télérama.fr #Vidéos
      http://television.telerama.fr/television/et-c-est-ainsi-qu-emmanuel-macron-est-grand,157961.php

      Choose France et make #Macron great again - Télévision - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/television/choose-france-et-make-macron-great-again,n5454865.php

      "« Parce qu’Emmanuel Macron entame les réformes dont le monde entier rêvait pour la France. »"

      "Emmanuel Lechypre célèbre « un atout majeur, notre crédit impôt recherche qui attire tous les chercheurs"

      "Pas plus que BFMTV, David Pujadas ne mentionne ces généreuses subventions"

      "« La France devient une place financière, l’industrie du capital risque a levé plus de fonds en France qu’au Royaume-Uni. »"

      "Laurence Parisot conseille : « Allez regarder ce qui se passe ailleurs, et surtout en Chine. L’intelligence artificielle, c’est en Chine qu’elle se fait. » « Et elle est déjà utilisée dans les rues de Pékin, abonde Dominique Seux, puisqu’il y a de la reconnaissance faciale à peu près partout… Ça va très vite ! »"

      "« pdg mondial du constructeur. A ses yeux, l’élection d’Emmanuel Macron a changé la donne ». « C’est beaucoup mieux, Hollande était quand même un socialiste style ancien."

      "« On s’emballe, tempère Laurence Parisot. Il faut raison garder. » Ouf, la voix de la raison. « J’insiste. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Sur le plan des compétences, de l’employabilité… Si on se compare à l’Asie… »"

      " « … Avec des allègements spécifiques de cotisations sociales voire d’impôts pour les plus hauts dirigeants qui s’installent. » Chouette, ça fera d’autant plus de ruissellement dans notre paradis (fiscal)"

      "Elle salue toutefois la « modernité » d’Emmanuel Macron : « “Make the planet great again” a été un coup de booster fantastique. »"

      "stabilité politique, un président qui fait mouvement, le leadership sur les questions de demain, les questions climatiques"

      –Donc, avant le second tour, vote blanc ou abstention = vote FN de gros facho-collabo : appel à "faire barrage". 

      Puis ensuite, sous la plume de

      , vote Macron = vote d’adhésion à l’UE.

      –Adhérez au Mouvement On prend les mêmes (ficelles) et on recommence ! *

      *une consommation excessive peut entraîner des effets officiellement indésirables et totalement inédits, telle qu’une montée du FN ou d’un vilain dérivé après quelques années d’accoutumance.

      Notre dernière collection en question :

      Coulisses de Bruxelles - L’élection de Macron tranche la question européenne - Libération.fr
      http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2017/05/09/lelection-de-macron-tranche-la-question-europeenne

      « Réduire cette élection à un vote anti-Front national, ce qu’il fut aussi, serait une erreur : c’était aussi un plébiscite en faveur d’une France européenne. »

      « Si Jean-Luc Mélenchon, qui a l’europhobie en partage avec le FN (même si elle plus discrète), avait été qualifié pour le second tour face à Macron, le résultat aurait sans doute été le même, n’en déplaise à ses lieutenants. »

      « Et le triomphe du plus européen des candidats, celui en qui tous les commentateurs voyaient une bulle prête à éclater le confirme. Les Français ont massivement (c’est l’un des présidents les mieux élus de la Ve République) rejeté le Frexit qui, ils l’ont bien compris, était un saut dans le vide. »

      « la question européenne est tranchée en France et bien tranchée. »

      –Déstockage, tout doit partir !!
      Cette semaine, le doigt tremblant et le regard indigné d’un pompier-pyromane, ou "résistant", de la première heure :
      (sous forme d’un recyclage copier/coller conforme au label vert de l’actu promouvant la circulation circulaire des commandements orthodoxes au sein de circuits (très) courts, en tout cas plus que ce greenwashing d’artifice) http://zinc.mondediplo.net/messages/11330#message14039 )

      –Le Mediascope » (Vidéo) Canal + « Il faut une nouvelle république » Clémentine Autin ( Grand Journal)
      http://lemediascope.fr/video-canal-il-faut-une-nouvelle-republique-clementine-autin-grand-jour

      De mémoire :
      Dans le contexte de "l’affaire" Cahuzac, C.Autain affirme qu’il ne s’agit pas, contrairement à ce que certains disaient (sur le plateau ?) d’un fait isolé mais qu’il s’agit d’un problème plus large qui appelle à un changement d’institution (VIème République ?). Duhamel agite alors son doigt accusateur (faisant ici office de crocs des chiens de garde) dans sa direction en lui faisant les gros yeux et l’accuse de tenir le discours du FN.
      Personnellement, je ne me souviens pas avoir entendu le FN remettre en question la Vème République et son côté monarchie de droit divin, c’est à dire son fonctionnement sur le mode de l’homme ou de la femme providentiel(lle).
      A en croire cette séquence, tout ce qui remet en cause l’ordre institutionnel (et bien souvent il en va de même pour l’ordre économique) existant est assimilable à un discours FN. Cela confère donc à ce dernier le monopole de toute contestation du conservatisme ou de l’orthodoxie => l’attitude de Duhamel est une campagne en faveur du FN qu’il prétend combattre.

      Le Monde d’Arnaud Leparmentier macronise la démocratie - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Le-Monde-d-Arnaud-Leparmentier-macronise-la

      « Malheur à qui oserait prétendre que les vingt et quelque millions d’électeurs ayant glissé un bulletin Macron dans l’urne n’étaient pas tous convaincus par son projet européen qui, il est vrai, entérine le Traité. »

      L’investiture de “Chéri” et “Bibi”, une “épopée romanesque” (mais pas sexiste) - Ma vie au poste - Télérama.fr #Idiocracy
      http://television.telerama.fr/television/l-investiture-de-cheri-et-bibi-une-epopee-romanesque-mais-pas-se 

      « On franchit un stade supplémentaire dans la modernisation »
      « Maryse Burgot pour décrypter cette image en direct de la cour de l’Elysée. »
      « Le huitième président de la Ve République qui fait la bise à Anne Hidalgo, c’est une information. »

      Edouard Philippe, un boxeur barbu et “un véritable espoir pour les Français” - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/edouard-philippe-un-boxeur-barbu-et-un-veritable-espoir-pour-les

      "Gilles Bouleau, qui accueille le Premier ministre en plateau. « Parmi vos passions, il y a la boxe, trois entraînements par semaine. Vous savez que Manuel Valls a aménagé une salle de boxe à Matignon, vous allez continuer ? Par ailleurs et dans tous les sens du terme, est-ce que vous êtes prêt à prendre des coups ? »"

      « Incarner le renouveau » : programme politique ou marotte journalistique ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Incarner-le-renouveau-programme-politique-ou

      Quand l’AFP étouffe des informations gênantes pour le nouveau pouvoir (SNJ-CGT) - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Quand-l-AFP-etouffe-des-informations-genantes

      Appel au don : pour abréger les souffrances de cet éditocrate en phase terminale de ridicule, donnez.
      Mélenchon, Ruffin, Corbière et Autain... Les nouvelles stars de l’Assemblée nationale - Challenges.fr
      https://www.challenges.fr/politique/melenchon-ruffin-corbiere-et-autain-les-nouvelles-stars-de-l-assemblee-na

      « Parce que la France insoumise est aujourd’hui la seule force capable, dans la France d’aujourd’hui, de fédérer les mécontents de l’ancien monde, souverainistes et populistes, immobilistes et anticapitalistes, et les mener au pire du » jusqu’au boutisme ""

      (de loin ma préférée =>)
      « Remarquant un drapeau européen trônant là, aux côtés du drapeau tricolore, le nouveau député n’a pu s’empêcher de dénoncer ce beau symbole de l’union entre les peuples d’Europe »

      « Le drapeau européen, ce n’est pas la vierge Marie, c’est 70 ans de paix. »

      « le virage souverainiste touchant à l’identitaire nationaliste n’était pas une illusion née des étranges ambiguïtés de la post-campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, entre refus d’appeler à voter clairement pour Emmanuel Macron et fausse hostilité à Marine Le Pen »

      « On devine le spectacle d’avance. Les séances de question au gouvernement vont tourner au bêbête-show. La démocratie représentative sera dénigrée. »

      Alerte : les Insoumis annexent la télé ! - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2017-06-23/Alerte-les-Insoumis-annexent-la-tele-id9989

      Bonne nouvelle : Emmanuel Macron ne fait pas de politique - Télévision - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/television/bonne-nouvelle-emmanuel-macron-ne-fait-pas-de-politique,n5629900.php
      #Novlangue #Discours_orthodoxes

      "« J’attends de vous que vous soyez des entrepreneurs de l’État, dit le président. Le mot d’entrepreneur ne se réduit pas à l’entreprise. C’est le fait de faire. » Faire quoi, au fait ? Qu’importe. Devant le Conseil d’État : « La performance ne saurait être un tabou du service public. » Quelle performance, et mesurée comment ?"

      "« Gilles Le Gendre, ex-entrepreneur et député de la majorité, revendique une culture du résultat au nom de l’efficacité. » Efficacité à faire quoi, mesurée comment ? Le député m’éclaire. « Une entreprise qui se transforme, elle explique qu’elle va mettre le client au centre. » Et le salarié au pas. « Nous devons nous inspirer de ça. » Puisque le privé est synonyme d’efficacité, appliquons au public les principes de concurrence, d’audit, de flexibilité, de sous-traitance, pardon, d’externalisation, pardon, d’outsourcing."

      "« Emmanuel Macron emporterait en politique certains codes et usages de l’entreprise et notamment plus de pragmatisme. » Ah, le pragmatisme ! Et le bon sens, aussi, n’est-ce pas ?"

      "« Ruth, à quel moment vous êtes vous dit que ce personnage entrait dans votre radar politique ? », demande Jean-Baptiste Boursier à Ruth Elkrief lors du débat qui suit la diffusion inédite du documentaire-choc. « En juillet 2016, pendant les Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, à sa manière de saluer avec application tous les gens autour de moi », se flatte la journaliste, sans préciser qu’elle n’y était pas pour BFMTV mais pour effectuer un ménage."

      "moi je ne fais pas de politique ». Mais bien sûr. Philippe Besson est écrivain et, même s’il « parle politiquement parlant » pendant une heure dans un talk-show politique, il ne fait pas de politique. Pas plus que Ruth Elkrief, Laurent Delahousse… ou Emmanuel Macron."

      Les éditocrates éblouis par Macron... et en rage contre les gilets jaunes - Acrimed | Action Critique Médias
      https://www.acrimed.org/Les-editocrates-eblouis-par-Macron-et-en-rage

      David Pujadas stupéfait : les conclusions du Grand Débat sont “macronistes” - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/david-pujadas-stupefait-les-conclusions-du-grand-debat-sont-macronistes,n62
      « Grand débat », grosses malhonnêtetés - Mémoire des luttes
      http://www.medelu.org/Grand-debat-grosses-malhonnetetes
      Grand débat : une contribution sur deux a été zappée
      https://lesjours.fr/obsessions/gilets-jaunes/ep37-grand-debat-arnaque

      Guillaume Peltier (LR) et « l’augmentation des salaires de 20% » : désinformation à l’AFP. par Pauline Perrenot, mercredi 28 avril 2021
      https://www.acrimed.org/Guillaume-Peltier-LR-et-l-augmentation-des

      Cravate. Par Sophie de Menthon | #Valeurs_actuelles (lien obsolète)
      http://www.valeursactuelles.com/cravate-50662

      Nicolas Sarkozy part à la (re) conquête des Français | Valeurs actuelles
      http://www.valeursactuelles.com/politique/nicolas-sarkozy-part-a-la-re-conquete-des-francais-58402

      « Urgence. Alors que les sondages placent de plus en plus haut le candidat à la primaire de la droite Alain Juppé, le président des Républicains Nicolas Sarkozy, a décidé de partir à la rencontre des Français. »

      VALEURS ACTUELLES N°4128 - Anciens Numéros
      http://abo.valeursactuelles.com/anciens-numeros/valeurs-actuelles-n-4128.html

      Torchon toujours prompt à défendre le p’tit peuple :
      VALEURS ACTUELLES N°4129 - Anciens Numéros
      http://abo.valeursactuelles.com/anciens-numeros/valeurs-actuelles-n-4129.html
      VALEURS ACTUELLES N°4133 - Anciens Numéros
      http://abo.valeursactuelles.com/anciens-numeros/valeurs-actuelles-n-4133.html

      Yves de Kerdrel ن sur Twitter : "Sûrement un pur hasard : au moment où #Sarkozy remonte dans les sondages le voilà mis en examen. La précipitation des juges est suspecte...!"
      https://twitter.com/ydekerdrel/status/699683510521589760

      Quand « Valeurs actuelles » fabrique des scènes de guérilla dans les quartiers - La Voix du Nord
      http://www.lavoixdunord.fr/54277/article/2016-10-04/quand-valeurs-actuelles-fabrique-des-scenes-de-guerilla-dans-les-quarti

      "Quant à l’expression « guérilla urbaine », on invite Valeurs Actuelles à se rapprocher des correspondants de guerre qui ont écumé la Colombie des FARC ou le Liban du Hezbollah pour se faire expliquer ce qu’est une guérilla."

      "Enfin, pour la photo, La Voix du Nord a publié une photo d’archives des pompiers en intervention place Verlaine à Arras. Rien à voir avec la photo du magazine, faite par l’AFP à Paris en juin lorsqu’un véhicule de la RATP et des Autolib avaient été incendiés place de la République. D’ailleurs, au fait, où est-il question de véhicule brûlé place Verlaine dans l’article ? Nous cherchons encore le lien entre le texte et la photo."

      Cette info est bidon, Valeurs Actuelles, RT et 7sur7 manipulent l’information #Journalisme
      http://nordpresse.be/cette-info-bidon-valeurs-actuelles-rt-7sur7-manipulent-linformation-journ

      VA, "les médias" et les "sondages" : VALEURS ACTUELLES N°4175 - Anciens Numéros
      http://abo.valeursactuelles.com/anciens-numeros/valeurs-actuelles-n-4254.html
      “Sausage party” : le dessin-animé trash et vulgaire doit-il être retiré des cinémas ? | Valeurs Actuelles
      http://www.valeursactuelles.com/sausage-party-le-dessin-anime-trash-et-vulgaire-doit-il-etre-retir

      C’est dans l’ire, sur France 5 | Le Club de Mediapart
      https://blogs.mediapart.fr/fabrice-arfi/blog/290916/c-est-dans-l-ire-sur-france-5
      Financement libyen : un journaliste de « Mediapart » révèle l’ignorance de Catherine Nay - Libération
      http://www.liberation.fr/direct/element/financement-libyen-un-journaliste-de-mediapart-revele-lignorance-de-cathe

      Jean-Pierre #Elkabbach au service de Laurence Parisot. Par Blaise Magnin - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Jean-Pierre-Elkabbach-au-service-de-Laurence-Parisot

      L’interrogatoire de trois syndicalistes par Jean-Pierre Elkabbach (avec vidéo). Par Henri Maler, Naïma Benhebbadj, Yannick Kergoat - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/L-interrogatoire-de-trois-syndicalistes-par-Jean-Pierre-Elkabbach-avec-vide
      #Europe_1

      « Xavier Beulin, vous êtes, pieds et mains liés, du côté des industriels ». Gaspard D’Allens
      http://www.reporterre.net/Xavier-Beulin-vous-etes-pieds-et-mains-lies-du-cote-des-industriels
      #Agriculture #Lobbying

      "« Face à toute nouvelle tentative de Zad, on n’attendra pas les forces de l’ordre, on ira nous-mêmes les déloger », a déclaré Xavier Beulin, président du groupe agro-industriel Avril et président de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles)."

      Hâte de voir la teneur de la prochaine interview du dirigeant de la FNSEA par Jean-Pierre Elkabbach.
      (Indice ? Le grand rendez-vous du 22/02/2015 par Jean-Pierre ELKABBACH - Replay - Europe 1
      http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/le-grand-rendez-vous/sons/le-grand-rendez-vous-xavier-beulin-2380211)
      Autres indices =>> http://zinc.mondediplo.net/messages/4161#message18455

      De la neutralité :
      TF1 et France 2 au secours des mal-aimés de la police - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/TF1-et-France-2-au-secours-des-mal-aimes-de-la

      Evo Morales « corrompu » : François Lenglet ne ment pas, c’est la vérité qui se trompe. par Jean Pérès - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Evo-Morales-corrompu-Francois-Lenglet-ne-ment-pas

      Interpellations Veilleurs / Loi Travail : une intox d’Eric Brunet (Libé/Marianne) - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-05-19/Interpellations-Veilleurs-Loi-Travail-une-intox-d-Eric-Brunet-Libe-M

      Manifestation de la police : les chaînes d’info co-écrivent l’histoire avec les syndicats de policepar Pauline Perrenot, lundi 24 mai 2021
      https://www.acrimed.org/Manifestation-de-la-police-les-chaines-d-info-co

      Sur LCI, André Bercoff vent debout contre les éoliennes, Nicolas Doze rayonnant pour le nucléaire
      https://www.telerama.fr/ecrans/sur-lci-andre-bercoff-vent-debout-contre-les-eoliennes-nicolas-doze-rayonna

      https://www.monde-diplomatique.fr/2021/07/RIMBERT/63257Poussée d’encensoir, retour d’ascenseur

      Aux oblats qui lui doivent tout, #BHL pardonnera tout. À l’été 2019, L’Express (26 août) révélait le passé négationniste et raciste de l’écrivain Yann Moix. Collaborateur dans les années 1990 d’un fanzine antisémite, l’actuel chroniqueur de l’émission « Balance ton post ! » sur C8 s’amusait à faire le salut nazi dans un camp de concentration. « La Shoah nous mettait en verve ! », explique-t-il (Paris Match, 20 mai 2021). D’ordinaire prompt à disqualifier ses adversaires idéologiques en leur collant sans le moindre fondement l’étiquette d’antisémites (2), BHL avait cette fois pris la plume pour accorder son « pardon » à l’ex-admirateur d’Adolf Hitler. « Il est juste, jugeait-il, de lui tendre loyalement la main

    • Idiocracy et foutages de gueule en vrac

      –Bernard Tapie revient en politique
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/12/20/bernard-tapie-revient-en-politique-et-veut-contrer-le-front-national_4835339

      "Motivé par « le résultat des régionales » qu’il perçoit comme « un signal d’alarme » pour « tous ceux qui ont l’envie et la compétence d’apporter des réponses aux problèmes du pays », il veut « faire quelque chose » contre le Front national" ; "Il détaille ainsi dans le JDD son « plan Tapie 2016 » dont la mesure phare est justement l’« interdiction du chômage des jeunes », financée « en réinvestissant tous les fonds actuellement engloutis dans des formations et programmes inefficaces »." ; "L’annonce de son retour intervient alors que la justice l’a tout récemment condamné à rembourser l’argent reçu à la suite d’un arbitrage privé dans le cadre de son contentieux avec le Crédit lyonnais."

      –Karl Lagerfeld : Son étonnante déclaration sur la situation en #Grèce ! | Non Stop People
      http://www.non-stop-people.com/actu/mode/karl-lagerfeld-son-etonnante-declaration-sur-la-situation-en-grece-

      (déclaration filmée à retrouver)

      « Les Grecs ont triché pour entrer dans l’Europe et, maintenant, ils se voient comme des victimes. Non mais, ça va bien ! »

      Karl Lagerfeld soupçonné d’avoir soustrait 20 millions d’euros au fisc, selon « L’Express »
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/01/06/karl-lagerfeld-soupconne-d-avoir-soustrait-20-millions-d-euros-au-fisc-selon

      Guy Roux : Serge Aurier "devrait aller en prison"
      http://www.europe1.fr/sport/guy-roux-aurier-devrait-aller-en-prison-2668641

      Compte en Suisse : Guy Roux est « en règle avec le fisc français »
      http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/2016/02/18/27001-20160218ARTFIG00092-guy-roux-je-suis-en-regle-avec-le-fisc-fr

      « Je ne souhaite pas exposer mes affaires privées en public », nous a-t-il confié vendredi matin avant d’ajouter « Je suis tout à fait en règle avec le fisc français. »

      Comment UBS Suisse a orchestré un vaste système d’évasion fiscale en France. Par Simon Piel, Fabrice Lhomme et Gérard Davet
      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/02/17/comment-ubs-suisse-a-orchestre-un-vaste-systeme-d-evasion-fiscale-en-france_
      http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/02/17/comment-ubs-suisse-a-orchestre-un-vaste-systeme-d-evasion-fiscale-en-france_
      #Fraude fiscale #Finance

      "Alors que l’ex-entraîneur de football Guy Roux, qui a fini par rapporter en France 3,1 millions d’euros, est considéré par le fisc comme ayant eu un rôle « actif » dans la dissimulation de ses avoirs. Contactés par Le Monde, tous disent être désormais en règle avec le fisc français."

      Affaire UBS : Guy Roux et Lizarazu avaient des millions d’euros cachés en Suisse | Economie - lesoir.be
      http://www.lesoir.be/1125355/article/economie/2016-02-18/affaire-ubs-guy-roux-et-lizarazu-avaient-des-millions-d-euros-caches-en-suiss

      "L’ancien entraîneur de football Guy Roux est quant à lui considéré comme un fraudeur « actif ». Celui-ci a intentionnellement caché 3,1 millions d’euros sur un compte UBS, qu’il a ensuite rapatrié en France."

      #Fraude/ évasion_fiscale
      Depardieu ne veut pas payer d’impôts "à des cons qui pensent qu’ils font le bien"
      https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/depardieu/la-france-est-devenue-une-petite-chose-dont-on-ne-parle-plus-selon-depa

      Il estime que l’Etat "n’a pas besoin de politicien à [sa] tête". "Ce qu’il nous faut, c’est un grand gestionnaire, un grand VRP qui nous représente à l’étranger", un rôle dans lequel excelle Nicolas Sarkozy, selon Gérard Depardieu. L’ancien président "a trouvé la paix avec Carla, 

      –Accueil | La Gauche Moderne
      http://www.lagauchemoderne.com

      Valls juge « absurde » le « ni droite ni gauche » du nouveau mouvement de Macron
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/04/07/le-nouveau-mouvement-d-emmanuel-macron-salue-par-le-medef-et-a-droite_489772

      "Emmanuel Macron a espéré, mercredi, parvenir à « construire quelque chose d’autre », à « essayer d’avancer » face aux « blocages de la société ». Pour ce faire, il a précisé que son mouvement serait « ouvert », « pas à droite, pas à gauche »."

      #Novlangue
      L’occasion de poster cette prestation de T.Guénolé, sans commentaire (à partir de (5mn 50s) :
      La communication politique a-t-elle tué la politique ? (2/6) - Ce soir (ou jamais !) - 11/04/2014 - vidéo Dailymotion
      http://www.dailymotion.com/video/x1np53m_la-communication-politique-a-t-elle-tue-la-politique-2-6-ce-soi

      Le changement, c’est maintenant ! Clip Officiel François Hollande - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=HYlKhpWVQ5Y

      Lettre aux familles nobles des 7 royaumes | Gouvernement.fr
      http://www.gouvernement.fr/lettre-aux-familles-nobles-des-7-royaumes

      La "loi Travail" vous parle sur Twitter - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-02-25/La-loi-Travail-vous-parle-sur-Twitter-id19695

      Seine-Saint-Denis : l’UDI parodie "Game of Thrones" pour un clip de campagne
      http://www.rtl.fr/actu/politique/seine-saint-denis-l-udi-parodie-game-of-thrones-pour-un-clip-de-campagne-7769459

      Avec "Hé oh la gauche !", Stéphane Le Foll veut défendre le bilan de François Hollande
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/04/24/stephane-le-foll-bilan-francois-hollande-politique_n_9767614.html

      Prochains slogans, "Si tu votes #PS, t’auras un Kinder !", "Avac Sarko, la France c tro bo !" ?

      Du moisi à Béziers par Politis | Politis
      http://www.politis.fr/articles/2016/06/du-moisi-a-beziers-34816

      "Robert Ménard a profité de l’occasion pour lancer son mouvement « Oz ta droite ! »"

      –Bruno Le Maire fait le show - Le Petit Journal du 07/03 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1369862

      #Les_Républicains chez Gilles Bouleau - Le Petit Journal du 09/03 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1370555
      #UMP_LR
      La jeunesse Sarkosienne - Le petit Nicolas Sarkozy illustré
      https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1736005566611696&id=1462975137248075

      http://zinc.mondediplo.net/messages/10802#message16143
      UE :
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3645#message17611
      http://zinc.mondediplo.net/messages/14296

      Nouvelle Gauche : pourquoi le groupe PS ne s’appelle plus socialiste ? - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/nouvelle-gauche-pourquoi-le-groupe-ps-ne-s-appelle-plus-socialiste-27-06-201
      Franck Riester nommé co-président du groupe des « constructifs » au côté d’un UDI
      http://www.lefigaro.fr/politique/2017/06/27/01002-20170627ARTFIG00142-franck-riester-nomme-co-president-du-groupe-des-c
      Avec Le Maire, le "renouveau, c’est Bruno" à Bercy
      http://www.europe1.fr/politique/avec-le-maire-le-renouveau-cest-bruno-a-bercy-3333698
      et aussi

      « Gérald Darmanin, [...] ministre de l’Action et des Comptes publics. »

      http://www.lesrepliques.com/photo/art/default/17352483-21863119.jpg?v=1506583911

      http://www.lesrepliques.com/photo/art/default/17392014-21894140.jpg?v=1506781047
      http://www.lesrepliques.com/La-tribune-de-Benoit-Hamon-contre-la-loi-de-securite-interieure_a2003.

      -[ ]
      Sport, gestion d’image :
      Solution éprouvée pour passer du statut de gros blaireau à celui de bienfaiteur : 1) Se rendre à un match de football 2)Se faufiler de manière à atteindre l’arbitre 3)Le bousculer 4)Clamer votre innocence et affirmer en avoir une preuve filmée quand bien même toues les images diffusées dans les médias prouvent le contraire (technique dite du foutage de gueule décomplexé) 5)Attendre la décision d’une sanction de la FFF 6) Attaquer la FFF pour avoir entravé votre parcours professionnel du fait de ladite sanction 7)Attendre que la FFF se décide à négocier puis à verser 20 000 euros aux Restos du Coeur 8)Faire un gros bras d’honneur aux gosses qui respectent les arbitres (faut vraiment être con pour avoir des principes de ce genre dans le milieu du foot)

      Affaire Leonardo : la FFF verse 20 000 € aux Restos - SO FOOT.com
      http://www.sofoot.com/affaire-leonardo-la-fff-verse-20-000-e-aux-restos-213924.html

      Joueur talentueux mais en quête de notoriété, vous désirez disposer de foules acclamant votre nom, s’arrachant votre maillot et réclamant votre transfert dans un plus grand club ? Solution simple et éprouvée agréée par le label "J’emmerde-le-monde" (qui prouve sa fiabilité chaque jour dans les secteurs politiques et médiatiques) : 1)Frauder le fisc alors que vous êtes millionnaire, de préférence dans un pays qui a subi la "crise" des subprimes et ses répliques de plein fouet (bonus si une partie de la population s’est faite expulsée de son domicile en raison de ses dettes envers un secteur bancaire renfloué par les deniers publics, bonus AAA si cette expulsion n’annule pas la dette des ménages mis à leur porte) 2)Négocier avec le fisc après que celui-ci ait ouvert une enquête 3)Commander un blason du label "J’emmerde-le-monde" et le faire coudre à la place de celui de votre club sur votre maillot 4)Faire un gros bras d’honneur à vos fans qui vous acclameront d’autant plus.

      Mascherano empêtré dans une affaire de fraude fiscale ?
      http://www.ecofoot.fr/mascherano-fraude-fiscale-253
      Justice - Une enquête pour fraude ouverte contre Javier Mascherano (Barça)
      http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Une-enquete-pour-fraude-ouverte-contre-javier-mascherano-barca/594485
      Justice - Javier Mascherano a accepté d’être condamné pour fraude fiscale
      http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Javier-mascherano-a-accepte-d-etre-condamne-pour-fraude-fiscale/626798
      Justice - Le procès pour fraude fiscale de Messi débutera le 31 mai
      http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-proces-pour-fraude-fiscale-de-messi-debutera-le-31-mai/626423
      #Bêtisier #Divers #Football #Fraude_fiscale

      –Taxe à 75 % : bataille d’arguments entre politiques et professionnels
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/10/31/bataille-d-arguments-sur-la-taxe-a-75-dans-le-foot_3506435_823448.html

      Joueurs moyens surpayés, même dans les grilles de salaires du football professionnel, clubs français incapables de battre des clubs comme Esbjerg, Limassol, l’Hapoel Tel-Aviv ou Nicosie (de mémoire) cette saison là, mais un mot d’ordre : cette taxe va nuire à la compétitivité des clubs français...

      Valenciennes épinglé dans un reportage de France 2 sur le transfert de Carlos Sanchez - France 3 Nord Pas-de-Calais
      http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2013/09/12/valenciennes-le-vafc-epingle-dans-un-reportage-de-franc

      –L’émission de sport selon D8 :
      Qui a la plus grosse ? - TPMS - 07/01/2016 - D8 - La nouvelle grande chaîne
      http://www.d8.tv/d8-sport/pid8340-d8-touche-pas-a-mon-sport.html?vid=1348428
      #Idiocratie #Idiocracy #Médias_Idiocratie #Médias_Idiocracy

      –Jeter de l’huile sur le feu en instrumentalisant l’anti-racisme : Le Graet est bien dans la lignée de nombre de dirigeants crétins et abjects. Peut-être un trait d’époque.
      https://www.facebook.com/lequipedusoir/videos/993378684067844/?comment_id=993403167398729
      http://blog.mondediplo.net/2015-07-07-Le-crepuscule-d-une-epoque

      « Mais quand les cyniques manquent ce sont les imbéciles qui prolifèrent. Le néolibéralisme aura été leur triomphe : ils ont été partout. Et d’abord au sommet. »

      Bleus - Noël Le Graët juge « stupides » les attaques d’Eric Cantona contre Didier Deschamps
      http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Noel-le-graet-juge-stupides-les-attaques-d-eric-cantona-contre-didier-deschamps/684144

      L’arroseur arrosé.

      -"Le président de la FFF Noël Le Graët a qualifié de « stupides » les propos d’Eric Cantona, qui a accusé Didier Deschamps de ne pas avoir retenu Karim Benzema et Hatem Ben Arfa pour l’Euro 2016 en raison de leurs « origines nord-africaines »." ;
      –"Je ne peux pas imaginer un seul instant que les sélections sont faites en raison de critères qui ne sont pas sportifs », a-t-il ajouté au sujet de cette « attaque minable »."

      Propos minables, on est bien d’accord, et dangereux même.

      Bon, apparemment les cons aussi volent en escadrilles. Après Eric The minable, Jamel (très malheureusement), c’est maintenant Benzema qui montre toute sa classe (http://www.francetvsport.fr/football/euro/euro-2016/propos-de-benzema-noel-le-graet-soutient-didier-deschamps-337711). Petits rappels :

      Benzema n°1 malgré le fait d’avoir abandonné l’équipe en plein match de coupe du monde,

      France - Nigeria (2-0), les notes : Avec ce Valbuena, il ne peut rien leur arriver - Coupe du monde 2014 - Football - Eurosport
      http://www.eurosport.fr/football/coupe-du-monde/2014/france-nigeria-2-0-les-notes-avec-ce-valbuena-il-ne-peut-rien-leur-arriver_sto4308949/story.shtml

      « Agaçant et désinvolte à gauche. Benzema n’avait visiblement pas envie de jouer sur l’aile et il a tout fait pour le montrer. Il ne s’est pas contenté de rater tout ce qu’il entreprenait offensivement, il ne s’est jamais replié en défense laissant des boulevards à gauche et exposant Evra qui s’en est plaint à Deschamps à l’heure de jeu. Une attitude négative comme à ses plus sombres heures en Bleu. Son passage dans l’axe l’a complètement relancé notamment après cette combinaison parfaite avec Griezmann (69e) ou une tête vicieuse (79e) qui aboutit au corner victorieux. »

      Et un gros passage à vide, même s’il n’était pas le seul concerné, loin de là.

      Karim Benzema, 1010 minutes sans marquer en équipe de France entre 2012 et 2013 - Qualif. Coupe du monde 2014 2014 - Football - Eurosport
      http://www.eurosport.fr/football/world-cup-qualification-uefa/2014/karim-benzema-1010-minutes-sans-marquer-en-equipe-de-france-entre-2012-et-2013_sto3684804/story.shtml

      Plus, évidemment, la "sextape" :
      La question (qui peut fâcher) du week-end - Deschamps soutient-il trop Benzema ? - France Football
      http://www.francefootball.fr/news/Didier-deschamps-soutient-il-trop-karim-benzema/642554

      Les manipulateurs comme Benzema ou Cantona font le jeu des racistes (des vrais, j’entends) bien plus qu’ils ne les combattent.
      Valeurs Actuelles et N.Morano doivent trépigner à l’idée de leurs prochaines sorties.

      –Affiche de DSK à Toulon : Mourad Boudjellal voulait « choquer les cons »
      http://www.20minutes.fr/sport/1116039-20130311-20130311-affaire

      "« Les femmes dont la préoccupation première aujourd’hui est de savoir qui est le successeur de Benoît XVI, ont pu évidemment être choquées ! Mais les autres non, j’en suis persuadé. Ce n’est que de l’amusement (…). Quand je pense à un truc amusant, je ne me soucie pas beaucoup de l’avis des cons. Sinon je ne ferais rien. Accessoirement, quand j’arrive à choquer un peu les cons, j’ai réussi ce que je voulais faire. »"

      Mourad Boudjellal : "Oui, le rugby français est raciste"
      http://www.sudouest.fr/2012/01/24/mourad-boudjellal-oui-le-rugby-francais-est-raciste-614287-773.php

      « Dans le rugby, je pense que tout ça (ses origines, ndlr) ne me donne pas la même respectabilité que d’autres présidents. J’en suis intimement convaincu », ajoute le président toulonnais qui dit avoir été victime d’"insultes racistes dans les stades" et recevoir « régulièrement du courrier dans lequel on (le) traite de ’sale Bougnoule’ ».

      Mercredi, le président de Toulon est convoqué devant la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR), pour avoir parlé de « sodomie arbitrale » à la suite de la défaite de son équipe à Clermont (25-19) le 8 janvier. Il risque de 60 jours de suspension à la radiation.

      « Cette convocation démontre les limites du rugby (...). Pour moi, les gens qui sont choqués par le mot ’sodomie’ sont des vieux cons et je n’ai pas envie d’être un vieux con », affirme le dirigeant du RCT"

      RC Toulon : la charge misogyne de Boudjellal contre une journaliste de RTL
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/rc-toulon-la-violente-charge-de-boudjellal-contre-une-journaliste-de-rtl-

      Avec ce genre d’"ennemis" dans le monde du sport, l’extrême droite n’a pas besoin de faire campagne.

      Ah oui, aussi, surtout en fait, dans Des Paroles et des Actes (de mémoire), pour apporter la contradiction à Marine Le Pen, David Pujadas n’a rien trouvé de plus intelligent que de faire appel à un personnage aussi crédible que le président du RCT.
      #Médias

      Et les Aulas, Labrune, Domenech, Courbis(-Montanier), Zidane(-Benzema)...

      Benzema à l’Euro ? Entre Zidane et Hollande, la France balance - BRP HD - Le sport, plein écran
      http://blog.lefigaro.fr/football/bruno_roger-petit/2016/01/zidane-a-deux-qualites.html

      « Maintenant, ce qui m’importe, c’est que je ne vois pas Karim plus préoccupé que cela lorsqu’il est sur le terrain »"

      Real Madrid : Zidane en a assez de l’affaire Benzema
      http://www.footmercato.net/breves/real-madrid-zidane-en-a-assez-de-l-affaire-benzema_171961

      « J’en ai marre. Lui encore plus. Il veut parler de foot, se concentrer sur ça, son travail au quotidien. Il ne manque pas grand-chose pour que l’on oublie cette affaire. Je l’espère ».

      –Bachelot, les caïds immatures et les gamins apeurés | Video MYTF1News | Wat.Tv
      http://www.wat.tv/video/bachelot-caids-immatures-gamins-2wknl_2exyh_.html
      Venant de l’UMP...

      –Plus léger :
      Contre la vidéo  : "L’universalité du football"

      Juventus adulte blanc noir - Decathlon
      https://www.decathlon.fr/juventus-adulte-blanc-noir-id_8363779.html
      https://www.decathlon.fr/media/836/8363779/big_48a267e28cd34a918a60191221ee0e18.jpg
      BUT STADIUM - Wesco Family
      http://www.wesco-family.fr/47215171-but-stadium.html?gclid=Cj0KEQjw2fLGBRDopP-vg7PLgvsBEiQAUOnIXHU
      http://www.wesco-family.fr/media/catalog/product/cache/2/small_image/100x100/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/4/7/47215_P_47215_P@P2@XL.jpg
      Location d’arbitres ? De stade ?

      La rupture de la continuité du jeu :

      Résultats Google Recherche d’images correspondant à http://www.toolito.com/wp-content/uploads/2014/12/pires-simulations-football-plongeon.jpg
      https://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.toolito.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2014%2F12
      http://www.toolito.com/wp-content/uploads/2014/12/pires-simulations-football-plongeon.jpg

      Le romantisme, ces faits qui "font partie du foot" (et tant pis pour le http://img.fifa.com/mm/photo/worldfootball/general/70/02/48/700248_full-lnd.jpg)


      http://md1.libe.com/photo/111933-image-tv-de-la-main-de-thierry-henry-contre-l-irlande-le-18-novembr

      Mondial 2010, Brésil - Kaka expulsé ! - Goal.com
      http://www.goal.com/fr/news/758/coupe-du-monde-2010/2010/06/20/1986649/mondial-2010-br%C3%A9sil-kaka-expuls%C3%A9

    • #Idiocratie #Idiocracy #Médias_Idiocratie #Médias_Idiocracy

      Contre « le cirque politico-médiatique établi et sa logique de spectacularisation du monde » (tribune) Alain Accardo 28 Décembre 2017 - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Contre-le-cirque-politico-mediatique-etabli-et-sa

      "Le capitalisme est à cet égard non seulement une vaste entreprise de spoliation et d’asservissement des masses plébéiennes par des oligarchies richissimes mais encore une entreprise de crétinisation systématique"

      "En toute logique on devrait s’attendre à ce que la critique des médias institutionnels soit une préoccupation prioritaire de tous les opposants à l’ordre établi."

      "Aujourd’hui l’activité politique tient à peu près toute dans les effets d’annonce, « la comm’ », aussi sonore que creuse. Le vrai pouvoir, moins racoleur mais nettement plus efficace, est aux mains des multinationales"

      http://www.vibrationclandestine.com/wp-content/uploads/2015/01/140113_la-revue-dessinee-18-BFM-priere-polemique-de-merde-72.j

      –Souvenirs...

      –Tout en finesse
      iTELE HD - Générique ÉDITION SPÉCIALE (2015) - vidéo Dailymotion
      http://www.dailymotion.com/video/x38jx5a_itele-hd-generique-edition-speciale-2015_news

      –Toujours informer sur l’essentiel...
      Dans les hebdos, la dramaturgie électorale plutôt que le mouvement social - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Dans-les-hebdos-la-dramaturgie-electorale-plutot

      –Arnaud Montebourg au Mont Beuvray - Le Petit Journal du 17/05 - CANALPLUS.FR #PS
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1392071
      –Horreur : des « pas concernés » sont dans la rue contre la loi El Khomri ! - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Horreur-des-pas-concernes-sont-dans-la-rue-contre

      –Insoutenable attente du renouveau :
      Hollande : le dernier combat - 12/02/2016 - News et vidéos en replay - C dans l’air - France 5
      http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air/diffusions/12-02-2016_458974

      « François Hollande a mis fin hier à un long suspense : le remaniement gouvernemental, annoncé depuis plusieurs semaines, a enfin eu lieu »

      –Un élu du Front national remporte la Star Academy, par Julien Salingue - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Un-elu-du-Front-national-remporte-la-Star-Academy

      –Pour y voir plus clair, le journalisme politique au prisme de la « lunettologie ». par Thibault Roques - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Pour-y-voir-plus-clair-le-journalisme-politique-au-prisme-de-la-lunettologi

      –Hollande - Gayet - Trierweiler : un vaudeville écrit et mis en scène par les médias ? par Blaise Magnin - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Hollande-Gayet-Trierweiler-un-vaudeville-ecrit-et-mis-en-scene-par-les-medi

      –Le lundi de la déprime (minute 22 et suivantes). Le Petit Journal du 19/01 - Avec Sandrine Kiberlain - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1352837
      #Idiocracy médiatique et #Sciences

      –Noël, son sapin et ... ses marronniers ! par Nima Kargar | StreetPress
      http://www.streetpress.com/sujet/118609-noel-son-sapin-et-ses-marronniers

      –Euro 2016 : TF1 troque l’information contre son partenariat avec l’Équipe de France - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Euro-2016-TF1-troque-l-information-contre-son

      –JT de France 2 : bref, Adama Traoré est mort - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/JT-de-France-2-bref-Adama-Traore-est-mort

      "Il faut dire qu’au soir de la manifestation de soutien à Adama Traoré, de plus âpres affaires ont retenu l’attention de la rédaction de France 2, des affaires jugées plus importantes au regard de la hiérarchisation des sujets balayés par cette édition du soir, et dont les téléspectateurs ne sauraient être privés [1]. Parmi ceux-ci, l’immanquable chassé-croisé estival a eu non seulement le privilège d’ouvrir le journal mais aussi d’être décliné, sur un peu plus de sept minutes – apprécions la disproportion – en divers « reportages », allant des éternelles fenêtres sur automobilistes immobilisés au « carnet de route » pour vivre les bouchons en direct : « Nous sommes à Valence, il est huit heures. L’objectif pour nous c’est d’aller à Narbonne, on va voir si on y arrive. »"

      –Autre classique : Grève des agents SNCF : Le Parisien s’assure que ses lecteurs n’ont rien compris - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Greve-des-agents-SNCF-Le-Parisien-s-assure-que

      "Si les raisons de la grève sont rapidement expédiées et très partiellement évoquées, la journée des usagers est, elle, abondamment documentée ! Jugez plutôt :
      – Deux vidéos de témoignages d’usagers, dans lesquelles la sempiternelle « prise en otage  » est évidemment évoquée
      – Un diaporama original montrant les usagers montant difficilement dans les trains ou attendant sur les quais (« la galère des usagers franciliens »)
      – Un article sur les suites du mouvement au titre suggestif (« Le pire est-il à venir ? »)"

      –Remaniement : la course aux (fausses) infos de BFM TV et iTélé (VIDEO)
      http://www.programme-tv.net/news/tv/50657-remaniement-la-course-aux-fausses-infos-de-bfm-tv-et-itele-video

      –Comment le “retour” de Nicolas Sarkozy a “surpris” BFMTV - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/comment-le-retour-de-nicolas-sarkozy-a-surpris-bfmtv,146512.php

      "« L’actualité politique marquée par Nicolas Sarkozy, avec un jogging improvisé à la mi-journée. »"

      "« Et ceux-là, ce qu’ils attendent, c’est un discours très musclé [encore ? attention au claquage] sur ces sujets que sont l’immigration, les valeurs, l’identité, l’islam. » Et il serait dommage de ne pas répondre à leurs attentes (suscitées par qui ? par quoi ?) à propos de l’immigration-les-valeurs-l’identité-l’islam."

      "« C’est bien sûr le J1 de cette campagne pour la primaire des Républicains de Nicolas Sarkozy. » Un reporter, Julien Arnaud, annonce une grande première : « C’est la première fois qu’il vient ici, à son QG de campagne, vous le voyez (...) On a pu apercevoir à travers les vitres fumées, dans le hall, à l’accueil, un comptoir avec écrit en gros “Tout pour la France”, c’est le titre du livre de Nicolas Sarkozy. » Encore un scoop que BFMTV n’aura pas."

      "Soudain, Julien Arnaud s’illumine : « Nicolas Sarkozy qui est en train d’arriver ici à son QG. On va vivre cette image en direct. »"

      "« C’est ce qu’il sait faire de mieux, Nicolas Sarkozy, c’est être sur l’avant-scène médiatique. Il a l’intention d’occuper tout l’espace. Il veut que l’on parle de lui. » Heureusement, BFMTV ne tombe pas dans ce piège. Pas plus que France 5, qui a invité Yves Thréard à C dans l’air pour prendre du recul et parce que Christophe Barbier était déjà invité la veille."

      "« Aujourd’hui, interdiction pour les journalistes d’entrer dans les locaux, reprend la journaliste. Mais on a quand même réussi à y rentrer. » Bravo ! Bel exemple d’investigation journalistique ! Du coup, le scoop d’iTélé est confirmé : le comptoir de l’accueil porte bel et bien l’inscription « Tout pour la France »."

      –Michel Drucker lance “L’école des fans”… de France Télévisions - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/michel-drucker-lance-l-ecole-des-fans-de-france-televisions,1466

      "« Bienvenue sur franceinfo :. Il est 10 heures, à la une de ce nouveau journal, ce coup de tonnerre dans le basket tricolore, c’en est terminé pour Tony Parker. » Je suis conquis. Aucun doute, la chaîne info du service public se distinguera par la qualité de sa hiérarchie de l’information.
      « Il y a des grandes signatures qui nous rejoignent, de grands éditorialistes, se réjouit Michel Drucker. Il y a Jean-Michel Aphatie"

      –La fabuleuse démission d’Emmanuel Macron (et le mystère de la navette fluviale) - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/la-fabuleuse-demission-d-emmanuel-macron-et-le-mystere-de-la-nav

      "« Mais avec une structure de popularité aberrante, en tout cas très composite puisqu’il était plus populaire à droite qu’à gauche, il avait une structure sociale de popularité qui était celle d’un ministre de droite. »"

      "Amandine Bégot demande : « Est-ce que c’est le genre de phénomène, Macron, qui peut faire “pschitt” ? » « Oui, tout à fait. » Et même « prout » s’il mange trop d’artichauts. « C’est un produit politique nouveau et très attrayant. » Là-dessus, tout le monde est d’accord (à la télé). « Mais quand on passe aux intentions de vote, il y a très peu de concrétisation. » Les intentions de vote font preuve d’un manque de discernement exaspérant. « C’est assez étonnant, quand on observe ce que veulent les Français, reprend Amandine Bégot, qui bénéficie d’une ligne directe avec lesdits Français. Ils nous parlent de changement, d’envie de changement et malgré tout, on voit que ceux qui incarnent une vraie modernité, une vraie nouveauté, ils ont du mal à décoller. » Et voilà, c’est toujours pareil, les vilains archaïsmes étouffent la vraie modernité."

      "L’envoyé spécial à Bercy récapitule : « Emmanuel Macron va s’exprimer publiquement en conférence de presse. C’est la phase 3 de cette journée. La phase 1, ça a été une réunion avec les membres de son cabinet ; la phase 2, ça a été un départ de Bercy en navette fluviale que vous avez pu suivre en direct sur BFMTV. » Ah non, je l’ai ratée. Heureusement, elle est rediffusée en boucle pour me permettre d’admirer indéfiniment la prouesse de communication fluviale."

      "TF1 a organisé une croisière au long cours pour le démissionnaire. Trente minutes lui sont entièrement consacrées, seulement dix pour les restes de l’actualité."

      Emmanuel Macron superstar médiatique - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Emmanuel-Macron-superstar-mediatique

      " Macron à la plage, à Henri IV, à l’ENA, Macron banquier d’affaires, à Davos, Macron décontracté, qui se défend d’être « du sérail »… mais aussi Macron au casino, à Rungis, Macron et son épouse, à l’anniversaire de Line Renaud avec Johnny Halliday et Vanessa Paradis. Et le journaliste de s’émerveiller : « Macron fait parler, Macron fait vendre, on ne compte plus les "unes" de journaux qui lui sont consacrés »"

      "pour lui Macron « a réussi à incarner une forme de modernité […] en se présentant comme celui qui dit les vérités qui fâchent, on l’a vu sur l’ISF, sur les 35h, tout ça lui a attiré la sympathie de nombreux Français, celle des entrepreneurs en particulier »"

      "Le peu de temps restant sera consacré à l’accord dans le secteur laitier, l’amende infligée à Apple et la sortie d’une comédie, Un petit boulot. Pas un mot sur l’accord transatlantique ; pas un mot sur la condamnation de la France par l’ONU."

      Sur France 2, la “fusée” Macron “prend la mer” et le journalisme se noie à l’atterrissage - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/sur-france-2-la-fusee-macron-prend-la-mer-et-le-journalisme-se-n

      "La journaliste estime le futur candidat « ni de droite ni de gauche mais très anglo-saxon », et l’on entend ce dernier prononcer : « What we need is much more flexibility. »"

      "Guillaume Daret, vous avez en main les dernières intentions de vote. » Chouette, une analyse à base de sondages, ça change des éditos à base de sondages. L’expert cite « une étude réalisée par l’institut Kantar-Sofres » (qui est un institut comme Emmanuel Macron est une fusée) selon laquelle le futur candidat gagne au premier tour contre Hollande comme contre Valls. « Emmanuel Macron apparaît donc bien comme le meilleur candidat de la gauche réformiste. »"

      "« il couvre tout le champ politique à l’exception des extrêmes ». Et l’extrême centre alors ? "

      " David Pajadas appelle une envoyée spéciale « devant le QG d’Emmanuel Macron. Qu’a-t-il fait ces dernières heures ? Est-il toujours présent ? » Ça m’étonnerait, il a rattrapé François Hollande à Marrakech. « Oui, il est a priori toujours dans son nouveau QG. »"

      " France 2 a d’autres importantes révélations à faire, notamment sur « les fausses promesses des SAV ». Un véritable scandale, qui relègue aux oubliettes la moindre évocation des fumeuses élucubrations d’un homme d’affaires douteux sur un site tendancieux à propos de l’incertain financement de la campagne d’un ancien président de la République à nouveau candidat à la présidence. La dure loi de l’actualité… "

      L’Obs observe Emmanuel Macron... jusqu’à L’Obsession ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/L-Obs-observe-Emmanuel-Macron-jusqu-a-L-Obsession

      À Challenges, une voix s’élève contre le Macron-bashing médiatique - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/A-Challenges-une-voix-s-eleve-contre-le-Macron?var_mode=recalcul

      "« [leur] vision crypto complotiste du phénomène Macron ne mériterait sans doute pas qu’on s’en préoccupe autant ». Mais on croit comprendre que d’où qu’elle vienne, l’hypothèse d’une focalisation, disons, disproportionnée de la plupart des médias français sur la personnalité d’Emmanuel Macron ne mériterait que le qualificatif infamant et disqualifiant, quand bien même le préfixe « crypto » lui serait accolé, de « complotiste »."

      "si Emmanuel Macron s’est imposé à la presse (et pas l’inverse), c’est parce que « les Français semblent [l’]entendre et se satisfaire » de lui"

      Quand deux économistes étrillent la vision et le bilan économique de Macron - Challenges.fr
      http://www.challenges.fr/economie/quand-deux-economistes-etrillent-la-vision-et-le-bilan-economique-de-macr

      « On voulait montrer que derrière les phrases chocs qui paraissent de bon sens, ses raisonnements économiques n’ont rien de nouveau. Ils sont mis en place depuis pratiquement une trentaine d’années et ne donnent aucuns résultats »

      "L’analyse se fonde sur une méthode simple : la confrontation des idées de Macron à l’épreuve des décisions économiques prises depuis 1945 et les résultats qu’elles auraient démontré en France et dans le monde. « C’est important de le faire car la mémoire concernant les effets des politiques appliquées semble de plus en plus courte », ajoute Thomas Porcher."

      ""L’Etat doit continuer à donner plus de souplesse au marché du travail", assène l’ex-ministre de l’Economie"

      Propos d’un iconoclasme confondant dans le monde de "l’actu" en effet... (https://fr.wikipedia.org/wiki/Iconoclasme)

      ""Une analyse de ces trente dernières années montre au contraire que 17 réformes visant à flexibiliser le marché du travail français ont été mises en place entre 2000 et 2013, sans que le chômage ne recule", rétorquent les deux auteurs. Ils rappellent au passage qu’il n’existe pas de consensus scientifique sur la corrélation entre flexibilité du marché de l’emploi et niveau de chômage."

      ""Si j’étais chômeur je n’attendrais pas tout de l’autre""

      "cette représentation du chômeur paresseux ne tient pas sauf à penser qu’il y a des périodes d’épidémie de paresse, notamment au moment des crises de 1929 et 2008"

      "Des déclarations comme "toute autre politique est un mirage" ou "le FN est un Syriza à la française" montrent selon eux, que l’ex ministre a une vision binaire du monde : "ouverture vs repli", "pro-européen vs eurosceptique", "nucléaire contre le retour à la bougie". "Ce schéma qui interdit la réflexion est clairement un danger pour la démocratie »"

      Et, il faut le répéter, d’une originalité éclatante à l’opposé des mantras altermondialistes que les éditorialistes, tous de gauche, cela va de soi, nous assènent à longueur d’années.

      "Sur le bilan du ministre, les deux auteurs ne sont pas plus tendres : « Une pâle copie de ce qui s’est fait quelques années plus tôt en Italie et en Espagne », tranchent-ils. La loi Macron est en effet selon eux un duplicate de la loi italienne Libéralisation et promotion de la concurrence et de la compétitivité, conduite, elle aussi par « un gouvernement dit de gauche », celui de Romano Prodi. Le genre de réforme grégaire dans la droite mouvance d’une Europe libérale qui fait de Macron "un élève modèle de la commission européenne (...) « incapable de faire autrement de suivre l’air du temps »."

      " « Les problèmes d’une entreprise, quel que soit le secteur, ne peuvent provenir, pour lui, que d’un manque de compétitivité/coût et plus précisément d’un compromis social trop généreux avec le salarié »"

      autres exemples de modernité top tendance : http://zinc.mondediplo.net/messages/17118#message32557
      #Médias #Discours_orthodoxes #Novlangue

      Dans les hebdos, la dramaturgie électorale plutôt que le mouvement social - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Dans-les-hebdos-la-dramaturgie-electorale-plutot?recherche=dramaturgie

      "l’essentiel est ailleurs ; car quel que soit le résultat de cette course à l’échalote, quelle meilleure façon de dicter l’agenda politique, social et économique, du moment et à venir, que d’offrir, chaque semaine, une nouvelle tête de gondole politique en majesté ?
      Au gré des « unes » et du dernier visage promu, se dessine inéluctablement ce dont il faut parler… et ce dont on ne parlera pas, ou si peu, ou si mal. Imposer les problématiques qui s’imposent, orienter le regard du lecteur davantage vers les jeux d’appareils et les stratégies politiciennes que vers les questions d’intérêt général et les luttes collectives en cours, telle est la redoutable tâche de ces magazines"

      "C’est un des effets les plus profonds mais les plus inaperçus de ce journalisme politique paresseux : à orchestrer si minutieusement la ronde de candidats interchangeables, la politique se trouve vidée de sa substance, réduite qu’elle est à une affaire de personnes et de querelles personnelles. Exalter la compétition comme forme à la fois normale et ultime de la démocratie en affichant chaque semaine un individu toujours semblable et toujours différent en couverture, c’est mettre en scène la vie politique sur le modèle d’une course hippique et accepter tacitement – sinon encourager – qu’il en soit ainsi."

      "L’amour inconditionnel de nombreux journalistes « politiques » pour cette dramaturgie électorale explique, en outre, leur incompréhension devant certains mouvements non-identifiés, et, partant, leur incompétence à en rendre compte. Le corollaire de cette dépolitisation paradoxale, qui appréhende essentiellement la politique par le petit bout de la lorgnette électorale, est la personnalisation à outrance de la vie politique. Qu’on le veuille ou non, se concentrer sur une poignée d’individus, c’est faire des ambitions personnelles l’enjeu majeur des temps présents et à venir, au mépris des questions d’intérêt général."

      "Peu importe, au fond, tant qu’ils parviennent, à coups de « unes » saisissantes, à orchestrer les débats et à en délimiter le périmètre. Nul besoin de censure directe et brutale : cette focalisation persistante et disproportionnée sur le cirque électoral entretient les apparences démocratiques, tout en occultant efficacement certaines thématiques « sensibles » car éminemment politiques."

      Alain Juppé : et si ce n’était pas lui ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Alain-Juppe-et-si-ce-n-etait-pas-lui


      Pseudo-journalisme politique au Parisien : ça va durer encore longtemps ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Pseudo-journalisme-politique-au-Parisien-ca-va

      Hollande renonce : les journalistes-pronostiqueurs avaient vu juste ! - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Hollande-renonce-les-journalistes-pronostiqueurs

      Laurent Delahousse prouve sa pugnacité face à Alain Juppé - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/laurent-delahousse-prouve-sa-pugnacite-face-a-alain-juppe,147219
      http://images.telerama.fr/medias/2016/09/media_147219/laurent-

      "« Et le grand témoin politique de ce soir, réapparaît Laurent Delahousse, c’est Alain Juppé. Il y a une question ce soir qui agite tous les Français : que doit-on faire de ces personnes fichées S ? » Merci Laurent Delahousse, je me trouvais justement très agité pour un dimanche soir, j’en ai maintenant l’explication, c’est juste que je me souciais des personnes fichées S"

      "« Malgré tout, Emmanuel Macron a bien l’intention de multiplier dans les prochaines semaines ce genre de déplacements. » Et France 2 a bien l’intention de multiplier les reportages à chaque « immersion en chaussures de ville mais sans cravate »."

      Agression de Kim Kardashian : BFMTV dénonce l’insécurité du 8e arrondissement - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/agression-de-kim-kardashian-bfmtv-denonce-l-insecurite-du-8e-arr

      “Une ambition intime”, la première émission de politique-affliction - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/une-ambition-intime-la-premiere-emission-de-politique-affliction

      Sur iTélé, la leçon de journalisme de Jean-Marc Morandini - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/sur-i-tele-la-lecon-de-journalisme-de-jean-marc-morandini,148995
      http://images.telerama.fr/medias/2016/10/media_148995/sur-itele-la-lecon-de-journalisme-de-jean-marc-morandini,M382690.jpg

      "« Morandini Live, c’est donc parti, l’actualité décryptée par les médias. » Les médias sont ici représentés par Jean-Marc Morandini. « Notre dossier va s’intéresser à Stéphane Plaza, l’animateur star de M6. Quel est son secret ? »"

      "L’animateur enchaîne : « Dans un instant, Morandini Zap, le zapping, c’est ici et nulle part ailleurs. »"

      "« … j’ai entendu qu’il y avait un grand projet secret sur les 30 ans de M6. C’est vrai ? » « Je devrais être en duo avec Karine Le Marchand, oui. » « Information exclusive que nous donne Stéphane ce soir !, réagit immédiatement Jean-Marc Morandini, qui n’a rien perdu de ses réflexes journalistiques."

      "« Il nous a révélé en exclusivité qu’il préparait les 30 ans de M6, il nous a également révélé en exclusivité qu’il allait sans doute faire un an de pause au théâtre, récapitule Jean-Marc Morandini en exclusivité. Deux informations exclusives qu’on vous a apprises ce soir dans Morandini Live. »"

      "« 14 millions ! 14 millions de téléspectateurs, c’est le record de Cyril Hanouna pour ses trente-cinq heures d’antenne sur C8. »"

      Indépendance, au-delà d’un mot creux, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, novembre 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/HALIMI/56794

      "Pas pour M. Nicolas Sarkozy, vieil ami de M. Bolloré : « S’agissant de nos groupes de communication, débarrassons-nous d’abord d’une idée particulièrement fausse, celle de la prétendue trop grande concentration. C’est tout le contraire. Nos groupes sont trop disséminés, trop petits, pas assez internationaux. (…) Il faudra donc complètement revoir les règles propres à ce secteur, en encourageant au lieu de dissuader la constitution de grandes entreprises de communication multimédia (2). » Même si un tel engagement est au moins aussi capital que celui d’interdire le burkini sur les plages, il a été infiniment moins commenté."

       ??

      « On en est au point, en France, où le directeur de Libération, Laurent Joffrin, un vieux compère de M. Hollande, est suspecté de collaborer à la rédaction de certains de ses discours, sans que cela l’empêche ensuite de les commenter un peu partout. »

      Un exemple de journalisme sportif : les commentaires du premier débat de la « primaire de gauche » - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Un-exemple-de-journalisme-sportif-les

      JMA, toujours au top !
      Les prescriptions journalistiques du (bon) Docteur Aphatie - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-prescriptions-journalistiques-du-bon-Docteur
      http://www.acrimed.org/+-Jean-Michel-Aphatie-+

      “L’émission politique, la suite” : ni de droite ni de gauche, comme Macron - Télévision - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/television/lemission-politique,-la-suite-ni-de-droite-ni-de-gauche,-comme-macron,n5654

      « Vous voulez dire que les Français sont devenus pragmatiques aussi, ils sont moins idéologiques ? »

      A la pointe de l’innovation idiologique (et de l’emploi fictif)
      Lu au FigaroVox : quand on coupe le son de la télé, on entend moins bien - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Lu-au-FigaroVox-quand-on-coupe-le-son-de-la-tele

      Comment le sondologue et le communicant ont-ils procédé pour étudier la « communication non-verbale » ? Tout simplement en… coupant le son. Non ? Si : « nous avons déployé un protocole innovant [sic] forçant nécessairement le trait, qui visait à répondre à une question : si nous demandons à deux échantillons de sujets identiques de regarder un débat avec pour seule différence que l’un d’entre eux seulement ait l’image et le son tandis que l’autre doit se contenter [de l’image] [4], comment seraient jugés les intervenants ? ».

      La boule de cristal hallucinogène de Paris Match - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/La-boule-de-cristal-hallucinogene-de-Paris-Match
      #Sondages

      "Cet article publié après l’annonce de la non candidature de François Bayrou comporte une conclusion… renversante : « Les scores des autres candidats ne sont pas bouleversés. François Bayrou est crédité de 5,5% d’intentions de vote (=) […]. La décision de François Bayrou de tendre la main à Emmanuel Macron, annoncée en fin d’après-midi, n’était pas encore connue au moment où notre étude a été réalisée. Elle pourrait modifier les résultats dans les jours à venir. »"

      Présidentielle 2017 : Des journalistes sportifs au bord du ring de TF1 - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Presidentielle-2017-Des-journalistes-sportifs-au

      "Toute la journée, sur LCI, la succursale de TF1 qui organisait la compétition, rien ne nous fut épargné : ni la visite du plateau, ni celle des loges, ni les passages par les QG. Les préparatifs des compétiteurs furent longuement décrits. On spécula sur leur style et leurs atouts rhétoriques"

      "Il ne restait plus qu’à s’interroger sur l’impact possible du physique des candidats. La palme de la réflexion la plus acérée revient sans nul doute à Thierry Arnaud : « Si vous me permettez de dire les choses brutalement, faut pas qu’il apparaisse comme un gamin ce soir Emmanuel Macron. Il y a ce côté juvénile dans son apparence et peut-être que ça jouera en sa faveur, mais on ne peut pas exclure totalement le risque que ça joue aussi en sa défaveur ce soir. »"

      « Grands » journalistes contre « petits » candidats - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Grands-journalistes-contre-petits-candidats

      "« Évidemment que oui. Si on veut un débat sérieux, un débat où on aborde les vrais thèmes, il faut se concentrer sur les candidats qui peuvent prétendre vraiment gouverner le pays. Vous savez, avec onze candidats, dont un complotiste, deux trotskistes et celui qui veut coloniser la planète Mars, ce n’est plus un débat, c’est un jeu télévisé."

      "Il est vrai que pour éviter de « confondre la démocratie et la cacophonie », Hervé Gattegno n’envisage pas de limiter les temps d’antenne des éditocrates et leurs bavardages inspirés, notamment sur les chaînes d’information en continu !"

      Présidentielle 2017 : Le « grand débat » à onze disséqué par l’éditocratie - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Presidentielle-2017-Le-grand-debat-a-onze

      « je m’interroge sur cette forme d’irrationalité qui fait que la forme prend le pas sur le fond »

      MAM a fait la réponse parfaite à Alain Duhamel qui l’attaquait sur son âge
      http://www.huffingtonpost.fr/2017/03/16/mam-a-fait-la-reponse-parfaite-a-alain-duhamel-qui-lattaquait-s_a_218

      Jean-Michel Aphatie s’étonne pour rien. Étonnant, non ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Jean-Michel-Aphatie-s-etonne-pour-rien-Etonnant

      France 3 enquête : « Emmanuel Macron a bien reçu ses chaussettes » - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/France-3-enquete-Emmanuel-Macron-a-bien-recu-ses

      Avec LCI, distinguez la gauche de droite de la droite de gauche (et de Rokhaya Diallo) - Télévision - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/television/avec-lci,-distinguez-la-gauche-de-droite-de-la-droite-de-gauche-%28et-de-ro

      "« Ça m’intéresse peu de savoir si machin est de #Gauche ou de droite, confie Jean-Luc Mano avant de prouver le contraire. Moi, je pense que Schröder, c’était la gauche, Tony Blair, c’était la gauche. Jeter en dehors de la gauche ceux qui ne sont pas la gauche de la gauche, considérer que Manuel #Valls, c’est pas la gauche… eh ben si, c’est la gauche ! » La gauche d’extrême centre droit. « C’est pas à nous de donner des brevets de gauche ou de droite. » Il suffit que Manuel Valls se proclame de gauche pour le croire."

      #PS #Sociaux_Démocrates

      En 2018, Emmanuel Macron sera plus à gauche (que Georges Marchais) - Télévision - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/television/en-2018,-emmanuel-macron-sera-plus-a-gauche-%28que-georges-marchais%29,n542
      #Sondages

      "« De toute façon, c’est un phénomène mondial, note Brice Teinturier. Les enquêtes qu’on réalise au niveau mondial montrent que 78 % des 30 pays sondés [soit 23,4 pays, ndlr] considèrent qu’il y a de plus en plus d’immigrés. » La sondologie ne cesse de faire des progrès : après avoir questionné des individus, puis « les Français », elle est maintenant capable d’interroger les « pays ». « C’est bien normal, on est dans un monde beaucoup plus ouvert. Après, il faut gérer les peurs, voire les fantasmes. » En demandant aux gens s’ils ont peur — dans des sondages de niveau mondial."

      "Bruce Toussaint relaie une nouvelle question : « Brigitte Macron sera-t-elle plus présente en 2018 ? C’est intéressant parce qu’elle fascine les Français. » Oups, pardon, j’ai failli oublier : je suis fasciné. « Et au-delà de la France, assure Christophe Barbier."

      "Macron lors de ses vœux : « Le peuple français est un grand peuple qui parfois sous-estime ses propres ressorts intimes. » Ça alors, comment connaît-il les ressorts de mon intimité ? Peut-être que Brice Teinturier les lui a révélés. « Plusieurs d’entre-vous, ce soir, sont seuls. Alors, à nos concitoyens qui sont dans cette situation, je veux dire qu’ils appartiennent à une grande nation et que les mille fils tendus qui nous tiennent sont plus forts que leur solitude. » Mille fils tendus ? Alors là, bravo ! Ça va faire une chouette couverture pour les sans-abris qui sont seuls ce soir dans le vent glacial."

      "Emmanuel Macron devrait-il mettre un terme à la tradition des vœux présidentiels ? Marie-Pierre de la Gontrie ? » « Non, pourquoi ?, répond la sénatrice socialiste. C’est un rituel auquel les gens sont attachés. » Surtout les gens qui en font l’exégèse sur les plateaux télé."

      "De toute façon, rappelle François de Closets, « c’est un engagement qu’on ne peut pas prendre, étant donné qu’il y a une pression qui fait que si vous créez les abris, les logements pour les sans-abris, vous en avez d’autres qui arriveront. » C’est ce qu’on appelle les générations spontanées de sans-abris."

      –Merci l’artiste.
      Situation de la France : Hazanavicius recadre Brunet - vidéo Dailymotion
      http://www.dailymotion.com/video/x2antm1_situation-de-la-france-hazanavicius-recadre-brunet_news

      –Il y a quelques années, sur France 4, une émission prétendait dénicher les jeunes talents politiques qui feront l’avenir. Et qui de mieux pour cette tâche de renouvellement que (non, ce n’est pas un infaux du Gorafi) Michèle Cotta, Catherine Nay, Alain Duhamel et...Jean-Pierre Elkabbach. Sans surprise, le vainqueur était une caricature des politiques actuels. http://www.programme-tv.net/news/tv/22198-marc-olivier-fogiel-lance-un-tele-crochet-de-la-politique

      #Médias #Bêtisier #C_Dans_L'Air
      "Politique : autrement ! Avec les mêmes.." (04/01/2016).
      Pour en parler, autour d’Yves Calvi :
      Claude Weill, Yves Thréard (qui, après avoir évoqué la question du renouvellement du personnel politique, affirme que les gens sont moins idéologisés et veulent du pragmatisme), Catherine Nay, et Brice Teinturier.

      Du neuf ?, par Alain Garrigou (Les blogs du Diplo, 4 janvier 2016)
      http://blog.mondediplo.net/2016-01-04-Du-neuf

      « Il n’est pas sans saveur d’entendre alors dialoguer sur l’évidence de ce désir de changement des Français un éditorialiste, permanent nomade des plateaux, et un permanent sédentaire, animateur de télévision. Il faut donc de nouvelles têtes, assurent-ils de conserve. L’exigence de réflexivité n’effleurant guère les auteurs de la suggestion, on pourrait ironiser sur l’ampleur du changement proposé. De nouvelles têtes sur les plateaux ? Ils n’y penseraient pas. »

      Entre personnalisation et disqualification, la politique selon « C dans l’air » - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Entre-personnalisation-et-disqualification-la

      10mn 20s ; 13mn30s ; 24mn28s : Le Petit Journal du 20/01 - Franz-Olivier Giesbert raconte les années Chirac - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1353233

      L’interview de Macron par Delahousse, “une révolution incroyable qui marque l’Histoire” - Télévision - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/television/linterview-de-macron-par-delahousse,-une-revolution-incroyable-qui-marque-l

      Eric Brunet : "« Ceux qui ne l’ont pas vue devront la regarder parce qu’elle marque l’Histoire. »"

      "Delahousse essaie de lui faire sortir des choses du côté de la pédagogie, et il y arrive ! » Rappelons que la « pédagogie » est l’appellation révolutionnaire de ce que l’on nommait « propagande » dans l’ancien monde."

      Anna Cabana "salue « la modernité de la réalisation parce qu’honnêtement ça fera date, il y aura un avant et un après »"

      Soutiens à Delahousse : la célébration journalistique d’un journalisme aux ordres - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Soutiens-a-Delahousse-la-celebration

      –Le prochain numéro de cette prétendue émission d’histoire (en fait celle du récit à la gloire des "grands" personnages et des ragots de trous de serrures sur le mode de la presse people)
      Secrets d’histoire : Et si Henri III n’était pas mignon - série TV - télé-loisirs
      http://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/r6071-secrets-d-histoire/7152858-et-si-henri-iii-n-etait-pas-mignon/#serie-header

      « Secrets d’histoire », le magazine royaliste de France 2 ? Par Blaise Magnin - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Secrets-d-histoire-le-magazine-royaliste-de-France-2#nh1

      « Secrets d’Histoire » sur France 2 : de Gaulle couronné, de Gaulle sanctifié, de Gaulle peopolisé. Par Rémi Lépinay - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Secrets-d-Histoire-sur-France-2-de-Gaulle-couronne-de-Gaulle-sanctifie-de

      Stéphane Bern, propagande ou audimat ? – Veni Vidi Sensi
      https://venividisensivvs.wordpress.com/2015/06/15/stephane-bern-propagande-ou-audimat
      Stéphane, roi de l’audimat (vidéo) – Veni Vidi Sensi
      https://venividisensivvs.wordpress.com/2015/10/11/stephane-roi-de-laudimat-video

      Vu - Spécial Henri III - Le Petit Journal du 20/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid7560-vu.html?vid=1353224

      –21/01/16 : après avoir relayé une image du livre de Sarkozy (une preuve de plus que ces médias complotent contre lui...), I-Télé informe le téléspectateur que celui-là a fait un footing, images à l’appui.

      –Le Mediascope » (Vidéo) Canal + « Il faut une nouvelle république » Clémentine Autin ( Grand Journal)
      http://lemediascope.fr/video-canal-il-faut-une-nouvelle-republique-clementine-autin-grand-jour

      De mémoire :
      Dans le contexte de "l’affaire" Cahuzac, C.Autain affirme qu’il ne s’agit pas, contrairement à ce que certains disaient (sur le plateau ?) d’un fait isolé mais qu’il s’agit d’un problème plus large qui appelle à un changement d’institution (VIème République ?). Duhamel agite alors son doigt accusateur (faisant ici office de crocs des chiens de garde) dans sa direction en lui faisant les gros yeux et l’accuse de tenir le discours du FN.
      Personnellement, je ne me souviens pas avoir entendu le FN remettre en question la Vème République et son côté monarchie de droit divin, c’est à dire son fonctionnement sur le mode de l’homme ou de la femme providentiel(lle).
      A en croire cette séquence, tout ce qui remet en cause l’ordre institutionnel (et bien souvent il en va de même pour l’ordre économique) existant est assimilable à un discours FN. Cela confère donc à ce dernier le monopole de toute contestation du conservatisme ou de l’orthodoxie => l’attitude de Duhamel est une campagne en faveur du FN qu’il prétend combattre.

      Un raisonnement de fou, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, juin 2011)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2011/06/HALIMI/20653

      "Quiconque vilipende les privilèges de l’oligarchie, la vénalité croissante des classes dirigeantes, les cadeaux faits aux banques, le libre-échange, le laminage des salaires au prétexte de la concurrence internationale se voit taxer de « populisme » (1). Il fait, ajoute-t-on, « le jeu de l’extrême droite »."

      –Autre exemple de ce type d’usage de l’anathème, ici par FOG (et Jean-Hervé Lorenzi), qui reproche à Christophe Deloire une explication "trop simple" (et il faut le savoir, FOG n’aime pas les propos simplistes...) relevant du complotisme
      Christophe Deloire - Politicus Circus - Ce soir ou jamais 7 fevrier 2012 - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=lo0Niy7OSA8


      #UE #Ploutocratie #Conflits_d'intérêts #Lobbying

      Ou encore : La « passion rouge-brune » de Bernard-Henri Lévy, par Benoît Bréville (Le Monde diplomatique, mars 2014)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/BREVILLE/50212

      Tous nazis !, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, novembre 2007)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2007/11/HALIMI/15356

      –Indécente bêtise :
      Journalisme au rabais pendant les soldes Par Olivier Poche, Thibault Roques - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Journalisme-au-rabais-pendant-les-soldes

      la presse ne ménage pas ses efforts pour exhorter le lecteur à profiter des « bonnes affaires ».

      Et le vainqueur toutes catégories :

      "- Les Français ont-ils la tête à dépenser ? Est-ce que cela leur fera du bien après une année 2015 éprouvante ?

      […] Je ne pense pas que les Français n’ont pas la tête à dépenser. C’est un moyen cathartique de passer à autre chose. Oui, je pense que cela leur fera du bien. Après les attentats, on culpabilise, même si ce n’est pas notre faute. Consommer permet d’accéder à ce phénomène de « rebirth » [de renaissance] cher aux Britanniques, qui permet de renaître après avoir vécu un traumatisme. […]

      – Est-ce que la consommation est une forme de résistance ? Une consolation ? La preuve que l’on existe ?

      Ce sont les valeurs qui caractérisent l’acte même de consommer."

      "Non contents d’accorder aux soldes une place démesurée – eu égard à celle chichement consentie à des questions pourtant plus cruciales –, les grands médias (dont certains sont adossés à des grands groupes qui y ont quelque intérêt) reprennent à leur compte la logique purement marchande qui préside à cet « événement » biannuel, en produisant des articles dont le contenu informatif ne se distingue guère de celui d’une page publicitaire."

      Les leçons de bonheur du Parisien. par Jean Pérès - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-lecons-de-bonheur-du-Parisien

      "c’est encore à la crise, mais aussi aux attentats de 2015 et leurs conséquences sur le moral des Français que Le Parisien veut nous apprendre à faire face ; et sans complexes : « Entre la crise et les attentats, on se sentirait presque coupable de chercher la joie… » Et il n’hésite pas, en ce 26 janvier, jour de grève dans l’enseignement et les transports aériens (et de manifestations des taxis), à associer les grévistes aux catastrophes qui accablent les citoyens : « Et si les statistiques s’étaient améliorées ces dernières années, ce n’est pas la séquence épouvantable que le pays vient de vivre qui va nous guérir de notre légendaire sinistrose collective. D’ailleurs, combien d’entre nous vont encore soupirer, stresser et s’énerver en ce jour de grève et de grand bazar prévisible ? » On appréciera la désinvolture, sinon l’indécence, de ce « d’ailleurs » qui associe négligemment des attentats terroristes et une journée de grève. Les grèves sont même mises en exergue dans le titre du premier article du dossier : « En cette journée marquée par les grèves, et qui promet d’être galère, voici des recettes antidéprime. » Certes, les grévistes sont régulièrement taxés – avec la même impudence – de preneurs d’otages [2]. Les unir aux auteurs d’attentats terroristes parmi les causes d’une prétendue « sinistrose collective », c’est tout de même franchir un cap dans l’abjection."

      Rescapé du Bataclan, ce cheminot en grève en a assez d’être qualifié de "preneur d’otages"
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/06/09/greve-otages-cheminot-bataclan-video_n_10377670.html?ncid=fcbklnkfrhp

      –Les nouvelles frontières du crétinisme, par Alain Garrigou (Les blogs du Diplo, 4 mai 2016)
      http://blog.mondediplo.net/2016-05-04-Les-nouvelles-frontieres-du-cretinisme

      –Emmanuel Macron, “Nuit debout”… même combat ! Par Renaud Dély
      http://www.les-crises.fr/emmanuel-macron-nuit-debout-meme-combat-par-renaud-dely
      http://www.les-crises.fr/wp-cont

      Macron, c’est bidon ! - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2016-04-14/Macron-c-est-bidon-id8655

      Le « Trombinoscope » béatifie Emmanuel Macron - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Le-Trombinoscope-beatifie-Emmanuel-Macron

      –Nuit debout : Alain Finkielkraut agressé place de la République - Le Point
      http://www.lepoint.fr/societe/nuit-debout-alain-finkielkraut-agresse-place-de-la-republique-17-04-2016-203

      Le Point ajoute que "Le lynchage (a été) évité de justesse" sans le démontrer.

      Leçons de démocratie et d’ouverture d’esprit par les indignés des plateaux de télévision....
      Nuit debout : il faut (encore) sauver le soldat Finkielkraut - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Nuit-debout-il-faut-encore-sauver-le-soldat

      "De toute évidence, il y a « violence » et « violence », et l’éditocratie est beaucoup plus prompte à s’indigner, à protester et à médire lorsqu’un philosophe médiatique ou une chemise sont prises pour cibles par des mouvements de contestation sociale que lorsque les classes populaires ou les militants sont victimes de la violence, qu’elle soit patronale ou d’État." ;

      "Certains s’inquiètent de la liberté d’expression d’Alain Finkielkraut, se posant soudain en gardiens d’un pluralisme dont ils n’ont cure le reste de l’année"

      Nuit debout : le crachat de Michel Onfray pour défendre Alain Finkielkraut - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Nuit-debout-le-crachat-de-Michel-Onfray-pour

      « De fil en aiguille et de crachat en rasoir, nous voilà arrivés aux camps de concentration. Voilà qui vaudra sans doute à l’auteur de cette indécente comparaison une récompense lors de la prochaine remise des prix de l’amalgame outrancier. »

      Et toujours dans Le Point...

      Fisc : salauds de contribuables ! PAR JEAN NOUAILHAC - Le Point
      http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/fisc-salauds-de-contribuables-09-12-2014-1888061_2428.php

      « Si l’on avait voulu transformer la France en un gigantesque camp de concentration fiscal, avec des miradors à chaque coin de l’Hexagone, on ne s’y serait pas pris autrement. »

      –Le CSA vole au secours d’Alain Finkielkraut : un exemple à suivre - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/le-csa-vole-au-secours-d-alain-finkielkraut-un-exemple-a-suivre,

      « La semaine dernière, les conseillers du CSA ont donc adressé à France 2 un salutaire rappel à l’ordre, reprochant aux journalistes de l’émission Des paroles et des actes du 21 janvier de n’avoir pas précisé qu’une intervenante, Wiam Berhouma, était liée à un groupuscule islamo-gauchiste – les Indigènes de la République –, David Pujadas l’ayant présentée comme une enseignante musulmane sans affiliation partisane. »

      ... ==> http://zinc.mondediplo.net/messages/4159
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4161

      Les indignés du CSA se rebellent contre David Pujadas - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-indignes-du-CSA-se-rebellent-contre-David

      « Après examen, le Conseil a regretté que le journaliste qui menait le débat n’ait pas fait état des éléments permettant de considérer que l’intervenante avait un engagement militant sur le sujet abordé lors du débat, alors qu’une telle information, dans le cadre d’une émission politique abordant des sujets controversés, aurait été utile pour la bonne compréhension des enjeux par le téléspectateur.

      En conséquence, le CSA a demandé aux responsables de France Télévisions de veiller à respecter, à l’avenir, leurs obligations en matière de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information, prévues à l’article 35 de son cahier des charges. »

      –François Hollande, beaucoup trop à gauche pour France 2 - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/francois-hollande-beaucoup-trop-a-gauche-pour-france-2,141118.ph
      #Sondages

      –La droitisation de la télé, “un phénomène qu’on peut mesurer” - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/la-droitisation-de-la-tele-un-phenomene-qu-on-peut-mesurer,12667

      -"« L’autre grand marqueur de la droitisation tourne autour du mot “assistanat” », assure le reporter. Ou « parasitisme »" ;
      –"Ces gens-là n’ont pas envie de travailler, ils travailleront jamais. » « Les gens qui touchent 1 600 sans travailler, ça motive pas, renchérit une jeune femme. Nous on se lève tous les matins et on touche moins qu’eux. »"

      Mais d’où pourraient donc bien provenir de telles idées..?

      -"La partie « enquête » du micro-trottoir consiste à extrapoler celui-ci à l’ensemble de la population française en interrogeant des sommités « tous bords confondus »." ;
      –"« Eh bien les chiffres confirment ce que nous venons d’entendre. » Et ce que nous venons d’entendre confirme les chiffres. Une nouvelle fois, pas la peine de préciser les conditions de réalisation de l’enquête, et allons-y pour transformer les sondés en « les Français »." ;
      –"85 % pensent qu’il faut “un vrai chef pour remettre de l’ordre en France”." ;
      –"« Vous brandissez l’étendard de la xénophobie pour interdire tout débat sur le fond, s’insurge le journaliste de Valeurs actuelles. Aujourd’hui, il faut être sacrément courageux pour aller sur un plateau face à vous. »"

      Le syndicalisme, dernier obstacle au “choc entrepreneurial” de François Fillon - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/le-syndicalisme-dernier-obstacle-au-choc-entrepreneurial-de-fran

      "« Maintenant qu’il va y avoir des réformes ambitieuses, comment on fait pour que les syndicats ne soient pas là pour empêcher la réforme ? » Je ne sais pas. On supprime le droit de grève ? Ça pourrait faire partie de « cette réforme du syndicalisme à la française » qu’Agnès Verdier-Moliné appelle de ses vœux. « Ça va être un défi du prochain quinquennat parce que cette question est centrale. » « Les experts de l’économie étaient avec nous, merci, salue Laurent Delahousse."

      "Enfin, veillant à la représentation de toutes les sensibilités politiques, France 2 reçoit deux représentants de la gauche, Julien Dray pour le Parti socialiste et un porte-parole du mouvement “En marche” d’Emmanuel Macron. Puis Laurent Delahousse clôt la soirée en invitant à passer sur la chaîne Franceinfo. Ce que je fais. Pour apprendre « le décollage de la fusée Fillon ». La fusée Fillon ? Mais il y avait déjà « la fusée Macron » !! Pas de doute, la France est en train de rattraper son retard dans le domaine de la conquête spatiale."

      BFMTV, dernier rempart contre ma droitisation - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/bfmtv-dernier-rempart-contre-ma-droitisation,150537.php

      "Invité de C dans l’air, sur France 5, un chroniqueur de BFM Business, l’économiste Jean-Marc Daniel, met en doute le caractère « ultra-libéral » prêté au programme de François Fillon, qui « ne se pose pas la question du périmètre de l’Etat »."

      " Françoise Fressoz, du Monde, rappelle qu’il n’y a pas le choix, « il faut diminuer » les dépenses de l’Etat puisque « on a quand même 100 % de dette publique, on a quand même beaucoup de dépenses publiques, beaucoup de prélèvements obligatoires »."

      "Le quatrième invité de C dans l’air est Bruno Jeudy, du Journal du dimanche, dont l’hommage à Nicolas Sarkozy (jugé « touchant » lors de sa « très belle sortie »), la veille, m’avait ému presque autant que celui de Christophe Jakubyszyn dans le 13 heures de TF1 (saluant « un nouvel adieu avec un très beau discours, extrêmement sincère »)"

      "je zappe sur BFMTV pour retrouver… Eugénie Bastié, du Figaro (et d’Actuality, sur France 2). « [...]Alain Juppé ne représente qu’une seule droite, une droite qui est de gauche. »"

      " « A gauche, François Hollande peaufine son calendrier, Manuel Valls est en embuscade. Il y a de l’eau dans le gaz entre les deux hommes. »"

      " « A gauche, Emmanuel Macron publie son programme via un livre intitulé Révolution. » Toute cette « gauche », d’un coup, ça m’écœure."

      Benoît Hamon, un “trumpiste” au programme “dadaïste” - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/benoit-hamon-un-trumpiste-au-programme-dadaiste,153070.php

      "Jusqu’à présent, c’est toujours les sociaux-démocrates qui l’emportaient, là c’est quelqu’un de social-populiste."

      " « La social-démocratie est malade, et la seule solution proposée, c’est une sorte de social-populisme, de trumpisme de gauche. » Quelle horreur ! Un trumpiste social-populiste… « On va mettre des murs partout ! Le souverainisme ! Un programme économique totalement surréaliste sinon dadaïste ! »"

      On s’attaque au CETA ? « […] Les 28 Européens ont estimé que c’était équilibré. Donc, on peut craindre qu’il y ait beaucoup de théorie complotiste dans la dénonciation de l’accord » (24 octobre 2016).

      Affaire Fillon : les accusations du “Canard enchaîné” menacent la démocratie - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/affaire-fillon-les-accusations-du-canard-enchaine-menacent-la-de

      "« Une dernière question, Louis-Marie Horeau, je parle au journaliste et aussi au citoyen. Est-ce que vous avez l’intention de feuilletonner encore longtemps une forme de poison lent qui va influer sur le déroulement de l’élection présidentielle ? » Ce journalisme de caniveau menace la démocratie. Ce n’est pas Ruth Elkrief qui influerait sur l’élection car, outre son irréprochable éthique, elle possède une émouvante sensibilité féministe, exprimée dimanche dernier lors du meeting de François Fillon où il exhibait son épouse assise au premier rang : « Comme femme, je ressens une forme de solidarité au sens où elle n’a pas demandé à se retrouver au milieu de cette tempête et elle est assez bouleversée. »"

      Mélenchon, c’est “l’URSS des années 50” (pour Ruth Elkrief) - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/melenchon-c-est-l-urss-des-annees-50-pour-ruth-elkrief,156690.ph

      « Pour les analyser, quatre experts de la gauche : Jérôme Béglé, du Point, Cécile Cornudet, des Echos, François Miquet-Marty, l’indispensable sondeur (de Vivoice) et Jean-Sébastien Ferjou »

      Maximilien Ilitch Mélenchon : l’homme à abattre - Le Vent Se Lève
      http://lvsl.fr/maximilien-ilitch-melenchon-lhomme-a-abattre

      « Nous avons déjà dit ici, en son temps, combien le projet de « constituante » de Mélenchon était par nature porteur de grand danger pour la démocratie »

      « La VIe République voulue par M. Mélenchon suppose ni plus ni moins un coup d’Etat »

      Panique médiatique : 48h de pilonnage anti-Mélenchon
      https://www.vivelacri.se/Panique-mediatique-48h-de-pilonnage-anti-Melenchon

      Les éditocrates contre Jean-Luc Mélenchon (bis repetita) ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-editocrates-contre-Jean-Luc-Melenchon-bis

      "Bruno Jeudy tremble : « Il y a une part d’irrationalité dans sa montée [dans les sondages] (...) son projet deviendrait maintenant presque à l’égal de celui d’Emmanuel Macron, et même devant celui de François Fillon, comme le meilleur projet !"

      "« Les investisseurs, les chefs d’entreprises, les marchés réagissent vis à vis du projet de Jean-Luc Mélenchon comme ils l’ont fait jusqu’ici vis à vis du programme de Marine Le Pen ? » Réponse effrayée de Nicolas Doze : « Oui, et c’est parfaitement normal (…). Dans les deux cas vous avez un refus des lois universelles de l’économie. »"

      "Et Doze ajoute, épouvanté : « Plus de la moitié aujourd’hui de la population est séduite par des offres qui vous disent que la terre est plate. »"

      "Dominique Seux s’énerve : « Jean-Luc Mélenchon défend un projet insensé que peu de gens ont apparemment lu. »"

      "Dans quelques décennies, quel regard un historien de la vie politique portera-t-il sur cette période lorsqu’il se penchera sur son traitement médiatique ?"

      Mélenchon, sans-culotte ou sans c... ? - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170426.OBS8589/melenchon-sans-culotte-ou-sans-c.html

      "EDITO. Macron, Le Pen ou vote blanc ? Le leader des « insoumis » refuse d’exprimer un choix de second tour. Il révèle ainsi la nature antidémocratique de son projet."

      "Pas de consigne de vote. Débrouillez-vous. Le guide des « insoumis » s’est évanoui"

      « refuse de choisir. Et ce faisant, il choisit. Il confirme son inclination populiste et démagogique, sa fascination pour une culture politique violente, fondamentalement hostile au compromis et la nature antidémocratique de son projet. »

      Présence des "petits candidats", pour FOG : "Ca débilise le débat". Voilà...
      Les-Crises - Encore un très grand moment de Démocratie : pour ces...
      https://www.facebook.com/les.crises/videos/1266326856797393

      Les éditorialistes, des tuteurs de choix pour le lierre rampant des mélenchonistes - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/les-editorialistes-des-tuteurs-de-choix-pour-le-lierre-rampant-d

      "Christophe Barbier : « L’éditorialiste est comme un tuteur sur lequel le peuple, comme du lierre rampant, peut s’élever », a-t-il déclaré au JDD"

      Traitements (hum, hum...) médiatiques de la Grèce et de Syriza, florilège (à noter que…
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3645#message3645


      https://twitter.com/quatremer/status/615873419142258688/photo/1

      –Un Michael Jackson et deux ouvriers : la cote de la mort selon RTL - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Un-Michael-Jackson-et-deux-ouvriers-la-cote-de-la-mort-selon-RTL?recherche=
      Avec, en bonus :

      "Jean-Michel Aphatie n’hésitait pas à absoudre par avance le journalisme, quel qu’il soit : « Dans une société de libre débat, le journalisme et ceux qui en font n’ont aucun pouvoir. Ils n’orientent ni ne déterminent l’opinion publique. Ceux qui construisent les esprits et impriment les consciences, ce sont les acteurs. »"

      –Bon, p’tit coup d’oeil à une émission faisant la fierté du journalisme hexagonal, le 29/08/16 : C Dans L’Air, "Droite : la guerre est déclarée" (encore du commentaire politicien à l’horizon), avec Brice Teinturier, Catherine Nay, Yves Thréard et Christophe Barbier

      –Trump et le spray à cheveux... - Mr Mondialisation
      https://www.facebook.com/M.Mondialisation/videos/1344

      –A vérifier :
      Nuit Debout : entre SDF poignardé et suicide de la presse traditionnelle | Mr Mondialisation
      https://mrmondialisation.org/nuit-debout-entre-sdf-poignarde-et-suicide-de-la-presse-traditionn

      -"Pierre Bourdieu disait déjà en 1996 à ce sujet : « Poussées par la concurrence pour les parts de marché, les télévisions recourent de plus en plus aux vieilles ficelles des journaux à sensation, donnant la première place, quand ce n’est pas toute la place aux faits divers ou aux nouvelles sportives… » ce à quoi il ajoutait « La télévision a une sorte de monopole de fait sur la formation des cerveaux d’une partie très importante de la population. »" ;
      –"Sans surprise, les pontes de la fachosphère se sont nourris aveuglément des médias mainsteams pour accentuer ce fait divers en exagérant davantage ses liens avec NuitDebout. On citera notamment Boulevard Voltaire qui, entre deux articles pro Marine Lepen et anti-féminisme, affirme « l’auteur des coups de couteaux est un participant au mouvement » sans se soucier des données de l’AFP. Naturellement, on pouvait compter sur Valeurs Actuelles pour distiller la haine de ce mouvement populaire. Ceux-ci osent titrer « Un homme poignardé lors d’un rassemblement « Nuit debout » » jouant donc sur une similarité temporelle hors sujet." ;
      –"Une haine naturellement portée vers « le gauchiste » (mot fourre-tout à la mode), caricature du militant humaniste qui n’est pourtant pas au pouvoir, le tout amalgamé à la politique très à droite du gouvernement actuel qui n’a plus de gauche que le nom. En résumé, nous baignons dans la plus parfaite confusion. Et si c’était le but recherché ?

      Reste une interrogation : comment une presse subventionnée à hauteur de plusieurs millions de fonds publics chaque année peut-elle publier des articles du niveau d’un tabloïd à sensation ? "

      Vol Egyptair : « Ne pas céder au journalisme de sensation au mépris du journalisme d’information » - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Crash-du-vol-Egyptair-Ne-pas-ceder-au-journalisme

      -"Aujourd’hui, je ne suis plus la correspondante au Caire du journal Le Soir. Hier, suite à la disparition de l’avion Egyptair entre Paris et Le Caire, on m’a demandé de ne pas proposer d’article « factuel », mais d’insister sur la « tristesse des familles » et de parler (remettre en cause) la sécurité de la compagnie aérienne égyptienne. J’ai refusé en expliquant n’avoir eu aucun accès aux familles (elles ont refusé de parler aux médias), puis que, la cause de l’accident n’étant pas connue (nous n’avons même pas d’indices), je ne pouvais accuser ni suggérer la responsabilité d’Egyptair." ;
      –"Ce genre de demande de leur part, insister sur « l’excitation » plutôt que sur les faits, n’était pas une première, mais concernait des sujets moins graves et où j’ai donc « laissé couler »"

      –La Rue des allocs : M6 ouvre un boulevard aux préjugés | L’Humanité
      http://www.humanite.fr/la-rue-des-allocs-m6-ouvre-un-boulevard-aux-prejuges-613529
      Le CSA saisi par des téléspectateurs après la diffusion de "La Rue des allocs" sur M6
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/08/18/la-rue-des-allocs-m6-csa-television-medias_n_11582494.html?ncid=fcbkl

      –Direction des Ressources Heureuses, par Julien Brygo & Olivier Cyran (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/BRYGO/56417
      #Management #Santé

      "l’émission « Happy boulot » sur la chaîne BFM Business — « tous nos conseils pour bien démarrer votre journée de travail » — choisissait un traitement décalé de l’actualité sociale en s’inquiétant des excès de générosité auxquels en sont réduits les employeurs."

      "Au centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse, où le souci de rentabiliser les soins a conduit la direction à se convertir au « toyotisme », quatre membres du personnel infirmier se sont donné la mort au cours de cet été."

      "Le gouvernement français s’abreuve à bonne source, lui qui a favorisé l’extension de ce régime à près d’un million de travailleurs. Tenus de payer eux-mêmes leurs cotisations sociales et livrés au bon vouloir d’employeurs « clients » qui n’ont pas à répondre de leur sort, les autoentrepreneurs se trouvent aux avant-postes d’un salariat de plus en plus fragmenté, atomisé"

      Yves Calvi, ou la panoplie du chien de garde - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Yves-Calvi-ou-la-panoplie-du-chien-de-garde

      Misère du documentaire politique - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Misere-du-documentaire-politique

      "L’occasion de constater une nouvelle fois l’inanité et l’inutilité sans frontière médiatique du journalisme politique dominant qui, même lorsqu’il dispose d’un format non contraint pour s’exprimer, de temps et de moyens pour travailler, ne sait rendre compte de la vie politique que comme une suite de « coups », et plus particulièrement de « coups de comm’ », joués par une poignée de responsables de premier plan. Dans un tel schéma, les pronostics sondagiers, les anecdotes et les bons mots, la psychologie (de comptoir) des protagonistes, sont censés éclairer les coulisses de la course pour le pouvoir et tiennent lieu d’information."

      (octobre 2018) : Dans ce-monde-en-pleine-mutation angoissant pour les bloqueurs inaptes/réfractaires à la nécessaire réforme/modernisation/mutation/changement de logiciel/grande transformation de la vieille France, les archaïques peuvent se raccrocher à une boussole, la permanence du #Bêtisier de l’"Actu’" :
      Le jour où Edouard Philippe n’a pas démissionné
      https://www.facebook.com/arretsurimages.net/videos/316922475774297/?__xts__[0]=68.ARD2uLrEfR6h2aFL0Ab-M26xut90IKvxhT52rScyfkK1VFfxAP2U3_a-U1q
      L’imminent remaniement retient son nouveau souffle - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/limminent-remaniement-retient-son-nouveau-souffle,n5845366.php

      Editocrate en roue libre. Et oui, forcément, ça débite beaucoup de conneries.
      Bruno Jeudy traque les « faux » gilets jaunes (BFM-TV) - Acrimed | Action Critique Médias
      https://www.acrimed.org/Bruno-Jeudy-traque-les-faux-gilets-jaunes-BFM-TV

      « vous parlez comme un militant politique »

      « Vous ne servez pas la cause de ceux qui, sur les ronds-points, se battent pour leurs fins de mois, se battent sans réfléchir… se battent sans penser... sans remettre en cause la démocratie »

      C’est tout de même bien plus brillant qu’un beauf en jaune, l’éditocratie...

      Emmanuel Macron reprend la main avec une épine dans le pied - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/emmanuel-macron-reprend-la-main-avec-une-epine-dans-le-pied,n6076010.php

      "A peine 2018 entamée, France 5 prédisait déjà le « virage social » salué par les éditorialistes ces dernières semaines. Aussi, je ne vais pas rater les prophéties de cette nouvelle année. Caroline Roux se félicite d’abord de la bipédie retrouvée d’Emmanuel Macron : « Sur la forme, on peut donc encore innover pour des vœux. » « Oui, salue Christophe Barbier, et c’était plutôt réussi. » Bien mieux que des vœux assis. « Des vœux debout, une posture pour incarner l’autorité, le dynamisme, la volonté, la pugnacité… » A l’opposé des vœux allongés. « C’était assez sobre, assez simple et assez percutant. » Ne parlons pas des vœux accroupis. « Des vœux nourris, riches, y avait du fond, y avait des annonces, des mystères… » Des vœux mystères ? « Une lettre à tous les Français mais on n’a pas le contenu ni la date de ce courrier. » C’est l’énigme de la lettre mystère."

      "« C’était réussi intellectuellement, assure l’intellectuel de service (Christophe Barbier). Il y a beaucoup de choses à débattre, y a beaucoup de nourriture politique apportée par le président. On débat sur les bases de ce qu’il a dit hier, donc il a repris la main. » CQFD. C dans l’air organise un débat sur ce que le président a dit hier pour constater que le président a dit ce dont on parle dans le débat, preuve qu’il a repris la main sur le débat dans lequel on parle de ce qu’il a dit… Ce manège rappelle celui dont les passagers sont restés prisonniers d’une nacelle pendant neuf heures. Christophe Barbier, lui, est bloqué dans la grande roue de C dans l’air depuis des années."

      "« On s’interroge beaucoup sur la forme de cette lettre… » Surtout sur BFMTV. « … Parce qu’on a assez peu d’informations. » D’où la nécessité de s’interroger. "

      "« Il va falloir faire beaucoup de pédagogie et marteler aux Français les plus modestes qu’ils vont retrouver du pouvoir d’achat. » Ça finira bien par leur rentrer dans le crâne, à ces demeurés. « Il va falloir qu’ils en fassent beaucoup en matière de com et qu’ils fassent beaucoup, beaucoup de pédagogie. »"

      Débat Schiappa-Hanouna : plutôt sexiste que politique, espère CNews - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/debat-schiappa-hanouna-plutot-sexiste-que-politique,-espere-cnews,n6105814.

      "« Une émission dans laquelle vous serez co-animatrice avec Cyril Hanouna, poursuit Laurence Ferrari, et où il y aura des Français, des retraités, des infirmiers, des demandeurs d’emploi, enseignants, agriculteurs… C’est un débat qui ne se veut pas politique. »"

      "« Ma volonté, explique Marlène Schiappa, c’est de dire aux centaines de milliers de personnes qui regardent Cyril Hanouna : regardez, c’est simple de faire un débat, de discuter et d’échanger sur la démocratie, la justice fiscale, et de faire des propositions. » Mais sans faire de politique, attention."

      Luc Ferry, philosophe de la répression - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/luc-ferry,-philosophe-de-la-repression,n6127909.php

      "« Autre violence, enchaîne le présentateur, l’incendie du domicile de Richard Ferrand. » Qui inspire à Luc Ferry un audacieux rapprochement. « Les djihadistes de Daech n’avaient qu’une envie, c’est d’organiser la guerre civile en France et de répandre la terreur. C’est ce qu’on est en train de faire avec nos propres moyens. » Le terrorisme des Gilets jaunes a remplacé celui des djihadistes de Daech."

      Gloire à Macron, l’immortel poète de BFMTV - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/gloire-a-macron,-limmortel-poete-de-bfmtv,n6123073.php

      "Nicolas Domenach l’admet, « c’est vrai qu’il a gagné contre tous ». François Asselineau, Benoît Hamon, Jean Lassalle, etc. « Et aussi contre les journalistes politiques qui l’envoyaient aux gémonies. »"
      "« Y a un mystère qu’on cherche à percer, explique Nicolas Domenach. Son origine politique, elle est à gauche, c’est Chevènement d’un côté, Michel Rocard de l’autre. »"
      "« Mais, quand vous ressentez un animal politique, vous voyez si la faille est en train de l’engloutir ou si au contraire il a cette énergie que nous n’avons pas, nous, les mortels. »"

      Pour Yves Calvi, la France des Gilets jaunes, c’est le Venezuela - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/pour-yves-calvi,-la-france-des-gilets-jaunes,-cest-le-venezuela,n6139449.ph

      "ceux qui voudront faire la différence entre les bons et les méchants sont désormais tous complices."

      "Un nouveau reportage s’intéresse à « la fachosphère française », le présentateur interroge : « Qu’est-ce qu’on fait ? A quel moment peut-on demander des comptes ? N’importe quel journaliste sait qu’il a une carte professionnelle qui le contraint. » Tel Yves Calvi choisissant avec discernement de comparer la situation française à celle du Venezuela. « Mais face aux fake news et à ceux qui peuvent balancer n’importe quoi notamment pour faire des morts, on n’a pas de réponse. »"

      Violences policières : l’ONU dans le viseur des éditocrates - Acrimed | Action Critique Médias
      https://www.acrimed.org/Violences-policieres-l-ONU-dans-le-viseur-des

      "Le complot issu de l’axe « LFI – Bachelet – Venezuela » aura donc été mis à jour par LCI, sous le patronage de David Pujadas, à une heure de grande écoute. Nul doute que si nous avions été en période électorale, la loi anti-fake news aurait permis d’épingler l’émission de David Pujadas. Nul doute, non plus, que nos sondeurs anti-complotistes iront tout prochainement sonder l’éditocratie française, et que leurs résultats seront repris par tous les grands médias."

      Laurent Delahousse donne une leçon de journalisme à François Hollande - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/laurent-delahousse-donne-une-lecon-de-journalisme-a-francois-hollande,n6195

      "François Hollande explique que leur relation a évolué depuis sa présidence. « Il suivait la politique que je fixais. Et aujourd’hui il fixe la sienne. » « Qui est très différente », juge le présentateur. « C’est son droit. » « Elle est clairement très différente de la vôtre. » Le CICE et la Loi travail, la privatisation de l’aéroport de Toulouse, le dépeçage d’Alstom… Une politique clairement très différente de celle d’Emmanuel Macron."

      "« Faut jamais oublier Ségolène Royal quand on parle de la gauche. » Puisqu’elle est autant de gauche que François Hollande est socialiste. « Elle est venue sur ce plateau, on lui a posé cette question très journalistique. » Archive : « Est-ce que vous avez définitivement renoncé à ne pas devenir un jour présidente de la République ? Oui ou non ? » Passionnant."

      Les belles histoires de Marlène Schiappa, Cyril Hanouna (chez papy Le Pen) et BFMTV - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/les-belles-histoires-de-marlene-schiappa,-cyril-hanouna-%28chez-papy-le-pen

      "Puisque Marlène Schiappa déplore le “populisme” d’“Envoyé spécial” et réclame de “belles histoires”, j’ai boycotté France 2 pour partager les facéties de Cyril Hanouna avec Jean-Marie Le Pen et l’amour de BFMTV pour Emmanuel Macron. De bien belles histoires, en effet."

      A Nice, une manifestante blessée de son plein gré - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/a-nice,-une-manifestante-blessee-de-son-plein-gre,n6187177.php

      "En revanche, nous ne disposons pas d’images d’Ogossagou, au Mali, où des dizaines de villageois peuls ont vécu l’enfer au point de ne pas y survivre. Aussi, nous ne vous en parlerons pas."

      "« A Notre-Dame-des-Landes, dans des manifestations anti-Davos avec Attac », complète Philippe Michel-Kleisbauer, député Modem. Qui fait le lien avec la blessée de Nice : « On nous a appris que cette dame relevait d’Attac, qui n’est pas forcément pacifiste à chacune de ses sorties. »"

      Christine Lagarde, patronne de la BCE et “superstar” de LCI - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/christine-lagarde,-patronne-de-la-bce-et-superstar-de-lci,n6325905.php

      "« Parti-pris : Lagarde superstar ! », affiche un bandeau tout en nuances. « Madame Lagarde était au FMI au moment de la crise grecque, vante la journaliste. Le #FMI et la #BCE ont joué un rôle-clé pour sauver l’euro et remettre sur pied la #Grèce. » Surtout pour sauver les banques françaises et allemandes. « … Même si le remède a souvent été jugé brutal par les Grecs. » Peu importe s’ils courbent l’échine, leur pays est remis sur pied. « Christine Lagarde était aux commandes, elle est jugée extrêmement crédible. » Les Grecs lui savent gré de son héroïque fait d’armes."

      Des gazeuses pour les manifestants et des dattes pour Claude Guéant - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/des-gazeuses-pour-les-manifestants-et-des-dattes-pour-claude-gueant,n632272

      "Cet allongement de la durée de cotisation, c’est donc la facture des Gilets jaunes. »"


      Très drôle quand on voit les unes du point, ou encore FOG, chez qui, en bon gardien de la doxa qu’il est, l’injure et les anathèmes (répétitifs en plus) font office d’argumentation : "cons", "archaïque" ou..."“gauche pétainiste”" :
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/RIMBERT/54367

      Le Point attaque @si pour injure publique (si si) - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2015-12-24/Le-Point-attaque-si-pour-injure-publique-si-si-id8332

      https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xft1/v/t1.0-9/10277425_675097452558805_2426500548474510659_n.jpg?oh=df71

      Le Point attaque ASI : le débat se poursuit (sur Twitter) - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-12-26/Le-Point-attaque-ASI-le-debat-se-poursuit-sur-Twitter-id19555

      Un autre poète du Poing : http://zinc.mondediplo.net/messages/3645#message4639

      Tant qu’à se marrer :
      Le Point - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/-Le-Point-178-
      Franz-Olivier Giesbert - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/+-Franz-Olivier-Giesbert-+

      Du lourd : => http://zinc.mondediplo.net/messages/11221#message11422

      Grèce : et si Jean Nouailhac, du Point, se fichait de nous ? par Nils Solari - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Grece-et-si-Jean-Nouailhac-du-Point-se-fichait-de-nous

      "en lui attribuant d’avoir « […] sans doute, en plus, trafiqué les résultats de son référendum/plébiscite lancé à la va-vite pour ne pas avoir d’observateurs étrangers sur le dos » [9], ce qui s’apparente à de la diffamation."

      #Le_Point http://zinc.mondediplo.net/messages/11221#message11422

      Même les meilleurs sketchs finissent par lasser... : http://zinc.mondediplo.net/messages/24359 via mdiplo

      https://scontent-ams3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/13327606_1113000575436956_6611447388074987951_n.png?oh=38d
      https://scontent-ams3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/13343059_1160595874005265_699011147509930206_n.jpg?oh=680c

      Daech, CGT, Benzema, inondations : rapprochements hasardeux - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-06-02/Daech-CGT-Benzema-inondations-rapprochements-hasardeux-id19930

      Tout va bien dans cet asile qu’est "l’actu" :
      L’éditocrate (Franz-Olivier Giesbert) et le syndicaliste (Jean-Pierre Mercier) - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/L-editocrate-Franz-Olivier-Giesbert-et-le

      BFMTV endigue l’esprit anti-police, France 2 prône la réduction des allocations chômage - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/bfmtv-endigue-l-esprit-anti-police-france-2-prone-la-reduction-d

      « Au Royaume-Uni, explique le reporter, tout est conçu pour pousser un chômeur à ne pas le rester. » Mais pas en France, où la gauche de la gauche pousse les chômeurs à rester des assistés pour conserver son fonds de commerce. Le correspondant loue enfin l’exemplarité de la justice britannique. « Une chômeuse-globe-trotteuse qui avait effectué seize voyages à l’étranger [avec une allocation de 400 euros par mois maximum, elle est très douée, ndlr] a écopé de trois ans de prison ferme. » En voilà une idée : pour éradiquer le fonds de commerce de la CGT, envoyons les chômeurs en prison.

      –-Cnews 23 09 2021 praud dit qu on insulte zemmour de fasciste de manière scandaleuse, mais que pour Mélenchon, la qualification d islamo gauchiste c’est la vérité... Bons ce n’est probablement qu’une goutte d’eau dans l’océan.

      Zemmour partout (2/2) : quand la star de CNews devient la superstar de BFMTV
      https://www.telerama.fr/ecrans/zemmour-partout-22-le-debat-qui-fait-debat-6977982.php

      Sonia Mabrouk, militante
      par Denis Perais, Mathias Reymond, Sophie Eustache, vendredi 24 septembre 2021
      https://www.acrimed.org/Sonia-Mabrouk-militante

      Présidentielle 2022 : Soirée mondaine entre éditocrates sur France 2par Pauline Perrenot, vendredi 8 avril 2022
      https://www.acrimed.org/Presidentielle-2022-Soiree-mondaine-entre

    • Le code du #Travail, garant de l’emploi, par Rachel Saada (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/SAADA/54456

      -"En réalité, ceux qui se plaignent de la multiplication des textes y ont eux-mêmes contribué, puisque, depuis le début des années 1990, les employeurs ont réclamé et obtenu dérogation sur dérogation, soit autant de pages supplémentaires. Quant à l’idée selon laquelle les licenciements d’aujourd’hui feraient les emplois de demain, il y a plus de trente ans que le patronat colporte cette fable. Déjà, dans les années 1980, M. Yvon Gattaz, président du Conseil national du patronat français (CNPF) — l’ancêtre du Mouvement des entreprises de France (Medef), que dirige aujourd’hui son fils, M. Pierre Gattaz —, avait demandé et obtenu la suppression de l’autorisation administrative de licencier. Il clamait urbi et orbi que si les entreprises n’embauchaient pas, c’était parce qu’elles devaient demander à l’inspection du travail l’autorisation de licencier. Depuis 1986, plus besoin d’autorisation… mais pas d’embauches pour autant." ;
      –"un record de ruptures conventionnelles chaque année (plus d’un million en 2014) et pas d’embauches en contrat à durée indéterminée (CDI) pour compenser (6). Au contraire : on remplace ces derniers par des contrats à durée déterminée (CDD), qui représentent 85 % des embauches. Et qui, jugés trop compliqués, sont désormais à leur tour dans le collimateur : l’idéal serait de les remplacer par des contrats de mission, aussi précaires, mais plus longs.

      Martelant un discours qui n’est jamais décortiqué par les médias, les patrons répètent qu’ils veulent moins de lois, tout en réclamant et en obtenant une protection forte de l’Etat quand il s’agit de valider leurs plans de licenciements" ;
      –"contrairement à ce qu’assurent Robert Badinter et Antoine Lyon-Caen dans leur ouvrage Le Travail et la loi, aucun lien entre protection des travailleurs et taux de chômage n’a jamais pu être démontré.

      Le professeur de droit du travail Pascal Lokiec relève que ces polémiques dénotent « un changement profond dans la problématique du droit du travail ». On est en train, dit-il, « de sortir de l’opposition entre salariés et employeurs au profit d’une opposition entre travailleurs et chômeurs, entre travailleurs précaires et permanents »"

      Filmer la misère du journalisme politiquepar Pauline Perrenot, lundi 10 mai 2021
      https://www.acrimed.org/Filmer-la-misere-du-journalisme-politique

      CNews, première chaîne d’intox de France… avec le soutien de l’Élysée
      https://www.telerama.fr/ecrans/cnews-premiere-chaine-dintox-de-france...-avec-le-soutien-de-lelysee-687576

      Ariane Chemin explique que Bruno Roger-Petit, « le “M. Triangulation” de l’Élysée, scrute depuis longtemps CNews, qui relaie souvent les obsessions de l’extrême droite et a pour lui le même avantage que Valeurs actuelles : cliver l’opinion en deux camps sans laisser beaucoup de place à d’autres courants de pensée ».

      Ainsi, le pouvoir actuel, et jusqu’à son plus haut sommet, utilise et protège un délinquant d’extrême droite propagateur de fausses nouvelles.

      Le RN est-il davantage invité que les autres partis dans les matinales des radios et chaînes d’info ?
      https://www.liberation.fr/checknews/le-rn-est-il-davantage-invite-que-les-autres-partis-dans-les-matinales-de

      Macron giflé (1/2) : cachez cette extrême droite que l’on ne saurait blâmer
      https://www.telerama.fr/ecrans/macron-gifle-12-cachez-cette-extreme-droite-que-lon-ne-saurait-blamer-69031

      « Des fans mélenchoniens commettent des attentats, simplement on veut pas en parler. » Un bain de sang mélenchoniste est passé sous silence par les médias complices.

      Franz-Olivier Giesbert sur France Inter : la fête du journalisme
      par Pauline Perrenot, vendredi 18 juin 2021
      https://www.acrimed.org/Franz-Olivier-Giesbert-sur-France-Inter-la-fete

      Régionales : des éditorialistes clairvoyants pour des abstentionnistes bêtes et méchants
      https://www.telerama.fr/ecrans/regionales-des-editorialistes-clairvoyants-pour-des-abstentionnistes-betes-

      "Amine El Khatmi annonce sur CNews : « Dimanche, comme beaucoup d’électeurs de gauche, je voterai Valérie Pécresse » (et même pas Laurent Saint-Martin, sans doute trop à gauche) pour faire barrage à « l’extrême gauche indigéniste, racialiste et anti-républicaine »"

      " « Depuis que je suis sur ce plateau, se plaint Johanna Rolland, maire de Nantes, on a passé plus de temps à parler de la présidentielle que des départementales. » La faute aux Français obnubilés par la présidentielle"

      Régionales : Laurent pourfend le storytelling médiatique, Delahousse en fait la promotion
      https://www.telerama.fr/ecrans/regionales-laurent-pourfend-le-storytelling-mediatique-delahousse-en-fait-l

      Triptyque rhétorique d’extrême droite, novlangue orthodoxe, idiocratie sondagière

      -« … Quand elle dit qu’elle n’a pas de problème avec l’islam… » Malheur, une islamo-complice. « Vous avez une uniformisation de l’offre politique, la seule distinction, vous allez la trouver chez les écolo-décroissants ou chez les Insoumis islamo-gauchistes… »

      –« Dites-nous tout, d’abord sur l’état d’esprit des Français face aux réformes. » Des sondés. Brice Teinturier répond : « Les Français… » Les sondés. « … Ils sont favorables aux réformes, ils nous disent toujours qu’il faut qu’il y ait des réformes. » Peu importe lesquelles, chacun sait qu’elles sont nécessaires (surtout si elles sont libérales). 

      – Le sondologue poursuit : « 43 % des Français souhaitent un remaniement complet en changeant de Premier ministre. » Et les Français de gauche veulent Xavier Bertrand à Matignon, si j’ai bien suivi. « Seulement 42 % des Français souhaitent que le président de la République prenne la parole dans le cadre d’une intervention télévisée. » 

      « UNE AMBITION INTIME », C’EST TOUJOURS AUSSI GÊNANT
      https://www.arretsurimages.net/articles/articles/une-ambition-intime-toujours-aussi-genant

    • Médias en Argentine : les grandes manœuvres de Macri. Par Nils Solari - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Medias-en-Argentine-les-grandes-manoeuvres-de-Macri

      En Argentine, les médias passent sous la férule du nouveau gouvernement de droite | Jeremy Rubenstein
      http://jeremy-rubenstein.gotoandclick.com/fr/article/en-argentine-les-medias-passent-sous-la-ferule-du-no

      « La réactivité de la presse internationale pour relayer ou dénoncer toute intervention de l’Etat dans le fonctionnement des médias en Amérique latine durant la longue décennie des gouvernements progressistes tranche singulièrement avec le silence des médias français sur les agissements du nouveau gouvernement argentin. »

      #Médias #Argentine

    • Sur Sarkozy (et/ou l’#UMP) et des #Médias (et pour les sarkolâtres assimilant tout ce qui n’est pas du zèle extrême dans le cirage de pompes, l’obséquiosité, à de l’acharnement de médias "gauchistes"...) :

      Aides à la presse : qui touche le plus ?
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/05/06/aides-a-la-presse-qui-touche-le-plus_4411883_4355770.html#

      « Entre 2008 et 2013, les aides directes à la presse avaient été multipliées par deux, suscitant de vives critiques de la Cour des comptes l’an dernier. Cette hausse faisait suite à un plan d’aide massif mis en place sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, déployé entre 2009 et 2011. »

      Avant 2012,

      Sarkozy-Jésus et ses journalistes-apôtres [INTERACTIF] | Slate.fr
      http://www.slate.fr/story/50699/photo-connivence-sarkozy-journalistes

      Sarkozy et les médias, les médias face à Sarkozy - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Sarkozy-et-les-medias-les-medias-face-a-Sarkozy

      Omniprésence chiffrée du clan Sarkozy dans les journaux télévisés de l’été 2007 - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Omnipresence-chiffree-du-clan-Sarkozy-dans-les-journaux-televises-de-l-ete-

      Après 2012,

      La presse est unanime : Nicolas Sarkozy - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/La-presse-est-unanime-Nicolas-Sarkozy

      Le retour de Sarkozy ? Réception sur France 2… et censure d’un reportage sur France 3 (communiqués) - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Le-retour-de-Sarkozy-Reception-sur-France-2-et-censure-d-un-reportage-sur

      Censure suite : quand la direction de France Télévisions se prend les pieds dans le tapis rouge (SNJ) - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Censure-suite-quand-la-direction-de-France-Televisions-se-prend-les-pieds-d

      Interview de Nicolas Sarkozy : Jean-Pierre Elkabbach mis en examen pour trafic de connivence - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Interview-de-Nicolas-Sarkozy-Jean-Pierre-Elkabbach-mis-en-examen-pour-trafi

      Quand Valeurs actuelles et L’Opinion publient sciemment un faux sondage - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Quand-Valeurs-actuelles-et-L-Opinion-publient-sciemment-un-faux-sondage?rec

      Copé : à peine revenu, déjà candidat ?
      http://www.marianne.net/cope-peine-revenu-deja-candidat-100240310.html

      « L’ancien patron de l’UMP devrait annoncer sa candidature à la primaire au journal de France 2 dimanche soir. En face, sur TF1, s’exprimera un certain... Nicolas Sarkozy ! »

      Hommage à David Pujadas et Léa Salamé, journalistes intransigeants - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Hommage-a-David-Pujadas-et-Lea-Salame

      Victimisation :

      Finkielkraut, Copé, Sarkozy : la compétition des souffre-douleur - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2016-01-25/Finkielkraut-Cope-Sarkozy-la-competition-des-souffre-douleur-id8416

      "Ces dominants, porte-parole des dominants, porte-voix des dominants, défenseurs des intérêts des dominants, qui s’échinent à occuper sur l’avant-scène la place des dominés, des parias, des rejetés, des souffre-douleur de la récré. Cette compétition de qui aura la plaie la plus saignante (..). Vous pensiez que Copé était l’ex-chef de la droite ? Non. Il n’est que le papa meurtri d’une petite Faustine, six ans -"elle en avait quatre à l’époque", qui s’est fait « un énorme oeil au beurre noir » quand papa a été débarqué de l’UMP. Et les divans du service public s’ouvrent à ces extravagances -si vous croyez que j’exagère, regardez donc la chronique de Didier Porte.
      Il ne manquait de Sarkozy, qui s’efforce à son tour de recoller au peloton des éclopés."

      Les livres, seule solution pour occuper le terrain médiatique quand on est dissident face à la pensée unique : Les dédicaces d’Alain Juppé - Le Petit Journal du 27/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1355826

      "Dissidents" hors UMP mais gravitant autour :
      à coucher dehors - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2016-01-29/a-coucher-dehors-id8434

      « Des paroles et des actes » et ses « deux France » (2) : il faut sauver le soldat Finkielkraut - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Des-paroles-et-des-actes-et-ses-deux-France-2-il-faut-sauver-le-soldat

      Nicolas Sarkozy : « Nous devons combattre la pensée unique » | Valeurs actuelles
      http://www.valeursactuelles.com/politique/nicolas-sarkozy-nous-devons-combattre-la-pensee-unique-55326

      « Il y aujourd’hui une nouvelle pensée unique qui voudrait nous dicter les débats qui seraient acceptables et ceux qui ne le seraient pas, les propositions qu’on peut entendre et celles qui n’ont pas leur place dans le débat », écrit-il. Pour l’ancien président de la République, « nous devons la combattre parce qu’elle fait le jeu des extrêmes ».

      Comment le “retour” de Nicolas Sarkozy a “surpris” BFMTV - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/comment-le-retour-de-nicolas-sarkozy-a-surpris-bfmtv,146512.php

      "« L’actualité politique marquée par Nicolas Sarkozy, avec un jogging improvisé à la mi-journée. »"

      "« Et ceux-là, ce qu’ils attendent, c’est un discours très musclé [encore ? attention au claquage] sur ces sujets que sont l’immigration, les valeurs, l’identité, l’islam. » Et il serait dommage de ne pas répondre à leurs attentes (suscitées par qui ? par quoi ?) à propos de l’immigration-les-valeurs-l’identité-l’islam."

      "« C’est bien sûr le J1 de cette campagne pour la primaire des Républicains de Nicolas Sarkozy. » Un reporter, Julien Arnaud, annonce une grande première : « C’est la première fois qu’il vient ici, à son QG de campagne, vous le voyez (...) On a pu apercevoir à travers les vitres fumées, dans le hall, à l’accueil, un comptoir avec écrit en gros “Tout pour la France”, c’est le titre du livre de Nicolas Sarkozy. » Encore un scoop que BFMTV n’aura pas."

      "Soudain, Julien Arnaud s’illumine : « Nicolas Sarkozy qui est en train d’arriver ici à son QG. On va vivre cette image en direct. »"

      "« C’est ce qu’il sait faire de mieux, Nicolas Sarkozy, c’est être sur l’avant-scène médiatique. Il a l’intention d’occuper tout l’espace. Il veut que l’on parle de lui. » Heureusement, BFMTV ne tombe pas dans ce piège. Pas plus que France 5, qui a invité Yves Thréard à C dans l’air pour prendre du recul et parce que Christophe Barbier était déjà invité la veille."

      "« Aujourd’hui, interdiction pour les journalistes d’entrer dans les locaux, reprend la journaliste. Mais on a quand même réussi à y rentrer. » Bravo ! Bel exemple d’investigation journalistique ! Du coup, le scoop d’iTélé est confirmé : le comptoir de l’accueil porte bel et bien l’inscription « Tout pour la France »."

      Nicolas Sarkozy et “L’Emission politique” victimes des “amalgames” - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/nicolas-sarkozy-et-l-emission-politique-victimes-des-amalgames,1

      "il avait asséné à la journaliste que lui décrit « la réalité que vivent les Français et non pas la réalité bobo dans un certain nombre de milieux »."

      "Arrive François Lenglet et sa séquence consacrée aux questions économiques, baptisée « Demandez le programme ». Comme à son habitude, l’expert exprime sa hantise du déficit public, seule question qui l’intéresse quand il détaille les mesures fiscales du candidat (suppression de l’impôt sur la fortune, baisse de 10% de l’impôt sur le revenu), dont la particularité est pourtant de favoriser les plus aisés. Il lui reproche encore d’avoir renoncé à inscrire dans la Constitution l’obligation de présenter des budgets à l’équilibre… Puis se ravise au sujet de la dégressivité des allocations chômage : « On a l’impression que vous voulez punir les chômeurs de longue durée. — Vous vouliez réduire le déficit et, quand je propose une solution, ça ne vous va pas ! », a beau jeu de rétorquer Nicolas Sarkozy."

      Sarkozy et les médias : tout pour le secteur privé et le reste pour le secteur public - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Sarkozy-et-les-medias-tout-pour-le-secteur-prive

      "Dans un ouvrage à succès qui passera peut-être pour le « chef d’œuvre » littéraire de la rentrée – Tout pour la France – Nicolas Sarkozy dévoile ses intentions [1] : favoriser les concentrations, renforcer le contrôle politique, étrangler le secteur public"

      "Une loi sera nécessaire pour adapter toutes ces règles et permettre à nos groupes de s’imposer comme des champions européens, voire mondiaux."

      Vas-y minot !
      http://www.ipsos.fr/sites/default/files/article-importes/pizza.jpg

      "Son militantisme ne fait que reprendre à son compte des propositions formulées par l’élue UMP/Les Républicains Danièle Giazzi dans le rapport qu’elle lui avait remis en septembre 2008 [4]. L’objectif était déjà d’ « assurer la rentabilité et la compétitivité de nos entreprises de médias et faire naître des champions internationaux capables de rivaliser avec les nouveaux géants de l’Internet »"

      "La dérision, la polémique, l’investigation racoleuse ont trop souvent pris le pas sur la découverte, la science, la culture."

      Sarkozyx le Gaulois contre les médias (SNJ-CGT) - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Sarkozyx-le-Gaulois-contre-les-medias

      "lors d’un dîner-débat avec des lecteurs de Valeurs actuelles, Nicolas Sarkozy s’est lâché : « Ceux qui réussissent plus que les autres sont attaqués parce que la réussite est suspecte. Moi, je veux une capacité de réussite pour chacun d’entre nous. C’est compliqué dans un pays comme le nôtre car ça va demander du courage, et certainement des médias orientés un peu plus comme Valeurs actuelles et un peu moins comme France Télévisions ! »"

      "La campagne électorale est d’ores et déjà indigne d’un pays qui se réclame encore des Lumières. Les arguments les plus scandaleux ont cours et, les échéances s’approchant, on peut craindre le pire (s’il n’est pas déjà atteint)."

      "Sarkozy souhaite aussi une loi pour favoriser la concentration dans le secteur des médias ! Il écrit aussi « La dérision, la polémique, l’investigation racoleuse ont trop souvent pris le pas sur la découverte, la science, la culture »"

      –- <http://seenthis.net/messages/10802#message16143>

  • Bribes d’autres voies :

    "L’idée choc étudiée en Islande : et si on retirait aux banques la capacité de créer de la monnaie ?" http://www.latribune.fr/economie/international/l-idee-choc-etudiee-en-islande-et-si-on-retirait-aux-banques-la-capacite-d

    "La révolution du système monétaire en Islande peut-être pour demain" https://mrmondialisation.org/une-revolution-du-systeme-monetaire-en-islande

    "L’Islande envisage une révolution monétaire" http://www.gaullistelibre.com/2015/04/lislande-envisage-une-revolution.html

    "L’Islande a laissé ses banques faire faillite, et jeté des banquiers en prison. Et voici ce qui s’est produit" http://www.express.be/business/fr/economy/lislande-a-laisse-ses-banques-faire-faillite-et-jete-des-banquiers-en-prison-et-voici-ce-qui-sest-produit/214182.htm

    "Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur l’Islande post-crise : France 2 réécrit l’histoire" http://www.acrimed.org/article4652.html

    Des Pirates à l’assaut de l’Islande, par Philippe Descamps (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/DESCAMPS/56432

    #Islande #Monnaie
    http://zinc.mondediplo.net/messages/9951#message14442

    Le banquier, l’anarchiste et le bitcoin, par Edward Castleton (Le Monde diplomatique, mars 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/CASTLETON/54957
    #Monnaie #Innovations #Alternatives #Socialisme #Finance

    –Et si la banque centrale nous faisait un joli cadeau pour Noël ?
    http://www.lenouveleconomiste.fr/et-si-la-banque-centrale-nous-faisait-un-joli-cadeau-pour-noel%e2

    « Pourquoi pas la rediriger vers les ménages, et des investissements utiles par exemple pour ralentir le réchauffement climatique, sujet qui est, paraît-il, d’une actualité brûlante : cet argent pourrait aider les gens à isoler leur maison ou acheter un véhicule électrique ?

    Et, justement, le site européen QE4People (http://www.qe4people.eu) vient de lancer une pétition dans ce sens, déjà signée par 71 économistes. Il a calculé que si la monnaie créée par la BCE était destinée aux ménages, cela ferait 175 euros par citoyen européen par mois.

    Le 23 septembre devant le Parlement européen, le président de la banque centrale n’a pas dit non a priori, a même dit que l’idée était étudiée, y compris par la BCE, mais qu’il fallait regarder si elle était compatible avec les traités européens (lesquels ne disent rien à ce sujet) »

    #BCE #UE #BCE_QE

    Les banques centrales envisagent de distribuer de l’argent aux gens - Express [FR]
    http://fr.express.live/2016/03/31/les-banques-centrales-envisagent-de-distribuer-de-largent-aux-gens
    http://fr.express.live/wp-content/uploads/sites/2/2016/03/000_WAS2005010725401.jpg

    -"Les banques centrales du monde envisagent de plus en plus d’employer une stratégie appelée “hélicoptère monétaire“, qui consiste à imprimer de l’argent pour le distribuer directement au secteur privé (entreprises ou ménages) afin de stimuler l’activité économique et la demande, rapporte le blog américain The Economic Collapse." ;
    –"Cette réflexion est révélatrice de l’inquiétude qui règne, face aux faibles résultats obtenus par les instruments de politiques monétaires traditionnels, écrit-il. Depuis 2008, les banques centrales ont en effet réduit 637 fois les taux d’intérêt, et injecté 12.300 milliards de dollars dans l’économie mondiale au travers de multiples politiques d’assouplissement quantitatif (“QE”). Mais la croissance est restée anémique, tandis que les dettes souveraines ont explosé. En Europe, 16 pays sont entrés en déflation."

    #Monnaie #Hélicoptère_monétaire


    Les Suisses voteront pour ôter aux banques leur pouvoir de création monétaire. Par Romaric Godin
    http://www.latribune.fr/economie/international/les-suisses-voteront-pour-oter-aux-banques-leur-pouvoir-de-creation-moneta

    -"Cette initiative dispose du soutien de plusieurs économistes, suisses et européens. Mais elle fait, on s’en doute, l’objet de vives critiques de la part du secteur bancaire helvétique, qui est, avec près de 12 % du PIB suisse, un des piliers de l’économie nationale. Mais Reinhold Harringer estime que l’initiative va permettre au secteur de revenir à une activité « plus traditionnelle et plus solide. » Il cite le cas de banques comme la banque postale suisse, qui, sans avoir la possibilité de créer de la monnaie, réalisent de bons bénéfices. Reste que, pour les géants bancaires comme Credit Suisse ou UBS, qui vivent sur les activités de marché, le coup pourrait être rude et ils pourraient ainsi décider de quitter le pays. Mais l’initiative semble viser un changement de système : mieux vaut des banques plus modestes, mais plus utiles, que des géants bancaires instables et qui font peser un risque continuel sur les comptes publics." ;
    –"L’initiative n’est, il est vrai, pas fondée sur du sable. Elle s’inscrit dans une longue histoire. C’est, dans les années 1930, l’économiste Irving Fisher, qui avait lancé la proposition dans le cadre du « plan de Chicago » proposé au président Franklin Delano Roosevelt. Ce dernier a rejeté cette proposition, mais elle a été reprise par plusieurs économistes, dont le monétariste Milton Friedman. Cette idée a cependant été progressivement oubliée sous le triomphe de la financiarisation de l’économie. C’est la crise de 2007-2008 qui la fait revivre avec notamment une étude de deux économistes du FMI, Jaromir Benes et Michael Kumhof, qui reprennent et valident les thèses d’Irving Fisher, voyant dans le retrait aux banques de la création monétaire, un moyen de dynamiser la croissance en réduisant les risques de crise." ;

    #QU #Islande #Suisse #Monnaie #Banque_Centrale #Politique_monétaire #Economie #Banques #Finance #Bulles_spéculatives #Crédit

    –-"Ni protectionnisme, ni néolibéralisme mais une « relocalisation ouverte », base d’une nouvelle internationale" - Basta !
    http://www.bastamag.net/Ni-protectionnisme-ni-neoliberalisme-mais-une-relocalisation-ouverte-base-

    Décevant de voir ici une rhétorique usée jusqu’à la corde par les orthodoxes médiatiques : homme de paille et anathèmes. Ce qui donne : #Protectionnisme égal repli-sur-soi-égoiste-entretenant-la-logique de-compétition-de-tous-contre-(presque)-tous.

    A part ça, plus intéressant :

    -"Or, l’enjeu n’est pas de trouver des palliatifs pour adoucir la tyrannie de l’économie, ni de réguler l’économie. Il s’agit bien de sortir la religion de l’économie, de nous libérer de ces addictions, de faire des « pas-de-côté » et de questionner le sens de nos productions bien plus que d’en protéger leur localisation." ;

    –" Il s’agit de sortir de la logique de l’économie toute puissante. En finir avec une économie décisionnaire de nos vies" ;

    –"L’enjeu est de revenir à de vraies questions. Celles du sens de nos vies" ;

    –"Est-ce à dire que toutes les idées derrière le terme de protectionnisme sont inutiles ? Non, si nous en utilisons certaines comme des outils de transition au service d’une relocalisation désormais nécessaire de l’économie, mais dans une logique d’ouverture et d’altruisme, de dialogue et de manière concertée."
    (Bon, soit je manque d’attention soit il aurait fallu commencer par faire le tri, je ne sais pas.) ;

    –"La relocalisation ouverte signifie clairement la remise en cause du primat de l’économie, du travail comme valeurs centrales de nos sociétés mais aussi la repolitisation de la société afin que nos sociétés deviennent autonomes et responsables.

    « La folle valse des crevettes, pêchées au Danemark et décortiquées au Maroc pour des raisons de coût de main d’œuvre, ou le yaourt à la fraise dont les ingrédients parcouraient en 1992 plus de 9 000 kilomètres, ont contribué à construire chez moi un certain scepticisme sur la marche du monde », rappelle l’ingénieur Philippe Bihouix" ;

    –"On pourrait par exemple penser les limites par des distances au lieu des frontières, et ainsi donner naissance à des territoires superposés et reliés, au lieu de territoires juxtaposés et étrangers. C’est ce que l’on voit apparaître avec les projets dits transfrontaliers qui s’inscrivent dans des territoires écologique et de vie."

    Poulet ivoirien : la filière se remplume
    https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/poulet-ivoirien-la-filiere-se-remplume_2732591.html
    #Afrique #Agriculture #Protectionnisme

    –-
    #Alternatives #Innovations

    alternatives | Mr Mondialisation
    https://mrmondialisation.org/tag/alternatives

    La carte de France des alternatives écologiques et sociales - Basta !
    http://www.bastamag.net/La-carte-de-France-des

    Alternatives concrètes - Basta !
    http://www.bastamag.net/Alternatives-concretes

    Inventer - Basta !
    http://www.bastamag.net/Inventer

    #Démocratie #Institutions :
    #DataGueule S4E14 - Démocratie représentative : suffrage, Ô désespoir ! IRL
    http://irl.nouvelles-ecritures.francetv.fr/datagueule-S4E14-1.

    Un processus de vote pour faire de Nuit Debout une réelle démocratie participative – Gazette debout
    https://gazettedebout.org/2016/05/07/un-processus-de-vote-pour-faire-de-nuit-debout-une-reelle-democratiqu

    Aux urnes, citoyens : si l’élection présidentielle avait eu lieu au jugement majoritaire, voilà qui serait le président | Atlantico.fr (Le titre est trompeur)
    http://www.atlantico.fr/decryptage/aux-urnes-citoyens-election-presidentielle-avait-eu-lieu-au-jugement-major

    Noter pour mieux voter ?, par Charles Perragin (Le Monde diplomatique, octobre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/PERRAGIN/58013
    #Sciences_Politiques #Sondages

    "« Au-delà de la qualification au second tour, le premier tour de la présidentielle donne aussi une photographie des rapports de forces entre les familles politiques, ainsi que l’importance de divers enjeux de société (écologie, immigration, sécurité…). Cette photographie sera importante pour la suite, non seulement pour négocier des portefeuilles ministériels ou des alliances aux élections suivantes, mais plus généralement pour la perception que la société a d’elle-même », rappelle Karine van der Straeten, de l’École d’économie de Toulouse.

    Selon le politiste Nicolas Sauger, dont le travail s’articule autour des transformations historiques de la compétition politique, « [...] Il faut garder à l’esprit qu’un mode de scrutin différent aurait aussi des répercussions en amont, sur les discours politiques, la structure des partis et, plus généralement, sur la façon de faire de la politique ». On peut aussi s’interroger sur la façon dont une presse avide de spectacle et de prescriptions pourrait s’en saisir."

    Pour la république sociale, par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, mars 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/LORDON/54925

    Et si l’on refondait le droit du travail…, par Alain Supiot (Le Monde diplomatique, octobre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/SUPIOT/58009

    #Islande
    http://zinc.mondediplo.net/messages/4349

  • L’instrumentalisation de ce professeur par la droite extrémiste est inquiétante

    Le but : Dire que l’islamophobie n’existe pas

    C’est ce que pense ce professeur qui refusait le mot « islamophobie » dans un groupe de travail et qui a harcelé une collègue pour l’enlever.

    https://twitter.com/CNEWS/status/1369201573595844611

    Dans un premier mail au ton assez hallucinant, il refuse le mot dans « Racisme, islamophobie, antisémitisme »

    Il se demande même si le mot à un sens, et s’il n’est pas "l’arme de propagande d’extrêmistes plus intelligents que nous".

    L’argument est plutôt complotiste d’ailleurs.

    Une collègue lui répond simplement que si l’islamophobie est actuellement contesté dans le champ politique, il ne l’est pas dans le champ scientifique, et qu’il n’y a aucune raison de ne pas employer ce terme.

    Kinzler répond avec un long mail très agressif, et conclut que les persécutions des musulmans sont imaginaires, que l’islamophobie n’a rien à faire aux côté de « l’antisémitisme millénaire », que le nom du groupe est une « réécriture de l’histoire qui fait honte à l’établissement »

    On voit déjà le profil de Kinzler. La violence des tournures de phrase, l’insistance, les formes de langages et la longueur des mails montrent l’agressivité des échanges.

    Il fait ensuite une confidence : Il déteste l’islam et préfère le Christ « Qui pardonne la femme adultère »

    Puis on retrouve les arguments de l’extrême droite « pourquoi n’y a-t-il pas des millions de musulmans dans les rues après chaque attentat ? »
    Il avoue que l’islam « lui fait franchement peur » mais il « en connaît de nombreux » donc il n’est pas islamophobe.

    L’échange de mail termine par un mail d’excuse de Kinzler envers sa collègue, qui reconnaît son agressivité, et se justifie en disant avoir été énervé par « l’arrogance d’une jeune enseignante-chercheuse »

    On peut donc rajouter la misogynie au tableau de chasse.

    Vous remarquerez aussi dans ce mail qu’il menace de "quitter le groupe" si le nom n’est pas changé.

    Il prétendra dans d’autres écrits avoir été "exclu du groupe".

    https://twitter.com/Babar_le_Rhino/status/1369277304740982784

    #Klaus_Kinzler #Kinzler #islamophobie

    • Chronologie des faits, rétablis par la directrice du labo PACTE :

      En préambule il semble essentiel d’affirmer que Pacte, comme les trois tutelles dont le laboratoire dépend (Science Po, Univ Grenoble Alpes, CNRS), dénonce absolument les collages sur les murs de l’IEP qui mettent en cause deux collègues -dont un membre du laboratoire, et demande que l’enquête puisse éclaircir toutes les responsabilités en la matière.
      Mais il faut ensuite comprendre que la mise en cause médiatique du laboratoire repose sur une confusion entre deux communiqués.
      – Nous avons bien, en date du 7/12/2020, établi un communiqué interne, envoyé à l’ensemble des membres du groupe de travail alors appelé « Racisme, antisémitisme, islamophobie » - dont 4 étudiants de l’IEP, et à la directrice de l’IEP. Celui-ci ne dénonçait personne à titre nominatif. La notion de harcèlement qui y était mentionnée portait sur le dysfonctionnement des échanges ayant eu lieu par mail, dans leur tonalité notamment. Il disait : « Nier, au nom d’une opinion personnelle, la validité des résultats scientifiques d’une collègue et de tout le champ auquel elle appartient, constitue une forme de harcèlement et une atteinte morale violente ». Des excuses ont par la suite été rédigées par la personne mise en cause. Une autre phrase importante de ce texte était : « L’instrumentalisation politique de l’Islam et la progression des opinions racistes dans notre société légitiment la mobilisation du terme "islamophobie" dans le débat scientifique et public ». Le terme a par ailleurs été retiré du titre du débat qui a eu lieu en janvier. La justification de ce communiqué est un débat dans lequel on me demande de ne pas entrer ici.
      – À la suite de cela, notre collègue attaquée a saisi le Défenseur des Droits qui a confirmé notre interprétation des faits par un courrier officiel envoyé à l’IEP en janvier 2021.
      Puis le laboratoire n’a plus jamais entendu parler de cette affaire jusqu’aux collages du 6 mars 2021.
      – Notre deuxième communiqué a été rédigé le 3 mars 2021 par le conseil d’unité et le directoire. Il était lui tout à fait public, publié sur le site web du labo, traduit en anglais, etc.. Suite aux déclarations de la ministre Mme Vidal, la direction du laboratoire et le conseil d’unité ont en effet pris une position contre la façon dont la croisade contre l’islamo-gauchisme permettait de nier la scientificité des SHS dans leur ensemble, voire de tout le champ scientifique. C’est le seul communiqué visible à ce jour sur notre site. Il n’avait rien à voir avec la situation inter-personnelle qui avait justifié le premier
      Nous n’avons donc jamais traité quiconque d’islamophobe.
      La gravité des faits entraîne une double enquête, à la fois de l’Inspection Générale du Ministère et du Parquet.
      Les deux collègues dont les noms ont été affichés sur les murs de l’IEP, mais aussi celle dont le nom a été exposé contre sa volonté dans la presse, les étudiants concernés et moi-même sommes actuellement sous protection judiciaire.

      https://www.facebook.com/annelaure.amilhatszary/posts/3702745506474976

    • Mediapart : Accusations d’islamophobie : la direction de Sciences Po Grenoble a laissé le conflit s’envenimer

      Une violente polémique agite Sciences Po Grenoble depuis que l’Unef a relayé des affiches accusant de manière nominative deux professeurs d’« islamophobie ». Des enseignants et étudiants dénoncent pourtant l’« instrumentalisation de cette affaire » et un « traitement médiatique biaisé ». Depuis décembre, d’après nos informations, de nombreuses instances avaient été alertées sans entraîner de réaction de la direction.

    • Accusations d’islamophobie : la direction de Sciences Po Grenoble a laissé le conflit s’envenimer

      Une violente polémique agite #Sciences_Po_Grenoble depuis que l’Unef a relayé des affiches accusant de manière nominative deux professeurs d’« islamophobie ». Des enseignants et étudiants dénoncent pourtant l’« instrumentalisation de cette affaire » et un « traitement médiatique biaisé ». Depuis décembre, d’après nos informations, de nombreuses instances avaient été alertées sans entraîner de réaction de la direction.

      Il est midi mardi 9 mars lorsqu’une vingtaine d’étudiants de l’#Institut_d’études_politiques (#IEP) de Grenoble déploient une banderole au pied de l’#université. « Islam ≠ Terrorisme », peut-on lire en plus de deux autres inscriptions affichées sur des cartons pour rappeler que le « racisme est un délit » et pour dire « stop à l’islamophobie ». En face, quelques journalistes attendent de pouvoir interroger les étudiants. Le climat est tendu. Les jeunes se méfient de la presse accusée de « manquer de rigueur » depuis le début de cette polémique. Un étudiant prend la parole.

      La presse s’attend à des excuses publiques. Les étudiants en réalité reviennent à la charge et accusent de nouveau deux professeurs « d’islamophobie », témoignages à l’appui. « Vous vous rendez compte que vous assassinez entre guillemets votre prof ? », lâche un confrère, qui n’a plus envie de cacher sa colère. « Je n’aurais pas dû prendre la parole. Je ne me suis pas fait comprendre », regrette plus tard l’étudiant pris à partie.

      Quelques jours avant, ce sont d’autres affiches qui avaient été placardées sur ces mêmes murs de l’IEP avec les noms de deux enseignants de l’IEP. « Des fascistes dans nos amphis Vincent T. [...] et Klaus K. démission. L’islamophobie tue. » Si ces pancartes ont rapidement été retirées, l’Unef les avait relayées sur les réseaux sociaux avant de se raviser. Marianne et Le Figaro ont ensuite embrayé avant qu’une enquête pour « injures publiques » et « dégradation » ne soit ouverte par le parquet de Grenoble.

      De manière unanime, la classe politique a dénoncé cette action, représentant selon elle une véritable mise en danger pour les deux enseignants. « Je condamne fermement que six mois après l’assassinat, même pas, de Samuel Paty, des noms soient ainsi jetés en pâture. La liberté d’opinion est constitutionnelle pour les enseignants chercheurs… », a déclaré le maire EELV de Grenoble Éric Piolle. Même condamnation pour la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal, qui a diligenté une enquête administrative et rappelé que « les tentatives de pression » et « l’instauration d’une pensée unique » n’avaient « pas leur place à l’université ».

      Sur le parvis de Sciences Po mardi, les étudiants sont aussi unanimes : « Ces collages, c’était une vraie connerie et une mise en danger pour ces deux profs. L’Unef n’aurait jamais dû les relayer non plus », explique un étudiant en troisième année. « Notre communication était clairement maladroite », reconnaît Emma, la présidente de l’Unef Grenoble. « On ne tolère pas que des affiches puissent mettre la vie de profs en danger », renchérit Maxime Jacquier de l’Union syndicale de l’IEP. Tous en revanche disent ne pas savoir qui a collé ces pancartes.

      « Depuis que tout ça a éclaté, les médias comparent cette affaire à ce qui est arrivé à Samuel Paty. On parle de terrorisme intellectuel, d’entrisme islamo-gauchiste ou de fatwa. Mais il y a un décalage magistral entre la réalité de ce qui se passe à l’IEP et la récupération qu’en font les politiques », regrette Thibault, étudiant en master : « C’est une affaire bien plus complexe qui a démarré bien avant. »

      Visé par ces collages, #Klaus_Kinzler, professeur d’allemand, enchaîne les médias depuis, pour témoigner et livrer sa version de la genèse de l’affaire. Cette « cabale » serait née simplement parce qu’il contestait le choix d’utiliser le terme « islamophobie » lors d’une semaine de l’égalité. D’après lui, « la liberté d’expression n’existe plus à Sciences Po ». « Ils voulaient nous faire la peau à moi et mon collègue », dit-il aussi dans Le Point en évoquant une partie des étudiants de l’institution.

      Auprès de Mediapart, ce prof de 61 ans, « 35 ans d’enseignement », introduit la conversation en se félicitant que les médias soient « si nombreux à en parler ». « C’est un vrai marathon, mais le plus intéressant était CNews. Il y a des extraits de l’émission qui sont vus plus de 100 000 fois sur les réseaux », se réjouit l’enseignant qui dit vouloir désormais se concentrer sur le volet judiciaire. « Grâce à l’essayiste Caroline Fourest, j’ai pris l’avocat Patrick Klugman pour préparer ma riposte », explique le prof qui accuse ses collègues de l’avoir complètement lâché.

      Il explique avoir été exclu d’un groupe de travail pour avoir voulu débattre de l’utilisation du terme « islamophobie ». Il dit avoir été accusé de harcèlement pour avoir simplement remis en cause les arguments de Claire M., sa collègue également membre de ce groupe. Il accuse même sa directrice de lui avoir fait fermer une page de son site internet pour le punir d’avoir été se répandre médiatiquement. Il dénonce enfin la pression constante des étudiants qui n’hésiteraient plus à entraver la « liberté d’expression » et la « liberté académique » des enseignants.

      « Le problème, c’est qu’il y a beaucoup d’erreurs et de mensonges dans son récit », regrette l’un de ses collègues de l’IEP qui rappelle qu’il a été immédiatement soutenu par ses pairs. « On est scandalisé par les propos qu’il a tenus sur CNews. Il regrette ne pas avoir de soutien alors qu’il y a eu une boucle de mails dans la foulée des collages. Notre soutien a été unanime et immédiat et la condamnation de ces affiches a été très ferme », rectifie Florent Gougou, maître de conférences à l’IEP. Une motion, votée mardi par le conseil d’administration de Sciences Po, condamne d’ailleurs « fermement cet affichage qui relève de l’injure et de l’intimidation ».

      Mais ce texte rappelle aussi l’importance « du devoir de réserve » et du respect des « règles établies et légitimes de l’échange académique ». Un élément clé de toute cette affaire que ni les enseignants visés, ni Marianne et Le Figaro n’ont évoqué jusqu’à présent. Sur la base de nombreux témoignages d’étudiants, de professeurs et de la direction mais aussi en s’appuyant sur l’intégralité des mails et échanges en cause, Mediapart a tenté de retracer les raisons de cette affaire débutée fin novembre. Et qui, de l’aveu de tous, « n’aurait jamais dû prendre cette tournure nationale ».

      Fin novembre donc, sept étudiants et une autre enseignante, Claire M., planchent ensemble dans un groupe de travail pour préparer la « semaine de l’égalité et contre les discriminations » qui se tient annuellement depuis 2017. Ce groupe a pour intitulé « Racisme, islamophobie, antisémitisme ». Klaus Kinzler le rejoint alors qu’il est déjà constitué et remet immédiatement en cause l’intitulé.

      « Bonsoir à tout le monde, concernant notre groupe thématique “Racisme, islamophobie, antisémitisme”, je suis assez intrigué par l’alignement révélateur de ces trois concepts dont l’un ne devrait certainement pas y figurer (on peut même discuter si ce terme a un vrai sens ou s’il n’est pas simplement l’arme de propagande d’extrémistes plus intelligents que nous) », écrit d’emblée le professeur d’allemand qui livre la véritable raison de sa présence dans ce groupe : « Je ne vous cache pas que c’est en vertu de ce contresens évident dans le nom de notre groupe thématique que je l’ai choisi. »

      Claire M., l’enseignante en question, répond le lendemain pour défendre le choix de l’intitulé qui n’est d’ailleurs pas de son fait. Ce dernier a été décidé après un sondage en ligne lancé par l’administration et a été validé par un comité de pilotage. « La notion d’islamophobie est effectivement contestée et prise à partie dans le champ politique et partisan. Ce n’est pas le cas dans le champ scientifique », défend la maîtresse de conférences qui cite des arguments scientifiques pour se justifier. Elle précise aussi « qu’utiliser un concept ne dispense pas d’en questionner la pertinence, de se demander s’il est opérant ».

      Quelques heures plus tard, Klaus Kinzler répond de manière plus virulente. Les étudiants du groupe de travail, eux, sont toujours en copie. « Affirmer péremptoirement, comme le fait Claire, que la notion d’islamophobie ne serait “pas contestée dans le champ académique” me paraît une imposture », estime l’enseignant qui conteste les références utilisées par Claire qui mettait en avant « le champ académique ». « Ou alors soyons francs et reconnaissons tout de suite ceci : ce “champ académique” dont (Claire) parle et dont elle est un exemple parfait, est lui-même, du moins dans certaines sciences sociales (qu’à l’INP on appelle “sciences molles”), devenu partisan et militant depuis longtemps », poursuit-il.

      Il ajoute : « Contrairement à ce que Claire affirme ex cathedra, le débat académique sur la notion hautement problématique de l’“islamophobie” n’est absolument pas clos… » Il enchaîne pour évoquer une notion « fourre-tout », « inventée de toutes pièces comme arme idéologique dans une guerre mondiale menée par des “Fous de Dieu” (au sens littéral) contre les peuples “impies”, notion qui semble avoir envahi de nombreux cerveaux, y compris dans notre vénérable institut ». « C’est pour cela que je refuse catégoriquement de laisser suggérer que la persécution (imaginaire) des extrémistes musulmans (et autres musulmans égarés) d’aujourd’hui ait vraiment sa place à côté de l’antisémitisme millénaire et quasi universel ou du racisme dont notre propre civilisation occidentale (tout comme la civilisation musulmane d’ailleurs) est passée championne du monde au fil des siècles... »

      Il dénonce ensuite « le véritable scandale » que représente selon lui le nom de ce groupe de travail, « une réécriture de l’histoire » qui ferait « honte » à l’IEP de Grenoble. « J’ai décidé que, au cas où le groupe déciderait de maintenir ce nom absurde et insultant pour les victimes du racisme et de l’antisémitisme, je le quitterai immédiatement (c’est déjà presque fait, d’ailleurs) », annonce-t-il en guise de conclusion.

      Juste après ce mail, Vincent T., maître de conférences en sciences politiques – que Klaus Kinzler avait laissé en copie caché dans l’échange – intervient alors qu’il ne fait pas partie du groupe de travail. Il défend son collègue et cible directement Claire M. en disant découvrir « avec effarement à quel point des universitaires sont enfoncés dans le militantisme et l’idéologie ». « Associer l’IEP de Grenoble au combat mené par des islamistes, en France et dans le monde, et de surcroît au moment où le gouvernement vient de dissoudre le CCIF, mais vous devenez fous ou quoi ? », interroge Vincent T.

      Claire M. répond et poursuit son argumentation en produisant plusieurs publications scientifiques pour expliquer pourquoi l’usage du terme « islamophobie » n’est pas problématique selon elle. Les choses s’enveniment lorsque Vincent T. rétorque en mettant cette fois-ci la direction de l’IEP en copie. Il évoque Charlie Hebdo « accusé d’islamophobie », « Samuel Paty accusé d’être islamophobe » et dit ne pas pouvoir imaginer « un instant que l’IEP de Grenoble se retrouve dans ce camp » et invite la direction à réagir.

      En réponse, Klaus Kinzler poursuit sa dénonciation dans un mail fleuve, notamment d’une « partie grandissante des chercheurs en sciences sociales ». « Tous les jours, les départements en “gender studies”, “race studies” et autres “études postcoloniales” (liste loin d’être exhaustive !) des universités les plus prestigieuses du monde sortent leur production de nouveaux livres et articles “scientifiques” dont les conclusions sont strictement hallucinantes (pour des personnes normalement constituées) », poursuit le professeur d’allemand avant de déplorer « la cancel culture » qui serait à l’œuvre. Il continue de dénigrer les sciences sociales qui produiraient « un tas de choses invraisemblables » et qui seraient bien moins légitimes que « les sciences dures ». Il se fait ensuite plus intransigeant : « Je vais être clair : je refuse absolument d’accepter qu’on puisse continuer, comme Claire le propose au groupe, de conserver l’intitulé de la journée prévue. »

      Le prof d’allemand qui revendique auprès de Mediapart son côté « provoc’ » a en tout cas une réputation « sulfureuse » au sein de l’IEP. « Lui et Vincent sont les deux profs réputés à droite quoi et parfois très militants », contextualise un enseignant. L’argumentation de Klaus Kinzler déployée dans ses mails le prouve.

      « Les musulmans ont-ils été des esclaves et vendus comme tels pendant des siècles, comme l’ont été les Noirs (qui aujourd’hui encore sont nombreux à souffrir d’un racisme réel) ? Non, historiquement, les musulmans ont été longtemps de grands esclavagistes eux-mêmes ! Et il y a parmi eux, encore aujourd’hui, au moins autant de racisme contre les Noirs que parmi les Blancs », peut-on lire. Il poursuit sa mise en cause des musulmans en expliquant qu’ils n’ont pas jamais été « persécutés », « tués » ou « exterminés » comme l’ont été les juifs et qu’au contraire, on compterait parmi eux « un très grand nombre d’antisémites virulents ».

      Il en profite pour expliquer qu’il n’a « aucune sympathie » pour l’islam « en tant que religion » et préfère même « largement le Christ qui, lui, pardonne fameusement à la femme adultère ». Il précise toutefois n’avoir aucune « antipathie » à l’égard des musulmans, mais reprend à son compte la théorie qui veut que ces derniers soient a priori solidaires des terroristes : « Pourquoi n’y a-t-il pas des millions de musulmans dans la rue pour le crier haut et fort, immédiatement, après chaque attentat, pourquoi ? » Il termine enfin son mail en proposant un nouvel intitulé qui serait « Racisme, antisémitisme et discrimination contemporaine » pour englober « l’homophobie, l’islamophobie et la misogynie ».
      Le Défenseur des droits défend l’enseignante

      « Après ces échanges, Claire M. a considéré être victime d’une agression et même d’un harcèlement », explique l’un de ses collègues. Elle aurait reproché à Klaus Kinzler de se contenter de livrer ses opinions personnelles face à des arguments scientifiques. Mais aussi de la dénigrer, la qualifiant d’« extrémiste ». Il aurait ainsi clairement dépassé son devoir de réserve et bafoué le principe de laïcité en faisant l’éloge du Christ. L’enseignante sollicite l’intervention de la direction qui refuse de rappeler à l’ordre Klaus Kinzler mettant en avant la liberté d’expression. « Nous l’avons accompagnée dans ces démarches car nous avons considéré que la direction se devait de réagir. On a remarqué au passage qu’aucun registre de santé et de sécurité ni de CHST n’existait », explique un membre de la CGT de l’université de Grenoble. « On a même fait une alerte pour danger grave et imminent », ajoute-t-il.

      De son côté pourtant, Klaus Kinzler affirme qu’il a été lâché par sa direction. « J’ai même été exclu du groupe de travail », assure l’enseignant qui estime « ne pas avoir dépassé le cadre de la politesse » dans ses mails. « En réalité, Klaus n’a jamais été exclu. C’est lui-même qui a annoncé son départ », nuance une étudiante membre du groupe de travail et elle aussi destinataire des courriers. « On ne comprenait pas pourquoi il prenait à partie notre enseignante alors que l’intitulé du groupe avait été voté et validé en amont. Il y avait un tel manque de professionnalisme de sa part qu’on a choisi de ne pas répondre », explique-t-elle.

      Contrairement à ce que le prof répète dans les médias, les étudiants à ce moment-là de l’affaire ne réagissent pas. « On a demandé à sortir de cette boucle de mails, on a sollicité la direction qui n’a pas souhaité réagir. Du coup, on a fait remonter que dans ces conditions, on ne voulait plus travailler avec lui. Son agressivité et ses propos anti-islam nous ont mis mal à l’aise mais il n’y a pas eu de volonté de le faire taire ou de l’exclure », poursuit-elle : « Ses mails s’en prenant de cette manière à l’islam ou aux musulmans étaient difficiles à vivre pour certains étudiants. »

      En révélant cette affaire, Le Figaro affirme que les échanges en question ne contenaient aucune « trace d’invectives personnelles ». Dans des échanges consultés par Mediapart pourtant, Klaus Kinzler reconnaît lui-même sa violence. « Je viens de relire notre échange. De ton côté, un ton parfaitement modéré et poli ; de mon côté, je l’admets, je n’ai pas eu la même maîtrise du langage et, dans le feu de l’action, je me suis par moments laissé emporter. Je le regrette », écrit-il le 4 décembre tout en précisant que sur le fond, il « maintient tout à 100 % ». « Je me suis excusé pour calmer les choses, c’était diplomatique, mais je maintiens qu’il n’y avait pas de problème dans mes mails », corrige-t-il finalement à Mediapart.

      D’après son entourage, Claire M. vit mal « l’inertie de la direction » et est même mise en arrêt maladie du 7 au 11 décembre. Juste avant, elle alerte Pacte, le labo de recherches de l’université dont elle dépend. Ce labo rattaché au CNRS publie dans la foulée un communiqué interne pour affirmer « son plein soutien » à l’enseignante « attaquée personnellement ». Sans jamais nommer Klaus Kinzler, il lui reproche de nier ses résultats scientifiques (elle travaille depuis de longues années sur les questions autour de l’islam et des musulmans et est largement reconnue alors que lui n’est pas chercheur) et dénonce une forme de « harcèlement ». Il rappelle enfin que le débat scientifique nécessite « liberté, sérénité et respect ».

      « On ne voulait pas attaquer la direction », explique un membre de ce labo, « mais on ne pouvait pas laisser un prof dénigrer les SHS de cette manière, mettre en copie un prof qui n’a rien à voir avec ce groupe de travail, et les laisser s’en prendre à une collègue aussi violemment par mail devant ses étudiants. C’était un rappel à l’ordre sur la forme puisque la direction refusait d’intervenir ».

      D’après l’étudiante du groupe de travail, l’affaire aurait dû s’arrêter là. D’autant que Klaus Kinzler oublie de dire qu’il a obtenu gain de cause puisque la semaine de l’égalité a été rebaptisée. « Féminismes et antiracisme » a remplacé l’autre intitulé d’après les documents obtenus par Mediapart. « On a d’ailleurs pris le soin de ne pas évoquer ses mails publiquement. C’est Klaus en réalité qui en fait le premier la publicité », explique-t-elle. Un point aussi crucial que le prof d’allemand n’évoquera jamais lors de ses différentes sorties médiatiques.

      En effet, l’enseignant est furieux, voit dans la réaction de Pacte « une punition » et envoie de nombreux mails à la communauté éducative pour exposer ce litige et se plaindre de Claire M. Il va jusqu’à publier sur son site internet les échanges sans l’accord de l’enseignante. « Il a même utilisé les échanges de mails et la réponse du labo comme matériel pédagogique pour évoquer avec ses étudiants “la cancel culture” dont il se dit victime », témoigne l’une de ses collègues : « Claire M. n’avait rien demandé et c’est d’abord son nom qui a été jeté en pâture. Il se garde bien de dire qu’il est allé aussi loin. » Comme l’a constaté Mediapart, Klaus Kinzler a en effet utilisé cet incident lors de conférences de méthode de langue allemande de 3e année consacrés à la « cancel culture ».

      Interrogé, Klaus Kinzler confirme avoir été le premier à publier tous ces échanges sur son site internet mais assure que s’il l’a fait, c’est parce que le labo Pacte avait « rendu public son communiqué ». En réalité, le courrier de Pacte a seulement été envoyé par mail aux personnes concernées et à la direction. « Jamais il n’a été rendu public sur notre site », précise l’un de ses membres qui admet toutefois qu’il n’aurait pas dû intituler ce courrier « communiqué ».

      Reprenant les arguments de Klaus Kinzler, Marianne indique ainsi que le collectif Sciences Po Grenoble, relayé par l’Union syndicale, a donc publié le 7 janvier des extraits des courriels pour dénoncer son discours « ancré à l’extrême droite ». C’est exact. Mais les mails repris par les étudiants, qui ne nomment jamais le professeur, ont été piochés sur le site de l’enseignant qui les avait lui seul rendus publics.

      « Je ne regrette pas de les avoir fait circuler car c’était mon seul moyen pour me défendre », justifie aujourd’hui Klaus Kinzler. Rétrospectivement, il reconnaît une erreur, celle d’avoir rendu public le nom de Claire M. « J’aurais dû retirer son nom mais j’avais d’autres colères à gérer », rétorque l’enseignant qui explique l’avoir finalement fait il y a quelques jours, lorsque la polémique a éclaté médiatiquement. « Mais je ne comprends pas trop qu’on fasse tout un fromage du risque de sécurité pour ma collègue », nuance-t-il. Comme lui et Vincent T. pourtant, Claire M. bénéficie d’une protection policière depuis samedi 6 mars. « Elle a d’ailleurs reçu un mail haineux en début de semaine », ajoute la CGT.

      Face à l’inaction de la direction, Claire M. avait également saisi le Défenseur des droits en décembre. D’après nos informations, l’institution via sa cellule grenobloise a envoyé un courrier le 11 janvier à Sabine Saurugger, la directrice de l’IEP. Dans cette lettre, le Défenseur des droits précise qu’il n’a pas à se positionner sur le fond du débat mais rappelle que le respect entre collègues est un élément fondamental. Surtout, il estime que Vincent T. et Klaus Kinzler ont bafoué le droit au respect de Claire M. et que cette dernière n’a pas bénéficié du soutien de la direction.

      Sollicitée par Mediapart, la directrice, qui n’avait pas répondu au Défenseur des droits à l’époque, conteste toute inertie. « Ces événements avaient donné lieu à une action très ferme de la direction qui a d’ailleurs mené à la rédaction d’excuses de Klaus Kinzler », explique-t-elle. Le 16 décembre en effet, l’enseignant s’était une nouvelle fois excusé. Mais au même moment, il exposait sur son site les échanges mails avec l’enseignante et revendiquait sa démarche dans un courrier adressé au labo Pacte en réponse à leur communiqué.

      Malgré le constat du Défenseur des droits, la direction l’assure : « Il est incorrect de dire que nous n’avons pas réagi, mais on a tenté d’avoir un dialogue constructif », explique Sabine Saurugger.

      Étudiants et syndicats avaient aussi alerté la direction

      Contrairement à ce qui a pu être dit jusqu’à présent, la plupart des instances internes ont donc été sollicitées avant que les fameuses affiches soient collées sur les murs de l’IEP. L’Union syndicale, par exemple, avait aussi dénoncé l’inaction de la direction et demandé par courrier qu’elle condamne les propos tenus par le professeur. « L’islamophobie n’a pas sa place dans notre institut tout comme les autres discriminations que peuvent être le racisme et l’antisémitisme », peut-on lire dans un échange daté du 9 janvier. Le syndicat en profitait pour apporter son soutien à l’enseignante et demander la suppression du cours sur l’islam de Vincent T. qu’ils accusent d’islamophobie.

      En réponse, la directrice temporise. Sabine Saurugger rappelle l’importance de la liberté d’expression des enseignants mais aussi des principes de « tolérance et d’objectivité » exigés par les « traditions universitaires et le code de l’éducation ». Le 13 janvier, les étudiants insistent et demandent que l’IEP « ne se cache pas derrière la liberté pédagogique pour défendre l’islamophobie ». Ils veulent aussi que soit mise à l’ordre du jour du prochain conseil d’administration la suppression du cours de Vincent T. baptisé « Islam et musulmans dans la France contemporaine ». Le 22 février enfin, l’Union syndicale lance un appel à témoignage sur Facebook et demande aux étudiants de faire remonter d’éventuels propos islamophobes tenus par Vincent T. dans ses cours.

      « On avait eu plusieurs remontées problématiques », justifie un membre de ce syndicat. Les étudiants évoquent notamment les prises de position de ce maître de conférences, par ailleurs membre de l’Observatoire du décolonialisme (il a signé une tribune en janvier dans Le Point « contre le “décolonialisme” et les obsessions identitaires »). Il est aussi un contributeur régulier du site Atlantico. « Ses tribunes sont d’ailleurs toutes reprises par la revue de presse officielle de l’IEP », remarque l’un de ses collègues pour démontrer qu’on est loin d’une « université minée par l’islamo-gauchisme ».

      « Les idéologies islamo-gauchistes et décoloniales sont devenues tellement puissantes que les instances officielles cherchent à les protéger », écrivait Vincent T. par exemple en septembre. « Nos meilleurs étudiants sont aujourd’hui conditionnés pour réagir de manière stéréotypée aux grands problèmes de société. Ils sont par exemple persuadés que la société française est raciste, sexiste et discriminatoire, que les immigrés ont été amenés de force en France pour être exploités et parqués dans des ghettos, que Napoléon était une sorte de fasciste ou que la colonisation était synonyme de génocide », fustigeait-il en février.

      « Vincent est connu pour être à droite de la sociologie. Après, il n’y a aucun élément aujourd’hui permettant de prouver qu’il a tenu des propos islamophobes dans ses cours », nuance toutefois un professeur de l’IEP. « Ce qui est certain, c’est qu’il en fait une obsession. Mais il y a aussi une grande frayeur chez lui », ajoute son collègue.

      Après la mort de Samuel Paty par exemple, Vincent T. avait vivement réagi dans un mail envoyé à la présidence de l’université en octobre. « Les caricatures publiées par Charlie Hebdo sont devenues la ligne de démarcation entre la civilisation et la barbarie, entre nous et nos ennemis. Soit nous acceptons ces caricatures, soit nous les refusons : à chacun de choisir son camp », écrivait-il avant de demander à l’université de placarder les caricatures.

      « Dans le cadre de mes enseignements, il m’arrive, comme sûrement à d’autres collègues, de présenter ces dessins lorsque j’aborde l’affaire des caricatures. Pour cette raison, ma vie est donc potentiellement en danger. Elle cessera de l’être si toute l’université assume sa solidarité en placardant ces caricatures partout où elle le peut », ajoutait-il avant de conclure : « En l’absence d’une telle mesure élémentaire de solidarité et de courage, vous mettrez ma vie en danger. » La direction avait alors évoqué la possibilité de signaler des éléments à la police s’il en ressentait le besoin.

      Pour cette raison, certains professeurs et étudiants jugent le post Facebook de l’Union syndicale maladroit : « Cet appel à témoignage, même s’il ne mentionnait pas son nom, aurait dû rester sur des boucles internes et ne pas être affiché sur le réseau social. Vincent était trop identifiable. » Après avoir découvert ce post, l’enseignant envoie un mail aux étudiants : « Pour des raisons que je ne peux expliquer par mail, je demande à tous les étudiants qui appartiennent au syndicat dit “Union syndicale” de quitter immédiatement mes cours et de ne jamais y remettre les pieds. » « Je suis Charlie et je le resterai », conclut-il avant de revenir sur ses propos quelques jours plus tard.

      Le même jour, Klaus Kinzler envoie un autre mail présenté comme étant humoristique aux étudiants, mais aussi à la direction. « Bonjour surtout à nos petit.e.s Ayatollahs en germe (c’est quoi déjà l’écriture inclusive d’Ayatollah ?) ! », entame-t-il : « Je vois que ça commence à être une habitude chez vous, de lancer des fatwas contre vos profs. » En cause, une réunion assez houleuse entre ces profs, Kinzler et d’autres professeurs. L’enseignant d’allemand s’était permis de boire de l’alcool « pour supporter cette réunion » où il était de nouveau question de débattre de « l’islamophobie ».

      « Cela vous choque donc tellement, vous les “Gardien.n.e.s des bonnes mœurs” auto-proclamé.e.s, que, après quatre heures interminables passés avec vous, […] j’aie eu besoin de me verser quelques canons derrière la cravate pour ne pas péter un plomb ? », interroge Klaus Kinzler avant de réitérer son soutien à son collègue Vincent T. « Un enseignant “en lutte”, nazi de par ses gènes, islamophobe multirécidiviste », écrit-il en guise de signature.

      « C’est une succession de fautes, il est allé trop loin », estime l’un de ses collègues. Encore une fois, les étudiants avertissent immédiatement la direction qui ne réagit pas. L’Union syndicale se tourne aussi vers la justice et porte plainte (elle sera finalement classée), pour « diffamation et discrimination à raison des activités syndicales ». Quatre jours plus tard, les noms des deux enseignants étaient placardés sur les murs de l’IEP.

      Si, depuis, tout le personnel enseignant condamne sans réserve ce collage, certains reçoivent difficilement le discours que Klaus Kinzler va défendre à la télévision. Et ses accusations contre ses collègues, la direction, les étudiants et le labo de recherches Pacte. « Je condamne très fermement ces affichages mais conteste toute responsabilité du labo dans les accusations faites à l’encontre de ces deux professeurs dont l’un est aussi membre de Pacte », soutient Anne-Laure Amilhat-Szary, directrice du laboratoire.

      Tous les enseignants, Klaus Kinzler compris, tombent d’accord sur un point. La situation épidémique qui a donné lieu à ces innombrables échanges de courriels a clairement pu aggraver la situation. « Les réactions timides de la direction aussi », regrette un enseignant. Simon Persico, professeur à l’IEP, résume : « On a soutenu ces deux enseignants, condamné ces collages, mais l’affaire qui est relatée dans les médias prend une tournure présentant la communauté pédagogique comme des islamo-gauchistes inconséquents. C’est faux. Il faut apaiser ce débat qui a pris une ampleur inédite, aggravé par une situation de confinement très lourde pour les étudiants et qui empêche toute discussion sereine et respectueuse. »

      Pendant que deux inspecteurs généraux missionnés par Frédérique Vidal auditionnent les différents acteurs de cette affaire, Klaus Kinzler, lui, poursuivait son marathon médiatique. Il s’interroge aussi sur la suite. « Juste après l’émission que j’ai faite sur CNews, j’ai discuté vingt minutes avec Serge Nedjar, le patron de la chaîne, qui voulait que je vienne plus régulièrement. Ça m’a flatté », révèle-t-il avant de conclure : « Je vais y réfléchir. »

      https://www.mediapart.fr/journal/france/110321/accusations-d-islamophobie-la-direction-de-sciences-po-grenoble-laisse-le-

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      Traduction de l’article en anglais :
      How ‘Islamophobia’ row erupted at French political sciences school
      https://www.mediapart.fr/en/journal/france/220321/how-islamophobia-row-erupted-french-political-sciences-school?_locale=en&o

      L’article complet :
      https://seenthis.net/messages/907329#message907675

      #affaire_de_Grenoble

    • Islamophobie à Sciences Po Grenoble : les faits alternatifs de Frédérique Vidal

      En pleine polémique après que les noms de deux professeurs accusés d’islamophobie aient été placardés sur les murs de l’IEP, la ministre de l’Enseignement supérieur y a vu une aubaine pour poursuivre sa croisade contre l’« islamo-gauchiste ». Quitte à, une fois de plus, mutiler les faits.

      Frédérique Vidal a donc récidivé en affairisme islamo-gauchiste. C’est en effet, comme aurait pu le dire Emmanuel Macron lui même (https://www.lesinrocks.com/2020/06/11/actualite/societe/macron-juge-le-monde-universitaire-coupable-davoir-casse-la-republique-e), un « bon filon » politique.

      Le 4 mars 2021, deux collages nominatifs, dénonçant l’islamophobie de deux enseignants, sont placardés sur les murs de l’Institut d’Etudes Politique de Grenoble (plus familièrement, Sciences Po Grenoble). Dans un contexte tendu, qui fait suite à l’assassinat de Samuel Paty le 16 octobre 2020, la direction de Sciences Po Grenoble signale ces faits à la justice le 5 mars. Enfin le 6 mars, le parquet de Grenoble ouvre une enquête pour « injure » et « dégradation publique ».

      L’affaire aurait pu en rester là si, le 8 mars, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, ne s’était aussitôt saisie de cette affaire. Et n’avait diligenté une mission de l’#inspection_générale_de_l’éducation (https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid157360/i.e.p.-grenoble-frederique-vidal-condamne-fermement-l), chargée d’évaluer dans quelle mesure il aurait, au sein de Science-Po Grenoble, été porté atteinte aux « libertés académiques » et au « pluralisme de la recherche ». Frédérique Vidal entendait sans doute ainsi poursuivre sa croisade contre la présence supposée d’un courant « islamo-gauchiste » dans l’enceinte de l’université française. Et ce, en dépit des réserves (https://www.uvsq.fr/communique-de-la-conference-des-presidents-duniversite) et protestations (https://www.cnrs.fr/fr/l-islamogauchisme-nest-pas-une-realite-scientifique) déjà pourtant exprimées, cet hiver, par la Conférence des présidents d’Université et le CNRS ; des inquiétudes (https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/04/islamo-gauchisme-nous-ne-pouvons-manquer-de-souligner-la-resonance-avec-les-) manifestées par de prestigieux chercheurs internationaux ; enfin, d’une pétition (https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/20/islamo-gauchisme-nous-universitaires-et-chercheurs-demandons-avec-force-la-d) d’universitaires français emmenée par Thomas Piketty, et appelant la ministre à démissionner.

      Las, la ministre avait, une fois de plus, mutilé les faits. Il est en effet apparu, après quelques jours de bruit médiatico-politique, que l’affaire était plus complexe qu’il n’y paraissait. Interrogée mercredi soir sur BFM (https://www.bfmtv.com/replay-emissions/120-pourcent-news/frederique-vidal-les-methodes-d-intimidation-n-ont-pas-leur-place-dans-les-un), Frédérique Vidal, semblait en effet découvrir, avec stupeur, le communiqué (https://www.europe1.fr/societe/sciences-po-grenoble-les-propos-dun-professeur-etaient-extremement-problemat) de la directrice de Science Po Grenoble, Sabine Saurugger. Celle-ci s’inquiétait, bien sûr, des répercussions des collages nominatifs, notamment pour la sécurité des deux enseignants mis en cause. Mais Sabine Saurugger rappelait, également, qu’un des deux enseignants en question avait auparavant fait l’objet d’un « rappel à l’ordre », dans le cadre d’une controverse interne à l’institut d’études politiques.

      Il semble donc qu’il faille, dans la compréhension de ce qui s’est passé à Sciences Po Grenoble — et avant de se précipiter pour intenter des procès en islamo-gauchisme, comme l’ont à nouveau fait la ministre, des éditorialistes et les réseaux sociaux — faire preuve de patience dans l’établissement des faits. Et surtout, d’un peu de probité dans la compréhension de ce qui s’est réellement joué. Aussi faut-il d’abord, selon les mots d’une enseignante de Grenoble, également mise en cause dans cette affaire, « rétablir l’ordre des choses ».
      L’ordre et la connexion des faits

      En décembre 2020, ces deux enseignants s’en étaient en effet vivement pris, par mails interposés, à une enseignante de Pacte, l’un des laboratoires de sciences sociales rattaché à l’IEP de Grenoble. Dans ces mails que nous avons pu consulter, l’un des enseignants écrit en effet, sans détour, qu’il « n’aime pas beaucoup cette religion [l’islam, ndlr] », qu’elle lui fait parfois « franchement peur », « comme elle fait peur à beaucoup de Français ». C’est dans ce contexte que cet enseignant et son collègue se sentent alors autorisés à contester l’existence d’un atelier d’un groupe de travail intitulé « Racisme, islamophobie, antisémitisme ». À contester de manière très véhémente, ensuite, les droits d’une enseignante à animer ce groupe de travail, en mélangeant à peu près tout : « Associer l’IEP de Grenoble au combat mené par des islamistes, en France et dans le monde, et de surcroît au moment où le gouvernement vient de dissoudre le CCIF, mais vous devenez fous ou quoi ? » Enfin, autorisés à remettre en question les titres et travaux de la directrice du laboratoire Pacte elle-même.

      Un communiqué du laboratoire Pacte, daté du 7 décembre 2020 et adressé à la direction et quatre étudiants, s’inquiète de ces mails et de leur véhémence et, sans nommer leurs auteurs, manifeste une inquiétude au regard du respect des libertés académiques : « Nier, au nom d’une opinion personnelle, la validité des résultats scientifiques d’une collègue et de tout le champ auquel elle appartient, constitue une forme de harcèlement et une atteinte morale violente ». Suite à quoi l’enseignante incriminée saisira le Défenseur des Droits, qui confirmera l’interprétation des faits, par un courrier officiel envoyé à l’IEP de Grenoble en janvier 2021.

      S’il s’est certes depuis excusé auprès de ses paires grenobloises, l’un des enseignants n’en est, à vrai dire, pas à son coup d’essai en matière de provocation intellectuelle et politique. Sur la foi d’autres mails, non moins embarrassants et diffusés dans le cadre d’une liste de diffusion de sciences politiques réputée, certains politistes et sociologues considèrent désormais que l’enseignant ne « respecte pas la déontologie minimale qu’on peut attendre d’un universitaire, en diffusant régulièrement des messages électroniques à connotation xénophobe et islamophobe sous des formes pseudo-humoristiques ».

      D’autres indiquent encore que certains de ses articles sur la socialisation politique des jeunes musulmans, sans doute publiés dans des revues de référence, se fondent sur des données et des échantillons trop étroits pour être tout à fait fiables. Ces sociologues et politistes reconnus, tout comme des enseignants grenoblois, nous ont dit préférer rester anonymes. En effet, depuis la médiatisation (https://www.lci.fr/societe/video-le-parti-pris-de-caroline-fourest-grenoble-aux-origines-de-l-intolerance-2) à grand bruit de cette affaire intra-universitaire par des éditorialistes coutumiers de ce genre de coup d’éclat, les deux enseignants qui courent à leur tour les plateaux de télévision pour crier au loup islamo-gauchiste et l’intervention de la ministre, le contexte s’est très fortement tendu. Non seulement, le nom et la photographie de la directrice du laboratoire Pacte sont jetés en pâture à la fachosphère sur Twitter. Mais celle-ci, tenue au silence par un droit de réserve suite à l’enquête judiciaire et l’enquête diligentée par la ministre, fait également, avec d’autres enseignants et étudiants, l’objet d’une protection judiciaire.

      Si la pratique des collages nominatifs est condamnable (et les communiqués (http://www.sciencespo-grenoble.fr/accusations-dislamophobie-aupres-de-deux-enseignants-de-sciences) de la direction de Sciences Po Grenoble, mais aussi du laboratoire (https://www.pacte-grenoble.fr/actualites/accusations-d-islamophobie-aupres-de-deux-enseignants-de-sciences-po- de sciences sociales, l’affirment nettement, sans équivoque aucune), il faut donc non moins rappeler, au nom du même principe — celui du respect inconditionnel de la liberté académique dont se réclame Frédérique Vidal —, l’ordre et la connexion des faits. Et qui a fait, en première instance, l’objet d’une forme d’intimidation intellectuelle et politique.

      L’affaire est grave. Elle n’est, en effet, pas réductible à un ou des conflits inter-personnels, ou même intérieurs au monde universitaire. Elle est politique, et met directement en cause le climat inflammable, et la stratégie de tension qu’ont, depuis des mois, et dans ce domaine comme dans d’autres, instauré le président de la République (https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/02/22/emmanuel-macron-empetre-dans-le-debat-sur-l-islamo-gauchisme_6070756_823448.), ses ministres (https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/23/polemique-apres-les-propos-de-jean-michel-blanquer-sur-l-islamo-gauchisme-a-), sa majorité (https://www.mediapart.fr/journal/france/230221/le-rappeur-medine-porte-plainte-contre-la-deputee-lrem-aurore-berge?onglet) et leurs relais (https://twitter.com/WeillClaude/status/1369975398919004163) médiatiques. Il serait évidement inconsidéré de comparer Emmanuel Macron à Donald Trump (http://www.regards.fr/politique/article/2022-pourquoi-macron-ferait-mieux-de-ne-pas-la-jouer-comme-clinton). Mais il faut bien admettre que les méthodes de communication employées par la macronie, ainsi que celles de certains médias, s’apparentent de plus en plus à celles du trumpisme et de Fox News.

      http://www.regards.fr/politique/societe/article/islamophobie-a-sciences-po-grenoble-les-faits-alternatifs-de-frederique-vida

    • Sciences-Po Grenoble : une semaine de tempête médiatique sur fond d’« islamo-gauchisme »

      L’#institut_d’études_politiques peine à émerger des polémiques alimentées par deux de ses professeurs sur fond de débat national sur la prétendue incursion d’« islamo-gauchisme » dans l’enseignement supérieur et la recherche.

      Sciences-Po Grenoble pensait avoir touché le fond après l’affichage non revendiqué, le 4 mars sur ses murs, des noms de deux de ses enseignants accusés d’être des « fascistes » aux penchants islamophobes. Si les auteurs de l’affiche restent inconnus jusqu’ici, la situation a tourné cette semaine au lynchage médiatique pour cet institut d’études politiques (IEP). Sans que sa communauté étudiante et enseignante, tétanisée, ne soit en mesure de calmer la tempête.

      L’affiche accusatrice a suscité un tollé national, d’autant que des syndicats étudiants locaux ont relayé momentanément et très « maladroitement » comme l’a reconnu l’Unef, une photo du collage. En plein week-end, le 6 mars, la justice lance une enquête pour « #injure_publique » et « #dégradation » ; des élus de tous bords et des membres du gouvernement s’émeuvent ; les directions de l’IEP et de l’Université Grenoble-Alpes (UGA) condamnent l’affichage tandis que le ministre de l’Intérieur place sous #protection_policière les enseignants visés.

      L’un d’eux, #Klaus_Kinzler, agrégé d’allemand, s’indigne à visage découvert : la #liberté_d’expression, en particulier au sujet de l’islam, est selon lui menacée au sein de l’IEP, explique-t-il dans plusieurs interviews aux médias nationaux durant le week-end. Rares sont les professeurs à répondre, et ils le font anonymement : la direction les a exhortés à la plus grande retenue. Lundi, après une AG, ils publient tout de même un communiqué prudent : s’ils condamnent « fortement et fermement » le collage, ils rappellent que les débats « doivent se tenir dans le respect des principes de modération, de respect mutuel, de tolérance et de laïcité ».

      « Grandes gueules »

      Cette réponse voilée à Klaus Kinzler fait référence à son rejet virulent, en décembre, du concept d’islamophobie au sein d’un groupe de travail réunissant des étudiants et l’une de ses collègues, maîtresse de conférences spécialiste du Maghreb colonial et membre du prestigieux Institut Universitaire de France. Lors de cette querelle et de ses suites, le prof d’allemand a franchi plusieurs lignes blanches, sur le fond comme sur la forme, et a été notamment recadré par la direction de Pacte, le labo de recherche en sciences sociales CNRS /Sciences-Po Grenoble /UGA.

      Klaus Kinzler intensifie encore sa campagne, enchaînant les interviews « en guerrier », non sans gourmandise. Sur CNews mardi, il dénonce les enseignants-chercheurs incapables de le soutenir alors qu’il « risque sa peau », « des grandes gueules enfermées dans leur tour d’ivoire, qui ne comprennent rien ». Le même jour, un collectif de syndicats grenoblois, dont la CGT Université, Solidaires étudiant·e·s, SUD éducation ou l’Unef, prend position contre ce « recours irraisonné aux médias » et demande à Sciences-Po « de condamner les propos » de l’enseignant.

      Le conseil d’administration de l’IEP franchit le pas dans la journée, enjoignant Klaus Kinzler à respecter « son devoir de réserve ». Le CA estime qu’il a « transgressé […] les règles établies et légitimes de l’échange académique » et tacle aussi le second enseignant visé par le collage, au nom de la « #liberté_syndicale ». Ce maître de conférences en science politique, T., soutien de Klaus Kinzler, engagé dans l’#Observatoire_du_décolonialisme et chroniqueur à #Atlantico, a tenté d’exclure de ses enseignements les syndicalistes étudiants qui cherchaient à vérifier s’il ne développait pas d’idées islamophobes dans l’un de ses cours, afin d’en demander la suppression le cas échéant. La directrice de l’IEP, #Sabine_Saurugger, professeure de sciences politiques, précise ce « rappel à l’ordre » à l’issue du CA : elle mentionne, sans détailler, « le ton extrêmement problématique » de Klaus Kinzler et la décision « clairement discriminatoire » de T..

      Inquiétude des étudiants

      Tout cela reste trop sibyllin face au germaniste survolté. Sur France 5 mercredi, il fustige « une nouvelle génération de maîtres de conférences et de professeurs bourrés d’#idéologie » qui « mélangent #militantisme et #science ». « Il est en roue libre, lâche Simon Persico, professeur de sciences politiques à l’IEP, le premier à s’exprimer publiquement. Il ment sans vergogne car il a d’abord reçu notre soutien, massif, face à cet affichage odieux. Sa stratégie de communication hyperviolente offre une vision mensongère de notre institut où l’on respecte le pluralisme. C’est gravissime. » Et de tenter d’expliquer la paralysie de l’institution : « Il est difficile de contrer ce récit journalistique dominant et consensuel, dans lequel notre collègue est présenté comme une victime de “l’islamo-gauchisme”… »

      Gilles Bastin, professeur de sociologie de l’IEP, complète : « Beaucoup parmi nous sont soucieux de ne pas souffler sur les braises : il y a une peur évidente que tout cela finisse mal. » Il a pourtant lui aussi décidé de rompre le silence : « Klaus Kinzler n’a jamais été censuré : c’est au contraire lui qui a imposé le retrait du terme “islamophobie” de la conférence du 26 janvier [celle qui était préparée par le groupe de travail de décembre au centre du conflit, ndlr], pour des raisons idéologiques et au moyen de pressions inacceptables. » Pour l’enseignant-chercheur, son collègue « s’inscrit dans la stratégie du gouvernement qui martèle que les sciences sociales sont “gangrénées” par un prétendu “islamo-gauchisme” ». Il dénonce « la gravité de cette attaque » qui vise « à en finir avec la liberté de la recherche ».

      Certains étudiants se disent, eux, « effarés » : « On voudrait tous que ça se calme et que cela soit réglé en interne », résume Chloé, en troisième année. Dans un texte publié par Mediapart, sept étudiants, après avoir disqualifié Klaus Kinzler pour ses propos « indignes » et T. pour son action « intolérable », dénoncent « l’absence de discussion » au sein de l’Institut et « une récupération du débat par des politiques et des médias ». Ces étudiants, engagés dans le combat contre les violences sexistes et sexuelles à Sciences-Po, exigent « d’être entendus et pris au sérieux », insiste Chloé. « Les promos sont de plus en plus résolues, poursuit Alex, lui aussi en troisième année. Les propos misogynes ou discriminatoires ne sont plus tolérés. Face à cette exigence, Kinzler et T. tombent de haut, tandis que la direction et l’administration sont à la rue. »

      Deux inspecteurs généraux, dépêchés par la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, sont au travail à Grenoble depuis mercredi pour tenter d’établir les responsabilités des uns et des autres. Réunis en AG ce vendredi, les enseignants et personnels de l’IEP ont voté à l’unanimité une motion de soutien à leur directrice et son équipe.

      https://www.liberation.fr/societe/sciences-po-grenoble-une-semaine-de-tempete-mediatique-sur-fond-dislamo-g
      #IEP

    • A propos de l’affaire de Grenoble : la science soumise aux passions ?

      Depuis le meurtre de Samuel Paty victime d’une campagne de délation, les tensions se multiplient dans l’enseignement et la recherche. À Grenoble, ce sont des étudiants de Sciences Po qui ont récemment dénoncé publiquement deux de leurs professeurs comme « fascistes » et « islamophobes ».

      Après Stéphane Dorin à Limoges, après Kevin Bossuet à Saint-Denis, après Didier Lemaire à Trappes, voici donc Klaus Kintzler à Grenoble. Klaus Kintzler est ce professeur d’allemand de l’université de Grenoble qui, après un différent avec l’une de ses collègues sur la scientificité du terme islamophobie, a vu son nom outé, avec celui de l’un de ses collègues, par un tag anonyme sur un mur de l’université de Grenoble, les accusant l’un et l’autre de fascisme et d’islamophobie.

      Depuis, les deux professeurs sont placés sous surveillance policière, l’enseignante qui avait échangé avec Kintzler s’est dite victime de harcèlement de sa part et a du être mise en maladie, et le laboratoire de recherche qui la soutient croule sous les injures voire les menaces.

      Dans le contexte de l’après Paty, et en plein débat autour de l’islamogauchsime, cette nouvelle affaire se révèle particulièrement complexe, et peut-être justement pour cela particulièrement révélatrice. Les tensions y sont à leur comble, y compris d’ailleurs lors de la préparation de cette émission. En jeu pourtant au départ, un simple intitulé scientifique pour une journée autour de l’égalité. Mais la Raison a besoin de la raison pour penser, c’est là sa limite. Quand les passions l’emportent, la science est-elle seulement possible ?

      https://www.franceculture.fr/emissions/signes-des-temps/nous-sommes-embarques

    • #Blanquer dans Le Parisien : le #maccarthysme_inversé

      Des professeurs sont accusés d’islamophobie, par exemple à l’IEP de Grenoble... Quel regard portez-vous sur cette affaire ?

      J’ai condamné avec fermeté ces logiques de fatwa. Toutes les idéologies, qui définissent des personnes par rapport à leurs appartenances, qu’elles soient raciales ou religieuses, avant de considérer leur appartenance à la République, mènent à des logiques de fragmentation. Ce n’est pas la société dont on a envie.

      Vous faites notamment référence à l’islamo-gauchisme, que vous avez récemment dénoncé ?

      Oui, mais pas seulement. J’ai dénoncé cela l’an dernier.Il y a aussi d’autres courants dans les sciences sociales qui ont beaucoup de mal à laisser vivre tous les courants de pensée. J’appelle cela du « #maccarthysme_inversé », qui consiste à exclure celui qui ne pense pas comme vous.

      https://www.leparisien.fr/politique/jean-michel-blanquer-on-ne-peut-fermer-l-ecole-que-lorsque-l-on-a-tout-es

      #Jean-Michel_Blanquer

    • "L’accusation d’islamophobie tue"

      Tweet officiel du Secrétariat général du #Comité_interministériel_de_prévention_de_la_délinquance_et_de_la_radicalisation (#SG-CIPDR) :

      Dans cette affaire, le terroriste est passé à l’acte pour tuer un enseignant après que ce dernier a été traité d’« islamophobe » par des militants islamistes.C’est l’accusation d’#islamophobie qui a poussé ce terroriste à assassiner #Samuel_Paty : l’accusation d’islamophobie tue.

      https://twitter.com/SG_CIPDR/status/1371504152308760582

      signalé ici sur seenthis :
      https://seenthis.net/messages/906546

    • merci pour la recension. cette histoire est tellement révélatrice des mécanismes en place, mais aussi, et ça c’est beaucoup trop gommé, de la retenue et tolérance des gens de « gauche » vis-à-vis des types comme lui...
      20 ans qu’il a semé sa petite terreur sans que rien ne bouge avant, c’est incroyable. J’avais relayé ce témoignage de Nicolas Haeringer qui l’avait comme prof y’a 20 ans et déjà... https://twitter.com/nicohaeringer/status/1368518279015370754
      Deux jours plus tard le témoignage de La Nébuleuse https://twitter.com/i_nebuleuse/status/1369204681742950406 venait enfoncer le clou...

    • Merci @val_k, je vais reprendre leurs témoignages ici, pour ne pas les perdre au cas où ils seraient supprimés.

      Témoignage 1 de @nicohaeringer, 07.03.2021 :

      Il y a 20 ans, j’ai eu (pendant trois ans) l’un des profs au cœur de la polémique sur l’islamophobie à l’IEP de Grenoble.
      Polémique dans laquelle certains s’engouffrent pour demander la #dissolutionUnef.
      Cet enseignant était assez unique. J’adorais l’allemand, et ses cours étaient géniaux : rigueur bien sûr, mais grande liberté de parole et de discussion.

      Il m’a souvent dit que s’il notait mes idées, il me mettrait 0, mais qu’il n’était là que pour noter mon allemand.
      On discutait, on s’engueulait en classe. Ça passait avec certains élèves, qui parlaient bien l’allemand et pouvaient prendre part aux discussions.
      Ça passait mal avec d’autres, qui ne pouvaient pas répondre à ses outrances verbales et ne savaient du coup pas comment se situer.
      Eux se faisaient rembarrer tant pour leurs idées que pour leur allemand et le prof ne voyait pas le malaise que ça créait.
      Il était sans filtre, jamais avare d’une exagération ou d’une provocation, parfois franchement borderline.
      Mais en même temps très proche des étudiant.e.s : on dînait chez lui, chaque année pour clore les cours, et les échanges se poursuivaient jusqu’au petit matin. Mais c’était pareil : tout le monde n’était de fait pas à l’aise.
      Par ailleurs quand on cherche à abolir la distance entre enseignant et étudiant.e.s, on n’abolit en fait pas la relation de subordination. D’ailleurs, certain.e.s le craignaient vraiment.
      En outre, même dans un cadre censément informel, il y a des choses qu’on ne peut pas dire sans y mettre les... formes, justement, puisqu’on est enseignant face à des étudiant.e.s.
      Il s’en fichait, jouait même de son côté provoc, mais nous étions nombreuses et nombreux à penser que ses outrances finiraient par le dépasser.

      20 ans après, ça semble être le cas.
      Est-ce une raison pour le jeter en pâture ? Assurément pas.
      Mais on ne peut pas non plus faire de cette histoire un avatar de la ’cancel culture’, d’autant qu’il tenait souvent des propos démesurés, pas moins outranciers que ceux qui sont utilisés aujourd’hui contre lui.
      Le problème est là. Il aurait dû être rappelé à l’ordre avant par sa hiérarchie, pour lui signifier qu’un enseignant, aussi brillant soit-il ne peut pas tout dire & ne peut pas publiquement dénigrer sans argument les travaux de ses collègues.
      Qu’il n’est pas possible de provoquer autant ses propres étudiants, sans tenir compte de ce que ça... provoque chez elles et eux. Pour moi, le vrai problème est là.
      Et parmi ses provocations régulières, il s’en prenait effectivement vertement à l’islam, en particulier après le 11 septembre 2001 (je l’ai eu en 98, 99 et 2001).
      Ça n’a pas eu de conséquences à l’époque, ça ne passe plus aujourd’hui - tant mieux.
      Il ne s’en est pas rendu compte, et personne visiblement dans la hiérarchie de l’IEP ne lui a jamais rien dit.
      L’UNEF n’y est pour rien, strictement rien et appeler à sa dissolution (a fortiori dans le contexte actuel pour les étudiant.e.s) est totalement à côté de la plaque.
      Mais c’est ce à quoi le gouvernement a ouvert la porte, en mettant sur un même plan le CCIF et génération identitaire et en fantasmant sur l’islamogauchisme à l’université.
      Dans l’affaire de Grenoble, on a un prof qui provoque, franchit les lignes rouges.
      Cette affaire devrait se régler en interne, et la direction aurait dû réagir bien avant.
      Evidemment, ça ne signifie pas qu’il soit acceptable de s’en prendre à lui & de le jeter ainsi en pâture. Mais là encore : la responsabilité n’est pas celle pointée par Marianne et cie.
      Bon et moi ça me tiraille, évidemment : j’avais beaucoup d’affection pour ce prof, malgré tout.
      Sans doute car à l’époque, je n’avais pas conscience que derrière les outrances et la provoc il n’y a pas que des idées sans conséquences mais des formes d’oppression et de domination.
      Je doute que s’il était mon prof aujourd’hui, j’aurais pu ressentir la même affection pour lui. Et oui, les temps changent et certains choses qui pouvaient « passer » il y a 20 ans ne « passent » plus aujourd’hui.
      Ça n’est pas la « cancel culture ».
      C’est simplement que certains mécanismes par lesquels s’exercent cette domination et cette oppression sont remis en cause. Tant mieux.
      La question, c’est : que fait-on de celles et ceux qui ne savent pas, ne veulent pas, ne peuvent pas en tenir compte ?
      Et la réponse ne peut pas être et ne pourra plus jamais être « on se tait, on les laisse dire et faire » - même s’il faut, évidemment, que chacun.e puisse continuer à exprimer ses opinions.

      https://twitter.com/nicohaeringer/status/1368518279015370754

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      Témoignage 2 de @i_nebuleuse, 09.03.2021

      Des étudiant·es d’il y a 20 ans témoignent, moi j’aurais pu écrire plus ou moins la même chose pour des cours et propos tenus il y a un peu moins de 10 ans... et surtout j’ai même pas eu besoin de vérifier les noms des profs accusés, je savais très bien qui c’était.
      Difficile de croire que les directions successives l’ignorait, alors que les étudiant-es de toutes les promo en discutaient régulièrement. C’est la conscience et la volonté de se mobiliser qui a changé côté étudiant·es (pour ça comme pour les violences sexuelles)
      Et à un moment on ne peut pas demander de dénoncer mais pas trop fort, de se mobiliser mais surtout sans donner de noms, et d’agir « en interne » quand les directions savent très bien nous entourlouper (on est à sciences po hein) et n’agissent pas depuis 20 ans.
      Bref soutien à l ’@unefgrenoble et aux étudiant·es mobilisées dans les IEP et dans toutes les Universités. On a l’impression que ça bouge bien trop lentement et c’est vrai, mais un énorme pas a été franchi en 10 ans.
      Ah et évidemment des gens se demandent si on peut accuser à base de propos isolés ou je ne sais quoi. Non hein on parle de 20 ans de propos islamophobes tenus pas seulement en situation de débat mais dans une salle de cours devant des étudiant·es.
      Avec cette idée que la salle de classe est, justement, un espace de débat etc (comme si y’avait pas d’ascendant dans ce contexte...). Je comprends le thread que j’ai partagé, c’était aussi un prof apprécié, évidemment davantage par des personnes blanches pas visées par les propos.
      Mais bref le rapport de force s’est un peu inversé, ce qui prend de cours l’IEP c’est que dans le fond tout le monde devait être convaincu que ça resterait au chaud entre les murs de l’établissement. Hé non, c’est fini.

      https://twitter.com/i_nebuleuse/status/1369204681742950406

    • Impostures médiatiques ou postures politiques ? À propos de l’affaire Sciences Po Grenoble, d’un article de Mediapart et du Sénat

      Mediapart publie un article retraçant et analysant les événements qui ont eu lieu, à partir de novembre 2020, à Sciences Po Grenoble, quand un groupe de travail intitulé « Racisme, islamophobie, antisémitisme » a été mis au programme de la semaine de l’égalité et très durement critiqué par un enseignant du même institut. Le Défenseur des droits, interpellé, a estimé que le droit au respect de l’enseignante, membre du groupe de travail et attaquée par son collègue, a été bafoué. Le 6 mars 2021, des collages, nominatifs, sont affichés sur les murs de Sciences Po, et la nouvelle s’invite dans les médias nationaux. « Un traitement médiatique biaisé » dénoncent des enseignant·es et étudiant·es. Médiapart fait le point sur la suite des événements, à plusieurs voix.

      Pour Academia, cette relation, importante, illustre de façon exemplaire la #cancelculture — mieux dénommée « harcèlement » — que subissent les personnes minoritaires dans l’institution universitaire : les femmes, en particulier les maîtresses de conférences, et les étudiant·es. Cette culture du harcèlement repose à la fois sur le dénigrement public des personnes, mais aussi sur l’absence de réactions des institutions responsables de la protection des étudiant·es et des agent·es. On a eu tout récemment l’exemple avec l’ENS de Lyon, en dépit d’une couverture médiatique accablante, établissant comme l’établissement participe pleinement de la culture du viol dénoncée par le mouvement #MeToo. Les universités doivent cesser d’ignorer leur participation à la maltraitance active, par défaut d’action et l’omerta qu’elles organisent, de leurs personnels et des étudiant·es.

      L’ « affaire » de Sciences po est particulièrement grave, car la version des harceleurs a immédiatement été instrumentalisée par les médias qui montent la sauce « islamo-gauchiste » depuis janvier. « Il est logique de voir CNews, liée aux opérations africaines de Bolloré, militer contre l’étude des séquelles du colonialisme », écrivait Philippe Bernard dans Le Monde du 6 mars 2021. La chaîne a renchéri hier, avec l’intervention de son présentateur-vedette, qui a donné le nom d’une directrice de laboratoire, engageant aussitôt une campagne d’injures et de diffamation par les activistes d’extrême droite sur les réseaux sociaux1. L’inaction — par paresse ou par déni — des institutions explique pour l’essentiel la persistance de pratiques qui mettent en danger la santé et la sécurité des personnes victimes. Mais l’absence de lutte contre les pratiques anti-démocratiques au sein des universités met en danger les institutions elles-mêmes désormais.

      La médiatisation à outrance de l’affaire Sciences Po Grenoble a lieu dans un moment politique particulier, sur lequel Academia est déjà longuement intervenu : l’examen de la loi « confortant le respect des principes de la République » par la Commission de la Culture du Sénat, qui doit donner son « avis » sur le texte pour les sujets qui la concernent : la culture, l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche2.

      Or, depuis mercredi 10 mars 2020, en raison du traitement médiatique organisé par les grands groupes de presse aux puissants intérêts industriels dans l’extraction néo-coloniale et dans la vente d’armes, les attaques parlementaires se multiplient à toute vitesse, et même les organisations syndicales sont désormais visées. Ainsi, à l’Assemblée, alors que les étudiant·es connaissent la plus grave crise sociale et sanitaire depuis des dizaines d’années, une députée — Virginie Duby-Muller, première vice-présidente du parti Les Républicains, formant avec les députés Damien Abad et Julien Aubert, ainsi qu’avec le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, les « cadets Bourbons » de la précédente mandature — a ainsi été jusqu’à demander la dissolution de l’UNEF. Du côté du Sénat qu’Academia craint comme la peste brune, Nathalie Delattre, apparentée à gauche, co-secrétaire du Mouvement radical et sénatrice de la Gironde, vient de reprendre à son compte la demande des députés Damien Abbad et de Julien Aubert du 25 novembre dernier et exige « une commission d’enquête sur la laïcité à l’université ». Pire, sur la base des fausses informations et d’une méconnaissance ignominieuse de l’affaire de Grenoble, des amendements attaquant directement les franchises universitaires des étudiant·es – car les étudiants sont aussi protégés par les franchises, ce que certain·es semblent avoir oublié – viennent d’être déposés par le sénateur Piednoir, d’après nos informations (ces amendements ne sont pas encore publiés).

      Et pourtant, la grande orchestratrice de l’attaque contre les universitaires et les étudiant·es, Frédérique Vidal, est encore en poste.

      Cibler les universitaires dans leur ensemble : tel est l’objet de cette puissante attaque médiatique commencée il y a plus de deux mois. L’affaire Sciences Po Grenoble se trouve ainsi fallacieusement médiatisée à outrance, dans un contexte où tout est bon pour cibler individuellement ou collectivement les universitaires qui contestent la politique du gouvernement, ou mettent en cause, par leurs travaux, l’ordre patriarcal et capitaliste. C’est le cas de l’extrême droite qui recourt à ses méthodes habituelles pour stigmatiser des personnes, à l’instar de la récente « liste des 600 gauchistes complices de l’islam radicale [sic] qui pourrissent l’université et la France » par laquelle Philippe Boyer, un jardinier de Nancy aux opinions très droitières, a lié les noms de centaines de collègues ayant demandé la démission de Frédérique Vidal à leurs pages professionnelles.

      Mais qui est responsable de tout cela ? Après ce qui vient de se passer concernant les deux enseignants de Sciences Po Grenoble, le rôle des grands groupes médiatiques est évident, mais aussi celui de la ministre elle-même. Philippe Boyer lui-même ne s’y est d’ailleurs pas trompé — du moins quand les instances universitaires ont entrepris de défendre leurs agents. S’il doit être poursuivi pour diffamation ou injure, il faut également porter plainte contre la Ministre, a-t-il rétorqué.

      Toujours soutenue par Jean Castex et Emmanuel Macron, « la ministre Frédérique Vidal est entièrement responsable de la situation« . Pour la CGT FercSup, la ministre

      a créé les conditions pour que le travail, la recherche universitaires soient stigmatisés, pour que des personnels de son ministère soient montrés du doigt, dénoncés et leurs noms jetés en pâture sur la place publique. Par ses propos et déclarations, par ses attaques publiques, elle a mis en danger des personnels de son ministère, malgré les alertes et les courriers.

      « Elle a ainsi engagé sa responsabilité pénale. Elle pourra ensuite démissionner. »

      –-----

      Note 3 du billet :

      NDLR. Vincent T. est un actif contributeur à la liste Vigilance Universités qu’Academia a évoquée à plusieurs reprises. Voici les propositions qu’il fait pour l’avenir des SHS dans un courriel du 7 février 2021, à 21h43, dans un fil de discussions intitulé « Note sur la pénétration des idéologies identitaristes dans l’ESR – Re : questions en vue de l’audition » : « Le texte de présentation me paraît très bien, mais il manque un aspect essentiel : que propose Vigilance universités ? C’est très bien d’alerter, mais il faut aussi faire avancer le schmilblick.
      Pour aller droit au but, je suggère quatre pistes dont voici leurs grandes lignes :
      1/ interdire toutes les manifestations religieuses dans les locaux des universités, ce qui inclut évidemment les signes d’appartenance, mais aussi le prosélytisme direct ou indirect.
      2/ renforcer l’apprentissage de l’esprit rationnel dans les programmes des universités, ce qui inclut le développement d’une approche critique des religions, des fausses croyances et autres fadaises qui ont abouti à faire croire que le voile ou le mariage précoce sont des instruments de l’émancipation féminine
      3/ arrêter le financement des projets qui sont portés par les nouvelles idéologies décoloniales, indigénistes, néoféministes et tutti quanti
      4/ empêcher les recrutements correspondant aux sus-dites idéologies.
      Il s’agit certes d’un programme ambitieux, et sans doute un peu brutal, je le conçois, mais je pense qu’il faut désormais taper du poing sur la table. Et puis vous savez bien que dans une négociation, il faut demander beaucoup pour obtenir peu. L’interdiction de l’écriture inclusive et des signes religieux, ce serait déjà top. »

      https://academia.hypotheses.org/31564

      #Vincent_T

    • C’était en 2014, un collègue de Vicent T, Pierre Mercklé, lui répond :

      Les chiffres de l’islamophobie

      Vincent Tournier, un « collègue » grenoblois, a posté aujourd’hui un message assez déconcertant sur la liste de diffusion des sociologues de l’enseignement supérieur. En réaction à l’annonce de la conférence-débat que nous organisons le 11 avril prochain à l’occasion de la parution du prochain numéro de Sociologie, consacré à la « sociologie de l’islamophobie », voici ce que Vincent Tournier a écrit, et que je reproduis ici dans son intégralité :

      Voilà qui nous change un peu des journées d’études sur le genre. Cela dit, pour information, voici les statistiques sur les atteintes aux lieux de culte en France (source : CNCDH, rapport 2013), en prévision du numéro que vous ne manquerez pas de consacrer, j’imagine, à la sociologie de la christianophobie.

      Cordialement,

      Vincent Tournier

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      Evidemment, quand il y a des chiffres, à l’appui d’un argument, je suis peut-être un peu plus attentif… Ce qu’on remarque d’abord, c’est qu’il y a des chiffres, mais qu’il manque l’argument. C’est probablement que les chiffres sont censés parler d’eux-mêmes : « voici les chiffres »… Alors qu’est-ce que Vincent Tournier veut leur faire dire ? Vue l’allusion à la « christianophobie » juste avant le tableau, j’imagine que le tableau est censé montrer une augmentation des atteintes aux lieux de culte chrétiens, qui sont bien plus nombreuses que les atteintes aux liens de culte musulmans et israélistes, ce qu’occulterait la focalisation sur une prétendue montée de « l’islamophobie ». Et de fait, le nombre d’atteintes semble bien avoir doublé entre 2008 et 2012…

      Sauf que… mon « collègue » (j’insiste sur les guillemets) lit très mal ces chiffres. Il y a au moins deux choses à en dire, qu’auraient sans doute immédiatement remarquées n’importe lequel de mes étudiants de Master…

      Premièrement, si le nombre d’atteintes aux lieux de culte chrétiens a été multiplié par 2 entre 2008 et 2012, pour les lieux de culte musulmans il a dans le même temps été multiplié… par 7 (84 divisé par 14, au cas où mon « collègue » ne saurait plus comment calculer un rapport) !

      Et deuxièmement, même pour une seule année donnée, par exemple pour 2012, la comparaison du nombre d’atteintes aux différents lieux de culte n’a aucun sens si elle n’est pas rapportée au nombre total de lieux de culte de chaque obédience, pour mesurer ce qu’on appelle une « prévalence ». En 2011, selon Wikipedia, il y avait en France 280 lieux de prière israélites, 2400 lieux de prière musulmans et 48000 lieux de prière chrétiens (catholiques et protestants). Autrement dit, le taux d’atteintes est de 143 pour 1000 pour les lieux de prière israélites, de 35 pour 1000 pour les lieux de prière musulmans, et de 11 pour 1000 pour les lieux de prière chrétiens. On pourrait même être encore plus rigoureux, en rapportant au nombre de lieux de prière non pas la totalité des atteintes, mais seulement les atteintes aux lieux de prière. Cela revient à retirer du calcul les atteintes aux cimetières, ce qui se justifie par le fait d’une part que 99,6% des atteintes aux cimetières chrétiens ne sont pas identifiées comme des atteintes racistes (les 0,4% restants sont associés à des inscriptions satanistes ou néo-nazies, selon le rapport 2012 de la CNCDH, pp. 132-133 : www.cncdh.fr/sites/default/files/cncdh_racisme_2012_basse_def.pdf), et d’autre part que l’islamophobie n’y trouve pas non plus une voix d’expression, puisqu’il n’y a qu’un seul cimetière musulman en France (à Bobigny). Il reste alors, en 2012, 100 atteintes pour 1000 lieux de prière israélites, 35 atteintes pour 1000 lieux de prière musulmans, et 7 atteintes pour 1000 lieux de prière chrétiens. Autrement dit, un lieu de prière musulman a 5 fois plus de risques d’être atteint qu’un lieu de prière chrétien… On se fera une idée plus complète de la réalité statistique de l’islamophobie, cela dit, en se reportant justement aux chapitres « Chiffrer l’islamophobie » et « Des opinions négatives aux actes discriminatoire » du récent livre d’Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed (Islamophobie, La Découverte, 2013, voir le compte rendu de Damien Simonin dans Lectures : https://journals.openedition.org/lectures/12827), justement invités de notre débat du 11 avril : https://journals.openedition.org/sociologie/2121.

      La question est du coup la suivante : mon « collègue » est-il nul en statistiques, ou bien est-il de mauvaise foi ? Dans cet article de la Revue française de sociologie paru 2011 (https://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RFS_522_0311), il utilisait également des données quantitatives pour démontrer que « les conditions actuelles de la socialisation des jeunes musulmans favorisent un ensemble de valeurs et de représentations spécifiques susceptibles de provoquer des tensions avec les institutions tout en donnant un certain sens à la violence ». La manipulation y était plus habile : je penche donc pour la seconde hypothèse. Mais dans un cas comme dans l’autre, il est permis de s’interroger sur la porosité persistante des critères de la science dans notre discipline.

      https://pierremerckle.fr/2014/03/les-chiffres-de-lislamophobie

    • Professeurs accusés d’islamophobie : « Cette affaire est une illustration des pressions politiques et économiques qui s’exercent sur l’université »

      Un collectif d’enseignants de l’Institut d’études politiques de Grenoble s’alarme, dans une tribune au « Monde », de l’#instrumentalisation après le collage sauvage d’affiches mettant en cause deux enseignants.

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      Depuis plusieurs jours, l’Institut d’études politiques de Grenoble et le laboratoire Pacte sont au centre de l’attention médiatique et de campagnes haineuses et calomnieuses sur les réseaux sociaux à la suite du collage sauvage d’affiches mettant en cause très violemment deux enseignants accusés d’islamophobie et de fascisme.

      Les enseignants, chercheurs, étudiants, personnels et responsables de ces deux institutions ont apporté aux deux enseignants attaqués un soutien très clair en condamnant fermement l’injure et l’intimidation dont ils ont été victimes dans un contexte particulièrement inquiétant. Ce collage, qui a fait l’objet d’une saisine du procureur de la République par la directrice de l’Institut d’études politiques, est odieux. Il met en danger non seulement les deux enseignants cités mais aussi l’ensemble des personnels et des étudiants qui forment notre communauté et sur lesquels pèse aujourd’hui un poids trop lourd à porter.

      Incendie médiatique hors de contrôle

      En dépit de ce soutien, nous assistons à la propagation d’un incendie médiatique apparemment hors de contrôle dans lequel se sont associées des forces qui dépassent largement le cadre auquel aurait dû se limiter ce collage, y compris pour assurer la sécurité des personnes citées. Cet incendie est attisé depuis plus d’une semaine par les commentaires de ceux qui, tout en ignorant généralement les circonstances de cette affaire, s’en emparent pour stigmatiser la prétendue faillite de l’université et la conversion supposée de ses enseignants, particulièrement dans les sciences sociales, à l’« islamo-gauchisme ».

      Les circonstances qui ont conduit aux collages commencent à être connues. Parmi elles, les pressions inacceptables exercées en novembre et décembre 2020 pour faire supprimer le mot « islamophobie » d’une conférence organisée par l’Institut ont joué un rôle déterminant. Il appartient désormais aux différentes instances qui sont saisies des faits de rétablir la vérité qui a été tordue et abîmée sur les plateaux de télévision et les réseaux sociaux.

      Il nous revient en revanche, comme enseignants et comme chercheurs, d’alerter sur la gravité de ce qui est en train de se passer depuis ces collages. Nous assistons en effet à la mise en branle dans les médias d’un programme de remise en cause inédite des libertés académiques – en matière de recherche comme d’enseignement – ainsi que des valeurs du débat intellectuel à l’université.

      Les principes du débat d’idées

      La première liberté qui a été bafouée dans cette affaire n’est pas, en effet, la #liberté_d'expression ou d’opinion, comme le prétendent de nombreux commentateurs mal informés brandissant à contresens l’argument de la #cancel_culture. Les deux enseignants visés par les collages ont en effet eu tout loisir de s’exprimer pendant cette affaire.

      Ce qui est en jeu, et qu’ils ont délibérément refusé de respecter, ce sont les principes du #débat_d'idées dans le cadre régi par l’université. Au premier rang de ces principes figure la nécessité de faire reposer son enseignement et ses recherches sur l’analyse des faits et de les séparer clairement de l’expression de valeurs, de la manifestation de préjugés et de l’invective.

      Cette affaire est une illustration des pressions politiques et économiques qui s’exercent aujourd’hui sur l’université dans son ensemble en France. Comment ne pas voir dans les tensions qu’a connues notre établissement ces derniers mois, un des effets de la misère psychique et matérielle imposée à toute la communauté académique – particulièrement aux étudiants – par la pandémie et la fermeture des campus.

      Dans ce contexte, où chacun frôle et certains dépassent l’épuisement, invoquer seulement la « radicalisation gauchiste » des syndicats étudiants, c’est alimenter une polémique dont l’agenda politique est assez évident au vu des acteurs qui ont porté cet argument.

      Parole violemment hostile aux sciences sociales

      Comment ne pas voir non plus derrière la libération généralisée d’une parole violemment hostile aux sciences sociales sur les plateaux de télévision l’effet d’une stratégie politique navrante du gouvernement depuis des mois.

      Celle-ci a culminé, il y a quelques semaines, avec le projet d’une enquête sur la prétendue « #gangrène » de l’« islamo-gauchisme » dans nos disciplines. Il est difficile de trouver des raisons autres que purement électorales aux chimères « islamo-gauchistes » du gouvernement, lesquelles ont soulevé de très vives protestations dans toutes les parties de l’espace académique. Il nous paraît aussi évident qu’en soufflant sur les braises depuis des mois le gouvernement a inspiré l’offensive contre les sciences sociales à laquelle nous assistons aujourd’hui.

      Le sentiment qui nous envahit est un mélange de #colère et de #tristesse. La tristesse de voir triompher ceux qui pratiquent la #censure et piétinent la tradition d’#ouverture et d’#argumentation_rationnelle du #débat_intellectuel, préférant manier l’#outrance, le #mépris et l’#ironie. La tristesse de les voir préférer le soutien des défenseurs les plus extrêmes de la pensée réactionnaire à la critique de leurs pairs. La colère de constater les ravages causés par leurs propos sur tous nos étudiants et sur notre communauté.

      La colère encore de voir le nom de Samuel Paty [professeur d’histoire-géographie assassiné, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), le 16 octobre 2020] entraîné dans une polémique idéologique à laquelle il est étranger et instrumentalisé pour organiser des campagnes haineuses à l’encontre d’enseignants, de chercheurs en sciences sociales, d’étudiants et de membres du personnel administratif des universités.

      Il nous reste heureusement la possibilité de retourner à notre travail. Celui que nous faisons toutes et tous depuis des années en délivrant des cours et en animant des débats argumentés sur des enjeux non moins sensibles que l’islam, comme la colonisation, les génocides et les crimes contre l’humanité, le terrorisme, la place de la science dans la société, les pratiques policières, les politiques migratoires, le populisme, le racisme, la domination masculine, le genre et la sexualité, les crises écologiques ou encore les inégalités. Pour combien de temps encore ?

      Liste complète des signataires (tous enseignent à Sciences Po Grenoble) :

      Stéphanie Abrial, ingénieure de recherche en science politique

      Marie-Charlotte Allam, enseignante-chercheure en science politique

      Chloë Alexandre, enseignante-chercheure en science politique

      Amélie Artis, m aîtresse de conférences en économie

      Gilles Bastin, professeur de sociologie

      Renaud Bécot, m aître de conférences en histoire

      Céline Belot, chargée de recherches en science politique

      Marine Bourgeois, m aîtresse de conférences en science politique

      Arnaud Buchs, maître de conférences en économie

      Hélène Caune, maîtresse de conférences en science politique

      Laura Chazel, enseignante-chercheure en science politique

      Camille Duthy, enseignante-chercheure en sociologie

      Frédéric Gonthier, professeur de science politique

      Florent Gougou, maître de conférences en science politique

      Martine Kaluszynski, directrice de recherche en science politique

      Séverine Louvel, maîtresse de conférences en sociologie

      Antoine Machut, enseignant-chercheur en sociologie

      Raul Magni-Berton, professeur de science politique

      Sophie Panel, maîtresse de conférences en économie

      Franck Petiteville, professeur de science politique

      Simon Persico, professeur de science politique

      Catherine Puig, professeure agrégée d’espagnol

      Sébastian Roché, directeur de recherches en science politique

      Guilaume Roux, chargé de recherches en science politique

      Simon Varaine, enseignant-chercheur en science politique

      Robin Waddle, professeur agrégé d’anglais

      Sonja Zmerli, professeure de science politique

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/17/professeurs-accuses-d-islamophobie-cette-affaire-est-une-illustration-des-pr

    • Zwei Professoren müssen um ihr Leben fürchten

      Wegen angeblicher Islamophobie haben Studenten in Grenoble zwei Hochschullehrer angeprangert. Die Politik verurteilt den „Versuch der Einschüchterung“. Der Fall weckt Erinnerungen an den enthaupteten Lehrer Samuel Paty.

      Zwei Universitätsprofessoren in Grenoble müssen um ihr Leben fürchten, weil Studenten ihre Namen in großen Lettern an das Unigebäude plakatiert und sie der Islamophobie bezichtigt haben. „Faschisten in unseren Hörsälen! Professor K. Entlassung! Die Islamophobie tötet!“, stand an der Fassade. Auch in den sozialen Netzwerken hielten die von der Studentengewerkschaft Unef unterstützten Aktivisten den beiden Professoren islamfeindliche Haltungen vor. Knapp fünf Monate nach der Ermordung des Geschichtslehrers Samuel Paty durch einen Islamisten hat die neue Affäre Frankreich aufgeschreckt.

      (paywall)

      https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/islamophobie-in-grenoble-professoren-muessen-um-ihr-leben-fuerchten-17233557.ht

      –-> ce qui se dit en Allemagne : 2 profs ont peur pour leur vie...

    • Hochschullehrer in Gefahr wegen angeblicher „islamophober“ Einstellungen

      An der Universität von Grenoble lehnte ein Professor die Gleichsetzung von Antisemitismus mit „Islamophobie“ ab. Damit trat er eine gewaltige Welle der Entrüstung los. Aktivistische Studentengruppen brandmarkten ihn und seine Unterstützer als „Faschisten“ und warfen ihnen vor, selbst „islamophob“ zu sein. Die beigeordnete Innenministerin Marlène Schiappa kritisiert die Vorwürfe der Aktivisten scharf und sieht deutliche Parallelen zum Fall Samuel Paty.

      Professor Klaus Kinzler von der Universität in Grenoble steht neuerdings im Licht der Öffentlichkeit, seit er von einer Kampagne der Studentengewerkschaft UNEF (Union nationale des étudiants de France) medial als Rechtsextremer und Islamhasser diffamiert wird. Studenten hatten zusätzlich zu ihrer Rufmordkampagne in großen Lettern an das Universitätsgebäude „Faschisten in unseren Hörsälen! Professor Kinzler Entlassung! Die Islamophobie tötet!“ plakatiert, wie die FAZ berichtete.
      Was war geschehen?

      Kinzler, der als Professor für deutsche Sprache und Kultur am Institut des Sciences Po bereits seit 25 Jahren angestellt ist, äußerte in einem Mailverlauf mit einer Kollegin Ende 2020 Kritik an den Inhalten und dem Titel eines Universitätsseminars, welches Antisemitismus, Rassismus und Islamophobie gleichwertig nebeneinander behandeln sollte: „Ich habe mich beispielsweise dagegen gewehrt, dass Rassismus, Antisemitismus und Islamophobie in einem Atemzug genannt werden“, erklärte Kinzler. „Die Diskriminierung von Arabern fällt in meinen Augen unter die Kategorie Rassismus und hat nichts mit Islamophobie zu tun. Die ersten beiden sind im Übrigen Straftatbestände, die Islamophobie ist es nicht. Der Begriff ist einfach zu schwammig“, rechtfertigte der Professor sich für seine Kritik. Für ihn seien Rassismus, welcher der Sklaverei zugrunde liege, oder Antisemitismus für etliche Tote verantwortlich, während es keine bekannten Todesopfer von Islamophobie gebe. Er zweifle nicht daran, dass es auch Anfeindungen gegen Muslime gebe, jedoch sei es nicht rechtfertigbar, diese auf die gleiche Stufe wie Antisemitismus und Rassismus zu stellen.

      Er selbst zeigte sich offen für eine Diskussion über den Begriff der Islamophobie, welcher durchaus begründbar auch als „Propagandawaffe von Extremisten“ bezeichnet werden kann. Daraufhin wurde Klaus Kinzler jedoch aus der Arbeitsgruppe zum Seminarinhalt ausgeschlossen. Vincent T., ebenfalls Politikprofessor, sprang seinem Kollegen in Folge zur Seite und geriet auf Facebook ebenfalls ins Visier der Studentengewerkschaft UNEF. Eine Kollegin aus Kinzlers Institut zeigte sich über dessen Aussagen so empört, dass sie sich kurzerhand eine Woche krankschreiben ließ. Die Affäre zog laut Kinzler im Anschluss ohne sein weiteres Zutun immer weitere Kreise und erreichte nun sogar die politische Bühne.

      So verteidigte die beigeordnete Innenministerin Marlène Schiappa das Recht des Professors, seine Einschätzung zu dem Begriff der Islamophobie kundzutun und kritisierte die Kampagne der studentischen Aktivisten scharf: „Nach der Enthauptung Samuel Patys ist das eine besonders widerliche Tat, denn er war genauso den sozialen Netzwerken zum Fraß vorgeworfen worden“, erklärte Schiappa im Fernsehsender BFM-TV. „UNEF hat in Kauf genommen, die beiden Professoren in Lebensgefahr zu bringen“, zeigte sich die Politikerin empört und bezeichnete es als verstörend, dass die Studentengewerkschaft in den sozialen Netzwerken zu einer beleidigenden Hasskampagne gegen die Professoren mobil gemacht habe. Der lokale Verantwortliche der Gewerkschaft Thomas M. weigerte sich, ebenfalls auf BFM-TV, die Aktion zu verurteilen und sprach sich für das Recht der Studierenden aus, die „islamophobe Haltung“ ihrer Professoren zu kritisieren.

      Auch Marine Le Pen griff die Debatte dankend auf und sah sich darin bestätigt, dass es an Universitäten eine „abstoßende, sektiererische Islamo-Linke gibt, die keine Grenzen kennt“. Das Verhalten der Aktivisten spielt somit auch der rechtspopulistischen Partei Frankreichs Rassemblement National in die Hände, der Marine Le Pen vorsteht.
      „Intellektueller Terrorismus“

      Mittlerweile hat sich auch die Staatsanwaltschaft in Grenoble wegen öffentlicher Beleidigung und Sachbeschädigung eingeschaltet. Die Hochschulministerin Frédérique Vidal verurteilte den „Versuch der Einschüchterung“ von Universitätsprofessoren, der nicht toleriert werden könne. Sie ordnete eine interne Untersuchung am Institut d’études politiques von Grenoble zu dem Fall an. Eine ihrer Vorgängerinnen im Hochschulministerium, die Regionalratspräsidentin der Hauptstadtregion Valérie Pécresse, nannte die Vorkommnisse an der Universität sogar „intellektuellen Terrorismus“.

      Beinahe ironisch mutet die Diffamierungskampagne gegen Kinzler an, wenn man die Tatsache berücksichtigt, dass der gebürtige Schwabe mit einer Muslimin verheiratet ist. „Ich habe wirklich keinen Kreuzzug gegen den Islam geplant. Ich wollte nur das Konzept der Islamophobie kritisch hinterfragen“, rechtfertigte sich der Professor und kündigte an, sich nach der unfreiwilligen Öffentlichkeit, die ihm zuteil wurde, nun eine Auszeit zu gönnen.

      Als Märtyrer will Klaus Kinzler sich nicht bezeichnen, auch will er sich nicht mit dem ermordeten Samuel Paty gleichsetzen, jedoch sieht er eine Gefahr in der Dynamik der Debattenkultur: „Wenn es so weitergeht, dann können wir unsere Uni eigentlich zusperren, das Gebäude verkaufen und einen Supermarkt daraus machen. Wozu dann noch ein Institut d’études politiques, wenn man jeden schützen müsse vor Argumenten, die ihm nicht gefallen würden?“, warnt der Professor vor einer im eigenen „Safe Space“ dauerempörten Studentenschaft.

      Solche Fälle, in denen an Universitäten Dozenten für meist vernünftig begründbare Meinungen und Aussagen von aktivistischen Gruppen heftiger, diffamierender Kritik ausgesetzt sind, stellen leider mittlerweile keine Einzelfälle mehr dar. In Deutschland wurde etwa Susanne Schröter für ihre Kritik am Politischen Islam zur Zielscheibe von empörten Studenten und Aktivisten. Für die USA lässt sich der Biologieprofessor Bret Weinstein beispielhaft erwähnen, der für seine Kritik an der universitären Praxis des „Day of Absence“, bei dem keine weißen Personen an der Universität erscheinen sollten, schlussendlich als Rassist dargestellt wurde und seine universitäre Laufbahn beenden musste.

      Die Universitäten und ihre Vertreter knicken nur allzu oft vor lautstark empörten Aktivisten ein. Auch die Ausladung von Rednern oder das Niederbrüllen von Diskutanten reihen sich in derartige Fälle ein. Ein solches Klima an Hochschulen lässt sich an vielen Orten feststellen und könnte zur ernsthaften Gefahr für die Meinungsfreiheit und die Debattenkultur werden.

      https://hpd.de/artikel/hochschullehrer-gefahr-wegen-angeblicher-islamophober-einstellungen-19081

    • Wegen Kritik an Islamophobie-Begriff: Hochschullehrer in Frankreich als Faschist beschimpft

      Der deutsche Hochschullehrer in Frankreich Klaus Kinzler hat den Begriff „Islamophobie“ kritisiert und wird seitdem von Kollegen und Studenten als „Faschist“ angefeindet. In einem Interview mit der „Welt“ erklärte er, was es damit auf sich hat und wie es in Frankreich um die Debattenkultur bestellt ist.
      In den sozialen Medien sei er im Rahmen einer Kampagne der Studentengewerkschaft durch den Schmutz gezogen worden. Dort habe man ihn als Rechtsextremisten und Islamophoben dargestellt, erzählt der 61-Jährige. Später hätten Studenten seinen Namen mit dem Slogan „Islamophobie tötet“ an den Wänden plakatiert. Nach seiner Ansicht rührt diese Feindseligkeit von einer mangelnden Diskussionsbereitschaft.

      „Debattiert oder gestritten wird nicht mehr, weil sich Leute verletzt fühlen könnten. Das ist es, was sich in den letzten Jahren verändert hat: Es gibt einen politischen Aktivismus, der sich als Wissenschaft verkleidet. Es gibt eine Sensibilität und Verletzlichkeit, das, was Caroline Fourest die ‚Generation Beleidigt‘ nennt“, eklärt er gegenüber der Welt.

      Klaus Kinzler unterrichtet seit 25 Jahren deutsche Sprache und Kultur an dem Institut des Sciences Po, einer privaten Elitehochschule in Grenoble. Seitdem er in einem E-Mailaustausch mit einer Kollegin den Begriff „Islamophobie“ kritisiert hat, ist er mit Anfeindungen konfrontiert. Nach seinen Worten wurde er sogar zusammen mit einem anderen Kollegen als „Faschist“ gebrandmarkt. Das will er sich nicht gefallen lassen und setzt sich mit Argumenten zur Wehr.

      An Begriff „Islamophobie“ Streit entfacht
      Von Frankreich hätten viele das Bild, dass es ein laizistisches Land sei, in dem die Religion kritisiert werden dürfe. Aber es gebe Tabus, an die man nicht rühren dürfe, so der Hochschullehrer weiter.

      „Ich habe mich beispielsweise dagegen gewehrt, dass Rassismus, Antisemitismus und Islamophobie in einem Atemzug genannt werden“, erklärte Kinzler. „Die Diskriminierung von Arabern fällt in meinen Augen unter die Kategorie Rassismus und hat nichts mit Islamophobie zu tun. Die ersten beiden sind im Übrigen Straftatbestände, die Islamophobie ist es nicht. Der Begriff ist einfach zu schwammig.“

      Eine Gleichsetzung des Begriffs mit Antisemitismus lehnt der Hochschullehrer ebenfalls ab. Letzterer habe Millionen Tote zur Folge gehabt, Genozide ohne Ende. Dann gebe es Rassismus, Sklaverei. Auch das habe in der Geschichte zu zig Millionen Toten geführt. „Aber wo seien die Millionen Toten der Islamophobie?“

      „Ich bestreite nicht, dass Menschen muslimischen Glaubens diskriminiert werden. Ich weigere mich nur, das auf die gleiche Stufe zu stellen. Ich halte das für ein absurdes Täuschungsmanöver.“
      Angst vor Auseinandersetzungen an Unis
      Dass ihn die Studenten zur Zielscheibe von Anfeindungen gemacht hätten, findet Kinzler mit Blick auf die Debatte um die Islamophobie sogar nützlich, „sonst wäre das ja wieder unter den Teppich gekehrt worden“. Er stellt auch nicht in Abrede, dass sie mit Sicherheit nichts vortäuschten und sich wirklich verletzt fühlten. In Bezug auf Studenten wiederum, welche auf umstrittene Themen sensibel reagieren würden, meint der Hochschullehrer:

      „Wer böse ist, könnte sagen: Sein Platz ist nicht an der Uni, wenn er sich durch Argumente verletzt fühlt. Aber bei uns tut man alles, damit sie nicht verletzt werden. Man erspart ihnen jede Form von Auseinandersetzung. Das ist ja das Skandalöse.“
      Wenn es so weitergehe, dann können „wir unsere Uni eigentlich zusperren“, das Gebäude verkaufen und einen Supermarkt daraus machen, kritisiert er. Wozu dann noch ein „Institut d’études politiques“, wenn man jeden schützen müsse vor Argumenten, die ihm nicht gefallen würden?
      In dem Zusammenhang spricht er von „safes spaces“, Sicherheitsblasen. Diese würden dafür geschaffen, damit die jungen Menschen nicht behelligt würden mit Dingen, mit denen man sich früher selbstverständlich auseinandergesetzt habe.
      „Wir haben hier an unserem Institut viele Lehrkräfte, die den Studenten nach dem Mund reden und die Vorurteile, die sie schon haben, bekräftigen. Einer wie ich stört. Für viele bin ich hier: ‚Klaus, der Extremist‘. 25 Jahre lang war das schlimmste Schimpfwort Liberaler oder Neo-Liberaler. Jetzt bin ich Rechtsradikaler, ein Islamophober und ein Faschist“, beklagt Kinzler.
      „Ich bin kein Märtyrer“
      Laut Kinzler schlägt ihm eine offene Feindseligkeit entgegen. Von den 50 Kollegen seien 35 gegen ihn, „sie hassen mich inzwischen“. Nur 15 stünden auf der Seite der Freiheit. Auch seine Direktorin habe sich nicht hingestellt und gesagt: „Der Kinzler ist ein Demokrat und kein Faschist.“
      Vor dem Hintergrund der islamistisch motivierten Enthauptung des Schullehrers Samuel Paty geht Kinzler auch auf die Frage ein, ob er nun Angst habe. Seine Antwort: Nein. Die Aktion der Studenten gegen ihn zeige aber, dass sie keine erwachsenen, verantwortlichen Personen seien. Er will aber auch nicht mit dem ermordeten Lehrer verglichen werden.
      „Ich fühle mich aber auch nicht als Samuel Paty. Ich bin kein Märtyrer. Ich stehe nur zu meinen Überzeugungen. Ich bin auch nicht der Opfertyp, sondern war immer ein Kämpfer. Wenn mich jemand angreift, dann wehre ich mich. Den Vergleich mit Samuel Paty finde ich eher unpassend und vielleicht sogar gefährlich.“
      Der 47-jährige Geschichtslehrer Samuel Paty war Mitte Oktober 2020 von einem 18 Jahre alten Angreifer nahe Paris ermordet worden. Das von Ermittlern als islamistisch motivierter Terrorakt eingestufte Verbrechen löste im ganzen Land Entsetzen aus. Paty hatte das Thema Meinungsfreiheit gelehrt und dabei Karikaturen des Propheten Mohammed gezeigt. Der 18-Jährige, der von der Polizei getötet wurde, hatte dies zuvor in sozialen Netzwerken als sein Tatmotiv angegeben.
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      https://snanews.de/20210309/islamophobie-hochschullehrer-beschimpft-1208300.html

    • Die Sozialstruktur der Infektionen

      Im Interview mit der SZ beklagt Soziologe Oliver Nachtwey, dass es in Deutschland keine Statistiken zu sozialen Aspekten der Coronakrise gibt. Und er hat eine Vermutung, warum das so ist. In der NZZ kritisiert die Kunstsoziologin Nathalie Heinich die „Vermischung zwischen Aktivismus und Forschung“ in den Geisteswissenschaften, ebenso der Altphilologe Jonas Grethlein in der FAZ. In Grenoble solidarisieren sich Professoren mit zwei als „Islamophobe“ attackierten Kollegen... äh, nicht so wirklich.

      Wissenschaft
      In Grenoble sind zwei Professoren in sozialen Medien und über Graffiti an Uni-Gebäuden als „Islamophobe“ und Faschisten an den Pranger gestellt worden (unser Resümee). In Frankreich hat die Affäre nach dem Mord an Samuel Paty, der mit einer ähnlichen Kampagne anfing, Aufsehen erregt. Hadrien Brachet berichtet für die Zeitschrift Marianne über die Atmopshäre an der Uni Grenoble, wo sich Professoren in einem Papier äußerten: „Merklich hin- und hergerissen zwischen der Verurteilung der Graffiti und Sympathie für andere Kollegen beklagen sie in dem Kommuniqué ’gefährliche Handlungen’ und rufen zur ’Befriedung’ auf, ohne jedoch eine Unterstützung der Angegriffenen zu formulieren. Der Repräsentant des wichtigsten Studentenverbands prangert seinerseits eine ’instrumentalisierte Polemik’ an und fordert sogar Sanktionen gegen die beiden der ’Islamophobie’ bezichtigen Professoren an.“ In der Welt wird Klaus Kinzler, einer der beiden attackierten Professoren, interviewt, das Interview steht leider nicht online.

      Der „Islamogauchismus“, die Allianz zwischen linken Intellektuellen und reaktionären Islamisten, ist nicht das Hauptproblem an den französischen Universitäten, meint die Kunstsoziologin Nathalie Heinich im Interview mit der NZZ, sondern „die Vermischung zwischen Aktivismus und Forschung. ... Wenn wir so weitermachen, entwickelt sich die Uni zu dem Ort, an dem in Dauerschleife rein ideologische Arbeiten über Diskriminierung entstehen. Damit man mich richtig versteht: Gegen Diskriminierung zu kämpfen, ist absolut richtig und legitim - in der Arena der Politik. Es gibt Parteien und Assoziationen dafür. An der Uni dagegen sind wir angestellt, um Wissen zu schaffen und weiterzugeben, und nicht, um die Welt zu verändern.“

      Der klassische Philologe Jonas Grethlein erzählt auf der Geisteswissenschaften-Seite der FAZ aus Cambridge und Oxford, wo Altphilologen Sensibilisierungskurse über ihren „strukturellen Rassismus“ belegen sollen und kritisiert Bestrebungen, sein Fach nach den Kriterien der „Critical Race Theory“ um den amerikanischen Althistoriker Dan-el Peralta neu zu orientieren: „Dan-el Peralta, Professor für römische Geschichte in Princeton, hat wiederholt festgestellt, als Schwarzer und Immigrant könne er Unterdrückung und andere Phänomene in der Antike anders und besser erschließen als seine weißen Kollegen. Hier wird die Identität des Wissenschaftlers zum Grund für neue Erkenntnisse, die Identitätslogik ist mit der Erkenntnislogik verbunden. ... Altertumswissenschaftler betrachten vergangene Kulturen wie die Antike im Horizont ihrer eigenen Zeit. Aber wenn dieser Horizont so übermächtig wird, dass sie die antiken Werte und Praktiken primär als Bestätigung oder Widerspruch zu ihren eigenen Vorstellungen sehen, dann verspielen sie die Möglichkeit, neue Perspektiven auf die Gegenwart zu gewinnen.“

      https://www.perlentaucher.de/9punkt/2021-03-10.html

    • Faut écouter cette séquence avec les deux avocates de Vincent T. pour y croire :

      Prof accusé d’islamophobie : son avocate dénonce des « accusations déshonorantes qui mettent sa vie en danger »

      Début mars, des collages anonymes ont imputé à deux professeurs de Sciences Po Grenoble des propos islamophobes. L’un d’entre eux va porter plainte « contre tous ceux qui l’ont calomnié », ont affirmé ses avocates sur BFMTV.

      « On le diabolise, on le stigmatise, on le traite d’islamophobe et on le tétanise. » Depuis plusieurs jour, Vincent Tournier est au coeur d’une polémique à l’Institut d’études politiques de Grenoble. Lui et un autre professeur ont été nommément visés par des affichettes sur les murs de l’école les accusant d’islamophobie.

      « Il n’a pas compris la brutalité et l’étendue de l’agression intellectuelle dont il a fait l’objet (...) Le contenu de son enseignement est totalement détourné », le défend l’une de ses avocates, Me #Aude_Weill-Raynal, sur BFMTV ce vendredi.

      A l’origine de ces tensions, l’appel lancé par l’Union Syndicale de Sciences Po Grenoble sur Facebook demandant aux étudiants de témoigner sur d’éventuels « propos problématiques » qui auraient été tenus lors du cours de Vincent Tournier de « Méthodes des sciences sociales ». Ce dernier a alors exigé par mail que les étudiants appartenant au syndicat « quittent immédiatement (ses) cours et n’y remettent jamais les pieds ».

      Le professeur s’apprête à déposer plainte

      Dans cette escalade, le syndicat a déposé plainte pour « discrimination syndicale », finalement classée sans suite depuis. « Vincent Tournier a un cours sur l’islam. Il y a tenu des propos qui ne sont peut-être pas dans la ligne de ce que certains attendaient pour le disqualifier », commente son avocate.

      Et Me #Caroline_Valentin, son autre conseil, d’ajouter : « Cette accusation est déshonorante et met sa vie en danger, il a eu peur, il s’est senti outragé. »

      L’avocate affirme que son client - qui bénéficie désormais d’une protection mise en place par le ministère de l’Intérieur - va porter plainte « contre tous ceux qui l’ont calomnié ».

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      Sur les syndicats étudiants, Me Caroline Valentin affirme que l’islamophobie est le « délit de #blasphème. L’islam c’est le blasphème musulman. » (minute 3’40)

      https://www.bfmtv.com/police-justice/prof-accuse-d-islamophobie-son-avocate-denonce-des-accusations-deshonorantes-

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      Sur l’islamophobie comme « délit de blasphème », voir aussi #Zineb_El_Rhazoui, à partir de la minute 1’12 :

      "Pour moi l’accusation d’islamophobie n’est que le terme occidental pour dire blasphème. (...) Dans le monde musulman, là où l’islam a le pouvoir coercitif, on n’a pas accusé les gens d’islamophobie, on les a tout bonnement accusées de blasphème. Cette accusation n’étant pas possible ici en occident, on invente cette accusation d’islamophobie qui est un mot-valise absurde, on psychiatrise l’autre, on l’accuse d’être phobique, donc c’est quelque chose qui relève de la psychiatrie. Et naturellement doit-on blâmer les gens d’avoir peur. Doit-on blâmer les gens d’avoir peur ? Quand un enfant à peur, la réaction naturelle, c’est de le consoler, de le rassurer et non pas de le blâmer à cause de ça.


      https://twitter.com/lci/status/1371161097747726340

    • Sur la page wikipedia du laboratoire pacte, le 21.03.2021 :

      En 2021, la presse évoque le cas de deux professeurs accusés d’« islamophobie » dont les noms ont été placardés sur les murs de l’IEP suscitant des craintes pour leur sécurité. Fin 2020, l’un des enseignants avait exprimé ses doutes quant à la pertinence du concept d’islamophobie utilisé pour désigner des discriminations dont feraient l’objet des musulmans en raison de leur religion. Il refuse notamment que ce terme soit accolé à celui d’antisémitisme. Une chercheuse en désaccord après un échange de courriels se plaint alors de « harcèlement ». En décembre, dans un communiqué officiel signé par Anne-Laure Amilhat Szary, directrice du laboratoire, le PACTE avait apporté son soutien à Claire M., l’enseignante, qui s’était plainte de harcèlement6. Pour Klaus Kinzler, le professeur incriminé, c’est d’abord le laboratoire Pacte qui a publié un communiqué officiel l’accusant sans « aucun fondement de harcèlement et de violence, d’atteinte morale violente » contre sa collègue7.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Laboratoire_Pacte

    • De quoi la campagne contre l’«islamo-gauchisme» est-elle le nom?

      La campagne idéologique réactionnaire lancée par le gouvernement a le mérite de poser clairement les lignes de démarcation : un #fascisme rampant qui organise la chasse à courre contre les intellectuels idéologiques de l’égalité, de l’#internationalisme et de l’#émancipation. Annihiler les « islamogauchistes » c’est vouloir supprimer la #subversion de la #pensée_engagée.

      L’enquête

      Les derniers événements de l’IEP de Grenoble ont été l’objet d’une minutieuse et précise enquête de 15 pages, publiée dans Mediapart par le journaliste David Perrotin, enquête référentielle qui permet d’appréhender les différentes étapes de l’affaire. Cette enquête incarne une idée simple mais peu appliquée dans le métier journalistique et médiatique - qui n’a pas fait d’enquête n’a pas droit à la parole, une logique requise pour se forger un point de vue, au-delà des faits.

      SURTOUT se rappeler que le point de départ de cette affaire et son point central, ce sont les charges répétées, et réussies par ailleurs, d’un professeur de l’IEP pour supprimer le mot « islamophobie » lors d’une préparation à une conférence organisée par l’IEP dans la cadre de la semaine pour l’égalité intitulée « racisme, antisémitisme, islamophobie ».

      Pour l’enseignant, le mot islamophobie ne pouvait se trouver accolé au mot antisémitisme parce que cela représentait « une insulte aux victimes réelles (et non imaginaires) du racisme et de l’antisémitisme ».

      Le raisonnement

      Légitimer le statut de #victime comme seul référent catégoriel pour situer la place des musulmans des arabes et des juifs dans l’histoire réduit considérablement la visibilité du pourquoi ils sont, ou pas, désignées « #victimes ».

      Pour le professeur, en effet, les agressions et les propos anti-musulmans, les discriminations contre les populations arabes, tout cela regroupé sous le nom contemporain d’islamophobie n’existeraient pas, sinon de l’ordre de l’affabulation.

      Il s’agit selon ses mots d’effacer toute trace d’une réalité réelle en France, les faits connus, relatés par les tribunaux ou par les médias des agressions physiques et des propos antimusulmans.

      Dire que tout cela n’existe pas puisque c’est #imaginaire, c’est vouloir effacer un réel discriminatoire pour se dispenser d’en regarder les effets dévastateurs, sinon s’en dédouaner.

      À la lecture de ces propos, on peut se poser légitimement la question de savoir qui sont les affabulateurs. Ceux qui sont désignés, ou celui qui les désigne.

      Ou bien le professeur ne lit pas les journaux et ne regarde pas les médias qui relatent les incidents islamophobes, ou bien il s’agit de quelque chose de plus grave dont ses propos seraient le nom.

      Le professeur dit « ne pas avoir de sympathie pour l’islam ». C’est son droit.

      Mais si les musulmans inventent et imaginent être des victimes,

      Si, selon lui, ils n’ont pas le droit d’être positionnés à côté des victimes juives, si seuls les #juifs peuvent bénéficier du statut de victimes, ces propos installent une obscène #hiérarchie_victimaire,

      Si les victimes musulmanes sont imaginaires, il s’agit rien moins que d’invalider l’#histoire_coloniale française, celle de la #guerre_d'Algérie, entre autres, où, si on suit le raisonnement du professeur, il n’y aurait eu aucune victime. La guerre coloniale française étant sans doute, dans l’esprit des musulmans, une #affabulation.

      Enfin, il n’est pas interdit de penser, toujours selon le raisonnement du professeur, que si les musulmans sont affabulateurs de leur victimisation, ils le sont encore plus de leur propre histoire, de leur révolte anti-coloniale.

      La guerre de libération nationale algérienne contre l’empire colonial français doit être un pur fantasme musulman.

      Nous sommes bien au-delà de propos « hautement problématiques » comme le faisait remarquer la directrice de l’IEP.

      Ces propos hallucinants sont à recadrer dans un contexte plus large, celui de la campagne lancée par le gouvernement et relayée par la Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et l’innovation, Frédérique Vidal.

      La ministre a annoncé vouloir demander une enquête au CNRS sur « l’islamogauchisme » qui, selon elle, « gangrène la société dans son ensemble et l’université en particulier ». Retenons l’ordre, société d’abord, université ensuite.

      Sur ce terme valise et attrape-tout, la ministre, interviewée par Jean Pierre Elkabach sur CNEWS a repris à son compte l’expression proposée par le journaliste « il y a une sorte d’alliance entre Mao Tsé-toung et l’ayatollah Khomeini ».Alain Finkelkraut en 2010 dénonçait déjà l’islamogauchisme comme « l’union des gens de l’immigration et d’intellectuels progressistes ».

      Ne rions pas, la chose est dite.

      De quoi cela est-il le nom ?

      Qu’est ce qui est visé par l’expression « #gangrène_islamogauchiste » ?

      Est ciblée une idéologie progressiste, l’union possible de ceux qu’on appelle aujourd’hui les prolétaires nomades et des intellectuels, des prises de position sur l’égalité et l’internationalisme, un corpus de travaux, de publications sur l’héritage colonial dans les sociétés des anciennes puissances coloniales.

      Ces études examinent, mettent en perspective l’héritage colonial toujours actif qui se manifeste, entre autres, par un #racisme_culturel levant haut le drapeau de la « supériorité » de la chère civilisation occidentale, par une succession de lois discriminatoires et par des actes de racisme

      Travailler à démonter cet #héritage_colonial dans le contemporain est une réponse, parmi d’autres, pour contrer l’hydre identitaire qui revient en force dans le monde actuel.

      Résumons l’idéologie de la campagne.

      Islamo, signifierait altérité, autre, islamistes, ex colonisés, musulmans, bref une multitude de sens exprimant les variations contemporaines d’un racisme anti musulman et arabe ,

      gauchiste, ce qui reste- ou plutôt revient en première ligne, comme arme de pensée et de réflexion sous le substrat générique de marxisme, à savoir l’anti identitaire, l’internationalisme, l’égalité, l’émancipation.

      La #subjectivité

      C’est donc une bataille contre tous les intellectuels, penseurs et acteurs engagés de l’émancipation.

      Il y a aussi dans cet acharnement réactionnaire, une bataille contre la « subjectivité » de l’engagement, c’est-à-dire contre « le #parti_pris » d’un individu qui le transforme en sujet pensant. Les « islamo gauchistes » sont des gens qui pensent, qui ont des idées, des batailles, qui écrivent et qui s’engagent pour elles. Annihiler les « islamogauchistes » c’est vouloir supprimer la subversion de la #pensée_engagée.

      Penser, c’est violent, me disait déjà une élève.

      Penser c’est prendre parti, s’engager pour une idée et c’est bien cet #engagement_subjectif qui est visé frontalement.

      C’est donc une #bataille_idéologique et politique de grande envergure que le gouvernement a décidé de lancer. Et pour ce faire, parce qu’il la prend très au sérieux et nous aussi, il lance ses chiens, ses meutes intellectuelles, ses piqueurs de tout bord dont l’extrême droite, entre autres, pour, rien moins qu’éradiquer, supprimer cet espace subjectif et politique

      L’imposture

      L’#imposture est cependant complète. Pour expliquer sa campagne dans l’opinion, il désigne comme seuls idéologues, porteurs de « fatwah », censeurs de la liberté d’opinion et de la liberté académique, les professeurs, les enseignants chercheurs, les étudiants mobilisés, les agents administratifs,

      les désignant comme « gangrène, ceux qui se situent« entre Mao Tsé-toung et l’ayatollah Komeini » (si ce n’est pas idéologique ça), comme identitaires et communautaristes…

      S’intéresser à l’histoire coloniale de son pays équivaudrait donc à être identitaire.

      Il laisse se déchainer les réseaux sociaux qui organisent contre ces enseignants, un harcèlement mortifère.

      La directrice du Laboratoire Pacte reçoit tous les jours des menaces de mort et voit sa photo publiée sur les réseaux sociaux avec notamment pour légende « Être nostalgique des années 40 ».

      Pour ceux qui n’auraient pas encore compris ou qui feignent ne pas comprendre, ceux qui hurlent contre les islamo-gauchistes hurlent aussi contre ceux, appelés dans les années 40, « les judéo-bolchéviques ». Le même procédé est à l’œuvre : islamo versus judéo, bolchéviques versus gauchistes Mao, même gangrène. On connait la suite.

      Ceux qui organisent la campagne violente contre l’émancipation traitent leurs cibles de sectaires, de censeurs et d’idéologues. Vieux procédé de retournement que nous retournons contre eux.

      Cette #campagne_idéologique réactionnaire lancée par le gouvernement a le mérite de poser clairement les lignes de démarcation : un fascisme rampant qui organise la #chasse_à_courre contre les intellectuels idéologiques de l’égalité, de l’internationalisme et de l’émancipation.

      Propositions

      La riposte ne peut être qu’internationale.

      Renforçons les liens de solidarité avec ceux qui ont pris position dans les journaux contre cette campagne,

      échangeons par le biais d’une feuille de journal,

      une sorte de « lettre internationale » qui formerait réseau, récolterait les informations sur les différentes situations, les articles, les prises de position, les propositions à venir.

      Sol. V. Steiner

      https://blogs.mediapart.fr/sol-v-steiner/blog/190321/de-quoi-la-campagne-contre-l-islamo-gauchisme-est-elle-le-nom

    • Et cette Une de Valeurs actuelles...


      Censure, sectarisme… L’université française, le laboratoire des fous

      L’affaire de Sciences Po Grenoble révèle un enseignement supérieur soumis à la censure, au sectarisme et aux délires progressistes. Récit d’une dérive.

      Trente-cinq ans d’enseignement paisible, puis la bascule. Klaus Kinzler a eu le malheur de récuser la pertinence scientifique du terme d’"islamophobie", le voilà accusé d’islamophobie. Et, bien sûr, de fascisme. Avant lui, Sylviane Agacinski, Alain Finkielkraut, François Hollande (!) s’étaient vu refuser l’accès à l’université par des étudiants peu soucieux de se frotter à la contradiction. Pièces de théâtre annulées, conférences empêchées, professeurs placardisés... La censure n’est pas nouvelle. La décapitation de Samuel Paty aura quand même réveillé des consciences assoupies : cette fois-ci, le professeur peut compter sur quelques soutiens publics. D’autres persistent à nier.

      Jean Sévillia, lui, n’est pas franchement étonné, qui signait un livre intitulé le Terrorisme intellectuel il y a vingt et un ans... Aujourd’hui très éloigné du monde universitaire, il convoque pourtant le souvenir de ses propres années de fac : « Le variant est l’idéologie dominante, l’invariant réside dans les méthodes employées pour la défendre. » À l’époque, les affrontements physiques sont quasiment quotidiens dans le Quartier latin, et les tentatives d’ostracisme omniprésentes. « On retrouve les vieilles méthodes efficaces de l’antifascisme : mensonge, amalgame, diabolisation et stigmatisation », développe le journaliste. Stalinisme, tiers-mondisme, marxisme, antiracisme, européisme... Les sujets changent mais quiconque s’interpose est déclaré fasciste. Sévillia concède cependant une différence de taille : « À l’époque, le professeur pouvait demander à l’élève estampillé fasciste de dérouler ses arguments dans l’amphithéâtre. » Les élèves lisent alors, le débat est encore possible.

      Les nouveaux révolutionnaires ne font même plus semblant de débattre ; débattre, c’est déjà accorder le point à son adversaire.

      Un bond dans le temps et l’on se retrouve dans la très progressiste université d’Evergreen, aux États-Unis. Entre-temps, la French theory s’est exportée outre-Atlantique. C’est sur ce campus que le professeur Bret Weinstein a tenté de s’opposer à la tenue d’une journée interdite aux élèves blancs. Suffisant pour que les étudiants le poussent vers la sortie, sans autre forme de procès. L’enseignant a bien tenté de rappeler qu’il avait « toujours voulu parler du racisme, l’étudier... », les étudiants n’ont pas attendu la fin de sa phrase pour clore le débat : « On n’a pas besoin de l’étudier, on le vit. »

      Les nouveaux révolutionnaires ne font même plus semblant de débattre, ils se drapent dans une victimisation très largement fantasmée pour consacrer l’inutilité de la connaissance. Débattre, c’est déjà accorder le point à son adversaire. On pourrait se rassurer en accablant les États-Unis... puis on entend Geoffroy de Lagasnerie. Philosophe et sociologue, l’autoproclamé héritier — bien français —de Bourdieu, Deleuze et Derrida est au micro de France Inter le mercredi 30 septembre dernier, lorsqu’il expose très sereinement sa pensée : « Le but de la gauche, c’est de produire des fractures, des gens intolérables et des débats intolérables dans le monde social. [...] je suis contre le paradigme du débat », entame-t-il. Le jeune professeur insiste : « J’assume totalement le fait qu’il faille reproduire un certain nombre de censures dans l’espace public, pour rétablir un espace où les opinions justes prennent le pouvoir sur les opinions injustes. » Qui serait alors chargé de discriminer le juste et l’injuste ? Lagasnerie refuse que ce soit la loi, il préfère que ce soit « l’analyse sociologique ». De telles déclarations ne provoquent pas l’indignation des étudiants, encore moins des professeurs.

      Et pourtant, c’est bien cette "analyse sociologique" qui inquiète par son sectarisme inversement proportionnel à son exigence académique. Lorsque la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, ose évoquer la pénétration de « l’islamo-gauchisme » à l’Université, la réaction est immédiate : tribune des présidents d’université, appels à la démission, indignation du CNRS... Pourquoi ? Le manque d’assise scientifique du terme. Silence, en revanche, lorsque des chercheurs abusent des concepts d’islamophobie, de privilège blanc ou de violences de genre. Et pour cause : certains travaux universitaires s’appliquent désormais à légitimer les concepts générés par les cultural studies américaines, plus militantes qu’académiques.

      Les études scientifiques en question

      En 2017, une journaliste et deux universitaires anglo-saxons ont tenté de dénoncer le phénomène. « Soyons clairs, nous ne pensons pas que les sujets comme le genre, la race ou la sexualité ne méritent pas d’être étudiés », expliquait alors l’un des universitaires avant de poursuivre : « Le vrai problème, c’est la façon dont ces sujets sont actuellement étudiés. Une culture émerge dans laquelle seules certaines conclusions sont autorisées : comme celles qui désignent systématiquement la blancheur de peau ou la masculinité comme la cause du problème. » Ils ont donc rédigé une vingtaine d’études bidon qu’ils ont ensuite proposées à des revues universitaires dotées d’un comité de relecture par des pairs. Résultat ? Sept papiers ont été acceptés, quatre publiés.

      Il faut se pencher sur ces études pour saisir l’ampleur du malaise : l’une d’elles s’intitule "Réactions humaines face à la culture du viol et performativité queer dans les parcs à chiens urbains de Portland, Oregon", une autre affirme que les hommes peuvent combattre leur « homohystérie » par l’usage d’un sextoy, une autre encore — qui avait reçu des retours plutôt enthousiastes — préconisait de faire porter des chaînes fictives aux élèves blancs pour les confronter à la « fragilité de leurs privilèges ».

      L’expérience n’a pas été réalisée en France, mais les universitaires les plus militants abusent déjà du vocabulaire légitimé par de semblables "études". En face, des conférences sont annulées, des thèses refusées, des professeurs virés... Et la contestation s’affaiblit. C’est cet état des lieux qui poussait récemment la sociologue et philosophe Renée Fregosi à déclarer sur FigaroVox qu’« il serait plus important de garantir le pluralisme des approches théoriques et des méthodes d’analyse ». L’enjeu ? Non plus seulement protéger, mais rétablir la liberté académique. Faute de quoi seront dégainées à l’infini les accusations d’homophobie, de xénophobie, de transphobie, de racisme, de fascisme pour empêcher tout débat... et triompherait vraiment le totalitarisme de la bêtise.

      https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/censure-sectarisme-luniversite-francaise-le-laboratoire-des-fous-1

    • #Gilles_Bastin (sociologue du laboratoire pacte) sur twitter, 14.03.2021 :

      #IEPGrenoble Comme promis quelques remarques sur un point très important de ce qui est en train de se passer dans l’espace public autour de l’idée selon laquelle la « #liberté_d'expression » n’est plus garantie l’Université.
      C’est un thème que l’on retrouve répété à l’envi par la personne qui se présente depuis des jours sur les plateaux télé comme une victime de la censure de ses collègues. Beaucoup d’articles de presse ont commencé à parler de l’affaire sous cet angle.
      Et malheureusement j’ai entendu au cours de la semaine qui vient de s’écouler de nombreuses personnes sensées parler aussi de « liberté d’expression », de la nécessité de la garantir à toutes et tous, etc.
      Un des premiers problèmes qui se pose si l’on accepte cette lecture de l’affaire c’est qu’il se trouvera toujours un juriste pour dire que l’islamophobie n’est pas punie en tant que telle par la loi en France…
      … et que la seule limite à son expression est la #diffamation. Cela me semble problématique et complètement non pertinent ici pour trois raisons :
      1. Dans l’affaire qui a commencé avec les échanges d’e-mails mis sur la place publique, la ligne de défense de la personne qui se plaint aujourd’hui d’avoir été empêché de s’exprimer consiste à dire qu’il n’a jamais diffamé notre collègue organisatrice de la conférence.
      Mais ce n’est pas ce qui lui est reproché ! Le @Defenseurdroits qui est saisi de l’affaire le dit d’ailleurs très bien en pointant le non respect du devoir de réserve d’une part et du principe de laïcité d’autre part.
      Pour le dire autrement, la liberté d’expression est une chose, la préservation d’un espace public pacifié par le #devoir_de_réserve et la laïcité en est une autre.
      La stratégie des « guerriers » (sic) de la liberté d’expression (une version actualisée de la stratégie de la terre brulée) conduit à la disparition de tout espace possible pour que s’exerce cette liberté pour celles et ceux qui se refusent à user des mêmes armes qu’eux.
      Mais ça, le juge pénal ne peut pas s’en saisir, semble-t-il…
      2. Quelles sont les conséquences de l’incendie ? L’institution a essayé de l’éteindre sans abandonner le cadre d’analyse légal en termes de liberté d’expression. Ceci a conduit la collègue organisatrice à accepter de retirer le projet de conférence.
      La leçon : les guerriers (re-sic) de la liberté d’expression ont réussi à faire retirer un mot qui ne leur plaisait pas d’une manifestation organisée dans une Université. Cela s’appelle de la #censure ! Au nom de la liberté d’expression si l’on veut mais de la censure !
      Cela s’appelle aussi, pour utiliser un terme dont se sont délectés les plateaux télé sans comprendre qu’ironiquement il fallait l’appliquer à leur invité et pas à ses collègues « islamo-gauchistes », de la #cancel_culture (faire supprimer un mot dans une conférence…).
      3. j’ajoute un point vraiment important et qui n’a pas été soulevé jusque là : le cadre « liberté d’expression » autorise aussi dans cette affaire deux hommes blancs non musulmans à dire dans l’espace public, sans que rien ne les arrête, que l’islamophobie n’existe pas.
      Il n’est pas nécessaire d’avoir lu Goffman ou Fanon (mais ça aide) pour comprendre qu’il y a là une façon choquante de nier l’#expérience_vécue de celles et ceux qui, musulmans ou présumés tels, ont une autre perception des choses sans avoir les moyens ou l’envie de l’exprimer
      Bref, il me semble nécessaire d’abandonner la référence à la question de la liberté d’expression dans l’analyse des faits qui ont conduit à l’incendie #IEPGrenoble et de poser d’autres questions qui sont au moins aussi importantes pour l’avenir du #débat_public.

      https://twitter.com/gillesbastin/status/1371105738202959873

    • Tribune : « Oui, il y a une haine ou une peur irrationnelle des musulmans en France »

      Deux Insoumis de la région grenobloise ont réagi à la tribune de la députée de l’Isère #Emilie_Chalas consacrée aux termes “islamo-gauchisme” et “islamophobie” (https://www.placegrenet.fr/2021/03/13/tribune-emilie-chalas-islamo-gauchisme-islamophobie/457979). Julien Ailloud, co-animateur d’Eaux-Claires Mistral Insoumis Grenoble, et Amin Ben Ali, co-animateur de Tullins insoumise, tous deux signataires de l’appel du Printemps Isérois (https://www.placegrenet.fr/2021/01/07/elections-departementales-la-gauche-essaie-de-sunir-au-sein-du-printemps-iserois/425133), livrent une réplique au vitriol au point de vue de la parlementaire LREM. En novembre 2019, ils avaient déjà signé une tribune pour exprimer leur fierté concernant l’appel de la France insoumise de participer à la #marche_contre_l’islamophobie.

      Nombreux sont les intellectuels qui ont, depuis les élections présidentielles et législatives de 2017, analysé le discours des “marcheurs”. Au-delà des anglicismes, du vocabulaire type « start-up » et de la traditionnelle langue de bois, les macronistes ont une spécificité commune : celle de déstructurer la langue et le langage. La récente tribune d’Émilie Chalas ne déroge pas à cette mauvaise habitude, à la fois médiocre et cynique.

      Prenant pour prétexte l’actualité à l’IEP de Grenoble, Émilie Chalas n’analyse en rien ces évènements. Elle s’appuie sur ce fait divers pour faire le procès des tenants de l’« islamo-gauchisme », qu’elle dit minoritaires, alors que la ministre Frédérique Vidal nous parlait « d’une société gangrenée » par ce mal. La réalité, c’est que la distance entre l’extrême droite et la majorité parlementaire s’est encore réduite, cette analyse de la ministre intervenant quelques jours après que Gérald Darmanin ait trouvé Marine Le Pen insuffisamment préoccupée par l’islam, trop « molle » selon lui.

      Alors, dans le débat public, nous avons d’abord eu droit à l’utilisation du mot « #islamisme » dans son utilisation politique, mais sans savoir qui la ministre visait. En effet, à entendre les débats parlementaires sur la loi contre les séparatismes, une femme voilée est une islamiste en puissance mais, « en même temps », d’après le président de la République lui-même, manifester contre les violences policières comme en juin 2020 est une manifestation du séparatisme… De là à penser que, dans la tête de la majorité, tous les islamistes sont séparatistes et tous les séparatistes sont islamistes, il n’y a qu’un pas.

      « Un flagrant délit de contradiction » concernant le terme islamophobie

      Nous avons ici un flagrant délit de contradiction : alors que LREM et ses alliés passent leur temps à se dire « pragmatiques », ils ont en réalité les deux pieds dans l’idéologie, faute de prendre en compte le travail sérieux des chercheurs et enquêteurs, repoussant (ou ne s’intéressant pas) aux travaux universitaires et aux rapports ministériels. Ces derniers démontrent pourtant que le processus de radicalisation n’est que très peu influencé par « l’#islamisme_politique ». Il ne s’agit pas d’un déni que de le dire.

      Les recherches d’#Olivier_Roy, spécialiste renommé de l’islam, et les rapports de #Dounia_Bouzar, responsable de la déradicalisation sous le mandat de François Hollande, expliquent très clairement qu’il n’existe pas de continuum entre « islamisme » et « terrorisme ». Le terrorisme se nourrit de paramètres variés et complexes : penser que combattre l’islamisme politique suffirait à combattre le terrorisme relève soit de la naïveté, soit de l’incompétence.

      Concernant plus précisément la tribune de Mme Chalas, il est terrible d’observer qu’une députée soit aussi légère dans l’utilisation des mots et dans le maniement des concepts. Nous expliquant sans sourciller que le terme islamophobie vient de l’islam radical, elle change de version dans le même texte en disant que ce terme « a été créé en 1910 par des administrateurs-ethnologues français pour désigner “un #préjugé contre l’islam” »… mais qu’il serait instrumentalisé pas les islamistes ; et notamment « les frères musulmans » qui sont, comme tout le monde sait, si influents en France.

      Il convient ici de noter que de toute sa tribune, Mme la députée ne mentionnera pas les nombreuses organisations nationales et internationales qui prennent au sérieux le terme et le concept d’islamophobie : Commission nationale consultative des droits de l’Homme en France, Conseil de l’Europe, Conseil des droits de Homme de l’Onu, etc.

      « Face aux dominants, soutien aux dominés »

      Dans le même temps, Mme Chalas nous explique que le terme d’« islamo-gauchiste » ne souffre d’aucune #récupération_politique de l’extrême droite, en justifiant qu’il fut créé par un chercheur du CNRS au début des années 2000 pour désigner le soutien des organisations de gauche à la lutte palestinienne. À cet instant, la rigueur de notre députée ne l’interroge pas sur le fait qu’un terme inventé pour une définition précise soit utilisée pour dénoncer tout autre chose, ou encore que cette expression ait été en sommeil pendant des années, absente du débat public jusqu’à ce que les politiciens et médias d’extrême droite ne la remettent en circulation. C’est au mieux un manque de précision et, au pire, une #manipulation_politique grossière…

      Bien entendu, il ne sera fait aucune mention du fait que la Conférence des présidents d’université (CPU) a refusé l’emploi de ce terme, tout comme le CNRS lui-même dans un communiqué intitulé « L”“islamo-gauchisme”n’est pas une réalité scientifique ».

      Il n’est pas nécessaire d’être députée pour saisir que la prise de position d’une institution pèse plus lourd qu’un seul de ses chercheurs dont le terme a été galvaudé depuis sa création.

      Cette tribune d’Émilie Chalas aura au moins permis quelques avancées. Nous savons maintenant qu’en plus de pervertir les mots, les macronistes souffrent d’un défaut conséquent de rigueur scientifique et méthodologique, dévoilant au grand jour leur absence de colonne vertébrale intellectuelle. Et alors que le monde entier commémore les deux ans de l’attentat de Christchurch contre deux mosquées, Mme Chalas choisit cette séquence pour nier l’islamophobie, malgré 51 victimes causées par Brenton Tarrant, par ailleurs donateur et « membre bienfaiteur » de l’association récemment dissoute Génération identitaire.

      En ce qui nous concerne, une chose est certaine : oui, il y a une #haine et/ou une #peur_irrationnelle des musulmans et des musulmanes en France, quel que soit le terme pour l’exprimer. Le fait que plusieurs médias et membres du personnel politique les pointent régulièrement pour cible n’y est pas étranger. Il ne s’agit pas d’« islamo-gauchisme » que de le dire, mais simplement de rendre compte des tensions qui traversent notre société, comme l’a récemment rappelé un sondage dont 43 % des répondants trouvent qu’il y a trop de musulmans en France. Et face à ce constat, nous nous tenons à la ligne que notre famille politique à toujours tenue : face aux dominants, soutien aux dominés !

      Julien Ailloud & Amin Ben Ali

      https://www.placegrenet.fr/2021/03/20/tribune-oui-il-y-a-une-haine-ou-une-peur-irrationnelle-des-musulmans-en-france/464663

      signalé par @cede ici :
      https://seenthis.net/messages/907660

      Tribune d’Emilie Chalas ci-dessous dans le fil de discussion.

    • Émilie Chalas : « Islamo-gauchisme, islamophobie, de quoi parle-t-on à travers ces mots ? »

      Suite à l’affaire des collages nominatifs contre deux professeurs de Sciences Po Grenoble accusés d’islamophobie, Émilie Chalas, députée LREM de l’Isère et conseillère municipale d’opposition de Grenoble a tenu à réagir. Elle appelle ainsi à « la nécessaire clarification des lignes des uns et des autres » sur les termes “laïcité”, “islam politique”, et “islamo-gauchisme”.

      Les récentes actualités obligent à ce que les lignes des uns et des autres soient clarifiées.

      A Trappes, nous avons eu affaire au témoignage d’un professeur qui en dit long sur la #radicalisation_islamiste d’une minorité en France qui exerce une pression agressive et grandissante. Cette pression, construite autour d’arguments qui esquivent les vraies questions, est un réel danger pour la laïcité, pour l’égalité entre les femmes et les hommes, pour la République.

      A Sciences Po Grenoble, on accuse et on jette en pâture des professeurs au nom d’une « islamophobie » présumée. Ces enseignants témoignent ouvertement d’un climat hostile, qui devient parfois insoutenable dans nos universités. Ce qui se passe tragiquement à Grenoble est l’exemple de faits qui s’enchaînent, et qui provoque la surenchère et l’exacerbation de ceux qui font de la propagande politique avec un outil à la mode : le mot « islamophobie ».

      Déni et surenchère

      Dès qu’il est question de radicalisation islamiste, quelle que soit la ville et quel que soit l’événement, surgissent deux postures anti-républicaines et déconnectées de la réalité. Le déni d’un côté, et la surenchère de l’autre.

      La France subit une montée en puissance de l’islamisme politique, portée par une minorité anti-républicaine qui n’a d’autre objectif que de détruire nos valeurs de liberté, d’égalité, et de fraternité. C’est un fait. Une autre minorité estime que ces faits sont faux et que tout cela n’est pas si grave, que ces sujets seraient « montés en épingle » par les médias et les politiques, ces derniers qu’elle qualifie bien sûr d’extrême-droite, quelle que soit leur sensibilité.

      On arrive même à entendre des discours de #victimisation qui renverse la responsabilité victime/bourreau. C’est le #déni.

      De l’autre côté, il y a la surenchère d’une troisième minorité, celle-ci d’extrême droite, qui porte des discours racistes et anti-musulmans et affirme que tous les musulmans sont radicalisés.
      Sortir de ce clivage des extrêmes et prendre de la hauteur permet de poser quelques réalités et quelques bases d’un débat un peu plus sain pour répondre aux questionnements qui sont aujourd’hui présents en France.

      Le problème de l’islamisme existe bel et bien en France

      Contre le déni et la surenchère, il faut l’affirmer et le réaffirmer haut et fort : oui, le problème de l’islamisme existe bel et bien en France. Et non, ce problème d’islamisme n’est pas insurmontable. Non, la bataille n’est pas perdue. Non, la situation n’est pas irréversible. C’est justement notre cause.

      Dans certaines villes, comme à Grenoble, certains élus surfent sans sourciller dans le déni en affirmant qu’il n’y a aucun véritable problème et que tous ceux qui en perçoivent sont des fascistes ou, à minima, des anti-musulmans. Ce qui est faux bien évidement.

      Certains jouent d’ambiguïté avec l’islamo-gauchisme.

      De quoi parle-t-on alors à travers ce mot ?

      La définition pourrait être la suivante : l’islamo-gauchisme est l’idéologie gauchiste de l’indulgence et de l’excuse à l’égard de l’islamisme radical pouvant aller jusqu’à la minimisation, voire la dénégation de sa dangerosité, car l’#idéologie_gauchiste voit dans l’islamisme radical un allié dans sa lutte contre le capitalisme et dans sa stratégie de convergence des luttes de tous les opprimés.

      « Islamo-gauchisme », un terme qui émane du CNRS…

      Selon l’islamo-gauchisme, c’est parce les musulmans sont aujourd’hui les nouvelles classes populaires et qu’elles sont par conséquent les nouvelles victimes du capitalisme, par l’exploitation, la domination, la discrimination et la ghettoïsation, que l’islamisme radical est né et s’est développé pour précisément défendre ces nouvelles classes populaires musulmanes et mener une lutte révolutionnaire contre le capitalisme.

      Et c’est là, selon l’islamo-gauchisme, la raison politiquement nécessaire et donc suffisante pour laquelle il faudrait faire preuve d’une certaine indulgence et d’une bonne dose d’excuses à l’égard de l’islamisme radical, et en faire un allié.

      Par ailleurs, soyons bien vigilants : le terme “islamo-gauchisme” n’est pas un terme d’extrême droite, ni un terme inventé par l’extrême droite. C’est un terme relatif à des travaux de recherche sur des faits politiques concrets, travaux de recherche qui émanent du CNRS. En effet, c’est #Pierre-André_Taguieff, politologue, sociologue, historien des idées et directeur de recherche au CNRS, qui a forgé le terme d’islamo-gauchisme en 2002 en observant l’alliance idéologique et politique entre la gauche révolutionnaire et l’islamisme radical qui défilait dans les rues lors des manifestations pro-palestiniennes au début des années 2000 suite à la deuxième Intifada.

      « Islamophobie », un terme issu de l’idéologie islamiste radicale

      Alors que le terme d’islamo-gauchisme émane de recherches menées au CNRS sur la base d’observations factuelles, le terme d’islamophobie émane, lui, de l’idéologie islamiste radicale. C’est en effet un terme vieux de plus d’un siècle (il a été créé en 1910 par des administrateurs-ethnologues français pour désigner « un préjugé contre l’islam » répandu dans les populations chrétiennes) qui a été récupéré par les Frères musulmans et certains salafistes. Et ce pour condamner, non pas les préjugés chrétiens contre l’islam, mais toute critique contre l’islamisme radical, en prétendant que critiquer l’islamisme radical, c’est critiquer l’islam, et critiquer l’islam c’est se rendre coupable de racisme anti-musulman.

      L’islamo-gauchisme est par ailleurs une réalité pour bon nombre de nos concitoyens. Selon un #sondage en date du 19 février 2021, effectué par Ifop-Fliducial, 58 % des Français considèrent que « l’islamo-gauchisme est une réalité ». Un autre sondage du 23 février 2021, réalisé par Odoxa-Blackbone consulting, obtient les chiffres de 69 % des Français qui affirment qu’il y a en France « un problème avec l’islamo-gauchisme ». Selon ce même sondage Odoxa-Blackbone consulting, 66 % des Français sont « d’accord avec les propos de Frédérique Vidal sur l’islamo-gauchisme à l’université ».

      Voilà des résultats de sondages qui, pour le moins, interpellent.

      Sans aucun doute, il y a matière à débattre sans honte, sans crainte, sans reproche, et à vérifier ce qu’il se passe dans nos associations et dans nos universités pour reprendre l’actualité. Ni raciste, ni anti-musulman, ce débat doit avoir lieu sans tomber dans la surenchère, qui ferait là le lit de l’extrême droite et de l’islamisme politique.

      Ne nous laissons pas piéger : les valeurs et les principes de la République française sont notre cause.

      Émilie Chalas

      https://www.placegrenet.fr/2021/03/13/tribune-emilie-chalas-islamo-gauchisme-islamophobie/457979

    • Le modèle #Sciences_Po dans la tourmente avec les #polémiques sur la « #culture_du_viol » et l’« #islamophobie »

      Ces épisodes font suite à deux autres événements à très haute tension : la vague #sciencesporcs, lancée le 7 février par une ancienne élève de l’IEP de Toulouse, la blogueuse féministe #Anna_Toumazoff, pour dénoncer « la culture du viol » dont se rendraient « complices » les directions des IEP en ne sanctionnant pas systématiquement les auteurs de #violences_sexistes et sexuelles. Enfin, le 4 mars, le placardage des noms de deux professeurs d’allemand et de science politique sur les murs de l’IEP de Grenoble, accusés de « fascisme » et d’ « islamophobie », après avoir signifié, avec véhémence parfois, leur opposition à une collègue sociologue sur la notion d’islamophobie. Le syndicat étudiant US a appelé à suspendre un cours d’un de ces enseignants dans le cas où son appel à témoignages lancé sur Facebook permettrait d’établir le caractère islamophobe de certains contenus.

      https://seenthis.net/messages/909152

    • Sciences Po Grenoble, un repaire d’« islamogauchistes » ?

      La découverte de collages accusant deux professeurs d’être des fascistes relance l’emballement médiatique contre l’"islamogauchisme" à l’université. La gravité de l’affaire tient bien sûr à l’injure dont ces enseignants sont victimes. Elle tient aussi à la polémique que les médias fabriquent, exposant deux chercheuses à la vindicte publique et appelant à la censure des savoirs critiques. (Mars 2021)

      L’#emballement_médiatique autour de l’affaire de l’IEP de Grenoble dévoile les méthodes d’une agressive campagne de #disqualification des #savoirs_critiques à l’université. L’affaire commence le 4 mars par la découverte d’un acte aussi choquant que dangereux : juste en dessous de l’inscription « Sciences Po Grenoble », gravée au-dessus du porche d’entrée, des collages s’étalent : « Des fascistes dans nos amphis. X et Y démission. L’islamophobie tue ». Deux enseignants de l’établissement, un professeur d’allemand et un maître de conférences en science politique, sont attaqués nommément et publiquement. Les affiches sont immédiatement retirées, mais l’UNEF de Grenoble en relaie les photographies sur les réseaux sociaux, avant, deux jours plus tard et alors que la polémique enfle déjà, de les supprimer (https://twitter.com/unefgrenoble/status/1368523235101380609), de s’excuser et de condamner l’affichage.

      Le ministère de l’Enseignement et de la recherche (MRSEI) diligente une mission de l’Inspection générale de l’Éducation, le ministère public ouvre une enquête pour #injure_publique et dégradation de biens et les enseignants sont mis sous protection policière. Un mois plus tard, le déroulement des faits n’est toujours pas établi officiellement et les coupables restent inidentifiés. La gravité de l’affaire tient bien sûr à l’injure dont ces enseignants sont victimes ainsi qu’à leur exposition à de potentielles vengeances terroristes : le traumatisme né de l’assassinat de Samuel Paty continue de nous bouleverser. Mais elle tient également à la manière dont l’un d’eux a utilisé sa mise en lumière médiatique pour sacrifier d’autres collègues à la #vindicte_publique, en exploitant la fable dangereuse d’un supposé « islamogauchisme » à l’université.

      Dans les médias vrombissants, ce dont l’ « islamogauchisme » est le nom

      Dans un contexte post-traumatique, on aurait pu s’attendre à ce que les médias protègent l’identité des deux victimes et, en l’absence de coupables identifiés, soient prudents avant d’accuser. Pourtant, des chaînes de télévision, de radio, des journaux surexposent immédiatement le professeur d’allemand. Celui-ci peut dénoncer en boucle, dans un tourbillon de paroles, les résultats d’une « campagne de haine » de la part de ses collègues qu’il qualifie à l’occasion de « grandes gueules » (https://www.cnews.fr/videos/france/2021-03-09/il-y-une-majorite-de-mes-collegues-qui-me-hait-maintenant-le-temoignage-de) ou de « têtes de béton » (https://www.cnews.fr/videos/france/2021-03-09/il-y-une-majorite-de-mes-collegues-qui-me-hait-maintenant-le-temoignage-de). Sans précaution, sans enquête, sans donner la parole à d’éventuel·les contradicteur·rices, des journalistes, des éditorialistes, des chroniqueur·euses, des essayistes extrapolent à partir d’un récit qu’ils et elles ne vérifient pas.

      Alors que résonnent encore les paroles de Frédérique Vidal à l’Assemblée nationale (https://www.soundofscience.fr/2671) qui déclarait vouloir lancer une enquête contre les sciences sociales, l’affaire de l’IEP de Grenoble autorise le #procès_médiatique du concept d’islamophobie dans le champ académique. L’enjeu n’est plus même d’établir si l’université serait « gangrénée » : ce qui est asséné, c’est l’urgence de la surveiller … pour sauver la liberté de pensée.

      Tout est allé très vite, puis il y eut ce moment vertigineux où, sur le plateau de Cnews (https://www.valeursactuelles.com/societe/video-il-y-a-une-pression-a-vouloir-interdire-lislamophobie-eric-z), un éditorialiste connu pour ses idées d’extrême droite et récemment condamné pour injure et provocation à la haine contre l’islam et l’immigration a recollé les morceaux d’un discours que tant de médias essaimaient. Selon lui, l’« islamogauchisme », c’est critiquer l’islamophobie à l’œuvre dans la société française : les universitaires qui documentent et analysent les discriminations spécifiques vécues par les personnes perçues comme musulmanes expriment en réalité des opinions complices avec l’islam politique. C’est bien les maillons de cette #rhétorique qui, dès le 4 mars, capturent l’espace médiatique. Entre autres innombrables exemples, sur BFM (https://www.bfmtv.com/societe/grenoble-une-enquete-ouverte-apres-des-accusations-d-islamophobie-contre-deux), un journaliste de Marianne affirme que, à l’université, « le mot islamophobie a été imposé par des activistes » ; par trois fois, un journaliste de France culture qualifie d’« opinion » (https://www.franceculture.fr/emissions/linvitee-des-matins/liberte-dexpression-liberte-denseigner-le-casse-tete-des-professeurs-a

      ) les travaux sur les discriminations liées à l’islamophobie cités par un professeur du Collège de France qui par trois fois dément ; ou encore, sur Public Sénat (https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/laicite-a-l-universite-bientot-une-commission-d-enquete-au-senat-188006), une sénatrice du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), déclare que « les idéologies ne doivent plus pouvoir s’imposer comme elles le font au cœur de notre université » et elle dénonce à la fois la « pression de l’islamisme » et le « militantisme d’extrême gauche ».

      Plus que toute autre, cette séquence médiatique a confondu les discours et les faits, a vidé les mots de leur substance dans une cacophonie bloquant toute possibilité d’analyse. La confusion intellectuelle profitant rarement à l’information, il semble important de reprendre le chemin des faits pour comprendre leur torsion. Finalement, qui a été victime de censure à l’IEP de Grenoble ? Qui a été jeté en pâture sur les réseaux sociaux ? Qui pourrait être censuré à l’université ? Et si intention de censure il y a, quels sont les savoirs particulièrement visés ?

      Islamophobie : le mot qui censure

      Chaque année, à l’IEP de Grenoble, les étudiant·es et les enseignant·es organisent une « Semaine pour l’égalité et contre les discriminations ». À l’automne, dans le cadre de leur préparation et après un sondage en ligne, le comité de pilotage a validé un atelier intitulé « Racisme, islamophobie, antisémitisme ». Le professeur d’allemand victime des collages a reconnu s’être inscrit à cet atelier pour en contester le titre : selon lui, le terme « islamophobie » ne devait pas y figurer, car il est « l’arme de propagande d’extrémistes plus intelligents que nous ». Pandémie oblige, la préparation se déroule à distance et, dans un échange de mails, une enseignante-chercheuse en histoire rattachée au laboratoire du CNRS Pacte défend la pertinence intellectuelle de l’atelier.

      Dans les médias, le professeur d’allemand réduit l’affaire des collages à l’« islamogauchisme » de ses collègues. L’affichage serait l’ultime étape d’une « campagne de diffamation et finalement de haine de plus en plus violente » (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/07/enquete-pour-injure-publique-apres-des-accusations-d-islamophobie-a-sciences) qui aurait fait suite au conflit l’ayant opposé à sa collègue historienne autour du mot « islamophobie ». Sur BFM (https://www.bfmtv.com/societe/grenoble-une-enquete-ouverte-apres-des-accusations-d-islamophobie-contre-deux), il regrette d’ailleurs amèrement n’être soutenu par aucun·e collègue de son établissement, ce que ceux et celles-ci démentiront dans une tribune du Monde (https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/17/professeurs-accuses-d-islamophobie-cette-affaire-est-une-illustration-des-pr). Sur Europe 1 (https://www.europe1.fr/societe/grenoble-un-professeur-accuse-dislamophobie-regrette-le-manque-de-soutien-de), il affirme que les vrais responsables ne sont pas les étudiant·es, mais ses collègues « loin à gauche et (qui) ont plutôt des sympathies pour ceux qui défendent le terme islamophobie ». Dans Le Monde (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/08/sciences-po-grenoble-enquete-ouverte-apres-les-accusations-d-islamophobie-co), il confirme que ces mêmes collègues auraient voulu le « punir (…) pour avoir exprimé un avis différent de la doxa d’extrême gauche ». Sur France 5 (https://www.youtube.com/watch?v=UU2oFWzDm3s

      ), il prétend avoir été « annulé » et « exclu du groupe de travail parce que les étudiants se disaient blessés par (ses) paroles ».

      Les médias font #caisse_de_résonance. France bleu (https://www.francebleu.fr/infos/education/le-nom-de-deux-professeurs-accuses-d-islamophobie-placardes-a-l-entree-de) précise que l’enseignante-chercheuse mise en cause était rattachée au laboratoire Pacte, justement « opposé à la volonté de la ministre de l’Enseignement supérieur d’enquêter sur l’islamogauchisme ». Pour la République des Pyrénées (https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2021/03/08/islamo-gauchisme-l-illustration-grenobloise,2796550.php), l’enseignant a fait l’objet de « harcèlement interne ». Sur le plateau de LCI (https://www.lci.fr/societe/video-le-parti-pris-de-caroline-fourest-grenoble-aux-origines-de-l-intolerance-2), un journaliste influent se demande « comment une telle volonté de faire taire est possible » et une journaliste de L’Opinion, visant les collègues du professeur, se scandalise de « ce que ces gens foutent à Sciences Po ». Dans Marianne (https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/iep-de-grenoble-ou-sont-les-fascistes), une journaliste titre sur les « fascistes » de l’IEP de Grenoble.

      Pourtant … Selon les dires du professeur d’allemand lui-même, il avait participé sans retenue aux discussions de préparation de l’atelier. Entre les lignes mêmes de son discours émerge un récit différent dont le murmure reste couvert par le vacarme de la polémique : « chasse à l’homme » (https://www.francebleu.fr/infos/education/le-nom-de-deux-professeurs-accuses-d-islamophobie-placardes-a-l-entree-de) selon ses propres mots, « campagne de haine », « terrorisme intellectuel » (https://www.lefigaro.fr/flash-actu/sciences-po-grenoble-pecresse-denonce-un-terrorisme-intellectuel-20210307), « chasse aux sorcières », « police de la pensée », « cancel culture », « virus mortifère » … « Affaire sordide démontrant toute la réalité d’un islamo-gauchisme répugnant » tranche Marine Le Pen (https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/laicite-a-l-universite-bientot-une-commission-d-enquete-au-senat-188006). Tout de même, on apprend dans Le Monde (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/08/sciences-po-grenoble-enquete-ouverte-apres-les-accusations-d-islamophobie-co) que le professeur d’allemand avait en réalité gagné la partie puisque l’institution avait fini par retirer le mot « islamophobie » du titre de l’atelier sans que sa collègue ne s’oppose d’aucune manière à cette décision. Et une semaine après le début de l’affaire, le 12 mars, une enquête détaillée de David Perrotin dans Mediapart (https://www.mediapart.fr/journal/france/110321/accusations-d-islamophobie-la-direction-de-sciences-po-grenoble-laisse-le-) en délivrait finalement une toute autre version.

      Dans l’échange initial de mails qui semble avoir tout déclenché, et dont un groupe d’étudiant·es étaient en copie, l’historienne reconnaissait le droit de questionner le terme « islamophobie », mais affirmait – références bibliographiques à l’appui – la validité scientifique du concept. En réponse, le professeur d’allemand se moquait des sciences sociales qu’il qualifiait de « molles », dénonçant la position de sa collègue comme une « imposture » et accusant un champ académique « devenu partisan et militant ». On apprend également deux choses importantes : contrairement à ses affirmations, d’une part le professeur n’a jamais été exclu d’un groupe de travail qu’il a en fait quitté après avoir obtenu gain de cause ; d’autre part il n’a jamais été dénoncé par un communiqué public.

      Les révélations de Mediapart sont troublantes. Les extraits des courriels font clairement apparaître que le professeur d’allemand n’a pas été censuré et que ses propos outrepassaient les limites : saisi, le Défenseur des droits a d’ailleurs estimé qu’il avait bafoué les droits de sa collègue au titre des textes de loi encadrant l’Éducation. Pourtant, plusieurs journalistes avaient affirmé avoir lu ces échanges : par exemple, sur LCI (https://www.lci.fr/societe/video-le-parti-pris-de-caroline-fourest-grenoble-aux-origines-de-l-intolerance-2), l’une avait loué le « répondant » du professeur d’allemand, raillant l’historienne qui, selon elle, « n’avait rien à dire ». Ainsi, alors même qu’ils et elles disposaient de nombreux éléments matériels, des journalistes ont considéré que celui qui avait agressé une collègue et obtenu la suppression du mot « islamophobie » avait été victime de censure. Plus inquiétant encore que cette inversion dans les ternes du jugement, l’article de David Perrotin n’a pas suffi à fixer les faits : deux jours après sa parution, Le Point (https://www.lepoint.fr/debats/klaus-kinzler-a-l-universite-le-gauchisme-culturel-est-une-realite-10-03-202), dans une nième interview du professeur d’allemand, republiait les contrevérités que Mediapart venait de démasquer. Tout se passe donc comme si, le simple usage du mot « islamophobie » autorisait toutes les violences et les accusations en retour : paradoxalement, ceux et celles qui l’interdisent s’estiment à bon droit censuré·es.

      Accusations, dénigrement, menaces sur les réseaux sociaux : les victimes qui ne comptent pas

      Dès leur découverte, les collages nominatifs sont dénoncés par l’ensemble de la classe politique et les deux principaux syndicats étudiants locaux nient être à l’origine du délit. Pourtant, alors que les coupables ne sont pas identifiés, des journalistes (https://www.cnews.fr/france/2021-03-07/grenoble-enquete-ouverte-apres-des-accusations-dislamophobie-sciences-po-10553) et des politiques les accusent. Valérie Pécresse n’hésite pas : dans Le Figaro (https://www.lefigaro.fr/flash-actu/sciences-po-grenoble-pecresse-denonce-un-terrorisme-intellectuel-20210307), elle leur reproche « d’avoir mis une cible dans le dos des enseignants » et estime qu’« il faut que l’université porte plainte contre ces étudiants ». L’ancienne ministre qui naguère, au sujet des affaires liées à Nicolas Sarkozy (https://www.radioclassique.fr/magazine/videos/sarkozy-jai-de-la-peine-a-croire-a-cette-affaire-je-respecte-la-preso), expliquait que la présomption d’innocence l’emportait sur tout autre principe va cette fois beaucoup plus vite en besogne.

      Si « les étudiant·es » sont collectivement dénoncé·es, la presse livre le nom de l’historienne et aussi de la directrice du Pacte. Car le professeur d’allemand cible d’emblée ce laboratoire lui reprochant de l’avoir « harcelé » suite à un « entretien tout à fait anodin entre deux professeurs » puis de l’avoir « jeté en pâture » aux étudiants.

      On sait pourtant, grâce à Mediapart, que non seulement l’entretien n’était pas « anodin », mais agressif, mais plus encore que le laboratoire Pacte n’a rien diffusé : sans citer le nom du professeur, il s’est contenté d’adresser aux personnes concernées un communiqué de soutien à l’enseignante-chercheuse. Et c’est en fait le professeur lui-même qui a publié sur son blog les échanges de mails et le communiqué de Pacte, non sans l’avoir falsifié en créant un biais cognitif pour s’ériger en victime.

      Pourtant, le 9 mars, sur Cnews, un chroniqueur n’hésite pas à qualifier la directrice du Pacte, de « militante ». Or, cette professeure des universités, membre honoraire de l’Institut universitaire de France, docteure, agrégée et ancienne élève de l’ENS Fontenay n’a pas seulement réussi des concours parmi les plus difficiles de la République, mais est aussi une géographe dont les travaux sont reconnus internationalement. Sur les réseaux sociaux, son nom et sa photographie circulent. Entre deux messages antisémites, des personnes se présentant comme « patriotes », proches de « Générations identitaires » ou de « Marine » l’accusent d’avoir lancé une « fatwa » contre deux professeurs, l’insultent, l’intimident et vont jusqu’à la menacer de mort. Aucun·e des journalistes, chroniqueur·euse, éditorialiste, animateur·rice ne regrettera d’avoir jeté son nom en pâture, comme si la violence de l’extrême droite ne comptait pas.

      L’indifférence des médias à l’intégrité morale et physique d’universitaires accusés d’ « islamogauchisme » s’était déjà manifestée lorsqu’en octobre, sur les réseaux sociaux, le sociologue Éric Fassin avait été menacé de « décapitation » par un néonazi. Au moment même de l’affaire de l’IEP de Grenoble, un homme proche de l’extrême droite diffusait, sur ces mêmes réseaux sociaux, un lien vers son blog où il publiait une liste d’universitaires ciblant les « 600 gauchistes complices de l’Islam radicale [sic] qui pourrissent l’université et la France ». Aucun journaliste ne s’en est ému et deux journaux, classés à gauche, ont refusé la tribune de ces universitaires qui s’alarmaient d’être ainsi lâchés à la haine publique.

      Tout aussi grave, le silence institutionnel assourdissant. L’IEP de Grenoble soutient certes les deux collègues de Pacte mises en cause, en leur assurant la protection fonctionnelle, mais n’a pas pris publiquement leur défense. Un mois après les faits, la mission pourtant « flash » de l’inspection générale du MRSEI a peut-être rendu ses conclusions, mais rien n’en a filtré. Le ministère a laissé attaquer un laboratoire que ses propres instances d’évaluation ont pourtant considéré comme « produisant une recherche de qualité exceptionnelle » (https://www.hceres.fr/sites/default/files/media/downloads/a2021-ev-0380134p-der-pur210020925-032594-rf.pdf) sans juger utile de se manifester dans les médias. Il a laissé prendre à partie, sans aucune forme de contre-communication, sa directrice dont le Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES) louait pourtant le « pilotage fondé sur la transparence et la confiance » (https://www.hceres.fr/sites/default/files/media/downloads/a2021-ev-0380134p-der-pur210020925-032594-rf.pdf).

      Quand l’opinion censure le travail scientifique

      L’affaire de l’IEP de Grenoble éclaire la #double_censure qui, selon de nombreux médias, menace aujourd’hui l’université. Pour ces journalistes, le simple fait qu’un atelier soit intitulé « Racisme, islamophobie, antisémitisme » censurerait les adversaires de l’islamophobie. De plus, lorsque l’historienne maintient que l’islamophobie est un concept reconnu dans le champ académique, elle censurerait le professeur d’allemand intuitu personae. Ainsi, lorsque sur France infos (https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/je-pense-a-ce-qui-est-arrive-a-samuel-paty-le-nom-de-deux-professeurs-a) celui-ci affirme que « la liberté d’expression n’existe plus à Sciences Po » parce que « débattre de l’Islam (y) est devenu impossible », ses propos expriment la conviction déjà consolidée de bien des journalistes.

      Ceux et celles-là analysent l’échange de mails comme un débat d’opinion où toutes les opinions ne se vaudraient pas, et en même temps, comme une controverse scientifique tronquée puisque l’une des parties « se drape(rait) dans les atours de la science » pour porter des idées militantes. Confondant tout, ils et elles défendent la liberté de quiconque de contester des recherches dont la scientificité ne résisterait pas à la simple opinion du professeur d’allemand.

      Sur BFM (https://www.dailymotion.com/video/x7zt61o

      ), une essayiste affirme que « l’islamophobie est une idéologie pure ». Pour elle, c’est « l’opinion qui prévaut dans les sciences sociales. Ils sont en train de dire l’islamophobie ça existe parce que ce labo nous l’a dit ». Certes, le professeur d’allemand exprime également son opinion, mais elle aurait plus de valeur que celle du « laboratoire » parce qu’elle est « divergente ». La polémiste-essayiste conclut en remerciant « Frédérique Vidal qui bien fait de mettre les pieds dans le plat : les sciences sociales fabriquent de la censure ».

      Pour une journaliste de Marianne (https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/iep-de-grenoble-ou-sont-les-fascistes), il s’agit d’une controverse scientifique entre pair·es : en écho à l’argument du professeur d’allemand sur BFM, selon lequel « si critiquer les résultats d’une collègue est un harcèlement, c’est la fin de la science », elle interroge : « comment une enseignante peut-elle se plaindre officiellement de harcèlement parce qu’un de ses collègues, dans des courriels longs et argumentés (…) récuse une part de (ses) travaux ? ».

      Or, la discussion entre les deux collègues est très éloignée de la fameuse disputatio universitaire, car les deux collègues n’y sont pas exactement à égalité : l’historienne des sociétés colonisées du Maghreb parle depuis son champ de recherche, tandis que le professeur d’allemand polémique avec fureur. L’argumentation du professeur d’allemand entrelace ses goûts, ses dégoûts, ses opinions, l’invective ainsi qu’une série de banalités qui infusent aujourd’hui le débat et dont on oublie qu’elles sont nées à l’extrême droite : il a peu de sympathie pour l’Islam, préfère le Christ qui pardonne à la femme adultère, rappelle que les musulmans ont été de « grands esclavagistes », que beaucoup d’entre eux sont des « antisémites virulents », s’étonne de ne pas les voir par millions dans la rue se désolidariser des terroristes et tient à affirmer que le racisme vise aussi les blancs. Lorsqu’il argue que les trois concepts du titre ne devraient pas être alignés, sa collègue historienne répond qu’« utiliser un concept ne dispense pas d’en questionner la pertinence ». Le titre aurait pu être interrogé lors de l’atelier et la juxtaposition de termes peut valoir autant alignement que désalignement, engager à confronter les unes aux autres des notions qui apparemment se font écho : tout est affaire de problématisation. Certes, la « Semaine pour l’égalité et contre les discriminations » est une activité extracurriculaire proposée par Science Po Grenoble : ce n’est ni un cours ni un colloque scientifique. Cela ne veut pas dire que les professeurs volontaires pour y participer le fassent hors de leur cadre professionnel : ils interviennent là dans leur environnement de travail et doivent se conformer aux règles qui le régissent, notamment celles de « bienveillance », « objectivité » et « laïcité », trois piliers du Code de l’Éducation.

      La polémique telle que les médias la fabrique retourne donc tous les principes de la #déontologie professionnelle et de l’#éthique scientifique : l’agressivité, l’absence de collégialité, l’opinion partisane et le mépris des savoirs deviennent, par exemple sur LCI, « l’esprit critique et la raison » (https://www.lci.fr/societe/video-le-parti-pris-de-caroline-fourest-grenoble-aux-origines-de-l-intolerance-2).

      Limiter la liberté académique au nom de la liberté

      Écrits à l’automne, les mails du professeur d’allemand annoncent les propos de Frédérique Vidal cet hiver. Le premier dénonçait « les conclusions strictement hallucinantes » des « ”gender studies”, ”race studies” et autres ”études postcoloniales” (liste loin d’être exhaustive !) ». Sur Cnews et à l’Assemblée nationale, la seconde cible en février les mêmes champs d’études auxquels elle ajoute les études décoloniales et l’intersectionnalité. Et l’un comme l’autre fourrent ces différents champs d’études dans le grand sac de l’ « islamogauchisme ».

      En pleine polémique, dans un éditorial de La République des Pyrénées (https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2021/03/08/islamo-gauchisme-l-illustration-grenobloise,2796550.php), un écrivain et journaliste note que « si ce qui s’est passé à Grenoble n’est pas la manifestation de l’islamogauchisme, cela y ressemble beaucoup ». En cohérence avec l’imaginaire de la pandémie, il fustige le « virus mortifère (…) qui se propage (…) à l’université où des minorités agissantes mènent des campagnes contre des enseignants qui ne s’inscrivent pas dans leur doxa racialiste, décoloniale, intersectionnelle et autres ».

      Sur BFM (https://atlantico.fr/article/video/le-debat-sur-l-islamo-gauchisme-est-il-possible-iep-grenoble-islamophobie-), un journaliste d’Atlantico, invité régulier de France Info, prétend que cela le « fait rire » quand il entend que « l’islamogauchisme n’existe pas (…) La complaisance d’une certaine gauche avec les arguments de l’Islam politique, ça a été étudié dans le monde entier ». Et de poursuivre, comme si le lien logique s’imposait : « c’est la même chose avec les études de genre (…) Ce qui est très grave dans une démocratie, c’est la prétention scientifique des études de genre. C’est complètement contraire à la liberté académique et c’est contraire à la liberté d’expression et cela ne correspond pas à ce que l’on peut attendre dans une démocratie ».

      Principe fondamental reconnu par les lois de la République et consacré par la décision du Conseil constitutionnel du 20 janvier 1984, la liberté académique est celle que le droit garantit aux universitaires de mener les recherches et les enseignements qu’ils et elles veulent, sans subir de pressions économiques ou politiques. Ce jour-là sur BFM, avec brutalité et sans limites, un journaliste a déclaré que des pans entiers des sciences sociales –auxquels lui-même ne connaît rien– mettent en péril la démocratie : en quelque sorte, l’usage de la liberté académique dans le champ des études de genre menace la liberté académique ; la seule solution semble alors bien de supprimer la liberté académique … pour les chercheur·es en études de genre.

      Pour certain·es journalistes, les sciences sociales usurpent donc le nom de science dès lors qu’elles troublent le sens commun : les savoirs critiques sont dangereux pour la société. Il reste un point, vérifiable, sur lequel on ne saurait leur donner raison : loin d’avoir été étudié dans « le monde entier », l’islamogauchisme semble être une obsession française. Pour objectiver sa fragilité empirique, on pourra, par exemple, consulter dans la revue Mouvements (https://mouvements.info/trois-mythes-sur-l-islamo-gauchisme-et-laltermondialisme) un récent article de Timothy Peace. La bibliothèque numérique Jstor qui archive douze millions d’articles de revues scientifiques de 160 pays dans 75 disciplines, signale trois références pour « islamo-gauchisme » et 17 pour « #islamo-leftism » ; seules quatre se réapproprient la notion tandis que les autres la déconstruisent. À titre de comparaison, le mot-clé « islamophobia » propose 5388 références : pas de doute, la « notion fourre-tout inventée de toute pièce » (https://www.europe1.fr/societe/grenoble-un-professeur-accuse-dislamophobie-regrette-le-manque-de-soutien-de) que le professeur d’allemand a dénoncée lors de sa semaine de célébrité médiatique nomme un champ de recherche. Comme tous les autres, il est traversé par la construction de controverses : celles-ci se déploient selon des méthodologies éprouvées et dont les chercheur.es doivent pouvoir rendre compte. L’opinion libre peut bien sûr questionner ces résultats à tout moment, mais ne peut les nier sans se soumettre à son tour à la rigueur qui fait la science. Le nier c’est sombrer dans un monde de post-vérité que d’aucuns appellent de leurs vœux du fait de son potentiel électoral. Le débat ouvert autour des sciences humaines et sociales doit en effet interpeler les mondes scientifiques dans toute leur diversité, c’est la seule échelle possible de riposte à la violence de l’offensive idéologique en cours.

      https://blogs.mediapart.fr/edition/fac-checking/article/140421/sciences-po-grenoble-un-repaire-d-islamogauchistes

    • Sciences Po Grenoble : « Un crash-test du débat public pour 2022 »

      En mars, la mise en cause de deux profs avait suscité un large emballement médiatique et politique. En première ligne dans cette affaire, ciblée et harcelée, la chercheuse Anne-Laure Amilhat-Szary contre-attaque. Elle s’exprime pour la première fois dans « À l’air libre ».

      https://www.youtube.com/watch?v=3S91o5G6wvk

    • #CNews, première chaîne d’#intox de France… avec le soutien de l’Élysée

      Une autre affaire montre que ce goût pour la #délation peut avoir de graves conséquences sur les personnes désignées à la furie de la fachosphère.. Jeudi soir, l’émission À l’air libre, réalisée par Mediapart, reçoit #Anne-Laure_Amilhat_Szary, directrice à Grenoble du laboratoire Pacte du CNRS. Je conseille vivement de regarder son témoignage (en accès libre) pour prendre la mesure de la gravité des agissements de M. Pascal Praud. Ce dernier a mis en cause l’universitaire lors de l’affichage des noms de deux professeurs de Sciences Po Grenoble accusés d’islamophobie. Affichage que l’intéressée a toujours vigoureusement condamné. Affichage consécutif à une controverse entre un prof militant et une chercheuse de son laboratoire qu’Anne-Laure Amilhat-Szary a défendue dans un communiqué ensuite falsifié par #Klaus_Kinzler, le prof en question.

      Pascal Praud s’est empressé d’inviter ce professeur, qui déclare alors : « Un grand chercheur directeur de laboratoire de recherche se met en dehors de la science. Il ne comprend même pas, c’est une femme d’ailleurs, elle ne comprend même pas ce que c’est, la science. — Ce laboratoire, Pacte, avec cette dame…, rebondit Pascal Praud. Je vais citer son nom, Anne-Laure Amilhat-Sza… Szaa… Szary. » La délation est un métier. « Cette dame-là, c’est la directrice du laboratoire mais cette dame, c’est une militante. — C’est une militante. C’est des gens qui ne réfléchissent même pas. — Oui mais qui se croient tout permis et qui avancent avec le sentiment d’impunité. C’est très révélateur, on voit le #terrorisme_intellectuel qui existe dans l’université à travers leur exemple. »

      https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/simplecrop1000/public/assets/images/capture_decran_2021-05-07_a_14.02.17.png?itok=DB-qutXJ

      Sur le plateau de Mediapart, Anne-Laure Amilhat-Szary raconte la suite. « La ministre de l’Enseignement supérieur dit que c’est insensé de livrer des noms d’enseignants-chercheurs à la vindicte des réseaux sociaux, or ça a été mon cas. J’ai fait l’objet d’une campagne diffamatoire avec menaces de mort nombreuses et répétées. » Au point de devoir porter plainte pour « #cyber-harcèlement et menaces de mort ». « Comment vous avez vécu tout ça ?, demande Mathieu Magnaudeix. — Mal. Et comme la preuve que l’intersectionnalité est une bonne grille d’analyse puisque j’ai fait l’objet d’insultes islamophobes, antisémites, sexistes, avec une critique de mon physique avec mon portrait transformé… Je vous laisse imaginer le pire. » Le pire sciemment provoqué par Pascal Praud.

      https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/simplecrop1000/public/assets/images/capture_decran_2021-05-07_a_13.42.37_0.png?itok=No7NkS6H

      « Je n’ai pas de protection judiciaire, regrette Anne-Laure Amilhat-Szary. Elle a été demandée et on n’en a plus jamais entendu parler. La ministre a défendu des personnes qui ont effectivement été mises en danger par des affichages criminels et moi, je me débrouille toute seule. » Comme se débrouillent toutes seules les journalistes #Morgan_Large et #Nadiya_Lazzouni, respectivement victimes d’#intimidations (dont un sabotage de voiture) et de menaces de mort, sans qu’elles obtiennent la #protection_policière demandée — et soutenues par de nombreuses organisations de journalistes.

      https://seenthis.net/messages/915846

    • Retour à Sciences Po Grenoble, où l’ambiance reste très dégradée trois mois après l’affaire des affiches dénonçant des professeurs

      Au cœur de vives polémiques à Grenoble et à Paris au mois de mars 2021, l’Unef a retrouvé une relative sérénité. L’affaire des réunions non mixtes a poussé le Sénat à adopter un amendement qui ne s’appliquera probablement pas au syndicat.

      « Des fascistes dans nos amphis », « L’islamophobie tue ». Le 4 mars 2021, la branche de l’Unef Grenoble relaie sur son compte Twitter des collages situés sur la façade de Sciences Po, avec le nom de deux professeurs, accusés d’islamophobie. Le syndicat retire son tweet mais la polémique prend une ampleur nationale. Quelques jours plus tard, le syndicat étudiant au niveau national est accusé de discriminations à la suite de la mise en place de réunions non-mixtes. La cellule investigation de Radio France a voulu savoir, deux mois après, ce qu’il reste de ces évènements.
      Des accusations d’islamophobie

      À Grenoble, la situation est encore tendue, et l’incompréhension demeure. Fin novembre 2020, dans le cadre de la préparation de l’édition 2021 de la Semaine de l’égalité, deux professeurs de Sciences Po Grenoble (IEPG, Institut d’études politiques de Grenoble) s’opposent à une enseignante-chercheuse membre du laboratoire de sciences sociales Pacte à propos des termes d’une table ronde intitulée « Racisme, antisémitisme et islamophobie ». Les deux professeurs, dont fait partie Klaus Kinzler, qui enseigne l’allemand au sein de l’IEPG, demandent à ce que soit retiré le mot islamophobie, considérant que ce terme ne vise pas des personnes en raison de leur race ou de leur origine, mais juste une religion.

      Le débat s’enflamme. La querelle est mise sur la place publique. Les deux professeurs deviennent des cibles sur les réseaux sociaux. « Le 22 février 2021, des étudiants de l’Union syndicale Sciences Po Grenoble [une scission de l’Unef], le syndicat majoritaire à l’IEPG, lancent sur Facebook un appel à témoignages sur d’éventuels propos problématiques qui auraient pu être tenus dans un cours qui s’appelle ’Islam et musulmans en France’, raconte Simon Persico, professeur à Sciences Po Grenoble. Cet appel à témoignages contient des accusations, même si le nom de l’enseignant n’apparaît pas. »

      Appel à témoignage lancé sur Facebook par l’Union syndicale Sciences Po Grenoble.

      Sous la pression, l’enseignante retire l’islamophobie de l’intitulé du débat. La rupture est consommée entre le laboratoire Pacte et les deux opposants. Le climat se dégrade. L’enseignante se voit prescrire un arrêt maladie, et les deux professeurs opposés au débat se disent harcelés. « Il y a eu deux étapes, explique Klaus Kinzler. L’une vient de collègues, des chercheurs qui m’accusent en public de harcèlement. Il y a ensuite une deuxième tentative par des étudiants extrémistes, qui disent que je suis un extrémiste de droite et islamophobe. »
      "Bonjour à nos ayatollahs en germe"

      Fin février, Klaus Kinzler, qui se voit reprocher d’avoir bu une bière devant son écran lors d’un conseil de vie étudiante, écrit un mail « humoristique » aux étudiants syndiqués qui commence par « Bonjour tout le monde ! Bonjour surtout à nos petit.e.s Ayatollahs en germe » (sic). Un mail qu’il conclut en signant par : « Un enseignant ’en lutte’, nazi de par ses gènes, islamophobe multirécidiviste (…) recherché intensément par la branche islamo-gauchiste d’Interpol Grenoble. » Des propos qui ne vont pas apaiser les choses.

      « J’étais extrêmement déprimé, se justifie aujourd’hui le professeur, les premiers étudiants commençaient à me dire en cours : ’Pourquoi vous n’aimez pas les musulmans ?’ Je sentais que je ne pouvais plus enseigner dans ces conditions, je me suis mis en congé maladie. »

      Cinq jours plus tard, le 4 mars, ces collages avec les noms de deux professeurs apparaissent sur la façade de Sciences Po Grenoble. Ils sont tweetés par une responsable de l’Unef Grenoble dans la foulée. « La condamnation de ces affiches a été extrêmement rapide et ferme par la direction et toutes les instances de Sciences Po, puis par tous les collègues, se souvient Simon Persico. L’Unef Grenoble va alors très vite faire marche arrière. »

      Les instances parisiennes de l’Unef interviennent en effet pour faire retirer le tweet. « Ça ne correspondait pas du tout à notre mode d’action, confirme Mélanie Luce, la présidente de l’Unef. Pour nous, quels que soient les propos tenus, ce n’est pas avec ce qu’on appelle le ’name and shame’ [nommer pour faire honte] qu’on va régler nos problèmes. Les dénonciations publiques ne sont en aucun cas une solution. »
      "Ils resteront des cibles"

      Malgré la suppression du tweet, les noms des deux professeurs se répandent, une enquête est ouverte par le parquet de Grenoble, car l’incident se produit après l’assassinat de Samuel Paty. Beaucoup redoutent les conséquences de cette exposition publique. « Ce collage ne partira jamais d’Internet, redoute Amaury Pelloux-Gervais, étudiant en droit et président de l’Uni Grenoble. Des gens penseront toujours que ces professeurs sont islamophobes. Ils resteront des cibles. »

      Le ministère de l’Intérieur envoie alors des policiers pour surveiller le domicile de cinq personnes, dont celui des professeurs concernés et du leader de l’Union syndicale de Sciences Po. « Très vite, le nom de ce dernier circule, mis en pâture sur les réseaux sociaux, critiqué comme s’il était complice de ces actes-là, se souvient encore l’universitaire Simon Persico. La collègue qui organisait la conférence sur l’islamophobie est, elle aussi, mise sous protection, ainsi que la directrice du laboratoire Pacte. »

      Tous sont devenus des cibles d’anonymes qui se déchaînent sur les réseaux sociaux. Les deux enseignants opposés au débat sur l’islamophobie, classés plutôt à droite, sont visés par une sphère de gauche, tandis qu’Anne-Laure Amilhat-Szary, directrice du labo Pacte auquel appartient l’enseignante qui voulait organiser le débat sur l’islamophobie, se sent, elle, menacée par l’extrême droite : « Je suis mise en cause par des propos diffamatoires qui ont un caractère sexiste. On me dit que je n’ai pas les capacités pour diriger un laboratoire, on s’attaque à mon apparence, on se demande si je suis ’baisable’ ou pas... On s’attache à détruire mon être intime de femme. »

      Une ambiance détestable qui ne date pas d’hier

      Plus de deux mois après ces évènements, les tensions entre certains étudiants et certains professeurs, mais aussi entre les enseignants eux-mêmes, n’est toujours pas retombée. Klaus Kinzler n’a toujours pas réintégré sa classe à Sciences Po. « On m’a déconseillé dans la situation actuelle d’être en contact avec les étudiants, déplore-t-il. L’atmosphère est encore très pourrie à l’IEPG. Des mails circulent où on nous reproche tous les maux. On est persona non grata, comme des pestiférés. »

      Un rapport du ministère de l’Enseignement supérieur indique que « le collage du 4 mars est l’aboutissement d’une crise qui naît d’une controverse entre deux enseignants, et tourne au règlement de comptes orchestré par une organisation étudiante ». Mais cette crise ne date pas d’hier. Selon Amaury Pelloux-Gervais, de l’Uni, « une capture d’écran de 2017 montrait déjà que sur un groupe Facebook d’étudiants de Sciences Po, un message de l’Unef Grenoble, aujourd’hui l’Union syndicale, demandait des témoignages d’islamophobie, de sexisme, de racisme de la part des mêmes professeurs ».
      « Ils ont fait de la surenchère »

      Outre leurs divergences politiques et idéologiques sur l’islam, il y aurait aussi une fracture générationnelle entre enseignants, selon Klaus Kinzler, qui estime que les jeunes professeurs seraient plus radicaux qu’avant : « On a assisté à un changement générationnel. Des professeurs de la vieille école, non politisés, érudits, d’une très grande culture et très respectés, ont cédé leur place à une nouvelle génération de jeunes maîtres de conférences et professeurs dans les 35 ans, qui sont extrêmement militants et politisés. »

      Les professeurs de sciences sociales, notamment ceux du laboratoire Pacte, réfutent cette analyse. Eux ont le sentiment que leurs deux collègues ont fait de la surenchère. « La campagne médiatique dans laquelle ils se sont engagés nous a blessés, regrette Simon Persico, également membre de Pacte. Cela a contribué à rendre public des noms de collègues, qui se sont fait menacer, insulter. Et cela a dressé un tableau de Sciences Po Grenoble très caricatural, comme si on était un lieu dans lequel on ne pouvait pas avoir de discussion sereine, dans lequel la liberté d’expression était bafouée alors que ce n’est pas du tout le cas. On est habitués au débat pluraliste, respectueux des opinions diverses. » Simon Persico leur reproche aussi de remettre en cause l’intérêt des sciences sociales. « En disant qu’elles ne servaient à rien, voire qu’elles n’étaient pas des sciences, cela nous a beaucoup blessés puisque c’est le cœur de notre métier, notre conviction profonde. »

      Le 4 mai 2021, le procureur de Grenoble a ouvert une enquête pour « injure, diffamation, harcèlement et cyberharcèlement ». Elle cible surtout les étudiants qui ont placardé les affiches. Le rapport de l’inspection générale de l’éducation, quant à lui, met en cause le comportement de l’Union syndicale Sciences Po Grenoble. Mais il pointe aussi des erreurs et des manquements de tous les acteurs de cette affaire, qui ont créé un climat de tension.
      Autre polémique : les réunions non-mixtes

      L’Unef a par ailleurs été dans le viseur de nombreuses personnalités politiques, pour avoir organisé des réunions non-mixtes. Le 19 mars 2021, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer réagit sur RMC : « C’est profondément scandaleux, des gens qui se prétendent progressistes et qui distinguent les gens en fonction de la couleur de leur peau, nous mènent vers des choses qui ressemblent au fascisme. »

      L’idée de mettre en place des réunions non-mixtes n’est pas récente. En 2013, l’Unef constate que la culture dominante en son sein est très machiste. Le syndicat décide de lancer des groupes de parole réservés aux femmes. « Elles voulaient se réunir pour parler des violences qu’elles ont pu subir, et ne pas se retrouver face à quelqu’un qui aurait pu commettre ces violences, explique Mélanie Luce, l’actuelle présidente de l’Unef. Le sexisme intériorisé fait qu’une femme a beaucoup plus de difficulté à prendre la parole dans un cadre collectif qu’un homme. »

      « C’est le principe de fonctionnement des Alcooliques Anonymes, abonde Anne-Laure Amilhat-Szary, directrice du laboratoire Pacte à Grenoble. Des gens osent parler de leurs défauts, de leurs problèmes, parce qu’ils sont entre eux et qu’ils sentent que la règle est la bienveillance. Des réunions non-mixtes, il y en a à tous les étages. Les francs-maçons en sont un exemple privilégié, à l’autre extrémité du champ social. »
      Abolir la culture du sexisme

      Au sein de l’Unef, ces réunions appelée non-mixtes, mais dont la participation est libre, ont lieu une à deux fois par an. Elles réunissent des membres du bureau national et des militants des sections locales. « On ne cite pas de nom, tout est anonyme. L’objectif n’est pas la délation, assure Mélanie Luce. Il est d’identifier les problématiques globales qui émergent. Ensuite, un compte rendu est fait, dans un cadre mixte. »

      À la suite de ces réunions, le bureau national de l’Unef a lancé des procédures d’exclusion contre des cadres du syndicat. Depuis 2018, il a ainsi exclu quatre personnes, et quatre autres ont démissionné d’eux-mêmes. Le syndicat fait aussi remonter des signalements aux autorités universitaires. C’est notamment le cas à Paris-Dauphine, où un premier dossier est instruit par l’administration.
      Prise en compte de toutes les discriminations

      Le modèle de ces réunions non-mixtes contre le sexisme, a ensuite été reproduit pour les personnes LGBT+, puis aux personnes racisées, c’est-à-dire qui subissent des discriminations liées à leur apparence, leur accent, leur nom ou encore leur origine. « Les femmes ont ouvert le champ », affirme Tidian Bah, étudiante d’origine guinéenne, en première année à Sciences Po.

      Farah, qui a participé en avril 2021 à une réunion de ce type, raconte : « C’est la première fois que j’ai parlé concrètement du racisme et du sexisme que je pouvais subir dans la société. On vide son sac, et on vide aussi les émotions que l’on peut vivre au quotidien. »

      Cette récente prise en compte des discriminations raciales dans les préoccupations de l’Unef s’explique notamment par l’augmentation de la diversité au sein des universités et des instances dirigeantes. « Il y a encore dix ou vingt ans, les congrès universitaires étaient extrêmement blancs, alors que l’université été déjà investie par les enfants et les petits enfants issus de l’immigration », analyse Robi Morder, spécialiste des mouvements étudiants. La disparition progressive des associations communautaires liées au pays d’origine a aussi « forcé » les syndicats étudiant à s’approprier ces préoccupations.
      « L’Unef a perdu sa grille d’analyse des rapports sociaux traditionnels »

      Au printemps 2021, la polémique autour des réunions non-mixtes s’est focalisée sur le fait d’exclure les participants en fonction de critères raciaux. L’Unef soutient que personne n’est officiellement exclu. « Tout le monde est au courant de ces réunions. C’est à chacun de savoir où est sa place, se défend Mélanie Luce. Il n’y a pas de vigile à l’entrée pour dire à telle personne de couleur : ’Tu ne vas pas rentrer.’ Par contre, lors du compte rendu, chacun va pouvoir attentivement écouter ce qui va être dit par ces personnes sur ce qu’elles peuvent vivre au quotidien et dans l’organisation. »

      « Personne n’est en capacité d’exclure une quelconque personne à partir du moment où la militante ou le militant vient et décide de venir en réunion », confirme Maha Rejouani, ancienne vice-présidente étudiante pour l’Unef à Paris-Dauphine. Cette approche risque de rendre inopérant l’amendement « Unef » voté récemment par le Sénat, qui interdit d’exclure quiconque en fonction de sa race ou de son origine.

      Pour Theo Florens, un ancien membre du bureau national de l’Unef, ces réunions sont symptomatiques d’une évolution du positionnement politique du syndicat. La lutte contre le sexisme et les discriminations sur les campus a supplanté, selon lui, la grille historique de la « lutte des classes ». « Aujourd’hui, l’Unef trouve bien souvent plus pertinent d’analyser les conflits interpersonnels via le prisme des discriminations, des dominés/dominants, explique-t-il, ce qui n’est pas le prisme des gens qui sont moyennement ou pauvrement dotés en capital et des autres qui le sont. Quand on est pauvre, qu’on soit blanc ou racisé, on a toujours moins de chances de réussir sa vie que quand on est passé par Henri IV ou Sciences Po. » Ce faisant, le syndicat accompagne une tendance qui traverse aujourd’hui d’autres sphères de la société. Y compris des sphères officielles.

      https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/religion-laicite/retour-a-sciences-po-grenoble-ou-lambiance-reste-tres-degradee-trois-mo

    • A Sciences Po Grenoble, « Mme D. » contre-attaque après le rapport de l’inspection générale

      Accusée par l’inspection générale d’avoir « dramatisé la polémique » entre deux professeurs, Anne-Laure Amilhat Szary s’étonne de ne bénéficier d’aucun soutien après avoir reçu des menaces de mort.

      L’apaisement est encore loin, à Sciences Po Grenoble, deux mois après la publication du rapport de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (Igésr), commandé par la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal. Après la découverte, le 4 mars, sur les murs de l’Institut d’études politiques (IEP) d’affiches accusant de « fascisme » et d’« islamophobie » deux enseignants – diffusées sur les réseaux sociaux par des étudiants –, les inspecteurs généraux ont conduit une enquête, dont les conclusions, rendues le 8 mai, ont étonné Anne-Laure Amilhat Szary, l’une des protagonistes de l’affaire, appelée « Mme D. » dans le rapport.

      Il faut revenir quelques mois en arrière pour comprendre comment on en est arrivé là. Le 7 décembre 2020, cette professeure de géographie, directrice de Pacte, un laboratoire du CNRS en sciences sociales rattaché à l’IEP et à l’université Grenoble-Alpes, publie un communiqué, tamponné du logo de l’université, pour prendre la défense d’une collègue historienne, membre de Pacte, qui est impliquée dans un violent échange de courriels avec un professeur d’allemand – dont le nom, Klaus Kinzler, sera placardé le 4 mars sur les murs de Sciences Po. En cause : le recours à la notion d’« islamophobie ». Alors que la chercheuse de Pacte justifie l’usage d’un « concept heuristique utilisé dans les sciences sociales », M. Kinzler récuse avec véhémence l’apposition du terme auprès des mots « racisme » et « antisémitisme » dans l’intitulé d’un débat prévu à l’IEP à l’occasion de la Semaine de l’égalité et de la lutte contre les discriminations.

      Dans ce communiqué, la direction du laboratoire de recherche incrimine le professeur d’allemand et estime que « nier, au nom d’une opinion personnelle, la validité des résultats scientifiques d’une collègue et de tout le champ auquel elle appartient, constitue une forme de harcèlement et une atteinte morale violente ».

      « Terrorisme intellectuel »

      L’inspection générale reproche à « Mme D. » d’avoir « dramatisé la polémique en se plaçant sur le terrain d’une mise en cause de la recherche en sciences sociales » et d’avoir mis « l’ensemble des enseignants de l’IEP en situation de devoir choisir leur camp ». Elle préconise à son encontre une convocation disciplinaire à un entretien avec ses supérieurs (le président de l’université et le président du CNRS), en présence de la directrice de l’IEP, « pour lui rappeler solennellement le rôle qui est le sien en qualité de directrice de laboratoire, lequel ne l’autorise ni à signer un communiqué par délégation du président de l’université ni à s’immiscer dans la gestion des ressources humaines de l’IEP ». En guise de sanction, une « notification écrite à l’intéressée des fautes qu’elle a commises dans cette lamentable affaire sera versée à son dossier administratif », tacle le rapport.

      Les inspecteurs ajoutent que ce « communiqué » de Pacte « a donné une dimension inespérée » à l’organisation étudiante de l’IEP, l’Union syndicale, en lui permettant « d’utiliser la renommée de ce laboratoire réputé pour développer, à partir du 9 janvier 2021, une campagne d’accusations d’islamophobie sur les réseaux sociaux » à l’encontre de Klaus Kinzler et d’un autre enseignant, Vincent Tournier, chargé d’un cours sur l’islam.

      Sur les réseaux sociaux, Anne-Laure Amilhat Szary fait face à un déferlement de haine lorsque certains médias relatent « l’affaire », voyant dans Sciences Po Grenoble une incarnation de « l’islamo-gauchisme » sur lequel Frédérique Vidal veut lancer une « enquête ». Le paroxysme est atteint sur CNews, le 9 mars, lorsque l’animateur Pascal Praud déclare voir en la chercheuse « le terrorisme intellectuel qui existe dans l’université ».

      A ses côtés en plateau, Klaus Kinzler est venu témoigner de sa vision des faits. A l’évocation d’Anne-Laure Amilhat Szary, il décrit « un grand chercheur directeur de laboratoire de recherche [qui] se met en dehors de la science ». « Il ne comprend même pas, c’est une femme d’ailleurs, elle ne comprend même pas ce que c’est, la science », lâche le professeur d’allemand. Le lendemain de l’émission, la directrice de Pacte demande à bénéficier d’une protection fonctionnelle qui lui sera aussitôt accordée par sa tutelle, le président de l’université Grenoble-Alpes.

      Le 15 avril, elle porte plainte pour « diffamation », « diffamation à caractère sexiste » contre Pascal Praud et Klaus Kinzler, « cyberharcèlement » et « menace de mort », devant le parquet de Paris. « D’aucuns n’ont pas craint de la dénoncer comme ayant été à l’origine de cette affaire. Cela est évidemment faux », affirme dans un communiqué son avocat, Me Raphaël Kempf.

      La mission d’inspection recommande aussi un rappel à leurs obligations de fonctionnaires à la professeure d’histoire et à Klaus Kinzler, tout nouveau manquement de la part de ce dernier engageant des poursuites disciplinaires. « On se retrouve avec des agressés et des agresseurs renvoyés aux mêmes types de sanctions, c’est très problématique », commente aujourd’hui Anne-Laure Amilhat Szary, qui se demande pourquoi « le rapport ne couvre aucun des faits postérieurs au 4 mars, malgré leur gravité ». Elle regrette l’absence de prise de position publique des trois tutelles responsables du laboratoire – l’université, le CNRS et l’IEP. « La ministre a publiquement manifesté son indignation et son soutien quand le nom de mes collègues a été affiché, mais n’a pas réagi quand j’ai été à mon tour dangereusement menacée », constate la chercheuse.
      « Grand silence » du CNRS

      A l’issue d’un « entretien solennel » qui a eu lieu vendredi 18 juin, le président de l’université Grenoble-Alpes, Yassine Lakhnech, n’aurait pas prévu – comme souhaité par l’Igésr – d’inscrire au dossier administratif de Mme Amilhat Szary la notification écrite qui lui a été remise. « Le président de l’université s’est engagé à ne pas verser cette lettre à son dossier administratif », précise un des délégués de la CGT de l’université ayant accompagné la directrice de Pacte. Pour le syndicaliste, le rapport d’inspection est lacunaire en ne faisant pas mention des menaces de mort et insultes qu’a subies Mme Amilhat Szary. « Je suis moi-même témoin de cette parole décomplexée, raciste, y compris dans le milieu de la recherche. Ces propos n’auraient jamais été tenus il y a deux ou trois ans », complète Pierre Giroux, secrétaire régional du syndicat CGT du CNRS. Il regrette que Mme Vidal ait pu « encourager ce mouvement en affichant une volonté autre que celle de l’apaisement ».

      Afin de clore l’affaire, plusieurs dizaines de directeurs de laboratoire ont appelé le président du CNRS à prendre publiquement position, au-delà du soutien individuel qu’il a témoigné au cours des derniers mois à Mme Amilhat Szary. « Nous sommes profondément choqués de l’absence de soutien institutionnel public, quand une directrice est menacée de mort et cible d’attaques racistes et antisémites dans l’exercice de ses fonctions », ont-ils écrit dans un communiqué lu à la tribune, le 22 juin, interpellant Antoine Petit, le président du CNRS, lors d’une réunion de l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS.

      « Ce grand silence est problématique, car l’institution a l’air de renvoyer dos à dos les protagonistes, s’alarme une participante. Résumer la situation à une opposition entre deux points de vue serait très grave. Il s’agit de rappeler qu’une simple opinion ne vaut pas les résultats d’une recherche. Et ça, il faut que le président du CNRS aille le dire sur les plateaux TV ! »

      Signe du caractère extrêmement sensible du sujet, ni Yassine Lakhnech, ni la directrice de l’IEP, Sabine Saurugger, ni Antoine Petit n’ont donné suite à nos sollicitations d’entretien.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/02/a-sciences-po-grenoble-mme-d-contre-attaque-apres-le-rapport-de-l-inspection

  • Is the world poor, or unjust ?

    Social media has been ablaze with this question recently. We know we face a crisis of mass poverty: the global economy is organized in such a way that nearly 60% of humanity is left unable to meet basic needs. But the question at stake this time is different. A couple of economists on Twitter have claimed that the world average income is $16 per day (PPP). This, they say, is proof that the world is poor in a much more general sense: there is not enough for everyone to live well, and the only way to solve this problem is to press on the accelerator of aggregate economic growth.

    This narrative is, however, hobbled by several empirical problems.

    1. $16 per day is not accurate

    First, let me address the $16/day claim on its own terms. This is a significant underestimate of world average income. The main problem is that it relies on household surveys, mostly from Povcal. These surveys are indispensable for telling us about the income and consumption of poor and ordinary households, but they do not capture top incomes, and are not designed to do so. In fact, Povcal surveys are not even really legitimate for capturing the income of “normal” high-income households. Using this method gives us a total world household income of about $43 trillion (PPP). But we know that total world GDP is $137 trillion (PPP). So, about two-thirds of global income is unaccounted for.

    What explains this discrepancy? Some of the “missing” income is the income of the global rich. Some of it is consumption that’s related to housing, NGOs, care homes, boarding schools, etc, which are also not captured by these surveys (but which are counted as household consumption in national accounts). The rest of it is various forms of public expenditure and public provisioning.

    This final point raises a problem that’s worth addressing. The survey-based method mixes income- and consumption-based data. Specifically, it counts non-income consumption in poor countries (including from commons and certain kinds of public provisioning), but does not count non-income consumption or public provisioning in richer countries. This is not a small thing. Consider people in Finland who are able to access world-class healthcare and higher education for free, or Singaporeans who live in high-end public housing that’s heavily subsidized by the government. The income equivalent of this consumption is very high (consider that in the US, for instance, people would have to pay out of pocket for it), and yet it is not captured by these surveys. It just vanishes.

    Of course, not all government expenditure ends up as beneficial public provisioning. A lot of it goes to wars, arms, fossil fuel subsidies and so on. But that can be changed. There’s no reason that GDP spent on wars could not be spent on healthcare, education, wages and housing instead.

    For these reasons, when assessing the question of whether the world is poor in terms of income, it makes more sense to use world average GDP, which is $17,800 per capita (PPP). Note that this is roughly consistent with the World Bank’s definition of a “high-income” country. It is also well in excess of what is required for high levels of human development. According to the UNDP, some nations score “very high” (0.8 or above) on the life expectancy index with as little as $3,300 per capita, and “very high” on the education index with as little as $8,700 per capita. In other words, the world is not poor, in aggregate. Rather, income is badly maldistributed.

    To get a sense for just how badly it is maldistributed, consider that the richest 1% alone capture nearly 25% of world GDP, according to the World Inequality Database. That’s more than the GDP of 169 countries combined, including Norway, Argentina, all of the Middle East and the entire continent of Africa. If income was shared more fairly (i.e., if more of it went to the workers who actually produce it), and invested in universal public goods, we could end global poverty many times over and close the health and education gap permanently.

    2. GDP accounting does not reflect economic value

    But even GDP accounting is not adequate to the task of determining whether or not the world is poor. The reason is because GDP is not an accurate reflection of value; rather, it is a reflection of prices, and prices are an artefact of power relations in political economy. We know this from feminist economists, who point out that labour and resources mobilized for domestic reproduction, primarily by women, is priced at zero, and therefore “valued” at zero in national accounts, even though it is in reality essential to our civilization. We also know this from literature on unequal exchange, which points out that capital leverages geopolitical and commercial monopolies to artificially depress or “cheapen” the prices of labour in the global South to below the level of subsistence.

    Let me illustrate this latter point with an example. Beginning in the 1980s, the World Bank and IMF (which are controlled primarily by the US and G7), imposed structural adjustment programmes across the global South, which significantly depressed wages and commodity prices (cutting them in half) and reorganized Southern economies around exports to the North. The goal was to restore Northern access to the cheap labour and resources they had enjoyed during the colonial era. It worked: during the 1980s the quantity of commodities that the South exported to the North increased, and yet their total revenues on this trade (i.e., the GDP they received for it) declined. In other words, by depressing the costs of Southern labour and commodities, the North is able to appropriate a significant quantity effectively for free.

    The economist Samir Amin described this as “hidden value”. David Clelland calls it “dark value” – in other words, value that is not visible at all in national or corporate accounts. Just as the value of female domestic labour is “hidden” from view, so too are the labour and commodities that are net appropriated from the global South. In both cases, prices do not reflect value. Clelland estimates that the real value of an iPad, for example, is many times higher than its market price, because so much of the Southern labour that goes into producing it is underpaid or even entirely unpaid. John Smith points out that, as a result, GDP is an illusion that systematically underestimates real value.

    There is a broader fact worth pointing to here. The whole purpose of capitalism is to appropriate surplus value, which by its very nature requires depressing the prices of inputs to a level below the value that capital actually derives from them. We can see this clearly in the way that nature is priced at zero, or close to zero (consider deforestation, strip mining, or emissions), despite the fact that all production ultimately derives from nature. So the question is, why should we use prices as a reflection of global value when we know that, under capitalism, prices by their very definition do not reflect value?

    We can take this observation a step further. To the extent that capitalism relies on cheapening the prices of labour and other inputs, and to the extent that GDP represents these artificially low prices, GDP growth will never eradicate scarcity because in the process of growth scarcity is constantly imposed anew.

    So, if GDP is not an accurate measure of the value of the global economy, how can we get around this problem? One way is to try to calculate the value of hidden labour and resources. There have been many such attempts. In 1995, the UN estimated that unpaid household labour, if compensated, would earn $16 trillion in that year. More recent estimates have put it at many times higher than that. Similar attempts have been made to value “ecosystem services”, and they arrive at numbers that exceed world GDP. These exercises are useful in illustrating the scale of hidden value, but they bump up against a problem. Capitalism works precisely because it does not pay for domestic labour and ecosystem services (it takes these things for free). So imagining a system in which these things are paid requires us to imagine a totally different kind of economy (with a significant increase in the money supply and a significant increase in the price of labour and resources), and in such an economy money would have a radically different value. These figures, while revealing, compare apples and oranges.

    3. What matters is resources and provisioning

    There is another approach we can use, which is to look at the scale of the useful resources that are mobilized by the global economy. This is preferable, because resources are real and tangible and can be accurately counted. Right now, the world economy uses 100 billion tons of resources per year (i.e., materials processed into tangible goods, buildings and infrastructure). That’s about 13 tons per person on average, but it is highly unequal: in low and lower-middle income countries it’s about 2 tons, and in high-income countries it’s a staggering 28 tons. Research in industrial ecology indicates that high standards of well-being can be achieved with about 6-8 tons per per person. In other words, the global economy presently uses twice as much resources as would be required to deliver good lives for all.

    We see the same thing when it comes to energy. The world economy presently uses 400 EJ of energy per year, or 53 GJ per person on average (again, highly unequal between North and South). Recent research shows that we could deliver high standards of welfare for all, with universal healthcare, education, housing, transportation, computing etc, with as little as 15 GJ per capita. Even if we raise that figure by 75% to be generous it still amounts to a global total of only 26 GJ. In other words, we presently use more than double the energy that is required to deliver good lives for everyone.

    When we look at the world in terms of real resources and energy (i.e., the stuff of provisioning), it becomes clear that there is no scarcity at all. The problem isn’t that there’s not enough, the problem, again, is that it is maldistributed. A huge chunk of global commodity production is totally irrelevant to human needs and well-being. Consider all the resources and energy that are mobilized for the sake of fast fashion, throwaway gadgets, single-use stadiums, SUVs, bottled water, cruise ships and the military-industrial complex. Consider the scale of needless consumption that is stimulated by manipulative advertising schemes, or enforced by planned obsolescence. Consider the quantity of private cars that people have been forced to buy because the fossil fuel industry and automobile manufactures have lobbied so aggressively against public transportation. Consider that the beef industry alone uses nearly 60% of the world’s agricultural land, to produce only 2% of global calories.

    There is no scarcity. Rather, the world’s resources and energy are appropriated (disproportionately from the global South) in order to service the interests of capital and affluent consumers (disproportionately in the global North). We can state it more clearly: our economic system is not designed to meet human needs; it is designed to facilitate capital accumulation. And in order to do so, it imposes brutal scarcity on the majority of people, and cheapens human and nonhuman life. It is irrational to believe that simply “growing” such an economy, in aggregate, will somehow magically achieve the social outcomes we want.

    We can think of this in terms of labour, too. Consider the labour that is rendered by young women in Bangladeshi sweatshops to produce fast fashion for Northern consumption; and consider the labour rendered by Congolese miners to dig up coltan for smartphones that are designed to be tossed every two years. This is an extraordinary waste of human lives. Why? So that Zara and Apple can post extraordinary profits.

    Now imagine what the world would be like if all that labour, resources and energy was mobilized instead around meeting human needs and improving well-being (i.e., use-value rather than exchange-value). What if instead of appropriating labour and resources for fast fashion and Alexa devices it was mobilized around providing universal healthcare, education, public transportation, social housing, organic food, water, energy, internet and computing for all? We could live in a highly educated, technologically advanced society with zero poverty and zero hunger, all with significantly less resources and energy than we presently use. In other words we could not only achieve our social goals, but we could meet our ecological goals too, reducing excess resource use in rich countries to bring them back within planetary boundaries, while increasing resource use in the South to meet human needs.

    There is no reason we cannot build such a society (and it is achievable, with concrete policy, as I describe here, here and here), except for the fact that those who benefit so prodigiously from the status quo do everything in their power to prevent it.

    https://www.jasonhickel.org/blog/2021/2/21/is-the-world-poor-or-unjust

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