• Sondage Sharp. Comment vous regardez la télévision en Europe
    http://neosting.net/sharp-sondage-television

    Sharp (non, cet article n’est pas sponsorisé, même si j’ai un 60 pouces de la marque chez moi) vient de publier une petite étude sympathique sur les habitudes des gens quand ils regardent la télévision. Oui, on appelle ça des téléspectateurs, je sais. Sur ce petit sondage de Novembre 2013 de 4080 personnes, Sharp donne […] #sondages #television

  • Que pensent les Egyptiens ?, par Alain Gresh @alaingresh - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-12-10-Que-pensent-les-Egyptiens

    Il est bien difficile de se faire une idée de ce que pensent les Egyptiens. Les médias aux ordres chantent les louanges des militaires et demandent la liquidation des #Frères_musulmans. Les journaux qui tentent, timidement, comme le quotidien Al-Chourouk, de donner la parole à ceux qui, tout en condamnant les Frères refusent les militaires, sont soumis à des pressions financières, à une diminution de leurs ressources publicitaires. Si des médias liés aux Frères rendent compte des manifestations qui, depuis le #coup_d’Etat du 3 juillet, se poursuivent, il est impossible de se faire une idée de l’ampleur de ce mouvement, notamment en dehors du Caire ou d’Alexandrie, où les journalistes étrangers sont rarement présents.

    #Égypte #Armée #Sondage_d’opinion #Répression

  • « Ce n’est pas le premier sondage en ligne que je fausse »
    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/11/29/ce-n-est-pas-le-premier-sondage-en-ligne-que-je-fausse_3522512_3236.html

    France 3, dans une réponse à ses internautes publiée sur Facebook, précise « qu’une consultation sur Internet n’a absolument pas valeur de sondage, puisque nous ne pouvons garantir les critères de représentativité ». Et justifie la non-publication des résultats par le nombre totalement inhabituel de votants (130 000 contre 15 000 en moyenne, dit-elle – souvent moins). « Les résultats ont effectivement été manipulés. Nos services ont fait le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus », dit France 3.

    #lol !

    Il devrait y avoir une "jurisprudence Sondage Baby Loup" : comment prendre au sérieux un "sondage" en ligne à chaud ?

    Un anonyme revendique le bourrage d’urnes (plutôt que piratage…)

    L’auteur du détournement explique sa technique, dans une tribune publiée jeudi sur le site communautaire musulman Al-Kanz : « En une demi-heure, sans recourir à une quelconque technique illégale, le plus simplement du monde, j’avais voté un peu plus de 64 000 fois. Le site de France Télévisions n’a subi aucun dommage ni aucune intrusion. Il ne s’agit pas d’un piratage comme l’ont indiqué hier les journalistes de France 3. Ma grand-mère aurait pu le faire. »

    En réalité, le dynamiteur de sondage explique qu’il a utilisé une technique accessible, sans être grand public : « D’habitude, l’internaute qui veut voter plusieurs fois supprime le cookie du site qui publie le sondage, puis revote, explique-t-il, avant de donner sa configuration. Je n’ai fait qu’utiliser une technique reproductible par n’importe qui à l’aide d’un navigateur Internet (Chrome ou Firefox) et une extension appelée “IpFlood”. » Cette dernière a pour objet de changer l’adresse IP de l’ordinateur que vous utilisez sur le réseau, ce qui peut simuler le fait qu’il y a plusieurs connexions, donc plusieurs votants en l’occurrence.

    La déclaration de l’intéressé sur Al-Kanz
    http://www.al-kanz.org/2013/11/28/france-television-sondage-islam

    Avant (22h50)

    Après (30’ plus tard)

    Au passage, il s’attribue l’intégralité des (un peu moins de) 64 000 votes entre les deux copies d’écran, sachant que pendant le même laps de temps, le "non" a augmenté de 1839 voix.

  • L’homme qui n’en savait rien - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/L-homme-qui-n-en-savait-rien.html

    L’homme qui n’en savait rien
    dimanche 24 novembre 2013
    Invité par la rédaction du Nouvel Observateur à s’exprimer sur les manifestations d’opposants à la politique gouvernementale (23 novembre 2013), le sondeur Brice Teinturier (Ipsos) reconnait qu’il ne dispose d’aucune donnée pour répondre à la première question qui lui est posée :

     « Qui sont les Français qui descendent dans la rue ? » (Le Nouvel Observateur)
     « Nous n’avons pas d’enquête permettant de dresser un profil des manifestants par rapport au reste de la population » (Brice Teinturier).

    Cette ignorance ne l’empêchera pas de répondre à la question... et aux suivantes :
    (Extrait du questionnaire du nouvel Observateur)

     Ces différents mouvements ont-ils un élément déclencheur commun ?
     La société française subit-elle une fragmentation profonde ?
     Nous sommes donc face à une société en mutation ?
     La contestation accompagne-t-elle un creusement des inégalités ?
     Assistons-nous à une mise en cause du modèle républicain ?
     Les mouvements de contestation actuels expriment-ils plus de l’attente ou du désespoir ?
     Observez-vous une attente d’unité ?

    Rien de bien nouveau dans le fait pour les sondeurs de deviser sans sondages. Sur la foi de leurs opinions en somme ? A moins qu’une humeur se dégage de la consommation immodérée de leurs produits. Quand le sondeur évoque dans ses réponses « une société [Française] du ressentiment », on doute qu’il le fasse en référence à Friedrich Nietzsche ou Max Scheler. Par contre serait-ce l’image que jour après jour, semaine après semaine lui imposent la consultation des sondés ? Serait-ce donc la clef qui conduit une petite minorité de nos concitoyens à collaborer ?

    #sondages
    #imposture-sondagière

  • Le Figaro annonce une vague d’émigration sans précédent dans l’histoire de France - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/article4199.html

    La sondomanie chronique dont souffrent la plupart des médias dominants prend parfois des formes aiguës, avec bouffées délirantes, assez inquiétantes. Ainsi, le lecteur de passage sur le site du Figaro le 15 novembre aux alentours de midi aurait eu la surprise de découvrir que la France était en passe de se dépeupler brutalement :

    Le premier titre, qui renvoie à une enquête d’opinion commandée par Le Figaro Étudiant et France TV à l’institut Opinion Way s’avère aussi flou que le sondage qu’il commente. En rassemblant tous les jeunes de 18 à 34 ans dans le même sac, en les questionnant sur leurs « volontés » sans qu’on sache quel degré de réalité elles revêtent à leurs yeux, et en faisant comme si toutes les formes et tous les motifs « d’expatriation » étaient équivalents, ce sondage et a fortiori son commentaire n’informent sur rien. Mais sans excéder les dérives sondagières habituelles.
    En revanche, avec le second article, qui relate les résultats d’une enquête d’opinion réalisée par Toluna Quicksurveys [1], Le Figaro dépasse les limites même de la vraisemblance.
    Alors que le titre (« Près de 50 % des Français prêts à fuir la France »), pourtant totalement improbable, introduit une dose de conditionnel (« prêts à »), il s’avère que les résultats détaillés du sondage livrent des prédictions beaucoup plus précises et définitives : « Cette possibilité de partir devrait se réaliser dans un futur proche. Plus de 21 % des personnes interrogées pourraient s’envoler vers de meilleurs cieux dans les 3 mois à venir, 25 % dans les six mois, 20 % dans les 12 mois, 8 % dans les deux ans et 9 % dans les 5 ans à venir. Le plus tôt serait donc le mieux pour une bonne partie d’entre eux, le temps de régler les affaires courantes. Près de 16 % des sondés n’ont en revanche aucune idée quant à un possible départ. »
    Dans le meilleur des cas, plusieurs millions de Français auront donc pris le chemin de l’exode d’ici cinq ans, et si le pire de ces scénarios sondagiers se réalise (seuls 16 % des Français qui n’ont « aucune idée quant à un possible départ » resteront sur le territoire), la France ne comptera plus que dix millions d’habitants en 2018 ! Espérons que le Canada et les États-Unis, qui recueillent le plus de suffrages des futurs migrants (30 %), auront le temps de se préparer un peu avant d’accueillir, d’ici cinq ans, ces hordes de Français en quête d’une vie meilleure.
    Notes

    [1] Un de ces nombreux « instituts » qui prolifèrent, profitant de la boulimie sondagière des médias pour proposer des enquêtes sur internet, encore moins fiables que les traditionnels sondages téléphoniques. Sur le même créneau, voir aussi YouGov.

    #sondage
    #émigration

  • Une autre semaine ordinaire - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/Une-autre-semaine-ordinaire.html

    Épargnée par les typhons, la France est confrontée à des turbulences que connaissent peu d’autres pays : les sondages déferlent à un rythme croissant. Ils font mieux de semaine en semaine (cf. Une semaine ordinaire) avec 31 sondages recensés (liste du dimanche 10 au dimanche 17 novembre 2013). Friands de records, les sondeurs mettront un point d’honneur à faire plus. Evidemment, la liste de sujets est toujours plus « borgesienne ».

     Les Français et les tentations de la faudre fiscale, Harris ineractive-RTL-M6, 17 novembre 2013 (internet).

     Les Français et Martine Aubry (futur Premier ministre ?), BVA-Le Parisien, 17 novembre 2013 (internet).

     Remaniement ministériel et dissolution de l’Assemblée nationale, BVA-I>Télé-Le Parisien, 16 novembre 2013 (internet).

     Réforme des rythmes scolaires, BVA-I>Télé, 16 novembre 2013. (internet) [1]

     La générosité des Français à l’égard des victimes philippines, Ifop-Limite (entreprise de publicité), 15 novembre 2013 (internet)

     La question de l’économie (perception des Français de l’action des banques et des agences de notation), OpinionWay-Tilder (entreprise de publicité et de marketing)-LCI, 15 novembre 2013 (internet).

     Attentes à l’égard du Président de la république et traits d’image, OpinionWay- Le Figaro, 15 novembre 2013 (internet).

     Les jeunes et la société de demain, Opinionway-Le Figaro-France Télévisions, 15 novembre 2013 (internet).

     Baromètre politique (décisions gouvernementales et popularité de l’exécutif), Yougov-Huffington Post-I>Télé, 14 novemvre 2013 (internet).

     Les Français et le numérique pour la recherche d’emploi, BVA-Syntec, BFM, 20Minutes, 01Informatique, 14 novembre 2013 (internet).

     Tableau bord politique (cotes de popularité de personnalités politiques), Ifop-Paris Match, 14 novembre 2013 (téléphone).

     Crise économique : perceptions croisées des Français et des commerçants, Ifop-Médécis (Mutuelle de retraite), 14 novembre 2013 (téléphone et internet).

     Baromètre des TPE, Ifop-Fiducial, 14 novembre 2013 (téléphone).

     Les Français et la consommation collaborative [2] TNS Sofres-La Poste, 14 novembre 2013 (internet).

     Les Français et l’économie, TNS Sofres-Banque de France, 14 novembre 2013 (téléphone).

     Les Français et la ville numérique, Ipsos-Microsoft, 14 novembre 2013 (internet).

     Les Français et la réformes des rythmes scolaires, CSA-BFM TV, 14 novembre 2013 (internet).

     La qualité de vie au bureau, CSA-Actineo, 14 novembre 2013 (internet).

     Municipales 2014 : Marseille, Polling Vox-Libération-Observatoire du changement politique, 13 novembre 2013 (téléphone).

     Le climat politique à Béziers (intentions de vote Municipales 2014), Ifop-Fiducial-Midi Libre-Sud radio, 13 novembre 2013 (téléphone).

     Le climat politique à Argenteuil (intentions de vote Municipales 2014), Ifop-JOL Press, 13 novembre 2013 (téléphone).

     Les Français et l’ouverture dominicale des magasins situés dans les gares, Ifop-SNCF 13 novembre 2013 (téléphone).

     Les Français et l’immigration, Ifop-Valeurs Actuelles, 13 novembre 2013 (internet).

     Solidarité 2.0 : les Français sont prêts à partager, IPSOS- sychologie magazine, 13 novembre 2013 (internet).

     Les Français et le sentiment d’insécurité dans les transports publics, Ifop-Axis communication (entreprise de vidéo-surveillance), 12 novembre 2013 (internet).

     Le palmarès de l’exécutif, OpinionWay-LCI-Metronews-CLAI (entreprise de publicité et de marketing), 12 novembre 2013 (internet).

     Baromètre politique (cotes de popularité de personnalités politiques), Ipsos-Le Point, 12 novembre 2013 (téléphone).

     Popularité de l’exécutif et remaniement ministériel, LH2-Le Nouvel Observateur, 12 novembre 2013 (téléphone).

     Les Français et la réduction des dépenses publiques, Ifop-Jdd, 11 novembre 2013 (téléphone).

     L’attitude des lycéens et étudiants à l’égard des manifestations lycéennes réclamant le retour de Léonarda et Khatchik en France, Ifop-Jdd, 10 novembre 2013. (internet)

     Les Français et Ségolène Royal, BVA-Le Parisien, 10 novembre 2013 (internet).

    Notes
    [1] Comme à son d’habitude depuis quelques mois le sondeur saucissonne ces enquêtes omnibus en plusieurs « sous-sondages » (dans le cas présent 3) principalement à des fins publicitaires, multipliant ainsi les citations et reprises dans la presse, quand il ne s’agit pas simplement d’alimenter sa chronique télévisuelle sur I>télé. Même remarque pour le « sous-sondage » « Les Français et Ségolène Royal », BVA-Le Parisien du 10 novembre 2013.

    [2] Novlangue publicitaire pour désigner pêle-mêle le marché de l’occasion, la colocation, le covoiturage, le troc, etc.

    #actualité
    #sondage

  • Les sondages ne font pas l’unanimité - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/Les-sondages-ne-font-pas-l.html

    Les sondages ne font pas l’unanimité
    dimanche 17 novembre 2013
    L’AFP, toujours prompte à répandre les métastases sondagières, diffuse un sondage BVA-Le Parisien (16 novembre 2013) assurant que « Martine Aubry ne fait pas l’unanimité » [1]. Comprendre pour devenir premier ministre puisque les jeux de rumeur médiatique sont focalisés aujourd’hui sur cette éventualité. Demain sur quelle autre ? Non seulement, les sondeurs nous égrènent les records d’impopularité pour les gouvernants depuis quelques années, à un rythme en constante accélération depuis un an, mais ils soumettent au même jeu ceux ou celles qui pourraient éventuellement accéder au pouvoir. Qui pourra demain bénéficier de l’unanimité ? Rêve anarchiste ? A moins que nous n’ayons justement trouvé un Dieu et un maître.

    Notes
    [1] Le titre de la dépêche de l’AFP a été remplacé dans l’après-midi par une petite majorité des Français ont une mauvaise opinion de Martine Aubry.

    #Sondage
    #Aubry
    #sondage_BVA Le Parisien

  • 67 % des personnes interrogées sont d’accord avec la phrase : « On en fait plus pour les immigrés que pour les Français »

    bon d’accord

    selon un sondage Ifop pour Valeurs actuelles à paraître jeudi

    mais quand même... On pense n’importe quoi et grâce à la presse qui nous demande n’importe quoi, on est heureux de dire n’importe quoi... De toutes façons ça n’engage à rien et ça défoule...

    On a vraiment sollicité le cerveau de 1000 français pour obtenir cette bouse ? Belle réussite collective.....

    #irresponsabilité
    #infantilisme
    #sondage

    http://www.lepoint.fr/societe/sondage-les-francais-se-raidissent-face-a-l-immigration-13-11-2013-1756524_2

    • S’lut, Bonne remarque comme d’hab.
      Tiens-j’y pense comme on en fait plus...
      Si nous donnions le droit de vote aux immigrés maintenant, là tout de suite pendant cette période de ras le brol c’est de la faute au PS, la côte de Hollande descendrait de combien ?
      Sinon, pouvez-vous me donner des nouvelles de 7h36 c’est Seenthis car depuis 3 jours je ne reçois plus... Plaisir.

  • Prostitution : cachez ce sondage… - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/Prostitution-cachez-ce-sondage.html

    Une proposition de loi (n° 1437) prévoyant une pénalisation de la prostitution par une amende de 1500 euros à l’encontre de tout client de prostitué va être présentée à l’Assemblée nationale le 27 novembre 2013. Un sondage TNS-Sofres qui n’a pas défrayé l’actualité malgré le relais de l’AFP qui sous le titre, « Seul un Français sur cinq favorable à la pénalisation des clients des prostituées », précise que « trois quarts des Français (73%) estiment que la lutte contre la prostitution passe par la responsabilisation des clients de prostituées » mais que seule une minorité approuve une amende contre les clients (22 %). Comment a été effectué ce sondage ? La notice méthodologique de l’AFP ne mentionne que l’effectif de l’échantillon (1000 personnes interrogées), constitué selon la méthode des quotas. On ne saura donc pas si le sondage a été effectué par téléphone ou par internet. Le site du sondeur n’a toujours pas publié le sondage, le site du ministère des droits de la femme non plus. Pourtant, ce ministère est le commanditaire du sondage. Et la ministre a manifesté son soutien à la proposition de loi. Faut-il voir là une discrétion opportune, les espérances investies dans « l’opinion publique » ayant été déçues ? Qu’en aurait-il été si les résultats avaient été favorables ? On peut le deviner à la lecture d’une tribune publiée dans le quotidien Le Monde par un collectif d’élus et anciens élus favorable à la pénalisation : « Désormais, comme l’indique clairement le récent sondage TNS Sofres, quatre Français sur cinq estiment que la loi actuelle n’est pas suffisante pour faire reculer ce fléau que constitue la prostitution. Et ce sont trois Français sur quatre de nos concitoyens qui pensent que la priorité doit être donnée à la responsabilisation du client sans lequel aucun réseau ne prospèrerait avec son cortège de profit, de souffrance et d’aliénation » (cf. Prostitution : il faut interdire l’achat d’actes sexuels, Le Monde, 6 novembre 2011). Responsabilisation, qu’entendaient par là les sondés ? Rien d’aussi peu clair. Par contre, aucune mention n’est faite à leur hostilité à la pénalisation des clients. Bref, un usage mensonger d’un sondage. On connaît l’attitude habituelle des politiques à l’égard des sondages, s’en réclamant quand ils sont favorables et les refusant quand ils sont défavorables. Il existe une autre solution, faire comme s’ils étaient favorables quand ils ne le sont pas.

    #société
    #sondage
    #prostitution

  • « Bonnets rouges » : les Français sévères face à la poursuite du mouvement - L’EXPRESS
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/bonnets-rouges-les-francais-severes-face-a-la-poursuite-du-mouvement_129824

    Près de six Français sur dix demandent aux « Bonnets Rouges » bretons de cesser leur mouvement de protestation, estimant que l’heure est maintenant à la concertation et non plus au conflit autour de l’écotaxe, selon un sondage BVA pour iTélé/Le Parisien publié samedi. 

    La poursuite du mouvement et les destructions passent mal 

    Selon cette étude réalisée par téléphone les 7 et 8 novembre auprès d’un échantillon représentatif de 1040 personnes, 57% des Français estiment que les bonnets rouges bretons doivent arrêter de manifester. « Les Français sont un peuple très légaliste et la poursuite du mouvement alors même que le gouvernement a suspendu l’écotaxe pour démarrer la concertation, passe mal », indiquent les auteurs du sondage. 

    Les destructions qui accompagnent parfois les manifestations sont également mal perçues. Néanmoins, ils sont encore 40% à juger que les Bretons devraient continuer à protester pour maintenir la pression sur le gouvernement. 

    Vendredi, les « Bonnets Rouges » ont annoncé qu’ils préparaient pour le 30 novembre une nouvelle manifestation contre l’écotaxe « quelque part en Bretagne ». 

    Concernant l’écotaxe, les Français apparaissent partagés : 49% demandent sa suppression, tandis que 48% optent pour son maintien. Si les sympathisants de droite apparaissent largement favorables (61%) à sa suppression, ceux de gauche en revanche se prononcent à 62% en sa faveur. Jeudi un autre sondage, réalisé par CSA et paru sur le site internet des Echos, montrait que 57% des Français étaient favorables à l’abandon de l’écotaxe. 

    Selon les auteurs du sondage, les Français se montrent ainsi partagés entre deux préoccupations : celle de voir apparaitre un nouvel impôt, et celle d’assister à un « énième revirement » du gouvernement en matière de questions économiques et sociales. 

    Enfin, concernant Ecomouv’, la société en charge de la collecte de l’écotaxe, deux tiers des Français (66%) contestent le fait d’avoir confié cette mission à une société privée. Une écrasante majorité (85%) jugent également que le montant de la commission que devait prélever Ecomouv (20%) sur l’écotaxe est trop élevé. Ce jugement est cette fois partagé par toutes les catégories de Français, indique le sondage...

    #bonnets-rouges
    #beêts-rouges
    #écotaxe
    #manifestation
    #sondage
    #sociéte
    #économie

  • Alimentation : les Français ne font pas confiance à la grande distribution - Le Point
    http://www.lepoint.fr/societe/alimentation-les-francais-ne-font-pas-confiance-a-la-grande-distribution-06-

    Plus de 60 % des Français (62 %) estiment manquer d’informations sur la qualité des produits qu’ils achètent, selon une enquête menée par Ipsos et RESPECT’in sur les Français et la confiance alimentaire publiée mercredi. La majorité des sondés (59 %) assure aussi s’interroger « souvent » sur les ingrédients que contiennent les produits fabriqués par les industriels de l’agroalimentaire. Un quart s’interroge même « très souvent ». La question de l’étiquetage des aliments s’est reposée de façon cruciale après le scandale de la viande de cheval retrouvée dans des plats préparés censés contenir uniquement du boeuf, alors qu’aucun industriel en Europe n’est tenu d’indiquer l’origine de la viande utilisée dans les plats préparés.

    Il semble d’ailleurs que cette affaire, comme d’autres scandales alimentaires, ait amplifié le climat anxiogène autour de la composition de nos assiettes. Trois quarts (76 %) des personnes interrogées se disent en effet « inquiets » d’être confrontés à d’autres crises de ce type ; alors que seulement 4 % assurent n’être « pas du tout inquiets ». Quelque 70 % des Français craignent également de ne pas pouvoir se fournir une alimentation saine, « c’est-à-dire sans effets néfastes sur leur santé » dans les prochaines années et, là encore, seuls 4 % ne se disent « pas du tout inquiets ».

    3/4 des sondés ne font pas confiance à la grande distribution

    Et hormis le prix, premier facteur d’achat, les sondés citent le plus souvent comme principaux critères le goût/plaisir, suivi de l’origine du produit, de son lieu de fabrication et sa composition (ingrédients). Ils font d’abord confiance aux associations de consommateurs (à 90 %), puis aux agriculteurs (à 80 %) pour les informer sur la qualité des produits. En revanche, trois quarts des sondés disent ne pas faire confiance aux industriels de l’agroalimentaire pour les informer, ni à la grande distribution (à 73 %), ni aux pouvoirs publics (68 %), ni à la presse (65 %).

    Ce sondage a été réalisé en ligne auprès de 1 005 personnes représentatives de la population du 30 septembre au 7 octobre, par Ipsos et RESPECT’in qui se présente comme la première marque d’agriculture durable à l’initiative des agriculteurs producteurs de céréales. La semaine dernière, la France a de nouveau demandé à la Commission européenne une proposition législative sur l’étiquetage de la viande utilisée pour l’élaboration de plats cuisinés, alors que Bruxelles a repoussé son rapport sur le sujet.

    #alimentation
    #distribution
    #industriel
    #sondage

  • L’opinion publique n’existe pas - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/article3938.html

    Ces thèses sont fondées sur la comparaison internationale d’enquêtes ou d’élections qui tendent à montrer que chaque fois que l’on interroge les classes populaires, dans quelque pays que ce soit, sur des problèmes concernant les rapports d’autorité, la liberté individuelle, la liberté de la presse, etc., elles font des réponses plus « autoritaires » que les autres classes ; et on en conclut globalement qu’il y a un conflit entre les valeurs démocratiques (chez l’auteur auquel je pense, Lipset, il s’agit des valeurs démocratiques américaines) et les valeurs qu’ont intériorisées les classes populaires, valeurs de type autoritaire et répressif. De là, on tire une sorte de vision eschatologique : élevons le niveau de vie, élevons le niveau d’instruction et, puisque la propension à la répression, à l’autoritarisme, etc., est liée aux bas revenus, aux bas niveaux d’instruction, etc., nous produirons ainsi de bons citoyens de la démocratie américaine.

    Bref, la proposition « Les classes populaires sont répressives » n’est ni vraie ni fausse. Elle est vraie dans la mesure où, devant tout un ensemble de problèmes comme ceux qui touchent à la morale domestique, aux relations entre les générations ou entre les sexes, les classes populaires ont tendance à se montrer beaucoup plus rigoristes que les autres classes sociales. Au contraire, sur les questions de structure politique, qui mettent en jeu la conservation ou la transformation de l’ordre social, et non plus seulement la conservation ou la transformation des modes de relation entre les individus, les classes populaires sont beaucoup plus favorables à la novation, c’est-à-dire à une transformation des structures sociales. Vous voyez comment certains des problèmes posés en Mai 1968, et souvent mal posés, dans le conflit entre le parti communiste et les gauchistes, se rattachent très directement au problème central que j’ai essayé de poser ce soir, celui de la nature des réponses, c’est-à-dire du principe à partir duquel elles sont produites. L’opposition que j’ai faite entre ces deux groupes de questions se ramène en effet à l’opposition entre deux principes de production des opinions : un principe proprement politique et un principe éthique, le problème du conservatisme des classes populaires étant le produit de l’ignorance de cette distinction.

    #bourdieu #acrimed #sondages #opinionpublique

  • « Tous contre Hollande » : les sondeurs en appellent à Dieu - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/Tous-contre-Hollande-les-sondeurs.html

    Au fait, combien l’Ifop a-t-il passé d’appels pour obtenir ces 1009 réponses. 13 000 ? 15 000 ? Manière de dire que ces sondages ne sont pas représentatifs car il ne suffit pas d’utiliser la méthode des quotas. Le chemin est long pour convaincre les médias de la non représentativité de la plupart des enquêtes d’opinion. Dieu est nécessaire.

    #sondage
    #ifop
    #méthode

  • Une semaine ordinaire - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/Une-semaine-ordinaire.html

    Une semaine ordinaire
    jeudi 31 octobre 2013

    Des questions qui composent une liste à la Borgès : telle est l’actualité ordinaire des sondages. Et comme il faut beaucoup questionner sur des sujets divers, on recourt dorénavant à tous les moyens disponibles, internet, téléphone, les deux ensemble, et même un face-à-face. Ou bien, l’on coupe en tranches, un sondage se démultipliant en trois. Et bien sûr quel que soit le sujet, on trouve toujours des sondés pour avoir une opinion. Miracle toujours recommencé de la spontanéité.

    Eight Days a week [1]

     La perception de la Bretagne et de son avenir par ses habitants, Ifop-Ouest France, dimanche, 27 octobre 2013 (par internet).

     La personnalité de la semaine : Jean-François Copé, BVA-Le Parisien 27 octobre 2013 (par internet).

     Immigration : 72 % des Français veulent changer les règles, BVA-Le Parisien-I>Télé, 26 octobre 2013 (par internet).

     Les Français et les positions d’EELV (Europe-écologie les Verts), BVA-I>télé, 26 octobre 2013 (par internet) [2]

     Les Français et le courage politique, BVA-Le Parisien magazine, 25 octobre 2013 (par internet).

     La personnalité préférée pour le poste de Premier ministre (Manuel Valls), Ifop-Atlantico, 26 octobre 2013 (par internet).

     Le baromètre du moral des Français, CSA-BFM TV, 26 octobre 2013 (un mélange internet et téléphone).

     Baromètre de confiance des Français à l’égard des associations et fondations, TNS Sofres-Le Comité de La charte, 25 octobre 2013 (face à face).

     Téléphonie mobile : les Français et le « recommerce » (revente de téléphone portable) (par internet).

     Les Français et l’affaire Léonarda, CSA-Atlantico, 24 octobre 2013 (par internet).

     Le candidat socialiste préféré des Français pour la présidentielle de 2017, Harris interactive, Le Figaro et la chaine parlementaire, 24 octobre 2013 (par internet).

     Les Français et l’arbitrage (Football), TNS-Sofres-La Poste, 23 octobre 2013 (par internet).

     Le match des municipales à Marseille, CSA-BFM TV-Le Figaro-Orange, 23 octobre 2013 (par téléphone).

     Les Français et l’équipe de France de Football, TNS Sofres-L’Equipe, 22 octobre 2013 (par internet).

     La situation politique à Hyères (intentions de vote aux municipales 2014), CSA-Nice Matin, 21 octobre 2013 (par téléphone).

     La situation politique à Vence (intentions de vote aux municipales 2014), CSA-Nice Matin , 21 octobre 2013 (par téléphone).

     Les Français et les investissements sur le réseau de chemin de fer, Ifop-Sud-Ouest Dimanche, 20 octobre 2013 (par internet).

     Les cotes de popularité de François Hollande et Jean Marc Ayrault, Ifop-JDD, 20 octobre 2013 (par téléphone).

    Notes
    [1] Liste de la semaine du dimanche 20 au dimanche 27 octobre 2013, 18 sondages recensés.

    [2] Les trois sondages de BVA du 26 et 27 octobre ne sont en réalité qu’un seul et même sondage. Afin d’accroitre sa visibilité médiatique le sondeur a tronçonné un sondage omnibus par internet, cette fois en trois enquêtes « distinctes ». La multiplicité des sujets abordés dans un questionnaire unique affectent, on le sait, la nature et la sincérité des réponses. Un intérêt bien trivial pour BVA qui avait déjà saucissonné une semaine plus tôt un omnibus en deux sondages publiés le même jour (Les Français et l’affaire Leonarda, BVA-I>Télé-Le Parisien, 19 octobre 2013 ; Les Français et la laïcité et l’affaire Baby-Loup, BVA-I>Télé, 19 octobre 2013).

    #sondage

  • Sondage fiction : Manuel Valls à l’Elysée - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/Sondage-fiction-Manuel-Valls-a-l.html

    Sondage fiction : Manuel Valls à l’Elysée
    vendredi 25 octobre 2013
    Cela ressemble à un jeu : poser des questions qui ne se posent pas concernant un futur imprévisible. Terrain de jeu : la politique française. Harris Interactive n’est pas le joueur le moins zélé : « 33% des Français souhaitent que Manuel Valls soit le candidat socialiste à la place de François Hollande en 2017 » (Harris interactive, Le Figaro et la chaine parlementaire, 24 octobre 2013). Pourquoi se priver de ces jeux à répétition puisque, la facilité et le faible coût des sondages en ligne aidant, on peut dorénavant obtenir des réponses d’internautes tout le temps, sur n’importe quoi. Ces internautes prennent-ils le jeu au sérieux ? Leur situation économique est-elle si grave qu’ils sont attirés par les quelques euros promis ? Ou bien s’ennuient-ils devant leur écran ? Les médias eux semblent prendre au sérieux pour étouffer de leurs commentaires le débat démocratique. Il est toujours intéressant de lire les archives de presse quelques années plus tard. La dernière fois, quelques années avant l’élection présidentielle, Dominique Strauss Kahn arrivait largement en tête dans les sondages... Nous avions alors expliqué par quelle logique celle de l’électeur médian (l’avantage structurel du candidat qui obtient les faveurs de l’adversaire) [1], le résultat des sondages était prédéterminé. Bis repetita.

    Notes
    [1] Cf. L’Ifop « pousse » DSK ; DSK « président » : une sélection BVA, Absoluce, Les Echos, France-Info et Les sondeurs préfèrent François Hollande..

    #sondage
    #Harris

  • Prof, le plus vieux métier du monde (Slate.fr)
    http://www.slate.fr/story/77556/prof-le-plus-vieux-metier-du-monde

    […] pour les enseignants nés en 1950, l’âge moyen de départ à la retraite reste de 60 ans, mais pour ceux nés en 1978, par exemple, il sera de plus de 66 ans. […]
    C’est en fait la conjonction de deux tendances — la logique des réformes de retraites en effet et surtout l’arrivée tardive sur les estrades des écoles des jeunes enseignants […].
    Les profs commencent en effet à enseigner assez tard : 27 ans pour le premier degré et 28 ans pour le second, indique le ministère de l’Éducation nationale. La « mastérisation » a élevé le niveau de la qualification pour devenir professeur (bac + 5), ce concours est parfois réussi après plusieurs essais successifs, ou après des tentatives d’exploration vers d’autres métiers. […]
    L’image saisit tout de suite : 70 ans pour enseigner devant une classe de quatrième, cela parait indubitablement âgé. […]
    Le débat actuel sur les retraites a fait émerger le sujet de la pénibilité chez les fonctionnaires : le « compte personnel de pénibilité », qui devrait être instauré en 2015 pour les seuls salariés du privé, intéressent aujourd’hui des métiers du public comme les infirmières des hôpitaux.
    Mais les profs sont loin d’être concernés. Ils ne travaillent pas en horaires décalés et si l’on cherche des critères objectifs cette catégorie professionnelle bénéficie d’une longévité remarquable.
    […]
    Mais surtout Philippe Watrelot, qui est à la fois enseignant et formateur d’enseignants, considère le puissant décalage entre le métier rêvé, souhaité, (élèves attentifs et curieux, calme dans la classe) et la réalité (que je vous laisse imaginer) de classe pèse beaucoup sur le moral des professeurs. Pour le dire autrement : enseigner c’est « déceptif ».
    […]
    La souffrance au travail est un sujet qui monte chez les profs. En juin 2012, le rapport de la sénatrice Gonthier-Maurin tendait un miroir effrayant aux enseignants. L’élue y parle de travail « empêché » et de conditions dégradées. L’année dernière une enquête commandée par la MGEN (mutuelle des enseignants) et réalisée auprès de deux milliers d’enseignants de 400 lycées et collèges établissait qu’un professeur sur six souffre de burn out.
    […]
    Enfin, le problème que soulignent tous mes interlocuteurs demeure qu’il est difficile de sortir de l’enseignement.

    #éducation #métier #enseignants #travail #souffrance

    • Une thèse développée par Alain Accardo : le capitalisme marchand a vaincu le capital culturel.

      Comme ricane le richissime Warren Buffett : « La guerre des classes, c’est ma classe qui l’a gagnée ! ». Le patron a terrassé le professeur, le marchand a pulvérisé l’enseignant, le gestionnaire a éclipsé l’universitaire et autour de monsieur Bergeret ligoté au poteau d’infamie, Babbitt ivre d’orgueil fait la danse du scalp.

      De cette défaite historique, on peut craindre que les enseignants ne se relèvent jamais. C’est de cette intuition douloureuse qu’ils sont depuis longtemps malades et les jeunes générations (largement féminisées, symptôme infaillible de la dévalorisation sociale) plus encore que les anciennes pour s’être laissé embarquer dans le train de l’élitisme moderniste et managérial. Ils sentent bien, derrière les bricolages réformistes des « nécessaires évolutions », que la misère de leur position est irrémédiable dans un monde où ils pèsent moins que les gladiateurs et les histrions, un monde auquel leur mission était d’insuffler du sens et qui leur préfère désormais d’autres marchands de rêve.

      http://blog.agone.org/post/2013/10/26/Le-scalp-de-monsieur-Bergeret

    • Je trouve le texte d’Accardo un peu curieux, ds la stricte séparation qu’il semble faire, comme s’il n’y avait pas eu de « bourgeoisie éclairée », mécènes, salons, « protecteurs des sciences », « haute culture » légitimante venant redoubler la domination économique, comme si savants et artistes n’étaient pas eux-même le plus souvent des enfants de la bourgeoisie industrielle etc. En gros, il a l’air de faire une dichotomie entre l’instituteur et l’industriel sur une base politique et puis c’est tout, comme si le capital n’allait pas au capital qq soient ses formes. Ou alors je saisis mal.

    • @moderne (qui dit que)

      En gros, il a l’air de faire une dichotomie entre l’instituteur et l’industriel sur une base politique et puis c’est tout, comme si le capital n’allait pas au capital qq soient ses formes. Ou alors je saisis mal.

      Opposer l’instituteur à l’industriel est un fait marquant depuis l’époque de Jules Ferry. Serait-ce parce que l’instituteur est en première ligne sur le front de la misère sociale ? L’école primaire s’est fait forte d’accueillir tous les enfants sans distinction. Le collège et le lycée bénéficiaient d’un écrémage : il y avait le fameux certificat d’études qui était une première porte de sélection puis le Brevet (BEPC : brevet d’études principales du collège). Les enseignants du second degré se sont trouvés confrontés à des élèves de toutes catégories sociales et cette mixité sociale a contribué à déstabiliser bon nombres d’entre eux qui avaient la fâcheuse habitude pédagogique de ne faire cours que pour les « bons élèves ». Dans le premier degré, les enseignants se sont vite tournés vers l’innovation pédagogique pour maintenir l’intérêt des enfants pour les apprentissages fondamentaux et les connaissances plus orientées « culture générale ». Et là on peut effectivement prétendre que la plupart des instits ont oeuvré à développer chez leurs élèves une tête bien faite alors que dans le second degré, on met encore trop souvent le paquet sur une tête bien pleine. Alors, oui, l’instit a pu passer pour une sorte de dangereux révolutionnaire pendant que son alter ego du collège ou du lycée était mieux accepté par la bourgeoisie industrielle ou marchande.

    • a pu

      J’ai l’impression que le débat en cours n’est pas sans lien avec la question du recrutement. Il y a 10 ans quand je suis entré dans le métier, on croisait des instits qui étaient entrés à l’#École_Normale au niveau de la seconde (donc bac-2). Aujourd’hui, approchent de la retraite ceux qui ont intégré l’École Normale juste après le bac. Il y a 15 ans pour entrer à l’#IUFM, il fallait une licence (bac+3). Depuis la dernière réforme, il faut un master (bac+5) pour devenir instit’, pardon professeur des écoles. Sociologiquement, il n’y a plus de réelles différences entre les professeurs (des écoles ou du secondaire). En terme de salaire, oui, mais sinon…
      Avant l’instit’ était issu des milieux populaires ET sa formation relevait de la promotion sociale (l’ascenseur ?). Par exemple, par ici il y avait des instits, fils et filles de paysans, ailleurs d’ouvriers. Aujourd’hui, comme le professeur du secondaire, l’instit’ un universitaire (bac+5), son choix d’orientation relève davantage de la reproduction sociale. Socialement, l’instit’ d’aujourd’hui ne comprend pas ses élèves des quartiers populaires car il vient de la bourgeoisie (d’où son finkielkrautisme latent). Pédagogiquement, l’instit’ d’aujourd’hui est un bon élève qui a mené à bien sa scolarité (bac+5 !), il a donc intrinsèquement du mal à comprendre pourquoi ses élèves échouent là où il n’eut aucune difficulté lui-même.
      [J’en parle tranquillement, j’en suis de ces instits.]

      J’ai bien peur que « l’instituteur […] en première ligne sur le front de la misère sociale » ne soit que résiduel.

      Pour moi, l’institutorat est une forme d’artisanat. Du coup, j’ai fort regretté que la création des #ESPÉ ne valide la format universitaire plutôt que de (re)devenir une formation professionnelle. Un recrutement post-bac plus ouvert sociologiquement qui aurait pu mener les impétrants au concours à un bac+5 malgré tout.

      Puisqu’il semble que la formation des professeurs soit au centre des systèmes éducatifs les plus performants : http://seenthis.net/messages/189141

      NB : à noter que pour la profession des enseignants, la revalorisation en niveau d’étude s’est accompagnée d’une dévalorisation salariale et sociétale, ainsi que d’une féminisation de la profession.

    • @heautontimoroumenos (qui dit que)

      Pour moi, l’institutorat est une forme d’artisanat. Du coup, j’ai fort regretté que la création des #ESPÉ ne valide la format universitaire plutôt que de (re)devenir une formation professionnelle.

      Tout à fait d’accord, nous sommes des artisans voire même des artistes (je comparais ma préparation de classe à la mise en partition d’une symphonie pour orchestre, vu que j’ai le plus souvent exercé en milieu rural dans des classes à plusieurs cours. D’ailleurs ce côté bricolage artisanal et débrouille fut également raillé par certains de mes collègues, qui ne voyait dans cette façon de faire qu’une simple perte de temps.
      Maintenant la formation des enseignants fut-elle jamais « professionnelle » ? J’en doute. Étant passé par une formation en deux ans à l’École Normale (post bac+2 ans de glandouille en université), j’ai appris par l’expérience du terrain. Comme bon nombre de mes collègues d’alors. En discutant avec des plus jeunes, de ta génération, je pense, je me suis aperçu que la formation des PE (profs des ecoles) était toujours aussi indigente, trop « universitaire » et déconnectée des réalités du terrain.

  • Sondage-Minute - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/Sondage-Minute.html

    Sondage-Minute
    samedi 19 octobre 2013
    « Deux tiers des Français » (65%) sont opposés à une éventuelle annulation de l’expulsion de Leonarda et de sa famille et à leur retour en France, selon un sondage BVA publié samedi 19 octobre 2013 par Le Parisien. En reprenant cette « information », l’AFP répand des données comme les métastases d’un cancer. Que signifie en effet interroger en plein débat politico-médiatique les sondés ? Chaque semaine portant son « affaire », pourquoi demain ne leur demanderait-on pas leur avis sur un acte d’autodéfense - est-on pour ou contre le bijoutier qui a tué un jeune délinquant ? , ou bien sur un pogrom - est-on pour ou contre les voisins d’’un camp de roms qui sont venus les déloger à coups de batte de base-ball ? - ou bien sur les impôts - est-on d’accord ou non avec l’institution d’un impôt spécial sur un bien dont peu de gens ont entendu parler ? etc. Tout est sondable. Même les questions qui exigent un minimum d’information. Tout est sondable. Parce qu’on trouve toujours des sondés. Quel journal reprenant ces « informations » s’est soucié de la manière de les obtenir ?

    Petite mention en bas de la dépêche ou de l’article : « sondage BVA réalisé les 17 et 18 octobre auprès d’un échantillon représentatif de 1.090 personnes âgées de 18 ans et plus, recrutées par téléphone et interrogés par internet ». On appelle donc des gens pour savoir s’ils sont d’accords pour répondre. Aucun scientifique ne soutiendrait le recours à une méthode qui viole le principe de représentativité des échantillons. Mais il y a belle lurette que la presse française s’en fiche. Pourvu qu’elle ait quelque chose à dire sans trop se secouer les méninges.

    #sondages
    #sondages-métastasés

  • Impôts : et pourtant, ils baissent… depuis 30 ans ! | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/18/impots-pourtant-ils-baissent-depuis-30-ans-246755

    Un sondage très commenté du Monde du 15 octobre est présenté avec ce gros titre : « Impôts : le désaveu des Français ». Le contenu détaillé de ce sondage invite à réfléchir à la nature de ce désaveu supposé et me fournit l’occasion de compléter mon billet récent « Ras-le-bol fiscal ou ras-le-bol de l’injustice fiscale ? ».

    On peut certes trouver dans le sondage des indices d’un ras-le-bol, dont ce chiffre choc : 72% des personnes jugent le montant de l’impôt « excessif ». Un tel jugement, avec les biais d’un sondage dont les résultats dépendent beaucoup de la formulation de la question (« excessif » par rapport à quoi ?), a ses justifications, et beaucoup de limites. Il faut par ailleurs le regarder de plus près, car d’autres questions étaient posées.

    La une du Monde, le 15 octobre 2013 
    D’abord, on a encore 57% de personnes qui jugent que payer l’impôt est un geste citoyen. J’imagine que ce chiffre est en baisse par rapport à des sondages antérieurs que je ne connais pas, mais ce n’est pas la Bérézina de la légitimité des impôts.

    Ensuite, 75 à 80% des gens trouvent justifiés ou très justifiés les impôts les plus progressifs comme l’impôt sur la fortune et l’impôt sur le revenu, ainsi que l’impôt sur les sociétés. Ils trouvent en revanche majoritairement injustes la TVA et la CSG, entre autres, et ils ont raison parce que ces impôts, surtout la TVA, pèsent relativement plus sur les petits et moyens revenus que sur les gros et très gros.

    Je reproduis ce très beau graphique concocté par Olivier Berruyer en reprenant celui de Piketty. On peut cliquer sur les graphiques pour les agrandir.

    #économie
    #impôts
    #sondage
    #PIB
    #impôts-locaux

  • Une très discrète autocritique - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/Une-tres-discrete-autocritique.html

    On n’en croyait pas ses yeux. Un journaliste faisant part de ses doutes sur la valeur d’un sondage que son journal publiait : « Sonder le sentiment des Français vis-à-vis de l’impôt est un exercice risqué. Le sondage, en effet, reflète un état d’esprit à un moment donné et, après deux mois d’intense battage sur le “ras-le-bol” fiscal et d’informations mêlant le vrai et le faux, il est permis de se demander jusqu’à quel point les réponses ne sont pas altérées » (sondage Ipsos-Le Monde-BFM TV : les Français et l’impôt, Le Monde, 14 octobre 2013). Qu’on se rassure cependant, cette autocritique était publiée dans l’édition en ligne mais n’apparaît nullement dans l’édition papier où le même journaliste commente très platement les données du sondage sur l’impôt.

    Il faut dire que les sondés estiment payer trop d’impôts (on pourrait ajouter que c’est vrai depuis l’Ancien régime), qu’ils approuvent l’ISF (qu’ils ne paient pas), qu’ils trouvent l’impôt sur les successions trop élevé (au risque de restaurer une société d’ordre), qu’ils voudraient voir les pauvres payer des impôts (ce qui dénote une méconnaissance de la pauvreté et une irrationalité certaine, le coût du prélèvement excédant son rapport), et tout un ensemble de jugements qui démontre les dégâts de l’idéologie du lot qui permet à beaucoup de gens de rêver de leur future richesse en s’assimilant déjà aux riches et en détestant les pauvres. Comment pourrait-on attendre mieux d’un sondage effectué par internet auprès de gens rémunérés quelques euros ? Il est plus intéressant de lire dans la même édition un papier sérieux du même journaliste sur le l’échec croissant de l’impôt moins redistributif. Mais cela c’est une connaissance de spécialistes que les sondés seraient bien en peine d’apprécier. Et si le journalisme, c’était cela, plutôt que la publication de la palissade de sondages.

    #sondage
    #impôts
    #autocritique

  • Un faux IFOP-Nouvel Observateur : 24 % pour le FN - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/Un-faux-IFOP-Nouvel-Observateur-24.html

    Un faux IFOP-Nouvel Observateur : 24 % pour le FN
    vendredi 11 octobre 2013
    La une du Nouvel Observateur sur le score du FN aux élections européennes n’est pas seulement un symptôme du sensationnalisme médiatique mais un faux (Le Nouvel Observateur, 10 octobre 2013). Il était trop tentant de faire un scoop avec une liste du FN en tête avec 24 % des intentions de vote devant UMP et PS. Simplement c’est faux. On espère que les journalistes savent - les sondeurs le savent - que des intentions de votes mesurées si longtemps avant n’ont pas de valeur, beaucoup de sondés s’emparant du sondage comme d’une occasion de livrer une humeur qui ne se transforme pas en vote. On pourrait même soutenir que ce sore n’est pas impressionnant. Les journalistes sont aussi censés le savoir. Pourquoi en faire non seulement leur une mais une information ? Plus grave encore, le score du FN est celui d’une liste nationale Marine Le Pen alors que les élections européennes auront lieu dans un cadre régional (précisément avec 8 circonscriptions interrégionales). Chacune ayant son propre tête de liste. Ce sondage est donc un faux pour lequel sondeur et média devraient être sanctionnés par la commission des sondages. Autant dire qu’ils ne risquent pas grand chose et que tous sont encouragés à tricher avec les règles.

    L’imposture est d’autant plus grave que l’on peut supposer que le sondeur et même la rédaction du Nouvel Observateur savent que les sondages ont des effets politiques. Et s’ils s’interrogeaient sur leur nature, il suffirait de demander à qui la une du Nouvel Observateur fait plaisir. Au FN bien sûr. Non seulement par le score affiché mais par une couverture mettant en scène Marine Le Pen sur fond bleu comme une nouvelle Marianne. On ne sait quelle est la faute la plus grave : faussaire, complice ou incompétent. Fait aggravant : presque toute la presse a repris le faux sensationnel sans sourciller.

    #sondage
    #faux
    #IFOP
    #Nouvel_Observateur
    #FN

  • Les pyromanes de l’impopularité - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-10-07-Les-pyromanes-de-l-impopularite

    A-t-on besoin des sondages pour savoir qu’un gouvernement est impopulaire quand la situation économique est mauvaise, quand il administre une sévère cure d’austérité et qu’il commet quelques gaffes ? Probablement pas. Les chiffres ont toutefois cette objectivité que les manifestations ou les grèves incarnaient il n’y a pas si longtemps. Celles-ci étaient cependant presque toujours attribuées à une ou plusieurs catégories de mécontents. Les sondages ont encore cette apparence de représentativité de l’ensemble de la population. Et, grâce aux enquêtes en ligne, l’impopularité, traduction sondagière du mécontentement, se décline chaque jour sur les écrans de télévision et dans la presse. Depuis une décennie, l’impopularité des présidents et des gouvernements en France est restée très élevée. M. François Hollande a été touché immédiatement. Records battus. Ce bruit de fond a amené à parler d’un « Hollande bashing », nom donné au dénigrement médiatique. Et contrairement à ses prédécesseurs, une question lancinante revient : peut-on gouverner avec une telle impopularité ? Ainsi parlent sondeurs et commentateurs après leur pause estivale. Plus insistants encore qu’auparavant.

    Ils savent parfaitement que l’opinion n’est pas une force politique qui démet les gouvernements. Rien ne le prévoit dans la constitution et l’opinion sondagière n’a pas de troupes, contrairement aux manifestations de rue ou aux grèves. Par quel mécanisme l’impopularité empêcherait-elle de gouverner ? Elle n’est un handicap que si on y croit. En insistant ainsi avec tant d’obstination, sondeurs et journalistes essaient d’imposer cette croyance, selon la logique du théorème de Thomas. Du coup, impossible de déterminer si leur question est fondée ou non puisqu’elle dépend de la capacité à imposer la croyance. Sur les forums, des citoyens très hostiles à François Hollande reprennent en chœur qu’il doit se retirer puisqu’il est si impopulaire. Bref, il ne serait pas légitime. Sans aller aussi loin, des commentaires de presse affirment que le président est « affaibli » par son impopularité. Autrement dit, la mesure permanente de l’opinion par les baromètres de popularité affecterait la capacité à gouverner.

    #pyromanes
    #impopularité
    #sondages

  • Les pyromanes de l’impopularité, par Alain Garrigou - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-10-07-Les-pyromanes-de-l-impopularite

    Et si les parlementaires finissent aussi par croire que l’impopularité de l’exécutif diminue leurs chances d’être réélus, il n’est pas exclu de voir se produire des processus de débandade. En l’occurrence, les sondages s’essaient à créer les conditions d’une crise politique. Si l’on croit que le président est affaibli, il devient réellement affaibli, comme le veut le théorème de Thomas. Ils n’ignorent pas que les chiffres des sondages n’ont pas seulement et toujours un statut descriptif mais qu’ils tendent à faire advenir ce qu’ils disent. En répétant aussi souvent que l’impopularité affaiblit le président, ils dévoilent leurs objectifs. Sondeurs et journalistes connaissent parfaitement ce mécanisme performatif et jouent plus ou moins délibérément le rôle de pyromanes.

    #Démocratie #Médias #Politique #Sondage_d’opinion